Au risque de décevoir tous ceux qui me prennent pour ce que je ne suis pas, j'aime ce qu'il est convenu d'appeler avec condescendance, voire avec mépris, le café du commerce, les entretiens spontanés, libres, limités et basiques qu'on tient sur beaucoup de sujets et qui créent, entre citoyens, une fraternité élémentaire qui ne se pousse pas du col.
Je raffole de la frivolité politique, de la futilité des scènes de rien, l'insignifiance ne me fait pas peur, au fond du dérisoire il y a parfois de l'or, j'adore les anecdotes qui en disent long, les historiettes qui nous éclairent, par le petit bout de la lorgnette, sur l'Histoire de France, les traits, les saillies, les mots d'esprit - le sénateur Pierre Charon est souvent cité -, tout ce que diffusent l'adhésion, l'ironie, l'indignation, la colère, la détestation ; et même le simplisme qui offre de manière caricaturale un pays résumé.
J'aime le café du commerce parce que la démocratie se tient d'abord dans ces attitudes singulières ou collectives qui expriment ce que le peuple, dans ses composantes multiples et contrastées, a envie d'affirmer. Ce n'est pas forcément élégant mais c'est brut, immédiat, accessible et, dans ce registre, à écouter comme un enseignement radical sur l'état de la nation.
Je suis friand de ces détails, de ces propos présidentiels et ministériels rapportés en off, qui projettent une lumière sur les coulisses, sur le tissu républicain, sa substance au quotidien, ces incidents et ces polémiques sur lesquels le café du commerce se jette. Il arrive qu'on se trompe moins sur eux qu'avec de brillants et savants aperçus qui seront sans doute vite démentis par le réel.
J'entends bien que ce n'est pas une vision épique de la politique. Elle est devenue impossible dans cette période qui étouffe les pouvoirs sous le pragmatisme, les élans sous la gestion et le long terme sous les approches à courte vue. Les responsables n'ont plus le loisir pour élaborer demain et inventer une France débarrassée de ce qui l'entrave. Je devine qu'on évoquera Charles de Gaulle. Même lui serait empêtré dans un monde où la grandeur ne peut plus se créer, où l'espérance est au mieux de ne pas faire pire qu'hier.
On ne croit plus aux lendemains qui chantent : si on pouvait avoir juste des petits matins modestes et opératoires...
J'aime le café du commerce qui n'exige des politiques que ce qu'ils devraient donner évidemment, naturellement, sans avoir même besoin de l'annoncer dans un programme : l'honnêteté, la sincérité, la simplicité sans vulgarité et le dévouement absolu à la France.
Mon appétence pour cette politique du quotidien tient d'abord à ce qu'elle n'empêche pas l'autre, celle des concepts, des spécialistes, des experts, de la géopolitique, des prévisions prétendument infaillibles. Mais doit-on tellement se féliciter de l'existence de cette catégorie d'analystes, de professionnels de l'étude et de la critique de la chose publique alors qu'on sait qu'ils errent à proportion de leur avis péremptoire et qu'en définitive ils n'apportent aucune valeur ajoutée au sentiment populaire ?
J'assume que ma réaction relève du populisme et que pourfendre les spécialistes peut tomber dans une forme de démagogie. Mais peu importe. Si j'ai à arbitrer entre le café du commerce qui se trompe parfois en totale innocence et ceux qui affichant leur savoir se trompent trop souvent, je n'hésite pas : je me range du côté du premier.
La France va exiger de plus en plus de ses dirigeants futurs qu'ils lui inspirent de la confiance. Ils auront moins à dérouler un projet qu'à prouver la qualité de leur personnalité. Certains auront déjà un handicap !
Dans ce domaine capital, qui est intuition, psychologie, respect et pressentiment, le café du commerce ne sera pas le plus mal placé. Mais, de grâce, que la politique ne vienne pas l'instrumentaliser pour le faire servir à des fins dévoyées !
@ Aliocha
@ Lucile qui est mentionnée
@ Tous ceux qui comme elle ne m'ont pas rabaissé et donc devant qui il n'est pas indigne de s'expliquer
Je suis un prisonnier de la souffrance et de la mort.
Comme nous tous.
Libre d'illusions sur la souffrance et sur la mort, je trouve même un brin d'herbe pitoyable de devoir mourir, et aucune personne humaine si petite de ne devoir être délivrée de devoir subir souffrance et mort.
Si elle le désire !
Je dis ce que je dis par honnêteté intellectuelle et parce qu'il faudra saisir sa chance si elle advient...
Ou du moins en transmettre la connaissance à ses héritiers. Ainsi, ils auront de meilleures opportunités de s'échapper au lieu de rester à faire un pas ou deux de long en large, comme lapin dans un clapier quand quelqu'un ouvre grand la porte !
Rédigé par : Lodi | 13 février 2021 à 21:46
Eh oui, Lodi, vous êtes prisonnier, merci de le confirmer.
Que vous soyez en France ou sur la Lune n'y changera rien, sauf à entendre, à comprendre ce qui est à la main de notre compréhension, que le fait d'être mortel s'accompagne de la grâce d'être vivant, Lucile vous l'a déjà dit, que les techniques ne changent rien à cette réalité, qu'il est possible de sortir du scandale que la mort nous inspire en comprenant, et vous avez assez de connaissances anthropologiques pour le saisir, que nos petites personnes sont là pour transmettre librement ce projet infiniment plus grand qu'elles auquel, si elles y consentent, elles sont associées, et qui permet d'être libéré des terreurs animales que la mort peut nous inspirer, conscients d'être des incarnations de la création, rétribution mirifique qui fait de la mort un détail négligeable :
"Cependant, dans l’expiration de l’Esprit sur la Croix, qui nous emmène en dehors de la Création et « avant le premier jour », nous est enfin donnée une nouvelle analogie pour l’acte de création lui-même. Permettez-moi de mobiliser ici un peu de grammaire théologique. Il est vrai qu’il y a toujours une différence beaucoup plus grande entre tout analogue humain – façon de parler – et la réalité divine dont on parle, qu’il n’y a de similitude. Et donc ici, il y a une différence beaucoup plus grande entre l’analogie et l’acte de création qu’il n’y a de similitude. Mais cela ne rend pas l’analogie fausse, dérivée qu’elle est de l’inversion, de la subversion de l’intérieur de la monstrueuse bouffonnerie d’un lynchage humain, cela même dont notre monde symbolique est né. En fait, cela en fait la meilleure balise sur le chemin d’une compréhension à notre portée. La dernière analogie que l’on nous donne pour l’acte de création est celle d’un être humain qui se livre à la mort par amour et exhale son dernier souffle dans un acte de confiance que sa vie, ainsi donnée, fera naître quelque chose d’aimant mais qu’il ne contrôle pas, suivant son propre amour au milieu d’un processus de victimation."
James ALISON (Quelques notes pour une lecture girardienne du Livre de l’Apocalypse - Texte écrit à partir d'une conférence donnée à l'occasion des journées «La Philo éclaire la Ville», Lyon, France, Jan 23-26 2020)
http://jamesalison.com/fr/girard-livre-de-lapocalypse/
C'est en ce sens, et s'il vous plaît d'accéder à cet effort de ne pas associer cette analogie qui n'est que poétique aux discriminations cléricales qui n'ont servi qu'à enfermer ce trésor, que vous aurez la capacité d'accéder à l'essence de cette vie qui nous traverse et dont, si nous admettons de pardonner, nous avons la possibilité de participer pleinement à l'éternité.
Allez, c'est ma tournée !
Rédigé par : Aliocha | 13 février 2021 à 10:02
@ Aliocha
Il n'y a guère de rapport entre ce que vous dites et les évolutions déjà avérées et celles que je suppose pour l'avenir mais passons.
Enfin, je ne diabolise pas le hors-sujet, et il y a, en cherchant bien, un seul point commun, une grande soif de liberté et de justice.
A présent, tombons dans votre bondieuserie... Souffrir et mourir, voilà ce que votre être suprême créateur tout-puissant supposé nous aurait fait ; s'il existait, sa culpabilité serait infinie.
Qu'il existe ou pas un ou des dieux et ce que sont leur nature et leurs agissements, je n'en sais rien et ne base pas ma vie sur des propos oiseux mais des certitudes, nous souffrons, nous mourrons !
Dès lors, pour moi, il nous faut nous dégager de ce piège, tic-tac, tic-tac, inscrit dans notre chair comme un corps qu'on aurait chargé d'explosifs, ou une citadelle qu'on aurait minée, désastre biologique.
Je ne me prends pas pour un être tout-puissant d'ailleurs détestable si on suit l'histoire des mauvais coups qu'il a fait à notre espèce - et aux autres ! - si on regarde autour de soi et qu'on se réfère à la théologie majoritaire.
Je ne me prends pas non plus pour d'autres personnages, plus avérés mais pas plus positifs, comme les rois absolus, Napoléon, cette engeance-là, je vous la cède tout aussi volontiers.
Je me prends, incroyable en France, mais c'est vrai ! Pour quelqu'un qui aime la liberté.
Donc je me méfie des êtres monopolisant le pouvoir. Et pour quel usage ! Comme votre dieu et les Napoléon et compagnie... Démocratie plutôt que gloire, équilibre des pouvoirs plutôt qu'hommes providentiels, tel est le cap que devrait suivre un pays désirant véritablement rester libre.
Je me prends, incroyable en France, mais c'est vrai ! Extraordinaire... Pour quelqu'un qui n'asservit pas la liberté à la politique et à l'économie, c'est-à-dire qui comprend certes que les Napoléon et les monopoles, c'est mal, mais que souffrir et mourir, c'est mal et même la base de ces maux.
Comment attendre de gens asservis à leur ventre : mange ou crève et n'oublie pas car quand tu as faim, le ventre te torture, asservi à leur peau, obéis ou le fouet te labourera les chairs, etc., etc., sois libre, asservi, on pourrait prendre chaque atome de nos corps... comment attendre de gens asservis qu'ils soient libres ?
C'est contradictoire...
Tout ce qu'on peut obtenir, avec notre nature, c'est une liberté extrêmement relative, et je veux aller bien plus loin, évidemment. Le moindre mal existe, donc en passant je tape sur le monothéisme, les légendes d'hommes providentiels, les abuseurs d'enfants et même d'adultes et les autres têtes de l'hydre, mais ce qu'il faut, évidemment, c'est tuer l'hydre.
Ce qui ne veut pas dire que je me prenne pour Hercule, ce qui certes vaudrait mieux que les autres modèles précités.
En fait, je ne me prends pour rien d'autre qu'un prisonnier, je suis dans une sorte de fosse qui se renferme sur moi, comme tout le monde, tic-tac, tic-tac, mais moi, je ne fais pas de ma fosse un confessionnal, je dois être coupable d'être là, ou une salle de prière, merci à qui m'y a mis si quelqu'un l'a fait... Et alors, je cherche à m'évader comme à aider les codétenus volontaires à s'extraire de la fosse.
Je ne me prends pour rien, j'essaie de prendre sur moi et modèle sur tout ce que le monde peut compter d’héroïque pour remonter des abysses.
Rédigé par : Lodi | 12 février 2021 à 21:41
Et un jour, Lodi sera éternel, il se convertira alors au monothéisme, car ce jour-là, Dieu, ce sera lui.
Nous en reviendrons donc toujours à la métastase d'Ancien Régime, où chacun, l'entonnoir sur la tête, se prend pour Napoléon.
Rédigé par : Aliocha | 12 février 2021 à 12:11
L'idée que vouloir avoir des enfants montre un désir d'union hétérosexuelle est fausse et cela sera sans doute prouvé de façon incontestable dans l'avenir.
Comment ?
Il est possible que des souris de même sexe aient des petits et cela sera sans doute possible dans notre espèce.
https://www.lci.fr/sciences/deux-souris-de-meme-sexe-ont-fait-des-bebes-chercheurs-chinois-femelles-2101232.html#:~:text=Des%20scientifiques%20chinois%20ont%20supprim%C3%A9,%C3%A0%20partir%20de%20deux%20m%C3%A8res.
Dira-t-on encore après les premiers enfants nés de parents du même sexe qu'il y a un désir d'union entre gens de sexe différent ?
Comme le ridicule n'a pas de limite, je suppose que certains continueront... Franchement, il y aura toujours du comique involontaire.
Outre que cela renforcera des couples homosexuels, les enfants en question ne seront pas comme tant d'enfants adoptés à la recherche de leurs "vrais" parents.
J'ai toujours trouvé cruel que des enfants n'aient pas de parents ou des parents bourreaux mais renvoyer les gens qui vous ont élevé à la fausseté "vrais parents", ainsi que de revenir comme un boomerang jouer les inquisiteurs de qui a dû les laisser est également bien cruel... À mon avis, il faut être soit inconscient soit héros pour adopter.
La différence entre homosexuels et hétérosexuels ne cesse de diminuer : avant, les hétérosexuels pratiquant étaient forcés d'avoir des enfants. Grâce à la contraception, ce n'est plus le cas.
Ils avaient quasiment le monopole de la reproduction, "quasiment", certains homosexuels pouvaient serrer les dents et avoir des enfants par les moyens habituels, et n'oublions pas le joker bisexuel.
Cette époque va finir.
Sauf si la loi l'interdit, ce qui sera aussi artificiel que la science : la nature de l'Homme est de fabriquer les outils lui permettant de compenser ses manques. Ainsi notre mémoire est défaillante, écriture, qui dans son sillage permet le développement de plus d'histoires que dans les civilisations orales et l'émergence de la science.
L'argument qu'une chose n'est pas naturelle donc mauvaise ne tient pas, en vérité, ce qui permet d'augmenter la liberté des uns sans nuire aux autres est bon. Or pour un enfant, c'est d'avoir des parents capables de l'élever qui importe, et les homosexuels ne sont pas pires que les autres.
On l'a dit car ils n'avaient pas d'enfants, n'étaient pas comme tout le monde comme les gens stériles pas trop bien vus aussi, mais outre qu'ils ne faisaient de mal à personne, il serait bon de changer de logiciel quand la donne sera redistribuée.
Un jour, plus important encore, on n'aura plus à choisir entre détruire une vie ou la vie de la mère en étant pour ou contre l'avortement.
Grâce à l’utérus artificiel :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ut%C3%A9rus_artificiel#:~:text=Un%20ut%C3%A9rus%20artificiel%2C%20appel%C3%A9%20aussi,embryon%20ou%20f%C5%93tus%20%C3%A0%20terme.
Outre les femmes sauvées de devoir garder ce qu'elles ne désirent pas et les enfants qui n'auraient pas vécu sans l’utérus artificiel, le statut de la femme et de l'enfant devraient augmenter tous les deux.
L'un n'étant plus otage de l'autre, sacrifié au nom de l'autre, chacun délivré de l'autre, plus sacrifiable, sera un individu de plein exercice.
Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, et cela se répercutera sur le reste de leur vie : si la femme ou l'enfant sont sacrifiables à certains moments, cela obscurcit le regard qu'on pose sur eux à chaque instant.
Et l'homme hétérosexuel serait dévalué par tout cela ? Bien sûr que non, d'abord, il ne pourra plus jamais être né au dépens de sa mère... Mais il n'en sera pas moins né. On sort des époques où tant de gens pouvaient se sentir coupables de la mort de leur mère ou du moins de leur infériorisation sociale. Pas de culpabilité écrasante ou à compenser en minorant les femmes : la liberté, c'est aussi pour lui.
Et il n'aura plus de criailleries de sa femme, du moins sur un sujet : je veux un enfant mais ma carrière sera détruite, c'est de la faute des hommes (et la tienne).
Non. Nouvelle donne !
C'est comme pour l'allaitement, maternel ou non, tu as le choix. Oui, pendant des lustres, les femmes n'ont pas eu le choix, mais toi, si ! Elles ont dû s'adapter à la servitude, il était bien normal que certaines en veuillent aux hommes.
Mais là ! Tu n'as pas à leur en vouloir, à m'en vouloir d'être libre. Si possible à l'aube et en prélude d'un baiser romantique, pourquoi ne pas dire ? Voyons.
Le souvenir de la nuit ne doit pas tuer l'aurore.
Et si votre femme n'apprécie pas, ni capable de liberté, de logique, de décision, ni de romantisme, ni de, de rien, en fait...
Le problème, ce n'est pas d'être un homme hétérosexuel, c'est de ne pas savoir choisir sa femme. Alors qu'il y en a tant, autant que d'étoiles !
Rédigé par : Lodi | 12 février 2021 à 07:32
Allez, une dernière de comptoir, si le zinc était ouvert nous aurions droit à la chronique de la vaccination et nos errements mis en valeur :
https://i.goopics.net/dGqRJ.png
"Oh les petits ! C'est pas écrit sur l'histogramme, mais pas besoin d'avoir fait Polytechnique pour situer les week-ends, fonctionnaire un jour, fonctionnaire toujours ! ".
C'est vrai que le sage du café du commerce passe par toute les couleurs de l'arc-en-ciel social, politique, philosophique, c'est ce qui fait sa richesse, Reiser le magnifique :
"Une 16 pour moi et une Henri IV pour les autres !"
https://i.goopics.net/Poqwn.png
"Les paroles dépeignent parfaitement une âme, parce que comme elles sont immatérielles, elles seules peuvent faire son portrait."
Epîtres, CXV de Sénèque
Si, si, les penseurs du zinc en regorgent, nous quittions l'antre scientifique de Rangueil pour aller "Au Tonneau", grand moment de détente philosophique, le sommet de... Bon mais ceci est une autre histoire.
C'est à des détails que l'on s'aperçoit que le niveau scolaire a changé, désormais devenu bodega, juste pour tourner les serviettes, alors que nous tournions l'esprit et faisions tourner les verres, à l'époque... Epoque dorée, sans le sou mais ingénieux jusqu'au bout de la nuit pour vivre.
https://www.ladepeche.fr/article/2016/09/02/2410474-pont-neuf-le-bar-le-beaucoup-quitte-la-place.html
Rédigé par : Giuseppe | 09 février 2021 à 14:05
Un interlocuteur interpelle Pascal Praud sur son salaire:
"Bien sûr que j'ai cotisé mais c'est pas le souci... Ecoutez monsieur Praud, pourquoi vous posez ce genre de questions ?" a-t-il ensuite demandé. Quelques instants plus tard, Pascal Praud a ajouté, mais avant de vous livrer la réponse, attachez vos ceintures ! Au Panthéon du café de commerce elle doit figurer, médaille d'or toutes catégories, Oscar de la plus belle réplique pour ne rien dévoiler de son salaire, il fallait la sortir celle-là tellement elle est sublime :
"Je vais prendre mon exemple. Quand t'es derrière un micro à RTL, les gens sont persuadés que les journalistes sont payés des fortunes. En réalité, ce n'est pas vrai. Ils pensent qu'on gagne plus que ce que nous gagnons vraiment. On est des privilégiés, on ne va pas se raconter des salades, mais les gens gagnent moins bien leur vie que tu ne l'imagines."
On n'imagine rien nous, mais ton salaire alors Pascal ? Quand l'accouches-tu ? En même temps on est venu pour ça un peu, on aimerait savoir...
Rédigé par : Giuseppe | 08 février 2021 à 18:32
@ hameau dans les nuages | 07 février 2021 à 19:54
« Il serait pourtant aisé au lieu d'emme*der les gosses avec le masque de leur faire ingurgiter tous les matins à leur arrivée une gélule de vitamine D. Pas assez rentable ? »
Exact d’autant que le masque a un effet dévastateur d’après certains psychologues sur le développement des enfants le développement des enfants en bas âge.
Il se pourrait qu'à terme cette précaution soit pire que le mal qu'elle veut éviter, au moins sur le plan psychologique.
Rédigé par : Achille | 08 février 2021 à 00:03
@ Serge HIREL | 06 février 2021 à 20:17
Vous savez, mon triste sort est de plus souvent provoquer la diabolisation, ou au mieux, le désespoir, que l'enthousiasme.
Et certains me reprochent le masque ?
Mais le monde est démons et merveille. Si nous parlons de démons, dois-je prétendre voir de beaux sires et de gentes dames ?
L'écologie semble une bonne chose ? Elle déporte des peuples pour faire des réserves naturelles :
https://www.courrierinternational.com/article/2007/02/22/les-tribus-victimes-de-l-ecologie#:~:text=Les%20r%C3%A9fugi%C3%A9s%20de%20la%20conservation,volontaire)%20%E2%80%93%20une%20notion%20contestable.
Qui l'avait anticipé ?
Tout cela pour vous dire que tout le monde peut manquer de lucidité, vous, moi, le plus affûté.
Et vous êtes remarquable de vouloir défendre la sensibilité des gens quand la vôtre ne me semble pas avoir été mise à rude épreuve.
Mais il ne faut pas censurer ! La liberté est une merveille ! La lucidité est une merveille !
Et les deux se conjuguent dans un livre comme :
https://www.decitre.fr/livres/la-magie-de-la-realite-9782845473348.html
Sinon, on peut lutter pour abolir la souffrance et la mort, merveille du rêve peut-être matrice du monde de demain.
C'est mon rêve pour ce monde.
À part ça, toutes les fictions, tous les nectars, tout ce qui peut nous soustraire au malheur, ne fût-ce qu'un instant, est merveille.
On peut dire que j'essaie de vous rendre un moral que je n'ai pas toujours, disons, entre deux angoisses !
Je vous propose une nouvelle que j'aime raconter aux gens dans les moments de légère déprime, de Robert Bloch, le Train pour l'enfer. SPOILER ! Cette nouvelle est bonne, l'auteur celui de Psychose, et si vous la voulez dans son jus, ne poursuivez pas la lecture !
Bref, si vous êtes toujours là, je résume à grands traits... Un garçon est seul, pauvre, enfin, il n'a aucune raison d’espérer, vous en conviendrez, et erre le long de voies de chemins de fer dans une atmosphère plus ou moins dépressive, ironique et poétique. Le diable en chef de gare lui propose d'acheter son âme, suite à un marchandage, le garçon reçoit une montre lui permettant d'arrêter le temps quand il le voudra et se moque du diable qui ne pourra pas prendre son âme.
Se figer dans un parfait bonheur : quoi de mieux ? Le type y trouve la motivation de devenir un self made man mais n'est jamais parfaitement heureux, le diable vient récupérer son âme, qu'il enfournera en enfer, avec un tas de tricheurs aux cartes, gens aux mœurs dissolues, qui s'amusent fort en attendant. Comme ils sont heureux ! dit le presque damné. Mais à leur arrivée ! répond le diable madré !
Alors le presque damné, qui avait encore la montre, bloque le train. Le diable râle que le train n'arrivera jamais en enfer, mais le gentil roué, loin de se moquer en rustre, lui dit que ce n'est pas le but qui compte, non, mais le chemin, et que c'est lui, le diable, qui le lui a appris !
Rédigé par : Lodi | 07 février 2021 à 21:45
Au café du commerce, on trouve d'excellents analystes. Pour cause de confinement, au détour d'une rencontre avec un ancien, privé de son bureau matinal, où il consultait la presse quotidienne avec son "café zouch", il m'a expliqué - faisant partie des fragiles et des 7 500 000 prioritaires - que cet exécutif nous prenait vraiment pour des imbéciles. Cela je n'en doutais plus:
"Elle n'a visiblement pas la langue dans sa poche. À en croire le Canard Enchaîné, Évelyne Richard, celle qui s'est occupée pendant 48 ans des voyages présidentiels à l'étranger, n'a visiblement pas beaucoup apprécié ces derniers mois passés à l'Élysée. À l'entendre, le camp Macron a le melon. "Normalement, aurait-elle confié, la grosse tête des victorieux se dégonfle en quelques mois. Là, ça dure... En plus de 40 ans passés à l'Élysée, j'en ai vu des arrogants, mais à ce point-là, jamais"..."
Je poursuis, j'ai un peu de temps et puis c'est tellement rigolo :
Olivier Véran:
Le ministre, qui était l’invité du 20 heures de TF1, a dit s’attendre à ce que « probablement 1,3 à 1,4 million » de personnes soient vaccinées fin janvier, soit plus que le million annoncé. Ensuite, le nombre de personnes vaccinées monterait à « 4 millions fin février, 9 millions au mois de mars, 20 millions à la fin d’avril, 30 millions à la fin mai, 43 millions à la fin du mois de juin, 57 millions à la fin du mois de juillet et 70 millions, c’est-à-dire la totalité de la population française, d’ici à la fin août », a-t-il énuméré.
Bon, le 28 février nous aurons reçu 5 258 570, donc les 4 000 000 ne seront qu'une formalité d'ici une vingtaine de jours, admettons... Sauf que - il y a toujours un sauf -, si l'on fait la moyenne des 7 derniers jours, pour vacciner l'ensemble de la population adulte (52 millions de personnes) d'ici à août 2021, il faudrait injecter 486 737 doses chaque jour.
Au rythme actuel (moyenne des 7 derniers jours), l'objectif de vacciner l'ensemble de la population adulte serait atteint le 11 novembre 2026 (VaccinTracker).
2026 !! Scrogneugneu ! Assignés à résidence encore 6 années.
Olivier va devoir se réveiller, le nombre de vaccinations du week-end n'est pas encore affiché - dérisoire à chaque fois, les plateaux nettement visibles sur les courbes, me rendent plutôt pessimiste. Mais admettons.
Je peux penser qu'ils ne sont pas Jésus, que la multiplication des pains n'est pas dans la culture de ce gouvernement d'énarques, par contre pour la multiplication des plateaux de salades, là, ils sont champions.
Israël qui commence à mettre en chauffe son économie a commencé à ouvrir ses commerces, bon, ils sont plus proches du bon Dieu que nous... Quoique nous, nous avons Bernadette - non pas celle des pièces jaunes -, l'autre, Bernadette Soubirous, avec le commissaire au Plan, l'exécutif devrait se rendre à la Grotte, Lourdes pour les sauver. Le premier, en voisin, avec un peu de chance un miracle pourrait arriver.
Ils y installeront j'espère un beau cierge, parce que Bernadette il faut qu'elle soit gentille pour leur apporter toute la lumière de ce qu'est une vision, une organisation digne des demi-dieux, qu'ils sont loin de posséder. Moins d'arrogance, plus de vertu et l'abnégation qui fait les vainqueurs.
Avez-vous vu Angela Merkel afficher des consignes sanitaires sur papier glacé, comme notre Jupiter national ? D' ailleurs quand on le voit vouloir appuyer sur le flacon d'alcool pour mains, je me voyais faire les mêmes gestes avec ma lotion after-shave. De sacrés comiques par les temps qui courent.
La bêtise de communicants au sommet de leur forme, ma leste coiffeuse les larmes aux yeux de rire. Se rendent-ils compte ?
Mais que cela ne nous empêche pas de croiser les doigts et de mettre un rameau d'olivier sur la cheminée pour Pâques et attendre sereinement la Trinité.
P.-S.: j'ai passé ma deuxième commande, une bibliothèque laquée blanche, un complément, cela vient d'Allemagne.
Pas une vis ne manquait, pas un seul panneau abîmé, ensemble protégé aux petits oignons, livré devant ma porte, tout s'emboîtait parfaitement. Le prix ? je n'ai pas trouvé l'équivalent sur tous les sites parcourus. La qualité ? irréprochable... Je comprends que leur balance de paiement soit excédentaire et le pompon, un interlocuteur au bout du fil en chair et en os.
Thomann avait été ma première expérience pour des micros de marque Shure, un interlocuteur qui parlait parfaitement le français.
Tout cela ne s'invente pas, cela se travaille.
Rédigé par : Giuseppe | 07 février 2021 à 21:33
@ Achille | 07 février 2021 à 12:31
Oui vous avez raison pour l'oxymètre dont je suis aussi équipé. Il ne s'agit pas de se bourrer de vitamines, l'excès en toutes choses est néfaste. Si vous avez du courage, vous avez toujours l'huile de foie de morue de notre enfance.
Sinon il est quand même complètement dingue de voir les gens pratiquer le bouche à oreille et que des docteurs ne prescrivent pas ce qui est le b.a.-ba de la médecine préventive.
On s'occupe mieux de nos animaux de ferme avec des cures de vitamine AD3E à l'automne supplémentées par des minéraux riches en magnésium.
Il serait pourtant aisé au lieu d'emme*der les gosses avec le masque de leur faire ingurgiter tous les matins à leur arrivée une gélule de vitamine D. Pas assez rentable ?
Rédigé par : hameau dans les nuages | 07 février 2021 à 19:54
@ Achille
"Si l’on en croit la Haute autorité de la Santé, le vaccin anglais n’est efficace que pour les personnes âgées de moins de 65 ans."
Ce n'est pas tout à fait ce qu'elle dit ; elle considère qu'il "manque des données pour les personnes âgées de plus de 65 ans dans les essais de phase 3, réalisés par l'université d'Oxford, qui a conçu le vaccin, et la firme pharmaceutique anglo-suédoise."
Question subsidiaire: avec quoi les Brits vaccinent-ils la population de plus de 65 ans ?
Pour une fois que l'AEM passait outre les experts allemands et ouvrait la vaccination Astra à tous les adultes, il a fallu qu'en pleine soumission à Papa Schultz, la HAS ouvre le parapluie d'escouade !
Remarquez, on les comprend les experts allemands, plus Astra vendra de vaccins à 1,78 € la dose et moins BioNTech en vendra à 12 € la dose.
Rédigé par : revnonausujai | 07 février 2021 à 15:33
Allez, tant que j'y suis, aujourd'hui, le plus beau pays du monde, juste pour les yeux et pour s'oxygéner, pour les plus affûtés, faire chauffer le dérailleur:
https://i.goopics.net/YppvR.png
Pour les passionnés, à droite après la forge où Christophe a réparé sa fourche, c'est direct Tourmalet, le mollet léger et pour les novices, la volonté qui fait soulever des montagnes, au bout le plaisir.
Rédigé par : Giuseppe | 07 février 2021 à 12:42
@ Giuseppe | 07 février 2021 à 11:46
Ben moi je me bourre de vitamine D en gélules, il paraît que c’est bon contre le virus et demain, selon les recommandations du bon docteur Milhau (CNews), je vais m’acheter le petit appareil qu’on met au bout du doigt pour mesurer le taux d’oxygénation du sang.
Si l’afficheur est supérieur à 93 c’est bon.
À partir de 90 il faut consulter son médecin traitant.
À moins de 85 il faut appeler le 15… enfin si on est capable de composer le numéro…
Bonne journée. Temps pourri en Lorraine depuis une semaine !
Rédigé par : Achille | 07 février 2021 à 12:31
@ Achille | 07 février 2021 à 08:53
Dans tous les cas je ne suis pas prioritaire alors je me contente de respecter comme un écolier les indications.
Ceci dit par un soleil magnifique je m'apprête à sortir, une façon de travailler au corps mes défenses immunitaires et toutes les vitamines de synthèse favorisées par le beau temps.
Ensuite, dimanche et pour le plaisir, Picpoul de Pinet bien frais, pour me refaire un grain de santé et voir si je n'ai pas perdu le goût... Une façon de me tester.
Bonne journée Achille.
Notre commissaire au Planplanplan devrait nous guérir des écrouelles, un machin de plus ? Mais ceci est une autre histoire.
Rédigé par : Giuseppe | 07 février 2021 à 11:46
@ Achille | 07 février 2021 à 08:53
Tout à fait. D'ailleurs par solidarité, je passe mon tour... Soleil (quand il y en a), vitamines C, D et zinc, exercice physique et bien sûr le blog de monsieur Bilger. Les seules personnes que je vois paniquer par ici ce sont les pintades du voisin. Un seul mort du covid, et dans le village voisin, encore s'agit-il d'une personne grabataire. Un de mes frères l'est aussi au village avec de plus le système respiratoire en cause et... rien.
https://www.youtube.com/watch?v=X0G5i5DtjAI&ab_channel=sadimantraore
Rédigé par : hameau dans les nuages | 07 février 2021 à 10:30
@ Giuseppe | 06 février 2021 à 21:52
Si l’on en croit la Haute autorité de la Santé, le vaccin anglais n’est efficace que pour les personnes âgées de moins de 65 ans.
Comme par ailleurs, en France, ceux qui peuvent prétendre se faire vacciner sont les plus de 75 ans, les personnes qui se trouvent dans le créneau des +65 et -75 ans ne peuvent prétendre à aucune vaccination de la Covid-19 dans l’immédiat. Ce qui est mon cas et je pense nombre d’autres intervenants de ce blog.
Mais c’est pas grave. Cela fait maintenant un an que le virus me court après et il ne m’a toujours pas attrapé. Je pense que je pourrai tenir jusqu’à l’été prochain…
Rédigé par : Achille | 07 février 2021 à 08:53
Mais quelle bande de Pieds nickelés cette Union européenne !
Le chat et la souris. Ils croyaient quoi ces novices ? que le Tsar allait leur faire un cadeau qui serait empoisonné pour lui, qu'il se dégonfle devant quelques agitations du niveau des marches blanches, ou des condamnationssévèresdevantuntelcomportement que l'on connaît chez nous ?
Des naïfs, des nuls, l'Europe de la défense est un mirage, l'Europe fédéraliste qui se dilue, personne n'en veut, j'ai écouté Clément Beaune, il a parlé de trente années, je pense me souvenir, Zemmour s'est bien moqué de lui, un gamin.
Cette Europe ne se fera jamais, Clément c'est Bébé Cadum, la chair tendre des poulets d'élevage en batterie, quand on tire sur une cuisse toute la carcasse se dépiaute, tous floués par un agent du KGB.
La pandémie a été le révélateur de cette disette de responsables qui ne servent à rien. Comme tous les mauvais élèves ils se cherchent de mauvaises excuses, obèse UE en état comateux : le 4 février le Royaume-Uni a vacciné 11,48 millions de ses concitoyens, plus que Allemagne, Italie, Espagne, Pologne et France réunis soit 11,13 millions.
Pourvu que la Suisse ne nous envahisse pas.
Diantre ! Et dire qu'on voudrait nous faire avaler tout cru l'Europe de l'efficacité, une vraie déroute.
Bien sûr que l'Allemagne a senti le coup, manque de chance Navalny s'est mis en travers, mais comme Poutine a besoin d'une victoire il va s'allier avec elle pour la puissance de son matériel, il en a besoin, mais le beau rôle c'est celui qui donne son sang, lui donne son vaccin.
Un journal avait titré 1 à 0 pour le Brexit, là c'est 2 à 0 pour Poutine, il ne faut pas oublier qu'ils ont été sur la Lune.
"Vous savez où il va leur mettre le Spoutnik ? Vous savez où ?... C'est ça, dans le... Allez ! c'est ma tournée, pour moi un Chivas et ce qu'ils veulent pour les autres !"
Rédigé par : Giuseppe | 06 février 2021 à 21:52
@ Lodi 03 février 2021 à 20:48
Votre réflexion opposant la chaleur humaine d’une conversation au café du commerce et la froideur quasi mécanique d’un échange de messages électroniques est à la fois pertinente et désespérante. Dans ma comparaison entre ces deux formes de discussion, je n’avais pas pris en compte les verres sur le comptoir… C’est une erreur de ma part. Ils ont un rôle certain… ils excitent les esprits, rendent âpres les propos, mais servent aussi de traités d’armistice...
Rien de tout cela sur Internet, hormis, sur certains blogs comme celui-ci - ils sont rares -, la volonté de la plupart des participants de faire avancer la réflexion plus que de se montrer hargneux envers tel ou tel qui défend une opinion contraire… et la présence d’une modératrice qui, quand il le faut, sait détourner quelques balles perdues…
Les forums ouverts et autre réseaux sociaux sont finalement d’une tout autre nature que le café du commerce, même si, comme sur le zinc, on peut parfois, comme le dit Philippe, y trouver quelques perles à conserver. Mais y copier une sorte de discipline interne pratiquée au café du commerce comme je le proposais paraît effectivement impossible faute de vrais liens humains.
C’est en cela que votre réflexion conduit au désespoir… ou à la seule solution possible : une réglementation imposée, qui passera obligatoirement par la responsabilité pénale de la plate-forme sur les contenus qu’elle transporte. Une réglementation inspirée de celle qui régit les médias traditionnels. Les éditeurs des journaux papier sont responsables pénalement du courrier des lecteurs qu’ils publient… Mais c’est aussi mettre fin à l’utopie de la neutralité d’Internet et à son caractère universel, voulus par ses pères fondateurs.
Rédigé par : Serge HIREL | 06 février 2021 à 20:17
Un fœtus qui s’apprête à sortir normalement de sa niche confortable peut aussi bien entrer dans la vie que de se retrouver dans une poubelle.
Ceci est un message du ministère de l'information de la population et du droit de l'enfant
Rédigé par : JM0001 | 06 février 2021 à 08:05
Emmanuel Macron sur les vaccins: "On fera tout pour que les choses aillent plus vite, au maximum".
Le pire des messages de ce qu'apparemment il voudrait bien nous convaincre, nous inviter à penser, nous faire croire : vide de sens ses mots, qui ne veulent rien dire, parler sans substance.
Sans référentiels, pour un type comme moi ces mots invitent plus à la peur qu'au dépassement de soi, au doute et à la perte de confiance.
Dans la bouche d'un professionnel de la production, c'est la défaite annoncée, assurée, l'espoir détruit, ne pas y arriver, les divers calendriers non respectés, foulés aux pieds parce que des incapables mènent les affaires.
On prononce ces mots quand on ne sait rien, quand on ne peut plus rien, de l'abstrait, de l'inutile, des mots pleins pour cacher le vide abyssal de l'incompétence : "tout... vite... maximum" copié sur le fameux « Citius, Altius, Fortius ».
Ce ton condescendant de ces élites au pouvoir est catastrophique pour un peuple. Toujours la même technique, celle de la parabole pour masquer les limites d'une énarchie désuète, datée, bien mièvre et complètement déboussolée devant une crise.
Ils nous opposent une arrogance techno de mots comme si nous étions des damnés de l'intelligence, hémiplégiques de la pensée et du raisonnement.
"Tout" c'est quoi ici ? Rien ! On ne sait pas la force de ce qu'il désigne. "Plus vite", plus vite ? une fois, dix fois, cent fois, un million de fois ?... Le sommet de l'échec et de l'incompétence: "le maximum", le maximum... Combien de fois l'ai-je entendu quand on n'est plus dans la course, le maximum... "Je n'y arrive plus mais je fais le maximum !"... Tant pis c'est fichu mais je fais le maximum, l'échec dans toute sa splendeur, se dédouaner des responsabilités, j'ai fait le maximum, moi le premier de France et je n'y suis pas arrivé, alors vous pauvres couillons qu'auriez-vous fait de plus.
Cette phrase qui se voudrait protectrice et volontarisme, cache au fond des mots une impuissance terrible, un nullité d'esprit et de pensée que seul un médiocre peut fournir.
Puisqu'il aime les auteurs notre Président, qu'il relise Victor Hugo, Winston Churchill et tant d'autres.
Quand les objectifs sont fixés, des nombres apparaissent, des butoirs et surtout une sanction en cas d'échec. Tout bon entrepreneur connaît cela, donc la victoire pour objectif, pas se gargariser de mots creux, de vaines phrases, mais la lutte humble de l'abnégation, celle qui solidifie un groupe, une équipe : "no scrum, no win !", le message est clair ici, il emporte un peuple, plus large que le stade de Twickenham.
J'ai écouté le secrétaire d'Etat Clément Beaune, bonne tête de bambin, des propos lissés, des leçons retenues d'un parcours scolaire habituel dans ce milieu, l'énarchie reconnaissable dès les premiers mots, il a l'air gentil mais un peu tendre pour prendre nos destins en main. Il a aussi réussi à glisser un mot anglais "border", ça fait tellement chic !
Il faudrait peut-être lui rappeler qu'aujourd'hui bien des Français parlent couramment au moins deux langues, mais c'est tellement "in".
Je compte les points et pas les mots, le Premier ministre de nous expliquer fièrement qu'ils avaient dépassé leur objectif de 1 000 000 de vaccinés fin janvier. La barre des examens ne doit pas être placée bien haut à l'ENA :
"Évolution
Pour vacciner l'ensemble de la population adulte (52 millions de personnes) d'ici à août 2021, il faudrait injecter 482 956 doses chaque jour.
Au rythme actuel (moyenne des 7 derniers jours), l'objectif de vacciner l'ensemble de la population adulte serait atteint le 9 juin 2026."
Chaque jour qui passe la date recule, et pourtant ils battent des records, ils font le "maximum"... Heureusement sinon ce serait la débandade:
United States
35.2 million (Feb 3, 2021)
China
31.2 million (Feb 3, 2021)
United Kingdom
10.99 million (Feb 3, 2021)
Israel
5.34 million (Feb 4, 2021)
India
4.96 million (Feb 4, 2021)
United Arab Emirates
3.85 million (Feb 4, 2021)
Brazil
3.07 million
Germany
2.99 million (Feb 4, 2021)
Turkey
2.56 million
Italy
2.34 million (Feb 4, 2021)
Spain
1.87 million (Feb 3, 2021)
France
1.83 million (Feb 3, 2021)
Poland
1.57 million (Feb 4, 2021)
Canada
1.02 million (Feb 4, 2021)
Russia
1 million (Jan 13, 2021)
Indonesia
865,609
Romania
794,795 (Feb 4, 2021)
Mexico
695,088 (Feb 4, 2021)
Serbia
526,930 (Feb 4, 2021)
Argentina
444,018 (Feb 4, 202
À noter que les Anglais ont encore un jour à comptabiliser en plus.
Faire "tout", en être encore là c'est à désespérer... de tout justement.
Ces énarques nous prennent vraiment pour des imbéciles.
Pour faire aussi long c'est que je dois être un peu agacé.
Rédigé par : Giuseppe | 05 février 2021 à 21:31
Dans cette époque terrible ceux qui sont sensibles à la beauté souffrent encore plus que les autres !
Rédigé par : JM0001 | 05 février 2021 à 16:26
@ JM0001 05 février 2021 08:18
"C'est un communiste ce mec" (JL Burgat)
Je dirais même plus : c'est un vrai de vrai !
Pascal Praud a d'ailleurs présenté dans cette émission, il y a quelques semaines, en présence de celui-ci, la photo de la carte du Parti communiste avec timbres et signature adéquats de JL Burgat. Il en était tout rose de plaisir et de fierté.
Non seulement sectaire, buté, mais aussi très mal élevé.
Il faut quand même se souvenir qu'il y a une trentaine d'année, à titre d'exemple parmi beaucoup, pour obtenir une interview de FR3 en province afin de promouvoir un spectacle, il fallait montrer sa carte du Parti.
Il en reste beaucoup de petits miasmes !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 05 février 2021 à 13:28
"Les chagrins sont des serviteurs obscurs, détestés, contre lesquels on lutte, sous l’empire de qui on tombe de plus en plus, des serviteurs atroces, impossibles à remplacer et qui par des voies souterraines nous mènent à la vérité et à la mort. Heureux ceux qui ont rencontré la première avant la seconde, et pour qui, si proches qu’elles doivent être l’une de l’autre, l’heure de la vérité a sonné avant l’heure de la mort."
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_1927,_tome_2.djvu/63
Affections à Patrice et Jean-Marie.
Rédigé par : Aliocha | 05 février 2021 à 12:00
Le journaliste acolyte JL Burgat nous déclare qu'il y a « des bouches que l'on entend pas » et aussi « des voix que je ne veux pas entendre ».
Est-ce à dire qu'il fréquente dans des milieux où les gens ont dans la bouche des objets autrement plus charnus que des mots ?
Rédigé par : JM0001 | 05 février 2021 à 11:41
En cause les 15 b% de hausse des frais qui sont passés à 21 700 € pour nos chers députés. On peut se demander ce qu'il advient de tout ce matériel.
L'Express dans un excellent article alertait déjà :
"Indemnités, frais de transport, de téléphone... La vie dorée des parlementaires
Rémunération, indemnités, transports aux petits oignons, cadre de vie luxueux... Les élus bénéficient d'un confort que certains refusent par ascèse et que d'autres se contentent de cacher."
À la fin de leur mandat ils auront la possibilité de dépenser plus de 100 000 € en taille-crayons, PC (les tablettes ont été offertes cette fois), gommes, etc.
Ils n'en parlent jamais - quand ils osent, maladroitement, se comparer comme a voulu le faire Florian Bachelier avec les autres - de la face opaque cachée, de ces frais d'obsèques qui n'apparaissent pas sur la "Situation matérielle du député", ni autres bonbons relevés par Jean-Baptiste Daoulas.
Ils ne nous aiment pas et en plus ils nous prennent pour des couillons, quand les pays du Nord affichent une transparence cristalline, alors que les nôtres sont comme les vitres d'un pub un soir d'hiver quand la cigarette n'était pas prohibée.
Florian Bachelier au plus mauvais moment alors que les citoyens souffrent de tout, défend l'indéfendable et cette Assemblée comme un seul homme se vote cette loi détestable.
Ils ne nous aiment pas, ils nous méprisent et quelle morgue affichée pour oser le faire par les temps qui courent !
Rédigé par : Giuseppe | 05 février 2021 à 10:49
PRAUD SODIE
C'est GWG, assisté de la délicieuse E. Lévy, qui balaya hier au soir la tourbe poisseuse qui sourd des alcôves. Cette évocation répétitive des amours interdites ne serait-elle pas un moyen de faire oublier aux anciens français la musulmanisation En Marche de leur cher et vieux pays ?
Ce, en présence de notre estimable patron, qui ne dit guère, flanqué d'un acolyte – JL Burgat – qui vaut son pesant de moutarde.
Inconnu de moi je suis allé me renseigner chez Tiktokandwikiki… c'est un journaliste !
Hargneux, vindicatif avec des idées fixes, coupant la parole sans cesse, il a parlé de JMLP d'une telle façon qu'il nous l'aurait fait adorer. Il lui reproche ses propos sur les buts sournois des musulmans, envahisseurs tout azimut.
C'est un communiste ce mec !
Rédigé par : JM0001 | 05 février 2021 à 08:18
@ Catherine JACOB
NSC est la femme de Patrice Duhamel et la mère de Benjamin. Chez moi on dirait "elle ne se sent plus pisser". Ce que vous en dites est assez ma perception.
Rédigé par : stephane | 04 février 2021 à 18:12
Cher Philippe,
Vous aimez le café du commerce, et vous avez bien raison. On y rigole bien, ou, devrais-je dire, on y rigolait bien.
Je ne suis pas bien certain que ces lieux dans lesquels se déroulaient de formidables tranches de vie existent encore tels que vous les idéalisez.
La bougnate, peut-être la dernière de Paname, près de Saint-Paul, ou le verre du petit kir contenait autant de calcaire que de crème de cassis, n'a plus sa place.
Maintenant il faut du bar branché avec de la binouze et des shots de choses toutes plus bizarres les unes que les autres avec les greluches et les "gode and boy" qui vont avec.
Les anciens qui vous connaissaient depuis que vous étiez haut comme trois bit*s à plat ventre et vous régalaient de leurs réparties ont disparu.
Pour autant, je ne suis pas certain que de faire un programme pour la France de leur bon sens nous aurait emmené loin.
Prendre en compte les constatations souvent justes et simples du vulgum pecus dont je suis, oui, certainement.
En faire des "dirigeants" ? Déjà qu'en sortant de la chapelle d'en face, le surnom du rade de mon enfance, situé en face de l'église, ils marchaient plus bien droit, envisager un programme...
Mais je comprends vos idées reçues sur le sujet.
Le simple citoyen n'est pas plus idiot que les politicards et il à l'avantage d'être moins tortueux, il n'en a pas les moyens et c'est tant mieux.
Rédigé par : Jérôme | 04 février 2021 à 18:06
@ Pierre-Antoine | 04 février 2021 à 00:07
Votre rebond est de qualité, oui le retour de cette affaire Iacono qui puait la manip' et la vengeance d'un gendre ou d'une (belle-)fille (voire ex-) est on ne peut plus d'actualité et les juridictions appelées sur les cascades de "souvenances publiques" actuelles doivent redouter le risque de "FAUX POSITIF" quand le système évaluateur décrète le cas réel alors que la vérité de fond est inverse.
Sur ma proposition de glisser la partie centrale de mes tentatives d'explication reliant "bouffer" et "larynx viral", je n'ai pas été assez "vendeur" pour entraîner votre demande explicite, mais considérant que ça ne nuira à personne, voici :
POURQUOI LA BONNE BOUFFE CONVIVIALE EST UN RISQUE COVID-19, à partir de l'étymologie de "bouffer" ce que la métaphore populaire avait évidemment pris en compte dès son usage à succès.
"(...) (extraits)
Alors j'en viens à cette idée qui s'est invitée hier dans mes bio-process cognitifs personnels :
l'idée d'utiliser un EFFET LITTERAIRE EVIDENT en langue française qui démontre par l'usage culturel de longue date que notre (ré-) jouissance partagée de "l'art de la table vécue" pour honorer ce patrimoine reconnu UNESCO la gastronomie française constitue un RISQUE EXPOSITIONNEL EXPLICITE dans :
le terme familier " BOUFFER ".
L'étymologie est catégorique : la métaphore populaire introduite depuis le XVIe ("manger gloutonnement" d'après Albert Dauzat, édition de 1938) se rattache au sens identifié au XIIe (dans le Tristan, idem) de "souffler en gonflant ses joues". Une bouffée est dès le Moyen Age une expulsion d'un souffle notamment par la bouche qui permet de la puissance (vitesse) de projection. Le tabagisme a forgé au XIXe le mot familier "bouffarde" pour désigner une pipe à fumer du tabac. Une loco à vapeur haletait ses bouffées mêlées de combustats et de recondensats et pour former le panache ("the plume") qui a servi de modèle à la dispersion dans l'atmosphère de toute substance chimique ou biochimique indésirable.
Le tableau comprend aussi l'usage de bouffe, bouffon, bouffonnerie pour évoquer du spectacle où on parle fort et pour rire avec force bruits de bouche, et des vocalises avec de la musique sans doute soufflée via des instruments à vent : l'Opéra Bouffe en témoigne.
Une forme régionale en Poitou-Saintonge est "buffer" ce qui corrobore le sens du souffle avec emploi associé aux vents de l'atmosphère. On trouve des lieux-dits comme Buffevent - presque une tautologie - et aussi Buffe-Ajhasse (où une ajhasse est en français une pie réputée bavarde) ce qui confirme l'usage pour l'expression vocalisée (même non verbale !).
Il est peut-être encore temps ce 23 au soir ou demain 24 pour porter (ou faire porter par un comédien très populaire) des messages à propos de LA BONNE BOUFFE du Réveillon, sur grands média radio-TV :
- déguster n'est pas souffler face à face
- parler la bouche pleine n'est pas seulement "mal élevé" : c'est aussi faire trompette au virus, rampe de lancement... c'est la porte ouverte aux bouffées vénéneuses (etc.)
- un écran de plexi entre les deux grands côtés de la table de 6 ça ne ferait pas que rire
- pourquoi pas les 6 convives tous en parallèle au long bord d'une grande table avec un long miroir en face ce qui permet de se voir en ne postillonnant que le miroir qui n'a pas de poumons ?
- pourquoi pas un ventilateur de plafond à grandes pales mais monté pour aspirer l'air au-dessus de la "bouffe" vers le plafond et y disperser les postillons viroporteurs ?
(...)
Enfin cher scientifique Bio-Computeur (Calculateur au sens latin computare dont le p survit dans compter), l'absence complète en France de démonstration pour le grand public sur l'aérodynamique (3-D fluid dynamics) des trajectoires des aéroportés depuis le bain de bouche vers les nasaux d'autrui : voilà encore la signature d'un peuple rapetissant "ad liliputam".
(...)
Si l'opportunité de la boustifaille de Noël ne peut être concrétisée, il me semble que détailler ainsi par voie littéraire le mécanisme de transport du risque restera toujours intéressant pour éclairer constructivement les professionnels de la restauration en salle.
(...)"
Aussi évoqué que lors de repas animés plus que d'habitude l'ensemble des cavités bucco-naso-pharyngées est en agitation très propice à déstockage de la concentration virale éventuelle dans le larynx, la bonne "bouffe" va "ambiancer" tout ça ...
Il me semble que, dans ce pauvre pays rapetissé, la volonté de didactisme scientifique est à l'agonie et fait honte à Pasteur, Eiffel et des milliers d'autres dont nos avenues portent les noms. Quand le chat-sçavant n'est plus là, les souris-sorcières dansent.
Deux bicentenaires glorieux pour la France à venir bientôt à propos de Nicolas (Sadi) Carnot :
- 2022 son décès (jeune)
- 2024 son Mémoire, à l'Académie des Sciences fondée par Colbert, comportant la première mouture substantielle de l'explication rationnelle du moteur à vapeur (1ère locomotive durable en 1814, Stephenson, Angleterre). Je parie fort que la sous-france des actuels paltoquets pâles-toqués verdâtres ne fera rien. Les dernières vraies élites émigrent, ce fut déjà le cas à cause du papisme politique massacreur de chrétiens émancipés.
Rédigé par : Henri Gibaud | 04 février 2021 à 15:03
« Mon appétence pour cette politique du quotidien tient d'abord à ce qu'elle n'empêche pas l'autre, celle des concepts, des spécialistes, des experts, de la géopolitique, des prévisions prétendument infaillibles. Mais doit-on tellement se féliciter de l'existence de cette catégorie d'analystes, de professionnels de l'étude et de la critique de la chose publique alors qu'on sait qu'ils errent à proportion de leur avis péremptoire et qu'en définitive ils n'apportent aucune valeur ajoutée au sentiment populaire ? »
Absolument. Quelqu’un qui m’insupporte particulièrement à cet égard est Nathalie Saint-Cricq dont la famille est actionnaire majoritaire du groupe Nouvelle République du Centre-Ouest lequel édite notamment les journaux régionaux "La Nouvelle République du Centre-Ouest" et "Centre Presse".
Je la trouve pédante, imbue d’elle-même, sa diction est déplorable ce qui a cependant le mérite de nous épargner un bon contingent d’inepties, et en plus je la trouve très moche, à savoir sans aucun charisme. Or, à mon sens, pédante, moche et sans charisme c'est le summum de ce que France 2 a à proposer dans sa visée du politiquement convenu sans recul !
Rédigé par : Catherine JACOB | 04 février 2021 à 13:22
@ Ninive | 04 février 2021
"Tous pourris ! Mais que ça fait du bien de le dire !", était le titre d'un article bien salutaire.
Rédigé par : Giuseppe | 04 février 2021 à 12:25
"En somme parmi les personnages de Pagnol, j’aurais été "monsieur Brun". Personnage paisible, consensuel et qui ne triche pas aux cartes... :)"
Rédigé par : Achille | 04 février 2021 à 10:19
Jeu, set et match !
Rédigé par : sbriglia@Achille | 04 février 2021 à 11:14
@ Robert Marchenoir | 04 février 2021 à 08:33
En somme parmi les personnages de Pagnol, j’aurais été "monsieur Brun". Personnage paisible, consensuel et qui ne triche pas aux cartes... :)
Rédigé par : Achille | 04 février 2021 à 10:19
Et maintenant Asselineau. Mais son cas est moins grave. Ce n'est pas un pédophile, un simple politicien. Il bricole ses partisans. Des jeunes. Ils savent que quand on se fourre en politique, ça peut payer.
Rédigé par : JM0001 | 04 février 2021 à 10:12
Ah, les gens, tous ces autres qui osent me contredire aux cafés dématérialisés du désir d'affirmer les raisons de ma raison, même de Gaulle s'est fait jeter hors de la salle commune qui pourtant à l'époque avait la dimension d'un écran de télé ou d'un poste de radio.
La démocratie s'organise comme elle peut et le petit matin opératoire commence dans la cuisine entre les membres de la famille à tenter de ne pas céder aux décompositions journalières qui aboutiraient à la division de solitudes voulant affirmer leurs tyrannies totalitaires.
Foin des cafés, des populismes de bazar, quand l'être face à l'être admet un peu que sa réalité est là, entre ses mains, sans avoir sans fin le dérivatif de ne savoir trouver sa cohésion qu'en accusant ces autres, quels qu'ils soient, de ne pas savoir s'écouter et s'entendre un peu, créant l'espace protégé d'un foyer où il serait possible aux petits d'apprendre en connaissance de cause à opérer leur choix, et à l'assumer.
Il faudrait pour cela que la culotte de la fille ou du bambin ne reçoive pas la main de l'adulte en mal de la satisfaction que ces autres dont son conjoint complice ne savent pas lui fournir, proposant à toutes les classes sociales la pause publicitaire entre deux diagnostics stériles de spécialistes divorcés, excitant à blanc les ressorts bien huilés du désir pour la blonde à la croupe galbée, les moteurs vrombissants, l'éternité à bas prix du commerce rutilant.
Fusent les idées, se distribuent les récompenses, se mesurent les audiences et les ventes de ce vent bien rodé à s'engouffrer aux mêmes vallées de la mort niée, un seul constat est possible, nous oublions d'aimer, et le petit aux yeux gonflés de sommeil ne trouvera au matin que la désespérance des compensations violentes que chacun promet d'apporter en ce triste commerce qui, on le voit bien, avec ou sans café, ne sait nous amener qu'aux manques des pires accoutumances, ramenant aux alcools frelatés de la haine qui s'épuisent à trouver son coupable, qui son trans, son catho, son chien ou son athée, son nègre ou son pédé, pour faire porter responsabilité de ne pas savoir se contenter de lisser la mèche folle à l'oreille de celui qui doit, et hautement, en être protégé.
Tout, et depuis si longtemps, est déjà formulé, la gemme de la vieille monture a été séparé, vidant la coupe des colères, assainissant la relation à ce qui est, le voleur dans la nuit surprenant les maîtres de la maison distrait par leur maîtrise, la leur ôtant au bénéfice du lâcher-prise de toutes les condamnations, chacun se retrouvant à remettre, à trahir cette réalité, trouvant dans la reconnaissance de cette totale perte de sens qui concerne chacun, la raison qui saura indiquer le chemin qui pas à pas se découvre :
"Alors, qu’est-ce que c’est, maintenant, que de ne pas se laisser distraire en combattant pour ou contre de telles choses ? Se soumettre, dans un monde où la cacophonie du cataclysme est plus forte que jamais et où le sens est combattu avec une violence de plus en plus visible, à un genre d’apprentissage qui nous prépare à accueillir en tant qu’invité bienvenu celui contre lequel nous pourrions sinon nous protéger comme si c’était un voleur dans la nuit ? C’est l’ascétisme d’apprendre à ne pas prendre trop au sérieux quelque identité que ce soit agrippée contre une autre, et à subir le silence, la perte de sens, la chute jusqu’à nous retrouver porté par un nom écrit dans le ciel."
http://jamesalison.com/fr/girard-livre-de-lapocalypse/
J'ai bien peur de n'avoir pas fini de citer cela, nous ne serons pardonnés que dans la mesure où nous saurons pardonner, il n'y a pas d'autre justice.
Vous buvez quelque chose ?
Rédigé par : Aliocha | 04 février 2021 à 09:18
@ Achille | 03 février 2021 à 22:26
Vous avez oublié le pilier de comptoir qui se croit obligé de nous infliger, plusieurs fois par jour, son robinet d'eau tiède pompé sur les actualités vues à la télé, et qui prend son conformisme pour de la sagesse.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 février 2021 à 08:33
@ Robert Marchenoir
"En effet, Thinkerview et Eric Denécé sont des canaux de la désinformation poutiniste en France. Non pas "rageuse", mais subtile. Vous sous-estimez gravement un siècle de savoir-faire accumulé par les kaguébistes au pouvoir à Moscou."
Je ne suis probablement (malgré mes nombreux diagnostics...) pas assez paranoïaque quand il s'agit de l'influence kagébiste. Éric Denécé ayant été actif dans le domaine du commerce d'armes (si j'en crois ce qui est publiquement disponible), je prends ses propos non pas comme parole d'évangile mais comme des propos indicateurs dépeignant un tableau général. En somme, je ne le prends pas pour un guide spirituel mais pas non plus pour un bullshit artist intégral. Loin de là.
Et c'est bien là que se niche l'ambiguïté en terme de poutinisme : j'avais effectivement à l'époque (et je viens de réécouter son entretien à Thinkerview) détecté son tropisme russo-compatible. Et - sur le papier - je n'y suis pas intégralement hostile. Quand, par ailleurs, il décrit l'influence américaine, étant moi-même dans l'ensemble assez atlantiste (sur une ligne néoconservatrice molle en matière de politique étrangère), je dois avouer que j'écoute son entretien avec une certaine satisfaction quand il décrit l'influence américaine. Plutôt content, en effet, de l'écouter décrire cette influence... que j'ai tendance à cautionner.
Évidemment, si on se place dans le contexte poutinophile (ou même plutôt poutino-complaisant voire poutinolâtre) de, disons, Radio Courtoisie, il est évident que ce même entretien qui me satisfait est inversement tout autant du miel dans les oreilles des pro-Poutine. C'est là où se niche la question de la double appréciation d'un même discours. Sur ses propos, je juge Denécé atlantisto-sceptique et je le vois effectivement repris sur le net par des atlantistophobes ; je conviens de cela.
Mais, simultanément, les procès politiques que lui font ses opposants sont faibles. Quand je vois des accusations de "confusionnisme" à son encontre par Ornella Guyet... non, là, je ne peux pas... Le "confusionnisme", où l'art de dire à autrui ce qu'il doit penser pour ne pas être "confus" et ne pas être accusé de dérive rouge-brun par ces barjots d'anti-confusionnistes... Qu'ils croupissent en enfer: tout n'est pas acceptable dans la chasse aux déviants...
Sur la Syrie, les propos de Denécé me semblent à peu près sensés quand il récusait l'idée qu'on récuse qu'il y ait des djihadistes à Alep. Mais quand il écrit la chose suivante, oui, sa complaisance avec Poutine affleure:
"Les faits ci-dessus montrent sans ambiguïté que le droit international est, depuis quinze ans, davantage bafoué par Washington et ses obligés que par Moscou ou Damas." -- Éric Denécé, novembre 2016.
Il est inutile de nier qu'il y ait des problèmes significatifs avec l'extra-territorialité du dollar. (Le pognon russe planqué à Chypre a dû avoir chaud aux f****s ces dernières années... depuis 2013... Ah ! Limassol ! Et dire que je croyais que j'étais libanais quand j'y étais, gamin, car les francophones y étaient bel et bien libanais...)
Inutile aussi de prétendre que les États-Unis ne prennent pas de libertés avec le droit international en matière de conflits armés. Et de fait, les Russes semblent bien respecter - sur un pur plan formel, empli de dénégations - davantage le droit international. S'ils ne le faisaient pas, ils auraient bien plus de problèmes, et ils ont abusé de ce légalisme avec, par exemple, Bachar. À leur avantage. Inutile de le nier. Mais inutile de nier qu'il s'agisse là aussi d'une façade...
Cela étant, Denécé semble bien, sous couvert d'indépendance française, avoir choisi son camp, au moins sur un plan moral:
"Pour nous Français, l'enjeu n'est pas Moscou, Damas ou Alep, ni Poutine ou Bachar. Il est de retrouver une indépendance de vue et une objectivité d'analyse que nous avons abandonnées depuis plus d'une décennie et d'échapper à la vision sectaire du monde qu'imposent les Américains." -- Eric Denécé, novembre 2016.
Il écrivait donc cela en 2016. En 2020, chez Thinkerview, il semble donner oralement pas mal de gages moraux formels - amadouant sa position - aux Américains tout en restant, dans l'ensemble, complaisant avec les Russes. Beaucoup moins acrimonieux à l'oral qu'à l'écrit, Denécé... Sa position me semble ambiguë, car il est quand même nécessaire d'obtenir (ou de construire) une forme d'indépendance géopolitique au niveau européen vis-à-vis des États-Unis, mais... au prix de la complaisance avec Poutine? C'est un réel choix politique à assumer ; mais il ne me semble pas possible sur une base souverainiste. Bref: vous avez fait un diagnostic à peu près correct: je manque de paranoïa géopolitique.
Au final, il me semble que le point nodal en Europe vis-à-vis de la Russie n'est pas la position française mais bien plus la position allemande: coincée entre son atlantisme contraint et sa proximité avec la Russie, ce sera à elle de finir par faire un choix. Je ne suis pas certain que le souverainisme français soit une voie permettant d'autonomiser l'Allemagne en matière de renseignement... Et son parlement a l'air d'être une vraie passoire, autant vis-à-vis des Américains que des Russes. De plus, Schröder est quand même passé du côté obscur:
"Schröder a fermement rejeté les sanctions contre la Russie. À ce propos, il a comparé l'annexion de la Crimée à l'intervention américaine en Irak. De l'avis du politicien du SPD, il faut revenir sur son idée de 2003: une armée européenne sous la direction politique de l'Europe. "Si l'Europe veut tenir tête aux États-Unis et à la Chine, elle doit devenir plus forte - politiquement et militairement", dit Schröder." -- Jacek Lepiarz
Au prix de la complaisance avec Poutine ? Quoi qu'il en soit, le projet géopolitique de Schröder ne me semble pas être celui de Radio Courtoisie... Et v'là que maintenant Macron demande à Merkel d'arrêter Nord Stream 2, le bébé de Schröder et Poutine ! Éric Denécé est d'ailleurs peu disert sur Nord Stream 2... qui est quand même un marqueur géopolitique essentiel sur la question. De plus, l'Europe de la défense, il n'y croit pas non plus...
(Maintenant, le côté expert médiatique omniscient de Denécé est assez insupportable. Mais c'est là un vice que j'attribue davantage au régime médiatique de croisière en France qu'à Éric Denécé lui-même. L'entretien de Thinkerview a quand même le mérite de briser le format télé... dans lequel Denécé n'apparaît dans l'ensemble pas irréaliste.)
Rédigé par : F68.10 | 04 février 2021 à 05:21
@ Henri Gibaud
Bouffer, bouffer, ne me coince pas le larynx... Il faut simplement savoir quoi ou qui l'on bouffe !
Nous assistons à la dictature du plus faible qui se bouffe, qui un père, qui un oncle, qui un policier, qui un magistrat, qui un politique...
Pour bien digérer, il suffit d'assaisonner avec un peu de vinaigre médiatique, et servir tout chaud sur une plainte au parquet (ciré pour que ça glisse mieux). Bien sûr tout cela conforme à la bonne vieille recette, "diffamez diffamez il en restera toujours quelque chose".
Comme par exemple ce plat azuréen : https://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/condamne-pour-le-viol-de-son-petit-fils-christian-iacono-obtient-la-saisine-de-la-cour-de-revision_1263851.html
Rédigé par : Pierre-Antoine | 04 février 2021 à 00:07
Je regrette d'avoir à utiliser le blog à des fins personnelles mais suis confronté à un problème de hacker, basé à Abidjan, mais j’ignore qui il est, qui a bloqué mon adresse courriel via outlook.fr et l'utilise pour demander des fonds sous prétexte que je serais victime d'un grave cancer, ce qui n'est bien sûr pas le cas.
Deux membres de ma famille viennent de m'en aviser par téléphone.
À ceux d'entre vous avec qui j'ai ou ai eu des échanges courriel directs svp ne tenez pas compte de toute demande, quelle qu'elle soit, émanant de mon adresse courriel et/ou en mon nom.
Pardon et merci.
Ce FdP a choisi d'attaquer le jour où l’aînée de mes petites-filles, qui vit en Angleterre et est porteuse du Covid-19, doit accoucher de son second enfant et me tenait informé de sa situation par courriel, ce qu'il a dû intercepter.
Rédigé par : Claude Luçon | 03 février 2021 à 23:52
@ Michel Deluré | 03 février 2021 à 16:38
« Avouez qu'il offre une palette assez large de personnages bien typés pour construire un scénario ! »
Il est vrai que sur ce blog nous avons des personnages carrément pagnolesques.
Cela va du poivrot mal embouché au monsieur très cultivé et un brin vieille France.
Du bavard intarissable au taciturne bougon.
Du teigneux revanchard qui ne supporte pas d’être contredit au facétieux qui ne pense qu’à amuser la galerie.
De quoi effectivement confectionner des petits sketches qui pourraient avantageusement remplacer la série "Scènes de ménage" ou "Plus belle la vie".
Rédigé par : Achille | 03 février 2021 à 22:26
Délation à Carpentras
Gérald Darmanin fait du zèle ? S'il est avéré que ce commissaire de police a bien déjeuné au restaurant "Chez Serge" alors le zélé Darmanin, à titre d'exemplarité, veut demander au Directeur de la Police nationale de suspendre le commissaire.
Que se passerait-il si le Directeur de la PN refusait l'ordre de Darmanin ?
Tiens, tiens, Darmanin n'ose pas s'attaquer au magistrat qui lui aussi a pris son déjeuner au restaurant ? Pas touche, sinon ça pourrait faire très mal si la plainte de la belle et les SMS troublants de GD refaisaient surface plus tôt que prévu. Certains dans la corporation doivent en rire...
Plutôt que de faire du zèle inutile et de sanctionner pour des broutilles, il vaudrait mieux soumettre ce commissaire et le magistrat à une obligation de se faire dépister. Si l'analyse est négative, alors c'est parfait.
Au fait qu'en est-il du restaurant qui se trouve en sous-sol au Palais de Justice à Paris ? Tout le personnel du Palais, magistrats, avocats et visiteurs vont y déjeuner. Et là c'est autorisé !
Darmanin devrait réfléchir avant de parler.
https://www.leprogres.fr/faits-divers-justice/2021/02/01/carpentras-un-magistrat-et-un-commissaire-surpris-dans-un-restaurant-clandestin
Rédigé par : Ellen | 03 février 2021 à 22:22
Mon doigt a fourché, "monté au front médiatique pour éteindre l’incendie, le premier questeur, Florian Bachelier (LREM)..."
https://www.capital.fr/economie-politique/lincomprehensible-augmentation-de-lenveloppe-de-frais-des-deputes-1392496
Cela ne change pas grand-chose à l'affaire, les soignants, les policiers et leurs heures supplémentaires impayées apprécieront sans doute ce généreux coup de pouce par les temps de disette qui courent, "une enveloppe spécifiquement dédiée aux frais de téléphonie, de taxis/VTC, et d’affranchissement du courrier. Auparavant fixée à 18 950 euros annuel, celle-ci s’élève donc désormais à 21 700 euros, comme l’ont révélé nos confrères de la Lettre A.", comme si les mails n'existaient pas, les téléphonies illimitées pour une misère, et le pompon, le sublime... les frais d'affranchissement.
À quoi bon que Ducros... euh... les GAFAM se décarcassent. Ce n'est plus retour vers le futur, mais en avant toute vers le passé !
L'argument qui tue, il faut qu'on prenne plus pour dépenser moins ! Il suffit de le croire. Nous sommes pris, vraiment, pour des couillons.
Rédigé par : Giuseppe | 03 février 2021 à 22:14
Philippe Bilger va-t-il consacrer un billet aux 34 minutes que Pascal Praud a offertes ce soir à Maître Obadia, avocate de Richard Berry ? Avant même qu’on n’en sache que pouic et plouc.
Va-t-il à nouveau s’insurger de la médiatisation des affaires de justice ?
Va-t-il encore nous coudre un point de croix sur les subtilités et nécessités de séparer médias et justice ?
Va-t-il risquer dans un élan d’indignité son rond de serviette chez Pascal Praud ?
On verra demain...
Rédigé par : Savonarole | 03 février 2021 à 21:00
@ Serge HIREL
"Mais les « conversations » sont autrement plus agressives et les rancunes tenaces qu’autour du pastis."
Parce qu'il n'y a pas de pastis, ou vin, ou café, ou... Enfin, vous voyez l'idée, il n'y a rien qui tienne, sinon au corps, au cœur, qui conforte la personne, et aucun partage de ce réconfort du cœur avec les autres. Fi de ceux qui diabolisent l'alcool ! Les disputes qu'il générait étaient plus, en général, des purgations de la violence que des violences sérieuses.
Ainsi donc, pas de réconfort, pas de communion et pas de purgation autre que de s'en prendre tous à quelqu'un ?
Comment s'étonner qu'Internet soit si violent ? Ou comment ne pas s'en étonner ? Quand on vient en toute bonne foi et qu'on vous rend le mal pour le bien, sincère car on croit qu'il n'y aura pas de rapport de force type employeur et employé, professeur et étudiant, homme et femme ou toute autre pesanteur, on est bien déçu...
Espérer est une grande faute intellectuelle et une faiblesse morale, l'espoir, ce n'est pas le printemps mais les gelées de printemps détruisant les fruits sur l'arbre. On aurait pu s'abstraire des rapports de force, mais c'est raté : comme il n'y a pas d'amortisseur sensuel et de communion, la boisson, la chaleur, un décor familier qui vous sort de chez vous, comme il n'y a rien que l'outragé et l'outrageant et que les mots ont été non dits mais écrits noir sur blanc, ils sont, forcément, aussi impardonnés que les gens ne demandent pas pardon, dans ce lieu qui n'est pas un lieu, cette sociabilité qui ne crée que le lien des outrages réciproques.
"Une idée qui vaut ce qu’elle vaut : et si, tout simplement, on tentait de transposer au virtuel les us et coutumes du café du commerce : toutes les opinions, tous les propos y étaient permis à quiconque pourvu qu’il soit tolérant et observe un minimum de respect des autres. Sinon, ses compagnons de bar lui tournaient le dos, l’invitaient à aller voir ailleurs… L’affaire se réglait sans tambour ni trompette, mais, le lendemain matin, tout le village le savait… et le banni faisait profil bas."
Vous n'y pensez pas. En vérité, comme il n'y a pas de lien véritable entre les gens, les exclus le seraient seulement comme lynchés ou victimes de guerre de clans.
Si nous voulons des cafés, que dire ?
Il faut rouvrir des cafés. Je suis très logique : si on veut aller contre un péril, il faut éviter ce qui le cause, si on veut une chose, avoir la chose.
Internet aurait pu être délivré des pesanteurs, mais entre les chasses aux pseudonymes, le plaisir d'insulter comme on ne le fait pas dans la vie, l'occasion est perdue et ne saurait être retrouvée.
Rédigé par : Lodi | 03 février 2021 à 20:48
Le Café du Commerce...
Quel café, quel commerce ?
Tout cela est en train de disparaître.
Rédigé par : Exilé | 03 février 2021 à 20:41
@ Isabelle | 03 février 2021 à 13:41
"Pourquoi avons-nous fait l'impasse sur nos médecins traitants qui nous connaissent parfaitement et qui nous donnent les bons médicaments pour traiter rapidement ce virus qui se combat dans la grande majorité des cas ?"
Vous êtes la millionième personne à recycler ce bobard pour la millionième fois. Sous l'apparence du raisonnable et de la sagesse, il constitue une fausse nouvelle répandue dans un but de propagande.
1. Nous n'avons pas fait l'impasse (qu'est-ce que ça veut dire ?) sur nos médecins traitants. Merci de nous montrer le papelard qui vous interdit d'aller voir votre médecin traitant lorsque vous avez le Covid.
Vous-même, me semble-t-il, nous avez raconté ici que vous avez attrapé la maladie. Vous a-t-on empêchée de consulter votre médecin traitant ?
2. Personne n'a empêché "nos médecins traitants" (ils ne vous appartiennent pas) de vous donner les bons médicaments. L'hydroxychloroquine, le zinc et toute une série de poudres de perlimpinpin (auxquelles vous faites allusion sans les mentionner, truc habituel des désinformateurs) ne sont pas les bons médicaments contre le Covid.
3. Il est malhonnête et trompeur de prétendre, sans plus de précisions, que "ce virus se traite rapidement et se combat dans la grande majorité des cas".
Si vous allez par là, c'est le cas des tumeurs, également. La plupart sont bénignes. Un petit nombre, cependant, évoluent vers des cancers. Personne n'a songé à minimiser le cancer sous prétexte que "dans la grande majorité des cas", les tumeurs sont bénignes. Curieusement, les négationnistes du Covid ne se gênent pas pour se livrer à cette malversation intellectuelle.
Qu'un grand nombre de personnes attrapent le virus du Covid sans en éprouver le moindre symptôme, et qu'un nombre tout aussi grand soient victimes d'une forme bénigne de la maladie, n'entraîne pas l'absence de gravité de la pandémie : 2,2 millions de morts dus à un virus contagieux, plus tous les malades atteints de formes graves ou invalidantes, c'est une catastrophe.
Ce ne sont pas les pourcentages qui importent ; ce sont les chiffres absolus. Votre morceau de langue de bois propagandiste est aussi honnête que si vous disiez : l'écrasante majorité des gens ne meurent pas dans l'incendie de leur maison, donc il ne faut pas lutter contre les incendies de maison.
Quant à vos fameux "médecins traitants", j'en retiendrai un : il a été invité par Pascal Praud dans son émission L'Heure des pros, donc on conviendra avec moi que c'est un gentil, qu'il a la Carte, qu'il possède tous les tampons du politiquement correct de droite.
C'est, accessoirement, le médecin de famille de Praud, ce qui laisse entrevoir la désinvolture, la paresse et le manque d'éthique de l'animateur en question, mais passons.
Donc, Pascal Praud lui fait écouter un extrait d'une interview du charlatan criminel Didier Raoult, où celui-ci disait, à peu près, ce que vous venez d'écrire. Puis il se tourne vers son invité, et lui demande : alors, docteur, êtes-vous d'accord avec Raoult ?
Et le médecin commence par lui répondre : oui. L'über-sommité a passé la main dans le dos des prolétaires médicaux dans son genre, il ne va pas dire non.
Mais immédiatement après, il s'emploie à démontrer que non, Raoult raconte d'énormes bobards : personne n'a empêché les généralistes comme lui de soigner les malades du Covid, il en reçoit en moyenne un par jour.
Et ce brave homme, qui n'a pas inventé l'ARN messager mais qui semble connaître son métier (en d'autres termes, il correspond exactement au fameux "médecin traitant qui nous connaît parfaitement"), explique tranquillement qu'il donne les médicaments qu'il veut à ses malades du Covid, selon leur cas et leur situation : cela va du Doliprane, sur lequel des théories de gros malins ont ricané ici même, en nous expliquant qu'on se payait notre tête, à d'autres substances moins connues.
Inutile de dire qu'il n'a prononcé à aucun moment le mot d'hydroxychloroquine ou de Plaquénil.
Conclusion : la vérité est banalement, de façon ô combien ennuyeuse mais parfaitement prévisible, celle que nous annoncent les "médias du système", les "élites au pouvoir" et les "médecins de plateau achetés par les labos pharmaceutiques".
L'interview a tourné en eau de boudin et s'est achevée rapidement : le fameux "vrai médecin de terrain" n'ayant aucun scandale à fournir, Pascal Praud a vite tourné la page.
Arrêtez de nous bourrer le mou avec votre propagande, merci.
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@ F68.10 | 03 février 2021 à 13:57
"La thèse d'Éric Denécé est développée plus en détail, certes en pointillé, dans ses propos sur Thinkerview. (Robert Marchenoir y verrait sûrement un tropisme pro-russe, mais il y a pire comme poutinisme rageur.)"
En effet, Thinkerview et Eric Denécé sont des canaux de la désinformation poutiniste en France. Non pas "rageuse", mais subtile. Vous sous-estimez gravement un siècle de savoir-faire accumulé par les kaguébistes au pouvoir à Moscou.
Enfin, quand je dis subtile... rétrospectivement, on constatera le caractère outrancier des dénégations de Denécé, dans cet article du Salon Beige (autre canal de désinformation poutiniste) datant du 15 mars 2018 :
"Eric Denécé (Directeur du Centre de recherche sur le renseignement) estime que les accusations d'empoisonnement de Skripal par la Russie ne tiennent pas la route et dénonce l'inversion de la charge de la preuve."
Non seulement il est prouvé, au-delà de tout doute, que c'est la Russie qui a tenté d'assassiner le citoyen britannique Sergueï Skripal et sa fille au Novichok, mais on a les noms, les images de surveillance vidéo et même une interview des assassins du GRU (espionnage militaire) qui ont mené l'opération.
Sachant qu'Eric Denécé est un ancien espion de l'armée française, et parade en tant "qu'expert" un peu partout dans les médias, on mesure l'impunité avec laquelle les services secrets russes ont pénétré les arcanes du pouvoir en France -- et jusqu'à nos propres services de renseignement.
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@ Giuseppe | 03 février 2021 à 14:32
"Mots sans queue ni tête."
Phrases parfaitement justes et vraies, au contraire. Ce n'est pas parce que vous ne comprenez pas mes propos (ou que vous faites semblant de ne pas les comprendre) qu'ils n'ont pas de sens.
"On vous aime Bob, malgré toutes vos qualités."
Laissez tomber ce vieux truc des trolls qui disent "nous" quand ils veulent dire "je", et qui jouent les paternalistes sans en avoir les moyens. Gros malin...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 février 2021 à 18:41
Ouf, The Lancet donne quitus aux vaccins russes pour leur efficacité.
The Lancet était anti chloroquine + azithromycine il y a quelques mois avec des études bidonnées, maintenant il est pour le vaccin Spoutnik V avec des études fiables.
Merci The Lancet ! :D
Rédigé par : breizmabro | 03 février 2021 à 17:54
@ Achille 02/21 22:37
À la relecture, j'avoue que je me suis plutôt mal exprimé, le blog auquel je faisais allusion étant tout simplement celui de notre hôte, le seul d'ailleurs que je fréquente et avec plaisir.
Avouez qu'il offre une palette assez large de personnages bien typés pour construire un scénario !
Rédigé par : Michel Deluré | 03 février 2021 à 16:38
Ce matin j'ai été très déçu de la prestation de Laurent Neumann, je le pensais plus roué que cela.
En cause la hausse de 15 % d'une partie des indemnités des députés:
"3. – Les moyens de bureautique et de communication
Les députés bénéficient, par ailleurs, de certains appuis matériels destinés à faciliter l’exercice de leur mandat. Ils disposent notamment d’une dotation matérielle annuelle dont le montant s’élève, pour un député de métropole, à 18 950 € chaque année. Cette enveloppe permet de prendre en charge les courses en taxi ou en VTC, les dépenses de téléphonie, de courrier, etc."
Et le député Bachelet de lui expliquer que l'Assemblée avait réduit ses dépenses, et au fond 15 % n'étaient pas grand-chose et n'aggravait en rien l'ancienne enveloppe.
Diantre ! Il considérait que l'ancien périmètre pouvait encore servir de référence ?! Là il nous prenait carrément pour des imbéciles.
Neumann aurait pu sans doute lui rappeler que l'enveloppe budgétaire précédente avait été réduite justement parce que les députés étaient obèses et en état d'indigestion de prébendes : retraites, ancienne IRFM (on pense à Penelope) et menues gâteries comme celle de l'indemnité de frais d'obsèques pour la famille, ramenée à un niveau moins scandaleux, mais toujours aussi détestable.
Ensuite Bachelet qui se comparait aux Allemands et aux autres en disant qu'ils étaient bien moins payés. Qu'il produise une étude bien comparative en y mettant tout !
Neumann aurait pu lui rétorquer que compte tenu des résultats économiques en Allemagne et de leur balance commerciale stratosphériquement excédentaire par rapport à la nôtre, cela méritait sans doute un coup de pouce pour les remercier d'une belle gestion de l'argent public.
Bon je m'arrête là, sans compter les amalgames qui visiblement montraient que Neumann n'avait pas bien travaillé son dossier et donc la fiche correspondante 17 (sans la gâterie des frais d'obsèques) :
https://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/role-et-pouvoirs-de-l-assemblee-nationale/le-depute/la-situation-materielle-du-depute
Compte tenu des performances de notre pays, de la crise actuelle, des heures supplémentaires non payées chez les soignants et les députés, cette hausse votée semble-t-il en toute discrétion, montre combien ces types ne pensent qu'à leurs estomacs, c'en est écoeurant, la déferlante d'indignation va se lever, et de pleurnicher ensuite qu'ils sont les mal-aimés d'un pays qui souffre et dont l'avenir de certains comme les restaurateurs est plutôt bouché.
Écoeurant.
Rédigé par : Giuseppe | 03 février 2021 à 15:09