Enfin!
On attendait depuis si longtemps qu'aux accusations univoques de certains médias et de telle ou telle officine diffusant des vidéos tronquées contre la police, celle-ci puisse opposer la vérité de la réalité de son comportement.
C'est fait dorénavant avec "Touche pas à mon flic".
En préambule, je tiens à préciser qu'on n'a pas à parler des "violences légitimes" de la police mais de l'usage de la force par cette dernière qui en a le monopole, tandis que ceux qui lui résistent et l'agressent commettent eux "des violences illégitimes".
Le "flic" de terrain et responsable syndicaliste policier qui durant quinze minutes s'exprime, dans une vidéo du 25 février, démonte de manière convaincante le travail très orienté du site Loopsider et du journaliste David Perrotin sur l'affaire concernant Michel Zecler, survenue le 26 novembre 2020.
Construction d'autant plus impressionnante qu'elle s'accompagne d'une musique "anxiogène" et d'un mode accéléré pour les images.
Mais, grâce à cette vidéo policière qui montre TOUT et est très regardée (Morandini), nous constatons qu'une version partiale et incomplète de l'interpellation de Michel Zecler a été diffusée et que les informations chiffrées communiquées pour faire sensation sont gravement faussées.
Loopsider parle d'une centaine de coups, on en dénombre quarante, et la scène ne dure pas vint minutes mais cinq. Surtout ses modalités sont révélatrices, dans ce lieu très étroit et restreint, de la résistance constante et difficile à maîtriser de Zekler qui ne cherche qu'à gagner du temps pour se faire "assister" par son équipe au sous-sol. Probablement aussi ce n'est pas seulement "une odeur de cannabis" qui est en cause mais quelque chose de plus transgressif puisqu'on remarque le geste de l'un des acolytes jetant quelque chose au sol.
Ces rectifications substantielles sont décisives même si elles n'interdisent pas une autre appréciation que celle du syndicaliste policier. En tout cas elles mettent à bas la sélection à charge, qui n'a pour but, comme d'habitude, que de favoriser la présomption de culpabilité qui pour Loopsider comme pour Mediapart doit inéluctablement peser sur la police.
On choisit, on sélectionne une séquence dans tout le réel, on s'indigne et on stimule la meute qui n'est que trop heureuse de stigmatiser par principe les fonctionnaires de police et de sanctifier en tout la victime.
Cette partialité est tellement fréquente qu'on peut l'observer dans toutes les empoignades qui mettent aux prises les policiers ou les gendarmes avec des transgresseurs refusant leur interpellation et parfois parvenant un temps à fuir. Par exemple celle ayant conduit à la mort d'Adama Traoré. Le système est redoutable qui ne nous montre jamais l'ensemble des événements, la réalité factuelle dans toute sa plénitude en amont, de sorte que le citoyen chauffé à blanc par des politiques et des médias manipulés et irresponsables ne peut en toute bonne foi que cracher sur les forces de l'ordre. C'est d'une absolue malhonnêteté.
J'avais déjà décrit cette perversion dans un billet du 17 août 2018 (Vive la police malgré tout !) à la suite d'une course poursuite mortelle où un jeune policier avait continué à suivre de sa propre initiative une personne qui s'était soustraite à un contrôle routier. Puis qui avait accéléré pour renverser la patrouille de trois policiers.
La réalité de l'affaire Zecler aurait dû conduire le président de la République à s'abstenir ou au moins à retarder son intervention démagogique évoquant "sa honte" (mon billet du 29 novembre 2020 : "Il faut économiser sa honte !". Elle nous aurait évité le ridicule de ces indignations sportives (Mbappé, Griezmann) et artistiques trop contentes de s'illustrer par un conformisme précipité et ignorant. J'avoue que moi-même, mais dans la nuance, je me suis laissé aller jusqu'à admettre cette possible dérive policière.
L'affaire Zecler, perçue comme unilatéralement honteuse à l'origine, pourrait engendrer d'heureux effets. Si à chaque polémique biaisée et fragmentaire, délibérément infidèle au réel, on pouvait dorénavant opposer une authentique transparence...
Cette avancée serait d'autant plus nécessaire qu'on annonce et qu'on constate déjà de nouvelles bouffées de violences "antiflics", entre les commissariats attaqués, les embuscades et les rébellions. Je mentionne que 5412 policiers ont été blessés en mission en 2020 et qu'il aurait été utile de connaître le détail de ces agressions (Le Figaro).
"Touche pas à mon flic" a déposé plainte, par l'entremise de son avocat, Me Gilles-William Goldnadel, contre Loopsider et David Perrotin pour altération d'un document privé en vue de faire obstacle à la manifestation de la vérité et pour atteinte à la présomption d'innocence. J'espère que le parquet de Paris sera aussi prompt à ordonner une enquête dans cette affaire qu'il l'a été pour d'autres causes douteuses ou non. Ce serait une formidable "première" susceptible de mettre un frein à de grossières manipulations.
Comme c'était prévisible, David Perrotin a répliqué en incriminant "un syndicat de police d'extrême droite". Le problème n'est pas là mais sur l'intégrité d'une diffusion : honnêteté professionnelle ou esprit partisan ?
La moindre des choses, si la seconde branche était validée, serait, pour le président de la République et les médias, de s'excuser parce qu'ils ont été trompés et qu'ils ont réagi et informé sans savoir.
On peut toujours rêver !
Le président de la République qui fait l'actualité aujourd'hui se nomme Nicolas Sarkozy.
La justice se grandit en condamnant à de la prison un homme qui a joué de ses relations pour obtenir une information qui lui était dissimulée. C'est peut-être un peu lourd, au regard des faits et des preuves, mais la prison ferme sera probablement transformée en travaux d'intérêt général et les habitants de Neuilly-sur-Seine sont impatients de voir le condamné balayer les caniveaux de la ville.
Je ne suis pas un délateur mais je me fais un devoir de signaler un délit commis par NS, autrement plus grave et dûment prouvé, cette fois-ci, que la Justice néglige de poursuivre.
J'accuse l'ancien président d'avoir créé une organisation de malfaiteurs qui a sévi plusieurs décennies.
Il s'agit de l'UMP.
La rumeur a couru à l'époque que cette organisation avait été créée par Alain Juppé. Il n'en est rien.
La CIA en personne a enquêté et désigné notre "héros" du jour.
Les méga-ordinateurs ont apporté les preuves.
Who has built UMP ?
Par discrétion, la réponse devait se faire par anagramme.
...HAS BUILT UMP... c'est bien sûr PAUL BISMUTH.
Rédigé par : Yves | 01 mars 2021 à 16:10
Plus qu'assez de toutes ces affaires médiatisées, surmédiatisées. Après l'histoire indigeste du gang Traoré, voici la petite histoire du sieur Zecler.
Pendant ce temps-là, on perd une énergie précieuse avec des excités notoires et on n'aborde pas les vrais sujets à savoir l'avenir de ce fichu pays qui devient, à chaque jour qui passe, la risée du monde.
C'est pourtant simple. Quand on n'a rien à se reprocher, pourquoi autant se débattre et prendre la poudre d'escampette ?
Quand on n'a rien à se reprocher, on répond poliment aux forces de l'ordre et il n'y a pas de lézard.
Mais non, ce pays déborde de victimes permanentes et il faut bien leur trouver des coupables permanents à savoir les policiers dans ce cas précis, ou les Blancs soi-disant racistes.
Plus qu'assez de ces pleureuses et de ces pleureurs. A propos de pleureuses, connaissez-vous Camille Paglia qui, non sans humour, se moque des néo-féministes spécialistes des jérémiades en tout genre ?
"Camille Paglia, qui a pour modèle les déesses romaines et les prostituées, n’en peut plus que dès qu’une fille se fait arracher son soutien-gorge on fasse appel à la Shoah et clame haut et fort que le temps est venu de mettre fin à ce féminisme d’infirmerie, qui accueille comme dans un hôpital psychiatrique des cohortes entières de larmoyantes, de victimes de viols et de survivantes à l’inceste. Cette libertaire a pris en horreur toutes celles – et tous ceux, bien sûr – qui se réfugient dans le statut de victime pour mieux dissimuler leurs propres échecs en les attribuant au patriarcat plutôt qu’à elles-mêmes." Roland Jaccard
Tellement de jérémiades que ce pays ne donne plus l'envie d'y vivre.
Rédigé par : Isabelle | 01 mars 2021 à 16:05
"La moindre des choses, si la seconde branche était validée, serait, pour le président de la République et les médias, de s'excuser parce qu'ils ont été trompés et qu'ils ont réagi et informé sans savoir." (PB)
C'est le drame de nos médias d'aujourd'hui : le scoop.
Publier la nouvelle, l'incident, le plus vite possible, être le premier.
Pour ce faire ils ne creusent pas, ils ne recherchent pas, ils ne doutent pas, ils ne respectent pas la présomption d'innocence !
Ils appliquent ce que nos amis anglophones regrettent : "They don't see the forrest for the trees".
Eux aussi d'ailleurs ont cette même habitude.
À partir des articles du New York Times et du Washington Post, toujours eux, Joe Biden vient d'accuser le prince héritier d'Arabie Saoudite Mohammed ben Salmane du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi.
Ce qui est remarquable dans cette histoire, c'est qu'elle est la réplique exacte des mêmes deux sources dans les années 70 qui ont amené la chute du Shah d'Iran.
À vouloir exporter leur conception de la démocratie, TNYT et TWP n'hésitent pas à démolir le gouvernement d'un autre pays en ignorant totalement l'histoire de ce pays et son importance géopolitique, en se parant d'une sainteté démocratique pourtant pour le moins douteuse chez eux.
On désigne SON coupable et on le démolit sans complexe comme cela a été fait contre nos policiers dans les cas, plus modestes chez nous, de Traoré et Zecler.
Nous vivons sous une dictature universelle : celle des médias !
Universelle comme l'a démontré la diffusion du drame de Charlie Hebdo dans le monde et les manifestations pour ou contre suivant les pays et leurs médias !
Trump dans son discours d'hier en Floride, n'avait peut-être pas tort ? Le problème est qu'il propose sa dictature pour éliminer celle des médias.
Rédigé par : Claude Luçon | 01 mars 2021 à 15:25
Aujourd'hui la justice est définitivement tombée dans la boue. Après Fillon, Sarkozy !
Quand donc cessera cette mascarade grotesque hallucinante d'élimination par le PNF de concurrents dangereux pour le pouvoir depuis la création par Hollande et la poursuite par Macron de ces ignobles cabinets noirs ?
Zecler devrait profiter des orientations politiques de ces juges gauchistes corrompus téléguidés, pour attaquer en justice tous ceux qui osent mettre en doute sa parole, il serait sûr d'être entendu, étant donné que les flics sont d'affreux racistes violents et les milliers de racailles qui écument le pays de malheureuses victimes de la barbarie policière.
Rédigé par : sylvain | 01 mars 2021 à 14:44
J’avais écrit ça, le 29 novembre dernier :
https://www.lemonde.fr/blog-mediateur/article/2020/12/08/paroles-de-lecteurs-affaire-zecler-lynchage-contre-lynchage_6062638_5334984.html
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 01 mars 2021 à 14:00
@ Kevin
"Ce billet ne vous honore pas M. Bilger. Passé l’émotion, vous n’avez pas pu résister à l’envie de dignifier ce type d’interprétation abjecte."
Si vous souhaitez débattre de l'interprétation de ce policier, "Bruno", débattez de ses propos.
Quant à moi je félicite Monsieur Bilger de relayer cette vidéo et donc de promouvoir un débat dans la société sur ces questions. L'initiative de ces policiers, en se libérant du carcan que constitue l'interprétation à mon sens abusive du devoir de réserve pour enfin participer au débat de société et ne pas le laisser entre les mains de politiques intéressés et partisans, d'idéologues de tous bords, de technocrates, de syndicats et d'ignorants, est parfaitement louable. Tout comme l'est initiative de Monsieur Bilger de la relayer.
Il n'est nul besoin d'aimer la police pour se féliciter que le débat se libère de carcans qui ne font que trop peser dessus à l'heure d'Internet.
Que cette interprétation soit abjecte ou pas, il est salutaire d'entendre la voix de policiers qui, rappelons-le, sont aussi des gens qui ne devraient pas voir leurs points de vue cornaquées par tous les groupes de pression imaginables. État compris. S'exprimer sur une telle affaire devenue publique n'est en effet en aucun cas violer un quelconque secret nécessaire à ce que la police fasse bien son boulot.
Rédigé par : F68.10 | 01 mars 2021 à 13:51
Bonjour Philippe,
Bonjour hameau dans les nuages,
Merci de la cordialité de votre réponse compte tenu de mon agacement. Je déroge à mon habitude de ne pas trop échanger.
Pour notre hôte je suis certainement sévère mais j'attends autre chose de lui que de répéter ce que disent l'une ou l'autre des parties.
En l'espèce, ses affirmations sont beaucoup plus hâtives que ce que j'ai vu. Une vidéo ou l'on voit un type, que rien ne montre avant comme s'étant débattu dans la rue ou avoir frappé un policier, qui se fait tabasser CHEZ LUI !! Les flics sont entrés, contre le règlement, ont affirmé par la suite avoir senti du cannabis dans la rue, ce qui est possible, donc infirme les propos de Philippe sur la probable "autre substance", ont brutalisé un type, passage à tabac, chez lui, 40 coups c'est déjà bien assez, ont commis des faux en écriture pour se protéger, pourquoi des faux si on est sûr de son fait…
Si notre hôte estime que comme il n'y avait que 40 coups c'est bien moins grave, je lui suggère de se mettre en boule et de les encaisser pour voir. Je préfèrerais qu'il ne le fasse pas n'ayant pas un gabarit d'athlète. D'ailleurs même avec un solide gabarit, M. Zecler en a un, il suffit de voir sa tête après pour comprendre que ça n'a pas dû être une partie de plaisir.
Ce qui m'agace fondamentalement, ce n'est pas de discuter des faits, c'est de s'accrocher sur ce qui est considéré impropre, encore faut-il aussi le prouver, pour balayer d'un revers de main, l'air de ne pas y toucher, l'ensemble des infractions patentes commises par ces nervis.
Il en va ainsi de tous les sujets.
Comme pour le féminisme. Il y a certainement des abus, alors le féminisme a tort, comme si, historiquement et majoritairement ce seraient les femmes qui mettent des mains aux fesses, violent, traitent les hommes de p....
Les Black Lives Matter. Comme il y a des abus alors tout est à mettre à bas. Ce seraient les noirs qui pendaient jusque dans les années 60 les blancs aux arbres. Qui les auraient esclavagisés, qui auraient pratiqué la ségrégation...
Comme il y a des contrôles plus fréquents envers les populations des cités, majoritairement noires et arabes, alors ce ne serait que du contrôle au faciès et il n'y a parmi les contrôlés que de petits anges ...
Il en va ainsi de tout.
Une inexactitude, une exagération, rend l'ensemble faux, voire contraire à ce qui est dit ...
Ce n'est pas de l'esprit critique, c'est de l'idéologie.
Il en va ainsi pour tout. Il n'y a aucun respect minimal des faits.
Et là, notre hôte qui manie si bien le verbe, mais souvent dans un équilibre tronqué, je le pense, dérape totalement par idéologie.
Rédigé par : Jérôme | 01 mars 2021 à 13:39
Ce billet ne vous honore pas M. Bilger. Passé l’émotion, vous n’avez pas pu résister à l’envie de dignifier ce type d’interprétation abjecte. L’IGPN détient l’intégralité des éléments de ce dossier. Croyez-vous réellement qu’ils auraient abandonné toute poursuite à l’endroit de monsieur Zecler s’ils pouvaient être probants devant un tribunal ? Votre qualité d’ancien magistrat renseigne sur le niveau de cynisme qui vous habite dans un cas comme celui-là.
Rédigé par : Kevin | 01 mars 2021 à 12:56
Dans les médias, beaucoup trop de débats dignes de cafés du commerce - il faut bien compenser leur fermeture - au lieu d'enquêtes rigoureuses menées par des journalistes professionnels (par opposition à un guignol du genre Taha Bouhafs qui a, honte à la profession, obtenu une carte de presse !).
Le résultat pointé par Philippe Bilger est bien celui d'un emballement grotesque comme si l'affaire Traoré n'avait pas suffi à alerter sur la fragilité des témoignages de racailles...
Rédigé par : caroff | 01 mars 2021 à 12:41
Si les forces de l'ordre en général n'avaient pas pour habitude de se comporter en mercenaires du pouvoir, avec récolte de dépassements de vitesse pour faire du fric, du "laisser casser" pour manipuler l'opinion publique, et l'infamie de la répression de la manif pour tous, le bon peuple aurait plus d'estime pour elles et ne se laisserait pas prendre aux « "saloperies" gauchos-merdiatiques.
Si les policiers avaient une tenue correcte et ne s'habillaient pas comme des loubards, ça irait mieux aussi. La gendarmerie, elle, ne prend des tenues civiles que pour les besoins de l'opération.
Quant à Macron, il est toujours égal à lui même, c'est à dire à rien.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 01 mars 2021 à 12:19
On ne peut que s'interroger sur les circonstances "réelles" d'une interpellation qui a tourné au vinaigre, sachant que les trois policiers mis en cause pour violences, racisme etc. étaient jusque-là bien notés et considérés par leur hiérarchie comme d'excellents éléments.
Et pourquoi un chef de groupe au "sens policier avéré" avec 20 ans de boutique et d'expérience aurait-il brusquement laissé dégénérer une banale intervention comme il a dû en avoir des milliers à son actif ?
Extrait des états de service des policiers mis en cause dans l'affaire Zecler :
"Placé en détention provisoire, l'homme qui dirige l'équipe en intervention est un brigadier de 44 ans qui n'a obtenu que d'excellentes appréciations lors de son dernier entretien, en 2019. Dans la police depuis 19 ans, il est décrit comme ayant de "solides acquis professionnels", une "bonne expérience du terrain" et un "sens policier avéré". D'après le rapport, il produit "une bonne activité d’ensemble avec les effectifs placés sous son autorité".
Le deuxième homme mis en examen est âgé de 31 ans. Dans la police depuis 2014, ses bonnes notes reflètent sa "fiabilité", sa "motivation" et ses qualités de "disponibilité" et "d'aptitude au travail d'équipe". Il apporte, selon son évaluation, toute satisfaction dans les missions qui lui sont confiées et a su acquérir "les compétences d’un professionnel du maintien de l’ordre".
Le troisième est un gardien de la paix de 23 ans "discret" et "motivé".
Lui aussi placé en détention provisoire, le plus jeune du groupe n'est âgé que de 23 ans. Il est entré dans la police en 2017 et est décrit comme "discret", de "bonne tenue" et "motivé". Dans de son évaluation en 2020, il est inscrit qu'il "accomplit les missions qui lui sont confiées avec sérieux"."
Rédigé par : Mary Preud'homme | 01 mars 2021 à 11:49
@ Michel Deluré | 01 mars 2021 à 11:26
Les images étaient terriblement choquantes et donc il a agi plus en tant que citoyen que président.
On peut lui en faire grief mais il est peu trop facile de condamner son indignation spontanée qui relève de l’erreur humaine.
Qu’auraient dit ses détracteurs s’il n’était pas intervenu dans l’instant ?
L’important est que la vérité soit rétablie.
Rédigé par : Achille | 01 mars 2021 à 11:46
Artifice aussi commode que malhonnête que d'extraire judicieusement quelques propos d'un commentaire ou quelques images d'un événement pour en donner une vision tronquée, partiale et orientée, abusant ainsi de la crédulité d'une opinion plus prompte à céder au choc émotionnel qu'à prendre le recul nécessaire à la réflexion.
Et le plus triste dans tout cela est que les médias, uniquement animés par leur désir d'offrir à leur auditoire le scoop, de lui apporter en exclusivité du sensationnel, s'engouffrent dans cette brèche et, faisant fi de toute déontologie, contribuent à apporter une certaine crédibilité à des informations dont la relation peut ne pas refléter la réalité et à forger ainsi dans l'opinion un jugement erroné.
—————————-
@ Achille 01/03 07:11
Ne pensez-vous pas que le président de la République, même en admettant qu'il puisse être abusé par la présentation de certains événements, se doit cependant dans sa fonction, lui plus que tout autre, de prendre un certain recul pour s'informer du contexte précis dans lequel se sont déroulés ces événements et s'assurer que la relation qui lui en est présentée est bien conforme à la réalité avant que de s'exprimer ?
Rédigé par : Michel Deluré | 01 mars 2021 à 11:26
Ceux qui crachent sur les policiers devraient faire preuve de bon sens et revenir sur terre : lorsque tu t'opposes violemment à une interpellation, ils n'ont pas d'autres choix que a) abandonner, b) utiliser la force.
Immobiliser sans violenter un individu adulte et fort lorsqu'il se débat farouchement est factuellement impossible, il n'abandonnera que s’il a mal. On n'est pas au cinéma.
C'est seulement si la violence a lieu alors que le suspect est parfaitement docile qu'on peut parler de violences policières, situation contredite par tous les cas souvent cités, Traoré, Théo, Zecler.
Après, la proportionnalité de cet usage de la force peut être discutée, mais même là c'est peine perdue, un coup de poing bien (ou mal) placé peut tuer. Dans une bagarre tout peut tourner au drame.
Morale de l'histoire : quand la police t’arrête, fais pas l’idiot et fais ce qu'ils te disent de faire. Si tu estimes qu'ils outrepassent leur droits, dépose plainte par la suite.
Rédigé par : Valéry | 01 mars 2021 à 11:14
"Par exemple celle ayant conduit à la mort d'Adama Traoré. Le système est redoutable (...) de sorte que le citoyen chauffé à blanc par des politiques et des médias manipulés et irresponsables..." (PB)
J'adore les billets de Philippe Bilger, il y a toujours des perles qui font mon miel.
Parler de citoyens chauffés à blanc, quand il s'agit de l'affaire Traoré qui a mis en branle le monde indigéniste, est digne de Marcel Proust ou d'un autre Marcel, plus ludique, Pagnol.
Enfin de la plus haute littérature, celle qui réveille au petit matin.
Pour le reste que dire, sinon que ce genre de manipulations discréditant les forces de l'ordre sont décrites dans le manuel du trotskisme pour les nuls, et font partie d'un plan d'ensemble d'affaiblissement de la société.
L'important n'est pas là, il est dans la démagogie d'un président qui participe de cet affaiblissement pour des motivations qui restent à comprendre.
La démagogie la plus vile est évidente, mais à ce point d'aveuglement, il y a autre chose, de plus fondamental.
Je me demande si ça ne relève pas de la psychanalyse.
Rédigé par : Tipaza | 01 mars 2021 à 09:31
@ Jérôme | 01 mars 2021 à 00:25
Vous avez la main lourde.
Je ne suis pas un amoureux des forces de l'ordre, surtout de leurs excès exercés pendant ce confinement ou du flicage des bords de route ressemblant à une sorte de ball-trap. Bref quand les forces de l'ordre obéissant à des ordres stupides ne jouent pas la carte de la conciliation... D'où d'ailleurs le turn-over pratiqué en zone rurale afin de pratiquer la répression bête et méchante.
Mais là, franchement, quand on en est à accélérer les images et rajouter une musique anxiogène on peut facilement supposer, sauf pour les êtres faibles et manipulables, qu'il y a une cou**** dans le potage. Il y a déjà assez de choses à leur reprocher. Ma voisine de 76 ans en sait quelque chose.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 01 mars 2021 à 09:29
Comment vouliez-vous qu'avec un tel Président les complots contre la France n'existent pas ?
C'est un fou et nous le savons tous... il n'y avait qu'une solution : l'interner !
Mais c'est lui qui nous a muselés et confinés !
Quant à la presse elle est aux ordres et participe au désordre, nous le savons également.
Rédigé par : Ninive | 01 mars 2021 à 09:18
Comment reprocher aux Français ordinaires de s'être précipités dans cette curée anti-flics, dès lors que leur... « Guide suprême » cette lumière étincelante que le monde entier nous envie, commit la même erreur, avec la même précipitation ? Qu'attendre d'autre d'un chef d'État, s'en allant bombarder complaisamment un pays souverain pour le punir d'exactions présumées, sur base de simples rumeurs et sans la moindre preuve ? Et en dehors de tout mandat légitime ? Quand osera-t-on enfin écrire la vérité sur le psychisme alambiqué, voire malade, de ce bardé de diplômes, autant que de pompeuses références, mais qui visiblement ignore que l'instruction la plus pointue n'a jamais exclu l'imbécillité la plus crasse ??
Rédigé par : GERARD R. | 01 mars 2021 à 08:52
Je pense qu’il serait bon d’attendre le procès avant de s’emballer, Jérôme, un débat contradictoire permet souvent de démêler le vrai du faux.
M. Bilger, dans toutes ses interventions, essaye justement de mettre de la perspective au lieu de suivre la meute.
S’ils sont coupables, ces hommes seront condamnés par la justice mais ils ont le droit de se défendre et d’apporter des éléments dont on n'a pas connaissance...
Rédigé par : Arnaud | 01 mars 2021 à 08:19
Et s'il y avait une part de vérité ?
Rédigé par : Aubert BERNARD | 01 mars 2021 à 08:16
Il n'y a plus aucun doute sur cette affaire, elle a été montée médiatiquement à charge contre les policiers : un bon clip propagande gauchiste, rien sur ce qui précède cette intervention, rien sur le rôle de Zeclerc pisté et surveillé par la police qui a fait son travail de contrôle sur un individu louche et soupçonné de trafic ; si Zeclerc avait obéi aux injonctions des policiers, tout se serait passé normalement mais voilà, pris la main dans le sac, le forcené a choisi la violence afin d’échapper à un flagrant délit, réaction bestiale quand on est cerné par les chasseurs.
Mais il a des alliés puissants : les gauches, les merdias complices, les politiques islamogauchistes, les associations droits de l'hommistes et toutes les racailles indigénistes racialistes racistes anti-blancs anti-police...
Les policiers ont le monde entier contre eux, même les brouteurs de pelouse footeux et surtout leur hiérarchie arriviste carriériste.
Bravo à M. Bilger de remettre les réalités de cette affaire au grand jour ; merci vous êtes bien seul à le faire, il faut du courage, vous en avez !
Rédigé par : sylvain | 01 mars 2021 à 07:33
« On choisit, on sélectionne une séquence dans tout le réel, on s'indigne et on stimule la meute qui n'est que trop heureuse de stigmatiser par principe les fonctionnaires de police et de sanctifier en tout la victime. »
Pourquoi voudriez-vous que « la meute » soit trop heureuse de stigmatiser par principe les fonctionnaires de police et de sanctifier la victime, Philippe Bilger ?
Certes il y en a qui le font, mais il s’agit d’une minorité d’individus dont il est facile de deviner les motivations.
Et surtout pourquoi le président ferait-il partie de ladite meute ?
Tout ce qui peut constituer une bavure ne saurait le laisser indifférent car c’est lui qui, au premier chef, est désigné comme responsable par ses adversaires.
Le président a tout simplement été abusé par les images qui ont été diffusées sur toutes les chaînes TV et réseaux sociaux. Ainsi que vous-même reconnaissez avoir été choqué.
Il faut un certain temps pour vérifier si les images reflètent la réalité des faits et, à une époque où la communication se fait en temps réel, il a réagi spontanément ainsi que l’aurait fait tout autre président à sa place.
Si les images diffusées ont été tronquées afin de créer une polémique qui n’a pas lieu d’être, il appartient à la Justice de faire son travail et de sanctionner comme il se doit ceux qui ont procédé à cette manipulation.
Il faut arrêter la parano qui consiste à demander des excuses, des démissions pour tout et n’importe quoi, ainsi que s’emploient à le faire certains excités de l’opposition, de gauche comme de droite, à l’indignation à fleur de peau.
Attitude puérile quand on sait que ces gens-là sont loin d’être irréprochables, ce qui ne les empêche pas de donner des leçons de morale au monde entier.
On n'ose les imaginer "aux responsabilités".
Rédigé par : Achille | 01 mars 2021 à 07:11
Excellent, vous démontrez l'incroyable manipulation que nous subissons journellement dans le domaine de l'ordre public comme dans les autres. Et les politiques en rajoutent juste pour exister dans les médias.Mais aussi parce que le pouvoir cherche à se maintenir par la répression et ce genre de manipulation lui permet de dire : vous voyez, nous sanctionnons la mise en œuvre de la force disproportionnée, donc circulez braves gens...
Je suis conscient de la brièveté de ma démonstration mais ma conclusion est que cette affaire sert le pouvoir en place. La police en fait les frais mais elle est méprisée tant par les politiques que par une partie de la population.
Rédigé par : BUCK | 01 mars 2021 à 03:51
Ce commentaire de Jérôme démontre à l'envi la haine de la police qui sue et dégouline de tout son être. Je sais pas si ça sert à quelque chose mais qu'il se rapproche du Perrotin et qu'ils fassent une vraie démonstration contradictoire plutôt que d'invectiver et insulter pour noyer le poisson. Avec des gus comme vous, MLP se voit dérouler le tapis rouge.
Rédigé par : Michel Jérôme | 01 mars 2021 à 01:56
Encore une fois, je suis sidéré par vos propos. Si on applique objectivement le principe du recul que vous évoquez, il doit convenir au montage réalisé par les policiers.
Je suis choqué qu'un ancien magistrat accorde si peu d'importance aux différentes infractions commises.
Dans tout corps de métier il y a des brebis galeuses qu'il faut éradiquer, dans la police aussi. Cela permet de mieux respecter ceux qui font correctement leur travail.
Quand allez-vous arrêter de stigmatiser "certaines catégories" de la "population française" ?
Rédigé par : Albert XILEF | 01 mars 2021 à 01:07
Ah mais c'est Jérôme !
Rédigé par : Billy | 01 mars 2021 à 00:53
Philippe vous êtes pitoyable.
Vos billets sont souvent le reflet de la frustration française.
Fort aux faibles, faible aux forts.
Là c'est merveilleux.
La vidéo montre de sales petits flicards qui tabassent un homme. Point. Et qui n'ont pas à le faire. Et qui n'ont pas le droit de pénétrer chez lui.
En quoi jeter quelque chose par terre signifierait que ce soit autre chose que du cannabis ?
Ce sont les petits flics digne des ratonnades des années 60 qui l'affirment. Et vous aquiescez bêtement.
Les écrans de fumée sont gros, la justice patiente, vous oubliez de parler des faux en écriture commis par ces petits flicards.
C'est bien de montrer votre visage plus clairement de temps en temps. Le "brasillachisme" des temps modernes.
Rédigé par : Jérôme | 01 mars 2021 à 00:25