Sur les 145 acquittements dont on a crédité l'avocat Eric Dupond-Moretti (EDM), combien de coupables sauvés par la faiblesse de l'accusation, le talent de leur défenseur ou les scrupules frileux ou honorables d'un jury ? Avec, parfois, l'égarement médiatique en plus.
"Acquittator", ce surnom dont EDM semblait se moquer mais dont il jouissait comme d'un hommage qui lui était rendu par ses affidés journalistes. "Acquittator" ou "Acquittatort" selon une formule du courrier des lecteurs dans Sud Ouest ?
Le garde des Sceaux, si on considère son projet de réforme - selon lui, "le but de cette loi est de restaurer la confiance de nos concitoyens dans la Justice" - n'a pas changé de combat, derrière l'apparence affichée (Francetvinfo).
Double paradoxe.
Il prétend "restaurer une confiance" qu'en sa qualité d'avocat il a tout fait pour détruire, en pourfendant la magistrature en gros même s'il disait éprouver de l'estime pour quelques magistrats au détail faciles à identifier : ceux qui lui avaient donné raison et le louaient sans réserve.
Comme ministre, il affirme cette ambition mais il s'est singulièrement illustré récemment, si j'ose dire en se taisant face aux attaques lamentables des politiques et des médias contre le PNF, les juges et la décision rendue le 1er mars (majoritairement non lue) à l'encontre de Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert. Cette abstention est moins lâche que démagogique, portée par le désir de s'inscrire dans le vent dominant d'une contestation ignorante et débridée et, au fond, de trahir son devoir de ministre. Sa fonction lui permet, mais par d'autres moyens, de continuer son hostilité d'hier.
Qui pourrait s'étonner de cette attitude face à ce qui apparaît de plus en plus chez lui comme le dessein, avec une sorte de cynisme tranquille et de constance, de remplacer la fiction d'une République des juges par la réalité d'une République des avocats ?
Si on chasse l'écume - plus de réduction de peines automatique par exemple, un détail et un leurre -, l'essentiel manifeste que les avocats vont occuper, grâce à lui, le haut du pavé politique et judiciaire, avec une philosophie qui leur est spécifique en matière pénale : un relativisme et un humanisme qui n'ont pour finalité que de servir une seule cause. La leur et celle de la seule vérité de leur client.
Je n'ai même plus besoin d'évoquer la composition des commissions - la part du lion pour le barreau - et l'aller retour, rhubarbe et séné, entre l'Ecole nationale de la magistrature (ENM) et l'École de formation des barreau (EFB), avec la différence capitale que l'ENM sera influencée par sa directrice, ex-avocate, tandis que l'EFB demeurera intouchable malgré la présence à sa tête d'un ex-procureur général. L'auditeur de justice sera manipulé, l'élève avocat conforté.
Sur un autre plan, le secret professionnel des avocats sera renforcé, ce qui aura pour finalité de les constituer en autarcie, de moins en moins comme des auxiliaires de justice. Il faut saluer la cohérence résolue de ces dispositions animées par un seul souci : protéger encore davantage le barreau.
Il paraît qu'il conviendrait de "redonner ses lettres de noblesse" à la cour d'assises alors qu'au contraire, et c'est un tour de force, elle est parvenue à les maintenir malgré un processus constant de banalisation.
Abordons ce domaine central des cours criminelles et de la cour d'assises. Déjà on ne peut que regretter cette idée d'intégrer parmi les assesseurs un avocat honoraire. À quel titre, on ne sait pas. Sinon pour peaufiner cette pratique du mélange des genres imposant l'avocat où il n'était pas nécessaire.
Je relève aussi que le garde des Sceaux, qui était vent debout, comme avocat, contre les cours criminelles (sans jury populaire) a décidé pourtant de poursuivre et d'élargir cette expérience. On serait curieux de savoir en quoi les critiques légitimes que nous avions les uns et les autres formulées contre ce déni de la justice populaire seraient devenues caduques. Pour ma part, je maintiens ma position (voir mon billet du 4 août 2019 : "Les "cours criminelles": une mauvaise action").
Je ne ferai pas un sort à cette volte. Il y en a eu tant d'autres ! Le pouvoir a ses contraintes qui balaient l'esprit lucidement critique d'hier.
Toutefois, cette évolution - pour euphémiser - est d'autant plus surprenante que par ailleurs le ministre souligne qu'on "ne peut pas prétendre juger au nom du peuple français et l'exclure des cours et tribunaux".
Une audience criminelle préparatoire sera organisée - une sorte de mise en état - et sans rien bouleverser cette nouveauté ne fera pas de mal à l'essentiel.
Ce qui ne sera pas le cas de cette indiscutable provocation destinée à faciliter les acquittements et donc à favoriser à nouveau la défense. Le garde des Sceaux ne l'a pas caché : il s'agit de créer "un système où une majorité de jurés sera à nouveau nécessaire pour entrer en voie de condamnation". Pour décréter la culpabilité de l'accusé, il ne suffira plus de six voix mais de sept, sur les neuf jurés.
Ce qui en effet, comme l'affirme un haut magistrat (qui dénonce en restant anonyme : une tare française), ne sera plus "très loin de la majorité absolue" et ce, dans les affaires les plus graves (Le Figaro).
Quelle étrange philosophie qui assignera, par principe, à la cour d'assises le devoir de multiplier les acquittements plus que de voter des condamnations ! Elle ne peut être que le propre d'une vision d'avocat quand le citoyen réclamerait au moins une procédure équitable qui ne donnerait pas toutes les chances aux accusés en rendant la mission de convaincre des parties civiles et de l'accusation beaucoup plus difficile !
Si une opposition forte ne se manifeste pas face à cette indécente entreprise, celle-ci aura réussi son double coup : réduire encore davantage l'obligation de sauvegarde sociale et continuer à favoriser une profession que le ministre de la Justice ne parvient pas à oublier.
À considérer les occupations de ce dernier, il est inspiré par une double obsession : celle que je viens de décrire et la lutte constante contre le RN et Marine Le Pen, qui ne s'embarrasse pas, chez lui, de courtoisie républicaine.
Comme si un ministre digne de ce nom ne pouvait à la fois exprimer une opposition politique et le faire sans grossièreté démocratique permanente. On a bien compris qu'il y a pour lui des citoyens de seconde zone mais il abuse de ce mépris !
Mais Acquittator est heureux ; il poursuit son offensive.
@ F68.10
"Si vous m'avez en tête, je tiens à vous en présenter mes excuses. "
Je vous remercie mais je n’ai pas souvenir que vous ayez été désobligeant à mon égard.
C’est loin déjà :)
Rédigé par : HOPE | 18 mars 2021 à 13:48
L'ignorance péremptoire
Invité dans un débat TV ce mercredi, Philippe Bilger, ancien magistrat, entendant l'animateur émettre un avis sur un procès récent (affaire Georges Tron), a déclaré que cet avis relevait de « l'ignorance péremptoire ». Jolie formule. Je n'ai pas d'avis sur ledit procès. En revanche, j'ai un avis sur sur l'ignorance péremptoire. Une foule d'intervenants TV dans les débats, sommés d'avoir un avis sur tout, et n'étant spécialistes de rien, sont à la fois ignorants et étrangers au doute. Que d'assurance ! Que de certitudes ! Que d'autosatisfaction ! L'un d'entre eux n'a pas craint de dire à un contradicteur, il y a peu : « Je vous aime bien, mais je me préfère. »
L'ignorance péremptoire est partout.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 17 mars 2021 à 11:40
@ sbriglia
;-)
Rédigé par : HOPE | 16 mars 2021 à 18:29
« De plus HOPE devient plus actuel que jamais, tant il est vrai que l'Espoir nous est ô combien nécessaire actuellement.
Merci pour votre commentaire et portez-vous bien s'il vous plaît :) »
Rédigé par : HOPE | 16 mars 2021 à 14:39
Sans oublier ce sublime diamant bleu de France, le HOPE, que j’avais évoqué...
Je ne mérite pas vos compliments mais je les savoure comme un fruit défendu !
Rédigé par : sbriglia | 16 mars 2021 à 15:44
@ Lodi
@ sbriglia
@ Giuseppe
"Je trouvais votre pseudo très curieux mais vous avez dit à je ne sais plus quelle occasion l'avoir repris de l'hymne national israélien. Pourquoi pas. Je vous ai dit que ce blog me semblait trop brutal pour vous. Vous n'avez donc pas tort de vous en éloigner. Mais vous savez persister dans votre être. Donc vous n'avez pas tort de revenir ici quand vous voulez. En somme, vous avez su prendre la distance qui vous convient le mieux." (Lodi)
Oui, je reviens sur ce blog de temps en temps en fonction de son sujet et surtout pour y lire sbriglia et Giuseppe que j'apprécie tous deux particulièrement.
Effectivement HOPE = espoir = Hatikvah en hébreu, nom de l'hymne national israélien, pays qui me tient à cœur.
De plus HOPE devient plus actuel que jamais, tant il est vrai que l'Espoir nous est ô combien nécessaire actuellement.
Merci pour votre commentaire et portez-vous bien s'il vous plaît :)
Rédigé par : HOPE | 16 mars 2021 à 14:39
@ HOPE
Je trouvais votre pseudo très curieux mais vous avez dit à je ne sais plus quelle occasion l'avoir repris de l'hymne national israélien. Pourquoi pas. Je vous ai dit que ce blog me semblait trop brutal pour vous. Vous n'avez donc pas tort de vous en éloigner. Mais vous savez persister dans votre être. Donc vous n'avez pas tort de revenir ici quand vous voulez. En somme, vous avez su prendre la distance qui vous convient le mieux.
Rédigé par : Lodi | 16 mars 2021 à 00:05
J'ai cueilli les propos d'Eric Zemmour et ceux de Dimirtri Pavlenko qui le rejoignait dans son analyse.
Je ne traduirai pas, car mon clavier a la gorge nouée de voir qu'en France nous n'avons rien fichu, EDM n'est pas le nombril du monde et par les temps qui courent il n'est que poussière.
El Hospital Isabel Zendal estará en marcha "en pleno funcionamiento" a principios de diciembre.
"como todo el mundo sabe es un hospital polivalente" que no solo servirá para afrontar esta pandemia sino para catástrofes, emergencias o cuando otro hospital necesite "un alivio" porque por ejemplo esté haciendo obras en un planta.
Il en ont prévu l'avenir, cela leur évitera les charrettes et les matelas dessus pour s'enfuir sur les routes, dans un désordre de transports et d'évacuations dévoreuses d'accompagnants et pusillanime sur le nombre à déplacer.
https://www.europapress.es/madrid/noticia-hospital-isabel-zendal-estara-marcha-pleno-funcionamiento-principios-mes-diciembre-20201123131029.html
Pendant:
https://i.goopics.net/2x4JN.png
Aujourd'hui:
https://i.goopics.net/qYPN8.png
Où sont passées nos divisions ? Pas les poulets élevés au tout-aliment de l'énarchie, mais les bâtisseurs. Dimitri Pavlenko ce soir en était à vouloir rouvrir les mines, il était un peu énervé, je le comprends, que l'on commence à aligner des lits, du bâti et beaucoup d'intelligence, car pour l'instant c'est toujours juin 40. J'ai honte.
J'arrête ici c'est à pleurer.
Rédigé par : Giuseppe | 15 mars 2021 à 22:09
@ HOPE (@sbriglia)
"BOUM ! PAF ! Parfaite réponse vraiment."
Oui. Effectivement.
"Je ne viens plus très souvent sur ce blog, quelques rares commentaires que j’ai commis m’ayant valu parfois des retours nauséabonds de commentateurs que je préfère ne pas qualifier. Si ce n'est de crétins."
Si vous m'avez en tête, je tiens à vous en présenter mes excuses.
Rédigé par : F68.10 | 15 mars 2021 à 20:10
Le jury populaire serait une bonne chose s'il n'était pas maintenant issu d'un pur tirage au sort, si bien qu'on peut aussi bien tomber sur des sages que des abrutis totaux.
On pourrait voir un jour un jury uniquement composé de jeunes issus de la "diversité" !
Attendez, vous allez vous poiler: Imaginez un jury d'Aliochas...
Dans ces conditions, il n'est peut être pas absurde de vouloir une large majorité.
Bizarrement, on doit avoir 23 ans, pourquoi 23 ? Ce n'est sûrement pas conforme à la constitution.
Il faudrait que les jurés aient 50 ans au moins - à cet âge, les hommes commencent à réfléchir, et les femmes sont ménopausées, casier judiciaire vierge - pas seulement 6 mois ferme maxi, un peu d'instruction serait la bienvenue, et Français depuis 5 générations.
Ceci dit, ça permet aussi aux magistrats de faire de belles rencontres.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 15 mars 2021 à 19:13
@ Marrananrolles | 14 mars 2021 à 19:34
Merci. Sans vous, je serais sans doute mort avant d'avoir connu le sens du terme "fadettes". L'ayant rencontré des milliers de fois, je ne me souviens pas avoir jamais lu qu'il signifiait "factures détaillées"...
Bien sûr, je savais qu'il faisait allusion à une procédure de surveillance téléphonique de la part de la police. Mais la construction même du terme est révélatrice.
Seule une minuscule fraction de la fonction publique française, la petite partie de la police dont c'est le métier de procéder à cette surveillance, emploie le terme de fadettes en sachant ce qu'il désigne. C'est du jargon professionnel, comme en disposent toutes les corporations.
A ceci près que les soudeurs à l'argon gardent leur jargon pour eux ; ils ne prétendent pas l'imposer à toute la population.
La fonction publique, c'est le contraire. Non seulement elle croit nécessaire de gratifier l'ensemble des Français du charabia administratif qui fait son ordinaire, mais elle prend bien soin d'en dissimuler la signification.
On ne saurait mieux exprimer que la fonction publique française est un organisme parasitaire géant qui vit sur le dos de son hôte, sans le moindre égard envers lui.
Il est également révélateur que cette funeste corporation en trouve une autre pour lui servir de laquais : si fadettes signifie factures détaillées, pourquoi les journalistes n'écrivent-ils pas... factures détaillées ? Paresse, ou collusion ?
Pire : factures détaillées n'est évidemment pas le terme qui convient, pas plus que fadettes. On s'en tape, que les flics réclament les factures détaillées des opérateurs téléphoniques. Le fond de l'affaire, c'est qu'ils réclament la liste des coups de fil passés par tel ou tel suspect. Par opposition à leur contenu, que révéleraient des écoutes.
Voilà ce que les citoyens devraient savoir.
Comme par hasard, le terme adopté par le pouvoir, et par les médias qui lui sont subordonnés, c'est celui qui désigne le support administratif sur lequel se trouvent les informations recherchées : une facture.
Voilà qui montre bien l'aveuglement total dans lequel vit la fonction publique française. Son nombril collectif coïncide, pour elle, avec les frontières du monde habité. Ces gens-là vivent fonction publique, respirent fonction publique -- rien n'existe au-delà, et que les autres se débrouillent.
Après lui avoir versé les 56 % de la richesse nationale qui permettent à son parasite de vivre à ses dépens, bien sûr.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 15 mars 2021 à 19:13
Déçu, suis ! Pas un mot de notre hôte sur la disparition de Marvelous Marvin Hagler dont nous gardons tous en mémoire le premier round du match qui l'opposa à Thomas "The Hitman" Hearns le 15 avril 1985 ! Un match achevé par un K.O. spectaculaire de Hearns au 3e round. Beaucoup diront que le premier round fut peut-être le plus beau de l'histoire de ce sport. Charles Biétry rappelait hier sur son fil Twitter que ce match fut l'occasion d'une première pour la chaîne qui le retransmit en direct depuis Las Vegas. Franchement, Aquittator après ça...
Rédigé par : ALFRED LELEU | 15 mars 2021 à 19:06
Bien évidemment, je cherche dans la réforme de EDM un des sujets majeurs: la responsabilité des juges ! Qu'est-elle devenue ?
Le contrôle des décisions, la responsabilité de la décision... un médecin est responsable de ses actes même s'il fait tout pour vous soigner... pourquoi un juge échapperait-il au devoir de rendre des comptes sur son "travail" surtout que c'est au nom du peuple français qu'il rend ses jugements. Je trouverais normal qu'un jury populaire soit en charge d'examiner la façon dont travaillent les juges et que leur responsabilité puisse être recherchée lorsqu'ils condamnent à tort ou se refusent à condamner voire à isoler un individu manifestement dangereux... le scandale d'Outreau n'est-il pas un excellent exemple !
Rédigé par : jeff 13700 | 15 mars 2021 à 18:45
On a tous pouffé de rire quand un de nos invités a trouvé un autre surnom pour EDM que celui qu'il porte actuellement :
« En....tor » ; oui je sais c'est pas bien, pas sur ce blog, y a une charte que j'ai promis de respecter mais je l'ai rédigé en écriture inclusive progressiste, donc ça devrait passer les mesures barrières de distanciation LGBT.
Finalement je crois que cette écriture va me permettre de franchir toutes les censures, étant donné que je suis blanc réac raciste homophobe et que c'est très mal vu donc suffira de mettre des points dans les mots interdits et le tour est joué.
Ex : nazi : n.azi.e ; Hitler : Hi.tle.r.e ; e.t.c
Rédigé par : sylvain | 15 mars 2021 à 17:48
@ Mary Preud'homme (et tous ceux qui poussent des cris d'orfraie après le décarpillage des César)
"Qualifier d'actrice cette rombière caricaturale sans âge et d'une incroyable vulgarité semble pour le moins choquant pour celles qui le sont vraiment et s'emploient par leurs talents et leur travail à faire rayonner la culture et la beauté sous toutes ses formes."
Pour info, elle a 57 ans mais on s'en contref... C'est une actrice à la gomme qui ne sait jouer qu'un seul registre. Soit. Et son numéro de défense de la "culture" ("no culture, no future") ridicule et contre-productif. Je préfère ne pas avoir de futur avec cette (contre)-culture-là.
Je pense toutefois que si la dame eut été gaulée comme Marilyn, l'affaire eût fait moins de bruit ou plutôt un bruit quelque peu plus doux. Mais ce n'est que mon avis.
Rédigé par : Alpi | 15 mars 2021 à 16:39
@ F68.10 | 14 mars 2021 à 17:44
"Les César sont chapeautés par une association 1901. Ils n'engagent pas l'État Français"
Les associations 1901 ET le cinéma français ne sont-ils pas "sponsorisés" par l'Etat français, donc nous ?
Je ne suis pas abonnée à Canal+ et même si les César étaient en clair, je n'ai pas vu la "Capitaine Marleau" = Corinne Masiero, l'égérie de Josée Dayan (c'est dire...) se mettre à poil(s) devant ses copains et ses copines, non payant, pour un spectacle tristounet vu qu'elle est moche, et que ses copains copines vont bien se fou..fiche de sa gu.. via le réseau social "téléphone arabe".
Et certains voudraient que l'on rouvre les cinémas pour voir ces guignol.e.s et les payer !?
Rédigé par : nlr21 | 15 mars 2021 à 16:26
Le jour où le code pénal organisera une vraie égalité entre défense et accusation, j'accepterai vos critiques. Vous savez qu'il n'en est rien. Le parquet est intime du siège (même corps quoi qu'on en dise, même formation, même localisation etc.). Il a à sa disposition l'enquête (PJ ou gendarmerie), il a le contact avec le siège puisqu'il partage les mêmes bureaux (combien de décisions sont en réalité prises entre soi ??). Pourquoi le siège assiste-t-il au délibéré du jury, pour influencer subrepticement ?? Et je n'ajoute pas la syndicalisation des juges...
Alors, si le garde actuel peut diminuer l'inégalité indigne d'une justice démocratique, pourquoi pas ? Hélas l'avantage restera quand même encore largement à l'accusation.
Rédigé par : Rablet | 15 mars 2021 à 15:24
@ F68.10 14 mars 2021 à 17:44
«Les César sont chapeautés par une association 1901. Ils n'engagent pas l'État français. Le niveau des César n'est donc pas une offense qui offenserait l'âme française »
Vous voilà soudain bien procédurier ! Eh bien si, bien qu’appartenant à une association privée, les cérémonies des César, parce qu’elles sont censées honorer la qualité du cinéma français, engagent l’image de la France à l’étranger et les pouvoirs publics ont de ce fait leur mot à dire, d’autant plus qu’ils soutiennent cette industrie dite artistique. Le silence de Bachelot est insupportable.
La totalité des grands festivals français appartient à des sociétés ou des associations privées. La plupart reçoivent des subventions publiques. Ils sont la base de la renommée de nos spectacles vivants en France comme à l’étranger. Et l’Etat n’aurait rien à dire si l’un d’eux laissait s’organiser dans son enceinte une distribution de coke ? Cela ne serait qu’une entorse à la législation sur les drogues identique à celles qui prolifèrent dans les banlieues ?!
À l’instar de la protection des bâtiments patrimoniaux par leur classement en « monuments historiques », faudrait-il créer une catégorie de « spectacles vivants patrimoniaux » pour éviter de telles incursions pornographiques et dérapages verbaux pendant les cérémonies des César ?
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@ Patrice Charoulet 14 mars 2021 à 10:54
@ GERARD R. 14 mars 2021 à 15:36
Si la voie de la justice paraît improbable contre cette pitrerie nauséabonde, une autre est possible : l’intervention du CSA. La cérémonie des César est censée être un spectacle familial et il est tout à fait concevable que des enfants la regardaient. En diffusant cette séquence qui relève de la pornographie, Canal Plus a failli à ses obligations : de telles images doivent être accompagnées d’un logo signalant qu’il n’est pas souhaitable que les mineurs de moins de 16 ans y soient confrontés. Les propos glorifiant le clan Traoré relèvent aussi d’un manquement de la chaîne à son cahier des charges.
Canal prétendra bien sûr que son réalisateur a été surpris par l’exhibition soudaine de cette ex-prostituée (voir sa fiche Wikipédia, très instructive…). Admettons - sans y croire - qu’il ne savait pas… Mais la caméra se complaît longuement à détailler la scène… D’autres choix étaient possibles.
L’affaire est d’autant moins anodine que, depuis sa création en 1984 par André Rousselet, très proche de Mitterrand, le groupe Canal Plus, pour la diffusion de sa chaîne premium à péage, dispose gratuitement de l’une des fréquences hertziennes concédées à l’Etat français par l’IUT. Des fréquences qui, lorsqu’elles sont attribuées sur appel d’offres à des opérateurs de télécommunications, lui rapportent des centaines de millions d’euros… Samedi soir, le cadeau, une fois de plus, était bien mal employé…
Enfin, il me semble aussi que le contribuable, qui, dès qu’il possède un téléviseur, doit acquitter une taxe qui finance l’audiovisuel public, est en droit d’exiger que Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, ne finance plus cette harpie via les téléfilms débiles dans lesquels elle se met dans la peau d’un capitaine de gendarmerie… Avant même son strip-tease aux Césars, sa médiocrité dans ce rôle et l’image lamentable qu’elle donne de la maréchaussée auraient dû lui valoir…un coup de latte aux fesses.
Rédigé par : Serge HIREL | 15 mars 2021 à 14:41
EDM veut rétablir la confiance mais celle-ci est rompue. La méfiance est au rendez-vous. Il faudrait du courage et de l'audace mais rien de ce genre ne pointe à l'horizon.
Le club dit progressiste devrait changer de "paradigme" mais ces "progressistes" continuent à creuser dans la même veine désastreuse.
Cérémonie des César plus qu’affligeante. Adieu, les cons !
Des femmes belles et courageuses chantent dans le métro en Iran pour se battre contre le port du voile. Elles refusent la soumission du hijab. Rien à voir avec ces greluches d’extrême gauche grassement payées par le service public ou avec ces acteurs/actrices qui applaudissent un énergumène faisant l’éloge du délinquant A. Traoré. Honte absolue !
Ces Iraniennes sont belles et elles ont beaucoup de courage. En France, l’assimilation est à présent un vœu pieux. Le nombre compromet aujourd’hui toute chance d’une société apaisée. La macronie continue de favoriser l’immigration alors que nous ne savons pas comment régler les problèmes actuels.
Une pause migratoire s'impose et nous faisons exactement le contraire.
Quant à EDM qui veut annuler les remises de peine automatiques, on attend les actes. Ce sera impossible, le nombre de futurs délinquants ira crescendo et nous n'avons pas suffisamment de places de prison. Donc, une fois encore des promesses qui ne seront pas tenues.
Le cinéma français est devenu un repaire de militants obscurantistes qui prônent le racisme Noirs versus Blancs. Les niveaux scolaires sont en chute libre. Pauvre France qui n’est plus qu’un pays devenu la risée du monde. Le fiasco des vaccinations n’en est qu’un exemple de plus. Comment avoir encore confiance ?
https://twitter.com/eciotti/status/1370710116597645324
Rédigé par : Isabelle | 15 mars 2021 à 14:23
Nous sommes complètement cintrés ! On affrète toutes les formes de transport, aérien, bientôt un TGV, et si cela continue des charrettes à bras !!
"Acquitattor poursuit son offensive" (PB)
Mais on se trompe pour l'instant de combat, on parle du sexe des anges, on fait diversion, alors que l'exécutif a tué une année à ne rien faire.
Là où les meilleurs ont compris, ils sont prêts, savaient qu'il y aurait des variants, des vagues futures à venir tant que la vaccination ne serait pas massive.
J'ai honte de notre performance, mes voisins immédiats qui se gargarisent moins de mots que dans notre pays, ont produit, édifié, élevé, mais pas dans le blabla :
<
Une infirmière s’occupe d’un patient dans l’aile Covid-19 du nouvel hôpital d’urgence Enfermera Isabel Zendal, le 27 janvier à Madrid. OSCAR DEL POZO/AFP
Madrid.
Des lits, bien sûr, des médecins et des infirmières, évidemment, et des malades, cela va de soi. Mais pas d’ascenseurs, de brancards, ni de blocs opératoires. Et ce n’est qu’après une heure de visite que l’on tombe enfin sur un couloir menant du pavillon 2, le premier inauguré début décembre, aux lits vides du pavillon 3, qui n’ouvrira que si l’évolution du Covid est telle que des places supplémentaires s’avèrent nécessaires. « Aïe, nous sommes en zone jaune ! », s’aperçoit notre guide. Autrement dit, un espace prévu pour la promenade des malades, que les bien-portants sont priés de ne pas emprunter inutilement. Demi-tour.
Drôle d’hôpital que cet Hospital de Emergencias Enfermera Isabel Zendal, 80 000 m2 posés à deux pas de l’aéroport de Madrid. L’établissement a été construit aux lendemains de la première vague de Covid-19, en 100 jours et pour un coût entre 100 et 150 millions d’euros. Avec une mission principale: soigner le plus grand nombre de malades du coronavirus et décharger d’autant...
Le Zendal, ce nouvel hôpital de Madrid taillé pour affronter l’épidémie de Covid-19 >>
https://theworldnews.net/fr-news/le-zendal-ce-nouvel-hopital-de-madrid-taille-pour-affronter-l-epidemie-de-covid-19
Et nous alors ? Toujours à la traîne, que des mauvais choix, il faut imaginer, déplacer un TGV !? associé à une logistique de dingue pour déplacer peanuts en fait, y compris des avions d'affaires... Et bientôt des images TV pour se gargariser alors que ce ne sont des méthodes d'une autre époque.
Nous avons perdu la tête ! Virez-moi tous ces énarques... C'est 100 jours pour accueillir 1 000 malades, mais qu'avons-nous fichu pendant ce temps ? L'Espagne des vacances, des mantilles et des castagnettes du Club Med prouve qu'elle est toujours dans le cercle vrai des bâtisseurs dirigeants qui ont tout compris, nous n'avons plus que des gonfle-figues dans notre pays.
Avions, trains... Il ne manque plus que les charrettes à bras et les matelas dessus pour nous rappeler la Débâcle, manque plus qu'à réquisitionner les poussettes.
Israël a usé de la même réflexion que nos voisins conquistadors, et pendant ce temps-là on nous amuse et abreuve avec des décisions de justice qui pouvaient attendre des jours sans doute meilleurs.
Le sens des priorités c'est d'aller regarder par-dessus son épaule, nous allons approcher les 100 000 décès, les masques qui ne servaient à rien et 7,57 % des Français ont reçu au moins une dose de vaccin, 3,31 % ont reçu les deux doses... Rien de rien en fait !
Quand donc ce pays va-t-il sortir de sa torpeur ? Quand je pense qu'on est capable d'empiler des étages comme un prêtre dans la cité mariale est capable de bénir en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, des millions de pèlerins.
Nous sommes en guerre paraît-il, la guerre des boutons donc, notre Président bien-aimé n'est pas sorti de l'enfance, et il lui manque l'essentiel pour le soutenir, des chiens de guerre, des lutteurs, des qui mettent la tête dans les rucks.
Demain serait encore un désastre si nous devions résister.
Assez de ces nuls, 12 mois de perdus, des Bibi Fricotin aux commandes.
Rédigé par : Giuseppe | 15 mars 2021 à 14:15
@ Florestan68 | 14 mars 2021 à 13:16 (@ sbriglia)
"Je me suis toujours demandé à quoi servait un avocat lorsque les faits sont clairement avérés."
"Vous aurez la réponse à votre interrogation le jour où vous serez accusé à tort... Parlez-en à Patrick Dils... Dreyfus est mort." (sbriglia)
—-
BOUM ! PAF ! Parfaite réponse vraiment.
Je ne viens plus très souvent sur ce blog, quelques rares commentaires que j’ai commis m’ayant valu parfois des retours nauséabonds de commentateurs que je préfère ne pas qualifier. Si ce n’est de crétins.
Mais pour aujourd’hui cela me permet de vous retrouver et de souhaiter que vous-même et les vôtres vous portiez bien. 😊
Rédigé par : HOPE | 15 mars 2021 à 13:41
Le LOL du jour : "le but de cette loi est de restaurer la confiance de nos concitoyens dans la Justice"... (bêtisier de EDM)
Bravo pour cette performance bien dans l’air du temps progressiste avec tout de même un faux pas notable, il n’est pas rédigé en écriture inclusive ; on a échappé au pire mais ça lui fera un point de moins pour la note finale.
Depuis Badinter, Taubira et aujourd'hui Eric Dupond-Moretti, y en a beaucoup qui, en faisant confiance à ces demeurés, n'ont pas réussi à échapper au pire.
Rédigé par : sylvain | 15 mars 2021 à 11:54
"...le but de cette loi est de restaurer la confiance de nos concitoyens dans la Justice"
Ou bien l'art de se moquer du monde et de prendre les Français pour des imbéciles.
Rédigé par : Exilé | 15 mars 2021 à 10:04
On est chez EDM et ça parle de Masiero, surprenant ? pas tant que ça.
Le premier représente tout ce qui sent mauvais dans cette société, l’incivisme impuni, crimes, délits, délinquance fantasmée, ignorée, l'amoralité politique, le déshonneur, le laxisme généralisé : l'UNEF, syndicat islamiste extrême gauchiste, est un des milliers d’exemples de délabrement de la société, le cynisme méprisant du pouvoir envers son peuple livré aux hordes meutes criminels islamistes, bandes de jeunes Maghrébins intouchables, police muselée, justice complice du crime.
Masiero est devenue une icône de la laideur, de la noirceur, de la déchéance de ce milieu de losers gauchisés à l’extrême, grassement subventionnés par les contribuables.
EDM - Masiero, finalement ils se serrent les coudes chacun dans leur registre ; la nullité érigée en dogme de réussite.
Rédigé par : sylvain | 15 mars 2021 à 08:36
@ Mary Preud'homme | 14 mars 2021 à 20:37
J'ajouterais qu'une étude sérieuse et indépendante, si tant est que cela puisse exister, devrait déterminer si la mise en scène de tous ces flics de cinéma, campés tant par les hommes que les femmes (plus nombreuses et toujours gradées...) n'a pas de répercussions néfastes sur l'image et surtout l'autorité des vrais flics. Notamment auprès des jeunes dont on connaît la propension à s'identifier aux personnages de fiction.
Personnellement j'ai regardé une seule fois le début d'un épisode de « Capitaine Marleau ». Celui avec Gérard Depardieu. Quand j'ai vu le style et le langage de l’héroïne de ce navet, je suis définitivement passé à autre chose. La télévision est décidément une « boîte à merdes » ainsi que la qualifiait déjà, voici très longtemps, un certain Jean-Christophe Averty...
Rédigé par : GERARD R. | 15 mars 2021 à 07:04
Petite digression, quoique...
AFP, publié le samedi 13 mars 2021 à 00h11
"Moins de tondeuses à gazon ou de vélos irréparables: les députés ont donné leur feu vert vendredi à une obligation de fournir des pièces de rechange pour certains produits pendant une durée minimale de cinq ans après la fin de leur commercialisation."
On voit bien qu'ils sont complètement déconnectés de la réalité, pas un pour racheter les autres.
Savent-ils au moins à quoi ressemble un vélo ou une tondeuse ? Pas étonnant qu'un fabricant de vaccins roule tous ces ignares dans la farine, et la grandissime Europe avec toutes ses élites, qui découvre ce qu'on appelle ficeler un contrat.
Le moindre acheteur obscur qui a un peu de vice (pléonasme) de notre beau pays nous aurait emballé le tout sans surprise, d'abord parce qu'il maîtrise son domaine et qu'il en a les compétences.
Inimaginable ! Tous ces technocrates, ministres, et j'en passe pendus haut et court par un fournisseur... C'est le monde à l'envers !
Et comme d'habitude, des procès qui n'en finiront pas payés par les couillons de contribuables.
"Le garde des Sceaux, si on considère son projet de réforme - selon lui, "le but de cette loi est de restaurer la confiance de nos concitoyens dans la Justice" - n'a pas changé de combat, derrière l'apparence affichée..." (PB)
Tous ses prédécesseurs font la même chose, depuis des décennies, ils nous le rabâchent tous, tous veulent restaurer la confiance.
Ce n'est pas la durée qui compte, c'est la qualité des pièces, n'importe quel connaisseur de vélo ou de tondeuse vous le dira, on trouve toujours de quoi s'adapter.
C'est comme pour le ministre de la Justice on trouvera toujours pour le remplacer le plus difficile c'est de tomber sur l'excellent, le meilleur, et là c'est quand même plus compliqué, la preuve ! Chaque quinquennat apporte son lot de misères pour une justice sans fond, le tonneau des Danaïdes des choix.
Rédigé par : Giuseppe | 14 mars 2021 à 21:22
@ Mary Preud'homme | 14 mars 2021 à 20:37
Il est clair que la série "Une femme d’honneur" avec Corinne Touzet est d’une autre pointure que "Capitaine Marleau" avec Corinne Masiero.
Entre les deux Corinne le choix est vite fait, tant sur le plan du talent que de la beauté.
Rédigé par : Achille | 14 mars 2021 à 21:21
@ Patrice Charoulet | 14 mars 2021 à 19:35
Qualifier "d'actrice" cette rombière caricaturale sans âge et d'une incroyable vulgarité semble pour le moins choquant pour celles qui le sont vraiment et s'emploient par leurs talents et leur travail à faire rayonner la culture et la beauté sous toutes ses formes.
L'on se demande en outre comment un personnage aussi ridicule, fade, vulgaire, sans l'ombre d'un talent et en prime pas une seconde crédible dans le rôle d'un capitaine de gendarmerie (alors qu'elle est attifée comme une souillon) peut continuer à se produire dans un feuilleton improbable qui ne semble avoir été créé que pour ridiculiser la gendarmerie nationale !
Ceci après des centaines de feuilletons où les femmes nouvelles gardiennes de l'ordre avaient été au contraire idéalisées, style Julie Lescaut, Corinne Touzet ou Lily Rush et à défaut d'authenticité parfaite, voire approximative, avaient du moins charme, élégance inspirant respect et adhésion à des valeurs intangibles.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 14 mars 2021 à 20:37
@ Wilfrid Druais | 14 mars 2021 à 03:51
"Je hais cette époque. Heureusement que je picole, je vais crever plus vite."
Pas si vous vous en tenez au "buvez avec modération" réglementaire !
Rédigé par : Claude Luçon | 14 mars 2021 à 19:46
@ Mary Preud'homme
Chère Mary,
Assis sur mon canapé, je travaillais sur mon ordinateur. En face de moi, j'avais mis sans en espérer grand-chose la cérémonie des César. Je suivais assez distraitement, essentiellement pour apprendre deux ou trois titres de films considérés comme bons. La présentatrice m'a consterné. La moindre des choses dans cette fonction est d'avoir de l'esprit : elle en est totalement dénuée.
À un moment, une mauvaise (et affreuse) actrice s'est mise nue. Je rappelle ici un article du Code pénal qui devrait, à mon humble avis, être appliqué. Tous les téléspectateurs ont dû subir cette pitoyable scène. Vous me demandez étrangement comment j'ai pu "m'abaisser" à subir ça ? J'aurais dû changer de chaîne, mais j'attendais encore le film considéré comme le meilleur. Je ne suis coupable de rien: la preuve en est que je demande l'application de la loi pour ce délit... flagrant et avec un million de témoins.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 14 mars 2021 à 19:35
@ Robert Marchenoir
Le terme "fadette" est la contraction de "facture détaillée", document que sollicitent les officiers de police judiciaire auprès des opérateurs de téléphonie mobile lorsqu'ils veulent "tracer" une personne, soit par son réseau de correspondants, soit par sa mobilité géographique.
Vous savez tout... Ne nous plaignons pas, nous n'avons pas eu en la circonstance recours à un anglicisme ringard voire un barbarisme franglish dont nous nous régalons dans ce domaine...
Espérant avoir ainsi répondu à votre interrogation légitime, je laisse le soin à un autre lecteur de ce blog de vous affranchir concernant les délibérés.
Avec mes salutations
Rédigé par : Marrananrolles | 14 mars 2021 à 19:34
Plus les mois passent, moins les raisons pour lesquelles Macron s’est entiché de Dupond-Moretti sont claires. Pourquoi lancer un éléphant sans harnais dans un magasin de porcelaines déjà ébréchées ? Son aura médiatique ? Il s’est empêtré dans un combat ridicule avec Marine Le Pen… Sa connaissance du milieu judiciaire ? Il est loin de n’y avoir que des amis… Son entregent politique ? Il a tout à apprendre… L’affaire reste une énigme. Il se dit que Brigitte l’aime bien… et il est sûr que nul ne se poussait du col pour succéder à la calamiteuse Belloubet.
Son domaine ministériel n’en est pas moins d’une grande importance dans le combat déjà en cours que mène Jupiter pour conserver l’Olympe. Faire cesser les violences quotidiennes des bandes de voyous sera une condition sine qua non… et cela passe nécessairement par la justice. Pour l’heure, celle-ci n’est plus franchement en odeur de sainteté auprès des Français, même si elle est loin d’être leur cible favorite. Presque un sur deux dit encore lui faire confiance, mais la lenteur de ses procédures, ses peines jugées insuffisantes et leur exécution trop aléatoire provoquent une baisse régulière de ce pourcentage.
Dans ces conditions, nommer à la Chancellerie un avocat qui a construit sa réputation sur le nombre d’acquittements qu’il a obtenus n’était pas la meilleure des idées… Et c’était bien mal le connaître que de parier que la Place Vendôme allait le métamorphoser…
À moins que, finalement, en lui confiant ce maroquin, Macron ait satisfait par procuration l’envie personnelle qu’il ne peut avouer de faire table rase d’une justice engoncée dans ses traditions. Une sorte d’alliance objective se serait-elle dessinée entre les deux hommes, l’un obsédé de réformes, l’autre haïssant les magistrats et attentif à ses clients ?... N’oublions pas que, déjà, le Président a « oublié » les 15 000 places de prison promises dans son programme de 2017 et que le garde des Sceaux a « oublié » de défendre le PNF assiégé après la condamnation de Sarkozy…
Le projet de loi d’EDM, qui, semble-t-il ne rencontre d’obstacles ni à l’Elysée, ni à Matignon, pourrait bien accréditer cette thèse. L’objectif annoncé - rétablir la confiance -, qui ne sera pas atteint par un texte touffu et peu accessible au grand public, en masque d’autres, favorables aux malfrats et aux avocats, désobligeants pour les magistrats, contraignants pour la police judiciaire. Un exemple, un seul : l’automaticité des remises de peine est supprimée… mais remplacée par un système qui permet au détenu de bénéficier chaque année d’un bonus de six mois, lequel lui est acquis définitivement, sauf celui de l’année en cours en cas de mauvaise conduite… Et le projet instaure aussi un mini-code du travail en prison… avec avantages acquis et protection sociale…
En revanche, rien, strictement rien sur une meilleure prise en compte des victimes… mais une protection en béton des fadettes téléphoniques des avocats…
Avant même que ce texte, nocif pour une large part, ne parvienne aux Assemblées, les oppositions de droite (RN et LR) se doivent de surmonter leurs propres reproches envers certains magistrats et de ne prendre en compte pour l’examiner que l’intérêt général. Celui-ci commande de donner à la justice les moyens de poursuivre et de mettre hors d’état de nuire criminels et délinquants, et ce durablement, leur éventuelle réinsertion passant après la sécurité des citoyens.
Elles se doivent de mener un combat le plus médiatique possible et le mieux serait qu’un contre-projet soit élaboré, qui rassemblerait les réformes permettant de satisfaire les attentes de la majorité des Français, y compris de bon nombre d’électeurs de gauche, tout aussi excédés que ceux de droite par la chienlit actuelle.
Peut-être faut-il réfléchir à la séparation institutionnelle des magistrats du siège et de ceux du parquet, à la responsabilisation des magistrats, à l’interdiction de syndicats politisés en leur sein… Mais l’urgence, c’est de mettre fin aux peines non effectuées, à l’élargissement de récidivistes par essence dangereux, aux simples rappels à l’ordre quand le code prévoit de la prison, aux tracasseries qui attendent tout policier en état de légitime défense… Bref, de jeter aux orties tout projet de réforme ressemblant peu ou prou à celles désirées par Acquittator… déguisé en garde des Sceaux.
Rédigé par : Serge HIREL | 14 mars 2021 à 19:29
@ Wilfrid Druais | 14 mars 2021 à 03:51
"Je hais cette époque. Heureusement que je picole, je vais crever plus vite."
Il ne faut pas. J'ai réservé ma place. J'aime bien le théâtre interactif.
https://www.theatreduchaos.org/
Rédigé par : hameau dans les nuages | 14 mars 2021 à 18:34
Eric Dupond-Moretti raconte dans un de ses livres comment un juge tente de le compromettre par représailles lorsque l'avocat obtint l'annulation d'une décision pour vice de forme.
Le juge José Thorel essaie de coincer EDM pour toxicomanie en mettant de la cocaïne dans sa voiture avant de faire passer un chien renifleur.
Un policier de la section canine fait échouer le coup fourré par une lettre au procureur général. Le juge Thorel deviendra procureur à Ajaccio, puis à Papeete.
Si l'histoire est vraie, elle a peut-être nourri la méfiance de EDM et cette dernière appelant l'escalade... à suivre !
Rédigé par : Yves | 14 mars 2021 à 18:17
Que pense EDM des 27 millions de dollars octroyés à la famille de George Floyd ?
G. Floyd, repris de justice se débattant lors d’une interpellation policière. Quant à Breonna Taylor qui s’était acoquinée avec un trafiquant de drogue avant de changer de petit ami, un nouvel ami qui n’était pas des plus sympathiques puisqu’il a ouvert le feu sur la police, déclenchant la riposte qui a tué la jeune femme… C’est-à-dire qu’aucune de ces deux « victimes » n’était vraiment clean et que la police avait quelques raisons de faire usage de la violence…
Les victimes de « diversitaires » sont, elles, de véritables innocents sans reproche dont le seul crime était d’exister et de se trouver par hasard face à leur assassin en mode terroriste barbare. Assassins souvent connus des services de police mais laissés dans la nature.
Alors, quelle indemnité pour les familles de ces victimes ? Combien de millions d’euros ? Il paraît qu’il y a un « privilège blanc ». Ce privilège consiste à se taire et à claironner le slogan habituel « Vous n’aurez pas ma haine » ?
Il va y avoir aux USA la course au jackpot ! 27 millions de dollars. On suppose que de nombreuses bavures policières vont être détectées dans les années à venir…
Rédigé par : Isabelle | 14 mars 2021 à 18:00
@ GERARD R.
"Sans oublier que ladite exhibition sexuelle imposée à autrui dans un lieu public à laquelle vous faites allusion, doit être assortie d'une première circonstance aggravante, en vertu du caractère particulièrement délabré offert à la vue des victimes, qui n'étaient pas présentes pour voir ce lamentable spectacle-là."
Personnellement, j'aurais du mal à me qualifier de prude. Mais en toute honnêteté, ayant visionné la séquence en question puisque tout le monde en parle, je peine à comprendre 1. en quoi c'est le rôle des César que de faire caisse de résonance de toutes les revendications sociales (il n'y a pas des endroits dédiés pour cela ? les journaux, les manifestations, le débat public ?) 2. en quoi les gens s'imaginent que ce genre de happening serait louable.
Sans viser le glamour, j'attends un peu d'élégance et d'esthétique de ce genre d'événements. Surtout s'ils s'immortalisent sur Internet via YouTube. La gaudriole, j'ai un peu passé l'âge, et la gaudriole lugubre ne me semble pas avoir sa place dans ce genre de soirées. J'ai même un peu l'impression que les rires sont forcés dans l'assistance.
Ce serait plutôt une autocritique que j'attendrais des organisateurs et de Canal+, plus qu'une poursuite pour exhibition sexuelle, ce qui ne réglera pas cette manie de prendre le public en otage pour faire passer des messages politiques. Marre de ce genre de passage en force. Ravi de ne plus avoir la télévision.
Personnellement, je n'ai pas envie d'en rajouter, compte tenu du carnage que les médias font de cet événement:
"César 2021: [...] Une soirée plombée par les slogans politiques, des grossièretés... la cérémonie a donné une image nombriliste et dégradante du cinéma français." -- Jean-Luc Wachthausen, Le Point.
Mon opinion, très exactement, mais je n'ai pas attendu les César pour me la faire.
Cela me rappelle que j'ai encore la saison 5 de The Expanse dans ma file d'attente. Curieux de savoir ce qu'Amos a à faire à Baltimore dans cette saison. Alcon Entertainment, Syfy, Amazon Studios et Amazon Prime Video... bon, cela n'a pas l'air si mal que cela, le capitalisme sauvage...
Rédigé par : F68.10 | 14 mars 2021 à 17:44
@ boureau
Tant que G. Larcher et qu'EDM peuvent continuer de se goinfrer, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes !
Par ici les bons plats et les fins de mois bien rémunérées et après nous le déluge !
Rédigé par : Isabelle | 14 mars 2021 à 17:36
« Je me suis toujours demandé à quoi servait un avocat lorsque les faits sont clairement avérés. »
Rédigé par : Florestan68 | 14 mars 2021 à 13:16
Vous aurez la réponse à votre interrogation le jour où vous serez accusé à tort... Parlez-en à Patrick Dils... Dreyfus est mort.
Rédigé par : sbriglia | 14 mars 2021 à 17:24
Acquitattor (brève)
Le Point du 11 mars 2021
"Le dîner des chasseurs"
"Gérard Larcher a quitté enthousiaste le dîner qu'il a partagé en tête à tête avec Eric Dupond-Moretti à la mi-février. Le président du Sénat a découvert un vrai "personnage", qui partage notamment avec lui la passion de la chasse. Il a également beaucoup apprécié le goût du garde des Sceaux pour les plaisirs de la table. C'est plus important que la réforme de la justice, quand même..."
Comme quoi, on finit toujours par se retrouver...
Rédigé par : boureau | 14 mars 2021 à 17:14
@ Patrice Charoulet | 14 mars 2021 à 10:54
“L'exhibition sexuelle imposée à la vue d'autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende”.
Sans oublier que ladite exhibition sexuelle imposée à autrui dans un lieu public à laquelle vous faites allusion, doit être assortie d'une première circonstance aggravante, en vertu du caractère particulièrement délabré offert à la vue des victimes, qui n'étaient pas présentes pour voir ce lamentable spectacle-là.
La seconde étant que plus les femmes hurlent à l'agression sexuelle, pour un simple regard appuyé, plus l'initiative malheureuse de cette énergumène-là est de nature à amplifier leur préjudice et la permissivité des machos. Ce qui en dit long sur l'équilibre mental des féministes contemporaines...
Rédigé par : GERARD R. | 14 mars 2021 à 15:36
Cher Philippe,
J'en profite pour renouveler mon irritation face au comportement de Pascal Praud. Ne pourriez-vous lui demander d'arrêter d'interrompre sans arrêt ses invités ?
De même, ne pourrait-il exiger de ses invités qu'ils laissent terminer l'intervenant sans l'interrompre ? Quand deux personnes parlent en même temps, on ne comprend rien et on change de chaîne. Je ne regarde plus cette émission, car les invités, par leur comportement irrespectueux, se sabordent eux-mêmes.
Rédigé par : Florestan68 | 14 mars 2021 à 15:06
@ Patrice Charoulet | 14 mars 2021 à 10:54
Je suis très surprise qu'une personne comme vous s'abaisse à regarder ce genre de spectacle dégradant !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 14 mars 2021 à 14:45
« Pour décréter la culpabilité de l'accusé, il ne suffira plus de six voix mais de sept, sur les neuf jurés.
Ce qui en effet, comme l'affirme un haut magistrat (qui dénonce en restant anonyme : une tare française), ne sera plus "très loin de la majorité absolue" et ce, dans les affaires les plus graves. » (PB)
Accessoirement on dira que le sept est divin quant le six est diabolique.
Mais ne vous plaignez pas. Voici comparativement comment cela se passe aux États Unis où, qui plus est, la seule présence d’un seul juré présumé « raciste » dans la formation d’un Jury, permet de faire annuler une condamnation :
« 2020 Juin : Unanimité des jurys criminels aux États-Unis : une consécration constitutionnelle aux ramifications multiples - Note sous Cour Suprême des États-Unis, Ramos v. Louisiana, 590 U.S. __ (2020)
« Saisie à nouveau de cette question dans l’affaire Ramos (Oct. 2019- 87 pages pour les ceusses qui lisent l’anglais ), la Cour suprême opère, à une majorité de 6 contre 3, un revirement de jurisprudence, et reconnaît que le VIe amendement requiert l’unanimité de tous les jurys criminels, y compris devant les juridictions des États. »
« Mais Acquittator est heureux ; il poursuit son offensive. » (PB)
Ainsi, vous imaginez Sisyphe heureux. Autrement dit, le bonheur consisterait alors dans le fait d’accomplir sa tâche tout en ayant conscience de son inanité, ce au pays, pourtant, « droits de l’homme ». (Mythe de Sisyphe, surtout connu pour avoir déjoué la mort°). Dans son Guide des égarés (2016), Jean d'Ormesson, pour sa part, fait du mythe de Sisyphe et de sa pierre, une métaphore du devoir de l'acquisition de la justice parfaite.
« Sur un autre plan, le secret professionnel des avocats sera renforcé, ce qui aura pour finalité de les constituer en autarcie, de moins en moins comme des auxiliaires de justice. Il faut saluer la cohérence résolue de ces dispositions animées par un seul souci : protéger encore davantage le barreau. » (PB)
Pas du tout. Il s’agit, il me semble en tout cas, d’inscrire au fronton des Palais de Justice, comme autrefois au fronton du temple delphique ce mot-clé de l’humanisme qu’était le Gnỗthi seautόn (Connais-toi, toi-même), soit selon Le Charmide ou De la Sagesse de Platon, le plus ancien des trois préceptes qui y furent gravés < /a>, cette autre sentence « Errare humanum est, perseverare diabolicum »
« Abordons ce domaine central des cours criminelles et de la cour d'assises. Déjà on ne peut que regretter cette idée d'intégrer parmi les assesseurs un avocat honoraire. À quel titre, on ne sait pas. » (PB)
Il se trouve également qu’en 1125 fut publié un traité d'éthique sous le titre Connais-toi toi-mêmedont l’auteur est le moine Pierre Abélard. Ce traité inaugure le droit moderne en fondant la notion de culpabilité non plus sur l'acte commis mais sur l'intention y ayant présidé. Ce moine qui fut aussi un apologiste de la femme et un partisan de son instruction, a également fondé plus tard (1131) en Champagne la première abbaye dont la règle était spécifiquement féminine, Le Paraclet. Il s’agissait d’un modèle monastique basé sur l'érudition, la musique vocale savante et le petit nombre de professes comme de filiales, préfigurant quelque part Saint-Cyr et qui a représenté une tentative de reconnaissance des capacités intellectuelles des femmes .
Paraclet de παρα (para, à son côté) et κλειη (klein, appeler), a pour sens un « intercesseur, un assistant en affaires, et plus particulièrement un conseiller lors d'une plaidoirie ou même un témoin à décharge. Il est traduit littéralement en latin par < I>advocatus< /I> (ad à, vocatus appelé) c'est-à-dire avocat plaidant pour un accusé, sens retenu par Tertullien.
Et donc, ce Paraclet de la Cour ne serait-il pas pensé comme la fonction lacanienne du + 1, dont la « responsabilité » constituerait l’ opération qui donne accès et qui permet (quelque chose). « fonction dont il s’agit de se servir » pour produire un travail, une élaboration. Un quelqu’un qui est là pour permettre que le travail (décryptage de la vérité, par ex.) dans le groupe (la Cour) se réalise et qui est attentif à ce que les réunions du groupe restent orientées par ce travail.
« La place que J.-A. Miller propose pour le Plus-Un est celle d’un sujet divisé, c’est-à-dire un Plus-Un qui est un Moins-Un, un Un qui ne sait pas ( comme Socrate), qui est seulement agent provocateur. Le Plus-Un du cartel lacanien est non pas quelqu’un qui sait ou qui est supposé savoir, mais qui, comme hystérique, pose la question et provoque ».
Autrement qui s’opposerait quelque part à l’ enclosure du champ de manifestation de la vérité, sur de l’entre-soi .
Rédigé par : Catherine JACOB | 14 mars 2021 à 14:05
Je me suis toujours demandé à quoi servait un avocat lorsque les faits sont clairement avérés. Si le mot justice devait signifier quelque chose, c'est bien l'égalité de traitement face à un délinquant. Etablir une grille de sanctions précises, en énumérant le maximum de délits et de circonstances possibles. ET L'APPLIQUER ! Au moins le délinquant potentiel saura exactement à quoi s'en tenir avant de passer à l'acte. C'est le cas pour le radar automatique, où l'on se fiche de votre passé, de votre profession, de vos raisons pour rouler trop vite. Si la sanction dépend de la qualité de l'avocat, cela s'appelle une injustice.
Rédigé par : Florestan68 | 14 mars 2021 à 13:16
Ce qui me frappe, après avoir lu l'article du Figaro auquel renvoie ce billet, c'est à quel point personne ne se soucie du citoyen, dans cette histoire.
Le Figaro parle de fadettes. Je ne sais pas ce qu'est une fadette, et pourtant je crois avoir une maîtrise correcte de la langue française. J'ai certes lu ce terme mille fois dans les médias, mais personne, au Figaro, ne juge utile de nous rappeler de quoi il s'agit.
Le journal nous dit que les cours d'assises gagnent un juré, ce qui les rend majoritaires pour les délibérés. C'est quoi, un délibéré ? Ils sont majoritaires par rapport à quoi ? Ils votent avec la concierge du tribunal et le haut commissaire à la grosse commission ? Qu'est-ce que c'est que ce charabia ? Il y a quelqu'un qui pourrait se donner la peine d'expliquer aux gens de quoi on parle ?
Les gens, comme disent les politiciens quand ça les arrange, ils ont leur vie à eux, ils ont leur travail, leur famille, leurs soucis. Ils ne vivent pas du matin au soir le nez dans les "fadettes" et les "délibérés".
Le rôle du journaliste, il me semble, est de rendre accessible à la population les mécanismes qu'elle a besoin de connaître pour voter à bon escient. Il n'est pas de répercuter le jargon des spécialistes connu d'eux seuls.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 14 mars 2021 à 12:50
Acquittator poursuit son offensive...
Au-delà de ces développements brouillardeux - pour le néophyte que je suis - des querelles corporatistes juges contre avocats et république de ceux-ci et république de ceux-là, je retiens vos derniers paragraphes.
Si je comprends bien : qu'un ministre de la Justice déclare que la principale élue de l'opposition régulièrement et républicainement élue est une "ennemie de la République", et que vous-même, vous n'y voyez là qu'une simple grossièreté, en dit long sur ce qu'est devenue une certaine soumission politique .
Enfin, nobody's perfect.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 14 mars 2021 à 12:03
@ Isabelle
"Vous en connaissez beaucoup des ministres de la Justice qui se sont fait applaudir en prison ? Tout est dit."
Il me semble que le nombre de détenus augmente. Non ? Il souhaite quand même supprimer les réductions automatiques de peine. Non ?
Bon. OK. Dupond-Moretti n'est pas votre tasse de thé. Il demeure que de vous le voir décrire comme pro-criminalité, c'est quand même un peu fort de café.
"Comme pour la cérémonie déplorable des César : "Jusqu'où ne descendront-ils pas ?""
Les César sont chapeautés par une association 1901. Ils n'engagent pas l'État français. Le niveau des César n'est donc pas une offense qui offenserait l'âme française ou je ne sais quoi mais qui n'offense que ceux qui l'ont en charge.
Semble-t-il que cette soirée ne fut pas un summum d'élégance... Faites donc la promotion de la cérémonie des Lumières de la presse internationale à la place.
"Ces soi-disant "socialistes", "de gauche", "humanistes" qui font plus de tort au plus grand nombre que le bien qu'ils prétendent incarner."
Vous prêchez un convaincu. Je ne suis toutefois malheureusement pas convaincu d'avoir affaire au summum de l'intelligence, de la pondération, de la réflexion, de l'absence d'esprit partisan, de l'honnêteté intellectuelle quand je me déplace à ma droite sur le spectre politique.
"La pire des erreurs pour Les Républicains, ce serait le moindre rapprochement avec ce pouvoir." -- David Lisnard
Ce n'est même pas de sa faute, ce type de propos: il revendique l'esprit partisan clair et net pour, au fond, une seule raison: il convient de marquer des lignes de fracture idéologiques claires dans l'esprit des Français en vue du Ragnarök quinquennal en 2022. Pourquoi nous, LR, ne devons pas collaborer ? En gros pour que les électeurs sachent qu'il existe un vrai parti de refuzniks: LR. Et qu'il n'est pas besoin d'aller voter RN pour "être contre".
Ce type de mentalité Pour ou Contre commence à être salement détestable dans la mentalité française. On se moquait de George Bush, mais c'est à se demander si nous sommes bien moins c*ns. Et que nous laissions cet esprit partisan percoler tout le long de nos institutions, c'est de l'irresponsabilité à long terme.
Rédigé par : F68.10 | 14 mars 2021 à 11:27
Cher Philippe,
Ni avocat, ni magistrat, ni juriste, je ne suis guère qualifié pour commenter vos réflexions de ce jour.
En revanche, je suis très capable de consulter de temps en temps le Code pénal.
Après la (déplorable) cérémonie des César, avec une présentatrice en dessous de tout, je trouve dans le code susdit ceci : “L'exhibition sexuelle imposée à la vue d'autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende”.
J'attends. Probablement en vain.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 14 mars 2021 à 10:54
Vous en connaissez beaucoup des ministres de la Justice qui se sont fait applaudir en prison ? Tout est dit.
Comme pour la cérémonie déplorable des César : "Jusqu'où ne descendront-ils pas ?"
"Acquittatort" lui convient beaucoup mieux. Dommage pour le pays France.
Ces soi-disant "socialistes", "de gauche", "humanistes" qui font plus de tort au plus grand nombre que le bien qu'ils prétendent incarner.
"L'enfer est pavé de bonnes intentions"
Rédigé par : Isabelle | 14 mars 2021 à 09:46
Ne faisant pas partie du monde de la justice (mon domaine est plutôt la ferraille), je suis quand même inquiet lorsque je parcours certains articles qui sont de véritables alertes, surtout lorsque les réformes annoncées présentent les effets pervers peut-être recherchés. Pourtant la note médiocre de la France au classement Transparency militerait vers une augmentation de la capacité de la justice et sans doute une modernisation de son organisation (suppression CJR, etc.), il en va du vivre-ensemble et du rayonnement de la France à l’international hélas ce n’est pas une valeur sonnante et trébuchante.
https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/eva-joly-quand-il-est-question-de-sarkozy-la-presse-est-freinee
Rédigé par : Louis | 14 mars 2021 à 09:38
Dans la série cul et chemise, après Joffrin le socialopitre sur qui tout a été dit, voilà un portrait bobo people de EDM le sinistre ministre de la non assistance à peuple en danger et de la justice des... racailles.
Ce gouvernement avait déjà beaucoup de sang sur les mains avec Belloubet la vidangeuse de prisons, EDM va se charger de battre son record, y a pas eu assez d'applaudissements lors de sa dernière visite de prison, ni d'autographes, c'est vexant !
Rien à attendre de ces charlatans criminels, à part suivre des stages d'évitements et d'esquives de tirs de mortiers et de coups de couteau...
Rédigé par : sylvain | 14 mars 2021 à 09:36