À les écouter et à les lire, la lutte des races doit remplacer la lutte des classes, reléguée dans les vieilles armoires du marxisme.
Cette résurgence des Blancs, Noirs, jaunes, rouges est d'autant plus absurde et choquante que l'universalité du genre humain ne prête plus à discussion. Il est donc honteux que le racisme inepte d'un extrémisme ait été remplacé par le racisme prétendument progressiste d'un autre.
À tort ou à raison, on pensait être débarrassé de ces ignominies du quotidien qui divisaient l'humanité en tranches et remettaient au premier plan la notion d'inégalité.
La race est un concept culturel qui a emprunté le masque de la biologie pour tenter de se donner un semblant de validité. En vain puisque des études scientifiques, notamment une fondamentale en 2000, ont eu pour heureux effet de légitimer l'humanisme en démontrant l'unité du genre humain. Une double conclusion en était tirée. D'une part, tous les humains sont très proches. D'autre part, tous les êtres humains actuels sont, au sens propre, des Africains (National Geographic).
Qu'on ne s'imagine pas que ce constat m'est venu comme par miracle. Bien au contraire je l'ai découvert comme la confirmation rassurante d'une intuition que nous éprouvons en observant sans préjugé notre monde. En dignité et en humanité, en virtualité, nous sommes frères et soeurs dans un univers que le réel fera exploser. Mais l'unité est à la source.
D'authentiques chercheurs, alors que la France a fait disparaître la notion de race en 2013 dans la Constitution, ont argumenté en soulignant que ce concept devait être conservé à des fins en quelque sorte pédagogiques pour opposer l'antiracisme fondé au racisme délirant. Quoi qu'on pense de cette aspiration, elle n'était inspirée que par une bonne résolution.
Ce n'est pas le cas de ces nouveaux racistes qui, au prétexte de défendre leur champ idéologique, historique et culturel qu'ils considèrent comme menacé par la simple coexistence avec d'autres groupes humains, ont décidé de ressusciter la notion dépassée et dangereuse de race pour la constituer comme arme de guerre contre d'autres races prétendues.
Ce retour est dramatique. Chaque jour nous confronte à des polémiques et à des provocations qui peu ou prou visent à privatiser une race et à en exclure toutes les autres. Racisme, racialisme, racisé, autant de dénominations qui sur un mode pervers ont pour unique grille, par exemple, de justifier l'injustifiable et de faire accepter, par un apartheid de rétorsion, que les Blancs soient chassés ou au moins aient l'obligation de se taire dans les multiples débats que la modernité et ses faiblesses, ses tares imposent.
Je ne m'étonne pas qu'une Assa Traoré soit tombée dans un tel paroxysme de discrimination, ou même l'UNEF de maintenant, mais comment admettre de la part d'une Audrey Pulvar une telle dérive - les Blancs peuvent assister aux réunions non mixtes mais doivent se taire ! (France Info) - ou bien faut-il considérer que l'éclatement belliqueux du genre humain a atteint même les esprits initialement les plus équilibrés ?
Cette pensée de Terence, qui aurait dû représenter une ligne constamment directrice, est donc battue en brèche, elle qui postulait que rien de ce qui est humain ne devait nous être étranger ?
Ce mouvement dévastateur s'est enclenché sous l'influence de revendications qui au lieu d'être débattues dans un concert pacifique ont eu pour objectif de dresser l'humanité contre elle-même en la replongeant dans l'horrible chaudron de races antagonistes, supérieures ou inférieures. Sans tomber dans le pathos, cette régression fait craindre un pire aujourd'hui encore inimaginable. Comme si le monde lassé d'une normalité même tempétueuse voulait retourner vers des territoires abjects où les êtres étaient essentialisés, les uns sauvés par principe, les autres tués par devoir.
Pourquoi cette terrifiante reculade ?
Parce que des idéologues fanatiques, des militants ayant fermé toutes les fenêtres sur l'univers ont choisi d'aller au plus simpliste, au plus bête : détester l'autre et sa prétendue race pour se poser en modèles, donner des leçons, mettre le feu et se camper en victimes permanentes auxquelles nous aurions des comptes à rendre.
Parce qu'un univers de désordre, de violence et d'injustice est bien plus souhaité, par les indigénistes et les racialistes, que notre monde certes imparfait mais qui a empêché, le moins mal possible, les affrontements mortifères des couleurs entre elles et la haine inexpiable qui en serait la conséquence.
Il faut absolument résister à cette tentative de dislocation d'une unité qui a fait notre civilisation et ne pas nous laisser envahir par une mauvaise conscience au prétexte que notre couleur serait différente de celle, victimaire et au verbe haut, qui nous juge et nous accable.
En réalité, si nous demeurons dans cette splendide philosophie de l'unité du genre humain, nous aurons le droit d'aborder l'infinie diversité des natures et des caractères par la seule approche qui vaille : celle des actes et de leur appréhension singulière ou collective. Non plus les races fantasmées mais les oeuvres. On a le droit de tout penser mais pas celui de tout faire. C'est à partir de cet accomplissement, bon ou mauvais, que la dignité de principe de chacun pourra s'amplifier ou s'effacer.
Le paradoxe d'aujourd'hui est que, la race revenant honteusement par la fenêtre, contre l'universalité du genre humain, après avoir été tragiquement chassée par la porte, on cherche à nous vendre les genres, une confusion qui vise à confondre et à uniformiser ce que la nature avait distingué et singularisé.
L'universel est détruit ici et l'unité bizarrement cherchée là.
Mais rien n'est fatal. Aux Etats-Unis d'où tout part, le meilleur comme le pire, des esprits bien plus progressistes que conservateurs commencent à s'émouvoir des effets catastrophiques de la cancel culture (Marianne).
Il n'est pas trop tard pour renvoyer les nouveaux racistes dans leur coin en laissant Noirs, Blancs, Jaunes, Rouges, Marron ou que sais-je, sous la protection bienfaisante et équitable de l’humain.
Comme pour me donner raison, les mutins à sabre en bois s'agitent à nouveau. Une deuxième pétition serait en préparation, pour publication dans Valeurs Actuelles. Son directeur de la rédaction affirme qu'elle sera signée par des militaires en activité, "entre plusieurs centaines et 2 000" (comment peut-il en connaître le nombre à l'avance ?).
Il ajoute : "Si elle dresse bien le constat d’un délitement, la tribune est très claire sur le rôle de l’armée. Le texte ne laisse en aucun cas entendre qu’il pourrait y avoir une prise de pouvoir par cette institution."
C'est bien, mes petits. Vous m'avez lu et compris, c'est déjà ça.
Mais "le texte n’est pas encore définitivement arrêté", selon Le Parisien qui diffuse la nouvelle.
Donc qu'on se résume bien : l'armée est positivement au bord de la rébellion, tellement tout va mal dans s'pays... il y a une grooosse pétition qui se prépare... ce sont des militaires d'active qui la signeront cette fois-ci... mais on ne sait pas encore s'ils seront 200 ou 2 000... elle dresse le constat d'un délitement... mais le texte n'est pas encore écrit... et surtout, surtout... attendez... les signataires seront anonymes.
La vache. Le gouvernement à Macron vacille sur ses bases. Ca va péter, moi j'vous l'dis, Madame Michu !
La pétition anonyme... signée par des gens en nombre indéfini... qui ne sont pas trop décidés sur ce qu'ils doivent signer. C'est nouveau, c'est frais, c'est français. Valeurs Actuelles, un très grand magazine qui renouvelle les valeurs du journalisme.
On voit donc que l'esstrêm' drouate souverainiste est peuplée d'autant de branquignols que la gauche politiquement correcte. Cette grotesque manipulation politicienne (on a raté la première pétition, alors on en fait une autre) ne vaut pas mieux que celle qui consiste, pour quelques pénibles féministes socialistes et aigries (synonymes), à dénoncer le violeur imaginaire Éric Zemmour sous prétexte qu'il aurait regardé les seins d'une demoiselle qui leur a fait prendre l'air.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 08 mai 2021 à 00:03
Tiens, on continue à écrire ici ? Donc pourquoi pas moi ? À une époque, certains voulaient faire une OPA noire sur l'Egypte, c'était abusif, à une époque on aimait tant l'Egypte qu'on ne voyait rien autour, c'était... pas raciste comme le prétendraient certains, c'est la mode, mais disons, manquer de curiosité.
Je suis dans la merveilleuse situation où on n'a pas à chercher mais où on trouve, j'ai simplement écouté France Culture :
https://www.franceculture.fr/emissions/carbone-14-le-magazine-de-larcheologie/decouverte-de-la-ville-sacree-des-pharaons-noirs
Autre chose, on dit toujours que la science ouvre l'espace, c'est le plus évident, et j'espère que la conquête spatiale va s'accélérer, certes... Mais elle ouvre aussi le temps, plus on regarde loin dans l'univers, plus on regarde dans le passé.
Et ouvrir le sol, c'est pouvoir découvrir le pétrole ou quelque autre énergie pour avancer, en économie et en science, mais aussi voyager dans le passé pour redécouvrir des civilisations qu'on croyait connaître en en ignorant de larges pans sans parler de mettre au jour leurs voisines.
Rédigé par : Lodi | 07 avril 2021 à 06:54
Un très intéressant article de David Cole dans Takimag, qui trace un parallèle entre le suprématisme noir aux États-Unis et le fanatisme musulman en Europe. Basé à la fois sur des informations peu connues et sur un témoignage personnel, il nous apprend que :
L'actuelle campagne de persécution menée contre les prétendus "racistes" aux États-Unis (émeutes des Black Lives Matter, bannissement social...) fonctionne exactement comme la campagne de persécution contre les prétendus "islamophobes" en Europe.
L'une et l'autre témoignent d'une radicalisation des tensions ethniques.
L'une et l'autre sont manipulées par des militants très organisés : ce ne sont pas des mouvements spontanés.
En Europe, le prétexte invoqué est les caricatures de Mahomet. Elles ont permis d'unifier les musulmans du monde entier, et de déchaîner leur rage. Leur existence est pain bénit pour les agitateurs islamistes.
Aux États-Unis, les Noirs ont été excités à devenir leur propre Mahomet. Là où les musulmans défendent le caractère sacré de leur prophète, ce qui est sacré pour les Noirs, c'est... leur propre personne. Leur couleur de peau. De même que tout le monde, musulman ou pas, doit le respect à Mahomet, de même tout le monde doit le respect aux Noirs du seul fait qu'ils sont noirs.
L'auteur, qui est non seulement blanc, mais juif, témoigne que dans sa jeunesse, il fréquentait une école majoritairement noire, et que ça se passait très bien. Il s'entendait avec tout le monde, il était très populaire. Les élèves noirs étaient responsables d'une délinquance importante (et celle-ci visait prioritairement les Blancs), mais il n'y avait pas de haine raciale. Les Noirs faisaient, pour ainsi dire, leur métier de Noirs, et détroussaient les élèves trop peu méfiants, voire (les imbéciles !) "anti-racistes". Mais ils le faisaient sans haine particulière.
Cela étonne beaucoup les jeunes lecteurs de David Cole, qui lui disent à quel point, eux, sont victimes de la haine raciale des Noirs dans leur école. Même les journaux de gauche s'en font l'écho (pour excuser les Noirs, bien sûr).
L'excitation du ressentiment noir par des groupuscules militants est explosive. Si l'échec social des Noirs en raison, notamment, de leur intelligence inférieure, est bien documenté par la science, la bonne opinion qu'ils ont d'eux-mêmes l'est tout autant.
On imagine ce que peut donner une telle combinaison, lorsqu'elle est exploitée par des militants cyniques, décidés et richement financés.
Tout aussi dangereuse est la religion musulmane, basée elle aussi sur le ressentiment, lorsqu'elle est exploitée à des fins subversives.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 06 avril 2021 à 21:10
"Ah, déjà depuis trop longtemps la gloire
Des dieux n'apparaît plus !
Car force leur est presque de nous conduire
La main, et c'est par violence, ô honte,
Que notre cœur nous est ravi."
Patmos, Hölderlin
Attention, racistes, à mettre du sel intelligent sur les plaies, le cœur infecté ne sait plus reconnaître ce qui les a ouvertes, traduisant la course rivale irrépressible des actes terrestres, enfouissant le sens profond de ce qui perdure et qui permet, cœur blessé mais toujours fidèle, acceptant le don des ailes, d'accéder au-delà des eaux vierges aux cimes séparées des bien-aimés solitaires pour, ici, faire retour.
Permettez, Mary, que je les salue comme je vous embrasse.
Rédigé par : Aliocha | 04 avril 2021 à 09:36
@ Robert Marchenoir
Vous trouverez le document ici. Mon lien initial ne fonctionnait pas.
Rédigé par : F68.10 | 04 avril 2021 à 01:36
@ Robert Marchenoir
"Concédons à l'Allemagne la paternité de Marx, d'Engels et de l'École de Francfort, ce qui n'est pas rien."
J'ai lu des trucs de l'École de Francfort. Du Walter Benjamin, typiquement. Malgré la gonflitude que me suscitent ses embardées para-religieuses, je dois vous avouer que je trouve cela assez bon et assez inspirant. J'y trouve du matériau de réflexion intéressant, dans l'École de Francfort.
Il en va de même pour certains de leurs avatars modernes, comme Giorgio Agamben. Horkheimer, aussi, par exemple, fait des critiques de la science, par exemple, auxquelles il importe, à mon sens, de réfléchir.
Ce que je peine par contre à comprendre, en toute franchise, c'est comment les gens peuvent lire ces auteurs et en tirer un culte de la personnalité intellectuelle quitte à perdre tout esprit critique, et à offusquer le réel au profit de théorisations philosophiques.
Pourquoi diable les gens confondent-ils le débat d'idées et la vie intellectuelle avec la mise en pratique de l'utopisme au mépris du réel et de leur propre esprit critique ?? Ces auteurs sont importants, je trouve. Ce que les gens en font me sidère, par contre.
Je leur conseillerais bien de s'intéresser à la place à des philosophes du pragmatisme dans l'action, comme Tadeusz Kotarbiński, mais j'ai bien peur que cela ne leur donne des idées par trop concrètes...
Et j'avoue en avoir plus qu'assez de lire des torchons comme celui-ci, intitulé "Et si la recherche scientifique ne pouvait pas être neutre ?" Popper n'y est cité qu'une seule fois. Geoffroy de Lagasnerie pontifiant sur l'École de Francfort y est cité à répétition. Conclusion: il est quand même temps de faire le ménage à l'université.
Rédigé par : F68.10 | 04 avril 2021 à 00:05
@ revnonausujai | 03 avril 2021 à 09:11 (@ Mary Preud'homme)
"Vous êtes en plein dans la 'culture' woke."
Eh oui. Mary Preud'homme est d'autant plus à gauche qu'elle se proclame de droite. Et gaulliste. Ce qui en dit long sur la nature du gaullisme, et plus généralement sur l'imprégnation de la France par l'idéologie de gauche.
N'oublions tout de même pas que la France est le pays qui a inventé le communisme, par ses révolutions et le rôle qu'il a joué dans la construction idéologique du socialisme.
Marx et Engels y ont vécu, et on ne compte plus ni les piliers intellectuels de la gauche que la France a donnés au monde, ni les gauchistes étrangers qu'elle a attirés sur son sol, voire formés dans ses universités.
N'oublions pas que la fameuse "culture woke", et le "communautarisme anglo-saxon" que la droite française aime tant à reprocher aux États-Unis, viennent en réalité de la France. C'est à Paris que s'est inventé le post-modernisme des Derrida et autre Foucault, c'est la bisexuelle Simone de Beauvoir qui est l'égérie des féministes du monde entier.
Ce sont ces auteurs que nous avons exportés aux États-Unis, qui ont fleuri et prospéré dans les universités américaines sous le nom de "French theory", puis qui nous ont été renvoyés à titre de politesse sous forme de dictature des minorités, de persécution "woke" et "d'anti-racisme" si délirant que le fascisme de Mussolini fait figure de phare de tolérance en comparaison.
Concédons à l'Allemagne la paternité de Marx, d'Engels et de l'École de Francfort, ce qui n'est pas rien. Cette dernière s'est elle aussi exportée dans les universités américaines. C'est l'autre ancêtre de la monstrueuse idéologie "woke", qui nous revient dans la figure désormais, et qui n'est autre que l'avatar contemporain du marxisme (dont les Black Lives Matter se revendiquent explicitement).
Le "woke", c'est le communisme par d'autres moyens.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 avril 2021 à 21:37
@ Mary Preud'homme | 03 avril 2021 à 11:23
Vous niez l'évidence parce que vous prenez comme une atteinte personnelle toute remarque critique sur vos dadas ; heureusement qu'en plus, ce bon Alexandre n'était pas bienfaiteur de l'amicale des gardiens de la paix de son arrondissement, j'étais bon pour la pendaison en place de Grève !
Voici ce qu'en dit le blog de la BNF, sur la "collaboration" et le rôle plus qu'éminent de Maquet dont le travail n'était pas de faire des recherches documentaires mais bien de rédiger des chapitres entiers des oeuvres, Dumas, reformulant, élaguant, dramatisant, certes avec talent, le texte initial.
http://blog.bnf.fr/gallica/index.php/2013/12/03/auguste-maquet-ecrivain-et-collaborateur-dalexandre-dumas/
La BNF n'est pas omnisciente, mais en matière de littérature, elle est sûrement plus pointue que les délires de Wikipédia où vous puisez votre "science" !
Rédigé par : revnonausujai | 03 avril 2021 à 17:48
@ revnonausujai | 03 avril 2021 à 09:11
C'est votre bêtise et votre acharnement à toujours nier l'évidence qui est de notoriété publique monsieur hors sujet !
Nier le génie d'Alexandre Dumas ainsi que vous le faites, incapable comme nombre de ses détracteurs et envieux de reconnaître le style et les fulgurances d'un auteur exceptionnel et le confondre avec celui de ses collaborateurs documentalistes, est vraiment le signe d'une inculture crasse, ajoutée à une bonne couche de mauvaise foi...
bêééé !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 03 avril 2021 à 11:23
@ Mary Preud'homme | 02 avril 2021 à 23:57
Comme d'hab, vous fabulez !
Que Dumas, qui ne manquait pas d'esprit de répartie, ait profité de l’ambiguïté de la remarque pour placer sa réponse sur le plan racial, discréditer son interlocuteur et, cerise sur le gâteau, éluder la question de la paternité de ses œuvres, ne signifie aucunement que celui-ci ait fondé sa remarque sur ce plan ; l'exploitation de la "négritude" des collaborateurs de Dumas étant de notoriété publique et étant largement brocardée, il est plus que plausible que c'était ce travers de Dumas qui était visé, d'autant plus que son ascendance antillaise étant visuellement évidente, nul besoin était de procéder par allusion pour la mettre en exergue.
Vous êtes en plein dans la "culture" woke qui voudrait interdire, quel que soit son comportement, de critiquer un Noir avec pour seul argument qu'il est Noir donc intouchable ; on voit où ça mène !
Rédigé par : revnonausujai | 03 avril 2021 à 09:11
@ revnonausujai | 02 avril 2021 à 21:08
Aucune allusion aux collaborateurs d'Alexandre Dumas. Complétement à côté de la plaque sur ce coup-là monsieur. Relisez plutôt la citation en question et voyez avec quelle ironie mordante AD a su répliquer et envoyer le petit aristo bêtement raciste dans les cordes :
"- Mais au fait, mon cher maître, vous devez vous y connaître, en nègres, avec tout ce sang noir qui coule dans vos veines.
Dumas réplique alors, sans avoir à élever la voix au milieu d'un profond silence du salon dévoré d'anxiété :
- Mais très certainement. Mon père était un mulâtre, mon grand-père était un nègre et mon arrière-grand-père un singe. Vous voyez, Monsieur : ma famille commence où la vôtre finit."
Rédigé par : Mary Preud'homme | 02 avril 2021 à 23:57
@ Mary Preud'homme
@ Patrice Charoulet
Mouais...
En ce qui concerne Alexandre Dumas, l'allusion au "nègre" concernait aussi et surtout la routine d'écriture de ses romans par Auguste Maquet.
Rédigé par : revnonausujai | 02 avril 2021 à 21:08
@ Mary Preud'homme
Votre savoureuse citation d'Alexandre Dumas éclaire grandement la réflexion sur l'espèce humaine. Permettez-moi de la diffuser très largement en divers lieux.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 02 avril 2021 à 09:36
@ Robert Marchenoir | 01 avril 2021 à 11:51
Bientôt Pâques !! Et mon chemin est passé par ici, alors que s'offre celui de Damas, ou celui de Rome !
Tous les chemins mènent à Rome, pour Damas, je ne sais pas...
Je vais vous dire Marchenoir que malgré Pâques, les cloches, les lapins, les œufs, et ma folle envie de vous regarder comme un larron ou Barabas que j'aime, vous, je ne vous aime pas ! Vous, vous êtes de cette nature infecte, efficace, zélé zélote de la pensée fétide, monochrome, tellement pathétique et si agité...
On pourrait faire tourner les turbines de plusieurs centrales avec la force de votre conviction, bornée et stupide.
Oui, car il faut savoir que rien n'est plus endurant et infatigable qu'un abruti, non rien.
Le vulgum pecus se désespère et se lamente, il pleure et geint, il ne croit plus à rien, il n'aime plus rien, il ne voit rien et n'entend rien, il n'est pas comme ce pitoyable pitre qui veut à tout force qu'on lui accorde le Graal, et son Graal vulgaire et bas consiste à convaincre de l'existence de races supérieures et inférieures.
Et moi, je suis bonne et mesurée, je suis douce, aimable aimante, et je vous dis Marchenoir, oui, oui, oui, bien sûr les races supérieures, les races inférieures, et après ?? Comment vous sentez-vous à présent ?
Oui, les races supérieures, oui les races inférieures, et donc ??
Vous sordide hurleur, que n'avez-vous employé vos jours et vos nuits à œuvrer utilement ? N'avez-vous pas un noble combat ? Votre combat ??
Vous qui voulez depuis si longtemps expurger du monde ceux qui vous sont si inférieurs, vous, illustre inutile, trouver donc une autre planète, vous auriez la bleue et eux auraient la planète orange.
Par malchance, je serai à cause de ma peau sélectionnée pour votre planète, mais chacun doit porter son fardeau, et je porterai cette croix, car il ne vous a pas échappé, n'est-ce pas, que l'humain dans toute sa "saloperie", trimbale avec lui cette lumière puérile que par moquerie on appelle l'espérance, mais oui, certains humains sont assez stupides pour croire à des absurdités.
Et avant de vous laisser, il faut que je vous dise une chose capitale, l'Homme (je ne suis obligée d 'écrire « et la femme ».. .je l'espère !), est plus éblouissant, plus courageux, plus téméraire, plus inventif, plus résistant, plus fou, plus hardi, plus intrépide, plus doux, plus tendre, plus aimant, plus altruiste, plus dévoué et plus vertueux, que la FAMA VOLANT de bouche en bouche ne le dira jamais ! Elle ne le dira jamais la déesse aux cent bouches, qui vous laisse les oreilles d'ânes à convaincre et subjuguer...
JOYEUSES PÂQUES A TOUS ! ET SI VOUS ÊTES HEUREUX ET BÉNIS VOUS AUREZ DES SOURIRES EN SOUVENIRS… (Vivre parmi les hommes est une absurdité sidérale qu'il convient de contempler longtemps comme les sourires qui sont de la même couleur...)
Rédigé par : duvent | 01 avril 2021 à 13:45
@ duvent 12h44
"Nota bene : « Brêle », il paraît que c'est féminin et le plus tordant c'est que cela a pour origine un mot arabe entré dans l'argot militaire... Que de qualités, que de qualités !!"
Exact بغل= bghel= mulet
Issu de la rencontre (heureuse) entre un âne et une jument.
J'espère que ce mélange de gènes ne va pas en gêner certains...
Rédigé par : caroff | 01 avril 2021 à 13:35
@ Savonarole | 01 avril 2021 à 11:30
Qui se souvient de cette émission de jeu où l’on pratiquait le racisme bon enfant.
On savait rigoler à cette époque... Maintenant on nous demande de la fermer. Tout fout l’camp !
Rédigé par : Achille | 01 avril 2021 à 13:28
@ Savonarole 01 avril 2021
On connaît la célèbre réplique d'Alexandre Dumas à une personne qui l'interrogeait sur son ascendance nègre :
Je cite :
"- Au fait, cher Maître, vous devez bien vous y connaître en nègres ?"
"- Mais très certainement. Mon père était un mulâtre, mon grand-père était un nègre et mon arrière-grand-père était un singe. Vous voyez, Monsieur : ma famille commence où la vôtre finit."
Rédigé par : Mary Preud'homme | 01 avril 2021 à 13:19
@ Savonarole | 01 avril 2021 à 11:30
« Nostalgie. Les anciens racistes avaient au moins une forme d’humour involontaire.
On connaît tous l’immortelle citation de Mac Mahon. Lors d’une revue militaire, on lui recommande de saluer au passage un zouave sénégalais qui s’est particulièrement distingué. « Ah, c’est vous le nègre ? C’est bien, continuez ». »
L'humour involontaire, c'est un peu comme la c*nnerie involontaire...
Cela me donne envie de vous répondre « Ah, c'est vous la brêle ? C'est pas terrible, continuez ! ».
Nota bene : « Brêle », il paraît que c'est féminin et le plus tordant c'est que cela a pour origine un mot arabe entré dans l'argot militaire... Que de qualités, que de qualités !!
Rédigé par : duvent | 01 avril 2021 à 12:44
@ Robert Marchenoir
"Mais personne n'utilise des critères génétiques pour justifier l'intolérance. Les gens utilisent des critères tels que les mœurs, la délinquance, la concurrence pour les emplois, et ainsi de suite."
Oui et non. On voit bien que, dans l'esprit des gens, ces choses s'entremêlent. Et même sur les critères des mœurs et d'autres choses que vous mentionnez, la notion de tolérance n'a pas d'équilibres clairs.
Par exemple, certaines personnes à gauche ont tendance à tolérer sous prétexte de tolérance culturelle des pratiques qui commencent à être interdites et culturellement non-tolérées dans les pays d'origine même des populations visées. C'est une forme de complaisance orientalisante bien-pensante qui ne mène à rien.
Même sur la question de la délinquance, je ne pense pas qu'il faille donner des passe-droits, mais il importe à mon sens de reconnaître que cela ne légitime l'intolérance que jusqu'à un certain point. C'est la tendance qui consiste à passer de 0 à 100 en une fraction de seconde sur ces thèmes qui ne résout rien. Dans les deux sens.
"Ensuite, une entreprise de désinformation venue de la gauche a interdit de mettre en avant ces critères-là, et plus généralement de critiquer les immigrés et l'immigration, au nom du racisme, par assimilation abusive avec les atrocités nazies qui n'ont rien à voir."
C'est effectivement abusif. Cela n'a pourtant pas non plus complètement rien à voir, mais il est vrai que ce passé historique court-circuite la pensée et que la gauche l'exploite sans honte. La droite aussi nous fait le coup des nazis, par exemple sur l'euthanasie et la fin de vie, cela étant... la tentation de toujours ramener les nazis et les juifs pour parler de ce qui n'a rien à voir n'est pas limitée à l'immigration. Et j'avoue en avoir plus qu'assez.
"Vous avez tort. Ce n'est pas seulement un terme d'élevage. Il y a à peine un siècle, tout le monde parlait de la race française, de la race bretonne, etc. C'est le terrorisme idéologique gauchiste qui a jeté l'anathème sur ce terme. Ce fut une campagne de propagande politique parfaitement concertée et planifiée, qui remonte aux moins aux années 1950."
Je n'ai pas la mémoire historique nécessaire sur l'aspect concerté et planifié de la question. J'évite ce terme parce qu'effectivement je ne veux pas voir de distinctions administratives raciales ou le retour de pancartes "interdits aux noirs et aux chiens" sur les bistrots ou divers lieux publics. Ce genre de choses ne peut que très mal se terminer.
Mais sinon, oui, d'accord. À tire d'exemple, j'ai lu il n'y a pas si longtemps que cela un (très bon) article de 1885 par Paul Tannery intitulé "Le concept scientifique du continu, Zénon d'Élée et Georg Cantor" publié dans dans la Revue philosophique de la France et de l'étranger. Je vous cite le début du deuxième paragraphe de cet article:
"La rigueur logique de la géométrie grecque doit être considérée comme provenant exclusivement du caractère propre de la race hellène; elle s'est gardée scientifiquement, non pas contre de vaines attaques, mais contre les erreurs où entraînent les raisonnements mal conduits chez un peuple qui aime à raisonner." -- Paul Tannery.
Les frères Tannery était proches de Jacques Hadamard, un des mathématiciens les plus réputés de cette époque, juif français et athée qui fut liée par des liens familiaux à l'affaire Dreyfus via la femme de Dreyfus. Je suis à peu près certain qu'il n'y a dans les propos de Tannery, certes "essentialisants", aucune intention dénigrante ou raciste au sens moderne du terme. Il est donc vrai que le terme a changé de sens. Et que ce n'est pas faire changer un terme de sens qui change la réalité.
Il demeure que je trouve ce terme peu approprié dans un contexte franco-français. Quand je tourne mon interrupteur mental et que je pense en mode de pensée anglo-saxon, je n'ai pas de problèmes à utiliser les mots "race" ou "racial". Mais en français en France, je trouve le terme relativement malvenu pour les raisons que j'ai évoquées. Même le sens de "racist" y est connoté d'une manière que l'esprit français ignore et que le mot "raciste" ne retranscrit pas fidèlement.
Ce qui ne change rien au fait que je trouve que les Français ont des relations malsaines à cette thématique, et ce un peu dans tous les sens. Je marche beaucoup plus sur des œufs quand je traite de ce thème avec des Français qu'avec des Anglo-Saxons. Et je vous concède que c'est pénible.
Je pense en somme que la France est traumatisée par la question juive, et qu'elle voit tout à travers ce prisme. Au mépris du réel contemporain qu'elle tient absolument à faire rentrer dans le cadre mental qu'elle a développé sur la question juive. Cela me paraît voué à l'échec. Et la preuve qu'on touche là au tabou: ce constat est partagé par Houria Bouteldja l'incendiaire.
Rédigé par : F68.10 | 01 avril 2021 à 12:43
Racisme.
Les Américains ont l’art de se moquer d’eux-mêmes.
Voyez ce sketch de Key & Peele, deux Noirs américains.
https://www.youtube.com/watch?v=oh7xwI_0huM
Si vous vous ennuyez avec la droite, la gauche, les Verts et tutti quanti, je peux vous en envoyer d’autres, ils sont formidables.
Rédigé par : Savonarole | 01 avril 2021 à 12:10
@ F68.10 | 01 avril 2021 à 02:35
"Qu'un différentiel génétique est trop faible à mon sens pour justifier l'intolérance. Que s'il s'agit de justifier l'intolérance, ce serait plutôt d'autres critères que la génétique à mettre en avant."
Mais personne n'utilise des critères génétiques pour justifier l'intolérance. Les gens utilisent des critères tels que les mœurs, la délinquance, la concurrence pour les emplois, et ainsi de suite.
Ensuite, une entreprise de désinformation venue de la gauche a interdit de mettre en avant ces critères-là, et plus généralement de critiquer les immigrés et l'immigration, au nom du racisme, par assimilation abusive avec les atrocités nazies qui n'ont rien à voir.
Puis, une seconde couche de désinformation a interdit aux Blancs, et uniquement à ceux-là, de seulement identifier des races allogènes pour en désigner les méfaits, au motif abracadabrant que les races n'existeraient pas. (Mais elles existent bel et bien lorsqu'il s'agit de réclamer des passe-droits en leur faveur.)
Et dans un dernier temps seulement, les victimes de cette campagne de propagande odieuse ont fait remarquer que non seulement l'existence des races relève de l'évidence, non seulement la science en a établi les caractéristiques depuis longtemps, mais que les découvertes récentes de la génétique confirment et amplifient cette évidence.
Lorsque la justice américaine parvient à retrouver un meurtrier, grâce un test ADN permettant d'identifier la race du suspect (un Noir, comme par hasard), il serait temps que les gauchistes arrêtent de finasser sur le sujet. Inutile de dire que cette nouvelle n'a pas fait les gros titres.
"Par contre, race de chien, race de vaches ou races de tout autre chose du règne animal, c'est quand même plutôt un concept d'élevage. C'est la principale objection que j'ai sur l'utilisation de ce terme. Je n'aime pas ce terme pour cela."
Vous avez tort. Ce n'est pas seulement un terme d'élevage. Il y a à peine un siècle, tout le monde parlait de la race française, de la race bretonne, etc. C'est le terrorisme idéologique gauchiste qui a jeté l'anathème sur ce terme. Ce fut une campagne de propagande politique parfaitement concertée et planifiée, qui remonte aux moins aux années 1950.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 01 avril 2021 à 11:51
Nostalgie. Les anciens racistes avaient au moins une forme d’humour involontaire.
On connaît tous l’immortelle citation de Mac Mahon. Lors d’une revue militaire, on lui recommande de saluer au passage un zouave sénégalais qui s’est particulièrement distingué. « Ah, c’est vous le nègre ? C’est bien, continuez ».
Rédigé par : Savonarole | 01 avril 2021 à 11:30
@ Mary Preud'homme 31 mars 2021 à 20:43
L'Histoire innove : le racisme n'existait pas dans l'Antiquité. Elle radote aussi : les nobles vivent sur les hauts faits de leurs ancêtres, les chrétiens sur les martyrs des premiers temps tandis que certaines personnes vivent à présent du racisme par procuration. Il y a aussi des Noirs... et quelques Blancs, subissant du racisme. Comme tous ces phénomènes sont comparables, cela va sans doute être étudié si ce n'est déjà fait. Savoir comment fonctionne l'esprit humain est passionnant.
On peut espérer qu'on n'infériorise plus les Noirs mais la couleur de leur peau les rend plus repérables que les descendants des ilotes et des cagots qui se sont fondus dans la masse. Je suppose que la réussite sociale de plus de Noirs et le décollage de pays africains finiront par changer la donne. Quels que soient les préjugés qu'on a contre eux, les gagnants finissent toujours par être honorés. Quand il s'agit de gens qu'on n'aime pas, après leur mort, quand il s'agit de groupes méprisés, au bout d'un certain nombre de siècles, avec décote pour cause de prestige pour les vainqueurs.
Il est bien sûr insupportable de subir ou de voir subir l'injustice, même face à des adversaires de bonne foi comme cela peut arriver.
Bon courage.
Rédigé par : Lodi | 01 avril 2021 à 07:05
@ Robert Marchenoir
"Et donc ? En supposant que vous ayez raison, ce que j'ignore, qu'est-ce que cela est censé démontrer ?"
Qu'un différentiel génétique est trop faible à mon sens pour justifier l'intolérance. Que s'il s'agit de justifier l'intolérance, ce serait plutôt d'autres critères que la génétique à mettre en avant.
"La génétique est une science difficile, et la plupart des gens qui s'en réclament ne maîtrisent pas ses concepts."
Je n'en maîtrise pas suffisamment les concepts. Je maîtrise par contre suffisamment les concepts de la statistique pour comprendre dans l'ensemble quand on déforme les propos sur des choses comme des Genome Wide Association Studies.
"Niez-vous la réalité des races en tant que phénomène biologique, sur lequel la volonté de l'homme et du politicien n'a, par conséquent, aucune influence ?"
Que les femmes jaunes et les hommes jaunes fassent des bébés jaunes ? Non. Le terme de race me semble par contre ambigu. Que l'espèce humaine soit unique, cela me semble acquis. Que des différences comme des durées de gestation existent ne me surprend pas. Qu'il existe des races de chiens, c'est acquis. Que la situation puisse être dans l'ensemble similaire au niveau des humains ne me choque pas beaucoup. Par contre, race de chien, race de vaches ou races de tout autre chose du règne animal, c'est quand même plutôt un concept d'élevage. C'est la principale objection que j'ai sur l'utilisation de ce terme. Je n'aime pas ce terme pour cela.
"Contrairement à ce que prétendent les "anti-racistes", qui commencent par prétendre que la race est exclusivement une construction sociale, dans le but d'affirmer la nécessité de la détruire, puis de la remplacer par une autre, de leur propre invention ?"
J'ai tendance à penser que groupes ethniques et identités culturelles, corrélées au "phénotype", cela existe bel et bien. C'est plutôt mon approche. Je ne sais pas si cela répond à votre question.
"Selon le bon vieux principe marxiste de la page blanche, donnant l'illusion que l'homme est une pâte infiniment malléable, qui peut et doit être modelée par les doigts habiles des ingénieurs sociaux afin de satisfaire leur soif inextinguible de pouvoir ?"
Je défends l'ingénierie sociale très progressive. Et la crois nécessaire. Mais pas sur le mode marxiste. Et je pense que les ingénieurs sociaux sont loin d'être habiles, et que leur "soif inextinguible de pouvoir" est surtout la marque de leur stupidité quand ils s'émancipent ou veulent s'émanciper du politique auquel ils doivent être subordonnés dans la définition de leurs objectifs.
"Voilà ce qu'il conviendrait de démontrer, si vous voulez récuser des millénaires de sagesse et d'évidences."
Je ne sais pas exactement ce que je suis censé vouloir récuser. Pour reprendre le cas de la Birmanie, je pense quand même qu'il y a un problème à classer les genre humains de manière administrative sur ce type de critères. C'est une des causes historiques de la descente aux enfers armée dans l'ethno-nationalisme des ethnies birmanes. Il serait quand même plus sage d'éviter de lever ces distinctions ethniques au niveau du contexte administratif et légal. Laisser ces ethnies gérer leurs particularismes au travers des relations humaines du quotidien et une décentralisation politique plutôt qu'à travers la fuite en avant armée dans l'idéologie ethnique.
"Le but des négationnistes de la race est toujours le même, c'est celui des communistes de tout poil : priver l'homme de tous les liens qui le soutiennent (personnels, familiaux, professionnels, raciaux, nationaux...), puis, à cet individu nu et démuni, proposer leurs services sous forme de tutelle étatique, pour leur plus grand bénéfice."
Je ne souhaite pas priver l'homme de tous ces liens. Je souhaite simplement permettre aux hommes de s'affranchir des idéologies de leurs milieux d'origine quitte à ce qu'ils rompent avec si nécessaire. Je pense que l'État devrait se charger de ce que le privé ne peut pas faire mieux que lui, et que la question de "services sous forme de tutelle étatique" n'est acceptable que si 1. il ne s'agit pas de "tutelle" (ce qui n'est pas gagné...) et 2. si l'aide va aux vrais pauvres et indigents. Aux 5 % les plus démunis. Je ne vois pas l'intérêt d'aider les autres.
Rédigé par : F68.10 | 01 avril 2021 à 02:35
@ Robert Marchenoir | 31 mars 2021 à 21:05
Je vous invite à lire l’excellent ouvrage de Christian Laborie, « L’arbre à palabres ». C’est l’histoire de Yao qui grandit dans un village d’Afrique avec sa famille. À force d’écouter les récits sur la vie des Blancs, il décide, lui aussi, de prendre la route pour la France afin de faire fortune.
Mais tout au long de son périple, Yao va découvrir le monde tel qu’il est.
C’est une vraie leçon de vie pour ce jeune garçon qui finit par se poser la question essentielle : qu'est-ce que la vraie richesse ?
Une aventure pleine d'enseignement et d'humanité.
Rédigé par : Achille | 31 mars 2021 à 22:19
@ F68.10
Vous avez le chic pour déformer et tordre les propos de vos interlocuteurs !
- La Chine n'a pas que des intérêts commerciaux dans l'affaire ; c'est d'abord stratégique et quasi existentiel dans la perspective d'une crise majeure entre elle et les USA (et pas d'illusions, le sénile et corrompu Biden ira plus facilement à la guerre que le foutraque Trump qui raisonnait d'abord en termes économiques) ; l'effort sans précédent chinois en faveur de sa "marine de l'APL" serait vain sans accès libre à des ports donnant sur le grand large et la Birmanie est bien placée pour lui en fournir.
- Je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas de conflits ethniques ou religieux en Birmanie, mais qu'ils sont instrumentalisés, d'une part par les Chinois pour atteindre leurs objectifs, d'autre part par l'Occident pour justement les contrecarrer ; à titre subsidiaire, les médias, en taisant l'enjeu, et en pipotant sur la démocratie, font une erreur de taille. À part quelques pseudo-intellectuels de broussaille, personne n'en à rien à faire du Myanmar, en revanche, la perspective d'un conflit entre deux puissances majeures et ses conséquences imprévisibles... mais bon, faut pas traumatiser le lectorat !
Ça fait une palanquée d'années que la Birmanie, un régime plus qu'autoritaire, réprime férocement ses minorités (et la chouchou des médias n'y a rien changé), là ça sort en même temps que la montée des tensions en mer de Chine, coïncidence totalement due au hasard !!
P.-S.: je ne souhaite surtout pas que la Chine obtienne satisfaction ; dans un monde idéal, les USA se rabibocheraient avec les généraux birmans et en feraient un élément du containment, alors la défense des minorités !
Rédigé par : revnonausujai | 31 mars 2021 à 21:56
@ F68.10 | 30 mars 2021 à 22:29
"Et rappelons une évidence : il y a plus de différences génétiques entre un homme blanc et une femme blanche qu'entre une femme blanche et une femme noire ou qu'entre un homme noir et un homme blanc."
Et donc ? En supposant que vous ayez raison, ce que j'ignore, qu'est-ce que cela est censé démontrer ?
Ce genre de remarques relève du pinaillage gauchiste et du changement de sujet, pour ne pas avoir à reconnaître des vérités niées par le dogme.
La génétique est une science difficile, et la plupart des gens qui s'en réclament ne maîtrisent pas ses concepts. Cela ne les empêche pas de jeter dans la conversation des remarques de détail qui sont censées être profondes, et qui, en réalité, ne sont que des diversions.
Niez-vous la réalité des races en tant que phénomène biologique, sur lequel la volonté de l'homme et du politicien n'a, par conséquent, aucune influence ? Contrairement à ce que prétendent les "anti-racistes", qui commencent par prétendre que la race est exclusivement une construction sociale, dans le but d'affirmer la nécessité de la détruire, puis de la remplacer par une autre, de leur propre invention ?
Selon le bon vieux principe marxiste de la page blanche, donnant l'illusion que l'homme est une pâte infiniment malléable, qui peut et doit être modelée par les doigts habiles des ingénieurs sociaux afin de satisfaire leur soif inextinguible de pouvoir ?
Voilà ce qu'il conviendrait de démontrer, si vous voulez récuser des millénaires de sagesse et d'évidences.
Le but des négationnistes de la race est toujours le même, c'est celui des communistes de tout poil : priver l'homme de tous les liens qui le soutiennent (personnels, familiaux, professionnels, raciaux, nationaux...), puis, à cet individu nu et démuni, proposer leurs services sous forme de tutelle étatique, pour leur plus grand bénéfice.
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@ Achille | 30 mars 2021 à 21:22
Sur l'absence d'invention de l'écriture par les Africains :
"Oui et les peuplades des pays subsahariens étaient-elles plus malheureuses pour autant ?"
Non, justement. C'est bien pourquoi il faut reconnaître l'existence des races, et donc les respecter, ce qui est l'exact opposé du dogme "anti-raciste", selon lequel n'importe quelle race transplantée au sein d'une autre se dissout instantanément en individus interchangeables, pilotables par je ne sais quelle Haute commission à l'intégration de gauche.
Respecter les races, cela veut dire reconnaître qu'elles ont intérêt à vivre séparées. Ainsi qu'elles le font immanquablement, lorsqu'on autorise l'aberration sociale qui est l'immigration de masse.
"Notre vie est-elle plus belle que la leur ?"
Oui, bien sûr (*). De notre point de vue, oui. Et du leur aussi, d'ailleurs, à en juger par les 42 millions d'habitants de l'Amérique latine qui se déclarent désireux de s'installer aux États-Unis, ou par les 31 % des habitants de l'Afrique noire qui se déclarent désireux d'émigrer, dont 32 millions veulent s'installer en France...
"Parfois j’aimerais bien vivre comme ils ont vécu avant que des conquérants au visage pâle les chassent de leur terres."
Oui. Parfois. Assis dans votre fauteuil, environné de tous les avantages de notre civilisation. Mais, curieusement, vous n'émigrez jamais chez eux, vous...
(*) La contradiction avec l'affirmation précédente n'est qu'apparente. Je vous laisse comprendre pourquoi.
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@ Jovien | 30 mars 2021 à 19:07
"Affirmer comme le fait notre hôte que la proximité génétique (mesurée en pourcentage sur le génome en son entier) exclut cette différence [par exemple entre Européens et Noirs africains] est très naïf."
En effet. C'est l'un des outils de propagande prêts à l'emploi qui sont jetés par les gauchistes dans l'espace public, et qui, malheureusement, trompent des gens y compris à droite.
Il s'agit d'un sophisme, consistant à détourner une vérité scientifique en l'extrayant de son contexte. Par exemple, seul 1,2 % du patrimoine génétique de l'homme diffère de celui du chimpanzé. Nos braves gauchistes vont-ils, pour autant, affirmer qu'il n'y a aucune base biologique pour distinguer l'homme du chimpanzé ? Que tous les chimpanzés d'Afrique ont le droit de l'homme de s'installer en France en vertu de la liberté de circulation ? Qu'il faut leur donner le droit de vote, établir des quotas pour eux dans les conseils d'administration ?
L'homme a 70 % de gènes en commun avec l'oursin. Faut-il favoriser l'entrée des oursins à Sciences Po ? Il a 40 % de gènes en commun avec la banane. L'absence de bananes présentant le journal télévisé est-elle un scandale national ? (Encore que certains soutiendront qu'elles sont déjà nombreuses à ce poste...)
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@ GERARD R. | 30 mars 2021 à 17:31
"Il m'est arrivé personnellement de former quelques nouvelles recrues d'origine africaine. L'inverse ne s'est jamais produit. J'exigeais le respect et la rigueur. À défaut je démissionnais aussi sec de mon rôle de formateur, avec d'autant plus de détermination que cette fonction bénévole n'était régie par aucun contrat de travail."
Excellente méthode...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 31 mars 2021 à 21:05
Les nouveaux racistes noirs ressemblent comme deux gouttes d'eau aux anciens racistes blancs et racistes compulsifs actuels sévissant en particulier sur ce blog. Et cela nonobstant leurs origines ethniques. Comme quoi la couleur ne fait rien à l'affaire !
J'ajoute qu'il est d'autant plus amusant d'en voir certains ici parmi les plus virulents, sectaires et haineux en faire des tonnes question indignation et hurler au racisme antiblanc. Alors qu'ils contribuent largement par leurs comportements hystériques à entretenir la hargne revancharde de cette nouvelle race de victimes par procuration et autres bénéficiaires de rentes de situation, laquelle paradoxalement n'a jamais vécu dans sa chair la discrimination qui fut le lot de leurs ancêtres.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 31 mars 2021 à 20:43
@ revnonausujai
"Une Birmanie à la botte, c'est l'accès libre à la haute mer, d'où le soutien du PCC aux militaires et très probablement leur téléguidage !"
Il est à peu près clair que la junte a le soutien des autorités chinoises. Il est à peu près clair que la Chine a des intérêts commerciaux maritimes. Et terrestres. Et pas qu'en Birmanie: au Pakistan, des hauts gradés de l'armée font ouvertement allégeance à la Chine dans le cadre de la diplomatie de la dette chinoise. Ce que vous semblez aussi négliger, c'est que la Chine n'a pas que des intérêts commerciaux. Elle a aussi un intérêt clair à se protéger de toute tentation démocratique. Et donc un intérêt à soutenir un régime autoritaire en Birmanie.
Il y a bien une guerre idéologique sur la notion même de démocratie en Asie du Sud et du Sud-Est. Et Singapour va devenir le nouveau New York de ce nouveau monde à moyen terme.
Le paradoxe au niveau de la Chine est que si, du jour au lendemain, nous nous retrouvions avec un premier amendement en Chine garantissant une réelle liberté d'expression, nous aurions la libération de parole d'un milliard de Chinois. Le résultat en serait un nationalisme outrancier, massif et revanchard d'un cinquième de l'humanité. À côté de cela, nos décoloniaux nationaux ne seraient que du menu fretin.
Le paradoxe est donc que le parti communiste chinois rend un immense service au monde entier en mettant de facto le couvercle sur ce nationalisme délirant et dangereux. La conséquence en est que l'Occident, si tant est que ce terme ait un réel sens, a un intérêt direct à partager le pouvoir géopolitique mondial avec une puissance en passe de devenir numéro un. Et donc de la contraindre ainsi dans le jeu des institutions internationales. Et simultanément de s'opposer, militairement si nécessaire, à son impérialisme naissant. Un impérialisme qui n'a certes rien de messianique, mais qui promeut l'autocratie pour se protéger.
Bottom line: on ne traite pas avec un réveil civilisationnel d'un cinquième de l'humanité, fût-il autocratique, de la même manière qu'avec l'aberration historique que fut l'Union soviétique. La Chine ne s'effondrera pas comme le mur de Berlin. Trump a certes eu le mérite de mettre les pieds dans le plat. Mais maintenant que Capitaine Chaos n'est plus au pouvoir aux States, il est temps de revenir à des politiques à la fois rationnelles et fermes face à la Chine.
Maintenant, vous sous-estimez clairement l'impact de ce qui se passe en Birmanie si vous ne voyez que la main de la Chine dans cette histoire. Les tensions ethniques ne sont pas nouvelles. Sans même parler des Rohingyas, il y a tout une gamme de peuplades qui en veulent à l'ethnie birmane de centraliser le pouvoir de manière autocratique et quand même ethnique. Nous allons bien vers une guerre civile sur des lignes ethniques. Nous avons un milliard de Chinois qui soutiennent la junte. Un milliard d'Indiens qui soutiennent la démocratie mais qui, realpolitik oblige, tentent de convaincre la junte de reculer plutôt que de se la jouer yankees à la mode de Bagdad. Et le Bangladesh ? Petit pays ? 160 millions d'habitants... une démocratie simultanément islamique et sécularisée. Qui gère les pots cassés: les réfugiés ; les flics déserteurs. Ce n'est pas une petite histoire.
Vous connaissez l'armée de l'Arakan ? C'est un groupe terroriste, non ? Groupe terroriste que la junte a voulu coopter en passant l'éponge sur le passé. La réponse de l'armée de l'Arakan ? C'est "non: on prend les armes contre vous". Et l'armée de l'Arakan, ce n'est pas la Chine...
Défendre la démocratie, ce n'est pas pérorer avec des trémolos dans la voix. C'est reconnaître que des systèmes institutionnels qui favorisent les transitions de pouvoir pacifiques, cela importe. La preuve que la non-démocratie, c'est mal, c'est justement le carnage qu'on voit actuellement, qui créera encore davantage de tensions indémerd*bles à long terme. Et oui: ces tensions, que vous le voulez ou non, sont basées sur des thématiques ethniques qui durent depuis longtemps et qui dureront encore longtemps. On ne peut pas évacuer les questions ethniques, les questions de minorités et, en l'occurrence, de décentralisation, de la recherche d'équilibres pacifiques, qui est le degré zéro de la démocratie. Qui a justement pour objectif de garantir des transitions de pouvoir pacifiques. Et on n'y est manifestement pas en Birmanie.
Rédigé par : F68.10 | 31 mars 2021 à 14:31
@ Exilé | 31 mars 2021 à 09:56
Merci pour ce lien vers la vidéo dans laquelle Alexandre Devecchio précise parfaitement la situation.
Rédigé par : Robert | 31 mars 2021 à 11:18
Bien sûr, Marchenoir, vous n'avez tout simplement rien à répondre à ce qui a déjà et trop longuement été démontré, et qui, déjà, a dévoilé vos impostures.
Rédigé par : Aliocha | 31 mars 2021 à 10:53
Nouveaux racistes :
https://amp.lefigaro.fr/story/alexandre-devecchio-sur-laffaire-pulvar--les-antiracistes-sont-devenus-les-nouveaux-racistes-14109
Rédigé par : Exilé | 31 mars 2021 à 09:56
Il est important de noter que cette fameuse imposture des "races qui n'existent pas" s'inscrit dans une longue série d'actions terroristes idéologiques de la gauche.
Ayant échoué à subvertir les sociétés occidentales par la manipulation du prolétariat, les néo-marxistes se sont employés à une déstabilisation encore plus radicale : saper les fondements biologiques de l'humanité.
Avec le féminisme, ils ont entrepris de saboter les relations entre les sexes, dont l'équilibre est indispensable à la survie de l'espèce.
Avec le dénigrement de la famille, ils ont entrepris de détruire la structure sociale indispensable à la reproduction, puisque le petit de l'homme ne gagne son autonomie qu'au bout de longues années.
Avec la promotion de l'homosexualité, censée avoir autant de valeur, sinon plus, que la sexualité normale, ils ont attaqué d'une façon supplémentaire le processus naturel de renouvellement des générations.
Avec le délire du "genre", il se sont attachés à imposer l'idée que le sexe biologique n'existe pas, puisqu'on peut en changer à loisir, et même inventer des sexes imaginaires.
Avec le transsexualisme, ils se sont carrément mis à transformer les femmes en hommes et les hommes en femmes, par le bistouri et la chimie.
Et avec les fameuses races qui n'en sont pas, qui n'ont aucune base biologique et ne sont que des constructions sociales, ils s'attaquent à la fois à l'individu, à la sexualité, à la famille et au fonctionnement naturel de groupes élargis à un milliard d'hommes et au-delà.
Ces saboteurs joignent la persécution la plus concrète (perte d'emploi, mort sociale...) au mensonge le plus effronté : à l'instant même où ils doivent opprimer leurs adversaires pour imposer leurs vues, tellement elles sont anti-naturelles, ils mentent ouvertement en expliquant aux gens qu'ils ne voient pas ce qu'ils voient, qu'ils ne sont pas ce qu'ils sont.
En fait, s'attaquer de la sorte au noyau même de la survie de l'espèce, c'est se faire le chantre de l'anti-humanisme le plus radical. Nier les différences entre les hommes et les femmes, nier l'existence des races, qui incarnent le réseau social permettant à chaque être humain de se rattacher à ses ancêtres et de se projeter vers l'avenir, c'est œuvrer à la destruction du genre humain.
Tout conservateur, au sens très général du terme, doit bien être conscient que cette entreprise de sabotage, si par malheur elle réussissait, exigerait d'infinis efforts et d'interminables années pour être réparée -- si tant est que cela soit possible.
On peut voter pour annuler des nationalisations, mais les équilibres subtils dont sont faits les sociétés humaines, liant indissolublement le corps et l'esprit, ne peuvent être détruits qu'au prix de graves dangers.
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@ Caroff | 30 mars 2021 à 22:36
@ Aliocha | 30 mars 2021 à 11:56
Je ne réponds pas aux lâches qui n'ont pas la décence de me présenter leurs objections eux-mêmes, ni aux imposteurs sournois qui déterrent d'anciens commentaires qu'ils n'ont pas écrit eux-mêmes, issus d'une conversation que tout le monde a oubliée, sans même avoir la politesse de nommer ceux qu'ils dénigrent ; parce qu'ils n'ont ni le courage, ni la droiture, ni les arguments pour s'opposer à moi à la loyale.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 31 mars 2021 à 09:09
@ F68.10 | 30 mars 2021 à 22:29
À propos de la Birmanie, les médias ne savent que dégoiser sur la démocratie, les droits de l'homme, les conflits ethnico-religieux et toussa et toussa ; foutaises !
Il suffit d'ouvrir un atlas : l'accès des routes maritimes chinoises vers l'océan Indien et la haute mer peut être bloqué aisément par la Malaisie et l'Indonésie, comme l'accès au Pacifique peut l'être par la ceinture Japon-Ryukyu-Taïwan.
Une Birmanie à la botte, c'est l'accès libre à la haute mer, d'où le soutien du PCC aux militaires et très probablement leur téléguidage !
Rédigé par : revnonausujai | 31 mars 2021 à 08:23
@ Tipaza
"Et descendre une poubelle, ça prouve qu’on l’a remplie, et donc qu’on a mangé à sa faim, et même un peu plus, d’où le léger surpoids que vous avez avoué benoîtement, il y a quelque temps."
Certes, mais l'être humain est naturellement un chasseur-cueilleur. Si dur que cela soit, cela répond à un besoin profond, sinon, il n'y aurait pas de safari de chasseur ou de chasseur de photo.
D'autre part, les gens dont certains descendent nos poubelles avaient une culture de chasseurs-cueilleurs. Ils ont dû subir le coût de changer de culture. De plus, changer de culture pour être le serviteur des autres n'est pas une promotion. Et n'oublions pas que toute évolution subie et non choisie est frappée d'illégitimité, à la base. Autre chose, être un Noir signifie être un inférieur, pour bien des gens.
Je récapitule : on change de culture pour une répondant moins à l'activité naturelle de l'être humain que chasseur-cueilleur, inférieur socialement, considéré comme inférieur par la peau et cela comme preuve de défaite de la culture d'origine. Mais c'est formidable !
Si ça l'est tant, voudriez-vous que des extraterrestres d'une civilisation technologiquement plus avancée débarquent et nous fassent subir le même traitement ?
Il est possible que ça augmente la probabilité de survie de l'espèce, mais probable que nous soyons asservis. Reste à savoir si nous le serions plus ou moins qu'entre humains.
Certains humains pourraient être gagnants, d'autres perdants, c'est un autre point, de même que pour les peuples.
Il y aurait d'ailleurs un inédit, les extraterrestres seraient certainement, véritablement, plus intelligents que nous.
À un certain niveau scientifique, je ne doute pas qu'il sera possible d'augmenter son intelligence et je pense qu'ils le feraient depuis longtemps, une tradition chez eux comme de dire qui a la plus grosse chez nous.
Rédigé par : Lodi | 31 mars 2021 à 07:31
Merci à vous, caroff, et à tous ceux qui ne cèdent pas aux ignorantes et dangereuses fantasmagories.
Rédigé par : Aliocha | 31 mars 2021 à 00:34
@ Achille | 30 mars 2021 à 21:22
Vous avez trop lu J-J Rousseau, c’et la théorie du bon sauvage que vous me racontez.
Il n’y a pas de bon sauvage, d’ailleurs le général Custer a dit que le seul bon sauvage était celui qui était mort. Mais il a été bien puni de ces propos à la bataille de Little Big Horn.
Je vous signale qu’il n’y avait pas Internet, et que pour communiquer il fallait user de la télépathie, avec le risque que votre interlocuteur pénètre votre cerveau, et en sache le contenu. Ce qui est pire que les cookies, vous en conviendrez.
Il paraît que les Aborigènes d’Australie communiquent ainsi !
Vous plaignez « les descendants de ces valeureux guerriers de vider nos poubelles à 5 heures du matin ».
Si vous aviez fait de la chasse photo, vous sauriez que pour arriver à prendre des photos des grands mammifères, cerfs, biches, chevreuils, renards, blaireaux et j’en passe, il faut non seulement se lever très tôt, mais parfois ne pas se coucher et prendre l’affût toute la nuit, avec la probabilité de ne rien voir.
Et descendre une poubelle, ça prouve qu’on l’a remplie, et donc qu’on a mangé à sa faim, et même un peu plus, d’où le léger surpoids que vous avez avoué benoîtement, il y a quelque temps.
Pensez au bon sauvage, qui ayant veillé, n’a rien pris et donc ne mangera pas !
Rédigé par : Tipaza | 30 mars 2021 à 23:59
@ Aliocha 11h56
Merci Aliocha d’avoir déniché ma réflexion sur le concept de race (car c’en est un).
J’avais commencé à répondre à Robert Marchenoir, mais je me suis découragé !
Rédigé par : Caroff | 30 mars 2021 à 22:36
@ Exilé
"Même dans une France dont la doxa officielle nie l'existence des races, l'Assurance Maladie assure la prise en charge et le dépistage de la drépanocytose..."
Rappelons que la médecine est faite pour aider les gens. Pas pour les enfoncer. De manière générale, l'analyse scientifique des questions raciales, c'est a priori pour trouver des solutions. Le problème est que beaucoup ne sont pas d'accord sur la nature des problèmes auxquels il convient d'apporter des solutions. L'exemple historique de Ronald Fisher est à cet égard exemplaire.
Cela étant, à l'heure actuelle où le monde se rétrécit et se contracte à grande allure, il ne me paraît pas pertinent de croire que ces questions sont fondamentales. Même Mélenchon semble ouvrir les yeux sur le problème vraiment majeur que constitue le problème de l'eau. Diagnostic correct. Un peu comme une horloge cassée donne l'heure juste deux fois par jour. Maintenant, la thérapeutique préconisée est encore et toujours la planification... on n'est pas sorti de l'auberge. Comparativement, la question des races ne me semble pertinente à traiter que pour, essentiellement, la raison qu'elle agite le bocal des gens dans tous les sens. Les gens n'ont nul besoin de vérités scientifiques pour vouloir le conflit racial ou ethnique. Et nier les différences génétiques ou culturelles ne fera ni disparaître les antagonismes ni ne fera aller vers un monde apaisé sur ces questions.
Les questions ethniques restent bien réelles. Il suffit de jeter un coup d'œil à la Birmanie pour s'en convaincre: on a d'un côté un gouvernement birman centralisé et de l'autre une multitude d'ethnies périphériques qui sont en train de s'armer contre la junte. On va droit vers la guerre civile. Les questions ethniques existent donc bel et bien et ne disparaîtront pas par un coup de baguette magique. Pareil pour la question des différences génétiques ou culturelles à travers le monde.
Maintenant, si les Noirs et les Blancs formaient réellement deux espèces humaines qui seraient dans l'incapacité biologique de faire des enfants entre eux, cela ne changerait pas grand-chose au fait qu'il serait nécessaire de cohabiter et de construire un monde commun. Toutes les questions resteraient de toutes façons à peu de choses près grosso modo les mêmes.
Et rappelons une évidence: il y a plus de différences génétiques entre un homme blanc et une femme blanche qu'entre une femme blanche et une femme noire ou qu'entre un homme noir et un homme blanc.
Rédigé par : F68.10 | 30 mars 2021 à 22:29
@ Tipaza | 30 mars 2021 à 07:35
« La seule race qui n’ait pas développé de civilisation de ce niveau, avec une organisation politique et sociale, des monuments, une langue écrite, très important l’écrit, il marque le passage à l’abstrait, la seule race manquante dans cette énumération est la race noire. »
Oui et les peuplades des pays subsahariens étaient-elles plus malheureuses pour autant ?
Ils vivaient en harmonie avec la nature qui leur prodiguait de quoi se nourrir en abondance.
Ils vénéraient les dieux de la forêt, de la montagne et du fleuve qui passait au bord de leur village. Des dieux qui n'étaient pas aussi intransigeants que les nôtres.
Leur savoir, ils se le transmettaient par voix orale de génération en génération. Le sorcier connaissait les herbes qui guérissaient leurs maladies et leurs blessures.
La justice étaient rendue par le conseil des anciens qui avait pour toute règle de droit la sagesse recueillie au cours d’une longue vie de labeur.
Le chef était désigné par la tribu parce que c'était le plus grand, le plus fort mais aussi le plus intelligent et donc il disposait d’une autorité naturelle.
Notre vie est-elle plus belle que la leur, avec nos connaissances sur l’art de la rhétorique, les lois de la physique, l’économie de marché ou le droit constitutionnel ?
Nos horaires planifiés, le métro, les embouteillages, la télé qui nous aliène l’esprit avec ses séries américaines crétinisantes et les délires des invités des plateaux télé, sans oublier les réseaux sociaux qui nous déversent leurs insanités, sont-ils vraiment la marque d'une évolution de l’Humanité ?
Parfois j’aimerais bien vivre comme ils ont vécu avant que des conquérants au visage pâle les chassent de leur terres, filent la petite vérole à leurs femmes et à leurs filles et obligent les descendants de ces valeureux guerriers à vider nos poubelles à 5 heures du matin.
Rédigé par : Achille | 30 mars 2021 à 21:22
CIORAN (suite)
L'émission dont je viens de parler reçoit le mardi 30 mars à 10h Nicolas Cavaillès, celui qui a dirigé l'édition des "Oeuvres" de Cioran, en Pléiade. Ce livre de 1728 p.coûte 64 euros. J'en recommande l'acquisition.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 30 mars 2021 à 20:35
@ Robert Marchenoir
« ...les cinq médecins noirs (...) ont réclamé qu'on cesse le politiquement correct cinq minutes, et que l'on tienne compte des différences génétiques entre les races, dans l'intérêt même des patients noirs. »
Même dans une France dont la doxa officielle nie l'existence des races, l'Assurance Maladie assure la prise en charge et le dépistage de la drépanocytose, maladie génétique au sujet de laquelle la « racisée » madame Rokhaya Diallo par exemple sensibilise l'opinion pour en financer l'effort de recherche ; ce qui est à son honneur bien entendu.
Rédigé par : Exilé | 30 mars 2021 à 20:26
@ Olivier Seutet
« Méli-mélo complet » [de notre hôte]
Vous avez tout à fait raison.
J’ajoute ceci.
La notion de sous-espèce étant imprécise et disputée chez les zoologues, on peut soutenir que l’espèce humaine ne comporte pas de sous-espèces (appelés races). Et même si on trouve qu’elle en comporte, on peut donner de la race une définition tellement restrictive qu’on pourra soutenir qu’il n’y a pas de races dans l’espèce humaine.
Mais ce faisant on n’aura toujours pas établi qu’il n’y a aucune différence quant aux soubassements génétiques des traits mentaux (intelligence et personnalité) entre, par exemple, Européens et Noirs africains.
Affirmer comme le fait notre hôte que la proximité génétique (mesurée en pourcentage sur le génome en son entier) exclut cette différence est très naïf : de la même façon on pourrait prouver que les Noirs n’ont pas la peau plus sombre que les Blancs.
Et affirmer que l’origine commune en Afrique exclut aussi cette différence est beaucoup plus naïf encore. C’est même résolument idiot : comme si, en 80 000 ans, deux populations n’avaient pas le temps d’évoluer différemment...
Notre hôte fait là de la très mauvaise science. « Antiracisme » de très bas niveau scientifique.
Son cher ami Finkielkraut, typiquement, ne commet jamais cette erreur.
Pour le dire de façon concise : les Blancs cons ont droit de vote et il n’y a pas de discrimination à leur encontre, on ne voit pas pourquoi ceux qui pensent des Noirs qu’ils sont inférieurs aux Blancs en intelligence voudraient discriminer les Noirs ou leur seraient hostiles, et, partant, devraient être qualifiés de racistes. Les racistes, ce sont ceux qui agressent ou veulent agresser ceux d’une autre ethnie, comme la Traoré, ou les gens de l’UNEF.
Rédigé par : Jovien | 30 mars 2021 à 19:07
Tous ces Pulvar et Cie, tous ces fachos islamogauchistes, racialistes, racistes antiblancs, indigénistes haineux violents revanchards, maldansleurpeauïstes imbécilheureuïstes, peuvent pester rager hurler grogner contre les blancs autant qu'ils le veulent, ça ne changera rien à leur couleur de peau : noirs ils sont, noirs ils seront et resteront, et nous les blancs honnis, nous serons toujours blancs.
Et je me permets de rajouter : "nananèèèère" !
La nature a été plus cruelle pour certains que pour d'autres, elle a pas de bol Pulvar et ses bésicles en peau de crocodile, je compatis.
Rédigé par : sylvain | 30 mars 2021 à 17:55
Me taire ? Jamais !! Et comment que les races existent ! Ceux qui ont intérêt à faire croire le contraire, nourrissent Dieu sait quels sombres desseins. D'ailleurs si les races humaines n'existaient pas, ou si certaines races ne se sentaient pas supérieures ou à tout le moins plus importantes que d'autres, pourquoi arboreraient-elle l'étendard de leurs fiertés respectives d'appartenir à l'une ou l'autre ? Avec en outre l'inexplicable contradiction, de se dire fier(e) d'être noir(e), tout en se sentant offensé(e) dès qu'on évoque cette négritude.
Aux Blancs, l'époque fait qu'on leur interdit - du moins aux plus faibles - de revendiquer leur fierté d'être de race blanche. Avec moi c'est raté ! Mon tempérament m'interdit de m'abaisser ou d'accepter tout consensus. Si tu es fier d'être comme tu es, moi aussi. Et si ça ne te plaît pas ainsi, tu dégages vers chez toi. Je n'ai jamais cessé de tenir ce langage ! Au boulot, cela m'a bien valu quelques menus ennuis, mais je m'en tape et j'ai tenu tête ! L'étiquette de raciste ? Aucun effet sur la qualité légendaire et enviée de mon sommeil. Il m'est arrivé personnellement de former quelques nouvelles recrues d'origine africaine. L'inverse ne s'est jamais produit. J'exigeais le respect et la rigueur. À défaut je démissionnais aussi sec de mon rôle de formateur, avec d'autant plus de détermination que cette fonction bénévole n'était régie par aucun contrat de travail. Ça a donné lieu à des confrontations épiques avec ma direction. Mais je n'ai jamais cédé un pouce de terrain.
Mieux ! J'affirme péremptoirement depuis quarante ans, que le racisme, dans l'acception du terme fourre-tout, tel qu'on en abuse aujourd'hui, est un droit inaliénable ! Dans la mesure où il est impensable qu'on puisse m'obliger un jour à aimer ou simplement apprécier qui ne me convient pas. Non à cause de son apparence, mais de ses comportements, de ses coutumes incompatibles avec ma culture, quand il cherche à me les imposer, de sa propension à la pleurniche permanente, alors qu'il est venu polluer mon atmosphère sociétale, de sa seule initiative .
Ceux qui ont criminalisé le « racisme » ont en fait criminalisé le droit de ne pas s'attacher à quelqu'un, pour diverses raisons. Je refuse le racisme primaire, qui pour moi, consiste à mépriser un homme ou une femme sur son apparence différente de la mienne. Mais pour tout le reste, les comportements, les revendications déplacées, la victimisation outrancière, ils peuvent compter sur moi pour leur dire ce que j'en pense.
Si un tiers des Blancs s'étaient comportés comme moi, au lieu d'opter pour l'auto-flagellation et la repentance à tout crin, des gens comme Audrey Pulvar, entre autres, se montreraient infiniment plus discrets et - on peut rêver - plus fins d'esprit ! À la décharge de l'intéressée, il convient de préciser que le QI fluctue selon qu'elle chausse ou non ses bésicles...
Rédigé par : GERARD R. | 30 mars 2021 à 17:31
Un excellent billet.
Seul bémol : lorsque vous affirmez que "la race est un concept culturel qui a emprunté le masque de la biologie". Un non-sens, un déni de réalité, juste pour rester dans le politiquement correct, et ne pas être attaqué par les bien-pensants, puisque d'un point de vue observationnel et biologique il existe différentes races au sein de l'espèce humaine. C'est vivre en Absurdie que de ne pas reconnaître qu'il existe une race "nordique", des races "asiatiques", des races indiennes (d'Inde, d'Amérique du Nord, comme d'Amérique du Sud), diverses races "africaines", etc. Le mot "race" a même été dans notre Constitution, c'est dire... (et supprimé en juillet 2018 avec également la « distinction de sexe », ce qui montre le travail et la puissance de certains lobbies pour supprimer, c'est bien dans l'air du temps de la cancel culture, toute mention d'un certain réel, c'est dingue).
À un moment, il faut arrêter de décon*er et dire le réel. On est en train d'en crever de ce déni de réalité permanent sur nombre de sujets, et qui fait le jeu des "progressistes" et des gauchistes, bref de tous ces démolisseurs de notre société et de nos civilisations.
Nier le réel, c'est permettre aux menteurs et aux propagandistes de répandre leur venin, et d'intoxiquer toute la société façon Evergreen.
"Evergreen et les dérives du progressisme" :
https://www.youtube.com/watch?v=u54cAvqLRpA
"Cherchez la Vérité, et elle vous rendra libres." Le Christ.
Rédigé par : BlueMan | 30 mars 2021 à 17:10
Bonjour Philippe,
Vous réussissez à faire geindre le petit mâle blanc qui sent sa "supériorité naturelle" remise en cause.
Ça oscille entre Français de souche et Français de couche, "pampers", les commentaires.
Rien que pour ça, cette petite bourde, et l'idiotie fondamentale de l'UNEF, qui se méprend en se pensant UNERDF, Union Nationale des Etudiants Racisés de France, votre billet et les commentaires valent le détour.
L'UNEF est une organisation non identitaire. Généraliste. C'est une erreur de mettre en place des réunions du type dont il est question dans ce cadre.
Rien n'empêche les uns et les autres de fonder des associations à thème. J'ai moi-même fondé l'AHFTR, l'Association des Humains à Fortes Trompes Roses.
Les citoyens français sont très majoritairement racistes, et le clament, comme certains couillons du blog. La forme n'est pas toujours identique. Elle passe d'une catégorisation eugéniste des "races" comme le faisaient les nazis, à l'affirmation de son racisme ordinaire.
Ils ont un espace d'expression, c'est bien. Il faut faire sortir les humeurs, ça soulage. Soyez-en remercié cher Philippe. Sur fond de concours de çui qu'a la plus grosse.
Il est globalement affligeant d'en être encore là. Avec une confusion entretenue entre délinquance, à sanctionner sans états d'âme, et racisme ordinaire, à travailler avec l'ensemble des protagonistes
Il faut aussi virer les indigénistes de l'UNEF s'ils contreviennent aux statuts de ce syndicat.
Sinon, faut faire évoluer les règles.
Sinon... faut la fermer. Surtout les Blancs.
P.-S.: magnifique victoire de l'Écosse. Ne manquait que leur fabuleux public, rigolard et fêtard, autre chose que les tronches de mérou des Français.
Rédigé par : Jérôme | 30 mars 2021 à 15:43
Les folies racialistes des « racisés » déployées depuis plusieurs mois autour de prétextes divers font éclater au grand jour l'imposture du « racisme » subitement imputé aux seuls Français leucodermes depuis une quarantaine d'années, alors que cette question était inconnue auparavant, afin d'une part de les culpabiliser pour des crimes qu'ils n'ont pas commis pour qu'ils pratiquent l'autoflagellation à tout propos et d'autre part afin de persuader certaines populations allogènes qu'elles ne peuvent qu'être les victimes perpétuelles des précédents.
Et tout cela sur fond d'agitation à des fins politiques par des partis ou des associations aux buts troubles.
Cette imposture remonte en fait à la diffusion du film de pure fiction « Dupont Lajoie », ayant montré un gentil immigré accusé à tort d'un crime commis par une caricature de Français « beauf » (selon l'aimable terminologie gauchiste), afin de nous persuader que tous les Français ne pouvaient que réagir de cette manière.
Les foules sont aisément manipulables.
Cela a conduit à d'innombrables injustices basées sur le « deux poids, deux mesures », les franco-Français étant poursuivis par diverses associations abusivement dites anti-racistes souvent pour des faits ou des propos relativement anodins, alors qu'ils étaient plutôt eux-mêmes la cible d'admirateurs de rappeurs et autres qui appelaient parfois impunément à la haine (la vraie) et au meurtre de tout ce qui pouvait symboliser la France ou son peuple historique, y compris à travers ses plus jeunes enfants.
Depuis, les innombrables faits divers à thématique communautaire ont largement mis en évidence, pour peu que l'on étudie le profil le plus fréquent d'un côté des victimes de crimes et délits et de l'autre celui de leurs auteurs, que le racisme n'était pas toujours là où il était arbitrairement supposé être.
Ne serait-il pas temps de calmer le jeu et de cesser d'attiser le feu de cette histoire de « racisme » allumé à l'origine puis instrumentalisé par des apprentis-sorciers loin d'être mus par des considérations purement humanitaires ?
Rédigé par : Exilé | 30 mars 2021 à 15:40
@ caroff | 30 mars 2021 à 00:31
Très juste. J'aurais dû écrire concernant Audrey Pulvar: issue des minorités visibles, tout en sachant que les ultramarins rencontrent (encore aujourd'hui) quasiment les mêmes problèmes que les émigrés issus de la diversité.
Quant à l'antériorité de la nationalité française pour les Antillais, si elle ne fait aucun doute sur le papier, il a fallu beaucoup de combats (y compris après la départementalisation de 1948) pour qu'elle donne les mêmes droits aux Martiniquais, Guadeloupéens, Guyanais, Réunionnais etc.
Et si vous vous renseignez sur ce que fut le Bumidom dans les années soixante (que j'ai connu en direct en qualité de jeune monitrice chargée d'accueillir et encadrer des ultramarins) vous comprendrez peut-être où je veux en venir et la réalité de discriminations qui ont perduré jusqu'à ce jour, en dépit de belles paroles et de proclamations hypocrites sur l'égalité entre Français de métropole et d'Outremer.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 30 mars 2021 à 15:33
@ Robert Marchenoir
Votre analyse du phénomène racial est intéressante mais reste floue.
En effet, comment savoir si un Français de souche et un Corse sont de la même race ? Idem pour les Anglais. Le fait de généralement les détester est-il suffisant pour affirmer qu'ils sont d'une race différente ?
Rédigé par : Paul Duret | 30 mars 2021 à 14:50