Un documentaire de Marie Portolano, dont on a beaucoup parlé, a dénoncé le sexisme et, pour euphémiser, le manque de délicatesse de certains hommes dans le domaine du journalisme sportif (Canal Plus).
Il paraît qu'on a censuré une séquence concernant Pierre Ménès où on le voit, il y a quelques années, embrasser de force une journaliste et lever la jupe, attraper les fesses précisément de Marie Portolano qui l'avait d'ailleurs giflé. Il a admis qu'un tel comportement serait aujourd'hui perçu comme scandaleux et il regrette de l'avoir eu (TPMP).
Pourtant, hier comme maintenant, "un homme, ça s'empêche" ! La morale personnelle, l'élégance de la retenue ne sont pas conjoncturelles.
Mais il faut aller plus loin.
D'abord je constate que pour le sport, notamment pour le foot, il y a de plus en plus de journalistes femmes et je m'en félicite. Si certaines n'usent pas d'un français impeccable, en tout cas elles ne sont jamais grossières et ne s'abandonnent pas avec délectation à la saleté du vocabulaire.
Cette observation est encore plus fondée pour d'autres secteurs de la vie médiatique, par exemple dans le registre politique, où je considère que quelques professionnelles sont meilleures que certains hommes tant pour la qualité du questionnement que pour la maîtrise du langage. Je songe notamment au Grand Jury-LCI.
Je ne suis pas cependant un adorateur par principe de la parité à toute force. Au point que je ne serais nullement gêné si ici un plus grand nombre de femmes existait et si là les hommes avaient le dessus.
Ce qui me semble navrant est de choisir un homme ou une femme sur d'autres critères que ceux de la compétence pour la fonction qui leur a été dévolue. Rien ne m'apparaît plus absurde et faussement progressiste que de s'imaginer que le système de la parité donnerait comme par magie du talent et de la qualité aux femmes choisies pour des motifs purement arithmétiques.
On me pardonnera de prendre encore l'exemple de Laure Boulleau au Canal Football Club. Elle a été une excellente joueuse de foot, internationale, elle est séduisante mais elle est à peu près aussi faite pour être dans une émission de commentaires et d'analyses que moi si j'étais affecté à une rubrique économique et financière.
J'admets bien volontiers être obsédé par la décence des mots, la tenue du vocabulaire parce qu'elles signent la qualité d'un être et d'une société.
Je reviens au Canal Football Club où Pierre Ménès, loin de ses prestations vulgaires justement dénoncées par Marlène Schiappa, se fait à l'évidence une gloire d'être le seul, dans cette émission, à lancer à intervalles réguliers des grossièretés inutiles.
Que les autres malheureusement enregistrent, sans plus, et je le regrette de la part d'Hervé Mathoux et d'Habib Beye, tous deux excellents. On sent que Ménès jouit de ce faux parler-vrai qui n'est qu'un parler dégradé. Il se veut, se vit comme singulier et se repaît d'un succès facile puisque personne ne dénonce son procédé.
Il serait sincère, authentique et adulé pour ses débordements ? Pourtant la correction du langage non seulement n'a jamais empêché la vigueur du fond mais la rend encore plus éclatante par contraste et faut-il à tout prix satisfaire, sur une chaîne formidable, une pente discutable ?
Il serait un personnage et à accepter comme il est ? Quelle présomption de se prétendre supérieur à ce que les plus grands d'entre nous, partout, ont admis et respecté !
Derrière cet abus narcissique, il y a une forme de mépris à l'égard des autres qui écoutent et des millions de téléspectateurs qui regardent et, pour certains sans doute, s'esclaffent.
Quand on se félicite ostensiblement de salir la langue française en ne la corrompant pas par accident mais délibérément, il s'agit d'une agression.
Non plus par des gestes mais par des mots.
Je semble focaliser sur le journalisme sportif parce que j'aime tellement le foot que je déplore la complaisance qu'il y a au fond de tout cela: après tout, il ne s'agit que de foot et on ne va pas traiter le journalisme sportif comme s'il était dans le bon sens du terme un journalisme ordinaire !
Je crois l'inverse : il faut exiger de lui le meilleur. Sinon il s'abandonnera au pire, n'offrant au public, à cause de l'intérêt majoritaire pour le foot, que des propos à la forme médiocre, persuadé que nul ne s'en préoccupera !
Cette volonté de maintenir haut le niveau de décence de la parole, des commentaires, des analyses et des débats, sur Twitter et sur mon blog, je tente de la mettre en oeuvre le moins mal possible pour ce qui me concerne.
Comme je dois m'empêcher de répliquer à des tweets orduriers sur le même mode !
Je me bats - j'ai conscience parfois du caractère désespéré de la lutte - contre la bonne conscience de ceux qui s'abritent derrière des écrivains, des chanteurs, des artistes pour se justifier en croyant faire comme eux : alors que Georges Brassens, par exemple, maniant parfaitement la langue française, par une exception délibérée, l'enrichissait parfois d'une familiarité ou d'un gros mot.
L'illusion inepte de s'imaginer convaincant parce qu'on a craché une insulte, une indécence, une saleté : c'est le contraire. Un aveu de faiblesse. Une démonstration de bêtise. Avec un risque de contagion.
Imitons donc la plupart des femmes qui se respectent et donc ne nous salissent pas !
Vous n'avez besoin de personne pour vous autodétruire, Wil, comme tous ceux qui croient en la violence, tout esprit de revanche est donc vain à ceux qui sont soumis les uns aux autres.
C'est souvent trop simple à entendre pour nos complexes toxicomanies, où l'obsession de la croyance n'est pas supportable si l'on ne se donne pas l'illusion de s'offrir au toxique, alors que c'est la manie qui nous détruit.
Rédigé par : Aliocha | 27 mars 2021 à 07:50
@ Phobe 01
@ F68.10
Nous n'avons aucun moyen de savoir s'il y a eu projet initial ou pas. Et les questions théologiques n'ont ni plus ni moins de poids que les hypothèses de science-fiction comme les trois lois de la robotique. Juste une base pour penser et faire des fictions.
Pour les gens qui l'auraient oublié, la co-invention d'Asimov :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Trois_lois_de_la_robotique
Par contre, il est temps que nous, les humains, ayons un projet digne de ce nom.
Au lieu de justifier et glorifier la souffrance, la mort et la servitude, les dénoncer pour ce qu'elles sont.
Et si possible, les abolir... On peut collectionner pour son cabinet de curiosité, on peut aussi se lancer dans la grande aventure.
Rédigé par : Lodi | 26 mars 2021 à 10:36
L'humain, belle abeille, cet instant où la nature s'envisage, qui permettrait de sortir de la violence aveugle si elle admettait l'instrument du respect d'autrui, pour exercer avec discernement la force ainsi devenue légitime.
Rédigé par : Aliocha | 26 mars 2021 à 09:56
@ Phobe 01
"Si la violence n'était pas inscrite dans le projet initial, pourquoi ces instruments de souffrance et de mort étaient-ils présents, dans le cadre idyllique du paradis terrestre ?"
C'est peut-être l'idée même d'un "projet initial" qu'il serait pertinent de remettre en cause...
Rédigé par : F68.10 | 26 mars 2021 à 09:04
@ Aliocha | 26 mars 2021 à 07:42
Voyons Aliocha, s’il est vrai que la violence n’est pas la solution, mais le problème, expliquez-nous pourquoi il est écrit qu’au paradis terrestre, avant même l’expulsion d’Adam et Ève, il y avait les animaux, tous les animaux dans l’état où Noé les a pris dans son arche et nous les a transmis.
Les carnivores, tigres, lions et autres loups et aigles étaient déjà pourvus de griffes, de crocs et de serres.
Si la violence n’était pas inscrite dans le projet initial, pourquoi ces instruments de souffrance et de mort étaient-ils présents, dans le cadre idyllique du paradis terrestre ?
Vous avez jusqu’à midi.
Rédigé par : Phobe 01 | 26 mars 2021 à 08:44
Il y a le toxique, Wil, et puis la manie, qui rend stupide.
On ne se passe du premier qu'en renonçant à la seconde, qui est toujours violence sur soi-même, vous l'exprimez souvent à la perfection en vos jugements péremptoires sur autrui qui, fatalement, témoignent de votre auto-destruction où l'alcool a bon dos pour dissimuler par accusation ce qui ne concerne que vous, croyant que la violence pourrait sauver ce qu'il y a à sauver, alors qu'elle détruit ceux qui croient en elle.
Comprendre cette réalité permet de ne plus croire aux illusions qui valoriseraient alors qu'elles ne font que détruire, la lucidité remplaçant le psychotrope, où la conscience de la réalité est une ivresse radicalement supérieure à tout paradis artificiel, un moyen plus sûr pour conduire à l'extase.
Rédigé par : Aliocha | 26 mars 2021 à 07:42
On ne le répétera jamais assez :
"Le Christ nous a placés devant ce choix terrible, ou croire, ou ne plus croire en la violence.
Le christianisme, c'est l'incroyance."
René Girard, anthropologue.
Rédigé par : Aliocha | 25 mars 2021 à 15:44
@ Isabelle | 25 mars 2021 à 11:33
Excellentes citations. Bravo, vous avez un répertoire que je ne connaissais pas.
Par moments, Patrice Charoulet nous évoque nos grands-pères qui à tout propos citaient Sacha Guitry pour résumer un problème.
Et que je t’envoie du Jules César ou du Chateaubriand, pour expliquer pourquoi on se fait égorger au coin de la rue.
Faut dire qu’à Dieppe on ne risque rien, surtout à la bibliothèque municipale.
Rédigé par : Savonarole | 25 mars 2021 à 14:23
@ Patrice Charoulet
À propos de mots, en voici d'autres.
Pour Patrice Charoulet qui semble aimer les citations de tous ordres :
« Nous combattons l’Eglise et le christianisme parce qu’ils sont la négation du droit humain. »
Jean Jaurès, socialiste (1904)
« Que voulez-vous que ça me fasse, que la France s’islamise ? »
Lionel Jospin, socialiste (1989)
« Le grand crime collectif commis par l’Eglise contre l’humanité, contre le droit et contre la République va recevoir son juste salaire. »
Jean Jaurès, socialiste (1901)
« La République est perdue si l’Etat ne se débarrasse pas de l’Eglise. »
Jules Ferry, socialiste (1880)
« L’islam est tolérant, ouvert, pleinement compatible avec nos valeurs et la République. »
Manuel Valls, socialiste (2015)
« Détruisez le christianisme et vous aurez l’islam. »
Chateaubriand (1840)
Rédigé par : Isabelle | 25 mars 2021 à 11:33
@ Michel Deluré | 25 mars 2021 à 08:51
« Ôtez-moi d'un doute, à l'approche des fêtes de Pâques, aurais-je sauté un épisode de l'histoire du christianisme et Pierre Ménès serait-il en fait Jésus à nouveau ressuscité ? »
Pas sûr que, dans ce cas, l’Eglise catholique qui connaît une grave désaffection de ses fidèles, reprenne un nouveau départ. :)
Rédigé par : Achille | 25 mars 2021 à 09:36
@ Patrice Charoulet 24/03 17:50
@ Claude Luçon 24/03 22:57
@ Achille 25/03 07:20
Ôtez-moi d'un doute, à l'approche des fêtes de Pâques, aurais-je sauté un épisode de l'histoire du christianisme et Pierre Ménès serait-il en fait Jésus à nouveau ressuscité ?
Rédigé par : Michel Deluré | 25 mars 2021 à 08:51
Bonjour Philippe,
Pierre Ménès avait deux défauts essentiels, et vous rajoutez celui de violeur potentiel puisque coller des mains au valseur, embrasser de force, n'est que l'écume du fond du comportement que les petits bonshommes se croient autorisés : ne pas connaître grand-chose du sport, ce qui est gênant pour un journaliste sportif, et se penser pertinent, avec une fatuité, une condescendance et une pseudo-logorrhée populaire sans bornes, couplés d'un comportement de diva qui ne supporte aucune critique.
Il a comme seul fonds de commerce de conchier ou d'aduler avec une espèce de morgue de costaud des bacs à sable qu'il n'est pas.
Les "objets" de sa haine ont le bonheur, parfois, de le croiser et de lui faire fermer sa bouche.
Ce n'est pas très dur, il n'a pas, même avant sa maladie, un physique de brute, comme le dit l'un de vos blogueurs, mais de gros sac, impotent. Quand il courait, il ne pouvait plus, on croyait voir un marcassin au ralenti.
Jean-Michel Aulas, sacré entrepreneur, un vrai, qu'on l'apprécie ou pas, je ne l'apprécie que très peu, un soir où cette boursouflure lui faisait des remarques sur ce qu'il pourrait faire de bien à Lyon, lui rétorqua moqueur qu'il n'avait pas eu l'impression que son passage à la présidence de Reims ait donné quoi que ce soit de très positif.
Et voilà notre boursouflure de partir dans les tours que oui mais bon on ne peut plus rien dire, que si c'est comme ça...
Quant au vrai fond de votre billet, Ménès est un spécimen parmi tant, toutes ces grandes gueu*es violeurs dans l'âme qui pensent qu'on peut tout se permettre avec les femmes, je leur souhaite de se faire enc*ler violemment et contre leur volonté par un troupeau de mâles sodomites enragés.
Bien que, si je me fie aux propos de vos blogueurs ... la leçon risque de faire des heureux, donc de ne pas porter ses fruits.
P.-S.: "L'Équipe du soir", émission dans laquelle on tchatche de sport avec bonhomie. Très agréable
Re P.-S.: merci à Astrid Bard d'avoir recadré des gros boeufs de rugbymen qui arguaient qu'une petite pogne au fignedé ce n'était pas la mer à boire. Et les boeufs ont arrêté de mugir.
Rédigé par : Jérôme | 25 mars 2021 à 08:31
@ Claude Luçon | 24 mars 2021 à 22:57
« Parler de la divinité de Jésus sur un billet concernant Pierre Ménès me paraît un tantinet exagéré ! »
Il est vrai que Pierre Ménès n’a rien d’un dieu du stade, contrairement à Lionel Messi.
Rédigé par : Achille | 25 mars 2021 à 07:20
@ Xavier NEBOUT | 24 mars 2021 à 21:06
@ Patrice Charoulet | 24 mars 2021 à 17:50
Parler de la divinité de Jésus sur un billet concernant Pierre Ménès me paraît un tantinet exagéré !
Rédigé par : Claude Luçon | 24 mars 2021 à 22:57
@ Patrice Charoulet
"Mais qui connaît tous les conflits qui ont existé au sein même du christianisme dans les premiers siècles ?"
J'ai dû me plonger récemment dans le Panarion d'Epiphanius de Salamine, pour des motifs philologiques: j'y recherchais et traçais des informations textuelles sur les Éléates en rapport avec des vieux travaux de Paul Tannery. Ce traité est mieux connu comme "Contre les hérésies". C'est très instructif: tout y passe. Absolument tout.
Il date du quatrième siècle. Et est donc un source d'information appréciable.
Maintenant, soyons honnêtes: les hérésies à cette époque relevaient quand même plutôt de la controverse intellectuelle. Cela ne portait pas exactement aux mêmes conséquences qu'à l'époque de l'Inquisition romaine ou espagnole. Et bien que l'Inquisition fut largement absurde, rigide et inique à mon point de vue, elle cherchait quand même en pratique à arrondir les angles. Jusqu'à un certain point.
Mon grand brûlé préféré est sans conteste le meunier Domenico Scandella. Un film en a été tiré, de cette histoire. Heureux qu'il y ait des gens, de temps en temps, qui cherchent à être intellectuellement honnête avec eux-mêmes et avec les autres.
Rédigé par : F68.10 | 24 mars 2021 à 22:00
@ Patrice Charoulet
Ce qui serait intéressant, c'est de savoir ce qu'on peut entendre par divinité de Jésus.
Divinité, qui vient de Dieu, la lumière du ciel.
Mais aussi de la lumière de l'Esprit.
Celui qui été enfanté dans la seule inspiration de l'intention sur le monde.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 24 mars 2021 à 21:06
« La divinité de Jésus »
La doctrine chrétienne a eu un parcours très riche et plein de variations du premier siècle à nos jours. On a été frappé par les nuances apportées par Luther et Calvin. Mais qui connaît tous les conflits qui ont existé au sein même du christianisme dans les premiers siècles ? Ce sont les conciles qui ont tranché au fil des siècles dans un sens ou ou dans l'autre. Tout ce qui s'est écarté de la thèse officielle a été déclaré « hérésie ». Or, il y a eu une foule « d'hérésies ».
Je lis qu'une de ces hérésies, qui a eu son heure de gloire, « nie la divinité de Jésus ». Bon. Voilà une idée qui mérite le détour. Claudel n'y va pas par quatre chemins : il parle, dans une lettre de 1912, d'un partisan de cette hérésie en le qualifiant de « païen pur et simple ».
Outre ces « hérésiarques » qui nient la divinité de Jésus, les partisans de la religion juive, les musulmans, une foule de religions asiatiques (Inde, Chine...), les athées...
Un milliard d'hommes croient à la divinité de Jésus. Le reste de l'humanité n'y croit pas.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 24 mars 2021 à 17:50
"L'agression par les mots"
La gauche et ses valeurs, telle qu'elle est vraiment :
Interview à RTL de Manuel Valls, par le journaliste bobo-gauchiste Thomas Sotto.
Manuel Valls : "Eric Zemmour est un danger pour la démocratie" et de mettre sur le même pied E. Zemmour et A. Traoré avec la complicité de la question vicieuse de T. Sotto.
Eh oui, cher P. Bilger il existe bien des agressions par les mots.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 24 mars 2021 à 17:33
« D'abord je constate que pour le sport, notamment pour le foot, il y a de plus en plus de journalistes femmes et je m'en félicite. Si certaines n'usent pas d'un français impeccable, en tout cas elles ne sont jamais grossières et ne s'abandonnent pas avec délectation à la saleté du vocabulaire. »
Il faut bien reconnaître que le métier de journaliste s’est terriblement dégradé en quelques décennies.
Je précise tout de suite que les femmes ne sont pas en cause. Elles ne sont pas pires que leurs confrères, que ce soit dans leurs commentaires sportifs ou la présentation du JT.
Je pense plutôt qu’il s’agit d’un problème de qualification.
Certes il existe bien une école supérieure de journalisme qui enseigne l’art et la manière de s’exprimer devant les téléspectateurs dans un français impeccable sans s’égarer dans des considérations partisanes souvent lourdingues.
Pascal Praud, par exemple, était, paraît-il, un bon commentateur des matchs de foot. Je le prends comme tel vu que je ne regarde jamais les matchs de foot.
Mais manifestement en devenant animateur d’un talk show clairement orienté à droite, voire un peu plus, il s’est écarté de son domaine de compétence. Dommage, il ferait mieux de retourner à ses premières amours.
Que dire aussi des cartes professionnelles délivrées à des individus comme Taha Bouhafs ou encore à Gaspard Glanz, journalistes soi-disant indépendants, alors qu’en fait ils sont clairement engagés, alignant les fake news destinées à manipuler les esprits un peu faiblards.
Quant à la qualité du français qu’ils débitent, c’est tout simplement un désastre.
Léon Zitrone doit se retourner dans sa tombe !
Rédigé par : Achille | 24 mars 2021 à 17:18
Bien, la messe est dite. M. Ménès est un goujat, voilà tout. On peut comme Isabelle, prendre feu et flamme et rouspéter contre notre époque, alors, tant qu'à y procéder, faisons-le en rangs bien ordonnés.
Nous, vous, certains, regardent le football. En ce qui me concerne, le spectacle de ces ilotes glissant sur les genoux, levant les bras au ciel pour le prendre à témoin, et s'étreignant, en crise aiguë mais minutée de félicité lors du moindre but, m'agace d'autant plus que la plupart sont des Africains, achetés ça et là, et que j'en ai ma claque de l'africanisme imposé, même par des sportifs payés de façon déraisonnable. Pas de publicité, pas de couple, pas de famille, pas de bureau, pas de voiture automobile sans noir ou fort métis, rarement quarteron ou octavon. Le maghrébin est moins bien porté, allez comprendre ; pas assez différent peut-être, donc pas assez "vendeur".
Et, tout doucement, je me pose une question dont je connais la réponse: les arabes ont inventé l'esclavage raciste en razziant l'Afrique, le transport par files noires vers leurs propres possessions ou les marchés aux esclaves d'Afrique.
Une chose surprend pourtant: les Blancs, les arabes, ont acheté ces esclaves venant de pays africains identifiés qui étaient, on nous le ressasse, des empires, avec des artistes éblouissants, des créations esthétiques que nous avons arrachées à la prosternation du peuple saint en foule inondant les portiques, des sociétés hautement hiérarchisées, un art de la palabre qui confine à l'informatique, une chaîne de commandement structurée.
Ces autorités n'étaient donc pas informées de ce trafic ambulant, dont je crains de pouvoir imaginer qu'elles touchaient les dividendes quand elles ne l'organisait pas elles-mêmes. On m'a glissé à l'oreille que le régime algérien, bon, juste digne, victime éternelle de ces cochons d'Espagnols affamés venus piller dans les fourgons du duc d'Aumale, grand criminel de l'humanité, était peu soucieux de sa population. Mais comment donc ? Racisme, islamophobie, correctionnelle, assises, peut-être. Les assassins de Tibhirine prêchent l'amour.
Je ne me rappelle pas que les Blancs soient allés chercher des esclaves au fin fond de l'Afrique, et si les Allemands ont fait quelque chose qui s'en rapproche, c'est avec la bénédiction des autorités locales.
Nous n'aurions pas dû, c'est vrai, mais les Africains non plus. Exit la pleine responsabilité de la traite négrière, soyons sports, partageons l'addition et donc les terrains de football, "nous vous valons bien". Mais ne m'obligez pas à vous aimer, comme je ne suis pas obligé d'aimer les femmes, le sport, le genre humain dont moi-même.
Bon, ce prurit gratté, revenons à Ménès, qui n'est que l'illustration du vieux dicton sur le football (voyous et gentlemen) et des gages qu'il faut sans cesse donner au vulgum pecus pour qu'il se sente grand, fort et reconnu. A Rome, vous savez cette ville d'Italie, au sud de l'Inter de Milan, on appelait ça des "sportules", curieuse prescience.
Merci pour votre indignation, cher hôte, et votre science de l'acceptable, avant de rentrer en prison médicale pour des années, et de se réveiller dans le monde des hommes hébétés.
P.-S.: je m'étonne que vous receviez des insultes ; par les temps qui courent, si délicats, si raffinés dans le langage, si éclairés dans leur expression réglementaire, si précis, c'est presque incroyable. Ça doit être des coiffeurs...
Rédigé par : genau | 24 mars 2021 à 16:44
@ Wilfrid Druais | 24 mars 2021 à 00:23
Si j'ai bien suivi le raisonnement de l'alcoolo de service, dès lors que la dame en question ne pouvait se revendiquer comme étant une authentique journaliste sportive, ce n'était qu'une pouffe (nous apprend-il) qui aurait dû accepter de se faire peloter, embrasser à pleine bouche publiquement et supporter les quolibets et humiliations sans la ramener, sous peine de passer pour une frustrée ou une mal baisée !
Evidemment si la bibine est la meilleure, voire l'unique compagne de ce gars, tout s'explique !
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@ stephane 24 mars 09:36
Bien d'accord avec votre dernier paragraphe d'autant que Françoise Giroud l'avait prédit il y a une quarantaine d'années en écrivant, je la cite :
“La femme sera vraiment l'égale de l'homme le jour où, à un poste important, on désignera une femme incompétente.”
Rédigé par : Mary Preud'homme | 24 mars 2021 à 16:28
Les techniciens du sport des plateaux TV c'est assommant !
S'ils étaient si performants ils feraient péter les compteurs des paris sportifs, et quelques perruches autour pour faire diversion, juste pour les roucoulements, et le tour est joué.
Quelle misère ! Toutes ces statistiques affichées pendant un match, même les pratiquants s'en fichent éperdument.
Bon, certains y croient, cela les valorise, ils ont l'impression d'intégrer la caste dorée des entraîneurs sportifs et des sélectionneurs, la perruche c'est pour la danse du ventre pour lui faire miroiter son futur de potentiel entraîneur... À mourir de rire, mais surtout qu'il reviennent régulièrement écouter toutes ces fadaises.
Chapeaux à tous ces producteurs d'émissions de foot, là où le pognon coule à flot et la conne*ie en lingots de rhodium.
Rédigé par : Giuseppe | 24 mars 2021 à 13:41
"Ce qui me semble navrant est de choisir un homme ou une femme sur d'autres critères que ceux de la compétence pour la fonction qui leur a été dévolue."
Sauf que la femme voit ses capacités altérées par une subjectivité exacerbée quelques jours par mois tant qu'elle n'est pas ménopausée.
Outre également, que si la femme se fait belle, elle prend ombrage qu'on ait pas l'air de s'en apercevoir.
Bref, les femmes dans une entreprise, c'est souvent des emmerdes à tous les étages lorsqu'elle n'est pas sûre de sa beauté.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 24 mars 2021 à 12:24
Certains considèrent sans doute que verser dans la vulgarité, l'outrance, est un moyen efficace d'afficher sa spécificité, sa différence.
Ils s'attachent ainsi à construire et à entretenir une marque de fabrique dont ils pensent, à tort, qu'elle les démarque de la norme et qu'elle leur apporte une notoriété qui flatte finalement leur ego, même si c'est pour de dégradantes raisons.
En fait, cela n'en rend leur personnalité que plus insignifiante, que plus quelconque.
Et s'agissant plus particulièrement de Pierre Ménès, il est plausible d'avancer l'hypothèse selon laquelle il a trouvé dans ce comportement le moyen de compenser ce dont la nature ne l'a pas gratifié.
Rédigé par : Michel Deluré | 24 mars 2021 à 11:13
@ Mary Preud'homme | 23 mars 2021 à 20:15
D'abord, vous mettez bien un pain toute seule au triste individu dont parle notre hôte, ensuite, les gens trop dépendants des sports collectifs, à les regarder malgré des commentaires désastreux, développent éventuellement une certaine tolérance au pire, à moins que la complicité ne remonte à plus loin, à moins de couper le son comme pendant les publicités où l'ennui, l'injustice et la vulgarité s'invitent souvent.
Enfin, parfois, c'est l'inverse :
https://www.youtube.com/watch?v=2yWfaiGfgDE
On peut détourner cette publicité pour rappeler que le sort des femmes s'améliore. Pas glorieusement comme là, et peut-être guère en pays musulman contrairement à l'appréciation de Claude Luçon, mais tout de même...
Les abus sont de plus en plus dénoncés et s'ils n'explosent pas, les plafonds de verre se fissurent :
https://www.latribune.fr/economie/france/vers-la-fin-du-plafond-de-verre-534888.html
Bref, par définition, les gens les plus éloignés d'approuver les abus ne sont pas ceux le plus susceptibles de se sentir concerné par le billet.
Et d'y réagir.
Tous les hommes ne sont donc pas coupables si les innocents auraient peut-être dû se forcer à intervenir sur ce sujet peu inspirant. La solidarité féminine ne s'est manifestée que par Isabelle... et finalement, vous, sur ce blog, ce n'est pas éblouissant non plus. Comme dans la vie, je pense. Les gens en situation de dominer, majoritaires, ou plus forts physiquement, ou plus riches, ou que la tradition adoube sont plus solidaires, très souvent. On est loin de la sainte révolte des opprimés.
Mais il y a aussi le biais qu'hommes et femmes non addicts aux spectacles de sports collectifs se sentent peu concernés par le sujet.
Franchement, il faut que ce soit notre hôte pour que je l'ai lu. Alors réagir... C'est bien pour vous.
Hommes et femmes ne peuvent pas toujours réagir à tout, et en ont-ils le devoir ? Mais il serait mieux de le faire quand l'abstention blesse des innocents. Ah, il y a aussi que sur un tel sujet, on présume qu'un autre va se dévouer. L'égalité homme-femme, ce n'est pas comme les réfugiés de la conservation, on suppose que c'est connu et peut concerner tout le monde dans la mesure où la moitié des gens sont des femmes et que sauf les orphelins, les maltraités et les abandonnés, nous avons tous été aimé par notre mère.
Notre mère est aux femmes ce que le soleil est aux étoiles, elle peut faire oublier les autres, mais en sommes, nous sommes tous des poussières d'étoiles.
Rédigé par : Lodi | 24 mars 2021 à 10:52
J'aime bien Pierre Ménès, car à lui seul il symbolise la perception que j'ai de ce sport: vanité, vacuité, vulgarité, copinage, argent facile.
Ce sport a décidément les idoles qu'il mérite.
Rédigé par : Jean-Louis | 24 mars 2021 à 09:44
Pierre Ménès est victime de grossophobie.
Certaines femmes se laissent toucher par Poivre d'Arvor ou d'autres alors pourquoi pas par Ménès.
Il aurait pu choisir Arlette Chabot ou Nathalie Saint-Cricq, voire Michèle Cotta, mais Ménès est et demeure un sportif. Et il coache les journalistes sportives. C'est un vrai professionnel...
Les femmes ne comprennent pas la chance qu'elles ont d'être en quelque sorte les élues de Ménès. Je comprends toutefois qu'elles ne comprennent pas, c'est un crasseux.
—-
Les journalistes talentueuses doivent-elles être considérées comme de mauvaises journalistes sous prétexte qu'elles ont un joli physique ? Je ne pense pas. Je rajouterais que comme la gentillesse, le talent, la diction embellit.
Je trouve très réducteur de laisser supposer que des journalistes talentueuses ont grimpé parce qu'elles se sont fait grimper dessus. J'ai même honte d’utiliser cette expression animale.
En revanche, avenantes, séduisantes ou pas, on a eu des ministres et secrétaires d'Etat particulièrement incompétentes, dont certaines continuent à se la jouer.
Rédigé par : stephane | 24 mars 2021 à 09:36
« Quand on se félicite ostensiblement de salir la langue française en ne la corrompant pas par accident mais délibérément, il s'agit d'une agression. » (PB)
En voilà une idée ! Alors comme ça, il n'y aurait qu'une seule façon de parler la langue française ? Et j'imagine que l'auteur de cette assertion vise le français littéraire ou rien ? Pourtant la langue française recèle tant de façon de la parler. Elle est si expressive qu'on peut l'habiller d'ironie, de périphrases, de sous-entendus. On peut la pratiquer en argot, en verlan, en vers. On peut la truffer de jeux de mots. Et si en plus, ils sont drôles... Qu'aurait fait Michel Audiard ou Jean Yanne si la langue française ne permettait pas tant de malice et de truculence ? L'émission des Grosses Têtes n'aurait jamais vécu. Jean-Marie Bigard n'est-il pas la preuve vivante qu'un large public adhère à l'usage une peu trituré du français ? On peut même regretter qu'il manque de concurrents, à la décharge desquels il faut bien retenir le climat de terreur puritano-idéologique de l'usage des mots, tandis qu'a contrario explosent les comportements sexuels déviants, dans toutes les sphères. Allez comprendre !
Et nos jeunes, vous y pensez à nos jeunes, eux qui n'écrivent plus que phonétiquement ? Eux dont les difficultés sont dues à un niveau culturel en berne, celui que leur inflige l'enseignement contemporain médiocre et qui fait qu'on envisage de supprimer jusqu'aux chiffres romains. Et ce, après déjà moult réformes vers le bas, de la grammaire ou de l'orthographe, destinées à les tirer d'affaire. Jusqu'où descendra-t-on ? Avez-vous lu les lettres de motivation d'un chercheur d'emploi, fût-il bien diplômé, lorsqu'il a rédigé lui-même son courrier ?
Non, la langue française est une belle langue. Qu'elle soit littéraire, pour ceux qui peuvent, ou teintée de propos plus populaires, voire un tantinet vulgaires, laissez-la s'exprimer de manière naturelle. Personne ne peut en revendiquer un usage correct. Ses accents régionaux, ses expressions, sa musicalité ou son austérité rocailleuse selon l'endroit, en font sa véritable richesse. Et c'est très bien comme ça. Ne soyons pas bégueules !
Rédigé par : GERARD R. | 23 mars 2021 à 23:49
Vive le rugby et ses commentateurs et commentatrices !
"Je crois l'inverse : il faut exiger de lui le meilleur" écrit Philippe.
L'impossible, normalement pas français, l'est hélas dans ce cas !
Il est aussi gras et laid dans son aspect que dans son langage, il n'y a pas de meilleur dans Ménès, que du grossier.
Le cliqueur de ma télévision a appris à cliquer tout seul sur un autre canal quand il entend sa voix !
Rédigé par : Claude Luçon | 23 mars 2021 à 21:26
@ sbriglia | 23 mars 2021 à 17:25
Bon sang ! Et ce n'est pas la victoire contre les Gallois qui devrait contredire ce que vous dites.
Marie-Alice impeccable, juste un peu trop austère, elle a un beau sourire, elle devrait l'afficher plus souvent, ce qui ne gâcherait en rien la qualité de ses interventions, sobres mais documentées.
Et puis il faut suivre la fin d'un match, quand vient le moment de saluer l'adversaire du jour ; c'était exceptionnel... Loin des cabrioles et autres gesticulations humiliantes liées au foot.
Le foot... Mais ceci est une autre histoire, on pourrait y passer la nuit.
Rédigé par : Giuseppe | 23 mars 2021 à 21:12
Que ce Savonarole est drôle genre Savonarock and Roll je me permets ! Allez, allons plus loin : « Savonarole président ! » Sissi !? (même si Macron devient drôle avec ses vaccinodromes en copiant pour par dire pompant sur Boris Vian et ses baisodromes !)
Rédigé par : Kaktus | 23 mars 2021 à 20:33
Personne sur le plateau pour mettre un pain direct à ce dégénéré, histoire de lui rappeler les règles de la politesse élémentaire, sinon les bonnes manières, en employant les mêmes méthodes de gros beauf que lui.
Au lieu de cela une connivence avec ce balourd et les rires gras de l'assistance, mis à part la gêne manifeste d'une femme, il faut croire que la grossièreté, l'outrance et la lâcheté en bande organisée se portent bien !
Certains même sur ce blog montrant une certaine indulgence pour ce sale type de Ménès. De quoi s'interroger sur la manière dont ces messieurs, tellement compréhensifs avec une raclure, doivent se comporter avec leur propre femme ou fille et se demander comment ils réagiraient si cette mésaventure arrivait à l'une des leurs ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 23 mars 2021 à 20:15
Le football c'est quand le ballon est rond ?
Rédigé par : hameau dans les nuages | 23 mars 2021 à 20:10
@ Achille | 23 mars 2021 à 15:06
"À noter que certaines femmes politiques que je ne nommerai pas afin de ne pas les accabler davantage, bien que moins démonstratives, n’ont rien à lui envier..."
J'ai les noms ! Fastoche, toutes de gauche, les pires.
La fosse septique de l'islamogauchisme collabo anti-France :
Diallo, Avia, Obono, N'Diaye, Taubira, Sy, Assa Traoré la vraie présidente de la France qui a mis Macron à genoux, etc. pour les non blanches.
Belloubet, Autain, Hidalgo, Duflot, Royal et tout l'élevage en batterie des meufs LREM lèche-babouches à Macron, pour les non noires.
À des années-lumière des gracieuses et charismatiques Marion Maréchal Le Pen, Nadine Morano... et bien d'autres femmes de droite qui sauvent l'honneur de la France, la vraie, la patriote blanche catho hétéro face aux dégénérées racialistes indigénistes colorisées LGBT genrées islamogauchistes.
Vive les femmes OK, mais celles de droite seulement, pas de temps à perdre avec ces résidus de fausses couches de gauche, je zappe !
Rédigé par : sylvain | 23 mars 2021 à 18:14
VARIA
« Tous les étrangers ne sont pas barbares et tous nos compatriotes ne sont pas civilisés. » (La Bruyère)
« Ne nous suffirait-il pas même de n'être savant que comme Platon ou comme Socrate. » (id.)
« Prolétaires de tous les pays, qui lave vos chaussettes ? » (X)
« Il ne semble né que pour la digestion. » (La Bruyère)
« Les avares souffrent du présent, du passé et de l'avenir. » (id.)
« La libéralité consiste moins à donner beaucoup que donner à propos. »
(id.)
« La politique est l'art d'empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde. » (Paul Valéry)
« Elle parle toujours, et n'a point d'esprit. » (La Bruyère)
« Pour calmer l'impatient, offrez-lui un fauteuil. » (Alain)
« Nul n'obéit plus qu'un roi. » (Alain)
« Penser n'est pas croire. « (id., 1908)
« On aime mieux dire du mal de soi-même que de n'en point parler. »
(La Rochefoucauld)
« On se plaint de son peu de mémoire, content d'ailleurs de son bon jugement. » (La Bruyère)
« On improuve les médecins et l'on s'en sert. » (La Bruyère)
« Médiocre et rampant et l'on arrive à tout. » (Beaumarchais)
« Les grands sont odieux aux petits. » (La Bruyère)
Rédigé par : Patrice Charoulet | 23 mars 2021 à 17:41
Essayez le rugby et Marie-Alice Yahé... n’est-ce pas Giuseppe ?
PS : revenez plus souvent, cher cactus, vous dont les piquants ont les douceurs d’une caresse... sissi !
PS 2 : on peut aimer Proust et Rabelais... sissi !
Rédigé par : sbriglia@cactus et Giuseppe | 23 mars 2021 à 17:25
Pierre Ménès, harceleur patenté, cela est désormais visible et audible par tous, fut un journaliste valable à l'écrit, de bonne compagnie lorsqu'il croisait le fer avec Estelle Denis sur M6 dans 100 % foot et amusait la galerie avec un rare sens de la répartie.
Canal + le recruta pour ça, délier l'atmosphère compassée des chroniqueurs du Canal Football Club qui parlent comme si leurs costumes étaient encore sur un cintre, qui font semblant de se cravater la parole, dans une attitude bonhomme, éclats vocaux rentrés, sans raclements de gorge, étincelles sous cloche, Hervé Mathoux jouant les veilleurs de rue, distribuant la lumière depuis sa lanterne fixe - j'aime le style d'Eric Carrière et celui de Laure Boulleau.
La vilenie de l'homme Ménès est démontrable ailleurs, il est cassant avec tout le monde, distribue les petites brimades comme autant de tapes amicales dans le dos de ses voisins de chronique assis à la même table lorsqu'ils peinent à saisir immédiatement son art du contrepied dans l'analyse, il sent bien qu'un monde journalistique s'écroule sous ses yeux, qu'un savoir s'en va, que les réseaux qu'il réussit à établir avec de glorieux joueurs et entraîneurs appartiennent au passé, son passé, avec l'avènement d'Internet, son influence, les relations et actions directes qu'il autorise, éliminant l'entregent d'hier, longuement tressé.
Le football-buvette n'était pourtant pas un vain mot.
J'ai connu très jeune les virages d'Auteuil et de Boulogne au Parc, avant l'ère Canal + et les divisions artificielles et extrémistes coachées en douce par le propriétaire du club, pattes graissées par le même, presque comme à Marseille.
Les propos racistes, les harangues de supporters avinés étaient fréquents, de nombreux chômeurs ou d'OS de chez Citroën dans ces tribunes venteuses, rien du beau peuple bohème que nous montrèrent plus tard les caméras de la chaîne payante pendant la mi-temps.
Révolté, tout semblait devoir se régler dans la castagne, ridicule à cet âge.
Beaucoup de choses passaient par la parole, Pierre Ménès vient de là, tout se résolvait dans la contemplation du beau jeu lorsqu'il apparaissait, la tchatche faisait se renverser les choses du bon côté.
C'était un discours qui avait sa langue.
L'Equipe TV a su préserver quelque chose de tout ça, sans tomber dans le piège que Ménès se tendit à lui-même.
Olivier Ménard, le présentateur, avait institué une charte de bonne conduite verbale, sans brider le bagou des uns et des autres, ni les accents virils de leur éloquence, à charge pour eux d'éviter les mots de plus de trois syllabes, comme le préconisent les manuels de bonne écriture en Droit, véritable industrie éditoriale aux USA et dans leurs Law schools, de synthétiser leur propos, en violation flagrante, hum, de l'éthique d'un commentateur de blog moyen d'aujourd'hui.
Cela porta ses fruits avec des discutailleurs du calibre de Bernard Lions et de Gilles Favard, qui parlent clair et quelquefois cru, avec toujours le sens de la plus-value dans les envois et les échanges, sans chichis dans l'articulation, un plaisir pour le spectateur.
Eric Blanc, malgré de chouettes moments, étant la caricature utile de la la bonne vibration recherchée par l'émission.
Ce qui profita à la jeunesse, Bertrand Latour, Giovanni Castaldi, Carine Galli, Mélisande Gomez, relevèrent le défi de leurs aînés, parité rendue savamment invisible grâce au talent de tous, ici je rejoindrais votre souhait de fin de billet.
Le commentaire sportif est un art complet, il impose un quotient verbal qu'on mésestime souvent, quelque chose qui repose sur le vécu, j'allais dire le physique - à force d'observer les corps des sportifs dans les exercices de feintes et d'esquives - de chacun, qui fait qu'un homme se dépêche d'exprimer la ou sa vérité, sans que le journaliste en lui ne bâillonne l'autre ni ne l'humilie.
Rédigé par : xavier b. masset | 23 mars 2021 à 16:06
Dans moins de 30 ans, les six enfants de Philippe Bilger se réuniront lors d’un banquet nostalgique et on y évoquera ce billet. « Papa avait écrit un billet sur Pierre Mènes ». Il y en aura forcément un des six qui éclatera de rire ; ou c’est à désespérer de sa progéniture.
Pierre Ménès, mais bon sang qui est ce bonhomme ?
Les cinq autres enfants se précipiteront sur Wikipédia avec leur iPad pour trouver qui est Pierre Ménès.
Mme Bilger devrait supprimer la télévision à la maison.
Il en va de sa santé mentale.
Rédigé par : Savonarole | 23 mars 2021 à 15:53
Au fait quel est le féminin de footeux ? footeuse, footrice ?
Perso j'aimais bien le tennis féminin d'avant, surtout pour leurs petites culottes (Chris Evert) ; maintenant je les trouve trop masculinisées, je regarde plus.
Rédigé par : sylvain | 23 mars 2021 à 15:07
Quand on n’a pas vraiment de talent, on essaie de compenser sa médiocrité par de la provocation, et si cela ne suffit pas on pousse jusqu’à la vulgarité.
Ça marche ! Hanouna en a d’ailleurs fait sa marque de fabrique dans son émission TPMP.
Pierre Ménès est un cas d’école dans le genre. Il est vrai qu’il n’est pas très avantagé par son physique de grosse brute épaisse, ce qui ne facilite pas son rapport avec les femmes.
Encore que la vulgarité ne soit pas systématiquement l’apanage des hommes. Il existe aussi des femmes vulgaires. Corinne Masiero nous en a fait la démonstration dernièrement à la cérémonie des César. À noter que certaines femmes politiques que je ne nommerai pas afin de ne pas les accabler davantage, bien que moins démonstratives, n’ont rien à lui envier...
Rédigé par : Achille | 23 mars 2021 à 15:06
Petite digression, quoique...
Que Jean-Michel Larqué et Zidane restent chez eux, et surtout qu'ils fichent la paix à Didier Deschamps.
Avec tous leurs conseils on dirait qu'il veulent prendre une part de la réussite exceptionnelle de DD, notre Edson Arantes do Nascimento bien à nous.
Un des plus beaux palmarès du monde, il se suffit largement à lui-même :
Avec le FC Nantes
Vice-champion de France en 1986
Finaliste de la Coupe Gambardella en 1986
avec l'Olympique de Marseille
Champion de France en 1990 et en 1992
Vainqueur de la Ligue des champions en 1993
Vice-champion de France en 1994
avec la Juventus
Champion d'Italie en 1995, 1997 et 1998
Vainqueur de la Ligue des Champions en 1996
Vainqueur de la Coupe d'Italie en 1995
Vainqueur de la Supercoupe d'Italie en 1995 et 1997
Vainqueur de la Coupe intercontinentale en 1996
Vainqueur de la Supercoupe d'Europe en 1996
Finaliste de la Ligue des champions en 1997 et 1998
Finaliste de la Coupe de l'UEFA en 1995
avec le Chelsea FC
Vainqueur de la Coupe d'Angleterre en 2000
avec le Valence CF,
Finaliste de la Ligue des Champions en 2001
autres tournois mineurs :
Vainqueur du Trophée amical Luigi Berlusconi en 1995 et en 1998 (Juventus)
En sélection
Vainqueur du Festival international espoirs en 1988
Vainqueur du Tournoi du Koweït en 1990
Vainqueur de la Coupe Kirin en 1994
Demi-finaliste du Championnat d'Europe en 1996
Vainqueur de la Coupe du monde en 1998
Vainqueur du Tournoi Hassan II en 1998 et en 2000
Vainqueur du Championnat d'Europe en 2000
Palmarès d'entraîneur
En club
avec l'AS Monaco
Vice-champion de France en 2003
Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2003
Finaliste de la Ligue des champions en 2004
avec la Juventus
Champion d'Italie de Série B en 2007
avec l'Olympique de Marseille
Champion de France en 2010
Vice-champion de France en 2011
Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2010, 2011 et 2012
Vainqueur du Trophée des champions en 2010 et 2011
En sélection
Finaliste de l'Euro 2016
Vainqueur de la Coupe du monde 2018
Distinctions personnelles et records
Prix spécial du Festival international espoirs en 1988
Révélation de l'année France Football en 198946
Joueur français de l'année en 199646
Chevalier de la Légion d'honneur. Didier Deschamps est nommé chevalier le 1er septembre 1998
Officier de la Légion d'honneur. Didier Deschamps est promu au grade d'officier le 31 décembre 20181.
Oscar d'honneur UNFP en 1999
Classé 9e dans le classement du joueur français du XXe siècle France Football en 2000
Prix Orange France Football en 2001
Entraîneur français de l'année France Football en 2003 et en 2010
Nommé au FIFA 100 (125 meilleurs joueurs vivants de tous les temps) en 200447
Trophée UNFP du meilleur entraîneur de Ligue 1 en 2004
Nommé dans la Dream Team des 110 ans de l'Olympique de Marseille en 201048
RMC Sport Award du manager sportif de l'année 201649
Entraîneur national de l'année World Soccer Awards en 2018
Entraîneur de l'année prix FIFA en 201850,51
Entraîneur français de l’année France Football en 2018 52
Sélectionneur IFFHS de l'année en 201853 et en 202054
Élu dans le XI de légende (joueur et sélectionneur) de tous les temps de l'équipe de France selon les internautes de L'Équipe en 202055.
Membre de l'équipe de l'année World Soccer Awards avec l'équipe de France en 1991
Membre de l'équipe européenne de l'année France Football avec l'équipe de France en 1991
Membre du club de l’année France Football en 1992 avec l'Olympique de Marseille
Membre de l'équipe de l'année IFFHS avec la Juventus en 1996
Membre de l'équipe de l'année World Soccer Awards avec l'équipe de France en 1998
Membre de l'équipe européenne de l'année France Football avec l'équipe de France en 1998 et en 2000
Oscar d'honneur UNFP avec l'équipe de France de 1998 en 1999
Membre de l'équipe de l'année World Soccer Awards avec l'équipe de France en 2000
Trophée d'honneur UNFP avec l'équipe de France de 1998 en 2008
Trophée d'honneur UNFP avec l'équipe de France de 2000 en 2016
Membre de l'équipe de l'année World Soccer Awards avec l'équipe de France en 2018
Remporte avec l'Olympique de Marseille la ligue des champions 1993 sans perdre un match.
Plus jeune coach de l’histoire à atteindre une finale de ligue des champions, en 2004 avec l'AS Monaco56.
Membre de l'équipe de France qui dispute 19 matchs sans défaite (entre mars 1989 et le 19 février 1992)
Membre de l'équipe de France qui remporte tous les matchs des Éliminatoires du Championnat d'Europe de football 1992 (une première en Europe) en participant à toutes les victoires (une première en Europe)
Membre de l'équipe de l'équipe de France qui dispute 30 matchs sans défaite (entre février 1994 et octobre 1996)
Membre de l'équipe de l'équipe de France qui signe sa plus large victoire lors du match France – Azerbaïdjan (10-0) en 1995
Recordman de sélection en équipe de France entre 1999 et 2003, avec 103 sélections
Recordman de capitanat en équipe de France entre 1996 et 2016, avec 54 brassards
63e du Top 100 des meilleurs joueurs de l'histoire Ligue des champions pour les 60 ans de la compétition, décerné par le magasine l’Équipe57.
Entraîneur de l'année Globe Soccer Awards 201858
C'est cela, qu'ils restent chez eux à s'occuper d'eux, les conseilleurs...
Rédigé par : Giuseppe | 23 mars 2021 à 14:36
Monsieur Beye est bien plus classe, yes indeed ! Quant à ce Pierre Ménès il ne vit pas à l’époque qui lui aurait convenu parfaitement, l’après-68 où et quand tout était permis ou presque : début des années 70, petit surveillant arrivant à Lyon de ma campagne j’ai vécu tout ça au sens de j’ai vu ! C’était une attitude normale en collège ou lycée, parfois même le CE (je pourrais même donner des noms), pincer les seins d’une surveillante, lui passer la main au panier comme ils disaient, on les appelait les peloteurs, la fille se faisait peloter et tout le monde ou presque en riait ! Bien sûr la fille était gênée mais ne disait rien, c’était ainsi ! Tout le monde a oublié ?
Ouf ce monde a changé, ouf ouf ouf.
Personnellement ce nouveau monde me débecte quand même ! Pas vous ? Au niveau de la plaisanterie on ne peut plus rien dire... ou presque ! Ils ont même enlevé la pipe de Jacques Tati sur la statue sur la plage du tournage des vacances de Monsieur Hulot ! C’est pour dire ! Non je ne défends pas ce Ménès-là bien sûr mais celui qui se permet parfois encore de dire ce qu’il pense de notre foot pourri par l’argent !!
Heureusement, je n’en ai plus pour longtemps ici-bas au vu de tous mes ennuis de santé et si j’écoute mes docs et tant mieux ! Ici aussi je garde un sacré souvenir avec vous monsieur Bilger, Dame Marie, sbriglia (qu’ils me manquent !) bien sûr il y a presque d’illustres lustres, on riait bien, jamais bêtement, autre époque beaucoup plus épique mais c’est ainsi ! D’ailleurs je continue à vous lire au quotidien (comme mes Proust que je relis) mais en n’intervenant presque plus sauf si trop irrité ! Oui me restent Proust et vous... et mes cactus ! Sissi !!
Rédigé par : Cactus | 23 mars 2021 à 14:24
Qui est ce Ménès, je ne le connais pas et je n'ai pas envie de le connaître. On vole au ras des pâquerettes sur les stades de footeux. J'ai horreur du foot et de tout ce qu'il représente.
Comme le déclarait Michel Sardou : « Je hais cette époque ». Je souscris.
On ne peut plus boire, on ne peut plus conduire à bonne allure, on ne peut plus se retrouver en famille ou entre amis, on ne peut plus blaguer sous peine d’être catalogué de « raciste » ou autres âneries de ce style, on ne peut plus draguer les filles sous peine d’être accusé des pires méfaits. On ne peut plus rien faire sinon OBÉIR à des ordres de plus en plus délirants.
Nous haïssons cette époque macronienne favorable aux indigénistes racistes, aux racisés racistes, aux néo-féministes qui veulent brimer tous les hommes, aux islamistes et aux islamo-gauchistes qui n’ont pas une once d’humour !
Rédigé par : Isabelle | 23 mars 2021 à 14:01
...elle est à peu près aussi faite pour être dans une émission de commentaires et d'analyses que moi si j'étais affecté à une rubrique économique et financière.
Qui sait ?
Comme vous n'êtes pas dénué d'un minimum de bon sens - une qualité en la matière - vous ne feriez peut-être pas pire que tous les experts autoproclamés en économie, dont ceux qui infestent les allées de ce qui reste de pouvoir...
Rédigé par : Exilé | 23 mars 2021 à 13:32
J'ai écouté Pierre Ménès au micro de Marie Portolano: il persiste et signe en soulignant que son employeur l'a recruté pour ce qu'il est... Il n'a pas ajouté "parce que je suis un gros beauf" mais il y avait presque les sous-titres !
Quand il est sur un plateau, sa vulgarité, ses formules à l'emporte-pièce, et ses adresses à la gent féminine créent soit un malaise chez les gens bien élevés (PB par exemple), soit une délectation chez les zélateurs de la secte Hanouna/Ménès.
Le groupe Canal Plus a compris que pour élargir le spectre de ses abonnés il lui fallait ratisser large et profond: large pour capter l'attention des mous du bulbe, et profond en proposant Zemmour et quelques autres.
Rédigé par : caroff | 23 mars 2021 à 12:47