Mais que pense donc le citoyen de tout cela ?
Cette interrogation devrait avoir une portée globale en démocratie mais je voudrais la rapporter plus précisément à la Justice.
J'ai été sollicité sur ce plan par le fait que l'ex-cheffe du PNF Eliane Houlette (entre 2014 et 2019) a déposé plainte contre Patrice Amar, premier vice-procureur, pour dénonciation calomnieuse, à cause d'un courrier de ce dernier en date du mois de janvier 2019, la soupçonnant d'avoir indirectement permis à Nicolas Sarkozy et à son avocat de se savoir sur écoutes en 2014 et d'être informés sur des procédures judiciaires (Le Point).
Une nouvelle péripétie concernant le PNF sous son ancienne direction qui pour de multiples raisons n'a pas cessé de défrayer la chronique judiciaire.
Ne serait-il pas temps d'arrêter ce jeu, ce feu judiciaires ?
Est-il utile de revenir sur le massacre judiciaire délibérément infligé à François Fillon, qui a causé la défaite de la droite en 2017, même s'il est honnête d'ajouter que l'ancien Premier ministre a aussi contribué à sa perte ?
Faut-il rappeler, depuis l'élection d'Emmanuel Macron, le terreau judiciaire délétère tenant à l'implication de Nicolas Sarkozy, aux procès le concernant, aux mises en examen et aux non-lieux, climat que la permanente suspicion politique et médiatique n'a pas cessé d'aggraver ?
A-t-on oublié que lors du procès "Bismuth" et dans les plaidoiries, le PNF a systématiquement été attaqué en la personne des deux accusateurs brillants à l'audience et de sa prétendue politisation alors que pour une multitude d'affaires internationales complexes, il traitait moins de dix dossiers "politiques" ?
Je ne peux pas négliger le fait que l'Inspection générale des Services a été saisie de la situation et des comportements d’Eliane Houlette et de Patrice Amar. L'IGS a vérifié la validité des déclarations de l'une et de l'autre et le rapport a conclu qu'aucune faute n'avait été commise par Patrice Amar ; il a en revanche relevé des failles et des carences pour Eliane Houlette.
Quelle étrange mouche a donc piqué le Premier ministre Jean Castex qui malgré cette exonération sans équivoque a décidé de faire traduire Patrice Amar devant le Conseil supérieur de la magistrature pour on ne sait quel motif disciplinaire ?
Le Premier ministre avait la charge de ces dossiers parce que le garde des Sceaux n'aurait pas pu décemment s'en occuper à cause du rôle équivoque qui aurait été le sien.
Jean Castex a attendu la dernière minute pour renouveler la subvention d'Anticor comme pour bien montrer que rien n'était dû ni acquis.
Ne serait-il pas temps d'arrêter ce jeu, ce feu judiciaires ?
Le président de la République, inspiré paraît-il par son épouse, a choisi de faire nommer Eric Dupond-Moretti qui, détestant la magistrature et empressé de mettre en place une République des avocats, était évidemment le moins approprié pour ce poste mais sera sans doute le plus utile demain pour pourfendre Marine Le Pen et le Rassemblement national. On a toujours besoin d'un bretteur comme lui !
Les magistrats n'ont plus le choix : il est là et va au moins demeurer jusqu'à la réélection d'Emmanuel Macron si ce dernier, comme je n'en doute pas, se représente. Qu'ils portent le fer dans le mauvais projet qui sera présenté bientôt est normal sauf à valider tout ce qu'on cherche à retirer à un Etat de droit efficient mais ils devront accepter de dialoguer avec leur ministre même s'il les défend si peu, se tenant, contrairement à l'avocat qu'il a été, dans une frileuse réserve.
Quel sort sera celui de ces quelques informations confiées à l'instruction de la Cour de Justice de la République ?
Le futur probablement nous annoncera des décisions et des nominations qui démontreront que plus on se rapproche de l'échéance présidentielle, plus l'ancien monde sera florissant dans ses partialités et ses injustices.
Tant de sel et d'acidité jetés sur un pays à vif.
Aussi ne serait-il pas temps d'arrêter ce jeu, ce feu judiciaires ?
Parce que l'accumulation de ces péripéties dérisoires et périphériques relèvent du jeu.
Parce que l'intensité, voire l'hostilité de ces joutes et de ces controverses, la détestation des uns par les autres et réciproquement renvoient à un feu judiciaire, loin de toute urbanité républicaine.
Il va de soi qu'on ne saurait compter sur une classe politique majoritairement approximative et donc encore plus partisane, sur des médias plus volontiers disposés à s'engager qu'à informer, prenant l'écume pour l'essentiel, des fausses gloires pour les vraies, pour apaiser, stabiliser, respecter, donner l'exemple aux citoyens.
Quant aux intellectuels de droite et de gauche, quel que soit leur antagonisme, ils se réuniront pour vitupérer, par un populisme, lui, de mauvais aloi, une institution et un service public à l’égard desquels ils se montrent d’autant plus péremptoires qu’ils en ignorent à peu près tout.
Pourtant, s'il y a une chance de faire cesser le jeu, le feu judiciaires, elle tient à cette évidence, cette menace, cet avertissement, ce sursaut : pensons que le citoyen, le peuple nous regardent et nous jugent !
@ Jérôme
"À côté de ça je suis rassuré, le président a de l'espoir, la reine d'Angleterre est maintenant célibataire."
Oui mais pas lui ! 😂
Rédigé par : jlm | 14 avril 2021 à 21:47
EDM "sera sans doute le plus utile demain pour pourfendre Marine Le Pen et le Rassemblement national. On a toujours besoin d'un bretteur comme lui !" Mais cette chance (pour E. Macron et Madame) est déjà perdue, quand la plus éphémère présentatrice de "journal" télévisuel à l'occasion d'une incise hors de propos, rappelle que le "libérateur" d'un violeur récidiviste s'appelle EDM. Ce raccourci joue déjà le bourdon - les campagnes présidentielles des oppositions ont déjà commencé - et donne le bourdon aussi sans doute à l'inénarrable richissime avocat, défenseur des causes perdues gagnées qui rapportent argent et prestige mais pas toujours honneur.
Rédigé par : jlm | 14 avril 2021 à 21:35
Cher Philippe Bilger,
Je n'arrive pas à comprendre les tendances suicidaires de ce pays qui fait tout pour instaurer le chaos.
Voilà le nouveau ministre de la Justice qui remplace peu à peu la prison par des peines de substitution.
Pour le voyou, c'est un signe clair : on peut s'en donner à coeur joie contre la police, et en toute impunité.
Les bandes de gamins issus de l'immigration se déchaînent et les morts pleuvent chaque jour : qu'importe, puisque le progressisme doit triompher quoi qu'il en coûte, même si la paix civile doit en faire les frais.
Au vu des sondages qui mettent Macron en position d'être réélu, j'ai le sentiment que les Français sont résignés.
Pour ma part, j'espère une primaire ouverte à tous à droite, avec la possibilité de voter pour un vrai candidat de droite, qui saura réduire la délinquance et en finir avec cet islam conquérant qui se trouve désormais au coeur de notre vie politique. On ne parle plus que de lui.
Pour l'instant, le seul vraiment à droite est Bruno Retailleau.
Rédigé par : Florestan68 | 14 avril 2021 à 12:22
@ caroff | 12 avril 2021 à 10:05
"Avez-vous dévoilé vos activités professionnelles ici-même ?"
Ma vie privée ne vous regarde pas, et vous n'avez, vous-même, rien révélé ici de la vôtre. Que je sois archevêque de Toronto ou soudeur à l'argon à Papeete ne change rien à la superficie de la France, au nombre de logements nécessaires à sa population et ainsi de suite.
Vous vous êtes contenté de vagues vantardises sur les compétences qui seraient les vôtres, et pour le moment, vous ne nous avez pas dit une seule chose qui en témoignerait.
"Comme vous le dit Serge Hirel vous voulez embrasser tous les sujets jusqu'au moment où vous vous cognez un contributeur plus éclairé ou plus savant que vous !"
C'est hallucinant, le nombre de ventilateurs qui ramènent tout à leur nombril, sur ce blog. Vous, éclairé ? Vous, savant ? Mais vous êtes un nul total, mon pauvre ami. Vous ne connaissez rien à rien.
À chaque fois que l'on vous met au défi sur ce sujet de l'étalement urbain que vous prétendez connaître, vous détournez la conversation, ou vous vaporisez un nuage de mots-clés comme "intégration" et "précaution". Franchement, retenez-vous un peu. Ça en devient gênant, de vous voir vous ridiculiser un peu plus à chaque fois.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 12 avril 2021 à 17:36
@ Robert Marchenoir 9h14
"Vous faites encore plus fort que caroff. Lui nous a déjà infligé une version extrémiste de l'argument d'autorité, consistant à se prévaloir d'une profession relative aux petits zoziaux et à la terre qui ne ment pas, mais sans nous dire laquelle, ni nous dire son nom."
Avez-vous dévoilé vos activités professionnelles ici-même ? Je ne pense pas, mais on pourrait vous vous désigner "pipeauteur de service" ! Comme vous le dit Serge Hirel vous voulez embrasser tous les sujets jusqu'au moment où vous vous cognez un contributeur plus éclairé ou plus savant que vous !
Sur l'étalement urbain, vous répliquez comme les ingénieurs de l'équipement dans les années 1980-1990. Depuis ils ont fait leur aggiornamento en apprenant et en intégrant les concepts d'intégration et de précaution: mettez-vous donc à jour comme eux et je vous répondrai. Mais pour l'instant vous avez trop de retard !!
Rédigé par : caroff | 12 avril 2021 à 10:05
@ Tipaza | 11 avril 2021 à 10:58
"Je vous savais polémiste, je vous découvre un vrai talent pour l'éloge panégyrique. Il faut dire que le personnage en vaut la peine."
Merci. Disons aussi que les sujets d'admiration sont de plus en plus difficiles à trouver... Comme le dit l'éditorialiste britannique Sarah Vine, les qualités viriles pour lesquelles le prince Philip fut adoré sont désormais discréditées sous l'étiquette, venue des États-Unis, de "masculinité toxique". C'est pourquoi on a brisé le moule.
Sur le même sujet, je vous conseille le discours de la reine Elizabeth à l'occasion de son cinquantième anniversaire de mariage. Tout y est extraordinaire. Le fond, la forme, la façon dont elle y rend hommage à son mari, l'explication qu'elle donne de la monarchie constitutionnelle, l'humour tout en retenue, l'exquise politesse britannique... Elle dit à son peuple : "It is you [...] who [...] helped us to make our duty fun. We are deeply grateful to you, each and every one."
Le général de Gaulle : "Les Français sont des veaux."
Et puis, un détail. Nous avons parlé ici d'une messe pascale parisienne qui s'est déroulée en violation des règles sanitaires : sans masques, sans distanciation... D'aucuns ont défendu cette pratique.
Les funérailles du prince Philip auront lieu dans la chapelle Saint-Georges du château de Windsor. Malgré le nom modeste, il s'agit d'une église gothique du 15e siècle qui peut accueillir 1 000 personnes. La cérémonie était en préparation depuis des années, et le nombre des invités avait été fixé à 800 : chefs d'État étrangers, etc.
En raison du Covid, l'assistance sera restreinte à 30 personnes. Le Premier ministre a cédé sa place en faveur de la famille, seule conviée, à l'exception du secrétaire du prince.
Toute l'assistance portera le masque. La famille royale, donc. Ainsi que la Reine. Aux obsèques de son propre mari.
La chapelle Saint-Georges est sous l'autorité de la Reine. Elle est située à l'intérieur de l'enceinte du château de Windsor, propriété et domicile privé de la Reine. Elle peut contenir 1 000 personnes -- mettons 500 avec distanciation sociale.
Il y aura 30 invités, et la Reine portera le masque.
Dans l'église qui abritera la sépulture de son mari, puis la sienne.
______
@ Xavier NEBOUT | 11 avril 2021 à 14:22
@ Robert Marchenoir
"...général de Gaulle, qui (...) n'a même jamais exercé de commandement militaire..."
"Hélas si, notamment à Abbeville... Alors lorsqu'on est capable de dire une con**rie de cette envergure, la question se pose du crédit que l'on peut donner à tout ce que vous dites."
On peut aussi me poser la question, tout simplement. C'est sûr que si vous passez votre temps à chercher l'erreur, vous pourrez toujours créer des polémiques sans objet.
Je voulais dire : à partir de la défaite, à partir du moment où il s'est exilé à Londres. Contrairement à ce qu'on pouvait attendre de lui en tant que général. Contrairement à l'image qu'il s'est donnée, et que les gaullistes en donnent encore. Et contrairement au général Giraud, qu'il s'est employé à éliminer.
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@ Serge HIREL | 11 avril 2021 à 14:18
"Nous avons sur ce blog une chance que nous n’apprécions pas tous à sa juste valeur : l’un d’entre nous est atteint d'ultracrépidarianisme sous sa forme la plus aiguë, qui lui permet de nous apporter ses lumières sur n’importe quel sujet, y compris ceux où, pourtant, vous vous savez compétent."
C'est amusant.
Serge Hirel se sait donc compétent, et cela lui suffit pour prouver que les autres ont tort. Moi j'appelle ça péter beaucoup plus haut que son cul, et je n'ai pas besoin de faire assaut de cuistrerie latiniste pour cela.
Je serais curieux de savoir sur quel sujet vous seriez compétent, parce que jusqu'à présent, vous ne nous avez apporté aucun élément concret sur les sujets que vous me contestez, que ce soit l'étalement urbain ou les autres.
Mais n'hésitez pas à nous prouver le contraire. Enfin, si vous y arrivez...
Vous faites encore plus fort que caroff. Lui nous a déjà infligé une version extrémiste de l'argument d'autorité, consistant à se prévaloir d'une profession relative aux petits zoziaux et à la terre qui ne ment pas, mais sans nous dire laquelle, ni nous dire son nom.
Vous, vous faites exploser les limites de la prétention. Vous ne citez même pas votre discipline (réelle ou supposée) -- et vous ne faites même pas semblant de mettre le moindre fait ou le moindre argument sur la table.
Comme je vous l'ai déjà fait remarquer, vous êtes un spécimen exceptionnel du franchouillard au melon proportionnel à sa vacuité, et qui compense cela en s'en prenant sans cesse à ceux qui ne font pas partie de son Église.
Melon allant de pair avec la veulerie consistant à se retenir ostensiblement de nommer son adversaire.
Sans vouloir heurter les intérêts de Philippe Bilger, j'espère que son blog n'est pas trop lu à l'étranger, faute de quoi vous redonneriez un sacré coup de gonflette à l'adage assez répandu, au-delà de nos frontières, selon lequel la France serait un pays merveilleux, si seulement elle n'était pas peuplée de Français.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 12 avril 2021 à 09:14
@ Patrice Charoulet
Notre appétence pour la transparence se veut limitée c'est certain et c'est volontaire, mais rassurez-vous notre soif de lecture peut nous rendre insomniaques.
À propos, Claudel n'appréciait pas la clarté. Il aimait jouer de toute son ambivalence, d'humour, de contradictions, d'exégèse de kabbale chrétienne et juive et c'est le casseur de codes poétiques qu'il faut rechercher en lui, ce sont ses doutes et son exploration mystique qui sont séduisants.
De cristal pas plus qu'en boule nous ne sommes et plutôt boules de flipper comme cette chanson populaire qui peut s'entendre dans une infinité de sens avec sérieux, avec humour ou la désinvolture de tête d'or, de Tobie. "Pour être grand, il faut avoir été petit", c'est dans une pièce sur la théorie de la clarté, et l'acte 2 énonce le contraire de la thèse de l'acte 3. Pas de bol, nos notes ont oublié de titrer, mais il n'y a pas de quoi se demander en quelle langue nous nous exprimons ! C'est tout le charme de la liberté d'expression et de la créativité.
Corynne Charby "Boule de Flipper"
https://www.youtube.com/watch?v=mBiTrNzJ7DE
Bien respectueusement.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 12 avril 2021 à 02:51
@ Claude Luçon | 10 avril 2021 à 14:24
"Par exemple le réseau de résistance Buckmaster et ses maquis le long de la Loire de 43 à 44 organisé et commandé par des officiers du SOE britannique, de Tours à Orléans, portant le nom de son organisateur. Il fut pourtant infiniment plus efficace que le maquis du Vercors en harassant les convois allemands sur la rive nord de la Loire en préparation de l'arrivée de la 3e armée US de Patton."
Au sujet du réseau Buckmaster, qui n’était que la section France du S.O.E. (ce dernier couvrait quasi toute l’Europe hormis Allemagne et Autriche), vous citez sans cesse son action efficace et glorieuse en 43-44 au long de la Loire. Mais vous omettez de parler de son chef entre 41 et 44, le colonel Buckmaster, qui commit nombre de bévues (le mot est faible) lors de ses actions en France : entre autres le démantèlement du réseau « Prosper » en 44 par l’Abwehr et la Gestapo, au minimum 200 agents arrêtés (la majorité sera exécutée par les Nazis avant la capitulation du IIIe Reich). Cela était dû en grande partie au faible cloisonnement et au champ trop vaste de ce réseau : il couvrait environ un tiers de la France !
Ce genre d’errement ne fut pas le seul couvert par Buckmaster, qui à sa décharge n’était pas un professionnel du renseignement et de l’action : entre 1934 et 1937, il avait été le directeur de Ford France ! Il devait son poste au sein du S.O.E. en grande partie au fait qu’il était un ancien d’Eton (le tropisme très anglais pour les ex des grandes écoles prestigieuses*).
Il n’éprouva aucune méfiance ou réserve vis-à-vis de Sir Dansey dit « la chaussette », le fort roué numéro deux du MI 6 (en fait il en était en pratique le codirecteur), qui n’eut pas de scrupules à le manipuler de nombreuses fois. Sir Dansey n’avait jamais digéré que l’ex-section D du MI 6 fut intégré au S.O.E. lors de sa création en fin 40 !
La tâche de ce dernier était en outre facilitée par le fait qu’il réussit à faire recruter Nicholas Bodington, secrètement il appartenait au MI6 en tant que directeur adjoint de Buckmaster. Dansey et Bodington initièrent et couvrirent Henri Dericourt, agent « triple » du S.O.E., MI6 - et Gestapo. Celui-ci donna à la Gestapo au moins une trentaine d’agents du S.O.E. (tous furent exécutés par les Nazis à la veille de la capitulation du IIIe Reich, dont la princesse Inda Noir), sans parler de ses autres trahisons : double des documents qui transitaient par lui et terrains d’atterrissage.
Tous ces sacrifices délibérés ne servirent à rien, car l’intoxication prévue par Dansey et Bodington échoua : fausse date et lieu erroné du débarquement, les Nazis furent intoxiqués ultérieurement sur celles-ci par d’autres manoeuvres diligentées par W. Churchill.
Les manoeuvres de Sir Dansey, de son affidé Nicholas Bodington, et l’aveuglement à leur encontre de Buckmaster, n’ont été traités qu’au tournant des années 2000. Cela avant tout par des livres publiés en Grande-Bretagne, et quelques-uns en France. Mais on est loin de tout savoir : la majorité des archives du S.O.E. ont été opportunément détruites par un incendie en 1945, et celles subsistantes ne seront accessibles qu’en 2045…
Tous les erreurs et errements de Buckmaster n’enlèvent rien au courage, et souvent à la mort dans l’action des agents britanniques et français du S.O.E. : voir le monument en leur hommage à Valençay (Indre).
* Celui-ci amena au recrutement par le M6 à la veille de la W2 des cinq dit de Cambridge (Kim Philby, Guy Burgess, Donald Duart Maclean, Anthony Blunt et John Cairncross) au profit des Soviétiques, et à leur quasi impunité pendant près de 20 ans !
Rédigé par : Trekker | 11 avril 2021 à 20:24
@ semtob
Ce qui n'est pas clair n'est pas français. Votre alinea me concernant n'est pas d'une limpidité de cristal. Vos recherches me surprennent. Claudel, qui a écrit cent fois contre Gide, a tout simplement changé le titre bien connu "Nourritures terrestres" en "Pourritures terrestres", titre qui , l'aviez-vous compris ?, n'a jamais existé.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 11 avril 2021 à 16:01
@ Robert Marchenoir
"...général de Gaulle, qui (...) n'a même jamais exercé de commandement militaire..."
Hélas si, notamment à Abbeville...
Alors lorsqu'on est capable de dire une con**rie de cette envergure, la question se pose du crédit que l'on peut donner à tout ce que vous dites.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 11 avril 2021 à 14:22
Nous avons sur ce blog une chance que nous n’apprécions pas tous à sa juste valeur : l’un d’entre nous est atteint d'ultracrépidarianisme sous sa forme la plus aiguë, qui lui permet de nous apporter ses lumières sur n’importe quel sujet, y compris ceux où, pourtant, vous vous savez compétent.
Aujourd’hui attaché de presse de la Couronne britannique, hier expert en matière d’artificialisation des terres agricoles, demain, peut-être, astronaute en marche vers Mars ou Jupiter, à moins qu’il ne plonge à nouveau au cœur de la recherche médicale sur la Covid, il n’a qu’un défaut : il étale sa science à contretemps du sujet sur lequel notre hôte souhaite provoquer le débat. Ce qui conduit trop souvent à faire de celui-ci un capharnaüm rébarbatif.
Et ce d’autant plus que, conscient de sa supériorité intellectuelle, notre « je sais tout », pour imposer son discours, n’hésite pas à invectiver un contradicteur téméraire et à sortir lui-même de son sujet pour matraquer son point de vue sur un autre. Aller du « feu judiciaire » à une exécution en règle du Général en passant par le portrait dithyrambique du Prince Philip et l’implantation des maternités en France, voilà qui constituerait un record dans n’importe quel café du Commerce !
C’est un ami, officier supérieur du corps des sapeurs-pompiers et quelque peu amoureux érudit de la langue française, qui m’a indiqué le nom de ce mal très répandu, qu’il a eu à supporter pendant sa carrière. Il atteint aussi les badauds qui, lors d’un incendie, savent mieux que les pompiers comment le maîtriser… Curieux de nature, il a trouvé sur YouTube une petite vidéo qui en résume les symptômes et les méfaits…
https://www.youtube.com/watch?v=f89WVeqWe-M
…mais ne conseille pas de remèdes. L’un d’eux pourtant est assez évident : limiter les contacts du patient avec Wikipédia, et même en interdire l’usage - y compris clandestin - quand celui-ci est aussi gravement atteint que…
Rédigé par : Serge HIREL | 11 avril 2021 à 14:18
@ Racine15 | 11 avril 2021 à 07:10
Il tombe des cordes comme dans un roman noir de l'époque de James Hadley Chase, alors je vais essayer de vous répondre un peu plus :
"Ce million volé dont vous parlez, imposable, n'est rien comparé à l'allocation réservée annuellement à la femme du Président pour son bien-être, sans justificatif. Personne ne portera un jugement sur le..."
Je ne voudrais pas que la femme du Président me représentât en guenilles, les responsables de production sur site me moquaient gentiment devant les autres, car ma voiture et mes souliers vernis (c'est une image, bien sûr) témoignaient d'une activité bien évidemment qui faisait que "je me promenais" - ceci pour la façade.
Eh bien oui ! Ils étaient fiers de voir que la technicité et le développement de leur outil de travail qui faisait leur fierté, se faisait aussi au travers d'apparences, qui résumaient en quelques images, comme un clip pour les autres aussi, le savoir-faire.
Quand on voyait arriver Melania Trump, j'étais plutôt admiratif des tenues toujours décalées et moins académiques, mais d'une grande modernité, de notre Brigitte nationale... Pas BB bien sûr.
"Notre différence, cher Monsieur, est que vous considérez l'argent comme un concept, pour moi ce n'est qu'une équation comptable."
Vous vous trompez, vous vous gargarisez de mots, si je puis dire.
Je me souviens du premier édito du numéro 2 de la multinationale qui fait une des fiertés de notre pays, quand nous avons été intégrés, il commençait ainsi : "Nous sommes des épiciers...".
C'est là toute la différence, l'argent de l'Etat est une chose, démocratiquement voté et discuté - bien sûr on peut ne pas être d'accord - mais il n'est écrit nulle part que chacun puisse y puiser pour son compte personnel.
Le gaspillage est un autre débat, nous pourrions y passer la nuit.
"Dans ce même temps, des gens comme vous regardent à travers le trou de la serrure pour savoir si Pierre ou Paul n'a pas un petit vice caché, car pour cette fonction-là, on doit être irréprochable, n'est-ce pas ? Incompétent mais irréprochable. Beau et con à la fois, chantait Brel."
Alors ici soit je vous la fais comme Bob... Mais je ne m'en sens pas l'envie.
J'ai horreur des trous de serrure, on pouvait y attraper des orgelets alors je m'en méfiais comme de la peste ! Et puis j'ai toujours aimé la technique alors je me suis équipé de canons sur organigramme, pour y voir à travers c'est mission impossible si vous n'y êtes pas convié.
Ne me faites pas dire que rien n'empêche d'être irréprochable sans pour autant avoir un peu tapé dans la caisse.
Si on tape dedans, c'est misérable, cloporte, je sais que certains le justifient - une espèce de rémunération parallèle à laquelle ces malfrats auraient droit semble-t-il - mais c'est cracher sur tous les autres et surtout sur soi-même.
Avoir le vice dans les affaires, la vista, l'oeil qui brille, le ruck brutal parfois, mais toujours dans la limite des règles, suffisent à mettre tout le monde sur la même ligne.
Au fond, le même respect des uns pour les autres. Être roué n'est pas être voleur, il suffit de se servir des bons outils, ils sont nombreux et légaux, par-dessus un peu d'intelligence, un bon placage offensif et cela fonctionne.
J'aurais mal vécu d'avoir sucé mes doigts trempés de confiture, ma maman ne l'aurait jamais pardonné.
Pour Brel, je vais vous faire un aveu, il m'écorche les oreilles, l'intonation ne fait pas forcément un bon texte ni de la bonne musique, je dois être une exception, j'ai du mal à l'entendre, je n'ai jamais été plus loin que ce que l'on dit de lui ou des refrains qui sont repassés sur les ondes.
Euh... Pour un peu j'étais parti comme Bob, la pluie cesse de tomber, alors je vous laisse, sans doute sans vous avoir convaincu, mais rompre en escrime n'est pas une défaite c'est juste une esquive pour mieux repartir à l'assaut.
Rédigé par : Giuseppe | 11 avril 2021 à 14:15
@ Racine15 | 11 avril 2021 à 07:10
"Je ne comprends pas votre hargne, ni votre outrance en traitant FF de voleur, parce que sa femme n'aurait pas travaillé, contrairement à toutes les autres assistantes".
Je n'ai aucune hargne, loin de moi, d'ailleurs ce n'est pas moi qui le dis :
"Reconnu notamment coupable de détournement de fonds publics et complicité et recel d'abus de biens sociaux, François Fillon est condamné à cinq ans d'emprisonnement, dont deux ferme, 375 000 euros d'amende et dix ans d'inéligibilité."
Comment qualifier cette action sinon de voleur, bon, il est vrai que n'étant pas pour un sou juriste il me semblait que ce mot résumait plutôt aimablement sa situation.
Macron était payé pour faire un job privé dans une banque privée pour des intérêts privés, me paraît-il.
Quand on parle de pantouflage c'est légal dans notre pays, Vincent Jauvert le dénonce avec véhémence, il suffit de changer les lois, les recrutements, c'est de la seule volonté du législateur, Dieu sait combien le Volatile dénonce ces abus, petit à petit les choses bougent.
L'exemplarité n'est pas un vain mot, bien sûr il a existé des attachés parlementaires de complaisance, l'un n'excuse pas l'autre, la loi a évolué - à mon goût il reste beaucoup à faire, trop encore.
Fillon a puisé sans vergogne, je n'affiche aucune outrance, c'est factuel, il a été condamné et pas pour un travail d'intérêt général.
Il ne me méritait pas... Mais ils sont nombreux encore, les respirateurs manquent, et rien qu'avec cette somme qu'il a remboursée - je l'espère -, on pourra sauver quelques vies.
Rédigé par : Giuseppe | 11 avril 2021 à 12:29
Cher Philippe Bilger,
Le citoyen ne comprend goutte à tout cela.
Par contre, il se demande comment la justice au quotidien pourrait être plus juste, ce qui est tout de même son objectif premier.
Il s’étonne que selon la qualité de l’avocat, vous serez plus ou moins lourdement condamné.
Il ne comprend pas qu’on ne mette pas au point une liste exhaustive des délits et des circonstances les plus précis possibles, avec une grille de sanctions tout aussi précise, et portée à la connaissance de tous.
En cas de délit clairement avéré ou avoué, la sanction serait appliquée de façon automatique, sans tenir compte de l’origine et du parcours personnel du délinquant, toutes choses qui rendent la justice injuste et inéquitable.
Ainsi, comme pour le radar, chacun saurait parfaitement à quoi s’en tenir avant de passer à l’acte. Toute imprécision dans ce domaine constitue un pousse-au-crime.
Bien entendu, les rappels à la loi (que nul n’est censé ignorer), les sursis et les remises de peines automatiques (une hérésie !) seraient supprimés : tout délit doit donner lieu à une sanction immédiate, concrète, et non virtuelle.
Cela éviterait notamment ces jeux de rôles au tribunal, où des avocats inutiles puisent dans leur répertoire des arguments convenus, alors que les faits sont clairement avérés.
Cela ne concernerait évidemment pas les crimes de sang, qui demandent plus de souplesse.
La justice se doit d’être juste…
Rédigé par : Florestan68 | 11 avril 2021 à 12:13
@ Robert Marchenoir | 11 avril 2021 à 09:44
Je vous savais polémiste, je vous découvre un vrai talent pour l'éloge panégyrique.
Il faut dire que le personnage en vaut la peine.
Il a été largement à la hauteur de la situation.
Occupant pleinement son rang sans en sortir, être à sa place avec une dignité sans affectation, l'élégance innée, la classe de l'éternel aristocrate tel que décrit dans les contes et légendes.
Rédigé par : Tipaza | 11 avril 2021 à 10:58
@ Robert Marchenoir | 11 avril 2021 à 09:44
J’avoue que j’ignorais tous ces faits d’armes du prince Philip qui sont tout à son honneur.
Je ne connais de lui que ce que j’ai pu lire dans les médias « mainstream » qui ne se sont jamais trop étendus sur son glorieux passé, mais plutôt sur le côté obscur de la famille royale britannique, comme cet article du Point .
Mais les gens sont méchants et ne voient pas toujours le bon côté des choses, ce n’est pas à vous que je vais l’apprendre…
Rédigé par : Achille | 11 avril 2021 à 10:58
@ semtob
Merci de tenter de bien lire, pour mieux accéder au lent déchiffrement de la réalité.
Peut-être les intégrismes de Claudel n'étaient que négation de la condition de qui l'avait amené aux illuminations de son génie :
« Rimbaud est un engendrement, dit-il, pour lui, séminal ».
https://www.pileface.com/sollers/spip.php?article1407
"Toute la vie n’est pas de trop pour faire la conquête spirituelle de cet univers ouvert par les explorateurs du siècle qui finit, pour épuiser la création, pour savoir quelque chose de ce qu’elle veut dire, pour douer de quelques mots enfin cette voix crucifiante au fond de lui-même."
http://maxencecaron.fr/2010/07/claudel-preface-rimbaud/
Dans le même entretien, Sollers décrit la relation Claudel-Gide :
"La coquette était Gide, c’est bien ce que je veux dire. On peut être amoureux d’une coquette, Madame. C’est une histoire d’amour indubitablement ;
...Quand vous voulez, je m’excuse, mais quand vous voulez absolument intervenir dans la vie privée de quelqu’un pour lui dire qu’il faut changer ses mœurs, cela veut dire que vous vous y intéressez trop."
L'artificialisation du sens permet de préférer contempler les hamsters en leur roue, plutôt que de soi-même s'envisager à savoir ce que veut dire la conquête spirituelle, encore Claudel en la préface des œuvres de son inséminateur :
"Il ne lui reste plus qu’à se taire et à écouter, sachant, comme cette Sainte encore, que « les pensées ne mûrissent pas d’être dites ». Il regarde avec une ardente et profonde curiosité, avec une mystérieuse sympathie qui ne peut plus être exprimée « en paroles païennes », ces choses qui nous entourent et qu’il sait que nous ne voyons qu’en reflets et en énigmes ; « un certain commencement », une amorce. Toute la vie n’est pas de trop pour faire la conquête spirituelle de cet univers ouvert par les explorateurs du siècle qui finit, pour épuiser la création, pour savoir quelque chose de ce qu’elle veut dire, pour douer de quelques mots enfin cette voix crucifiante au fond de lui-même."
Comme le souligne Sollers, à part la poésie, il n'y a pas grand-chose, il est urgent de revenir à la moelle des textes :
"Il souligne, Rimbaud, il souligne : « Posséder la vérité dans une âme et un corps » ; pas « dans une âme et dans un corps » mais « dans une âme et un corps ». C’est de la très grande théologie implicite. Par la poésie, sinon, il n’y a pas grand-chose."
Effectivement, à part la poésie, il n'y a rien que les rationalismes ratiocinants d'un XIXe siècle moisi qui tente à toute force de faire taire "cette compréhension immédiate du langage en tant qu’il sort d’une autre écriture, d’une autre interrogation sur le temps et sur l’espace".
"Était-ce à Notre-Dame jadis à la sombre messe de sept heures,
Quand Geneviève bénit sa ville dans le brouillard, qui s’éveille au cri jaune des remorqueurs ?
Était-ce dans cette rue sale de Boston ? Était-ce en Chine,
Où le prêtre a sur la tête encore ce boisseau qu’inventa le dernier des Ming ?
Était-ce à Prague dans l’éclat de rire doré d’une de ces belles églises rococo,
Pleines d’anges qui s’y sont posés partout comme une volée d’oiseaux ?
À Francfort que la neige obstrue ? À Hambourg où la pluie claque aux vitres ?
Ou je ne sais quelle chapelle entre deux trains engloutie parmi de petits magasins sinistres ?
Dans la fumée comme du goudron qui brûle, dans le matin limpide comme de l’or
Un livre est là sur l’autel qui contient tous les secrets de la vie et de la mort.
Silence ! pour tout savoir, pour tout nous expliquer il suffit
D’ouvrir à la place marquée d’avance les feuilles et de mettre assez près la bougie.
Je regarde le visage de l’acolyte qui dans le reflet des cierges paraît rouge,
Je suis les yeux du prêtre qui descendent et ces lèvres lumineuses qui bougent."
Paul Claudel, Lectures.
Rédigé par : Aliocha | 11 avril 2021 à 10:57
Pour être de la petite minorité pouvant se dire juriste sans faire partie du système, je suis aussi des rares à pouvoir dire en connaissance de cause que notre système judiciaire est pourri jusqu'à l'os et depuis bien longtemps.
Pour trouver une justice respectée, il faut remonter à la justice ecclésiastique du Moyen Âge.
Philippe le Hardi a dû imposer les notaires royaux car le peuple se tournait vers les notaires ecclésiastiques, et les maisons valaient plus cher dans les quartiers relevant de la justice ecclésiastique.
Si bien qu'on en gardé les robes tout se prévalant des "valeurs de la République", rien que cela atteste de ce qu'elle est.
Alors maintenant, nous avons des magistrats et des avocats qui ne répondent jamais de leurs fautes.
Les premiers sont obligés de se calmer devant l'étendue de la publicité des décisions, mais les avocats peuvent escroquer leurs clients d'un bout à l'autre de l'année en les embarquant dans des procès perdus d'avance ou en ne leur disant pas qu'ils ne sont pas qualifiés pour les traiter sans leur facturer 15 jours à étudier le droit afférent.
Y compris les avocats au conseil (j'y ai en ce moment affaire à de véritables voyous).
Et tout le monde se tait, car incapable de faire autrement, journalistes et politicards divers et avariés compris.
P. Bilger n'a pas renoncé à faire partie du système et ses coups d'épée à fleurets mouchetés se perdent dans l'eau.
S'il nous faisait un bouquin "la Justice est pourrie" il ferait le carton du siècle. Dommage...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 11 avril 2021 à 10:48
@ revnonausujai | 11 avril 2021 à 08:12
Christophe Barbier n’est pas mon éditorialiste préféré, mais, mis à part quelques envolées pas toujours bien maîtrisées, il lui arrive de faire de belles analyses que je partage.
Je lui préfère Thomas Legrand dont je ne rate aucun édito sur France Inter, mais aussi Alain Duhamel qui a une riche expérience de la vie politique française et qui sait manier l’humour avec finesse.
Mais rassurez-vous j’écoute aussi les éditos d’Éric Zemmour tous les soirs dans Face à l’info, même si je préfère, de loin, les analyses de ses camarades de plateau et les anecdotes historiques de Marc Menant.
P.-S.: ne pas oublier aujourd'hui l'émission "La belle histoire de France" à 14 h sur CNews, avec Franck Ferrand et Marc Menant, juste après l'émission pour cathos version "monseigneur Lefebvre".
Un régal !
Rédigé par : Achille | 11 avril 2021 à 10:40
Un ami qui faisait état au tribunal des objets volés par le cambrioleur comparaissant devant celui-ci s'est vu répondre par le président : "il en avait plus besoin que vous".
Pas difficile d'imaginer la suite. Les justiciables finiront par se faire justice eux-mêmes.
Rédigé par : Gréaudon | 11 avril 2021 à 10:30
J’ai cru lire un jour que Patrice Charoulet détenait plus de 2 000 citations dans un gros cahier à spirale.
On en a encore au moins pour dix ans avant d’en arriver au bout !
Mais ce n’est pas grave. C'est une petite brise d'innocence au milieu des échanges chaud-bouillants desquels certains intervenants sont coutumiers. :)
Rédigé par : Achille | 11 avril 2021 à 10:20
@ Tipaza | 10 avril 2021 à 23:24
"L'hymne anglais commence par ces paroles :
"God save our gracious Queen"
Et l'hymne français par :
"Allons enfants de la Patrie"
Du ciel à la terre, comment voulez-vous qu'il y ait la moindre compréhension ! :-)"
Vous avez oublié le prémonitoire : « égorger nos fils et nos compagnes ».
Eh bien voilà c'est fait, mis en pratique partout sur le territoire par nos chers envahisseurs arabo-africains, et même encouragé par tous nos collabos islamogauchistes.
Inutile de faire un dessin ce n'est pas facile à lire un dessin quand on met la tête dans le sable.
Rédigé par : sylvain | 11 avril 2021 à 10:15
@ Achille | 10 avril 2021 à 08:57
@ Wilfrid Druais
Quelle assurance dans la superficialité, concernant la mort du prince Philip ! Oui, c'est un événement important. Vous avez le droit de vous en désintéresser, mais pas celui de vous vanter à ce point de votre ignorance et de votre incuriosité.
La vie du prince Philip, c'est près d'un siècle d'histoire, c'est l'âme d'une nation. Vous pencher sur le parcours de cet homme vous aurait permis de comprendre un peu mieux l'une des guerres les plus terribles qui aient jamais déchiré la France -- et le monde.
Le prince Philip a fait des pieds et des mains pour être admis à se battre -- il n'avait même pas la nationalité britannique à l'époque, et le gouvernement était réticent à laisser un étranger partir au front. Il a participé à une bataille navale dans les eaux grecques, son bâtiment a coulé un navire italien.
Quand il était commandant en second d'un autre vaisseau de la Royal Navy, il a sauvé l'équipage d'un bombardement de nuit allemand, en convaincant le capitaine de mettre à l'eau un leurre agrémenté de munitions incendiaires. Le bombardier nazi a attaqué le leurre, croyant qu'il avait touché le navire à son précédent passage, et le bâtiment a été sauvé.
C'est plus qu'on ne peut en dire du sacro-saint général de Gaulle, qui non seulement n'a jamais risqué sa vie au front pendant la guerre (sauf peut-être à Dakar, mais c'était contre des Français), mais n'a même jamais exercé de commandement militaire, se contentant de magouilles politiques pour assurer son pouvoir (et celui des communistes) après la Libération.
Le prince Philip est né à Corfou sur une table de cuisine -- ceci pour les flocons de neige stato-gauchistes qui exigent une maternité d'État à un quart d'heure de route de leur trou de campagne, où qu'il se trouve.
Il a été abandonné par ses parents à un jeune âge, et sa mère a été enfermée dans un hôpital psychiatrique. Ça pour les étatistes qui réclament une cellule d'assistance psychologique à chaque fois qu'ils se cognent dans un meuble.
Le prince Philip, c'est aussi le rôle essentiel de la monarchie britannique dans la vie de la nation, et le soutien constant qu'il a apporté au seul chef d'État au monde à avoir connu personnellement la plupart de ses homologues qui ont fait l'histoire depuis 1953.
C'est aussi une extraordinaire histoire d'amour, la future reine Elizabeth l'ayant rencontré à l'âge de 8 ans, étant tombée amoureuse de lui à 13 ans, l'ayant épousé à 21 ans, et s'étant indéfectiblement appuyée sur lui jusqu'à ce qu'il meure, peu avant son centième anniversaire.
C'est, de plus, une magnifique illustration de cette grande tradition de la civilisation occidentale, la chevalerie et la galanterie. Le prince Philip, qui était promis à une brillante carrière dans la marine, et dont le tempérament le poussait à occuper le devant de la scène, a renoncé à tout cela pour se dévouer à son épouse.
Cela pour les benêts contemporains qui attendent "l'homme providentiel" et n'ont que le terme de "charisme" à la bouche.
Se pencher sur la vie du prince Philip permet aussi de comprendre l'incroyable affection qui entoure la famille royale en Grande-Bretagne, et qui n'est pas contradictoire, bien au contraire, avec l'amour des Britanniques pour la démocratie et la liberté.
Là encore, nous sommes assez loin de l'appétence française pour les Bonaparte, les de Gaulle voire les de Villiers.
Accessoirement, le prince Philip savait tout faire, y compris piloter 59 sortes différentes d'avions civils et militaires, ce qu'il n'a cessé de faire qu'à l'âge de 76 ans.
Et contrairement à ce qu'on dit, il n'était pas seulement coutumier des "gaffes". Il avait un sens de l'humour ravageur, qui mettait immédiatement ses invités à l'aise. Certes, il n'était pas avare de méchancetés, mais elles étaient souvent dirigées vers les journalistes, ce qui devrait ravir les réacs d'aujourd'hui. Sans compter qu'il fut le roi du politiquement incorrect, ce qui mérite bien un hommage ici.
En 1999 encore, quand il visitait une usine en Écosse, il a désigné un tableau électrique en disant : "c'est du travail d'Arabe, cette installation !" -- en fait, il a dit du travail d'Indien, ce qui revient au même pour un Anglais.
Après quoi, il s'est parfaitement raccroché aux branches en disant : "Je voulais dire : de cow-boys. J'ai confondu les Indiens et les cow-boys." (*) Comment voulez-vous ne pas vous incliner devant un tel talent ? On comprend la reine Elizabeth.
______
(*) Aux États-Unis, travail de cow-boy veut effectivement dire : travail vite fait, mal fait.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 11 avril 2021 à 09:44
@ Achille 20h42
"Mais il est vrai que, même en France, nos rois et reines ont montré que la fidélité n'était pas vraiment l'apanage des gens de sang royal.
La mort de la reine Elisabeth II risque de provoquer un séisme au sein de la population britannique, qui pourrait se tourner vers les vertus de la République, ainsi que le souligne fort justement Christophe Barbier ."
Vous avez bien raison, ce n'est pas un président de la République française qui, au choix, percuterait un camion poubelle, entretiendrait deux familles aux frais du contribuable, livrerait des croissants en scooter... pour ne parler que de ce qui est sorti de la marmite.
Barbier ? prendre un larbin obséquieux et fêlé de la calebasse pour référence, vous avez eu un coup de mou ?
Rédigé par : revnonausujai | 11 avril 2021 à 08:12
Bonjour Philippe,
Comment penser que la justice obtienne la moindre parcelle d'intelligence de la part d'un président se pensant omniscient et omnipotent ? J'aurais tendance à dire pour ma part omni-impotent.
Les tentatives multiples et variées de confier à des autorités administratives contrôlées par le pouvoir, des décisions qui devraient être de justice, témoignent de cette volonté de s'affranchir de celle-ci.
Les citoyens lambdas, se pensant bons citoyens, ont cette tendance à penser qu'à partir du moment ou ça ne les touche pas il n'y a aucune raison d'y trouver quoi que ce soit à redire. C'est le cas de ces citoyens pseudo-modèles, neuneuistes de LREM, suiveurs à la pensée si fine qu'elle n'arrive plus à constater l'évidence.
Et comme le disait je ne sais plus qui, quand leur tour viendra, il sera trop tard, plus personne ne sera là pour les défendre.
Quant à vos propos sur Ducon-Mojito, ça me plaît de les contredire, ce n'est pas un fin bretteur, juste un type moyen qui a eu la chance d'être là au bon moment sur quelques affaires tellement faciles qu'un repris de justice aurait pu plaider à sa place.
Qu'il soit ministricule ou avocaillon, ses airs inspirés pour débiter des banalités confinent au ridicule.
Où en est la justice sur Ferrand, Uramin, Benalla ?
Où en sont les enquêtes sur les compromissions de Sarkozy avec Servier ?
Sur les conflits d'intérêts, pour être gentil, entre Marisol Touraine et Glaxo ?
Au lieu de ça, monsieur fume du hakike avec les bitn… pardon c'est autre chose. Au lieu de ça on nous sert des carabistouilles sur tous les sujets, des affirmations de menteurs de cour d'école, des vérités absolues sur l'économie, la santé, la police…
Les voyous qui ont tabassé Michel Zecler sont déjà dehors…
Les voyous qui ont tabassé des policiers à Drancy courent encore …
La réduction de la fonction publique, surtout la haute, députés, sénateurs, n'est plus à l'ordre du jour.
La suppression d'au moins une strate, conseil général ou régional, au choix, j'attends…
La proportionnelle, passée aux oubliettes...
La politique de santé, quelle rigolade. On ressemble à un pays du tiers-monde, cf les files d'attente pour se faire tester…
Un ministre de la Santé collusé semble-t-il, dixit Martin Blachier, avec quelques officines pharmaceutiques. Il serait bon d'enquêter. Vrai ou Faux. Un peu Vrai très Faux, un peu Faux très Vrai.
À côté de ça je suis rassuré, le président a de l'espoir, la reine d'Angleterre est maintenant célibataire.
Rédigé par : Jérôme | 11 avril 2021 à 08:08
@ Giuseppe | 10 avril 2021 à 17:53
"Vous usez d'un mélange de carottes et de choux et d'une comparaison oiseuse qui ne fait pas la vérité, pour dédouaner un voleur condamné qui a puisé environ 1 000 000€ dans la caisse pour ses tripes et boyaux, son confort personnel, je passe sur les emplois de ses enfants."
Je ne comprends pas votre hargne, ni votre outrance en traitant FF de voleur, parce que sa femme n'aurait pas travaillé, contrairement à toutes les autres assistantes parlementaires, qu'elles soient femmes ou maîtresses, qui elles travaillent si fort. Vous ne trouvez pas bizarre qu'il n'y ait qu'une seule femme qui ne travaille pas, alors que toutes les autres font un travail si indispensable ? Vous ne trouvez pas choquant que Martine Aubry passe deux ans chez Pechiney comme directrice générale adjointe pour se refaire une santé financière avant de rebondir, ou Emmanuel Macron quatre ans chez Rothschild & Co ? Vous pensez que Martine Aubry a réellement travaillé chez Pechiney, que sans Macron, Nestlé n'aurait jamais fait d'acquisition ? Comme le lui disait Alain Minc, "tu gagneras bien ta vie pendant plusieurs années, et tu y gagneras ta liberté".
Notre différence, cher Monsieur, est que vous considérez l'argent comme un concept, pour moi ce n'est qu'une équation comptable. Ce million volé dont vous parlez, imposable, n'est rien comparé à l'allocation réservée annuellement à la femme du Président pour son bien-être, sans justificatif. Personne ne portera un jugement sur le Président à ce sujet, et c'est heureux.
Ce million n'est rien par rapport aux milliards jetés par les fenêtres actuellement, et ce n'est pas mélanger des choux et des carottes que de le rappeler. On ne sauve pas la vie des gens en fermant les restaurants, les théâtres, les lieux confinés et les stades de football en plein air... en même temps... comme vous semblez le croire. Quand on est à cheval sur un million, on doit être exigeant sur des centaines de milliards. Il a fallu des années à des millions de gens pour accumuler ce qu'en si peu de temps des incompétents ont dilapidé. Dans ce même temps, des gens comme vous regardent à travers le trou de la serrure pour savoir si Pierre ou Paul n'a pas un petit vice caché, car pour cette fonction-là, on doit être irréprochable, n'est-ce pas ? Incompétent mais irréprochable. Beau et con à la fois, chantait Brel.
Rédigé par : Racine15 | 11 avril 2021 à 07:10
@ Michelle D-LEROY | 10 avril 2021 à 16:34
"L'âme anglaise est incompréhensible à l'âme française surtout si cette dernière est de gauche."
Par essence même il ne saurait y avoir une âme de gauche, pas même à gauche.
L'hymne anglais commence par ces paroles :
"God save our gracious Queen"
Et l'hymne français par :
"Allons enfants de la Patrie"
Du ciel à la terre, comment voulez-vous qu'il y ait la moindre compréhension ! :-)
Rédigé par : Tipaza | 10 avril 2021 à 23:24
Cher Philippe,
Lorsqu'une erreur est montrée volontairement, il semble qu'il se cache un certain codage. Dans le vertige des citations de Patrice Charoulet, où mènent "Les pourritures terrestres" d'André Gide ? Ce ne peut pas être une manière d'insulter les lecteurs pour sourire intérieurement et peut-être faut-il chercher le lien avec les années 1950 qui ne peut pas être celui des nourritures terrestres du même auteur. Nous avons cherché en vain. Là, il ne s'agit pas d'étalement d'agriculture, d'artificialisation du sens mais une invitation pour inciter les lecteurs à bien lire des arguments avant de les canarder.
Nous avons écouté Madame Houlette quelquefois, et nous ne pouvons comprendre quel est son jeu ou son objectif dans l'émiettement de l'image de la justice.
Il nous reste la sensation d'une personne très ambitieuse, un peu girouette, surtout incompétente dans le domaine de la justice. Elle nous fait penser à une magistrate perdue de vue, avec ses grandes lunettes rouges, qui souhaitait remettre de l'ordre dans le milieu industriel à grand effort de médiation et qui s'est calmée lorsque son parcours personnel a été interrogé.
Nous radotons sur le sujet malgré notre jeune âge parce que tant qu'une réponse n'est pas apportée à un grave problème, celui de la non neutralité de certains juges, celui de l'abus possible du pouvoir judiciaire sur les destins politiques, le feu sera alimenté, la confiance en la justice déclinera.
Lorsque le feu couve, il ne s'agit pas de laisser pourrir la situation par des querelles d'ego mais de remettre les principes du droit en place. Les Français ne jugent pas, ils observent et leur attente est celle de l'efficacité et de l'impartialité.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 10 avril 2021 à 22:11
@ Michelle D-LEROY | 10 avril 2021 à 16:34
Les scandales qui ont émaillé la vie de la famille royale ces vingt dernières années ont sérieusement écorné l’indéfectible respect que lui portait le peuple anglais:
- le prince Charles et sa maîtresse Camilla,
- les infidélités de lady Di avec son garde du corps et de quelques autres hommes, le dernier étant Dodi Al Fayed.
- la décision d’Harry et Meghan Markle de quitter la famille royale.
Je dois encore oublier quelques faits pas très glorieux.
Tout cela relève plus des frasques de vedettes du show-biz que du comportement plein de dignité de membres d’une famille royale.
Mais il est vrai que, même en France, nos rois et reines ont montré que la fidélité n'était pas vraiment l'apanage des gens de sang royal.
La mort de la reine Elisabeth II risque de provoquer un séisme au sein de la population britannique, qui pourrait se tourner vers les vertus de la République, ainsi que le souligne fort justement Christophe Barbier .
Mais nous n’en sommes pas encore là. Wait and see comme disent les Anglais.
Rédigé par : Achille | 10 avril 2021 à 20:42
Pourquoi l’institution judiciaire échapperait-elle à ce jeu de massacre qui sévit dans toute notre société depuis des décennies et qui, substituant la détestation à l’effort commun, est l’une des causes - pas la seule - de notre déclin ?
La police, où l’on se hait entre services, n’aime pas la gendarmerie ; le fonctionnaire lambda dit en privé pis que pendre de sa hiérarchie ; les journalistes politiques méprisent leurs confrères sportifs ; les politiques n’ont plus d’ « adversaires », mais des « ennemis » ; amoureux du même sport ; les supporters de l’OM et du PSG s’invectivent ; les « Parisiens » se gaussent de la « province » ; l’entrepreneur respectait son concurrent, aujourd’hui, il le dénigre… Et, depuis un an, la pandémie a fait découvrir au grand public les conflits personnels qui font rage dans le monde médical et, en réduisant les libertés, a provoqué le retour de la délation ordinaire…
Dans ce climat de conflit permanent, ceux des magistrats qui participent aux « flingages confraternels » montrent, c’est vrai, le pire exemple. Parce que la raison d’être de la justice est l’exact contraire de leur attitude : elle est là pour apaiser la société, en protégeant les victimes, en contraignant les voyous, en disant et en améliorant le droit.
En révélant la vraie nature de certains de ses membres, le Mur des cons l’a gravement disqualifiée et ce ne sont ni les nouvelles péripéties au PNF, ni les récents propos de la présidente du Syndicat de la magistrature qui vont améliorer son image. « Si Marine Le Pen arrivait au pouvoir (…), on combattrait de toutes nos forces son programme pour la justice », a menacé Katia Dubreuil. Depuis quand, dans une démocratie, le pouvoir judiciaire peut-il « combattre » les pouvoirs exécutif et législatif ? Depuis quand les juges participent-ils en tant que tels aux débats électoraux ?
Pourtant, le déballage public de ces conflits internes, engendrés souvent par des jalousies, des rancœurs, trop souvent par des convictions idéologiques qui devraient rester hors du champ judiciaire, n’explique pas à lui seul la méfiance grandissante qu’éprouve le citoyen vis-à-vis de l’institution. Il est évident qu’elle est d’abord jugée sur ses résultats, c’est-à dire les condamnations qu’elle prononce. Et force est de constater qu’ils ne sont guère brillants face à une montée spectaculaire des violences et, conséquemment, de l’angoisse de ceux qui les subissent ou le craignent.
Sur ce point, la justice supporte une réprobation hors de proportion avec ses réelles responsabilités. Certes, certains magistrats du parquet sont laxistes et « classent » et « rappellent la loi » plus que de raison. Certes, certaines peines sont incontestablement insuffisantes, et pas seulement aux yeux de la victime… Mais la justice, n’en déplaise à Mme Dubreuil, ne fait pas la loi. Elle l’applique, l’individualise, l’ajuste à ce qui lui semble le meilleur équilibre entre le préjudice et la réparation. Mais les textes fondateurs du droit, qu’il soit pénal ou civil, sont l’œuvre du législateur et donc d’essence politique. Quand les peines planchers sont supprimées par Taubira, aucun juge ne peut être tenu pour responsable des méfaits que commettra le délinquant trop vite sorti de prison.
Bien sûr, le retour en grâce de la justice passe par la fin de ces sordides disputes professionnelles, étalées jusqu’à l’écœurement dans les médias, mais surtout par la prise de conscience par le pouvoir politique que la violence se combat plus par des arrestations et de fermes condamnations que par des coups de menton, que la privation de liberté et, pour les étrangers, l’expulsion sont les plus sûrs moyens d’éviter la récidive…
On n’en est pas là quand un Premier ministre alimente lui-même un conflit interne qui s’éteignait, quand un président de la République, par lubie, par provocation ou par calcul bassement électoraliste, nomme un ministre de la Justice ferme partisan du bien-être du condamné.
Dernière initiative en date du Garde : l’édition d’un guide des « bonnes pratiques ». Il y recommande, par exemple, de rappeler aux détenus les dates d’audience par SMS. Question ingénue : lesdits détenus disposent-ils officiellement d’un mobile dans leur cellule ?... À cette allure, l’administration pénitentiaire sera d’ici peu tenue de le fournir à ceux qui respectent bêtement le règlement. Pas de discrimination, y compris en taule, n’est-ce pas !
Rédigé par : Serge HIREL | 10 avril 2021 à 20:06
@ Isabelle
« Voici dans quel état se trouve la France. Les islamistes ont le pouvoir ! »
Je ne me tue même plus à le répéter sans cesse tant c'est évident prouvé avéré mais on préfère continuer à discourir sur qui de Macron, Le Pen, Mélenchon ou tous autres inutiles prendront le pouvoir, c'est pathétique de voir à quel point ce peuple est débile ignare inculte malléable crétinisable et formatable à souhait.
Rédigé par : sylvain | 10 avril 2021 à 19:21
J'ai retenu de ce billet la même phrase que Tipaza | 10 avril 2021 à 09:57.
"pensons que le citoyen, le peuple nous regardent et nous jugent !"
Je fais mien son commentaire.
J'ajouterai simplement que l’État n'exerce plus, par la volonté de tous ses dirigeants politiques depuis trente ou quarante ans, la moindre autorité, sauf par le moyen strictement normatif de la loi qui édicte des principes mais ne s'applique quasiment jamais plus dans la plupart des domaines régaliens. À l'exception des citoyens qui pourraient s'opposer à la norme progressiste.
Je poserai également deux questions :
- "le citoyen" : quel citoyen ? Cet animal politique existerait-il encore en dehors des textes ?
- "le peuple" : cela suppose une unité nationale, politique, en un mot la République. Or, le progressisme a pour objet essentiel d'imposer un système politique, non plus républicain, mais communautaire quand ce n'est pas ethnique par l'intermédiaire de la discrimination positive que même le Conseil d’État accepte en catimini. Question : de quel peuple parle-t-on ?
Quant à la Justice, étant de plus en plus politisée et traversée par les courants socialisants du Syndicat de la magistrature, comme par l'usage des réseaux sociaux qui permettent d'enfreindre tranquillement le devoir de réserve, notamment dans les relations entre magistrats, elle a perdu son aura d'antan et se trouve de moins en moins respectée par les citoyens, même les plus scrupuleux qui ont pour beaucoup perdu foi en son impartialité.
Donc elle sombre dans le même naufrage que le reste de l’État qui ne sait plus défendre l'intérêt général. Ses gouvernants savent-il encore ce qu'est l'intérêt général du peuple français ? J'en doute de plus en plus, la gouvernance visant à traiter bien plus des intérêts catégoriels de toute nature et discriminant de plus en plus les Français en fonction de leurs origines...
Rédigé par : Robert | 10 avril 2021 à 18:38
@ Racine15 | 10 avril 2021 à 11:50
"Pourriez-vous faire un effort d'intelligence, cher Monsieur ? Le salaire de sa femme, qui avait une fonction et un contrat, était tel que la France était pillée, vous étiez personnellement spolié !..."
Allons, allons, je n'ai aucun besoin de faire grand effort d'intelligence pour me mettre au-dessus de votre raisonnement.
Vous mettez en regard deux dépenses complètement différentes, il est vrai que les montants paraissent hors de prix pour nos petites vies, malgré des errements, mais ce sont nos petites vies et les dépenses vont pour le bien public et nos petites santés qui nous permettront de rembourser.
Vous usez d'un mélange de carottes et de choux et d'une comparaison oiseuse qui ne fait pas la vérité, pour dédouaner un voleur condamné qui a puisé environ 1 000 000€ dans la caisse pour ses tripes et boyaux, son confort personnel, je passe sur les emplois de ses enfants.
Alors certes l'argent qui est avancé par l'Europe et pour la gestion de crise est immense (vous en usez en miroir de la somme Fillon), mais au moins on sait qu'il est destiné à sauver les pays, les hommes et la santé de tous, même si tout n'est pas parfait, vous auriez été sans doute meilleur ?
Alors la somme n'a rien à voir à l'affaire, l'honneur de servir les autres, pas de se servir, l'honneur d'oeuvrer pour le bien public, l'éthique politique est un bien inestimable. Elle ne se monnaye pas et elle est incommensurablement plus précieuse que quelques milliards, qu'au bout du compte nous digérerons car ils sont un bien commun.
"Le salaire de sa femme, qui avait une fonction et un contrat, était tel que la France était pillée..."
Je ne voudrais pas écraser votre intelligence davantage, son contrat, sa fonction, et surtout ce qu'elle avait révélé concernant son ignorance politique.
Allons, allons, le mépris de ces personnages pour notre pays est tel qu'ils sont capables pour quelques écus de plus de trahir la confiance d'un pays ou du moins des citoyens qui auraient pu croire un instant en leur abnégation.
Rédigé par : Giuseppe | 10 avril 2021 à 17:53
Florilège Claudel (puisé dans son « Journal », t.2, collection de la Pléiade, Gallimard)
*
Dans la nécropole académique, je brigue la dignité de cadavre. (1934)
*
Dans une réunion d'hommes de lettres il est prudent de ne pas s'en aller le premier. (1936)
*
La bêtise poussée à un certain point confine à l'obscénité. (1936)
*
Le diable ne prend même plus la peine de se cacher. (1936)
*
L'analphabétisme augmente à pas de géant. (1937)
*
Les Surréalistes sont des imbéciles qui essaient de se faire passer pour des fous. (1937)
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L'immonde Allemagne. Une armée de bêtes féroces commandée par des brutes sanguinaires.
(1939)
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Notre ineffable Maréchal expédie à son maître Hitler des chargements entiers de Juifs empilés dans des wagons plombés. (1942)
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L'arrière-saison a 100 000 nuances, tandis que la jeunesse n'a que le vert. (Bussy-Rabutin)
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Il n'est rien ? Non ! Il est rien. (1942)
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Le but de l'éducation est d'élever. (1944)
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...ardent Pétaigneux... (1944)
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Autour du général de Gaulle, Thorez, Tillon, tous ces communistes à gueules de marchands de vin, de maquereaux et d'assassins. (1945)
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Tous les hommes se haïssent naturellement l'un l'autre. (Pascal)
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Un loustic appelle le « Passage du Malin » de Mauriac le « Massage du Câlin » (1948)
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Une bande sur l'immonde livre d'André Gide où il raconte ses exploits pédérastiques porte la mention PRIX NOBEL 1947.
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André Gide, auteur des « Pourritures terrestres ». (1950)
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Mirabeau définit la délation « la plus importante des vertus nouvelles ». (1952)
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Le suicide, quel manque de savoir-vivre ! (1954)
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Lu « le Temps retrouvé » de Proust. Effroyablement ennuyeux, à peine soutenable. (1955)
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...toute cette Russie congelée dans l'esclavage. (1955)
Rédigé par : Patrice Charoulet | 10 avril 2021 à 17:53
@ Claude Luçon | 10 avril 2021 à 14:24
Il est possible que le prince Philip se soit auréolé de gloire lors de la WW2, mais qu’a-t-il fait en entre 1945 et 2021 ? Rien d’autre me semble-t-il que de se tenir deux pas derrière sa royale épouse, inaugurer les chrysanthèmes, tenir des propos parfois scabreux (voir ceux que j’ai mis en joint). Et je préfère ne pas évoquer son attitude équivoque avec feue la princesse Diana.
Mais il est de coutume de ne retenir que les faits glorieux d’une personne quand elle quitte ce monde. Alors, que le prince Philip repose en paix avec sa conscience. Dans quelques années tout le monde l'aura oublié.
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@ hameau dans les nuages
« Vous allez rater la prestation de Léon Zitrone. »
Stéphane Bern est là pour prendre la relève. :)
Rédigé par : Achille | 10 avril 2021 à 17:06
Loin d'être au fait des affaires de la justice, j'avoue humblement ne rien comprendre aux "affaires" lorsqu'elles sont politiques.
Qui n'a pas compris que l'affaire Fillon a été rondement menée pour que ce gêneur laisse la place au favori... même si François Fillon a indéniablement largement utilisé les possibilités financières que lui offraient ses mandats pour arrondir ses fins de mois. Mais combien l'ont fait avant lui ou en même temps que lui sans être inquiétés le moins du monde ?
Tout récemment par exemple, l'affaire dite des Mutuelles de Bretagne concernant un tour de passe-passe financier de Richard Ferrand, a été abandonnée, sans retentissement médiatique, pour cause de prescription, tandis que M. Balladur a été jugé pour une affaire de contrats d'armement datant de 1994.
Pour la béotienne que je suis, cela m'interpelle. Idem pour l'acharnement contre un Nicolas Sarkozy et ses comptes de campagne, alors que d'autres comptes de campagne n'ont pas été regardés à la loupe, cela est flagrant.
Idem dans des affaires d'inceste ou de pédophilie qui s'annoncent, certaines bénéficieront de prescription, alors que d'autres (notamment religieuses) ont déjà été jugées, à juste titre, sévèrement.
Vu de ma lorgnette, je reste donc étonnée et persuadée que, selon qu'on soit de gauche ou de droite, la justice ne met pas autant de célérité dans son action.
Pas étonnant donc au final que les magistrats se déchirent.
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@ Achille
Détrompez-vous, la mort du Prince Philip, duc d'Edimbourg, intéresse beaucoup de Français, même s'ils essaient de faire croire le contraire. Ces Français républicains mais qui, étrangement, ont été des millions à regarder "The Crown" et hier, à suivre les multiples documentaires que leur a offerts la télé.
Personnellement, en regardant les Cours royales européennes, je pense qu'elles n'ont rien à nous envier côté démocratique.
Leurs peuples gardent une certaine fidélité culturelle, une sorte de pilier ou d'ancrage historique, ce qui nous manque terriblement face aux pâles figures politiques qui nous gouvernent.
À ce propos, des violences ont eu lieu la semaine dernière en Ulster pour réclamer l'indépendance mais, curieusement, dès l'annonce du décès du Prince, elles ont cessé en signe de respect. L'âme anglaise est incompréhensible à l'âme française surtout si cette dernière est de gauche.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 10 avril 2021 à 16:34
@ Achille | 10 avril 2021 à 08:57
Vous êtes plus jeune que je ne pensais sinon vous auriez un autre point de vue sur le Prince Philip.
La France se devrait de l'honorer car il est un symbole quand il s'agit de défendre la démocratie même quand on est royaliste !
Surtout en ce moment où elle est vacillante et attaquée par ses propres citoyens, y compris ses magistrats qui jouent à qui perd gagne, comme nous l'explique justement Philippe depuis quelque temps.
Il est des choses de WW2 que nos médias et politiciens, bien que tous devenus gaullistes dernièrement, oublient !
Par exemple le réseau de résistance Buckmaster et ses maquis le long de la Loire de 43 à 44 organisé et commandé par des officiers du SOE britannique, de Tours à Orléans, portant le nom de son organisateur. Il fut pourtant infiniment plus efficace que le maquis du Vercors en harassant les convois allemands sur la rive nord de la Loire en préparation de l'arrivée de la 3e armée US de Patton.
Si la chose vous intéresse cherchez un petit livre écrit sur ces maquis par les élèves de 3e du lycée Geneviève de Gaulle à Lorris sous le titre : "Les Sangliers sortent du bois". Il est en vente au Musée de Lorris.
Les maquisards, tous Français, de toutes couleurs et religions, ont rejoint un régiment de paras ou l'infanterie de la 2ème DB FFL après le passage de Patton pour continuer à se battre, ils portaient alors un uniforme anglais avec une croix de Lorraine sur le bras, puis sont rentrés chez eux en mai 1945 et ont reconstruit leur pays en ruines !
Rédigé par : Claude Luçon | 10 avril 2021 à 14:24
@ Achille | 10 avril 2021 à 08:57
"On n’ose imaginer le pataquès le jour du décès d’Elizabeth II. Là je pense que je vais carrément éteindre la télé pendant trois jours."
Vous allez rater la prestation de Léon Zitrone.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 10 avril 2021 à 14:20
"Mais que pense donc le citoyen de tout cela ?" (PB)
Si vous saviez, cher P. Bilger, mais si vous saviez comme le citoyen s'en bat les coudes de ces sombres affaires d'ego !
Monde corporatiste médiocre qui a depuis longtemps perdu, par sa faute, le respect et l'admiration que nous devrions lui porter.
Quelques individualités brillantes et respectables ne sauveront pas une profession au moins malaimée, sinon détestée et peut-être plus...
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 10 avril 2021 à 13:14
@ Giuseppe | 10 avril 2021 à 10:51
Tout à fait d'accord avec vous. J'ajouterai juste une chose aux déclarations honteuses de François Fillon : "qui peut imaginer le Général de Gaulle mis en examen". Après avoir pillé les caisses de l'Etat de plus d'un million cinq cent mille euros pour un travail dissimulé et non exécuté, c'est cadeau, le genre d'homme qui se sert et emme*de les autres. L'épouse Yvonne n'aurait jamais fait ce qu'a fait la châtelaine sartoise et son dominateur et organisateur de mari l'ayant reconduite à la porte.
FF s'est massacré tout seul. Je ne vous dis pas le train de vie luxueux qu'il continuerait de mener avec notre argent s'il avait été élu président de la République. Le bougre continuerait à rouler dans une Ferrari avec notre argent et ne laisserait aux citoyens français que du sang et des larmes suivant ses promesse honteuses lors de sa campagne.
Qui peut imaginer un simple citoyen déjà taxé au maximum, ou un salarié ,détourner un magot pareil de son entreprise ? Ce serait la prison ferme au moins pour cinq ans avec une amende salée sans même pouvoir rentrer à la maison pour faire sa valise.
Un président de la République a le devoir de probité, de transparence et l'obligation de bonne conduite vis-à-vis de ceux qu'il gouverne. Si ce n'est pas le cas, alors DEHORS ! L'exemple se montre par le haut, sinon c'est la débâcle à tous les niveaux et alors là plus personne ne respecte l'autorité d'où quelle vienne.
Avant de monter sur un cocotier il faut s'assurer d'avoir la culotte propre.
Rédigé par : Ellen | 10 avril 2021 à 12:38
Franchement, cette victimisation permanente de Fillon, dont la vénalité - y compris celle de Madame, d'ailleurs - commence à irriter un peu. Ne nous a-t-on pas dévoilé des sommes astronomiques perçues par Penelope, pour des « travaux » dont le moindre intérêt reste à démontrer ?
Le tout sur fond de mensonges éhontés, puisque in tempore non suspecto Penelope avait déclaré dans une longue interview n'avoir jamais servi d'assistante parlementaire à son mari. Elle était catégorique ! Pour ensuite et une fois dans le collimateur de la justice, affirmer l'exact contraire. Et avec insistance. Doit-on, sous quelque forme que ce soit, manifester le moindre soutien à des gens aussi moralement médiocres ?
On peut comprendre que face à la catastrophe Macron, certains se réfugient inconsciemment dans l'hypothèse qu'avec Fillon c'eût été moins pire. M'enfin tout de même. Entre la peste avérée et le choléra hypothétique, il doit bien exister des alternatives. (Et je ne pense pas à Sarkozy, grands dieux, non ! ) Sans quoi, c'est à désespérer...
Rédigé par : GERARD R. | 10 avril 2021 à 12:37
La judiciarisation de la société, qui nous vient des USA, est de plus en plus visible.
Qu'est-ce qui est le pire : remettre publiquement en place en des termes colorés, coller une paires de gifles, ou se lancer dans une procédure ?
L'inconvénient majeur de la troisième solution est qu'elle nécessite des moyens financiers, une assurance de qualité, ou une aide juridictionnelle. En plus de surcharger encore plus une justice parent pauvre chronique du budget de l'Etat.
Dans ce cas, comment financer cette surcharge ? Taxer les bénéfices des avocats, principaux bénéficiaires de cette judiciarisation ?
Pour ouvrir une petite parenthèse, le regretté David Graeber avait abordé ces problématiques dans ses écrits sur les bullshit jobs.
Rédigé par : Jean-Louis | 10 avril 2021 à 12:04
@ Giuseppe | 10 avril 2021 à 10:51
"Je n'aurais pas voulu avoir ce type de personnage au pouvoir, addict au méchant argent, qu'il ait dégagé est un bienfait, il ne nous aimait pas, il ne croyait pas en son pays et le pillait comme un miséreux qui manquerait de tout... Aurait-on vu Mongénéral siphonner le tiroir-caisse de la France, nos économies durement acquises ?"
Pourriez-vous faire un effort d'intelligence, cher Monsieur ? Le salaire de sa femme, qui avait une fonction et un contrat, était tel que la France était pillée, vous étiez personnellement spolié !...
L'IFRAP annonce que le coût du confinement actuel est de 4 à 16 milliards d'euros/semaine. Où en sont aujourd'hui vos économies durement acquises ? Le sens de la mesure, vous connaissez ?
Rédigé par : Racine15 | 10 avril 2021 à 11:50
Le monde judiciaire, le pire et le meilleur. Je connais des avocats formidables qui savent vous aider envers et contre tout. Mais il y a aussi les "dysfonctionnements" (euphémisme) de la Justice.
Exemple concret :
Le tribunal administratif interdit au maire d’Albertville d’interdire une école islamique turque pourtant interdite par l’État !
« Bienvenue dans un monde cruel, cher maire amoureux de la diversité, lecteur de Virginie Despentes et de son Vernon Subutex, roman en forme de déclaration de haine au mâle blanc et hétérosexuel, tel que révélé dans votre profession de foi électorale de l’année dernière.
Mais il n’est jamais trop tard pour, à défaut d’ouvrir les yeux, au moins se réveiller. » N. Gauthier
https://www.bvoltaire.fr/le-tribunal-administratif-interdit-au-maire-dalbertville-dinterdire-une-ecole-islamique-turque-pourtant-interdite-par-letat/
Voici dans quel état se trouve la France. Les islamistes ont le pouvoir !
Rédigé par : Isabelle | 10 avril 2021 à 11:41
"Est-il utile de revenir sur le massacre judiciaire délibérément infligé à François Fillon, qui a causé la défaite de la droite en 2017, même s'il est honnête d'ajouter que l'ancien Premier ministre a aussi contribué à sa perte ?" (PB)
Quel massacre judiciaire ? Un repris de justice alpagué au bon moment, justement condamné, et il aurait fallu regarder ailleurs ? Et laisser dérouler un tapis sous ses pieds ensablés de fric pas très propre ni éthique ?
"Insistant sur la nécessité d'une sanction "sévère", le tribunal correctionnel de Paris a pointé les "manquements" de l'ex-Premier ministre et ancien parlementaire à ses devoirs de "probité" et d'"exemplarité".
Je n'aurais pas voulu avoir ce type de personnage au pouvoir, addict au méchant argent, qu'il ait dégagé est un bienfait, il ne nous aimait pas, il ne croyait pas en son pays et le pillait comme un miséreux qui manquerait de tout, et ce dernier justement s'applique lui à ne pas le faire.
"François Fillon écope de cinq ans de prison, dont deux ferme, lundi 29 juin. Son épouse et son suppléant, Marc Jouloud sont quant à eux condamnés à trois ans de prison avec sursis."
C'est de cela que notre pays a besoin ? Aurait-on vu Mongénéral siphonner le tiroir-caisse de la France, nos économies durement acquises ?
Rédigé par : Giuseppe | 10 avril 2021 à 10:51
Le monde judiciaire, c’est bien triste, n’échappe pas à la « crise mimétique », ce redoutable mal venu du fond des âges, d’une contagiosité à nulle autre pareille, qui est en train de nous tomber dessus et qui a commencé ses ravages.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 10 avril 2021 à 10:36
"pensons que le citoyen, le peuple nous regardent et nous jugent !" (PB)
Et le choeur des magistrats, costumés et masqués à l'antique façon des tragédies grecques, s'écria d'une seule voix:
C'est qui le citoyen, c'est qui le peuple ?
Nous sommes en même temps les acteurs, les spectateurs et même mieux, nous sommes les auteurs de la farce nombriliste qui se joue tous les jours dans les prétoires et dans l'agora des médias.
PS: J'aime bien les éclairs de lucidité décalée hors du temps, je veux dire de ce temps qui est le nôtre, de Philippe Bilger.
Rédigé par : Tipaza | 10 avril 2021 à 09:57
Le prince Philip est mort. Je pensais que l’on aurait un billet sur cet événement planétaire, mais non, nous sommes revenus aux petites querelles intestines au sein de notre Justice sur fond de PNF.
Il est vrai qu’en France, mis à part peut-être Stéphane Bern, la famille royale d’Angleterre, tout le monde s’en fiche. Ce qui n’a pas empêché toutefois les chaînes d’info continue de nous la faire dans les grandes largeurs toute la journée d’hier.
Personnellement je ne connais rien de ce monsieur mis à part ses bourdes qui avaient plutôt tendance à le faire passer pour un fan de Benny Hill plutôt que pour un ambassadeur de l’humour anglais.
On n’ose imaginer le pataquès le jour du décès d’Elisabeth II. Là je pense que je vais carrément éteindre la télé pendant trois jours.
Rédigé par : Achille | 10 avril 2021 à 08:57