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26 avril 2021

Commentaires

Patrice Charoulet

« Il me semble que si Mme Halimi n'avait pas été juive, son meurtrier ne l'aurait pas tuée. Il n'était pas assez fou pour oublier qu'il était antisémite. » (Arno Klarsfeld)

Robert

@ revnonausujai | 28 avril 2021 à 15:40

Je vous rejoins dans votre analyse. D'autant que le chef d'état-major des armées a sifflé la fin de partie des signatures par des militaires en activité de service.

Pour les autres, ne sont concernés que des généraux placés en deuxième section, donc rappelables par le gouvernement pour remplir des fonctions ou missions qu'il souhaite leur confier. La seule sanction possible à leur égard me semble la mise en position de retraite. Donc ils ne seront plus que titulaires de l'honorariat de leurs grades comme c'est déjà le cas de tous les retraités de la fonction publique, y compris notre hôte, à l'instar de tous les militaires une fois terminé leur temps de maintien dans les réserves militaires.

Au bilan, une tempête dans un verre d'eau et une erreur monumentale à vouloir considérer que cette lettre ouverte était un appel à la sédition des militaires, comme l'a fait monsieur Mélenchon qui ne connaît que l'excès, rien que l'excès !
Sans doute que le propos tenu par le rédacteur de cette lettre ouverte, par son appel au courage et à l'honneur, ne peut manquer de gêner toute notre classe politique qui ne connaît et ne pratique depuis des décennies que la politique de l'autruche.

L'on peut considérer que le président de la République a dû opérer une mutation profonde sur le régalien, notamment en termes de laïcité, de défense, de lutte contre les radicalités, islamistes notamment. Sans doute aussi que sa fermeté vient en réaction d'une part aux insultes que lui a adressées le président turc Erdogan et d'autre part aux entreprises de déstabilisation que mène le Grand Turc en Libye, dans le Caucase, en Afrique sahélienne (Tchad) ou en Méditerranée orientale.
Mais cela intervient après quatre années d'exercice du pouvoir et l'on en est toujours à la rédaction de lois circonstancielles.

Reste ensuite la mise en œuvre des lois qu'il promulguera : saura-t-il faire mieux que ses prédécesseurs, qui en sont restés aux rodomontades plus qu'à l'efficacité, pour une stricte application des dispositions prévues ? Un an pour changer la situation me paraît un délai insuffisant pour en juger de l'efficacité.

Au-delà, ce sera aussi la traduction judiciaire et pénale de ces dispositions. Là ce n'est pas gagné, d'une part en raison de la qualité de son garde des Sceaux, d'autre part par l'expérience de monsieur Sarkozy quant à la mise en œuvre avortée de ses peines plancher que les juges ont pour beaucoup refusé d'appliquer. Et puis aussi, dans les émeutes ou actions de groupes très graves contre les forces de l'ordre, le maintien de l'individualisation des peines se traduit par des relaxes faute de pouvoir apporter la preuve de chacun des actes commis par tel ou tel individu. Ce que seul un retour à la loi anti-casseurs promulguée en 1970 par monsieur Pompidou permettra de punir efficacement.

Aliocha

Oh oui, professeur, la diction se perd comme la langue, pays qu'on n'habite plus, ils ont turlé dans la nuit "tant chanteresse" qui, hélas, n'est plus enchanteresse (après un nom au singulier se terminant par une consonne muette, la liaison est interdite).

Lui sait faire entendre le texte, mais la nuit pourtant est tant chanteresse:

https://www.youtube.com/watch?v=TQaySQQONXs

Lui, moins connu, est encore bien renseigné, gardant à la nuit son enchantement:

https://www.youtube.com/watch?v=R3DppQy7xUw

Le diable gît dans les détails en la nuit tobscure.

Patrice Charoulet

H aspiré !

La star TV qui nous avait gratifiés de ceci : « Les Anglais ont turlé, les Allemands ont turlé » récidive ce mercredi sur CNews. Cela donne : « C'est un nandicap ».
Bonnes études en histoire, nous dit-on. Études médiocres en français, à mon humble avis.

Mitsahne

DE PLUS EN PLUS FORT !

Trois détenus pour trafic de drogue et violences conjugales devaient comparaître lundi devant le Tribunal de Valence pour être jugés. Mais, par manque d’effectifs policiers (cause Covid) pour les accompagner, ils ont été remis en liberté.

La Justice française devient de plus en plus guignolesque.
Si l’une des épouses, dans les jours qui viennent, devait subir des blessures (voire en mourir), le magistrat qui a signé la levée d’écrou serait bien entendu lavé de toute responsabilité. Il se trouvera même d’autres magistrats sérieux et révérés pour le soutenir, y compris celui qui a inventé les « appartements conspiratifs » restés célèbres !

Il se trouvera des hommes politiques, des ministres et même un président pour affirmer sans rire et sans puer qu’ils contribuent au bien-être des Français. Ils aboieront contre cette vipère de Marine Le Pen qui est la cause de tous les maux que nous subissons.

Ils sonneront le tocsin contre les généraux retraités accusés d’avance d’un putsch sanglant qui va dévaster la France ! Cela fait quatre ans que macronards et complices s’agitent comme des échappés d’asile, entonnoir sur la tête ; nous balbutient toutes les semaines leurs psaumes carnavalesques dans leur grand’messe télévisuelle ; entretiennent depuis quinze mois une pagaille monstre à tous les niveaux de la hiérarchie du gouvernement, de la Santé, de la Police, de la Justice. Comme des Dalton bourrés ou des Pieds Nickelés drogués sous les ordres d’un Ferdinand Lop illuminé !

La France bananière dans toute sa splendeur. Autrefois, il y avait un Offenbach qui faisait rire toute la France avec ses
- ‘’Je suis l’époux de la reine, poux de la reine…poux de la reine
- ‘’C’est le roi barbu qui s’avance, bu qui s’avance…bu qui s’avance...

Aujourd’hui, le ridicule ne tue plus. Le président-nain-de-jardin débite ses confusions à des bras cassés myrmidons. Ce n’est plus le veau d’or qui est toujours debout, mais le fada qui nous raconte des histoires à dormir du même nom ! Il enferme les Français mais les immigrés clandestins peuvent entrer sans contrôle. La délinquance règne, les magistrats acquittent, on tue les policiers qui demanderont bientôt la protection de l’armée, laquelle n’aura bientôt plus de raison d’être puisque la nation va vers un état de décadence frisant la décomposition.

Le président-ravageur ne règne plus que sur Clochemerle-l’hagard.

Patrice Charoulet

MARELLE ET SELFIES

J'ai vu ces jours-ci le ministre de l'Éducation en déplacement. Devant les élèves et les caméras, il a joué à la... marelle !
Le même jour, le président, penchant sa tête à droite ou à gauche, avait fait des selfies avec des ados. Le ministre, dans son dos, a voulu en faire aussi.
On attend d'un chef de l'Etat et d'un ministre d'autres conduites.
Quelle époque ! Quelle humanité ! Quel effondrement !

Denis Monod-Broca

@ sbriglia

Je suis d'accord, il n'y a pas ici de vide juridique. Et rien ne pourra jamais empêcher qu'il y ait, dans une décision de justice, une part subjective d'appréciation.

Vouloir faire une loi de plus sous le coup de l'émotion est consternant, désespérant...

revnonausujai

@ Achille
"À votre affirmation je me contenterai de joindre la réponse du général Jérôme Pellistrandi qui est bien plus qualifié que moi concernant les droits et les devoirs des militaires de haut rang.
À noter que ce général est rédacteur en chef de la revue Défense nationale."

C'est sûr que Pellistrandi n'a pas de mal à être plus qualifié que vous ! Et pourtant !

Déjà, il commet une erreur de fond en disant qu'"une vingtaine de généraux a rédigé", faux ! Un capitaine en retraite a rédigé et publié une lettre ouverte qu'un bon millier de militaires retraités dont une vingtaine de généraux, certains en 2S, d'autres en retraite a approuvé.
Ensuite, il assure le service minimum en reprenant propos et argument de la ministre, mais bon, il faut savoir que la Revue de la DN a traversé une crise avec sa tutelle ministérielle pour avoir publié des articles qui ne plaisaient pas à icelle, alors mieux vaut donner des gages pour survivre.

Enfin, l'intéressé est un quart de place et le poste (rédacteur en chef, pas directeur) qu'il occupe n'en fait certainement pas une voix qui compte dans les Armées.

En langage militaire, complètement à côté de la plaque, votre défense des turpitudes macronesques, Achille !

caroff

@ Exilé 9h04
"« C'est en effet ce que beaucoup de gens prêts à voter RN se disent en imaginant les troubles ou les émeutes (voire plus) qui ne manqueraient pas de se produire »

Comme si nous n'avions pas déjà à subir tous les jours des troubles et des émeutes dans toute la France, agrémentés parfois de faits dits "divers" et d'assassinats qui ont tous le point commun de révéler leur caractère intrinsèque de haine anti-française..."

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Bien d'accord avec vous, mais Macron jouant la carte du "moi ou le chaos", il faut lui répondre par tous les moyens que c'est déjà le cas !

sbriglia

« Plus récemment, dans un arrêt du 13 février 2018 (Crim. 13 févr. 2018, n° 17-86.952, Dalloz jurisprudence), la Cour de cassation a rejeté le pourvoi formé contre un arrêt de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles qui, dans une espèce dans laquelle une personne avait été mise en examen du chef de tentative d’assassinat et avait fait l’objet de trois expertises médicales, dont deux avaient conclu à l’abolition de son discernement et la troisième à l’altération de son discernement, avait exclu « tout trouble psychique » et avait décidé de renvoyer le mis en examen devant la cour d’assises en relevant notamment que « la consommation importante de stupéfiants ne doit pas s’analyser comme une cause d’abolition du discernement mais au contraire comme une circonstance aggravante ».

Alors, Denis, stupéfiant, non ?
Où est le prétendu vide juridique qu’il faudrait, toute affaire cessante, combler ?

sbriglia

« ...mais je ne comprends pas, je leur rapporte du bureau tous ce qui leur faut »
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 28 avril 2021 à 08:09

Ce qui prouve que ce père de famille a une vision approximative non seulement de l’honnêteté mais aussi de l’orthographe...

F68.10

@ Denis Monod-Broca
"Dit autrement : il est légitime de se scandaliser de la condamnation d’un innocent, pas de la non-condamnation d’un coupable."

Je ne partage pas ce point de vue. Je ne suis pas partisan de la condamnation systématique pour des broutilles, mais, sur le fond, il importe que les gens soient condamnés. Surtout quand ils sont en position de responsabilité. Et je trouve qu'en France, la justice est laxiste sur la condamnation de gens en position de responsabilité.

Quant à la disposition légale au sujet de juger les fous, je trouve que c'est bien commode de partir qu'un cinglé comme moi soit privé de tout recours vis-à-vis de la justice. Très commode de toujours tout basculer vers la psychiatrie quand on se fait coller le tampon de dingue officiel sur le front.

Je trouve qu'on se moque un peu du monde avec cette histoire de ne pas juger les fous. C'est aussi un moyen de se débarrasser d'eux. J'ai eu l'occasion de l'admirer de près, ce fo*tage de gue*le d'ampleur galactique. Et ce fut un tournant pour moi: je suis partisan de la tolérance epsilon depuis.

Exilé

@ caroff
« C'est en effet ce que beaucoup de gens prêts à voter RN se disent en imaginant les troubles ou les émeutes (voire plus) qui ne manqueraient pas de se produire »

Comme si nous n'avions pas déjà à subir tous les jours des troubles et des émeutes dans toute la France, agrémentés parfois de faits dits "divers" et d'assassinats qui ont tous le point commun de révéler leur caractère intrinsèque de haine anti-française...

Denis Monod-Broca

@ F68.10

Sans doute ai-je eu tort de généraliser...

Oui, c’est vrai, il y a des lois scélérates.
Et il y a aussi des décisions de justice contestables, honteuses.
Mais ce n’est pas le cas ici.
Que les fous ne soient plus jugés est, de façon générale et à juste titre, considéré comme un progrès.
L’assassin de Sarah Halimi devait-il profiter de cette disposition légale ? Question délicate d’appréciation. Comment pourrait-il en être autrement en pareille matière ? N’est-il pas dit aussi que le doute doit profiter à l’accusé ?
Principes et lois ont été en l’affaire respectés, la décision de justice qui en résulte doit l’être aussi.

Dit autrement : il est légitime de se scandaliser de la condamnation d’un innocent, pas de la non-condamnation d’un coupable.

Les coupables courent les rues. Il en sera toujours ainsi. Ne demandons ni à la loi ni à la justice de corriger cet état de fait.

Illustration : un père de famille est convoqué par le directeur de l’école car ses fils ont été pris la main dans le sac, volant les crayons de leurs petits camarades, alors il dit au directeur : « mais je ne comprends pas, je leur rapporte du bureau tout ce qu'il leur faut ».

sylvain

Fin de l'alerte !
Vous pouvez tous sortir de vos abris, le quarteron de séditieux putschistes des bidasses en folie a rejoint ses pénates sanitaires, il était temps pour eux, fallait qu'ils changent leurs couches et prennent leurs pilules.

On s'est bien marré, on aurait cru à un poisson d’avril sur le coup, mais non, quelle horreur, c'était donc vrai ? Caramba, la France entière a tremblé mais nous sommes rassurés, la routine politique démagogique reprend son cours habituel :

Le petit coup de clairon anti-Le Pen de circonstance chez les islamogauchiasses:

« Le RN surfe sur les peurs et soutient la tribune des mutins »

La gauche alliée des LREM hurle sa haine et réclame des sanctions, des tribunaux, des révocations, des peines lourdes, des radiations, bientôt des camps et des goulags, c'est génétique chez les procureurs de la pétocherie gauchiste : enfermer tous ceux qui ne veulent pas se soumettre à leur idéologie criminelle.

Même si cette tribune était d'un niveau de bande dessinée, elle aura permis de bien cibler les vrais ennemis de la France, toute la gauche : PS PCF EELV LFI et bien entendu le pouvoir lui-même, LREM le parti des collabos qui interdit de clamer des vérités prouvées chiffrées avérées sur le danger de guerre civile dû aux bandes meutes et hordes arabo-africaines islamistes.

Chapeau à Mme Le Pen qui a soutenu cette tribune et honte à ces gauchistes traîtres vendus collabos responsables du record d’insécurité qui détruit le pays.

J’ai bien aimé une phrase dans les commentaires : « la justice doit trancher », elle ne doit pas seulement, elle fait, cette justice criminelle tranche les citoyens tout comme ses protégés terroristes, elle tranche par l'intermédiaire des bras armés de couteaux des islamistes et ça ce n'est pas une bande dessinée mais des faits réels et la gauche est très silencieuse à ce sujet, faut pas fâcher ses électeurs.

Achille

@ Tipaza | 27 avril 2021 à 23:38
« Je vous rappelle que dans le cadre du plan Vigipirate, et en complément de celui-ci, François Hollande a mis en place le dispositif Sentinelle, opérationnel depuis janvier 2015. »

Rien de contradictoire dans mes propos. Vous semblez oublier que le premier devoir d’un militaire, en particulier de haut rang, est d’obéir au chef des Armées qui est le président de la République. Certainement pas de jouer les lanceurs d’alerte et encore moins de prendre fait et cause pour un parti politique, en l’occurrence le RN.
Le plan Vigiprate entre donc dans le cadre qui est confié aux militaires. Rien à voir avec la tribune de ces généraux qui se lancent dans la politique, sans doute par ennui.
Quand on a eu de hautes responsabilités, c'est parfois dur la retraite. :)

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@ revnonausujai | 27 avril 2021 à 16:29
« Non, un militaire retraité, qu'il soit général ou caporal est un citoyen comme les autres, son expression est libre dans les mêmes conditions. Quant à la compromission d'infos classifiées concernant la défense nationale, ça n'a rien à voir avec le devoir de réserve et c'est sanctionnable pour tout citoyen. »

À votre affirmation je me contenterai de vous joindre la réponse du général Jérôme Pellistrandi qui est bien plus qualifié que moi concernant les droits et les devoirs des militaires de haut rang.
À noter que ce général est rédacteur en chef de la revue Défense nationale.
Ce qui laisse à penser que ce qu’il dit est digne d’attention. Tout cela dit dans un langage très "militaire". On dirait du Bigeard ! :)

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@ hameau dans les nuages | 28 avril 2021 à 00:08
« Carrément ? Bigre ! Cela voudrait dire qu'elles sont déjà là dans les caves des cités et qu'il ne faudrait donc pas les provoquer avec des soldats armés de Famas ? »

Mais bien sûr qu’elles sont là les kalachnikovs.
Rappelez-vous ce qui s’est passé à Dijon en juin 2020. .

Bon d’accord, c’était juste une petite démonstration entre bandes rivales tchétchènes et arabes. Bref des dealers qui voulaient marquer leur territoire.
Et puis rien ne prouve que c’était des vraies vu il n’y a pas eu de morts, ce qui est rare avec ce genre de matériel…

F68.10

@ Denis Monod-Broca
"...il n'en reste pas moins que sa décision ne contrevient pas à la loi, et qu’une décision de justice, aussi décevante qu'elle soit, doit être respectée."

Quand on parle de respecter la loi ou de la faire respecter, on parle de la faire appliquer. Tout un chacun a parfaitement le droit de penser pis que pendre de la loi, de la justice, de le dire, de l'argumenter, et de chercher à faire changer des décisions judiciaires ou legislatives.

La loi a à être appliquée. Pas respectée. Appliquée. Je le précise, car j'ai l'impression que vous abusez un peu de cette confusion sémantique autour du mot "respect".

"La justice tranche, c’est ce qu'on lui demande."

On lui demande aussi de trancher juste. Pas simplement de trancher. Et peut-être même lui demander de trancher dans des délais suffisamment courts. On peut aussi rajouter encore plein de demandes... Personnellement, je lui demanderais bien d'oser un peu plus d'audace dans le jurisprudentiel. Et ce de manière générale.

"En tranchant, elle fait des mécontents. Ceux-ci se doivent, dans un pays civilisé, et s'ils sont des citoyens responsables, ravaler leur mécontentement, se faire une raison, ne pas s'en prendre à la justice."

Chacun a le droit de critiquer la loi ou la justice. Y compris ses jugements. Et chacun a le droit de demander au législateur de changer la loi. Et chaque personne qui prétend que la loi ne doit pas être changée devrait être en mesure de fournir des arguments pied à pied pour défendre son point de vue. Les incantations ne sont pas des arguments.

Il est parfaitement légitime de ne pas se contenter de "se faire une raison" car "faire entendre raison" peut être la voie la plus morale à suivre.

Claude Luçon

@ sylvain | 27 avril 2021 à 21:36

Jugement trop facile sylvain !
Vous oubliez dans votre liste les citoyens comme vous qui n'ont même pas le courage d'écrire sous leur patronyme, grande gueule et petites... vous savez quoi... j'espère... car il est probable que vous n'en avez pas, comme chantait Brassens à propos d'un juge et d'un gorille !

hameau dans les nuages

@ Achille | 27 avril 2021 à 16:45
"carrément de kalachnikovs, ce qui conduirait à n’en pas douter à la guerre civile avec des morts par milliers."

Carrément ? Bigre ! Cela voudrait dire qu'elles sont déjà là dans les caves des cités et qu'il ne faudrait donc pas les provoquer avec des soldats armés de Famas ?

Ils auraient donc d'après vous déjà gagné ?

Belle inversion des rôles à n'en point douter. Que fait-on alors ? Ne me dites pas aussi que vous accueillez des migrants à votre domicile car de toute façon ils en auraient déjà trouvé l'entrée ?

Finalement Pétain en 40, ce n'était donc pas si mal qu'il ait signé l'armistice ?

On n'a pas le c*l sorti des ronces.

stephane

Le 8 juin 1993, Christian Didier assassinait René Bousquet, le pote à Mitterrand.
Il y a eu procès, avec M. Bilger comme avocat général. Il est vrai que la drogue était moins répandue à cette époque.

Revenons-en à Traoré, pourquoi n'aurait-il pas vu des démons, des envahisseurs, puisque même Marine Le Pen les a vus en 2017 ? Cela ne va pas pour autant la conduire en hôpital psychiatrique mais peut-être à l'Élysée. En même temps, quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, quelle différence ?
Et Benalla, que devient-il ?

Tipaza

@ Achille | 27 avril 2021 à 16:45
"Mais un militaire n’intervient qu’en cas de conflit ouvert avec une puissance étrangère. Il n’a pas à s’occuper de politique intérieure sinon nous risquons de subir un régime où la démocratie n’a plus sa place. "

C'est amusant de voir un macroniste écrire de pareilles âneries, qui enfoncent celui qu'il veut défendre, c'est à dire Macron.

Je vous rappelle que dans le cadre du plan Vigipirate, et en complément de celui-ci, François Hollande a mis en place le dispositif Sentinelle, opérationnel depuis janvier 2015.
Ce dispositif associe l'armée aux opérations de surveillance, et dans toutes les grandes villes, même à Metz, on peut le voir en action.
Macron a pérennisé le dispositif, même si la pandémie l'a évidemment rendu moins visible.

Une précision sur le risque de dérapage de la démocratie que vous craignez.

"Le 20 mars 2019, Emmanuel Macron fait part en conseil des ministres de sa décision d'utiliser les forces de l'opération Sentinelle dans le cadre du 19e acte de la mobilisation des Gilets jaunes pour sécuriser « des points fixes et statiques ». La précédente utilisation de l'armée face à un mouvement social datait du 6 juillet 1992 quand le premier ministre Pierre Bérégovoy avait mobilisé militaires et char AMX 30 D pour dégager des axes routiers bloqués par des camionneurs."

Pour une fois je serai bon prince et je donne mes sources, il s'agit de Wikipédia.

Vous voyez, c'est Macron lui-même qui a fait intervenir l'armée dans un conflit social. C'est un travers des socialistes et pas de la droite, encore moins de la vraie droite, jusqu'à ce jour.
Ne fantasmez pas sur des mimétismes qui pourraient se produire.

Quand je parlais l'autre jour d'une dérive de la France vers un régime de démocrature, c'est entre autres à cette situation que je faisais implicitement référence.

Claude Luçon

@ Achille | 27 avril 2021 à 12:53

Le putsch du 21 avril 1961 était de la pacotille, un putsch d'opérette !
Transféré du Nigeria en Algérie, à In Amenas via Alger, pour cause de pétrole pas de guerre, une semaine plus tôt, je n'en ai entendu parler que quelques semaines plus tard !

Le vrai putsch est celui-ci :
"Le putsch d'Alger est le coup d'État mené à Alger le mardi 13 mai 1958, conjointement par l'avocat et officier parachutiste de réserve Pierre Lagaillarde, les généraux Raoul Salan (déjà lui), Edmond Jouhaud (lui aussi), Jean Gracieux, l'amiral Auboyneau avec l'appui de la 10e division parachutiste du général Massu (lui de même) et la complicité active des alliés de Jacques Soustelle."

Celui pour lequel Malraux a adressé un appel au peuple de France pour contrer les paras de Massu attendus sur les aéroports de la métropole.
Nous étions huit ingénieurs de la même entreprise basés en Italie, déjà pour cause de pétrole, à Ragusa, Pescara et Parme, tous officiers de réserve, deux capitaines et six lieutenants, et nous nous étions entendus et préparés à rentrer ensemble par la route en France suite à cet appel, ce qui n'était pas si simple, le téléphone était un luxe en Italie à l'époque.
Les militaires ne prennent pas le pouvoir en France, même et surtout pour des officiers de réserve !
Celui qui a ramené Charles de Gaulle au pouvoir, lequel a eu la bonne idée de se faire élire !

En ce qui concerne la Tribune des généraux du jour, pourquoi des officiers à la retraite n'auraient-ils pas le droit de dire ce qu'ils pensent quand on laisse des Mélenchon, des Cohn-Bendit et des Zemmour le faire ? Car quels services ces trois-là ont-ils rendus à la République pour qu'on les laisse raconter leurs sornettes sans limites sur tous les canaux de télévision ?

Mélenchon est tellement patriote que, député de la République, censé faire respecter la Constitution, il se déclare Insoumis et incite les citoyens à faire de même ! Appeler les gens à la rébellion, à la désobéissance civique c'est précisément cela que craignent ces généraux !

Cohn-Bendit a lui carrément trahi son pays de naissance auquel il doit pourtant son existence et est allé s'installer dans le pays qui trucidait les coreligionnaires de ses parents !

Quant à Zemmour il aurait peut-être eu une chance de servir la République, ce qu'il n'a jamais fait, s'il était suffisamment intelligent pour être diplômé de l'ENA. Pour l'instant il fait tout ce qu'il peut pour la desservir.

sylvain

Armée française, armée de tocards :

Terminé le grand frisson et le suspense d'un coup d'État, les généraux Pithiviers, Chaudard et Tassin ont regagné leurs EHPAD.

Ils nous auront bien fait rire.

À ceux qui voient l'Armée comme une planche de salut et une force qui sauverait la France de nos ennemis musulmans islamistes arabo-africains, je dis : « vous faites fausse route, vous rêvez, vous fantasmez ». 

Qu'est-ce que l'Armée aujourd'hui ? Quelques dizaines de milliers de djeuns chômeurs cassos qui se sont engagés pour gagner leur croûte et non pour défendre ce pays dont ils n'ont rien à cirer.
 
Une marine nationale toujours en manque de pièces et réduite à avancer avec des rames. 

Une aviation clouée au sol pour cause de budget bloqué.
 
Que voulez-vous qu'elle fasse cette armée face aux millions de chances pour la Ceufran qui ont conquis des territoires par la menace, la violence, la peur, la religion islamiste et qui connaissent leurs teucies comme le fond de leurs poches ?
 
Caïds surarmés, surentraînés face à la police, très fins tacticiens et stratèges guerriers, ils ne feraient qu'une bouchée de notre Armée 7e Cie de pétochards qui détaleraient comme des lapins aux premiers coups de feu, imitant la police qui est championne du monde en replis stratégiques dès qu’un racaillou pointe son nez et ses mortiers.
 
Alors votre armée et ses généraux pleins d'arthrose en déambulateurs tout juste bons à écrire une tribune comique, ça me fait doucement rigoler tout comme les racailles qui en sont encore morts de... rire ! 

Giuseppe

@ sbriglia | 27 avril 2021 à 16:31

Le numéro 1 imposait une règle, dans toute expertise être présent, et si possible "tenir le stylo" dès qu'il était possible, il était juriste.
Il avait raison.

Vamonos

Le bleu en début de semaine peut se transformer en noir à cause de la fatigue. Attention de ne pas prendre tout cela trop à cœur, ce n'est qu'un petit hashtag de rien du tout.
C'est autrement moins grave qu'une famille de juifs triée à l'arrivée d'un train. Les femmes et les enfants avaient 10 minutes d'espérance de vie. Les hommes ne pouvaient sortir du camp que par la cheminée.
La pauvre Mme Halimi est sortie de son immeuble par la fenêtre. C'était la dernière juive de l'immeuble.
Désolé, les faits sont têtus, surtout quand on veut récrire l'histoire.

Denis Monod-Broca

@ sbriglia
@ Xavier NEBOUT

Bien sûr la Cour de cassation aurait pu prendre une décision différente, bien sûr elle a interprété à sa façon la loi, bien sûr qu’au moment décisif le contexte a pu peser - dans un sens ou dans l’autre d’ailleurs - sur sa décision, il n’en reste pas moins que sa décision ne contrevient pas à la loi, et qu’une décision de justice, aussi décevante qu’elle soit, doit être respectée.
La justice tranche, c’est ce qu’on lui demande. En tranchant, elle fait des mécontents. Ceux-ci se doivent, dans un pays civilisé, et s’ils sont des citoyens responsables, ravaler leur mécontentement, se faire une raison, ne pas s’en prendre à la justice.

caroff

@ Achille 16h45
"Rien ne permet d’affirmer qu’un régime d’extrême droite, en France, dans la situation actuelle, serait la garantie d’une paix sociale retrouvée. Je dirais même au contraire car alors les djihadistes qui terrorisent les banlieues n’useraient plus des tirs de mortiers contre les forces de l’ordre mais carrément de kalachnikovs, ce qui conduirait à n’en pas douter à la guerre civile avec des morts par milliers."

C'est en effet ce que beaucoup de gens prêts à voter RN se disent en imaginant les troubles ou les émeutes (voire plus) qui ne manqueraient pas de se produire grâce à l'action conjointe des médias de grand chemin et la clique extrême gauchiste qui ne respectera jamais le verdict des urnes...
Voilà où nous en sommes arrivés: une minorité de délinquants islamisés tient par les c*****es la sixième puissance du monde...

C'est bien pourquoi la tribune des plus de 1000 milis appelant au sursaut patriotique mérite toute notre attention !

Ellen

@ Achille

Prétendriez-vous que de Gaulle fomentait aussi un putsch en appelant les Français, de Londres, à résister contre l'ennemi pour sauver la France ? Rien ne l'a empêché de devenir général et d'être nommé président de la République... Aujourd'hui nos politiques se prennent tous pour des gaullistes. Bande d'hypocrites. Notre armée est courageuse, elle ne fait que nous éclairer sur les dangers béants qui sont devant nous et nous éclaire pour ne pas nous enfoncer encore plus. Oui, je sais, les islamo-gauchistes et Mélenchon, vous savez celui qui se prend pour "la République c'est moi", soutiennent nos ennemis islamistes pour leur propre intérêt électoral. Ouvrez les yeux et vous verrez plus clair !

Il ne s'agit pas d'étrangers, petite tête, moi je vous parle des ennemis islamistes et des terroristes qui détestent la France et qui égorgent les Français. Vous ne voyez toujours pas la différence ? Dommage pour vous !

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@ Denis Monod-Broca | 27 avril 2021 à 14:30

Avec votre raisonnement irréel, d'autres pourraient s'inspirer de l'assassin Traoré pour commettre les mêmes actes barbares puis être déclarés irresponsables parce qu'ils ont fumé la came qui leur fait perdre tout discernement. Trop facile !!

Ce n'est pas la première fois. Les lois ça se change ou ça se corrige quand elles sont bancales et injustes. Nous ne vivons plus dans cette "belle France, pays de mon enfance" comme chantait si gaiement Charles Trenet.

L'époque a changé et la France n'est plus un fleuve tranquille, alors changeons les lois, elles ne sont plus adaptées aux drames actuels que nous vivons au quotidien. C'est dans l'intérêt vital de nous tous !

Exilé

@ Achille
« La peur de l’étranger, telle est l’arme préférée de l’extrême droite »

Et allez donc, encore un slogan stéréotypé gauchiste, pour endoctriner les benêts au QI de bulot et pour faire taire les contestataires en se moquant en plus du monde !
Comme si dans de nombreux cas il n'existait pas des raisons objectives d'avoir peur de l'étranger !
Dans les années trente, des gens catalogués à « l'extrême droite » alertaient les Français sur le danger représenté par l'Allemagne, et bien entendu comme Cassandre ils n'ont pas été écoutés. Mais qui avait raison ? (*)

Et la plupart des as du couteau, de la décapitation et autres farces et attrapes ne sont-ils pas étrangers ou d'origine étrangère, même ceux qui ont été naturalisés par des félons ?

(*) Ceux qui n'avaient alors pas peur des étrangers - au passage généralement des gens venus de la gauche - ont été inquiétés en 1944 pour leur attitude xénophile. Il faudrait savoir...

stephane

Deux drogués se rendent au Panthéon pour saccager des tombes.
L'un dit à l'autre: je m'occupe du couple Veil et toi tu prends Victor Hugo.

Lequel ne sera pas jugé ?
- Celui qui a saccagé la sépulture Veil ?
- Celui qui a saccagé le sépulture Victor Hugo ?
- Les deux ?
- Aucun des deux ?

Un indice :
Afin de mettre toutes les chances de son côté, le drogué qui s'occupe du couple Veil décide de peindre à la bombe des croix gammées.

En fait la Cour de cassation jugera que la vandalisation de la sépulture Veil n'est pas si grave que cela peut sembler car le drogué s'en est pris à un couple, ce sont les démons qui lui ont commandé de s'en prendre au couple, lui n'y est pour rien... Cela n'a rien à voir avec la confession des reposants.
On peut hélas s'attendre à tout.

Xavier NEBOUT

"La Cour de cassation qui applique la loi"

Ça, c'est pour les gogos, car elle l'interprète à sa manière ou en faisant des retournements de jurisprudence au fil des idéologies du moment.

À titre d'exemple: après avoir longtemps dit qu'un mandat d'agent immobilier était nul faute d'être numéroté alors qu'il n'y rien de tel dans la loi, elle a déclaré dans un rapport très officiel qu'elle ne se sentait plus obligée de le faire maintenant que la DGCCRF surveillait la profession.
C'est-y pas beau, ça ?

Achille

@ Ellen | 27 avril 2021 à 14:00
« Ne dites jamais "fontaine je ne boirai pas ton eau". Peut-être qu'un jour prochain vous les appellerez à l'aide le jour où la France se réveillera. »

La peur de l’étranger, telle est l’arme préférée de l’extrême droite, qui est utilisée aussi bien en France que dans certains pays étrangers où ce régime est majoritaire. Et manifestement ça marche puisque vous avez peur.

Les militaires ont un rôle de premier plan pour défendre le pays et j’ai le plus grand respect pour ces hommes et ces femmes qui sont prêts à défendre la France au péril de leur vie.

Mais un militaire n’intervient qu’en cas de conflit ouvert avec une puissance étrangère. Il n’a pas à s’occuper de politique intérieure sinon nous risquons de subir un régime où la démocratie n’a plus sa place.
Les exemples de putschs militaires sont suffisamment nombreux et éloquents pour s’en convaincre, aussi bien en Europe (la Grèce avec le régime des colonels) qu’en Amérique latine (Chili avec Pinochet) pour ne citer que ces deux exemples.

Rien ne permet d’affirmer qu’un régime d’extrême droite, en France, dans la situation actuelle, serait la garantie d’une paix sociale retrouvée. Je dirais même au contraire car alors les djihadistes qui terrorisent les banlieues n’useraient plus des tirs de mortiers contre les forces de l’ordre mais carrément de kalachnikovs, ce qui conduirait à n’en pas douter à la guerre civile avec des morts par milliers.
Pas sûr que les Français y gagneraient au change.

sbriglia

« L’assassin de Sarah Halimi aurait-il dû être jugé ? Tout laisse penser que la Cour de cassation a appliqué la loi. Elle a décidé que l’assassin n’avait pas à être jugé car il était en état de démence au moment des faits. Le mécontentement que cette décision provoque amène le Pouvoir à vouloir modifier la loi. Que cela est étrange ! La loi est faite pour être appliquée, par pour être changée quand on n’est pas satisfait d’elle. Serions-nous gouvernés pas des hors-la-loi ? »
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 27 avril 2021 à 14:30

Décidément vous feignez de ne pas comprendre...

La Cour de cassation a deux chemins devant elle avant de rendre son arrêt...

Deux voies tout aussi conformes à la loi.

La première : “Mais attendu qu’en écartant la responsabilité pénale de Monsieur T. au motif qu’il était sous l’emprise de substances préalablement absorbées à sa propre initiative, et que des bouffées délirantes liées à cette consommation auraient altéré son discernement, la Cour a fait une fausse application aux faits de la cause des dispositions de l’article...

Par ces motifs,

Casse et renvoie...

La seconde : « Mais attendu qu’ayant relevé l’absence de discernement de Monsieur T. au moment des faits et peu important les raisons de cette absence, la Cour, en déclarant celui-ci irresponsable au sens de l’article... du Code pénal a fait une juste application de la loi.

Par ces motifs,

Rejette le pourvoi.

Sans doute le Conseiller rapporteur avait-il, comme c’est fréquent, rédigé deux projets d’arrêt, en sens contraire.

La Cour a choisi la version 2 alors même qu’en 2018 elle avait opté pour la version 1.

Cela pose la question de savoir la raison profonde de ce choix alors même que, je le répète, il ne s’agissait en aucun cas de revenir sur l’irresponsabilité pénale des déficients mentaux comme a tenté de le faire croire grossièrement au bon peuple l’ineffable Molins en avançant des arguments qui lui vaudraient un zéro pointé en première année de capacité.

Et je subodore d’autres raisons que de pur droit.

Summum jus, summa injuria...

revnonausujai

@ Achille 12h53
"Un général n’est pas un citoyen ordinaire, il a occupé de lourdes responsabilités, il a eu accès à des secrets d’Etat. Aussi même à la retraite il doit respecter un devoir de réserve."

Non, un militaire retraité, qu'il soit général ou caporal est un citoyen comme les autres, son expression est libre dans les mêmes conditions. Quant à la compromission d'infos classifiées concernant la défense nationale, ça n'a rien à voir avec le devoir de réserve et c'est sanctionnable pour tout citoyen.

"Je trouve assez curieux que ces généraux aient écrit leur tribune dans Valeurs actuelles, pratiquement soixante ans, jour pour jour, après le putsch d’Alger.
Je ne crois absolument pas à une coïncidence."

Eh bien, vous vous trompez, le texte est paru début avril sur le site de Fabre-Bernadac. Valeurs actuelles l'a effectivement publié le 21, mais on peut toujours associer un événement fâcheux à n'importe quel date ; ça aurait été le 20 avril, c'était l'anniversaire d'Adolf (H), le 22, celui de Vladimir Illitch (L) (calendrier grégorien) !

F68.10

@ Patrice Charoulet
"Vous vous piquez de vous y connaître en psychiatrie."

Je ne me "pique" pas de cela. Ce n'est pas vraiment par plaisir que je connais deux ou trois choses.

"BHL a tout simplement répondu à une question de journaliste par... une plaisanterie."

Ce n'est absolument pas une plaisanterie dans sa bouche. C'est très littéralement qu'il pense cela. C'est très littéralement qu'il fait rentrer la question de l'antisémitisme dans la catégorie "bouffée délirante".

"Je ne raffole pas de BHL mais il y a pire que lui en cherchant bien."

Il y a bien sûr pire que lui. Permettez-moi de vous présenter l'université qui diplôme les talibans. Ce n'est pas vraiment défendre Bernard-Henri Lévy que de reconnaître qu'il y a bien pire que lui dans le domaine universitaire.

C'est par contre cautionner la nullité du débat public en France que de légitimer sa prétention à prendre la parole sur des sujets de société. Il ne la mérite pas.

"Un de mes deux cents dictionnaires est "Manuel alphabétique de psychiatrie", PUF. Il est fatigué, tant je l'ai consulté. Je sais très bien ce qu'est un paranoïaque (j'en connais un), un schizophrène... et une bouffée délirante (immense article de 500 mots)."

Semble-t-il que son auteur est Antoine Porot, décédé en 1965. Je vous cite son article sur Wikipédia, en omettant la question du racisme et du colonialisme autant que faire se peut (i.e. pas beaucoup):

"Il organise l'ensemble de la structure de « l'assistance psychiatrique » en Algérie, selon un modèle militaire. [...] Frantz Fanon se trouve être son principal détracteur, après que celui-ci eut travaillé dans cet établissement et découvert les traitements qui y étaient administrés. [...] Son œuvre principale, le Manuel alphabétique de psychiatrie paru sous sa direction en 1952 fut une oeuvre de référence en France pour plusieurs générations d'étudiants en psychologie et en psychiatrie. [...] Il comporte nombre d'articles prêtant à controverse, car biaisés par son approche raciale. [...] Ces articles ainsi biaisés étaient toujours en l'état en 1969, lors de la quatrième édition du manuel."

Nous sommes loin de la question de la bouffée délirante dans cet article Wikipédia. Dans le résumé du mien, un peu moins loin:

"Cet article revisite la notion de bouffée délirante aiguë introduite par Valentin Magnan ainsi que les principaux développements ayant trait à cette entité nosographique spécifiquement française. Les traits et la trace de cette entité clinique sont d'abord repérés dans le champ de la psychiatrie classique puis dans le champ de la sémiologie contemporaine francaise et internationale."

Voilàààà... c'est très "français" et "clinique". En gros, à la tête du client. Si j'avais vu les mots "international" et "épidémiologique" ou vu une discussion avec des indicateurs chiffrés sur la fiabilité des critères diagnostiques, comme on le voit dans la littérature véritablement scientifique - c'est-à-dire en anglais... i.e. quand il y a un comité de lecture qui se respecte - y compris en psychiatrie, je sais pas pourquoi, mais j'aurais un peu plus confiance dans la validité du concept...

Ensuite, faut pas avoir peur de lire le gloubi-boulga qui suit:

"Dans un deuxième temps, cet article propose une lecture de la bouffée délirante aiguë au regard du sentiment d'inquiétante étrangeté et de ses destins. L'émergence des manifestations de l'ordre de l'inquiétante étrangeté est consubstantielle de la survenue des changements subjectifs. Sous ce prisme, la bouffée délirante est examinée en tant qu'expression paradigmatique, mais non exclusive du processus adolescent et comme étant au principe d'un moment de désymbolisation-resymbolisation des processus inconscients de la pensée."

J'ai mis en italique ci-dessus ce que je qualifie sans détour d'enfumage. La science, ce n'est pas censé être des mots ronflants qu'on peut tordre en tous sens sur tous les cas qu'on voit se présenter à nous. En clinique. Ou au tribunal. C'est une honte.

"Vous vous piquez de vous y connaître en psychiatrie. Moi aussi."

Il n'est pas besoin d'être normalien pour comprendre que rendre des jugements judiciaires ou médicaux sur la base de cette nosographie, c'est le règne de l'arbitraire. On en paye le prix avec ce jugement. Et on en paye encore le prix quand des guignols comme Bernard-Henri Lévy utilisent les terminologies psychiatriques sans aucun recul. Ce qui induit une fusion des discours publics et scientifiques qui est dommageable, in fine, aux patients. Patients, qui de plus, se voient identifier avec l'assassin de Sarah Halimi.

C'est du grand n'importe quoi. Et l'inconscience de gens comme, entre autres, mais ce n'est pas le seul, Bernard-Henri Lévy, qui fusionne son délire personnel avec des considérations psychiatriques sur autrui, telles que ses propos sur la bouffée délirante, c'est lamentable ; et cela porte atteinte aux patients ainsi qu'aux criminels qui n'ont pas plus à se faire identifier à des malades mentaux que les malades mentaux n'ont à se faire identifier à des criminels.

Et les Français gobent ce genre de discours ? Bernard-Henri Lévy a encore sa place dans le paysage audiovisuel, en se comportant comme un vulgaire télévangéliste de son idéologie ? Ras le bol. Vivement la fin de l'entre-soi, des caciques voire des caïds intellectuels dans le monde des médias français. Surtout quand on en voit les enjeux réels.

Michelle D-LEROY

@ Exilé
"Ces militaires sont manifestement ce que de nos jours on appelle des lanceurs d'alerte."

Tant mieux si des gens qui comptent alertent car notre pays se délite et c'est visible à l'oeil nu.
Ce n'est pas la peine que nos dirigeants politiques se précipitent aux funérailles ou nous fassent de grands discours avec le "plus jamais ça" ou "ne cédons rien" si rien ne bouge après... jusqu'au prochain drame.

Isabelle

"Osons une hypothèse hardie : qu'un Traoré ait été torturé aux cris de « sale noir ! » avant que d'être défenestré par un Martin ayant abusé du Martini au point d'en faire une crise de delirium tremens. Peut-on imaginer que la réaction des banlieues aurait été moins compassée que celle de la communauté juive française ?

Par analogie, je rappelle qu'une partie des médias américains et français ont décrit Minneapolis soulagée de voir Derek Chauvin condamné dans l'affaire George Floyd. La ville sinon aurait brûlé…

Sans faire de procès d'intention outrancier aux juges français, ne peut-on imaginer qu'ils auraient peut-être par prudence évité un jugement similaire à la décision concernant Sarah Halimi ?

Pour enfoncer plus profondément le clou dans la croix judiciaire, je rappellerai que dans une autre affaire autrement plus contestable, cette fois concernant Adama Traoré, une garde des Sceaux considéra sans autre forme de procès que la manifestation interdite sur le parvis du tribunal pour raisons sanitaires devait malgré tout être autorisée « en raison de l'émotion ».

Lorsque l'émotion et la colère sont des outils plus efficaces que la raison et la sagesse c'est que notre système est devenu fou." G-W Goldnadel

Attentat à Rambouillet/Meurtre de Sarah Halimi: «Les symptômes de l'impuissance publique»

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/attentat-a-rambouillet-meurtre-de-sarah-halimi-les-symptomes-de-l-impuissance-publique-20210426

Denis Monod-Broca

L’assassin de Sarah Halimi aurait-il dû être jugé ? Tout laisse penser que la Cour de cassation a appliqué la loi. Elle a décidé que l’assassin n’avait pas à être jugé car il était en état de démence au moment des faits. Le mécontentement que cette décision provoque amène le Pouvoir à vouloir modifier la loi. Que cela est étrange ! La loi est faite pour être appliquée, par pour être changée quand on n’est pas satisfait d’elle. Serions-nous gouvernés pas des hors-la-loi ?

Il y des événements qui arrivent, il y a des faits divers qui font la une de l'actualité, il y a des drames et des crimes (2 homicides en moyenne par jour en France), et puis il y a des principes et des lois. Rien n'est plus dommageable que de vouer aux gémonies les principes et les lois, aussi idéaux soient-ils, aussi imparfaites soient-elles, sous l'effet de l'émotion du moment. Principes et lois sont justement là pour cela, pour nous aider à surmonter nos émotions, pour ne pas nous laisser guider par elles.

Isabelle

@ Robert Marchenoir à 13.02

J'acquiesce à 100 %.
Nous allons dans le mur avec la macronie en Marche !

Ellen

@ Achille | 27 avril 2021 à 12:53
"Un général lanceur d’alerte comme un vulgaire ado en mal de sensation forte, cela frôle le grotesque."

Vous osez assimiler un Général avec toutes les lourdes responsabilités qu'il a eues durant son activité à un ado vulgaire parce qu'il a le courage, une fois dans le civil, de nous avertir des dangers face auxquels vous et nous tous sommes confrontés ?

Je vous signale que l'armée ainsi que la police et la gendarmerie, tout comme un magistrat dès lors qu'il sont en retraite appartiennent au civil et ne sont plus tenus au secret et au devoir de l'Etat. Ici il s'agit de protéger le pays et les Français en prenant librement le droit de s'exprimer et de tirer la sonnette d'alarme pour protéger le pays et les Français.

Ne dites jamais "fontaine je ne boirai pas ton eau". Peut-être qu'un jour prochain vous les appellerez à l'aide le jour où la France se réveillera.

Patrice Charoulet

@ F68.10

Un de mes deux cents dictionnaires est "Manuel alphabétique de psychiatrie", PUF.
Il est fatigué, tant je l'ai consulté. Je sais très bien ce qu'est un paranoïaque (j'en connais un), un schizophrène... et une bouffée délirante (immense article de 500 mots). Vous vous piquez de vous y connaître en psychiatrie. Moi aussi.
BHL a tout simplement répondu à une question de journaliste par... une plaisanterie. Libre à vous de le décrier. Je ne raffole pas de BHL mais il y a pire que lui en cherchant bien.

Robert Marchenoir

Je proposerais bien que les amis de Philippe Bilger lancent le hashtag #MoiAussiJeSuisNaziCommeBilger, mais à la réflexion ça pourrait aller dans le sens contraire de l'effet recherché.

Je ne suis pas sûr que votre plainte à Twitter aille bien loin, puisque la beauté du politiquement correct, c'est que c'est celui qui traite le premier son adversaire de nazi qui a gagné. C'est un jeu stupide, mais apparemment ça amuse beaucoup de monde.

Donner le nom de Sarah Halimi à une rue, c'est bien dans la logique de notre époque victimaire et pleurnicharde. Que l'on honore sa mémoire, certainement, mais qu'a-t-elle fait pour être célébrée de cette manière ? Avoir eu l'insigne malchance de se faire assassiner par un fanatique religieux qui n'aurait jamais dû se trouver en France, cela ne dénote aucun mérite. On ne peut donner Sarah Halimi en exemple aux futures générations, ce qui est le sens d'un hommage pareil.

Le sens commun disparaît petit à petit, grignoté par le culte des émotions et la démagogie électorale.

Mais venons-en au cœur du sujet, et quittons le cas exclusif de l'affaire judiciaire qui nous occupe.

Ce qui devrait mettre en branle les éminences qui nous gouvernent, ce n'est pas la seule affaire Sarah Halimi. C'est l'émergence d'une nouvelle catégorie de criminels, venus de l'étranger, qui se livrent régulièrement à des actes odieux, dans lesquels leurs troubles psychiatriques jouent un rôle non négligeable. Troubles souvent aggravés, ou créés, par la prise de drogue (mais ce n'est pas le facteur principal, ni même nécessaire).

Pour le dire en termes simples, nous sommes envahis par des hordes de fous furieux précédemment inconnus en nos contrées, qui menacent notre vie même.

Dans ces conditions, il me semble que le temps n'est plus à l'argutie juridique au cas par cas. La question est : comment se protéger de cette menace ?

Et la réponse n'est pas exclusivement juridique. Elle est aussi, et surtout, policière, sociale, politique, diplomatique et militaire.

N'oublions pas que le mot même d'assassins vient d'une secte musulmane qui prenait du haschich pour encourager ses pulsions meurtrières.

N'oublions pas que le taux exceptionnel de consanguinité parmi les populations d'Afrique du Nord (et pakistanaises) induit une incidence particulièrement forte de handicaps physiques et mentaux, dont, très vraisemblablement, ces fameux troubles psychiatriques qui sont si souvent constatés lors de crimes commis par les immigrés.

Aggravés par l'usage de la marijuana, qui est la drogue arabo-musulmane par excellence, et dont les effets délétères sur le psychisme sont désormais bien connus de la science.

N'oublions pas que l'islam lui-même est une religion de fous furieux, une couverture parfaite pour tous les désaxés et les mécontents de la terre, une secte fondée par un psychopathe mafieux qui cherchait à fanatiser autour de lui les troupes aptes à permettre ses activités de banditisme, de pillage, de viol, d'assassinat et de terreur.

On ne comprend rien à l'islam ni aux musulmans, si l'on ne prend pas cette particularité en compte. Le dieu des musulmans est "un dieu de haine" (*), selon le titre du livre de Wafa Sultan, Syrienne qui s'est réfugiée aux États-Unis pour fuir la folie intrinsèque à sa culture.

Wafa Sultan, qui est psychiatre -- ce détail a son importance.

Tous ces facteurs réunis forment évidemment un cocktail explosif, meurtrier, génocidaire, qui doit être combattu comme la menace mortelle qu'il constitue pour notre patrie et notre civilisation.

Un peuple élevé depuis un millénaire et demi dans le culte d'un dieu de haine ne peut, sans dommages catastrophiques, être admis à cohabiter avec un peuple élevé depuis deux millénaires dans le culte d'un dieu d'amour. Ce n'est pas possible.

De façon tout à fait anecdotique, si j'ose dire, je ne vois pas comment on peut parler de folie pour Kobili Traoré. La folie est communément définie comme l'abolition de la raison.

Or, Kobili Traoré était musulman, il avait sur lui un coran, qui enjoint de tuer les Juifs, et il a tué une Juive après avoir dit que c'était le diable. Tout cela est parfaitement rationnel, et c'est pour dissimuler cette évidence que l'on rameute des hordes de psychiatres qui s'emploient à détourner l'attention.

Qu'il ait fumé de la marijuana comme un pompier afin de se donner du courage pour accomplir son crime ne devrait pas servir d'excuse absolutoire -- bien au contraire.

L'assassin de "Stéphanie", à Rambouillet, avait aussi mis ses écouteurs dans ses oreilles, pour s'abrutir de chants "religieux", avant de plonger son couteau dans le corps de sa victime.

Hitler aussi, était parfaitement rationnel, pour en revenir au début de ce commentaire. Certes, c'est le type de raison délirante qui fait le malheur de ses adeptes comme des adversaires qu'elle désigne. Mais que je sache, personne n'a invoqué l'excuse de folie au procès de Nuremberg. Bien au contraire, les psychiatres convoqués pour l'occasion ont souligné l'intelligence supérieure des accusés.

Les populations d'Afrique du Nord et d'Afrique noire, en plus d'être largement soumises à un endoctrinement musulman millénaire, sont, elles, d'une intelligence en moyenne inférieure à la nôtre. Tout en étant prédisposées à la rationalité du crime rituel musulman. Une combinaison qui devrait leur interdire l'installation sur nos terres.
______

(*) A God Who Hates, St Martin's Press, New York, 2009.

GERARD R.

Ainsi, celui qui a permis, sinon commandité, du haut de sa tour d'ivoire, la mutilation de son peuple famélique, sortirait soudain de sa réserve, s'émouvant en s'ingérant à demi-mot dans une décision de justice ? Violant ignominieusement la "séparation" des pouvoirs - gage de démocratie - en affichant son émotion face à un verdict qui ne lui convient pas ? Dans un dossier de crime crapuleux, perpétré toutefois sous les effets ô combien dévastateurs de... "bouffées délirantes" ? Et par un consort étranger, illégal sur les bords, mais qu'affectionne tant la politique migratoire européenne ?

On ne rêve plus, là ! On hallucine. Crainte de ne pas être convié au... "Dîner" ? Devoir de soumission et obéissance aveugle à des coreligionnaires, ayant plus beaucoup d'influence et d'entregent que d'autres ?

Ma parole, c'est donc toute la France, qui plonge dans le « blues ». Et certainement pas que les lundis, à mon avis...

Achille

@ Exilé | 27 avril 2021 à 09:12

Je n’ai fait qu’utiliser les mots mêmes du Général à l’encontre des généraux à l’origine du putsch d’Alger.

Un général n’est pas un citoyen ordinaire, il a occupé de lourdes responsabilités, il a eu accès à des secrets d’Etat. Aussi même à la retraite il doit respecter un devoir de réserve. Un général lanceur d’alerte comme un vulgaire ado en mal de sensation forte, cela frôle le grotesque.

Je trouve assez curieux que ces généraux aient écrit leur tribune dans Valeurs actuelles, pratiquement soixante ans, jour pour jour, après le putsch d’Alger.
Je ne crois absolument pas à une coïncidence. D’autant que tous les leaders du RN et des micro-partis de l’extrême droite se sont engouffrés dans la brèche en clamant le mot magique "patriotisme" alors qu’il s’agit clairement de nationalisme. Nuance qui a son importance.

F68.10

@ Patrice Charoulet

"L'antisémitisme [c']est une bouffée délirante." -- Bernard-Henri Lévy, 27 avril 2021, cité par Patrice Charoulet.

"Bernard-Henri Lévy est une bouffée délirante." -- Moi, 27 avril 2021.

Je me permets, à ce sujet, de rappeler mon propos sur la notion de "bouffée délirante":

"Difficile de savoir ce que constitue une "bouffée délirante": c'est un concept "scientifique" qui n'est reconnu qu'en France... comme le raoultisme, en somme. Ou l'homéopathie. Ou les lacaneries. Ou, jadis, le lamarckisme. Bref, vous voyez l'idée." -- Moi, 23 avril 2021.

J'attends que Bernard-Henri Lévy nous illumine de ses lumières philosophiques sur l'épistémologie de la bouffée délirante. Parce que ses ratiocinations sur l'antisémitisme, elles sont répétitives au point de lasser et même de desservir la cause qu'il prétend servir.

Bernard-Henri Lévy est une baudruche à dégonfler sans pitié: un fossoyeur du discours civilisé et du rationnel en matière médicale. En tout cas sur ce point précis.

Giuseppe

@ stephane | 27 avril 2021 à 10:43

Excellent ! Mais apparemment ce n'est pas la lecture des juges.

Patrice Charoulet

Bouffée délirante

« L'antisémitisme est une bouffée délirante. » (BHL, 27 avril 2021)

stephane

Cette affaire Halimi peut être rapprochée de l'affaire Benzema.
L'intervention inopportune et prématurée de Macron à pu cabrer certains juges.
Ces derniers ont peut-être eu peur d'être taxés de judéophilie alors qu'il s'agit d'un assassinat perpétré par un drogué. On ne saura pas ce qu'il en aurait été si la victime avait été catholique. Le fait que l'antisémitisme ait été avéré est une circonstance agravante pour les juges. D'avoir choisi une victime juive fait que la prise de drogue est une circonstance atténuante. C'est surprenant.

Idem pour Benzema. Retenu pendant 15 matches sans aucun but, on dirait que Deschamps avait peur d'être taxé de raciste en ne retenant pas un joueur aux performances décevantes.
Et voilà que sa maison fut par la suite taguée raciste suite à diverses déclarations.
Deschamps lui a compris, pourquoi je sélectionnerais Benzema si je ne pourrai jamais mettre en cause ses performances sportives ?
Les juges eux n'ont pas compris. La question aurait pu être simplifiée. Devons-nous condamner un drogué assassin ? Et c'est là qu'être de confession juive est une circonstance agravante pour la victime.
À votre prochain accident de voiture, renseignez-vous sur la religion de la victime, apparemment ça peut servir.

Ellen

Le témoignage poignant de William Attal, frère de Sarah Halimi, qui connaît le dossier de l'assassin Traoré, nous ouvre les yeux. J'ai beaucoup appris grâce à lui et découvert ce que le psychiatre Paul Bensussan et la juge d'instruction nous ont caché.

https://www.youtube.com/watch?v=JPHBiZUIDwY

Une fois la loi votée, il serait juste qu'elle soit rétroactive pour organiser la reconstitution des faits et qu'un procès s'ouvre.
Seule condition pour que notre justice devienne honorable.

Louis

J'avoue ne pas comprendre ces errements judiciaires, il serait sage de les expliquer avec des mots simples. Pour moi il existe une victime et un assassin ; l'une fut sauvagement assassinée et l'autre semble avoir besoin de soins, ce n'est pas de sa faute, il pourrait aussi faire valoir des dommages et intérêts ! C'est l'abomination absolue, une famille pleure et l'autre se soigne à nos frais.

Lorsque la gendarmerie nous arrête pour un petit excès de vitesse, la présence de l'alcool en quantité est un facteur aggravant eh bien je comprends, sans doute mal mais c'est ainsi, que lorsqu'on massacre une personne sous l'emprise de la drogue, la responsabilité est atténuée...
Comprenne qui pourra, sympathie pour cette famille endeuillée.

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