Il y a des paris stupides. Aussi m'en abstiendrai-je.
Il n'empêche que, voyant monter de plus en plus, sur les plans politique et médiatique, telle une menace exploitée et ressassée, la probabilité d'une victoire de Marine Le Pen au second tour de la future élection présidentielle, je suis prêt à relever le défi et à soutenir qu'elle ne l'emportera pas en 2022 contre quelque adversaire que ce soit. Et même Emmanuel Macron !
Non pas que je souhaite être confronté à nouveau à cette joute finale qui nous replongerait dans le climat de 2017 alors que celui à venir est à tous points de vue radicalement différent.
Non pas que sur le fond Marine Le Pen puisse représenter une alternative plausible, crédible et qu'il faille donc ne pas se préoccuper d'elle dans le débat démocratique pour contester la validité de son projet dans beaucoup de ses facettes.
Mais cet affrontement républicain n'a rien à voir avec la hantise de plus en plus développée de son élection en 2022.
Alors qu'elle sera une nouvelle fois vaincue.
Il m'importe de comprendre les raisons obscures ou honorables qui conduisent à faire peser sur la République, telle une épée de Damoclès, sa venue imminente à l'Elysée.
S'il y a des craintes sincères, il y a aussi des stratégies qui sont destinées à servir d'autres fins que celles d'une inquiétude civique et politique face à un programme qui serait mauvais pour la France.
L'invocation permanente de cette catastrophe future présente le risque et offre l'opportunité de réduire le champ de la campagne présidentielle à la simplicité d'un affrontement binaire et sommaire : puisque Marine Le Pen aura forcément tort, son adversaire aura toujours raison. À force de faire sonner le tocsin, on n'entendra plus que lui et on ne se souciera guère de ce sur quoi il nous alerte.
On ne peut pas négliger des données politiciennes qui visent directement le président de la République. Quand Arnaud Montebourg, dans une publication étrangère, prévoit la défaite d'Emmanuel Macron face à Marine Le Pen, nul doute qu'il jette ce pavé dans les discussions de la gauche et de l'extrême gauche pour peser à sa manière. Je pourrais en dire autant du même pronostic de Julien Bayou.
Comment aussi ne pas percevoir, dans l'affirmation de cette certitude que d'autres partagent, une mise en fragilité d'Emmanuel Macron, un questionnement sur sa légitimité pour 2022 comme si, ne garantissant plus la victoire, il devait accepter de se retirer et de laisser la place à d'autres.
Cette hypothèse est-elle si absurde alors que lui-même, il y a quelques mois, évoquait la possibilité d'être empêché de se représenter ? Je n'y ai pas cru une seconde mais en revanche je devine ce qu'une machine de guerre de ce type - il sera battu à coup sûr par Marine Le Pen - peut avoir comme conséquence. Sinon faire hésiter Emmanuel Macron, en tout cas servir la cause de certains aspirant, le moment venu et à leur tour, à l'apothéose présidentielle.
Il est clair qu'Edouard Philippe (voir mon billet du 2 avril 2021 "Cet étrange Monsieur Philippe...") dans ses interventions habiles, ambiguës, en clair et en obscur, a intégré cette éventualité et n'exclut pas qu'il y aurait là un élément capital de nature à le délier de sa loyauté, aussi subtilement critique qu'elle soit, à l'égard du président de la République.
Cette surenchère dans la dramatisation - elle va gagner, c'est sûr - est d'autant plus artificielle qu'on sait que sous certaines conditions tenant au comportement face à elle, cela n'adviendra pas et que d'ailleurs on se presse pour l'affronter puisque le succès sera garanti.
Certes le score ne sera pas celui de 2017 mais au moment de déposer le bulletin dans l'urne, les intentions des sondages se mueront en hésitations, voire en oppositions et demeurera, aussi infime qu'il soit, un plafond de verre. Plus, d'ailleurs, on va se rapprocher du jour décisif, plus la conviction répétée sur sa victoire refroidira des citoyens prêts à tout, mais seulement jusqu'à un certain point.
Parce que l'élection présidentielle est l'élection capitale et que le nom de Le Pen n'est toujours pas devenu neutre.
Elle ne vaincra pas à cause de raisons plus profondes. Si Marine Le Pen a progressé techniquement dans l'expression et le dialogue, sa dialectique de fond ne s'est pas considérablement enrichie. D'autant moins que sa normalisation, la rendant apparemment moins sulfureuse, a aussi révélé la fragilité de ses convictions dans les domaines où sa compétence était précisément mise en doute. Sur l'Europe, sur la gestion économique et financière, sur le plan social et en matière internationale.
Le volontarisme qu'elle affiche, les injonctions qu'elle profère à l'égard du réel comme s'il allait plier magiquement, ne suffiront pas. Pour être une professionnelle de la politique, sortie des idées générales et quand elles questionnée dans le détail, malgré le travail qu'elle accomplit, il y a encore dans ses prestations une odeur d'amateurisme comme si, sur le fil du rasoir, on ne savait pas trop de quel côté elle allait tomber. Elle fera encore peur non parce qu'elle serait le diable mais à cause de ses limites sans surestimer forcément ses adversaires à venir.
Car elle ne pourra pas cantonner ses contradicteurs dans les champs où elle se sent le plus à l'aise : sécurité, justice, immigration et autorité de l'Etat, parce qu'elle perçoit que majoritairement elle est approuvée et que le mandat d'Emmanuel Macron aura été un contre-exemple.
Mais il y a, il y aura, tout le reste. Un candidat présidentiel n'est pas omniscient on le sait mais il ne doit pas pâtir de lacunes telles qu'au niveau même des promesses, la suspicion collective dominera.
Et je ne tiens pas pour rien ce qui dépasse le plafond de verre : l'effroi et le refus républicains qui surviendraient si je me trompais.
Cette certitude qui m'habite, en toute modestie, imposera, cela va de soi, que dans le débat du second tour on sache répliquer, contredire, proposer, ne pas mépriser, ne pas traiter les électeurs du RN comme citoyens de seconde zone. Qu'on ne se contente pas de la diaboliser - ce qui a toujours eu l'effet inverse - et que surtout on ne feigne pas de ne pas voir ce qui crève les yeux. Le peuple n'est pas du populisme, l'insécurité n'est pas un sentiment, la Justice a le droit de s'occuper aussi des victimes, le refus d'une immigration non contrôlée n'est pas du racisme et l'humanisme n'est pas du seul côté d'Emmanuel Macron et de son garde des Sceaux.
Le président de la République, malgré des sondages satisfaisants, n'est pas aimé par une partie des Français. Une psychanalyse serait à faire. Son bilan qui n'a pas été pauvre en crises, après une première année réussie, sera plombé par la manière imparfaite dont son pouvoir a appréhendé l'épidémie avec pour points dominants la pénurie, les retards et l'absence de ligne directrice.
J'intègre cet actif relatif, ce passif incontestable dans ma perception mais je m'en tiens à mon intuition.
Même Emmanuel Macron, et tout autre évidemment (Jean-Luc Mélenchon, lui, serait au moins en ballottage !), l'emporteront face à Marine Le Pen.
Parce que rien ne brisera l'obstacle qu'elle sera pour elle-même.
Il y a des paris stupides : je m'en suis abstenu.
La citoyenne s'en tape ! Foutu pour foutu...
Et puis elle a tant de choses à prendre en charge, travail, enfants, fins de mois, maison, parents, qu'elle n'a guère le temps de s'informer !
Rédigé par : jlm | 14 avril 2021 à 11:19
@ caroff | 11 avril 2021 à 12:41
"Bref vous êtes à côté de la plaque. Votre panégyrique du prince Philip est autrement performant !"
C'est bien aimable de votre part, mais n'ayant qu'un seul prince Philip à me mettre sous la dent, je suis bien obligé de m'opposer à vos nouveaux arguments sur ce sujet beaucoup plus ennuyeux, à base de ruissellement d'eaux de pluie et de kilomètres carrés.
"Jai une pensée systémique et corrèle les impacts de l'agriculture sur l'environnement et vice versa."
Euh... pardon, mais il s'agit là de ce qu'on appelle des paroles verbales. Zéro information là-dedans.
"C'est ce qu'on appelle le principe d'intégration contenu dans le Traité d'Amsterdam depuis 1999 : mettez-vous à jour !"
Euh... pardon, mais on s'en tape. Vous nous fournissez un argument juridique. Moi je vous parle d'économie, d'agriculture, d'aménagement du territoire. De faits concrets. Les traités viennent après.
"Je vous ai indiqué, chiffres et arguments à l'appui, que les sols agricoles constituaient un capital à ne pas gâcher."
Cette phrase ne veut pas dire grand'chose. Si, par là, vous entendez que nous manquons de sols agricoles, ou que nous pourrions en manquer rapidement si l'on libérait la construction, alors non seulement vous ne l'avez pas démontré, mais c'est faux.
Vous n'avez toujours pas réfuté les données suivantes, ni l'analyse qu'en fait Vincent Bénard : "Depuis 1945, en France, la 'surface agricole utile' a diminué 2,5 fois plus vite que l’urbanisation n’a augmenté (SAU : - 90 000 km², artificialisation : + 36 000 km²), la forêt étant la grande gagnante en termes de surface depuis ce temps-là. Autrement dit, ce n’est pas l’urbanisation qui 'consomme' la terre agricole, mais simplement le moindre besoin lié à la hausse des rendements."
"Ces sols n'ont pas la même qualité agronomique selon les territoires."
Euh... oui. Enfoncement de portes ouvertes, n'apportant rien au débat. Y'a des bonnes terres et y'a des mauvaises terres. Personne n'était au courant.
"L'artificialisation ampute pour toujours des pans entiers de ce capital naturel."
Alors premièrement, c'est faux. Des millions de villes, de villages et de constructions diverses ont disparu depuis les débuts de l'humanité, tandis que la nature a repris ses droits, comme on dit.
Deuxièmement, des pans entiers, ça ne veut rien dire. Nous parlons d'économie, donc vous devez fournir des chiffres. Paroles verbales, encore.
"Comme dans le cas de la construction de Disneyland aux portes de Paris qui s'est réalisée au détriment des sols les plus fertiles de l'Île-de-France, la 'bétonisation' s'effectue souvent en sacrifiant une partie de notre richesse nationale."
Vous détournez la conversation en abordant un cas particulier. C'est un peu mieux que les sœurs Semtob ou Claude Luçon, qui prétendent parler d'intérêt général tout en se plaignant, en réalité, de ce qui se passe sous leurs fenêtres, mais le débat porte avant tout sur la superficie totale disponible au sein de nos frontières.
Je rappelle donc le cœur du conflit. Les étatistes, qui monopolisent le sujet en France, affirment qu'il faut maintenir, voire aggraver la réglementation actuelle, qui oblige à densifier les zones déjà construites lorsqu'on veut créer des logements ou des entreprises. Ils prétendent qu'à moins de faire cela, nous manquerions de sols agricoles.
Ils ont créé l'expression propagandiste "d'étalement urbain" pour désigner ce à quoi ils s'opposent, selon la bonne vieille méthode de la gauche qui substitue des appellations dénigrantes à des descriptions de fait, pour gagner la bataille des idées avant de l'avoir menée.
Ne dites pas : construction de villes nouvelles, ne dites pas : extension des villes existantes, dites : étalement urbain.
Ne dites pas : droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, défense de nos frontières, dites : racisme. Et ainsi de suite.
Les libéraux, eux, affirment au contraire qu'il faut libérer la construction pour satisfaire la demande de logements (systématiquement supérieure à l'offre depuis trois quarts de siècle), et pour satisfaire la demande de construction d'entreprises (face à un chômage chronique depuis 40 ans).
Ils affirment que même si l'on faisait cela, il resterait amplement de quoi satisfaire les besoins de l'agriculture.
Quiconque souhaite argumenter contre la liberté (qui doit être, faut-il le rappeler, la règle par défaut) doit au minimum commencer par nous dire quelle proportion de la superficie nationale est consacrée au logement, aux entreprises, aux infrastructures, aux exploitations agricoles, et quelle proportion est inutilisée.
Ces chiffres ne sont jamais fournis par les étatistes anti-étalement, et vous ne faites pas exception à la règle.
Bien entendu, il ne s'agit là que d'un point de départ. Si, ce que mes informations démentent, on s'avisait qu'il n'y a déjà pas assez de place pour satisfaire, à la fois, la demande actuelle de logement, de locaux professionnels, d'infrastructures et d'exploitations agricoles, alors il conviendrait d'étudier quels sont les compromis souhaitables.
Ce que les étatistes ne font jamais. Les anti-étalement partent toujours du principe, jamais démontré, que l'agriculture et les "sols naturels", comme vous dites, doivent avoir priorité sur tout le reste. Il s'agit d'une position idéologique, nullement basée sur l'intérêt général.
Pour vous donner une idée, votre camp part toujours du principe que ce sont les villes qui doivent se densifier ; il n'envisage jamais que ce puisse être l'agriculture qui doive augmenter ses rendements.
Il ne tient pas compte, non plus, du fait que les habitants d'un pays doivent, par définition, pouvoir se loger à l'intérieur du pays. Et, tant qu'à faire, y trouver un emploi qui suppose la construction de bureaux, de magasins et d'usines.
En revanche, rien ne les oblige à se nourrir d'aliments produits sur place. Il y a un truc, vous allez rire, ça s'appelle l'importation. Il y a des nations qui ont beaucoup plus de place que nous, et qui peuvent nous fournir des denrées à bas prix.
Ce paramètre n'est jamais pris en compte par les anti-étalement, qui raisonnent exactement comme Hitler, Natacha Polony, Marine le Pen, Éric Zemmour et Michel Onfray : la nation doit être auto-suffisante sur le plan agricole (et industriel aussi, d'ailleurs). Je vous signale que ce fut une des causes majeures de la Seconde Guerre mondiale. Cela s'appelle le national-socialisme. Ce dernier ne produit pas forcément la guerre, mais il produit toujours la pénurie et la pauvreté. L'Allemagne nazie a eu les deux, parce qu'elle a poussé jusqu'à l'absurde cette pensée anti-économique.
Mais avant même d'aller jusque-là, je n'ai jamais entendu un représentant agricole nous dire : nous manquons de terre cultivables en France, ou nous allons bientôt en manquer.
Les anti-étalement ne font jamais, non plus, d'étude comparative des coûts. C'est pourtant en cela que consiste l'économie, et l'aménagement du territoire est un problème économique.
Par exemple, ils posent comme un principe que faire une demi-heure de route en voiture pour aller travailler, cela augmente le coût. Mais ils ne prennent pas en compte l'explosion du coût de l'immobilier, qui est directement liée à l'interdiction de construire. Ils ne prennent pas en compte la difficulté de trouver un emploi près de chez soi, qui est directement liée aux politiques de restriction.
Tout cela a été étudié, et, surprise ! comme je vous l'ai dit, la conclusion est que l'intérêt général serait mieux servi par la liberté de construction (*). Les étatistes n'opposent jamais, à ces études, que des mots ronflants et mous, genre "protection de la nature", "biodiversité", "zones humides" et ainsi de suite.
______
(*) Régulée, bien sûr. Merci de nous épargner l'objection malhonnête de l'anarchie. Entre la situation actuelle et l'absence intégrale de toute contrainte, il y a un monde !
Rédigé par : Robert Marchenoir | 12 avril 2021 à 09:13
@ Robert Marchenoir 9h45
"Et pour faire oublier cela, vous changez le sujet, selon une technique séculaire des propagandistes : vous avez été infirmé sur l'agriculture, alors vous déplacez subrepticement la cage de buts à roulettes vers l'écologie, un sujet hautement idéologique où l'on peut raconter absolument n'importe quoi -- ce que vous vous empressez de faire."
Non on ne peut raconter, comme vous, n'importe quoi sur l'écologie. Il n'y a guère que les Verts qui ont fait profession de raconter des salades dans ce domaine ! Et je ne déplace aucune cage à roulettes: j'ai une pensée systémique et corrèle les impacts de l'agriculture sur l'environnement et vice versa. C'est ce qu'on appelle le principe d'intégration contenu dans le Traité d'Amsterdam depuis 1999: mettez-vous à jour !
https://www.europarl.europa.eu/factsheets/fr/sheet/71/politique-environnementale-principes-generaux-et-cadre-de-base
Je vous ai indiqué, chiffres et arguments à l'appui, que les sols agricoles constituaient un capital à ne pas gâcher et que ces sols n'ont pas la même qualité agronomique selon les territoires. Or il se trouve que l'artificialisation ampute pour toujours des pans entiers de ce capital naturel. Il ne serait pas absurde de diriger l'urbanisation vers des espaces où la terre n'a que peu de valeur, mais comme dans le cas de la construction de Disneyland aux portes de Paris qui s'est réalisée au détriment des sols les plus fertiles de l'Île-de-France, la "bétonisation" s'effectue souvent en sacrifiant une partie de notre richesse nationale.
C'est cette tendance qu'il faut inverser: beaucoup d'Etats-membres se sont emparés de ce sujet, comme l'Allemagne ou la Suisse qui affichent des objectifs de réduction de l'emprise urbaine, les organisations multilatérales encouragent ces mesures depuis longtemps...
Bref vous êtes à côté de la plaque.
Votre panégyrique du prince Philip est autrement performant !
Rédigé par : caroff | 11 avril 2021 à 12:41
@ caroff | 10 avril 2021 à 18:53
Votre réponse est typique de l'étanchéité bureaucratique et idéologique qui caractérise l'essentiel du "débat" français, lequel se limite à une infinité de monologues répétant des clichés figurant dans le Bouquin, mais jamais étayés sur des faits.
Vous commettez l'exploit, successivement :
1. De citer l'une des principales questions que je vous ai posées, laquelle est centrale dans mon argumentation.
2. D'invoquer aussitôt l'argument d'autorité ("j'ai eu à m'occuper de cette question au plan professionnel"). Je ne vous ferai pas l'injure de vous rappeler que l'argument d'autorité est le crime intellectuel par excellence, encore plus lorsqu'il est utilisé par des anonymes sur Internet, et encore davantage lorsque vous ne vous donnez même pas la peine de préciser de quelle profession il s'agit, ni de quelles circonstances.
3. De renverser cet argument déjà pourri à la base, en affirmant que vous ne me répondrez pas point par point parce que ça vous "fatigue", justement parce que vous "avez eu à vous occuper de cette question sur le plan professionnel".
4. D'entreprendre in petto de me répondre, juste après avoir dit que vous ne le feriez pas.
5. De répondre complètement à côté, en prenant bien soin de ne pas apporter de réponse à ma question que vous avez pris la peine de citer.
6. D'enquiller des kilomètres d'assertions sans la moindre pertinence par rapport au sujet (qui était l'étalement urbain, je vous le rappelle), et qui par ailleurs sont soit étayées sur rien, soit tautologiques (pas d'agriculture sans terrains agricoles), soit idéologiques (les sols agricoles seraient à l'origine d'une biodiversité extraordinaire), soit carrément fausses (les sols agricoles ne seraient pas renouvelables).
7. Et quand, enfin, vous faites mine de consentir à fournir des chiffres à l'appui de votre opposition à l'étalement urbain (ce qui était notre sujet, je vous le rappelle), vous nous expliquez que "l'artificialisation s'est effectuée pour les deux tiers aux dépens des espaces agricoles".
Autrement dit, vous nous resservez le moquage de figure systématique qui était à l'origine de ma question : on s'en tape, que l'artificialisation se soit effectuée aux deux tiers, pour 10 %, ou en totalité aux dépens des espaces agricoles !
La question qui compte, c'est celle que j'ai posée et que vous avez vous-même citée, avant de vous torcher avec : "Avez-vous des données prouvant que l'agriculture française manque de terrains, à cause de l'emprise des logements, entreprises, routes et voies de chemin de fer ?"
Et je vous rappelle que j'ai fourni la réponse ! La réponse est non : avez-vous lu, non pas encore le livre entier de Vincent Bénard que je vous ai indiqué, mais au moins son interview, dans laquelle il fournit d'innombrables données à l'appui de son soutien à ce qui est appelé, d'un terme délibérément diffamatoire, l'étalement urbain ? Vous êtes-vous donné la peine de suivre les liens, figurant dans cet article, qui conduisent à différentes études universitaires d'autres chercheurs (pas des militants, pas des baratineurs : des chercheurs), qui contiennent encore davantage de données étayant cet argument ? Avez vous fait l'effort de le réfuter ?
Non ! Vous nous dites : la terre, c'est bien ! La terre est gentille, elle ne ment pas, il faut être pour la terre et contre le méchant béton !
C'était quoi, votre "profession" ? Je ne vous trouve pas très professionnel, dans votre démarche.
Si l'on suit votre "raisonnement" idiot, il faut raser toutes les villes et arracher tous les rails de la sainte SNCF communiste, puisque ce qui est artificiel c'est mal, et que la terre c'est bien.
8. Et finalement, vous balancez paresseusement un fichier pdf que vous ne vous donnez même pas la peine de synthétiser. Vous vous contentez d'en tirer 4 données factuelles qui n'ont strictement aucune pertinence, montrant ainsi que vous ne comprenez même pas le document que vous invoquez à l'appui de votre thèse.
9. Il se trouve que votre document, non seulement n'affirme nulle part que l'agriculture française manque de terrains en raison de la construction, mais suggère fortement, voire affirme le contraire : "Les espaces naturels (sols boisés, landes et friches essentiellement, mais aussi sols nus naturels et zones humides) [...] s’accroissent [...]. D’un côté ils reculent face à la poussée de l’urbanisation ; de l’autre ils gagnent des terres abandonnées par l’agriculture."
Des terres abandonnées par l'agriculture. L'agriculture, entre 2006 et 2014, a abandonné des terres parce qu'elle n'en avait plus besoin. En conséquence de quoi, la superficie des sols naturels a progressé.
Voilà ce que dit, sous réserve de confirmation, le paquet de statistiques indiscriminées que vous me jetez en travers de la figure, et qui confirme ma thèse tandis qu'elle infirme la vôtre.
Et pour faire oublier cela, vous changez le sujet, selon une technique séculaire des propagandistes : vous avez été infirmé sur l'agriculture, alors vous déplacez subrepticement la cage de buts à roulettes vers l'écologie, un sujet hautement idéologique où l'on peut raconter absolument n'importe quoi -- ce que vous vous empressez de faire.
______
@ hameau dans les nuages | 10 avril 2021 à 10:15
Vous commencez par me dénigrer :
"Vous êtes le roi de la garbure. La soupe béarnaise qui n'en finit pas et dans laquelle on rajoute au fil des jours toutes sortes de légumes et abats. Et on touille ! Et on touille !"
Et vous finissez en implorant que je ne vous dénigre pas :
"Si vous pouviez éviter de me traiter de communiste ou d'écologiste dans votre éventuelle réponse, ce serait un plus."
Tout en me dénigrant à nouveau dès la phrase suivante :
"À moins que vous ne soyez atteint du syndrome de la Tourette auquel cas vous seriez bien évidemment excusé."
Votre arnaque victimaire est vraiment très, très grossière, et c'est toujours la même. Comment pouvez-vous croire une seconde que cela va marcher ? Alors que ça n'a jamais marché jusqu'à présent ? Pourquoi vous acharnez-vous à imiter la tactique propagandiste des immigrés que vous passez votre temps à dénoncer ? Êtes-vous vraiment aigri et frustré à ce point ?
Les considérations anecdotiques et clochemerlesques que vous nous fournissez par ailleurs n'ont rien à voir avec l'étalement urbain.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 11 avril 2021 à 09:45
@ Wilfrid Druais
"Alors qu'est-ce que vous faites encore en France ?! Tirez-vous à Londres ! Personne ne vous retient espèce de traître !"
J'aime pas leur café. Le café, c'est pas comme le thé: cela sert à rien de l'infuser pendant des heures dans des tombereaux de flotte. Et puis la bouffe... Et puis, franchement, où je vis n'est pas vos oignons.
"Et ça vaut pour tous les autres qui passent leur temps à cracher sur la France."
Je crache sur la France quand elle le mérite. Quand elle méritera des louanges, je la louerai. Pour l'instant, à part Macron... disons que ce ne sont pas les Français qui l'honorent.
"Tirez-vous F68 ! On s'en sortira mieux sans des gens dans votre genre. Au suivant !"
Cela vous arrive souvent de prendre vos désirs pour des réalités ?
"Qu'ils commencent donc à reprendre leur frontière avec nous chez eux et pas à Calais, qu'on puisse gentiment leur envoyer leurs poubelles avec tous les clandés qui traînent chez nous et qui encombrent les services sociaux français alors qu'ils ne veulent qu'une chose, c'est aller en Angleterre. Ce sera un bon début de "coopération"."
Cela ne marche pas comme cela. Commencez par en parler à Erdogan avant de vouloir rejouer la bataille d'Hastings pour des migrants.
Franchement, ce qu'il ne faut pas lire... Même pas la peine de parler de "ouacisme" quand on est chauvin à ce point.
Puis j'aime beaucoup l'Italie aussi. Leur café est meilleur. Mais pas leur système et tradition politique. Comme quoi, on ne peut pas tout avoir. Le Portugal aussi, je trouve cela vraiment mignon. Ou la Hollande, beau pays. Le Danemark, c'est sympa aussi: un pays social-libéral où tout le monde dans le pays finit de travailler à 5 heures pétantes, y compris dans le privé. Ou les bains thermaux de Budapest, ça c'est fabuleux. Et Vienne, entre nous, ça vaut bien Paris, quand même !
Bref: là où je vis n'est pas votre problème. Et ce n'est pas le fait d'aimer la France ou pas qui me donne le droit ou m'interdit de l'ouvrir. Capisci ?
Rédigé par : F68.10 | 11 avril 2021 à 01:32
@ Claude Luçon | 10 avril 2021 à 13:46
Ah, vous justifiez votre point Godwin !
Wilfrid Druais est (peut-être ?) ce qu'il veut paraître, encore que la provocation et l'autodérision sont de formidables outils pour balancer des vérités dérangeantes sous les oripeaux du fou du roi. Cela ne justifie aucunement de lui reprocher son prénom sous prétexte que celui-ci serait d'origine teutonne, ce qui est d'ailleurs faux, et que les schleuhs se sont mal conduits il y a 70 ans. C'est comme si eux ostracisaient les Louis et les François parce qu'on a brûlé le Palatinat !
Perso, je ne les aime pas non plus, mais pour ce qu'ils sont aujourd'hui, pas pour le passé, ça, c'était l'affaire de mes grands-parents et de mes parents !
Rédigé par : revnonausujai | 10 avril 2021 à 21:21
@ Wilfrid Druais
"...les english n'ont jamais été nos amis (vive la litote !)"
Ils ont renoncé à leurs droits sur la couronne de France en 1800 avec l'acte d'Union. Il serait peut-être temps de tourner la page, non ?
En attendant, il serait quand même temps d'avoir une coopération réellement étroite avec les rosbifs. Le véritable "ennemi" géopolitique, ou plutôt "danger", à l'heure actuelle, c'est la Chine.
Vouloir rejouer à Napoléon et à la bataille de Trafalgar, ce n'est plus vraiment à la hauteur des enjeux. À l'heure actuelle, la Grande-Bretagne ne peut être qu'un allié. À moins de vouloir évoluer vers un concept dictatorial en France, auquel cas la Grande-Bretagne n'est pas exactement un allié.
Je me range du côté des rosbifs. Sans hésiter. Plus de respect pour leurs citoyens, dans l'ensemble, de la part des gouvernants.
Rédigé par : F68.10 | 10 avril 2021 à 19:33
@ Robert Marchenoir 7h48
"Donc, avez-vous des données prouvant que l'agriculture française manque de terrains, à cause de l'emprise des logements, entreprises, routes et voies de chemin de fer ? Dans les milliers d'articles que j'ai lus évoquant "l'artificialisation", pas une fois je n'ai relevé de tels chiffres."
Je ne vais pas répondre point par point à vos remarques parce que ça n'est pas le sujet du billet de Philippe Bilger et, surtout, parce que ça me fatigue d'aborder cette question une énième fois, ayant eu à m'en occuper au plan professionnel...
Commençons donc par le début:
Pourquoi se préoccuper de la perte de terres agricoles ?
Pour au moins cinq raisons, la première et la plus évidente c'est que les sols qui ont mis de centaines de milliers d'années à se constituer représentent une richesse, un "capital naturel" non renouvelable. Sans eux pas de culture et donc pas d'alimentation (et pas d'exportations) !
La deuxième est que les sols agricoles, notamment ceux des prairies, ont la capacité d'absorber le CO2 atmosphérique et représentent donc un instrument de la lutte contre le changement climatique à condition que les pratiques culturales soient en adéquation avec cet objet et que le prix du carbone soit incitatif.
La troisième raison repose sur les aménités d'entretien du paysage de l'agriculture, pas forcément celle des "grandes cultures" mais plutôt celle reliée à des modèles compatibles (et rentables) avec la morphologie des territoires. Exemple l'agriculture de moyenne montagne avec la production fromagère (Brebis des Pyrénées, Comté jurassien) ou de viande (les AOP sont nombreuses).
La quatrième raison est qu'ils permettent à l'eau de s'infiltrer et de remplir les nappes souterraines qui elles-mêmes commandent les débits des cours d'eau. Les crues sont ainsi ralenties et il a été calculé par exemple que la protection des zones humides avait l'avantage de tamponner les ruissellements. Sans évoquer l'avantage de pouvoir ainsi répondre aux vagues de sécheresse..
La cinquième raison est que les sols agricoles sont à l'origine d'une biodiversité extraordinaire: un quart de la richesse de la planète !
http://www.fao.org/3/i4551f/i4551f.pdf
Cette liste n'est pas exhaustive !
Et puisque vous me demandez des chiffres sur la consommation des terres agricoles par l'artificialisation, cette publication du ministère de l'Agriculture répondra à votre question:
http://agreste.agriculture.sg-ppd.maaf.ate.info/IMG/pdf/primeur326.pdf
En résumé, l'artificialisation s’est effectuée pour deux tiers aux dépens des espaces agricoles. Les sols imperméabilisés – bâtis ou non – occupent deux tiers de l’ensemble des sols artificialisés. Près de la moitié des terres artificialisées entre 2006 et 2014 sont destinées à l’habitat individuel et 16 % aux réseaux routiers.
Et en plus c'est visible à l'oeil nu partout en France !
Rédigé par : caroff | 10 avril 2021 à 18:53
@ boureau | 09 avril 2021 à 19:47
Il mérite le détour ce Griset, je ne sais pas ce qu'il a fait dans le civil mais on sent qu'il s'est coltiné avec les charges sociales, la production et la formation.
Excellent sur la dialectique, il a su garder le pied sur la pédale d'accélérateur
Juste avec le poids qu'il faut, pour ne pas titiller Eric Zemmour arrêté à la même hauteur que lui au départ d'un feu rouge et prêt à bondir.
Entre la batouille Schiappa qui parle souvent trop : "Gabriel Attal a bien été invité à un dîner clandestin mais a "fermement" fait savoir par un conseiller qu'il refusait, assure Marlène Schiappa".
Elle aurait pu fermer sa grande g***le en attendant que lui-même donne sa version, elle a parlé sans savoir, le pire quand on veut convaincre ou contourner des obstacles.
Son pendant, Aurore Bergé, qui voudrait tant exister : Aurore Bergé sur le couac autour de l'attestation de sortie: "il y a parfois une forte créativité administrative".
Aurore Bergé qui déblatère sur tout et n'importe quoi juste pour occuper le terrain et dire des bêtises énormes.
Mitterrand et ses "forces de l'esprit" aurait trouvé insupportable ce type de communication, jamais il n'aurait pris ces ministres même pour coller des étiquettes sur des dossiers, à force de trop parler on finit par dire toujours des âneries.
Le Sphinx savait de quoi était faite la nature humaine. C'est lui qui conseillait de toujours tourner sept fois sa langue dans la bouche, ce poulailler n'aurait pas été sa tasse de thé, il ne se serait jamais entouré d'un personnel globalement aussi faible et si peu pétillant dans l'intelligence.
Rédigé par : Giuseppe | 10 avril 2021 à 13:56
@ revnonausujai | 10 avril 2021 à 07:11
Avec un alias pareil vous feriez bien de revenir au sujet de mon commentaire !
Philippe a souvent répété ici "un homme ça s'empêche" !
Wilfrid ferait bien de suivre ce conseil.
Quant à vous, épargnez-vous ce genre de rappel historique qui n'a rien à voir avec mon sujet.
Je parlais aussi de rappel historique : WW2 beaucoup plus récente et que j'ai eu le malheur de connaître. Malgré mon âge je n'étais pas né en 710 !
Par ailleurs je vous signale ce qui suit :
La Maison Windsor est la maison royale du Royaume-Uni et des autres Etats du Commonwealth. La dynastie est d'origine allemande et était, à l'origine, une branche de la Maison de Saxe-Cobourg-Gotha, elle-même dérivée de la Maison de Wettin. Elle succède à la maison de Hanovre après la mort de la reine Victoria, épouse du prince Albert. Les cinq derniers monarques britanniques sont issus de cette maison.
En 1917, le nom a été changé de Saxe-Coburg et Gotha à l'anglais Windsor en raison du sentiment anti-allemand qui régnait dans tout l'empire britannique durant la Première Guerre mondiale.
Une autre raison, décisive dans ce changement, est le bombardement d'une école londonienne, bombardement qui fit dix-huit morts et dont les responsables étaient des Gotha, des bombardiers biplans allemands, les plus gros avions opérationnels de la Première Guerre mondiale.
Philip Mountbatten. Né à Corfou en 1921, fils d’un membre banni de la famille royale de Grèce – ce qui lui avait valu de grandir en France –, il étant descendant de Georges Ier, élu roi des Hellènes en 1863, lequel était fils du roi Christian IX de Danemark. De ce fait, il appartenait donc à la maison de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksburg, dont les ancêtres, déjà sur le trône de Danemark depuis le XVe siècle, avec le roi Christian Ier de Danemark, Norvège et Suède, qui était lui-même le fils d’un comte d’Oldenbourg, autre vieille lignée connue depuis d’un comte Engilmar d’Oldenbourg, né vers 1070.
Et pourtant je respecte profondément cette famille et ses origines teutonnes.
Je ne hais pas Wilfrid, je ne hais d'ailleurs personne, j'ai seulement le pied et la jambe droite qui insistent pour que je le trouve pour lui botter l'arrière-train avec vigueur et enthousiasme, ce qu'il mérite amplement quelle que soit son origine
Rédigé par : Claude Luçon | 10 avril 2021 à 13:46
J'ai, ici même, dit combien une journée de « non sous-préfète aux champs » bien remplie pouvait être exténuante, surtout si votre baquet est fuyant...
Une chose est certaine est que je ne suis pas plus sous-préfète qu'aux champs, cela est tout à fait extraordinaire et inattendu, et méritait d'être souligné, je souligne donc...
Ce détail particulièrement intéressant étant élucidé puis évacué, je suis à présent en mesure de rapporter mon expérience urbaine, directement liée au PLU, au zonage, à la SAFER, et au bétonnage.
Il convient au préalable de noter dans un petit coin que je n'y comprends rien, cette précision a pour but de scier dans l’œuf la branche contestataire des opposants féroces à toute critique de la « béton-mania » surabondante...
Comme vous le voyez on peut très aisément scier dans l’œuf la sottise, de même que l'on peut très facilement œuvrer, écrire, labourer, coller, peindre, juger, shampooiner, ravauder et même proposer des collations au nom de Bonaparte, affrontant le virus super viral et vicieux qui change car le changement est la vie !!
Bref ! Ayant désormais un admirateur en l'ami du sieur Charoulet, ayant à cœur de lui plaire, n'ayant rien à faire puisque, étrangement innocente, je suis enfermée par la volonté d'un autre, je me permets l'audace folle de l'affranchir, de l'éclairer, de l'instruire, et pourquoi pas de le distraire (pas "l'enfermeur", non, l'ami de Charoulet, oui !) sur certains points litigieux et d'importance tel que le « bétonnage ».
Le bétonnage est une affaire qui ne peut échapper à mon extrême finesse d'analyse, pourquoi ?
Eh bien pour la bonne raison qu'un jour j'ai vu, près de chez moi, une bétonneuse...
Celle-ci a attiré mon attention par le bruit qu'elle faisait, j'ai donc regardé attentivement le remplissage à la main, le moulinage et le déversage du béton, ce n'était pas du béton banché, ni branlé, non c'était un peu de béton sortant d'une petite bétonnière (oui, je change de mot mais c'est sans effet...).
Depuis ce jour, j'ai remarqué que partout où une herbe folle se montre, un bétonneur vient s'en occuper, il s'en occupe d'une façon qui n'est pas sans me porter à l'inquiétude, ce qui n'a rien d'étonnant, étant inquiète de naissance, mais enfin, il faut dire à ces furieux, ces enragés, ces forcenés du béton que la mesure et la pondération sont bonnes conseillères.
L'on s'étonne des excès, de tous les excès, l'excès est partout, l’excès est devenu la marque prestigieuse qui fait de n'importe quoi, L'ESSENTIEL !
Et c'est ainsi que cet ESSENTIEL se promène abusivement dans ma vie, sans tenue, sans retenue, tout nu, il croit cet excessif ESSENTIEL que je vais le supporter longtemps, or, vous ne me connaissez pas, mais vous savez que ma principale qualité ne repose pas essentiellement sur ma capacité à supporter, à vouloir, à désirer et à accepter « L'ESSENTIEL », puisque moi, j'aime le superflu, l'inutile, le luxueusement infertile comme la jachère !
Il faut savoir que la « jachère » n'est pas synonyme de « stérile », et que « lucratif » n'est pas synonyme de « bonheur »...
Nota bene : Le bonheur est dans le pré, cours-y vite, il va filer... Et tu l'auras dans l'euthanasie !
Rédigé par : duvent | 10 avril 2021 à 12:13
@ Wilfrid | 09 avril 2021 à 22:40
Je pense que ce que les Anglais célèbrent, c'est leur système politique et donc ce qui fait fonctionner cet ingénieux système placé sous le signe de la séparation des pouvoirs, à savoir la capacité d'effacement volontaire de certains personnages haut placés. C'est toute une culture qu'ils célèbrent et que le Prince Philip a illustrée. Combattant courageux lors de la Seconde Guerre mondiale, plus royal que la reine par ses ancêtres, il a toujours marché un pas derrière elle, et ni lui ni elle ne sont jamais intervenus dans les choix politiques du pays, tout en se consacrant sans relâche à leur rôle, inscrit dans la Constitution. Grâce à leur présence, les Premiers ministres anglais ne sont toujours que des seconds, au service de l'Angleterre, et de passage.
Dans un entretien, lord Sumption explique qu'Aristote se méfiait de la démocratie, car disait-il, arrive un jour où le peuple muni du droit de vote se laisse séduire par un discours populiste ; il met alors en place un tyran. Lord Sumption remarque que la démocratie existe depuis assez peu de temps dans le monde occidental ; selon lui, elle n'a pu fonctionner jusqu'ici que parce que les élus se sont toujours, ou presque, restreints d'abuser de leur pouvoir. Ils ont laissé vivre une opposition, ils se sont gardés de toucher aux contre-pouvoirs ou de faire voter des lois liberticides. Il craint que cela ne change.
Les Britanniques voient médusés le prince Harry, ce benêt, et son épouse woke, se stariser, se transformer en prêcheurs, dénigrer à l'étranger la famille royale (inscrite dans la Constitution), ambitionner d'avoir un rôle politique, et s'en mettre plein les poches de la façon la plus vulgaire qui soit. Ils ont senti le danger, et ils célèbrent de tout cœur la discrétion du grand-père à sa mort. C'est peut-être un paradoxe, mais ils réaffirment ainsi leur choix pour la démocratie.
Cet hommage à l'effacement et à la mesure chez les grands de ce monde ne me paraît pas superflu.
Rédigé par : Lucile | 10 avril 2021 à 12:05
À la radio, ce dimanche matin, j'entends Catherine Nay raconter ceci :
Au moment des Gilets jaunes, le sociologue Jean Viard (candidat malheureux à la députation), aurait dit à Catherine Nay avoir déclaré à Macron : « Il vaut mieux décapiter l'ENA que de laisser décapiter le roi. »
Voilà pourquoi votre fille est muette.
P.-S.: soixante millions de Français pensent du mal des énarques. Je ne suis pas de ce nombre. J'aurais été infichu d'y être admis, même au dernier rang. Mais je suis le moins envieux des hommes. Je parlais un jour dans un café à quelqu'un d'un homme qui avait été reçu major de l'ENA. On me répondit : « C'est un con ! » Hum...
Rédigé par : Patrice Charoulet | 10 avril 2021 à 11:02
@ Robert Marchenoir | 10 avril 2021 à 07:48
Vous êtes le roi de la garbure. La soupe béarnaise qui n'en finit pas et dans laquelle on rajoute au fil des jours toutes sortes de légumes et abats. Et on touille ! Et on touille !
Je pense que du haut de votre gratte-ciel vous avez une vue assez parcellaire (c'est le cas de le dire).
Oui c'est la course au lotissement dans les communes. Et ceux-ci sont faits sur des terres arables. Et souvent ce n'est pas l'augmentation des rendements agricoles qui en est la cause mais la baisse de revenu qui en découle. Tant et si bien que l'agriculteur mange une partie de son capital soit pour changer son matériel fort coûteux, soit pour régler sa succession. D'où l'adage "le paysan vit pauvre et meurt riche".
Pour ce qui est de l'artificialisation des terres, on a un exemple flagrant au village avec l'achat par la commune d'une parcelle de terre qui appartenait aux anciens propriétaires du corps de ferme où je demeure. Les anciens, riches de leur expérience passée et de la transmission inter-générationnelle, avaient fortement déconseillé au maire d'en faire un lotissement car c'était "un champ perdu" à savoir qu'il servait d'écrêteur de crue lorsque survenait tous les 30 ou 40 ans une brutale montée des eaux du ruisseau proche et souvent presque sec en été.
Bien évidemment ce maire moderniste, comptable de son état, n'en eut cure. C'étaient des discours de vieux culs-terreux. On a eu le résultat de sa bêtise il y a 5 ans en faisant la une du journal local. Tant est si bien qu'il y a un projet de digue fort coûteux pour contenir la co**rie de cet élu qui ne l'est plus (maire ! pour le reste...).
Personnellement j'ai dû me battre pour que le peu de terre dont je suis propriétaire ne soit pas déclaré constructible dans le cadre du PLU. J'ai loupé paraît-il un pont d'or. Ce qui est comique c'est que j'ai encore eu dernièrement la visite d'inspecteurs de l'agence de l'eau pour savoir si le ruisseau passant au milieu était bien entretenu... afin d'éviter les futures inondations...
Oui dans mon village et d'autres en plein centre ville, de très beaux corps de fermes tombent en ruine. J'ai repris l'un d'entre eux où il n'y avait même pas l'eau courante et j'en ai fait l'une des plus belles maisons traditionnelles en lui gardant son caractère vernaculaire et cela en dépensant beaucoup moins d'argent que pour un pavillon traditionnel que l'on retrouve de Lille à Bayonne (non, pas à Bayonne, les Basques sont plus respectueux). Oui mais voilà maintenant c'est "le F4 clé en main" avec des cloisons en BA 13 et rails métalliques que l'on ne peut plus faire évoluer. Vous remarquerez (ou pas) d'ailleurs que souvent ces lotissements on en retrouve les plans dans les salles d'attentes des notaires. Notaires, avocats, huissiers en sont très friands. C'est une véritable manne pour eux car statistiquement ils savent le nombre de maisons qui seront à revendre dans les 5 ans pour diverses raisons.
Dans un autre domaine, avez-vous visité les zones industrielles ou artisanales ? N'avez-vous pas remarqué qu'elles s'étendent encore et encore alors qu'en leur sein nombre de bâtiments sont à l'abandon ? Ne pourraient-ils pas être rasés et revendus à d'autres entrepreneurs ?
Si vous pouviez éviter de me traiter de communiste ou d'écologiste dans votre éventuelle réponse, ce serait un plus. À moins que vous ne soyez atteint du syndrome de la Tourette auquel cas vous seriez bien évidemment excusé.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 10 avril 2021 à 10:15
Bonjour Philippe,
Joli nombre de billets consacrés à Madame Le Pen. C'est je t'aime moi non plus.
Elle a largement été dépassée à sa droite par Macron et ses lois liberticides.
Quant à l'incompétence, il y a match.
La duplicité, la rouerie, et les pratiques d'anciens monde quasi dignes du SAC, le prestataire élyséen en est le champion.
La manipulation de la justice, Fillon vs Ferrand par exemple, un standard.
On en est où d'Uramin, Alstom...
MLP, reste, malgré ses dénégations, entourées de petits néonazis, mais aussi, c'est le paradoxe, de gens forts courtois, parmi les plus courtois des émissions de télétagada.
Chez Macron ce sont des néo-fachos, outranciers, condescendants, menteurs, agressifs...
Match nul.
Pas de vote, comme en 2017, il n'y en a pas un pour racheter l'autre.
Rédigé par : Jérôme | 10 avril 2021 à 08:02
Clochemerle au sultanat de Strasbourg :
Après les attaques de la LICRA contre la mairesse islamo écolo gauchiste soumise à Erdogan, voilà encore un nouveau scandale : on apprend que les Turcs détestent les punaises de lit !!
Après la LICRA, si en plus les mosquéïstes punaisedeliphobes se désolidarisent des punaisedelicistes EELV, que va-t-il rester comme troupes islamogauchistes pour faire barrage aux fachos racistes islamophobes du RN ? Les animalistes peut-être ? Et puis y aussi les grands génies de l'escrologie gauchiste : Piolle, Doucet, Hurmic, Hidalgo... à moins que leur dîner de cons s’éternise.
Sinon le grand joker, l’atout maître :
Edouard Balladur !
Je suggère d’envoyer Ballamou, ex-ministre d’origine turque, en conciliateur pour calmer ses congénères et ressouder tous les liens de cette nouvelle colonie turco-rhénane, lui seul connaît une formule magique efficace :
« Je vous demande de vous arrêter, je vous demande de vous arrêter »
Rédigé par : sylvain | 10 avril 2021 à 07:59
@ caroff | 09 avril 2021 à 14:45
Si je comprends bien, vous défendez la construction en pleine ville (ce que les sœurs Semtob appellent l'hyperdensification), au détriment de la construction là où il y a de la place (ce que les opposants de cette pratique appellent l'étalement urbain).
Vous fournissez beaucoup d'arguments, mais aucun qui soit pertinent. Vous ne nous dites pas, en particulier, comment il serait possible, avec cette restriction que vous préconisez, de construire suffisamment pour satisfaire les besoins.
Actuellement, c'est l'interdiction de l'étalement urbain qui est en vigueur, comme en témoignent tous les articles et les études publiés sur le sujet, qui se plaignent de la difficulté et des délais interminables pour obtenir des permis de construire, même à la campagne.
Or, vous ne pouvez pas nier qu'il existe en France une pénurie grave et chronique de logements (et je ne parle même pas des constructions d'entreprises).
C'est donc à vous de nous démontrer comment il serait possible de satisfaire aux besoins avec votre méthode. Le bon sens, et les partisans de la densification, affirment que pour cela, il faudrait construire en hauteur.
Autrement dit, cela irait à l'encontre de l'argument esthétique que vous mettez en avant. Détruire un habitat bas et ancien dans le centre des communes, et le remplacer par des immeubles élevés, ne peut guère aller dans le sens que vous souhaitez.
De façon anecdotique, vous affirmez que dans certaines villes moyennes et villages, l'habitat central ancien serait délaissé, au profit de la construction de maisons neuves en périphérie. C'est la première fois que j'entends une pareille chose. Vous ne fournissez aucune statistique à cet effet.
Mais si c'est exact, alors il conviendrait de s'interroger sur la raison qui motive cet abandon. Supprimons les obstacles qui empêchent l'exploitation de ces logements : je suis d'accord, mais je doute que cela suffise à satisfaire la demande.
Vous insistez, comme beaucoup de gens, sur la laideur des zones commerciales en entrée de ville, et celle des zones pavillonnaires. Vous avez sans doute raison, mais ce n'est pas un argument. La question est : où construire. La beauté de ces constructions est un autre problème. Si les architectes et les fonctionnaires construisent des choses laides, elles seront laides où qu'elles se trouvent.
Hélas, la beauté ne se commande pas par la loi. L'État fort et stratège ne peut pas donner du goût aux gens. On peut certes tenter d'établir des règles d'esthétique environnementale, mais si vous persistez dans votre argument, cela donne à ceux qui ont le privilège de vivre dans des lieux agréables le pouvoir d'empêcher les autres (et, très concrètement, leurs enfants) de trouver à se loger tout court.
Comme beaucoup de gens également, vous affirmez que la construction a réduit la superficie agricole. L'ennui, c'est que les partisans de cette thèse n'apportent aucun chiffre à l'appui de leur affirmation.
Quand bien même une extension des surfaces construites se serait accompagnée d'une réduction des surfaces agricoles, il conviendrait de démontrer que c'est une mauvaise chose.
Vous, et les partisans de votre thèse, partez du principe que la nature c'est bien, et que la construction c'est mal : d'où l'introduction extraordinairement malhonnête du mot "artificialisation". C'est très bien, l'artificialisation : c'est un synonyme de civilisation.
Donc, avez-vous des données prouvant que l'agriculture française manque de terrains, à cause de l'emprise des logements, entreprises, routes et voies de chemin de fer ? Dans les milliers d'articles que j'ai lus évoquant "l'artificialisation", pas une fois je n'ai relevé de tels chiffres.
Il y a une bonne raison à cela : votre thèse est fausse. Pour le savoir, il faut lire l'un des meilleurs spécialistes de la question en France, que personne ne connaît et pour cause : tout d'abord il est libéral, de surcroît il est fonctionnaire ! Vincent Bénard est l'homme qui a publié, en 2007, le livre de référence sur la question : Logement : crise publique, remèdes privés. En 2016, il a donné une interview à Contrepoints, où il expliquait notamment :
"Depuis 1945, en France, la 'surface agricole utile' a diminué 2,5 fois plus vite que l’urbanisation n’a augmenté (SAU : - 90 000 km², artificialisation : + 36 000 km²), la forêt étant la grande gagnante en termes de surface depuis ce temps-là. Autrement dit, ce n’est pas l’urbanisation qui 'consomme' la terre agricole, mais simplement le moindre besoin lié à la hausse des rendements."
Vous dites : "Construire des quartiers éloignés des centres-villes implique de financer l'allongement des réseaux électriques, téléphoniques, d'assainissement ou d'eau potable, ou encore de construire des dessertes routières et des parkings."
Mais j'espère bien. C'est un truc, vous allez rire, ça s'appelle la civilisation. Les Romains le faisaient déjà, et nous utilisons encore leurs routes.
Si la Frônce n'est pas capable de relier à l'électricité et à Internet la totalité de ses habitants où qu'ils soient, alors à quoi sert l'État fort et stratège qui nous pompait déjà 56 % de nos richesses avant le Covid, et nous en pompe maintenant la part absolument délirante de 62 % ?
Vous déplorez l'existence de "quartiers consacrés uniquement à l'habitation". Je ne vois pas où est le problème. Cela a toujours été le cas. Vous avez toujours eu des quartiers résidentiels, des quartiers commerçants, des zones industrielles...
Et si vous êtes en train de nous dire que les gentils petits magasins sont en train de disparaître des centres-villes, voire des villages, à qui la faute, sinon aux étatistes qui réclament "le rétablissement des services publics" dans des lieux qu'ils n'ont jamais quittés, ce qui empêche les gens de gagner de l'argent et de le dépenser dans les magasins en question ? Parce qu'un euro, une fois que vous l'avez donné à l'État, vous ne pouvez plus le donner à votre mignon petit magasin de proximité, et donc celui-ci disparaît.
Vous déplorez que cela "conduise les habitants à multiplier les déplacements entre lieux de résidence, de travail ou de loisir". Je ne vois pas où est le problème.
On nous fait des gorges chaudes avec le "Paris d'antan qui rassemblait des habitations et des ateliers d'artisans",mais la France de 2021 ne vit pas d'ébénistes et de cordonniers. Accepteriez-vous la construction d'une centrale nucléaire ou d'un entrepôt de Cdiscount au beau milieu de Paris, ou de Saint-Flour ? C'est bien ce qu'il me semblait.
Vous dites : "Ces déplacements se font le plus souvent en voiture."
Oui. Depuis trois quarts de siècle environ, le moyen de déplacement normal, c'est la voiture. Et ne me parlez pas du prix de l'essence : si les étatistes de droite et de gauche n'insistaient pas pour maintenir la dépense publique à son niveau astronomique, et pour appliquer le fascisme écologique qui semble avoir votre assentiment, l'essence serait parfaitement abordable.
Vous dites : "Les transports en commun sont bien plus complexes à déployer dans cette situation que dans un contexte urbain plus dense."
C'est le contraire : vous avez vu ce que coûte la création d'une nouvelle ligne de métro en pleine ville, et le temps que ça prend ? Ce qui est très simple à déployer, au contraire, ce sont des transports interurbains rapides, confortables et bon marché, privés, par autocar.
Manque de bol, les communistes se sont employés à les interdire, purement et simplement, depuis un siècle, parce que cela fait de la concurrence à la SNCF dont ils sont les maîtres. Comme je l'ai expliqué ici, en détail, par le passé. Et les "autocars Macron" n'ont fait que grignoter ce régime totalitaire que tout le monde trouve normal.
Vous dites : "L'imperméabilisation des sols par l'asphalte ou le ciment conduit à aggraver les crues."
C'est faux. Depuis des millénaires, on a inventé un truc qui s'appelle l'égout, un autre truc qui s'appelle la digue... s'il y a des crues mal maîtrisées, c'est la faute de ceux qui n'ont pas réalisé, à l'avance, les ouvrages adéquats. Vous êtes en train de nous dire quoi, là ? Que la surface des routes est ce qui empêche la pluie de rentrer dans le sol ? Mais il s'agit d'une partie dérisoire de la superficie de la France !
Vous dites : "Je n’avais jamais lu une telle énormité qui met sur le même plan des gares, des communistes et des maternités..."
Alors vous devez lire exclusivement des publications communistes. Les gares et les maternités, en France, du moins dans l'esprit des gens qui réclament "le maintien des services publics" dans les campagnes, ce sont des établissements tenus par des fonctionnaires.
Donc, par des communistes.
À moins que vous ne vous soyez prononcé pour la privatisation des chemins de fer, de la Sécurité sociale et des hôpitaux ? Je ne me rappelle pas avoir lu cela sous votre plume.
1945 : statut de la fonction publique, création de la Sécurité sociale, etc., par quatre ministres communistes sous l'autorité de Maurice Thorez, ministre d'État : vous avez oublié ?
1936 : création de la SNCF, par le gouvernement du Front populaire soutenu par les communistes : vous avez oublié ?
Pour aider ceux qui, comme vous, sont engoncés dans des systèmes idéologiques qui les emprisonnent : qu'est-ce qui empêche, en France, de voir se constituer, en pleine campagne, de nouveaux bourgs comprenant à la fois habitations, magasins, petites entreprises, et entreprises de plus grande importance à, mettons, un quart d'heure de route ? Reliés aux villes et villages environnants par un réseau efficace d'autocars privés ?
Rien, sinon l'étatisme exacerbé qui nous opprime. Que l'on peut appeler à bon droit le communisme, ou le socialisme, si vous préférez. À 62 % de la richesse nationale accaparée par l'État, je vois mal quel autre terme serait adéquat. Vous avez une idée ?
Ce qui nous manque, ce ne sont pas les services publics : c'est la liberté.
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@ semtob | 10 avril 2021 à 00:50
"Cher Philippe,
Un de vos commentateurs déforme nos dires [...]"
De l'art de manifester une grossièreté extrême tout en feignant l'exquise politesse.
Je ne déforme rien du tout. Je lis simplement ce que vous écrivez. Et j'ai bien fait, car vous dévoilez maintenant que les pseudo-considérations altruistes de politique générale dont vous nous avez gratifiés n'étaient qu'un cache-sexe pour vos petits intérêts particuliers et locaux :
"La construction d'Ulysse Brault, projet d'ampleur, bétonne près de 4 000 m² de terre en arrachant des arbres en bordure de l'Yvette [...] du R+3 sur la notice et du R+4 sur les plans [...]"
Voilà voilà. Not in my backyard. Construisez où vous voulez, mais pas en bas de chez moi.
J'avoue ignorer le dossier, fondamental pour la nation, de l'urbanisation de la vallée de l'Yvette, et il se peut fort bien que Monsieur Brault soit un immonde sagouin qui salope tout sur son passage.
Mais je vois mal le rapport avec l'argument politique consistant à refuser, par principe, la construction de logements ou d'entreprises en dehors des espaces déjà construits.
Fort opportunément, les sœurs Semtob viennent de nous confirmer qu'elles n'en ont rien à faire, de la France en général. Hélas ! cette posture est loin d'être unique...
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@ F68.10 | 09 avril 2021 à 12:23
C'est gentil.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 10 avril 2021 à 07:48
@ Claude Luçon 00h40
La haine vous égare !
"Wilfrid (c. 633 – 709 or 710) was an English bishop and saint. Born a Northumbrian noble, he entered religious life as a teenager and studied at Lindisfarne, at Canterbury, in Gaul, and at Rome; he returned to Northumbria in about 660, and became the abbot of a newly founded monastery at Ripon. In 664 Wilfrid acted as spokesman for the Roman position at the Synod of Whitby, and became famous for his speech advocating that the Roman method for calculating the date of Easter should be adopted. His success prompted the king's son, Alhfrith, to appoint him Bishop of Northumbria".
On ne peut pas faire plus british, les Allemands (et les Scandinaves) n'ont fait que s'en inspirer; caramba, encore raté !
Rédigé par : revnonausujai | 10 avril 2021 à 07:11
Cher Philippe,
Un de vos commentateurs déforme nos dires et c'est pourquoi nous précisons qu'Emmanuel Macron s'est engagé au Carrousel du Louvre pendant sa campagne présidentielle à soutenir les travaux publics d'Etat en 2017 et a choisi comme conseiller au logement Ulysse Brault, promoteur.
L'hyper densification n'est pas la densification. Les promoteurs salivent de se faire des couil*es en or, en prétextant faire du logement social, en démolissant les habitats existants pour construire des tours qui font fuir les riverains, ce qui leur donnent l'occasion de racheter à bas prix l'entourage de leurs constructions.
C'est l'open barres autour des gares.
C'est un massacre pour les habitants et l'environnement.
C'est pourquoi la colère monte dans les villes et les villages, parce que les gens souhaitent de la rénovation urbaine et des résidences à taille humaine intergénérationnelle, le respect des terres perméables.
Oui, lorsque des constructions ne respectent pas les zones humides en créant des inondations parce que les arbres en ville retiennent la terre, absorbent les eaux de ruissellement, favorisent la biodiversité et participent à la lutte contre le réchauffement climatique, il est nécessaire de le dire.
La construction d'Ulysse Brault, projet d'ampleur, bétonne près de 4 000 m2 de terre en arrachant des arbres en bordure de l'Yvette, prévoit des sous-sols en zone humide de classe 3 et ne se soucie pas des impacts d'inondation sur des bâtiments sociaux existants.
Malgré des demandes de la mairie de respecter des unités de passage pour les personnes à mobilité réduite et de modifier un projet non conforme aux réunions publiques quant aux hauteurs avec du R+3 sur la notice et du R+4 sur les plans ce qui rend impossible le droit des tiers pour les pertes d'ensoleillement, les glissements de terrain possibles et terrorise les riverains, le promoteur se sent au-dessus des lois alors qu'il est juriste et proche du gouvernement.
Normalement la loi prévoit de ne pas densifier en fond de vallée, car cela accroît les inondations mais dans l'exemple donné, le promoteur prévoit 1m2 d'espace de jeux pour les enfants dans un tournant accidentogène à la sortie d'une autoroute où circulaient en 2004 160 000 véhicules par jour et beaucoup plus à ce jour.
Cette attitude non conforme au droit des tiers, aux droits des handicapés, au non respect des réunions publiques, au non respect de l'OAP de la ville, au non respect du PLU, au non respect des terres perméables, au non respect de l'image de la ville et de son histoire est à combattre.
Les services du préfet informés de cette situation, des risques d'inondation, du non respect du droit des personnes en situation de handicap, prétendent que la demande de modification du permis de construire est hors délai. Il est cependant inacceptable de considérer que le bien-être et la sécurité des handicapés puissent dépendre de délais.
Un courrier à Brigitte Macron reste à ce jour sans réponse alors que sa sensibilité à l'égard des handicapés ferait supposer son attention. Un courrier au Premier ministre reste sans réponse également. C'est un manque d'intelligence du futur de ne pas anticiper les conséquences d'une envie de rentabilité au mépris du bien-être de chacun. Il est incompréhensible que la région finance par millions la renaturation des cours d'eau, que les conséquences économiques de l'hyperbétonisation engendrent des désastres économiques chiffrés en milliards d'euros et que tout puisse perdurer dans l'indifférence.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 10 avril 2021 à 00:50
@ Wilfrid | 09 avril 2021 à 22:40
J'avais déjà remarqué que vous portiez un prénom teuton mais ce n'est pas une raison pour oublier WW2. C’est, par contre, une raison pour vous signaler qu'il reste encore des Français vivants qui ont été colonisés par nos voisins d'outre-Rhin. Et quelle colonisation ce fut !
Français qui sont devenus libres depuis 1945 grâce à des hommes comme le Prince Philip qui est un symbole de cette Grande-Bretagne qui nous a permis de redevenir les citoyens d'une démocratie.
Il va falloir nous préciser si vous êtes délibérément provocateur et insolent, nostalgique d'Adolf ou un simple benêt !
Rédigé par : Claude Luçon | 10 avril 2021 à 00:40
@ Wilfrid Druais | 09 avril 2021 à 21:30
On a dit qu'il ne fallait pas s'attaquer au physique. Disons qu'elle vieillit mal mais cela ne se commande pas. Non ce qui me frappe chez elle ce sont ses goûts vestimentaires à savoir sa manie de se mettre des "bijoux" de la taille d'une enclume autour du cou. Degois, Lourdes et environs... je ne trouve pas de maréchal-ferrant de ce nom dans les pages jaunes.
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@ Wilfrid | 09 avril 2021 à 22:40
Cela tombait bien j'avais du bois à faire.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 09 avril 2021 à 23:25
Dans la série "Encore une belle journée sous le soleil noir journalistique", on a eu droit toute la journée sur toutes les chaînes infos grâce à la mort du mari de la reine d'Angleterre dont tout le monde se fiche, enfin j'espère sinon c'est vraiment qu'ils ont une vie de m*rde à côté de laquelle celle d'alcoolo dépressif chronique comme la mienne passe pour une rave quotidienne sous amphètes, preuve s'il en fallait une de plus que tous ces pseudo-journaleux n'ont absolument rien à dire.
Le "petit gris" qui malheureusement pour lui, encore un bras cassé quoi, donc presque humain déjà, tombe sur Terre par accident et qui passe devant une télé pourrait se dire que le plus grand homme de l'humanité vient de mourir.
Nom de dieu,c'est pitoyable !
TOOOOUTE la journée ils nous ont cassé les c*uilles avec ça, comme si c'était le truc le plus important qui se soit passé dans le monde aujourd'hui !
Le 9 avril 2021, il ne s'est rien passé d'autre dans le monde que la mort du mari sans importance de la reine d'Angleterre.
Vous vous rendez-compte de la vacuité de ce milieu journalistique et donc de l'humanité ?... C'est vertigineux comme de la c*nnerie humaine évidemment.
Rédigé par : Wilfrid | 09 avril 2021 à 22:40
@ Patrice Charoulet | 09 avril 2021 à 16:15
Ben dites donc, quelle aventure ! Un suspense insoutenable 😫, on attend la suite avec impatience.
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@ Exilé
"Pour une fois, la LICRA semble faire preuve de bon sens :
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/mario-stasi-lettre-ouverte-a-la-maire-de-strasbourg-20210402"
Non mais je rêêêve !
La LICRA qui s'insurge des agissements de la maire écolo islamiste lèche-babouches de Strasbourg, mais que se passe-t-il chez ces islamogauchistes ?
Cette association antiraciste devrait au contraire approuver et appuyer la maire ottomane alsacienne, puisqu'ils poursuivent le même but : livrer la France à l'Islam.
Ils sont durs à suivre tous ces gauchistes, je ne vois qu'une solution, une lepénisation de la LICRA, car cette lettre aurait pu être écrite par un membre du bureau du RN, par Mme Le Pen elle-même.
Allons allons chers islamos gauchos reprenez vos esprits, arrêtez de vous quereller, souvenez-vous que le seul ennemi et danger terrible qui nous menace, c'est l'extrême drouâââte il faut faire barrage au RN, ces fachos ces racistes ces xénophobes, retour des heures sombres et de la Bête immonde, chemises brunes, rafles Vel d'Hiv', holocauste, camps miradors barbelés, c'est écrit noir sur blanc (oups, raciste) dans votre charte ; bon sang, s'il faut toujours que je repasse derrière pour vous rappeler votre mission, c'est épuisant à la fin.
Ne me remerciez pas, je demande qu'à aider ; mon bon coeur me perdra.
Rédigé par : sylvain | 09 avril 2021 à 21:50
Se laisser griser par des hommes politiques qui n'existent pas. Des énarques des premiers classements qui nous mènent à la ruine.
Alors que nous avons eu droit à un échange apaisé, courtois et documenté entre Alain Griset, ministre délégué aux Petites et moyennes entreprises depuis le 6 juillet 2020, dans le gouvernement de Jean Castex et le célèbre José Tomás de C8, Eric Zemmour.
Illustre inconnu pour ma part - Alain Griset -, qui doit sortir un rapport sur le mal-être ou le devenir de nos PME, qui constituent notre particularité et notre puissance nationale.
Il m'a étonné, j'ai retrouvé chez lui ce qui constituait la plus belle leçon appliquée de communication d'un certain J6M face à une meute de syndicalistes prêts à le déchiqueter.
Pas besoin de faire l'ENA, juste le bon sens et l'intelligence de l'entrepreneur associés à la liturgie politique.
Le constat était lucide, "bon courage" lui a répété par deux fois le banderillero local.
C'est dommage, l'ENA aurait dû être rayée de la carte, "La ferme des énarques" d'Adeline Baldacchino : << « pas de vagues, mon vieux, pas de vagues ». La Ferme des énarques a-t-elle encore une chance de mieux finir que celle des animaux de George Orwell ? Peut-être, à condition d'inciter ses habitants à combler l'écart entre le discours et... >>.
Vincent Jauvert de rappeler qu' on ne peut servir deux maîtres à la fois, et donc de démissionner de l'emploi de fonctionnaire comme l'a fait Bruno Le Maire.
Quand les citoyens s'approprieront ces thèmes, la révolution sera en marche, le but sera de les identifier, comme cela avait été fait avec notre "droit dans les yeux", il est vrai que c'était plus facile, moins opaque et moins diffus.
Nous crevons de ces pantouflages, de ces conflits d'intérêt, de cette manne (mal) acquise par le simple fait de faire quelques vacations, sans risques, dans le privé et de garder bien au chaud un emploi à vie.
Quel manque de courage ! La peur du vide, et ils devraient gérer nos vies ? Ces obèses de la pantoufle, timorés de l'entreprise pérenne pour la plupart. Ils sont dans le siphonnage immédiat juste pour le pognon, le méchant argent, celui des faibles, Vincent Jauvert de le mettre au jour inlassablement à travers ses enquêtes.
Allez plus loin, ils ne nous sont pas indispensables, de brillants universitaires, ingénieurs motivés sont prêts à servir l'Etat juste parce qu'ils ont l'envie et l'honneur de servir, pas de s'enrichir, les salaires non plus ne sont pas misérables... En même temps comme dirait l'autre.
Rédigé par : Giuseppe | 09 avril 2021 à 21:32
@ Lucile
Vous avez raison de dire qu'il y a peu de différence entre les positions politiques de Macron, E. Philippe ou X. Bertrand... après c'est une question de personnalités.
Et, de mon point de vue, la personnalité d'Emmanuel Macron est tellement insaisissable que je n'en peux plus de ses sautes d'humeur et sans vouloir faire de la psychologie à deux sous, de sa personnalité bipolaire.
Hier encore la transformation de l'ENA en Institut me semble plus une mesure à l'emporte-pièce qu'une réflexion de fond.
Former des hauts fonctionnaires comme on forme des magistrats à l'Ecole de la magistrature ou des enseignants à l'IUFM ou encore des inspecteurs à l'Ecole des impôts ne me semble pas anormal.
Ce qui m'est apparu anormal c'est de nommer des écrivains comme consuls ou des préfets qui viennent d'horizons divers alors que nous formons des commis de l'Etat avec - normalement - ce qu'il faut pour exercer ces hautes fonctions et au fait des mécanismes de l'Etat... le but de cette prestigieuse école.
Il faudrait déjà commencer par réformer ou du moins dépoussiérer nos institutions et aussi toute la chaîne scolaire pour redonner un sens aux examens de façon à promouvoir et aider partout sur le territoire, et pas seulement dans nos quartiers, les brillants élèves qui n'accèdent pas facilement aux grandes écoles.
Déjà ne pas donner le bac à tous et ne pas supprimer ou réduire les concours d'entrée aux grandes écoles. Bref une vraie réforme du système scolaire hors discrimination positive, hors favoritisme.
Cette mesure comme toutes les réformes macroniennes apparaît d'ores et déjà plus comme un acte politique de pré-campagne électorale, pour faire plaisir à une gauche égalitariste que comme une réforme consistante. Une mesure pour faire bien vis-à-vis des critiques anti-élites, alors que oui, l'ENA a toute sa place.
Voilà tout ce que je déteste chez ce Président.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 09 avril 2021 à 20:23
@ Patrice Charoulet | 09 avril 2021 à 16:15
Émouvant.
Rédigé par : Lodi | 09 avril 2021 à 20:06
Décidément les aventures de Patrice Charoulet dans sa sous-préfecture sont toujours aussi passionnantes.
Ça fait un peu penser à la page de pub dans une série télé. :)
Rédigé par : Achille | 09 avril 2021 à 20:05
Face à l'info
Ce soir Alain Griset (Ministre délégué aux PME) débat avec Eric Zemmour.
Un vrai débat, constructif et courtois.
Une découverte ce Monsieur Griset. Il ne peut que me plaire c'est un homme de terrain. Enfin un peu de respiration du réel.
Il m'a fait penser à René Monory.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 09 avril 2021 à 19:47
@ caroff
« Cet étalement, qui est à l’origine de quartiers consacrés uniquement à l'habitation, conduit les habitants à multiplier les déplacements entre lieux de résidence, de travail ou de loisir. »
Pour ne pas parler des commerces et services de première nécessité qui y sont introuvables, ce qui est pénalisant pour les gens qui ne possèdent pas de voiture à pétrole.
Rédigé par : Exilé | 09 avril 2021 à 19:41
@ Paul Duret | 09 avril 2021 à 11:49
"Les Allemands vont donc se faire vacciner au détriment de ces pauvres Russes qui, eux, n'y auront pas droit et qui sont morts du Covid par milliers (400 000 morts)".
Sur le site worldometers.info, la Russie a 700 morts par million d'habitants, et la France 1 500. Vos chiffres viennent du journal "Le Monde", journal qui aimait l'URSS, Pol Pot, qui ne croyait pas au Goulag mais qui maintenant sait que le Kremlin triche et vomit sur les Russes. Vous faites confiance à ce journal d'opinion ?
Je trouve scandaleux que Macron refuse d'acheter des vaccins russes, alors que sa population n'est vaccinée qu'à 15 %, et que son pays n'a pas été capable de concevoir ni produire un seul vaccin. La population est confinée, privée de liberté et s'appauvrit mais on a notre fierté, n'est-ce pas ?
Son souci devrait être celui des Français, tout comme le vôtre, au lieu de pleurer sur le sort des Russes.
Rédigé par : Racine15 | 09 avril 2021 à 17:59
@ Julien Weinzaepflen
"Mais Marine trouve sa nièce "trop raide", c'est l'hôpital..."
Sa nièce me paraît bien plus intelligente et intellectuellement plus ouverte et plus curieuse. Cela ne l'empêche pas de militer pour un projet effectivement plus raide. Marine est une machine à attraper des voix. Ce n'est pas le cas de sa nièce.
L'avantage de sa nièce, c'est qu'elle a moins de faux-fuyants.
Il demeure que leurs projets à toutes deux ne seraient pas des projets politiques constructifs qui proposent une vision à la hauteur des enjeux.
C'est toutefois à mon avis une mauvaise idée de les exclure de la représentation nationale par le système électoral que nous avons: le jour où les élections basculent, le RN rafle tout.
Une alternative plus constructive aurait été de les contraindre politiquement à participer à des gouvernements en position minoritaire. Mais le système français n'est pas bâti pour favoriser une culture du consensus et du compromis.
Rédigé par : F68.10 | 09 avril 2021 à 17:40
@ Giuseppe 09 avril 2021 14:01
"...noix (de Saint-Jacques) sauce citron réduite..."
La sauce citron... avec du beurre et de la crème j'espère !
Si, en plus, du Picpoul de Pinet, bonjour les dégâts gastriques !
Et bien sûr des noix de Saint-Brieuc.
Je trouve insupportable d'étaler aux yeux des autres ce qu'ils ne peuvent pas manger !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 09 avril 2021 à 17:18
La politique a du cocace.
Était-ce au lendemain de l'élection de 2002 ? On demandait à Le Pen père où il se situait sur l'échiquier politique, puisqu'il refusait l'assignation à l'extrême droite. "Au centre droit," répondit-il. À force de se banaliser, le centre droit courtise sa fille, qui ne sait pas en profiter, trop rogue, à la différence de sa nièce qui saurait très bien passer pour une de ces BCBG. Mais Marine trouve sa nièce "trop raide", c'est l'hôpital...
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 09 avril 2021 à 16:37
Mon instituteur
Hier, il faisait beau. J'étais allé me promener, comme souvent, au bout de la jetée. Je rencontre mon instituteur, Michel Lorphelin. Depuis mon retour dans ma ville natale, après de nombreux exils, je l'ai déjà rencontré plusieurs fois, me promenant avec ma femme. Ma femme n'est plus, depuis deux mois. Je lui donne des précisions. Lui-même a perdu la sienne. Nous parlons de vingt sujets. C'était mon maître d'école en CM2 à l'école Richard-Simon de Dieppe. Il m'avait désigné pour gérer la bibliothèque de la classe. Les élèves empruntaient des livres (Bibliothèque verte, etc.) et les rendaient à date fixe. Cet instituteur est d'un modèle disparu. Il y a quelques années, il possédait encore les notes trimestrielles de ses élèves d'alors (calcul, dictée, histoire, récitation...). J'ai pu les relire par des photocopies. Combien d'instituteurs gardent cela, en France ? Grand marcheur, il jardine encore à quelques kilomètres de là. Des années durant, il a organisé dans un cinéma des séances où des voyageurs montraient aux élèves des écoles des documentaires en les commentant. Le cinéma était plein. Il est abonné au « Canard enchaîné » et à « Courrier international », me dit-il, quand je l'interroge. Il a une adresse mail, mais ne voyage pas sur le Net. Je lui parle de Cioran, Dieppois à ses heures vers 1976 et publié en Pléiade comme Racine et Shakespeare : il ne connaît pas Cioran.
J'ose, pour la première fois de ma vie, lui demander son âge. Il a 96 ans.
Après une heure de conversation, nous nous sommes quittés. Je revenais du bout de la jetée, il y est allé. Le temps était beau.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 09 avril 2021 à 16:15
@ Ex abrupto
« Un commentateur de ce blog suggère de soumettre au détecteur de mensonges les candidats à l'élection présidentielle. »
Vous pouvez disposer d'un détecteur de mensonges en achetant un logiciel idoine.
Il en existe même un en ligne pour les utilisateurs de Skype.
Je dois encore avoir dans mes affaires un logiciel assez ancien qui permettait à titre de démonstration de détecter un mensonge de M. Nixon quand il déclarait : « I am not a crook ».
Rédigé par : Exilé | 09 avril 2021 à 15:32
@ Achille 8h01
"Je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée toute compassionnelle pour certains intervenants de ce blog (je pense notamment au pauvre caroff qui court tout droit vers la dépression nerveuse)"
Tout va bien merci, mais moi j'ai hérité de mon éducation un féroce esprit critique qui inspire certaines de mes interventions dans ce blog.
Macron en fait les frais et il le mérite bien.
Je vous laisse à vos prosternations...
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@ Robert Marchenoir 8h32
« L'hyperdensification, qui est un dogme défendu par l'intégralité de la classe politique et intellectuelle depuis des décennies (pas particulièrement par Macron), cela consiste à interdire la construction partout, sauf là où c'est déjà construit. »
Plus précisément, il s’agit d’obtenir un ralentissement de l’ « artificialisation » qui représente la surface d’un département tous les 10 ans.
Pourquoi ? Pour des raisons esthétiques car l’extension des infrastructures, de l’habitat pavillonnaire et des innombrables zones artisanales, notamment en entrée de ville, est une plaie pour le paysage et pour des raisons écologiques : les cinquante dernières années ont été témoins d’une très forte artificialisation des sols naturels et d’une réduction considérable des terres agricoles. Construire des quartiers éloignés des centres-villes implique de financer l'allongement des réseaux électriques, téléphoniques, d'assainissement ou d'eau potable, ou encore de construire des dessertes routières et des parkings.
Cet étalement, qui est à l’origine de quartiers consacrés uniquement à l'habitation, conduit les habitants à multiplier les déplacements entre lieux de résidence, de travail ou de loisir. Ces déplacements se font le plus souvent en voiture, car les transports en commun sont bien plus complexes à déployer dans cette situation que dans un contexte urbain plus dense.
L'imperméabilisation des sols par l'asphalte ou le ciment conduit à aggraver les crues et à dégrader la qualité des eaux qui ruissellent. Sans compter les menaces qui s’exercent sur les espaces naturels protégés au titre de la directive européenne « Habitats »…
« Maintenant, quand vous aurez deux minutes, il serait bon que vous nous expliquiez en quoi la "bétonnisation" serait un mal. Vous voudriez qu'on construise en bois (voir plus haut) ? En pierre de taille ? En boue séchée ? Le béton, c'est ce avec quoi on construit aujourd'hui. Refuser la bétonnisation, c'est refuser la construction. »
Il n’est pas question de ne pas continuer à construire mais on peut s’étonner que dans de nombreuses villes moyennes ou villages l’habitat ancien soit délaissé au profit de pavillons en périphérie particulièrement moches et dispensateurs de déplacements très coûteux pour le ménages (cf Gilets jaunes !!).
En fait, les élus sont appelés à réfléchir sur l’aménagement de leur territoire pour anticiper les risques naturels (inondations - je rappelle que 16 000 communes sont soumises à des « plans de prévention des risques naturels » - ou mouvements de terrain (6 000 communes) ; je vous épargne le reste !) et pour épargner aux gens de dépenser une part appréciable de leur budget dans la mobilité (2 à 3 voitures par ménage !!).
Donc, sous peine de graves inconvénients, et de morts, la construction immobilière doit tenir compte de ce type de risques.
« Est-ce que la "bétonnisation" menace les forêts françouéses ? Pas du tout. Contrairement à ce pipeau constamment suggéré, la forêt française est une vérole qui ne cesse de gagner du terrain, et finirait par bouffer nos villes si l'on n'y prenait garde ».
Certes la superficie en forêts est en progression mais pas sa valeur économique : selon la Cour des comptes la forêt « françouèse » (pourquoi cette ironie ?) demeure partiellement exploitée ; seule la moitié de son accroissement annuel est récoltée. La filière est, depuis au moins deux décennies, en crise structurelle par un sous-investissement chronique et une compétitivité insuffisante » https://www.ccomptes.fr/fr/publications/la-structuration-de-la-filiere-foret-bois
« L'envie de nature, c'est l'envie de fonctionnaires. La nature n'existe pas sans fonctionnaires. Sans pitites gares de chemin de fer tenues par des communistes dans toute commune de 1 000 habitants, les habitants en question sont des fantômes. Sans maternité (d'État) au pied de chaque pavillon, personne n'habite dans le pavillon. »
Je n’avais jamais lu une telle énormité qui met sur le même plan des gares, des communistes et des maternités...
Les dépenses (publiques et privées) en matière de biodiversité s’établissent à 4 % du total des dépenses en faveur de l’environnement soit 1,6 milliard €/an (chiffres 2016). Il s’agit d’une dépense infime par comparaison avec tous les avantages qu’offre le « capital naturel ». https://fr.statista.com/statistiques/500674/depense-administrations-publiques-protection-biodiversite-paysages-france/
Pour en savoir plus : https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-34322-ree-pdf.pdf (page 96).
Ne me remerciez pas, c'est de bon coeur !
Rédigé par : caroff | 09 avril 2021 à 14:45
"Personne ne veut reprendre le flambeau d'une France en déliquescence. Voilà les faits !"
Rédigé par : Isabelle | 09 avril 2021 à 09:00
Mais qu'en savez-vous dès lors que les déclarations définitives de candidatures à la présidentielle ne se feront pas avant neuf ou dix mois. Ce qui réserve encore bien des surprises, tant en matière d'engagements que de renoncements ou de ralliements !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 09 avril 2021 à 14:24
Pour ceux qui ont voté Macron et qui continuent de l'aduler.
Entre Blanchard pour les personnalités de la diversité, Bellatar pour la banlieue et Stora pour les crimes en Algérie, Macron a le chic parisien pour choisir des experts neutres !
Rédigé par : Isabelle | 09 avril 2021 à 14:11
Aujourd'hui je me suis fait un petit plaisir, noix de Saint-Jacques, à demeure of course.
Entre un collectionneur de la vie de Napoléon - qui mourrait de ne pas exister sur le plan médiatique - et des nouvelles à vomir sur le Covid malgré tous mes efforts pour zapper ces inutiles supputations, j'ai donc décidé en accord avec moi-même de changer d'air et donc de changer de région.
De Bretagne ou de Normandie, les noix de Saint-Jacques, jamais d'ailleurs, car sinon vous êtes roulés dans la farine.
Comme pour l'interview d'Edouard Philippe qui ne nous apprend rien de rien, alors que je conseille les noix sauce citron réduite, Picpoul de Pinet frais et me voilà requinqué pour affronter l'avenir, chocolat noir de mon voisin chocolatier - parmi les meilleurs de la planète.
Pour conclure, café maison, loin de ces expressos de misère, vendus au poids du carbone pur, qu'il m'est arrivé de me coltiner lors de négociations ardues, ils étaient tellement mauvais - là était leur qualité - qu'ils vous tenaient en éveil pour négocier, le laisser mûrir tout en surveillant sa tasse pour éviter d'être resservi... le temps de conclure en attendant le Ruinart qui balayait d'un revers les méchantes heures ingurgitées.
Euh... Je m'éloigne... C'est dire l'intérêt de ces derniers temps. Aujourd'hui tout le monde battrait MLP, et au bout finalement personne pour battre Macron.
Alors notre amoureux de Napoléon, pas EZ, l'autre, le brocanteur/restaurateur, aura été bien heureux que l'on parle enfin de lui, qui avait pris le pied aux fesses d'une émission pour vieilleries et pour écrans de maisons de retraite pendant la sieste bienfaitrice.
Cette information vaut bien celle de ce modeste personnage aux cheveux filasses et légèrement bouclés qui a occupé toute la semaine de ce que l'on peut qualifier un cercueil de l'information, et des journalistes fossoyeurs pour accompagner le tout.
Le tout emballé avec brio par une dessin de Diego Aranega dans le Volatile de cette semaine: "Deux poids deux mesures".
Rédigé par : Giuseppe | 09 avril 2021 à 14:01
@ Robert Marchenoir (@ semtob)
"Franchement, j'en ai un peu marre de lire toujours les mêmes sottises."
Et j'avoue ne pas en avoir marre de vous lire. Du tout. C'est un moment détente.
Rédigé par : F68.10 | 09 avril 2021 à 12:23
Je suis scandalisé par cette information qui nous concerne directement: l'Allemagne va acheter des vaccins Spoutnik à la Russie.
C'est doublement scandaleux:
Cela va contre les règles européennes.
C'est un formidable cadeau à Poutine alors que celui-ci ne vaccine pas ses concitoyens.
Les Allemands vont donc se faire vacciner au détriment de ces pauvres Russes qui, eux, n'y auront pas droit et qui sont morts du Covid par milliers (400 000 morts).
https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/04/09/face-au-covid-19-la-russie-a-fait-un-choix-millenaire-l-etat-contre-le-citoyen_6076118_3232.html
Vraiment, il est temps que Mme Merkel s'en aille.
Rédigé par : Paul Duret | 09 avril 2021 à 11:49
Un commentateur de ce blog suggère de soumettre au détecteur de mensonges les candidats à l'élection présidentielle. Comme il y va ! Avec un truc pareil, j'ai bien peur que nous n'ayons jamais de président de la République. Mais serait-ce une mauvaise chose ?
Rédigé par : Ex abrupto | 09 avril 2021 à 10:18
J'ai déjà eu l'occasion, il n'y a pas très longtemps, de dire que j'avais des doutes concernant l'accès au second tour de MLP de la présidentielle.
À force de dédiabolisation presque réussie, elle est arrivée à se banaliser complètement. Michel Onfray a eu l'excellente formule, elle s'est "chiraquisée".
Beaucoup de la vieille garde du FN canal historique ont pris du recul, et si ces voix sont faibles en nombre on sait que le support militant est déterminant dans une élection par la diffusion des idées.
MLP n'a pas compris la victoire de Trump en son temps.
Il n'a pas gagné sur des arguments policés et économiques, mais sur l'affrontement brutal et même outrancier contre Hillary Clinton et l'État profond qui le lui a bien rendu.
Tout à son désir de dédiabolisation, elle a perdu l'aura transgressive du FN, sans beaucoup avoir acquis de crédibilité de gestionnaire.
Mauvais choix stratégique, elle est passée de l'identitaire au social, au moment où l'identitaire devient une question de survie.
À cela s'ajoutent les déboires financiers du RN.
On ne verra pas un nouveau coup tordu de la part du PNF, comme ce fut le cas avec Fillon, ce serait trop gros, encore que, mais le refus plus subtil des banques à prêter de l'argent au RN pour une campagne électorale suffira à réduire son audience et peut-être même à l'empêcher de faire campagne et à se présenter.
Il faut s'attendre à tout de la part de la macronie et de l'État profond parfaitement mondialisé.
Il faut relativiser la situation en essayant de lire le présent et anticiper un futur probable.
Le présent est qu'un président de la République n'est plus qu'un simple gouverneur de région soumis aux diktats de la Commission européenne.
Une technocratie bornée appliquant des normes issues de cerveaux irresponsables politiquement et dont on se demande s'ils sont responsables mentalement parfois.
Les degrés de liberté d'action sont faibles pour ne pas dire inexistants surtout si le président ne souhaite pas s'affranchir de ce pouvoir administratif, comme c'est le cas avec Macron ou si le souhaitant il n'a pas le courage ou la volonté de renverser la table avec fracas ou en douceur.
Voilà pour le présent, quid du futur qui est à Dieu comme tout le monde le sait.
On peut constater avec un plaisir sadique, pour les europhobes, les fissures qui commencent à fendre lentement l'UE telle qu'elle fonctionne.
Le plan de relance, qui devait tout sauver est bloqué pour le moment par la Cour de Karlsruhe.
La gestion calamiteuse des vaccins qui mérite d'être détaillée parce qu'elle marquera longtemps les esprits.
Mauvaise négociation des coûts des vaccins, et donc retard des fournitures, et une mise en danger de la population. Mais paradoxalement ce n'est pas le plus important à mes yeux.
L'important est le cavalier seul fait par l'Allemagne à ce sujet.
Elle a interrompu la vaccination par AstraZeneca, sans en informer ses partenaires, elle l'a reprise toujours en solo.
Elle négocie actuellement l'achat de vaccins russes, malgré la déclaration péremptoire de Thierry Breton qui affirmait que l'UE n'avait pas besoin de ces vaccins. Et là elle s'aligne sur d'autres pays de l'UE sans prendre en compte la volonté de la Commission, comme quoi quand on veut s'en affranchir, on peut, à condition d'être fort et de savoir hiérarchiser les priorités, le pays, façon "Deutchland uber alles" ou l'utopie fédéraliste à la Macron.
Enfin, cerise sur le gâteau, l'affront ottoman à la si arrogante à l'intérieur de l'UE, Ursula von der Leyen, et "en même temps", si fragile à l'extérieur, qui a été reléguée sur un canapé sans avoir un minimum de réaction d'orgueil.
Encore heureux qu'Erdogan ne lui ait pas proposé de visiter Sainte-Sophie avec sa femme comme il est d'usage avec les femmes sans importance, de visiteurs importants, pour les distraire.
L'UE se délite lentement. Toutes les tentatives de fédéralisation de Macron ont échoué et je m'en réjouis.
Nous ne pourrons récupérer notre pleine souveraineté qu'après la fin de cette UE. Aurons-nous le temps avant que l'islam politique et ses complices islamogauchsites racistes et aussi un certain mondialisme ne triomphent ?
Nous sommes là, dans une course de vitesse, celui qui gagnera imposera sa civilisation. La nôtre qui perdurera ou celle de l'Islam qui nous effacera.
Rédigé par : Tipaza | 09 avril 2021 à 10:06
@ sylvain
« La super mosquée de Erdogan à Strasbourg financée par la maire écolottomane islamogauchiste. »
Pour une fois, la LICRA semble faire preuve de bon sens :
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/mario-stasi-lettre-ouverte-a-la-maire-de-strasbourg-20210402
Rédigé par : Exilé | 09 avril 2021 à 09:57
C'est l'islamo gauchisme qui va gagner les prochaines élections ; ce ne seront plus des partis comme avant mais des concepts : escrologisme, immigrationnisme, islamisme, LGBT, féminisme, animalisme...
Les partis ne seront réduits qu'à peau de chagrin, ils devront véhiculer ces nouveaux courants progressistes importés des universités gauchistes des USA, peu importe qu'ils soient de droite ou de gauche.
La vieille politique de papa est morte, ce sont des courants minoritaires violents rusés haineux qui prendront le vrai pouvoir.
Hitler a commencé comme ça, les communistes aussi, EELV et LFI prendront la suite.
Rédigé par : sylvain | 09 avril 2021 à 09:35
La honte porte aussi sur l'homme d’État européen qui n'aurait jamais dû s'asseoir, ou offrir son fauteuil à la dame. Le traitement de cet incident nous place face aux incongruités de notre degré d'évolution.
Comment ne pas voir que les butors que sont nos fausses élites, incapables de se comporter avec finesse et élégance en société, sont aussi incapables de conduire une diplomatie sérieuse ?
N'est pas Talleyrand qui veut.
Rédigé par : Exilé | 09 avril 2021 à 09:26
L'ENA comme la banque ne sont à rejeter que dans la mesure où ils échapperaient à la réforme indispensable, la pandémie passant au révélateur les discours présidentiels sur l'apathie française et les divisions européennes: ils sont tous validés, dans la mesure où l'électeur ne se dérobe pas pour satisfaire son goût forcément déçu d'une rétribution vengeresse qui ne sait se référer qu'aux délations gaullo-pétainistes d'un temps dont nous n'avons toujours pas su tirer les enseignements, en restant aux injonctions nietzschéennes du ressentiment, qui ne sauront ne donner quitus qu'aux porcs sans imagination, et se soumettre à leurs désirs des pires recommencements, car ils ne se rendent pas compte que la reliure du "tout est écrit" est cousue des fils du pardon, qu'il serait donc possible de tourner la page, passant au chapitre de la réconciliation, inventant la nouvelle grammaire qui n'a jamais su s'écrire en termes de domination.
Cet espace existe, son nom est Europe, et si le citoyen admet de ne pas se soumettre aux injonctions de la colère, il comprendra quel enjeu est à sa portée plutôt que de jouer les divinités sacrées qui se couchent aux lits de ses renoncements, donnant l'exemple démocrate qui ne sait se conjuguer qu'au niveau des relations intimes et de l'influence micro-locale, où il n'y a qu'une seule réalité que les États doivent protéger, l'attention que les citoyens sauront se porter les uns aux autres, que si ce peuple de conscients, ici, en France, sait nommer cette geste, s'affranchissant du désir d'empire, énarques et banquiers ne pourront que le suivre à repasser l'Arcole, mais à l'envers, l'époux guerrier revenant au foyer, dominant reconnaissant ce qui l'a voué à ne pas offrir le siège à celle qui désormais est appelée à gouverner selon ce nouveau principe, celui qui déjà précédait tout, mais qui n'était pas encore dégagé.
On peut évidemment choisir d'aller aux fraises, se lamentant aux gouffres des passés disparus avec les trônes prééminents des sultans turcs et des lâches potentats belges, ou simplement s'asseoir au côté de l'allemande vaincue au canapé du réel, conscient qu'il n'y a qu'un seul triomphe et qu'un seul destin viable pour l'être humain, tourner la page des dominations, accédant aux étendues vierges de la réconciliation pour formuler cette toute nouvelle calligraphie qui ne saura s'écrire qu'à l'encre du pardon.
Allez Macron, allez la France, et reconnaissance filiale à genau.
Rédigé par : Aliocha | 09 avril 2021 à 09:15
@ Michelle D-LEROY
"Les membres de LR cherchent à rallier la macronie du moins aux Régionales pour se faire élire et évidemment LREM trop contente de les aider, demandera un retour pour les présidentielles."
La messe est dite !
En 2022, nous aurons donc à nouveau Macron aux manettes du pouvoir. Les abstentionnistes, en ne votant pas, votent finalement pour lui.
Cela étant dit, il continuera de faire sombrer le pays puisque personne n'a suffisamment de courage pour reprendre sérieusement les choses en main.
Aujourd'hui, il veut couler l'ENA qui lui sert de bouc émissaire pour faire oublier sa gestion calamiteuse dans tous les domaines.
Terminée la méritocratie, vive la diversité et la discrimination positive.
La langue française sera de plus en plus nivelée par le bas, comme tout le reste.
Cioran écrivait qu'on n'habite pas un pays, on habite une langue. Aujourd'hui, la France a la langue du rap violent des banlieues.
"On n'habite pas un pays, on habite une langue. Une patrie, c'est cela et rien d'autre." CIORAN
Mais après tout, Macron sera obligé de faire face à toutes ses décisions depuis plus de trois ans.
Personne ne veut reprendre le flambeau d'une France en déliquescence. Voilà les faits !
Rédigé par : Isabelle | 09 avril 2021 à 09:00
@ Lucile | 08 avril 2021 à 11:11
"Campagne d'information ou campagne électorale déguisée ? Mais qui paye ?"
Nin l'un ni l'autre, probablement. Je dirais : publicité achetée par des vendeurs de formations et de panneaux solaires. C'est le capitalisme de connivence : toutes les corporations demandent leur petite exemption fiscale, puis ça devient leur seul argument commercial.
Maintenant, il est aussi possible qu'il s'agisse de campagnes promotionnelles du gouvernement. Cela n'a rien de propre à Internet. Des millions d'euros sont consacrés à promouvoir la politique de l'État à tous les niveaux, et sur tous les supports, depuis bien longtemps.
Pour en avoir le cœur net, il vous suffit de cliquer sur les publicités. Vous ne risquez rien.
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@ semtob | 08 avril 2021 à 20:57
"Les thèmes proposés par Macron, c'est-à-dire l'hyperdensification avec un bétonnage massif qui entraînera des inondations qui auront des répercussions terribles sur l'économie et des épisodes de canicules et d'incendies [...]."
Parfois, il serait bon que vous arrêtiez votre char pour réfléchir deux secondes.
Les inondations vont provoquer des incendies ? Le bétonnage va provoquer des incendies ? Le béton, ça ne brûle pas, banane ! Vous voudriez qu'on construise comment ? En bois ? C'est le bois, qui brûle ! D'ailleurs, réjouissez-vous : la construction d'immeubles en bois, c'est très tendance.
L'hyperdensification va entraîner un bétonnage massif ? Euh... non, c'est le contraire.
L'hyperdensification, qui est un dogme défendu par l'intégralité de la classe politique et intellectuelle depuis des décennies (pas particulièrement par Macron), cela consiste à interdire la construction partout, sauf là où c'est déjà construit.
L'hyperdensification, dans l'esprit de ses promoteurs (c'est à dire, encore une fois, tout le monde sauf les libéraux, soit trois personnes virgule deux), c'est le remède à cette abomination de la désolation qu'est (toujours dans l'esprit des mêmes) l'étalement urbain.
L'étalement urbain, sous la plume de ceux qui le fustigent sans jamais expliquer pourquoi, c'est un truc intermédiaire entre la pédophilie et le nazisme. Pour l'empêcher, il faut densifier les villes. Ce qui entraîne, mécaniquement... la non-bétonnisation des campagnes (où je suppose que vous vivez, je ne sais pourquoi).
Donc si Macron proposait réellement l'hyperdensification (ce que j'ignore), vous devriez lui baiser les pieds, dans votre propre logique.
Maintenant, quand vous aurez deux minutes, il serait bon que vous nous expliquiez en quoi la "bétonnisation" serait un mal. Vous voudriez qu'on construise en bois (voir plus haut) ? En pierre de taille ? En boue séchée ? Le béton, c'est ce avec quoi on construit aujourd'hui. Refuser la bétonnisation, c'est refuser la construction.
Donc soyons clairs : vous voulez que les gens dorment dehors, sous prétexte que vous, vous êtes déjà logées ? Vous voulez interdire la construction de nouvelles entreprises, sous prétexte que vous (je suppose) vous êtes retraitées ?
Ou alors, votre truc serait-il l'opposition à la "bétonnisation des sols", autre slogan stupide lu des millions de fois ? Expliquez-nous : vous voulez qu'on revienne aux routes en terre battue ? Vous trouvez ça plus pittoresque ?
Ce sont vos préconisations insensées qui auraient "des répercussions terribles sur l'économie". D'ailleurs, c'est déjà fait. Conformément à vos souhaits étatistes et malthusiens qui sont ceux de l'ensemble des Français, il est pratiquement interdit de construire quoi que ce soit en France, et par conséquent nous sommes en "crise du logement" quasi permanente depuis 1945.
Sans parler du chômage, qu'il est illusoire d'espérer réduire en empêchant les chefs d'entreprise de construire des usines, des bureaux et des magasins -- et avec du béton et de l'acier, oui, tant qu'à faire, pas avec du papier mâché ou des briques Lego.
Est-ce que la "bétonnisation" menace les forêts françouéses ? Pas du tout. Contrairement à ce pipeau constamment suggéré, la forêt française est une vérole qui ne cesse de gagner du terrain, et finirait par bouffer nos villes si l'on n'y prenait garde :
"Placée au quatrième rang de la surface forestière européenne, la forêt française continue, selon l'inventaire IGN 2018, de s'accroître à un rythme moyen de 85 000 hectares par an depuis 1985, ce qui correspond à l'équivalent de trois forêts de Fontainebleau. En moins d’un siècle, la forêt est passée de 10 millions d'hectares en 1908 à 16,9 millions d'hectares aujourd'hui."
Vous dites :
"[Macron provoquera] la désertification des régions avec l'abandon des services publics alors que se dessine une envie de nature grandissante et des besoins de maintien à domicile de personnes dépendantes."
Toutafé. Si une région ne comporte pas assez de services publics, c'est un désert. Personne ne l'habite. Les gens normaux, les entreprises privées, tout cela ne compte pas, ce sont des sous-hommes : à moins de blinder la campagne de fonctionnaires, la campagne est déserte.
L'envie de nature, c'est l'envie de fonctionnaires. La nature n'existe pas sans fonctionnaires. Sans pitites gares de chemin de fer tenues par des communistes dans toute commune de 1 000 habitants, les habitants en question sont des fantômes. Sans maternité (d'État) au pied de chaque pavillon, personne n'habite dans le pavillon.
Le maintien à domicile des personnes dépendantes, il ne peut être assuré que par des fonctionnaires. Si t'es pas payé par l'État, tu peux pas donner à manger aux vieux, ni leur faire le ménage. Cépapossib. D'ailleurs, quand la France avait deux fois moins de fonctionnaires qu'aujourd'hui, les vieux n'étaient pas "maintenus à domicile". Ils étaient tous dans des hôpitaux flambant neufs administrés par le roy de Frônce (ou par le général de Gaulle, j'ai oublié).
"Les Français ont des projets qui ne sont pas le tout-numérique et sont demandeurs de métiers humains qui ont un sens."
Toutafé. Les Français n'ont aucun projet dans le tout-numérique (dont j'ai du mal à comprendre en quoi il diffère du numérique tout court). Ce sont des brêles internationales dans ce domaine. Dassault Systèmes, Doctolib, Criteo, Blablacar, Captain Train, Deezer, Medtech... tout ça n'est pas français, et ne vaut pas la Société d'emboutissage de Bourgogne.
D'ailleurs, les métiers du numérique sont inhumains. Ils n'ont aucun sens.
"Les Français sont à la recherche de bien-être..."
Toutafé. Parce qu'en général, les gens recherchent le malaise et la gêne. C'est le cas de tous ces c... d'étrangers, d'ailleurs.
"...d'échanges intergénérationnels..."
Bien sûr. Alors que Macron veut bâtir des murs de béton pour empêcher les générations de se voir. Demain, t'auras une grande cloison en béton qui traversera chaque maison, les parents seront d'un côté et les enfants de l'autre. C'est la loi. Ce s... de Macron vient de la faire voter.
"...et souhaitent retrouver des espaces de débat..."
Démolis par la bétonnisation, parce qu'un espace délimité par des murs de béton, tu peux pas débattre dedans. C'est une loi physique connue depuis les Romains.
"...et redevenir des acteurs libres de faire des choix."
Raison pour laquelle il faut blinder les campagnes de fonctionnaires, parce que comme chacun sait, le résultat d'un État omniprésent et obèse, c'est en général de faciliter les choix des citoyens. Plus t'as de fonctionnaires, et moins t'as de formulaires, de règlements, de contrôles, etc.
Franchement, j'en ai un peu marre de lire toujours les mêmes sottises.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 09 avril 2021 à 08:32
Je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée toute compassionnelle pour certains intervenants de ce blog (je pense notamment au pauvre caroff qui court tout droit vers la dépression nerveuse) que manifestement Emmanuel Macron insupporte et qui savent pertinemment :
- que leur championne court vers une deuxième déroute, en espérant cette fois qu’au débat de l’entre-deux-tours elle évite le ridicule,
- espèrent sans trop y croire que le président sortant ne se représentera pas, permettant ainsi à un candidat de la "droite respectable" de reprendre le flambeau laissé par Nicolas Sarkozy,
- et n’ont d’autres réconforts que d’affubler EM de tous les défauts du monde.
C'est assez pathétique, mais humain, finalement.
Qu’ils se rassurent, les exemples ne manquent pas qui démontrent que rien de ce qui est annoncé dans les sondages ne s’accomplit totalement. Il y a toujours un petit grain dans l’engrenage qui vient enrayer la machine.
Alors à plus d’un an de l’échéance électorale il est inutile de se ronger les sangs comme vous le faites. C’est mauvais pour la santé et pour le moral et en cette période difficile il faut être en bonne forme physique et mentale.
Alors vite, un petit sourire ! :)
Rédigé par : Achille | 09 avril 2021 à 08:01