Il y a une tentation de la vision désastreuse, je le sais bien, mais il arrive que la réalité ne la rende pas totalement absurde.
Je confirme que depuis quelques jours - et cela culmine avec la chasse à cet ancien militaire lourdement armé en Dordogne - mon sentiment dominant est l'impression d'une banalité du pire qui met à mal la France.
Et d'une impuissance d'autant plus aberrante que nos protecteurs sont à défendre et à protéger et que les valeurs sont inversées qui ménagent le coupable et négligent la victime.
Nous avions un président de la République qui nous avait promis de l'élégance et une parole rare. Cette dernière est devenue profuse, surabondante, tant sur le plan des analyses philosophiques (Zadig) que sur les sujets internationaux (JDD) par exemple. Plus on se rapproche de l'échéance de 2022, plus Emmanuel Macron ressemble à François Hollande que pourtant il n'aime pas : peut-être lui en veut-il de s'être laissé trahir si aisément ? Comme l'ancien président, il s'exprime sans cesse et même si sa parole ne constitue pas forcément un substitut à l'action, elle n'est pas loin de tomber dans des commentaires, souvent intelligents, mais qui ne rassurent pas sur l'énergie d'entreprendre à la tête de l'Etat.
Le régalien demeure la faiblesse fondamentale d'un pouvoir qui a oublié une règle simple : les lois ne créent pas une confiance, elles la suivent et un Etat ne devient plausible pour la sécurité et la Justice que s'il ne les appréhende pas de manière opportuniste et sans avoir pris la peine de les faire assumer, au niveau du gouvernement, par des ministres solidaires, compatibles, sans que l'un d'eux soit par exemple chargé d'opérer une révision déchirante et absolue par rapport à ses convictions et à ses dénonciations d'hier.
Chaque jour fait surgir des transgressions, des attaques, des crimes, terroristes ou non. Qu'ils soient le fait d'individus organisés, qu'ils résultent de malfaisances individuelles ou collectives en roue libre à cause de la certitude de leur impunité, qu'ils soient la conséquence de solitaires déséquilibrés à cause du monde qui les entoure, de leur propre malaise et de la facilité de s'abandonner au pire parce que police et justice sont désarmées.
Le Grand Jury sur LCI avec Guillaume Peltier a été reporté à 14 heures le 30 mai (avec ensuite une partialité hallucinante des journalistes - à l'exception de Guillaume Roquette). Ce décalage a été motivé par l'édition spéciale - une de plus - pour nous tenir en haleine au sujet de la poursuite, donc, de cet homme dangereux qui a tiré sur le compagnon de son ex-épouse. Son sort sera probablement d'être abattu ou de se supprimer tant il a démontré une détestation des forces de l'ordre prête à tout, confirmée encore par des tirs sur trois véhicules de gendarmerie et un hélicoptère.
Nombreuses banalités qui se répètent d'un drame à l'autre, d'un crime à l'autre, avec un immense appareil déployé. Préfet, GIGN, ancien directeur de la gendarmerie, psychologue basique, journaliste sur le terrain, maire, une médiatisation débordante ressemblant à celles du passé et annonçant celles, sur le même registre, de l'avenir. Une importance démesurée est donnée à cette effrayante banalisation du pire. Cet ancien militaire de 29 ans a déjà été condamné à quatre reprises pour violences conjugales.
Pourtant on échappe à l'essentiel qui est tu. Condamnations trop faibles, exécution des sanctions défaillante, au point qu'on considère comme normale une sortie largement avant l'heure, peu de peines d'emprisonnement, des prisons dont on est libéré trop vite, des bracelets électroniques qui ne sont pas assez nombreux, qui marchent mal, qu'on peut arracher ou qui n'interdisent pas les violences familiales ou conjugales, la preuve multipliée qu'on peut formellement respecter les contrôles et pourtant commettre délits ou crimes. Ce sont ces dysfonctionnements structurels qu'il faudrait évoquer plutôt que nous éclairer sur les moyens techniques destinés à appréhender le fuyard.
On finit par les connaître par coeur, les yeux fermés.
La banalité du pire. Pour ne pas y succomber, il faudrait au moins la satisfaction d'une double exigence qui concernera d'abord le terrorisme islamique. On n'opposera plus à une criminalité atypique et extra-ordinaire un état de droit ordinaire. On aura besoin de personnalités courageuses qui sauront satisfaire les attentes démocratiques en n'ayant plus peur de leur ombre et en s'imaginant que la moindre audace leur coûtera leur réélection.
La France, aujourd'hui, s'achemine vers des élections régionales puis vers une élection présidentielle. Les vaccins font leur oeuvre de libération. Tout semble normal. En surface.
Pourtant, dans les tréfonds, elle se délite peu à peu parce que la banalité du pire l'affecte, l'infecte et qu'il semble qu'on n'y puisse rien.
Qui tente de résister à ce qui n'est pourtant pas une fatalité ?
Bonjour Philippe,
J'ai entendu aujourd'hui deux pintades, l'une LREM, pure idiote, pléonasme concernant un.e LREM l'autre PS, suggérant qu'il ne serait pas débile au deuxième tour que Renaud Muselier intègre sur sa liste des gens du PS, s'ils se désistent, à cette condition bien sûr, en sa faveur.
Explication de l'inepte, pléonasme, de LREM : ben oui après tout ce n'est pas anormal que 15 % des électeurs soient représentés.
Euuuuuh, quid de l'équivalence pour le RN dans les régions où ils feraient de tels scores ?
Politicaillerie à la petite semaine.
J'ai vu que Macron se promène en France, que les médias nous sortent des chiffres farfelus sur sa popularité.
À part deux trois abrutis je ne vois personne appréciant ce con descendant.
Rédigé par : Jérôme | 02 juin 2021 à 17:01
Hors sujet mais pas tout à fait. Car quoi de pire que la persévérance dans l'erreur ?
La politique française de l'éolien est d'une absurdité à se taper la tête contre les murs : https://www.youtube.com/watch?v=Vf9EbpzDvoY
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 02 juin 2021 à 12:42
@ titou23 | 01 juin 2021 à 15:53
Evidemment c'est du second degré, je fais de même avec la gauche.
Mais je continuerai à voter pour le RN car c'est le seul qui est classé dangereux, facho, réac, raciste par les gauchisses aux QI de bigorneau, donc je prends ! Si ça peut emmerd.. les gauchisses, c'est toujours ça de pris.
Danger extrême droite ça ? Alors qu'ils ne feraient de mal à aucune mouche, quel peuple de couil*es molles !
Macron : "c'est moi ou le chaos" LOL ! Mais le chaos c'est vous cher Macron, le RN n'est pas au pouvoir, le chaos règne jour et nuit dans le pays :
Parmi les nombreuses victimes quotidiennes, dernièrement une femme de 57 ans a été massacrée par un sentiment de coups de marteau, le cadeau d'un détenu en permission mais elle a dû fantasmer, EDM va encore accuser l'extrême drouââte de véhiculer des idées racisssses.
Comme vous dites, le RN au pouvoir ; si ça arrivait, la gauche a déjà tout prévu, en plus des cabinets noirs pour abattre juridiquement un opposant gênant, ils ont des "troupes" gauchistes chargées de créer émeutes, chaos, anarchie, désobéissance civile (lol) dans tout le pays pour faire barrage au retour de la bête immonde (lol) les Zeures sombres (re lol) et destituer "très constitutionnellement" le RN le baudet coupable et responsable du foutoir organisé par le gauche.
La gauche c'est le camp du bien, elle est très républicaine, tout le monde le sait, elle ne respecte que sa démocratie, pas celle des autres, ses idées de gauche, pas les idées adverses bien entendu, les votes en sa faveur, pas les votes dissidents factieux séditieux et surtout pas les votes des citoyens RN, ces fachos réacs racistes.
Donc Le Pen ne tiendrait qu'un certain temps au pouvoir, et après son départ il y aurait de teufs dans toutes les banlieues, dans toutes les permanences de gauche pour saluer leur victoire contre le fascisme, en accusant le RN d'être à l'origine du chaos que eux-mêmes les de gauche et complices ont organisé.
Refrain connu ringard réchauffé has been.
Rédigé par : sylvain | 02 juin 2021 à 09:09
@ titou23 | 01 juin 2021 à 15:53
On rigole, on rigole, mais il y en a qui le croient et notamment sur ce blog ! 😃
Rédigé par : Achille | 02 juin 2021 à 07:51
@ Exilé, 1er juin.
Vous m'aviez dit il y a pas mal de temps que vous n'écoutiez ni la radio ni la télé. Si c'est toujours le cas (libre à vous !), votre réaction critique contre un prétendu manque d'esprit critique de votre serviteur se comprend aisément.
Si vous aviez une télé, et si vous aviez eu la chance de voir ce double documentaire, vous n'auriez pas écrit ce que vous avez écrit. Pour le second documentaire du massacreur de Nouvelle-Zélande, vous écrivez qu'il a eu un moment de folie meurtrière. Or, le documentaire montre la très longue préparation de ce massacre depuis des mois. Il a fait des voyages nombreux, dont un en France, pour observer et s'exciter à faire ce massacre. Il s'est lourdement armé, il a fait des repérages, il avait écrit un très long texte qu'il a diffusé le jour du massacre, il s'est filmé en pleine action...
Votre critique sur son mon manque prétendu d'esprit critique est plaisant. Achetez une télé, avant de critiquer un commentaire fondé sur une émission de télé qui avait pour but d'informer avec minutie le téléspectateur... et que vous n'avez pas vue.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 01 juin 2021 à 22:56
Ah vivement que le RN prenne le pouvoir ! Tous nos problèmes seront réglés: plus de violence puisque plus d'immigration, plus de chômage puisque plus d'immigration, plus de policiers tués puisque plus d'immigration, les quartiers redeviendront sûrs puisque plus d'immigration.
Vivement 2022, que l'ordre revienne enfin avec la prospérité !
Rédigé par : titou23 | 01 juin 2021 à 15:53
Un peu d'humour à propos de la réflexion à l'emporte-pièce de notre gamin de président: "La Californie sans la mer" !
À propos du rappeur DaUzi270. Encore un rappeur ? Nous n'avons plus de vrais chanteurs dans ce pays à la dérive ?
"Une de vos « chances pour la France » qui témoigne de tout son potentiel « californien » : trafic d’armes et de stups.
Dommage que sa startup soit bloquée au décollage." J. Messiha
https://www.varmatin.com/faits-divers/le-rappeur-francais-da-uzi-place-en-detention-provisoire-pour-trafic-de-stupefiants-et-detention-darmes-686967
Rédigé par : Isabelle | 01 juin 2021 à 13:00
@ Patrice Charoulet
«La fabrique du mensonge »
Veuillez me permettre de trouver surprenant que vous, un ex-enseignant supposé avoir participé à l'éveil de l'esprit critique chez des élèves, n'ayez pas immédiatement saisi qu'il s'agissait là d'une grossière œuvre de désinformation, à des fins de basse politique.
En effet, à quoi rime, sinon à des fins de relativisme mal placé, le fait de mettre en comparaison d'une part le crime d'un individu isolé qui a sombré dans un moment de folie meurtrière et d'autre part le partisan d'un système politico-religieux reposant sur une tradition millénaire de justification du meurtre des incroyants, ce qui s'est chiffré en pratique depuis les origines par des dizaines de millions de morts et qui a agi selon ce schéma, persuadé de bien faire ?
Ce film n'est-il pas aussi sorti d'une fabrique du mensonge ?
Rédigé par : Exilé | 01 juin 2021 à 10:41
Si vous voulez connaître les causes de ce chaos criminel hallucinant installé dans notre pays, allez sur CNews et écoutez religieusement Booba Joffrin sous perfusion islamogauchiste :
« C'est l'extrême droite, le RN ceci, Le Pen cela… »
Les victimes devront porter plainte contre le RN accusé de véhiculer des idées racistes.
Voilà, je fais très court mais ça vaut le coup d'assister à ces débats pour se rendre compte du niveau de débilité de ces gauchistes.
Rédigé par : sylvain | 01 juin 2021 à 10:37
Ce qui caractérise actuellement notre vie publique, c'est l'ennui. Les Français s'ennuient.
Ils ne participent ni de près ni de loin aux grandes convulsions qui secouent le monde, les effets du Covid en Inde ou au Brésil les émeuvent, certes, mais ils ne les touchent pas vraiment.
D'ailleurs, à l'exception de quelques engagés d'un côté ou de l'autre, tous, du premier d'entre eux au dernier, voient cette pandémie avec les mêmes yeux, ou à peu près.
Le conflit du Moyen-Orient a provoqué une petite fièvre au début du printemps, mais on l'a déjà oublié.
La crise des dettes et la montée en puissance de la Chine, semblent équilibrer le malaise noir aux Etats-Unis et les difficultés anglaises dues au Brexit.
De toute façon, ce sont leurs affaires, pas les nôtres. Rien de tout cela ne nous atteint directement : d'ailleurs la télévision nous répète au moins trois fois chaque soir que la France est en paix pour la première fois depuis bientôt d'innombrables décennies et que grâce à l'Union européenne tout va très bien et même mieux dans le meilleur des mondes.
D'ailleurs les sondages donnent 40 % de satisfaits en faveur du Président !
Quant aux jeunes ouvriers ou étudiants, ils cherchent du travail et n'en trouvent pas. Les empoignades, les homélies et les apostrophes des hommes politiques de tout bord paraissent à tous ces jeunes, au mieux plutôt comiques, au pire tout à fait inutiles, presque toujours incompréhensibles.
Heureusement, la télévision est là pour détourner l'attention vers les vrais problèmes, les roulades des youtubeurs dans les jardins de l'Élysée.
Pcc: l’article de Pierre Viansson-Ponté paru dans les colonnes du « Monde » du 15 mars 1968.
On sait ce qu'il advint deux mois après !
P.-S.: j'ai fait presque du copier-coller. Si vous lisez l'article vous serez surpris.
https://www.lemonde.fr/le-monde-2/article/2008/04/30/quand-la-france-s-ennuie_1036662_1004868.html
Rédigé par : Tipaza | 01 juin 2021 à 10:03
@ Lucile
« Peu importe ce que l'on pense de la justice américaine ; les rappels que donne ce juge exposent les grandes lignes de toute une philosophie. Je me demande si c'est encore la nôtre. »
En fait, alors que la justice américaine examine ce que l'accusé a fait, la justice française, même si rien ne l'indique dans les textes, s'interroge plutôt sur qui il est et à quelle classe socio-culturelle le rattacher.
S'il est chômeur, ouvrier, immigré, noir etc. bingo, il bénéficie d'un préjugé favorable au nom de la culture de l'excuse et ses crimes les plus noirs seront en grande partie effacés, car comment peut-on condamner une pauvre victime de la société (merci M. Hugo) ?
En revanche, s'il est chef d'entreprise, catalogué à droite, à l'aise financièrement ou assimilé à l’affreux « mâle blanc de plus de cinquante ans », sa cause est perdue d'avance.
Avec un peu de chance, il aurait même pu figurer à une époque sur le fameux mur que ces éternels potaches du Syndicat de la magistrature avaient édifié...
Rédigé par : Exilé | 01 juin 2021 à 09:34
L’info du vrai :
Le département de la Seine-Saint-Denis n’est pas le département le plus pauvre de France. Il est paranoïaquement de gauche, donc des milliards et des milliards ont été dépensés pour ce département, qu'il vaudrait mieux rebaptiser sans attendre : califat islamique.
Et rien que pour la CAF n’en parlons pas.
Contrairement à la Creuse, et d’autres départements.
Il est toujours le champion en insécurité record, crimes et délits, impunité, multirécidivisme, conséquences de l’immigration sauvage incontrôlée de clandestins migrants islamistes terroristes en puissance, voulue et programmée par les fous dangereux de la macronie islamogauchiste.
Rédigé par : sylvain | 01 juin 2021 à 08:17
@ Michelle D-LEROY | 31 mai 2021 à 19:14
Dites donc vous faites du sylvain maintenant, en plus long mais tout y est. Vous allez passer pour une facho raciste d’extrême droite, titre honorifique pour moi mais contrariant pour les islamogauchistes.
J’attends que Gabriel Attal annonce la dissolution des Identitaires antifas qui s’attaquent à des cathos ainsi que les identitaires « suédois », groupe Orange mécanique de Marseille très connu de la police, qui s’attaquent à des passants innocents au hasard.
Nos islamogauchistes sont contents, le tueur de la Dordogne est blanc de souche, un nom bien gaulois, j’entends déjà Zeéibi: il est francéééé !!
Mention très bien pour les interventions excellentes de Peltier et Ménard, il nous en faudrait des millions comme eux.
Rédigé par : sylvain | 01 juin 2021 à 07:02
« Le Grand Jury sur LCI avec Guillaume Peltier a été reporté à 14 heures le 30 mai (avec ensuite une partialité hallucinante des journalistes. »
Comment être objectif quand on entend Guillaume Peltier.
Celui-ci manifestement revient à ses premières amours (qu’il n’avait jamais vraiment quittées).
Il veut créer une justice exceptionnelle, sans appel possible. Si le Conseil constitutionnel s’y oppose (ce qui est plus que probable), il propose un référendum (qui de toute façon repoussera sa proposition).
Cela a jeté un grand froid au sein de ses camarades de LR. En thermodynamique on appelle cela l’effet Peltier. Désormais il existe aussi en politique.
Autre cocasserie de la journée. Ce matin Robert Ménard dit qu’il votera pour Marine Le Pen, tout en reconnaissant, en parfait accord avec Jacques Séguéla, qu’elle est nulle en économie et que sa proposition de retraite à 60 ans est une ânerie.
On a retrouvé la droite la plus bête du monde et sa politique de Gribouille. :)
Rédigé par : Achille | 31 mai 2021 à 21:20
Banaliser !
C'est effectivement le seul remède que la gauche a trouvé pour essayer de masquer les violences récurrentes.
Ce week-end de Nantes à Lille, de Reims à Grenoble, du Mans à Emerainville, ce fut une cascade de meurtres et de blessés entre bandes d'ethnies et communautés qui se détestent, entre couples déchirés, entre voisins ou clients mécontents. À Reims le tueur-violeur avait 41 ans dont 22 ans passés en prison et 27 condamnations. À Emerainville l'auteur (73 ans) du meurtre était aussi un ex-détenu multirécidiviste.
Les uns nous disent que cela a toujours existé. Non. S'il y a toujours eu des crimes, ce qui n'est pas contestable, ce n'était pas plusieurs par semaines, ce n'était pas un déchaînement de violences continu.
Les autres nous disent que la prison ne sert à rien, peut-être, mais alors il faut en urgence travailler pour imaginer d'autres peines et d'autres voies. En plus on s'aperçoit que le bracelet électronique est très loin d'être la panacée.
D'autres encore nous expliquent qu'il faut dépénaliser le cannabis.
Comme si c'était la solution à tout. Les drogués, ceux qui sont accros, le resteront avec leurs réactions subites et démesurées et il y en aura beaucoup d'autres qui essaieront et ils deviendront addicts aussi. La drogue prise sur des périodes longues laisse des séquelles et modifie les réactions, c'est indéniable.
Enfin les fanas de l'immigration sans limites nous chantent les louanges du bien vivre ensemble, pourtant il semble évident que trop d'immigration et donc de modes de vie différents associés à des religions trop radicales, qui se côtoient, qui vivent en couple, posent un véritable problème.
Cela semble exacerber les sentiments, les haines, les difficultés à se supporter. On le voit avec les rixes entre bandes et les ethnies différentes qui vivent dans les mêmes quartiers et avec les féminicides... même si soigneusement les noms nous sont cachés.
Vouloir banaliser tous ces faits divers, tous ces morts pour un mot, un regard, un gêneur, devient très problématique. Ce n'est plus l'apanage des quartiers difficiles, des banlieues, des métropoles, cela se propage dans les campagnes aussi.
Un voisin qui gêne, un chauffeur qui commet une maladresse sur la route, un conjoint embarrassant ou qui veut quitter le domicile conjugal, un policier honni ou un commerçant qui refuse quelque chose, alors hop on sort le couteau, la machette ou l'arme à feu bien qu'interdite (on peut se moquer des USA).
On nous dit encore qu'ils sont psychologiquement dérangés, le monde serait-il devenu fou ou le modernisme mondialisé rendrait-il fou ? Serions-nous revenus aux temps primitifs et barbares ?
Alors, lorsqu'un ancien militaire réagit comme le radicalisé du coin, agressant sa femme et menaçant la police, les médias et la gauche se réjouissent... Ils se réjouissent parce que d'une part il s'agit d'un militaire dont certains collègues ont eu l'outrecuidance de signer une pétition pour faire réagir nos dirigeants macronistes et d'autre part parce que c'est un bon Français de France.
Moi je ne me réjouis en rien car la violence engendre la violence et tous ces faits divers abominables d'où qu'ils viennent n'augurent rien de bon. C'est l'engrenage de la violence et surtout pas un sentiment d'insécurité comme aiment le répéter nos gens de gauche.
Devrons-nous attendre qu'une célébrité se fasse assassiner sauvagement au coin de la rue pour que la mesure du problème soit enfin prise et qu'ensuite un plan rigoureux police-justice soit étudié ?
Même les manifestations pacifiques sont émaillées de violences, samedi, un défilé de 300 personnes sous l'égide de l'archevêché de Paris honorait les religieux fusillés pendant la révolte des communards en 1871, les antifas black blocs sont sortis pour les empêcher en les caillassant.
Aujourd'hui on empêche les manifs par la violence aussi.
Comment un gouvernement peut-il être aussi faible ? Et le Président avec ses formules à l'emporte-pièce peut-il agir comme si rien ne se passait ? Pire, car certaines attitudes apparaissent comme un encouragement implicite "aux chances pour la France", une sorte d'outil pour servir aux campagnes électorales à venir pour prouver que la violence c'est une idée du RN pour faire peur aux péquins frustes.
Ils jouent avec le feu.
On n'est pas sorti de l'auberge avec des dirigeants pareils.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 31 mai 2021 à 19:14
Le régalien demeure la faiblesse fondamentale d'un pouvoir qui a oublié une règle simple : les lois ne créent pas une confiance, elles la suivent...
Mais qu'attendre d'un simili-pouvoir qui a laissé les clés de la maison à Bruxelles et qui se désintéresse de la France, considérée au mieux comme un gigantesque parc d'attractions gratuit pour tout ce que la Terre comporte de frustrés haineux et revanchards qui comptent y assouvir leurs pulsions au frais de ce qui reste de Français et à l'occasion à leur encontre, à travers entre autres l'attraction du tir aux pigeons, un vrai succès. International.
Rédigé par : Exilé | 31 mai 2021 à 18:44
@ Exilé | 31 mai 2021 à 11:02
En écrivant que les médias avaient perdu la tête je n'excluais pas le fait qu'ils minimisaient les événements en plus de les gonfler.
Nous avons quelques ex-pieds-noirs sur ce blog, ils pourront vous confirmer que votre « blessure au cou » avait un nom plus sinistre: "le sourire kabyle" !
Ce qui est, au passage, une des raisons pour laquelle je trouve ironique que Zemmour vante ses origines kabyles.
Les médias nous manipulent sans le moindre complexe.
J'ai vécu cela à l'étranger.
Derrière mon raccourci se cache une longue liste de détails !
J'ai déjà écrit tout ce qui suit ici par le passé, répondant à l'occasion à une question que vous m'aviez posée, c'est une des raisons pour lesquelles je m'inquiète à l'égard de Philippe qui se plonge dans un monde privé de la moindre éthique, exactement son contraire.
Ils (Le Monde et Time Magazine) font dire à Charles de Gaulle le contraire de ce qu'il avait déclaré en 1959.
Bill Clinton pour sa réélection en 1996, ayant besoin du soutien du Caucus afro-américain, impose un blocus financier contre le Nigeria à la demande dudit Caucus, suivi bêtement par les leaders européens. L'économie du Nigeria s'écroule. La France, devenue un des premiers partenaires commerciaux du Nigeria, sinon le premier, voit ses 17 000 citoyens résidents, tous dirigeants et cadres, réduits à 1 200 en quelques mois. Britanniques, Italiens et Allemands subissent le même sort.
Pas un mot dans la presse française !
Dommage collatéral : le fanatisme islamiste existait déjà au Nigeria conduit par un certain Maitatsine, toléré par les militaires jusqu'à un certain point. Maitatsine va trop loin, les militaires règlent le problème avec leurs automitrailleuses Panhard, adieu Maitatsine et 5 000 de ses adeptes. Sous les civils, Boko Haram prend le relais, les civils ne paient plus les soldes des militaires qui ne voient pas pourquoi ils devaient mourir gratuitement. La suite est connue.
Toujours pas un mot dans la presse française.
En 1993 BHL en recherche de dictateurs à éliminer vient au Nigeria.
Reçu triomphalement par la colonie française à l'initiative de l'ambassadeur, des dirigeants d'entreprises ravis et fiers de sa visite pourtant totalement imprévue, n'ayant pas compris sa motivation, lui organisent une tournée du pays: sites d'exploration pétrolière sur terre, dans les marais et offshore, usine Michelin à Port Harcourt, Usine Peugeot à Kaduna, chantiers de génies civil et électrique partout dans le pays, mettant à sa disposition, avion, hélicoptère et speed boat. Sans prévenir, logeant prudemment chez l'ambassadeur, il reprend l'avion pour Paris dans les 48 heures, laissant les dirigeants français ayant organisé sa visite en 24 heures sans BHL pour leurs avion, hélicoptère et speed boat.
Excuse donnée : Madame l'avait appelé, craignant pour sa sécurité, elle lui demandait de rentrer à la maison ! Il aurait obéi, prenant clairement le groupe de dirigeants français pour des crétins.
Le Point réagit et publie un article délirant de BHL, particulièrement insultant pour le Nigeria. Sa visite effective avait duré 24 heures. Deux épouses de dirigeants, dont la mienne, l'autre était une ex-journaliste, toutes deux ravies de le rencontrer, lui avaient fait visiter l'immense marché de Lagos, furieuses, elles écrivent une réponse tout autant dévastatrice pour le sieur BHL, demandant au Point de la publier.
Le rédacteur en chef du Point en accuse réception mais ne la publie pas.
Auparavant, en 1960/62, l'ENI sous il dottore Mattei se prépare, plus ou moins discrètement, à prendre le relais de notre exploration et production pétrolière au Sahara, son avion explose en vol, lui compris.
La presse française publie la chose, mais elle oublie de publier que simultanément la RFA se prépare discrètement à prendre le relais de l'activité industrielle française. Mieux, une de leurs premières activités est d'y construire une usine d'armement léger et munitions alors que leurs "frères" français s'étant coltiné le FLN doivent se coltiner le GIA. Mais encore mieux, la trop célèbre Stasi de la RDA offre ses services de consultant aux services secrets algériens.
Clairement pour nos voisins ex-aryens il y a des frères qui sont plus frères que les autres !
Idem : pas un mot dans la presse française !
Dans les années 70 sous la baguette magique des grands journaux américains, le Shah devient le nouvel Hitler, et sa Savak la nouvelle Gestapo, Jimmy Carter les croit et ouvre toutes grandes les portes de l'Iran à Khomeini, ce qui l'a finalement ridiculisé et lui a coûté très cher.
La presse française suit, comme toujours en bons toutous, ses collègues américains.
Tout en rajoutant un petit rien, ne sachant pas que Khomeini a passé 14 ans d'exil en Irak, pas en France, seulement six mois en France au cours de son transfert d'Irak en Algérie, oeuvre de Bouteflika alors ministre des Affaires étrangères algériens, transfert avorté par le décès de Boumédiène dans un hôpital soviétique !
Nous en payons tous toujours les conséquences.
Le Shah alors assisté par des dizaines de milliers de soldats, aviateurs et marins américains (trahis par leur chef, Carter) sécurisait le nord du Moyen-Orient. Israël contrôlait le Sud en se chargeant régulièrement de coller une maîtresse correction à ses voisins musulmans qui insistaient pour l'éradiquer.
Ce qui nous assurait une certaine tranquillité perdue depuis.
Lesquels voisins ont finalement adopté cette vieille sagesse populaire américaine: "If you can't beat them, join them !"
The New Yorker et The Economist chantent les louanges de nos grandes écoles de scientifiques et d'ingénieurs, aucun magazine français ne prend le relais. Au contraire, nos journalistes profitent du Covid-19 pour se moquer quelque peu de nos scientifiques.
On peut rajouter les âneries des écolos, Placé, entre deux cuites, et Hulot, qui ignore qu'on utilise aussi son joujou, les caméras, dans les forages pétroliers, les deux en tête à propos du gaz de schiste et recherche de gaz naturel en France, reprises par les journalistes.
Sciences et géopolitique ne sont pas les points forts de nos médias bien qu'ils profitent amplement des progrès de la science en matière de diffusion de leurs âneries.
Plagiant Anne Roumanoff, on peut écrire: "la presse française ne nous dit pas tout".
Rédigé par : Claude Luçon | 31 mai 2021 à 17:45
Feindre de s'interroger sur les remèdes à apporter pour réduire le délitement de la France, n'est-ce pas une forme de duplicité ? Car les moyens existent pour autant qu'on le veuille. Si le peuple avait le droit de destitution d'un chef d'État d'autant moins légitime que son élection fut bizarre et faiblement plébiscitée, nous n'en serions pas là. Il y a belle lurette que l'incompétent Macron eût été débarqué. Pour le plus grand bonheur du peuple français et de la France. Et non pour celui de la finance et des affaires.
Un groupe de sages pourrait fort bien entreprendre une action légale en destitution, sans qu'il soit besoin d'affronter tous les obstacles juridiques sciemment organisés pour en décourager la démarche. Cette action consisterait en un vote du peuple (le terme "référendum" n'ayant pas bonne presse) qui destituerait, une fois le quota de voix préalablement déterminé, le chef de l'État en exercice pour incompétence et/ou corruption (les deux n'étant pas incompatibles).
Ce processus accorderait à l'électeur le droit de se tromper sans qu'il doive endurer les carences et ses conséquences du nouveau président, jusqu'au terme du quinquennat. En outre, cela présente l'avantage d'une écoute plus attentive de la part de celui qui peut sauter. Pensez aussi à ce que cela représente, en termes de réconciliation du citoyen, avec les urnes.
D'ailleurs, un peuple équilibré, avide de justice, ne se contenterait pas de la simple destitution de son "orifice anal" de président. Il exigerait qu'il réponde de ses actes, de son incompétence et de son passif. Foin de l'impunité ! Milosevic et d'autres ont bien été traduits devant la CPI. Pourquoi pas notre lascar ? Parce qu'il organise des sauteries à l'Élysée ? Et qu'il sert la soupe aux puissants de ce monde ? Il faut arrêter avec l'hypocrisie !
Rédigé par : GERARD R. | 31 mai 2021 à 17:13
Voici un juge qui au moment de prononcer la sentence, explique publiquement comment il cherche à ce que la condamnation soit proportionnée au crime.
La dame a été reconnue coupable, preuves à l'appui, d'avoir payé un tueur pour descendre son tout nouveau mari de façon à posséder à elle seule la totalité des biens du ménage. Le tueur était un policier infiltré, le mari est toujours en vie.
Ça se passe aux USA. La loi américaine prévoit pour ce crime une peine allant de 4 à 20 ans de prison. Avant d'en venir aux particularités du crime, le juge énumère les raisons pour lesquelles la loi inflige une peine au coupable.
Dissuasion
- La peine infligée au criminel doit dissuader les gens de devenir des criminels en leur montrant par l'exemple que cela coûte très cher.
- Il s'agit de dissuader également le criminel lui-même de recommencer par peur d'une nouvelle condamnation.
Réhabilitation
L'objectif est que la personne s'amende, et renonce à des comportements criminels.
Punition
Le crime ne peut pas rester impuni.
Rétribution
Il est important pour la société que l'acte criminel ait l'issue ("outlet" en anglais) qui convienne ; la société a besoin de savoir que le criminel a récolté la peine à laquelle il devait s'attendre, compte tenu de son crime. Le juge précise que cet argument n'est pas à ses yeux le plus fort, mais qu'étant juge, il doit cependant le prendre en considération.
Peu importe ce que l'on pense de la justice américaine ; les rappels que donne ce juge exposent les grandes lignes de toute une philosophie. Je me demande si c'est encore la nôtre. Si nous l'estimons dépassée, par quoi allons-nous la remplacer ? Et comment pouvons-nous espérer traiter pénalement les terroristes quand nous ne savons pas comment traiter les criminels ordinaires ?
Judge Explains 20-Year Prison Sentence For Dippolito
https://www.youtube.com/watch?v=vg4PreCu4zY
Rédigé par : Lucile | 31 mai 2021 à 15:51
@ Marcel Patoulatchi
« la violence et le crime existaient hier. Les viols collectifs ? Ça existait hier. Les chauffeurs de la Drôme, idem. »
C'est exact.
Sauf que les chauffeurs en général se sont fait tristement connaître principalement à l'époque du Directoire, une période de décadence et de carence de l’État qui n'est pas sans rappeler la période actuelle mais à laquelle Bonaparte a mis fin de façon énergique. Ceci contrairement aux étranges gouvernants que nous savons qui ne savent que faire la tournée des commissariats en se répandant en discours stériles sans avouer qu'ils ne peuvent rien faire, parce qu'ils ne veulent pas attaquer la question de front et « renverser la table » des aberrations françaises et internationales en matière juridique.
Ceci dit, si nous comparons la période actuelle à celle relativement « normale » des années 70 par exemple, force est de constater la prédominance de divers actes à caractère délictueux ou criminels qui étaient inexistants alors mais qui sont depuis la signature de personnes en lien direct avec une certaine immigration, source d'une sur-délinquance et d'une sur-criminalité nouvelles.
Citons par exemple la banalisation signée des passages à tabac de personnes qui font une remarque à propos de certaines incivilités, ce qui est arrivé récemment au maire d'Ouges, près de Dijon, qui a été frappé avec violence par un groupe d'individus rameutés en quelques minutes au point de lui faire perdre connaissance, selon un processus qui hélas tend se reproduire en d'autres circonstances, parfois avec mort à la clé, dès qu'entrent en jeu des gens à qui personne n'a jamais dit non depuis leur naissance ce qui fait qu'ils se croient tout permis tout en ayant conscience d'être intouchables du fait de la victimisation sociale et racialiste dont ils jouent à merveille mise en avant par des imposteurs gauchistes.
Rédigé par : Exilé | 31 mai 2021 à 14:36
Le pire qui frappe quasiment chaque jour sur le territoire français et ce, dans des régions auparavant épargnées par l'ultra-violence.
Le pire à venir :
Oui, on peut être français, né en France… et la détester
« La dernière ritournelle à la mode gauchisante est de mettre en avant le fait que tel terroriste islamiste ou tel assassin de policiers, d’origine immigrée, serait de nationalité française et né en France, pour interdire toute questionnement sur les méfaits de l’immigration massive. L’argument a beau être d’une grande pauvreté, l’idéologie gauchiste en déroute n’a pas de scrupules à l’employer.
Youssouf Fofana, le chef du gang des barbares, d’origine ivoirienne, était né dans le 12e arrondissement de Paris. Et Mohammed Merah, le tueur islamiste en série de policier chrétien et d’enfants juifs français, était né à Toulouse. La liste des terroristes et de tueurs issus de l’immigration, français de nationalité et nés en France est longue comme un jour sans fin et tous les Français le savent bien .
L’immigration est le facteur le plus important d’insécurité physique et culturelle. Et rien désormais ne peut empêcher cette vérité crue d’être dite à haute voix et écrite en toutes lettres. » G-W Goldnadel
Merci à Maître Goldnadel pour cette nouvelle analyse d’une grande justesse.
Histoire de mettre les points sur les « i » et les barres sur les « t » !
https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/goldnadel-oui-on-peut-etre-francais-ne-en-france-et-la-detester/
Donc l'argument : » il est Français, né en France » ne tient pas.
Darmanin et EDM : revoir votre copie SVP, elle est obsolète. Vous rêvassez encore en pensant aux années 80-90, il faut mettre votre logiciel "has been" à jour.
L'ultra-violence se précise chaque jour en peu plus et on sait très bien qui en sont les auteurs majoritaires même si, de temps en temps, un dingue franco-franchouillard fait des siennes. Ce qui vous arrange bien, les médias en font des tonnes.
Rédigé par : Isabelle | 31 mai 2021 à 13:30
Bonjour Philippe,
Sur RTL Guillaume Peltier était à l'heure.
Rassurez-vous le type est aussi inintéressant que Ducon-Mojito.
Vous n'avez rien raté.
Toutes ces affaires médiatisées n'ont qu'un but : la promulgation de lois liberticides. Le crétin sus-nommé s'est fendu de propositions à la noix, modification de la Constitution, bla bla bla, bla bla bla...
Bref, je vous résume, fait "coerciser" et tout le monde sera content. Pas moi. Mais tout le monde.
Je me demande si je ne l'ai pas entendu vanter Kim Jong-un et ses méthodes. Un mirage sans doute.
Pendant ce temps le morveux élyséen batifole avec de jeunes tendrons.
Il va finir par nous faire son coming out. Il serait temps, et ça ferait du bien, un président homo, enfin !
Rédigé par : Jérôme | 31 mai 2021 à 13:18
@ Marc Ghinsberg
« En fait le « normal » n’existe pas. La comparaison d’un présent décadent par rapport à un passé fantasmé, apaisé et serein ne résiste pas à l’analyse. Examinons les élections présidentielles des quarante dernières années. »
Vous rejoignez le sociologue Laurent Mucchielli, qui ne rate jamais une occasion de rappeler que la violence et le crime existaient hier. Les viols collectifs ? Ça existait hier. Les chauffeurs de la Drôme, idem.
Pourquoi pas. Mais s'il s'agit de dire qu'il ne faut pas aujourd'hui s'en plaindre et souhaiter un autre modèle de société, c'est quand même génant. Doit-on fouiller toutes les poubelles de l'histoire et les instituer en norme de l'acceptable au présent ?
Autrement dit, on peut critiquer la violence du présent sans aucun fantasme ou idéalisation du passé. L'enjeu c'est l'avenir, pas le décompte des responsabilités passées sur le présent.
Vous citez 2007 et « le climat d’affrontement perpétuel entre la police et une partie des citoyens » selon Bayrou. Il eut été pertinent de citer les émeutes de 2005 et 2006, immédiatement antérieures, où démonstration était faite de la difficulté dans laquelle se trouvait l'Etat à maintenir l'ordre, l'Etat de droit donc.
Là, déjà, la formule était trouvée : puisque la police doit lutter contre les émeutes, c'est donc du fait de la police qu'il y a des émeutes. Evidemment, comme maintenant on a un catalogue de faits à l'encontre des enseignants, soignants et livreurs de pizza, il commence à être difficile de nier quel est le dénominateur commun dans ces conflits.
Quoi qu'il en soit, c'est un drôle d'argument que de prétendre trouver dans une simple émeute une distortion, un événement spécifique à la veille de la présidentielle.
J'ai pris cet exemple mais je pense qu'on peut s'interroger sur la réprésentativité ou l'originalité de chacun des autres exemples que vous avez donné.
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@ Xavier NEBOUT
« …le chef de famille qui gifle exceptionnellement sa femme pour de bonnes raisons - et n'en déplaise aux progressistes, il en est - [...] l'Islam est bien supérieur à l'athéisme occidental ».
Ça a le mérite d'être cohérent. On peut néanmoins avoir pitié de votre compréhension des rapports de couple - avec un chef et des baffes comme moyen acceptable de résolution de conflits.
Rédigé par : Marcel Patoulatchi | 31 mai 2021 à 11:49
@ Claude Luçon
« Ce n'est ni le gouvernement ni la France qui ont perdu la tête, ce sont les médias. »
Attention à ne pas tomber dans une forme de négationnisme avec ce type de raccourci qui pourrait s'apparenter à la mise en avant de la sinistre expression « sentiment d'insécurité » inventée par les socialistes et reprise par le Défenseur de la Pègre.
Il est évident que les médias ont parfois tendance à faire leurs choux gras de certains événements spectaculaires, mais en même temps, comme le dirait quelqu'un, il leur arrive souvent aussi de minimiser des faits de délinquance ou de criminalité banalement quotidiennes qui pourrissent la vie des Français qui ne vivent pas dans une bulle protégée, bien que de plus en plus, personne ne soit sûr d'y échapper.
Cette minimisation des faits, on parle par exemple d'une « blessure au cou » pour un égorgement de type rituel ou bien on modifie certains prénoms exotiques pour ne pas « stigmatiser » certaines populations, équivaut trop souvent à nous imposer une information de type soviétique, ce qui ne trompe d'ailleurs que les benêts, beaucoup de Français ayant appris à l'instar des Russes d'il y a cinquante ans à lire la presse entre les lignes et à reconstituer une réalité que l'on a cherché à leur masquer.
Rédigé par : Exilé | 31 mai 2021 à 11:02
Cher Philippe,
Dans vos réflexions de ce jour, vous écrivez notamment ceci :
"Pour ne pas y succomber, il faudrait au moins la satisfaction d'une double exigence qui concernera d'abord le terrorisme islamique."
À ce propos, je suggère à qui l'aurait ratée l'excellente émission diffusée dimanche soir "La fabrique du mensonge".
La première partie montrait tout ce qui a précédé l'assassinat par un fanatique musulman du professeur Samuel Paty, professeur d'histoire, qui a fait un cours sur la caricature. On croyait tout savoir ; on ne savait pas tout.
La seconde partie montrait tout ce qui a précédé le massacre, soigneusement préparé, de musulmans par un raciste d'extrême droite en Nouvelle-Zélande. On croyait tout savoir ; on ne savait pas tout.
Double documentaire passionnant.
https://www.france.tv/france-5/la-fabrique-du-mensonge/2479487-terroristes-en-reseaux.html
Rédigé par : Patrice Charoulet | 31 mai 2021 à 10:43
@ Marc Ghinsberg
« Présidentielle de 2002
Quelques semaines avant le premier tour, à l’issue du conseil municipal de Nanterre, un individu tire sur les élus présents. Huit personnes sont tuées, dix-neuf blessées. »
Précisons que cet individu, appellation pudique pour laisser entendre qu'il ne s'agissait pas d'un homme apparenté à l'extraime drouate, auquel cas nous connaîtrions tout de lui, mais d'un écologiste, d'un Vert, d'un Glauque...
Rédigé par : Exilé | 31 mai 2021 à 09:49
Aujourd’hui ce n’est pas la jeunesse blanche de souche de chez nous qui cause le plus de problèmes. C’est l’importée...
Un ramassis de glandeurs voyous allergiques à la moindre goutte de sueur.
Qui tueraient père et mère pour 5 g de shit, la conscience bien tranquillisée par les discours de repentance diffusés par une gauche bien-pensante.
Attisés aussi par un islamisme rampant.
"Chances pour la France" qu’ils appellent ça nos socialos.
"Verrues cancérigènes pour la France" que je les appelle.
Rédigé par : sylvain | 31 mai 2021 à 06:52
Il est à craindre que Philippe confonde médias et réalité !
Ce n'est ni le gouvernement ni la France qui ont perdu la tête, ce sont les médias.
Gouvernement, préfet, GIGN et autres ne craignent pas ce genre de délinquants, ils craignent seulement les médias. Alors ils font le cirque sur une affaire banale pour se baisser au niveau de nos journalistes et éviter des critiques du genre de celles que nous venons de lire !
Philippe grand dieu ne vous laissez pas entraîner dans cette mare de boue !
Les journalistes et les commentateurs ont enfin réussi leur grand remplacement sous la baguette de l'éternel Zemmour, ils ont pris le pouvoir suite à une invasion de paroles !
Comment trois chaînes de nouvelles continues peuvent-elles se ridiculiser à ce point ?
Comment peuvent-elles humilier la France de cette façon aux yeux du reste du monde ? Il s'agit seulement d'un quelconque criminel ! Pire, après la pandémie de paroles qu'ils ont répandues à propos du Covid-19.
Qu'ils se méfient, on ne sous-estime pas tout un peuple sans en subir tôt ou tard les conséquences ! Quelques journalistes en ont pourtant eu un aperçu lors de récentes manifestations !
Ils ont déjà oublié les black blocs et les Gilets jaunes !
Rédigé par : Claude Luçon | 31 mai 2021 à 00:10
"La banalité du pire. Pour ne pas y succomber, il faudrait au moins la satisfaction d'une double exigence qui concernera d'abord le terrorisme islamique. On n'opposera plus à une criminalité atypique et extra-ordinaire un état de droit ordinaire" (PB)
Dans le cas présent il ne s’agit pas d’un individu radicalisé fiché S, ni même d’un schizophrène, mais tout simplement d’un type qui a pété les plombs parce qu’il ne supportait pas que sa femme l’ait largué pour un autre. Cas relativement fréquent chez les hommes réputés violents et qui explique en partie qu'il y ait chaque année environ 100 femmes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint.
Qu’on ne nous dise pas que le gouvernement n’a pas mis les moyens pour l’interpeller car avec 300 gendarmes, 4 hélicoptères pour un seul homme, on n'a pas lésiné sur les moyens. Ça au moins c'est du "régalien" !
Rambo lui-même va finir par être jaloux.
C’est un peu un marteau-pilon pour écraser une mouche. Mais enfin si le résultat est au bout, pourquoi pas...
Rédigé par : Achille | 30 mai 2021 à 23:37
De la banalité du pire à la politique du pire.
Renchérissant sur Hannah Arendt qui a développé la notion de « banalité du mal » à partir du procès Eichmann, Philippe Bilger nous livre une avancée conceptuelle inédite en invoquant la « banalité du pire ». Les périodes pré-électorales sont peu propices à l’euphémisme.
« La France se délite » est devenu un thème récurrent des billets de l’ancien avocat général. La multiplication des faits divers ferait ressortir la faiblesse de l’action d’Emmanuel Macron dans tout ce qui touche au régalien. Le pire devient banal. Tout semble normal en surface, mais en profondeur la France se délite, nous répète notre magistrat honoraire.
En fait le « normal » n’existe pas. La comparaison d’un présent décadent par rapport à un passé fantasmé, apaisé et serein ne résiste pas à l’analyse. Examinons les élections présidentielles des quarante dernières années.
Présidentielle de de 1981
Six mois avant l’élection de 1981, une bombe explose devant la synagogue de l’Union libérale juive de France. Quatre morts, vingt-six blessés.
Présidentielle de 1988
Quelques jours avant le second tour, des indépendantistes kanaks prennent d’assaut la gendarmerie de Fayaoué sur l’île d´Ouvéa en Nouvelle-Calédonie, quatre gendarmes sont tués, seize pris en otage dans une grotte. Le 5 mai l’assaut est donné, dix-neuf indépendantistes et deux militaires sont tués.
Présidentielle de 2002
Quelques semaines avant le premier tour, à l’issue du conseil municipal de Nanterre, un individu tire sur les élus présents. Huit personnes sont tuées, dix-neuf blessées.
Présidentielle de 2007
À quelques semaines du premier tour, émeutes à la gare du Nord. François Bayrou parle d’un « climat d’affrontement perpétuel entre la police et une partie des citoyens ».
Présidentielle de 2012
Pendant la campagne électorale, Mohammed Merah en trois attentats terroristes tue sept personnes dont trois enfants et fait six blessés.
Présidentielles de 2017
Je n’ai pas le souvenir que l’élection d’Emmanuel Macron se soit accompagnée de faits divers dramatiques. Mais le quinquennat de François Hollande avait connu des attentats terroristes particulièrement sanglants.
Faut-il répéter fait divers après fait divers que la responsabilité de la situation actuelle en matière de sécurité incombe à l’actuel président de la République qui serait congénitalement incapable de traiter du régalien ? La ficelle est un peu grosse de la part de quelqu’un qui se réclame d’un parti dont le chef a plus brillé par ses coups de menton que par les résultats obtenus dans ce domaine.
N’ayant apparemment pas trouvé d’autres angles d’attaque pour mettre en difficulté le président sortant, nous allons avoir droit pendant plusieurs mois à la même rengaine, jusqu’à la conclusion finale donnée par Guillaume Peltier, pas une voix ne doit aller à Macron.
De la banalité du pire à la politique du pire, la boucle sera bouclée.
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 30 mai 2021 à 23:22
Heureusement que dans notre pays nous avons encore quelques poches de résistance, Zemmour, Valeurs actuelles... etc. à l'horreur islamogauchiste qui se répand et contamine les citoyens avec une propagande plus efficace qu'un coronavirus : l'islamovirus gauchiste.
Beaucoup, à gauche et surtout au gouvernement collabo, en sont atteints et semblent jouir des effets secondaires qui sapent leur boîte crânienne censée abriter un cerveau destiné à une putréfaction inévitable.
Tous les soirs nous avons la chance d'avoir de très belles analyses de Zemmour sur la gauche et ses extrêmes collabos islamistes, ce cancer terrible qui répand insécurité, islamisme violent haineux, un néofascisme nazi qui a fait de la France un vaste coupe-gorge à ciel ouvert.
Rédigé par : sylvain | 30 mai 2021 à 22:53
Vous regardez trop les faits divers. Après un an de confinement il est assez normal que pas mal de gens partent en vrille, et ce n'est je suppose que le début. La légèreté des peines et l'islamisme n'ont rien à voir là-dedans, arrêtez de les mêler à tout bout de champ à votre obsession sécuritaire...
Rédigé par : Tomas | 30 mai 2021 à 21:43
Sans aucunement préjuger du cas qui nous occupe ici, on peut aussi s'interroger sur la facilité avec laquelle on interdit à un mari de revenir chez lui du seul fait d'accusations de violences conjugales, réelles ou simulées.
D'autant qu'il n'est pas certain que la femme n'en soit pas aussi souvent auteur et certainement beaucoup plus souvent que les hommes sur le plan verbal !
Or, les cas où l'épouse est sommée de quitter foyer et enfants n'encombrent pas les chroniques.
L'homme a été le chef de la famille depuis l'aube des temps jusqu'en 1973 dans notre civilisation dégénérée.
Entre l'ivrogne qui roue sa femme de coups en rentrant du bistrot, et c'était fréquent, et le chef de famille qui gifle exceptionnellement sa femme pour de bonnes raisons - et n'en déplaise aux progressistes, il en est -, il y a la place pour un débat qui relevait de l'autorité religieuse.
Que reste-t-il à un homme bafoué par une épouse sans scrupules, dans la mesure où ils sont à la portée de la femme, puis abusivement chassé de chez lui et à qui on interdit même de voir ses enfants ?
S'il a un fusil...
Là encore, l'Islam est bien supérieur à l'athéisme occidental.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 30 mai 2021 à 21:13
La banalité du pire et pendant ce temps-là, un président s'amuse comme un petit fou devant les galipettes d'un zozo sur la pelouse élyséenne.
Rédigé par : Isabelle | 30 mai 2021 à 20:01
Bien sûr que le bonhomme est dangereux et que visiblement il n’aime pas les gendarmes. Il n’hésite pas à leur tirer dessus au fusil de chasse gros gibier, il n’aura droit à aucune pitié et c’est très bien ainsi.
Trois cents gendarmes dont le GIGN, quatre hélicoptères, d’innombrables galonnés, un préfet et tous les responsables politiques, journalistes, télévisions, rien que du beau monde pour assister à l’hallali du malfaisant. Pour l’instant, on n’a pas demandé l’aide des parachutistes ni l’intervention des chars.
Mais quelqu’un a entendu un officiel déclarer :
.- Tâchons de ne pas nous faire encercler !
On nous affirme que ce n’était pas Manu.
Rédigé par : Mitsahne | 30 mai 2021 à 19:03
La France, Monsieur Bilger, n'est qu'une figure emblématique de la déconstruction de tout ce qui n'est pas le système actuellement à l’œuvre, donc de tout ce qui pré-existe qui ne concorde pas avec l'idéologie au pouvoir. Ce n'est pas pour rien que monsieur Macron avait fait paraître son livre "Révolution" pour sa campagne présidentielle.
Cette révolution est aussi la destruction, sans doute qu'il voulait "créatrice" selon le dogme libéral qui sous-tend sa politique. Mais créatrice de quoi au juste : d'une nouvelle Californie aux portes de Paris, sans doute !
Monsieur Macron reste le représentant de ceux qui l'ont fait élire, dont Jacques Attali et bien d'autres.
Si l'on veut comprendre les dessous des choix de monsieur Macron comme de ceux qui le soutiennent, comme messieurs Juppé ou Édouard Philippe, sans doute n'est-il pas inutile de regarder ce qui s'écrit, en particulier ici :
http://www.gaullistelibre.com/2021/05/le-neoliberalisme-est-un-oligarchisme.html
Laurent Herblay, auteur du livre à paraître « Le néolibéralisme est un oligarchisme », le présente ainsi sur son blog :
"Le terme néolibéralisme s’est imposé pour qualifier le système économique et politique en place. Pourtant, cette pensée n’est ni nouvelle, ni tellement libérale. Pire, ce terme biaise le débat public. Et s’il n’était que l’habillage positif de la doctrine du ruissellement, promue par Reagan, Thatcher, ou Macron ? Mais quatre décennies ont montré que donner aux plus riches ne rapporte rien au reste de la société.
En fait, le néolibéralisme n’est qu’un oligarchisme, un système qui fait des intérêts des multinationales et des 1 % les plus riches la seule boussole de l’action publique. Et politiquement, c’est une déconstruction de la démocratie : une sortie de décisions politiques du champ démocratique. Elles sont alors gravées dans le marbre de traités envahissants ou confiées à des technocrates dits indépendants."
Analysée sous cet angle, on comprend parfaitement la "pensée déconstructrice" de notre président de la République, au fond si peu républicain !
De fait, les intérêts du Français moyen sont ici passés par pertes et profits. Alors même que le libéralisme prône la "concurrence libre et non faussée", prétend interdire les trusts et monopoles, on observe que c'est l'inverse qui se produit. L'empire des GAFAM ne s'est jamais si bien porté, tout comme celui des "Big Pharma", pandémie oblige... Au détriment notamment des intérêts industriels de la France dont l'industrie a été sacrifiée pour répondre à d'autres intérêts essentiellement externes.
Rédigé par : Robert | 30 mai 2021 à 18:12
"Cette dernière est devenue profuse, surabondante, tant sur le plan des analyses philosophiques que sur les sujets internationaux par exemple" (PB)
Et encore et toujours avec le procédé lâche consistant à proférer devant un auditoire étranger qui n'y est pour rien une harangue anti-française à base de n'importe quoi qui lui aurait valu un tollé s'il l'avait prononcée en France.
La dernière :
« On va arrêter de leur dire : "C'est un problème et vous devez vous intégrer." On va enfin leur dire : "Vous êtes une chance pour la France et vous allez nous aider à développer cette histoire commune" »
Conclusion : exit l'intégration qui est pourtant le minimum syndical, venez comme vous êtes, surtout ne changez rien à vos jolies coutumes y compris les plus décalées et vogue la galère.
Le lecteur habitué au survol quotidien de la rubrique des faits divers ne sait aussi que trop ce que recouvre en pratique cette sinistre expression chances pour la France forgée par la propagande de désinformation socialiste à l'usage des benêts...
Rédigé par : Exilé | 30 mai 2021 à 16:52