Le président de la République, après avoir reçu les deux plus hauts magistrats français, a annoncé des États généraux de la Justice et l'engagement que le garde des Sceaux dorénavant aurait à rendre compte chaque année du bilan de la politique pénale devant l'Assemblée nationale (Le Parisien, le JDD).
Mon premier mouvement a été de me dire "enfin" parce que, depuis 1972, j'écris notamment sur la Justice et il n'y a pas eu un seul livre où je n'aie pas évoqué, comme une opportunité radicale de réflexion collective et de changement, la réunion d'Etats généraux de la Justice.
Cette obsession qui ne m'a jamais quitté, s'est toujours accompagnée, sur un mode mineur, de la certitude que la multiplication de "journées portes ouvertes" dans les Palais de justice permettrait aux citoyens de mieux comprendre, et donc de moins blâmer l'institution judiciaire.
Même si cette idée présidentielle a surgi en dernière extrémité parce qu'il n'était plus possible de tenir pour rien le profond malaise déploré par Chantal Arens et François Molins, il m'était agréable de saluer, pour une fois, cette initiative et cette future obligation parlementaire.
Pourtant à peine m'étais-je réjoui avec "enfin" que je m'assombrissais avec "trop tard".
D'abord, comment ne pas percevoir ces promesses tardives comme une contrainte pour nous persuader de la nécessité d'un second quinquennat afin de pallier les échecs du premier, de combler les grands vides régaliens de ce mandat presque terminé ?
Par ailleurs, j'aurais bien voulu voir cette annonce inespérée comme la prise de conscience que le choix de ce garde des Sceaux avait relevé d'un mauvais casting, qui tenait plus à une appétence pour l'éclat qu'à la considération d'une authentique compétence.
Mais à l'évidence ç'aurait été m'illusionner puisque c'est à Eric Dupond-Moretti que cette mission va être confiée. Il devra la mener en même temps qu'il s'en tiendra, pour les régionales et la campagne présidentielle, au rôle que le président lui a offert : être l'accusateur permanent de Marine Le Pen et du Rassemblement national. Au point d'ailleurs de sous-estimer l'attente et l'inquiétude légitimes des Français en matière de sécurité et de justice.
Ensuite, ces Etats généraux, dans le meilleur des cas, n'auront lieu qu'au mois de septembre ou d'octobre et dureraient environ trois mois. Je ne garantis pas que ces échéances, si elles sont respectées, auront des conséquences plus utiles que le Beauvau de la sécurité.
Il me semble en effet que rien que sur le plan de leur programmation, ces États généraux auraient été forcément plus percutants dans un délai et avec un rythme plus soutenus, plus rapides, qui auraient mobilisé l'ensemble des acteurs et partenaires de justice. Faire s'étirer les débats serait le moyen le plus efficacement pervers pour les rendre inutiles.
Même si a priori aucune exclusive n'interdira la participation de quelque profession touchant de près ou de loin l'univers judiciaire (il ne faudra surtout pas oublier les journalistes qui ont une responsabilité éclatante dans la diffusion d'une image systématiquement dégradée, partielle et partiale de la Justice), on a le droit de s'interroger sur les matières dont cette grande messe collective sera saisie. Pour l'USM, toutes les justices, et pas seulement la pénale, devront être passées au crible. Je rejoins plutôt la présidente du Syndicat de la Magistrature, qui aspire à l'arrêt de la frénésie législative, avec l'octroi de plus de moyens.
Cet immense défouloir, s'il joue son rôle, permettra-t-il de mettre en question les ressorts profonds de l'insatisfaction du citoyen ? De revendiquer une constante augmentation du budget, au-delà de la gloriole abusive et d'un rattrapage nécessaire ? De s'inquiéter d'une idéologie qui dénature l'impartialité ? De dénoncer le laxisme des magistrats quand il existe ? De stigmatiser la faillite de l'exécution des peines ? De condamner la lenteur des réponses judiciaires ? D'exiger la construction rapide de nouvelles prisons ? De globalement imposer la mise en oeuvre d'un processus judiciaire digne de l'humanisme vigoureux qu'appelle une nation comme la nôtre ?
Davantage, ce moment qui pourrait être unique sera-t-il l'occasion d'aborder le terrain politique et, dépassant le problème des crédits dont on n'imagine jamais que les magistrats et leurs syndicats pourront s'en satisfaire, de faire valoir l'instauration d'une volonté s'assignant un double impératif: défendre l'institution et les juges, comme le garde des Sceaux n'a jamais su le faire (et pour cause : songeons aux diatribes de l'avocat contre les magistrats) et comme Robert Badinter l'a magnifiquement assumé (C L'hebdo, France 5) ; et faire tenir son rang éminent, pour le futur, à ce formidable service public et à celui ou celle qui aura l'honneur d'en être le garant, l'aiguillon et le protecteur.
Enfin.
Je n'ai plus envie de rêver, d'espérer pour rien. Je ne supporte plus la peur, le désespoir de mes concitoyens. Je préfère compatir avec le peuple que feindre une adhésion politicienne.
Mais trop tard.
Cher Philippe,
Juste un sentiment d'insécurité...
L'un des enfants avait ses vêtements aspergés d'essence.
https://www.facebook.com/Partidesgrignois/videos/4613767248650590
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 08 juin 2021 à 18:49
Trop tard pour essayer de plaire. Cette tournée du président pour sentir le pouls de la France est une funeste idée.
Un Président giflé, une première pour « un premier de cordée ». Cela prouve l’ambiance nauséabonde qui sévit dans ce pays depuis que nous sommes sous la férule de la macronie. La guerre de tous contre tous. La nation française se meurt pour laisser place à la tyrannie des minorités. Ce pays est libanisé à présent et le pire est possible.
Trop tard pour remettre à flot le bateau France.
Mélenchon qui déraille et à présent le président giflé. Pauvre France qui se meurt ! On gifle le président de la France !
Je suis triste pour mon pays.
Rédigé par : Isabelle | 08 juin 2021 à 17:44
@ Ninive | 08 juin 2021 à 14:09
Fort heureusement les policiers en charge des dossiers sensibles, des affaires criminelles, des différents trafics et autres économies parallèles travaillent dans le plus grand secret et ne communiquent pas sur des dossiers en cours de crainte de faire capoter des enquêtes.
Sinon quelle aubaine ce serait pour la racaille, les escrocs et les malfrats en tout genre !
Ce qui n'est pas très difficile à comprendre !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 08 juin 2021 à 16:05
J'en ai assez de tous ces "cargat de missiou", un instrument de musique volé, une vitre fracturée, du sang sur la plage arrière - j'espère que l'ADN a bien été relevé... Les années passent... Rien ! Même pas un mot, un contact, rien... Cela vaut bien un casse : au choix, instrument racheté 12 000 € d'occasion, valeur à neuf 30 000 €...
Alors je ne suis pas un spécialiste, ni de la justice ni de la police, mais je peux vous assurer que... "cela ne peut pas nous arriver !" nous avions résilié l'assurance du Conservatoire à la fin des études... Bon sang ! J'en ai assez des complaisances, des pleureuses, des excuses, je n'ose même pas appeler la police qui a enregistré la plainte de peur de déranger.
Toutes ces discussions me gonflent, on est en 2021, en 2050 nous en reparlerons encore, on a retrouvé le scooter du fils de Sarkozy et moi alors dans tout cela ?
Nous sommes un pays de blabla, éclaté comme un paquet de confettis, quand j'écoute Rokhaya Diallo, Lilian Thuram et leurs prophètes, j'ai honte, honte de ce pays que l'on fait exploser en petits morceaux.
La réponse faite, "On les connaît !" pour ce vol d'instrument - les caméras étaient mal dirigées, inexploitables donc -, a été la même que celle du commissaire en Espagne dans l'après-Franco quelques années avant en vacances.
Nous aurions dû récupérer cet instrument avec d'autres méthodes, j'entends encore les paroles en espagnol, un soupir en nous regardant, là c'était un cambriolage de villa.
Les crapules s'en amusent, c'est désespérant, la volonté avec des crampons en guise de chaussures sera sans doute plus sportif, et le ruck offensif n'a jamais tué personne, juste remettre le ballon au centre du jeu et des règles, si l'adversaire sort du règlement, il faut parfois s'essuyer la semelle des crampons, tous comprennent ce message et j'aurais récupéré cet instrument, un crève-coeur encore.
Rédigé par : Giuseppe | 08 juin 2021 à 13:49
Trop tard ! Cela fait quatre longues et interminables années que la macronie fait de la mauvaise figuration.
Beaucoup prétextent que MLP n’aurait pas suffisamment de personnes compétentes autour d’elle pour diriger enfin ce pays à la dérive.
Que dire de la macronie et de sa bande d’amateurs. Darmanin fait des moulinets et EDM casse tout effort de redressement d’une situation de plus en plus catastrophique. Nous voilà bien !
Nous avons un gouvernement d’amateurs anti-France aux manettes et nous en voyons chaque jour les effets néfastes.
Rédigé par : Isabelle | 08 juin 2021 à 13:25
Des états généraux de la Justice pour de rien faire, comme d'habitude...
D'ailleurs, de quelle justice parle-t-on ?
À en croire les articles de presse, il ne s'agit que de la justice pénale.
De la justice pénale encore et toujours. Or, 80 % de l'activité d'un tribunal judiciaire, c'est les affaires civiles et en particulier le droit des personnes (principalement les procédures de divorce, de pension alimentaire).
Cette justice-là est totalement exsangue et c'est celle du quotidien des habitants de ce pays.
Ordinateurs à bout de souffle, cabinets de juge aux affaires familiales fonctionnant sans greffier depuis de nombreux mois.
Réforme de la procédure civile reportée déjà plusieurs fois car la Chancellerie est incapable de mettre en place une plateforme informatique viable et sécurisée.
Logorrhée législative. Textes mal ficelés. Circulaires d'application contra legem.
Réforme de la procédure d'appel dont l'objectif était de réduire les délais de jugement des dossiers en appel par la dématérialisation. Résultat, il faut attendre deux ans et demi, voire trois ans pour obtenir une décision d'appel.
Des juges d'appel qui ne tranchent plus les questions de droit et se débarrassent (faute de temps, de moyens) des dossiers en incitant les parties à recourir à la médiation.
Un législateur qui encourage les parties à recourir aux modes alternatifs de règlement des litiges, préalable de plus en plus obligatoire avant toute saisine du juge, alors que dans le même temps, les gouvernements successifs imposent leurs réformes sans concertation avec les acteurs de terrain.
Quatre ans pour obtenir une décision devant le conseil de prud'hommes de Nanterre.
Mais la justice sera sauvée par la dématérialisation des procédures qui n'est pas plus un outil, mais une fin en soi.
Ce sont les politiques (majorité et opposition) qu'il est urgent de dématérialiser.
Rédigé par : RAOUL CONAKRY | 08 juin 2021 à 13:08
Encore un billet plutôt équilibré qui dresse le constat d'une opération trop tardive.
Il me semble que réaliser successivement un Beauvau de la sécurité puis des États généraux de la Justice manque de cohérence d'ensemble. Car le fond du problème reste bien la collaboration forces de l'ordre-Justice ou Justice-forces de l'ordre.
Il aurait donc fallu commencer par des États généraux regroupant les "problématiques", parfois antagonistes, de ces deux institutions pour trouver un terrain d'entente avant de traiter leurs problèmes spécifiques dans des modalités propres à chacune d'elles.
Par ailleurs, il est incohérent de confier une telle opération à un ministre "à éclipse" dans la mesure où monsieur Dupond-Moretti est actuellement absorbé par sa campagne électorale "nordiste".
J'ai donc le sentiment profond que les deux institutions resteront sur leurs positions actuelles et qu'elles ne seront pas en mesure d'évoluer dans l'intérêt du peuple français l'une vers l'autre.
Encore une fois, l'autorité de l’État n'en sera pas améliorée et les problèmes perdureront, voire s'aggraveront...
Rédigé par : Robert | 08 juin 2021 à 12:31
Dans son tour d'horizon des participants à ce forum sur la justice et sur les sujets abordés, Philippe Bilger a oublié de mentionner le Législateur et les lois aberrantes qu'il s'acharne à produire actuellement.
Comment est-il en effet possible de rendre une bonne justice à partir de lois absurdes ?
Pensons par exemple aux textes concernant le « droit au logement » - d'ailleurs souvent confondu à tort avec la gratuité de ce dernier - qui conduit à la multiplication de squats que la puissance publique ou ce qu'il en reste est incapable de faire évacuer en quelques heures comme la logique l'exigerait.
Pis encore, nous avons ici un exemple de cas de figure dans lequel la justice protège des malfaiteurs en train de commettre un délit sous ses yeux, en interdisant au locataire de tenter de faire valoir à la fois son propre droit au logement et son droit à la non violation de domicile, voire parfois sont droit constitutionnel de droit de propriété, le seul d'ailleurs à être déclaré inviolable et sacré...
Cela commence tout de même à faire beaucoup en une seule fois et manifeste de façon condensée un mépris certain des droits fondamentaux des citoyens, la justice collaborant alors de fait avec l'injustice.
Rédigé par : Exilé | 08 juin 2021 à 10:42
Pas besoin de ces deux personnages de la macronerie sur la photo pour voir que c'est encore une énième propagande enfumage de la bonne parole bien pensée officielle d'avant élection.
Les états généraux ? Par ces deux lèche-babouches macroniens ? Laissez-moi rire, quelle honte, il y a belle lurette que je me les suis fait moi-même ces états généraux sur la décomposition et destruction de la France par LREM, La Racaille En marche.
Macron participe à ce qui restera dans l'Histoire comme un vaste trafic esclavagiste criminel de migrants sous couvert d'humanisme ; avec ses complices ONG mafieuses de passeurs "humanistes" eux aussi, ses droits de l'homme, ses défenseurs des droits, ses associations islamogauchistes, ses tribunaux administratifs orientés de gauche, ses intellos bobos gauchos, merdias gauchistes aux ordres, l'UE nid mafieux et bien entendu tous nos partis traîtres collabos de gauche PS PCF EELV LFI alliés à toutes ces enflures macroniennes soumises qui appellent à faire barrage au RN, cible plus facile à démolir que l'envahisseur islamiste.
Cépalislam qu'ils disent tous ces pourris !
Cépahitler qu'ils disaient les mêmes ordures des années trente !
Le véritable ennemi aujourd'hui, c'est l'islamisme qui détruit notre pays à petit feu avec le consentement soumis des traîtres de la macronie, les clones des pétainistes de l'époque glorieuse de l'humiliation consentie avec les Allemands.
Les prisons sont pleines de musulmans arabo-africains islamistes, EDM est leur ministre.
Nos rues sont pleines de délinquants criminels arabo-africains migrants immigrés clandestins multirelâchés, multirécidivistes.
Crimes, délits, insécurité quotidienne, tous les compteurs qui étaient au rouge explosent mais EDM l'a dit : c'est un fantasme d'extrême droite.
Mélenchon, qui n' a rien à envier à Hitler, est la porte parole des islamistes, son parti allié aux nauséabonds EELV est un cheval de Troie pour faciliter l'invasion des migrants parmi lesquels se trouve une forte proportion de criminels, de terroristes islamistes, de dealers, caïds de drogues dures, tous déguisés par les médias couchés en miséreux pour faire pleurnicher dans les chaumières.
La macronie veut faire taire Zemmour, il gêne, il est menacé de mort mais ne baisse pas les bras, c'est un héros résistant à la charia judiciaire islamogauchiste de Macron, il est libre, très cultivé et régulièrement condamné pour avoir dit des vérités prouvées mais gênantes pour toutes ces carpettes du pouvoir.
Avec Macron, la France vit un sale moment, celui de sa disparition programmée par ces fous dangereux à la tête (égorgée et décapitée) de la France ; ce peuple inculte et ignare définitivement anesthésié par son verbe diabolique revotera pour lui par autoflagellation, syndrome de Stockholm, repentance masochiste, car leur gourou et ses nervis le répètent jour après jour :
"Le vrai danger c'est le RN, c'est l'extrême droite, c'est Marine Le Pen !"
"Il faut faire barrage à l'extrêêêêême drouââââte" !
Les animaux malades de la peste, fable bien réelle celle-là, revue et relookée par Macronéron pyromane de la France.
Voilà, ce sont mes états généraux à moi, et en conclusion , je voterai pour le RN en réaction à la charia odieuse ignoble et honteuse lancée contre lui.
À quand les bûchers de l'Inquisition pour les séditieux félons résistants zemmouriens ?
Rédigé par : sylvain | 08 juin 2021 à 09:40
La justice doit être indépendante, mais on doit être de gauche pour être magistrat...
L'enseignement supérieur se verrouille de plus en plus avec des examens comprenant des entretiens, sans compter que comme pour entrer à Sciences Po, il faut ne pas avoir envie de se barrer en courant en voyant les matières au programme : sociologie avec une bonne dose de sociologie, le tout à la sauce rouge.
Inutile de dire qu'un "conservateur" a intérêt à se retenir pour entrer à l'ENM.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 08 juin 2021 à 08:29
"Mon premier mouvement a été de me dire "enfin" parce que, depuis 1972, j'écris notamment sur la Justice et il n'y a pas eu un seul livre où je n'aie pas évoqué, comme une opportunité radicale de réflexion collective et de changement, la réunion d'Etats généraux de la Justice.
Cette obsession qui ne m'a jamais quitté, s'est toujours accompagnée, sur un mode mineur, de la certitude que la multiplication de "journées portes ouvertes" dans les Palais de justice permettrait aux citoyens de mieux comprendre, et donc de moins blâmer l'institution judiciaire." (PB)
C'est le premier mouvement, le bon. Pourquoi ? Le bien est toujours le bien, et le plaisir plus grand quand on en a été l'un des inspirateurs.
S'il est évident qu'on peut tomber, il faut quand même dire qu'il est nécessaire de marcher vers le but pour y arriver !
Il y a deux attitudes, dans le monde, pas trois, pas mille : on se bat pour le monde, comme le fait notre hôte, ou on se retire. Parce qu'on pense qu'il est trop tard, pour soi, pour le monde ou les deux.
Noblesse oblige, quand on obtient ce qu'on veut et qu'on ne manque pas d’énergie - combien de livres, de billets sur ce blog, d'invitations diverses - on a le devoir d'en distraire une partie pour accompagner sa réforme, il me semble.
Si on ne croit pas que finalement, l'opium, une retraite chez les moines, se consacrer à un cabinet de curiosités, ou plus romantique, voyager sur les quatre mers avec son épouse délivrée des commentateurs, soit au fond plus porteur de sens et en tout cas de joie.
Or notre hermine est toujours combattante : en alertant sur les dangers possibles.
Alerter et ne pas trop se vanter quand on est l'un des inspirateurs d'une réforme, c'est louable.
Mais cela ne le serait plus si par la suite, notre hôte allait jusqu'à décourager plutôt que d'encourager à la vigilance en rappelant le positif.
Bien sûr, bien sûr, en tant que pessimiste et rancunier, je sais bien du genre à dire "il est trop tard !"
Mais une hermine auteur de blog est censée avoir bien plus de devoirs qu'un simple commentateur de blog, selon les cas ignoré ou méprisé du public, qui plus est.
Non ? J'ai toujours trouvé que les conceptions du monde sont bien étranges : on dit que Tancrède doit pardonner à Robert dans de simples différends entre particuliers mais on l'oublie en politique.
Or c'est là que c'est le plus nécessaire : les enjeux sont plus grands et les gens sont supposés sacrifier leurs humeurs au bien commun alors que je ne vois pas au nom de quoi Tancrède devrait accepter d'avoir été giflé par Robert. Vraiment pas : la paix civile est moins menacée, la dignité de la personne bien plus que si on a le malheur de voir que le match n'a pas été remporté par son équipe ou que les gens adoptent ses idées un peu tard.
Mais les gens en jugent autrement car les ressentiments collectifs sont comme tout ce qui est collectif, jugés plus légitimes.
La force du nombre.
Je ne doute pas que notre hôte soit un exemple de vigilance mais aussi de cohérence, d'esprit constructif, et qu'ainsi, il sache contribuer aux efforts qui aboutiront, ou pas, au but, mais qui seront, de toute manière, un premier pas vers lui.
Rédigé par : Lodi | 08 juin 2021 à 07:54
Plus envie de rêver quand on entend Mélenchon.
Mélenchon complètement à la Hamas !
Rédigé par : Isabelle | 07 juin 2021 à 19:56
Convention citoyenne, Beauvau de la sécurité, Etats généraux de la Justice... qui gouverne ? Il paraît que la France subit une haute administration pléthorique, une administration territoriale surabondante, des ministres et secrétaires d'Etat plus nombreux que nos voisins, sans parler des multiples conseillers, et on déclenche une juxtaposition hétéroclite d'incompétences sur tous les sujets importants.
Avons-nous un gouvernement ou des pantins bavards ?
Rédigé par : Solon | 07 juin 2021 à 17:13
Le pauvre garçon se noie. Ensablé au Mali. Englué dans une Europe allemande. Emberlificoté dans un OTAN plus américain que jamais. Quoi d’autre après les Beauvau de la Sécurité, les Ségur de la Santé, les Grenelle de l’Education, la Convention pour le Climat, le Grand Débat National, et j’oublie certainement d’autres congrès, forums, colloques, commissions, tous aboutissant à quelques petites crottes immédiatement qualifiées de progrès par quelques zélateurs aveuglés. Le procrastinateur s’abîme dans les prises de pouls, les prises de conscience, les coups de menton, les coups bas, oubliant l’essentiel au profit de l’accessoire, de la manœuvre, du ronflant, du pittoresque. Aux abois, il ressort ses vieilleries de vieux jeune, et des états généraux de la Justice, et une réforme des retraites dont personne ne sait rien.
Le masque tombe. La face égarée de l’incompétent aux prises avec une réalité trop complexe pour lui apparaît aux yeux de tous. À quand un Elysée de la fonction présidentielle pour l'aider à partir au plus vite dans la dignité ?
Rédigé par : Olivier Seutet | 07 juin 2021 à 16:38
@ Louis
La justice administrative est une particularité française qui a été faite pour protéger la fonction publique du harcèlement démocratique.
Il y a une quarantaine d'années, elle fonctionnait bien ; décision en quelques mois, arrêt de Conseil d'État en huit ou neuf. Mais la gauche ne s'en satisfaisait pas. Alors elle a créé la cour administrative d'appel et organisé la surcharge de telle manière qu'il faut maintenant compter cinq ans en moyenne pour le tout, c'est à dire plus que la durée d'un mandat de maire.
De plus, là où le commissaire du gouvernement rendait généralement un excellent travail sans parti pris, maintenant... disons pour faire simple qu'il en est autrement.
Avant la décentralisation, les préfets faisaient aussi leur boulot plutôt bien en remontant les bretelles aux élus le cas échéant. Là encore, la gauche est passée par là, et ça a bien changé.
La Mitterrandie et sa pègre ont tout pourri, et les bons Français n'en ont aucune conscience - c'est trop compliqué pour les merdias.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 07 juin 2021 à 15:57
Tout le monde se rue sur Jean-Luc Mélenchon. C'est facile. Du pain bénit.
Je ne l'apprécie pas et il ne faudrait surtout pas lui donner les commandes du bouton nucléaire.
Qu'a-t-il dit de si grave ?
Il a fait le constat d'une assurance qui résilie son assuré après trois sinistres.
Je pense que Philippe Bilger va défendre la liberté d'expression de Mélenchon.
Eh oui, il y a eu des problèmes et des attentats avant chaque scrutin présidentiel, et statistiquement le raisonnement se tient.
Les victimes sont choquées, et Mélenchon n'a pas à s'excuser, mais seulement à déplorer la peine que ses propos ont engendrée. Je dirais comme Philippe Bilger et son commentaire sur Bamboula…
Je le répète, je n'apprécie pas Mélenchon, mais la défense de la liberté de parole ne doit pas être à géométrie variable.
Mais qu'il ne vienne pas à se plaindre si son comportement déplaît.
Rédigé par : stephane | 07 juin 2021 à 14:44
Je reste toujours plus que circonspect quant à la capacité de ces états généraux, convoqués désormais dès qu'un problème existe en quelque domaine qu'il s'agisse, d'apporter des solutions rapides et efficaces pour résoudre ce même problème.
C'est souvent mettre en place des moyens lourds et onéreux, dépourvus de souplesse, d'efficacité, dilapidant souvent leur énergie dans des débats aussi chronophages que stériles, là où les maux sont en fait parfaitement identifiés et pourraient être résolus par ceux qui ont la charge de ces domaines mais qui préfèrent se défausser de leur responsabilité en se retranchant derrière l'alibi de tels états généraux.
Quelle sera l'utilité de ces états généraux de la Justice si les seuls qui détiennent le pouvoir d'agir et donc d'attribuer à cette institution des moyens humains, financiers, techniques en adéquation avec sa noble mission n'en ont ni la volonté politique, ni la possibilité économique ?
Rédigé par : Michel Deluré | 07 juin 2021 à 14:20
Le grand concert de pipeau est annoncé ; retenez vos places.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 07 juin 2021 à 14:09
@ Achille | 07 juin 2021 à 06:56
Je ne vous remercie pas Achille !
Vous citez deux phrases de J-L Mélenchon et MLP qui vous servent de prétexte pour les récuser dans la course à l'Élysée.
Voulez-vous que je cite toutes les phrases et la gestuelle d'Émmanuel Macron qui l'ont largement déconsidéré personnellement et ont contribué à ridiculiser la fonction présidentielle ?
Rédigé par : Hubert d'Estoc | 07 juin 2021 à 13:50
Les Grenelle sont les Etats généraux de maintenant, mais le principe reste le même. Il a été fixé dans une caricature du contrôleur général Calonne en 1787 : "Mes chers administrés, à quelle sauce voulez-vous être mangés ? - Mais nous ne voulons pas être mangés du tout ! - Navré, mais vous sortez de la question"...
Evidemment, en cette époque reculée et barbare, on n'avait encore inventé ni l'ENA, ni les plans de com, ni tous ces raffinements post-modernes qui font les délices des princes qui garantissent notre bonheur. Thémis n'échappe pas à la règle...
Rédigé par : Metsys | 07 juin 2021 à 13:33
@ Achille
« Comme si un président avait le temps de s’occuper de ce genre de "détail". »
Et comme s'il ne disposait pas de collaborateurs parfois plus ou moins interlopes qui n'étaient pas capables de le faire mieux que lui.
Qui a monté l'opération de la fête de la musique à l’Élysée ? Et celle de la visite de charme aux Antilles ?
Tout prouve que M. Macron a donné son feu vert et peut-être même des consignes en ce sens.
Rédigé par : Exilé | 07 juin 2021 à 13:33
Cher Philippe Bilger,
Petite faute de frappe dans votre titre. Il faut lire : Etat Généreux en Grand Baratin.
Equipe de France de foot. Tout concourt... à une élimination au premier tour.
Rédigé par : Florestan68 | 07 juin 2021 à 12:41
Merci Achille ! Ce que vous dites est tout à fait vrai ! En fait dans notre merveilleux pays la France on conteste tout... et sans mesure. Pourtant Philippe Bilger est un homme de grande qualité avec en général des propos équilibrés... Mais là !! Ce n'est que de la politique ! Dommage...
Rédigé par : Hughes de la Taille | 07 juin 2021 à 11:39
Bonjour Philippe,
Pensez-vous que ce "Beauvau", ce "Grenelle" de la justice donnera lieu à une réflexion partagée et conséquemment des décisions prenant acte de potentielles propositions pertinentes des participants non-gouvernementaux ?
Ou aura t-on droit au comportement habituel de cette majorité : je propose, vous discutez de mes propositions et, si vous n'en êtes pas entièrement d'accord je vous explique que je me suis mal exprimé ou que vous n'avez pas très bien compris.
Rédigé par : Jérôme | 07 juin 2021 à 10:56
...et faire tenir son rang éminent, pour le futur, à ce formidable service public et à celui ou celle qui aura l'honneur d'en être le garant, l'aiguillon et le protecteur.
Coucou, revoilà l'infâme service public qui refait surface...
À quoi bon mener des états généraux qui devraient conduire en principe à des pistes de réformes si l'on continue de considérer que la justice ne serait qu'un service public ?
La justice, universelle et vieille comme l'humanité, a-t-elle jamais été un service public ?
Salomon et Saint Louis représentaient-ils un service public ?
Non, la justice est avant tout une idée, construite à partir du besoin inné de séparer le juste de l'injuste, traduite ensuite en institution et en fonction.
Un service public, dans l'acception commune franco-française, renvoie plutôt à un univers fermé, imbu de sa puissance et de ses privilèges, parfois syndicalisé à outrance alors qu'il ne devrait pas l'être et dont les agents généralement revêches et bornés quand ils ne sont pas inhumains s'appliquent à faire ressentir leur pouvoir de petits chefs à des administrés traités comme des chiens.
Si la justice doit prendre modèle sur les monstres du service public connus de tous les Français pour créer plus de problèmes qu'ils ne sont supposés en résoudre, ce n'est pas la peine d'aller plus loin : la France dite républicaine ne pourra donc jamais savoir en quoi consiste la justice.
Rédigé par : Exilé | 07 juin 2021 à 09:51
@ Julien WEINZAEPFLEN | 07 juin 2021 à 00:36
"Je ne sais pas si le Rassemblement national est républicain (...), attendu qu'il distille des sentiments peu conformes à la fraternité"
C'est du premier ou du second degré ?
Dans les deux cas, n'ayant pas choisi ma famille, je revendique alors, haut et fort, le droit de choisir ma fratrie !
Rédigé par : Tipaza | 07 juin 2021 à 09:23
Deux bien belles photos de personnages importants dans le système judiciaire.
Je n'irais pas jusqu'à dire qu'ils ont l'air patibulaire, mais presque.
Autrefois on leur aurait donné le Bon Dieu, après une longue, très longue confession.
Mais avec le système actuel, dans l'Église ou la Justice, l'absolution des péchés et autres fautes anticipe souvent l'action.
Alors à quoi peuvent servir des États généraux, sinon peut-être de confessions des fautes, mais pour le reste ?
Il faut revenir aux fondamentaux comme dirait l'Éveilleur, je veux dire Éric Zemmour.
Comment modifier une justice qui n'est plus indépendante, ou plutôt qui ne se veut plus indépendante.
La Cour de justice de l’Union européenne, le Conseil constitutionnel et le Conseil d'État imposent leurs interprétations des textes sacrés que sont les Droits de l'Homme.
Et cette interprétation va très loin, puisqu'en disant Droits de l'Homme au lieu de Droits de l'Humain je suis déjà en infraction, et si j'avais parlé des Droits de l'Homme et du Citoyen, alors là je suis passible d'une Cour spéciale qui reste à inventer ou qui existe, puisque je nie la mondialisation et l'interchangeabilité des humains par la simple évocation du noble, mais désuet, mot de citoyen.
Et si je ne veux pas être interchangé, comment faire ?
Des juges qui se veulent un troisième pouvoir, ce qu'ils ne sont pas, comme le rappelle sans cesse l'Éveilleur,
Des juges qui se veulent indépendants d'un Exécutif un peu trop intrusif parfois, reconnaissons-le,
Des juges qui se veulent intouchables au nom d'un État de Droit largement détourné de sa mission première,
Peuvent-ils être syndiqués comme de simples travailleurs que l'on peut licencier ?
Si les sujets de table ronde des États généraux manquent, je suis prêt à en fournir gratuitement !
Rédigé par : Tipaza | 07 juin 2021 à 09:19
Lorsqu’on est un petit particulier et que l’on va vers la justice administrative pour arbitrer un différend avec son tout-puissant maire (création d’un centre bourg sous ses fenêtres sans tenir compte d’aucune obligation), c’est le mulot contre le renard. Quatre ans d’attente, expert désigné par le tribunal réalisant un travail très basique pour 12 000 euros, une décision misérable dont les sommes furent payées par l’assurance de la commune qui n’a pas fait appel et le maire se fait réélire car il possède des réseaux. Alors le reste permettez-moi de tourner la tête pour pleurer.
Rédigé par : Louis | 07 juin 2021 à 09:04
« Pourtant à peine m'étais-je réjoui avec "enfin" que je m'assombrissais avec "trop tard". »
Vous attendiez cette mesure depuis 1972 et maintenant que le président la propose, c’est trop tard ?
C’est quoi cette réaction de gosse capricieux ?
Il n’est jamais trop tard. Le président est en place pendant encore onze mois et il a dit qu’il occupera son poste jusqu’au dernier quart d’heure.
Il est possible d’en faire des choses pendant cette période ! Mais bien sûr toute décision qu’il prendra désormais sera purement électorale...
Que sont en train de faire les autres candidats à l’élection présidentielle en ce moment, si ce ne sont des harangues électorales ? Je dirais même du racolage de camelot de foire.
Prenons le cas de ses deux principaux adversaires, à savoir ceux qui sont les plus hauts en intentions de vote (on se demande bien pourquoi, mais enfin ce sont les sondages...) :
- J-L Mélenchon dans l’émission "Questions politiques" parrainée par Le Monde-France Info-France Inter et animée par son copain Ali Baddou.
Hier, il nous a joué les Paco Rabanne en prédisant un «grave incident ou un meurtre» qui se produirait lors de la dernière semaine de la campagne de la présidentielle (sic).
Ce type est décidément un gros malade.
- MLP qui affirmait sur RTL, sans vergogne, que le rappeur Youssoupha qui a composé l’hymne des Bleus a été choisi par l’Elysée. Comme si un président avait le temps de s’occuper de ce genre de "détail".
Vous mesurez un peu le niveau de ce genre de propos de cancanière de bas d’immeuble ?
Et c’est à ces gens-là que l’on devrait confier les clefs de l'Elysée en mai prochain ?
Restons sérieux !
Rédigé par : Achille | 07 juin 2021 à 06:56
Les états généraux de la justice auront lieu pendant trois mois à l'issue desquels un discours de clôture sera prononcé :
1./ Remerciements et congratulations généralisés ;
2./ La Justice est consciente des interrogations et des attentes des citoyens ;
3./ Un rappel d'actions judicieusement choisies sera censé démontrer que le corps judiciaire est au maximum, au taquet ;
4./ En guise de conclusion, on réclamera plus de moyens matériels mais surtout plus de personnel, féminin, cela va sans dire mais cela va mieux en le disant.
Et puis tout le monde se dispersera et tout recommencera.
Rédigé par : vamonos | 07 juin 2021 à 06:10
"Mon premier mouvement a été de me dire "enfin" parce que, depuis que j'écris sur la Justice, depuis 1972 environ, il n'y a pas eu un seul livre où je n'aie pas évoqué, comme une opportunité radicale de réflexion collective et de changement, la réunion d'Etats généraux de la Justice."
D'après ce qui précède, le problème date donc de bien longtemps, 1972 environ.
N'est-ce pas demander beaucoup d'un gouvernement en place depuis quatre ans, dont une année blanche à combattre un virus particulièrement meurtrier, de régler le problème au plus vite en plus des autres héritages du passé tel que retraites, déficit budgétaire, chômage, déficit permanent de notre commerce extérieur (dû à l'incompétence professionnelle de nos vendeurs, pas au manque de compétitivité de nos industries), immigration incontrôlée... tout en combattant les fous d'Allah de Daech, après ceux de Al-Qaïda et du GIA ?
C'est, de Mitterrand à Hollande, 36 ans de droits et faveurs accordés à tout-va sans demande de devoirs en échange, dont il faut analyser le laxisme et chercher à y remédier, lourde tâche !
Il fallait voter Fillon, son programme était brutal mais clair, issu d'une longue expérience et d’une connaissance de ces pitoyables 36 années passées ! La façon pernicieuse avec laquelle il a été éliminé a diminué, ridiculisé presque, le rôle du Président dans notre pays, les magistrats du PNF auraient dû y penser, car, implicitement, les médias indiquaient qu'eux détenaient le pouvoir, le pouvoir d'ignorer, de supprimer la volonté populaire, le pouvoir de mettre à mort un parti républicain en quête d'un leader que le vote avait pourtant désigné.
Il le font toujours en nous saturant des balivernes d'un néophyte, de leur champion nommé Zemmour !
Des Etats Généraux sur la Communication et le Journalisme sont encore plus urgents que ceux de la Justice !
Rédigé par : Claude Luçon | 07 juin 2021 à 03:20
Je ne sais pas si le Rassemblement national est républicain (question soulevée dans un précédent commentaire), attendu qu'il distille des sentiments peu conformes à la fraternité ; mais à l'évidence, le garde des Sceaux actuel ne se perçoit pas comme un arbitre, puisqu'il est en mission contre le Rassemblement national et par là prend position contre une partie des Français dont il est par délégation gardien et garant de l'unité.
Or le signal que donnent ces Etats généraux de la Justice organisés au dernier moment du quinquennat comme un ultime Grand débat ouvrant le bureau des sanglots longs pour un dernier épisode cathartique, est qu'ils n'engagent à rien, sinon à ce qu'Eric Dupond-Moretti prononce chaque année le discours sur l'état de la désunion judiciaire.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 07 juin 2021 à 00:36
La réaction classique et convenue de l’opposant systématique lorsqu’il obtient ce qu’il demandait : « Trop tard, trop peu. »
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 07 juin 2021 à 00:20