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Extra ! J'ai adoré votre entretien avec Dominique Besnehard.
P.-S.: le film La Cérémonie de Claude Chabrol n'est pas adapté des Bonnes de Jean Genet, mais de L'Analphabète de Ruth Rendell...
https://www.amazon.fr/Lanalphabete-RENDELL-RUTH/dp/2286058067/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=l%27analphab%C3%A8te+ruth+rendell&qid=1624085433&sr=8-1
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 19 juin 2021 à 09:00
Le soir à la chandelle je prends le temps de regarder les vidéos proposées... jusqu'au bout.
Sympathique garçon qui nous a éclairés sur les coulisses méconnues de ces agents de l'ombre, psychologues éminents sans diplômes : le fait de "frotter" comme un coureur automobile et de fréquenter ce milieu d'inquiets semble-t-il ne peut que développer tout ce qu'il décrit d'humain dans ses anecdotes.
Moment sympa, il a eu de la chance, en réfléchissant bien tout parcours professionnel bénéficie toujours d'un peu de chance, je ne vais pas développer, mais lui l'a répété à plusieurs reprises.
Rien d'étonnant sur l'attitude d'une Ségo qui a su mystifier, a profité de l'aspiration d'un PS puissant à son époque, aujourd'hui elle montre ses limites, ce n'était qu'une capricieuse, et la pire des politiques.
Rédigé par : Giuseppe | 15 juin 2021 à 12:47
@ Achille | 13 juin 2021 à 22:05
"Attendons que la police se prononce et l’on constatera peut-être que les dépenses de Julien Dray sont tout à fait compatibles avec ses ressources. D’ici là, le député compte sur un jury d’honneur, en cours de constitution, composé de trois personnes incontestables, pour passer ses comptes au crible. Et démontrer que jamais, malgré sa coûteuse passion, il n’a failli."
Ils disent tous cela, Carlos aussi est innocent, la liste est longue, il avait du temps pour pratiquer son sport favori, il revendait à perte.
Il devait être très riche le trotskiste, je ne sais comment s'est terminée son histoire, je ne pense pas juridiquement d'une façon très glorieuse : "les dépenses de Julien Dray sont tout à fait compatibles avec ses ressources." Alors politique est bon métier, je comprends qu'il soit encore dans le circuit.
https://www.parismatch.com/Actu/Politique/Exclusif-Le-parcours-compulsif-de-Julien-Dray-chez-les-collectionneurs-de-montres-137356
Acheteur compulsif, et il équilibrait ses comptes personnels, il ne mangeait pas, pas de loyer, il devait porter les mêmes vêtements depuis des décennies, en fait aucun frais de fonctionnement et du temps à revendre pour tomber dans les griffes de ces prédateurs qui devaient voir en plus en lui le perdreau de l'année... Un acheteur compulsif qui revendait à perte...
Nous avions bien rigolé à l'époque, mais il faut le reconnaître il a su surnager, un vrai orfèvre, il a su passer au travers de toutes les époques, et de tous le mécanismes, la preuve ! il est en plus horlog... pigiste à ses heures.
Séguéla devrait l'encenser, non seulement il les collectionnait mais en plus il était capable de revendre à perte... Quelle belle abnégation pour le prolo de l'usine qui voyait sans doute en lui, son avenir.
Rédigé par : Giuseppe | 14 juin 2021 à 21:29
@ genau | 13 juin 2021 à 19:43
Je ne vous cache pas que Julien Dray depuis que j’écoute ses échanges avec G-W Goldnadel me surprend. Il n’a plus rien à voir avec le fondateur de SOS Racisme des années mitterrandiennes, collectionneur de montres de luxe (encore que ce petit péché ne soit en rien condamnable).
Bref c’est le seul éléphant du PS que l’on peut laisser dans un magasin de porcelaine sans qu’il casse toute la vaisselle.
Certes, quelquefois ça chauffe un peu entre Goldnadel et Dray, comme la semaine dernière où l’avocat affirmait qu’il n’y avait plus d‘antisémitisme d’extrême droite, mais que désormais il provenait uniquement des islamo-gauchistes, indigénistes.
Certes les faits indiquent que l’antisémitisme de l’extrême gauche est plus meurtrier que celui d’extrême droite, ce dernier se contentant de profaner des cimetières juifs et de taguer des vitrines de commerçants au nom ne laissant planer aucune doute sur l'appartenance des propriétaires. Mais je pense que Goldnadel sur ce coup-là a été très indulgent avec certains milieux d’extrême droite dont l’antisémitisme ne saurait être sous-estimé.
Rédigé par : Achille | 13 juin 2021 à 22:05
Quelle simplicité cet homme. Très agréable et touchant. On sent combien Dominique Besnehard a besoin de s'exprimer de vive voix, autrement bien plus agréable que de s'écrire des textos, de mails et des SMS. Il n'est pas seul à affirmer que les gens ne savent plus utiliser la parole s'ils n'ont pas d'ordi et de smartphone.
Rédigé par : Ellen | 13 juin 2021 à 21:20
@ Achille
"C’est un homme de gauche comme je les aimais au temps où le PS était encore un parti qui avait des idées saines. Hélas ne reste plus guère de nos jours que Julien Dray, snobé par les radios et chaînes nationales parce qu’il a l’outrecuidance de participer à des plateaux sur CNews.
Tout cela est assez pathétique !"
Oh, très incidemment !! Je n'ai pas pu tenir le temps de l'entrevue de ce monsieur, mais il nous est dit qu'il est de gauche du temps où les socialistes avaient des idées saines. Bon, ça doit tout de même être ancien, car les pauvres ont reçu tant de coups sur la tête de leurs maîtres successifs qu'on ne les voit plus guère que ressasser ce qui a été appliqué volens nolens par tous les partis depuis le Libération. N'y revenons pas, on parle d'autre chose.
Oui, Julien Dray me surprend, c'est tout, ni en bien ni en mal, la tournure de ses opinions le rattache aux libertins du XVIIe siècle. Attention, Julien Dray, la droite dite extrême est indifférente, mais la gauche vous guillotinera. Et n'oubliez qu'à Giulio Cesare Vanini on arracha la langue, à Toulouse et que ce n'est qu'en 2006, je crois, qu'on retira le buste de son tortionnaire du palais.
Au demeurant, ce qui est agréable avec les gens de cinéma, c'est qu'on entend leur babil où figurent des curiosités de cabinet mais qu'il faut être passionné pour en faire l'analyse ; le discours melliflu est omniprésent. Mais c'est bien: saltimbanques, comédiens, acteurs, depuis Petrone, sont là pour nous divertir et ont la vie qu'ils peuvent. Les hommes politiques aussi, mais chuuuutt, ils ne le savent pas encore.
Rédigé par : genau | 13 juin 2021 à 19:43
Cher Philippe,
Au vrai, j'avais décidé de ne pas écouter, pour une fois, l'un de vos entretiens.
Je me disais : un socialiste, agent dans le monde du cinéma, pourquoi diable Philippe a-t-il invité ce monsieur ?
J'ai tout écouté avec un certain plaisir. Cet homme a eu une longue expérience dans ce domaine. Il a une foule d'anecdotes. Je votais Sarkozy ; il appréciait Ségolène. Libre à lui. Cela s'est mal terminé, entre Ségolène et lui.
Sur plusieurs sujets, ses prises de position me semblent honorables. Cela se termine sur sa vie intime, aisément devinable depuis la première parole. J'apprécie qu'il ait dit ne pas vouloir faire de prosélytisme et ne pas vouloir mettre de plumes à la Gay Pride.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 13 juin 2021 à 19:35
La vraie question à laquelle les Français attendent une réponse : Philippe Bilger est-il, lui, resté écouter les Beatles, après la première partie de Sylvie Vartan ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 juin 2021 à 14:39
On dresse l'oreille, aucune mention d'Eric Zemmour, voilà qui la repose.
Le petit d'Houlgate, fils de commerçant - un état qui permet d'en voir de toutes les couleurs sur la nature humaine, d'en apprendre beaucoup, en avance sur les autres -, a la faconde des Normands, loin de leur en-même-temps à eux, de leur ni-ni, leur pt'êt-ben-qu'wi, qui ne sont que légendes urbaines indues.
La faconde de Baudelaire, retrouvée à la jeune ville d'Honfleur auprès de sa mère, selon l'aveu du poète.
La lumière de la côte, les filles canons de Balbec, tout cela se retrouve mélangé dans le foyer des yeux de Dominique Besnehard.
Le grand écran du grand-père prend dans ses filets les plus gros poissons des images, on comprend pourquoi Dominique Besnehard succombe au charme de Ségolène, il sait distinguer les sirènes de façon innée, comme Catherine Nay, etc.
Beau-fils de général ou fille de colonel, Baudelaire ou Charlotte Rampling, tous ont leur chance dans le regard de l'agent, la meilleure façon de marcher, titre d'un Miller de 1976, seule compte.
L'élégance dans l'air de la nageoire d'une actrice, le pas d'un acteur bien campé sur l'herbe de la terre, sont souvent un des critères ultimes, sans faire d'analogie avec les espadons et pur-sang anglais de Deauville.
Son récit semble coller au plus près de la vérité, la scène du restaurant en compagnie de Lebovici est fantastique, rapportée dans son hiératisme même, il ne se passe rien mais tout de son hors-champ pend au-dessus des têtes des convives, la mort n'est jamais loin, comme lorsqu'il commente les disparitions de jeunes acteurs - nous revoyons tous certains de leurs visages - touchés par la coke ou l'héro, le fric et le sentiment olympien de soi, le non-travail des textes, je me souviens de Julie Delpy qui disait dans un entretien que toutes les conversations avec les jeunes premiers français du moment tournaient autour de l'accès aux fournisseurs de drogue de la place de Paris ou de Cannes.
Plus honnête que le livre de cancans d'une journaliste mitterrandienne, grande bourgeoise précautionneuse, meilleure lorsqu'elle parle de son grand-père expert en impressionnisme, protecteur de Braque, qu'en manieuse de pinceaux qui la voient moralement plus belle en peinture que devant la glace.
Tout le monde se mangeait des mandales physiques ou symboliques dans le ciné des grandes années, sur ses plateaux.
C'est bête mais on ne sait jamais quelle image d'un film nous retiendrons plus tard, mystère de la rémanence dans la panique, c'est le cas avec le "À nos amours", 1980, de Pialat, peut-être que seul le visage du grand frère joué par Besnehard, go-between entre les gifles que le père distribue à la mère et à la fille, dans un montage tremblant, rempart de Carcassonne, l'autre acteur qui deviendra producteur, lui aussi, nous restera à l'esprit.
Imbuvable Jean-Claude Brialy dans la vie, oui, mais qui savait se donner, s'humilier, au sens de Chateaubriand, sous les médiocrités, et bien souvent bon acteur, plus que Cassel, quoiqu'impeccable dans "Le Caporal épinglé", Renoir, 1962, et dans "L'Armée des ombres", Melville, 1969, Chabrol loupa quelque chose du retour du beau Serge, ce dernier, fils d'officier rompu à recevoir des ordres, aurait certainement débosselé le mauvais fer blanc de ses films tordus de la période terminale.
Rédigé par : xavier b. masset | 13 juin 2021 à 12:39
Dominique Besnehard à Fréquence Protestante s'est régalé, il tenait un auditoire, il a déversé ses souvenirs tout en précisant qu'il fallait mentir. Les métiers qui gravitent autour du divertissement prennent des libertés avec la logique et la vérité, il assume.
Ce fut un beau voyage, de belles actrices ont été rappelées à notre bon souvenir. Il n'a pas parlé d'Isabelle Huppert, dont acte. Par contre, j'ai noté le petit éclair dans ses yeux quand il a évoqué Sylvie Vartan. Cette fille-là, mon vieux, elle est terrible.
Ainsi, Dominique Besnehard faisait partie du voyage sur l'île seychelloise de La Digue. Il était avec ceux qui avaient promis de nettoyer le site du tournage. Des décennies ont passé, les décors continuent de pourrir au bord de l'océan indigo. Les mensonges ont les jambes courtes, on finit toujours par les rattraper.
Enfin, il me semble que le rôle de Charon dans "La Conquête" résulte d'une erreur de casting. Dominique Besnehard s'en est partiellement expliqué dans l'entretien.
En résumé, Dominique Besnehard a fait son travail, il va pouvoir partir à la retraite, la roue tourne.
Rédigé par : vamonos | 13 juin 2021 à 08:36
Bien que le milieu des acteurs et des producteurs de cinéma ne me passionne pas, j'ai passé un bon moment en écoutant Dominique Besnehard. Il est à l'aise devant la caméra et sait parler des métiers qu'il a exercés d'une façon qui les fait vivre et les rend accessibles. Il a de la présence, du naturel, et du répondant. Et un côté intrigant aussi : accommodant jusqu'à un certain point, mais on se demande jusqu'où, et imperturbablement cool. Bravo !
Rédigé par : Lucile | 12 juin 2021 à 19:53
Entretien très intéressant.
Dominique Besnehard est une véritable encyclopédie vivante du cinéma français, mais aussi international.
Il présente régulièrement les films qui passent à une heure tardive sur France 5, transposition du Cinéma de minuit qui passait sur France 3.
C’est un homme de gauche comme je les aimais au temps où le PS était encore un parti qui avait des idées saines. Hélas ne reste plus guère de nos jours que Julien Dray, snobé par les radios et chaînes nationales parce qu’il a l’outrecuidance de participer à des plateaux sur CNews.
Tout cela est assez pathétique !
Rédigé par : Achille | 12 juin 2021 à 09:47