On en est au point où Europe Ecologie Les Verts nous donne des leçons de démocratie avec l'organisation d'une primaire !
À LR, depuis trop longtemps, on atermoie. Parce que le président Christian Jacob a un ami, François Baroin, et qu'à cause de lui espéré vainement, l'opposition du parti a été durablement ralentie, même stérilisée. D'ailleurs, on ne sait toujours pas pourquoi on avait qualifié ce dernier de "candidat naturel".
Le comité stratégique non statutaire, dont le président Jacob a nommé la vingtaine de membres, s'est couvert de ridicule en proposant deux enquêtes d'opinion, sous le contrôle de Pascal Perrineau, pour dessiner le profil de qui serait le meilleur candidat, et le plus populaire. Pourquoi faire simple quand faire compliqué permet de gagner la course de lenteur à laquelle Christian Jacob et ses proches se sont adonnés!
Qui sont d'ailleurs les membres de ce comité stratégique évidemment beaucoup plus malléable, plus facile à réunir et offrant moins de contradiction que le bureau politique ?
Si certains LR, dont le sénateur Bruno Retailleau, n'ont cessé de ruer dans les brancards face à la défaite programmée de la droite à cause de cette tactique dilatoire, ces lucides n'étaient pas autant suivis qu'il aurait fallu. Même si un soupçon général pesait sur les coulisses et des basses manoeuvres paraissant vouloir offrir la droite à Emmanuel Macron (en tout cas jusqu'au résultat des régionales qui a démontré l'inanité d'une telle trahison).
Le Président n'a rien à voir avec cette droite républicaine contrairement à ce qu'a prétendu Gérald Darmanin qui a bien connu celle-ci et continue de pactiser avec le macronisme !
Le bilan des élections régionales et départementales n'a pas montré la renaissance de la droite - elle n'était pas morte - mais sa réussite puisque partout où elle a travaillé et dirigé, elle a fait preuve d'efficacité et a été confirmée par les électeurs, aussi peu nombreux qu'ils aient été à voter.
Christian Jacob a eu bien tort de s'arroger ces succès puisqu'ils relevaient de personnalités incontestables et ne démontraient en rien l'inutilité de la primaire. Celle-ci, si on n'avait pas scandaleusement traîné, aurait pu être mise sur pied rapidement après ces élections.
Toujours est-il qu'avec cette heureuse surabondance de candidats (confirmés ou non) dans la famille de la droite largement entendue - Valérie Pécresse, Laurent Wauquiez, Xavier Bertrand, Michel Barnier, Bruno Retailleau, Philippe Juvin, David Lisnard -, il n'est plus concevable d'attendre le mois de novembre pour enfin mettre ses fers au feu et son champion en lice.
Il y a des signes importants qui ne trompent pas depuis la victoire aux élections régionales. Christian Jacob a de plus en plus de mal à justifier son absurde processus. Il est lui-même contesté lors des bureaux politiques et on finit par en avoir assez du non, mais si énigmatique, de François Baroin.
Alors que "des élus comme des ténors des Républicains s'abstiennent de se ranger trop rapidement derrière un candidat tant que le casting n'est pas encore connu" (le Parisien), des personnalités d'influence comme les sénateurs Pierre Charon et Roger Karoutchi ont, au contraire, enfin exigé et favorisé une accélération du processus de désignation.
Le premier a publié dans Le Figaro un article réclamant une modification de cette ligne trop lente et le second, à la suite, a rédigé une motion signée par 92 sénateurs formulant la même demande et qui a été transmise au président Jacob : en substance, "la droite veut son candidat, et vite !".
Ce qui montre que, si les aberrations peuvent avoir du bon par certains côtés, il ne faut pas en abuser.
Le président du Sénat Gérard Larcher, à sa manière inimitable - matoise mais claire - n'a jamais pourfendu la primaire.
Dernière réaction, celle de Jean Leonetti, ancien ministre, qu'on qualifie de "sage" à LR et dont l'avis compte. Son intervention dans le JDD, aussi modérée et équilibrée qu'elle soit, apparaît clairement comme un soutien à l'organisation d'une primaire et donc une argumentation pour son utilité. Il faut "départager" selon des règles strictes, définies, avec un code de bonne conduite. On préviendra ainsi les rares inconvénients d'une primaire au profit de ses immenses avantages.
En rappelant cette évidence que la dernière primaire de la droite et du centre a été une réussite exemplaire et sans équivoque même si ses suites, pour plusieurs raisons, ont été décevantes.
Jean Leonetti n'omet pas la situation de Xavier Bertrand et j'apprécie qu'il respecte son choix mais pointe toutefois l'impossibilité d'avoir deux candidats de la droite dans la même joute présidentielle, en soulignant les conséquences qu'il faudra en tirer.
On est presque sorti de la nasse mortifère des enquêtes d'opinion et de ce mois de novembre si lointain. Je voudrais suggérer d'aller plus loin. Il faut que le pouvoir change de main à LR. Il convient que les brillants gagnants des régionales s'accordent d'abord puis avec tous ceux que la primaire mobilisera.
Je plaide pour un coup de force contre un appareil qui à l'évidence ne s'est pas assigné pour vocation exclusive de faire gagner la droite.
Je plaide pour la consécration des quelques-uns qui dans la prochaine année auront le destin de la droite entre leurs mains et au creux de leurs légitimes ambitions.
Ils sont tous trop intelligents pour ne pas comprendre que, au-delà de la primaire, si l'un veut faire bande et domination à part, il se perdra et perdra tous les autres. Et nous avec tous.
Ma confiance ira plus vers Valérie, Xavier, Laurent, Bruno, David, Philippe et Michel qu'au président Jacob et au comité stratégique (si mal nommé) avec ses étranges chemins de dérivation et de fuite.
@ Tipaza 10h18
"CNews lui en demande trop et il a la faiblesse d’accepter."
Ces derniers temps Z montre qu'il ne maîtrise pas bien les sujets qu'il aborde, c'est la rançon du succès mais aussi celle d'une déception à venir pour ceux qui le soutiennent ?
De plus son approche des problèmes est bien trop marquée par la période 1960-1970 dont il garde la nostalgie: je ne sais pas si la projection vers un passé plus glorieux pour la France suffira à convaincre les électeurs.
En revanche, ce qu'il dit sur la souveraineté, sur l'Education nationale, sur l'islam et sur l'immigration retient l'attention de ceux qui ne supportent plus le déclin programmé pour les générations futures si rien ne change.
2022 sera la dernière élection où le Président aura encore des marges de manoeuvre. Peut-être les Français attendent-ils une candidature disruptive, comme celle de Macron qui avait des talents d'acteur, pour échapper aux boutiquiers des LR ou ex-LR dont les axes de réflexion s'inscrivent dans les pas de leurs prédécesseurs !
Rédigé par : caroff | 09 juillet 2021 à 12:51
@ Mary Preud'homme | 09 juillet 2021 à 01:42
Bien d’accord avec vous.
Zemmour, pour qui j’ai la plus grande estime, devrait profiter des vacances pour faire une cure de silence, et méditer sur le fait qu’on ne peut pas être un grand éditorialiste sur tous les sujets.
CNews lui en demande trop et il a la faiblesse d’accepter.
Il devrait « laisser mesurer les autres » comme disait César à Marius, et CNews pourrait utiliser un peu plus Vladimir Pavlenko, de haute volée également.
Le vrai combat commence en septembre, il convient d’être frais et dispos pour la… Lutte finale. ;-)
Rédigé par : Tipaza | 09 juillet 2021 à 10:18
@ Patrice Charoulet | 08 juillet 2021 à 21:21
« Ecoutant la radio après 18 h, on me dit qu'une journaliste de « Paris Match » va venir parler de la candidature de Zemmour à la présidentielle. »
La candidature d’Eric Zemmour me fait penser à celle de Coluche en 1980.
Certes le programme n’était pas du tout comparable mais les médias se sont empressés de commenter "l’événement" qui en fait n’en était pas un. Tout juste une énorme farce.
Certes Zemmour ne s’est pas encore déclaré. Rien ne permet d’affirmer qu’il le fera, même si une obscure officine envoie des colleurs d’affiche dans les rues de Paris pour appeler les citoyens à voter pour lui.
En fait cette propagande grotesque a surtout pour effet de faire grimper l’audimat de CNews. L’émission Face à l’info connaît un succès retentissant. D’ailleurs, même moi je la regarde. D’écouter le polémiste tous les soirs "bouffer du Macron" avec une jouissance un peu sadique m’amuse plutôt.
En fait à être excessif Zemmour fait carrément le jeu de celui qu’il veut détruire. On appelle ça un idiot utile.
D'ailleurs la cote de popularité du président n'en est nullement affectée.
À noter que Pascal Praud n’est pas mal aussi dans ce domaine, mais lui a compris qu’il ne pouvait prétendre postuler à la présidence de la République. Reconnaissons-lui cette lueur d’intelligence. :)
Rédigé par : Achille | 09 juillet 2021 à 09:31
Sur CNews jeudi soir, Zemmour pour lequel je n'ai ni sympathie ni antipathie particulière, s'est révélé être d'une nullité et d'une ignorance affligeantes concernant la situation haïtienne suite à l'assassinat du président Jovenel Moïse... Consultant compulsivement des notes puisées sur les réseaux sociaux qu'il n'avait même pas pris la peine de relire attentivement, au point qu'il était incapable de citer correctement le nom de la capitale, ceux de Toussaint Louverture, de Dessalines, de quelques présidentes et encore moins des dates d'événements récents et manifestement encouragé par une Christine Kelly tout aussi ignare que lui sur le sujet et qui s'est paradoxalement bornée à interrompre Marc Menant beaucoup mieux informé et objectif sur le sujet, tentant vainement de s'exprimer afin de rectifier le tir et donner quelques pistes susceptibles d'expliquer clairement à l'auditeur lambda la véritable situation de ce pays, ainsi que la génèse et les causes réelles de sa descente aux enfers ! Rappelant notamment quelques faits historiques, dont l'épopée de Saint-Domingue et la victoire de Vertières qui fut en fait la première défaite des troupes de Napoléon vaincues par une armée d'esclaves. L'isolement d'Haïti ensuite, première République noire dans un monde hostile et confronté à un blocus mondial auquel vinrent s'ajouter des menaces de réinvasion... C'est donc sous la contrainte et la menace qu'Haïti accepta finalement de payer une colossale rançon, qualifiée d'indemnité de dédommagement, aux colons spoliés !! en échange de la reconnaissance de son indépendance pourtant chèrement acquise.
Une somme de 150 millions de francs or (ramenée plus tard à 90 millions) qui greva pour plus d'un siècle le budget déjà fragile de ce petit pays exsange et à peine remis des ravages et destructions de la guerre d'indépendance.
Zemmour qui ne connaissait rien à l'histoire se lança néanmoins dans des explications confuses et tarabiscotées sur l'esprit tribal et l'impossibilité de concevoir la démocratie par une population ignare et gangrenée par la corruption à tous les niveaux, laquelle corruption étant considérée comme un sytème "normal" dans ces pays (sic).
Rédigé par : Mary Preud'homme | 09 juillet 2021 à 01:42
ZEMMOUR CANDIDAT
Ecoutant la radio après 18 h, on me dit qu'une journaliste de « Paris Match » va venir parler de la candidature de Zemmour à la présidentielle. J'attends, j'écoute et je suis alléché. Je vais acheter « Paris Match ». Je rentre chez moi et je lis. Quelle déception ! Je connaissais le nom de sa femme, le nom de son avocat, le nom de la jeune énarque qui l'admire, du vieux nationaliste qui a écrit plein de discours pour d'autres que lui, de Charles Gave, de l'ancien patron d'ELF qui lui fait des fiches d'économie. Voilà pour le poids des mots.
Reste le poids des photos. On n'a pas lésiné. EZ en maillot de bain, sortant d'un procès, au tennis, face à Méluche, à PPDA , avec Naulleau, signant ses livres...
Je n'achète jamais « Paris Match » . J'apprends que ça ne coûte que 3,50 euros. Bonne nouvelle. Les hebdos, c'est plutôt dans les 5 euros, je crois.
Mais 3,50 euros, pour ce que j'ai appris, c'est encore trop. Remboursez !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 08 juillet 2021 à 21:21
@ Mary Preud'homme | 08 juillet 2021 à 01:39
Enfin un peu de virilité dans ce blog.
Je suis d'accord sur le fond avec vous, mais encore faut-il passer le barrage des 500 signatures.
Xavier Bertrand ne me semble pas être le candidat d'Achille, je crois même plutôt qu'il ne le deviendrait que si jamais ô miracle il venait à se qualifier et à éliminer son champion.
Bertrand me fait penser à un LR qui a raté son coup. Bref un Le Maire en moins doué. Mais Bertrand est un vendeur d'assurances ; on sait que les assureurs on l'habitude de tout promettre, mais en cas de sinistre c'est différent.
Je suis totalement de votre avis sur son discours lors de son élection dans les Hauts-de-France.
Ce genre de candidat édulcoré, très peu pour moi.
Rédigé par : stephane | 08 juillet 2021 à 15:55
@ Lucile
J'avais bien compris que vous ne prôniez pas un changement du scrutin présidentiel pour que l'emportent le lauréat du premier tour. Mais j'ai lu un article de Jean-Gilles Malliarakis sur son blog "l'Insolent" (où il m'arrive d'intervenir, comme Achille qui lit tout l'a révélé, ainsi qu'à Robert Marchenoir qui l'a révélé lui-même il y a longtemps), dans lequel il qualifie les primaires de "redondance du premier tour". Cela résume assez bien la question.
"Pour couronner le tout on a imaginé aussi d'importer, – frauduleusement car le fonctionnement des institutions ne se compare pas – un concept de primaires, redondance par rapport à l'existence, dans notre système, d'un premier tour.
Ce processus lui-même résulte, outre-Atlantique, d'une dégénérescence de la constitution de 1787. Et il nuit gravement, depuis le début du XXe siècle, à la vie politique des États-Unis.
En France, on l'a malencontreusement intégré aux statuts de divers partis. Leurs effets catastrophiques ont particulièrement frappé les partis de gauche : les Verts en 2012, quand les manœuvres de Duflot ont permis de désigner la malheureuse Eva Joly ; ou les socialistes en 2017 qui choisirent le calamiteux Benoît Hamon.
À droite, les "primaires statutaires" de 2016 avaient permis, certes d'écarter le pire des candidats. Les médias cherchaient alors à présenter l'impopulaire maire de Bordeaux comme le sauveur naturel de la Chiraquie ; las, l'élu surprise qui lui fut préféré par les sympathisants de la droite, en dépit d'un excellent programme, prêta le flanc à la manœuvre éliminatoire que l'on sait. Ceci l'empêcha, de peu, pour la première fois, de figurer au second tour.
C'est pourquoi ces temps-ci, devant la pléthore des hypothèses et candidats possibles à la candidature, on se préoccupe d'une opération de "départage"."
https://www.insolent.fr/2021/07/le-trop-plein-et-le-vide.html
D'autre part, Catherine Rouvier, dans "Un Zemmour nommé désir", dit une chose intéressante (qui ne me convaincra pas pour autant de voter Zemmour : je lui suis à peu près aussi hostile que Claude Luçon), mais qui rejoint mon idée que les partis politiques sont des machines de guerre des chefs et non de guerre des idées: c'est qu'Emmanuel Macron a remporté la dernière présidentielle en s'emparant de quelques "idées subversives à défendre en guise de programme". Le RN a renoncé à la bataille des idées.
"« La bataille électorale n’est pas la bataille des idées ». Jordan Bardella, le jeune second du RN, a prononcé cette phrase dans la matinale de Pascal Praud, sur CNews, au lendemain des élections régionales, croyant ainsi couper l’herbe sous le pied du possible candidat Zemmour à la présidentielle. À l’inverse, il a sans doute, par cette phrase, donné la clé de cette “envie d’Éric Zemmour” qui monte irrésistiblement dans le pays. Ce qu’a choisi Macron, pour gagner en 2017, c’est justement la bataille des idées. Et sa facile victoire aura détruit en cinq ans beaucoup de ce que nous aimons. Donc en face, pour le chasser du pouvoir, il faut un combattant des idées."
Une chose est d'être à l'aise dans le maniement des idées et plus on écoute Zemmour sans préjugé, plus on ne peut que le reconnaître ; autre chose est d'avoir une quelconque aptitude à gouverner sous prétexte qu'on est un essayiste assez brillant.
Eric Zemmour, affirme Paul-Marie Coûteaux, a toujours regretté d'avoir raté l'ENA. Il s'est mû en un brigadiste de la mondaine des moeurs politiques qu'il a bien observées. Sur le tard il se prend pour un historien. Un historien à la fois beaucoup trop réaliste, tel un héritier, par l'entremise de Bainville pour enjamber Maurras, de l'empirisme organisateur, et beaucoup trop peu pragmatique, malgré son réalisme empirique, pour faire un bon président. Mais j'aime ce rappel de Catherine Rouvier que les idées mènent le monde.
https://www.causeur.fr/un-zemmour-nomme-desir-candidat-potentiel-elections-presidentielles-205103
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 08 juillet 2021 à 14:44
@ Mary Preud'homme | 08 juillet 2021 à 01:39
« Quant à votre Xavier Bertrand ce n'est qu'un fanfaron qui s'est cramé tout seul avec son discours ridicule le soir des élections régionales. »
Au premier tour on choisit le candidat qui nous convient le mieux.
Au second tour on élimine le candidat qui nous convient le moins.
J’ajouterai que ce n’est pas "mon" Xavier Bertrand. Je n’ai pas l’intention de voter pour lui au premier tour. Mais si, par un capricieux hasard, il accédait au second tour et était opposé à MLP ou à Eric Zemmour, je voterais pour lui sans hésiter.
Rédigé par : Achille | 08 juillet 2021 à 12:40
Xavier Bertrand a raison de se tenir à l'écart de la primaire de la droite, il serait rejeté.
Rédigé par : Bill Noir | 08 juillet 2021 à 11:29
@ Wilfrid Druais 08/07 00:20
Merci de m'éclairer sur les notions de droite et de gauche mais vous savez, depuis 2017, date à laquelle EM a accédé au pouvoir et totalement déstructuré le paysage politique français, j'ai comme beaucoup de Français, notamment ceux qui sont « des esprits faibles », quelque mal à m'y retrouver !
Alors j'espère pouvoir compter dans l'immédiat sur votre indulgence et dans la perspective de 2022 sur votre boussole pour me remettre les esprits dans le bon sens.
Rédigé par : Michel Deluré | 08 juillet 2021 à 08:52
@ Achille
Que vous le vouliez ou non, s'agissant d'une élection au suffrage universel direct, c'est au peuple seul qu'il appartient de choisir son champion, laissant toutes les chances à chacun de se qualifier.
Et c'est seulement au second tour qu'il convient de jouer collectif pour faire gagner parmi les deux candidats restés en lice celui étant le plus proche de nos convictions et valeurs.
Quant à votre Xavier Bertrand ce n'est qu'un fanfaron qui s'est cramé tout seul avec son discours ridicule le soir des élections régionales.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 08 juillet 2021 à 01:39
@ stephane
« Je n'apprécie pas X. Bertrand mais il a fait preuve de courage politique en supprimant la cigarette dans les lieux publics. »
Il n'a rien supprimé du tout en pratique car il n'a pas prévu d'empêcher les contrevenants de continuer à le faire, parfois juste en dessous d'un panneau d'interdiction, comme je l'ai vu une fois dans une grande station du RER.
Rédigé par : Exilé | 07 juillet 2021 à 19:32
@ Julien WEINZAEPFLEN | 07 juillet 2021 à 16:11
Je ne prônais pas l'élection présidentielle à un tour, ça fait un peu Far-West ! Je voulais simplement montrer à quel point la méthode employée est lourde de conséquences, et comme il faut tout peser et savoir ce qu'on fait quand on organise une telle consultation.
D'accord avec vous pour constitutionnaliser les primaires, ça me paraît une très bonne idée. Mais en laissant le choix à chaque parti d'y avoir recours ou non pour sélectionner son candidat. Et en maintenant bien sûr la présence de candidats libres à la présidence de la République.
Je reste sur mes positions pour restreindre le vote des électeurs à une seule primaire. Vous voyez un communiste participer à la sélection du centriste, ou un RN influer sur le choix des écolos ? L'idée est farfelue, et plaisante, mais non, à mon avis il ne faut pas nuire inutilement à la cohérence de la sélection.
Tout ce questionnement sur des primaires qui n'étaient jusqu'ici pas dans nos mœurs me paraît relever d'une certaine défiance à l'égard des dirigeants des grands partis dans le choix de leur candidat à la présidentielle. Les sondages leur permettraient de savoir qui est populaire et qui peut les faire gagner, et de faire leur choix en conséquence, mais en y ajoutant leur sens politique et leur expérience. En fait, ils n'ont plus assez d'autorité sur les candidats pour contenir leurs ardeurs présidentielles.
Rédigé par : Lucile | 07 juillet 2021 à 18:35
@ Mary Preud'homme | 07 juillet 2021 à 13:34
« Ne vous en déplaise l'élection présidentielle est l'élection, au suffrage universel direct, d'un homme ou d'une femme et non d'un parti politique. »
Colossale erreur. La politique c’est un peu comme le football, pour gagner il faut jouer collectif.
Xavier Bertrand en voulant jouer perso non seulement ne remportera pas la victoire, mais il fera perdre la droite.
Je vous ferai remarquer que Valérie Pécresse, bien qu’ayant quitté LR, accepte de participer à la primaire, ainsi d’ailleurs que tous les autres postulants de LR et du centre.
Tout ce que va gagner XB dans son attitude, c’est de se faire tacler grave par les militants de LR.
D’ailleurs cela a déjà commencé sur Twitter où il en prend plein la tête. Je crains même que les électeurs qui avaient l’intention de voter pour lui à l’élection présidentielle finissent par lui préférer le vainqueur de la primaire de la droite et du centre.
________________________
@ Michel Deluré | 07 juillet 2021 à 16:25
« La similitude entre la démarche actuelle de XB et celle de EM lors de la campagne de 2017 ne vous aura par ailleurs pas échappé. »
Il est clair que Xavier Bertrand veut la jouer à la Macron, partant du principe que si ça a marché pour lui, il n’y a pas de raison qu'il en soit autrement pour sa personne.
Sauf que le contexte est totalement différent. XB a déjà un long passé politique alors que EM, lui, venait de nulle part et suite aux déceptions subies avec Nicolas Sarkozy et François Hollande, EM est passé pour l’homme providentiel qui allait casser le logiciel gauche-droite.
En fait il n’a fait que corriger quelques bugs, mais rien n’a vraiment changé sur le fond.
Comment en serait-il autrement d’ailleurs vu que les pouvoirs du président sont totalement verrouillés par les institutions, ce qui, entre nous est plutôt une bonne chose car cela évite les dérapages incontrôlés.
À noter que dans le gouvernement de Xavier Bertrand j’ai oublié le ministre de la Santé qui occupe une grande place en ce moment.
Je propose Philippe Juvin qui ne cesse depuis deux ans d’affirmer qu’il a les solutions pour nous débarrasser de la Covid-19. En plus il rêve de ce poste tous les matins en se rasant.
Ce sera l’occasion de vérifier s’il est à la hauteur de ses ambitions.
P.-S.: pour ce qui est du poste de conseiller du futur président, ou de secrétaire général de l’Elysée, je préfère encore vivre le reste de mon âge tranquillement dans mon petit village. J’ai passé l’âge des grandes ambitions. :)
Rédigé par : Achille | 07 juillet 2021 à 18:19
@ Achille 07/07 08:26
En affirmant que la position de Xavier Bertrand n'aura pour effet que de faire « battre la droite de gouvernement », vous avez peut-être fait naître chez nombre d'intervenants sur ce blog beaucoup d'espoir car la « droite de gouvernement », en y regardant bien, n'est-elle pas finalement celle qui dirige le pays actuellement ? Avouez qu'il y a parfois matière à s'y tromper au regard des transfuges de LR qui participent à ce gouvernement !
Un bémol cependant, il existe tout de même pas mal de manquements par rapport à une véritable politique de droite.
La similitude entre la démarche actuelle de XB et celle de EM lors de la campagne de 2017 ne vous aura par ailleurs pas échappé.
Pour le reste, XB certainement va se réjouir de constater que vous lui avez déjà mâché une bonne partie du travail en lui dressant une ébauche de son futur gouvernement.
S'il atteint son Graal en 2022, un poste de conseiller auprès du futur président, voire de Secrétaire général de l'Elysée, vous guette Achille.
Rédigé par : Michel Deluré | 07 juillet 2021 à 16:25
Présidentielle, rencontre d'un homme ou une femme et d'un peuple... Certes.
Qui pour apporter les 500 signatures ? Demandez à Villepin !
Qui pour tracter ?
Pour retourner la veste si par hasard élection gagnée il y a, il y aura du monde, surtout avec les législatives sans la foulée, mais avant.
Guaino aurait été un bon candidat en 2017, mais il n'a pas passé la barrière des signatures pour la primaire. Jacques Myard pareil, Geoffroy Didier.
Rencontrer un peuple, OK, mais le peuple en a-t-il envie ?
Une candidature, et ce même si le peuple vient au rendez-vous, nécessite de la logistique, de l'argent, des structures. Et quand on est assureur et pas banquier d'affaires, c'est plus difficile de rassembler le pognon, la tune, le flouze...
Personne ne peut échapper à la réalité économique de la présidentielle. La lucidité de Bertrand laisse à désirer, quel que puisse être son destin.
Rédigé par : stephane | 07 juillet 2021 à 16:17
@ Lucile | 07 juillet 2021 à 10:47,
Il serait sans doute hasardeux de faire disputer l'élection présidentielle à un seul tour. L'élimination du second tour, consécutive au choix fait au premier, priverait le président élu de l'onction arbitrale dont l'assure, dans une certaine mesure, ce choix du plus grand commun dénominateur, surtout si, dans l'état actuel des sondages, c'était Marine Le Pen qui devait l'emporter ainsi que vous le notez, laquelle est on ne peut plus clivante.
En revanche, pour les législatives, l'élection à un seul tour serait une alternative heureuse à l'absence de proportionnelle intégrale avec une majoration pour le parti victorieux. L'élection à un tour à la Chambre des communes existe en Grande-Bretagne et le Royaume-Uni ne s'en porte pas plus mal.
À la limite, il faudrait constitutionnaliser les primaires plutôt que de les laisser improviser par les partis politiques. Dans la mesure où les partis "concourent à l'expression du suffrage" (article 4 de la constitution de la Ve République), il ne serait pas déraisonnable que la constitution s'en mêle. Dans la communauté européenne d'Alsace où son président, Frédéric Bierry, voulait consulter les Alsaciens sur l'intégration de cette ancienne région au nouveau et gigantesque Grand Est, le Sénat a refusé la consultation, ai-je appris hier dans un entrefilet que j'espère exact ou à défaut avoir interprété avec exactitude. Le suffrage, que le Parlement contrôle dans une région, pourrait et devrait a fortiori être contrôlé dans un parti politique.
Je ne suis pas de votre avis sur la participation des électeurs à plusieurs primaires, venant créer le chambard dans des partis pour lesquels ils n'ont pas l'intention de voter. Je suis même favorable à la suppression de la charte de sympathie pour un parti que l'on signait à la première primaire citoyenne du PS. Je ne suis pas certain que cette charte soit compatible avec l'élection à bulletin secret et je me demande si la CNIL n'a pas soulevé le lièvre. Il me paraît légitime que les électeurs veuillent choisir le meilleur candidat dans tous les partis puisque, pour finir, le président se doit d'être une personne au-dessus des partis dont on doit oublier comme par enchantement l'allégeance à un parti qui a fait toute sa carrière politique.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 07 juillet 2021 à 16:11
@ Achille | 07 juillet 2021 à 08:26
Ne vous en déplaise l'élection présidentielle est l'élection, au suffrage universel direct, d'un homme ou d'une femme et non d'un parti politique.
Même si les socialistes et autres présumés progressistes aiment la jouer "collectif" pour répondre à leur idéal communiste...
Ce qui n'est pas une raison, bien au contraire, pour les copier servilement, dès lors que cela reviendrait au final à priver l'électeur de son libre arbitre et à réduire ou recadrer son choix.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 07 juillet 2021 à 13:34
Ci-joint le gouvernement présumé dans le cas bien improbable où Xavier Bertrand serait élu.
*Premier ministre Valérie Pécresse. Ce qui aurait pour effet de rassembler la droite et le centre droit. Beaucoup plus simple de gouverner avec des gens qui ne passent pas leur temps à se tirer dans les pattes.
*Ministre de l’Intérieur Laurent Wauquiez. Lui qui a revêtu un gilet jaune, il serait intéressant de voir la façon dont il gère ce mouvement qui ne manquera pas de refaire son apparition en 2022.
*Ministre des Finances David Lisnard. Cela permettra de vérifier s’il est aussi bon gestionnaire des deniers de l’Etat qu’il l’est avec ceux de sa bonne ville de Cannes.
*Ministre des Armées Hervé Morin. Il a déjà occupé cette fonction donc cela ne devrait pas poser de problème.
*Ministre de la Condition féminine Nadine Morano. Cela risque de changer des discours de Marlène Schiappa, c’est sûr ! Mais il faut faire preuve d’audace pour changer les mentalités.
*Ministre de la Culture Eric Zemmour. Monsieur "Je sais tout" sera dans son élément. Mais je crains qu’il n’ait atteint son principe de Peter.
*Ministre des Affaires étrangères Eric Ciotti. Là on sent que ça va dégager. Il lui faudra sûrement un secrétaire d’Etat chargé de la gestion des charters.
*Ministre de l’Agriculture Christian Jacob, le seul domaine qu’il est censé connaître. Avec lui les vaches seront bien gardées.
*Enfin, ministre de la Justice Philippe Bilger, ou à défaut sa fille Charlotte. Bon sang ne saurait mentir !
Ceci étant, c'est de la pure politique-fiction bien sûr ! :)
Rédigé par : Achille | 07 juillet 2021 à 13:18
Cher Philippe Bilger,
Seule une primaire à l'image de celle de 2017, ouverte à l'ensemble des sympathisants de droite, saura donner à son vainqueur la légitimité, la force et l'élan pour l'emporter en 2022.
Si elle est uniquement réservée aux adhérents, forcément plus radicaux que l'électorat, elle risque de donner un résultat non conforme aux attentes de cet électorat.
Faut-il rappeler qu'en 2017, l'échec de Fillon n'avait aucun rapport avec le processus de la primaire ?
Seule l'absence de garde-fou avait empêché la droite de se choisir un candidat de substitution.
Cette primaire est la seule façon de mettre tout le monde d'accord.
Et si, comme je le pense, son succès est comparable à celui de 2017, les autres prétendants de droite s'y plieront... sauf Zemmour bien sûr.
Rédigé par : Florestan68 | 07 juillet 2021 à 13:17
@ Lucile | 07 juillet 2021 à 10:47
« Vous ne me demandez pas mon avis concernant la primaire mais je vous le donne quand même ! »
Moi, on ne me demande jamais mon avis. Mais je suppose que, depuis le temps que je viens sur ce blog, tout le monde le connaît. 😊
Rédigé par : Achille | 07 juillet 2021 à 12:52
Si, après être parvenu aux Hauts-de-France, son activité egocentrique laissait le souvenir d'une désertion, puis d'un sabotage, Xavier Bertrand n'aurait plus qu'à retourner aux Bas-de-l'Aisne.
Rédigé par : Yves | 07 juillet 2021 à 12:41
Commentaire très éclairé d'Achille sur Xavier Bertrand.
Je n'apprécie pas X. Bertrand mais il a fait preuve de courage politique en supprimant la cigarette dans les lieux publics.
Sarkozy peut le mépriser, quand on voit son score à la primaire de la droite (à peine un votant sur 5).
S'engager pour un seul quinquennat ne me semble pas tenir la route. Si lui n'est pas candidat, les autres auront à attendre 5 ans. La manipulation peut marcher au vu des cadors de LR. Quel dommage que Gilles Bouleau n'ait pas répliqué en disant "vous voulez faire comme François Hollande".
Si Macron ose faire la réforme des retraites, réforme qui ne suffira pas, son courage politique prêchera en sa faveur. Ce sera lui ou Barnier. Les Français ne peuvent pas "en même temps" toucher du chômage important et refuser de travailler un peu plus ; pour ceux qui n'ont pas leurs trimestres. Donc si Macron a ce courage, il en sera récompensé.
Rédigé par : stephane | 07 juillet 2021 à 12:02
@ Deviro
Vous ne me demandez pas mon avis concernant la primaire mais je vous le donne quand même !
Selon les modalités du vote, les résultats peuvent être complètement différents. Si on élisait le président de la République à un tour, c'est à dire en fonction du nombre de voix au premier tour, MLP serait présidente. Donc il y a déjà ce problème-là. Lorsqu'un candidat est présenté par un parti, plutôt que sélectionné au nombre de votants, on peut penser qu'il représente une synthèse du mouvement politique plutôt qu'un seul courant majoritaire au sein du parti. C'est peut-être aussi bien.
D'autre part, le choix des électeurs me paraît moins stratégique que celui d'un parti : les électeurs votent pour celui qui leur plaît le mieux, les têtes pensantes d'un parti optent davantage pour un candidat ayant de plus grandes chances de se faire élire au final, du moins on l'espère. Le choix est plus raisonné (peut-être). Les deux modes de désignation se défendent, l'un étant plus démocratique que l'autre.
Deuxième problème : un électeur peut à l'heure actuelle voter aux primaires de tous les partis qui en organisent, c'est à dire aller semer la pagaille chez l'adversaire en faisant par exemple élire un candidat impopulaire qui n'aura ensuite aucune chance d'être élu à la présidentielle. Il me paraît indispensable de verrouiller le vote autrement qu'en faisant payer 1 € aux votants, et signer une déclaration de bonne foi, de façon à empêcher qu'un électeur puisse se promener dans les primaires de plusieurs partis concurrents s'il en a envie. Il ne devrait y avoir qu'un seul bulletin par électeur en tout et pour tout, ça me paraît la moindre des choses. Enfin, l'opération doit répondre aux mêmes critères de probité dans le dépouillement que les élections finales. Il s'agit quand même de choisir le futur chef de l'État pour 5 ans.
Autrement dit, on ne peut pas bricoler ce genre d'élection à la dernière minute, d'une part sans examiner de très près les règles du jeu, ni les légitimer, d'autre part sans suivre avec tout le sérieux nécessaire le déroulement du scrutin. Les contestations sont la conséquence du flou général des procédures. Jusqu'ici, il y a eu beaucoup d'improvisation, et ça continue, ce qui est incroyable au regard de l'importance de cette élection.
Donc quand on parle de primaires, il faut savoir de quel type de primaires on parle avant de savoir si on est pour ou contre. Me semble-t-il.
---
"Avec une règle du jeu qui ralentit un peu la discussion : Celui qui veut prendre la parole doit faire le résumé de ce qu'a dit son prédécesseur, et si ce dernier est d'accord avec ledit résumé, alors "Celui" peut causer".
Merci d'avoir satisfait ma curiosité, et bravo pour la règle du jeu.
Rédigé par : Lucile | 07 juillet 2021 à 10:47
Suite à la prise de position de Xavier Bertrand, qui est tout sauf une surprise, la droite hors RN semble bien malheureusement enclencher une nouvelle fois la machine à perdre l'élection présidentielle.
Qui peut en effet raisonnablement penser qu'à nouveau divisée au premier tour cette droite-là possède la moindre chance de figurer au second tour et de contester ainsi la victoire finale au locataire actuel de l'Elysée ?
Il est vraiment déconcertant de constater l'incapacité de cette fraction de la droite à tirer les leçons du passé, à comprendre que la division affaiblit et enlève toute chance de victoire alors que les circonstances lui offrent pourtant l'opportunité de jouer un rôle primordial dans cette élection, voire de la remporter.
Alors oui, cette droite va-t-elle se réveiller, va-t-elle se frotter les yeux pour regarder enfin la réalité en face, va-t-elle se secouer, se raisonner et mettre ses ego de côté pour ne pas encore désespérer les électeurs qui espèrent en elle ?
Rédigé par : Michel Deluré | 07 juillet 2021 à 10:45
Ainsi donc Xavier Bertrand refuse de participer à la primaire de la droite et du centre, assurant du même coup une future défaite de la droite "de gouvernement".
Mais il faut comprendre ce monsieur. C’est un gars qui, contrairement aux autres prétendants ne sort pas du sérail. Il n’a pas fait l’ENA, même pas Sciences Po. Il n’a pas le CAPA d’avocat.
Bref c’est un peu un "monsieur tout le monde". François Hollande dirait de lui qu’il est "normal", comme vous et moi.
J’imagine les quolibets qu’il a dû endurer de ses collègues quand il était ministre de Nicolas Sarkozy. Même le Premier ministre François Fillon ne pouvait pas le saquer, disant en substance "Il est peut-être maçon, mais franc…" (sic).
Mais l’heure de la revanche a sonné. Il va leur montrer à tous ces prétentieux de quoi il est capable.
Quand bien même il serait battu à l'élection présidentielle, il ne permettra à aucun d’eux de prétendre à la victoire.
Ben oui, on est comme ça chez les Bertrand. On a sa fierté !
Rédigé par : Achille | 07 juillet 2021 à 08:26
@ Wilfrid Druais | 07 juillet 2021 à 01:28
« Faire le mal est en effet bien facile que faire le bien. »
Comme disait la mère Denis : "Ça c'est vrai ça ! "
Quand je pense qu’il y en a ici qui s’escriment à écrire des dizaines de lignes pour agonir d'injures ceux qui n’ont pas l’heur de partager leurs certitudes, alors que quelques lignes suffisent ! :)
Rédigé par : Achille | 07 juillet 2021 à 08:10
@ Wilfrid Druais | 06 juillet 2021 à 22:59
Chère Lucile,
J'ai failli poser à Deviro exactement la question que vous lui avez posée. Je ne lui poserai donc pas la question. (PC)
"Félicitations Patrice Charoulet, vous gagnez le prix du commentaire sans intérêt de la semaine, voire du mois, c'est dire.
Vu le niveau général du blog, c'est quand même toujours une performance dont on peut être fier. Ça dépasse l'entendement."
-----
J'ai failli me décrocher la mâchoire en rigolant à gueule bec à la lecture de votre commentaire.
Vous voyez le mal que vous pouvez faire en seulement 4 lignes ?
Rédigé par : Deviro | 06 juillet 2021 à 23:49
@ Marc Ghinsberg
@ Mary Preud’homme
Je vous remercie de votre réponse.
Rédigé par : HOPE | 06 juillet 2021 à 23:04
Ce soir j'ai regardé Barnier que j'ai longtemps sous-estimé mais qui a gagné mon estime lors du Brexit.
Il écrase Bertrand en tous points. Il ferait un très bon président qui relèverait un peu la fonction.
Patrice Charoulet a découvert Annie Genevard qui fut maire de Morteau.
Elle sait se faire remarquer, mais son amendement et son argumentation à l'Assemblée nationale frôlaient le ridicule. Cela n'excuse pas la réponse de Dupond-Moretti.
Au sujet de ce dernier, si voir les gens danser le rend heureux, alors qu'il coure les mariages car son bonheur ne transparaît pas sur sa figure.
Annie Genevard se laisse emporter par un désir de notoriété et parfois en fait un peu trop, au point de saboter les combats légitimes qu'elle mène ; mais c'est une députée travailleuse.
Mêler la danse des mariages alors que ce qui dérange ce sont les incivilités, cela a décrédibilisé son travail, qu'on peut qualifier de mal préparé. Des leçons chez Nadine Morano lui feraient du bien. Je l'aime bien Nadine, ça manque à droite.
Rédigé par : stephane | 06 juillet 2021 à 22:53
Omission dans mon précédent commentaire: les présidentielles se jouent toujours sur le tard. Donc désigner un candidat dès maintenant peut l'user par avance et ne le faire qu'en novembre est de bonne stratégie jacobite, n'en déplaise à notre hôte.
_____________
Merci, Deviro, d'avoir sollicité mon avis en bonne compagnie, avec des commentateurs dont j'estime la capacité d'analyse, que je partage ou non leurs idées en gros ou en détail. Je n'avais pas lu votre requête en postant mon précédent commentaire, où vous aurez vu qu'il y a au moins une exception, la seconde primaire socialiste, où les "évincés" ne suivent pas le "désigné" parce que les partis politiques sont des machines de guerre des chefs et non de guerre des idées. La démocratie directe n'est pas faite pour eux.
Une façon de corriger ce déficit idéologique serait d'adopter la proposition de Jacques Attali de faire une primaire des programmes plutôt que des hommes et de désigner ensuite celui qui pourrait incarner le programme choisi. Ce n'est pas facile à mettre en oeuvre et c'est sans doute un peu idéaliste, mais ce serait de bonne politique.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 06 juillet 2021 à 21:59
Il y a quelque temps, sur France Culture, j'ai découvert Annie Genevard, dans une émission politique. J'ai trouvé son intervention absolument remarquable. Je ne la connaissais pas. Je me suis dit : quel dommage qu'elle ne soit pas plus connue. Je lui ai dit mon admiration sur Facebook.
Or j'apprends, ce mardi, qu'elle devient numéro 2 dans mon parti, LR.
À la bonne heure !
J'espère qu'on l'invitera plus à la télé au cours des prochains mois.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 06 juillet 2021 à 21:33
Je propose le coup de force suivant: puisque changer de nom est à la mode, Les Républicains devraient changer, eux aussi, à nouveau, de nom et se dénommer désormais Les Résistants ou les Réactionnaires. Ne serait-ce pas en harmonie avec leur position idéologique ?
Y a-t-il plus important que résister, que réagir aux folies modernistes de l'heure qui font de la transgression le socle de la loi ? Y a-t-il plus important que nous extraire du torrent furieux du conformisme de l'anticonformisme et reprendre pied sur les berges du bon sens et de la "décence commune" ? Y a-t-il voie plus difficile, plus courageuse, plus justifiée, et donc plus porteuse d'espoir ? Vive Les Réactionnaires !
P.-S.: et comme MLP s'est définitivement chiraquisée, rejoignant les modernistes (modérés d'accord...), la place est entièrement libre.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 06 juillet 2021 à 21:21
@ Lucile
Chère Lucile,
J'ai failli poser à Deviro exactement la question que vous lui avez posée.
Je ne lui poserai donc pas la question.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 06 juillet 2021 à 21:16
@ Lucile | 06 juillet 2021 à 16:56
"Dans notre groupe, on m'a posé la question suivante :..."
Me pardonnerez-vous ma curiosité si je vous demande de qui vous parlez quand vous dites "notre groupe" et "on" ?
"on", c'est quelqu'un... du groupe !
"notre groupe" c'est un groupe de thésards, de post-doctorants qui s'enrichit chaque année de nouveaux arrivants, diplômés ou non, dont le discours est stimulant.
Nous avons l'habitude de prendre comme thème de discussion certains billets de Philippe Bilger (qu'il en soit remercié !).
Mais ici, pas de sarcasmes, pas d'invectives, pas d'insultes, pas d'insinuations, pas de diffamations, pas de propos méprisants, seulement des arguments et des contre-arguments.
Quand on veut descendre en flamme un quidam, on ne s'attaque pas à son épouse !
Et pas de promotion de sa pomme non plus, sinon c'est l'éclat de rire général...
On ne se coupe pas la parole, on ne crie pas comme chez Pascal Praud, et surtout, pas de noms d'oiseau.
Avec une règle du jeu qui ralentit un peu la discussion : Celui qui veut prendre la parole doit faire le résumé de ce qu'a dit son prédécesseur, et si ce dernier est d'accord avec ledit résumé, alors "Celui" peut causer.
Il y a des verres sur la table, des bouteilles sympathiques (du Pomerol en général) et du sauciflard.
Une seule chose est strictement interdite : aucune phrase ne doit commencer par "il est évident que".
Rédigé par : Deviro | 06 juillet 2021 à 21:08
La primaire n'a laissé que des mauvais souvenirs, comme le disait ce matin Jean-Pierre Raffarin sur je ne sais plus quelle radio que je n'ai pas écoutée. La primaire citoyenne du parti socialiste a choisi le candidat le plus médiocre qui présida cinq ans durant aux destinées de la France sous une bannière de normalité qui a accouché de l'anormal Macron, qui ne trouva pas déloyal de le trahir, tant il ne s'imposait pas dans la fonction présidentielle.
La primaire suivante dans le même parti donna l'occasion aux éléphants de trahir à grands coups de trompe, après avoir juré toutes leurs cornes de brume qu'il se rallieraient au gagnant quel qu'il soit (les électeurs sont toujours des cornards mal mariés).
La droite voulut tâter de la primaire qui suscita de l'engouement pour le ténébreux Fillon qu'une ténébreuse affaire de Penelope sans ouvrage débrancha alors qu'il avait élection gagnée, s'il n'était pas parti faire du ski sitôt la primaire emportée : "Je commencerai ma campagne en janvier".
Tout à l'heure, C dans l'air diffusait un débat entre les impétrants de ce "mauvais souvenir" de Raffarin, où Nicolas Sarkozy regrettait à demi-mot d'avoir nommé NKM au gouvernement, laquelle s'exila ayant primaire perdue. Bruno Le Maire reprochait à Nicolas Sarkozy d'avoir pratiqué l'ouverture à gauche, lequel s'enrôla ministre de Macron après avoir postulé pour être le Premier ministre de Nicolas Sarkozy.
Une autre curiosité de l'émission fut de voir Brice Teinturier ne pas plaider pour le sondage proposé par Christian Jacob, contre qui vous semblez, cher Philippe, avoir quelque chose de personnel.
Quant à moi, je me rappelle à contre-emploi les maléfices de la primaire. Car je suis pour la démocratie directe partout ailleurs que dans les partis politiques, qui sont moins que des associations respectueux de leurs statuts et qui ne consentent à l'émergence des personnalités qu'après leur effacement-écrasement au service de la machine de guerre qu'ils se donnent pour être, guerre des chefs, mais non guerre des idées.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 06 juillet 2021 à 20:55
@ Robert Marchenoir | 06 juillet 2021 à 17:47
"Mais puisque vous sollicitez aimablement mon avis, je vous dirais que la description que vous faites du processus des primaires s'appelle, tout simplement... la démocratie.
Chacun fait valoir son point de vue, puis tout le monde se range au résultat du vote, quel qu'il soit. Qu'est-ce qui vous paraît anormal, ou même nouveau là-dedans ?"
------
La démocratie, bien sûr...
Cependant...
Rien d'anormal, rien de nouveau, mais quelque chose d'étonnant tout de même : dans le processus démocratique tel que vous l'entendez, et que je ne peux qu'approuver, les "évincés" se soumettent à la majorité, mais restent des opposants, et, fidèles à leurs arguments et/ou à leurs convictions, continuent de combattre les thèses du "désigné".
Or, après une primaire, les "évincés" se doivent de défendre les thèses du "désigné" qu'ils avaient critiquées avant le vote...
Ce n'est pas le "processus des primaires" qui m'étonne, c'est ce qui se passe après.
Je dois manquer de maturité politique...
Rédigé par : Deviro | 06 juillet 2021 à 19:54
@ Mitsahne
« Je ne comprendrai jamais l’ostracisme haineux des pernicieux de la droite « dite de gouvernement » à l’égard de R. Ménard. »
Ils appliquent les consignes imposées par des cercles très fermés.
Rédigé par : Exilé | 06 juillet 2021 à 19:48
@ Metsys 5 juillet 02:39
Au prix d'une jolie anagramme, vous témoignez du goût des Français pour la monarchie.
Pauvre "révolution française"... "un veto corse la finira" !
Avec leur goût traditionnel pour l'understatement, les Britanniques ont jugé la secousse de 89/ 93... "a sinful overreaction".
Rédigé par : Yves | 06 juillet 2021 à 19:14
@ hameau dans les nuages | 06 juillet 2021 à 10:33
« En fait, avec tout le respect que je vous dois, vous n'avez rien compris à ce qu'est l'immunité collective acquise, sachant que le Delta est plus contagieux mais moins dangereux. »
Mon cher hameau, je vous remercie de vouloir ménager ma susceptibilité. J’en ferai autant à votre égard.
Ce que par contre, vous ne semblez pas avoir l’air de comprendre c’est que le fait que le variant Delta soit plus contagieux que les autres variants, le rend du même coup tout autant dangereux pour les personnes fragiles.
On ne peut donc dissocier contagion et dangerosité. D’ailleurs les Israéliens qui sont loin d’être bêtes l’ont bien compris puisqu’ils ont vacciné l’ensemble de la population.
Bilan des courses : le variant Delta se propage certes, mais ne provoque pratiquement plus de morts.
J’ajoute qu’en Israël, ils ont la chance de ne pas avoir des "tourmentés" qui se méfient des vaccins comme de la peste. Ou du choléra et ça simplifie beaucoup les choses pour lutter contre ce fléau.
Je vous souhaite une bonne soirée. N'oubliez pas de prendre votre dose de vitamine D avant d'aller au lit et de vérifier régulièrement votre oxymètre. :)
Rédigé par : Achille | 06 juillet 2021 à 18:09
@ Deviro | 05 juillet 2021 à 23:00
Je suis incompétent en politique politicienne, et je n'ai pas d'avis sur le principe des primaires. En dehors du fait (invoqué par personne, il me semble) qu'il me paraît scandaleux d'instaurer un nouveau mode de scrutin sans qu'il soit voté par les parlementaires -- et inclus dans la constitution, d'ailleurs.
Mais puisque vous sollicitez aimablement mon avis, je vous dirais que la description que vous faites du processus des primaires s'appelle, tout simplement... la démocratie.
Chacun fait valoir son point de vue, puis tout le monde se range au résultat du vote, quel qu'il soit. Qu'est-ce qui vous paraît anormal, ou même nouveau là-dedans ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 06 juillet 2021 à 17:47
La nouvelle vient de tomber : Christian Jacob, le président de LR, retire le titre de Numéro deux du parti à Guillaume Peltier. Pour avoir dit que cela ne le gênait pas de travailler avec Robert Ménard, maire de Béziers, sympathisant du RN (ex-FN).
La droite la plus bête du monde est toujours aussi stupide. L’imbécillité de Jacob mérite les plus viles invectives. Etre abruti à ce point relève de la psychiatrie. Ou de la place de Grève entre quatre chevaux.
À droite, il n’y a pas plus modéré que Robert Ménard. Je ne comprendrai jamais l’ostracisme haineux des pernicieux de la droite « dite de gouvernement » à l’égard de R. Ménard. Le parvenu Jacob peut-il présenter un bon bilan de quelque chose ?
Il se dit agriculteur. Le terrien se veut terrifiant. Il ne sème que la haine mais ne pratique que l’arrachage. C’est le péquenot de la politique et le roi des pignoufs. Sa récolte sera étriquée. Ce sera une mauvaise année, mais pas pour les sots.
Rédigé par : Mitsahne | 06 juillet 2021 à 17:00
@ Deviro | 05 juillet 2021 à 23:00
"Dans notre groupe, on m'a posé la question suivante :..."
Me pardonnerez-vous ma curiosité si je vous demande de qui vous parlez quand vous dites "notre groupe" et "on" ?
Rédigé par : Lucile | 06 juillet 2021 à 16:56
M. Bilger, vous êtes plus jeune que Joe Biden. Donc il ne serait pas inconvenant que vous vous présentiez à l'élection présidentielle. Il n'y aurait pas de meilleur candidat possible ! Pas de plus raisonnable pour l'ensemble des Français !
Rédigé par : J C Kill | 06 juillet 2021 à 15:06
David Lisnard, l'excellent, me paraît le seul à pouvoir renverser la table, brinquebalante depuis si longtemps, de la vraie droite que nous pleurons depuis le vaillant RPR !
Mais l'audace et le panache font-ils encore partie du caractère français ??
Rédigé par : Celtapiou | 06 juillet 2021 à 14:42
Ah, l'Arlésienne de droite est de retour...
Une fois de plus nous allons discuter pour savoir qui de monsieur Tartempion ou de madame Duchemolle et consorts ferait le meilleur présidentiable de droite pour 2022.
Sauf qu'il y a un petit problème qui ne date pas d'hier, inhérent à la tête même du parti qui à travers ses avatars est supposé représenter la droite.
Déjà Charles Pasqua déclarait :
« Nous avons commis la plus belle escroquerie du siècle : nous avons fait croire aux Français que nous étions de droite. »
Certes, ce n'était là qu'une boutade, mais qui recelait un fond de vérité, la preuve en étant que Jacques Chirac, un de ses fils spirituels, a déclaré en 2005 : « Je n'ai jamais été de droite », ce qui avait au moins le mérite de la franchise.
De même Nicolas Sarkozy a admis aussi de son côté « être si peu de droite ».
La cause est entendue, la droite n'est pas la droite, du moins en ce qui concerne ses plus hautes instances, ce qui entraîne plusieurs conséquences :
- Une escroquerie politique vis-à-vis de l'électorat de droite comme l'a admis Charles Pasqua.
- Une ambiguïté plus générale de la réalité de la démocratie (ou supposée telle) française, puisque le ministère de l'Intérieur lui-même se rend complice de cette tromperie en l'entérinant quand il attribue des couleurs politiques aux divers partis, complicité qui retombe aussi sur les médias qui désinforment l'opinion en reprenant cette classification fausse sans la remettre en perspective.
- Une erreur d'appréciation du centre de gravité réel de la politique française, qui du fait de ces manipulations penche manifestement plus à gauche qu'à droite (par exemple l'attribution à « la droite » des victoires en PACA et en Hauts-de-France en coloriant en bleu ces régions est trompeuse).
- Les partis ou mouvement davantage fidèles aux valeurs essentielles de droite se retrouvent marginalisés et rejetés dans la Géhenne « d'extrême droite » même s'ils n'ont rien de spécialement extrémiste.
- Accessoirement, une perte de confiance des électeurs qui sont las d'être convoqués aux urnes non pas pour choisir une véritable alternance mais pour maintenir en place un système fortement contaminé par les dogmes gauchistes, y compris sous un camouflage de droite, leur donnant l'impression d'être captifs d'un régime de parti unique.
Quand allons-nous sortir enfin de ce mensonge ?
Rédigé par : Exilé | 06 juillet 2021 à 14:17
"Il faut un coup de force chez Les Républicains !" (PB)
Un coup de force pour imposer une primaire rapidement ?
Présenté de cette façon, ça a l'air d'un gag, d'autant plus qu'à la mauvaise volonté des uns s'ajoute l'incohérence des autres.
L'incohérence commençant par demander à un parti LR d'organiser une primaire de la droite et du centre, et donc une primaire qui stricto sensu, pourrait donner un vainqueur qui n'est pas ou n'est plus de ce parti !
J'ai vu que Valérie Pécresse, qui est sortie de LR, demandait elle aussi une primaire, à laquelle semble-t-il, elle accepterait de se soumettre.
Pourquoi avoir quitté LR, si c'est pour s'y rallier à un moment aussi décisif que le choix d'un candidat ? Ah, l'incohérence des femmes ! (Bon, ça c'est juste pour agacer les féministes, parce que je rêve d'une Marie-France Garaud.)
Quant à Xavier Bertrand, il a fait son coup de force depuis longtemps, affirmant qu'il ne se soumettrait pas à une quelconque primaire.
LR n'existe plus depuis longtemps, si tant est qu'il ait existé un jour, pas même celui de sa création.
Sarkozy son fondateur n'a jamais été connu pour avoir des convictions idéologiques autres que celles du pouvoir et d'une fusion mortifère de la France dans une UE, fusion pour laquelle il rêvait d'être admiré par les dirigeants de tous les pays.
On sait ce qu'Obama pensait de lui, on saura ce qu'Angela Merkel pense de lui bientôt, dès qu'elle écrira ses mémoires, probablement pire.
Bref, le vrai coup de force s'il doit advenir, serait de faire exploser ce non-parti pour en bâtir un autre sur des fondements idéologiques qui aient un sens.
Le RN vient de montrer les limites de sa dédiabolisation, une partie des citoyens de la vraie droite sont en déshérence.
Le temps est venu de resserrer les rangs de tous à droite, la vraie.
Depuis la droite de LR qui existe, François-Xavier Bellamy l'a montré même si elle est minoritaire chez LR, jusqu'au RN à qui il manque actuellement une idéologie structurante, que le Menhir a défini comme virilisante.
En cette période de féminisme exacerbé, il a fait preuve, comme souvent, d'un humour dévastateur qui aura fait bondir les serviteurs de la doxa.
En vérité, il n'y aura de coup de force qui vaille quelque chose que dans une reconfiguration de la droite, à laquelle Éric Zemmour apporterait sa vision historique.
Est-ce trop tard pour cette reconfiguration ?
Je ne crois pas. Comme disent les British, quand il y a une volonté, il y a un chemin.
Il manque la volonté et un homme pour l'incarner. C'est beaucoup et peu à la fois.
"Levez vous vite, orages désirés qui devez emporter la France dans les espaces d'une autre vie politique." (pcc: Chateaubriand, René)
Rédigé par : Tipaza | 06 juillet 2021 à 11:22
@ Achille | 05 juillet 2021 à 18:56
En fait, avec tout le respect que je vous dois, vous n'avez rien compris à ce qu'est l'immunité collective acquise, sachant que le delta est plus contagieux mais moins dangereux. D'ailleurs un virus très méchant tue systématiquement son hôte et donc par la force des choses est moins contaminant. Epidémie de choléra en Espagne ou je m'étais rendu sur zone, vacciné.
Le vaccin n'est là dans ce cas que pour protéger les gens très âgés et/ou les gens ayant des comorbidités. L'immunité naturelle se fait chez les autres et notamment chez les jeunes par le contact avec le virus, sachant qu'ils ne développent pas ou excessivement peu la maladie, très peu mortelle dans cette tranche d'âge. Ce matin chez Praud justement, un docteur dont j'ai oublié le nom rappelait cette évidence qu'on retrouve jusque dans le programme de 1ère ou de terminale au lycée.
Le virus "lambda" arrive, sur lequel le vaccin a encore moins d'effet et l'"epsilon" aux US où là le vaccin ne sert plus à rien.
Pour mémoire dans les phases de tests avant mise sur le marché de ces vaccins, les animaux ayant participé avec entrain à l'expérience sont morts.
Maintenant, mais ça les "complotistes" le disaient depuis le début, on s'aperçoit que le masque et le confinement des jeunes va avoir l'effet inverse, à savoir que leur immunité a diminué tout ce temps, les exposant plus aux nouveaux variants. Tout a été fait à l'envers.
Nous sommes gouvernés par une bande de méchants clowns.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 06 juillet 2021 à 10:33
Ils sont amusants les « quatre ténors de la droite ». Dans leur tribune ils commencent par se référer à un sondage pour fonder leur constat : « Les Français mesurent l’efficacité de nos actions aux manettes de nos territoires, surtout par contraste avec un État impuissant et flageolant. 62 % des Français pensent aujourd’hui possible qu’un président issu de la droite emporte la présidentielle de 2022. »
Pour ajouter quelques lignes plus loin : « Que des sondages, dont la fiabilité est plus que jamais mise en doute, fassent office de moyen de sélection de notre candidat ne peut satisfaire personne. »
Croire aux sondages quand ça vous arrange,
Les maudire quand ça vous dérange…
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 06 juillet 2021 à 09:15
Il faut un coup de force chez Les Républicains !
Qu'on me pardonne de rappeler encore une fois un ordre célèbre mais qui pourrait parfois toujours être d'actualité :
« Foutez-moi tout ce monde-là dehors ! »
(Joachim Murat, 19 Brumaire an VIII)
Rédigé par : Exilé | 06 juillet 2021 à 09:02