Je ne sais pas pourquoi mais les vacances d'été sont propices chez moi à des interrogations que je n'ose qualifier de métaphysiques mais qui sont assez contradictoires avec la quotidienneté de la mer, du soleil et du repos.
Sans doute me sont-elles venues parce que entouré d'affection, totalement débarrassé des contraintes de la vie collective, spectateur du travail et de l'action des autres, émerveillé par la gestion de la matérialité, qui semble si naturelle pour certains à l'activité débordante, je me suis soudain demandé si cette oisiveté temporaire, ce décalage net par rapport à l'énergie de la plupart, ce retrait qui m'était offert et que j'acceptais, étaient seulement ce dont l'âge et le respect me faisaient bénéficier ou le résultat d'une inaptitude cultivée à l'égard du pratique de l'existence.
Je me suis rappelé le scénario de Jean-Paul Sartre "Les Jeux sont faits" où on offre à quelqu'un le droit de recommencer sa vie et où il lui fait suivre exactement le même cours qu'avant.
Faudrait-il tout refaire ? Tenter de m'intéresser aux matières scientifiques et à la géographie, accepter la rigueur des mathématiques, les implacables raisonnements sans nuance des résultats ne prêtant pas à controverse, m'efforcer d'appréhender les choses au lieu de n'être passionné que par les êtres, recommencer à zéro le parcours de mon histoire et procédant à moins d'exclusion, en ayant moins de répugnance pour tout ce que je ne sentais pas immédiatement accordé à moi, me donner en quelque sorte une seconde chance ?
Tout refaire ? Constituer les possibilités que j'avais peut-être chassées trop tôt comme des réalités ? Devenir un grand entraîneur sportif, embrasser la mise en scène de films, de théâtre ou d'opéra, me tourner véritablement vers la politique au lieu de la commenter, incarner autrement mon désir de justice et de vérité, trouver d'autres modalités pour exprimer ma passion de la liberté et de la contradiction, inventer un destin qui se serait nourri de ce que j'avais trop paresseusement rejeté ? Devenir un autre, au fond ?
Ou ne rien changer ?
Sans le moins du monde se surestimer, considérer qu'on ne réussit une vie qu'en n'ayant jamais rien programmé, estimer qu'il convient de laisser le fil des jours, les hasards et les aléas de l'existence, les bonnes ou mauvaises fortunes dessiner votre histoire avec un arbitrage qui en définitive saura faire le partage entre ce que vous avez de meilleur et ce que vous portez de moins bon, accepter de conclure que ce que vous êtes et êtes devenu représente forcément ce pour quoi vous étiez fait.
Laisser de côté le songe impossible et dévastateur d'apposer sur aujourd'hui un récit artificiel, ne pas conjuguer le réel et le virtuel, ne pas procéder aux noces débilitantes de votre histoire avec vos fantasmes, s'enclore dans ce qu'on est, sans arrogance, plutôt que s'illusionner sur des capacités dont il est trop facile de se créditer en chambre.
Ne rien changer mais que ce soit le contraire de l'immobilisme : si on savait le grand nombre de voyages possibles de soi à soi, on serait étonné !
@ hameau dans les nuages | 17 août 2021 à 15:16
La critique est bonne, les images léchées, le Canard aussi l'a trouvé bon, d'autres aussi:
"Un film pour les réunir tous (les fans)... Merci pour le coup de vieux. En cette avant-première qui affichait salle comble, le générique de fin a été accueilli par des applaudissements copieux et sincères. On aurait presque pu palper tout le soulagement des fans d'avoir enfin pu voir ce film tant désiré. Et l'on peut dire que ce Kaamelott..."
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=248191.html
Le film fait un beau carton.
Rédigé par : Giuseppe | 18 août 2021 à 11:50
La victime est souillée, moquée, humiliée, puis suppliciée, accédant au statut sacré mensonger que le sacrifice, qui ramène une paix forcément instable en la communauté, lui prête.
Le blasphème ne fait que répéter le phénomène, complice malgré lui du mensonge, redoublant la vaine violence, enfermant l'enfermement, pensant se libérer du pouvoir sacré qu'il pense dominer alors que c'est lui qui le domine.
Le dupeur dupé, en quelque sorte, Don Juan pense choisir sa descente aux enfers, il n'est qu'englouti par sa propre violence, cet enfer qui monte.
Dans la perspective de cette révélation, le blasphème à sa manière y participe, il n'est donc pas nécessaire de l'interdire, mais de le retourner sur le dos façon judo, exposant son vice, qui est le même que celui qu'il dénonce.
Ipon !
Rédigé par : Aliocha | 18 août 2021 à 07:30
@ Giuseppe | 17 août 2021 à 12:26
Oui je sais, "c'est pas faux."
Il faudrait leur envoyer le pachtoune (à vos souhaits !) Blachier avec sa sulfateuse vaccinale. Là ça déménagerait:
https://rumble.com/vl98wd-la-proposition-choc-de-martin-blachier.html
Jusque dans les toilettes sèches il irait les vacciner.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 17 août 2021 à 15:16
@ Giuseppe
"McKinsey coqueluche de certains dirigeants français du tout-Paris."
McKinsey a une réputation un peu excessive. Cela ne change rien au fait qu'il est important de soutenir l'idée que le gouvernement et l'administration puissent faire recours à du privé en tant que conseil.
Ce n'est pas à McKinsey de surveiller opérationnelement la vaccination. Il y a de nombreux autres enjeux à la vaccination qu'un pur aspect logistique dans lequel l'armée (que vous suggériez) aurait son mot à dire. L'armée n'est pas capable de surveiller la chaîne logistique de la production de vaccins, les enjeux de sécurité vaccinale, les enjeux liés à l'opinion publique, etc.
La principale critique qu'on puisse faire au recours à McKinsey est souvent que le contenu réel de ce travail est opaque au reste de la société et couvert par le secret. L'autre principale critique qu'on puisse lui faire est que les gens qui recourent à McKinsey ont tendance à se défausser derrière une grosse boîte de conseil pour ne pas avoir à assumer leur décision. "La boîte de conseil l'a dit, son indépendance est garantie d'objectivité, donc ils ont raison, circulez, il y a plus rien à voir." Mais une fois cela dit, il n'est pas correct de prétendre que McKinsey est une boîte de lobbying. Le lobbying, c'est tout l'inverse de l'activité de McKinsey.
Mais l'essentiel des critiques contre McKinsey relève de l'éternelle guéguerre entre public et privé. Sur ce point, les opposants à McKinsey sont largement des sectaires. Quand on sortira du sectarisme, on pourra alors poser les véritables questions du rôle de ces entreprises de conseil. Qui est à mille lieux du lobbying.
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@ Aliocha
"Qui parle d'interdire le blasphème..."
Si vous vous plaignez d'être mal compris, exprimez-vous plus correctement que le pataquès que vous me sortez.
"Le blasphème alors n'a d'autre dessein que de se déprécier autant que l'est la figure qu'il souille, n'ayant pas su résister à la tentation de la remplacer, pensant choisir la descente aux enfers, dernière ruse de l'orgueil, alors que c'est l'enfer qui monte."
Cela veut dire quoi, au fait, tout cela précisément ? Navré, mais je pars du principe que c'est encore et encore une opposition au blasphème. Clarifiez votre position si vous voulez qu'elle soit compréhensible. Sinon, ne vous plaignez pas qu'on l'interprète de travers, ce qui est bien mon droit face à un texte aussi obscur.
"...à part notre propagandiste qui ne sait que déguiser les propos d'autrui pour justifier ses déviances ignorantes..."
L'hôpital qui se moque de la charité, vraiment...
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@ hameau dans les nuages
"En fin observateur vous auriez dû remarquer que l'avion avait comme numérotation sur le côté près de la cabine de pilotage: 1109."
J'ai mis une bonne petite minute à comprendre la référence au 11 septembre... Cela dit, la référence passera inaperçue. Aux États-Unis, c'est 9/11. Pas 11/09.
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@ Giuseppe
"Chez nous on a du mal à vacciner les territoires un peu éloignés, alors dans les montagnes afghanes... Et puis là-bas la mort n'est pas un souci, alors compter les défunts, à choisir ils préfèrent compter les Kalachnikov sans doute plus précieuses."
Cette zone du monde (je pense au Pakistan plus qu'à l'Afghanistan) est rétive à la vaccination. Si la polio n'a pas été complètement éradiquée, c'est dû aux oppositions de fondamentalistes au Nigeria et au Pakistan. Et depuis que c'est à travers la vaccination qu'ont été récupérées des traces génétiques d'un membre de la famille de Ben Laden, ce qui a permis sa localisation et son élimination, il est compréhensible que ces populations n'ont pas exactement une opinion positive des campagnes de vaccination.
Thématique qui de toute façon est complètement anecdotique face aux enjeux de ce pays en ce moment. Il est temps de sanctionner le Pakistan pour son rôle dans cette crise. Dernière déclaration du premier ministre pakistanais au sujet des talibans ? Qu'ils ont réussi à mettre un terme à l'esclavage. Ni plus, ni moins. Il est temps de sévir un peu...
"...quant aux talibans j'ai entendu hier qu'ils étaient 75 % d'analphabètes..."
En tout cas, ils parlent tellement bien anglais que les Anglais envisagent que certains seraient passés par des structures comme Oxford. Ce ne sont plus les bouseux de 1994. À force de se frotter aux structures diplomatiques internationales ces dernières années, ils sont quand même bien montés en compétence. Cela reste moyenâgeux, mais il y a toujours eu des gens très intelligents et très éduqués, même au Moyen Âge, et même avec les pires idéologies.
Rédigé par : F68.10 | 17 août 2021 à 14:54
Quand je pense à tous ces abrutis qui se pensent en dictature en France, le courage n'est pas là où on le dit sur des pancartes en carton avec des résistants en papier mâché:
La maire afghane Zarifa Ghafari dit attendre les talibans : « Ils vont venir pour les gens comme moi et me tuer »
L'Afghanistan comme la Corée du Nord est prête à accueillir nos réfugiés français.
Quelle bande de tocards ! Mai 40 avec les mêmes, la débâcle à coup sûr, avec ces résistants de l'inutile.
Rédigé par : Giuseppe | 17 août 2021 à 13:39
@ hameau dans les nuages | 16 août 2021 à 21:16
Il manque le référentiel qui fait toute la différence, les femmes ça ne compte pas donc on peut imaginer qu'elles ne sont pas comptées, quant aux talibans j'ai entendu hier qu'ils étaient 75 % d'analphabètes...
Et puis aujourd'hui comme tout le monde s'en fiche et ne pense qu'à déguerpir, on peut donc tout supputer.
Chez nous on a du mal à vacciner les territoires un peu éloignés, alors dans les montagnes afghanes... Et puis là-bas la mort n'est pas un souci, alors compter les défunts, à choisir ils préfèrent compter les Kalachnikov sans doute plus précieuses.
Rédigé par : Giuseppe | 17 août 2021 à 12:26
McKinsey coqueluche de certains dirigeants français du tout-Paris.
En Israël le plus grand entrepôt de stockage et de distribution de vaccins avait été monté, géré par des civils du métier, et l'armée.
Prêts avant tout le monde bien des mois en avance, le directeur du site fier comme bar-tabac - disait Coluche - de montrer au monde entier une armée de frigo alignés au garde-à-vous équipés par les électriciens du pays, pas ces crépines de cabinets qui vous vendent surtout de l'esbroufe et des honoraires dignes du carbone pur.
J'ai vu le même style d'organisation dans le plus grand entrepôt d'Europe d'un distributeur de sport, sans compter les milliers de références à gérer... Et dire qu'on payait ce cabinet McKinsey des fortunes, il est vrai qu'ils sont très présents, et cela fait partie toujours de ces experts, de cette mouvance, dont la spécialité est surtout de faire du lobbying et d'installer des crépines au bon endroit:
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-on-vous-resume-la-polemique-autour-de-mckinsey-le-cabinet-qui-conseille-le-gouvernement-sur-la-strategie-vaccinale_4291131.html
On pourrait continuer ainsi, mais à quoi peuvent donc servir ces armées de spécialistes dans les cabinets ministériels, dans les ARS, des dizaines de milliers de spécialistes...?
Je me souviens avoir transmis un tableau A4, pas plus grand, un simple bout de papier A4 de la télécopieuse, l'ensemble des résultats mensuels d'une des majors françaises, A4 permettait d'embrasser d'un seul coup d'oeil la santé économique des dizaines de milliers de salariés mais surtout des filiales, nous a expliqué le numéro 1, un grand dirigeant.
Pas besoin de ces pompes aspirantes comme ces cabinets dans beaucoup de domaines, ils font partie de ces nébuleuses qui sont là souvent pour rassurer certains dirigeants, un peu comme Attali dont on a vu avec quel brio il a géré les clés de la BRED:
https://www.lesechos.fr/1993/06/le-president-jacques-attali-contraint-a-demissionner-de-la-berd-907252
Rédigé par : Giuseppe | 17 août 2021 à 10:52
Qui parle d'interdire le blasphème, à part notre propagandiste qui ne sait que déguiser les propos d'autrui pour justifier ses déviances ignorantes, lui qui se scandalise de mes propos à me traiter de blasphémateur et de shrik, démontrant sa religiosité à géométrie variable façon déicide du XIXe siècle, alors que l'on sait depuis Pascal que vrais juifs et vrais chrétiens sont de même religion ?
Bon vent aux hypocrites, la ruse mondaine est démontée.
Rédigé par : Aliocha | 17 août 2021 à 07:44
@ F68.10 | 16 août 2021 à 21:18
En fin observateur vous auriez dû remarquer que l'avion avait comme numérotation sur le côté près de la cabine de pilotage: 1109.
Etonnant, non ?
On dit que le hasard c'est Dieu qui se promène incognito.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 17 août 2021 à 00:04
@ hameau dans les nuages
"Regardez cette courte vidéo et observez un détail, puisque la situation en Afghanistan vous émeut. Etonnant ?"
J'ai vu votre vidéo. Je ne sais pas de quel détail vous voulez parler.
La situation en Afghanistan ne m'émeut pas. Je fais simplement partie de ceux qui réclament des sanctions contre le Pakistan.
Cet événement est particulièrement grave. Pour des raisons qui sont probablement différentes des vôtres, mais quoi qu'il en soit, vous ne couperez pas au flux de réfugiés en provenance d'Afghanistan.
"Vous n'avez pas honte de penser ça alors que les femmes afghanes..."
Non. Ce n'est pas qu'une question de femmes afghanes. Je n'ai d'ailleurs pas parlé des femmes dans mon dernier commentaire. Si ce n'était qu'une question de féminisme, on passerait à côté d'enjeux beaucoup plus lourds. L'opium. Les migrations. La Chine (et les ouïghours). L'islam. Le terrorisme. Le Pakistan. Sa bombe. La route de la soie. Le conflit qui monte entre Chine et Inde, deux puissances nucléaires d'un milliard quatre avec le Pakistan sur la bande et un arrière-pays stratégique à leur avantage avec les talibans maintenant au pouvoir. On pourrait aussi parler du Baloutchistan et de la politique d'assassinats politiques sur sol étranger mené par le Pakistan et les relations de l'Iran avec l'Afghanistan et le Pakistan avec la question baloutche au milieu, dans un contexte de développement du transport maritime et de ports (route de la soie) qui impacte la question baloutche.
On pourrait aussi parler de l'impact de la trame narrative de "victoire de l'islam sur les US" qui va se répandre jusqu'au Cachemire, et qui risque de compliquer le processus d'annexion par l'Inde déclenché il y a un an de cela.
La question afghane impacte au minimum tous ces points... des broutilles, quoi...
On parlait des talibans et du Pakistan ? Et on parle encore du blasphème en France avec Aliocha... Vous voyez donc que ce n'est pas là qu'une question de pauv' petites nanas emmitouflées dans des sacs poubelles et à la merci de balles dans la tête de la part des talibans maintenant qu'ils vont s'occuper des nanas qui ont eu le toupet de faire de la politique jusqu'ici...
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@ Giuseppe
"McKinsey est l'histoire d'une boutique que l'exécutif a goinfré - le Volatile cher au Général s'en est fait l'écho."
C'est très bien, McKinsey.
"En temps de "guerre épidémique", comme en Israël, pas besoin de recruter ce cabinet, je fais appel au magasinier en chef de n'importe quelle grande enseigne de distribution française..."
Ben voyons...
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@ Aliocha
"Le blasphème alors n'a d'autre dessein que de se déprécier autant que l'est la figure qu'il souille..."
Le blasphème n'a rien à voir avec une "question de souillure". Il a à voir avec la non-exclusion de minorités religieuses de la citoyenneté (i.e. les juifs, dont l'existence est en soi un blasphème puisque c'est le peuple déicide selon les canons du 19ème siècle) et à voir avec la garantie que tous les sujets puissent être traités dans le débat public sans que la notion de blasphème ne puisse interdire le débat sur un quelconque sujet. C'est donc une condition nécessaire de l'exercice d'une démocratie pleine et entière. Quand on interdit le blasphème, on recule démocratiquement. Vivement un premier amendement !!
"...n'ayant pas su résister à la tentation de la remplacer, pensant choisir la descente aux enfers, dernière ruse de l'orgueil, alors que c'est l'enfer qui monte."
Moui, moui, moui... il faut interdire le blasphème parce que c'est l'enfer qui monte... vous m'en direz tant...
Rédigé par : F68.10 | 16 août 2021 à 21:18
@ Giuseppe | 16 août 2021 à 14:29
7 000 décès depuis le début de l'épidémie pour 38 millions d'habitants
https://www.google.com/search?q=afghanistan+covid&oq=afghanistan+covid&aqs=chrome.0.0i324j0i457i512j0i324j0i131i433i512j0i512j0i22i30l5.5988j0j15&sourceid=chrome&ie=UTF-8
Moi je dis que l'air des montagnes afghanes est bien meilleur que celui du pic du Midi de Bigorre :) d'ailleurs confirmé par le fils du président Massoud que j'ai eu à l'instant au téléphone.
Ou alors le pavot a des vertus insoupçonnées.
https://www.la-croix.com/Monde/Covid-19-lAfghanistan-fait-face-nouvelle-vague-sans-tests-sans-vaccins-2021-06-20-1201162174
Sans tests, sans vaccins et sans masques !
Il faut y envoyer Véran par le premier avion cargo ! Mashallah !
Rédigé par : hameau dans les nuages | 16 août 2021 à 21:16
@ F68.10 | 16 août 2021 à 02:07
Regardez cette courte vidéo et observez un détail, puisque la situation en Afghanistan vous émeut.
https://twitter.com/i/status/1427202927383379973
Etonnant ?
Rédigé par : hameau dans les nuages | 16 août 2021 à 18:52
@ breizmabro
"Et pour Kaboul rien. Pas UN chiffre. Faut-il croire que les Afghans sont immunisés contre cette grosse grippe sous contrôle du cabinet McKinsey et de Pfizer ?"
Bon, ceci pour le pays :
https://i.goopics.net/Xk5Lg.png
Pfizer risque d'attraper une indigestion, mais on dit que le pognon est le nerf de la guerre et la recherche en absorbe beaucoup.
McKinsey est l'histoire d'une boutique que l'exécutif a goinfré - le Volatile cher au Général s'en est fait l'écho.
En temps de "guerre épidémique", comme en Israël, pas besoin de recruter ce cabinet, je fais appel au magasinier en chef de n'importe quelle grande enseigne de distribution française, qui lui va faire le boulot alors que les autres zozos ont branché une crépine dans nos poches.
Rédigé par : Giuseppe | 16 août 2021 à 14:29
@ breizmabro | 15 août 2021 à 20:54
Vous n'avez pas honte de penser ça alors que les femmes afghanes...
Non je blague, en voyant les images j'ai pensé la même chose que vous. L'air de la montagne sans doute.
Mais entre le Pakistan et l'Afghanistan il faut quand même le pass ; c'est le Khyber pass.
https://communaute.geo.fr/photo/38186-khyber-pass-jpg
Ah tiens à propos de pass, certaines grandes surfaces exigent le pass même dans la partie alimentation.
Pas de panique ! Tout va bien se passer... Et puis hein ! par rapport à la situation en Afghanistan... il y aura toujours le bazar pour faire ses courses, Inch Allah !
On va vivre une époque formidable.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 16 août 2021 à 12:40
@ breizmabro | 15 août 2021 à 20:54
Si c'est de l'humour, c'est raté. Si ce n'est pas de l'humour, c'est raté également.
Rédigé par : Gavot | 16 août 2021 à 10:50
L'égaré est-il contractuellement damné, ou le damné est-il contractuellement égaré par les serviteurs de la connaissance qui ne savent que s'en servir au lieu de la servir, point de conversion qui consent à l'impossible, le saut de la falaise des certitudes ou la rédemption du supplicié n'a plus besoin de sa passion coupable, muni des ailes conceptuelles qui lui permet d'envisager la certitude d'être pardonné ?
Le blasphème alors n'a d'autre dessein que de se déprécier autant que l'est la figure qu'il souille, n'ayant pas su résister à la tentation de la remplacer, pensant choisir la descente aux enfers, dernière ruse de l'orgueil, alors que c'est l'enfer qui monte.
Rédigé par : Aliocha | 16 août 2021 à 10:45
@ Michel Deluré | 15 août 2021 à 10:09
«Voilà qui va peut-être vous inciter à élargir le cercle de vos amis randonneurs. »
Montaigne fait partie de mes amis randonneurs… en chambre !
Il m’accompagne dans la remarquable édition de Bernard Combeaud chez Bouquins, mais je n’ose le dire, il m’ennuie. Trop penseur dans sa tour d’ivoire, trop pondéré, son texte manque de chair, de sang (au figuré), de vie en un mot.
Et lorsqu’il dit : “Ne pouvant régler les événements, je me règle moi-même”, c’est peut-être le contraire de la politique telle qu’elle a été pratiquée de tout temps, et qui consiste à changer le monde, et en ce moment on a l’impression que certains dirigeants voudraient bien changer de citoyens et d’électeurs ! ;-)
Rédigé par : Tipaza | 16 août 2021 à 08:52
@ breizmabro
"Et pour Kaboul rien. Pas UN chiffre. Faut-il croire que les Afghans sont immunisés contre cette grosse grippe sous contrôle du cabinet McKinsey et de Pfizer ?"
Je trouve ce propos extrêmement mal placé. Nous assistons à la résurgence d'un Etat islamiste dans la catégorie Etat de terroristes à défaut d'être un Etat terroriste, soutenu par un Etat terroriste doté de la bombe qu'est le Pakistan, dans une configuration géopolitique relevant de la quasi-alliance entre Chine, Pakistan et Afghanistan, et breizmabro ironise sur McKinsey et Pfizer sur le dos d'Afghans qui risquent de perdre leur vie avec le retour des talibans ??
Heureusement que Macron est au pouvoir et non pas breizmabro !!
Rédigé par : F68.10 | 16 août 2021 à 02:07
« Faust, devant le désarroi de Lust (Marguerite), foudroie l'incertitude et l'interrogation : "Serais-je au comble de mon art ? Je vis et je ne fais que vivre. Voilà une oeuvre". » (genau)
Bonheur de vous voir évoquer, cher genau, ce sublime livre de Valéry qui a longtemps été mon livre de chevet.
Rédigé par : [email protected] | 15 août 2021 à 21:50
Ne rien changer surtout. Combien de morts du Covid 19 dans l'hôpital de Kaboul ? Aucun chiffre ? Pourtant les médias nous abreuvent de chiffres divers et variés pour les USA, pour Israël, pour l'Australie, l'Espagne, le Portugal, et j'en passe, et nous fournissent moult études, en english, en français, en chinois... tamponnées, validées, certifiées par tous nos fonctionnaires européens (rigolez pas ils sont payés avec vos sous (Coluche))
Et pour Kaboul rien. Pas UN chiffre. Faut-il croire que les Afghans sont immunisés contre cette grosse grippe sous contrôle du cabinet McKinsey et de Pfizer ?
Rédigé par : breizmabro | 15 août 2021 à 20:54
Hélas ! Pas plus de réponses à vos interrogations qu'à celles de Chateaubriand, lorsqu'il revient trente ans plus tard sur sa jeunesse bretonne de 1789...
Le jeune Boishue et Saint-Riveul, mon camarade de collège avaient péri avant ces rencontres, en se rendant à la chambre de la noblesse...
Lecteur, je t’arrête : regarde couler les premières gouttes de sang que la Révolution devait répandre. Le ciel a voulu qu’elles sortissent des veines d’un compagnon de mon enfance. Supposons ma chute au lieu de celle de Saint-Riveul ; on eût dit de moi, en changeant seulement le nom, ce que l’on dit de la victime par qui commence la grande immolation :
« Un gentilhomme nommé Chateaubriand, fut tué en se rendant à la salle des États ». Ces deux mots auraient remplacé ma longue histoire. Saint-Riveul eût-il joué mon rôle sur la terre ? Etait-il destiné au bruit ou au silence ?
Rédigé par : Metsys | 15 août 2021 à 20:27
À refaire et tout changer de bout en bout ?
Sauf ma descendance bien sûr ne m'étant advenue que par miracle et qui m'a donné tant de joies !
Comme quoi il ne faut jurer de rien et qu'à toute chose, même les plus redoutées, les plus injustes et douloureuses, malheur est bon !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 15 août 2021 à 15:59
Un tel sujet a tant et tant inspiré les gens capables de s'exprimer qu'il était impossible qu'on ne s'y perdît point.
Nous avons toujours tendance à tout confondre et, lorsque nous sentons le pathos s'installer, recourir à une autorité intellectuelle, pour dédouaner notre discours. Mais personne n'a songé à Faust, le plus récent des docteurs de l'inconscient.
L'intervention, indispensable, de Méphisto, justifie le ratage complet de l'expérience en poussant Faust à faire le pire choix qui existe: s'en remettre à la passion, si ce n'est à l'amour, choisi comme moyen de rédemption pour la victime suppliciée et ravalée au rang de passion coupable pour l'égaré, contractuellement damné.
L'inspiration chrétienne peut être détournée, comme pour Don Giovanni, c'est pourquoi j'aimerais, sauf si cela a été fait, que Romeo Castellucci traite la question.
En gommant les vérités trop criardes de l'invocation à l'Eternel, on pourrait, comme Paul Valéry, ramener l'imaginaire à notre combat intérieur, nourri par toutes les images que nous n'avons pas su peindre, les beautés que nous avons négligées, les miasmes qui ont empuanti notre quotidien et aucune objurgation, aucun conseil averti ne résoudra cet antagonisme. Soeur Emmanuelle torturée, comme l'Abbé Pierre, par la chair, d'autres par le regret, n'ont jamais l'occasion d'invoquer Satan. Faust, devant le désarroi de Lust (Marguerite), foudroie l'incertitude et l'interrogation : "Serais-je au comble de mon art ? Je vis et je ne fais que vivre. Voilà une oeuvre".
Je remercie les collègues qui m'ont un peu sermonné dans mon fléchissement, ça a été salutaire.
Rédigé par : genau | 15 août 2021 à 15:11
@ Giuseppe | 15 août 2021 à 11:52
Les jambes ne répondent plus comme à 20 ans, mais j’ai gardé l’œil alerte et le geste précis ! 😊
Rédigé par : Achille | 15 août 2021 à 13:07
@ Ellen | 15 août 2021 à 10:46
« J'avoue que vous m'avez bien fait rire. »
J’en suis ravi !
Rédigé par : Achille | 15 août 2021 à 12:57
@ Achille | 15 août 2021 à 06:34
Votre coup de pied entre les barres de plus de 50 m du bord de la touche est un acte de spécialiste, c'est sûr.
Rédigé par : Giuseppe | 15 août 2021 à 11:52
Il est évident, depuis la création du monde, que les uns veulent tout changer et que d'autres refusent de perdre leurs acquis en attendant :
https://jesoutienszemmour.fr/
Rédigé par : Ninive | 15 août 2021 à 11:22
En lien avec le billet de Monsieur Bilger, il y a aujourd'hui dans Sud Ouest Dimanche une interview de Philippe Croizon, le nageur amputé de tous ses membres qui a réalisé des exploits admirables et voyagé dans le monde entier (il a notamment traversé le détroit de Béring à la nage). Le journaliste lui demande: "Sans le drame qui vous a frappé voilà un quart de siècle, iriez-vous jusqu'à penser que votre vie n'aurait pas été aussi belle ?"
La réponse est éclairante: "À cause de mon corps, il y a des choses que je ne peux plus faire mais grâce à lui, j'ai profité de trucs bien plus dingues."
Que dirait-il si on lui demandait de recommencer ? Choisirait-il de rester ouvrier métallo ?
Rédigé par : Solon | 15 août 2021 à 11:04
15 août, fête de Marie, commémoration de son assomption.
« Chastes mystères du christianisme, qu'il faut être pur pour vous entendre ! Mais combien plus le faut-il être pour vous exprimer dans sa vie par la sincère pratique des vérités chrétiennes ! Nous ne sommes plus de la terre, nous dont la foi est si haute ; et notre conversation est dans les cieux (Philip., III 20) »
Ainsi Bossuet conclut-il sur la virginité de Marie.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 15 août 2021 à 10:46
@ Achille | 15 août 2021 à 06:34
Rien que de l'humour dès le lever du jour ? Vous voyez, quand vous voulez vous pouvez... J'avoue que vous m'avez bien fait rire.
Rédigé par : Ellen | 15 août 2021 à 10:46
"L'homme est convaincu qu'il a un destin, et il cherche à découvrir comment il l'a reçu, comment il est inscrit dans son être. À certains moments, il peut discerner plus facilement une finalité secrète, qui transparaît par un concours de circonstances ou d'événements. Il est ainsi porté à affirmer la souveraineté de Celui qui l'a créé et qui dirige sa vie présente." (Jean-Paul II)
Tout est écrit mais peut être réécrit, mais la réécriture dépend des inspirations, c'est à dire ce qui vient de l'Esprit (est avant tout et donc avant le temps, et donc coéternellement présent à tout).
Or pour recevoir les inspirations, encore faut-il les y chercher, pri-er.
À moins qu'il s'y trouve une âme qui veille sur son destin - aussi alors nommée "esprit" puisque s'agissant de la partie spirituelle de l'âme, ou encore "ange gardien".
Combien de fois nous sommes-nous demandé d'où venait l'idée lumineuse qui a plus ou moins orienté notre destin ?
C'est ainsi que Jean-Paul II disait aussi "Tout est écrit, mais tout peut être réécrit. Pour cela, l'homme doit entrer dans l'esprit de Dieu, dans son intention sur lui, dans l'amour ; en ce que l'Esprit de Dieu est la voie de la sainteté, et est appelé aussi, esprit sanctificateur."
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 15 août 2021 à 10:38
@ Achille | 15 août 2021 à 06:34
"Deux intellectuels assis vont moins loin qu’une brute qui marche" (Michel Audiard)
Un intellectuel, ça marche également, c'est même la meilleure façon de faire le vide dans son cerveau.
La différence avec la brute qui marche, du moins je crois, c'est que l'intello sait que :
Toutes choses,
Proches ou lointaines secrètement,
Sont reliées les unes aux autres,
Et vous ne pouvez toucher une fleur,
Sans déranger une étoile.
Francis Thomson
Rédigé par : Tipaza | 15 août 2021 à 10:27
@ Tipaza 14/08 20:53
Il est surprenant de ne pas trouver parmi vos compagnons de randonnée Michel, Eyquem de Montaigne pour être plus précis, qui aurait pu vous apporter un autre éclairage sur la question existentielle abordée par notre hôte.
Avec son scepticisme bien connu, il vous aurait certainement expliqué, à défaut de vous convaincre, qu'il est vain de prétendre changer votre état, au risque de l'aggraver au lieu de l'améliorer. Et il aurait sans doute insisté sur l'inutilité de vouloir changer les choses si l'on n'est pas sûr de pouvoir faire mieux. « Le monde (nous pourrions remplacer ce terme par homme) est inepte à se guérir : il est si impatient de ce qui le presse, qu'il ne vise qu'à s'en défaire, sans regarder à quel prix ».
Voilà qui va peut-être vous inciter à élargir le cercle de vos amis randonneurs.
Rédigé par : Michel Deluré | 15 août 2021 à 10:09
@ Tipaza | 14 août 2021 à 20:43
« Que faire ? »
Ben dites donc, vous avez de sacrés compagnons de route lors de vos randonnées pédestres :
Nietzsche, Rimbaud, Cioran. Que du beau monde !
Il ne manquait plus que Socrate et son fameux "Connais-toi toi-même" pour compléter votre petit opuscule de philosophie du randonneur.
On pourrait aussi ajouter Michel Audiard : "Deux intellectuels assis vont moins loin qu’une brute qui marche", mais ça fait moins classe, c’est sûr ! : )
Rédigé par : Achille | 15 août 2021 à 06:34
Avançant au gré des années, beaucoup pensent que si on pouvait remonter le temps on ferait autrement, on ferait autre chose, différemment et mieux pour ce à quoi nous étions réellement faits si le destin ou les aléas de la vie ne nous avaient inconsciemment pas conduit à être ce que nous sommes aujourd'hui.
Si la vie est courte, le chemin, lui, est souvent long et rocailleux. Pour avancer, regardez toujours dans la direction du soleil levant et persévérez là où vous êtes meilleur, vous ne verrez jamais l'ombre derrière vous.
Vous avez fait un long chemin avec réussite. Ne regrettez rien.
Rédigé par : Ellen | 15 août 2021 à 06:14
Tout refaire...
C'est de l'uchronie, au niveau de l'Histoire. Il y a des romans et des approches vraiment passionnantes là-dessus, mais vu le contexte, je ne vais pas pouvoir parler de ce que j'aime le mieux.
Parfois, on se doit aux morts et à ceux qui ne le sont pas encore !
Que serait un monde sans vaccin ?
Approche scientifique :
https://ici.radio-canada.ca/nouvelles/special/2015/09/efficacite-maladies-vaccins/index.html
Qu'était un monde sans vaccin ?
Extrait poétique :
Dans ses Souvenirs de 1720, lors de la grande peste de Marseille, le poète E.-C. Deiglun montre que la campagne n’apparaît plus comme un paradis, pour les fuyards :
"Tandis que la cité pleure sa solitude,
Du peuple en la campagne erre la multitude :
Les uns s’établissaient au sommet des coteaux,
D’autres brûlant de soif sur le bord des ruisseaux ;
Mais, ô soins superflus, retraites inutiles !
La peste les frappait dans ces derniers asiles."
L'art et la science décrivent le monde, montrent d'autres mondes possibles : ils sont deux approches complémentaires du monde.
Je dirais même plus ! Elles peuvent et doivent s'inspirer l'une l'autre... Hélas, le dédain de la science-fiction est révélateur de l'abîme qu'il y a entre les deux en France, on croirait que chaque "camp" pense que sa matière est de la romanée-conti, pour le moins, et que l'autre approche du monde est de l'eau croupie. Alors toute rencontre serait mettre de l'eau dans son vin, polluer le divin nectar.
C'est faux. Il n'est même pas sain de dire que chacun est bien dans son ordre mais qu'il ne faut pas s'inspirer les uns des autres.
Jules Verne et Asimov se sont nourris de science et l'ont inspiré, sans le premier, pas de conquête spatiale, sans le second, moins d'intelligence artificielle.
Mais il n'y a pas que les auteurs de science-fiction à ne pas cracher sur la science.
Ainsi, tout le monde sait que Proust a anticipé des recherches cognitives, mais il y a aussi son émerveillement qui nous rend à l’émerveillement devant les possibilités de la technique :
https://www.ralentirtravaux.com/lettres/textes/demoiselles-telephones.php
Le monde a-t-il manqué d'un auteur pour célébrer la vaccination ou l'inculture le dérobe-t-il au monde ?
Le vaccin est faire aux autres ce qu'on aimerait qu'ils nous fassent : nous préserver. Si la politesse est l'expression ou l'imitation d'un égard minimum pour les autres, ne pas bousculer, et surtout les plus faibles, est un véritable souci d'autrui... À plus forte raison, il ne faut pas empoisonner le voisin.
- Pardon ! dit-on quand on tousse.
Mais les "résistants" à la vaccination ne s'excusent pas mais accusent les autres désireux de diminuer leurs nuisances par des restrictions sanitaires que les gens n'ont pas trouvé si scandaleuses quand il s'agissait de porter un masque, allez savoir pourquoi.
Victimes, ils s'imaginent victimes... À force que des gens se demandent depuis des années s'ils auraient été résistants, ils ne peuvent plus y tenir, ils jouent les résistants à... la vaccination.
C'est pitoyable, il y en a qui devraient jouer à des jeux de rôle, qui sait, pour éviter que leur vie n'en soit un ?
Quand ils ne sont pas résistants, ils sont paraît-il injustement traités en pestiférés ?
Moi, l'injustice que je vois, c'est envers les pestiférés ! Ces malheureux n'avaient pas joué à la roulette de l'attraper et de la transmettre en refusant une vaccination.
Pestiférés, lépreux, résistants et autres gens dont on exploite le malheur ou dont on dévoie le combat, pardon !
Pardon à votre mémoire, dans une période où on parle autant de devoir de mémoire, vous cracher ainsi à la figure est particulièrement irrespectueux ! Pardon à vous-même dans le cas improbable où vous existiez et vous nous voyez... Pardon de ne pas mieux défendre les vivants qui ne veulent que vivre et ne pas être réduits à la pauvreté de ne pas mieux vous défendre, pardon aux morts de ne pas mieux préserver votre mémoire.
On parle de méchants fantômes maltraitant les vivants ? Je ne vois que d'injustes vivants crachant sur les ombres.
Rédigé par : Lodi | 14 août 2021 à 22:56
Devenir un grand entraîneur sportif, embrasser la mise en scène de films, de théâtre ou d'opéra (...)
Je crois savoir qu'en théologie on enseigne le principe des « possibles », à savoir qu'un homme créé libre serait susceptible d'avoir la possibilité de choisir au gré des circonstances parmi plusieurs cours de vie différents, avant d'en suivre un seul, bien entendu...
Rédigé par : Exilé | 14 août 2021 à 21:42
"Tout refaire ou ne rien changer ?"
En pleine canicule, à l'acmé de l'été, voilà que je tombe sur cette terrible question existentielle, après une randonnée avec quelques amis.
Écrasé par la fatigue, épuisé par la chaleur, incapable de réfléchir et donc de répondre, je me tourne vers mes amis, et je leur demande: que faire ?
Friedrich me répond simplement : "deviens ce que tu es".
Arthur lui, me fait une réponse plus complexe que je n'ai pas encore bien comprise : "Je est un autre" !
D'où j'en conclus que changer, ne changerait rien puisque je serai toujours l'autre, mais pas nécessairement celui que je voudrais être.
Pas facile de trancher dans ces conditions.
Alors je me tourne vers Emil, qui me répond simplement et très philosophiquement : "Nous faisons toujours librement ce qu'il était fatal que nous fassions".
Je sens que je vais devenir schizophrène.
Heureusement qu'un bon repas montagnard m'attend et que j'oublierai la question, en me disant simplement:
Ce fut ainsi, ni regrets, ni remords !
Évitons toutefois, "l'Éternel retour", la pire des situations.
Rédigé par : Tipaza | 14 août 2021 à 20:43
Le Guépard de Visconti, « il faut que tout change pour que rien ne change ».
Il en va ainsi, j'ai surpris le retour de Barbara Lefebvre, enseignante devant l'éternel, toutologue de service, ultracrépidarianiste de synthèse... Bref du nouveau avec du rance, du génie dans la boule de cristal, l'écouter c'est un peu aller dans la cité mariale et y acheter des souvenirs de la Vierge dans une boule en verre qui produit des flocons quand on l'agite et cela dure depuis des décennies.
Elle est insupportable, c'est pour cela qu'on l'embauche. Ses bouquins ? Je n'oserais même pas les approcher de peur d'attraper la maladie de nos "taouailles" locales.
Il faudra qu'elle nous montre ses diplômes d'épidémiologiste et de statisticienne, à mon avis elle excelle dans le jeu "Mon petit pharmacien biologiste".
Rédigé par : Giuseppe | 14 août 2021 à 20:36
Bonsoir Philippe,
Il est bon de rêver.
A man is not old until regrets take the place of dreams.
John Barrymore
Rédigé par : Jérôme | 14 août 2021 à 20:08
« Cette semaine je suis aux Assises… »
« Affaire difficile ? »
« Oui, sordide… mais j’ai quand même de la chance ! »
« ?… »
« C’est Bilger qui porte l’accusation… »
« Je t’envie… J’ai tellement souffert avec Dorwling-Carter ! »
Rédigé par : sbriglia | 14 août 2021 à 19:32
« Il n'occupait dans la société qu'une place bien étroite, à peine un strapontin, et pourtant encore avait-il fallu qu'on l'aidât à s'y hisser.
Il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même ; il le savait. Aussi loin qu'il s'en souvint, le courage de tout lui avait toujours manqué. Il s'était laissé dériver doucement, nageur lassé dès les premières brasses, et il se retrouvait, à soixante-treize ans bientôt, homme de peine et fainéant. »
Pcc : Georges-Olivier Châteaureynaud
Rédigé par : sbriglia | 14 août 2021 à 18:50
Dans la vie, je n'ai qu'un seul regret: c'est de ne pas avoir été quelqu'un d'autre (Woody Allen).
Rédigé par : Jacques V. | 14 août 2021 à 16:34
Vous mettez excellemment l'accent, cher Monsieur, sur l'impérative nécessité d'étudier sa propre personnalité, de s'interroger sur nos propres aptitudes, notre prédisposition, notre capacité à composer avec l'instabilité du réel et de la matérialité pour optimiser notre capacité à s'inscrire dans ce monde.
Je rejoins complétement le commentaire d'Achille, vous n'avez rien à regretter.
Nous ignorons nombre de nos capacités, la vie peut offrir nombre de circonstances nous amenant à nous écarter de notre pratique usuelle.
Explorer une voie nouvelle jusqu'ici jamais envisagée, jamais conceptualisée car absente de notre pensée, peut engendrer des résultats fructueux, on peut trouver cette orientation spirituelle chez les artistes, notamment les musiciens.
La vie ne saurait être une nomenclature au terme de laquelle il ne faudrait jamais sortir, éliminant de facto nombre de prédispositions matérielles et mentales que nous pourrions exprimer dans telle ou telle circonstance.
La vie, avec ses incertitudes, sa complexité, peut justifier une réorientation voire une tergiversation.
Il faut oser explorer une voie nouvelle lorsque les circonstances l'exigent, même en cas de non-exigence d'ailleurs, il n'est pas inopportun d'explorer un fait nouveau, un cheminement jusqu'ici ignoré.
Conjuguer sa personnalité encline à susciter telle ou telle réorientation à la complexité du réel me semble être la clé d'une meilleure perception du monde.
Sur le plan personnel, je n'aime pas la corrida, en quoi serait-il ridicule d'assister à l'une d'elles ? Le but ne serait pas de devenir un aficionado mais d'enrichir mon expérience en explorant justement non pas une voie, mais un fait nouveau.
Un jour j'assistais à une séance de psychologie où la locutrice disait que la vie nous offre la possibilité d'être heureux et que c'est à l'individu à "piocher" les faits et les êtres nous permettant d'atteindre, peut-être pas le nirvana, cher à nombre d'Asiatiques, mais néanmoins un épanouissement de nature à mieux appréhender l'autre, mieux apprécier la réalité.
Ceci passe par une introspection, une meilleure connaissance de soi, à l'adaptation de soi à l'autre et aux choses.
Je conclus mon commentaire en trouvant en même temps ironique et particulièrement intéressant le dilemme évoqué par Robert Marchenoir : mieux vaut réussir son ratage ou rater sa réussite ?
À bien méditer !
Rédigé par : Cyril Lafon | 14 août 2021 à 12:52
Surtout ne rien changer ; dans l'abjection, l'ignominie, le cynisme, le mépris et l'arrogance, ce gouvernement détient la médaille d'or : la date du 13 août 2021 sera à tout jamais marquée du sceau de l'infamie macronienne. Envoyer le fourbe EDM à l'enterrement de sa victime, c'est un crachat supplémentaire sur le cercueil du prêtre, une indignité nationale.
Mais ce ministre criminel a l'habitude de narguer ses victimes, déclarer sur les antennes qu'il est fier d'avoir défendu Mohamed Merah, se faire applaudir en prison, oser faire campagne contre le RN seul coupable de ce climat d'insécurité et d'impunité qui règne dans le pays d'après ce malade mental, il faut vraiment être un monstre sans conscience ni honneur.
Décidément le macronisme nous aura offert une belle palette d'élus détraqués, dégénérés, pervers ; les citoyens semblent s'en accommoder, leur seul souci c'est de pouvoir s'asseoir à la terrasse des bistrots et discuter de l'arrivée de Messi au PSG, aucune réaction à cette horreur qui a sévi à Saint-Laurent-sur-Sèvre, censure merdiatique aidant.
Mais qu'ils fassent attention, en ce moment beaucoup de "déséquilibrés" sans pass sanitaire ni masques ni geste barrières foncent sur les gens assis aux terrasses ; bien entendu ce n'est pas du terrorisme, seulement un sentiment d'insécurité, un fantasme d'esseutrêmeuuu drouâââte.
Rédigé par : sylvain | 14 août 2021 à 11:00
Qui ne s'est jamais posé à un instant de son existence et surtout lorsque l'on comptabilise déjà un certain vécu, la question de savoir s'il n'aurait pas été préférable de choisir une autre voie que celle que nous avons empruntée, si nous n'aurions pas été plus heureux de vivre une autre vie ?
Attitude pourtant absurde puisque nous n'obtiendrons jamais de réponse à cette question, ne pouvant savoir ce que nous aurait réservé une vie que nous n'avons pas vécue, une vie que nous nous contentons de rêver, rêve d'une réalité que, la plupart du temps, nous enjolivons. Et ce rêve, s'il s'était accompli, comment être certain qu'il se serait transformé en réussite et qu'il n'aurait pas à l'inverse conduit à l'échec ?
Alors le plus sage est de ne pas nourrir de regrets, d'accepter sa vie telle qu'elle nous a été donnée et de la vivre le plus intensément possible telle que nous l'avons cueillie, en cherchant en « être agissant » à la bonifier constamment et à lui donner un sens.
Rédigé par : Michel Deluré | 14 août 2021 à 10:38
Tout refaire, mais en sachant ce que nos erreurs nous ont appris, est finalement ce que la vérité romanesque en son sincère retour sur soi-même permet, certain de n'avoir pas tout su, de s'être souvent trompé, mais de trouver le vrai aux tendres entourages, la raison n'est qu'au cœur apaisée.
Rédigé par : Aliocha | 14 août 2021 à 10:24
@ Claude Luçon | 14 août 2021 à 00:44
Le vétéran du blog, diplômé des Arts et Métiers (comme moi), a bien noté la curiosité du commentaire de Philippe Bilger. Les sciences mathématiques et physiques ne sont pas figées, bien au contraire. Pour moi, les plus grands sont Euclide, Euler et Einstein. Que de chemin parcouru pour tenter de modéliser et faire sauter les verrous pour que les terra incognita s'ouvrent au pauvre génie humain.
La théorie des cordes, puis des splines ont permis de lever des incohérences, de repousser les limites du savoir, mais les équations actuelles butent sur la frontière temporelle jalonnée à 12,8 milliards d'années dans le passé.
Ayons foi en l'humanité, de nouveaux modèles mathématiques vont surgir.
Rédigé par : vamonos | 14 août 2021 à 10:21
@ Julien WEINZAEPFLEN | 14 août 2021 à 02:31
« Sur ma tombe, quand il sera temps de m'y déposer, j'hésite entre deux épitaphes: "Il est mort en n'étant pas dupe" ou "J'ai fait mon possible". M'en vient une troisième: "Aimant trop le possible pour me réaliser, j'ai préféré rester un être potentiel". »
C’est vrai que le temps tourne et qu’il arrive un moment où il faut penser à une épitaphe pour le jour où on nous mettra dans le trou.
Perso j’ai opté pour une qui soit humoristique, du genre :
"Je vous l'avais dit que j'étais malade", mais elle est déjà un peu usée.
Il y a bien "Je ne suis pas un mouton, je ne me suis pas fait vacciner contre la Covid-19", mais elle ne me concerne pas.
Finalement je pense que je vais opter pour un truc du genre "Et maintenant, c’est quoi la suite ?"
La question que tout le monde se pose finalement…
Rédigé par : Achille | 14 août 2021 à 09:39
Bonjour Philippe,
Tout va bien ? J'espère vous agacer encore longtemps de mes inepties. Votre mélancolie depuis quelque temps m'inquiète.
P.-S.: c'est Sartre là sur la photo ? Il a été beau jeune homme !!
Rédigé par : Jérôme | 14 août 2021 à 08:39