Agnès Byzyn (AB), ancienne ministre de la Santé, a été mise en examen le 10 septembre pour mise en danger de la vie d'autrui par la commission d'instruction de la Cour de justice de la République (CJR). Elle a été également placée sous le statut de témoin assisté pour abstention de combattre un sinistre, ce qui concernait le grief de ne pas avoir (re)constitué de stocks de masques et de protection pour les soignants.
Avant d'être questionnée durant toute la journée, AB avait affirmé voir dans sa convocation "une excellente opportunité de s'expliquer et de rétablir la vérité des faits" (Le Parisien). Ce qui laissait entendre au moins qu'elle ne jugeait pas totalement absurde sa comparution.
Je rappelle d'emblée cette banalité qu'elle est présumée innocente et qu'elle pourra à l'issue de tous les actes d'instruction être renvoyée ou non devant la CJR. Rien n'est gagné, rien n'est perdu pour elle.
Il semble pourtant qu'après cette double décision, surtout la première, politiquement et médiatiquement on ait cherché à faire croire qu'un processus fatal allait forcément être engagé et que AB ne serait que la première d'une série de mises en cause gouvernementales avec, notamment, l'implication annoncée quasiment comme certaine du Premier ministre Edouard Philippe et du ministre de la Santé actuel Olivier Véran.
Rien ne me paraît plus précipité dans l'analyse. De même que les juges, avec AB, n'ont pas cédé "à la pression de la société civile" contrairement à ce qui a été dit (Marianne), de même il n'est pas interdit de penser qu'une distinction puisse être opérée lucidement et équitablement entre AB et les autres. En tout cas il n'est pas interdit de le supposer.
J'entends bien qu'AB a tout intérêt - et elle a joué sur ce registre de solidarité et de défense gouvernementale - à fondre sa situation particulière dans celle plus générale de tous ceux qui se trouvaient au gouvernement avec elle. Mais ce n'est pas ce dernier qui avec elle est ciblé, c'est d'abord elle-même qui, à cause d'une série de déclarations, de contradictions, de maladresses, d'abstentions et d'autres éléments que nous ne connaissons pas, a été visée par les magistrats. Elle a cherché à embarquer avec elle toute l'équipe, paradoxalement en voulant la défendre en même temps qu'elle-même, mais son jeu est dangereux qui cherche à la faire passer pour une "victime" annonciatrice des autres.
Il est d'autant plus nécessaire de raison garder qu'une frénésie délirante de plaintes - 14 500 selon le procureur général près la Cour de cassation - arrive devant la CJR en ce qui concerne la gestion de la crise sanitaire. Même si à l'heure actuelle un peu moins d'une vingtaine ont été admises comme recevables.
Après la mise en examen d'AB, s'est mis en branle un rouleau compresseur aussi bien politique que médiatique, dénonçant la judiciarisation de la vie politique et soutenant que, pour la crise sanitaire, la peur d'être incriminé judiciairement avait freiné les principaux acteurs de la lutte contre elle et que le principe de précaution avait exagérément limité les initiatives.
Derrière cette argumentation, il y a l'idée fort peu républicaine que les politiques, dans leur action ou leur inaction, ne doivent jamais être soumis à la Justice. C'est le point de vue, par exemple, du député LREM Sacha Houlié qui a déclaré : "C'est démocratiquement que l'on peut sanctionner une faute politique s'il y en a une, pas devant un juge".
Cet apparent bon sens, qui de fait garantit aux politiques une tranquillité absolue entre les diverses élections, ne me semble pas décisif.
Il y a des incuries, des maladresses, des erreurs, des fautes et des retards qui, aussi regrettables qu'ils soient, renvoient seulement à des comportements professionnels médiocres ou négligents, à l'inévitable imperfection des pratiques face à un ennemi imprévisible, et ne sauraient recevoir une qualification pénale.
Mais le départ est à effectuer et n'est pas choquant entre ces activités ministérielles, pas aussi bonnes qu'on les aurait espérées, et des infractions, dépassant le cadre de celles-ci et pouvant être caractérisées par une malignité, la conscience qu'on a, par des manques, des mensonges, des gaspillages, des lenteurs et des désorganisations, d'avoir participé au pire. En toute connaissance de cause.
Evidemment, en démocratie, avec de la bonne volonté présumée, cette éventualité pénale ne peut qu'être très rare. Mais il ne convient pas de postuler par principe qu'elle serait offensante et stérilisante pour la vie publique.
Il paraît qu'elle enlèverait aux politiques toute énergie. Qu'elle les tétaniserait. Il faut être sérieux. Avait-on l'impression, avant l'irruption de cette pandémie dans nos vies, que l'audace était le propre des ministres, des gouvernements ? Qu'ils étaient prêts à aller jusqu'au bout et à résister aux pressions, aux blocages et à tout ce qui s'opposait au bien du pays ?
Non, parce que depuis ces dernières années l'ennemie n'est pas la judiciarisation de la vie politique contrairement à ce qu'on allègue pour pointer des causes exogènes. Mais le fait que celle-ci est structurellement étrangère au courage et à l'absence de démagogie.
Les politiques ne doivent pas avoir peur à cause d'AB. Ni de la Justice.
Mais parfois se méfier plus d'eux-mêmes.
@ hameau dans les nuages | 16 septembre 2021 à 21:49
"On ne vaccine pas pendant une épidémie."
Nous dit le docteur Hameau dans les nuages, sommité de l'infectiologie mondiale. Je serais curieux de savoir d'où vous avez sorti une sottise pareille. S'il y a un moment où l'on vaccine, c'est bien pendant une épidémie...
Mais non, vous avez toujours, sur Internet, des troupeaux d'écervelés qui vont vous sortir des assertions d'autant plus péremptoires qu'elles ne reposent sur rien. On fait ci, on fait pas ça...
5,86 milliards de doses de vaccin ont été injectées contre le Covid, mais "hameau dans les nuages", qui en connaît beaucoup plus long que les 9 millions de médecins qui exercent de par le monde, sort de nulle part et vous dit : on ne vaccine pas pendant une épidémie.
C'est beau, la bêtise et l'ignorance assumées, revendiquées et fières d'elles-mêmes...
On assiste ici, par ailleurs, à ce procédé constant des complotistes : t'as pas aimé ma marchandise ? ça ne fait rien, je la remets dans ma culotte et je t'en propose une autre.
C'est la fuite permanente devant la responsabilité de ses propos, le refus constant de l'argumentation, bref le déplacement permanent de la cage de buts à roulettes.
Il y a cinq minutes, le complotiste vous assurait que "son copain agriculteur" était en train de devenir aveugle à cause du vaccin anti-Covid. Aucune confirmation médicale, des racontars purs et simples. Un réseau d'alerte international centralise les moindres incidents suspectés suite à la vaccination, et il y en a quelques-uns. Mais nulle trace d'atteinte à la vision...
Confronté à ses déclarations, le complotiste fait semblant de n'avoir rien entendu, et vous sort une règle tirée de son imagination selon laquelle la science interdirait de vacciner tant qu'une épidémie est en cours. L'essentiel, c'est de continuer à raconter absolument n'importe quoi sans se lasser.
Il y a cinq minutes, le complotiste vous fourguait l'un de ses liens tirés d'une poubelle de désinformation quelconque, portant sur un pays mal connu (l'Inde) afin que l'arnaque soit moins visible. Le faible taux de vaccination aurait permis de faire reculer la maladie, car... le croiriez-vous ? c'est le vaccin anti-Covid qui cause le Covid !
Confronté à la cascade de fausses informations contenues dans ses allégations, le complotiste fait semblant de n'avoir rien entendu, et vous sort une autre assertion tout aussi péremptoire, mais qui contredit la précédente : c'est l'ivermectine qui aurait permis de faire reculer la maladie, et non le faible recours à la vaccination, supposée nocive. Et ce, dans le même pays !
Ivermectine dont, en réalité, l'inefficacité a été démontrée et re-démontrée depuis longtemps.
Quand l'arnaque à l'Uttar Pradesh est démasquée, le complotiste remet l'Inde dans sa culotte, et nous en sort l'Écosse. Tout fait ventre. Didier Raoult n'a pas hésité à "démontrer" l'inefficacité du vaccin par... l'Islande (350 000 habitants), alors pourquoi se gêner ?
Le robinet à mensonges est inépuisable. Quand l'un est usé, il est instantanément remplacé par un autre. Le complotiste ne s'obligeant à aucune discipline intellectuelle, s'abreuvant à une kyrielle de sites de désinformation qui diffusent des racontars et des liens douteux dans le monde entier, il est en mesure d'arroser Internet d'une vomissure ininterrompue.
Certains, pour faire passer le temps, vont au cinéma ou jouent au bilboquet. D'autres ont le mensonge comme loisir.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 septembre 2021 à 15:50
Nicki Minaj, autre grande experte dans le Cloud, veut attendre d'en savoir davantage sur le vaccin contre le Covid avant de se le faire administrer.
"Mon cousin qui vit à Trinidad ne se fera pas vacciner car l’un de ses amis l’a fait et est désormais impuissant. Ses testicules ont gonflé. Il devait se marier quelques semaines plus tard, maintenant sa petite amie a annulé le mariage".
Et voilà pourquoi votre fille est muette.
Rédigé par : bernard | 17 septembre 2021 à 14:54
@ Herman Kerhost | 16 septembre 2021 à 13:39
Bien sûr que je me sers d'Internet ! Pourquoi, pas vous ? Vous avez la science infuse ? C'est admirable.
Et donc moi qui bêtement pensais qu'un vaccin avait pour but justement d'éradiquer une maladie (alors qu'on ne vaccine pas pendant une épidémie)...
Un vaccin covid qui avait pour but d'empêcher d'être malade, puis empêchait les formes graves, puis empêchait les décès et puis voilà, finalement non...
https://www.pressreader.com/uk/the-scottish-mail-on-sunday/20210829/page/35/textview
Mais il faut quand même continuer à vacciner bien sûr..
Comme dans l'Etat indien du Kerala:
https://www.thedesertreview.com/opinion/columnists/indias-ivermectin-blackout---part-iii-the-lesson-of-kerala/article_ccecb97e-044e-11ec-9112-2b31ae87887a.html
Rédigé par : hameau dans les nuages | 16 septembre 2021 à 21:49
@ hameau dans les nuages | 16 septembre 2021 à 09:44
« mon copain agriculteur de 80 ans devient aveugle depuis le vaccin. Le pauvre dans une ultime rébellion refuse la 3e dose. On lui avait fait le chantage aux petits-enfants qu'il ne pourrait plus voir s'il n'était pas vacciné. »
La mésaventure de votre copain agriculteur me rappelle celle d’un gars qui s’est mis à voir flou en revenant du centre de vaccination où il avait reçu sa première injection.
En arrivant chez lui, il a appelé le centre de vaccination pour prendre conseil et demander s’il devait aller voir un médecin, ou se faire hospitaliser.
On lui a répondu de revenir d’urgence au centre de vaccination pour reprendre ses lunettes qu'il avait oubliées.
Rédigé par : Achille | 16 septembre 2021 à 21:06
@ hameau dans les nuages | 16 septembre 2021 à 09:44 "Mon copain agriculteur de 80 ans devient aveugle depuis le vaccin."
Et bien sûr, c'est dû au vaccin. Son ophtalmologiste vous l'a dit. Vous vous moquez du monde.
De même, nous disiez-vous il y a peu, une de vos parentes très âgées a été vaccinée contre la grippe, puis elle est morte. Donc, c'est le vaccin qui l'a tuée.
Personne ne devient aveugle à 80 ans. Ça n'existe pas. Seul le vaccin anti-Covid a cet effet.
La malhonnêteté des négationnistes du Covid est éclatante. Ils ont passé leur temps à minimiser la pandémie, à prétendre que le Covid n'existait pas, que ses victimes mouraient de vieillesse, qu'on mourait avec le Covid mais pas du Covid.
Mais lorsqu'une personne très âgée meurt, ou perd la vue, alors c'est forcément la faute d'un vaccin qui lui a été injecté peu de temps auparavant.
C'est quand ça vous arrange.
Je vous conseille de vous tenir éloigné de toute machine, installation électrique, produit chimique, ordinateur, téléphone, automobile, tracteur, décapsuleur, fer à friser, enfin tout ce qui relève de la technique ou de la science. Dégourdi comme vous l'êtes en cette matière, vous risqueriez l'accident à tout instant.
Vous êtes incapable de distinguer votre main droite de votre main gauche, mais vous vous posez en spécialiste des maladies infectieuses dans l'Uttar Pradesh. Vous nous assurez :
"Uttar Pradesh en Inde. 240 millions d'habitants. 7 millions de vaccinés. Le Covid éradiqué."
Comprendre : c'est parce qu'on n'a pas vacciné que le Covid aurait été vaincu. Il suffirait donc de ne rien faire.
Mais alors, vous nous avez menti, lorsque vous vantiez l'efficacité de l'hydroxychloroquine, puis de l'ivermectine ? Escroc, va !
Et vous nous donnez un lien. Que vous avez trouvé tout seul, bien sûr. Vous ne l'avez pas ramassé dans l'une des poubelles de désinformation Internet qui font votre ordinaire.
Voyons donc ce que dit l'Hindustan Times -- dont j'ignorais qu'il était une source de référence sur la lutte anti-Covid, mais on apprend à tout âge. Eh bien... il ne dit rien de ce que vous lui faites dire, bien entendu.
Non seulement il ne rapporte qu'un instantané de la situation, sur un seul jour, dans un seul État d'un seul pays du monde (autrement dit, il ne permet de tirer, par lui-même, aucune conclusion sur l'efficacité de telle ou telle mesure), mais... il n'y figure nulle part le chiffre de 7 millions de vaccinés seulement, que vous avancez comme "preuve" de ce que moins on vaccine, plus le Covid recule. Votre article dit :
"On the vaccination front, around 7 crore people in the state have received their first dose of the jab. The vaccination coverage in the state has exceeded 8.47 crores, out of which, 12 lakh people have been inoculated in the last 2 hours."
"Crore" est la forme anglicisée d'un terme appartenant au système de numérotation indien. Un "crore" est égal à 10 millions.
De même, un "lakh" est égal à 100 000.
Votre article affirme donc que 70 millions de personnes ont reçu une première injection de vaccin dans l'Uttar Pradesh (et non 7 millions).
Vous vous trompez juste d'un facteur 10 en recopiant un article, mais à part ça, il faut vous croire sur parole lorsque vous prétendez que votre ami a perdu la vue à 80 ans à cause du vaccin anti-Covid.
Votre article affirme aussi que la couverture vaccinale a dépassé 84,7 millions de personnes dans l'Uttar Pradesh, ce qui est contradictoire avec l'assertion précédente. L'auteur de l'article s'est donc probablement trompé quelque part.
Vous remarquerez que plus loin, il affirme que 1,2 million de personnes ont été vaccinées dans les deux dernières heures.
Je veux bien que l'homme noir et bronzé soit infiniment plus avancé que le vieux mâle blanc en termes civilisationnels, mais je doute fort que le gouvernement indien soit en mesure de diffuser des statistiques de vaccination toutes les deux heures.
C'est donc, vraisemblablement, que le journal s'est trompé, et que le chiffre de 1,2 million de vaccinations est relatif aux dernières 24 heures.
Cela montre en tous cas que ce paragraphe est sujet à caution, et qu'il ne faut pas prendre pour argent comptant tout ce que raconte l'Hindustan Times.
Surtout lorsqu'on rajoute par-dessus ses propres erreurs -- ou celles du site de désinformation sur lequel on a pioché cet article sans précautions ni vérification d'aucune sorte.
Mais puisque je vous sens extrêmement soucieux de la santé des populations dans l'Uttar Pradesh (peut-être devriez-vous fonder un club avec Xavier Nebout ?), je m'en voudrais de ne pas partager une excellente nouvelle avec vous : non seulement, 6 jours après l'article que vous nous indiquez, le journal India Today relève que l'Uttar Pradesh en est maintenant à plus de 90 millions de vaccinés (au lieu de 70), mais, rapporte le Times of India, le ministère de la Santé indien se félicite qu'avec 1 173 000 injections par jour, cet État ait le rythme de vaccination le plus élevé du pays, et qu'il vaccine même plus rapidement que les États-Unis ou... la France.
Un représentant du gouvernement de l'Uttar Pradesh a déclaré que le vaccin empêche les décès dus au Covid avec une efficacité de 96 % dès la première dose, et 97,5 % après la deuxième dose. Il est efficace à tous les âges.
La vaccination est la priorité numéro un du gouvernement, a ajouté ce responsable, car c'est la meilleure arme contre la pandémie. Le premier ministre appelle toute la population de l'Uttar Pradesh à se faire vacciner le plus tôt possible.
Autrement dit, une fois de plus, la réalité est exactement à l'opposé de ce que vous prétendez.
Affabulateur, menteur et désinformateur.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 16 septembre 2021 à 18:35
Hameau dans les nuages se sert d'Internet comme d'une encyclopédie. Et encore, le sens des phrases qu'il y lit ne l'intéresse pas vraiment, seul compte la présence des mots dont il a besoin pour élaborer sa thèse.
Eh oui hameau, si toute la population est vaccinée, les cas de Covid ne concerneront que des gens vaccinés. Il n'y a donc aucune anomalie dans l'article dont vous présentez des extraits. Le vaccin n'est pas 100 % efficace, et personne n'a prétendu qu'il l'était. Il est donc normal que le Covid persiste à contaminer les gens, même s'ils sont vaccinés.
Rédigé par : Herman Kerhost | 16 septembre 2021 à 13:39
@ vamonos | 16 septembre 2021 à 07:04
Justement vous devriez prendre de la hauteur. Ainsi madame Buzyn de l'OMS se répartit, le stéthoscope autour du cou, entre Genève et l'hôpital Percy de Clamart. Et cela gratuitement. C'est beau les légendes. Vite une photo la montrant changer les couches aux petits vieux.
C'est admirable. On tient là notre Mère Teresa.
La formule "il est complètement piqué" en parlant d'un dingue prend tout son sens.
Uttar Pradesh en Inde. 240 millions d'habitants. 7 millions de vaccinés. Le covid éradiqué:
https://www.hindustantimes.com/cities/lucknow-news/33-districts-in-uttar-pradesh-are-now-covid-free-state-govt-101631267966925.html
Je comprends que nos médias fassent l'impasse sur cette bonne nouvelle. C'est ironique.
P.-S.: mon copain agriculteur de 80 ans devient aveugle depuis le vaccin. Le pauvre dans une ultime rébellion refuse la 3e dose. On lui avait fait le chantage aux petits-enfants qu'il ne pourrait plus voir s'il n'était pas vacciné.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 16 septembre 2021 à 09:44
@ hameau dans les nuages
Perdu dans les brumes perpétuelles de votre minuscule habitat, vous n'avez qu'un point de vue fragmentaire.
Certes, vous pouvez présenter le nouveau poste de Mme Buzyn, mais cela n'efface pas l'historique de 2020. Wikipédia contient une biographie détaillée avec les activités opérationnelles au plus près des malades de l'hôpital militaire Percy:
Silence et réintégration à l'AP-HP
Le 9 avril 2020, le journal Le Parisien indique qu'Agnès Buzyn a demandé sa réintégration provisoire à l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris dans le cadre de la pandémie de Covid-19 en France. Elle est « mise à disposition à titre gratuit » par l'AP-HP auprès du Service de santé des armées, et exerce dans une « cellule Covid-19 » de l'hôpital d'instruction des armées Percy de Clamart ; elle y a pour collègue la secrétaire d'État Geneviève Darrieussecq.
Rédigé par : vamonos | 16 septembre 2021 à 07:04
@ Vamonos 15 septembre 2021 à 21:33
Madame Buzyn est retournée au chevet de ses malades ?
Je ne savais pas que l'OMS était un hôpital.
https://www.egora.fr/actus-pro/personnalites/63196-le-nouveau-poste-d-agnes-buzyn-a-l-oms
Rédigé par : hameau dans les nuages | 16 septembre 2021 à 00:16
@ hameau dans les nuages | 15 septembre 2021 à 20:15
« Beaucoup d'humour les Ecossais, des pince sans rire: s'ils n'avaient pas été vaccinés, plus seraient morts...Yes my dear ! Avec le petit côté shadokien qui va bien avec :
"En essayant continuellement on finit par réussir. Donc: plus ça rate, plus on a de chance que ça marche. »
En somme vous ne faites que confirmer que les scientifiques écossais disent exactement la même chose que leurs homologues français et étrangers.
Ne nous moquons pas trop des Shadoks. Il y a dans leur philosophie un certain bon sens qui manque aux intellos gominés. Dans le cas présent ce sont eux qui ont raison.
Tiens j’ai reçu ma troisième dose hier, celle recommandée pour les "vieux". J’ai été un peu patraque toute la journée d’hier, mais ce matin à l'aube j’ai enlevé une souche dans mon jardin en moins d’une heure. Je pète la forme !
Rédigé par : Achille | 15 septembre 2021 à 22:49
Pourquoi tant de haine envers Mme Buzyn ? Au moment des faits qui lui sont reprochés, elle était ministre de la Santé et son mari n'était plus à l'INSERM parce qu'il avait été obligé de démissionner au motif qu'il aurait pu y avoir conflit d'intérêt dans le couple.
Mme Buzyn n'est pas responsable de la pénurie de masques sanitaires. La décision de ne pas renouveler les stocks avait été prise par M. Macron, ministre de l'Economie sous la présidence de M. Hollande qui était obnubilé par la règle des 3 % de déficit en fonction du PIB de la France.
Mme Buzyn appliquait la politique budgétaire énoncée en conseil des ministres. Cela fait des années que les hôpitaux ferment, que les cliniques sont contraintes de se réorganiser, cela fait des dizaines d'années que les gestionnaires stressent le corps médical.
Mme Buzyn a quitté l'environnement politique pour retourner soigner des malades, un peu de respect serait la moindre des choses.
Rédigé par : Vamonos | 15 septembre 2021 à 21:33
@ Achille
« En France nous avons :
- la Haute Autorité de Santé (HAS)... »
Des comités Théodule comme bien d'autres qui ne brillent pas par leur efficacité et leur bonne gestion.
Et qui peut donc accorder une pleine confiance à des gens payés par le Régime ?
Pour le reste, vous reprenez à votre habitude in extenso la propagande à l'usage des benêts...
Rédigé par : Exilé | 15 septembre 2021 à 20:23
@ Achille | 15 septembre 2021 à 11:23
Oulala ! Achille ! Radio Paris ment ! Radio Paris ment ! Radios Paris est allemand !
Vous voulez voir les courbes des décès en Ecosse et en Israël, pays qui ont vacciné à fond la caisse ?
Etonnant non ? Ils étaient montrés à titre d'exemple dans les organes de propagande et puis plus rien...
"Majority’ of those dying have had both jabs
The Scottish Mail on Sunday29 Aug 2021By Gareth Rose SCOTTISH POLITICAL EDITOR
THE vast majority of Scots now dying from Covid are fully vaccinated, figures show.
Three quarters of those who died in the most recent week for which data was available had received both doses.
But experts have warned the figures are not a reason to avoid getting vaccinated, as without the jab the death toll would be far higher.
Professor Linda Bauld, a Scottish Government adviser and expert in public health at the University of Edinburgh, said: ‘As more people are double vaccinated there will be a higher proportion of the small
‘No reason for people not to take up vaccines’
overall number of deaths among the double vaccinated. This is to be expected in countries with high vaccination rates and should not cause alarm – it’s not a reason for people not to take up vaccines.
‘If people didn’t take up vaccines the deaths would be far higher.’
Public Health Scotland does not directly publish weekly figures of vaccinated and unvaccinated deaths. But this paper has calculated in the month up to August 12, 144 out of 236 deaths were of people with both doses, compared with 80 unvaccinated, and 12 with just one dose. The most recent weekly data, to August 12, showed 30 of 41 deaths were of people with both doses, ten were unvaccinated, and one had been given one dose""
Beaucoup d'humour les Ecossais, des pince sans rire: s'ils n'avaient pas été vaccinés, plus seraient morts...Yes my dear ! Avec le petit côté shadokien qui va bien avec :
"En essayant continuellement on finit par réussir. Donc: plus ça rate, plus on a de chance que ça marche."
Rédigé par : hameau dans les nuages | 15 septembre 2021 à 20:15
@ Exilé | 15 septembre 2021 à 09:34
"Ah ! La mystérieuse 'communauté scientifique' agitée pour justifier tout et n'importe quoi [...]. Qui représente au juste de façon concrète cette communauté scientifique sortie du brouillard ? Qui se permet de parler en son nom de façon globale ?"
C'est une bonne question, et je vais m'efforcer d'y répondre. En supposant qu'elle soit sincère -- ce dont, honnêtement, je ne suis pas sûr, vu votre étanchéité habituelle à tout ce qui s'écarte de vos préjugés.
Personne ne parle au nom de la communauté scientifique de façon globale, et il n'y a aucun "mystère" là-dedans. Monsieur Communauté Scientifique, comme dirait Kissinger, n'a pas de numéro de téléphone, et il n'est pas dans l'annuaire.
Ça vous arrangerait bien qu'il y soit, car cela vous éviterait d'avoir à travailler. Cela vous permettrait de fonctionner avec la science comme vous le faites avec la politique : de façon paresseuse.
Hélas ! le fait même que vous posiez cette question montre que vous ne comprenez pas la méthode scientifique. Vous cherchez à la glisser dans le lit de Procuste de la politique, où tout est si simple : mes amis ont raison, mes ennemis ont tort.
Le consensus scientifique fonctionne de façon anarchique, sans chef, sans porte-parole. Ou plus exactement, de façon libérale. Chaque membre de la communauté scientifique est un artisan permanent de ce consensus, et chacun travaille en permanence à l'établir, sur la base de règles communes et spontanément acceptées.
Ces règles, au passage, que vous violez à chaque commentaire que vous faites sur la pandémie, en ignorant délibérément le résultat des recherches produites par la communauté scientifique, bien qu'on vous l'ait mis sous le nez deux cent cinquante fois auparavant.
La communauté scientifique ne fonctionne pas sur la base du rapport de forces, ce qui déroute complètement les fanatiques politiciens tels que vous, lesquels ne connaissent que cela.
Elle fonctionne sur la base de la vérité. Soit à peu près le contraire de la politique, qui, disons-le tout net, se base largement sur le mensonge.
En matière scientifique, le premier interne en médecine venu a exactement le même poids que le professeur couvert d'honneurs -- Didier Raoult, puisque vous insistez. Tous deux sont jugés suivant les mêmes règles et ont exactement les mêmes opportunités de contribuer à l'élaboration du consensus scientifique.
Le premier qui dit : j'ai un gros QI et je suis une sommité mondiale (Didier Raoult, au hasard) a perdu. Il vient de faire la preuve qu'il ne fait pas partie de la communauté scientifique, qu'il crache sur la méthode scientifique, que c'est un tricheur.
Et il en va de même de tous les commentateurs de blog qui se satisfont de telles rodomontades.
L'une des règles de base de la méthode scientifique, c'est l'obligation de tenir compte des vérités déjà établies par ses pairs. C'est l'obligation de se taire lorsqu'on ne sait pas, de ne pas parler sans avoir appris. C'est l'interdiction de jouer au c... C'est l'engagement de ne jamais dire : moi je ne fais que poser des questions ; on n'a pas le droit de poser des questions ?
Celui qui prétend faire partie de la communauté scientifique (et donc avoir le droit de parler en son nom) s'oblige à apporter des réponses.
Des réponses étayées sur des preuves, naturellement, ce qui exclut les prétendants au ministère de la Parole.
C'est par l'action permanente et conjuguée de tous ces savants que le consensus scientifique s'établit, et que la communauté scientifique se constitue. C'est un mécanisme spontané, organique, libéral.
Chose incompréhensible à tous les fanatiques étatistes qui communient au culte du Chef.
Cela étant dit, comme dans toute activité humaine, le besoin se manifeste de filtres validants, d'institutions inclinées vers l'action, voire la réglementation. D'où le rôle des différents organismes décrits par Achille : journaux scientifiques, agences de santé gouvernementales et internationales...
Il est important de comprendre que ces institutions, quelle que soit leur autorité, n'ont de légitimité que pour autant qu'elles s'appuient sur la méthode scientifique, la communauté scientifique qui l'applique et le consensus qui s'en dégage.
Ce n'est pas "Fauci" qui décide, ni "Véran", ni "Raoult". On n'est pas au cirque. On n'est pas sur CNews.
Ce qui décide, c'est la démonstration basée sur des preuves, sur des expérimentations reproductibles. C'est le fait de n'avancer que des propositions réfutables, et de s'obliger au respect de la raison.
Mais votre question s'auto-détruit au contact de votre question suivante :
"Et puis que vient faire ici le principe de majorité, qui n'a en principe rien, mais vraiment rien, d'adapté à une démarche scientifique authentique ?"
Vous commencez par récuser la légitimité de la science, au motif qu'il n'y aurait pas un Chef mondial de la science capable d'imposer ses vues à tous.
Puis, lorsqu'on vous dit qu'il n'y a pas de Chef, mais qu'il y a tout de même une vérité qui s'impose par la fréquence de sa vérification, vous récusez toute notion de prépondérance et de légitimité due au nombre. Si ça se trouve, c'est le marginal, celui qui dit le contraire de tout le monde qui a raison.
Il faudrait savoir. Vous êtes pantelant après un Chef qui impose sa Volonté en frappant la table avec son gros Bâton, ou vous défendez l'opprimé, le minus, le perpétuellement contredit qui tente de faire entendre la Vérité, étouffé qu'il est par les Puissances ?
C'est l'un ou l'autre. Ça ne peut pas être les deux. Vous vous payez notre tête.
En fait, ce n'est ni l'un ni l'autre. Votre rhétorique est fallacieuse.
Toute votre mauvaise foi tient dans le "si ça se trouve". La science, contrairement aux blablateurs de blog, ne se satisfait pas de "si ça se trouve". Elle cherche, et puis elle trouve. Et si elle ne trouve pas, elle la boucle.
La science tient tout entière dans ce travail. Dans ce qui se passe entre "le consensus scientifique dit que", et "le consensus scientifique dit un autre truc, parce que, depuis, il a changé".
Les arnaqueurs intellectuels dans votre genre tentent de faire accroire qu'on peut passer de l'un à l'autre en un claquement de doigts. Et que n'importe quel ignorant paresseux peut remettre en cause le consensus scientifique, sous prétexte que l'état des connaissances, en effet, évolue.
Mais jamais, au grand jamais, ils ne font l'effort, eux-mêmes, d'apprendre si peu que ce soit le savoir existant. Ne parlons pas de le remettre en cause à l'aide de nouvelles connaissances.
Ils se bornent à nous dire : si ça se trouve.
Ben oui : si ça se trouve, vous êtes un chien en guimauve rose branché sur un logiciel qui pond des commentaires automatiquement. Ce n'est pas exclu. Sasspeu. Ce n'est pas toujours le consensus qui a raison.
En attendant, le Covid existe, il est mortel, les vaccins sont extraordinairement efficaces, et l'hydroxychloroquine comme l'ivermectine sont impuissantes à le combattre.
Tout cela a été établi, au-delà de tout doute, par un immense travail dû à des millions de personnes. Vous faites l'imbécile en prétendant que ce travail n'existe pas, qu'il n'a aucune importance.
Et pour bien montrer votre séparation totale et délibérée de ce travail, vous vous refusez à en reproduire, par vous-même, ne serait-ce que la plus infime parcelle : celle qui vous permettrait d'apprendre, si peu que ce soit, ce que vous ignorez. Celle qui serait indispensable pour que vous compreniez en quoi il consiste, pour que vous sachiez de quoi vous parlez.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 15 septembre 2021 à 19:05
@ Exilé | 15 septembre 2021 à 09:34
« Qui représente au juste de façon concrète cette communauté scientifique sortie du brouillard ? Qui se permet de parler en son nom de façon globale ? »
Au niveau mondial on peut déjà citer l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
En France nous avons :
- la Haute Autorité de Santé (HAS)
- Santé publique France est l'agence nationale de santé publique
- l'Institut de veille sanitaire (InVS) et l'Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires
Ceci rien qu’en France, sans parler bien sûr des autres organismes des autres pays qui ont tous leurs propres services de surveillance de la santé publique
Tous préconisent la vaccination et les quelques savants farfelus qui étaient contre le vaccin au départ se sont finalement ralliés au vaccin.
Il n’y a plus guère qu’une infime minorité de récalcitrants qui s’y opposent, soit parce qu’ils sont anti-tout (genre militants de LFI et NPA), soit parce qu’ils sont enfermés dans des considérations religieuses moyenâgeuses (cathos réacs), manipulés par Florian Philippot et Nicolas Dupont-Aignan.
« puis que vient faire ici le principe de majorité, qui n'a en principe rien, mais vraiment rien, d'adapté à une démarche scientifique authentique ? »
Le principe de majorité est le fondement même de toute démocratie et celui-ci est parfaitement adapté à une démarche scientifique dans la mesure où il est désormais établi que le vaccin permet d’éviter les formes graves de la Covid-19 et de ses variants.
Rappelons que 80 % des morts de ce virus n’étaient pas vaccinés. Déjà 50 millions de Français l'ont compris, ce n'est pas si mal !
Rédigé par : Achille | 15 septembre 2021 à 11:23
Georgina Dufoix, Roselyne Bachelot, Marisol Touraine, Agnès Buzyn.
Il y a enfin des femmes ministres manquant de compétences. Ce n'est plus réservé aux seuls hommes.
Vive la parité. Alliot-Marie est moins seule, surtout si on rajoute Ségolène Royal.
Agnès Buzyn ne mérite ni plus ni moins d'égards que n'importe quel autre ministre dont l'incompétence à été avérée. Aussi ne devrait-elle pas être la tête d'une longue liste mixte et rassemblant tous bords. Et à défaut d'avoir mené la liste des européennes ou celle de la mairie de Paris, en ce qui concerne cette nouvelle liste, elle saura faire.
Rédigé par : stephane | 15 septembre 2021 à 10:18
@ Achille
« ...la communauté scientifique dans sa grande majorité n’y est pas favorable. »
Ah ! La mystérieuse "communauté scientifique" agitée pour justifier tout et n'importe quoi, à l'instar d'une fumeuse "communauté internationale" dont personne ne sait ce qu'elle recouvre exactement mais qui sert de prétexte pour nous annoncer que tel pays ruant dans les brancards du mondialisme risquera d'être prochainement écrabouillé sans autre forme de procès ...
Qui représente au juste de façon concrète cette communauté scientifique sortie du brouillard ? Qui se permet de parler en son nom de façon globale ?
Et puis que vient faire ici le principe de majorité, qui n'a en principe rien, mais vraiment rien, d'adapté à une démarche scientifique authentique ?
Rédigé par : Exilé | 15 septembre 2021 à 09:34
@ sylvain
La reductio ad Hitlerum n’est pas une démonstration. Elle n’est qu’un automatisme irréfléchi de plus.
On peut être :
- ni responsable, ni coupable,
- responsable, pas coupable,
- responsable et coupable.
Je maintiens que lorsque Georgina Dufoix affirme, pour sa défense, être « responsable mais pas coupable », elle ne dit rien qui justifie qu’on se moque d’elle depuis, de façon aussi systématique qu’automatique et irréfléchie.
Nous irions nettement mieux si nous savions nous empêcher d’accuser sans cesse.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 15 septembre 2021 à 08:21
@ Ninive
"Nous en avons le triste exemple avec Macron qui se prend pour Napoléon, comme ses semblables qui logent dans nos asiles psychiatriques."
Je n'ai jamais rencontré quiconque qui se prenne pour Napoléon dans ces endroits. J'y ai rencontré pas mal de jeunes adultes que leurs parents y plaçaient pour des différends familiaux qui ne devraient pas se régler ainsi. J'y ai rencontré des fondamentalistes islamiques, dont un qui m'a menacé de mort pour blasphème. J'y ai rencontré des héroïnomanes. J'y ai rencontré des gamines qui avaient complètement bloqué quand leurs parents se sont jetés par la fenêtre pour des histoires de fesses. J'y ai rencontré des impulsifs qui tapent des gamins et qui simulaient le suicide pour échapper à la garde à vue. J'y ai rencontré des faux-monnayeurs. J'y ai rencontré des clochards célestes. J'y ai rencontré des gens qui faisaient des jolis dessins plutôt que de soucier de leur vie. J'y ai rencontré des femmes battues et certaines qui quand même cherchaient à se faire battre. J'y ai rencontré des prostituées dans des états de délabrement variables. J'y ai rencontré des alcooliques qui ont eu une vie active et décente. J'y ai rencontré des gens qui poignardent ou tentent de poignarder des juges. J'y ai rencontré des infirmières qui ont tué des patients par inadvertance et qui gardaient ce secret en elles. J'y ai rencontré des jeunes femmes très jolies qui avaient une vision complètement déformée d'elle-mêmes. J'y ai rencontré quelques réels complotistes, mais pas tant que cela. J'y ai rencontré des homosexuels qui avaient développé des difficultés de concentration. J'y ai rencontré des gens qu'on a accusés de taper leur copines sans preuves. J'y ai rencontré des erreurs patentes d'orientation pour des traumatismes crâniens et migraines. J'y ai rencontré des gens qui s'injectaient de la cocaïne dans la jugulaire et qui sautaient de ponts. J'y ai rencontré une femme âgée charmante qui refusait tout traitement et qu'on ne laissait jamais sortir alors qu'elle n'avait pas grand-chose. J'y ai trouvé des détections précoces d'Alzheimer qu'on refusait de laisser sortir pour des motifs scandaleux tellement ils étaient oiseux. J'y ai rencontré une réfugiée togolaise terrorisée à l'idée d'être expulsée. J'y ai trouvé des gens sans domicile fixe qui y ont reçu de l'aide. J'y ai vu des pères qui se faisaient enfermer parce qu'ils voulait empêcher par la violence leur fille d'avorter. J'y ai vu certains autistes. J'y ai vu de la maltraitance caractérisée.
J'y ai vu beaucoup de choses. Je n'ai jamais vu personne se prendre pour Napoléon.
Et j'ai vu beaucoup de médecins qui prenaient leurs désirs pour la réalité, leurs hypothèses pour des preuves, et qui croient qu'on les remercie de nous avoir enfermés quand on les remercie d'ouvrir la porte pour nous laisser sortir.
Je vois aussi beaucoup de gens comme vous, manifestement à côté de la plaque, qui croient qu'ils voient plus clair que ceux sur lesquels ils ironisent.
Malheureusement, le ridicule ne tue pas.
Rédigé par : F68.10 | 14 septembre 2021 à 23:13
https://www.lci.fr/sante/la-chloroquine-est-elle-passee-sous-ordonnance-au-meme-moment-que-l-arrivee-du-coronavirus-en-france-2148517.html
Bon, fin du paragraphe : mieux vaut tard que jamais.
Se préoccuper des éventuels effets néfastes par l’absorption abusive d’une médication sur la santé des patients, quoi de plus normal.
Mais après une utilisation étalée sans restriction particulière sur une période de plusieurs décennies, ça laisse dubitatif.
Quant à présupposer fin 2019 une envie soudaine et forcenée d’une clientèle qui désirerait subitement augmenter les doses prescrites sans aucune raison, comme ça, en prenant son petit déjeuner, ça laisse perplexe.
Alors qu’à cette date aucune alerte ne semblait en accréditer une future utilisation intensive et de masse.
Mais peut-être cela est-il dû au fait que les Chinois à cette époque dans leur petit coin cuisine testaient ces mêmes antipaludéens ou dérivés dés lors que les prémices de la pandémie allaient se répandre.
On peut supposer que ce qui se passait à Wuhan, par hasard et malheureusement à proximité des labos P3 et surtout P4, éveillait l’attention de ceux qui en France avaient contribué à son édification .
Si une action judiciaire a été intentée à l’encontre des personnes susnommées pour incompétence, manquement, désertion au profit d’une élection municipale branlante au pied levé, aucune plainte sauf erreur sur les 14 500 répertoriées n’aurait été instruite à l’encontre d’un professeur "charlatanesque" qui a soigné, soulagé et assurément guéri des centaines de malades infectés au début de la Covid-19.
Un point positif néanmoins, sur le Bon coin on peut trouver en promo des congélos à moins 50° ; ne nous précipitons pas il y en a pour tous.
Rédigé par : lionel | 14 septembre 2021 à 19:58
@ Achille 14/09 11:14
Parfaitement d'accord avec vous pour dire qu'il est trop facile de faire passer AB pour le lampiste de service dans cette affaire. Je n'affirmais d'ailleurs pas autre chose dans mon commentaire, seules les raisons justifiant ma position différent peut-être des vôtres.
Permettez-moi seulement de rectifier un point de votre réponse : toute l'opposition dans son ensemble, contrairement à votre conclusion, ne s'est pas jointe au concert de ceux qui se réjouissaient de cette décision de justice, même si pour certains, je veux bien le concéder, cette attitude n'était peut-être pas dénuée d'arrière-pensées.
Au-delà des aspects concrets de ce dossier, ce qui me frappe dans cette affaire, c'est la satisfaction, pour ne pas dire parfois la jubilation, que certains éprouvent finalement à la mise en cause d'AB, comme si le seul fait d'être désormais un acteur de la vie politique vous condamnait par avance à être la cible d'un plus grand acharnement judiciaire de la part de vos détracteurs dès que la moindre circonstance en offre l'opportunité.
Je réaffirme donc que si dans ce dossier la justice sanctionne AB, elle ne pourra alors que sanctionner d'autres têtes si elle veut être équitable, cohérente.
Rédigé par : Michel Deluré | 14 septembre 2021 à 17:24
La meilleure de toutes :
"Elle reconnaissait sa responsabilité mais pas sa culpabilité, quoi de plus normal ?"
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 13 septembre 2021 à 17:58
Hitler était responsable mais pas coupable, c'est tout de même pas lui qui a construit les camps, il était peinard au Berghof à promener ses chiens.
Que des mauvaises langues !
Rédigé par : sylvain | 14 septembre 2021 à 16:46
@ Serge HIREL | 14 septembre 2021 à 12:05
« J’écoute Eugénie Bastié depuis quelque temps... avec l’impression de revivre les débuts d’Eric Zemmour dans les colonnes du Figaro »
Même si je ne partage pas les idées d’Éric Zemmour, je dois bien reconnaître que sa façon de s’exprimer est bien plus structurée que celle d’Eugénie Bastié. Les exposés de cette dernière sont totalement décousus, on a l’impression qu’elle improvise en permanence.
À mon avis, elle devrait aller faire un stage à l’Institut de la parole de Philippe Bilger car y’a du boulot pour arriver au niveau d’Éric Zemmour. Mais elle est jeune et donc elle a une belle marge de progression.
Rédigé par : Achille | 14 septembre 2021 à 16:44
Cet incident, comme d'autres, montre que la démocratie en France est en pleine dérive :
*les médias et les magistrats cherchent clairement à assumer le pouvoir,
*les politiques qui devraient assumer le pouvoir ne sont plus sous la surveillance et le contrôle du parlement comme il se doit,
*le parlement n'est plus conditionné par la volonté du peuple, il fayotte au mieux comme les mignons des rois d'antan,
*les scientifiques ont totalement disparu des médias censurés par les journalistes dont les connaissances scientifiques sont restées au niveau de leur découverte du monde autour d'eux sur leur lit de maternité au mieux ou, au pire, sur la table de la cuisine du logis paternel,
*des citoyens errent tous les samedis sur nos avenues en recherche de quelque chose sans savoir quoi,
*les médias nous préparent l'un des leurs comme président, un extraterrestre au visage triangulaire et au bras tendu pour saluer ses 7 % de fans, qui, doté du don de lecture instantanée, a lu tous les bouquins de la bibliothèque nationale et nous les récitent en guise de programme politique. Pire, issu des descendants des envahisseurs sarrasins venus d'Espagne, il soutient des Espagnols mais craint l'Islam, même Charles Martel y perdrait sont latin !
*l'islamisme menace, plusieurs candidats à la présidence présentent leur portrait sur le fond vert de l'islam pas sur le tricolore habituel,
*nous n'avons plus de parti politique mais avons un tas de leaders politiques,
*nous pleurons notre identité nationale perdue, avons peur de la mondialisation, craignons l'Europe unie mais on nous propose des président, Premier ministre, maire et commentateurs politiques binationaux ! Entre Français, Espagnols, Libanais, Polonais, Suisses... que sommes-nous réellement ?
Christo l'avait prévu c'est pourquoi il place l'Arc de Triomphe sous momification espérant que les citoyens français reprennent le pouvoir dans un futur lointain quand la Tour Eiffel sera rouillée.
Hollande avait raison, il était temps de créer les régions pour retrouver les vieilles valeurs d'antan et reprendre l'enseignement des langues régionales comme le demandent 72 % des citoyens nostalgiques d'un passé qui était peut-être au fond mieux que le présent.
Rédigé par : Claude Luçon | 14 septembre 2021 à 16:37
Puisque le crime de forfaiture a disparu du Code pénal et que la haute trahison a disparu de la Constitution, comment ne pas comprendre que tout un petit monde grenouillant dans les arcanes du pouvoir - ou de ce qu'il en reste - ne se croie pas désormais tout permis ?
Rédigé par : Exilé | 14 septembre 2021 à 13:19
Il y a déjà eu une erreur de commise, c'est celle d'avoir nommé Agnès Buzyn ministre de la Santé, si cela ne reposait pas uniquement sur ses présumées compétences. Était-elle suffisament équipée pour le travail et les exigences du poste ? Quelqu'un d'autre aurait-il fait mieux ?
Au vu des candidats à la prochaine présidentielle, beaucoup de prétendants n'ont pas conscience d'avoir atteint voire déjà dépassé leur niveau maximal d'incompétence.
Mais la politique enrichit, elle donne des réseaux et il faut passer par là pour récupérer encore plus de pognon, de flouze, de tune.
À présent que AB a fait le job comme elle pouvait, avec une pression hiérarchique énorme et des amis qui ne lui voulaient pas que du bien, c'est un peu l'arbre qui cache la forêt.
On peut s'interroger sur l'utilité d'un tel procès.
Rédigé par : stephane | 14 septembre 2021 à 12:49
@ xc | 14 septembre 2021 à 07:12
"Mais le risque était que les personnes qui en prenaient fassent n'importe quoi."
C'est cela et pendant ce temps on prescrivait du doliprane à volonté alors que c'est un médicament très dangereux et même contradictoire pour lutter contre le covid. Vous savez que des gens se suicident avec du Doliprane en vente libre et que ce n'est même pas la peine d'en absorber des quantités ?
Pour ce qui est de l'HCQ, vous chipotez puisque le projet de l'interdire est certes de 2019, mais de novembre 2019...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 14 septembre 2021 à 12:41
@ Achille 13 septembre 2021 à 19:18
J’écoute Eugénie Bastié depuis quelque temps... avec l’impression de revivre les débuts d’Eric Zemmour dans les colonnes du « Figaro ». Des propos en saccades qui, au premier abord, semblaient nébuleux, parfois paraissaient sans cohérence... Ceux d’Eugénie aussi... Au fil des ans et des éditos, j’ai perçu que le style Zemmour était le résultat de la vivacité hors du commun de l’intelligence du polémiste, de sa capacité à généraliser à partir d’un détail de l’actualité, de sa force de persuasion servie par un socle culturel à la fois acquis et familial. Il en sera probablement de même d’Eugénie Bastié tant son parcours semble identique. Achille ! Elle sera candidate à la Présidence en 2032, au même âge ou presque que Macron...
Rédigé par : Serge HIREL | 14 septembre 2021 à 12:05
@ Michel Deluré | 14 septembre 2021 à 10:30
Si des fautes on été commises, il faut déjà les démontrer et vu la situation particulièrement mouvante, ce ne sera pas facile.
Le France a eu un départ laborieux, mais aujourd’hui elle a rattrapé son retard sur l’Allemagne, la Grande-Bretagne et les autres pays de l’U.E.
La polémique sur l'hydroxychloroquine et autres produits "miracles" a perturbé le débat. Les antivax s’y accrochent comme des naufragés au rocher, mais la communauté scientifique dans sa grande majorité n’y est pas favorable.
En tout état de cause c’est le vote d’avril prochain qui sera le juge de paix.
Que l'opposition arrête de s'en prendre aux lampistes !
Rédigé par : Achille | 14 septembre 2021 à 11:14
Madame Buzyn n’est pas une présumée délinquante ordinaire. Comme d’autres, elle a ignoré une première convocation du juge. Il lui a évité la honte du mandat d’amener. Une fuite dans la presse l’a rendue raisonnable. Comme d’autres, elle jure de son innocence et, si celle-ci ne lui est pas reconnue, ne veut pas plonger seule... Sur ce point, il est difficile de lui donner tort, tant ses collègues, eux aussi, ont menti, pataugé, dit tout et son contraire... Avec, souvent, plus d’assurance qu’elle.
Mais Mme Buzyn, ministre, bénéficie d’une procédure d’exception : si la commission d’instruction la défère devant la formation de jugement de la CJR, composé de trois magistrats professionnels et de douze parlementaires, elle n’a que peu à craindre. D’une part, l’instance n’a pas la réputation de frapper fort. D’autre part, la classe politique unanime lui a d’ores et déjà exprimé sa solidarité. Peut-être s’en tirera-t-elle comme Fabius, blanchi, Dufoix, la ministre « responsable mais pas coupable », et Hervé, dispensé de peine...
On peut bien sûr douter de la pertinence de cette procédure judiciaire entamée contre elle. D’abord, le fait est là : elle est constitutionnelle, la Cour de Justice de la République, décriée par beaucoup, ayant jusqu’à maintenant échappé à la dissolution, les exécutifs successifs, soutenus par leurs majorités, ne semblant pas très pressés d’affronter la justice ordinaire. Cette dissolution serait-t-elle un bien ou un mal ? Aujourd’hui, la question n’est pas là : la CJR existe et peut donc être saisi, y compris par un citoyen lambda.
Ensuite, il fut un temps où la majorité macronienne, aujourd’hui outrée par ce déballage qui ne fait que commencer, aurait pu éviter cette mise en examen de la ministre, en tout cas mieux endiguer la grogne que sa gestion de la crise sanitaire, dès les premières heures, et celle de ses pairs, ensuite, a provoqué, y compris au sein du personnel de santé.
Mais, en janvier dernier, l’Elysée et Matignon se sont privés d’une thérapie dont on sait que, dans la plupart des cas, elle permet d’enterrer les sujets qui fâchent : la commission d’enquête parlementaire. Sous prétexte qu’elle faisait doublon avec deux commissions permanentes de l’Assemblée - les affaires sociales et les affaires économiques -, le groupe LREM a sifflé la fin de la récréation - la dissolution de la mission d’information parlementaire sur la crise du Covid-19 - après la publication d’un rapport à charge d’Eric Ciotti.
Cette décision est tout sauf anodine : la majorité a privé l’Assemblée d’exercer comme bon lui semblait le contrôle de l’action gouvernementale, rôle qui est tout aussi important que celui du vote de la loi. Dès lors, le citoyen, pour se faire entendre, n’avait plus qu’une solution : la voie judiciaire. Si cette commission avait pu aller au bout de sa tâche, il est tout à fait probable que Mme Buzyn s’en serait sortie au pire avec un blâme et que le constat de son incurie en serait resté là.
Aujourd’hui, les jeux sont faits et la Justice est en marche. Certes, certains pans des reproches faits à l’ex-ministre de la Santé sont d’ordre politique. Par exemple, jugeant que ses alertes n’étaient pas entendues en haut-lieu, aurait-elle dû démissionner ? Cela ne regarde pas le juge, mais l’électeur.
Mais d’autres relèvent effectivement de la loi pénale. Parfaitement informée de la gravité probable de l’épidémie naissante - elle le reconnaît dans l’entretien publié par « Le Monde » -, quelles mesures techniques relevant de son ministère Mme Buzyn a-t-elle prises ? S’est-elle informée sur le stock de masques ? En a-t-elle commandés ? A-t-elle mis l’appareil hospitalier en alerte ?
L’instruction le dira... et si la présumée délinquante prouve qu’elle a agi en ministre responsable et compétente, elle sera blanchie.
Rédigé par : Serge HIREL | 14 septembre 2021 à 11:05
Dans cette affaire, AB a commis des maladresses, des impairs, des erreurs. Cela n'est pas contestable.
Mais s'il faut impérativement rechercher des responsabilités, est-ce celle individuelle d'une ministre de la Santé alors en place qu'il convient de mettre uniquement en cause ou celle collective d'un exécutif, y compris celui qui était à sa tête, qui gérait à l'époque la crise ?
Si l'on considère que des fautes ont été commises dans la lutte contre cette pandémie, celles reprochées à la subalterne sont-elles plus lourdes que celles accomplies par le général qui affirmait que « nous étions en guerre » alors qu'en fait nous n'étions pas, et il le savait parfaitement, correctement armés pour mener cette guerre ?
AB n'avait sans doute pas la stature nécessaire pour assumer la charge qui lui a été confiée dans ce contexte de crise si particulière et inédite, mais elle ne saurait être tenue devant la justice pour seule et unique responsable des erreurs qui ont pu être commises dans la gestion de cette crise.
Rédigé par : Michel Deluré | 14 septembre 2021 à 10:30
J'observe que le niveau des compétences de nos autorités est affligeant et rejoint le niveau de notre projet politique. Pour mémoire 3 000 milliards de dettes mais il faut revoir les retraites... Le cœur de nos sociétés est scientifique et technique or j'ai l'impression que seul notre ministre de l'Agriculture est dans sa spécialité (ingénieur agronome ?). C'est un vrai problème.
Par ailleurs il existe un glissement vers le judiciaire paraît-il ; à la lumière des politiques qui pantouflent au Conseil constitutionnel je m'interroge…
Rédigé par : Louis | 14 septembre 2021 à 09:42
@ Achille | 13 septembre 2021 à 21:06
"…le bafouillage particulièrement pénible d'Eugénie Bastié"
En plus elle n’était jamais face à la caméra, se présentait de profil regardant Mathieu Bock-Côté.
Quant à Charlotte d’Ornellas, elle s’est touché le nez au moins douze fois, après je n’ai plus compté, les cheveux, le cou, s’est caressé la joue gauche…
Bref un casting de radio, mais pas de télé, et encore il faudra que MBC apprenne à maîtriser son débit qui m’a fait éclater de rire avec son accent en plus.
Vous voyez, je suis très attentif à la gestuelle. Dans audio-visuel il y a visuel, beaucoup l’oublient, même Zemmour qui devra faire des progrès dans ce domaine s’il se présente,
D’ailleurs Christine Kelly n’avait pas l’air très à l’aise et a remarqué à la fin que c’était une première émission, et donc perfectible.
Rédigé par : Tipaza | 14 septembre 2021 à 09:14
@ hameau dans les nuages | 13 septembre 2021 à 09:35
Le classement en "substance vénéneuse" (càd délivrance soumise à prescription médicale) de mars 2020 était en projet depuis 2019.
https://www.anses.fr/fr/system/files/ANMV2019SA0175.pdf
https://www.lci.fr/sante/la-chloroquine-est-elle-passee-sous-ordonnance-au-meme-moment-que-l-arrivee-du-coronavirus-en-france-2148517.html
Extrait de l'article ci-dessus: "Prenant en compte le fait que la chloroquine présente avec elle de très fortes similitudes et qu'elle ne soit délivrée que sur ordonnance, il est alors jugé plus sage de demander une prescription médicale pour la délivrance de l'hydroxychloroquine."
Mon propos était que la panique poussait les gens vers l'hydroxychloroquine alors que l'efficacité de cette molécule n'était nullement établie. Plus précisément, rien ne prouvait qu'elle faisait mieux qu'un placebo, faute d'étude comparative "dans les règles de l'art". Mais le risque était que les personnes qui en prenaient fassent n'importe quoi.
Rédigé par : xc | 14 septembre 2021 à 07:12
@ hameau dans les nuages
"Oui c'est ça, c'est une cachottière ! Oh la grosse coquine ! Et eux ? Bouh ! Les vilains !"
Je n'appelle pas ce que Madame Buzyn a fait ou dit être une "cachottière". Ce n'est nullement comparable au sang contaminé.
C'est une personne qui est accusée de n'avoir pas dit la stricte vérité pour éviter que les gens dévalisent les stocks de masques alors qu'il y en avait besoin pour les soignants. Si jamais la notion de mensonge pieux est admissible, alors c'est bien ce qu'a fait Mme Buzyn.
Ce cas précis n'est donc pas un cas qui me hérisse le poil. OK, mentir, c'est mal... mais bon, il y a quand même mentir et mentir...
Quant au vaccin Janssen que vous mettez ici en avant, le nombre de cas problématiques est limité, et je ne vois pas en quoi cela permettrait d'affirmer que les risques de la vaccination l'emportent sur les bénéfices.
Oui. Les avions s'écrasent parfois. Mais dans l'ensemble, ils volent quand même. C'est bien ce qu'on leur demande de faire.
Les tapis volants, eux ne s'écrasent jamais. Mais ils ne volent pas non plus pour autant...
(D'ailleurs le 11-septembre n'a pas été fait à coups de tapis volants made in Afghanistan. Mais avec des Boeing bien ricains. La preuve que la science, c'est quand même un peu mieux que la superstition: même les terros la plébiscitent.)
Je ne vois pas en quoi J&J auraient menti, auraient été des cachottiers, et je n'ai toujours pas d'éléments permettant d'affirmer que les autorités de santé mentent sur les niveaux de dangerosité du vaccin de J&J.
Les 100 cas d'atteintes neurologiques de ce vaccin ont bien été divulgués par les autorités US. Il n'y a donc toujours pas de mensonge. Mais une réévaluation des risques, et toujours pas de raisons d'interrompre la vaccination.
Il y a bien plus de risques quand, par exemple, une usine de Baltimore a confondu les ingrédients des vaccins J&J et AstraZeneca. Cela, ce sont des risques qu'on ne détecte pas avec des essais en double aveugle, et qui sont des risques bien réels. Je pense que ce type de risques est plus dommageable que 100 cas d'atteintes neurologiques.
Et ce sont là des risques industriels concrets sur lesquels les antivaccins n'ont jamais rien à dire.
Rédigé par : F68.10 | 14 septembre 2021 à 01:30
@ Alpi | 13 septembre 2021 à 20:32
Oui c'est ça, c'est une cachottière ! Oh la grosse coquine ! Et eux ? Bouh ! Les vilains !
https://www.sudouest.fr/sante/coronavirus/vaccin/covid-19-un-nombre-important-d-echecs-du-vaccin-janssen-repere-en-france-5853567.php
Rédigé par : hameau dans les nuages | 14 septembre 2021 à 00:18
@ Tipaza | 13 septembre 2021 à 18:51
Peut-être qu'à travers cette mise en examen d'Agnès Buzyn, d'autres vont sortir du chapeau ; je l'espère. Nous en saurons un peu plus sur pourquoi Macron, le tacticien et Edouard Philippe, aux ordres, l'ont poussée à toute vitesse à quitter son ministère de la Santé et en pleine pandémie pour rejoindre la Mairie de Paris. Tous les trois ont perdu. Nous attendons la vérité derrière cette "mascarade".
Rédigé par : Ellen | 13 septembre 2021 à 22:20
@ Tipaza | 13 septembre 2021 à 19:18
« Allons rien n'est perdu médiatiquement, j'en connais qui vont regretter Zemmour, même Achille ! »
Exact, la façon de s’exprimer rapide et saccadée de Mathieu Bock-Côté est insupportable, tout comme le bafouillage particulièrement pénible d'Eugénie Bastié.
Si ce sont les nouveaux mousquetaires je préfère encore retourner aux infos régionales de France 3, comme avant.
Adieu Face à l’info !
Rédigé par : Achille | 13 septembre 2021 à 21:06
@ Giuseppe
"Le reproche immense et indélébile que l'on puisse lui faire c'est de n'avoir pas crié, hurlé partout qu'elle savait."
Peut-être... Toutefois, je ne suis pas certain que cela aurait changé grand-chose. Personne n'avait envie d'entendre qu'on allait se retrouver dans la panade, surtout les braves Français comme nous. Les Cassandre, c'est pas notre truc !
Rédigé par : Alpi | 13 septembre 2021 à 20:32
@ Marc Ghinsberg
D'accord avec vous pour dire qu'il s'agit d'une judiciarisation aberrante...
Vous incriminez l'autorité judiciaire. Mais douze des quinze juges de la CJR sont des parlementaires...
Cela dit, ce que je ne comprends pas très bien, c'est qui nomme ceux qui mettent en examen devant la CJR, c'est-à-dire les membres de la commission des requêtes et ceux de la commission d'instruction, la Cour de cassation jouant aussi un rôle...
Bref, une faute des juges, ou bien une faute de la CJR, cela m'est obscur...
Rédigé par : Jovien | 13 septembre 2021 à 19:48
Je voulais voir comment CNews allait gérer le départ d'Éric Zemmour, me promettant de ne plus suivre cette émission, que je ne ratais que le moins possible.
Stupeur et tremblements, Mathieu Bock-Côté est là avec un débit où il dit dix fois plus que ne le disait Éric, et avec au moins autant de virulence sinon plus.
Allons rien n'est perdu médiatiquement, j'en connais qui vont regretter Zemmour, même Achille !
J'en rigole en écrivant !
Rédigé par : Tipaza | 13 septembre 2021 à 19:18
Il y aurait beaucoup à dire sur cette mise en examen, qui est une injustice à l'égard d'Agnès Buzyn.
Elle a fait partie d'une équipe dont le moins qu'on puisse dire est qu'elle a multiplié les erreurs et les mensonges.
Elle a eu sa lourde part de responsabilité, mais la tenir pour seule responsable n'est pas normal. La haute administration de la santé qui est responsable du temps long des ministères ne saurait être absoute de l'état lamentable dans lequel était et est toujours notre service de santé.
Que quelqu'un comme Jérôme Salomon soit encore en poste, en dit long sur l'incurie d'un pouvoir timoré devant cette haute administration, qui n'est pas seulement une administration d'exécution, mais qui a une vraie capacité d'initiative dissimulée aux yeux des citoyens.
Après avoir exprimé ma compassion pour l'injustice qui frappe AB, je dois avouer que je me réjouis de cette instruction menée par la CJR contre une ministre, en espérant qu'elle ne sera pas la seule à être visée.
Car au fond du fond, que voyons-nous ? la mise en application brutale de ce fameux État de droit, tant vanté et défendu par tous les bien-pensants, politiques en tête.
Au fond ces politiques qui se veulent des bien-pensants respectueux des valeurs qui sont "les nôtres" sont rattrapés par l'État de droit, qu'ils reçoivent en pleine figure, par un effet boomerang inattendu de leur part.
Ils reprochent à Éric Zemmour son refus de l'État de droit, au nom d'une vraie démocratie, expression de la volonté populaire, et voilà que ces politiques constatent qu'ils ne sont rien et ne seront plus rien à l'avenir. Pour paraphraser la célèbre formule de Mao, nos gouvernants sont juridiquement des tigres de papier.
Exit l'Assemblée, le Sénat, qui en démocratie doivent décider et peuvent faire tomber les ministres ou le gouvernement pour incompétence.
C'est l'institution juridique qui décide si ce qui a été fait l'a été bien ou mal y compris dans le détail du fonctionnement d'un ministère.
Je constate avec amusement, si je puis dire, que la haute administration n'est pas... encore (?) menacée.
Inconsciente complicité entre fonctionnaires ?? Je me pose la question.
Les Juges, premiers en tout, avec l'avantage de n'avoir jamais exercé de commandement ou de direction humaine et donc d'ignorer ce qu'est une prise de décision dans une situation nouvelle, imprévue et conflictuelle, avec la gestion des hommes, rétifs au changement brusque par nature humaine, et du matériel inexistant.
Ils sont les tenants des livres, Code civil, Code pénal ou pourquoi pas le Code rural et de la pêche, après tout la politique est de la pêche en eaux troubles.
Capables éventuellement d'être aussi sectaires que d'autres tenants d'autres livres, Bible comme Torquemada ou Coran et Charia pour les islamistes.
Évidemment, ils ne tuent pas de la même façon, ils se contentent d'éliminer socialement, ce qui est moins douloureux je le reconnais.
S'il n'en reste qu'un intouchable, c'est le Président, l'homme qui donne les instructions mais qui est irresponsable par essence, et je finirai par croire par nature, tellement ses instructions dans cet épisode sanitaire ont été systématiquement en retard.
Si gouverner c'est prévoir, Macron et la macronie ont tout faux.
Rédigé par : Tipaza | 13 septembre 2021 à 18:51
Je ne comprends pas votre position. Ces poursuites sont absurdes, scandaleuses et anti-démocratiques. Il y a là un poulet judiciaire qui court comme un dératé dans la basse-cour politique, après qu'on lui a coupé le cou.
On a tendance à oublier que l'immunité des élus du peuple vis-à-vis de la justice (et les ministres sont des élus par extension) est l'une des pierres de touche de la liberté. Il est absolument essentiel, si l'on veut que la démocratie soit respectée, que les juges ne puissent pas se mêler des décisions prises par les hommes politiques dans l'exercice de leurs fonctions.
À défaut, c'est la volonté populaire qui est bafouée. Bien sûr que n'importe quel juge peut trouver quelque chose à redire à n'importe quel acte politique ! Le prestige attaché à sa fonction rend ici sa voix encore plus dangereuse. C'est pourquoi il doit s'obliger à se taire.
Il est normal que la constitution prévoie des exceptions. Si, par extraordinaire, un député assassinait l'amant de sa femme, on ne saurait fermer les yeux au nom de la démocratie.
Si le président de la République refusait le verdict des urnes et tentait de se maintenir au pouvoir en prétextant une fraude imaginaire, il est normal qu'une institution extraordinaire ait à en juger.
Mais de quoi s'agit-il, ici ? On reproche au ministre de la Santé de ne pas avoir constitué un stock de masques en prévision d'une épidémie éventuelle. C'est là typiquement un reproche politique fait au sujet d'un acte politique.
C'est encore moins que ça, si je comprends bien. Il semble que les griefs faits à Agnès Buzyn concernent essentiellement des déclarations reproduites dans la presse. Nous sommes en pleine police de la parole.
C'est pire que ça, en fait. On reproche au ministre l'écho produit par ses propos dans le marécage des réseaux sociaux. La Cour de justice de mes pieds réunit des trolls Twitter de bas niveau.
Le seul fait qu'il y ait pu y avoir 14 500 plaintes concernant l'épidémie montre que nous nageons en plein délire. Je veux porter plainte contre tous les hommes politiques, parce qu'ils maintiennent un déficit budgétaire constant depuis 1974. Je peux ? J'ai le droit ?
Ah non, là, ça ne marche pas. La Cour de Justice de la République est compétente en matière de stock de pharmacie, mais pas en matière d'équilibres financiers fondamentaux. Quelle clownerie !
Et puis il faudrait arrêter l'hypocrisie cinq minutes. Le gouvernement français, en cette matière, n'a fait ni mieux ni moins bien que la moyenne de ses homologues de la planète.
La pénurie de masques était mondiale, et l'Organisation mondiale de la santé a préconisé, fort sagement, de réserver aux médecins ceux qui étaient disponibles.
Je remarque d'ailleurs que ceux qui hurlent après Buzyn aujourd'hui, au motif du manque de masques, sont les mêmes qui hurlent à la dictature sanitaire lorsqu'on les oblige à en porter un.
Il faudrait quand même sortir le nez de la France, et observer ce qui se passe à l'étranger. Y a-t-il un autre pays où les gouvernants se font traîner en justice au motif de leur gestion de la pandémie ? Même aux États-Unis, paradis des avocats, on n'assiste pas à une mascarade pareille. Pourtant, le gouvernement Trump a été largement plus négligent que le gouvernement Macron...
Contrairement aux apparences, cet épisode est une glorification de l'irresponsabilité, et non l'inverse. L'irresponsabilité des Français : ce n'est jamais leur faute. Ce n'est jamais, non plus, la faute à la fatalité, auquel cas il faudrait se retrousser les manches, faire face à l'adversité et se montrer solidaires.
Il faut toujours trouver quelqu'un d'autre à accabler. Le gilet-jaunisme a infecté jusqu'aux institutions les plus éminentes de l'État.
Non seulement ces poursuites sont attentatoires à la liberté et à la souveraineté populaire, mais elles pourraient légitimer des demandes de dommages et intérêts ruineux, à l'encontre des États et au prétexte du Covid, de la part de grandes entreprises aiguillonnées par des cabinets d'avocats d'affaires avides d'honoraires.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 septembre 2021 à 18:26
Peur les politiques ? Aucun risque, on a le cas Fabius le vampire de sinistre mémoire qui a plein de sang contaminé sur les mains et qui a été récompensé avec un poste peinard super rémunéré au Conseil constitutionnel pendant que ses victimes se tordaient de douleur et crevaient en silence, alors Buzyn n'a aucun souci à se faire, un portefeuille doré lui tend les bras, tous ces criminels sanitaires ont de beaux jours devant eux.
Rédigé par : sylvain | 13 septembre 2021 à 18:22
@ Robert
Se moquera-t-on éternellement, sans réfléchir, automatiquement, de cette phrase de Georgina Dufoix "responsable, mais pas coupable" ?
On peut parfaitement être responsable sans être coupable. Ou bien alors la Justice n'a plus lieu d'être.
Elle reconnaissait sa responsabilité mais pas sa culpabilité, quoi de plus normal ?
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 13 septembre 2021 à 17:58
"Responsable, mais pas coupable" selon l'expression fameuse de Georgina Dufoix, ancienne ministre de la Santé, quand elle a été poursuivie dans l’affaire du sang contaminé.
Mais ici cela devient "ni coupable, ni responsable".
Madame Buzyn s'est montrée personnage falot à la tête de ce ministère en réalité dirigé par une administration pléthorique dont nombre de membres ne manqueront pas d'être eux aussi poursuivis, notamment monsieur Salomon. Car le fond du problème est que dans ce ministère, comme dans nombre d'autres, tout est géré depuis Bercy au crible du budget avec comme seul objectif la réduction des dépenses de santé exigée par la Commission européenne, notamment par la politique de fermeture de lits, d'établissements hospitaliers de proximité au détriment de la France périphérique, etc.
La protection de la population française est ainsi passée au second plan en oubliant que la fonction sanitaire publique est d'abord d'intérêt général et donc prioritaire. La preuve en a été apportée par la destruction systématique des stocks de masques respiratoires sans reconstitution. Car selon la doxa, les stocks sont des coûts inutiles qu'il faut éliminer, sans se préoccuper de leur fonction autre que purement comptable.
De même, monsieur Macron, sollicité pour intervenir dans le maintien d'une entreprise de production de masques, l'a tranquillement laissé couler et disparaître...
C'est le monde nouveau auquel il convient de tout sacrifier pour s'y adapter en renonçant à tout ce qui n'est pas conçu dans cette logique strictement comptable, commerçante et commerciale.
D'où le fait que faute de masques et de vêtements de protection pour le personnel soignant pour faire face à l'épidémie, le ministère, à commencer par le directeur de la santé suivi par sa ministre et nombre de prétendus experts, a menti aux Français en prétendant que les masques étaient inutiles pour le commun des citoyens, voire nocifs !
En outre, les mêmes de ce ministère, à cause de son bras de fer avec monsieur Raoult, n'ont eu de cesse de prendre des mesures destinées à le faire taire, notamment en interdisant le traitement à l'hydroxychloroquine associée à un antibiotique, certains médecins soutenant un médicament de substitution très onéreux qui s'est révélé encore moins efficace que le traitement Raoult dont même la qualité de scientifique a été déniée, notamment par une stigmatisation médiatique outrancière... Il faut également reconnaître que la personnalité particulière dudit Raoult a eu pour effet d'aggraver l'image négative du corps médical, le public ayant été aux première loges pour assister aux déchirements internes du ministère de la Santé.
Quant aux poursuites judiciaires, cela fait plusieurs décennies que la judiciarisation est à l’œuvre par la démagogie des gouvernements successifs, de droite comme de gauche, qui n'ont eu de cesse de modifier la Constitution, allant même jusqu'à y faire entrer le principe de précaution qui a pour effet de paralyser l'action publique. Jusqu'à monsieur Macron qui devait la modifier pour intégrer les préconisations de la commission non élue sur l'environnement. Et j'ai entendu monsieur Clément Beaune déclarer que, dans la perspective de la présidence Macron de l'UE, une nouvelle commission par tirage au sort allait être constituée. Pour formuler des préconisations au nom du Peuple français dont cette commission serait représentative ?
Tout le problème vient de la dérive de nos institutions qui ont fait du Parlement un subordonné de l'Exécutif. L'affaire Benalla a en effet montré l'impossibilité pour l'Assemblée nationale de diriger une commission d'enquête dès lors que LREM disposait de la majorité absolue des sièges. Seul, le Sénat a pu poursuivre ses travaux jusqu'à leur terme.
De ce fait, faute d'un contrôle parlementaire effectif, les fautes commises par les ministres en exercice sont à présent soumises à une information judiciaire par un organe spécifique, la Cour de Justice de la République, liée aux plaintes adressées par des citoyens français. Et l'on glisse ainsi d'un contrôle politique strict à un contrôle judiciaire. On peut le regretter, mais c'est la conséquence des choix de ceux qui nous ont gouvernés et des lois qu'ont votées nos parlementaires.
Rédigé par : Robert | 13 septembre 2021 à 15:10
Agnès Buzyn savait que "la vague du tsunami était devant nous". Dans une interview au journal Le Monde, elle se confie sur la crise du coronavirus et affirme avoir prévenu le Premier ministre en janvier sur le danger à venir.
Le reproche immense et indélébile que l'on puisse lui faire c'est de n'avoir pas crié, hurlé partout qu'elle savait. Si c'était sa place au gouvernement qui la gênait, il suffisait de démissionner et d'alerter, de soulever une révolte, de susciter la vérité... Rien ! Nada ! Un beau fauteuil - sans doute sans rapport - mais quel manque de courage !
Elle aurait dû mettre à feu et à sang les médias. C'est trop facile de dire "(qu')elle avait dit". Impardonnable à son niveau: elle était compétente, scientifique de fond. Merkel a fait ce qu'il fallait en face.
Toutes les pandémies, les turpitudes, les délitements, auront encore de beaux jours devant eux avec de tels personnages, c'est désespérant !
Rédigé par : Giuseppe | 13 septembre 2021 à 13:38
"Rien n'est gagné, rien n'est perdu pour elle."
Serait-ce une farce ?
La CJR est une blague servant à donner une bonne conscience à l'exécutif et au judiciaire. Même condamné, on se retrouve dispensé de peine : comment faire plus insultant pour n'importe quel citoyen ?
Bon, il y a "quand même" eu 120 000 morts, dont une partie (qui reste à déterminer) aurait pu ne pas être exposée au danger. J'entends par là le maintien des élections où les plus civiques (et forcément les plus âgés) ont été envoyés au casse-pipe, les masques jugés inutiles (la belle blague, il n'y en avait pas), des soignants envoyés dans des conditions indignes.
Que sa responsabilité soit partagée, ceci devra être également déterminé, mais il convient de rappeler que tout ministre de la Santé s'engage à protéger la santé des Français. Tout est dit, et les manoeuvres électoralistes, la démission, un mea culpa vite contredit ne changent rien à ce fait.
Il y a eu 120 000 morts, et la place des décideurs se doit d'être devant la justice du peuple, et non pas ce "machin" comme aurait dit un ancien chef d'Etat pour qui la notion de responsabilité ne se négociait pas.
Rédigé par : Jean-Louis | 13 septembre 2021 à 11:46
@ Guzet | 13 septembre 2021 à 09:02
Et pourquoi, en France, les politiques, en exercice ou pas, auraient-ils droit à des faveurs quand ils commettent des fautes et des infractions graves ou des délits ?
Pendant que vous y êtes, autant les prévenir quelques semaines à l'avance qu'ils auront droit à des visites judiciaires pour les saluer et récupérer des preuves avant qu'elles ne disparaissent, tout comme le coffre de Benalla et son contenu envolé en pleine nuit ? Ce n'est pas se fiche du monde et prendre les magistrats pour des moins que rien ?
Vous aimez être moqué et dupé ? Pas nous, les Français refusent de voter pour des menteurs.
Un cas parmi d'autres et de taille:
Allez aux USA et vous verrez que les puissants n'y échappent pas. En 24 heures, les menottes aux poignets et hop ! au cachot le favori des français à la présidentielle de 2012 (DSK). En France, dans ce genre d'affaire scabreuse et honteuse, les magistrats seraient muselés ou dégradés et ce dossier aurait été passé à la trappe si cette affaire n'avait pas été révélée au monde entier.
On l'a échappé belle !
Rédigé par : Ellen | 13 septembre 2021 à 11:35
@ xc | 12 septembre 2021 à 19:02
Vous prenez les gens pour des idiots ?
L'HCQ, molécule vieille de dizaines d'années pour lutter contre le paludisme, classée vénéneuse le 13 janvier 2020 par monsieur Salomon, donc au tout début de la pandémie.
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000041400024
Oui ils auront des comptes à rendre, ne vous en déplaise.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 13 septembre 2021 à 09:35