Hélas, on ne peut se satisfaire, pour la visite présidentielle à Marseille, de cette ironie amère sur la cité Bassens ayant fait l'objet d'un nettoyage complet, par des sociétés privées et des paysagistes, pour une illusion de quelques heures ou sur la cité des Flamants aux mains des trafiquants de drogue, véritable État dans l'État, avec ses frontières et ses interdictions, dans laquelle le ministre de l'Intérieur vexé a fait intervenir la police (Morandini).
Je vois, dans cette tardive équipée - huit mois avant la fin du mandat - avec une armada de sept ministres, la démonstration d'un opportunisme dont je crains par ailleurs qu'il soit impuissant, malgré les promesses à résoudre les problèmes d'insécurité de Marseille, peut-être aggravés depuis quelque temps mais connus de longue date.
Alors, bien sûr, comme il se doit, on a annoncé un plan. Une fois l'hommage rendu à "l'ardente obligation" énoncée par de Gaulle, les plans, pour être brutalement dit, sont peu ou prou du vent même si 150 millions et des renforts ne sont pas dérisoires. La France a passé son temps, dans nos banlieues notamment, à multiplier les plans, à injecter de l'argent en s'imaginant que magiquement le climat changerait.
À supposer que celui proposé pour Marseille aboutisse, ce sera au mieux dans une vingtaine d'années si, en plus, durant ce long intervalle, les constructions et rénovations entreprises ne sont pas dégradées. Sans doute suis-je trop pessimiste ou trop lucide mais le plan pour Marseille signe plus une impuissance qu'une authentique volonté d'action. Le plan pour les calendes grecques n'est rien d'autre que la faillite de la politique pour aujourd'hui.
Se décharger du présent sur le futur est une erreur fondamentale. Pour ne pas avoir à affronter la dureté du réel et se battre contre lui, on s'abandonne à des fantasmes forcément roses - puisque virtuels - sur l'avenir.
Le plan n'aura rigoureusement pas la moindre incidence sur la délinquance et la criminalité à Marseille. Ce sont des univers radicalement différents où le long terme ne fera pas le poids face à l'immédiateté, où l'amélioration des conditions de vie et d'habitation n'empêchera pas les transgressions, où la liberté et l'appétit de lucre d'une minorité malfaisante demeureront toujours plus forts que les transformations mises en oeuvre, si elles le sont.
Je sais bien qu'il faut rassurer l'humanisme niais mais ce n'est pas le social qui crée le crime. Ce dernier, quand il l'a décidé, est autonome et vit sa terrifiante existence au détriment de la majorité des honnêtes gens.
Certes je veux bien admettre que Marseille a une histoire qui peut faire de cette magnifique, pauvre et composite cité une sorte de singularité par rapport à l'insécurité générale de notre pays.
Mais rien ne justifie cette volonté permanente de faire appel, parce qu'on est dépassé par les délits, les crimes, l'affreux fléau de la drogue presque à la source de tout, à des processus hors de l'ordinaire, genre procureur spécial. On constitue Marseille comme un arbre à part qu'on voudrait efficacement répressif au sein d'une forêt nationale laxiste comme il n'est pas permis : moins un manque de moyens qu'une faiblesse dans la volonté et le courage politiques.
Marseille est un paroxysme de ce ce que subit au quotidien notre pays et plutôt que d'aspirer à des miracles par le biais d'outils spéciaux, il conviendrait de l'emporter, pour tenir enfin haut le régalien, par une efficacité, une rigueur, une sévérité ordinaires, une fiabilité exemplaire. J'approuve Vincent Trémolet de Villers quand il a évoqué Marseille comme "une France miniature" (le Figaro).
Le fondement de cette configuration que j'appelle de mes voeux est, contre le plan qui est une attitude de fuite, de restaurer l'autorité de l'Etat à tous ses niveaux si on veut bien abandonner le désastreux mélange d'une philosophie émolliente et d'une pratique gangrenée par le défaitisme. C'est seulement cette détermination dans l'instant qui pourra nous éviter les songes fumeux sur demain, au pire irréalisables, au mieux sans portée, sur ce qui détruit le quotidien de tant de citoyens.
Mais il y a plus grave et je voudrais revenir sur l'aventure marseillaise du président de la République.
Il a, paraît-il, écouté les doléances et dialogué avec les élus. Mais de qui se moque-t-on ? Doit-on donc croire qu'Emmanuel Macron, à l'Elysée, n'avait pas entendu parler de Marseille, de ses tragédies, de ses crimes, de la drogue, de la violence et du clientélisme ? De cette insécurité chronique qui sévissait bien avant lui et qui s'est amplifiée depuis ? Quel étrange comportement ou quel cynisme de feindre de découvrir, avec une attention surjouée, ce qu'il sait à l'évidence depuis longtemps, et ses ministres Darmanin et Dupond-Moretti avec lui ?
Ou bien faut-il accepter l'idée mélancolique que par décence démocratique j'ai refoulée, d'un Emmanuel Macron certes français mais si peu au fait de la France, de sa réalité, de ses désespoirs qu'il les découvre comme un explorateur ? Qu'il va au sein de la France comme si elle était une inconnue qui dévoilerait, pour lui, à chacune de ses incursions, un peu de ses mystères ?
Le président de la République tombe de saisissement et d'inquiétude face à la France qu'il préside. Ses promesses habituelles et renouvelées - c'est toujours pareil, un volontarisme énergique mais verbal : à Marseille, "ne rien lâcher contre le trafic de drogue" ou "ne lâchez rien" aux policiers marseillais - n'auront pas plus d'effet que tout au long de son mandat où son caractère n'a cessé de s'opposer à son devoir.
Explorateur dans son pays... Faudra-t-il lui permettre de le découvrir tout entier avec cinq années de plus ?
@ Ellen
"Mieux que ça, je confirme, non seulement vous êtes soûlant mais en plus répulsif."
L'hommage du vice à la vertu.
Ravi que vous ayez fait l'effort de lire le premier paragraphe. Comme je sais maintenant que vous ne lisez que celui-là, je pratique la technique de l'accroche, voyez-vous...
Le jour où vous serez capable de nous dire quels sont les réfugiés que vous souhaitez protéger, ce jour-là je commencerai à être tolérant avec votre propension à geindre. En attendant, je persisterai à qualifier vos propos de stupidités sans nom.
Je me suis exprimé poliment la première fois. Plutôt que de vous montrer un tant soit peu aimable et constructive, vous avez souhaité me fermer le clapet avec le mot "soûlant". Vous méritez cent fois qu'on ferme le vôtre pour vous apprendre les conditions d'une discussion polie.
C'est à cela que cela sert que de se comporter de manière répulsive: vous éduquer.
"Vous n'en avez pas marre de rester sur place avec le même sujet pendant des lustres ?"
Non. Nous n'avons eu qu'un commentaire au sujet des réfugiés. Le sujet est maintenant clos. Reste seulement celui de parfaire votre éducation.
"Désolée, dès que j'ai vu votre pseudo, je l'ai zappé."
Ce n'est pas mon problème: il est parfaitement illusoire d'entamer une conversation avec une personne qui qualifie autrui de soûlant. Seule la muflerie est à même de vous éduquer. Je n'écris donc pas pour vous, voyez-vous, mais pour montrer l'exemple à d'autres sur la façon de faire taire ceux qui cherchent à asseoir leur autorité morale en cherchant à faire taire les autres. C'est à dire les gens comme vous, qui n'ont aucun égard ni pour la notion même de vérité ni pour la qualité du débat public.
Vous êtes le genre de personne qu'il convient de faire taire pour vous réapprendre à parler correctement et à ne pas prendre les gens pour des c*ns. Et il convient donc de vous parler sans détour si vous ne comprenez pas les propos polis comme lors de mon premier message. Qui fut poli à votre endroit.
Quiconque peut le vérifier, que vous ne fûtes nullement aggressée. Et que vous êtes bien celle qui s'est comportée comme un muffle en premier.
L'hommage du vice à la vertu, donc.
Rédigé par : F68.10 | 07 septembre 2021 à 01:03
@ F68.10
"Eh bien, je vais raccourcir le propos. Je suis soûlant ? Eh bien vous êtes une pauv' co*ne. C'est plus court là ? Moins soûlant ?"
Mieux que ça, je confirme, non seulement vous êtes soûlant mais en plus répulsif.
Rédigé par : Ellen | 06 septembre 2021 à 21:33
@ F68.10 | 06 septembre 2021 à 13:38
Vous n'en avez pas marre de rester sur place avec le même sujet pendant des lustres ?
Désolée, dès que j'ai vu votre pseudo, je l'ai zappé.
Rédigé par : Ellen | 06 septembre 2021 à 19:19
@ Ellen
"Des kilomètres de palabre pour ne rien dire d'intéressant.
Vous êtes soûlant ! Je n'ai lu que le premier paragraphe. Ça m'a suffi."
Eh bien, je vais raccourcir le propos. Je suis soûlant ? Eh bien vous êtes une pauv' co*ne. C'est plus court là ? Moins soûlant ?
Et vous l'êtes pour les raisons suivantes:
1. Vous êtes, a priori, une menteuse sur le coup des 100 000 euros.
2. Vous êtes une sombre hypocrite haineuse qui passe son temps à hurler contre les réfugiés en étant incapable de préciser qui, dans le monde, vous souhaitez protéger. Vous êtes la première qui aurait cautionné de crever les harkis.
Ce n'est pas en passant son temps à hurler contre les réfugiés qu'on corrigera une politique d'asile. Parce que pour corriger une politique d'asile, il faut quand même déterminer qui il convient de protéger. Ce que vous êtes incapable de faire.
Plus vous vous enfoncez à coup de simplismes dans votre stupidité, plus vous vous rendez incapable d'influer la politique d'asile qui consiste, quand même, à faire preuve d'un minimum de discriminations sur ces cas.
C'est cela qui fait de vous une pauv' co*ne.
Vous trouvez le propos "pauv' co*ne" déplacé ? Tant mieux. Je trouve le propos "soûlant" déplacé. Car cela dénigre l'effort que je fais pour m'adresser à vous en termes polis et vise à pourrir la discussion en salissant votre interlocuteur à peu de frais. J'assume donc un discours moins soûlant en vous qualifiant de "pauv' co*ne".
À force, vous le méritez.
Si on veut rendre les propos un peu francs de manière un peu polie, il faut quand même les enrober comme dans mon propos précédent. Quand vous enlevez l'enrobage, c'est plus direct, plus cru et moins soûlant: cela se résume à "pauv' co*ne".
La prochaine fois, essayez de lire un commentaire en entier plutôt que d'inciter votre interlocuteur à le résumer en plus cru. La politesse, c'est pas fait que pour les chiens.
Rédigé par : F68.10 | 06 septembre 2021 à 13:38
@ F68.10 | 05 septembre 2021 à 20:14
Des kilomètres de palabre pour ne rien dire d'intéressant.
Vous êtes soûlant ! Je n'ai lu que le premier paragraphe. Ça m'a suffi.
Rédigé par : Ellen | 06 septembre 2021 à 02:10
Mercredi 8 septembre, débute le procès aux assises des attentats du 13 novembre 2015 ; il durera 9 mois. Ça tombe à pic !
Mise en demeure pour le gouvernement Macron, la gauche et les pro-immigration islamique. Vaut mieux qu'ils réfléchissent à deux avant d'ouvrir les vannes du flux migratoire.
On ne laissera rien passer le jour du vote d'avril 2022 !!
Rédigé par : Ellen | 05 septembre 2021 à 21:09
@ Ellen
"Voici encore un cas parmi des milliers, sur le fait que la France peine à expulser les profiteurs clandestins."
Ce ne sont ni des réfugiés, ni des "profiteurs clandestins".
Ce sont des gens qui vont être renvoyés. Cela ne montre pas que la France peine à les expulser, mais plutôt qu'elle souffre de valse-hésitation en n'ayant pas les idées claires de qui il faut accueillir ou pas. Elle s'enferre dans des critères administratifs sans queue ni tête pour se donner un vernis d'objectivité pour justifier ses décisions qui ne le sont dans l'ensemble pas: le fétichisme de la règle ne remplace pas l'objectivité.
"En attendant, cette famille albanaise nous a coûté plus de cent mille euros..."
Pouvez-vous nous expliquer où vous avez vu que cette famille nous a coûté plus de 100 000 euros ? (Je n'ai pas entendu ce montant dans la vidéo que vous avez mise en lien.) Si on a dépensé 100 000 euros pour que des gens comme eux s'échouent à Planoise, banlieue pas vraiment cossue de Besançon, c'est assez barge... Besançon, qui est vraiment l'endroit où je rêve de vivre. J'adore couper des arbres le dimanche pour me détendre... (Bon... si mes souvenirs sont bons, il y a quand même un cinéma sympa où j'ai pu voir du Shohei Imamura.)
"...avant que la préfecture ne leur notifie de quitter la France et de rentrer en Albanie, pays sûr."
L'Albanie "pays sûr" ? C'est un pays sûr au sens où il faut arrêter de prétendre que l'Albanie c'est l'Afghanistan. Mais l'Albanie, c'est pas vraiment la stabilité et la tolérance, et c'est un pays qui est 100 % noyauté par la mafia la plus crade du monde. (Pas la plus dangereuse en évaluation globale, mais la plus crade que je connaisse par son mode d'action.)
La réalité est simplement que ce n'est pas à nous de régler ce type de problème de rapports avec les minorités en Albanie. C'est par contre à nous de pousser à ce que ces problèmes soient traités en Albanie même. Les traducteurs afghans et collabos afghans ont cent fois plus de droits à prétendre être accueillis en France.
C'est en faisant des constats simples de ce type qu'on arrive à juger comparativement des situations et à hiérarchiser nos obligations morales. Pas en oscillant entre avarice et prodigalité, entre complaisance et intolérance infondée.
"Sylvain et d'autres vont encore s'énerver, et ils auront raison. Ça ne peut plus durer !!"
Il serait sympathique qu'un jour vous nous expliquiez, au lieu de tout le temps nous dire que tous les étrangers sont à expulser, quels sont les réels réfugiés que vous souhaiteriez non pas accueillir mais bien protéger.
N'y a-t-il pas une seule situation dans le monde entier que vous considéreriez justifiable d'une protection par la France ?
Ce n'est qu'en hiérarchisant nos priorités morales qu'on peut assumer ses responsabilités morales. Tout altruisme qui n'est pas effectif, et donc réaliste, n'est pas un altruisme réel mais seulement fantasmatique ou incantatoire.
Rédigé par : F68.10 | 05 septembre 2021 à 20:14
Voici encore un cas parmi des milliers, sur le fait que la France peine à expulser les profiteurs clandestins. En attendant, cette famille albanaise nous a coûté plus de cent mille euros avant que la préfecture ne leur notifie de quitter la France et de rentrer en Albanie, pays sûr.
https://www.youtube.com/watch?v=XoC6fLVdOdg
Sylvain et d'autres vont encore s'énerver, et ils auront raison.
Ça ne peut plus durer !!
Rédigé par : Ellen | 05 septembre 2021 à 17:13
@ Patrice Charoulet 04/09 21:32
Puisque ces 925 personnes constituent a priori un échantillon réputé représentatif de l'ensemble de la population française, ne trouvez-vous pas que ce serait considérablement faciliter la pratique de cet exercice démocratique que sont les élections que de déléguer finalement à ces personnes le soin de voter à la place des quelque quarante-six millions d'électeurs inscrits ?
Campagne électorale moins longue, moins fatigante et moins onéreuse pour les candidats, électeurs libérés de leur devoir électoral dominical sauf les 925 personnes requises, abstention probablement inexistante, déroulement des opérations électorales rapide, n'exigeant plus une lourde logistique et donc peut coûteux pour la collectivité.
Tout le monde n'y trouverait-il pas son compte ?
Rédigé par : Michel Deluré | 05 septembre 2021 à 10:14
@ F68.10
Il ne faut pas confondre "père inconnu" et "sans père". Le premier est un drame, le second une monstruosité qui conduit les victimes vers le suicide car inimaginable stricto sensu et donc inavouable.
Le sujet n'est pas l'avortement à neuf mois pour des impératifs médicaux, mais pour des raisons "psycho-sociales", ce qui relève purement et simplement de l'infanticide.
Toute anomalie au regard de la nature doit être autant que possible corrigée. L'homosexualité est contre-nature ; elle doit donc être traitée comme telle.
Vous avez du mal avec les choses simples.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 05 septembre 2021 à 06:16
« 925 personnes interrogées par Internet... »
Tout ce samedi 4 septembre sur les chaînes TV d'info (LCI, CNews, etc.), toute la journée, un des sujets était le score de 8 % qu'obtiendrait Zemmour dans un sondage publié par « Le Parisien » ce matin et que j'avais lu, avec tous les autres chiffres (Macron, Le Pen, Bertrand ou Pécresse, Hidalgo, Mélenchon, Jadot, etc.). Tous les politologues ou presque ont été entendus, sans oublier les toutologues de permanence. Je les ai écoutés.
Je ferai observer que pour l'élection présidentielle à venir, Ipsos a l'honnêteté d'informer en tout petits caractères après les chiffres claironnés en plus gros caractères, que l'on n'a interrogé que « 925 personnes interrogées par Internet... ». C'est peu. Et j'imagine qu'il y a des gens qui ne se servent pas d'Internet. Et des gens qui ne veulent pas répondre. Autrement dit, on a débattu sur du sable, à mon humble avis.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 04 septembre 2021 à 21:32
Bien sûr que ce déplacement ne règlera rien et est une affaire de communication, comme chaque déplacement d'homme politique, d'ailleurs. La politique, c'est aussi voire surtout du spectacle, et si les gens ne votent plus, c'est peut-être qu'ils commencent à s'en rendre compte. Churchill disait que 5 minutes de conversation avec un électeur moyen suffisait à convaincre que la démocratie était un mauvais système, on pourrait lui objecter que 5 minutes avec un élu moyen convaincrait l'électeur de la même façon.
Sur le fond, je trouve toujours savoureux de voir un président dénoncer l'"affreux fléau de la drogue" d'une part, et ne pas manquer une occasion de promouvoir la consommation de boissons alcoolisées de l'autre.
Il suffirait de légaliser le cannabis en le vendant à un prix abordable pour régler le problème des cités contrôlées par les dealers, même si ce faisant, on ne résoudrait pas leur situation sociale. Si ça gêne, on peut faire comme en Espagne en punissant le trafic mais pas la détention ou la consommation, ou comme en Russie en permettant aux consommateurs de produire eux-mêmes. De même que la prohibition aux Etats-Unis a été un échec.
Ce n'est pas en interdisant la vodka, ni même en taxant celle-ci de façon excessive, que la Russie a singulièrement diminué son alcoolisme endémique ces vingt dernières années (https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/11/29/comment-la-russie-de-poutine-a-fait-chuter-l-alcoolisme_6020949_3244.html), mais par des mesures ciblées et surtout grâce à une évolution de la société.
Comme le dit le professeur Charoulet, boire, fumer, et se droguer, ce n'est pas bien. Mais les psychotropes sont sans doute aussi vieux que l'humanité elle-même, ils sont à peu près universels, il doit bien y avoir une raison à cela...
Rédigé par : Tomas | 04 septembre 2021 à 18:21
@ Achille 03/09 22:51
Je ne fais point abstraction des obstacles qui se sont présentés au cours de ce quinquennat et qui ont perturbé, s'agissant surtout de la pandémie de Covid, l'action de l'exécutif.
Il n'est pas inutile de rappeler à ce stade que les prédécesseurs du Président ont eux aussi vu leur action entravée par certains événements (crise financière, attentats entre autres) qui, s'ils ne se sont pas inscrits dans la même durée, n'en ont pas moins affecté leur action politique.
Que la crise sanitaire, par sa gravité et son caractère exceptionnel, ait accaparé l'essentiel de l'énergie de l'exécutif, cela est compréhensible mais ne suffit pas à justifier que certains autres volets et non des moindres de l'action politique aient pour autant été négligés. L'exécutif est constitué d'une équipe qui doit être apte en toutes circonstances à assumer l'intégralité des charges, notamment régaliennes, qui lui incombent.
Rédigé par : Michel Deluré | 04 septembre 2021 à 11:29
@ Achille
"Le problème avec Mary Preud’homme, pardon, je voulais, dire Axelle D, c’est qu’elle utilise des termes délibérément provocants qu’elle n’accepte absolument pas de la part des commentateurs qui osent s’opposer à ses idées."
C'est un des problèmes de fond. Mais ce n'est pas le seul.
"En ce qui me concerne je n’y prête même plus attention, sinon cela finit toujours par des échanges de fond de court interminables qui polluent le blog..."
Certes. Mais j'ai appris par la manière dure la nécessité de ne jamais laisser les intimidateurs compulsifs prendre le haut du pavé en quelque circonstance que ce soit. Vous semblez penser que c'est là charité chrétienne que de faire avec, au motif de la paix des ménages. Je pense que la paix des ménages ne peut aller de pair avec cette pratique de l'intimidation.
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@ Xavier NEBOUT
"Parlons peu, parlons bien. Êtes-vous pour que des enfants naissent sans père..."
À l'heure actuelle, les enfants naissent essentiellement avec un père. Maintenant, que les enfants ne grandissent pas nécessairement dans une famille traditionnelle, cela ne me dérange pas excessivement. J'aimerais par exemple beaucoup que les internats soient nettement plus développés en France pour accueillir des enfants qui souhaiteraient ne pas avoir à faire les frais des idiosyncrasies de leurs familles.
En ce qui concerne les enfants élevés par des familles homosexuelles, je préférerais une phase d'expérimentation et plus généralement une politique d'expérimentation plutôt que de devoir trancher les questions en noir et blanc comme vous le faites. Mais si vous refusez la politique d'expérimentation limitée, je cautionne la liberté du parlement d'expérimenter grandeur nature. Ensuite, on voit si cela marche ou pas.
"...qu'on tue des bébés sur le point de naître..."
Je n'ai rien sur le fond à ce qu'on tue des bébés nés si l'alternative est de les torturer médicalement. Vous faites toujours, et volontairement, puisque je vous l'ai déjà signalé par le passé, la confusion entre interruption volontaire de grossesse et interruption médicale de grossesse. Une interruption médicale de grossesse, ce n'est pas un avortement jusqu'à 9 mois moins un jour. C'est une décision médicale qui peut s'imposer contre la volonté de la femme concernée. Cela n'a rien à voir avec du confort où quoi que ce soit que vous agitez.
Je vous passe les témoignages passablement crados que j'ai pu lire sur ce sujet, à moins que vous ne teniez à éclabousser le blog présent d'horreurs médicales que je me ferai un plaisir de disséquer.
Cela étant, sur une interruption médicale (et non pas volontaire) de grossesse, comme sur tous les thèmes médicaux, j'apprécierais qu'existe une supervision bien plus forte de la société civile sur les pratiques médicales, qui s'ingénient à échapper à sa supervision. Ce serait la seule ou principale raison pour laquelle je m'opposerais à l'interruption médicale de grossesse pour risques psycho-sociaux jusqu'au neuvième mois. Pour qu'on n'avorte pas de force des femmes que les conservateurs de ce blog seraient les premiers à vouloir faire avorter et castrer tout en prétendant s'opposer à l'avortement.
Je ne sais pas si je suis suffisamment clair.
"...pour le transgenre, etc. ?"
Les transgenres sont des personnes qui existent. Rien n'y fera rien. Qu'on leur donne accès aux toilettes du sexe auquel ils s'identifient ? C'est un peu un faux débat: au final, c'est à eux de faire les arrangements qui s'imposent face à une société qui n'est simplement pas capable de prendre tous leurs problèmes en considération. Qu'on accepte tous leurs délires dans les médias et le mouvement antifa ? Non, absolument pas.
Maintenant, vous parlez des transgenres. Mais pourquoi vous focalisez-vous sur les transgenres ? Nous pourrions aussi parler des intersexués, Xavier... alors laissez-moi vous retourner la question:
Vous qui vous opposez à l'emprise de la médecine sur les vaccins ou l'avortement, vous opposez-vous aux pratiques illégales et néanmoins bel et bien pratiquées de chirurgies de réassignement de sexe, pratiqués sur des nourrissons intersexués, à l'insu même des parents du premier concerné, et à la dissimulation des dossiers médicaux attestant de ces opérations pendant des décennies ?
Vous, qui vous opposez aux transgenres, cautionnez-vous les thérapies chirurgicales sans consentement sur les intersexués ? Cautionnez-vous aussi les thérapies visant à changer l'orientation sexuelle d'homosexuels vers l'hétérosexualité, que nous avons vu fleurir récemment dans des milieux religieux en France ? Cautionnez-vous la chasse aux homosexuels pour les enfermer dans des hôpitaux psychiatriques, Xavier ?
Ce sont là aussi quelques questions, voyez-vous, que certains sont quand même bien en droit, aussi, de vous poser.
Rédigé par : F68.10 | 04 septembre 2021 à 11:12
On a enfin trouvé l'homme qui tire plus vite que l'ombre de Lucky Luke: Macron !
À peine finis les discours, aussitôt dit aussitôt fait, la police arrête le plus grand mafieux narco "recherché-par-toutes-les polices-du-monde", sous les tweets coups de menton du Darmanul ministre de l'autosatisfaction ; ça n'a pas traîné, quel homme ! On est tous stupéfactionnés et zébahis par ses pouvoirs surnaturels qui reviennent au galop.
Manque plus que tous les dealers du Marseillistan organisent une marche blanche, dépôts de bougies et de fleurs en soutien à leur grand Parrain devant la prison des Baumettes, peuchiche !
Moi qui adore les scénarios à la Pagnol, en voilà un et de taille.
À la vitesse de l'éclair, notre speedy Macron est vite passé à autre chose de très urgent : y a trop de plastiques dans les océans, les enfants mangent des poissons carrés en plastique dans les cantines des écoles, c'est bien connu, trou dans la zozone, surchauffe clitomatique, popolution pas que nocturne, planète en danger, famine misère etc. etc.
On dit que les fins de vie sont tristes, pas la mienne en tous cas, jamais je n'aurai vu de tels spectacles comiques grotesques sidérants offerts par tous ces crétins d'élus de tous bords de la toute petite mairie de campagne jusqu'au sommet de l'Elysée, les escrolos EELV détiennent la palme quand même et ne sont pas près d'être détrônés.
Je lis vos commentaires et je vous trouve tous très pessimistes et rabat-joie, détendez-vous, prenez une bonne purge, ça vous dégagera les narines du cerveau.
C'est pas l'tout, à peine fini Macron, faut s'attaquer à Hanouna, vais-je tenir le rythme, vais je péter une durite ? C'est que l'infatigable cowboy Bilger lui aussi est une sorte de Lucky Luke.
Rédigé par : sylvain | 04 septembre 2021 à 10:32
@ Robert Marchenoir | 03 septembre 2021 à 19:54
"A ce stade, on pourrait aussi bien réfléchir sur la pertinence même de la démocratie."
Pour être précis il s'agit de la question du suffrage universel, par opposition au suffrage censitaire, qui me semble-t-il, n'est pas incompatible avec la démocratie.
Rédigé par : Polonais de passage | 04 septembre 2021 à 10:15
@ Michel Deluré
« Mais occuper son poste jusqu'au dernier quart d'heure lorsque l'on est Président et que surtout l'on souhaite se représenter pour un nouveau mandat n'exclut pas d'exploiter les circonstances, voire de créer celles-ci, et d'en profiter ainsi pour faire campagne ! »
M. Macron n'a pas attendu le dernier quart d'heure pour faire campagne, il est en campagne permanente depuis 2016, avant même la campagne officielle et depuis son élection en occupant au maximum le terrain médiatique à tout propos et en racontant au besoin n'importe quoi de façon parfois provocante.
Au fait, qu'est-il sorti de concret et de positif du « Grand Bla-bla » ? Rien, strictement rien, sinon des heures de publicité gratuite (et peut-être illégale) au profit de M. Macron et des candidats LREM au élections européennes.
« Qu'on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L'essentiel, c'est qu'on parle de moi ! »
(Citation attribuée à Léon Zitrone)
Rédigé par : Exilé | 04 septembre 2021 à 09:46
@ Ellen | 03 septembre 2021 à 22:50
En terme de projets, les seuls candidats crédibles face au président sortant, en avril 2022, sont Valérie Pécresse et Xavier Bertrand. Mais vous me direz que les projets sont sensiblement les mêmes et vous n'aurez pas tort.
Marine Le Pen est certes la candidate qui, dans les sondages, talonne Emmanuel Macron, mais il est clair qu’elle va se faire éclater si un nouveau débat d’entre-deux-tours devait l’opposer à ce dernier.
Sur ce point je suis d’accord avec Éric Zemmour qui sent bien qu’il peut lui damer le pion.
À ce sujet la rencontre organisée par Robert Ménard entre MLP et EZ a tourné au fiasco car MLP voulait une rencontre à huis clos afin de s’arranger à l'amiable avec lui (en clair il la laisse tranquille, avec la garantie d'un ministère en échange si elle est élue).
Mais EZ, lui, voulait un débat public dans lequel il était sûr de sortir vainqueur et donc, in fine, d’être celui qui représenterait la droite dure en 2022. Raté !
En terme de dialectique, il est clair que Zemmour serait le candidat le plus redoutable pour EM dans le débat de l’entre-deux-tours et pour cause puisque il a une grande expérience des débats. Mais EM dans ce registre est tout aussi brillant et je pense qu’il n’aurait pas de mal à l’emporter aux points.
Attendons ce que l'avenir nous réserve. il nous a déjà offert de grandes surprises dans les élections présidentielles...
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@ F68.10 | 03 septembre 2021 à 22:13
Le problème avec Mary Preud’homme, pardon, je voulais, dire Axelle D, c’est qu’elle utilise des termes délibérément provocants qu’elle n’accepte absolument pas de la part des commentateurs qui osent s’opposer à ses idées.
En clair, faites ce que je dis, pas ce que je fais.
Au début c’est agaçant, mais à la fin, on finit par s’y accoutumer.
En ce qui me concerne je n’y prête même plus attention, sinon cela finit toujours par des échanges de fond de court interminables qui polluent le blog plus qu’ils n’apportent des éléments constructifs au débat.
Rédigé par : Achille | 04 septembre 2021 à 01:22
Cher Philippe Bilger,
Marine Le Pen se frotte les mains et Eric Zemmour est conforté dans son souhait d'être candidat lorsqu'ils lisent la presse et écoutent le Président. Jamais le décalage entre les discours et la réalité n'a été aussi flagrant.
Pour toute personne de bonne foi, l'immigration est la seule vraie raison des problèmes que connaît Marseille.
Enlevez les immigrés, et Marseille est une ville comme une autre.
Mais c'est un tombereau de mauvaise foi et de politiquement correct qui s'est abattu pour expliquer ce qui s'y passe.
Aucun journaliste ni homme politique ne peuvent croire un traître mot des inepties qu'ils profèrent.
Mais c'est la France entière qui risque la marseillisation si l'on refuse la réalité et si l'on ne stoppe pas net l'immigration.
Rédigé par : Florestan68 | 03 septembre 2021 à 23:50
@ Michel Deluré | 03 septembre 2021 à 16:29
« Mais EM n'innove pas sur ce plan, imitant ses prédécesseurs qui n'ont pas manqué d'agir habilement de la sorte. L'ancien monde est bien toujours présent ! »
Le mandat d’EM n’a rien à voir avec ceux de ses prédécesseurs. Il a dû faire face à la révolte des Gilets jaunes. Au départ de braves citoyens qui protestaient contre le coût de la vie et notamment le prix du litre d’essence et qui, très vite, se sont fait exclure du mouvement pour être remplacés par des mercenaires de l’ultra-gauche.
Dans la foulée il a dû prendre au pied levé les dispositions pour lutter contre la pandémie, avec comme conseillers des éminents professeurs de médecine qui n’étaient pas fichus de se mettre d’accord entre eux.
Et comme si cela ne suffisait pas, il doit aujourd’hui se coltiner les antipass et antivax de l’extrême droite (Dupont-Aignan, Philippot), sans oublier des artistes complètement fêlés (Bigard et Lalanne) qui ont repris les manifs du samedi des GJ.
Difficile dans ces conditions d’agir sur les autres problèmes sociétaux à résoudre. À commencer, bien sûr, par la criminalité et le trafic de drogue dans les quartiers sensibles.
Mais comme disent les maquignons "C’est à la fin de la foire que l’on compte les bouses".
À la fin de son mandat il présentera son bilan et je pense qu’il n’aura pas à en rougir.
Rédigé par : Achille | 03 septembre 2021 à 22:51
@ Achille | 03 septembre 2021 à 11:29
Vous ne voyez chez Emmanuel Macron que ses qualités mais jamais ses défauts. Et cela ne lui démontre pas qu'il n'a pas toujours raison sur toute la ligne. Vous ne parlez que des quatre partis politiques, pour vous tous des tocards, sans jamais donner le nom des candidats officiels pour le palais de l'Elysée.
Moi j'aimerais savoir ce que vous pensez des:
- Valérie Pécresse
- Xavier Bertrand
- Marine Le Pen
- Jean-Luc Mélenchon.
Eric Zemmour, ira ou n'ira pas ? Plus il fait durer le suspense et plus M. Macron fait hisser les voiles pour naviguer à toute vitesse.
Vous pouvez aussi prendre un raccourci, une note de 0 à 10 pour chacun d'eux suffira et vous fera économiser un long commentaire.
On oublie les chevaux boiteux en fin de course.
Rédigé par : Ellen | 03 septembre 2021 à 22:50
@ Xavier NEBOUT | 03 septembre 2021 à 11:07
« Parlons peu, parlons bien. Êtes-vous pour que des enfants naissent sans père, qu'on tue des bébés sur le point de naître, pour le transgenre, etc. ? »
Je ne vois pas ce que votre question vient faire ici. Surtout posée de cette façon aussi caricaturale. Je n’y répondrai donc pas.
Quant à l’insuffisance de MLP, c’est le problème du RN qui l’a choisie comme candidate. Mais il est encore temps de choisir Zemmour vu que les candidatures ne sont pas encore officielles.
Ceci étant, le résultat final sera sensiblement le même.:)
Rédigé par : Achille | 03 septembre 2021 à 22:25
@ Axelle D (@ Achille)
"Arrêtez de prendre la défense de Macron à tout propos, vous vous faites du mal et ne lui rendez pas service en tenant le rôle de chauffeur de salle pour artiste raté autoproclamé, ou politicien improvisé, versatile et immature..."
Je vois que le commentaire d'Achille en date du 03.09.2021 à 07:52 auquel je répondais par mon commentaire du 03.09.2021 à 12:34 répondait initialement à votre commentaire du 02.09.2021 à 21:14. Dois-je en déduire que je me suis indûment immiscé dans une conversation dans laquelle je n'ai pas été sonné ?
Suis-je censé suivre vos échanges tel un bovin regardant passer les trains, assistant sans broncher à vos propos qualifiant Achille de "chauffeur de salle" et notre président de la Raie Publique se faire qualifier d'"artiste raté autoproclamé", de "politicien improvisé", de personne "versatile" et "immature". Tout cela sans le moindre argument ?
Je me pose la question, Madame, de la conception que vous vous faites de la liberté d'expression: je me demande s'il vous est acceptable qu'un tiers, qui a tendance à défendre la politique gouvernementale de nos jours, lève timidement sa voix chevrotante pour défendre, comme nous disons de nos jours, la "sacralité de la fonction".
Je me demande, Madame, je ne vous le cache pas, si cela ne relèverait pas de l'indécence de m'adresser à votre auguste personne de femme à l'indépendance d'esprit admirable, pour vous demander si, par le plus grand des hasards, il serait concevable que, dans notre démocratique entité, j'aie le droit de défendre la politique gouvernementale.
Étant là dans un véritable dilemme moral, et m'excusant platement, le front à terre, d'oser vous adresser la parole, j'ose espérer que vous sachiez faire preuve de miséricorde vis-à-vis du pauvre pécheur que je suis, qui daigne lever son regard vers votre âme pleine de grâce et d'intelligence, empli de l'eschatologique espoir de, peut-être, enfin, pouvoir se réjouir de vous voir dissiper mes existentiels questionnements.
Si cela ne vous dérange pas trop, bien évidemment.
Rédigé par : F68.10 | 03 septembre 2021 à 22:13
Marseille, qui est déjà quasiment de fait une ville du Tiers-Monde, préfigure ce qu'est en train de devenir à son tour la France.
Rédigé par : Exilé | 03 septembre 2021 à 20:40
Sans ironie, M. Macron fait connaissance avec sa future clientèle pour 2022, il teste pour savoir s'il a une chance de remporter le scrutin grâce aux jeunes. Le jeune lycéen décontracté "ça va Manu" ne fait pas encore partie de la troupe électoraliste ?
Plus sérieusement, les zones de non-droit du nord de Marseille comme ailleurs, existent depuis plus de vingt ans et jamais aucun gouvernement ne s'est réellement attaqué à ce fléau qui paralyse la ville et les habitants honnêtes.
Emmanuel Macron ne découvre rien de nouveau, il savait que rentrer dans ces quartiers très dangereux en uniforme, passer au peigne fin les habitations occupées par les dealers et faire des arrestations en cascade pour cause de détention d'armes lourdes et de drogue, pouvait mettre la ville et le pays à feu et à sang comme en 2005 dans le 93. Mais comme la majorité de ces gangs est d'origine maghrébine et islamiste, pas question de trop en faire pour leur nuire. M. Macron a besoin de tout le monde pour repasser devant la pyramide du Louvre. Mais les mois sont comptés et le temps presse. Dans huit mois nous connaîtrons les résultats, alors il faut passer au plan B et se lancer pour empêcher Marine Le Pen et Eric Zemmour de voler son idée prometteuse "Quoi qu'il en coûte" : toujours avec l'argent des contribuables - quelle générosité pour ceux dont la seule loi est: les Kalash, la drogue et l'argent au black facile. 150 euros gagnés au black en cinq minutes, ça rapporte plus que d'aller travailler. Pourquoi faire des efforts se disent-ils ?
Qu'on se le dise, ce n'est qu'un "sentiment" de violence se défend EDM, ministre de la Justice. Oh, les pauvres, ils n'ont pas eu de chance, bientôt une petite visite en prison pour réconforter les gros dealers armés illégalement ?
Rédigé par : Ellen | 03 septembre 2021 à 20:19
Critique juste et cruelle, mais non pertinente. Bien sûr que c'est du cinéma, de la démagogie. Mais que se passerait-il si Emmanuel Macron restait à l'Élysée pour gérer le pays ? Eh bien ! on dirait qu'il méprise les Français, qu'il est trop imbu de lui-même pour aller à leur rencontre, que Paris ignore la France périphérique et ra-gna-gna.
Vous le savez. On a lu d'innombrables couplets de ce genre à propos de tous les présidents. Chaque Français qui se foule une cheville réclame, que dis-je : exige qu'un ministre se déplace aussitôt à son chevet, car sinon ça prouve que les gouvernants sont coupés du peuple.
Que font ces derniers ? Ils obtempèrent, tout simplement. Les Français réclament des responsables politiques qui soient des comédiens et des assistantes sociales. Nous sommes en démocratie, ils les obtiennent donc.
Je ne me rappelle pas avoir lu de pareilles critiques lorsque l'ineffable Jean Lassalle, en principe député des Pyrénées-Atlantiques, a entrepris de "faire un tour de France à pied" pour "aller à la rencontre des Français et comprendre leurs problèmes".
Bien au contraire, le réactionnariat l'a porté au pinacle : quel courage ! quelle simplicité ! quelle authentique proximité avec le peuple ! c'est pas comme tous ces énarques, etc.
En fait, il s'agissait là d'un numéro de comédien au moins aussi grotesque que celui d'Emmanuel Macron à Marseille. Mais voilà, Lassalle joue le rôle du brave berger au cul de ses troupeaux, pas comme tous ces gommeux dans les ors de la République, etc.
Peu importe que Lassalle bénéficie exactement des mêmes privilèges que les autres députés, travaille dans les mêmes ors de la même République et soit une caricature de politicien professionnel (107 années de mandats cumulés, record national des candidats à l'élection présidentielle selon un décompte fait en 2017 par l'AFP). Il chante en béarnais à l'Assemblée, et c'est bien tout ce qui compte.
A ce stade, on pourrait aussi bien réfléchir sur la pertinence même de la démocratie. C'est ce que fait régulièrement l'essayiste conservateur Alexander Boot dans ses billets de blog. Il indique qu'Edmund Burke, le député britannique auteur de Réflexions sur la révolution de France (1790), estimait que guère plus de 5 000 de ses compatriotes étaient dignes du droit de vote.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 septembre 2021 à 19:54
Il y a une chose que je ne comprends pas: il est dit partout que les dealers sont riches. OK. Mais ils vivent dans des conditions de grande saleté. Certes ils doivent avoir au Maghreb ou ailleurs de splendides résidences. Mais pourquoi ce ne sont pas eux qui payent la rénovation des bâtiments où ils vivent et le nettoyage ?? Pourquoi le contribuable français vient-il en aide à des gens qui se fichent complétement de leurs propres conditions de vie ?
Rédigé par : PAUL | 03 septembre 2021 à 19:09
@ Axelle D | 02 septembre 2021 à 21:14
@ Achille | 03 septembre 2021 à 07:52
@ Robert | 02 septembre 2021 à 23:07
Du temps du Général, mais je suppose qu'il en est de même aujourd'hui, des policiers en civil, nullement spécialisés dans la protection des hautes personnalités, pris un peu partout dans le pays, étaient affectés à la sécurité du Président lors de ses déplacements. Ils étaient positionnés dans les endroits jugés stratégiques, ou mêlés au public.
Rédigé par : xc | 03 septembre 2021 à 19:04
@ Achille | 03 septembre 2021 à 09:55
Arrêtez de prendre la défense de Macron à tout propos, vous vous faites du mal et ne lui rendez pas service en tenant le rôle de chauffeur de salle pour artiste raté autoproclamé, ou politicien improvisé, versatile et immature...
J'ai l'impression que vous soutenez cet homme, devenu président par défaut, comme la corde soutient le pendu ; il me semble que cela ne doit pas beaucoup l'aider dans le pétrin où il se trouve et a précipité notre pays !
Plutôt penser à la France, avoir le courage et la lucidité de dire ses quatre vérités à Manu et arrêter le naufrage avant que notre nation ne se retrouve définitivement au fond du trou, coulée et perdue corps et biens !
Rédigé par : Axelle D | 03 septembre 2021 à 17:39
Marc Ghinsberg, socio-libéral sauce Delors, cet homme qui aurait bien aimé être président sans être candidat et « sous l’égide duquel les socialistes sont passés de Léon Blum à Léon XIII » (copyright Philippe Séguin), a ses vapeurs chaque fois que notre hôte ose critiquer celui qui ridiculisa son prédécesseur…
Vapeurs qui ne le conduisent pas toutefois à claquer la porte du blog ainsi que le fit Achille un lundi soir pour revenir le mardi matin : du vice, oui, mais de la tenue ! On a son quant-à-soi chez les sociaux-libéraux, fi des vapeurs de midinette genre « retenez-moi ou je m’en vais ! ».
Mais connaissant la fibre droitière de notre hôte, est-il réellement anormal qu’il critique ce pur représentant du social-libéralisme qu’est le président ?
"Emmanuel Macron, François Hollande, Manuel Valls font partie de la même famille politique, celle des sociaux-libéraux, héritiers de Jacques Delors notamment dont je me réclame. Il peut y avoir à l’intérieur de cette famille des nuances sur tel ou tel point, des différences de caractère, des trajectoires distinctes, des ambitions personnelles, mais il y a accord sur le fond. Le programme d’Emmanuel Macron ne diffère pas, pour l’essentiel, de celui de François Hollande."
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 09 mai 2017 à 13:49
Et donc si ses attaques répétées vous irritent, offrez-nous donc, cher Marc, des contre-feux ; je m’engage à les lire... voire à les approuver : vous connaissez mon absence absolue de tout préjugé à cet égard !
Le post de notre hôte sur l'escapade marseillaise de notre président m'est apparu bien peu mordant et frappé au coin du bon sens...
Rédigé par : sbriglia@Marc Ghinsberg | 03 septembre 2021 à 16:59
@ Tipaza
« Et question subsidiaire, il sort d’où cet argent, de quelle dette qu’il faudra rembourser, de quel déficit qu’il faudra éponger ? Quid des impératifs européens sur la maîtrise d’un budget, et d’ailleurs cet argent a-t-il été budgétisé, et sur quelle ligne budgétaire ? Brusquement la règle européenne budgétaire est oubliée. »
Un peu de politique-fiction.
M. Macron, élu en 2017 pour être paraît-il un brillant économiste - une nouveauté incongrue pour un ancien haut fonctionnaire - accède au poste de président tournant de l'UE.
Lui qui a fait du stakhanovisme dans l'art du creusement de la dette, ce que plusieurs de ses principaux rivaux en 2017 n'auraient jamais pratiqué à ce point, a été constant dans son incohérence en ayant jeté également l'argent par les fenêtres à coups de milliards pour accueillir à bras ouverts tous les profiteurs que le monde porte, pour ne pas citer les ruineuses nuisances qui y sont associées.
Bref, il a mené la France à la ruine façon grecque, ce qui ne pourra que provoquer l'ire d'une partie de nos partenaires européens dont les vertueux pays du nord, mais également celle de la Troïka qui a déjà débarqué en Grèce en 2010.
Maintenant, imaginons qu'en 2022 le même scénario se reproduise alors en France à la puissance N avec les désordres violents qui s'ensuivent mécaniquement, pendant que M. Macron, ce grand donneur de leçons, se trouve à la présidence tournante de l'UE.
Cela ferait tout de même un peu désordre...
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@ sylvain
« Deux mondes poubelles s'opposent: celui de Macron qui a fait disparaître par magie tous les sacs poubelles de Marseille... »
« Poubelle la vie », n'est-ce pas le titre d'une émission TV populaire à Marseille ?
Rédigé par : Exilé | 03 septembre 2021 à 16:54
@ Achille 03/09 07:52
« Le Président a dit qu'il occuperait son poste jusqu'au dernier quart d'heure ».
J'ose espérer qu'il aura bien cette conscience professionnelle, ne serait-ce que par respect pour nous tous, citoyens, qui le rémunérons pour cela !
Et je pense en la circonstance qu'il ne se démarquera pas de ses prédécesseurs qui ont très certainement tous agi ainsi, certains même étant décédés dans l'exercice de leur fonction.
Mais occuper son poste jusqu'au dernier quart d'heure lorsque l'on est Président et que surtout l'on souhaite se représenter pour un nouveau mandat n'exclut pas d'exploiter les circonstances, voire de créer celles-ci, et d'en profiter ainsi pour faire campagne ! Et sur ce chemin de campagne, Marseille entre autres offrait une étape séduisante.
Mais EM n'innove pas sur ce plan, imitant ses prédécesseurs qui n'ont pas manqué d'agir habilement de la sorte. L'ancien monde est bien toujours présent !
Rédigé par : Michel Deluré | 03 septembre 2021 à 16:29
Marseille porte à son paroxysme - mais comment pourrait-il en être autrement au pays de Marius et de l'OM ! - des maux qui malheureusement rongent notre pays tout entier.
Cette situation n'est hélas pas nouvelle, elle ne cesse au fil des années et des quinquennats qui se succèdent de se dégrader et si ce n'était le caractère de gravité de celle-ci, cela prêterait à sourire qu'un Président ait besoin de se rendre sur place pour sembler la découvrir dans toute sa réalité.
Arrive un moment où, le médecin venant au chevet de son malade en lui proférant uniquement des paroles de réconfort et d'espoir, ce même patient ne se satisfait plus de cette situation et attend qu'il lui soit administré sur-le-champ une thérapie efficace.
Les maux sont identifiés. Ce n'est pas de cécité dont nos exécutifs, y compris aujourd'hui EM, sont victimes mais bel et bien d'un refus de voir les causes de ces maux, d'un manque de courage, d'une absence de volonté politique, pour s'attaquer à ces causes et les éradiquer.
Rédigé par : Michel Deluré | 03 septembre 2021 à 15:57
@ Tipaza 10h03
"Et question subsidiaire, il sort d’où cet argent, de quelle dette qu’il faudra rembourser, de quel déficit qu’il faudra éponger ? Quid des impératifs européens sur la maîtrise d’un budget, et d’ailleurs cet argent a-t-il été budgétisé, et sur quelle ligne budgétaire ? Brusquement la règle européenne budgétaire est oubliée."
L'élection présidentielle approchant, le porte-monnaie rempli d'un argent public emprunté à des taux favorables va s'ouvrir en grand au bénéfice de ceux qui auront fait entendre leurs doléances en pleurnichant ou en brûlant des voitures et subsidiairement en menaçant de ne pas voter...
C'est un grand classique budgétaire qui se conclut par un rectificatif de la loi de finances dès l'élection achevée. Alors, il faudra compter sur EM ou son successeur pour refermer le portefeuille et capter les économies des classes moyennes pour renflouer la dette abyssale...
Pendant ce temps qui voit l'Etat se substituer à une collectivité locale quasi ruinée, certains vont pouvoir profiter de la manne comme cela a été déjà le cas en 2013 lorsque Jean-Marc Ayrault était venu à Marseille avec 3 milliards € !!
https://www.vie-publique.fr/discours/189454-declaration-de-m-jean-marc-ayrault-premier-ministre-sur-les-priorites?fbclid=IwAR08jJjdBdFON8T3RXLmotZKBMzHC16syekQZ4VGwsrtaQ1VNWRhEk6irTM
Avant de recommencer à distribuer, larga manu, des budgets publics, il pourrait être intéressant d'évaluer l'utilisation de ces fonds depuis 2013. La CRC PACA a rendu un rapport cinglant sur la gestion de la ville qui n'a pas fait l'objet de suites: https://www.ccomptes.fr/system/files/2019-11/PAR2019-1076.pdf
"La dette atteint ainsi 2 023 € par habitant à Marseille, ce qui est deux fois plus élevé que dans la moyenne des communes de taille comparable (1 139 €) et les frais financiers qui en résultent (48,7 M€ en 2017) sont plus élevés que le cumul de frais financiers réglé par les six autres grandes villes suivantes: Lille, Lyon, Nice, Nantes, Montpellier et Toulouse (40,8 M€).
Les insuffisances de stratégie et de pilotage de la ville de Marseille se manifestent également à travers la gestion de son patrimoine."
Le reste à l'avenant !
De tout cela le président Macron est certainement conscient. Il aurait donc pu conditionner l'aide de l'Etat à une meilleure performance de cette grande métropole. Il ne l'a pas fait et s'est contenté de jouer le père Noël en Méditerranée.
Rédigé par : caroff | 03 septembre 2021 à 14:29
Emmanuel Macron au moins n'a pas de casseroles, le pire de tous, l'homme qui aime l'argent, quelle que soit la couleur, l'odeur :
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/fran%C3%A7ois-fillon-vis%C3%A9-par-une-autre-enqu%C3%AAte-sur-l-embauche-d-un-assistant-parlementaire/ar-AAO3qAs?ocid=msedgdhp&pc=U531
Macron juvénile, peu d'expérience dans la banque, mais honnête.
Nous l'avons échappé belle !
https://blogs.mediapart.fr/jean-marie-gumy/blog/290117/tous-ces-hommes-qui-aiment-largent
Au fond j'aime bien Macron, il n'est pas comme ces vieux chevaux de retour de LR qui sont aux manettes depuis des décennies et qui nous expliqueraient que le diable n'a pas de queue.
L'expérience n'est rien en politique, Macron n'en avait aucune et il fait pas plus mal que toutes les taouailles qui l'ont précédé - je ne parle pas de Mitterrand qui a su tellement bien se fondre dans les habits de la monarchie.
Macron va être élu à nouveau - les autres ne valent pas triipette, élus par défaut dans les régions, notre système électoral est ainsi - car il est le meilleur, sans passé, sans rente viagère de mandats, sans cette obésité de prébendes, je l'ai vu à Marseille plus frais que jamais, facile dans le braquet qu'il enroule, il est un champion du contre-la-montre, et ce ne sont pas les rances qui ont déjà gouverné qui vont changer la face de la course.
Il est Anquetil, les autres sont des même pas Poulidor. Anquetil voulu par Mongénéral pour la Légion d'honneur, les autres ne sont que des politiques de bazar qui nous ont fait mal, qui n'ont jamais rien fait, et une dette du commerce extérieur de 70 milliards d'euros tous les ans qu'ils nous lèguent, heureusement pour certains les costards étaient offerts.
Rédigé par : Giuseppe | 03 septembre 2021 à 13:47
Bah ! Notre bon Roi Manu 1er ne fait que suivre l'exemple de Louis le Hutin conseillé par Philippe le Bel mourant ("Louis, sachez l'état de votre royaume") et il est encore bien loin du tour de France de deux ans effectué par Charles IX et sa mère.
Il convient de noter que Brigitte est moins lubrique que Marguerite de Bourgogne, n'ayant pas (encore) commandé que le félon Villani soit jeté dans un sac en Seine ; mais aussi et surtout, bien moins intelligente que Catherine de Médicis.
Quant à Macron, il a bien son petit côté hutin, colérique et buté...
Rédigé par : Metsys | 03 septembre 2021 à 13:02
@ Achille
"Ce sont les mêmes qui l'accuseraient de ne rien faire s'il ne s'était pas préoccupé de ce problème qui pourrit la vie des Marseillais depuis des décennies et dont les élus locaux de droite comme de gauche ont su largement profiter."
Bien évidemment.
Je viens de taper "Macron Marseille" dans Google News. Le résultat en est désespérant.
1. La Dépêche qui nous apprend à parler le Macron avec des "palimpseste, thaumaturge, chicayas" (en gros, ce sont les premiers qui hurlent à la défense de la langue française qui hurlent quand ils rencontrent un mot trop compliqué...)
2. Yahoo Actualité qui insiste sur le fait que Macron n'a pas porté son masque partout et que cela a indigné les Marseillais. L'article ne dit pas si Macron nettoie la lunette des WC après qu'il fasse pipi debout. J'ai d'ailleurs une question essentielle à ce sujet: faut-il se laver les mains AVANT d'aller aux toilettes ou APRÈS être allé aux toilettes ? Que comptez-vous réellement protéger en vous lavant les mains ??
3. 20 Minutes nous fait un rapide panorama du discours de Macron. Merci 20 Minutes. Il pousse les infrastructures de sécurité (absolument nécessaire, il est temps de cesser de considérer l'insécurité comme un droit de l'homme...).
Ensuite, je suis un peu déçu de l'aspect saupoudrage (17 millions pour la politique de la ville et 169 millions pour les hôpitaux), mais bon... Je note surtout le désir de reconstruction des écoles délabrées (bien que le libéral en moi regrette toujours que cela soit une décision étatique top-down: j'attends du bottom-up décentralisé et du McKinsey pour planifier la libéralisation) et, je n'en crois pas mes yeux: "l'expérimentation de la liberté de recrutement pour les directeurs d'établissements, une petite bombe pour le monde de l'enseignement."
Youpi !! Comme quoi, je n'ai pas à désespérer de mon Macronichinou préféré ! L'art de mettre les pieds dans le plat en toute délicatesse !
4. BMTV nous propage la gueulante de Vulcain: Mélenchon semble ne pas tolérer que Macron se déplace dans la cité phocéenne. Mais pour qui se prend-il ??
5. Le Figaro couvre aussi l'expérimentation de la liberté du choix des enseignants par les directeurs d'école. Merci le Figaro.
6. France Info couvre l'intégralité des annonces de Macron. Format un peu trop académique: 20 Minutes avait une couverture du sujet un peu plus synthétique. Mais merci, France Info.
7. Télé 2 Semaines nous raconte l'évangile selon Macron: comment le chef de l'État ose parler de son salaire sans tabou face à une écolière qui le questionne à ce sujet. Extasions-nous. Bientôt les stigmates.
8. Le Monde. "Immense déception des enseignants et des parents d'élèves". Ben voyons: langage de fonctionnaire, avec plein de sigles pour nous expliquer, urbi et orbi, que l'État n'en a rien à faire des pauvres petites victimes de Marseillais, à qui on ne donne pas un kopeck. Je résume.
9. Le Monde. "Opération séduction". Ben ouais. Macron est venu en bas résilles, et nous a fait du French Cancan. "Opération séduction"... comme si la politique se résumait à séduire.
10. LCI: Macron. Marseille. Les Calanques. Nicolas Hulot. Pourquoi ai-je là un air de déjà vu ?? Il n'ont rien de mieux à couvrir, LCI ?
Je suis complètement déçu par la couverture médiatique. À croire qu'il n'y a guère que 20 Minutes de potable en France.
On peut toujours dire que tout est toujours trop peu et trop tard. Mais Marseille, c'est une question de criminalité qui doit se régler par la manière forte. Et une question de délabrement, qui doit se régler autrement que par un dégueulis de pognon étatique. Que Macron en profite pour régler ses comptes avec la question du statut et celle du fonctionnariat en libéralisant le recrutement des professeurs par les chefs d'établissement, c'est rétablir une culture de la saine discrimination entre le bon, le moins mal et le moins bon, et rétablir aussi une culture de la responsabilité: ce n'est qu'en ayant le droit de faire des choix qu'on peut en être tenu responsable. Sinon, c'est toujours la faute de l'Étââââââât, et, ça, franchement, y'en a marre.
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@ genau
"Chère Angèle, merci pour votre approbation, mais je ne sais pas de quel commentaire il s'agit: la pochade sur Absurdistan, ou le coup de colère en première parution."
Votre pochade sur l'Absurdistan était excellente. Toute question de réglementation éventuelle de la consommation de chanvre devrait éviter absolument un tel délire administrativo-fonctionnarial.
Différents modèles sont envisageables.
Le modèle uruguayen ne me semblait pas idiot: achat légal ou limité dans des endroits contrôlés avec une carte permettant de mettre en place un rationnement.
La proposition neuchâteloise de feu Olivier Guéniat est excellente: toute dépénalisation de la consommation dans un cadre privé s'accompagne d'une criminalisation claire de la consommation dans l'espace public. Ce n'est là que du bon sens que de ne pas enquiquiner des mères de famille qui baladent leurs gosses avec des comportements inappropriés.
Bref. On peut mettre beaucoup de choses en place. Encore faut-il accepter d'y réfléchir ou de l'envisager. Pour l'instant, le tabou est tel que ne serait-ce qu'en discuter est vu comme de l'apologie de la drogue, réprimée par la loi de 1970.
Mais si on nous sort le coup du CERFA et de la tutrice obligatoire, effectivement, je préfère encore qu'on vende le shit au coin de la rue. Prendre les toxs pour des abrutis ? À ce point ? Non.
Soit on décide de vivre avec les toxs. Soit on décide de crever les toxs. Le choix est au fond assez binaire.
Rédigé par : F68.10 | 03 septembre 2021 à 12:34
@ Tipaza | 03 septembre 2021 à 10:03
« Il prend les choses en main, et se montre d’une générosité qui serait royale si on ne savait pas que cet argent est le nôtre. »
Il n’a pas attendu les problèmes de la ville de Marseille pour être généreux.
Le "Quoi qu’il en coûte" a permis à nombre d’entreprises de ne pas connaître le dépôt de bilan pendant les derniers 18 mois où le virus a paralysé notre économie. Cela a certes engendré de la dette, mais comme toute dette, elle pourra être remboursée progressivement avec la reprise économique qui est en cours aux dires de Bruno Le Maire qui a su, lui aussi, très bien tenir la situation de crise pendant cette période critique.
Qui aurait pu faire mieux à sa place ?
Certainement pas la gauche qui se cherche désespérément un leader digne de ce nom pour la prochaine élection présidentielle et qui n’a trouvé à ce jour qu’Anne Hidalgo, avec au bout du bout un score qui sera du même niveau que celui de Benoît Hamon en 2017.
Certainement pas la droite qui voit ses principaux leaders (Wauquiez, Retailleau) se désister face à des seconds couteaux insignifiants et qui eux aussi vont se ramasser une gamelle en avril prochain.
Reste bien sûr le RN avec sa candidate dont les principaux partisans avouent qu’elle sera battue, à commencer par Éric Zemmour lui-même.
Ne parlons pas de Dupont-Aignan et Florian Philippot régulièrement invités sur les chaînes d’info continue, uniquement parce qu’ils attirent l’audience à débiter leurs âneries.
Alors d’où vient l’argent me demandez-vous ? Peu importe d’où il vient, à condition que ce soit de l’argent propre évidemment.
L’argent est fait pour être dépensé utilement, c’est-à-dire pour permettre à notre pays de rebondir et de prospérer. Il faudra aussi le rembourser, bien sûr, sauf pour Mélenchon qui lui n’en a aucunement l’intention, mais comme il n’a aucune chance d’être élu, le problème ne se pose pas.
L’opposition de droite comme de gauche ne propose aucun argument apportant des solutions viables La France n’a pas besoin de "Y’a qu’à" et de "Faut qu’on" pour qui tout semble facile et qui une fois au pouvoir nous feront la démonstration de leur incurie.
Rédigé par : Achille | 03 septembre 2021 à 11:29
@ Lonicera | 02 septembre 2021 à 19:27
"La même chose se produirait en France : le cannabis vendu légalement le serait à un prix exorbitant (compte tenu des taxes, impôts et charges sociales et la TVA) qui ferait fuir le consommateur en direction de son dealer habituel."
Quel cannabis ? Le prix est une chose et la qualité en est une autre. Si c'est pour vendre du pinard 10° Boumédiène ou du rouge béarnais qui tache de chez Menjucq, cela ne va pas le faire. En bref, quel taux de THC ?
Il ne faudrait pas confondre narguilé et tisanière.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 03 septembre 2021 à 11:28
@ Achille et autres thuriféraires de Macron
Parlons peu, parlons bien. Êtes-vous pour que des enfants naissent sans père, qu'on tue des bébés sur le point de naître, pour le transgenre, etc. ?
Ça, c'est l'anéantissement de la civilisation, oui ou non ?
L'insuffisance de MLP justifie-t-elle qu'on s'en satisfasse, oui ou non ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 03 septembre 2021 à 11:07
Chère Angèle, merci pour votre approbation, mais je ne sais pas de quel commentaire il s'agit: la pochade sur Absurdistan, ou le coup de colère en première parution.
Quoi qu'il en soit, je me laisse emporter par une forme de délire pour ne pas avoir à imposer de longues analyses de détail, sans doute plus utiles que mes foucades.
J'ai conscience de pouvoir déplaire, irriter, voire engendrer de la condescendance, mais que ce soit en langue française.
Et puis, à l'extrême bord de la vie, n'ayant pas découvert le fabuleux métal que Cipango mûrit dans ses mines lointaines, on se contente d'être un peu le Triboulet, le joker ; en bon anglais, le blagueur. Honni soit qui mal y pense.
Rédigé par : genau | 03 septembre 2021 à 10:04
@ Achille | 03 septembre 2021 à 07:52
« Ce sont les mêmes qui l’accuseraient de ne rien faire s’il ne s’était pas préoccupé de ce problème qui pourrit la vie des Marseillais depuis des décennies »
Si le problème existe depuis des décennies, on peut s’étonner que Macron en prenne conscience à la fin de son quinquennat, à moins qu’il considère que le confinement, obligeant les dealers à rester chez eux, règlerait tout ;-(
Bon, trêve de ping-pong verbal, plus sérieusement, ce qui choque et le billet l’exprime bien, c’est le brusque changement de comportement conditionné à l’évidence par l’approche électorale.
Pendant une longue période il a montré qu’il était plus préoccupé d’être le bon élève de l’UE, au point de ne pas fermer les frontières lors du Covid, alors que même l’Allemagne les fermait.
Il se voulait un modèle de comportement fédéral, proposant même la mutualisation de l’achat des vaccins, alors que pendant ce temps, l’Allemagne, toujours elle, qu’il voulait comme modèle, négociait en plus et en solo des achats de vaccins russes.
Et je pourrais citer d’autres exemples que vous connaissez aussi bien que moi, inutile donc.
Bref, la France ne l’intéressait que comme tremplin européen et les territoires existaient si peu qu’il a voulu les laisser à Castex, ce qui est une bonne idée en soi.
Et voilà que brusquement, tout change et la fin du quinquennat devient aussi peu crédible que la fin des pièces de Molière où tout s’arrange, enfin chez Molière.
Il prend les choses en main, et se montre d’une générosité qui serait royale si on ne savait pas que cet argent est le nôtre.
Et question subsidiaire, il sort d’où cet argent, de quelle dette qu’il faudra rembourser, de quel déficit qu’il faudra éponger ?
Quid des impératifs européens sur la maîtrise d’un budget, et d’ailleurs cet argent a-t-il été budgétisé, et sur quelle ligne budgétaire ?
Brusquement la règle européenne budgétaire est oubliée.
Et en janvier quand il prendra la présidence de l’UE, quels revirements fera-t-il pour complaire à la communauté des chefs d’État dont certains l’attendent sur ce terrain ?
Virage d’ouverture fédérale ou virage souverainiste et sécuritaire ?
Pourvu que Zemmour soit candidat comme je le souhaite, il le mettra devant ses ambiguïtés avec plaisir et intelligence.
Rédigé par : Tipaza | 03 septembre 2021 à 10:03
Deux mondes poubelles s'opposent:
Celui de Macron qui a fait disparaître par magie tous les sacs poubelles de Marseille sauf les burqas qui y ressemblent ; les habitants ne reconnaissent plus leur ville.
Celui de Hidalgo qui met des sacs poubelles géants sur l'Arc de Triomphe.
Faites vos jeux !
Rédigé par : sylvain | 03 septembre 2021 à 09:57
@ Florence | 03 septembre 2021 à 08:41
Ah je l’attendais celle-là.
Emmanuel Macron a rendu hommage à Samuel Paty, quoi de plus normal ?
Mais bien sûr la droite pudibonde pousse des cris d’orfraie parce qu’il a montré les photos des deux youtubeurs qu’il avait reçus à l’Elysée.
Quel scandale, mon Dieu !
Ceux qui prennent la peine de regarder la vidéo en entier constateront que le message d’EM était destiné aux jeunes, à la vaccination et aux gestes barrières. Faisant référence à la vidéo de McFly et Carlito, il souhaite une bonne rentrée scolaire et évoque à la fin le souvenir de Samuel Paty.
Est-ce que ces deux personnages ont en quoi que ce soit montré dans leurs comportement la moindre indécence sur le sort tragique de cet enseignant assassiné par un fou d’Allah ? bien sûr que non !
Comme dit le proverbe, "Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt". Pitoyable !
Rédigé par : Achille | 03 septembre 2021 à 09:55
Voilà qui est bien dit.
Les politiciens français font des "plans", des "comités" et des "Grenelle".
Qu'avez-vous pensé de la séquence avec le portrait des deux youtubeurs dont je ne retiendrai pas le nom ?
Complètement immature et égocentrique, non ?
Un manque total de décence. Pauvre Samuel Paty.
Rédigé par : Florence | 03 septembre 2021 à 08:41
"Il manquait Benalla à Marseille."
Rédigé par : stephane | 02 septembre 2021 à 18:28
Et Nabilla, vous y avez pensé ? En ce moment on tourne un sketch de téléréalité chez les Marseillais avec Macron en guest star.
Rédigé par : sylvain | 03 septembre 2021 à 08:40
Où vont aller les milliards d'euros promis par le chef de l'exécutif ? Les mafias vont prendre leur part comme d'habitude.
La baie de Marseille est remplie de voiliers et bateaux à moteur dès que le temps le permet, c'est à dire souvent. Qui finance toute cette gabegie, cette indolence ? mais le contribuable et les toxicomanes, tout simplement.
Rédigé par : vamonos | 03 septembre 2021 à 08:22
@ Axelle D | 02 septembre 2021 à 21:14
« Un président en campagne mobilisant pas moins de deux ou trois compagnies de CRS et autant d'escadrons de gendarmerie mobile pendant trois jours pour sa sécurité personnelle, soit plus de cinq cents hommes, quel courage !! »
Je vous renvoie au commentaire de Robert concernant les FDO déployées par le Général dans ses déplacements.
Tout président dispose d’un service de protection rapproché, ce qui est parfaitement normal, surtout dans le contexte actuel qui est particulièrement sensible.
En ce qui me concerne je me limiterai à l’action d’E.M. concernant la ville de Marseille rongée par la corruption et le trafic de drogue depuis la fin de la dernière guerre.
Il est clair que désormais l’opposition va accuser le président d’être en campagne pour chacune de ses décisions, fût-elle salutaire comme celle qui est destinée à nettoyer les quartiers Nord de Marseille de ses dealers.
Ce sont les mêmes qui l’accuseraient de ne rien faire s’il ne s’était pas préoccupé de ce problème qui pourrit la vie des Marseillais depuis des décennies et dont les élus locaux de droite comme de gauche ont su largement profiter.
À ce sujet, je vous invite à regarder le documentaire qui est passé dernièrement sur la chaîne Public Sénat. Edifiant !
Le président a dit qu’il occuperait son poste jusqu’au dernier quart d’heure. À Marseille comme ailleurs, il continuera à faire son job de président, n’en déplaise à l’opposition.
Rédigé par : Achille | 03 septembre 2021 à 07:52
Monsieur Macron continue à débiter la pièce de théâtre écrite pour Sa Majesté par Madame son Épouse : "Tu seras toujours le plus beau dans ce miroir" !
Mais les éléments, pluies, orages, commencent à déranger sa coiffure...
Un peu de patience et les yeux des spectateurs naïfs finiront par s'ouvrir. Savez-vous que notre souverain était déjà présent lors de la visite marseillaise des sieurs Ayrault et Valls en l'an de disgrâce du règne hollandais, durant lequel il n'avait rien vu, rien dit ?
Un théâtreux à temps complet, vous dis-je, sauf que...
le prix des billets d'entrée au spectacle devient de plus en plus salé !
Rédigé par : Celtapiou | 03 septembre 2021 à 07:51
Eh bien, continuez à boire du vin et à avaler des anxiolytiques, les absurdistanistes, alcool obligatoire !
Il faut tout légaliser et interdire la voiture quand on a consommé du psychotrope, ce sera meilleur pour les poumons, la vallée de l'Arve est surnommée vallée de la mort, les cyclistes y meurent plus du cancer des voies aériennes que les fumeurs.
Seulement, comme le disait notre ministre de l’Intérieur, qui paiera aux guetteurs leurs 3 000 euros hebdomadaires ?
Personne, on serait obligé de s'occuper des pauvres, pensez, à leur expliquer qu'il n'y a pas que les bolides des footeux qui donnent sens à la vie, c'est plus simple pour donner le change de les enfermer vaguement dans des prisons surpeuplées, s'achetant une conscience à coups de subventions payées par les milliards d'argent sale sans lesquelles nos économies ne fonctionneraient pas.
Je vous ressers un verre ?
Rédigé par : Aliocha | 03 septembre 2021 à 07:40