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V'là aut'chose !!
« Bienvenue chez les buses au regard perçant, vous pouvez comme duvent continuer à me dénigrer, vous ne saurez que démontrer ce que, à sa différence, vous avez fort bien intégré, l'évolution de vos méthodes en témoigne, témoignant qu'il est possible de votre enfance souillée, de votre vie bousillée par des clercs incompétents, d'accéder comme vous le faites avec art, à l'expression libre de la vérité. » : Aliocha | 12 octobre 2021 à 08:24
Bienvenue chez les tarfuffes plutôt...
F68.10 ne peut pas faire « comme duvent continuer à me dénigrer... », il fait comme bon lui semble et je dirais qu'il le fait avec patience.
Mais F68.10 réussit l'exploit dont le monde entier parlera encore dans deux millénaires, on dira de lui : "C'est celui qui a reçu le bon point d'Aliocha !!"
C'était en octobre, en l'an de grâce 2021, à Trifouillis-les-Oies, faubourg de Mégatrou, dans les jardins de Machin-chose...
Et pourquoi, s'il vous plaît ?
Mais parce qu'il a fort bien intégré contrairement à duvent, il a fort bien intégré, fort bien intégré !
Il a évolué : « ...l'évolution de vos méthodes en témoigne, témoignant... »
Ici, je m'attarde un instant pour faire comprendre à ceux qui comme moi, sont légèrement libres, que « témoigner », c'est un truc de dégueula*se, moi je ne témoigne jamais de rien, oui, oui, j'évite de donner mon témoignage, il se pourrait qu'il soit douteux, je n'accepterais pas facilement d'être témoin ni de Jéhovah, ni de mariage, ni oculaire (ma vue n'est plus ce qu'elle était, et mon imagination est débordante).
Non, je n'aime pas cette activité de témoignage !
Je l'ai pratiquée une fois quand ma vue était perçante, et si vous voulez je peux vous en faire un compte rendu :
C'était la nuit.
C'était l'été.
Je revenais de mes vacances chez les Teutons.
J'étais dans la Forêt-Noire.
Je dormais à moitié, lorsqu'une bête immonde a traversé la route, et cette bête à travers mes cils m'avait semblé colossalement immonde.
Je hurlais donc à la mort, sortant de sa torpeur mon chauffeur, horrifié par mon cri d'hallucinée.
Ce cri était justifié par ce que j'avais vu qui était l'ombre bondissante des sapins...
Je venais de voir le colosse qui hante la Forêt-Noire.
J'en témoignais partout sous la foi du serment !
Comme témoignage, on ne pouvait pas trouver plus chouette ! Testis unus, testis nullus
Bref ! Revenons à notre guide, à notre directeur de conscience le bon Aliocha...
« Il est possible d'accéder blablabla, à l'expression libre de la vérité. »
Jusqu'à présent, je croyais bêtement que ni la liberté, ni la vérité ne dépendaient de ce directeur de conscience, non, je pensais, remplie d'illusions, que le monde entier pouvait se passer de lui, mais lui semble convaincu que tout dépend... tout dépend de son bon point d'homme saint !
Et là, je dis : Merde alors, je n'ai pas de bon point ! Comment que j'vais faire pour ne pas brûler dans les flammes de l'enfer, un jour peut-être pas si lointain, hein ? Comment, mesdames, messieurs, que j'vais faire ?? Là est la question ! Réponse : Je me tamponne mollement le coquillard des bons points et des saints suspendus !
Rédigé par : duvent | 12 octobre 2021 à 11:03
@ Aliocha
"Vous représentez donc exactement le type de scorie mentale qu'il convient d'expulser de la sphère du débat public pour justement permettre à l'expression publique de ne pas être condamnée à l'inutilité et à la futilité."
Je persiste et je signe.
Jamais je n'ai prôné l'expulsion de la question religieuse de la sphère publique. Je prône par contre, oui, une intolérance intellectuelle et rhétorique face à des gens qui ont votre comportement. Cela relève, en effet, de ma liberté de conscience et d'expression, que de penser et d'exprimer cette intolérance intellectuelle, de la même manière que je suis intellectuellement intolérant face aux platistes.
Je n'ai aucune obligation, sous prétexte de respecter votre liberté de conscience et de cautionner votre liberté d'expression (ce que je fais en réclamant un premier amendement en France) de respecter votre opinion absurde et vos comportements dommageables au débat public. C'est d'ailleurs quelque chose qui est garanti par ma liberté de conscience, de ne pas respecter vos opinions absurdes.
Me niez-vous ma liberté de conscience en réclamant que je respecte vos opinions absurdes ?
Me niez-vous ma liberté d'expression en me niant le droit de trouver vos comportements rhétoriques odieux et de le dire ?
J'espère honnêtement que, si vous prétendez donner des leçons en matière de liberté d'expression, votre réponse sera négative à chacune de ces questions.
Maintenant, complétons la citation que vous avez mentionnée (qui n'est nullement une horreur, et dont je suis extrêmement fier) par son préambule, sur le même commentaire:
"C'est très désagréable de vous lire dans un contexte où il serait de bon ton, pour la tenue de ce blog, que nous arrêtions ces élucubrations religieuses. Car oui, il s'agit bien d'élucubrations de votre part: rien de ce que j'ai écrit ne permet d'évoquer un quelconque "principe transcendant". Rien. Absolument rien. Sauf votre imagination, qui voit Girard dans mes propos comme d'autres voient l'avenir dans leurs horoscopes ou la vérité dans le marc de café: en faisant de gros efforts pour y croire, en refusant de lire mes propos pour ce qu'ils sont, mais en les lisant pour ce que vous vouliez qu'ils soient. En gros, vous n'en avez rien à taper de ce qui l'autre affirme. Tout ce qui vous importe, c'est comment vous allez pouvoir déformer ses propos. Pour y glisser la peau de banane du "principe transcendant"."
En gros, j'affirme que vous passez votre temps, commentaire après commentaire après commentaire (y compris votre dernier) à sciemment et volontairement déformer les propos des gens que vous ciblez de manière répétée comme moi. J'affirme donc, oui, que votre comportement est odieux ; et, que cela soit vous ou n'importe qui d'autre, sur n'importe quel sujet, religieux ou pas, je prône effectivement l'expulsion de ce type de comportements de la sphère publique.
Cela vous vise. Cela vise aussi des journalistes que certains considèrent tout à fait respectables... mais mon respect ne va en effet pas jusqu'à tolérer le pourrissement et la destruction à terme du débat public par ceux qui en détournent le sens et l'instrumentalisent afin d'en abuser et in fine de le détruire. Je n'ai donc aucune raison de tolérer intellectuellement votre comportement.
Mais rassurez-vous: 1. Cette intolérance ne m'autorise pas à vous menacer dans votre intégrité physique. Donc inutile de hurler à la persécution au motif que j'utilise mon expression pour affirmer mon opposition à votre endroit. 2. Cette intolérance ne va absolument pas jusqu'à demander à ce que l'État interdise l'expression publique en matière religieuse.
Vous, au contraire, n'avez toujours pas renié l'idée que vous souhaitez restreindre l'exercice de la fonction législative en France aux personnes qui acceptent votre notion de loi divine, loi fondamentale, loi du cœur, ou loi de la niaiserie de votre choix.
Donc, franchement, arrêtez de donner des leçons déplacées: je cautionne votre liberté de conscience et d'expression. Vous ne respectez pas les miennes en me faisant 1. l'injonction de respecter vos opinions, qui ne sont pas respectables, et 2. en vous opposant à ce que je cautionne la liberté d'expression des personnes qui relaient vos propos. Leur liberté d'expression, c'est effectivement d'être libre des propos qu'ils relaient ou pas. Liberté d'expression qui les autorise, souverainement, à vous laisser causer, ou, à leur convenance, à vous clouer le bec. C'est aussi cela, la liberté d'expression: celle d'avoir le droit de ne pas être contraint (ce qui est le contraire de la liberté, la contrainte, hein...) de relayer des propos délirants comme les vôtres.
D'autant plus que, à force, cela commence franchement à ressembler à du harcèlement au prétexte que je serais athée. Chaque fois que vous parlez d'un sujet qui n'a rien à voir, comme les humoristes de gauche, vous cherchez à faire dégénérer la discussion ainsi, en jouant au martyr.
Vous avez de nombreux autres interlocuteurs auprès de qui pousser votre délétère propagande girardienne. Inutile de faire une fixette sur l'athée du blog.
D'autant plus que nombre de personnes, ici, me reprochent de vous répondre. Donc, sifflons la fin de la partie, et cessez de m'adresser la parole, comme vous l'avez fait le 10 octobre 2021 à 08:57, en vous réjouissant à l'avance du sombre bord*l que vous vous ingénierez à créer au prétexte de pousser votre religion tel un fondamentaliste de bas étage.
Rédigé par : F68.10 | 12 octobre 2021 à 09:25
@ F68.10
Je n'aime pas citer les horreurs, mais vous m'y poussez :
"Vous représentez donc exactement le type de scorie mentale qu'il convient d'expulser de la sphère du débat public pour justement permettre à l'expression publique de ne pas être condamnée à l'inutilité et à la futilité."
Or, cette scorie mentale, vous l'utilisez dans votre échange avec Tomas, et c'est fatal, c'est la réalité, simplissime selon vos propres termes.
Je suis donc tout content que vous me donniez enfin raison, reniant votre rage extrême qui tente de me déguiser depuis si longtemps en curé pédophile, niant ce que vous finissez par reconnaître.
Je ne vous censure donc pas, je vous accueille avec joie en cette reconnaissance que nos comportements sont d'ordre religieux, soumission à la définition fausse d'une divinité qu'il s'agit de corriger, cette correction effectuée par l’Évangile.
Il n'y a pas de connaissance de Dieu, il n'y a que l'amour du prochain qu'il nous est loisible de formuler, cette vocation d'empêcher que les uns n'empiètent sur les autres, qui est le fondement démocratique de l'Etat de droit, seul à même de garantir la liberté par la justice, cette égalité des droits qui ne saura s'épanouir que par la fraternité.
Bienvenue chez les buses au regard perçant, vous pouvez comme duvent continuer à me dénigrer, vous ne saurez que démontrer ce que, à sa différence, vous avez fort bien intégré, l'évolution de vos méthodes en témoigne, témoignant qu'il est possible de votre enfance souillée, de votre vie bousillée par des clercs incompétents, d'accéder comme vous le faites avec art, à l'expression libre de la vérité.
Rédigé par : Aliocha | 12 octobre 2021 à 08:24
@ Aliocha
"Qui parle de censure ?"
Vous. Je vous cite:
"Quand on ne fera plus l'apologie de l'expulsion du débat public d'un principe..."
Donc, encore une fois, personne ne vous empêche de nous bourrer le mou. On vous invite simplement à arrêter. Parce qu'on sature: expliquer à un mur qui prétend systématiquement qu'on le victimise que personne ne le censure, c'est usant.
Donc, franchement, cessez de vous enfoncer.
Rédigé par : F68.10 | 11 octobre 2021 à 23:18
@ F68.10
Qui parle de censure et d'expulsion, si ce n'est vous, et de la vocation d'empêcher que les uns n'empiètent sur les autres ? L'occasion est trop belle et si piquante de relever cette analyse si conforme avec le respect d'autrui.
Tant pis si cela ne fait pas rire les assistances de l'ennui, Zemmour s'en charge.
Rédigé par : Aliocha | 11 octobre 2021 à 22:55
@ Aliocha
"Quand ??? Quand on ne fera plus l'apologie de l'expulsion du débat public d'un principe que par ailleurs on défend, démontrant un comportement religieux inconscient qui, refusant de se reconnaître, ouvre la porte aux pires déviances religieuses."
Je n'ai jamais refusé de vous affronter sur le terrain du religieux. Je n'ai jamais prôné l'expulsion du religieux de la sphère publique, y compris sur le plan théologique. Au contraire. Je me cite:
"Donc, non, Exilé: la liberté de conscience, c'est aussi, paradoxalement, d'autoriser autrui à ne pas reconnaître la liberté de conscience. Comme ce l'est d'autoriser autrui à ne pas être un "républicain". C'est à ce prix qu'on protège les catholiques d'un intégrisme athée, comme les délires chinois ou soviétiques. Ou qu'on protège les anti-républicains d'un intégrisme républicain qui, d'ailleurs, semble vous cibler, vu l'insistance que vous mettez à le pourfendre." -- moi, à Exilé, le 8 octobre.
Donc, non Aliocha, je donne droit de cité aux discours religieux - y compris les plus fondamentalistes - dans la sphère publique, modulo restrictions de sécurité publique.
Je suis donc irréprochable sur ce plan: même un djihadiste ne peut m'accuser de prôner de restreindre sa liberté d'expression. Je prône même la diffusion du procès de la fine équipe du Bataclan en direct. C'est dire...
Par contre, je vous fais simplement remarquer que ce blog a déjà mentionné à de multiples reprises qu'il en avait assez de nos discussions oiseuses sur la religion.
Cessez donc de me peindre en censeur: vous abusez de ces discussions pour faire passer votre propagande, et cela lasse et use. Si vous vous y preniez mieux, si vous aviez des arguments plus cohérents, si vous ne cherchiez pas systématiquement à ramener votre marotte là où elle se révèle incongrue, vous ne seriez pas attaquable sur ce point. Si vous l'êtes, vous ne pouvez vous en prendre qu'à vous-même.
Et sur un plan plus personnel, j'aurais mieux à faire que de vous répondre: Savonarole a publié un commentaire sur Gérald Bronner qui mériterait une réponse. Au lieu, donc, de réagir sur un point plus important que le vôtre, je suis contraint par éthique personnelle de perdre mon temps à désamorcer votre puérile victimisation comme quoi on censurerait la religion... ce qui n'est pas le cas. Absolument pas.
Rédigé par : F68.10 | 11 octobre 2021 à 19:54
@ F68.10
Quand ???
Quand on ne fera plus l'apologie de l'expulsion du débat public d'un principe que par ailleurs on défend, démontrant un comportement religieux inconscient qui, refusant de se reconnaître, ouvre la porte aux pires déviances religieuses.
Rédigé par : Aliocha | 11 octobre 2021 à 12:49
@ Aliocha
"Nous ne sommes là ni dans des lubies, ni dans des élucubrations mais dans une réalité observable dont, malgré vous, vous tenez compte. C'est amusant."
Non. Ce n'est pas amusant. C'est même très pénible de lire vos élucubrations et la façon dont vous utilisez des mots comme "transcendants" qui n'ont rien à voir avec la choucroute, simplement pour faire comme tous les religieux: jouer sur des analogies sans valeur et les faire passer pour preuve de vos propos, preuve de Jésus, preuve de Dieu, preuve de transcendence, preuve du premier truc que vous avez envie de croire.
Ce n'est pas amusant. C'est très désagréable de vous voir galvauder ainsi la notion de débat public.
C'est très désagréable de vous lire dans un contexte où il serait de bon ton, pour la tenue de ce blog, que nous arrêtions ces élucubrations religieuses. Car oui, il s'agit bien d'élucubrations de votre part: rien de ce que j'ai écrit ne permet d'évoquer un quelconque "principe transcendant". Rien. Absolument rien. Sauf votre imagination, qui voit Girard dans mes propos comme d'autres voient l'avenir dans leurs horoscopes ou la vérité dans le marc de café: en faisant de gros efforts pour y croire, en refusant de lire mes propos pour ce qu'ils sont, mais en les lisant pour ce que vous vouliez qu'ils soient. En gros, vous n'en avez rien à taper de ce qui l'autre affirme. Tout ce qui vous importe, c'est comment vous allez pouvoir déformer ses propos. Pour y glisser la peau de banane du "principe transcendant".
Vous représentez donc exactement le type de scorie mentale qu'il convient d'expulser de la sphère du débat public pour justement permettre à l'expression publique de ne pas être condamnée à l'inutilité et à la futilité.
Allez-vous, enfin, vous révéler capable de ne pas, dans un quatrième commentaire, m'expliquer que si, en fait, je ne comprends pas ce que je dis, que vous comprenez, vous, ce que je dis mieux que moi-même, et qu'en fait, je fais l'apologie du christianisme ? Et du "principe transcendant" ? Non, Aliocha, je ne fais pas cela. Pas du tout. Et vous le savez. Vous refusez simplement de l'entendre.
Cessez de vous comporter comme un psychiatre de bas étage qui a des prétentions à la télépathie et qui pense que l'intégralité de l'ordre social dépend de la capacité qu'il a de faire accepter au reste de la société qu'il est capable de lire dans les esprits. Ce n'est pas ainsi qu'on peut rationnellement débattre de sujets moraux. Et s'il n'est pas possible de vous le faire comprendre, parce que 1. vous êtes buté et 2. ce blog n'est pas le lieu pour cela, j'aurais, avec un peu de chance, réussi à convaincre d'éventuels lecteurs que votre approche rhétorique relève d'une vile manipulation mentale et que votre approche intellectuelle souffre de biais de confirmations trop nombreux pour vous prendre au sérieux une seule seconde.
On parlait des humoristes de France Inter avec Thomas, et v'là que, encore, encore, encore, encore et encore, vous déviez la discussion sur votre girardisme. Quand allez-vous comprendre que cela en devient littéralement odieux de pourrir toutes les discussions ainsi ? Quand ??
Rédigé par : F68.10 | 11 octobre 2021 à 11:43
@ F68.10
Le principe transcendant qui permettrait d'exercer une autorité légitime intéresse chacun dans son rapport au groupe, voire à la foule. Le réel social est religieux, si l'on est rationnel, et la vocation d'empêcher que les uns n'empiètent sur les autres est une définition de l'amour du prochain qui convient à l'anthropologie religieuse.
Nous ne sommes là ni dans des lubies, ni dans des élucubrations mais dans une réalité observable dont, malgré vous, vous tenez compte.
C'est amusant.
Rédigé par : Aliocha | 11 octobre 2021 à 09:03
@ Aliocha
"La démocratie n'ayant un sens viable que dans ce contexte de connaissance du religieux, que vous continuez à nier, il est normal que vous l'éludiez."
Je l'élude parce que ce blog en a assez des élucubrations religieuses. Vous vous y complaisez. Je peux m'y complaire. Mais certains n'apprécient pas que nous nous y complaisions. Donc j'élude. Et je n'en fais pas mystère.
La démocratie ne peut exister si Dieu sert officiellement d'ultima ratio à l'élaboration ou la légitimation de la loi. C'est aussi simple que cela.
La société a le droit d'être religieuse. Sinon nous ne serions pas en démocratie. La société a le droit de faire passer ses lubies religieuses dans la loi. Mais le jour où la loi interdit aux non-religieux de prétendre avoir le droit, aussi, d'être législateur (ce que vous avez affirmé soutenir ou promouvoir fut un temps,) nous ne sommes plus en démocratie.
Vous jouez donc sur les mots, et videz de son sens le terme de démocratie pour lui substituer un autre sens. Et je m'oppose catégoriquement à cela.
Maintenant que nous avons fait le tour de nos différends, qui exaspèrent tout le monde, il serait sympathique que vous laissiez tomber la discussion avec ma personne à ce sujet.
Nous sommes en effet en désaccord fondamental. Et vous ne semblez pas saisir la quintessence de ce désaccord. Il porte sur la nature même de la Bonne Nouvelle.
Rédigé par : F68.10 | 10 octobre 2021 à 21:29
@ F68.10
On ne va pas gloser chez Didier Bourdon, mais votre définition convient à l'anthropologie religieuse, ce qui m'a semblé comique, venant de votre part. La démocratie n'ayant un sens viable que dans ce contexte de connaissance du religieux, que vous continuez à nier, il est normal que vous l'éludiez.
Rédigé par : Aliocha | 10 octobre 2021 à 19:17
@ Aliocha
"Voilà, c'est simplissime, effectivement, la vocation d'empêcher que les uns n'empiètent sur les autres est une définition de l'amour du prochain..."
Non.
"Cela s'appelle l'état de droit, ou la démocratie."
Non. Même pas. Même une dictature a le droit de mettre en place des institutions qui fonctionnent et qu'elle corrige pour qu'elles fonctionnent. Nos royautés ont, par exemple, permis l'émergence d'une classe éduquée capable de critique serrée. Et ce n'étaient pas des démocraties ; et c'étaient même, à certains égards, des théocraties, plus ou moins modérées et modérables à partir de la victoire des Hollandais sur l'Espagne, victoire matérialisée par l'abjuration de La Haye, le 26 juillet 1581.
La Chine tente de les mettre en place, ces mécanismes de correction internes. Modulo son autoritarisme délirant. Singapour le fait bien mieux, et reste une non-démocratie. (Ou plutôt, avec un score de 6.03 à l'indice démocratique de The Economist, Singapour est à la limite de la notion de "régime hybride", i.e. non-démocratique, se classant comme moins démocratique que mon potentat africain préféré, le Lesotho, qui a lui un score de 6.30. En comparaison, la France a un score de 7.99. La Chine de 2.27...)
Ce n'est donc pas là une prérogative de l'Etat de droit ou de la démocratie: une démocratie ou un Etat de droit peut très bien être esclave de ses tabous et illusions et se révéler incapable de se réformer afin de ne pas indûment favoriser ses mammouths sacrés et dogmes internes, qu'ils concernent là la sphère intellectuelle ou la sphère économique. C'est juste plus facile de se corriger à l'interne dans une démocratie où la critique est constitutionnellement protégée que dans une dictature ou dans une non-démocratie comme Singapour.
Et pourtant, Singapour fonctionne bien, voire très bien; avec des hauts fonctionnaires qui accomplissent un boulot dingue pour ne pas scléroser ses institutions, et ainsi garantir leur bon fonctionnement.
Rédigé par : F68.10 | 10 octobre 2021 à 14:41
Voilà, c'est simplissime, effectivement, la vocation d'empêcher que les uns n'empiètent sur les autres est une définition de l'amour du prochain qui convient à l'anthropologie religieuse.
Cela s'appelle l'état de droit, ou la démocratie.
Rédigé par : Aliocha | 10 octobre 2021 à 08:57
@ Tomas
"Hahaha bien sûr."
Bien sûr. Tûtafé. Parce que le contraire, cela s'appelle l'autoritarisme en matière intellectuelle et le capitalisme de connivence en matière économique.
C'est justement cela que la gauche n'a jamais compris, et qui fait qu'elle ne laisse d'alternative qu'entre la nationalisation de l'économie et le Comité des Forges...
Tenailles dans lesquelles elle cherche à coincer, en hurlant au fascisme, tout ce qui dévie d'une étatisation complice de la bureaucratie, sous prétexte de démocratie ouvrière... qui n'est en aucun cas une notion viable de démocratie, car elle a besoin pour cela d'entériner dans la loi une aliénation salariale pour justifier de son existence... et aussi qu'elle récuse en large partie l'exercice de l'expression publique par ceux qui contestent ce modèle.
"Sauf que non, ça ne marche pas, car les meilleurs petits deviennent gros et s'arrangent ensuite pour préserver leur rente..."
C'est pour cela que les lois anti-trusts sont exactement ce qu'il importe de mettre en place pour empêcher les mastodontes d'abuser de leurs positions. Que ce soient les magnats du pétrole il y a un siècle et plus, dont la Standard Oil de Rockefeller, qui furent concomitants de la montée de l'anarchisme (et ce n'est pas là exactement un hasard), les GAFAM de nos jours, sans oublier nos monopoles d'État qu'il convient de briser sans la moindre pitié. cf. Sherman Antitrust Act de 1890.
"...comme l'ancien exploité devenu apparatchik après une révolution communiste. Une idéologie qui ne cherche pas à limiter les appétits des hommes, justement, n'a aucun avenir sérieux."
Arrêtez de lire Hegel et le mixer à une sauce christianoïde de culpabilisation des appétits individuels. La dialectique maître/esclave n'a jamais fait avancer une société.
Les appétits individuels existent. On ne réformera pas l'Homme. Sauf à abuser d'institutions telles que l'inquisition, la psychiatrie ou la culpabilisation sociale de masse à la sauce de la gauche et de l'Église. On met donc en place, en lieu et place des cet Utopisme Humaniste voué à l'échec le plus cinglant, des institutions qui ont pour vocation d'empêcher que les uns n'empiètent sur les autres.
Et quand ces institutions partent en vrille, on les réforme ou les remplace. Et à chaque fois qu'on tente de faire cela, on se heurte aux tabous de la société, un à un. Qu'il convient de faire sauter. Un à un.
Voilà. Tout cela est simplissime.
Rédigé par : F68.10 | 09 octobre 2021 à 19:30
@ F68.10
"Le libéralisme, c'est donner la liberté aux meilleurs petits de contrecarrer les rentes des pires gros."
Hahaha bien sûr. Sauf que non, ça ne marche pas, car les meilleurs petits deviennent gros et s'arrangent ensuite pour préserver leur rente, comme l'ancien exploité devenu apparatchik après une révolution communiste. Une idéologie qui ne cherche pas à limiter les appétits des hommes, justement, n'a aucun avenir sérieux.
Rédigé par : Tomas | 09 octobre 2021 à 17:25
@ Tomas
"Nous n'avons pas les mêmes goûts, que voulez-vous que je vous dise. Moi je trouve ça nul. Alors que j'aime bien votre Suisse gauchiste, par exemple."
Nous n'avons pas les mêmes goûts manifestement. Moi, je reste scotché à John Cleese, le Messie Comique.
Le principal critère qui fait que les comiques sont rarement de droite, c'est le rapport à l'affrontement des tabous. Historiquement, c'est la droite qui s'est opposée à ce type de contestation des tabous. De nos jours, la gauche s'est mise au goût du jour, et se lance dans l'imposition de tabous. Elle se met à niveau avec la droite en la matière.
En ce moment, c'est la guerre des mots la plus ridicule qui soit. D'un côté on nous dit qu'il n'y a pas de comiques de droite. On nous dit aussi, à la mode Geoffroy de Lagasnerie, qu'il n'y a pas d'intellectuels de droite.
Alors continuons avec les petites phrases:
"I don't know what a woke joke would be like... It might be heart-warming but it's not going to be very funny." -- J. C., Le Messie Comique.
La tentation de la gauche de dire "nous on est drôle, mais vous ne pouvez pas l'être parce que vous faites des blagues sur les noirs" comme sur le sketch tiré de Kirikou / Ptiripou que je vous ai notifié et qui ne vous a pas fait rire, cela ne va pas bien loin.
Il y a des intellectuels et des artistes dont l'indépendance d'esprit m'interdit de les classer à gauche ou à droite. Comme Nick Cave. Qui décrit les obsessions de la gauche comme une "religion de bas étage en roue libre". Je ne peux qu'acquiescer. Ce qui ne signifie nullement que la stupidité de droite soit plus appréciable que la chape de plomb que la gauche s'évertue à mettre en place sur les sujets importants.
Nick Cave est à mon sens un très grand artiste. Ce serait insultant de le classer à gauche ou à droite. Il en est de même pour l'écrasante majorité des artistes exceptionnels, et il n'y a aucune raison qu'un comique ne soit pas considéré comme un artiste. Même tarif, donc.
Quant à la position de Geoffroy de Lagasnerie comme quoi les intellectuels de droite n'existent pas, c'est une sombre ânerie. Je trouve en effet qu'en France, les intellectuels de droite ont tendance à récuser le recours à la raison au profit d'un refuge dans la foi ou l'irrationnel au prétexte de la fallacieuse excuse que la raison ne serait pas plus rationnelle que la foi eu égard au problème de la justification ultime du vrai que Sextus Empiricus leva. On a Jean-Luc Marion, dans ce registre, en France. Malgré mes sévères critiques face à ce genre d'attitudes, ce type d'exemple, i.e. Jean-Luc Marion, dément les affirmations lapidaires à la Geoffroy de Lagasnerie qu'il n'y ait pas d'intellectuels de droite. C'est faux: contre-exemple exhibé.
Dernièrement, dans mes pérégrinations sur le net indien, j'ai pris connaissance de Shubhrastha. Elle est l'illustration vivante que, là-bas comme ici, il convient d'abord d'être un apologue du No Nonsense pour, de nos jours, mériter le titre d'intellectuel. Et cela suffit à vous faire exclure de la catégorie "intellectuel de gauche", et donc à tomber dans la catégorie "intellectuel de droite" selon les critères de ladite gauche. Catégorie qui existe donc bel et bien...
Et franchement, sur les comiques comme sur les intellectuels, je ne comprends pas en quoi l'aveuglement fait d'un intellectuel un bon intellectuel ou d'un comique un bon comique. Ce qui signifie entre autres que je ne peux pas considérer comme un intellectuel digne de ce nom une personne qui n'accepte pas l'idée que la mondialisation n'est ni "heureuse", ni "inévitable" ni "diabolique" mais bel et bien nécessaire, et qui n'accepte pas l'idée que nous n'avons pas d'autres moyens pratiques et praticables que les mécanismes de marché pour permettre de décemment mettre un prix aux denrées et services qui soit en cohérence avec la réalité et aux attentes qu'on puisse se faire du futur. J'veux dire, même Foucault, qui est un réel intellectuel, une fois extrait du circuit français, s'est révélé être beaucoup plus libéral dans sa phase US qu'il ne se permettait de l'afficher ou même le réaliser quand il jouait (avec brio) au coco à Paris.
"Ensuite, le libéralisme c'est exactement comme le communisme: pour que ça marche (c'est à dire pour que ça crée une société prospère et sans violence), il faudrait que les hommes soient parfaits et modèrent leurs appétits. Pas possible, vous le savez bien."
Complètement faux. Quelques concepts de base du libéralisme: 1. liberté d'expression pour que les idées puissent être soumises au mécanisme de sélection darwinien de la critique; 2. destruction des situations de rente ou de domination économique des grandes structures pour permettre aux petites structures d'avoir leur chance et de chambouler l'ordre établi: encore un mécanisme de sélection darwinien qui n'a pas vocation à favoriser les gros. Contrairement à l'approche coco qui consiste à se mettre en cheville avec les gros au prétexte de lutter contre eux, ce qui est d'une sombre hypocrisie que nous avons avalisée, en France, au moyen de nos "corps intermédiaires". Qui nous rassurent. Mais nous plombent.
Je n'ai rien contre les appétits des hommes. Ils veulent être riches ? Ils veulent aller sur Mars ? Il veulent un monde en paix ? Ils veulent que nous nous vautrions tous dans le luxe voire la luxure ?? Très bien. Qu'ils gardent l'appétit. Première étape: annihiler les djihadistes.
Il n'y a nul besoin que les gens soient parfaits pour que le libéralisme fonctionne. Il suffit simplement de mettre en place des mécanismes qui élaguent les mauvaises idées (le rationalisme critique), qui élaguent les mauvaises boîtes (les mécanismes de marché). Sûrement pas de mettre en place des mécanismes qui assassinent les mauvais humains, qu'ils soient malades mentaux, juifs, noirs, branleurs, drogués ou que sais-je encore... bien au contraire.
Le libéralisme, c'est donner la liberté aux meilleurs petits de contrecarrer les rentes des pires gros. Donner leurs chances aux outsiders... et s'en donner les moyens pratiques, comme Elon Musk quand il cherche la compétence au delà des diplômes. C'est là un effort à accomplir. Ce n'est pas se réfugier derrière des mécanismes incantatoires en attente d'un salut messianique tel que le Grand Soir. C'est là la paresse. Et le fatalisme dont vous faites preuve en vous lamentant que les humains ne seront jamais parfaits n'est que le pendant de l'utopisme inhérent à une certaine gauche. Un fataliste est un utopiste désillusionné. Un relativiste est un dogmatique désillusionné. Il s'agit là d'une même et seule erreur... Désolé d'être si dur avec vous...
Régler les problèmes un à un, trouver des mécanismes intellectuels et sociaux pour ne pas s'enfermer dans les mauvaises idées, sur le plan intellectuel, économique ou sociale, c'est le projet du rationalisme critique et de sa conséquence politique qui, en l'attente de mieux, reste le libéralisme.
Libéralisme qui présuppose que l'État n'a pas à châtrer la société en lui imposant des médias d'État ou des écoles d'État. Sans cela, pas de mise en concurrence des idées. Et donc pas de libéralisme philosophique d'implémentable, sans même parler là de libéralisme économique...
Rédigé par : F68.10 | 05 octobre 2021 à 19:54
@ F68.10
"Bien sûr que l'humour de droite existe. Je suis sûr que cet épisode des Kassos en ferait rire plus d'un sur ce blog."
Nous n'avons pas les mêmes goûts, que voulez-vous que je vous dise. Moi je trouve ça nul. Alors que j'aime bien votre Suisse gauchiste, par exemple.
Ensuite, le libéralisme c'est exactement comme le communisme: pour que ça marche (c'est à dire pour que ça crée une société prospère et sans violence), il faudrait que les hommes soient parfaits et modèrent leurs appétits. Pas possible, vous le savez bien.
Rédigé par : Tomas | 30 septembre 2021 à 19:50
@ Tomas
"Et l'humour de droite, ça n'existe plus depuis que Jean Amadou, Faizant et Jean Roucas sont morts ou ont pris leur retraite."
Bien sûr que l'humour de droite existe. Je suis sûr que cet épisode des Kassos en ferait rire plus d'un sur ce blog.
Quant à l'humour français, je trouve qu'il relève davantage de la farce et du trait d'esprit, mais pas de l'humour. Que je considère être une notion assez différente. Desproges faisait de l'humour. Blanche Gardin fait de l'humour. Meurice fait de la farce et du trait d'esprit. Pas pareil.
Vu que je considère la notion de théocratie et celle du règne de la foule comme relevant de l'extrême droite, je vous assure que l'humour d'extrême droite tchétchène en France est assez désopilant.
Sinon, Dieudonné, qui, si je ne m'abuse, est bien classé antisémite et, depuis quelque temps déjà, extrême droite, a fait des sketchs que je ne peux m'empêcher de trouver hilarants bien que parfois de mauvais goût extrême. Comme les Championnats du Monde de la Victimisation. La courtoisie et la bienséance m'interdit d'en fournir ici un lien.
La spécificité de l'"humour" français est d'être anti-pouvoir. C'est donc un truisme de dire qu'il est rarement de droite. Le seul hic, c'est que ce n'est pas de l'humour. Mais de la farce et du trait d'esprit.
Je ne vois donc pas bien l'intérêt de cette discussion sur l'humour de droite et l'humour de gauche.
L'humour dit de droite me semble tout à fait possible: Geoff Norcott, par exemple. Il y aurait aussi amplement de quoi faire des sketchs des positions d'un Mélu, de l'aspect soviétoïde de notre Education nationale, de notre obésité étatique. Tenez, en ce sens, Au Service de la France pourrait tout à fait être conçu comme de l'humour de droite. Juste la bonne dose d'ironie d'un libéral sur notre étatisme rampant, notre complaisance avec le communisme, nos tabous complexés sur le racisme couplés à la satire de notre bigoterie. Je trouve cela de droite. Enfin, libéral, ce qui en France est classé "droite".
"En pratique je suis bien obligé de constater que dans la plupart des pays démocratiques, les chaînes publiques proposent des contenus de bien meilleure qualité que les chaînes privées."
Non. Question contenu, Netflix fait le boulot. Ce sont là des excuses pour ne pas évoluer que vous nous sortez. Canal+ produisait pas mal de contenus. Si on fait la liste de qui produit quoi, on commencera à y voir un peu plus clair... Nous avons surtout en France un dogmatisme sur le droit d'auteur - pas de "fair use" - qui chaperonne le débat public en empêchant sous prétexte de droit à l'image de citer les propos les plus honteux et ridicules qui circulent sur le PAF et les tourner en dérision; dogmatisme sur le droit d'auteur qui a aussi historiquement empêché notre culture sous perfusion du contribuable et du consommateur vache à lait de prendre le tournant de la révolution numérique. Vive Netflix.
Bon, je peux mettre un peu d'eau dans mon vin. Arte, par exemple, quoi qu'on pense de sa programmation (virez-moi BHL, je vous en conjure...) est une initiative interétatique qui fait conjoncturellement sens. Je peux aussi tolérer des chaînes publiques qui ont pour cahier des charges - quitte à, par exemple, être un peu austère et à en virer les humoristes - de faire un boulot de fact-checking et un boulot de débat public mieux codifié afin de fournir un contrepoint poussant les médias à ne pas s'engoncer dans l'idéologie sans retour au réel et en montrant ce qu'est un réel débat comparativement à nos hurlantes tournantes.
L'État a pour rôle de faire ce que le reste de la société ne peut faire ou ne peut se résoudre à faire de son seul chef. Par exemple, bien que j'appelle à la programmation de la disparition de l'Education nationale, je suis forcé de concéder que tant que l'enseignement privé sera majoritairement géré, ne serait-ce que nominalement, par les religieux, il convient de fournir un enseignement public laïque. Ce que je veux, par contre, c'est qu'on prenne nos meilleurs lycées et que, petit à petit, on les privatise. Comme Louis-le-Grand ou Henri IV. Pour avoir du privé laïque.. Le lycée Thomas Edison à Échirolles, tant que le privé se refuse à assumer ce type de tâches, je n'ai rien contre le garder public. Mais pas au prix de cautionner à grands coups de hululements à la nation unitaire ou à la casse du service public qu'on refuse de privatiser LlG ou H4.
N.B.: Privatiser ne signifie pas refuser de financer ou relâcher toutes contraintes réglementaires dans le recrutement des élèves...
Pour l'audiovisuel, je pense surtout qu'il convient d'arrêter de se cacher derrière son petit doigt: l'État outrepasse largement son rôle, et cela l'arrange. Comme cela arrange tous ceux qui veulent que domine la parole de l'État face à celle du reste de la société, société qui a quand même vocation à se bouger et se prendre en charge .
Rédigé par : F68.10 | 30 septembre 2021 à 16:34
En parlant d’humoriste, j’écoute désormais le matin l’humoriste Willy Rovelli. Ci-joint un petit extrait de sa minute humoristique sur France Bleu.
Humour tout en insolence et subtilité, comme je l’aime.
Rédigé par : Achille | 29 septembre 2021 à 12:27
@ F68.10
En théorie je suis d'accord avec vous: l'Etat ne devrait pas posséder des médias (ou alors, des vrais médias de propagande, comme en Russie, en Pologne ou en Hongrie) ni même subventionner la culture.
En pratique je suis bien obligé de constater que dans la plupart des pays démocratiques, les chaînes publiques proposent des contenus de bien meilleure qualité que les chaînes privées. Quand on donne à la masse non éduquée ce qu'elle veut voir, on a les Anges de la téléréalité, Hanouna ou Zemmour. Je préfère donc le système actuel, même s'il heurte mes convictions.
Quant à l'humour sur France Inter, c'est une tranche horaire d'une heure et demie en fin d'après-midi, sinon aux infos on a des chroniqueurs de droite, comme Dominique Seux ou Alexandre Devecchio, et l'équilibre politique entre les invités me semble assuré. Et puis Léa Salamé n'est pas une dangereuse gauchiste non plus. Et l'humour de droite, ça n'existe plus depuis que Jean Amadou, Faizant et Jean Roucas sont morts ou ont pris leur retraite.
Contrairement à ce que notre hôte suggère, il y a encore de l'humour en France, Groland existe toujours pour mon plus grand bonheur ! Mais les temps changent là aussi, Fernand Raynaud et Bourvil c'était bon pour les années 60, aujourd'hui c'est un peu daté...
Rédigé par : Tomas | 28 septembre 2021 à 18:55
@ Tomas
"Je ne comprends pas ce que vous reprochez aux humoristes de France Inter."
Cela devrait pourtant être clair depuis le temps: les gens de ce blog ont tendance à reprocher aux humoristes de France Inter de faire de l'humour politisé aux frais du contribuable et ainsi se départir d'une neutralité qu'on pourrait exiger d'une chaîne radiophonique étatique.
Même si les humoristes de France Inter ne me dérangent pas beaucoup, il faut reconnaître aux gens sur ce blog le mérite de pointer du doigt un problème réel. Dont l'impact ou l'ampleur est à débattre.
Quant à moi, je réglerais le problème en supprimant tout lien entre l'État et une quelconque chaîne de radio, télévision ou journal. Et en supprimant le CSA. Ce n'est en effet pas le rôle de l'État que de contrôler ainsi l'expression de la société. Ni même de l'influencer par de quelconques jeux d'influence aux moyens de nominations dans l'audiovisuel.
Rédigé par : F68.10 | 27 septembre 2021 à 22:42
Je ne comprends pas ce que vous reprochez aux humoristes de France Inter.
Mais à part ça, l'interview est intéressante.
Rédigé par : Tomas | 27 septembre 2021 à 21:27
Très chouette. Un peu d'air frais au milieu des miasmes actuels.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 27 septembre 2021 à 10:20
Bonne interview d'un humoriste-acteur-réalisateur de très grand talent.
Cela étant, je ne comprends pas la maladresse de la réalisation: pourquoi êtes-vous filmé de dos et Bourdon de profil ?
A-t-on jamais vu un dialogue manigancé ainsi ?
Rédigé par : caroff | 26 septembre 2021 à 23:56
J'ignore qui pourrait vous donner un rôle à la hauteur de votre talent...
En cela, je vous ai toujours dissocié de vos compères des Inconnus ! qui peuvent paraître plus accessibles que vous question autre registre de rôles !
Bien vue la question sur la tristesse et/ou la mélancolie (qu'il choisit)... telle une profondeur abyssale et bien secrète.
Rédigé par : calamity jane | 26 septembre 2021 à 20:35
Tiens on avait perdu Isabelle et on a récupéré Charlotte. À mon avis elles sont parentes😊.
Rédigé par : Achille | 26 septembre 2021 à 19:49
Humour à la Didier Bourdon. Exemple d'humour ci-dessous, la jeunesse s'y met :
Sur des affiches de Macron intitulées : « Macron, le président des jeunes »
Des jeunes ont barré le visage de Macron, ont effacé le mot « des jeunes » et ont écrit : MDR et LOL.
Enfin une jeunesse qui a compris l’arnaque macroniste.
D'autre part : "La France vient d'accepter que les futurs moteurs d'Ariane soient fabriqués en Allemagne ! Tout l'héritage gaulliste est démantelé en un quinquennat !" Christian Saint-Etienne
La République en Marche arrière ou le déclin en Marche forcée.
Rédigé par : Charlotte | 26 septembre 2021 à 18:03
Un régal, merci à l'intervieweur comme à l'interviewé, les vrais artistes sont seuls à même de guérir la société, notamment par l'humour sur soi-même, qui n'est pas la méchanceté de l'esprit moqueur, je vous épargnerai le couplet sacrificiel qui pourtant est à même de comprendre pourquoi.
Bravo à tous les deux !
Rédigé par : Aliocha | 26 septembre 2021 à 16:44
Les artistes sont tous par essence un peu de l'autre côté du miroir, parfois ils prennent l'ascenseur et ne trouvent pas le bouton pour redescendre au rez-de-chaussée sur le plancher des vaches. Rien de cela chez Didier Bourdon, il reste professionnel jusqu'au bout de sa démarche de saltimbanque moderne.
Rédigé par : vamonos | 26 septembre 2021 à 14:44
J’aime encore bien Didier Bourdon et ses compères Bernard Campan et Pascal Légitimus.
Leur humour n’est jamais méchant, même si parfois les sketches sont de qualité inégale.
Mais il est très difficile dans ce registre qui exige beaucoup d’inspiration d’être toujours au top.
La caricature et l’ironie méchante sont certes beaucoup plus aisées. Hélas, c’est la tendance du moment chez les humoristes ou présumés tels et pas seulement à France Inter.
Rédigé par : Achille | 26 septembre 2021 à 11:42
Excellent. Questions et réponses accordées et inspirées.
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 26 septembre 2021 à 10:48
Je l'adore. Rien de tel pour décoincer les psychorigides en col blanc. Didier Bourdon est dans l'air du temps devenu misérable et étouffant, pas pour très longtemps, je l'espère.
https://www.youtube.com/watch?v=mzDOunMf-NY
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Que du bonheur. Si on ne les avait pas, on sombrerait dans la déprime.
https://www.youtube.com/watch?v=23ftwhuAqPk
Rédigé par : Ellen | 26 septembre 2021 à 10:47