L'hommage national "simple et populaire" qui sera rendu le 9 septembre à Jean-Paul Belmondo (JPB) est tout à fait justifié. Pour une fois.
La stupéfaction émue et douloureuse après sa mort, comme si on le croyait éternel...
La dignité et l'allure toujours souriantes, avec lesquelles il a affronté les affres de sa fin de vie, nous masquaient le fait qu'il était devenu très mortel et au bout de 88 ans il nous a abandonnés.
JPB français, incroyablement français et l'ayant si bien compris qu'il n'avait jamais voulu offrir ses dons et son talent aux Américains.
JPB aimé par la France quand Alain Delon dévasté par sa disparition en est admiré. La gouaille de l'un et le hiératisme de l'autre qui heureusement est encore parmi nous.
JPB moins monstre sacré qu'ami familier auquel tous étaient réunis par une fraternité forte. Grâce à lui nous pouvions nous rêver meilleurs que nous n'étions, plus drôles, plus intrépides, plus séducteurs, il semblait nous donner toutes les chances et nous lui savions gré de nous sublimer.
J'aime passionnément chez lui des comportements qui tranchaient avec ceux des vedettes classiques.
Il ne pensait pas qu'à lui mais au contraire a mis sa vie au service de son père pour faire reconnaître l'exceptionnelle qualité de sculpteur de ce dernier.
Son existence amoureuse n'a pas été sans éclat de Ursula Andress à Laura Antonelli mais il a su la garder discrète. Jamais il n'a été atteint par la vulgarité d'une médiatisation souvent recherchée en même temps qu'on prétend la fuir.
Il n'a jamais eu le moindre engagement politique public et n'a jamais signé la moindre pétition. Il ne se prenait pas pour un penseur chargé d'éclairer ses concitoyens mais il était Bébel et à sa manière il nous donnait des leçons avec pudeur et élégance.
Acteur et comédien au cinéma et au théâtre, incroyablement doué, avec cette aptitude phénoménale à endosser tous les rôles en demeurant lui-même, il a abordé tous les genres du comique au grave. Rien n'était à mépriser puisqu'il illuminait ce qu'il touchait, ce qu'il jouait.
À bout de souffle, Léon Morin prêtre, Peur sur la ville, Cartouche, le Professionnel, Joyeuses Pâques, Un singe en hiver (d'après le roman d'Antoine Blondin dont la personnalité n'était pas éloignée de celle de l'acteur) et tant d'autres films, Kean et Cyrano au théâtre, on ne pouvait qu'être subjugué, quelle que soit la qualité des oeuvres, par le JPB grave ou bondissant, sérieux ou hilarant, avec sa voix inimitable et sa séduction incomparable. Rien ne lui était étranger et il était dépourvu de ce snobisme gangrenant certains acteurs persuadés que le bon était forcément le moins populaire. Sa force était l'universalité de son jeu : de Michel Audiard à Marguerite Duras, il surprenait, il brillait.
J'ai adoré le fait qu'aucune voix ne s'est élevée contre lui sur le plan des relations professionnelles, de ses attitudes à l'égard des partenaires, modestes ou non, sur les plateaux. Au contraire sa gentillesse, sa simplicité et sa bonne humeur mettaient une ambiance que tous appréciaient.
En même temps courageux et respectueux des grands aînés. Je n'ai jamais oublié qu'il a molesté Jean-Pierre Melville parce que ce dernier ne cessait de rudoyer Charles Vanel dans L'Aîné des Ferchaux et qu'ainsi il a fait cesser ces offenses permanentes.
JPB ne peut laisser personne indifférent parce qu'avec lui, un autre physique, une autre apparence pleine de charme ont eu droit de cité, une désinvolture talentueuse s'est imposée, un caractère a pris le dessus: non plus une star mais un homme si proche du coeur des Français qu'on l'aurait dit de sa famille, qu'on l'aurait voulu comme copain, ami, amoureux, justicier, sauveteur.
J'ai eu la chance grâce à mon ami Michel Godest, qui a été son avocat fidèle et dévoué, de déjeuner deux fois avec lui et de dîner une fois. Je m'en souviens avec précision. Jamais il n'a manifesté la moindre lassitude ou impatience, pourtant je l'ai accablé de questions sur son existence artistique, sa vie amoureuse. Je connaissais assez bien l'une et l'autre.
On a souvent abusé de cette assimilation mais JPB, c'était la France, peut-être celle d'hier, en tout cas celle de Cyrano, la France qu'on aime.
La France dont je crains qu'il l'emporte avec lui.
À partir d'un certain âge, quand on vit seul en appartement, que l'on se trouve dans sa baignoire ou dans sa douche, que l'on sent l'AVC ou l'infarctus arriver, bien penser d'abord à fermer rapidement le robinet, pour éviter l'inondation de l'appartement et/ou de l'immeuble. Et pour éviter des complications à ses héritiers.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 19 septembre 2021 à 17:12
Patron, deux mousses !
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 18 septembre 2021 à 01:30
@ Jean-Paul Ledun
"Il me semble que vous êtes ici pour vous faire mousser, admirer, remercier."
Ou peut-être, comme chacun, pour faire valoir ses idées et les confronter. Sait-on jamais.
"C'est à dire ? En plus vous jouez au naïf qui ne comprend rien."
Il me semble que Robert Marchenoir comprend très bien que vous entrepreniez ce qui s'appelle le tone policing. Ou la police des politesses.
"La police des politesses est une tactique ad hominem (attaque personnelle) et anti-débat basée sur la critique d'une personne pour avoir exprimé des émotions. La police des politesses porte atteinte à la vérité ou à la fausseté d'une déclaration en attaquant le ton dans lequel elle a été présentée plutôt que le message lui-même." -- Wiki, l'encyclopédie de l'ultra-gauche.
"Il n'y a rien qui me fasse plus plaisir qu'une femme, qu'un homme, qui rit et s'amuse."
Pas moi.
Rédigé par : F68.10 | 17 septembre 2021 à 23:50
Message d’origine :
"Non Monsieur Marchenoir, la majorité des Français ne pensent pas se calmer bien au contraire.
Après, c’est chacun ses goûts, vous avez raison."
Vous avez raison !
Je peux vous l'écrire en allemand, anglais, italien, même en russe si vous le désirez.
Seulement cela ne sert à rien.
Il me semble que vous êtes ici pour vous faire mousser, admirer, remercier.
Ce sera sans moi. (Non, ne pleurez pas.)
"Et pour finir, vous jouez les grands-ducs en alléguant que "nous ne nous connaissons pas", qu'il "ne vous viendrait jamais à l’idée 'd'insulter' un contradicteur que vous ne connaissez pas", et qu'il faudrait que "nous faisions connaissance pour que vous puissiez vous lâcher".
C'est à dire ?
En plus vous jouez au naïf qui ne comprend rien.
Bon amusement.
Il n’y a rien qui me fasse plus plaisir qu'une femme, qu'un homme, qui rit et s'amuse.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 17 septembre 2021 à 20:51
@ Jean-Paul Ledun | 17 septembre 2021 à 12:31
Ben voyons... Il n'y a nulle "attaque personnelle" à votre égard dans mon commentaire. Contrairement à ce que pensent pas mal de gens, attaque personnelle ne veut pas dire : truc avec lequel je ne suis pas d'accord, mais que je suis incapable de réfuter.
Une attaque personnelle, ce serait si j'avais dit : vous mesurez un mètre cinquante et vous sentez des pieds, donc vous avez tort sur Belmondo. Ça, c'est une attaque personnelle.
Il n'y a nulle "insulte" non plus dans mon commentaire (je remarque que vous mettez prudemment le mot entre guillemets, comme si cela vous excusait de l'employer à tort).
Une insulte, ce serait si je vous avais dit : vous êtes un t... du c..., donc vous avez tort sur Belmondo.
J'ai adressé une réponse collective à trois personnes, dont vous, qui m'avez pris à partie au motif de mon expression d'une opinion différant de la louange unanime en vigueur au bénéfice de Jean-Paul Belmondo.
Cette réponse s'adresse également aux millions de personnes qui disent exactement la même chose que vous à chaque fois qu'une célébrité passe l'arme à gauche, à savoir qu'il est indécent de la critiquer, que ce n'est pas le moment.
Je prétends au contraire que c'est justement le moment, qu'une telle réaction est une tentative de bâillonner la liberté d'expression et de faire régner la dictature du gentil et du mignon.
J'ai donc qualifié vos trois commentaires de "couinements pathétiques de bisounours vaguement fachos", et j'ai expliqué pourquoi.
Si vous trouvez que vos propos collectifs ne sont pas pathétiques, et ne témoignent ni de bisounourserie ni de fascisme, libre à vous d'expliquer pourquoi.
Vous estimez "très malvenu et impoli d’écrire des avis plus longs que l'hôte de ce blog".
J'estime, pour ma part, qu'il est très malvenu et impoli de répondre, à mon commentaire détaillé et argumenté sur la mort de Jean-Paul Belmondo, par un commentaire de deux lignes seulement disant que vous n'êtes pas d'accord, sans préciser pourquoi ; et prétendant que tous les Français sont de votre avis, ce qui est par définition un mensonge.
J'estime qu'il est très malvenu et impoli d'usurper la parole de l'hôte de ce blog.
Au demeurant, si vous êtes un fanatique du mètre-ruban, je vous signale que le commentaire que vous me reprochez fait 3 460 caractères, et que le billet de Philippe Bilger en fait 4 236.
Et pour finir, vous jouez les grands-ducs en alléguant que "nous ne nous connaissons pas", qu'il "ne vous viendrait jamais à l’idée 'd'insulter' un contradicteur que vous ne connaissez pas", et qu'il faudrait que "nous faisions connaissance pour que vous puissiez vous lâcher".
C'est à dire ? Vous voulez ma carte d'identité ? Mon arbre généalogique ? Vous prévoyez de m'inviter au bal de la marquise de M***, au château de P*** ?
C'est ahurissant, le nombre de gens, sur ce blog, qui semblent avoir été parachutés directement du XIXe siècle, sans se rendre compte qu'ils sont sur Internet.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 septembre 2021 à 19:02
@ Robert Marchenoir
Quel talent !
Je me suis permis en deux phrases de donner ici mon sentiment.
Vous m’en renvoyez une cinquantaine, chargées d’invectives, d’attaques personnelles et de qualificatifs peu sympas.
Comment faites-vous ?
Nous ne nous connaissons pas !
Je n’ai jamais lu une de vos réactions (à part celle-ci, puisque vous me faites l'honneur de me citer). Je pense depuis longtemps qu'il est très malvenu et impoli d’écrire des avis plus long que l'hôte de ce blog (blog, pas forum).
Il ne me viendrait jamais à l’idée "d'insulter" un contradicteur que je ne connais pas.
Faisons donc connaissance pour que je puisse me lâcher.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun @ Robert Marchenoir | 17 septembre 2021 à 12:31
CORRIDA, CHASSE, « SPORT AUTOMOBILE »
Je ne dépenserais pas un centime pour assister à une corrida. Il faudrait me payer très cher pour aller voir une telle idiotie. Je n'ai jamais participé à une chasse. Je propose la suppression dans le vocabulaire français de l'expression « Sport automobile ». En quoi est-ce un sport ? Appuyer sur un accélérateur, tenir un volant et, parfois, aller dans le décor en tuant quelques spectateurs et/ou soi-même ? Les Jeux olympiques, qui ont admis des épreuves très surprenantes, n'ont, par chance, toujours pas admis une épreuve de pseudo-« sport automobile ». À la bonne heure !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 16 septembre 2021 à 15:43
@ Patrice Charoulet | 14 septembre 2021 à 07:40
DE NOUVELLES CHANCES
Pourquoi ne pas proposer le livre à la bibliothèque municipale où vous avez vos habitudes ? Son public potentiel serait grand...
Et si je ne vais pas encourager le vol, on pourrait dire que s'il était dérobé, par un retour des choses vous montrant qu'on peut prendre un risque pour un livre, votre souhait de voir quelqu'un désirer véritablement cet ouvrage serait comblé !
Soit dit en passant, il me semble que les livres dérobés en bibliothèque sont souvent ceux qu'on ne trouve plus dans le commerce.
Donnez une nouvelle chance au livre.
Comme chaque fois que vous sortez à votre regard de capter l'imprévu, et parfois le poétique, ainsi, la captation du bruit des vagues par un téléphone portable.
Rédigé par : Lodi | 14 septembre 2021 à 17:16
UN LIVRE
Depuis deux semaines j'ai décidé de me débarrasser de tout ce qui m'est complètement inutile dans mes buffets, armoires et placards. Je n'aurais pas eu l'idée misérable de les signaler sur un site Internet afin d'en tirer quelques sous. Tout mettre à la poubelle ? J'ai préféré les mettre bien en vue devant chez moi sur une armoire électrique. Toutes ces choses, très variées, ont trouvé preneur. Ayant découvert dans ma bibliothèque un livre en double exemplaire, je l'ai mis aussi. C'est un livre en cuir comme neuf d'un grand écrivain français du XIXe siècle. Tout est parti sauf le livre. Cela n'intéresse personne.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 14 septembre 2021 à 07:40
DE L'USAGE DU SMARTPHONE
Malgré mon grand âge (ou à cause de), je me sers peu de mon smartphone. Alors qu'il a, m'a-t-on dit, mille usages, je ne m'en sers que pour téléphoner. Je ne sais toujours pas envoyer de SMS et quand on m'en envoie, ils se perdent dans les sables, parce que je ne sais pas où l'on peut les lire. On sourira peut-être de mon infirmité.
Ce jour, comme souvent, je vais au bout de la jetée de ma cité balnéaire. Sur le sol, il y a des centaines de ronds recouverts de robustes grillages, permettant aux grosses vagues qui parfois passent par-dessus la jetée, de redescendre vers le fond au lieu de s'accumuler dangereusement sur la jetée. Je marche sur ces ronds depuis des années, sans avoir eu l'idée de regarder dedans. Or, aujourd'hui, je vois une dame se pencher longuement au-dessus de l'un de ces ronds, un smartphone à la main. Je m'interroge : qu'y a-t-il à photographier là-dedans ? Et je me permets de lui dire : « Que photographiez-vous ? » Réponse : « Rien ! » La dame enregistrait le bruit de la mer au fond de ce trou grillagé ! Je suppose qu'elle a envoyé ce bruit marin à l'une de ses connaissances.
Surprenant.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 13 septembre 2021 à 17:56
@ duvent
Merci de votre référence vers l'article sur la "politique de santé basé sur l'hérédité" (i.e. Erbgesundheitspolitik).
Permettez-moi, en guise de politesse inverse, de vous faire (peut-être) découvrir un peu de post-fado. Vu que vous êtes mélomane.
Tout d'abord, votre article est malheureusement en accès restreint sur ResearchGate.
Ensuite, je doute qu'un tel article pointe la politique vaccinale nazie comme source essentielle du génocide nazi.
Plus profondément sur le sujet: la question de l'hérédité en médecine est encore un problème actuel. J'ai eu l'occasion de constater que des données empiriques sur l'hérédité sont encore appliquées dans une perspective prophylactique et biaisant ainsi la rigueur de l'établissement des diagnostics. Et ce n'est pas là un sujet qui ne porte pas à conséquence. J'ai notamment eu l'occasion de constater des confusions importantes entre plan clinique et plan scientifique en ce qui concerne l'exploitation des données sur l'hérédité. Ce qui est, je trouve, grave.
Que les mêmes erreurs qui ont conduit à des "dérives" (avant même le génocide) chez les nazis perdurent sous diverses formes de nos jours est donc un fait. Que cela fasse des médecins des nazis ? Non. Que cela fasse des médecins des gens qui peuvent se laisser embarquer par leur théories quand ils les décontextualisent ? Oui.
Mais nous sommes à mille lieux de la question du pass sanitaire, et encore plus de l'amalgame (oui, je sais que sylvain adore ce mot) avec le "paSS nazitaire" et les auSSweiSS gestapistes".
Personnellement, je hais profondément la médecine. Mais l'analogie avec le nazisme à tout bout de champ dessert non seulement les aspects sains des politiques de santé publique (politiques de santé publiques sur lesquelles il y aurait pourtant beaucoup à dire même sans parler de la vaccination) mais dessert aussi les gens qui ont des griefs par rapport à leurs déboires médicaux. Qui se voient alors amalgamés (oui, encore ce joli mot) avec les propos d'un sylvain. Alors qu'ils n'ont rien demandé.
Rédigé par : F68.10 | 12 septembre 2021 à 23:59
@ Achille
Toujours autant d'humour...
Rédigé par : calamity jane | 12 septembre 2021 à 12:29
@ F68.10 | 11 septembre 2021 à 23:44
« Euh... non.
À moins que, j'ai un doute... c'est bien en interdisant aux petits nenfants juifs de retourner à l'école s'ils n'étaient pas vaccinés que Hitler & co ont réussi à en crever plusieurs millions ? Je me trompe ? On est d'accord ? Cela s'est bien passé comme cela, en 42 ? »
Les médecins fonctionnaires ont des idées qui fonctionnent...
HERWIG CZECH - Erfassung, Selektion und « Ausmerze ». Das Wiener Gesundheitssystem und die Umsetzung der nationalsozialistischen « Erbgesundheitspolitik », 1938 bis 1945, Vienne, 2003.
Rédigé par : duvent | 12 septembre 2021 à 10:52
@ sylvain
"Ils l'ont repassé l'autre jour, je l'ai encore vu et revu et cette fois avec des larmes de nostalgie, ce monde de bonheur, d'insouciance et de liberté a disparu, notre pays est devenu un foutoir de haine, de menaces, de calomnies, de délations, de censures, de fichages, de surveillance, d‘insécurité record, de barbarie sanglante, de crimes, de vols, de viols depuis l'invasion criminelle organisée de migrants protégés par le pouvoir et ces fameux paSS nazitaire, nouveaux auSSweiSS gestapistes alibis du pouvoir pour mieux nous museler [...]"
Euh... non.
À moins que, j'ai un doute... c'est bien en interdisant aux petits nenfants juifs de retourner à l'école s'ils n'étaient pas vaccinés que Hitler & co ont réussi à en crever plusieurs millions ? Je me trompe ? On est d'accord ? Cela s'est bien passé comme cela, en 42 ?
Déverser sa bile, c'est mignon, sylvain, mais quand même, quand on en arrive là, c'est qu'on a une case en moins.
------------------------------------------
@ Patrice Charoulet
"L'homosexualité masculine, je présume, est facile à concevoir, voir ci-dessus, avec des gestes analogues. Sa spécificité, je présume, est qu'elle inclut la sodomisation, autrement la pénétration anale. Cette dernière action est-elle agréable pour le pénétré ? Les hétérosexuels ont du mal à le croire et la plupart d'entre eux n'ont nulle envie de faire cette expérience."
La question des homosexuels, ce n'est pas de vous convaincre que la sodomie, c'est le panard. C'est simplement de convaincre les gens qu'ils n'ont pas à s'occuper de cela et qu'il est temps de cesser de faire la chasse aux homos et de cesser les thérapies contraintes ou sournoises de changement d'orientation sexuelle.
Et si possible, cerise sur le gâteau, de ne pas mettre votre gosse à la porte si vous découvrez son homosexualité. Cela évitera de la souffrance inutile, et coûteuse au reste de la société.
-------------------------------------------------
@ Robert Marchenoir
"Merci à Achille et stephane."
Merci aussi à vous.
Rédigé par : F68.10 | 11 septembre 2021 à 23:44
@ Herman Kerhost
Pourquoi ne pas juste me taire ? Ben pour lire votre réaction et parfois celles d'autres intervenants.
Là où je vous rejoins c'est qu'il peut y avoir un désir de certain(e)s d'avoir un aussi joli verbiage que celui de Robert Marchenoir dont on peut apprécier la forme, sans nécessairement systématiquement partager le fond. Ce serait un peu dommage de dépenser de l'énergie à en être jaloux, puisque malgré certaines attaques dont il est l'objet, Robert Marchenoir continue à nous faire partager ses réflexions et son style.
Ce n'est pas moi qui ai sous-entendu que RM menait la danse sur ce blog avec une partie d'intervenants à sa botte.
Cherchez ailleurs.
Rédigé par : stephane | 11 septembre 2021 à 23:06
@ Patrice Charoulet
Bien sûr que le passif aime l'être. Qui irait chercher le discrédit social pour... rien ? Il est dit... est-ce vrai, est-ce faux ? Que le passif jouit plus que l'actif. On le dit aussi des femmes. Est-ce vrai, est-ce faux ? Dans les deux cas, on le fait payer aux gens concernés en mépris.
Mépris que certains vont d'ailleurs chercher, les commentaires du lien que je vous envoie sont édifiants :
https://www.goutsexuel.com/etre-exclusivement-gay-passif/
Enfin bon, les efféminés, souvent passifs, sont quand même ceux qui se sont le plus battus pour les droits des homosexuels, ils ne sont donc pas aussi soumis que ça, et tant mieux.
En somme, le plaisir, c'est toujours pareil : un bien mais pas à n'importe quel prix, boire avant de conduire est un problème, perdre sa dignité, se solder pour trouver un partenaire aussi.
Pour paraphraser notre hôte "dans la vie sexuelle, faut-il s'écraser ?"
Enfin, l'actif compte aussi, il n'est pas obligé de rabaisser son partenaire. L'hétérosexuel compte aussi, il n'est pas obligé de mépriser le passif donc de l'inciter à se mépriser lui-même ou à induire son partenaire à le prendre de haut, si j'ose dire.
On ne comprend jamais tout dans tous les domaines et les pensées et sensations de l'autre sont finalement, plus ou moins... impénétrables.
Mais le plus éloigné de soi est ce qui change le plus les idées par définition, et l'asexuel est le plus gagnant, il n'a rien à dire sur lui, par contre, il peut engranger beaucoup d'informations des sexuels dont un certain nombre adorent parler de leur vie alors que leurs en quelque sorte confrères sont blasés de cette réalité. Donc, c'est aussi un gain pour le sexuel, pas tellement d'information, mais du fait qu'on l'écoute, pour changer. L'échange entre homosexuel et hétérosexuel est équivalent : même besoin d'information et d'écoute.
Bref, l'avantage du fait que des gens soient différents est de permettre à chacun de s'éloigner de soi, comme le paysage appelle à une échappée du regard. D'autre part, il arrive que ce soit une issue, des personnes dégoûtés par leur partenaire peuvent changer de sexualité. De même des personnes ayant perdu l'être aimé. Dommage qu'il n'y ait que deux sexes et seulement l’hétérosexualité et l'homosexualité, avec dix ou vingt, la diversité rendrait le monde plus chatoyant, et surtout, offrirait bien davantage d'issues aux gens que la vie a meurtris. Mais le monde n'est pas rempli d'égard de cette sorte, ni d'aucune sorte, d'ailleurs.
Le plaisir existe néanmoins, et je souhaite à chacun de trouver le sien. Ou de ne pas le chercher s'il ne veut pas en prendre la peine.
Parfois, le mieux est de contempler les nuages, les écorces, les lichens et les racines.
Rédigé par : Lodi | 11 septembre 2021 à 22:14
Merci à Achille et stephane.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 11 septembre 2021 à 21:33
Le film qui m'a scotché le plus c'est L'Homme de Rio, un conte enfantin, simpliste, naïf, gentillet, un Tintin au Brésil, une bande dessinée animée, ce Bébel sublime bidasse en folie et cette merveilleuse Françoise Dorléac déjantée, que du bonheur !
Ils l'ont repassé l'autre jour, je l'ai encore vu et revu et cette fois avec des larmes de nostalgie, ce monde de bonheur, d'insouciance et de liberté a disparu, notre pays est devenu un foutoir de haine, de menaces, de calomnies, de délations, de censures, de fichages, de surveillance, d‘insécurité record, de barbarie sanglante, de crimes, de vols, de viols depuis l'invasion criminelle organisée de migrants protégés par le pouvoir et ces fameux paSS nazitaire, nouveaux auSSweiSS gestapistes alibis du pouvoir pour mieux nous museler, un monde programmé par ces pourritures progressistes diaboliques islamogauchistes LGBT genrées racialisées antiblancs antiFrance, nouvelles dictatures macroniennes UE Attali Soros mafias ONG etc. le meilleur des Immondes.
Rédigé par : sylvain | 11 septembre 2021 à 19:40
@ stephane | 10 septembre 2021 à 22:44
"Et n'en déplaise à certains ou plutôt certaines, je ne fais pas partie de la "clique à Marchenoir""
Pourquoi ne pas juste vous taire ? Il n'y a pas de "clique à Marchenoir". Il n'y a que quelques personnes qui ont fait savoir qu'il aimaient ce qu'écrit ce commentateur. Bien plus nombreux sont ceux qui ne disent rien et pensent pourtant de même. Tout le monde ne commente pas.
On (je) se demande bien d'où provient ce désir de faire savoir qu'on n'est gêné par l'admiration que certains ont à l'égard de la puissance verbale de Robert Marchenoir. Serait-ce de la jalousie ? Très possible, ce sentiment mauvais étant très répandu dans la France contemporaine...
Rédigé par : Herman Kerhost | 11 septembre 2021 à 18:09
Homosexualité féminine et homosexualité masculine
J'écoute, ce samedi matin 11 septembre, sur France Culture, l'émission d'Alain Finkielkraut « Répliques ». Elle est consacrée à « la question trans ». Les deux invités sont Claude Habib et Serge Hefez. La question a été peu étudiée pendant deux mille ans et a pu surprendre plus d'un auditeur.
Cela me donne envie de dire, en toute candeur, quelques banalités sur deux faits dont on a beaucoup parlé pendant plus de deux mille ans : l'homosexualité féminine et l'homosexualité masculine.
L'homosexualité féminine, je présume, est facile à concevoir : deux dames se désirent, s'embrassent, s'étreignent, se caressent et en éprouvent de la satisfaction.
L'homosexualité masculine, je présume, est facile à concevoir, voir ci-dessus, avec des gestes analogues. Sa spécificité, je présume, est qu'elle inclut la sodomisation, autrement la pénétration anale. Cette dernière action est-elle agréable pour le pénétré ? Les hétérosexuels ont du mal à le croire et la plupart d'entre eux n'ont nulle envie de faire cette expérience.
https://www.franceculture.fr/emissions/repliques/repliques-emission-du-samedi-11-septembre-2021
Rédigé par : Patrice Charoulet | 11 septembre 2021 à 09:59
Une personne au moins aurait fait mieux que Macron à l'hommage de Belmondo: Robert Marchenoir.
Hommage à vous Robert.
Et n'en déplaise à certains ou plutôt certaines, je ne fais pas partie de la "clique à Marchenoir" mais il me donne l'occasion de louer une nouvelle fois ses talents de commentateur.
Belmondo par Lautner et Marchenoir, nous aurions été fans.
Rédigé par : stephane | 10 septembre 2021 à 22:44
@ sbriglia (@ Achille)
"Je vous vois venir : imagine-t-on Roselyne déclarer « Rentre ici Jean-Paul… »"
Mais je l’ai dit, si vous lisez bien mon post du 8 septembre 2021 à 10:49 du présent billet !😊
Rédigé par : Achille | 10 septembre 2021 à 22:37
@ Robert Marchenoir | 10 septembre 2021 à 09:20
Magnifique. Tout est dit et bien dit !
Rédigé par : Achille | 10 septembre 2021 à 22:02
@ calamity jane | 10 septembre 2021 à 17:02
"Il a la même taille qu'une de mes filles et ça l'a énervée de ne pas y être ! Prochaine étape : le Panthéon."
À un de ses maréchaux qui se proposait d’attraper le chapeau de l’empereur qui avait été placé un peu trop en hauteur par un domestique, qui a eu le malheur de lui dire "Laissez-moi faire, sire, je suis plus grand que vous", l’empereur lui répondit: "Vous n’êtes pas plus grand, vous êtes plus haut".
C’est en fait ce qui fait la différence entre la taille et la stature d’un chef d’Etat.
Rédigé par : Achille | 10 septembre 2021 à 20:09
"Seul le président de la République a la stature qui convient pour rendre un hommage national à une personnalité qui a marqué son époque de son empreinte. Enfin ce n’est que mon avis…"
Rédigé par : Achille | 08 septembre 2021 à 10:49
Objection, votre Honneur !
De Gaulle avait su s’effacer derrière Malraux pour les obsèques de Jean Moulin.
Il eut raison.
Ce fut le plus bel hommage jamais prononcé.
Je vous vois venir : imagine-t-on Roselyne déclarer « Rentre ici Jean-Paul… »
Rédigé par : sbriglia@Achille | 10 septembre 2021 à 18:53
@ Achille au sujet de l'hommage aux Invalides
"Seul le président de la république a la stature pour rendre un hommage national à une personnalité..."
Il a la même taille qu'une de mes filles et ça l'a énervée de ne pas y être !
Prochaine étape : le Panthéon.
Rédigé par : calamity jane | 10 septembre 2021 à 17:02
Requiescat in pace.
Convoi funèbre escorté par les motards de la gendarmerie nationale.
Dernière prise de vue émouvante dans un décorum habituel dont on ne lasse jamais.
Exception faite, en cause l’absence d’odeur de poudre, les bombardes étant inutilisables.
Garde républicaine au cordeau, l’ordre et la discipline comme toujours.
Défilé au pas lent, cercueil drapé tricolore, musique angoissante, mortuaire, ambiance très fin de vie.
Figurants VIP triés sur le volet, tribune officielle que du beau monde, plusieurs centaines, 700 à ce qu’on dit.
Figurants lambda, le gros de la troupe, un millier dans l’enceinte et d’innombrables à l’extérieur.
Oraison funèbre d’un président comédien ou d’un comédien président, peu importe, un script parfait, du cousus main, élocution éblouissante, compilation de faits d’armes cinématographiques, de la bravoure, de l’abnégation, du Stallone puissance 10.
La PROD EMMANUELEM MACRONEM n’a pas lésiné sur les moyens avec en point d’orgue passage impromptu de la patrouille de France.
Clap de fin.
C’était du cinéma, du bon cinoche, du Bébel en somme, salut l’artiste.
Rédigé par : LIONEL | 10 septembre 2021 à 15:13
E. Macron aime le théâtre, il adôôôre se mettre en scène, encore hier, par contre je ne le trouve pas bon acteur, il use de ce qu'il a appris en classe au lycée, mais on sent le fabriqué.
Il est sans doute meilleur dans la bulle financière, mais qu'est-ce qu'il joue emprunté ! Désaccordé à vouloir paraître naturel, comme celle dont je ne comprendrai jamais son aura - Isabelle Huppert.
Il suffit de regarder "À bout de souffle" ou encore tous les films de l'époque choyée et rutilante des "Satyricon", "L'argent de la vieille", etc. pour se rendre compte de la pauvreté de ce qui est aujourd'hui adulé.
Le texte écrit de Macron au Panthéon était d'une mièvrerie sans nom, il suffit de voir la dernière scène de "Affreux, sales et méchants" pour savoir ce qu'il faut montrer et écrire au bon moment et pour la circonstance.
En cela "Parfum de femme" est un chef-d'oeuvre, E. Macron est un acteur de lycée.
Il sera réélu mais pas pour ses rôles, juste parce qu'il n'a personne pour lui "sonner" la réplique et lui donner le ton.
Rédigé par : Giuseppe | 10 septembre 2021 à 14:38
À propos du discours présidentiel aux Invalides.
Je dois d'abord dire que je voterai, à la prochaine présidentielle, comme je le fais à toutes les élections. J'ajoute qu'au premier tour, je ne voterai ni Macron, ni Le Pen ni... Zemmour, s'il est candidat.
J'appréciais l'acteur Belmondo, comme j'appréciais Marielle, Noiret, Rochefort et quelques autres.
Il a eu droit aux Invalides. Cela peut se discuter, mais bon...
Ayant du temps libre et ne travaillant plus, j'ai assisté à la chose. On nous a montré beaucoup de gens connus : des personnalités politiques, des acteurs, Il y a eu une longue attente. Ce qui était attendu par tout le monde, outre l'entrée du cercueil, ce fut l'arrivée du président. Après quelques mots très brefs et très simples d'un proche de Belmondo, les présents et les Français derrière leurs
petits écrans ont dû entendre le discours présidentiel.
J'aurais, je l'avoue, été bien incapable de dire les mots qui convenaient. Il est facile de critiquer n'importe quel texte, n'importe quel discours. Le discours a été applaudi et certains l'ont apprécié.
Chacun voit midi à sa porte. Mais ce discours m'a mis très mal à l'aise. À mille indices, tout d'abord, nul ne peut contester que ce discours n'est pas né du cerveau (génial) du président : même si le président a peut-être apporté quelques modifications, ce discours a été écrit par « la plume du président » ou « l'une des plumes du président ». Ce n'est pas une première dans l'histoire politique française. Chacun se souvient au moins des excellents discours que M. Guaino avait écrit pour Sarkozy. Mais dans le cas d'espèce, cela sonnait particulièrement faux et fabriqué. Grand malaise, pour qui a l'oreille un peu fine.
Au surplus, autre impression désagréable : pour la millième fois, le président saisit cette (triste) occasion pour se mettre en valeur à quelques mois de l'élection présidentielle. Son temps de parole sera-t-il décompté par le CSA ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 10 septembre 2021 à 14:22
En gros, avec cet hommage à Belmondo, certains reprochent à notre président, Emmanuel Macron, d'avoir fait le job.
Certes ça a été mal fait, mais je n'aurais pas fait mieux.
Macron joue les attrape-mouches pour se montrer, alors parfois c'est quand même justifié.
En tous les cas son interprétation ne vaut rien, mais du moment que c'est ça qui lui a permis de séduire son épouse, ça plaît.
La place de Macron, président, était de présider ces obsèques de Jean-Paul Belmondo, même si d'autres auraient éventuellement fait mieux le job que lui.
Comme Bébel, Macron ne peut pas être bon partout.
Rédigé par : stephane | 10 septembre 2021 à 09:55
@ Jean-Paul Ledun | 08 septembre 2021 à 14:29
@ Lonicera | 08 septembre 2021 à 16:51
@ sylvain | 08 septembre 2021 à 16:53
Vos couinements pathétiques de bisounours vaguement fachos sont parfaitement semblables à l'indignation surjouée des musulmans, lorsqu'on dessine Momo le pédo.
Lorsqu'un pipole passe l'arme à gauche, il y a toujours des petits flics de la bienséance dans votre genre pour prendre des mines chafouines, dès lors qu'une voix détonne dans le concert des pleureuses.
Et que je dénonce ceux qui "crachent" sur les morts, et que je décèle un nazisme imaginaire dans le portrait que j'ai fait de Belmondo...
Vous faites, tous les trois, la preuve que vous n'en avez rien à faire, de Belmondo. Si vous l'aimiez vraiment, vous trouveriez les mots pour le dire, pour évoquer ses films, sa vie, et pourquoi pas pour défendre la sculpture de son père.
Encore faudrait-il que vous sachiez faire la différence entre une sculpture et un kilo de mozzarella chez Carrefour.
Mais pourquoi se fatiguer à réfuter mes arguments ? Pour vous, le monde se divise en gensses bien et en gensses pabien. Belmondo était un gensse bien, donc ta gueule. Voilà à quoi se résume votre "pensée".
La possibilité qu'on puisse porter un jugement différent sur Jean-Paul Belmondo et sur l'exploitation politique qui en est faite ne semble pas pouvoir accéder à ce qui vous sert de cerveau.
La faculté de l'esprit humain de distinguer, chez un homme d'exception, ce qui est digne d'admiration des mesquineries qui le desservent, ne semble pas vous avoir été donnée en partage.
La hiérarchie qui distingue différents ordres d'hommes remarquables, qui met les génies et les héros au-dessus des vedettes talentueuses et séduisantes, paraît inaccessible à des gens comme vous, qui, pourtant, se gargarisent des "valeurs" du matin au soir.
Vous vous indignez lorsque la gauche vous accuse de "discriminer", mais lorsqu'il faudrait vraiment faire preuve de discrimination, distinguer Jean-Paul Belmondo et, au hasard, le commissaire de police et son chauffeur qui sont entrés dans le Bataclan en violation des consignes officielles, tous deux armés de leurs seuls pistolets, face à trois terroristes armés de fusils d'assaut qui avaient déjà tué 90 personnes, parvenant ainsi, grâce à leur courage, à abattre l'un d'entre eux et à sauver au moins une vie, alors là, c'est la purée, dans votre tête.
Non que je réclame les Invalides pour ces hommes, dont le nom reste secret -- pour leur propre sécurité, je suppose. Je leur souhaite de très longues années de vie, et je suis bien conscient qu'ils termineront leur existence, selon toute vraisemblance, dans l'anonymat du devoir accompli et l'aisance toute relative d'une retraite de fonctionnaire.
Mais tout de même : il faudrait, ne serait-ce qu'en s'abstenant de certaines réflexions imbéciles, avoir conscience que ces hommes, dont nous ignorons jusqu'au nom, valent infiniment mieux que Jean-Paul Belmondo.
Faire des cascades soi-même pour dire m... à la mort et mettre les plus belles femmes du monde dans son lit, c'est une chose. Risquer véritablement sa vie pour sauver celle des autres, les armes à la main et sans jamais l'espoir de coucher avec des actrices, c'est autre chose.
Et si l'intéressé était effectivement conforme au portrait qu'on fait de lui, il serait d'accord avec moi.
Belmondo, pour vous, ce n'est pas un homme, c'est une poupée vaudou. C'est une métaphore. C'est une béquille misérable à une dignité qui vous a quittés.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 10 septembre 2021 à 09:20
@ Michelle D-LEROY | 09 septembre 2021 à 17:03
« Je n'ai sans doute rien compris au message de M. Macron, j'ai par contre très bien compris qu'en ce moment le racolage électoral est permanent à 6 mois des élections … »
EM ne va quand même pas cesser toute activité au motif que nous rentrons en période électorale !
. Les millions destinés à Marseille étaient nécessaires. Il a assuré que cette fois un contrôle strict de leur utilisation serait assuré, ce qui n’était pas le cas auparavant.
. La gratuité des moyens contraceptifs avant 25 ans, c’est parfaitement normal vu que les jeunes sont souvent désargentés et que ce sont eux qui ont généralement la libido la plus débridée.
. L’hommage à Bébel, même s’il était un peu "too much" de mon point de vue, a été très apprécié par les Français qui aimaient cet acteur.
. Les influenceurs McFly et Carlito représentent la jeunesse bien dans sa peau, comme on aimerait qu’elle soit aussi dans les cités sensibles. La mettre en avant ne me paraît pas du tout condamnable, bien au contraire.
Les autres candidats, déclarés ou non, eux aussi sont déjà entrés en campagne. EM, lui, fait son boulot de président en se déplaçant partout où il est sollicité et ses paroles s’accompagnent de gestes concrets.
Comment pourrait-on le lui reprocher ?
Cela vaut mieux que les vociférations de ses adversaires qui se limitent à critiquer systématiquement tout ce qu’il entreprend et qui, en matière de bonnes opinions, sont très loin derrière lui.
Allez, bien que mes prévisions de 2012 ne m’aient pas bien réussi, je prédis huit mois à l’avance qu’Emmanuel Macron sera réélu en avril prochain.
J’espère que sbriglia a bien noté le titre du billet, la date et l’heure. Il pourra ressortir mon commentaire au soir du 24 avril 2022 ! :)
Rédigé par : Achille | 10 septembre 2021 à 08:18
@ Michelle D-LEROY
"...j'ai par contre très bien compris qu'en ce moment le racolage électoral est permanent à 6 mois des élections entre influenceurs des réseaux sociaux pour faire moderne et s'attirer les jeunes..."
Il n'y a rien de mal à jouer de la com'. C'est le jeu de la démocratie. Peut-être pas celle dont on rêve, mais celle qui est en place et dont les codes se font bousculer non seulement par les réseaux sociaux mais bien par l'intégralité de l'Internet, où des choses quand même un peu plus sérieuses que les réseaux sociaux se déroulent. Il faudrait veiller à ne pas réduire les mutations de l'expression publique et politique aux seuls réseaux sociaux. Ce n'est pas parce que les réseaux sociaux sont la face la plus visible d'Internet que c'en est la plus importante en terme d'impact sociétal.
"...les millions distribués à Marseille..."
Ah bon ? Paraît-il que ce n'est pourtant pas assez. Trêve de plaisanteries: dans un système normal, ce serait aux régions de faire des tractations pour négocier des péréquations financières, et sûrement pas à un État central d'intervenir pour jouer ainsi les sauveurs. Ce qui est malheureusement, semble-t-il, ici nécessaire.
Les aides sont quand mêmes conditionnelles, pas vraiment à la discrétion des élus locaux qui ont brillé dans le passé par leur sens des responsabilités, et je suis personnellement bien plus sensible à la liberté de recrutement accordé aux chefs d'établissement. S'il faut déverser du pognon pour faire passer la pilule de la liberté de recrutement, eh bien faut ce qu'il faut.
"Et ce n'est que le commencement de la campagne... à bon compte."
Les Français ne sont pas avares de l'argent public des autres. Cela fait longtemps que c'est comme cela. C'est aux Français que vous devriez vous plaindre. Pas à un chef de l'État qui joue selon les règles du jeu démocratique avec le vote pour trancher au final. Ou alors on bazarde la démocratie, ce qui est une option, mais avec des conséquences plus sérieuses que ne s'imaginent ceux qui croient un retour au suffrage censitaire possible.
Dans un monde parfait, le suffrage censitaire permettrait d'éviter certaines dérives clientélistes. Mais le monde n'est pas parfait, et c'est aux Français d'enfin comprendre que le clientélisme, c'est mal, et d'enfin donner aux institutions des structures qui le rendent le plus impraticable possible.
Sinon, on peut aussi déclarer la côte d'Azur comme étant un État indépendant. Je n'ai rien contre. Cela finira par faire une autocratie en banqueroute de plus sur le pourtour méditerranéen. Pas de quoi casser trois pattes à un canard.
Rédigé par : F68.10 | 09 septembre 2021 à 19:46
@ Achille
@ F68.10
Je n'ai sans doute rien compris au message de M. Macron, j'ai par contre très bien compris qu'en ce moment le racolage électoral est permanent à 6 mois des élections entre influenceurs des réseaux sociaux pour faire moderne et s'attirer les jeunes, les millions distribués à Marseille ou encore l'annonce ce matin de la gratuité des moyens contraceptifs avant 25 ans, et cet après-midi l'hommage à Bébel avec les invités choisis et pas n'importe comment.
Et ce n'est que le commencement de la campagne... à bon compte.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 09 septembre 2021 à 17:03
@ Michelle D-LEROY
"Si j'ai fait référence à McFly et Carlito, c'est juste une allusion à la sortie plus que déplacée du Président à Marseille."
Ce que je trouve déplacé est la façon dont on surveille les moindre faits et gestes du président, surtout les plus insignifiants.
L'important est qu'il ait rappelé le cas Paty. Et encore, même cela, je pense que c'est plus le rôle du reste de la société d'en parler que d'attendre que le Président s'exprime...
"...il parlait de lui en montrant une photo de ses nouveaux amis youtubers modernistes : le Président du "en même temps" dans toute sa splendeur."
Oui. Ben je ne vois pas le problème de fond. Qu'on surveille ses actions dans le cadre de sa fonction. Les papiers qu'il signe. Les décisions qu'il prend. Là, il fait de la com'. Tant que la com' n'impacte pas de manière délétère le climat politique, cela m'est indifférent.
La photo de McFly et Carlito n'impacte de manière délétère le climat politique que si l'on tient à faire du président un personnage éthéré, identifié à sa fonction. Ce que je rejette.
Je ne vois vraiment pas le problème de la photo de McFly et Carlito, mis à part faire ruer dans les brancards les gens qui voudraient sacraliser la fonction présidentielle. Et encore, même cela, je trouve cela positif: que les gens ruent dans les brancards pour tout et n'importe quoi, cela donner l'occasion de le faire remarquer, qu'ils se focalisent sur l'inessentiel.
"C'est donc, malheureusement, tout mettre sur un pied d'égalité et c'est bien regrettable."
Je ne trouve pas, non. Mélanger le burlesque et le sérieux ne me dérange en rien. Bien au contraire. Ce n'est pas tout mettre au même niveau. Arlette Chabot a fait cette remarque en présence de Philippe Bilger sur Sud Radio.
Elle affirmait que c'était contradictoire que de voir Macron effectuer cette "mise sur le même plan" tout en revendiquant l'idée que "toutes les paroles ne se valent pas."
Alors effectivement, toutes les paroles ne se valent pas. Il y a une hiérarchie de la vérité et de la compétence, et nos institutions doivent en prendre acte.
Cela étant, cette hiérarchie n'a rien à voir avec une obligation au sérieux excessif et à la notion de respect d'une personne, d'un poste, d'un diplôme ou d'une fonction. Absolument rien à voir.
C'est cette confusion entre accepter une hiérarchie de la vérité et de la compétence et exiger le respect par le vulgum pecus de la sacralité d'une fonction, fût-elle présidentielle, qui vole en éclat de nos jours. Et je trouve cela très bien.
De toute manière, on ne rebâtira pas un hiérarchie de la vérité sur, au hasard, les vaccins, en exigeant la déférence vis-à-vis du grand ponte, de l'expert, du fonctionnaire ou d'un président. Le burlesque d'un Raoult et des anti-vaccins le prouve.
Et il s'agit là d'un burlesque bien plus grave que celui de McFly et Carlito. C'est d'ailleurs cela qui est frappant: McFly et Carlito font une vidéo sur les gestes barrières pendant que ceux qui se plaignent qu'on met tout au même niveau ne sont pas exactement les premiers à accepter la primauté du jugement de la communauté scientifique (et non pas d'une personne, comme Raoult ou même Lacombe) en matière de vérité sur les vaccins. La preuve que ces deux hiérarchies sont maintenant déconnectées ; et ce, probablement, à jamais.
Nous sommes donc arrivés dans une époque où on combat le burlesque par le burlesque pour, justement, rétablir une hiérarchie de la vérité et de la compétence qui a cessé de s'incarner dans des personnes uniques et identifiables. Prenons-en donc acte. C'est là une conséquence des mutations du régime de la communication publique: le président n'est qu'une personne comme un autre, simplement en charge de choses importantes. Rien de grave qu'il fasse des blagues pourries.
Rédigé par : F68.10 | 09 septembre 2021 à 02:45
@ Michelle D-LEROY | 08 septembre 2021 à 20:13
« Si j'ai fait référence à McFly et Carlito, c'est juste une allusion à la sortie plus que déplacée du Président à Marseille. Alors qu'il voulait rendre hommage à Samuel Paty, ce professeur assassiné de la façon la plus barbare, en pleine rue, en plein jour par un islamiste, il parlait de lui en montrant une photo de ses nouveaux amis youtubers modernistes : le Président du "en même temps" dans toute sa splendeur. »
En fait vous n’avez rien compris. EM a montré la photo des deux youtubers alors qu’il souhaitait une bonne rentrée scolaire aux élèves.
Ce n’est qu’ensuite qu’il a rendu hommage à Samuel Paty assassiné par un islamiste.
Mais bien sûr il a fallu que les esprits malintentionnés associent les deux messages en passant outre la transition.
On appelle ça un amalgame.
Rappelons au passage que ces deux youtubers, McFly et Carlito, ont récolté 400 000 € pour le personnel soignant des hôpitaux, qui lutte contre le coronavirus. Ils ne sont pas aussi méprisables que vous le laissez entendre !
Rédigé par : Achille | 08 septembre 2021 à 23:13
@ Michel Deluré | 08 septembre 2021 à 17:13
« Je trouve personnellement regrettable qu'il soit désormais entré dans les usages que certains artistes, dans quelque domaine que ce soit, ayant au travers de leur carrière obtenu une certaine notoriété, souvent méritée d'ailleurs mais le problème n'est pas là, aient droit à leur décès à un hommage national solennel. »
Je suis entièrement d’accord avec vous sur ce point.
Rendre les mêmes honneurs à un soldat mort au combat et un acteur qui a su conquérir le public par son talent et sa simplicité ça me gêne aussi un peu.
Je trouve aussi que cela dénature la valeur de l’hommage qui est rendu.
La peopolisation de notre monde d’aujourd’hui est la forme moderne du culte de la personnalité. Le peuple a besoin d’avoir des idoles, des héros qui le font rêver. Cela existait déjà en Grèce du temps d’Homère, à Rome à l’époque de César.
Mais dans l'Antiquité la sélection était bien plus sévère qu'aujourd'hui. Seule est parvenue jusqu'à nous la mémoire des héros, poètes, scientifiques et philosophes les plus brillants.
Qui se souviendra de J-P Belmondo ou de Johnny Hallyday dans mille ans ?
Rédigé par : Achille | 08 septembre 2021 à 21:12
@ sbriglia | 08 septembre 2021 à 15:43
Du Musashi Miyamoto sur ce coup, fente, flèche, il applaudirait.
Sans compter Iwami soke, Hyoho Niten Ichi Ryu...
Rédigé par : Giuseppe | 08 septembre 2021 à 21:03
Les déboulonnistes gauchistes ne sont pas à bout de souffle : à Rouen, les socialos vont ériger la statue de la porteuse de valises des criminels du FLN : Gisèle Halimi à la place de Napoléon.
Rédigé par : sylvain | 08 septembre 2021 à 20:53
Merci cher hôte de nous faire découvrir le côté privé et savoureux du personnage. Je n'aimais pas l'acteur, mais sans doute parce que je déteste la gouaille à la parisienne. Vulgaire et pas forcément drôle.
Mais bien sûr, il fallait suivre sa vie, dîner avec lui, lire les journaux, voire les potins, ou pire la presse people.
Curieux, personne n'a cité "le Paradoxe sur le comédien". J'ai lu plusieurs fois cet essai plutôt court, dont une fois dans une conque rocheuse qui suscitait un courant d'air par une journée très chaude, au sommet du col de Teghime, à Bastia. La fraîcheur et le style ont rendu l'après-midi inoubliable.
M. Belmondo a fait avec ce qu'il avait: courage, vaillance, bonne nature et expression facile, plutôt loin de l'académisme, et c'est très bien, mais il faut l'apprécier sui generis, et je n'aimais pas.
Donc, n'ayant pas fait partie, Dieu merci, de la phalange restreinte, du cercle des initiés, sa mort ne me paraît pas autre chose qu'un clap de fin et m'entraîne, par évocation, à mettre ses obsèques en parallèle, par la solennité d'Etat, avec les funérailles de Giuseppe Verdi, puis me fait penser à Wolfgang Mozart, dans un sac de chaux vive, renversé vite, vite, dans une fosse ignorée.
Oui, je sais les objections, toutes justifiées, mais les Invalides, tout de même............
Rédigé par : genau | 08 septembre 2021 à 20:41
@ F68.10
Si j'ai fait référence à McFly et Carlito, c'est juste une allusion à la sortie plus que déplacée du Président à Marseille. Alors qu'il voulait rendre hommage à Samuel Paty, ce professeur assassiné de la façon la plus barbare, en pleine rue, en plein jour par un islamiste, il parlait de lui en montrant une photo de ses nouveaux amis youtubers modernistes : le Président du "en même temps" dans toute sa splendeur.
Et je réitère, même en appréciant JPB, la cérémonie prévue demain aux Invalides me semble inadaptée dans ce lieu. Un discours d'EM à l'église aurait été amplement suffisant et justifié... quoique bien sûr une église, de nos jours...
Dans la France d'aujourd'hui, les dirigeants, pour se faire aimer, pour s'attirer des électeurs, se sentent obligés de distribuer le bac à tous les élèves de terminale, de distribuer la Légion d'honneur massivement, de panthéoniser à tour de bras et maintenant de rendre des hommages nationaux à des artistes marquants certes, mais pas meilleurs que d'autres non plus.
Et montrer des gens qui font des galipettes dans les jardins de l'Elysée en même temps qu'on parle de la mort épouvantable d'un professeur me semble dans la même lignée, incapable de forger dans l'esprit des gens une échelle des valeurs. C'est lamentable de la part d'un Président soi-disant très intelligent et qui au final ne gouverne que pour être réélu.
C'est donc, malheureusement, tout mettre sur un pied d'égalité et c'est bien regrettable.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 08 septembre 2021 à 20:13
Bébel aux Invalides ?
Gageons qu'il ne l'aurait pas supporté et subi non comme un honneur, mais comme un poids insupportable et un rôle de composition totalement imposé, à contre-emploi, hors de son champ de compétence et pour lequel il ne se sentait nulle attirance ou prédestination.
Sachant en outre qu'il semblait être avant tout, sous des dehors légers et primesautiers, un homme de conviction et de fidélité à certaines valeurs intangibles...
Rédigé par : Axelle D | 08 septembre 2021 à 19:42
DEUX QUESTIONS
Notre espèce, me dit-on, existerait depuis 200 000 ans environ.
Sans considérer les divers polythéismes, je souhaite faire des observations au sujet des trois monothéismes. Le Dieu des chrétiens a attendu 200 000 ans moins 2 000 ans pour se manifester. Le Dieu de la religion juive a attendu 200 000 ans moins un peu plus que 2 000 ans pour se manifester. Et le Dieu musulman a traîné un peu plus que les deux précédents en ne se manifestant qu'au septième siècle de notre ère.
Pourquoi ces trois dieux sont-ils restés silencieux pendant 200 000 ans ? Et les hommes de ces 200 000 ans, nés avant ces trois monothéismes, sont-ils tous en enfer (chrétien, musulman...) ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 08 septembre 2021 à 19:18
@ Michel Deluré
Les hommages effectivement se banalisent et perdent de leur sens.
Ceci étant, au vu des hommages rendus par le passé aux Invalides, et dont beaucoup ont oublié qui était concerné, doit-on, par ce seul fait d'hommages insignifiants et injustifiés pour certains, exclure des personnes comme JPB, qui n'ont, contrairement à d'autres personnes ayant fait l'objet d'hommage national, pas défrayé l'actualité, notamment fiscale, en cherchant à échapper à l'impôt français.
Je pense que le devoir de citoyen, y compris fiscal, devrait être une condition nécessaire, quoique insuffisante.
Le souci avec Macron est qu'il est un peu comme l'enfant qui criait au loup ; à force d'alerter la population pour rien, vouloir se montrer, parler pour ne rien dire en cherchant des alibis, alors quand une cohésion nationale peut avoir lieu autour ne serait-ce que d'un artiste, cette même population est légitimement saturée.
Où placer le curseur dès lors ?
Je dirais Alain Delon n'aura qu'à être honoré à Genève, et Depardieu en Russie, tout comme d'autres, si la tentation venait à nouveau de dépenser des deniers publics qui, hélas, ne sont pas issus du fruit des impôts payés par les personnes souvent honorées.
En ce qui concerne JPB, cet hommage ne me choque pas et j'y suis même assez favorable ; pas par rapport à ses talents d'acteur, mais par rapport à ce qu'il incarnait et la gentillesse qu'on devinait en lui. Mais sait-on vraiment ce qui se passait une fois la porte fermée ?
Lors d'une mission en Belgique en 2017, on ne m'a pas parlé de Belmondo, mais de Sarkozy, Balkany, du juge Halphen et du Docteur Maréchal.
Il y en a donc encore sous le coude pour les hommages de Français connus internationalement et avec ce président, jusqu'en 2027, on peut s'attendre à tout. Là il est dans son rôle, ce qui se raréfiait.
Rédigé par : stephane | 08 septembre 2021 à 18:14
@ sbriglia | 08 septembre 2021 à 15:43
« Pour la mesure attendons voir ce que les chaînes feront au décès de Rocco Siffredi.
Pas "Roch Siffredi"... lui c'était Delon dans "Borsalino"... »
Tiens, vous faites de l’humour maintenant ? C’est bien, vous êtes sur la bonne voie, même si c’est un peu du style Charlie Hebdo.
Mais il ne faut surtout pas décourager les bonnes volontés ! :)
Rédigé par : Achille | 08 septembre 2021 à 17:23
@ Achille 08/09 10:49
Vous faites référence, suite aux propos de notre hôte, à l'hommage national qui sera rendu à JPB aux Invalides au cours duquel EM prendra la parole.
Je trouve personnellement regrettable qu'il soit désormais entré dans les usages que certains artistes, dans quelque domaine que ce soit, ayant au travers de leur carrière obtenu une certaine notoriété, souvent méritée d'ailleurs mais le problème n'est pas là, aient droit à leur décès à un hommage national solennel.
On peut se demander d'ailleurs sur quels critères objectifs ces artistes-là ont droit plus que d'autres à cette reconnaissance spécifique. Pourquoi certains monuments du cinéma, du théâtre, de la littérature, etc. n'en ont-ils point bénéficié par le passé et le méritaient-ils moins ? Et pourquoi ne pas élargir alors à l'infini la liste des hommes ou femmes méritant cette reconnaissance ?
Je me demande d'ailleurs si JPB, qui avait érigé la discrétion et la simplicité en mode de vie, aurait accepté qu'un tel hommage aussi solennel lui soit rendu.
Multiplier ces types d'hommages, c'est finalement les banaliser.
Rédigé par : Michel Deluré | 08 septembre 2021 à 17:13
« Tout était dû, à ce motif, à Belmondo et à son père, et son indignation surjouée est venue à point pour faire oublier la participation de papa à l'un des fameux voyages des artistes français en Allemagne, organisés par la propagande nazie pendant l'Occupation. »
Rédigé par : Robert Marchenoir | 08 septembre 2021 à 13:31
Ahhhhhhhhhh ! Enfin ça y est on a trouvé un nazi, youpi !! Papa Bébel était nazi donc son entourage familial était nazi, Bébel bien entendu est donc nazi puisque descendant de nazi.
Ouf, on respire, on a trouvé la faille et elle est de taille : « c’est un nazi ! »
JM Le Pen était nazi, sa fifille aussi puisqu’elle est allée danser à Vienne, ville nazie.
Personne n’avait encore craché sur Bébel, c’est fait !
Rédigé par : sylvain | 08 septembre 2021 à 16:53
@ Robert Marchenoir
Je trouve tout à fait indécente votre attitude vis-à-vis de Paul Belmondo et de sa famille. Que vous ont-ils fait pour que vous déversiez sur eux tant d'aigreur et de jalousie ?
Je pense que marcher sur les tombes et, éventuellement, cracher dessus doit vous apporter une certaine jouissance. Chacun ses goûts.
Rédigé par : Lonicera | 08 septembre 2021 à 16:51
@ Robert Marchenoir | 08 septembre 2021 à 13:31
Le mot anglais "entitlement" me semble relié aux privilèges et aux titres nobiliaires de sa très gracieuse Majesté. Bien que l'Ancien Régime ait été remplacé par les us et coutumes républicains, les privilèges ont resurgi via la loi de l'offre et de la demande. De ce point de vue, la traduction de "entitlement" par privilèges apparaît tout à fait envisageable.
La caste des gens qui appartiennent au milieu du divertissement bénéficie de privilèges scandaleux. Paul Belmondo n'aurait probablement jamais pu conduire et détruire des voitures de type formule 1 s'il n'avait pas été le fils de Bébel.
Rédigé par : Vamonos | 08 septembre 2021 à 16:33
Comme Monsieur Bilger, j'ai eu plusieurs fois la chance de déjeuner avec Monsieur Belmondo. Disons dans la même salle de restaurant qui n'était pas très grande. Il arrivait avec sa compagne, sa chienne dans les bras, avec une ou deux personnes. En toute simplicité et discrétion. Aucun cérémonial. Un client comme les autres.
Une remarque: associer Belmono et "Invalides", ça surprend !
Rédigé par : Solon | 08 septembre 2021 à 15:48