L'hommage national "simple et populaire" qui sera rendu le 9 septembre à Jean-Paul Belmondo (JPB) est tout à fait justifié. Pour une fois.
La stupéfaction émue et douloureuse après sa mort, comme si on le croyait éternel...
La dignité et l'allure toujours souriantes, avec lesquelles il a affronté les affres de sa fin de vie, nous masquaient le fait qu'il était devenu très mortel et au bout de 88 ans il nous a abandonnés.
JPB français, incroyablement français et l'ayant si bien compris qu'il n'avait jamais voulu offrir ses dons et son talent aux Américains.
JPB aimé par la France quand Alain Delon dévasté par sa disparition en est admiré. La gouaille de l'un et le hiératisme de l'autre qui heureusement est encore parmi nous.
JPB moins monstre sacré qu'ami familier auquel tous étaient réunis par une fraternité forte. Grâce à lui nous pouvions nous rêver meilleurs que nous n'étions, plus drôles, plus intrépides, plus séducteurs, il semblait nous donner toutes les chances et nous lui savions gré de nous sublimer.
J'aime passionnément chez lui des comportements qui tranchaient avec ceux des vedettes classiques.
Il ne pensait pas qu'à lui mais au contraire a mis sa vie au service de son père pour faire reconnaître l'exceptionnelle qualité de sculpteur de ce dernier.
Son existence amoureuse n'a pas été sans éclat de Ursula Andress à Laura Antonelli mais il a su la garder discrète. Jamais il n'a été atteint par la vulgarité d'une médiatisation souvent recherchée en même temps qu'on prétend la fuir.
Il n'a jamais eu le moindre engagement politique public et n'a jamais signé la moindre pétition. Il ne se prenait pas pour un penseur chargé d'éclairer ses concitoyens mais il était Bébel et à sa manière il nous donnait des leçons avec pudeur et élégance.
Acteur et comédien au cinéma et au théâtre, incroyablement doué, avec cette aptitude phénoménale à endosser tous les rôles en demeurant lui-même, il a abordé tous les genres du comique au grave. Rien n'était à mépriser puisqu'il illuminait ce qu'il touchait, ce qu'il jouait.
À bout de souffle, Léon Morin prêtre, Peur sur la ville, Cartouche, le Professionnel, Joyeuses Pâques, Un singe en hiver (d'après le roman d'Antoine Blondin dont la personnalité n'était pas éloignée de celle de l'acteur) et tant d'autres films, Kean et Cyrano au théâtre, on ne pouvait qu'être subjugué, quelle que soit la qualité des oeuvres, par le JPB grave ou bondissant, sérieux ou hilarant, avec sa voix inimitable et sa séduction incomparable. Rien ne lui était étranger et il était dépourvu de ce snobisme gangrenant certains acteurs persuadés que le bon était forcément le moins populaire. Sa force était l'universalité de son jeu : de Michel Audiard à Marguerite Duras, il surprenait, il brillait.
J'ai adoré le fait qu'aucune voix ne s'est élevée contre lui sur le plan des relations professionnelles, de ses attitudes à l'égard des partenaires, modestes ou non, sur les plateaux. Au contraire sa gentillesse, sa simplicité et sa bonne humeur mettaient une ambiance que tous appréciaient.
En même temps courageux et respectueux des grands aînés. Je n'ai jamais oublié qu'il a molesté Jean-Pierre Melville parce que ce dernier ne cessait de rudoyer Charles Vanel dans L'Aîné des Ferchaux et qu'ainsi il a fait cesser ces offenses permanentes.
JPB ne peut laisser personne indifférent parce qu'avec lui, un autre physique, une autre apparence pleine de charme ont eu droit de cité, une désinvolture talentueuse s'est imposée, un caractère a pris le dessus: non plus une star mais un homme si proche du coeur des Français qu'on l'aurait dit de sa famille, qu'on l'aurait voulu comme copain, ami, amoureux, justicier, sauveteur.
J'ai eu la chance grâce à mon ami Michel Godest, qui a été son avocat fidèle et dévoué, de déjeuner deux fois avec lui et de dîner une fois. Je m'en souviens avec précision. Jamais il n'a manifesté la moindre lassitude ou impatience, pourtant je l'ai accablé de questions sur son existence artistique, sa vie amoureuse. Je connaissais assez bien l'une et l'autre.
On a souvent abusé de cette assimilation mais JPB, c'était la France, peut-être celle d'hier, en tout cas celle de Cyrano, la France qu'on aime.
La France dont je crains qu'il l'emporte avec lui.
"…ce qui est un peu pénible lors de la disparition d’un grand acteur, ce sont ces déprogrammations sauvages sur toutes les chaînes TV.
France 2 a passé "L’as des as" hier, et aujourd’hui, elle nous passe "le Professionnel". Va-t-elle nous passer "le Magnifique" demain ? Trop c’est trop. Un hommage n’a de sens que lorsqu’il reste dans la mesure."
Rédigé par : Achille | 07 septembre 2021 à 21:29
Pour la mesure attendons voir ce que les chaînes feront au décès de Rocco Siffredi.
Pas "Roch Siffredi"... lui c'était Delon dans "Borsalino"...
Rédigé par : sbriglia | 08 septembre 2021 à 15:43
Non Monsieur Marchenoir, la majorité des Français ne pensent pas se calmer bien au contraire.
Après, c’est chacun ses goûts, vous avez raison.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 08 septembre 2021 à 14:29
Il faudrait voir un peu à se calmer. Ne croirait-on pas que Bach, Shakespeare ou Newton viennent de mourir ?
Je veux bien que Belmondo ait été un amuseur de talent, mais de là à le qualifier de plus grand artiste français depuis quarante ans, comme l'a fait Pascal Praud hier... Si l'on n'a pas mieux que ça à se mettre sous la dent, c'est que le niveau baisse.
Donc si je comprends bien, il était beau gosse, viril et sympathique. Euh... et ça suffit à justifier qu'il soit grand officier de la Légion d'honneur ? Le second grade le plus élevé de l'ordre ?
Pour une fois, je suis d'accord avec Ivan Rioufol : ça commence à bien faire, ces cérémonies aux Invalides pour le premier saltimbanque venu. Avec ou sans le président de la République, d'ailleurs. Un peu de réserve, un peu de dignité, un peu de parcimonie ne messiéraient pas. Il faudrait voir à ne pas confondre le génie et l'héroïsme avec la popularité.
Il est paradoxal de voir chacun s'extasier que Belmondo ne prenait jamais de positions politiques, puis s'empresser d'en faire l'anti-Emmanuel Macron. Jusqu'à regretter que ce ne soit pas ce dernier qui soit mort...
Est-il possible, pour une fois, de ne pas laisser les passions politiques pervertir quelque chose qui n'a rien à voir ? Je veux bien qu'il n'y ait ni Noirs ni transsexuels dans ses films, mais est-ce vraiment son plus grand titre de gloire ?
Quant au caractère sympathique de Jean-Paul Belmondo, il mériterait quelques nuances. J'ai trouvé, au contraire, particulièrement antipathique, arrogante, mesquine et hargneuse sa campagne prolongée visant à présenter son père comme une pauvre victime, au motif que l'État n'aurait pas fait assez pour lui rendre hommage.
Paul Belmondo était un sculpteur sans grand intérêt, passablement académique. Mais voilà, il était le père de Jean-Paul, et donc c'était un scandale sans nom que l'État n'ait pas ouvert en grand les robinets à pognon gratuit des autres en sa faveur, qu'il n'ait pas dépêché ministres et présidents pour lui cirer les pompes.
Comme si Jean-Paul Belmondo et sa famille manquaient de ressources, financières et relationnelles, pour créer par eux-mêmes tous les musées qu'ils désiraient.
Cet acteur, dont on nous dit qu'il était un parangon des vertus de droite et réactionnaires, s'est comporté à cette occasion comme un parfait gauchiste, illustrant à merveille le mot anglais "d'entitlement", qui ne possède, comme par hasard, aucun équivalent en France, bien que la chose y soit universellement répandue.
Tout était dû, à ce motif, à Belmondo et à son père, et son indignation surjouée est venue à point pour faire oublier la participation de papa à l'un des fameux voyages des artistes français en Allemagne, organisés par la propagande nazie pendant l'Occupation.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 08 septembre 2021 à 13:31
Quel dommage que Jean Gabin ne puisse revenir pour prononcer l'oraison funèbre de Belmondo - devant le café de Villerville, naturellement. Comme péroraison, il n'aurait jamais choisi : "Entre ici, Belmondo !" mais bien plutôt : "On cause de trop, on s'déshydrate !".
Rédigé par : Metsys | 08 septembre 2021 à 12:49
@ Achille 10h49
Bien d'accord avec vous.
Je suis de plus en plus impressionné de la critique qui s'abat sur Macron... quand il fait le job.
Je crois que c'est au niveau des "officiels" qu'une sélection drastique s'impose.
Macron dira de Bébel ce qu'il aimerait qu'on dise de lui (et qu'on dise de moi !). Mais c'est un autre débat. C'est le président de la République et il doit présider, surtout les hommages aux Invalides et le reste. Ça plaît ou pas que ce soit lui mais il représente le peuple, avec plus ou moins de réussite et d'adhésion.
Que n'aurait-on pas dit si ce ne fut pas lui à la cérémonie ?
Bref, toujours l'histoire des 2 cravates.
Rédigé par : stephane | 08 septembre 2021 à 11:56
@ sylvain | 08 septembre 2021 à 08:39
"Bébel était un Zemmour silencieux."
Compte tenu de la différence de carrure, disons un double Zemmour et j'adjuge !
Rédigé par : Tipaza | 08 septembre 2021 à 11:32
Moi aussi, je fais partie des gens qui trouvent que profiter d'un mort pour se mettre en scène est répugnant. Campagne électorale oblige, Macron fait feu de tout bois. Je suppose que cet hommage sera retransmis à la TV pour que le peuple puisse contempler Macron le bien-aimé et apprécier sa fumeuse logorrhée.
Les Invalides : je pense que Belmondo aurait préféré que ce soit son père, qu'il admirait énormément, que le président de la République honore. Paul Belmondo était un grand sculpteur, membre de l'Académie des Beaux-Arts et commandeur de la Légion d'honneur. Il est décédé en 1982 et Jack Lang, ministre de la Culture, n'avait pas même pas jugé bon de se déplacer pour ses obsèques, au grand chagrin de son fils.
C'est pour cela, entre autres, que cette cérémonie a, pour moi, le goût amer de la com' et de la récupération politiciennes.
Rédigé par : Lonicera | 08 septembre 2021 à 11:23
@ Tipaza 00h22
"Le seul éloge que je puisse ajouter, c'est qu'il était l'opposé d'Emmanuel Macron, et pour moi c'est un vrai et bel éloge.
Il émanait de lui un charme instinctif, naturellement viril. Il ne faisait pas peuple, il était le peuple, avec sa gouaille et son sourire un rien narquois, il était un peu Gavroche."
Bien vu et à tout point de vue !!
À commencer par ses très nombreux succès féminins, qu'on ne peut imputer à EM sauf s'il a une vie cachée...
Et sa faculté d'être un acteur hors de pair capable d'être "Léon Morin" et le "Magnifique" !
Rédigé par : caroff | 08 septembre 2021 à 10:54
J’ai relevé une petite contradiction dans vos propos de ce matin à l’émission l’Heure des pros.
Vous dites que vous êtes favorable au fait qu’un hommage soit rendu à J-P Belmondo aux Invalides, mais vous regrettez que ce soit le président qui prenne la parole.
Qui dans ce cas proposez-vous pour le faire ? Roselyne Bachelot la ministre de la Culture ? Avouez quand même que cela aurait été bien moins gratifiant.
Seul le président de la République a la stature qui convient pour rendre un hommage national à une personnalité qui a marqué son époque de son empreinte. Enfin ce n’est que mon avis…
Rédigé par : Achille | 08 septembre 2021 à 10:49
Merci tout simplement pour ce bel hommage amplement mérité à cet homme chez qui le talent qui était grand n'égalait que la discrétion qui l'était tout autant.
Rédigé par : Michel Deluré | 08 septembre 2021 à 10:20
Monsieur Bilger,
Vous commencez votre billet par: "L'hommage national "simple et populaire" qui sera rendu le 9 septembre à Jean-Paul Belmondo est tout à fait justifié. Pour une fois."
Ce matin, alors que vous êtes sur le plateau de Pascal Praud, je vous entends, comme les quatre autres présents, vous étonner que l'on puisse rendre un hommage national aux Invalides à certaines personnalités non militaires...
Je me permets de vous informer du fait que les hommages nationaux et militaires dans la cour d'honneur des Invalides sont DUS à tout dignitaire de la Légion d'honneur ! Cet ordre, comme vous le savez comporte trois grades et deux dignités: chevalier, officier et commandeur puis, grand officier et grand-croix. Il se trouve que JP Belmondo était grand officier de la Légion d'honneur...
Johnny Hallyday avec lequel on a établi un certain parallèle ne pouvait pas être honoré de la sorte. Eût-il été GO ou GC, qu'il aurait été honoré de la même manière.
Et les hommages nationaux comportent, comme chacun sait, un discours présidentiel.
Rédigé par : Antoine Marquet | 08 septembre 2021 à 10:13
@ GERARD R.
L'ennui est, justement, que le Dieu de Ecritures nous a laissé le volant. À nous de nous débrouiller avec les moyens du bord. C'est à notre portée, à condition toutefois, suprême paradoxe, de croire en Lui...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 08 septembre 2021 à 09:31
Deux belles manoeuvres électorales de notre président « bien-aimé » reéligible en 2022 :
Panthéon : pour Josephine Baker en direction des racialistes indigénistes islamogauchistes, le meilleur réservoir électoral pour le fourbe de l’Elysée.
Invalides : pour faire les yeux doux aux blancs de souche, patriotes, cathos, hétéros, fiers de leur vraie France, juste le temps des élections en se bouchant le nez.
La récupération politique est évidente, il joue sur les deux tableaux, c’est son rôle.
Ce qui doit choquer Bebel c’est le lieu de sa cérémonie funéraire : les Invalides ! Quelle triste fin pour lui l’homme d’action qui était tout sauf un invalide.
Perso j’y vois un crachat déguisé en éloge démago récupérateur car la vraie France blanche catho hétéro de Bébel est définitivement devenue une invalide handicapée et bientôt éradiquée par les nouvelles normes progressistes colorées, islamisées, LGBTisées, genrées, mises en oeuvre par Macron et ses sbires LREM collabos alliés complices des islamogauchistes du grand remplacement que tout le monde peut voir autour de lui.
C’est l’ancienne vraie France qui mérite les Invalides, Bébel l’emporte avec lui, comme le dit Philippe, même s’il ne faisait aucune allusion politique, il voyait le triste spectacle macronien de destruction de la nation, sa race, son histoire, ses coutumes, sa religion, l’invasion criminelle migratoire, se dérouler sous ses yeux.
Bébel était un Zemmour silencieux.
Rédigé par : sylvain | 08 septembre 2021 à 08:39
GERARD R. m'en voudra certainement de souligner que le dieu qu'il prie est le même que celui des talibans, qui serait à même de nous sauver des sodomites et des dégénérés, comment, on le devine, en les mettant dans des camps d'extermination, tous ces juifs et ces pédés.
Bébel, de là où il est, doit bien se marrer de voir que l'hommage qu'on lui destine est une occasion supplémentaire de vomir sur Macron, revivifiant la France des tricoteuses adeptes des décollations, de l'Olympe artificieuse des Jupiter de pacotille qui dansent en rond leur rapatapons d'enfer sur la musique des sorcières à la Giordano, Bruno de son prénom, allons, allons, alors que le comédien, il y a peu, était le faquin, couché à la fosse commune, au lit de ces dieux morts de n'avoir su oser, avec tous les poètes, dire que nous ne sommes rien que de savoir incarner notre capacité futile et pourtant essentielle, nommer le vrai qui reste irréel à tous ces petits dieux morts qui ne sauront jamais mettre le point sur le i de l'éternité :
"Roxane, s’avançant sur le balcon.
C’est vous ?
Nous parlions de… de… d’un…
Cyrano.
Baiser. Le mot est doux !
Je ne vois pas pourquoi votre lèvre ne l’ose ;
S’il la brûle déjà, que sera-ce la chose ?
Ne vous en faites pas un épouvantement
N’avez-vous pas tantôt, presque insensiblement,
Quitté le badinage et glissé sans alarmes
Du sourire au soupir, et du soupir aux larmes !
Glissez encore un peu d’insensible façon :
Des larmes au baiser il n’y a qu’un frisson !
Roxane.
Taisez-vous !
Cyrano.
Un baiser, mais à tout prendre, qu’est-ce ?
Un serment fait d’un peu plus près, une promesse
Plus précise, un aveu qui veut se confirmer,
Un point rose qu’on met sur l’i du verbe aimer ;
C’est un secret qui prend la bouche pour oreille,
Un instant d’infini qui fait un bruit d’abeille,
Une communion ayant un goût de fleur,
Une façon d’un peu se respirer le cœur,
Et d’un peu se goûter, au bord des lèvres, l’âme !
Roxane.
Taisez-vous !
Cyrano.
Un baiser, c’est si noble, Madame,
Que la reine de France, au plus heureux des lords,
En a laissé prendre un, la reine même !
Roxane.
Alors !
Cyrano, s’exaltant.
J’eus comme Buckingham des souffrances muettes,
J’adore comme lui la reine que vous êtes,
Comme lui je suis triste et fidèle…
Roxane.
Et tu es
Beau comme lui !
Cyrano, à part, dégrisé.
C’est vrai, je suis beau, j’oubliais !
Roxane.
Eh bien ! montez cueillir cette fleur sans pareille…
Cyrano, poussant Christian vers le balcon.
Monte !
Roxane.
Ce goût de cœur…
Cyrano.
Monte !
Roxane.
Ce bruit d’abeille…
Cyrano.
Monte !
Christian, hésitant.
Mais il me semble à présent que c’est mal !
Roxane.
Cet instant d’infini !…
Cyrano, le poussant.
Monte donc, animal !
(Christian s’élance, et par le banc, le feuillage, les piliers, atteint les balustres qu’il enjambe.)
Christian.
Ah ! Roxane !
(Il l’enlace et se penche sur ses lèvres.)
Cyrano.
Aïe ! au cœur, quel pincement bizarre !
— Baiser, festin d’amour dont je suis le Lazare !
Il me vient de cette ombre une miette de toi,-
Mais oui, je sens un peu mon cœur qui te reçoit,
Puisque sur cette lèvre où Roxane se leurre
Elle baise les mots que j’ai dits tout à l’heure !
(On entend les théorbes.)
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Rostand_-_Cyrano_de_Bergerac.djvu/124
Vive la France des Bébel, des Rostand, des juifs et des lépreux, celle-là est éternelle, elle ne disparaîtra que dans la crainte de ceux qui n'y croient plus !
Rédigé par : Aliocha | 08 septembre 2021 à 08:23
@ Tipaza | 08 septembre 2021 à 00:22
« Pas sur les femmes en tout cas. Je n'en dis pas plus, ne voulant pas être mufle à l'égard de Brigitte que je trouve assez sympa. »
Moi aussi je la trouve sympa Brigitte. Elle accomplit son rôle de Première dame de France avec discrétion et efficacité.
Il arrive parfois qu’un homme trouve la perle rare du premier coup. Ce n'est pas si rare que ça, même si ce n'est pas votre cas, ni le mien.
La différence d’âge ne fait rien à l’affaire. Aussi les insinuations des mauvaises langues sur le désintérêt du président pour les femmes et son orientation sexuelle sont assez malvenues.
La vie privée des présidents qui l’ont précédé depuis Giscard jusqu'à Hollande est suffisamment tumultueuse, aussi pour une fois que l’on a un président qui ne fait pas la une des journaux avec ses histoires de c*l, c’est plutôt appréciable.
Rédigé par : Achille | 08 septembre 2021 à 08:01
Bonjour Philippe,
Beau mec Bébel, enfin je trouve. Une tronche de gars qui vit. Pas une tête de flanc aux pruneaux comme l'autre bellâtre.
Tout le monde, moi compris, le trouvait sympa.
Ses films, souvent des potacheries que l'on peut revoir sans s'ennuyer. Pas 20 fois non plus.
Et quelques cultes dans le lot. Un singe en hiver... là, plus de 20 fois sans difficulté.
Bref pas des films casse-burnes comme le Chat d'gouttière, pardon le Guépard, avec le bellâtre à tronche de vicelard. Puisqu'il faut comparer.
Rédigé par : Jérôme | 08 septembre 2021 à 07:50
Aussi sympathique était-il, JP Belmondo était un saltimbanque et ne prétendait semble-t-il pas être autre chose.
Alors, il est bien à l'image de la France de panthéoniser ou invalidiser un saltimbanque, avec une marionnette de la mafia maçonno-financière à sa tête qui en profite sans pudeur pour se montrer.
Yvon Gattaz a sorti un bouquin où il dénonce les 40 ans de déclin de notre pays parallèlement à la réussite de l'Allemagne et encore mieux, de la Suisse où le PIB par habitant est le double du nôtre - sans compter que notre PIB passe en majorité à l'Etat et ses magouilles diverses et avariées.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 08 septembre 2021 à 05:59
@ Achille | 07 septembre 2021 à 23:02
"Je pense que ses (celles de JPB) idées étaient plus proches de celles d’EM que de EZ."
Pas sur les femmes en tout cas.
Je n'en dis pas plus, ne voulant pas être mufle à l'égard de Brigitte que je trouve assez sympa. Ce qui est normal, nous sommes presque de la même génération.
Les éloges mortuaires ont été à la hauteur de la personnalité de JPB.
Le seul éloge que je puisse ajouter, c'est qu'il était l'opposé d'Emmanuel Macron, et pour moi c'est un vrai et bel éloge.
Il émanait de lui un charme instinctif, naturellement viril. Il ne faisait pas peuple, il était le peuple, avec sa gouaille et son sourire un rien narquois, il était un peu Gavroche.
Alors quand vous dites:
"Mais aujourd’hui cela n’a plus beaucoup d’importance", mais si, ça a de l'importance, ça a même beaucoup d'importance.
"Lorsque la main d'un homme effleure la main d'une femme, tous deux touchent à l'éternité" (Khalil Gibran)
Et il a eu le privilège de connaître Ursula Andress et Laura Antonelli, c'est dire si son éternité sera heureuse !
Rédigé par : Tipaza | 08 septembre 2021 à 00:22
Jean-Paul Belmondo n'était ni arabe, ni juif, ni musulman, ni noir, ni homosexuel, ni évadé fiscal.
Les Français se retrouvaient en lui.
De la part de Macron, un hommage aux Invalides est pour le moins surprenant dans ces circonstances...
Macron aurait-il enfin compris le peuple français ?
Et il va y avoir un ramassis de vermines politiques car il faut y être, il faut s'y montrer, il faut s'y faire voir.
Rédigé par : stephane | 07 septembre 2021 à 23:21
Si l'on pouvait négocier ceux que Tu rappelles, ô mon Dieu, nous T'aurions proposé de choisir Macron et Véran, à la place de Belmondo. Tiens, on T'aurait même filé Castex, en prime. Prends bien soin de l'âme du défunt. Il incarnait quand même bien mieux cette humanité, dont on T'attribue la divine paternité, que les générations décadentes actuelles, ce ramassis de dégénérés et de sodomites, à tous les niveaux d'un pouvoir vraiment malade. Dis-nous, ô Seigneur qu'attends-Tu pour remettre un semblant d'ordre dans la pétaudière qu'est devenue la Terre ? Es-Tu Toi aussi devenu sénile ou es-Tu fatigué ? Les Saintes Écritures Te prêtent à Toi ou Ton fils, de nombreuses interventions personnelles, pour beaucoup moins que cela. Alors, sauf Ton respect, qu'est-ce que Tu fous, nom de Dieu ?
Rédigé par : GERARD R. | 07 septembre 2021 à 23:18
Je sais bien que l’on approche d’une campagne électorale qui s’annonce agitée, toutefois je trouve assez consternant que certains intervenants trouvent dans l’hommage qui va être rendu à JPB aux Invalides jeudi prochain, une récupération politique de la part d’Emmanuel Macron.
Là ça tourne à l’obsession. Quoi que fasse EM c’est désormais un geste politique en vue d’aller chercher des voix.
Tout comme je ne m’attarderai pas sur la petite phrase d’Éric Zemmour qui voit dans J-P Belmondo "une certaine incarnation de l'homme français", à savoir, après décodage : blanc hétéro, un brin sexiste.
Certes Bébel n’a jamais parlé politique dans les plateaux TV. Ce qui ne signifie pas qu’il n’avait pas d’avis sur le sujet et je pense que ses idées étaient plus proches de celles d’EM que de EZ.
Mais aujourd’hui cela n’a plus beaucoup d’importance.
Rédigé par : Achille | 07 septembre 2021 à 23:02
@ Michelle D-LEROY | 07 septembre 2021 à 18:12
Je pense comme vous Michelle... Pour les mêmes raisons, sinon quelques autres !
Les Invalides, est-ce bien le lieu pour rendre hommage à un acteur de talent, primesautier et cascadeur tel que le fut Jean-Paul Belmondo ?
Rédigé par : Axelle D | 07 septembre 2021 à 21:50
Salut, Pierrot le fou (même s'il s'appelle Ferdinand).
Rédigé par : Nic | 07 septembre 2021 à 21:43
Je ne connais personne qui n’aime pas Bébel. Il était à la ville comme à la scène, naturel, gouailleur et son statut de star ne lui était pas monté à la tête.
Dire que c’était un acteur hors du commun est un peu exagéré. C’était un bon acteur qui a eu la chance de tourner dans des films cultes (mais aussi quelques nanars, ce qui a été le lot des meilleurs comédiens), avec des dialoguistes qui lui ont préparé des répliques superbes et qui dans sa bouche prenaient une saveur incomparable.
Il n’était pas spécialement beau. Rien à voir avec Alain Delon au physique ravageur et au regard froid qui affolait les femmes, mais à défaut d’être vénéré comme un dieu il était aimé par le public quelles que soient ses origines sociales.
Encore une icône du cinéma qui nous quitte. Il en reste encore quelques-unes : Alain Delon bien sûr, Brigitte Bardot et j’ajouterai Catherine Deneuve, même si ce n’est pas mon actrice préférée.
P.-S.: ce qui est un peu pénible lors de la disparition d’un grand acteur, ce sont ces déprogrammations sauvages sur toutes les chaînes TV.
France 2 a passé "L’as des as" hier, et aujourd’hui, elle nous passe "le Professionnel". Va-t-elle nous passer "le Magnifique" demain ? Trop c’est trop. Un hommage n’a de sens que lorsqu’il reste dans la mesure.
Rédigé par : Achille | 07 septembre 2021 à 21:29
M. Jean-Paul Belmondo était un artiste avant d’être un comédien. Il incarnait ses rôles de manière sublime, au sommet de son art il jouait à un niveau stratosphérique qui confinait à l’ésotérisme. Dans ces conditions, il est tout à fait normal qu’il ne se soit acoquiné en aucune manière avec la politique. Comme le souligne Philippe Bilger, JPB ne signait pas les pétitions. De plus, il ne défilait pas et n’apportait pas son soutien aux candidats lors des élections.
Son registre d’acteur était assez large, il pouvait jouer la comédie, mais aussi les drames, les policiers et tant d’autres rôles. Bébel rimait avec rebelle. Pierrot le Fou a surfé sur la nouvelle vague jusqu’au bout du rouleau, L’anarchie et le fantastique ne lui faisaient pas peur, il restait décontracté et gouailleur.
Bébel était bon dans les films d’action, mais je préférais les pièces de théâtre. Dans la pièce "L’inconnu dans la maison", il jouait le rôle d’un avocat ivrogne avec une plaidoirie finale surprenante, un coup de théâtre comme je les aime. Dans "Kean", les comédiens qui lui donnaient la réplique ne me semblaient pas aussi inspirés que Bébel. Il faut préciser que je n’ai pas eu la chance de voir cette pièce au théâtre, je me suis contenté d’une cassette VHS. Le théâtre à la télévision, c’est comme les vacances à la maison, les saveurs sont moins épicées. C’était il y a trente ans, déjà.
Belmondo, à bout de souffle, a atteint 88 anniversaires, un compte rond. J’eusse préféré qu’il atteignît 100 ans mais il ne faut pas trop demander à la vie quand on a fumé des cigarettes brunes dans des boîtes de nuit.
Rédigé par : vamonos | 07 septembre 2021 à 21:27
@ Michelle D-LEROY
"Pourvu qu'il ne vienne pas nous faire son discours grandiloquent avec un portrait de McFly et Carlito..."
J'espère que vous savez que McFly et Carlito ne sont pas le nombril du monde, l'Axis Mundi.
"Même en aimant beaucoup JPB, je me demande si un hommage national aux Invalides était bien nécessaire vu que d'autres monstres sacrés sont partis dans la discrétion et privés d'hommage national qu'ils auraient pu mériter eux aussi."
Je ne peux qu'approuver votre position. Ce tempo mémoriel avec lequel certains semblent vouloir rythmer la vie politique commence à m'insupporter.
Rédigé par : F68.10 | 07 septembre 2021 à 20:52
Je ne sais plus quand, aux Baux-de-Provence, j'ai vu une exposition des œuvres de son père, dont un buste de lui, enfant...
Si le sourire n'existait pas, personne ne serait triste du départ d'un vieil homme.
Mais lui, son sourire il le portait vers l'autre, comme une annonce d'amitié.
Sur sa bouche rieuse, l'ange avait posé son index, chut...
Mais il rit quand même, alors l'ange pose sur sa joue son index léger et en partant y laisse une fossette comme une trace de l'enfance.
Alors, je n'aime pas que s'en aillent les hommes dont le sourire éclaire, non je ne veux pas perdre des sourires venus de l'enfance pour éclairer les vieux qui restent et les jeunes qui errent...
Rédigé par : duvent | 07 septembre 2021 à 19:46
« La France dont je crains qu'il l'emporte avec lui. »
N’exagérons pas… son cercueil ne serait pas assez grand .
Et je ne suis pas certain qu’il l’eut souhaité… c’est un peu encombrant de reposer avec la France pour l’éternité.
Que resterait-il aux survivants ?
Rédigé par : sbriglia | 07 septembre 2021 à 19:06
"JPB français, incroyablement français et l'ayant si bien compris qu'il n'avait jamais voulu offrir ses dons et son talent aux Américains."
C'est dommage d'ailleurs car il leur aurait montré un visage de la France qu'ils ne connaissent pas et pourtant est si proche du leur : naturel, spontané, pudique même, et sans limite !
À la fois James Dean, Steve McQueen et Charles Bronson !
Il était l'exemple même du "What you see, is what you get !" tellement américain !
Rédigé par : Claude Luçon | 07 septembre 2021 à 18:58
Comme vous le soulignez M. Bilger, JPB avait su rester simple, élégant, toujours courtois et aimable. Dans ses films il représentait la joie de vivre et il irradiait aussi bien dans ses films les plus rocambolesques, avec ses rôles aux mauvaises fréquentations, ceux de jeunes dragueurs (ou les deux) mais aussi dans des films plus profonds comme Léon Morin prêtre.
Il représentait la joie de vivre et l'insouciance d'une France qui appartient au passé. Une époque où on pouvait rire de tout et où les Français s'aimaient encore, aimaient leur pays et ses habitudes. Une époque révolue.
La vie de JPB aura été riche et belle à tout points de vue, sans étalage et sans tapage.
Avec le décès de Bébel, les Français sont tristes de voir disparaître cette génération d'artistes tandis qu'on leur diffuse, année après année, les soirées de César sans fantaisie, où la vulgarité côtoie la politique sectaire, la cancel culture, la call culture avec une nouvelle génération d'acteurs et d'actrices qui font tout pour ce conformer à ces nouveautés juste pour avoir l'air modernes et cultivés et surtout pour donner des leçons de vie et de comportement aux Français.
Même en aimant beaucoup JPB, je me demande si un hommage national aux Invalides était bien nécessaire vu que d'autres monstres sacrés sont partis dans la discrétion et privés d'hommage national qu'ils auraient pu mériter eux aussi.
Encore une fois, je n'y vois qu'une occasion pour le candidat-Président de surfer sur une vague nostalgique pour s'approprier des électeurs fans de JPB.
Pourvu qu'il ne vienne pas nous faire son discours grandiloquent avec un portrait de McFly et Carlito... ou s'attendrir sur une époque disparue, alors qu'il ne cherche que cela : la faire disparaître.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 07 septembre 2021 à 18:12
De ce billet, Monsieur Bilger, je retiens ce passage qui définit plus qu'il ne décrit Jean-Paul Belmondo : "JPB ne peut laisser personne indifférent parce qu'avec lui, un autre physique, une autre apparence pleine de charme ont eu droit de cité, une désinvolture talentueuse s'est imposée, un caractère a pris le dessus: non plus une star mais un homme si proche du coeur des Français qu'on l'aurait dit de sa famille, qu'on l'aurait voulu comme copain, ami, amoureux, justicier, sauveteur."
Oui, un acteur français, un Français qu'on aurait sans difficulté pu appeler "Français moyen" tant l'identification, notamment dans sa simplicité, pouvait être forte.
Je conçois qu'un hommage lui soit rendu. National peut-être. Mais aucunement aux Invalides. Il existe pourtant un centre national du cinéma ou tout autre lieu symbolique du cinéma français qui aurait dû accueillir un hommage, fût-il national et présidé par monsieur Macron, à cet immense acteur.
Mais Monsieur Macron ne sait faire que dans la démesure et la démagogie dès lors qu'il s'agit de jouer son rôle de lecteur de discours en ce type de circonstances.
D'évidence, il "surfe" sur l'immense popularité de Bébel pour tenter d'en grappiller une partie au profit de sa réélection en 2022. Triste constat.
Mais hommage personnel à Bébel que je n'oublierai pas, au même titre que Jean Gabin, personnifications du Français, de l'esprit français.
Rédigé par : Robert | 07 septembre 2021 à 15:41
À un journaliste qui pensait mettre sur le même pied Jôôôhnny et Belmondo, un tacle bien asséné lui a expliqué que le premier était inconnu à une heure d'avion de la Creuse, alors que le second était le plus international de nos acteurs français:
https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/jean-paul-belmondo/en-images-les-unes-de-la-presse-francaise-et-internationale-apres-la-mort-de-jean-paul-belmondo_4762739.html
Je ne suis pas d'accord avec notre hôte "JPB aimé par la France quand Alain Delon dévasté par sa disparition en est admiré."
C'est mal connaître sa filmographie, aimer quelqu'un c'est au moins l'admirer, sinon on passe son chemin.
Rédigé par : Giuseppe | 07 septembre 2021 à 14:52
Quelle que soit la sympathie ou l’admiration que l’on puisse avoir pour Belmondo, ce n’est tout de même pas Alain Delon.
Pascal Praud et ses pleureuses de CNews s’acharnent à vouloir les comparer et les mettre prématurément dans un même linceul le jour de la mort de Belmondo.
Belmondo n’aurait jamais jamais pu jouer Monsieur Klein, ni jouer devant Burt Lancaster dans Le Guépard comme l’a fait Alain Delon. Et Alain Delon, qui n’a aucun humour, n’aurait jamais pu jouer les comédies de Belmondo.
Toutefois, on peut s’accorder à penser qu’ils auront été l’illustration d’un moment de bonheur pour notre génération, c’était la France heureuse, Pompidou, Giscard, et les deux premières années Mitterrand. Après, tous deux nous auront bassinés de film à succès sur le thème flic/voyou ou voyou/flic, une catastrophe.
Savoir s’arrêter, tel est le défi du comédien.
Rédigé par : Savonarole | 07 septembre 2021 à 14:51
Que pensent les progressistes de Belmondo ?
Bébel ? Trop blanc, trop de souche, trop machiste, trop sexiste, trop raciste !
Cinéma ringard relou où les mecs jouaient les gros bras, les femmes réduites aux rôles de poupées, les noirs inexistants ; c'est atrooooce !
Il faut commencer par déconstruire L'Homme de Rio, avec Sy Omar en vedette principale et Traoré Assa dans le rôle tenu par Françoise Dorléac.
Ne rigolez pas, ils l'ont fait avec Arsène Lupin, "les c... ça ose tout" c'est d'Audiard et... de moi-même.
Rédigé par : sylvain | 07 septembre 2021 à 14:25
À l'heure où chacun cherche des personnes à panthéoniser, Jean-Paul Belmondo y a peut-être davantage sa place que d'autres.
Quant à des obsèques nationales, elles me semblent justifiées si Macron ne se met pas à nouveau à parler de lui-même à travers le défunt.
Jean-Paul Belmondo, contrairement à Delon, Aznavour, Prost... ne donnait pas des leçons de citoyenneté depuis les bords suisses du lac Léman. C'était un de nous.
Rédigé par : stephane | 07 septembre 2021 à 13:32
La France dont je crains qu'il l'emporte avec lui.
Avec des images figées à jamais et qui nous font ressentir par contraste l'horreur de ce qu'elle est devenue de nos jours.
Parents, qui voulez expliquer à vos enfants comment c'était « avant », faites-leur visionner des films où jouait Belmondo.
Rédigé par : Exilé | 07 septembre 2021 à 13:10
« Monstre sacré » !
Il est étrange ce besoin de sacraliser, d’idolâtrer...
Il est étrange aussi, à la mort de l’idole, ce mélange de peine et de joie, de trouble et de paix...
Eh oui, la culture est née autour d’une pierre tombale. Ça se confirme. Qu’il est doux de communier, tous ensemble, dans des sentiments partagés !
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 07 septembre 2021 à 12:29