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23 septembre 2021

Commentaires

Patrice Charoulet

"L'affaire Halimi a récemment été le paroxysme, sur ce plan, d'un mélange d'indignation absolue et d'ignorance abyssale."

Je ne partage pas votre avis. Un examen minutieux de tout ce qui a précédé ce crime prouve la préméditation. Ni le cannabis, ni des expertises, n'auraient dû empêcher cet assassin d'être jugé en cour d'assises. Pourquoi la juge d'instruction a-t-elle refusé une reconstitution du crime ?

Michel Deluré

Quelle loi est capable de définir clairement, précisément, sans la moindre ambiguïté possible, où finit l'état de responsabilité pénale de l'auteur d'un acte délictuel et où commence donc son état d'irresponsabilité pénale alors que la science ne le peut pas ?

La justice peut-elle s'effacer et renoncer à passer là où les conclusions d'un expert, professionnel faillible s'appuyant sur une science elle-même non exacte, laisseront une place au doute et comment sera alors engagée la responsabilité de ce même professionnel en cas d'erreur manifeste de diagnostic, surtout si récidive de la part de l'auteur des actes délictuels il y a ?

Voilà des questionnements qui m'interpellent. Il ne faudrait pas en fait que la folie devienne l'argument derrière lequel certains se retrancheraient parfois trop facilement pour échapper à la justice et réfuter la vérité.

vamonos

La triste nouvelle est tombée. Philippe Archambault, alias Archy, une figure de l’EPIGN, du GSIGN et du GIGN est parti dans les ailes de Saint Michel.
Tous les paras le connaissaient, il était aux antipodes de l'irresponsabilité pénale.

Lodi

"J'approuve la prudence du projet de loi qui n'a pas modifié l'article 122-1 du Code pénal : "N'est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes". Il va exclure de son champ d'application les personnes "qui auraient volontairement consommé des substances psychoactives dans le dessein de commettre une infraction".

Pourquoi pas, même si je n'ai jamais connu dans mon expérience d'avocat général des transgresseurs accomplissant cette intoxication volontaire à cette fin."

Anticipons ! Il ne serait vraiment pas étonnant qu'un transgresseur un peu plus retors que les autres se munisse d'une substance addictive, comme des gens, cherchant plus la difficulté, d'un alibi.
Un transgresseur perfectionniste question drogue pourrait en prendre pour s'entraîner à ce que son esprit ne soit pas si brouillé que ça pendant la consommation, et ce stade atteint, exécuter son crime. Je m'étonne que personne ne l'ait fait... Vraiment, nul n'a pensé à quelque chose d'aussi élémentaire ? Ah bon, ou alors, il a bien dissimulé.

Quoi qu'il en soit, je pense qu'il y a des crimes parfaits : ceux qui ne passent pas pour des crimes et où la police ne va pas enquêter, avant tout. Cela fait le pendant aux innocents reconnus comme tels en prison.

Il y a aussi les innocents non reconnus comme tel : les drogués ou même les trafiquants tant qu'ils ne vendent pas aux enfants et ne commettent pas de crime, parce que, dans la Prohibition, pour moi, le crime est dans la loi.
En deux sens : en inventant de faux crimes, en ne régulant pas un marché, qui dès lors, le sera par la violence. La nature a horreur du vide !

Et enfin, il y a les gens dont la majorité sait qu'ils sont coupables sans qu'il soit envisagé amende ou prison pour eux, les "résistants" au vaccin, de sorte qu'il vaut mieux mettre la vie d'autrui en danger que la sienne par la drogue.
C'est en somme dire que l'on ne s'appartient pas mais que l'autre vous appartient !

Les choses se décantent pour la drogue, l'interdiction serait pour protéger les drogués, mais on leur fait la chasse, aux Philippines, on dit qu'il faut réprimer à cause de la contagiosité, mais on ne réprime pas les propagateurs volontaires du virus.
J'en conclus qu'on persécute les drogués pour des raisons symboliques, il ne faut pas faire défection au monde, comme on persécutait les suicidant, autrefois... Pour ceux qui ne se vaccinent pas, on les épargne pour des raisons symboliques, également, bien intégrés socialement, ils ont, ainsi, acquis le droit d'empoisonner leur prochain.

Si parmi les gens ne voulant pas se vacciner sans raison de santé, certains ont grogné face au fait que certains abuseurs d'enfants n'étaient pas punis car trop riches ou protégés symboliquement par une position dans l'Eglise ou dans les médias, il faut leur dire qu'ils bénéficient, à présent, du même privilège d'intégration pour détruire les autres.

D'un traitement de faveur, d'un privilège non causé par leur position particulière mais à cause de leur grand nombre.
Ce qui pourrait aussi se comparer à une foule lynchant une victime : ce n'est pas demain la veille qu'on emprisonnerait à vie ou tuerait tous les lapideurs. Privilège du chef, de la meute ? Pour moi, la prérogative de nuire à des innocents est toujours inacceptable.

En revanche, avec ma cohérence habituelle, je défends les victimes innocentes et ne pardonne pas aux coupables de crimes impardonnables, savoir dans les deux cas, mise en danger délibérée d'innocents.
Eh oui ! Il m'arrive souvent d'être hors-sujet, jamais hors-justice. Par miracle ? Non, aucune considération partisane, de rapport de force, symbolique ou de recherche de popularité ne va me faire condamner ou laisser condamner des innocents ou applaudir à la prospérité des coupables, sans parler du fait que le masque rend la parole aussi libre que le regard de la foule asservit, a asservi, et asservira toujours.

Aliocha

Saluons le courage de notre hôte d'observer que le souci de la victime entraîne l'institution à déguiser son incapacité en progressisme, accompagnant ce qui ne peut être décrit que comme un recul parfaitement inquiétant.

Que signifie donc ce retour au jugement du transgresseur plutôt que de sa transgression, si ce n'est l'incapacité à savoir se prémunir, dans la conscience même du magistrat qui juge, des désirs vengeurs de la victime ?
Notre hôte repère bien qu'il y a là transgression de l'état de droit, où l'institution, si elle n'est plus qu'au service de la volonté répressive des victimes, ouvre la porte qu'il est pourtant indispensable de tenir fermée, la justice n'est pas la persécution du persécuteur.

Au-delà même de l'irresponsabilité pénale, qui ici n'est finalement que symptôme, il est indispensable de rappeler que c'est l'acte qui est jugé, non la personne qui en est responsable ou irresponsable, et que le transgresseur doit rendre compte de ses actes, l'avocat de tous les citoyens qu'est notre hôte protège ainsi non seulement les victimes mais le criminel lui-même en sa personne par la sanction qu'il lui inflige, lui donnant l'occasion comme au groupe social d'une rédemption collective par la prise de conscience de la transgression de son acte, qui risque de contaminer par désir de vengeance la communauté entière, si l'acte judiciaire n'est pas ainsi posé.

À défaut, la part dérisoire et ridicule des non-lieux psychiatriques prend le pas sur le rôle éminent de la justice, ouvrant la porte à toutes les démences vengeresses qui aujourd'hui, grâce à l'extrême médiatisation des réseaux, ne savent répondre aux bouffées délirantes que par des délires supérieurement dangereux, Marchenoir à nouveau en son racialisme échevelé, nous démontrant sa bouffonnerie en ses analyses culturelles façon Gérard et pinard obligatoire, qui ne sont pas sans rappeler ce qui déjà amena au gouffre la société allemande dans les années trente.
Merci notre hôte de savoir ainsi garder l'esprit clair, et ne pas prendre pour laxisme ce qui n'est que raison, Justice n'est pas persécution.

Robert Marchenoir

Très intéressante remarque sur l'objectivation des actes. Mais elle semble contradictoire avec le reste de votre article. Si l'on doit se concentrer sur la réalité du crime et minimiser la personnalité de l'auteur, alors cela ne conduit-il pas à réduire, également, la portée de l'excuse de démence ?

D'un côté, il est inquiétant que des lois modifiant des règles aussi fondamentales puissent être adoptées au simple prétexte d'un procès particulier ayant ému l'opinion. Sans se donner le temps d'une réflexion plus large et plus prudente abordant l'ensemble du sujet.

De l'autre, il est clair que cette loi n'est plus adaptée. Elle renvoie à un état antérieur de la société. On ne peut plus faire l'impasse sur le fait que de plus en plus d'infractions relèvent de la "folie" : il est devenu banal, au moindre délit semblant relever du terrorisme, que les autorités évoquent immédiatement le "déséquilibre mental".

C'est largement dû à une réalité nouvelle : l'immigration de masse. Celle-ci conjugue trois facteurs :

1. La haine de la société française, justifiée par le substrat théologique et culturel de l'islam. Cette inclination conduit à des actes illégaux qui couvrent toute la gamme, depuis la délinquance dite ordinaire jusqu'au terrorisme de masse.

Il faut être fou pour massacrer cent personnes dans une salle de concert, simplement parce qu'elles sont françaises. En tranchant les parties génitales de certaines victimes pour les placer dans leur bouche.

Il faut être fou pour jeter une vieille dame par la fenêtre, simplement parce qu'elle est juive. Ou pour tuer son ami d'enfance en lui crevant les yeux à la fourchette, pour le même motif.

Il faut être fou pour réclamer, dans la rue, des "cigarettes" à des étrangers, et les battre comme plâtre lorsqu'ils refusent.

Il faut être fou de notre point de vue, mais du point de vue des auteurs, c'est parfaitement rationnel.

La drogue elle-même fait partie de cette logique. Le cannabis est la drogue musulmane. Son emploi est à la fois, dans ce contexte, rationnel et culturel.

2. Le faible niveau intellectuel des représentants de cette immigration. Lorsqu'on laisse la France être envahie, pendant un siècle et davantage, par des populations dotés d'un quotient intellectuel moyen de 83 (Nord-Africains) ou 71 (Noirs), alors on crée les conditions d'une folie de masse, bien au-delà de l'exception rarissime que constituait le dément certifié à l'origine de notre législation actuelle.

Un Blanc doté d'un QI de 70, c'est un débile léger. Un Noir doté d'un QI de 70 est un Noir normal.

3. Le degré de consanguinité très important de certaines populations très représentées parmi l'immigration de masse (Afrique du Nord, Pakistan...). Les mariages consanguins se poursuivent une fois ces immigrés installés en Europe.

De multiples études scientifiques ont montré que ces mœurs font exploser l'incidence de certaines maladies au sein des populations concernées. En Grande-Bretagne, les couples pakistanais sont responsables de 30 % des maladies congénitales chez les nouveau-nés, alors qu'ils ne contribuent qu'à 4 % des naissances.

Les mariages consanguins sont à l'origine de nombreuses maladies somatiques (diabète, etc.), mais aussi de maladies mentales, comme la schizophrénie.

Adel Amastaibou, l'homme qui a assassiné son ami d'enfance Sébastien Selam à coups de fourchette et de couteau, avant de se vanter "d'avoir tué son Juif", a été reconnu irresponsable par la justice au motif de schizophrénie.

Mais sa mère, qui n'était pas suspectée de maladie mentale, passait son temps à traiter les gens de sales Juifs, et à arracher les mezzouza des portes des Juifs du voisinage.

Nous en revenons donc à l'indispensable arrêt de l'immigration.

Il n'en reste pas moins que la justice ne peut pas rester sans réaction. La loi doit reconnaître que la notion de folie a évolué avec le changement de population. Elle doit, par conséquent, être adaptée.

Il faut aussi adapter le volet psychiatrique de la répression. On ne peut enfermer les fous en prison -- d'ailleurs, les professionnels de la justice disent souvent que de nombreux détenus seraient davantage à leur place en hôpital psychiatrique.

Non seulement on manque de places de prison, mais on manque de places d'enfermement psychiatrique contraint. Si l'irresponsabilité pour cause de démence doit être conservée, il faut aussi faire en sorte que la société soit protégée des fous criminels.

Et la loi doit sans doute être adaptée de ce côté-là aussi. On nous dit souvent qu'une fois ces fous estimés guéris, ils sont rendus à la liberté. Ne devraient-ils pas retourner en prison ?

Xavier NEBOUT

Il convient en préalable de distinguer le psychiatrique du psychologique, et c'est là que le bât blesse tant les "experts" ne sont pas pressés de produire des démonstrations scientifiques de l'existence de véritables maladies.

La drogue génère-t-elle en effet une altération des communications neuronales - ou seulement des distorsions ?

Condamner sur les faits et non en fonction d'un état mental, relève du respect du mystère de l'être et donc de la dignité de l'individu.

Il y a des crimes dont on ne peut se repentir, notamment ceux dont on ignore les conséquences.
D'autres peuvent faire l'objet de repentance. Mais alors, comment se repentir, si on est excusé pour être soi-disant malade ? Partant, le secours du psychiatre est un obstacle au salut de l'âme.

Tels sont les sujets qui devraient se poser, et nous sommes bien loin du compte...

Le souci du salut de l'âme, la notion perdue et qui est pourtant l'essence de toute civilisation.

Michelle D-LEROY

Voilà bien un problème difficile.

"On va bientôt juger les irresponsables pénaux : c'est mon angoisse ! Étrange comme aujourd'hui les victimes sont à la fois négligées, délaissées mais sublimées. Si elles gagnaient sur ce plan, ce serait la fin d'une certaine civilisation ! " (PB)

De mon point de vue, nous sommes bien à la fin d'une civilisation, tout nous le rappelle et tout y contribue. Ce qui était assez rare ces dernières décennies devient courant.
D'abord en regardant les faits divers quotidiens on se rend compte que le monde devient fou, que l'argent, l'amour perdu, la jalousie, les différences de culture, les haines diverses, tout devient motif à dépression, à folie passagère puis au passage à l'acte ultime, comme si cela était une normalité, une punition logique pour le frustré.

La folie c'est vite dit, car la folie me semble bien difficile à définir même par les plus grands psychiatres. On entend régulièrement à la barre les experts en contradiction les uns avec les autres lors des procès. Psychiatrie et psychologie sont loin encore d'être des sciences exactes.
De mon point de vue, tous les assassins, lors du passage à l'acte, semblent avoir perdu la raison. Un moment de folie ou une folie permanente ? C'est là toute la difficulté.

Une jeune médecin qui va exercer son métier de temps à autre dans une prison de la région parisienne me dit lorsqu'elle en parle, que parmi les patients qu'elle vient consulter, une bonne moitié ne devraient pas être en prison mais à l'asile psychiatrique, "des cinglés qui font peur", me dit-elle.
Dans ce cas ce ne sont plus des prisons que nous devrions construire mais plutôt des centres de soins psychiatriques.

Tout cela posé, ces tueurs, fous ou pleinement conscients de leurs actes, restent des dangers pour la société.
Le problème est de savoir si ceux qui vont sortir plus ou moins rapidement de l'asile seront à nouveau des dangers publics car, dans ce cas, pour leurs victimes, ils est insupportable qu'ils soient si vite exaucés.

L'affaire Halimi est un cas d'espèce limite entre le geste d'un fou ou celui d'un illuminé antisémite. Il a été admis que son assassin l'a défenestrée au cours d'une crise de démence due aux drogues. Il a été jugé non responsable de ses gestes, malgré sa haine particulière et apparemment récurrente à l'encontre de ce que représentait sa voisine.

Et, là, on en revient à l'éternelle discussion sur le fanatisme. Un état froid et sans état d'âme, obnubilé par un gourou, une manipulation mentale, une religion radicale et extrémiste, un délire dogmatique récurrent, est-ce de la folie ou une exaltation incompréhensible à tout esprit rationnel ?
Il serait peut-être temps, vu l'état de notre société, de redéfinir certains critères psychologiques de ces états particuliers, dont celui des drogués, qui mènent jusqu'au crime.

Près de chez moi, en 2013, une femme dont le mari voulait divorcer a tué de la façon la plus barbare ses trois enfants, pour le punir. Elle a été jugé démente et internée. Quelques années plus tard, sortie momentanément de l'asile, ayant compris l'horreur de son acte, elle s'est défenestrée. Peut-être avait-elle retrouvé tous ses esprits après cinq ans de soins ?

C'est donc là qu'il y a un vide, lorsque les assassins, guéris de leur déraison sont devenus conscients de leurs actes, doit-on les laisser libres comme si rien ne s'était passé ?

Forcément, pour leurs victimes, c'est dur à avaler, d'autant que plus le temps passe plus notre société se déshumanise d'elle-même.

Giuseppe

Je réclame l'avis de notre brillante professeur en épidémiologie, Barbara Lefebvre, qui a des solutions pour tout, je suis admiratif de ses avis, de ses solutions pour nous guérir des écrouelles, de son esprit d'entreprise.
Comment faire du vent sans le vent, comment convaincre quand on n'a rien à penser ni à dire. Du grand art à sa manière ! Il est vrai qu'au volant son bruit de fond vaut bien les paroles du chanteur pour soirées animées de la crêpe et du vin blanc.
Avec le chanteur Francis Lalanne nous assistons à un nouveau courant de pensée :
https://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/management/travailler-avec-un-y-a-qu-a-faut-qu-on_1526497.html

vamonos

La supposition de M. Philippe Bilger est légitime dans la mesure où le Législateur nous a habitués à de lentes dérives de ses textes. Les jalons posés, les promesses de leur inviolabilité n’ont pas résisté aux vents de l’Histoire, aux alliances d’arrangements électoraux, aux événements fondateurs de nouvelles causes. Pour rappel, l’avortement était interdit, une loi fut créée définissant les modalités de l’interruption volontaire de grossesse. La durée maximale de la gestation avant l’avortement était fixée, elle a été dépassée plusieurs fois jusqu’à atteindre la veille de l’accouchement présumé.

En ce qui concerne la responsabilité pénale des fous, la crainte d’une dérive similaire est tout à fait légitime. On pourrait imaginer un futur plus ou moins proche où les fous seraient liquidés. Le national-socialisme avait appliqué cette ignominie, le traumatisme de cette époque n'est toujours pas oublié.

D'autre part, la crainte est légitime du retour à la Loi de l’Ancien Régime. Une même peine était prononcée quelles que soient les modalités du crime. Le tueur était supprimé même s’il s’agissait d’un malencontreux concours de circonstances. Si la préméditation était avérée ou non, alors le gibet était la seule issue possible. Après le XVIIIe siècle les choses ont changé en France et je ne pense pas que la nouvelle loi portée par Eric Dupond-Moretti déroge à cette convention.

Cette loi met fin à une incohérence. Un conducteur sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants est pénalement responsable, tandis que l’assassin qui se drogue avant de commettre un meurtre peut bénéficier d’une relaxe au motif de l’altération passagère de ses capacités mentales.

Actuellement, les parties civiles doivent trop souvent accepter un verdict signifiant que le criminel n’était pas responsable au moment des faits. La perte de l’être cher a bien eu lieu mais toute l’affaire aboutit en définitive à un non-lieu. Cette nouvelle loi devrait permettre un dénouement plus raisonnable. Il ne s’agit pas de vengeance; mais de sécuriser la vie en société.

On ne va plus remettre en liberté des tueurs sans qu’ils n’aient à répondre de leurs actes. Ils devront passer quelques années dans une cellule dont la trappe de la porte s’entrouvrira brièvement chaque matin pour que le café au lait leur soit servi. Je préfère les savoir derrière les barreaux plutôt qu'en liberté, sûrs de leur impunité, au cas où ils céderaient à leurs pulsions mortifères.

sbriglia

« Il va exclure de son champ d'application les personnes "qui auraient volontairement consommé des substances psychoactives dans le dessein de commettre une infraction". » (PB)

Rajoutons :

…« ou à seule fin d'être "éligibles" à l'irresponsabilité pénale… »

Car on ne sait jamais : quelques verres de whisky avant le forfait (substances à effets psychoactifs : le tabac, l’alcool, la cocaïne, le cannabis etc. agissant directement sur le cerveau en modifiant le comportement, les humeurs, les perceptions et l’activité mentale des utilisateurs) et le traorisme est sur les rails…

(Nota bene : le zemmourisme, le poutinisme, ont des effets psychoactifs sur certains commentateurs...)


Exilé

Le problème est que la psychiatrie n'est pas une science exacte et laisse la porte ouverte à diverses interprétations.
Ce qui nous permet parfois de nous interroger sur la manière selon laquelle l'irresponsabilité a été retenue.

On va bientôt juger les irresponsables pénaux !

Ouf, j'ai eu peur.
J'ai tout d'abord cru que les hommes politiques coupables de concussion, de forfaiture voire de trahison de la France allaient être jugés...
Mais on n'osera pas aller jusque-là.

Achille

« L'affaire Halimi a récemment été le paroxysme, sur ce plan, d'un mélange d'indignation absolue et d'ignorance abyssale. »

Certes le peuple est constitué dans sa grande majorité de gens ignorants. Ce n’est pas Robert Marchenoir qui vous contredira sur ce point-là.

Mais que voulez-vous, Philippe Bilger, quand on voit les atrocités qui sont commises quasi quotidiennement par des individus qui sont sous l’emprise de la drogue, il est des décisions judiciaires qui ont du mal à passer pour les gens simples qui sont les principales victimes de ces fous furieux.
D’autant que ces événements dramatiques sont complaisamment montés en épingle par certains médias qui en font leurs choux gras car c'est bon pour leur taux d’audience.

Ceci explique en grande partie la montée de la popularité d’Éric Zemmour qui remet sur la table le rétablissement de la peine de mort, ainsi que des mesures radicales contre les immigrés. Et pour cause, ces loques humaines sont, nous dit-on, en grande majorité des immigrés qui occupent les quartiers où le marché de la drogue est florissant.

Les Français sont excédés par cette nuisance que tous les gouvernements successifs depuis quarante ans n’ont pas réussi à éradiquer. L’opposition a beau rôle d’accuser le gouvernement de négligence dans ce domaine, alors que lorsqu’elle était au pouvoir, elle n’a jamais montré son efficacité dans la lutte contre le marché de la drogue.

C'est toujours plus facile de critiquer que d'agir, encore faut-il pour cela avoir démontré que l'on était meilleur et là si on cherche bien, il n'y a pas grand monde à gauche, et même à droite.

Denis Monod-Broca

“Le monde moderne est plein d'anciennes vertus chrétiennes devenues folles. Elles sont devenues folles, parce qu'isolées l'une de l'autre et parce qu'elles vagabondent toutes seules.” G.K. Chesterton.

Le « souci des victimes », selon l’expression consacrée, est typiquement l’une de ces vertus chrétiennes devenues folles.

Elle s’est littéralement retournée. Être victime est désormais un étendard !

Elle va jusqu’à faire d’un procès un rituel expiatoire destiné à consoler les parties civiles, aux dépens de l’accusé, victime à son tour, mais victime dont il est honteux d’avoir le moindre souci.

L’Évangile est l’histoire d’un procès et d’une exécution racontés du point de vue de l’accusé. Mais n’est-il pas assez bien vu, de nos jours, de se moquer de ce dernier ? Mais Nietzsche n’y a-t-il pas vu une « morale des esclaves » ?

La victime dont je dois avoir le souci n’est pas moi-même, c’est l’autre, dont je suis le bourreau.

« Ne juge pas, puisque tu fais la même chose, toi qui juges ! »

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