Comme magistrat déjà, la conception française de l'État de droit m'avait toujours semblé immuable, fixiste, destinée seulement à offrir des garanties aux mis en cause sans prendre en considération les exigences de protection du plus grand nombre et la sauvegarde de la société. Je ne parvenais pas à comprendre pourquoi notre démocratie se trouvait condamnée à cette approche trop restrictive et, pour tout dire, désespérante pour le commun des citoyens.
Le quinquennat presque terminé d'Emmanuel Macron nous a contraints de questionner la relation entre l'État de droit classique et la sécurité de la France.
Je n'aurais pas abordé ce thème, tant il crève les yeux et l'esprit de la multitude qui constate l'absence d'autorité régalienne de ce pouvoir et sa frénétique démagogie avant l'échéance présidentielle pour faire illusion, combler le vide et compenser ses faiblesses. Mais il y a eu en plus une offensive médiatique non seulement contre la Pologne mais pour pourfendre les candidats qui chez nous avaient la prétention de "s'en prendre au droit européen et de vouloir réviser la Constitution" (Le Monde).
Et sur quel ton, comme s'il s'agissait d'un crime contre la République alors qu'on aurait pu penser au contraire que le crime était constitué par la non-assistance à la République en danger !
Par exemple l'appel à des référendums constitutionnels est moqué ; le fait que "cette offensive se déroule dans une stupéfiante indifférence" est stigmatisé. Ce qui est faux. Car précisément sont vigoureusement attaqués ces projets consistant à se délier du droit européen seulement dans ce qu'il a de nocif pour notre nation, ou consistant à évoquer des modifications de notre Constitution pour mieux lutter contre l'immigration incontrôlée "qui n'est pas une chance pour la France"(FigaroVox, Patrick Stefanini) ou consistant encore à promouvoir le référendum pour battre en brèche les blocages parlementaires plus soucieux de la pureté des principes que de la protection des citoyens.
Comme si la seule éventualité de telles modifications représentait le comble de l'ignominie politique. Sont visés principalement Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Marine Le Pen, Eric Zemmour et en partie Arnaud Montebourg dont le grand tort est de n'avoir pas totalement abandonné la perception du réel et des enseignements qu'il devrait imposer.
L'alternative est de plus en plus limpide, entre un respect inconditionnel de l'État de droit même dans sa définition limitée et inadaptée et l'acceptation de la défense de notre pays comme impératif prioritaire, qu'il s'agisse de toutes les délinquances ordinaires, de la criminalité et du terrorisme islamiste dans son appréhension judiciaire et dans la menace qu'il continue de faire peser sur notre société. Non plus la révérence pour l'État de droit au risque de laisser meurtrir la France mais la sauvegarde absolue de notre pays jusqu'à rendre l'État de droit compatible avec lui.
On peut choisir comme exemples tout ce qu'on voudra, les transgressions singulières ou collectives de notre quotidienneté, dans ces lieux pas forcément abandonnés mais où la certitude de l'impunité permet de s'abandonner au pire sans la moindre crainte, les agressions en bande, les massacres homophobes, les résistances violentes à l'autorité, à Montgeron comme à Combs-la-Ville, le lassant déroulement d'une chronique odieuse qui nous oblige à économiser notre indignation parce que demain elle sera encore plus sollicitée, le formalisme des enquêtes et des procédures, les interventions tardives de la police impuissante, une justice trop lente pour condamner quand elle le fait, trop faible pour ce qu'elle devrait avoir de rigoureux, un état de notre pays lamentable, et, face à ces dérives, seulement le très fragile bouclier de l'État de droit tel qu'on se vante de l'honorer, inchangé, alors que tout change et se dégrade autour de lui ?
Je ne suis pas, loin de là, un adversaire des évolutions positives que notre droit, notamment administratif, peut susciter pour battre en brèche la passivité de l'Etat, par exemple dans le domaine pénitentiaire, et décréter le caractère inadmissible de certaines situations objectivement indignes.
Qu'on soit humaniste ou pragmatique - la conciliation des deux serait l'idéal -, le constat est vite fait. Aujourd'hui, s'ajoutant à la mansuétude d'un pouvoir plus préoccupé de se faire réélire (et pour certains de rester ministres et, plus tard, députés), il y a un décalage scandaleux entre un État de droit ressassé et une réalité qui le ridiculise au point de rendre son renforcement et, à la fois, sa simplification inéluctables si nos dirigeants avaient conscience de l'attente, de la peur et de l'espérance des Français.
Consentira-t-on encore longtemps à ce gouffre entre ce que la France exigerait et ce que l'État de droit interdit ?
@ Herman Kerhost
"Ha ha ha !"
Vous devriez postuler à France Inter, la qualité de vos arguments est renversante.
Rédigé par : Aliocha | 27 octobre 2021 à 10:39
@ Robert Marchenoir 27 octobre 2021 à 07:47
"Se positionner, ce serait engager un débat véritable. Si vous regardez bien, c'est excessivement rare. Le Français n'est pas débatteur."
Je tiens compte des spécificités françaises et du blog : ce n'est pas ma faute si les choses sont ce qu'elles sont.
"Je peux vous dire, au contraire, que j'ai gagné pas mal de gens à ma cause. Emmanuel Macron, par exemple. Ou Michel Barnier. Pour ne citer que ces deux-là. Qui prononcent des paroles et font des propositions qui étaient les miennes mot pour mot il y a quinze ans, et qui à l'époque étaient non seulement extraordinairement marginales, mais extraordinairement réprouvées."
S'il faut tout préciser, mais on me dit que je fais bien assez long comme ça, je voulais dire gagner à votre cause sur l'infériorité intellectuelle des Noirs et compagnie.
Sinon, pour ce qui est du fait que l'immigration musulmane doit être empêchée car les immigrés musulmans ont innové en rendant le mal pour le bien, c'est de plus en plus perceptible.
Je ne me mêle pas, je pense, de dire aux autres qu'ils exagèrent peut-être leur importance ? Enfin, on ne sait jamais. Je pense que sauf quand ils nuisent aux autres, mieux vaut ne pas toucher à la personnalité des gens. En général.
Mais puisqu'on en débat, et que je suis sur la sellette, je dirais qu'en effet je suis quelqu'un de susceptible, pessimiste et rancunier.
Quel scoop !
Je sais trop comment tant de gens font bon marché de leur dignité, et de toute lucidité, pour vouloir jamais leur ressembler ! Or il n'est pas absolument sûr que qu'on soit impeccable. Qui peut le dire de soi ? Et chaque fois qu'on reçoit un coup sans le rendre, on peut à bon droit se soupçonner de lâcheté, paresse, soumission et autres dégradations du même genre.
Il me semble même, contrairement à de plus laxistes, que de ne pas avoir obtenu la victoire est dégradant... Vu que je ne crois pas au qui perd gagne et au symbole qui remplace la réalité des choses ou qu'il doive y avoir égalité entre agresseur et agressé mais victoire nette et sans bavure du bon droit.
Sinon, que de refuges à la bassesse !
Et quand on est trahi ou qu'on a été moqué sans s'en rendre compte comme dans un dîner de cons, mais cela existe sous bien des formes ailleurs, il est bien sûr, en général, impossible de se venger.
Et chaque instant de cette impuissance est un camouflet qui ne se résoudra jamais dans un duel, autant dire qu'on ne retrouvera jamais ce qui a été perdu. Il faut faire attention, mieux vaut être impopulaire que le jouet des autres - pour une fois optimiste, je ne vais pas dire cumuler.
Avec cette mentalité je ne me fais peut-être pas trop d'amis, même si je regrette de ne pas atteindre à plus de détachement pour le double motif que la popularité est utile pour faire avancer ses idées, et parce qu'il est aussi très important de ne pas être injuste.
Car évidemment, j'aurais horreur de nuire à des innocents. Que dire ? Quand il est avéré que je suis dans mon tort, je présente mes excuses. On dit même trop... Mais il faut que je le pense sans aucun doute.
Il est vrai que j'ai tendance à surévaluer le pire à mon endroit, et que cela peut bien me rendre injuste, mais sans entrer dans les détails, chat échaudé craint l'eau froide. Enfin bon, ma conseillère a l'air de penser que je ne risque plus grand-chose d'une part, que je ne suis pas du genre à m'écraser d'autre part, et autres raisons de se transformer.
Comme c'est peut-être bien vrai et qu'il s'agit, c'est certain, d'une personne absolument merveilleuse qui m'a déjà beaucoup appris, j'essaie de changer, ce qui n'est pas une mince affaire.
Changer le monde non plus.
En effet, il est plus prudent de ne pas se vanter. Je sais que vos thèses sur les Noirs avancent, et j'en suis triste. Mais chacun a le droit de se réjouir du succès de ses idées et de ce qu'on lui dise qu'il y tient un rôle.
C'est le moment difficile de mon texte : si je parle de mes succès, ou plutôt des succès de miens, j'ai l'air de rivaliser, si je ne le fais pas, de voir tout à nouveau tout en noir, alors, alors...
Alors je vais m'en tirer comme ça : l'important, ce n'est pas ce que chacun est mais ce qu'il fait et devient.
Dans cette perceptive, je vais profiter de l'occasion pour signaler un livre que j'ai réussi à prêter à quelqu'un qui avait l'air déjà en partie convaincu par ma démonstration sur le fait qu'il est souhaitable, et sans doute possible, qu'un jour les gens ne meurent plus que par accident, ou par leur volonté, immortels, ou plus précisément amortels.
Pour la petite histoire, ce n'est pas ma conseillère, la malheureuse est tellement près du burn-out car c'est quelqu'un de si merveilleux que les gens se l'arrachent comme des vampires de soleil, et que je n'allais pas en rajouter ! Mais c'est bien grâce à elle que j'ai le courage de faire quoi que ce soit, ainsi essayer de défendre mes idées.
Bref :
https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782875422200-la-mort-de-la-mort-les-avancees-scientifiques-vers-l-immortalite-jose-cordeiro-david-wood/
Après bien des livres contre ma thèse en disant n'importe quoi, ou pour l'étudier "objectivement" sans donner la parole à ses prometteurs, des gens qui en parlent sans les concessions de Français par trop écrasés par un contexte très hostile.
Et désespérant pour moi, et vexant si rassurant pour la cause, non seulement les Anglo-Saxons nous dépassent depuis toujours, mais l'idée s'étend, notamment dans des pays latino-américains alors qu'ils n'ont pas une grande tradition de liberté. Oui, mais ils sont moins prétentieux, plus capables d'imiter meilleurs que soi, et c'est important pour se mettre au niveau.
Comme la science.
En espérant que ce soit le cas de chaque personne qui le désire.
Rédigé par : Lodi | 27 octobre 2021 à 10:31
@ Lodi | 26 octobre 2021 à 07:54
Puisque vous tenez à mettre ce blog en mode méta-commentaires et nombrilisme débridé...
Du peu que je vous ai dit, vous n'avez retenu que le clystère. Vous avez omis le grand compliment que je vous ai fait. Non seulement je me suis tapé votre punition, mais j'ai pris la peine de vous indiquer que je la trouvais fort juste (en tous cas sur certains points).
Vous n'allez tout de même pas prétendre que votre prose donne dans le désopilant, le facile à lire, le roman policier ?
C'est une triste habitude, chez vous, de ne retenir que quelque vague propos négatif que l'on vous aurait tenu par le passé, puis de le ruminer pendant des siècles. Vous vous êtes ainsi longtemps prétendu la victime d'une dame dont, encore à ce jour, je cherche en vain en quoi elle a pu vous persécuter.
Sinon, je peine à voir en quoi "tant de gens se positionnent en fonction" de ma pomme. Il y a une poignée de commentateurs qui croient intelligent de me japper constamment aux jarrets. Ça fait peu de monde, du monde pas très intéressant et je n'appelle pas ça "se positionner".
Se positionner, ce serait engager un débat véritable. Si vous regardez bien, c'est excessivement rare. Le Français n'est pas débatteur.
Par ailleurs, vous assurez que "je gagne souvent des confrontations", mais que "je ne gagne pas des gens à ma cause". Je me demande bien ce qui vous permet de dire ça. Vous pratiquez le charoulétisme ? Vous lisez dans les pensées des gens ?
On n'est ni aux élections, ni dans un jeu télévisé, ici. Les gens pensent bien ce qu'ils veulent, et personne ne les force à décerner bons points ou mauvais points.
Je peux vous dire, au contraire, que j'ai gagné pas mal de gens à ma cause. Emmanuel Macron, par exemple. Ou Michel Barnier. Pour ne citer que ces deux-là. Qui prononcent des paroles et font des propositions qui étaient les miennes mot pour mot il y a quinze ans, et qui à l'époque étaient non seulement extraordinairement marginales, mais extraordinairement réprouvées.
Le débat public, le travail de conviction, sont l'œuvre de millions de personnes. Bien vantard serait celui qui dirait : c'est moi qui ai changé l'opinion. Mais chaque voix compte...
De façon plus anecdotique, je pourrais vous citer tel blogueur (pas d'ici) qui, il y a bien longtemps, fustigeait mon "racisme", pour devenir quelques années plus tard aussi "raciste" que moi à mon contact... sans s'en vanter, bien sûr.
Non, il n'est jamais inutile de partager des analyses que l'on croit justes et pertinentes. Nul ne peut prévoir leur avenir, mais le travail doit être fait.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 27 octobre 2021 à 07:47
@ Aliocha | 26 octobre 2021 à 20:13
"Il serait bon de reconnaître que les mots tuent, que savoir maîtriser son langage est une vertu, une de plus perdue par les insensés qui rêvent d'être haïs pour mieux se déchaîner, les pauvres, ils n'ont pas été aimés et n'ont pas eu la chance, comme Camus, comme Guaino, de rencontrer un maître comme M. Charoulet."
Ha ha ha ! Euh, non, en fait, c'est même pas drôle...
Rédigé par : Herman Kerhost | 26 octobre 2021 à 23:18
Il serait bon de reconnaître que les mots tuent, que savoir maîtriser son langage est une vertu, une de plus perdue par les insensés qui rêvent d'être haïs pour mieux se déchaîner, les pauvres, ils n'ont pas été aimés et n'ont pas eu la chance, comme Camus, comme Guaino, de rencontrer un maître comme M. Charoulet.
Rédigé par : Aliocha | 26 octobre 2021 à 20:13
@ F68.10 26 octobre 2021 à 13:23
C'est vrai que les gens aiment haïr. Mais il n'est pas facile de voir à chaque fois ce qui relève de la haine, ou de l'habitude, l'agressivité, la malhonnêteté intellectuelle, ou quelle Éris sait quelle autre cause encore. Alors...
Même dans le cas de la haine, qu'est-ce qui est contre-productif ou pas ? C'est difficile à dire. Si on en appelle à la justice, on parle une autre langue que les transgresseurs, si on les prend la main dans le sac, ils nient voire haïssent d'autant plus.
C'est si complexe que de telles questions me semblent indécidables, en tout cas dans l'absolu... Cependant, étant donné que vous êtes la victime, il faudrait que je pense à vous défendre selon vos modalités si je devais le faire à nouveau, peut-être ?
D'un autre côté, puis-je le faire aussi bien que vous ? On peut en douter, et même ainsi, cela pourrait faire double emploi avec vos propres interventions.
La tactique, et a fortiori la stratégie, sont choses ardues !
Le mieux est peut-être que je ne vous défende pas, comme vous le suggérez... Après tout, si c'est la victime qui le demande, on ne peut pas se sentir coupable de non-assistance à personne en danger, si j'ose dire !
Et puis, dans le doute abstiens-toi et la loi du moindre effort... Laisser faire est bien tentant !
Toujours à propos de haine, et de façon plus générale, d'agressivité, je trouve malsain de s'opposer à la chasse et à la corrida.
Il convient au contraire de purger la violence des Hommes sur les bêtes, pour la paix entre les humains et parce que cela remet les bêtes à leur place. Tandis qu'à présent, il y a des attentats d'écologistes, et bien pire, des expulsions de peuple pour faire toute la place aux animaux dans les réserves naturelles.
https://www.courrierinternational.com/article/2007/02/22/les-tribus-victimes-de-l-ecologie
Les gens me font bien rire : si Adrien dit que les Noirs ne valent pas les Blancs, il est un criminel, si Cédric expulse des gens de chez eux car les Humains ne valent pas les animaux, c'est le type avec qui marier ou pacser sa fille, son fils ou toute autre prunelle de ses yeux.
Rédigé par : Lodi | 26 octobre 2021 à 19:30
@ Lodi
Vous ne devriez pas prendre ma défense ainsi sur ce blog. Il y a des gens qui adorent détester, et il convient de leur mettre en miroir leurs détestations, leurs choix de mots mesquins.
Comme le mot groupie.
Il faut vraiment être aveugle pour ne pas comprendre que j'ai des positions bien plus sympathiques à l'égard des Noirs que nombre de gens sur ce blog. C'est assez cocasse de me qualifier de raciste quand je défends certains constats des indigénistes, quand j'ai une définition parfaitement "woke" du racisme (je me soigne...) et quand, oui, je me demande régulièrement comment pratiquer intelligemment la discrimination positive, ce qui ne me semble pas pour demain.
Mais je suis une groupie de Marchenoir. Qui a ces positions en horreur. Mais oui, bien sûr, Patrice... "Groupie"...
Cela étant, Marchenoir est nettement plus conscient des enjeux associés aux questions raciales. La question du QI des Noirs, des races d'hommes vs les races de chien, tout cela est anecdotique comparativement à l'enjeu central: les conséquences à long terme sur la stabilité d'un État de la diversité ethnico-culturello-religieuse. Question qu'on peut mâtiner d'un peu de guerre des races si on le souhaite, bien entendu.
L'accusation de racisme par Patrice Charoulet est bien sûr parfaitement ridicule dans ce contexte. Il s'agit juste pour lui de contrôler les mots. De contrôler le sens des mots. De contrôler la nature des discussions sur le racisme.
Patrice Charoulet condamne pour des choix de mots. Patrice Charoulet condamne quand on joue intellectuellement avec des idées sans suivre le balisage de Comte-Sponville.
C'est précisément cette détestable mentalité qui conçoit l'anti-racisme comme un catéchuménat qui m'a fait me faire qualifier de raciste dès mon retour en France.
- Alors mon p'tit F68.10 ? Tu reviens d'Afrique ? Tu racontes à ta maîtresse comment ki travaillent bien les p'tits noirs ?
- Oh, ben vous savez m'dame, on va dire que l'école c'était pas exactement la principale des priorités.
Propos suivis d'un silence de mort, comme si je venais de violer un bébé.
Voilà comment on se fait cataloguer ouaciste en moins de dix jours en rentrant d'Afrique du Sud en France. Et effectivement, quand on a des taux de SIDA à deux chiffres et des pratiques trop fréquentes de mariage des enfants, ouais, ils ont des priorités. Et elles n'ont aucune raison d'être les priorités que décident les antiracistes de pacotille en France. Qui non seulement prétendent décider de ce qu'est un bon Français, à l'instar des pires des nationalistes, mais en plus ont la prétention et le culot de définir ce qu'est un bon Noir: un gentil p'tit nenfant qui travaille bien à l'école.
Ouais. Ben, la réalité, elle est un peu différente. Le syndrome obsession française de l'école et hussard de la République, il mérite un sérieux coup de dépoussiérage. Surtout quand on l'applique hors-contexte pour qualifier autrui de raciste.
La culture du mépris des anti-racistes mérite la pire des condamnations morales. Mais cessez de prendre ma défense, c'est contre-productif: les gens aiment haïr.
Rédigé par : F68.10 | 26 octobre 2021 à 13:23
@ sbriglia | 25 octobre 2021 à 20:16
Inhumain, trop inhumain...
Rédigé par : Herman Kerhost | 26 octobre 2021 à 11:53
@ Patrice Charoulet
"L'affaire F68.10" va m’obliger à expliquer comment je considère le monde et les gens, enfin, en partie.
Sur ce blog.
D'abord, le fait que tant de gens se positionnent en fonction de Robert Marchenoir m'étonnera toujours. Certains trouvent qu'il écrit formidablement bien, certains, parfois les mêmes, trouvent qu'il a raison sur bien des sujets. Je trouve qu'il écrit bien, qu'il a surtout un bon sens de l'escrime.
D'autres l'abominent.
Il est plus tacticien que stratège : il gagne souvent des confrontations, mais il ne gagne pas des gens à sa cause.
Je veux dire à ses idées. Je le regrette quand il s'agit de gens tentés par l'autoritarisme de Poutine et consorts. En fait, les gens avec qui RM s'est confronté lui en veulent tellement qu'ils n'examinent pas ses idées, et rien ne dit que les lecteurs silencieux soient différents.
Ce n'est pas une réussite.
Remarquez bien que la plupart des commentateurs sont plus ou moins dans ce cas sur un mode mineur.
Quand en plus les gens débattent sur le passionnant sujet du racisme, chacun ne produit et ne reçoit guère que de l'agressivité.
F68.10 est différent. Il sait se confronter quand il le faut, mais il est plus démonstratif et à l'écoute des gens que quiconque.
Il l'a d'ailleurs appris à la dure, lors d'un chemin de croix psychiatrique qu'il a résumé dans son pseudonyme qui vous déplaît si fort.
Pardon de remarquer que souvent, le nom et le prénom de quelqu'un ne signifient pas qu'un grand-chose mais qu'un pseudonyme peut déborder de signification comme le champagne de la bouteille.
Mais encore pardon, vous n'aimez pas le vin !
Et en plus, comme Claude Luçon dont j'adore l'histoire des pérégrinations, F68.10 apporte le point de vue de quelqu'un qui est allé à l'étranger !
Le côté international, comme le Courrier international, mais vécu et en feuilleton, ce qui me plaît un peu plus que d'autres, je ne sais pas, Macron a eu tort d'épouser une femme plus âgée que lui ou le racisme ?
En tant que professeur, j'imagine que vous savez qu'on ne peut juger quelqu'un sur un mot.
Vous ne pouvez être pire que moi, qui suis un clystère sans talent raciste d'une abominable mauvaise foi et autres acclamations unanime du blog ? Enfin, en principe.
Or pour prendre l'exemple du tas de boue qui vous parle, ce n'est pas parce que les gens m'apprécient autant que vous le voyez que je vais nier leurs qualités. Tiens, j'ai oublié de citer Catherine JACOB, l'encyclopédiste à théories intéressantes, et Lucile, l'équilibrée dont l'influence se sent bien après le départ car le blog est plus traversé de détestation réciproque que jamais.
Comme le juge devant instruire à charge et à décharge, quand on se mêle d'évaluer, il faut dépasser ses préjugés, ses ressentiments et prendre le temps de lire les gens longuement pour rendre un avis pertinent.
C'est surtout pour cette raison que je préfère ne pas évaluer, en fait... Je ne gaspille pas mes forces.
Bien sûr, il y a aussi la peur des polémiques, gaspillage de temps et de nerfs parfois inévitable. Avantage de la polémique, les gens la lisent, inconvénient, ils sont plus attachés à des formules de style, d'ailleurs assez prévisibles, et aux questions de personnes qu'aux problèmes de fond.
Comme j'ai dû évaluer un certain nombre de personnes, ce que je n'aime pas beaucoup faire, et que c'est de votre faute, vous n'y couperez pas !
J'ai déjà dit ici ce que je n'appréciais pas chez vous, partialité, j'ajouterai que votre idée d'interdire les pseudonymes et d'autres mesures liberticides ne me plaisent pas. Ce n'est pas un scoop.
Cependant, vous arrivez à m’intéresser à votre vie quotidienne, et vous avez signalé un dictionnaire, le CNRTL, dont on chantera jamais trop les louanges. Comme les autres personnes que j'ai citées, votre apport est important et positif.
Dans la vie, chacun se heurte aux autres comme les passagers d'un car bondé le font entre eux, et à ses faiblesses comme celui écrasé par les autres et une journée de travail éprouvante.
Quel enfer !
Rédigé par : Lodi | 26 octobre 2021 à 07:54
@ Patrice Charoulet | 25 octobre 2021 à 19:11
En somme, vous êtes l'homme parfait et vous nagez dans le bonheur le plus exquis. Mais alors, on se demande pourquoi vous éprouvez sans cesse le besoin de faire goutter votre venin sur les "racistes", au lieu d'irradier la joie de vivre...
D'autre part, votre bulletin de santé est tip-top, vous n'avez jamais eu de dépression nerveuse, et vous ne comprenez pas comment on peut en avoir une. Attendez... il me semblait que les "anti-racistes" dans votre genre étaient les rois de l'empathie, de l'ouverture à l'Autre, du mettage de pieds dans les pompes d'autrui...
On m'aurait enduit avec de l'erreur ? Vous seriez un être replié sur lui-même, égoïste et indifférent aux souffrances des autres dès lors que ses analyses d'urine sont normales ? Je ne peux le croire...
"Une des groupies de RM."
Patrice Charoulet a des amis. Je n'ai que des groupies.
Vous la sentez, là, la chaude camaraderie, le doux altruisme du meilleur "anti-raciste" d'entre nous, le type qui est moralement supérieur à tous les commentateurs de ce blog parce qu'il voit des "racistes" partout ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 octobre 2021 à 23:31
"Connaissez-vous vie plus heureuse ?"
Rédigé par : Patrice Charoulet | 25 octobre 2021 à 19:11
Qui vit sans folie n’est pas si sage qu’il croit.
Savonarole… ou Montaigne… je ne sais plus…
Rédigé par : sbriglia | 25 octobre 2021 à 20:16
@ Patrice Charoulet | 25 octobre 2021 à 19:11
« Et je ne voudrais surtout pas être un autre. Connaissez-vous vie plus heureuse ? »
Le bonheur ne s’apprécie vraiment qu’aux travers des malheurs que l’on a dû affronter. Une vie sans nuages ce n'est pas vraiment du bonheur, ça peut même devenir de l'ennui.
Rédigé par : Achille | 25 octobre 2021 à 20:03
« Quelle vie de m... ! » (Achille)
J'ai été heureux toute ma vie. Je n'ai jamais eu mal à la tête de ma vie. Je m'endors en cinq minutes.
Je n'ai pas d'insomnies. Je n'ai jamais eu de dépression nerveuse (je ne comprends pas d'ailleurs comment on peut en avoir une). Je ne me drogue pas (alcool et tabac, premières drogues françaises). Je n'ai pas d'hypertension artérielle. Je n'ai pas de cholestérol. Je ne prends pas de médicaments. Je suis pas en surpoids. Ce que je fais du matin au soir me plaît. Mon logement me plaît. Ma ville me plaît. Je n'ai pas envie de la fuir « pour changer d'air ». Les livres que je lis me plaisent. J'apprécie mes amis. Je n'envie personne sur Terre. Et je ne voudrais surtout pas être un autre. Connaissez-vous vie plus heureuse ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 25 octobre 2021 à 19:11
@ Patrice Charoulet | 25 octobre 2021 à 17:12
"Depuis un demi-siècle, pas un..., pas une..., pas un..., etc."
Si j'ai bien compris vous êtes un monomaniaque du "pas" !
Courage, faites un effort, il n'y a que le premier pas qui compte, l'horizon s'éclaircira et un nouveau monde s'ouvrira à vos yeux.
Il n'est jamais trop tard pour passer le pont, et alors :
"Il suffit de passer le pont,
C'est tout de suite l'aventure
Laisse-moi tenir ton jupon,
J't'emmèn' visiter la nature
L'herbe est douce à Pâques fleuries"... etc.
Georges Brassens
Rédigé par : Tipaza | 25 octobre 2021 à 18:52
@ Patrice Charoulet
"Et, crime suprême, pas raciste (horresco referens). Sorry ! Lodi, s'adressant à moi, ayant loué chaudement une des groupies, que je ne lisais pas, de RM, j'ai lu la dernière prose de ladite groupie, pour voir. J'y lis notamment : « C'est un devoir moral de s'opposer à Patrice Charoulet. » Ben oui, quoi !"
Compte tenu que votre incapacité à discriminer selon les lignes raciales vous empêche de mettre en place des politiques de discrimination positive si (et seulement si) elles s'avèrent nécessaires, je vous confirme qu'il est nécessaire de s'opposer à vous. Car vous êtes un raciste selon les critères sud-africains.
Les critères définitionnels du racisme de Comte-Sponville ne prennent pas en compte certaines réalités sociétales. Les critères définitionnels du racisme de Comte-Sponville sont donc racistes.
Maintenant, vous pouvez retourner vous cacher dans les jupons de Comte-Sponville et continuer à ne pas me lire si vous le souhaitez.
Mais le problème de fond, c'est que vous êtes incapable de comprendre ce qu'est un argument d'autorité et que vous le confondez avec un appel à l'autorité. Et le fondement des théories raciales ayant mené au nazisme se fonde bien sur un appel à l'autorité.
Comte-Sponville a dit. Jacques a dit. Hitler a dit. Karl Binding a dit. Alfred Hoche a dit. Ernst Rüdin a dit.
Comme vous le voyez, il s'agit bien d'appels à l'autorité. En aucun cas il ne s'agit d'un argument.
Et jamais vous ne traitez de l'argument de fond de ce qu'affirme Comte-Sponville, Jacques ou Hitler. Sans même parler de Binding, Hoche ou Rüdin, qui ont aussi de beaux diplômes dignes de ceux de Comte-Sponville.
C'est pour cela qu'il convient bien de s'opposer à vous, pour que votre irresponsabilité ne contamine pas davantage la société, qui est déjà bien gangrenée par les comportements que vous cautionnez.
Rédigé par : F68.10 | 25 octobre 2021 à 17:49
@ Patrice Charoulet | 25 octobre 2021 à 17:12
« Depuis un demi-siècle, pas un crime, pas une bagarre, pas un délit, pas un excès de vitesse, pas une amende, pas un jour de grève, pas une manif, pas une injure à policier, pas un cigare, pas une cigarette, pas un verre d'alcool, pas une infidélité, pas une trahison, vote à toutes les élections pour le RPR, l'UMP, LR, une seule femme (qui ne sera pas remplacée), des amis de cinquante ans qui sont toujours mes amis... »
Ceci étant dit en toute amitié, quelle vie de m…. ! :)
Rédigé par : Achille | 25 octobre 2021 à 17:29
« DANS LES CLOUS »
« Toute votre vie, vous avez traversé dans les clous » (RM)
Croyant m'accabler et me décrier, RM écrit ça de votre serviteur.
Je confirme. Depuis un demi-siècle, pas un crime, pas une bagarre, pas un délit, pas un excès de vitesse, pas une amende, pas un jour de grève, pas une manif, pas une injure à policier, pas un cigare, pas une cigarette, pas un verre d'alcool, pas une infidélité, pas une trahison, vote à toutes les élections pour le RPR, l'UMP, LR, une seule femme (qui ne sera pas remplacée), des amis de cinquante ans qui sont toujours mes amis...
Et, crime suprême, pas raciste (horresco referens). Sorry !
Lodi, s'adressant à moi, ayant loué chaudement une des groupies, que je ne lisais pas, de RM, j'ai lu la dernière prose de ladite groupie, pour voir.
J'y lis notamment : « C'est un devoir moral de s'opposer à Patrice Charoulet. »
Ben oui, quoi !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 25 octobre 2021 à 17:12
@ duvent
"je souhaite bien évidemment qu'aucune personne qui aimerait m'agonir d'injures n'en soit empêchée, dès lors, j'espère que vous m'avez bien dit ce que vous vouliez me dire..."
Il n'y a pas un mot plus haut que l'autre. Nulle intention blessante dans mes propos, au contraire. Une pointe d'ironie dans un paragraphe, mais je ne doute pas que l'avez remarqué.
Je comprends bien votre souhait de ne pas chasser en meute. C'est généralement une position noble, mais qui hélas n'est plus adaptée au régimes de communications modernes.
Nous avons de plus en plus de gens qui occupent l'espace public pour y déverser sornettes, billevesées, ou carrément refus de condamner la destruction des Bouddhas de Bâmiyân. Ma position est alors claire: il n'est pas acceptable de céder du terrain face à ce type de bonshommes.
Maintenant, vous faites bien ce que vous voulez. Mais je suis aussi libre d'affirmer que la tendance bien de chez nous qui consiste à dire "dans une baston, l'agressé est tout autant responsable que l'agresseur: les deux l'ont cherché" n'est plus acceptable de nos jours.
Il convient bien de savoir où placer les responsabilités en ce qui concerne la détérioration des discussions, tout comme pour les bastons. Il convient bien d'identifier ceux qui font obstruction à ce que des discussions constructives aient lieu.
Ne pas abattre ce travail collectif et se contenter d'une fallacieuse pacification renvoyant dos à dos agressé et agresseur, c'est cautionner que des doubles discours prennent racine. C'est tolérer que des équivalences fallacieuses s'incarnent dans la psyché collective. C'est courir à notre perte collective. À l'heure actuelle, savoir opérer des distinctions morales importe. Forcer les gens à regarder le réel en face, aussi moche soit-il, importe. Ne pas laisser le déni prospérer importe.
À titre d'exemple: il n'est pas acceptable que des gens qui refusent la liberté de conscience aux idolâtres donnent des cours d'antiracisme sans rencontrer la moindre obstruction. Si vous ne voyez pas là où la complaisance face à cela mène, moi, je le vois très bien, et ce n'est pas joli du tout.
Je prends note de vos références musicales. Je vous avoue, par exemple sur Bach, que je peine à trouver des œuvres de Bach qui me touchent. Peut-être que ma culture classique est défaillante (probablement). Ou peut-être que je ne sais pas juger ce qui est bon en la matière. Alors que j'y arrive pourtant pour Brahms.
"Il existe des hommes qui mériteraient de ne pas souffrir des hommes... Pour toutes les beautés qu'ils donnent !"
L'art bien accompli est effectivement une des finalités les plus nobles de notre espèce. Je pense que nous n'en sommes pas suffisamment conscients, et, oui, il convient de valoriser les personnes qui embellissent le monde. Que ce soit par l'art comme la musique ou par les travaux d'assainissement publics. Deux disciplines différentes. La même finalité: rendre le monde moins moche.
Rédigé par : F68.10 | 24 octobre 2021 à 23:19
Et Dostoïevski aussi, et duvent souvent, même ensevelie sous ses jugements de péremptoire irritée qui n'y voit goutte :
http://www.folio-lesite.fr/Catalogue/Folio/Folio-essais/Mallarme
Rédigé par : Aliocha | 24 octobre 2021 à 19:14
@ F68.10 | 24 octobre 2021 à 15:29
« ...S'il y a une personne à laquelle vous devriez adresser des réclamations, c'est donc Patrice Charoulet, d'autant plus qu'une fois son chef-d'œuvre pondu, il refuse d'engager une discussion rationnelle, se réfugiant dans les jupons d'André Comte-Sponville dès qu'une critique lui est adressée. »
Je vous invite donc à me relire, puisque vous me répondez bien aimablement...
J'ai adressé ma requête à l'ensemble, qui se sent visé et qui ne se sent pas visé, cela n'est pas de mon ressort...
Je vous dirais, si vous n'y voyez pas d'inconvénients, que la conversation, le débat, ou l'échange, suppose que l'interlocuteur ait envie de communiquer. Je ne considère pas être sur un blog où la mission cruciale est de faire croire que ce que j'affirme est vrai, cela je m'en moque éperdument, ce que je dis est seulement ce que je crois.
Nous pouvons sous l'égide de M. et Mme Bilger, affronter librement les points de vues, c'est un lieu qui globalement est d'une seule teinte, et qui réussit cependant à bouillir et déborder, et je ne suis pas la dernière à déborder honteusement, mais je m'appuie sur Mme Bilger, qui m'étonne toujours par sa largesse d'esprit.
Donc, dites ce que voulez comme vous voulez, et je ferai de même si vous le permettez...
Nota bene 1: ayant horreur de l'hallali, quand bien même il s'agit d'un cerf qui me déplaît, je ne participe pas à ce genre de festivités...Je n'aime pas du tout l'action groupée, elle me répugne profondément, et c'est la raison pour laquelle je souhaite que M. Charoulet que j'ai moi-même malmené, le soit suivant des règles qui ne sont pas celles de la bande...
Nota bene 2 : je souhaite bien évidemment qu'aucune personne qui aimerait m'agonir d'injures n'en soit empêchée, dès lors, j'espère que vous m'avez bien dit ce que vous vouliez me dire...
Pour ce qui est de la musique, je vous conseille si vous le permettez : "Les Cantates de J.-S. Bach" de Gilles Cantagrel chez Fayard et "Musique au Château du Ciel" de Sir John Eliot Gardiner chez Flammarion. Il existe des hommes qui mériteraient de ne pas souffrir des hommes... Pour toutes les beautés qu'ils donnent !
Rédigé par : duvent | 24 octobre 2021 à 17:05
@ duvent
"Encore et toujours ce sujet éculé et puant du RACISME !!"
Ouaip. À partir du moment où des gens traitent du sujet et en font une arme morale, il convient de peser si, oui ou non, ils en font bon usage. Il convient donc de peser si, oui ou non, Patrice Charoulet en fait bon usage en, au hasard, me qualifiant de raciste.
Si les gens ne veulent pas aborder le sujet, libre à eux.
Le premier à avoir abordé le sujet sur ce fil est Patrice Charoulet, le 13 octobre 2021, à 19:36. Son commentaire commence par « UN PEU RACISTE » !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Vous admirerez le sens de la pondération. Son commentaire contient le mot "raciste" 18 fois. S'il y a une personne à laquelle vous devriez adresser des réclamations, c'est donc Patrice Charoulet, d'autant plus qu'une fois son chef-d'œuvre pondu, il refuse d'engager une discussion rationnelle, se réfugiant dans les jupons d'André Comte-Sponville dès qu'une critique lui est adressée.
Il est immoral d'engager des discussions sur le racisme si on refuse d'engager des débats pondérés et rationnels, acceptant la critique pour faire avancer le débat. Et nous en avons eu mille fois la preuve sur ce blog: il n'est pas possible d'avoir de telles discussions (cf. instrumentalisation de Comte-Sponville). En conséquence de quoi, il est effectivement immoral de laisser certaines personnes engager des discussions sur le racisme tout court.
Surtout dans un contexte où la loi interdit les propos racistes. Propos racistes que Patrice Charoulet peut se permettre de désigner à la réprobation universelle sans avoir à se justifier de son jugement et de ses positions. De la même manière que, quand on accuse quelqu'un de blasphème dans un pays théocratique, nulle réelle charge de la preuve n'incombe à l'accusateur.
Le sujet éculé et puant du racisme n'est en ce sens pas bien différent du sujet éculé et puant du blasphème: un outil bien pratique pour bâillonner ses opposants.
Tout le monde le sait. Les racistes le savent. Les anti-racistes le savent. Les non-racistes le savent. Les gens qui n'en ont rien à cirer du racisme le savent. Al Qaïda le sait. Marine, Macron, Mélenchon et Zemmour le savent. Tout le monde le sait. Absolument tout le monde le sait.
Et c'est bien pourquoi certains ne peuvent s'empêcher d'intimider sinon de terroriser intellectuellement les autres en l'instrumentalisant: c'est un jouet tellement marrant, le racisme... C'est pourquoi c'est un devoir moral de s'opposer à cette instrumentalisation. C'est pourquoi c'est un devoir moral de s'opposer à Patrice Charoulet.
"...pour un esprit légèrement éclairé, il ressort comme une évidence qu'il n'y a rien à attendre de tous les échanges dont le but serait de détenir la vérité."
Non. Le but de ces échanges est d'empêcher des Mussolini d'opérette de prétendre imposer le vrai aux autres en instrumentalisant le cadre législatif en vigueur. Le but n'est absolument pas de "détenir la vérité," contrairement aux apparences.
"Mais oui, tous les humains sont naturellement racistes, tous, tous, tous..."
Moui, moui, moui... d'ailleurs tous les humains sont naturellement cinglés, tous, tous, tous... vous me suivez, maintenant, dans votre chambre capitonnée que j'ai préparée pour vous guérir ? Non ? Vous ne voulez pas ? Il faut que vous force ?? Pour votre bien, hein... par pure charité.
"...nous savons tous que faire le bien est facile, que c'est une posture flatteuse, qu'elle se satisfait du moindre petit mouvement du cœur, qu'elle s'enorgueillit du petit vibrato que la sensiblerie affiche, tandis que s'empêcher d'être une ordure du quotidien n'est pas à la portée du premier venu, que nenni, ça, c'est le fait d'un homme de haut parage !!"
Tout cela est bel et bien et bon. Mais nous n'en sommes pas encore là, voyez-vous. Je vous concède toutefois que la musique est un sujet bien plus plaisant: le petit vibrato que ma sensiblerie daigne partager.
Rédigé par : F68.10 | 24 octobre 2021 à 15:29
@ Aliocha | 24 octobre 2021 à 10:47
« Non, non, pas haut parage, pas d'élite, tout le monde est à même d'entendre la cantate, personne n'est poète ni saint, seul le langage l'est quand il renonce à saisir l'insaisissable et qu'il n'est plus qu'un effet de sidération du poète ou du priant. »
SI ! SI ! ET SI !
Il y a des gens qui ont des trésors de patience et il y a moi, je n'en dispose pas d'une once...
Donc et pour faire court, si vous croyez à ce que vous écrivez, c'est très bien, si vous croyez que je vais y croire c'est stupide !
Par ailleurs, et cela serait excellent, il conviendrait d'user d'un langage qui ne s'accommode pas de tournures idiotes, chantournées à l'extrême, sans à-propos ni force, au point que la lecture conduit à un inévitable écœurement.
Avez-vous des œillères, êtes-vous sous l'influence d'un maître borné, pouvez-vous laisser là vos tics de langage et vos idées toutes prêtes, sortez donc de votre petit monde rempli de la vanité qui laisse croire qu'il n'existe que deux possibilités, le bien et le mal…
Non seulement vous avez tort, mais vous avez mille fois tort avec votre maître ! C'est un manque de liberté de pensée répugnant, c'est un manque de savoir-vivre détestable, c'est un manque d'ouverture d'esprit affligeant.
P.-S.: Proust, Mallarmé, Ibn Arabi, Cynthia Fleury, vraiment ??
Rédigé par : duvent | 24 octobre 2021 à 14:03
@ Patrice Charoulet | 23 octobre 2021 à 14:35
"On trouvera tous mes arguments contre tous les racismes dans les livres d'Albert Memmi et de Taguieff. Je souscris à ces livres contre le racisme, trop longs pour être recopiés ici ou même résumés."
Y'a un mec qui a écrit un livre avec lequel je suis d'accord, donc j'ai raison. Mais je suis incapable de dire pourquoi. Donc, je le dis quand même.
Oui, Patrice Charoulet. Y'a des mecs qui propagent l'idéologie "anti-raciste". On est au courant. C'est bien le problème.
"Avec une certaine candeur, et par lassitude, j'avais dit ici que je laisserai le dernier mot à Robert Marchenoir sur le sujet du racisme. Ce départ a été saisi par lui comme une occasion de me cribler de flèches, derechef. N'étant pas maso, je ne peux rester inerte."
C'est moi qui décide qui parle en dernier, ici. Mais des fois, je peux changer d'avis.
Ce n'est pas votre "départ", d'ailleurs inexistant, qui me fait intervenir. Ce sont vos sottises, et votre inépuisable culot.
Et cela ne s'appelle pas "cribler de flèches", espèce de saint Sébastien de pacotille. Ça s'appelle débattre de questions fondamentales pour la société française. Et, accessoirement, répliquer à votre campagne de diffamation incessante.
Car c'est vous qui attaquez tout le monde au nom de la vulgate "anti-raciste". C'est vous qui traitez tout le monde et sa mère de "raciste". N'inversez pas les rôles.
En fait, vous avez à la fois une mentalité d'esclave, et une mentalité de petit chef. Toute votre vie, vous avez traversé dans les clous. Vous étiez "anti-raciste", vous obéissiez au dictionnaire. Ça devait vous assurer une tranquillité perpétuelle.
Vous avez œuvré en faveur de la destruction de la France (réfugié à l'étranger, d'ailleurs). Mais vous étiez dans le camp du bien. Vous pouviez donner des leçons à tout le monde.
Et soudain, terrifié, vous vous rendez compte que le contrat ne tient plus. Memmi et Taguieff n'empêchent pas la majorité du peuple français d'être anti-anti-raciste. C'est vous qui vous retrouvez, sinon dans le camp du mal, du moins en position de devoir rendre des comptes sur vos idées -- qui ne sont même pas les vôtres, vous venez de nous l'expliquer.
Vous découvrez qu'il existe des gens libres, qui forment leurs idées par eux-mêmes, qui ne vont pas chercher leur conception du monde dans le dictionnaire.
Vous vous rendez compte qu'il y a un prix à payer pour le conformisme, un conformisme qui provoque un cortège de malheurs et menace la survie de notre civilisation.
Oh ! c'est un prix bien faible : il ne s'agit que de mots sur du papier électronique, il s'agit d'assumer la responsabilité d'une idéologie dévastatrice que l'on soutient. Personne n'ira vous tirer par les pieds dans votre lit, nul ne viendra troubler votre petit circuit paisible de retraité routinier dans votre bonne ville de province.
Mais même cela vous scandalise. Même cela, on n'a pas le droit. Vous agitez vos petits bras de dictateur inopérant : c'est intolérable, comment ose-t-il ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 24 octobre 2021 à 11:09
Non, non, pas haut parage, pas d'élite, tout le monde est à même d'entendre la cantate, personne n'est poète ni saint, seul le langage l'est quand il renonce à saisir l'insaisissable et qu'il n'est plus qu'un effet de sidération du poète ou du priant.
https://www.librairie-gallimard.com/livre/9782072889417-mallarme-et-la-parole-de-l-imam-cynthia-fleury/
Message du vent.
À l’est il vit briller l’éclair
Et soupira vers l’orient.
Si l’éclair avait lui à l’ouest,
Vers l’occident son soupir se serait exhalé.
Certes, ma passion m’oriente
Vers l’éclair et sa lueur.
Et non vers les sites éminents
Ni vers une demeure terrestre.
De leur part, le vent d’orient lui transmit
Une nouvelle dont l’origine remonte
De la dispersion à ma nostalgie,
De la tristesse à mon affliction,
De l’ivresse à ma raison,
Du désir à ma passion,
Des larmes à mes paupières,
Et du feu à mon coeur:
« Celui qui te désire, dit le vent,
Au fond de ton cœur se trouve.
Les souffles le font osciller
D’un côté à un autre. »
Je dis alors au vent d’orient :
« Va porter ceci à l’amoureux,
Oui, c’est lui l’allumeur du feu,
Ce feu qui pénètre mon cœur. »
Si l’on pouvait l’éteindre,
Perpétuelle serait l’union.
Si embrasé il pouvait être,
L’amant jamais ne pècherait !
IbnʿArabi
Rédigé par : Aliocha | 24 octobre 2021 à 10:47
Bonté divine !
Encore et toujours ce sujet éculé et puant du RACISME !!
Je m'étonne de l'aplomb et de la bouffonnerie déversés ici abondamment et avec une constance qui frise le délire.
En effet, et pour un esprit légèrement éclairé, il ressort comme une évidence qu'il n'y a rien à attendre de tous les échanges dont le but serait de détenir la vérité, et puisqu'il n'y a rien à attendre, il faut se hâter de faire ce qui est utile et bon, comme par exemple se souvenir que ce penchant est si naturel qu'il est impossible de trouver sur cette planète un être vivant qui en serait totalement dépourvu.
Mais oui, tous les humains sont naturellement racistes, tous, tous, tous…
Je méprise hautement et définitivement l'humain car il n'existe pas pire ordure, mais, car il y a un mais, ce mépris, effrayant, il faut bien l'avouer, a son antidote qui est un étonnement sans fin, et celui-ci repose exclusivement sur ce pendant, qui est ce désir qui vient d'on ne sait où d'« Être »...
Oui, me direz-vous, et alors ??
Alors, « ÊTRE », c'est un truc indéchiffrable, vide et qui veut se remplir d'un tas de choses extraordinaires, comme « être un homme remarquable » et remarqué par les autres.
Et ce petit détail de rien du tout, parfaitement illusoire, conduit l'humain à dépasser les bornes de la bêtise générale et bien naturelle !
Alors, je fais ici la requête solennelle, que seuls les hommes doués de raison peuvent entendre, d'abandonner définitivement ce sujet abscons !
Puis je dirai qu'il n'est pas convenable de se poser en donneur de leçon quand la leçon ne sert à rien, il est meilleur d'agiter la matière grise, ou de la centrifuger, ou de la bercer d'autres choses que d'illusions et de méphitiques mensonges...
Enfin, si certains voulaient pour une raison extravagante sauver quelque chose, ils pourraient plutôt que de vouloir le bien, ne pas vouloir le mal !
Car nous savons tous que faire le bien est facile, que c'est une posture flatteuse, qu'elle se satisfait du moindre petit mouvement du cœur, qu'elle s'enorgueillit du petit vibrato que la sensiblerie affiche, tandis que s'empêcher d'être une ordure du quotidien n'est pas à la portée du premier venu, que nenni, ça, c'est le fait d'un homme de haut parage !!
Rédigé par : duvent | 24 octobre 2021 à 10:14
C'est tout de même très simple de prouver l'escroquerie intellectuelle, politique et morale de "l'anti-racisme". Il suffit de s'attaquer frontalement à ses promoteurs les plus vociférants, en leur opposant une réfutation rationnelle de leur idéologie appuyée sur des faits.
Le résultat ne se fait guère attendre : "vrai facho", "homosexuel refoulé". (Axelle D / Mary Preud'homme). De la part de gens qui passent leur temps à se vanter de la supériorité morale que leur conférerait leur "anti-racisme", en vertu de leur "tolérance", de leur "respect" et de leur "ouverture à l'Autre". Et qui prétendent être en butte aux "insultes" de leurs adversaires de ce fait.
Ici, nous avons en prime le haut comique d'un personnage qui se prétend "de droite", mais considère le qualificatif de "facho" comme une critique si légitime qu'elle peut avantageusement servir d'insulte.
La preuve est faite, une fois de plus, que "l'anti-racisme" est l'un des marqueurs les plus sûrs de l'idéologie de gauche, et qu'il inclut les perversions caractéristiques à cette dernière : déni de la réalité, revendication frauduleuse de supériorité morale, mensonge systématique, deux poids deux mesures, inversion accusatoire et sabotage permanent du débat d'idées au profit de l'insulte, de la diffamation, du harcèlement et de la persécution.
Rien de nouveau sous le soleil communiste.
Il ne faut pas chercher ailleurs la cause du fulgurant succès dont bénéficie Éric Zemmour actuellement : les gens en ont assez de ces manières de voyou.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 23 octobre 2021 à 17:33
@ Robert Marchenoir 22 oct. 15h3O
Avec une certaine candeur, et par lassitude, j'avais dit ici que je laisserai le dernier mot à Robert Marchenoir sur le sujet du racisme. Ce départ a été saisi par lui comme une occasion de me cribler de flèches, derechef. N'étant pas maso, je ne peux rester inerte.
Il écrit notamment :
"L'inénarrable Patrice Charoulet déclare maintenant : "Robert Marchenoir croit avoir raison ; il a tort." On admirera la puissance argumentative, les connaissances inépuisables et la force de raisonnement du professeur. Là, vraiment, je suis obligé de m'incliner.
Il affirme également, à l'adresse de F68.10 : "Un autre intervenant semble avoir écrit quelque chose. Je ne l'ai pas lu. Je ne lis pas les textes signés avec des chiffres et des lettres." On admirera la "tolérance", le "respect" et "l'ouverture à l'Autre" de l'un des deux "anti-racistes" autoproclamés les plus virulents de ce blog.
Il ne faut jamais bien longtemps pour que les donneurs de leçons gauchistes trahissent leur mauvaise foi."
§1: On trouvera tous mes arguments contre tous les racismes dans les livres d'Albert Memmi et de Taguieff. Je souscris à ces livres contre le racisme, trop longs pour être recopiés ici ou même résumés. Les lire et les comprendre permettrait à qui voudrait de voir pourquoi RM a tort. Voilà pour ma "puissance argumentative" dont se gausse RM, avec une tonne d'ironie.
§2 : Je ne lis pas tout le monde ici. La vie est brève. Ceux que je lis se connaissent. RM a des principes très rigides dont il ne dévie pas. J'ai mes raisons. Je les ai déjà données. Je ne vais pas les seriner.
§3 : Je ne vois pas ce que je viens faire dans les "donneurs de leçons gauchistes". Primo, ne pas être raciste et dire pourquoi n'est pas donner des leçons. Secundo, RM utilise le mot "gauchiste" sans connaître son sens. Qu'il ouvre tous les bons dictionnaires. Et qu'il comprenne ce qu'il y lira. Mais je présume qu'il ne les ouvrira pas.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 23 octobre 2021 à 14:35
@ Axelle D
"Sacré Marchenoir qui nous fait marcher avec ses salades et ses "clichetons franchouilles" à répétition, alors qu'il est peut-être noir de chez noir, communiste, antisémite honteux, radicalisé jusqu'au slip, fonctionnaire dans un service territorial obscur et, cerise sur le gâteux, homosexuel refoulé !"
Puis-je me permettre, chère Jeanne Calment bien conservée, épanouie, heureuse et haltérophile, quelques qualificatifs à votre endroit ?
Car, bien que vous n'hésitiez pas à apostropher ceux qui vous déplaisent, vous semblez trouver indécent qu'on ose vous adresser la parole.
Puis-je ?
Rédigé par : F68.10 | 23 octobre 2021 à 12:47
@ Robert Marchenoir | 22 octobre 2021 à 15:30
Là je l'ai vraiment vexé grave notre Martchi comme se plaît à l'appeler plaisamment breizmabro qui, hélas se fait rare sur ce blog, sans doute pour cause de pêche au homard bleu (si c'est la saison... oups !) ou peu importe la couleur, comme on dit chez les non racistes.
Sacré Marchenoir qui nous fait marcher avec ses salades et ses "clichetons franchouilles" à répétition, alors qu'il est peut-être noir de chez noir, communiste, antisémite honteux, radicalisé jusqu'au slip, fonctionnaire dans un service territorial obscur et, cerise sur le gâteux, homosexuel refoulé !
Et Charoulet qui n'en rate pas une à lui demander fort aimablement le décompte de ses oeuvres, alors que vu sa production ici on est déjà plus que gavés et connaissons par coeur les thèmes de prédilection du gaillard sur lesquels il revient sans cesse avec force copiés-collés et liens pour soutenir ses élucubrations !
Rédigé par : Axelle D | 22 octobre 2021 à 16:11
Ah, tiens ! Il ne manquait plus que Maxelle d'Homme. Curieusement, l'un et l'autre de mes opposants les plus acharnés, les plus vindicatifs, les plus méprisants et les plus impertinents sur le sujet de la race (au sens où ils prennent un soin extrême à ne jamais rien dire de pertinent sur la question) ont été mariés à des Noirs.
Axelle D de son propre aveu, Patrice Charoulet de ce que l'on peut déduire de ses déclarations.
Même la prose d'Aliocha pâlit au regard de la hargne et du tempérament vicelard de ces deux-là.
Ils voudraient nous démontrer les conséquences funestes de l'immigration et du métissage qu'ils ne s'y prendraient pas autrement.
Leur haine irréductible à mon égard démontre, par elle-même, la force des liens du sang, la prépondérance de la biologie sur la réflexion rationnelle et l'importance de conserver la pureté de la race blanche, si nous voulons préserver la civilisation qu'elle a construite.
Encore une fois : l'homme est un animal social, et l'on ne brise la cohérence des groupes humains spontanés qu'au prix des plus grands dangers.
L'harmonie sociale repose sur un équilibre soigneusement maintenu entre la défense du groupe contre les intrusions venues de l'extérieur, et la coopération avec les groupes étrangers ou rivaux. Tout le contraire des dangereuses utopies de nos ingénieurs sociaux de "l'anti-racisme", biberonnés à la démesure de l'idéologie de gauche, même lorsqu'ils se prétendent de droite.
Ou, pire, gaullistes, cette façon d'avaliser le communisme sans le dire.
J'en veux pour preuve la personnalité troublée de deux vedettes prises au hasard : Dieudonné, le Camerouno-Breton qui a saboté son talent d'humoriste pour verser dans l'antisémitisme le plus délirant, et dans l'apologie du régime sanguinaire et théocratique iranien ; et Naomi Osaka, la championne de tennis issue de l'union improbable d'une Japonaise et d'un Haïtien, qui s'est retirée de Roland-Garros au motif de problèmes de "santé mentale".
Elle prétend être partagée entre ses deux cultures d'origine, mais elle a, bien sûr, pris part activement à la comédie militante pro-George Floyd, et elle est en couple avec un rappeur auteur de "chansons" telles que "Old Niggas".
Une autre preuve est la présence, au sein d'innombrables cultures, nationalités, races et religions de traditions d'hospitalité immémoriales. L'obligation d'accueillir l'étranger comme un hôte de marque est sans doute l'une des coutumes les plus universelles de l'humanité. Encore de nos jours, les Ukrainiens offrent le pain et le sel aux chefs d'État étrangers en visite, les Juifs sont censés inviter des étrangers à leur table les jours de fête, etc.
Bien sûr, la force et l'universalité de ces coutumes témoignent de la réalité des groupes humains (races, nations ou religions), et de l'importance vitale pour ces derniers de maintenir leurs frontières avec les autres.
C'est bien parce que chaque groupe défend jalousement son identité et ses prérogatives par rapport aux autres, que les rites de l'hospitalité sont si impératifs. L'étranger qu'il convient d'accueillir vient seul, il est fêté d'autant plus généreusement qu'il ne reste pas, et lui-même respecte, naturellement, les coutumes du peuple qui l'accueille.
Un étranger qui se présenterait les armes à la main ou l'insulte aux lèvres n'aurait aucune chance d'être invité. Malheureusement, la tendance est à l'amalgame entre la tradition de l'hospitalité, l'une des valeurs les plus précieuses de l'humanité, et le délire immigrationniste, qui n'a rien à voir.
Il s'agit là d'une escroquerie intellectuelle et d'une manipulation politique qu'il convient de dénoncer. La gauche, un certain christianisme dévoyé et un certain judaïsme dévoyé portent une lourde responsabilité dans cette propagande.
Il était à l'œuvre dans le brûlot anti-Zemmour publié par Bernard-Henri Lévy dans Le Point (*). Ce dernier y expliquait en substance, à son adversaire, qu'un bon Juif était un Juif de gauche, multiculturel et immigrationniste. Zemmour aurait trahi le judaïsme parce qu'il n'est pas de gauche. C'est évidemment absurde autant qu'odieux.
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(*) Ne manquez pas les commentaires des lecteurs, sous cet article republié par Tribune Juive.
P.S. : L'inénarrable Patrice Charoulet déclare maintenant : "Robert Marchenoir croit avoir raison ; il a tort." On admirera la puissance argumentative, les connaissances inépuisables et la force de raisonnement du professeur. Là, vraiment, je suis obligé de m'incliner.
Il affirme également, à l'adresse de F68.10 : "Un autre intervenant semble avoir écrit quelque chose. Je ne l'ai pas lu. Je ne lis pas les textes signés avec des chiffres et des lettres." On admirera la "tolérance", le "respect" et "l'ouverture à l'Autre" de l'un des deux "anti-racistes" autoproclamés les plus virulents de ce blog.
Il ne faut jamais bien longtemps pour que les donneurs de leçons gauchistes trahissent leur mauvaise foi.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 22 octobre 2021 à 15:30
@ Patrice Charoulet | 21 octobre 2021 à 21:09
"Il croit avoir raison ; il a tort."
Il faut admirer toute la beauté de la démonstration. Descriptif minutieux d'un processus intellectuel à l'oeuvre, argumentation implacable. On voit que le gars a forgé sa pensée sur des décennies. Moi je dis bravo !
Rédigé par : Herman Kerhost | 22 octobre 2021 à 11:50
@ Patrice Charoulet | 21 octobre 2021 à 21:09
"Un autre intervenant semble avoir écrit quelque chose. Je ne l'ai pas lu. Je ne lis pas les textes signés avec des chiffres et des lettres."
On pouvait dire également et de façon plus brève:
"Couvrez ce seing que je ne saurais voir".
Rédigé par : Tipaza | 21 octobre 2021 à 23:19
@ Patrice Charoulet
"Un autre intervenant semble avoir écrit quelque chose. Je ne l'ai pas lu. Je ne lis pas les textes signés avec des chiffres et des lettres."
Vous vous privez du meilleur débatteur du blog. Et qui s'était donné la peine d'expliquer son pseudonyme pour porter jusque dans son nom son combat contre les abus psychiatriques.
Les mots signifient un sens - du moins, on peut l’espérer - mais les chiffres et les lettres peuvent en faire autant.
Ce n'est pas difficile à comprendre en français, car si le sens crie, ce n'est pas du sanskrit !
Rédigé par : Lodi | 21 octobre 2021 à 22:07
Nettoyeur ethnique !
Gardons-nous des idoles, tireur d'échelle.
Rédigé par : Aliocha | 21 octobre 2021 à 22:03
@ Patrice Charoulet | 21 octobre 2021 à 21:09
Vous avez fort bien fait d'abandonner la partie face à un troll bourré de préjugés et affecté d'énormes fantasmes concernant notamment les Noirs, quels que soient leurs origines géographiques, ethnies etc. et dont il nous a dressé récemment un florilège délirant en forme de portrait concernant leurs présumées infériorités congénitales ou intellectuelles ou supposées capacités physiques dans certains sports et puissance sexuelle. Ah ah ah !
Le plus sage étant de le laisser à ses délires de faux libéral et de vrai facho quels que soient les sujets récurrents dont il a fait son fonds de commerce sur ce blog (poutinisme, gauchisme, marxisme, noirisme, racisme, antiracisme). Sujets dont il nous rebat les oreilles en permanence. Oubliant hélas que ce blog où il se répand sans pudeur, attaque, salit et diffame sans vergogne ses contradicteurs ne lui appartient et qu'il n'y figure qu'en qualité d'invité comme chacun d'entre nous.
Rédigé par : Axelle D | 21 octobre 2021 à 21:59
@ Patrice Charoulet
"Un autre intervenant semble avoir écrit quelque chose. Je ne l'ai pas lu. Je ne lis pas les textes signés avec des chiffres et des lettres."
Et les autruches mettent leurs têtes dans le sol.
Rédigé par : F68.10 | 21 octobre 2021 à 21:24
RACISME (suite et fin)
Une citation ayant donné lieu à plusieurs interventions de Robert Marchenoir, avec lequel je ne voulais plus, par fatigue, croiser le fer, des échanges entre lui
et moi ont eu lieu malgré tout. J'ai dit ce que j'avais à dire. Lui aussi. Je lui laisse le dernier mot. Il croit avoir raison ; il a tort.
Un autre intervenant semble avoir écrit quelque chose. Je ne l'ai pas lu. Je ne lis pas les textes signés avec des chiffres et des lettres.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 21 octobre 2021 à 21:09
@ Aliocha
"Que de circonvolutions pour justifier sa propre violence, après avoir affirmé la vocation simplissime d'empêcher les uns d'empiéter sur les autres. Je n'ai effectivement pas le niveau intellectuel pour m’opposer plus longuement à autant de mauvaise foi hypocrite, espérant que le grand frère ne fera pas une nouvelle foi les frais d'avoir su dégager tout au long du texte que Dieu n'est pas l'image que les hommes s'en font."
Voilà. Incapable de prendre position contre la destruction d'idoles. Si Abraham l'a fait, de détruire des idoles, c'est que c'est bien. Toutes ces circonvolutions à base de girardisme pour ne pas condamner la destruction des idoles...
Je tire l'échelle.
C'est toujours un plaisir de discuter nettoyage ethnique avec vous.
Rédigé par : F68.10 | 21 octobre 2021 à 18:43
Bigot !
Que de circonvolutions pour justifier sa propre violence, après avoir affirmé la vocation simplissime d'empêcher les uns d'empiéter sur les autres. Je n'ai effectivement pas le niveau intellectuel pour m’opposer plus longuement à autant de mauvaise foi hypocrite, espérant que le grand frère ne fera pas une nouvelle foi les frais d'avoir su dégager tout au long du texte que Dieu n'est pas l'image que les hommes s'en font.
Rédigé par : Aliocha | 21 octobre 2021 à 18:01
Le racisme n'est pas le feuilleton que j'aurais choisi, mais c'en est un. Roman feuilleton.
Et sur ce blog, polémique-feuilleton.
À une époque, on enseignait l'inégalité des races à l'école et à l'université. Après, on disait que les races n'existaient pas.
À présent, des gens disent que finalement si mais qu'ils ne sont pas racistes parce que même s'il y a des races peu dotées intellectuellement, ils ne les disent pas inférieures.
Cela pourrait paraître dire pour mieux faire passer ce qu'on affirme, mais comme on n'affirme pas non plus que des gens idiots de sa propre communauté sont inférieurs, cela pourrait être cohérent et sincère.
Pendant ce temps, comme on dit dans les feuilletons, dans l'autre camp, on est traité de raciste si on ne veut pas d'immigration musulmane étant donné que c'est la première où il arrive qu'on nous rende le mal pour le bien, des attentats à moins grave.
Tout cela dans l'idée que les arriérés-arriérants doivent venir ici pour arriver à notre niveau : qu'importe qu'ils nous crachent dessus et qu'ils nous tuent, la nation doit choisir de penser qu'elle est faite pour l'immigration et non l'immigration pour elle. Quand chacun se met au premier plan de la manière la plus massive de nos jours, voir les selfies, la nation est la seule à ne pas en avoir le droit.
Cela pourrait être idéaliste ou suicidaire.
Il est normal que le racisme face peur, et pas que dans sa version antisémite. Il y a au moins deux génocides subis par les Noirs.
http://www.memorialdelashoah.org/archives-et-documentation/genocides-xx-siecle/genocide-herero-nama.html
Des génocides ayant contribué au génocide subi par les Juifs ? La question est débattue. En tout cas, on profite d'avoir des gens en instance d'être tués pour les étudier afin de prouver qu'ils sont inférieurs.
https://www.auschwitz.be/images/_expertises/2016-massart_herero.pdf
Evidemment, on n'a pas de cheptel à étudier, mais on peut avoir peur que sortir des études disant certains moins intelligents ne légitime qu'on les maltraite.
Après tout, les gens ayant génocidé les Héréros et autres Namas pensaient ces derniers inférieurs avant de leur donner la chasse.
Je signale qu'on ne se lève pas généralement le matin en se disant qu'on va esclavagiser et massacrer. Mais on peut être amené à le faire si la chose n'est pas en soi inacceptable à ses yeux.
Et que les circonstances s'y prêtent... Surtout si cela tombe sur des gens qui ne sont pas considérés comme de grande valeur, notamment intellectuellement, car on ne va pas se cacher qu'en général il est plus admiré d'être intelligent qu'un tas de muscles sans cervelle. Même s'il vaudrait mieux réunir toutes les perfections.
Pour ce qui est inacceptable ou pas.
On peut penser que des gens sont divisés en races ou pas, plus ou moins stupides ou non, le point est débattu.
Et c'est le hic, sur cette question comme sur d'autres, les gens n'ont pas le droit de s'exprimer.
La loi exerce donc une pression conduisant les uns à se faire policiers de la pensée, agressifs, et les autres à être agressifs car on attaque leur liberté, donc à attaquer leurs contradicteurs.
La loi va donc contre la liberté et la paix, le vivre-ensemble dont on se gargarise.
Mais ce qui me désole aussi dans ces débats, c'est qu'il n'y a même pas de consensus sur, je ne sais pas moi ?
Le fait qu'il ne faut pas que l'esclavage soit réinstitué.
Oui, parce qu'on peut penser ce qu'on veut des autres, ils n'ont pas à être nos choses. L'esclave est l'être humain dont l'humanité est mise en question, en gros, c'est quand ça arrange le maître.
Mais l'être pas vraiment considéré comme humain doit, en bonne logique, être tué, tué de travail, par discipline et par caprice, une variable d'ajustement doit servir de variable d'ajustement. Sur les stocks, en déstockant ce qui coûte trop par la mort. En tuant pour réprimer toute rébellion du troupeau, dont il est bon que chaque bête soit persuadée qu'elle ne vit que pour servir son maître. Et pour le maître, il est fort agréable de se savoir supérieur, et arbitraire, car le pouvoir pur est arbitraire et négateur de son objet qu'il doit consommer comme le feu.
Dans l'idéal, l'esclave devrait ne presque rien coûter, ne presque rien durer, une allumette. Ce n'est pas possible actuellement, mais plus tard, par la science, qui sait ?
À la fois fort profitable, probablement obtenu par clonage donc sans famille et méprisé par les gens ayant une famille et une plus forte longévité, je ne pense pas qu'il serait jamais libéré.
Je pense qu'il se peut que les clones existent, soient considérés comme des inférieurs par beaucoup de gens et qu'ainsi on les réduise en esclavage. Le tout est de trouver des gens dont l'approvisionnement coûte peu et qui ne déclenchent que peu d'empathie chez les gens.
Les vaincus dans l'Antiquité, les vaincus d'une société qui n'est pas au top de l’échelle des civilisations de d'Acosta, et à présent, voyons, rien, mais bientôt les clones, peut-être. Ou après des dictatures et des guerres, un esclavage antique ou colonial ?
Peu importe, la forme peut toujours surprendre, je pense qu'il faut être totalement contre toute forme d'esclavage, sans quoi, il reviendra comme il s'attarde dans les pays arriérés. Dès qu'on régresse, dès qu'on baisse la garde, cela revient, comme la dictature.
Or ici, il y a des gens complaisants envers la dictature. Et l'esclavage ? Or donc, j'ai demandé ici un jour si au moins tout le monde était contre le rétablissement de l'esclavage.
Et je n'ai eu qu'un réponse : si on commence à avoir un consensus, cela ira contre notre liberté, et c'est mal.
Or ici, ce n'est pas le Parlement, il n'est pas non plus question d'interdire de parler. Mais on a une drôle de notion de liberté en France, on veut être libre... de réduire des gens en esclavage.
Comme d'autres de ne pas se vacciner, donc d'empoisonner le voisin.
Je ne veux pas dire qu'on soit pire qu'ailleurs, il paraît qu'on serait même l'élite, c'est formidable pour nous tous et on devrait tous être frères comme les chevaliers de la table ronde, alors.
J'aimerais bien.
Mais si c'est ça, l'élite, une élite parlant vrai, car il y a peu de censure, on ne peut pas dire que notre pays adore la liberté et les droits du prochain, ça non.
Drôle de société, où on peut nuire aux autres à mort et où il n'est pas considéré comme inacceptable de faire de son prochain un esclave, mais où on peut se voir interdit de dire ou écrire ceci ou cela, de se droguer et, dans les faits, où on fait obstacle à des adultes quand ils se suicident.
En somme, on a le droit de taper son voisin dans la salle de cinéma, voire un jour qui sait, d'en faire son sous-homme, mais pas de prendre autre chose que des Chocoletti ou de sortir avant que le film ne soit fini.
En somme, en recoupant le feuilleton sur le racisme et sur le vaccin, on n'a pas de quoi être très positif.
Mais si on entrecoupe cette amertume d'autres feuilletons, réels ou imaginaires, on peut être curieux de voir la suite.
Rédigé par : Lodi | 21 octobre 2021 à 17:17
@ Aliocha (@ Patrice Charoulet @ Robert Marchenoir)
Votre article sur le rabbin Pinchas Goldschmidt est en accès restreint. Le rabbin Goldschmidt ne donne aucune définition du racisme dans le court paragraphe que j'ai eu l'occasion de lire.
Ce court paragraphe que j'ai eu l'occasion de lire insinue qu'interdire l'abattage rituel des animaux et la circoncision relèverait du racisme.
Comme vous le voyez, nulle affirmation de la supériorité d'un groupe biologique dans la conceptualisation du racisme selon Pinchas Goldschmidt. Cette définition implicite du racisme est donc incompatible avec celle de Comte-Sponville. Patrice Charoulet le reconnaît-il ??
L'interdiction de l'abattage rituel ou de la circoncision est bien une pratique qu'il est parfaitement légitime de discuter d'un point de vue éthique et philosophique. Et il n'y a aucune raison qu'une telle discussion éthique ou philosophique aboutisse mécaniquement à la conclusion que le rabbin Goldschmidt préconise: l'autorisation de ces pratiques.
Il existe des arguments qui permettent d'affirmer l'immoralité de l'abattage rituel. Il existe des arguments qui permettent d'affirmer l'immoralité de la circoncision. Pas forcément des plus convaincants, mais ils existent.
Le rabbin Goldschmidt les traite-t-il sur un plan philosophique et éthique ? Pas dans l'extrait que vous nous mettez en exergue. Cet extrait se borne à affirmer qu'il s'agit là de racisme. Selon une définition qui n'a rien à voir avec celle de Comte-Sponville, encore une fois...
Il n'y a rien de raciste à défendre l'immoralité de l'abattage rituel ou de la circoncision. Il peut y avoir de l'intolérance dans les propos et buts de ceux qui prônent cela, bien évidemment, ainsi qu'une hostilité mal refoulée à l'encontre de communautés religieuses, juifs compris. Mais absolument rien de raciste à nier, en soi, la légitimité morale de pratiques religieuses et d'idéologies religieuses. Zéro. Zilch. Nada.
Mais il y a bien un tour de passe-passe permanent visant à faire passer les critiques qu'on adresse aux religions, critiques qui sont pourtant constitutionnellement garanties par la Constitution comme objets légitimes du discours public, pour du racisme.
Il y a donc bien un tour de passe-passe qui consiste à s'asseoir sur les Droits de l'Homme au nom d'une conceptualisation absurde et immorale du racisme. Parmi les premiers d'entre ces droits figure la liberté de conscience et d'expression. La liberté de religion ne consiste en effet aucunement à imposer sa religion aux autres comme intrinsèquement respectable. C'est ce que s'évertuent à faire catholiques, musulmans et, oui, il convient aussi de le dire, certains juifs.
Il existe nombre de bigots qui prétendent que l'expression d'idées contraires à leurs religions relève de la bigoterie. Il existe nombre de bigots qui prennent offense du fait que des non-bigots n'acceptent pas leur bigoterie. Il existe nombre de bigots qui font de gros efforts pour se sentir offensés. C'est justement ceux-là qu'il convient de combattre sans relâche.
C'est justement cette bigoterie meurtrière qui pousse les musulmans associés à la Jamat-e-Islami à briser les idoles des Hindous comme dernièrement au Bangladesh. Chose à laquelle vous ne vous êtes pas jusqu'ici opposé.
Briser des idoles, c'est OK. Mais critiquer l'abattage rituel, c'est raciste ?? Mon œil... Votre pseudo-tolérance à sens unique ne fait absolument plus illusion à mes yeux. Vous n'avez vraiment pas le calibre intellectuel pour donner des leçons aux autres en la matière...
Rédigé par : F68.10 | 21 octobre 2021 à 16:26
Mais qu'est-ce donc encore que cette histoire de briseur d'idoles ?
L'idolâtre d’Éris est lui-même victime de la discorde.
Rédigé par : Aliocha | 21 octobre 2021 à 14:11
Encore une nouille :
https://www.lepoint.fr/religion/goldschmidt-sur-zemmour-jamais-de-feu-vert-au-racisme-21-10-2021-2448763_3958.php?M_BT=194508641590#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20211021-[Article_4]
Rédigé par : Aliocha | 21 octobre 2021 à 13:43
@ Achille
"Ceci d'autant que F68.10 ne manque pas de rajouter la deuxième couche derrière lui pour parfaire la finition et vous enfoncer un peu plus."
Alors, oui, je confirme que quand on me traite de raciste au motif que je récuse la définition de Comte-Sponville, cela dépasse les bornes qui justifieraient que je dédie mon attention à un autre commentaire plus intéressant.
"Limitez-vous à donner votre avis sur le billet du jour, échangez avec des intervenants qui ne cherchent pas systématiquement la polémique."
Traiter les gens de racistes, comme le fait Patrice Charoulet ou Tomas, c'est rechercher la polémique. De l'autre côté, nous avons Aliocha, qui cherche des poux moralisants à tous ceux qui ne partagent pas son tropisme religieux, mais qui n'a toujours pas affirmé qu'il était immoral de briser des idoles. Il y a donc des polémiques qu'il est parfois nécessaire d'avoir, voyez-vous, surtout quand X ou Y s'arroge une supériorité morale à peu de frais en accusant autrui d'être raciste.
Il y a des choses qui ne se font pas, voyez-vous.
J'ai donc au final explicitement expliqué en quoi la définition de Comte-Sponville et l'attitude de Patrice Charoulet sont racistes en la matière.
S'il ne m'avait pas traité de raciste, je m'en serais probablement abstenu. Que Patrice Charoulet apprenne ainsi qu'on n'accuse pas impunément et à peu de frais autrui d'être raciste. Il illustre d'ailleurs à merveille le point que j'ai mis en exergue face à Tomas:
"Oh, ça va... cela fait des décennies que les gens de gauche me font le coup du raciste sous prétexte que j'ai grandi blanc en Afrique. Vous trouvez que c'est de la condescendance que de s'opposer à la définition du racisme comme celle de l'amour obligatoire ? Pas moi. Surtout sur un sujet aussi complexe, où la gauche s'évertue à faire passer toute critique pour du racisme." -- moi à Tomas
Cela fait effectivement depuis que je suis revenu d'Afrique que la simple description de la réalité fait de moi un raciste pour des gens comme Patrice Charoulet. Je vous avoue en avoir un peu ma claque... cela me fait en effet quand même un peu braire de me faire qualifier de raciste par des Blancs qui ont des positions qui leur feraient gagner un bon gros coup de tampon de raciste sur le front en Afrique du Sud.
Heureusement, cette chape de plomb est en train de s'effondrer dans la jeunesse française, y compris noire. Ces gens-là ne partagent plus les critères lénifiants de Patrice Charoulet en matière de racisme ni ne regardent avec bienveillance les langues de bois de nos diverses autorités intellectuelles en la matière.
C'est justement parce que cette langue de bois a craqué, que les définitions officielles du racisme n'ont plus cours au sein de la population pour laquelle ce terme importe, que vous avez assisté à la montée du mouvement des indigénistes.
Une petite citation de Comte-Sponville sur les indigènes de la République ?? Pour que je remue un peu le couteau dans la plaie ?
Rédigé par : F68.10 | 21 octobre 2021 à 12:03
@ Patrice Charoulet | 20 octobre 2021 à 22:10
"Vous avez dit d'André Comte-Sponville qu'il est 'd'une nullité abyssale' et, une autre fois, que c'est 'une nouille'. Vous dites du grand-rabbin de France que c'est 'une autre nouille'."
C'est exact. Je l'ai également démontré.
Je ne vois pas ce que vous, vous croyez apporter ici en répétant ce que j'ai écrit. Figurez-vous que les lecteurs de ce blog sont plutôt cultivés. Ils savent lire. Ils n'ont pas besoin de vous pour les aider à suivre les lettres avec le doigt.
Vos capacités semblent se limiter à recopier les écrits des autres : une ou deux platitudes d'un philosophe pour bonnes femmes et pour instituteurs à la retraite, sa bibliographie, mes commentaires, le dictionnaire...
A part ça, êtes-vous capable de penser par vous-même ? On ne le dirait pas. Vous êtes incapable d'apporter la moindre contradiction à mes propos, ni même de justifier les vôtres. Vous n'essayez même pas.
"Ce qui implique que vous vous estimez beaucoup plus clairvoyant qu'eux et mieux disant."
Absolument. J'attends toujours que vous nous expliquiez le contraire.
Je suis en tout cas beaucoup plus clairvoyant qu'eux concernant les brèves citations imbéciles propulsées par vous-même et votre compère Aliocha.
Vous avez l'air d'estimer que c'est une impossibilité. Je serais curieux que vous nous expliquiez pourquoi.
En fait, je suis surtout plus clairvoyant que vous, qui ne pensez rien sur rien et qui tentez de faire illusion en dégainant telle ou telle citation d'un type qui a un Nom Connu, histoire de dissimuler votre nullité derrière sa renommée.
"Je laisse nos confrères d'ici (vous en avez flingué une centaine) juger si votre sentiment de supériorité est indu ou pas."
Je flingue qui je veux et qui le mérite. Ça s'appelle la liberté d'expression, vous avez un peu de mal avec ça. Une fois de plus, vous n'êtes plus dans votre salle de classe, ici, et nous ne sommes pas vos élèves.
Vous êtes dans un forum d'adultes. Les gens débattent vigoureusement, et ne vont pas pleurnicher auprès du maître d'école quand ils reçoivent la monnaie de leur pièce.
Contrairement à votre mantra obsessionnel depuis des années, je n'ai pas "flingué une centaine de commentateurs". Il n'y a pas cent commentateurs ici.
Je vous ai flingué, vous, certainement, et je continuerai à le faire tant que vous me traiterez de raciste en sous-main avec l'hypocrisie qui vous caractérise. Accusation qui se veut infamante, et qui est à même de ruiner la carrière et la vie sociale de ceux qui sont ainsi stigmatisés, sans parler des poursuites judiciaires.
Et simultanément, vous me reprochez ce que vous croyez être mon pseudonyme, exigeant de connaître mon adresse, mon mail, mon téléphone... mais c'est tout à fait un hasard, naturellement !
Vous ne voudriez pas que je vous fasse porter des fleurs, en plus ?
Je ne vois pas de quel sentiment de supériorité vous voulez parler. Les citations de Comte-Sponville et de Korsia sont idiotes, j'ai expliqué pourquoi, je ne vois pas quel rapport cela a à voir avec un quelconque sentiment de supériorité.
En revanche, je vois très bien votre fausse humilité cauteleuse à vous, qui consiste à vous couvrir ostensiblement de cendres pour mieux écraser les autres, en les assommant avec l'argument d'autorité.
Votre manipulation est grosse comme un camion. Vous jouez au pauvre instituteur de province qui ne comprend rien à toutes ces choses bien compliquées, puis vous sortez de votre poche Machin qui a un "titre" et son nom dans les journaux, donc camembert.
En somme, vous tentez de ramener tout le monde à votre niveau en vous abritant derrière Comte-Sponville, ou d'autres, que vous seriez bien incapable de nous expliquer.
Laissez-moi vous dire que vos procédés sont assez méprisables.
"Votre racisme constant (et délirant) est votre étendard. Quelques racistes vous approuvent et vous soutiennent."
70 % des Français me soutiennent. C'est la proportion des Français qui sont "racistes", c'est à dire qui s'opposent à l'immigration et à la destruction de notre civilisation par les hordes barbares que, dans les faits, vous défendez par votre hargne obsessionnelle "anti-raciste".
Que je sache, c'est Éric Zemmour qui remplit les salles, en ce moment. Pas Patrice Charoulet.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 octobre 2021 à 09:23
Il n'est plus nécessaire de ferrailler, l'extraordinaire puissance démystificatrice d'une pensée centrée sur la victime émissaire, l'anthropologie chrétienne, ne peut être acceptée ni par les chrétiens intégristes, ni par les athées révolutionnaires, ni par les chrétiens progressistes, ni par les rationalistes conservateurs, car elle déconstruit toutes ces oppositions classiques de la pensée moderne.
L'instinct selon Proust des choses essentielles, accessibles aux enfants, permet d'accéder au génie de la simplicité essentielle, la violence n'est pas la paix, et le logos violent n'existe que parce qu'il expulse le vrai Logos, complice en cette expulsion de l'expression de la vérité, qui alors peut être partagée.
Nous sommes tous invités à vivre cette réalité, cette vocation d'empêcher que les uns n'empiètent sur les autres, accédant au lâcher-prise du pardon, retrouvant peut-être le génie épique quand nous saurons ne rien croire à l'abri du sort, ne jamais admirer la force, ne pas haïr les ennemis et ne pas mépriser les malheureux.
Simone Weil en décembre 1940 pensait qu'il fût douteux que ce soit pour bientôt, il est certain en 2021 que ce soit pour maintenant, ou pour jamais.
Rédigé par : Aliocha | 21 octobre 2021 à 08:32
@ Patrice Charoulet | 20 octobre 2021 à 22:10
Patrice Charoulet, si vous voulez un bon conseil, évitez de polémiquer avec Robert Marchenoir. Vous n’avez rien à gagner, si ce n’est des horions et invectives.
Ceci d’autant que F68.10 ne manque pas de rajouter la deuxième couche derrière lui pour parfaire la finition et vous enfoncer un peu plus.
Limitez-vous à donner votre avis sur le billet du jour, échangez avec des intervenants qui ne cherchent pas systématiquement la polémique.
Vous verrez, tout se passera bien.
Rédigé par : Achille | 21 octobre 2021 à 07:40
@ Patrice Charoulet
Evidemment que ce que dit Robert Marchenoir, ici, sur le sujet qui nous occupe, est largement supérieur aux âneries prétentieuses et pas chères que vos idoles ont un jour posées sur du papier.
Écrire "le racisme, c'est mal", c'est à la portée du moindre innocent qui vit dans les beaux quartiers.
Qu'a donc fait Comte-Sponville pour mériter autant d'attention de votre part ? Il vous a accepté comme "ami" sur Facebook ? Il a écrit un dictionnaire ?
Qu'attendre d'un type qui pense qu'on ne saurait être capable de juger les hommes lorsqu'on exerce un métier de bouche ?
Mon Dieu, Monsieur Charoulet, tous les charcutiers que j'ai rencontrés dans ma vie vous dépassent de cent coudées !
Rédigé par : Herman Kerhost | 21 octobre 2021 à 00:37
@ Axelle D | 20 octobre 2021 à 11:10
Vous connaissez la blague téléphonique de collégien quand le numéro d'appel ne s'affichait pas ?
À Paris le numéro de téléphone de mes parents était Danton 83.30. C'était chouette à l'époque ces numéros.
La blague en question donc: téléphoner chez un boucher et lui demander s'il a des pieds de cochon. La réponse invariable est "oui". Et je répondais: "Cela ne vous fait pas mal pour marcher ?"
Toujours ces fameux 95 %.
Ah quelle époque avec ces blagues gentilles de potaches...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 21 octobre 2021 à 00:28
@ Patrice Charoulet
"Vous avez dit d'André Comte-Sponville qu'il est "d'une nullité abyssale" et, une autre fois, que c'est "une nouille". Vous dites du grand-rabbin de France que c'est "une autre nouille". Ce qui implique que vous vous estimez beaucoup plus clairvoyant qu'eux et mieux disant."
Personnellement, je n'ai jamais traité ces gens de nouilles. Mais j'approuve entièrement la position de Robert Marchenoir quand il affirme que vous abusez de l'appel à l'autorité.
Quand on fait référence à une autorité, la citer ne suffit pas. Il faut comprendre ce que cette autorité prétend être le vrai en telle ou telle matière. Et, lorsque vous êtes confronté sur le fond, vous retrancher derrière une autorité ne suffit plus: il convient de dépiler l'argumentaire relatif à la citation citée, pour la défendre.
Si je prétends que la Terre est ronde, il ne me suffit pas de l'affirmer ou de me référer à une autorité. J'ai l'obligation morale de connaître l'argument sous-jacent. Que voici: "Les éclipses projettent l'ombre de la Terre sur la Lune. Cette ombre est ronde. Cela ne prouve pas pour autant que la Terre est ronde. Ce qui prouve que la Terre est ronde est le fait que l'ombre projetée est toujours ronde, et jamais un ellipse, ce qui serait le cas si la Terre était plate." Voici un argument. Historique. Qu'on retrouve chez certaines autorités, comme Aristote. Il ne me suffit pas de citer Aristote. Il convient d'en reproduire l'argumentaire et d'être capable de le défendre contre les critiques. Ce que vous ne faites pas.
C'est valable en sciences, en littérature, en morale. Et cela s'applique aussi à la délimitation d'un concept comme le racisme.
Vous ignorez délibérément les autorités qu'on vous apporte. Comme Mme Vivian Chou. Qui n'est pas normalienne. Mais qui a quand même deux ou trois bouts de papiers à son actif. Dont les propos sont répercutés par Harvard d'une manière qui semble engager la responsabilité d'Harvard. Ce qui n'est pas rien en terme d'argument d'autorité. Et qui affirme que le consensus scientifique affirme que les races existent et sont une "construction sociale". Elle sort bien le gros mot: "consensus scientifique".
Qu'avez-vous comme contrepoids intellectuel pour faire face à cet argument d'autorité massif ?? Comte-Sponville ?
Comment pouvez-vous faire semblant de circonscrire la notion de race, qui existe selon le consensus scientifique, selon Vivian Chou et selon Harvard, à un domaine biologique, ce qui est un prérequis pour la définition du racisme selon Comte-Sponville ?
Vous ne le pouvez pas. La raison en est que le monde français, traumatisé par son histoire, et cautionné en cela par ses philosophes hors-sol qui publient des bouquins mais pas des papiers dans des revues à comité de lecture, a fait l'impasse sur l'évolution de la question dans le reste du monde. Comte-Sponville est un symptôme de cette tendance isolationniste en France, qui fait que nous ayons été, entre autres, un des derniers bastions du lamarckisme... Voilà où mène le culte de l'autorité intellectuelle déconnectée du reste du monde: vers le lyssenkisme et la science officielle.
Tare qui est nettement moins visible à Harvard. Et tare qui engendre notre décrochage universitaire face au reste du monde, qui n'en a rien à cirer de l'agrég ou du statut de normalien.
"Je laisse nos confrères d'ici (vous en avez flingué une centaine) juger si votre sentiment de supériorité est indu ou pas."
Et bien, je vais juger: oui, il est justifié. Face à des appels à l'autorité comme les vôtres, le premier fat ou débile profond venu qui vous demande de défendre vos appels à l'autorité pour enfin en faire des arguments (ce qu'ils ne sont pour l'instant pas) a bien évidemment raison face à vous. Et vous est en ce point supérieur. Gros mot: SUPÉRIEUR. Parfaitement.
"Cent autres ont été vos cibles successives et connaissent vos manières."
Les manières n'impactent pas la validité d'un argument. La première personne issue du lumpenprolétariat a le droit de voir ses arguments pris en compte pour ce qu'ils sont. C'est d'ailleurs un droit qui était nié aux Noirs sous l'esclavage aux USA notamment lors de leur procès et pendaisons. Donc, si vous souhaitez briser les réflexes dits racistes, la première chose à faire est de cesser d'associer la valeur d'un argument à la réputation et aux manières de votre interlocuteur.
"Votre racisme constant (et délirant) est votre étendard. Quelques racistes vous approuvent et vous soutiennent."
Le "racisme" de Marchenoir a l'avantage, au contraire de vos positions, de ne pas s'asseoir sur les droits des Noirs. Bien que Marchenoir débite pas mal de propos contestables au moins sur la forme, à chaque fois, si vous le remarquez bien, il défend les droits individuels des Noirs. Jamais je ne l'ai pris en défaut de vouloir nier la liberté de conscience, d'expression, d'entreprendre aux Noirs. C'est en large partie sur la base de cette observation que je me suis petit à petit convaincu que l'objectif de Marchenoir relève bien plus de l'entreprise qui consiste à briser un tabou enkysté sur cette question du racisme qu'il n'est de faire du mal à une minorité.
Vos propos, quant à vous, qui consistent à restreindre la question du racisme à des questions de hiérarchisation sur des bases biologiques, ce sont des positions qui sont considérées racistes en Afrique du Sud. Et je pèse mes mots.
C'est en cela que je passe pas mal de temps à tenter de vous ouvrir les yeux: la question du racisme est une question mondiale, et l'approche française est fallacieuse et à contre-courant de l'évolution du monde. Qu'on cautionne cette évolution ou pas.
Maintenant, vous pouvez toujours m'accuser de racisme ; ce qui est bien ce que vous venez de faire. Selon d'autres critères en vigueur ailleurs qu'en France, et où vous ne pourriez pas faire votre matamore avec André Comte-Sponville au prétexte de ses diplômes, je vous garantis que votre définition du racisme est perçue comme une tentative, RACISTE, de blancs de faire main basse sur le discours autorisé sur le racisme.
Et quand je vous entends défendre les prisons japonaises, je ne vous cache pas que je préfère mille fois vous voir me qualifier de raciste que de me voir défendre le système carcéral japonais...
Je n'ai pas besoin de votre approbation morale, ni de celle de Comte-Sponville, pour avoir plus d'estime pour nombre de Noirs que je n'ai eu l'occasion de l'observer en provenance des antiracistes autoproclamés.
Rédigé par : F68.10 | 20 octobre 2021 à 23:34