Je n'ai aucune raison de cacher que la couverture du Figaro Magazine - "France Inter, France Télévisions : à gauche toute" - m'a empli d'aise un instant. J'y ai vu la continuation d'un combat mené par CNews et, sur un autre mode, par Sud Radio dont le slogan "parlons vrai" renvoie à "parlons libre et parlons pluraliste".
Cette lutte commence à convaincre une multitude de citoyens lassés de payer une redevance pour un audiovisuel public qui tient si peu compte de leur existence, et elle donne mauvaise conscience à certaines radios, par exemple France Inter saupoudrant sa pensée unique avec les propos au compte-gouttes d'éditorialistes de droite ou souverainistes.
J'ai relativisé ma satisfaction parce que cette excellente enquête, fondée sur des constats indiscutables, mêle des histrions vulgaires, d'une pauvreté partiale totale et enflés d'eux-mêmes - par exemple Charline Vanhoenacker sur France Inter - à des journalistes ou animateurs de diverse qualité mis dans le même sac délétère. Il est permis de ne pas apprécier Patrick Cohen mais son comportement professionnel n'est pas aussi caricatural qu'on l'affirme et que celui d'autres à l'engagement ostentatoire et méprisant.
Surtout, il me semble que qualifier de "gauche" l'ensemble des personnes visées est une solution de facilité qui occulte l'essentiel : le plus grave n'est pas l'expression ici ou là d'un parti pris partisan mais le rapport dévastateur qu'elles entretiennent avec la pensée, l'opinion, les convictions, celles des autres comme les leurs propres. Si l'idéologie de gauche était leur seul moteur, nul doute que même un CSA tactiquement intermittent et volontiers partial aurait réagi.
Il y a en réalité de quoi rire à lire Catherine Nayl, directrice de l'information à France Inter, venant soutenir que "l'objectif consiste à transmettre une information fiable, plurielle et indépendante..."
Mais pas de quoi badiner à écouter Claude Askolovitch faire la revue de "sa" presse, choisie au regard de ses préjugés (France Inter) ou instiller sur Arte (28 minutes) sa mansuétude à l'égard de réactions islamistes choquantes qualifiées de simple "mauvaise humeur".
Ou quand sur France Info on se questionne gravement pour savoir si on doit interdire l'accès d'Eric Zemmour aux médias.
Derrière le sentiment dominant que l'audiovisuel public a tous les droits, et d'abord celui de parler entre soi et d'exclure, il faut questionner la qualité morale et intellectuelle, plus largement le caractère démocratique de ces personnalités emblématiques qui ne conçoivent l'information que comme le vecteur de ce qu'elles sont et de ce qu'elles pensent. De toute éternité et sans jamais dévier d'une ligne qui leur offre la voluptueuse opportunité de n'être jamais contredites.
D'abord, penser contre soi-même, s'interroger, douter, envisager même l'hypothèse qu'un esprit contraire au leur serait utile au débat est une radicale impossibilité. Ils ont forcément raison et pourquoi iraient-ils s'encombrer de précautions qui n'apporteraient rien de plus à la certitude de leur supériorité naturelle ? Frédéric Taddéï juge bien quand il décrit les journalistes du service public "comme ayant souvent une mentalité d'assiégés(...)Ils s'estiment être les seuls journalistes objectifs".
Pour ces détenteurs de la vérité - étrangement elle a toujours la même odeur et la même couleur -, le pluralisme, dans sa définition correcte, n'a pas lieu d'être puisque toute pensée adverse, discutable par principe, trop nuancée ici ou pas assez indignée là, doit être interdite, étant entendu que le champ de la rationalité, de la bienséance, des audaces et provocations acceptables et de l'humanisme breveté leur est exclusivement dévolu.
La différence capitale entre CNews et France Inter ou France Télévisions est que la première n'imagine pas d'autre moyen pour aboutir à la vérité qu'un authentique pluralisme - elle ne peut pas contraindre ses critiques en chambre à venir sur les plateaux apporter leur richesse et leur dissidence et ce n'est pas sa faute s'ils préfèrent cultiver une hostilité sans aller y voir de près - - et que les autres s'en passent très bien. Puisque la recherche de la vérité est une démarche beaucoup trop sérieuse pour être confiée à ceux qui pensent autrement, donc à n'importe qui !
Même si la résistance s'est organisée et que leur conformisme sans inventivité ni liberté commence à être battu en brèche, reste que pour l'instant ces médias - en l'occurrence journalistes et humoristes (?) mélangés - peuvent encore se croire en terrain conquis car pour un formidable Tanguy Pastureau on a dix Daniel Morin, pour une Marion Mourgue le dimanche on a une Léa Salamé toute la semaine et partout ! Pour une matinale d'Europe 1, on en a d'autres que le matin n'éveille pas mais rétrécit.
Le coeur du problème est là qui non seulement rend toute incertitude scandaleuse, délimite très exactement qui a le droit de penser et de parler dans l'espace médiatique mais autorise qu'on stigmatise honteusement, et souvent de manière indigne, ces malheureux égarés qui ne sont pas du bon côté des seules convictions qui vaillent.
Certes je ne peux que me réjouir de ce front qui se constitue contre la bêtise et l'intolérance, contre la pensée mécaniquement unique et totalitaire, mais je relève que sa détestation n'émane que du camp, largement entendu, de la droite et que c'est dommage.
D'abord, pour rien au monde, je ne voudrais qu'on prît le risque de substituer au conformisme de gauche une pensée unique de droite. Le danger existe et je serais toujours le premier à le dénoncer et à ne pas m'agréger à un troupeau qui aurait seulement changé de préjugés.
Je suis sans doute naïf mais ces exigences de liberté, de vérité, de pluralisme, d'une richesse née de la contradiction, d'honnêteté intellectuelle, de respect de l'autre quelle que soit son idée me paraissent se rapporter à des attitudes humaines bien plus qu'à des options idéologiques.
De sorte que j'attends avec impatience qu'au sein de l'autre camp, qui aime tellement sa pensée qu'il ne la partage avec personne, des voix s'élèvent pour crier halte au feu, halte à la réduction de l'intelligence, au mépris, à la profanation systématique et à la lancinante progression d'une guerre de moins en moins civile, de plus en plus dévastatrice.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/double-discours-instrumentalisation-la-lourde-charge-de-vallaud-belkacem-contre-blanquer/ar-AAPPvQ2?ocid=msedgntp
La pauvre ! Elle compte aujourd'hui pour du beurre, elle n'est plus rien, ridiculisée aux dernières élections, laminée, elle n'existe plus pour personne.
Elle a de la chance, on lui trouve toujours des parachutes dorés, elle a besoin de reconnaissance juste pour continuer à exister.
Elle n'a pas fait long feu dans le domaine privé du sondage, il faut y bosser, le blabla ne fait pas l'entreprise ni bouillir la marmite des résultats.
Privilégiée du temps d'un PS puissant elle a été choyée, Pépère l'a promue, elle ne risquait pas de lui faire de l'ombre, elle.
Hidalgo est à la ramasse, elle ne comprend rien non plus au rythme imposé, et surtout aux enjeux soulevés, une grande bourgeoise au service d'idées qui n'ont plus cours et dont les citoyens ont compris qu'elle les ruinerait encore plus.
Je ne sais plus qui a dit de cette dernière qu'elle était un porte-avion, sans catapulte alors.
À 5 % le PS de Pépère est rincé et il a surtout peur qu'il doive vendre ses derniers bijoux de famille si elle se présente.
François Hollande leur a fermé le couvercle du cercueil, il était le dernier clou, et aujourd'hui fossoyeur encore à ses heures il verse toujours quelques pelletées de terre par-dessus, il devrait se méfier, quelqu'un pourrait le pousser dans le dos et lui de finir comme son parti.
Rédigé par : Giuseppe | 22 octobre 2021 à 22:25
Donc France Inter est une radio de gauche ou un repaire d’affreux gauchistes.
Dans le même temps, l’opinion des Français penche plutôt à droite à en croire les sondages.
Oui mais voilà, en terme d’audience France Inter est la première (oui première !) radio de France, depuis quelques années.
Y’a un truc qui cloche.
Rédigé par : Gb | 22 octobre 2021 à 22:03
Une remarque.
Quand « l'audiovisuel public » se permet de formater l'opinion de façon grossièrement unilatérale, comment ne pas s'attendre à ce que ce travail de sape subversive se traduise même de façon inconsciente voire subliminale par une altération des intentions initiales de vote de nombreux Français, donc par une atteinte à la démocratie ?
Rédigé par : Exilé | 22 octobre 2021 à 21:44
Il était temps que le Figaro se pose des questions sur le pluralisme de l'information et qu'il ait lui-même l'esprit critique, car parfois je doute aussi de son objectivité. Le microcosme médiatique (hors CNews ou Sud Radio) est tellement uniforme dans ses analyses et dans le suivisme macronien progressiste qu'on peut se demander si les journalistes ne sont pas interchangeables ou si cet état de fait est dû au soutien financier de grands groupes, soutiens eux-mêmes du Président.
Le Figaro Madame par exemple va dans le sens du vent : féminisme, wokisme et autres joyeusetés de notre époque.
Mais bon, ce n'est pas le service public et le lit qui veut. Car c'est là le problème, le financement par les contribuables de cette mainmise médiatique.
Il y a belle lurette que l'ensemble du service public, France Inter, France Info et les chaînes de télé avec Mme Ernotte, est un organisme de propagande de la gauche bien-pensante. Bien avant 2017 et particulièrement depuis.
Oui Léa Salamé est partout avec ses yeux mitraillettes qui titille ses interlocuteurs pour leur faire avouer leurs terribles fautes, celles de penser mal. Avec elle, c'est le tribunal stalinien. Cette dame est horripilante mais pas qu'elle, hélas.
Car il faut bien l'admettre, dès l'instant où un interlocuteur essaie de penser par lui-même, de se poser des questions ou de chercher à approfondir au-delà de l'information telle que présentée, il est immédiatement rangé dans le camp des populistes (les beaufs) ou des complotistes (l'injure suprême).
C'est tellement criant que je me demande comment on n'a pas pu dénoncer ce système, avant. Mais mieux vaut tard que jamais.
Il faut dire que les langues commencent à se délier. L'effet Zemmour sans aucun doute est passé par là et décomplexe déjà certains Français... Enfin.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 22 octobre 2021 à 20:35
Monsieur Bilger, les personnes que vous évoquez font davantage penser à des dames patronnesses et à leurs homologues masculins, lesquels ne sont absolument pas de gauche mais plutôt de la mouvance "woke" qui va à la chasse à l'auditoire par le biais de leur compassion dûment affirmée des néo-particularismes, tels que LGBTQQI2SAA, femmes voilées, migrants, genre...
Être de gauche, c'est plutôt s'adresser à un auditoire de personnes liées par des conditions économiques similaires réglant leurs vies, plutôt que de s'adresser à leurs particularismes car ils en ont.
Rédigé par : elektra | 22 octobre 2021 à 19:24
À gauche, on se prend pour Antigone, on s'imagine avoir sa bonté, son courage son abnégation, son sens de la justice. Pas facile pour gouverner. Créon, forcément souverainiste, puisqu'il veut que son pays ait ses lois et sa politique, est forcément d'extrême droite, et donc forcément méprisé, haï, par toutes ces Antigone de pacotille. Alors il en rajoute et il méprise et hait en retour.
Le dilemme est réel.
Le diagnostic de Sophocle reste d'actualité. Mais le remède n'est pas à chercher chez lui, ni chez les Grecs, mais chez les Hébreux. Il est à base d'amour du prochain. Mais chut... mêler politique et religion est interdit...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 22 octobre 2021 à 19:22
"Il est permis de ne pas apprécier Patrick Cohen"
Il est effectivement un peu trop agressif, insolent même, dans ses questions et propos et souvent irritant !
"...quand sur France Info on se questionne gravement pour savoir si on doit interdire l'accès d'Eric Zemmour aux médias"
Ah ! Nous y revoilà !
L'interdire non, seulement ne pas lui laisser plus de temps que les autres commentateurs politiques, pouvoir écouter les médias sans entendre le mot Zemmour partout toutes les trois minutes ou ici le lire dans chaque billet.
À ce stade il n'est pas encore candidat ! Pourquoi mesure-t-on sa popularité comme les politiciens ? Des sondages oui mais comme d'autres commentateurs : BHL, Onfray, Finkielkraut, Alain Duhamel, Debray ou autres. Pour l'instant nos médias font du favoritisme et se prennent pour les ex-STASI et ex-NKVD, ils font du bourrage de crâne qui touche à l'indécence !
D'autant plus que pour confirmer de nouveau que tous les journalistes sont pour lui des imbéciles, il annoncera peut-être sourire aux lèvres qu'il n'est pas candidat à la Présidence et n'a vraiment jamais eu l'intention de l'être. L'homme est intelligent, il se connaît, il sait qu'il n'est pas fait de "president stuff". Il pourrait tout aussi bien prétendre à l'Académie française faute de diplôme de l'ENA !
On peut penser ce qu'on veut de l'ENA mais elle a été créée pour former des serviteurs et fonctionnaires de l'Etat. On peut avoir du culot mais on ne naît pas leader et dirigeant, on se forme, on étudie pour le devenir au XXIe siècle !
"une Léa Salamé toute la semaine et partout"
Oui mais lorsqu'on est en saturation de "Zemmour ou autre fake news" on peut couper le son, même si elle ne raconte que des balivernes, elle est jolie femme, et passer sur Radio Classique par exemple et écouter Mozart, Beethoven, Paganini ou autre.
Elle est plus agréable à contempler que Zemmour même si, ayant coupé aussi le son, on écoute Wagner !
Enfin pour quelque temps Zemmour va être supplanté par notre Reine favorite, Elizabeth II, une joie pour notre génération, encore qu'en 1945/46 à 16 ans on était plutôt amoureux de sa soeur Margaret nettement plus jolie et plus dévoyée :)
Erreur de ma part écrivant en écoutant BFM quelqu'un vient de réussir à le caser entre deux commentaires sur ER II ! On sait qu'elle aime la France elle a peut-être fait une dépression en voyant le battage pro-Zemmour chez nous ? On la voit mal recevoir Zemmour à Buckingham !
Rédigé par : Claude Luçon | 22 octobre 2021 à 18:28
"D'abord, pour rien au monde je ne voudrais qu'on prît le risque de substituer au conformisme de gauche une pensée unique de droite." (PB)
Moi non plus. Par exemple certains plateaux de Pascal Praud sont trop homogènes avec des invités qui affichent une pensée de droite simpliste, voire simplette (Dassier, Rioufol pour ne pas les nommer) ou trop hétérogènes avec des gogols comme Dartigolles, dont le seul mérite est de nous faire percevoir que le parti communiste reste toujours aussi obtus.
En fait il s'agit, plutôt que de privilégier la diversité politique, d'instaurer des débats avec des gens 1) de bonne foi, 2) intelligents, 3) cultivés.
Raison pour laquelle l'émission animée par Christine Kelly (Face à l'info) a connu et continue de connaître un sacré succès. Le parti pris est celui de la brillance des débatteurs qui ne craignent pas de monter le niveau au lieu de le baisser pour se mettre, croient-ils, au même niveau que les téléspectateurs.
Z pratique fort bien ce "sport" comme il l'explique dans son excellent ouvrage. Toujours maintenir, dit-il, un bon niveau de langage (Fabius pour intéresser les pauvres auditeurs-faibles d'esprit utilisait sciemment une cinquantaine de mots de vocabulaire) en n'hésitant pas à se référer à de grands auteurs.
C'est peut-être parce que beaucoup de Français ont désormais goûté un autre breuvage que la soupe infecte parce qu'insipide distribuée sur le service public, que de plus en plus de gens se révoltent. Obligés, s'ils veulent s'épargner les coupures publicitaires des médias privés, de se brancher sur France Inter/ France Info ou sur leur équivalent télévisuel France 5 avec "C politique" de l'infâme et roublard Rissouli qui invite des personnalités à qui il fait dire ce qu'il veut à tout prix entendre ou C à vous avec la ricaneuse Lemoine et le commissaire politique Patrick Cohen qui fait des listes de gens convenables à inviter...
Finalement il faut remercier ce bougre de Mitterrand qui a lancé les chaînes privées: grâce à lui on peut écouter Onfray et Zemmour, voire Pierre Manent et bien d'autres encore, interdits d'antenne sur le SPA.
Il est navrant qu'on en soit arrivé là et que de "bons citoyens" comme moi envisagent de ne plus payer la redevance.
Je voterai pour celle ou celui qui privatisera Radio France !
Rédigé par : caroff | 22 octobre 2021 à 18:02
Cette lutte commence à convaincre une multitude de citoyens lassés de payer une redevance pour un audiovisuel public qui tient si peu compte de leur existence (...)
Déjà, la notion « d'audiovisuel public », qui demanderait à être développée, a quelque chose de choquant, mais passons.
Le fait de payer quelque chose que l'on a librement choisi est un acte démocratique, par exemple si nous estimons qu'un spectacle est contestable, nous pouvons ne pas voter pour lui en quelque sorte, en refusant de le soutenir à travers l'achat d'un ticket d'entrée (idem pour la presse ou l'édition).
Mais quand l’État nous force en tant que contribuables ou auditeurs à recevoir sans possibilité de répondre ce qui trop souvent s'apparente à du formatage d'opinion sous de faux prétextes informationnels ou culturels, nous sommes alors placés face à un système totalitaire, qui nous oblige à consommer de la propagande comme d'autres obligent la population à ne pouvoir acheter, quand ils sont disponibles, que des articles uniformes de mauvaise qualité.
Rédigé par : Exilé | 22 octobre 2021 à 17:48
Bonjour Philippe,
Relevons la redevance. Ainsi nos radios publiques auront les moyens de recruter des gens de qualité.
En bon socialo-communiste je me flatte d'approuver l'impôt. Surtout celui que paye mon voisin.
Patrick Cohen. Très sympathique. Pour l'avoir fréquenté il y a 25 ans, c'est un type charmant.
Pour la pluralité, hummmm, vous repasserez Philippe. Ce qui distingue Joffrin de Zemmour c'est juste que l'un parle sans complexe de sa xénophobie quand l'autre s'en fait un complexe.
Dites, Praud il est fendard. Je regarde L'Heure des pros, il interrompt un des indistincts autour de la table, GWG ou Elisabeth Lévy, l'interrompu reprend le crachoir et là, Praud lui dit : je peux finir ma phrase ? Il est gonflé l'interrupteur.
Bref, il est drôle de lire les droâtistes, de les entendre se plaindre à longueur de temps de ne pas être assez représentés.
Je ne vois et n'entends qu'eux.
À leur décharge, ils sont plus drôles que les gôchistes. Pas compliqué. Ils ont tendance à faire facilement péter le déconomètre.
Rédigé par : Jérôme | 22 octobre 2021 à 17:26
« Il est permis de ne pas apprécier Patrick Cohen mais son comportement professionnel n'est pas aussi caricatural qu'on l'affirme et que celui d'autres plus caricaturaux dans la partialité. »
Personnellement j’apprécie beaucoup Patrick Cohen qui est parti de France Inter en 2017 pour aller sur Europe1, puis a quitté cette station, accompagné de quelques autres journalistes en désaccord avec la ligne éditoriale imposée par son nouveau propriétaire Vincent Bolloré.
Il est maintenant sur France Culture depuis août 2021 et intervient aussi dans l’émission de France 5, C à vous. Ses interventions, bien que percutantes sont parfaitement étayées, sans la moindre agressivité envers quiconque.
J’aime bien aussi Thomas Legrand dont j’écoute les éditos tous les matins sur France Inter. Son esprit caustique et son humour subtil n’ont rien à voir avec l’humour lourdingue des humoristes de la matinale de cette station.
Quant à Léa Salamé et Nicolas Demorand, même si leur orientation politique est plutôt à gauche, ils font leur travail de journaliste avec compétence.
France Inter a d’excellentes émissions portant sur des sujets divers : scientifiques, historiques, économiques, géopolitiques.
Alain Finkielkraut dispose de son émission tous les samedis sur France Culture. Emission de haute tenue avec des invités de grande érudition.
France Musique et France Bleu sont totalement apolitiques.
Preuve que le service public remplit son rôle d’information dans tous les domaines culturels et généralistes.
Parce qu'il y a quelques humoristes un peu déjantés, il ne faudrait pas faire de Radio France un repaire de gauchistes dont le but est d’inonder les ondes du service public de propagande haineuse ainsi que le laissent entendre tous les matins Pascal Praud et sa bande de réactionnaires : Ivan Rioufol, Elisabeth Lévy, Jean Messiha et les autres.
CNews ne se dérange pas pour faire du battage pour Éric Zemmour tous les jours que Dieu fait, prenant systématiquement fait et cause pour ses dérapages.
Quand le sage montre la lune, Pascal Praud regarde le doigt.
Rédigé par : Achille | 22 octobre 2021 à 17:11
La macronerie merdiatique extrême facho islamo gauchiste hurle au fascisme et au chaos si Zemmour ou MLP prennent le pouvoir !
Mais, très chers de gauche, nous y sommes en plein fascisme : le fascislamisme, le gauchislamisme, l'extrême islamogauchisme haineux qui détruit avec violence la France, ses valeurs, ses institutions, son histoire, ses moeurs, sa culture sans être inquiétés le moins du monde, en toute sérénité avec la collaboration de tous les partis de gauche collabos soumis et les droites mollasses girouettes chochottes.
Les de gauche hurlent au chaos si Zemmour ou MLP prennent le pouvoir !
Mais, très chers de gauche, nous y sommes en plein chaos, vous l'avez même organisé avec vos complices islamogauchistes : droitdel'hommistes, défenseurs des droits des racailles, juges SM mur des con.ne.s extrêmes gauchistes, pouvoir soumis couché collabo complice des islamistes envahisseurs géniteurs de délinquants criminels à volonté en toute impunité.
Justice de gauche, culture de l'excuse des criminels et mépris des victimes, le juge de Bobigny, pendant des décennies, a toujours considéré les mineurs délinquants comme des victimes, on voit le résultat de ce fou dangereux qui a permis l'éclosion de bandes de mineurs criminels lecteurs de Tintin de 7 à 77 ans qui écument nos rues.
Mais tout ça est de la fôôôte de MLP, de Zemmour, ça coule de source.
Mes chers de gauche veulent dépénaliser le cannabis : "les flics ont d'autres tâches plus urgentes" !
LOL, c'est très de gauche ça ! surtout que le cannabis est devenu ringard et que les dealers se rabattront sur d‘autres produits bien plus hard et mille fois plus rémunérateurs.
Chers de gauche, je suis encore plus de gauche que vous : dépénalisons aussi les incendies de voitures, de mobilier urbain, les guet-apens de racailles contre les pompiers, les flics ont d'autres choses à faire ! Et puis ce sont des fantasmes sécuritaires d'esseu trêêêmeu drouâââte.
Dépénalisons aussi les viols, les agressions de mamies traînées avec leurs sacs à main par des djeuns victimes de la colonisation, les flics vont pas perdre de temps avec des meufs en jupe qui refusent le voile et provoquent ces djeuns maghrébins, et des vioques qui coûtent cher à la société.
Il faut que j'arrête de médire : la justice rouge s'est montrée très ferme avec Fillon et Sarko et Zemmour, alléluia ! mea culpa !
Attention Mme MLP, vous êtes sur sa liste, elle va s'occuper de vous très bientôt !
Rédigé par : sylvain | 22 octobre 2021 à 17:02
Dans les médias publics, je ne vois pas de pluralisme, mais exclusivement du nihilisme. Un univers clos n'apporte que de la haine, du rejet, de l'entre-soi.
Sylvain va encore pouvoir se défouler avec ses expressions qui me font maintenant rire tellement je les connais.
Rédigé par : vamonos | 22 octobre 2021 à 15:24