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17 octobre 2021

Commentaires

F68.10

@ Marcel
"F68.10, vous écrivez que "l'Occident a eu pendant très longtemps des doubles discours sur les droits de l'homme" : le remède n'est-il peut-être pas d'avoir les droits les plus évidents à nos citoyens (la sécurité, pour commencer, l'égalité de droit, sans cesse torpiller au nom d'une supposée égalité de fait, ensuite)..."

La sécurité est un Droit de l'Homme. Sous le vocable de sûreté dans la déclaration des droits de l'homme.

Il est à mon sens moins fondamental que la liberté de conscience et d'expression. Mais cela reste un Droit de l'Homme de la première importance.

Donc: il convient de continuer de défendre les Droits de l'Homme, auxquels on ne peut opposer la sécurité (pour la droite) et l'insécurité (pour la gauche).

Quant à la distinction entre égalité de droit et égalité de fait, ce sont deux mots au sens complètement distordus. Un égalité de fait est inatteignable. Même une égalité de droit reste au fond un chimère. Seule est possible une tentative de libérer les pauvres par les droits, selon des buts: le second d'entre eux étant la liberté de fait et non de droit d'entreprendre; le premier en étant la liberté de conscience (et aussi d'expression, quand lesdits pauvres arrivent à s'en saisir... ce qui n'est pas gagné: cf. Gilets jaunes.)

C'est ce programme-là qu'on appelle le progrès. Ou ce qu'on devrait appeler le progrès, quand on n'est pas un régressiste qui se prend pour un progressiste.

"...plutôt que de vouloir dicter au reste du monde ce qui est meilleur pour lui ? Libye, Afghanistan, Algérie, finalement, n'est-ce pas toujours au final une condamnation de ceux qui croyaient répandre le bonheur et le droit dans le monde ?"

C'est un faux débat. Il ne s'agit pas de dicter au monde ce qui est mieux pour lui. Il s'agit de contraindre le monde de ne pas nier des droits aux réelles minorités. Cas concret: il est absurde de prétendre respecter les Afghans au prix de laisser les femmes (techniquement une "minorité") se faire lapider et martyriser. Il y a donc des oppositions fermes à prendre sur des thèmes comme l'islam. Mais pas que.

Complétons ce cas concret: si les Afghans ne cautionnaient pas des cinglés qui prétendent exporter un régime islamique jusqu'à Rome, déposer le pape, et faire des non-musulmans des gens qu'il est loisible d'opprimer, si le djihadisme n'était pas un suprémacisme totalitaire de la pire espèce à prétention mondiale, on pourrait, oui, fermer un œil sur la lapidation des femmes au prétexte de leur culture. On pourrait pousser une approche plus soft, en les laissant s'organiser, en laissant la nature suivre son cours, en laissant la liberté d'expression percer petit à petit sous la gangue théocratique d'une théocratie tempérable par un roi ou un État, et leur donner un siècle pour se mettre à niveau.

Mais là, dans un contexte d'agression permanente vis-à-vis du reste du monde, d'apologie de la conquête, d'apologie de la violence, d'apologie du terrorisme internationale, et de risible victimisation à géométrie variable, il convient d'être brutal. Parfaitement: b.r.u.t.a.l. Idem pour la Chine.

Dans notre zone du monde, il serait par exemple souhaitable d'imposer, y compris par la force si nécessaire, la liberté de conscience et de religion en Algérie. Qui signe pour ce programme d'agression militaire potentielle ? J'exagère un peu là, bien entendu. Mais pas tant que cela: il y a des causes qui légitiment bien l'agression militaire quand rien ne marche. Pour l'instant, on se la joue soft en commémorant 1961. C'est-y-pas qu'on est gentil tout plein ??

L'Inde continue bon an mal an à rituellement brûler des femmes quand leurs maris meurent. C'est bien sûr condamnable à peu près autant que la lapidation. Déclare-t-on la guerre à l'Inde pour cela ? Non. Parce qu'ils ont mis en place des mécanismes démocratiques, aussi bancals soient-ils, pour traiter ce problème en interne. Ils jouent le jeu. Ce que ne font ni les talibans ni les Chinois. Ni l'Algérie...

Donc: il y a des choses sur lesquelles on peut fermer les yeux au nom d'un relativisme culturel à portée pragmatique. Quand le pragmatisme n'y est plus, comme avec les talibans ou les Chinois, le relativisme n'est plus de mise. L'absolutisme non plus n'est pas de mise, vu que c'est, au fond, le problème de fond... Mais l'imposition d'un régime de la critique, y compris par la force si nécessaire, est inéluctablement nécessaire. Pas forcément faisable, mais bien moralement nécessaire ; et dans notre intérêt national, civilisationnel et, oui (le gros mot)... dans notre intérêt mondial. Planétaire. Universel.

Robert Marchenoir

@ Axelle D | 21 octobre 2021 à 23:17
"Il va falloir réviser vos tablettes concernant les fonctionnaires, Marchenoir, sachant que même moi, souvent qualifiée par votre excellence de sotte et ayant toujours travaillé dans le privé, je sais fort bien cela : 'Les personnels de la Sécurité sociale sont des salariés de droit privé [...]"

Je confirme : comment faites-vous pour être aussi sotte et aussi péremptoire à la fois ? Vous arrive-t-il, parfois, de réfléchir avant d'écrire ? De vous dire qu'il y a peut-être quelque motif à un propos d'autrui que vous ne comprenez pas ?

Comme si j'ignorais que les employés de la Sécurité sociale n'ont pas le statut de fonctionnaires...

Le "combo de 1945" auquel je faisais allusion, c'est l'ensemble des mesures stratégiques prises par les cinq ministres communistes du gouvernement de Gaulle, sous la direction de Maurice Thorez, ministre d'État, ministre de la Fonction publique, déserteur en temps de guerre, chef du Parti communiste et "recommandé" par Staline au général.

Êtes-vous en train de prétendre qu'elles avaient pour but d'accroître le poids du secteur privé et le rôle du marché ?

La création de la Sécurité sociale fut fondamentale, car elle a permis au Parti communiste d'exercer une tutelle de fait sur toutes les entreprises du pays, sans avoir à les nationaliser comme en URSS ; de même que sur tous les individus, d'ailleurs, qu'elle n'hésite pas à baptiser "assujettis".

Au demeurant, les employés de la Sécurité sociale sont bel et bien des fonctionnaires de fait. Les éternels pinaillages administratifs dont vous êtes coutumière, à l'image de tous les étatistes, n'y changent rien.

Lorsque des personnes ont le pouvoir de vous faire mettre en prison si vous ne payez pas vos "cotisations", lorsque ces personnes sont payées par les "cotisations" que la loi vous oblige à payer, lorsque ces personnes ont des pouvoirs similaires à ceux des inspecteurs des impôts pour effectuer des contrôles, eh bien ces personnes, à toutes fins pratiques, sont des fonctionnaires.

En fait, elles sont pires que des fonctionnaires, selon les témoignages unanimes de ceux qui ont eu affaire à elles. A côté de la Sécu et de l'URSSAF, les fonctionnaires à statut des impôts et d'ailleurs sont des monstres d'amabilité, d'efficacité, d'indulgence et de responsabilité.

Sans compter que jusqu'en 2019, ces "salariés de droit privé" jouissaient de l'extraordinaire privilège de faire juger les litiges les opposant à la population par leurs propres tribunaux. Un dispositif qui relève plus d'une dictature que d'une démocratie.

D'ailleurs, Ambroise Croizat, chargé de mettre en place la Sécurité sociale en tant que ministre du Travail communiste et haut responsable de la CGT, a déclaré en 1950 : "Jamais nous ne tolérerons que ne soit renié un seul des avantages de la Sécurité sociale. Nous défendrons à en mourir et avec la dernière énergie, cette loi humaine et de progrès."

A en mourir ? Vraiment ? Les communistes sont prêts à faire couler le sang pour défendre ce qui, sur le papier, est une simple assurance-maladie ? Voilà qui relève plus d'une dictature que du libre jeu du marché...

Si la Sécu est vraiment "de droit privé", alors vous ne verrez aucun inconvénient à ce qu'elle soit mise en concurrence avec d'autres assureurs privés, dès le premier euro ? Nous sommes bien d'accord ?

Heureusement que vous me qualifiez, sur un autre fil, de "vrai facho" et de "faux libéral" !
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@ Marcel | 21 octobre 2021 à 22:24
"Robert Marchenoir affirme qu'avec le droit de vote, les fonctionnaires peuvent ainsi 'être tentés de se voter des privilèges à eux-mêmes'. Il semblerait que Robert Marchenoir confonde droit de vote des représentants parlementaire et mandat parlementaire. Ainsi, il trouve pertinent que le garde-forestier et l'aide-soignante n'aient pas le droit de vote... Génial. Quelle pensée !"

Non, ce n'est pas génial, c'est du simple bon sens. Je ne confonds rien du tout, c'est vous qui ne comprenez rien à mes propos et qui n'avez aucun argument à m'opposer.

Lorsque les fonctionnaires représentent un peu moins d'un quart de la population active, il va de soi qu'ils ont un poids disproportionné dans le suffrage universel. Il va de soi qu'ils auront tendance à voter pour les candidats qui leur promettent le maintien et l'amplification de leurs privilèges. Il va de soi qu'ils auront tendance à voter pour des candidats qui leur promettent l'augmentation, et non la diminution, du nombre des fonctionnaires.

Ce qui accroît leur poids dans la société. Et donc leur pouvoir. Et donc leur faculté de se voter des avantages à eux-mêmes, payés par l'impôt. En opposition avec l'intérêt général. C'est bien ce qui se passe en France.

Et c'est la base de notre système politique : la collusion entre les fonctionnaires et les politiciens, eux-mêmes très souvent issus de la fonction publique.

Axelle D

@ Robert Marchenoir | 21 octobre 2021 à 19:03

Il va falloir réviser vos tablettes concernant les fonctionnaires, Marchenoir, sachant que même moi, souvent qualifiée par votre excellence de sotte et ayant toujours travaillé dans le privé, je sais fort bien cela :

"Les personnels de la Sécurité sociale sont des salariés de droit privé, relevant du Code du travail. Ils sont régis par des conventions collectives et non par un statut comme le sont les fonctionnaires de l'État, des hôpitaux ou des collectivités territoriales."

À copier cent fois !

Marcel

Robert Marchenoir affirme qu'avec le droit de vote, les fonctionnaires peuvent ainsi « être tentés de se voter des privilèges à eux-mêmes ». Il semblerait que Robert Marchenoir confonde droit de vote des représentants parlementaire et mandat parlementaire.
Ainsi, il trouve pertinent que le garde-forestier et l'aide-soignante n'aient pas le droit de vote... Génial. Quelle pensée !

F68.10, vous écrivez que "l'Occident a eu pendant très longtemps des doubles discours sur les droits de l'homme" : le remède n'est-il peut-être pas d'avoir les droits les plus évidents à nos citoyens (la sécurité, pour commencer, l'égalité de droit, sans cesse torpiller au nom d'une supposée égalité de fait, ensuite) plutôt que de vouloir dicter au reste du monde ce qui est meilleur pour lui ? Libye, Afghanistan, Algérie, finalement, n'est-ce pas toujours au final une condamnation de ceux qui croyaient répandre le bonheur et le droit dans le monde ?

Robert Marchenoir

@ Bruno Crayston | 21 octobre 2021 à 11:37
"J'apporte quelque chose au débat si je dis qu'en Indonésie la police et l'armée n'ont pas le droit de vote ?"

Oui, vous apportez quelque chose de très intéressant. Je tiens personnellement que les fonctionnaires ne devraient pas avoir le droit de vote. La raison en est évidente : s'ils l'avaient, ils pourraient être tentés de se voter des privilèges à eux-mêmes. Privilèges financés par l'impôt.

Et c'est bien ce qui se passe, en France, avec une fonction publique qui est devenue trop grosse pour pouvoir être évincée par les urnes. Innombrables privilèges statutaires, création de postes permettant de peser encore plus dans les décisions politiques...

C'était bien l'objectif du combo de 1945 : statut de la fonction publique + création de la Sécurité sociale + nationalisation des secteurs économiques permettant de bloquer le pays + privilèges du syndicat communiste + prise de pouvoir des communistes à l'Éducation nationale.

Le piège n'a cessé de se refermer depuis, avec une explosion de la dépense publique et des effectifs correspondants.

Bon courage pour avancer cette revendication dans l'espace médiatique... Déjà que les moindres promesses de réduire un tant soit peu les effectifs de la fonction publique tournent inévitablement en eau de boudin, déjà que l'idée de mise en concurrence de la Sécurité sociale avec le secteur privé est absolument inaudible de l'extrême droite à l'extrême gauche, vous imaginez la possibilité de provoquer un débat sur une proposition de retirer le droit de vote aux fonctionnaires...

A côté, Éric Zemmour passerait pour un centriste mou.

Bruno Crayston

J'apporte quelque chose au debat si je dis qu'en Indonesie la police et l'armee n'ont pas le droit de vote ?
Ils sont consideres comme garants de la Constitution...

Claude Luçon

Pour mémoire, voici ce qu'Emmanuel Macron déclarait en 2007 à la revue Emile de Sciences Po.

"Comment voyez-vous votre génération ?"

- "Très contrainte dans ses choix. Nous commençons notre vie active dans un environnement sur-contraint, où la dette publique va largement déterminer et réduire l'horizon de nos possibles. Les générations plus âgées, qui ont largement contribué à cette situation, voudraient aujourd'hui nous dicter les grilles de lecture de nos vingt ou trente prochaines années. S'il reste une liberté à ma génération c'est, compte tenu des contraintes qu'on lui a laissées, au moins de penser et de dessiner son propre avenir, et de ne pas accepter qu''on le lui dicte."

Bref, une victime née en plein boum économique ; on se demande ce qu'il aurait déclaré s'il avait été un membre de ces générations plus âgées qui ont eu droit à 1936, puis 40/45 suivis de l'Indochine et de l'Algérie tout en reconstruisant une France moderne des ruines héritées de WW2 comprenant, pour tous: électricité, eau potable, tout à l'égout, automobile, TGV, télévision, téléphone, 40 puis 35 heures, sécu...

Pour la génération plus âgée à laquelle j'appartiens je souffre pour lui ! C'est cruel d'avoir grandi en bisounours.
L'étonnant est que, libre de dessiner son propre avenir, on attende toujours son dessin...
Entre-temps il critique celui que nous n'avons pas eu ! Notre avenir avait été dessiné par Adolf Hitler avec l'aide de Pétain et Joseph Staline avec l'aide du PCF, en attendant Mao et son petit livre rouge !

À notre tour maintenant de lui demander des excuses pour son insolence !

Des milliers d'ouvriers sont morts à la tâche en construisant des barrages, des routes et des ponts, des immeubles et des maisons, des viaducs, tunnels et autoroutes, avions et aéroports... il pourrait peut-être leur dédier une couronne de fleurs. Sa génération n'est même pas capable de fabriquer des masques anticovid et semble ne plus être troublée par la dette publique !

Cette cérémonie en souvenir du 17-Octobre 1961 est une ignominie.

À ce stade la République doit des excuses aux Royalistes, en particulier aux Saumurois dont je suis, pour avoir jeté dans la Loire mes ancêtres assassinés lors de la bataille de Saumur vers 1793, bien qu'à l'école communale en 1938 on en parlait en cours d'histoire en indiquant que des milliers avaient été noyés.
Alors même que les ancêtres de Macron décapitaient notre Roi pratiquement le jour même !
Non mais !

Il ne me reste plus qu'à espérer que Zemmour rétablisse la royauté au moment ou l'empire Le Pen s'écroule !
Ce qui sonnerait plutôt bien après avoir francisé son nom en Eric Martel Roi des Francs, des Celtes et des Kabyles !
Eric chargeant les musulmans de la Grande Mosquée de Paris, sa langue en guise de cimeterre et exigeant que son dernier livre remplace le Coran !
S'il le fait je crée une fabrique de guillotines, numérisées bien sûr !

anne-marie marson

@ Claude Luçon | 19 octobre 2021 à 18:27

Je plaisantais.

Claude Luçon

@ anne-marie marson | 19 octobre 2021 à 16:13

Mais non, je réécrivais un peu l'histoire genre Zemmour ignorant les dates.
J'ai effectivement été vacciné contre la rage mais c'était un peu avant les trois vaccinations du Covid, c'était à Mogadiscio en 1959 !

En Afrique noire comme au Sahara, j'avais l'habitude d'adopter des orphelins, à Mogadiscio c'était un bébé singe zanzibarain ! Tout se passait bien, pour une raison inconnue il m'a mordu un jour et est mort deux jours après.

Ne sachant qui avait la rage, du singe ou de moi, le toubib a préféré me mettre sur vaccination contre la rage, 28 vaccinations autour de la taille, 5cm3 chaque jour, en attendant les résultats du laboratoire à Nairobi où le corps de l'animal avait été envoyé. Le test a pris 14 jours, j'ai eu droit à "seulement" 14 vaccinations, toute la moitié droite de ma taille était d'un beau bleu ! C'est vrai Anne-Marie ! Par la suite j'ai adopté trois autres bébés au Mozambique : une petite antilope, un bébé babouin et un autre zanzibarais sans problème, puis plus tard encore un bébé impala et deux bébés fennec au Sahara !
J'aurais peut-être dû insister pour avoir les 28 vaccinations, je serais sans doute moins rageur à l'égard du petit animal qu'est Zemmour !

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@ Exilé | 19 octobre 2021 à 17:21

Cherchez la même étude pour la France, vous verrez que la chose est également vraie pour la France. Après 14/18 pour ma génération nous n'étions que 380 000 garçons nés en 1930, faute de pères, trop étaient morts au front, contre plus de 500 000 par an avant-guerre, ce qui a obligé le gouvernement à allonger le service militaire de 12 à 18 mois pour avoir un demi-million d'hommes sous les drapeaux, une génération plus la moitié de la précédente.

Pensant y faire carrière en commençant par le service militaire puis rallongeant si je m'y plaisais, j'avais à la place dû signer pour cinq ans dans la Royale qui ne pouvait me mobiliser ; seuls, à l'époque, les inscrits maritimes pouvaient servir dans la Marine, ce qui n'était pas mon cas.

Exilé

@ Claude Luçon
« El Moudjahid en particulier, rapportaient 300 000 "Martyrs de la révolution", quand j'en suis reparti en 1976 le chiffre était devenu 1 200 000 Martyrs de la révolution. »

Les rédacteurs de cet organe du FLN n'ont manifestement jamais entendu parler d'une pyramide des âges, notion enseignée aux lycéens français - du moins à une époque - dès les petites classes.
Cette représentation graphique de la population d'un pays à une date donnée par tranches d'âge permet de repérer immédiatement les périodes ayant entraîné une baisse notable de la natalité suite à des guerres ou à des catastrophes naturelles.

anne-marie marson

@ Claude Luçon | 19 octobre 2021 à 14:38
"Découvrant le nouveau variant CovidZemmour, je me suis fait vacciner contre la rage et le covid en même temps !"

C'était vraiment inutile !

Achille

@Jean-Paul Ledun | 19 octobre 2021 à 11:51
« Des photos, des photos ! (Et pas seulement de 61.) »

Si possible en maillot de bain, bien sûr !

F68.10

@ Marcel
"Mazette. En voilà une démonstration utile ! Ou sinon, si vraiment on a des doutes, on lit une poignée d'auteurs algériens et on en saura bien plus sur ce que vaut la structure étatique algérienne."

Merci pour le tsunami de fleurs et de louanges que suscite ma réaction. Le petit détail qui vous a échappé, c'est que ce sont les Algériens qui sont au bout du fil. Pas vous. Vous, vous lisez vos poignées d'auteurs pour connaître la réalité de la structure étatique algérienne, et cela vous suffit.

Les Algériens, eux, ils discutent avec des Algériens en Algérie, au milieu de tous leurs tabous et de leur histoire officielle. Un peu comme nous en France, d'ailleurs. Et ils ont toutes les raisons de mutuellement se bourrer le mou.

Quand Macron met en place un tel événement, il permet aux Algériens qui discutent entre Algériens de s'en saisir dans le cadre de leurs palabres. Si Macron ne le fait pas, ils ne peuvent pas s'en saisir, et ont une raison en moins de ne pas se bourrer le mou.

Je ne prétends pas qu'il faille faire ce genre de happening ad vitam æternam. Mais nous sommes en 2021. Je viens d'un milieu OAS où on me filait gamin des napoléons d'or en me disant que cela faisait partie du trésor de guerre de l'OAS. Enfin, c'était la légende familiale. Et, en 2021, je n'en ai rien à cirer de cette histoire: ce n'est plus ma génération. En Algérie aussi les temps changent. Les gens changent. Les discussions changent. Quand l'argument anti-France aura vécu, il restera quoi ? La dictature démocratisable ou démocratisée, ou alternativement l'islam politique. C'est tout ce qui importe maintenant.

Donc, oui, des happenings comme celui-là, leur but, c'est bien d'orienter les discussions en Algérie même.

"À qui le tour ensuite ? Macro va donc créer l'événement pour remettre à sa place la Corée du Nord, la Chine (ah non, pas la Chine), etc. ?"

Ben, si, il l'a fait. Il vient de faire tout un tintouin à l'ONU sur la peine de mort. But: contraindre des pays comme la Chine à faire de la transparence sur leurs pratiques de mise à mort légales. Effet: contraindre les abrutis à prouver qu'ils sont des abrutis:

"Le président français Emmanuel Macron a déclaré qu'il avait l'intention d'utiliser la présidence française de l'Union européenne pour faire pression en faveur de l'abolition universelle de la peine de mort. Il y a ici une profonde ironie car la France offre l'avortement gratuit à la demande." -- Jamaica Observer, 13 octobre 2021.

C'est là un marqueur idéologique: si on trouve que c'est bof de lapider des femmes et qu'on se permet de contester la charia en ce nom (ce qui est loin d'être une mince affaire à l'ONU) ce n'est pas complètement crétin d'avoir les fesses un peu plus propres que les autres. Et de le faire savoir.

L'Occident a eu pendant très longtemps des doubles discours sur les droits de l'homme. Des approches que Monsieur Bilger considère "fixistes" dans son billet sur l'État de droit. Ce en quoi il a raison ; mais le prix du non-fixisme, c'est de résorber les conflits idéologiques qui assurent la stabilité juridique au prix du fixisme. On n'y est pas.

Nos normes juridico-morales font semblant de mettre toutes les religions sur un pied d'égalité en pinaillant sur des considérations formelles. Une décision comme l'amendement de 2019 de la loi sur la citoyenneté en Inde, qui discrimine sur des bases religieuses en matière d'obtention de la nationalité ou de statut de réfugié, cela heurte cette conception fixiste et formelle des droits de l'homme. Pourtant, eu égard à la réalité du terrain, c'est parfaitement justifié de discriminer sur la base de la religion, y compris sur le plan de la protection des droits de l'homme.

Nombre de pays constatent ce double discours de l'Occident sur les droits de l'homme, et en sont victimes, à l'interne comme à l'externe. Alors qu'ils devraient logiquement en bénéficier. Pour que ce discours sur les droits de l'homme soit audible, parce qu'il est nécessaire, il convient de marquer le coup de diverses manières. Ce qui consiste à donner des coups de barre à droite dans la dénonciation de l'absurde au nom des droits de l'homme et aussi des coups de barre à gauche dans la mise en place de marqueurs comme la position macronienne à l'ONU sur la peine de mort. Qui vise la Chine.

En ce qui concerne la Chine, la situation est quand même différente de celle de l'Algérie. Si Macron fait une commémoration de rafles de Chinois, les Chinois s'en taperont: ils n'ont pas accès à l'information en provenance du monde extérieur. Tel n'est pas le cas des Algériens. Aussi butés soient-ils.

Claude Luçon

@ anne-marie marson | 18 octobre 2021 à 22:51

Que je sache, les détails exacts de la transmission avec et sans vaccination sont encore à préciser ?
Mais j'en profite pour geindre à mon tour !
Car pourquoi avoir vacciné les octo et nonagénaires d'abord alors qu'il était important de protéger en premier les générations au travail pour la survie de l'économie du pays ?
Double avantage :

1- officiellement montrer à la Patrie à quel point on se soucie de "nos aînés" (c'est le terme politiquement correct)

2- ne connaissant pas les effets à long terme du vaccin ARN, utiliser "les vieux" (c'est le terme le plus populaire bien que politiquement incorrect) comme cobayes ! Si le vaccin tue on résout l'éternel problème des retraites et on fait économiser plein d'argent à la sécu en avantage collatéral !
La preuve, près de 8 000 vieux résistent encore contre la vaccination et comme les vieux sont des produits d'avant-guerre, donc de qualité supérieure à ce qui se génère depuis 1968, du genre ours plutôt que bisounours, ils croient que la vaccination est un moyen de leur éviter la souffrance de voir ce que leurs enfants sont capables, ou plutôt incapables, de faire :)

Découvrant le nouveau variant CovidZemmour, je me suis fait vacciner contre la rage et le covid en même temps !

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@ Tomas | 18 octobre 2021 à 20:09

Vous devez être bien jeune !
Avant 1960, nous, et même les Touaregs, avions la radio, même celle à transistors, et avions abandonné le tam-tam et les cornes de koudous et d'oryx depuis longtemps.
J'ai écrit que nous avions quotidiennement entre Alger et In Amenas un Breguet Deux-Ponts, c'est un avion à deux ponts, un de ces engins qui volent bien que plus lourd que l'air. En haut les passagers, en bas le cargo, le personnel travaillant au Sahara, en majorité musulmans, était en rotation constante donc il nous restait aussi cet autre vieux système de communication : l'effet concierge, le bouche-à-oreille !
Il est vrai qu'autour de nous il n'y avait que du sable, les rivières du début du quaternaire étaient asséchées. On se perd dans les sables, mais on ne s'y noie pas !

La guerre était perdue par le FLN en Algérie, Massu & Co avaient rétabli le calme, enfin presque et un peu brutalement, alors le FLN a transporté sa guerre en France. On meurt à la guerre, Tomas, il faut s'y préparer. C'était le but du bon vieux service militaire ou l'on transformaient des gamins de vingt ans en citoyens et en guerriers, sauf dans le cas des individus fragiles comme Zemmour dont on oublie qu'il a, en plus de l'ENA, échoué au conseil de révision !

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@ caroff | 18 octobre 2021 à 17:36

Avec votre nouveau chiffre, en y repensant, j'en arrive à me demander si Macron va bientôt déposer une autre gerbe pour ces martyrs de la révolution qui ne cessent de mourir depuis 1960, probablement dû aux retombées radioactives des essais nucléaires à Reggane en 1960.

Marcel

@ Tomas
"Au lieu de vous perdre en jérémiades sur les historiens de gauche, demandez-vous pourquoi il y a si peu de bons historiens de droite. Heureusement qu'il y a Philippe Ariès pour équilibrer un peu les choses."

En réalité, seuls les olibrius d'extrême gauche qui bricolent un peu en matière d'histoire sont dans la revendication politique, dans la création de "comités" et parlent de "vigilance", des termes qui à eux seuls sont un sujet historique. Allez donc classer politiquement Marc Bloch, pour en prendre un incontesté.

Je ne m'adresse en réalité pas à vous, j'ai déjà pu me faire une idée de votre pensée. Il me semble par contre qu'on ne peut pas vous laisser seul raconter vos absurdités sans signaler qu'elles sont évidemment contestables.

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@ F68.10
"L'Algérie s'enferme dans sa stupidité et son ressentiment. C'est très bien que Macron le mette en évidence par des événements de ce style. Il montre que la mouvance qu'il représente est bien plus irréprochable que ne l'est la structure étatique algérienne"

Mazette. En voilà une démonstration utile ! Ou sinon, si vraiment on a des doutes, on lit une poignée d'auteurs algériens et on en saura bien plus sur ce que vaut la structure étatique algérienne.
À qui le tour ensuite ? Macro va donc créer l'événement pour remettre à sa place la Corée du Nord, la Chine (ah non, pas la Chine), etc. ?

Jean-Paul Ledun

@ Achille (@ Axelle D)
"Mais je vous crois. J’imagine qu’en 1961 vous deviez être une ravissante jeune fille !"

Des photos, des photos ! (Et pas seulement de 61.)

Exilé

@ Michel Deluré
« Un billet où il est question du délire antipolice en 2021 et dans le contexte d'une campagne électorale présidentielle et voilà que le débat dérape sur un événement vieux de 60 ans, dans un environnement totalement différent (...) »

Il est évident que la police d'alors était différente de la police actuelle, mais peut-on parler de dérapage sur le sujet alors qu'il existe des points communs avec l'actualité ?

Il s'agissait en premier lieu d'une date anniversaire commémorée par M. Macron lui-même.
Ensuite, il était assez piquant de constater que l'homme qui cherche à judiciariser les infox vraies ou supposées en ait repris une et de taille.
Enfin, dans les deux cas, par rapport au thème principal du billet, la gauche anti-France de l'époque ou actuelle était à la manœuvre pour discréditer la police en l'accusant de tous les maux, quitte à en rajouter des louchées comme si l'énoncé de quelques faiblesses humaines inhérentes à tout corps social pourtant honorable dans sa globalité ne suffisait pas.

anne-marie marson

@ Claude Luçon | 17 octobre 2021 à 15:00
"...il est question de recevoir une vaccination dont le but est aussi de protéger vos concitoyens, ou lorsque vous geignez, confinés, de ne pouvoir "faire la fête" !
Arrêtez de vous victimiser, un rôle que vous avez une fâcheuse tendance à outrepasser."

Il me semble que même vacciné, vous êtes quand même porteur du virus donc contaminant.
Le seule personne que vous protégez par la vaccination est vous-même des formes graves. Alors arrêtez de faire de l'altruisme de mauvais aloi, et d'imposer aux gens de se faire vacciner, ce dont vous aurez peut-être j'espère à répondre un jour.

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@ Michelle D-LEROY | 17 octobre 2021 à 20:36
@ Robert | 18 octobre 2021 à 18:43

Heureusement que vous êtes là, pour l'honneur de vos propos.

Tomas

@ Exilé

On l'attendait celle-là: un président fait un geste de repentance de circonstance pour d'obscures raisons que je suppose électorales (on comprend mal l'intérêt diplomatique du geste, surtout trois semaines après les déclarations du président sur la rente mémorielle dont vit le FLN), et les thuriféraires indignés de l'Algérie française nous ressortent les massacres d'Oran.

Un vrai scandale bien sûr, d'autant plus que commis sous les yeux d'une armée française impavide, mais un crime n'excuse pas un autre crime. On dirait deux gamins de maternelle qui expliquent à leur maîtresse que c'est l'autre qui a commencé.

C'est aussi un bon moyen de laisser le débat politique se focaliser autour de la question migratoire, et d'esquiver le débat sur les questions d'emploi, de logement, de protection sociale. Sarkozy avait déjà fait le coup avec son célèbre débat sur l'identité nationale, en son temps.

Exilé

@ Axelle D
« Évidemment comme cette nouvelle n'a jamais figuré dans aucun journal de l'époque et que mon sauveur resté anonyme n'a bien sûr jamais prétendu à être décoré, vous n'êtes pas obligé de me croire. »

Mais déjà à l'époque, la publication de tels actes était très difficile, il ne fallait surtout pas mécontenter le nouveau régime d'outre-Méditerranée.
J'ai souvenance du témoignage d'un homme dont la femme a été victime de violences de la part d'un ressortissant de ce nouveau pays, qui était fou de désespoir de n’avoir pas pu faire prendre sa plainte en considération au commissariat.

Mais les choses ont-elles vraiment changé sur ce plan ?

Exilé

@ Robert
« Michelle D-LEROY | 17 octobre 2021 à 20:36 a rappelé à juste raison les 600 Européens assassinés par le FLN le 5 juillet 1962 à Oran, immédiatement après l'indépendance de l'Algérie, donc sous la seule responsabilité des autorités algériennes du moment, l'armée française étant restée l'arme au pied, sans aucunement sortir de ses casernes pour les sauver. »

Voir :
https://www.lefigaro.fr/vox/histoire/5-juillet-1962-le-massacre-d-oran-oublie-de-centaines-d-europeens-d-algerie-20210705

Manuel Gomez, un ancien journaliste né en Algérie a cité cette anecdote :

Le général Katz a décidé dans la matinée de survoler la ville en hélicoptère.
Voici le témoignage du pilote :
« Nous survolons la ville, partout des gens qui fuyaient et des cortèges de bras en l’air, escortés par des ATO (auxiliaires de l’Armée Nationale populaire) ou des civils en armes. Nous avons survolé le Petit Lac, là aussi une foule compacte bras en l’air, des gens qu’on faisait entrer dans l’eau et qu’on abattait froidement. J’ai hurlé : mon général on abat des gens, je vois l’eau qui devient rouge de sang.
Le général m’a répondu : Retour à la base ».

Tomas

@ Claude Luçon

Comment des Algériens d'Alger auraient-ils su ce que les Parisiens ont mis quelques semaines à connaître ? En 1961, que je sache, Internet n'existait pas, le téléphone était encore un luxe, et les travailleurs algériens de Paris n'étaient pas Madame de Sévigné.
Les ingénieurs, c'est comme les militaires: tout est simple et logique avec vous. Ben non, l'histoire c'est complexe, autant que l'âme humaine et les phénomènes sociaux, dont les mouvements ne peuvent pas être mis en équations.

Au lieu de vous perdre en jérémiades sur les historiens de gauche, demandez-vous pourquoi il y a si peu de bons historiens de droite. Heureusement qu'il y a Philippe Ariès pour équilibrer un peu les choses.
Et laissez ces pauvres journalistes tranquilles, vous leur prêtez bien trop d'influence, je vous l'ai déjà dit.

sylvain

Policiers, je parle des inutiles, vous avez entendu souvent ce slogan : "restez chez vous" pendant la pandémie, alors appliquez-le, vous êtes effacés, éradiqués, le covid n'est qu'un petit virus rigolo par rapport au pire qui se répand chez nous : l'islamovirus gauchiste.

F68.10

@ Robert
"Ensuite, parce que dans notre pays il y a une symbolique institutionnelle."

Oui, eh bien, il serait temps que cela cesse.

Ce ne sont que les gens qui donnent de l'importance à la "symbolique institutionnelle". Vous y accordez de l'importance. Pas moi.

Vous n'êtes pas seul en France.

À vous lire, il semble que vous récusiez la citoyenneté aux personnes qui ne partagent pas votre avis. C'est assez frappant dans vos propos:

"Les citoyens français dont je suis, plus particulièrement ceux qui ont servi les armes de la France sous son drapeau tricolore, ne peuvent qu'éprouver une profonde honte..."

On ne peut qu'éprouver de la honte quand on est citoyen français, à vous lire. Parce que vous êtes français. Et que vous êtes une généralité vivante...

Ben non. Nulle honte. Qu'on soit français ou pas, il n'y a pas à ressentir de honte envers des "symboliques institutionnelles" qui font partie d'un jeu dialectique entre la France et l'Algérie pour montrer qui des deux est le plus c**.

L'Algérie s'enferme dans sa stupidité et son ressentiment. C'est très bien que Macron le mette en évidence par des événements de ce style. Il montre que la mouvance qu'il représente est bien plus irréprochable que ne l'est la structure étatique algérienne.

C'est donc très bien.

Le but, c'est de permettre aux Algériens qui aimeraient aller de l'avant d'avoir des arguments à opposer aux abrutis qui veulent l'enfermer dans son passé. Macron leur donne des arguments, et coince ainsi petit à petit les discours absurdes de l'État algérien.

J'applaudis. Cela va encore prendre beaucoup de temps, mais j'applaudis.

Robert

@ Achille | 18 octobre 2021 à 08:33

Je pense que sur ce sujet vous donnez à côté de la plaque.

D'abord parce que les historiens les plus sérieux, notamment après les recherches faites à la demande de monsieur Jospin et madame Guigou d'ouvrir les archives, notamment judiciaires, sur cette manifestation, le total était d'environ une quarantaine de morts parmi les manifestants. Les historiens s'accordent à présent sur le nombre de cinquante.

Ensuite, parce que dans notre pays il y a une symbolique institutionnelle. Il ne vous dérange sans doute pas que la sonnerie aux morts ait été jouée. Figurez-vous que pour moi, cette sonnerie militaire, créée au lendemain de la Première guerre mondiale pour s'incliner sur nos morts, n'est aucunement destinée à être jouée en l'honneur des membres du FLN, notamment ceux morts au cours de cette manifestation du 17 octobre 1961, alors que la préfecture de police a "oublié" en cette même occasion de sonner aux morts ceux de la police assassinés par le FLN dans les semaines et mois précédents, c'est-à-dire ses propres policiers. D'autant que ce sont ces assassinats impunis de policiers qui ont entraîné cette forme de vengeance qu'a été la réaction des forces de police parisiennes du 17 octobre 1961.

Il y a donc des morts qu'on célèbre, ceux du FLN notre ennemi d'alors, il y a ceux que l’État oublie, les policiers et militaires français qui continuaient de mourir en Algérie et en Métropole.

Enfin, nos gouvernants se préoccupent du souvenir des morts du FLN. En incise, à quand aussi la repentance de la France pour les terroristes du FLN jugés, condamnés à mort et exécutés ? La France devra-t-elle aussi indemniser leurs descendants ?

Michelle D-LEROY | 17 octobre 2021 à 20:36 a rappelé à juste raison les 600 Européens assassinés par le FLN le 5 juillet 1962 à Oran, immédiatement après l'indépendance de l'Algérie, donc sous la seule responsabilité des autorités algériennes du moment, l'armée française étant restée l'arme au pied, sans aucunement sortir de ses casernes pour les sauver.
Question : monsieur Macron va-t-il exiger du gouvernement algérien d'organiser le 5 juillet 2022 à Oran le pendant de nos cérémonies du 17 octobre 2021 à Paris, avec en sus une sonnerie aux morts ? S'il est réélu en 2022, nous concoctera-t-il en France les mêmes cérémonies, non pas seulement de souvenir, mais de repentance de l’État pour avoir refusé de tenter de sauver ces Français d'Algérie morts le 5 juillet 1962 ?

caroff

@ Claude Luçon 12h54
"Quand je suis arrivé en 1971, les journaux locaux, El Moudjahid en particulier, rapportaient 300 000 "Martyrs de la révolution", quand j'en suis reparti en 1976 le chiffre était devenu 1 200 000 Martyrs de la révolution."

Petit joueur ! Quand j'ai quitté l'Algérie en 1981, il en était à 2 millions de martyrs !
Une inflation à la hauteur de leur impéritie...

genau

@ Giuseppe

Que ce soit juste ou non, cela est indifférent. Guignol a toujours rossé le guet, la Cour des Miracles méritait une guerre, elle l'eut et la perdit. Monsieur Quatorze aimait trop la guerre, il y laissa son fondement et mourut dans l'indifférence. Aimer la police ? Oui, si c'est celle de Robin de Locksley, autrement dit une légende, ou celle de Maigret, bouffarde comprise, fumée aujourd'hui éteinte par les encensoirs de la santé. Ne fumez pas, faites des fumigations et le vin, c'est tellement meilleur sans alcool.

La dernière commémoration en date, avec le préfet de police une plume dans le derrière, est venue jouer le contre-chant du crime contre l'humanité du Président, apportant le débit d'un barrage hydraulique au moulin de ce que toute la France compte de communistes, de maoïstes, de socialistes compagnons de route, de prêtres à la Savonarole (non, pas @ vous, excuses) qui ont toujours rêvé, non pas de donner des sucres d'orge aux policiers pour canaliser les foules, mais de charger eux-mêmes les armes contre les ennemis du peuple.

Les islamistes ont fait un très beau travail: déguisés en migrants, mobiles et solvables, ignorant les frontières et les gens paisibles, ils souhaitent aujourd'hui officiellement faire pression sur la politique française.
Vae victis.

Et pendant ce temps, on processionne en souvenir du FLN, on lui fait sa légende des siècles et on solde le nombre des morts de 1961 au meilleur enchérisseur, ignorant superbement la recherche historique qui le chiffre à... 3 pour la répression proprement dite (v. toutes les revues historiques, d'Historia à Hérodote).

Ce qu'on célèbre, c'est le consensus politique sur la disparition de l'autonomie de la France tout en la défendant par des mesures un peu absconses et révisables. Il doit y avoir là-dessous une kolossale finesse projetée sur plusieurs décennies, sauf qu'il faudrait, au moins une fois, expliquer ce qui est recherché. Défaut typiquement français de l'éducation ; "apprendre sans comprendre", un peu comme le Coran, faute de quoi les insultes pleuvent, comme chez les mahométans de la classe qui nous préoccupe, qui préoccupe les voisins, les filles aux cheveux libres et les esprits frondeurs.

Une autre musique pourrait se réveiller : "Il est tombé par terre, c'est la faute à Voltaire, le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau."

lucas

"La République, c'est moi"

Mélenchon a envoyé un signal fort de dénigrement de la force publique.
Alors ses partisans se croient autorisés à lui emboîter le pas avec moult exagérations dont "la police tue".
La police mérite mieux que ces imbéciles et infondées remises en cause.
Ceci pour la sécurité.

Mais en examinant les autres propositions de LFI, il y a de quoi affaiblir considérablement un pays. Son programme économique et social est un sabordage en règle.

Mais était-il nécessaire pour la démonstration de continuer le tir au pigeon sur Macron ? Ce n'était pas l'objet du billet. Quelle est sa responsabilité dans les élucubrations LFI sur la police ?

Claude Luçon

@ Tomas | 17 octobre 2021 à 21:27

Tomas ! Le 17 octobre 1961 j'étais en Algérie (d'avril 61 à juin 64) sur une base pétrolière au milieu de plus de 1 000 musulmans, sans police ni gendarme, seul un lieutenant des services administratif de l'armée pour gérer les quelque 1 400 personnes qui y résidaient, nous avions un mal fou à y tenir le calme ! Si le massacre avait vraiment eu lieu à Paris, nos musulmans l'auraient su et je ne serais pas sur ce blog aujourd'hui à débattre avec vous !

En plus de la radio nous avions un Breguet Deux-Ponts quotidien qui assurait notre ravitaillement et les congés du personnel entre Alger et In Amenas. Les musulmans arrivant d'Alger eux l'auraient su ! Nous, métropolitains, avions une Caravelle venant de Nice une seule fois par semaine !

Les incidents du 17 octobre ont fait moins de morts ce jour-là que sur les médias aujourd'hui.
C'est la particularité des manifs, les nombres de participants et de victimes augmentent avec les heures qui passent, au minimum le double entre les manifestants et la préfecture de police le jour même, que ce soit la CGT ou les antivax, alors pensez, historiens de gauche et préfecture un demi-siècle plus tard !

Dans un autre cadre j'ai fait un second séjour en Algérie, au nord cette fois.
Quand je suis arrivé en 1971, les journaux locaux, El Moudjahid en particulier, rapportaient 300 000 "Martyrs de la révolution", quand j'en suis reparti en 1976 le chiffre était devenu 1 200 000 Martyrs de la révolution.
C'est la particularité des médias ils pensent que les drames sont comme les arbres, ils croissent en hauteur avec le temps !

Marcel

Un détail très significatif peut utilement permettre d'identifier les totalitaristes qui s'ignorent.
Les courants de gauche et d'ultra-gauche sont généralement très hostiles aux concepts de prison et d'incarcération.
Dès lors que certains, toutefois, à rebrousse-poil de tous leurs arguments habituels, exigent l'incarcération de certaines catégories de personnes, ils annoncent la couleur.

Ainsi, lorsqu'une certaine gauche exige l'incarcération de policiers, offrant tous les gages de représentation possible, pour des violences banales (disons moins de 30 jours d'incapacité de travail) dans un contexte confus, tout est dit. L'avenir qu'elle nous promet est à trouver dans les expériences staliniennes ou polpotiennes.

Evidemment, le reste du spectre politique est souvent à voile et à vapeur. Que l'on songe à la repentance présidentielle au sujet des faits de la guerre d'Algérie s'étant déroulés en France ; il semblerait que Valérie Pécresse ait osé rappeler le contexte d'assassinats se déroulant sur le sol français, tandis que les autres font des révérences à ceux qui se disent enfants et descendants de victimes de l'Etat raciste français, mais qui pourtant sont tous là, en France. Si la France est telle qu'ils la décrivent, leur présence sur son sol est complètement absurde, sauf qu'ils entendent la conquérir pour la transformer.

Enfin, vous ne manquerez pas d'observer que la police ne semble pas conviée, si l'on se fie aux articles de presse, aux états généraux de la Justice. Comme si la Justice pouvait se faire sans. Les avocats n'ont pas été oubliés, eux, pour qui la plupart des réformes récentes semblent avoir été réalisées.

Giuseppe

Quand on met à la tête de tels voyous, les citoyens ne comprennent pas, ils ont l'impression que le cochon est dans le maïs, alors le moindre écart et tout s'enflamme. Ce qui les intéresse, c'est le pognon, cher à Nanard, rien que le pognon, profiter sans vergogne, un an de prison c'est de la rigolade pour quelqu'un qui devrait en prendre dix fois plus au nom de l'éthique, de la morale, de l'amour piteux qu'il a de notre beau pays. Seul le fric méchant leur fait envie, il les magnétise, toujours pour le pire :

"Claude Guéant définitivement condamné à un an de prison ferme dans l'affaire des primes en liquide du ministère de l'Intérieur
La Cour de cassation a rejeté, mercredi 16 janvier, le pourvoi de l'ancien bras droit de Nicolas Sarkozy, condamné en janvier 2017 à deux ans de prison dont un avec sursis par la cour d'appel de Paris.
franceinfo avec AFP"

https://www.francetvinfo.fr/politique/claude-gueant/affaire-gueant/claude-gueant-definitivement-condamne-a-un-an-de-prison-ferme-dans-l-affaire-des-primes-en-liquide-du-ministere-de-l-interieur_3147663.html

Exilé

Depuis plusieurs jours, l'extrême gauche se distingue par l'expression d'un délire antipolice.

Rappelons tout de même que la gauche en général est animée d'une volonté subversive, masquée sous le prétexte du « progrès », alors que sa partie extrême prône plutôt une subversion violente de la société française.

Dans ce cadre, plusieurs obstacles sont à détruire ou à affaiblir, dont la police.
Un autre obstacle est la cohésion nationale identitaire, qui a été mise à mal par le mouvement dit antiraciste mis en place par la gauche socialiste à partir de 1981, comme si la France, un des pays pourtant les plus ouverts au monde, était le centre d'un racisme généralisé.

Mais qui a vraiment compris que ce qui relève d'une mise en scène visait la destruction de toute opposition à la généralisation d'une immigration-invasion ayant pour objet de s'attaquer aux racines mêmes de la France dans tous les domaines ?
Comment ne pas reconnaître que ce prétendu anti-racisme est en fait un racisme sélectif à rebours, extrêmement violent dans ses affirmations, comme la volonté de tuer les Blancs, par ailleurs déjà mise en pratique sous des prétextes divers où le facteur authentiquement raciste est masqué par le paravent d'agressions « gratuites » ?

La société française - ou ce qu'il en reste - est donc victime à la fois d'un délire anti-police et d'un autre dit anti-raciste, qui relèvent tous les deux d'une même volonté destructrice criminogène.

Il est évident que dans les deux cas l'extrême gauche est à la manœuvre, mais elle n'a pas l'air de se rendre compte qu'en forant des trous dans la coque du navire elle ne sera pas épargnée par le naufrage.

Michel Deluré

Un billet où il est question du délire antipolice en 2021 et dans le contexte d'une campagne électorale présidentielle et voilà que le débat dérape sur un événement vieux de 60 ans, dans un environnement totalement différent, comme s'il était possible de conclure à une similitude de comportement de la police française entre deux époques aussi éloignées et surtout deux contextes aussi différents, comme si la police française possédait en fait un gène particulier qui ferait qu'en toutes circonstances et quelles que soient les époques elle adopterait des comportements similaires répréhensibles qui lui sont propres, spécifiques.

Je trouve que de nos jours il faut vraiment avoir la vocation pour s'engager dans ce métier particulièrement ingrat qu'est la police et sur lequel pleuvent plus souvent les critiques, même parfois à tort, que ne sont adressées de louanges.

N'est-il pas intolérable et irresponsable que des élus de la République, dont ce serait pourtant le devoir que de défendre les institutions de celle-ci - devoir qui n'exclut nullement de débattre de leur fonctionnement dans le but si nécessaire de les réformer - en viennent par des critiques outrancières et parfois infondées à affaiblir ces mêmes institutions, à saper par là même leur autorité et à attiser un climat de dénigrement, de haine à leur encontre ?

Exilé

@ Achille
« Ce jour-là des milliers de travailleurs algériens s'étaient rassemblés pacifiquement... »

Pacifiquement dans la mesure où ceux qui défilaient sous menace de mort de la part du FLN, le visage figé par la peur tels des zombies - il suffit de se reporter aux photographies de l'époque -, pensaient plus à leur survie qu'à autre chose, y compris en ce qui concernait la question de l'indépendance.

« Les forces de l'ordre avaient été extrêmement violentes envers les manifestants, jetant des corps dans la Seine et causant la mort d'entre 30 et 200 personnes... »

Les témoignages et les comptes rendus journalistiques fiables manquent sur ce qui s'est alors réellement passé.
Et là, en vous contentant de reprendre la version forgée par le FLN et par les hagiographes de ce mouvement terroriste, vous risquez de donner carrément dans la falsification historique, entre autres en mélangeant d'une part divers événements de nature différente (comme les massacres commis par le FLN sur les membres du MNA et d'autres Algériens) et d'autre part le moment où ils se sont produits, quelques jours avant voire après le 17 octobre.

Et le fait que ce jour-là aucune entrée à l'institut médico-légal n'ait été enregistrée ne vous interpelle-t-il pas ?
Par comparaison, à la suite du massacre de la rue d'Isly à Alger le 26 mars 1962 (ayant fait 62 morts recensés, en pleine « paix en Algérie ») la morgue de l’hôpital Mustapha était débordée et de nombreux blessés y sont décédés.

sylvain

Macron-Poutou, mêmes combats contre la France et ses institutions.

Macron en négationniste révisionniste déconstruisiste de l'histoire de France avec ses excuses et ses crachats permanents contre le pays qu'il est censé défendre et protéger ; la cérémonie du « massacre de 61 » est le dernier gag de ce pantin africanisé qui nous fait une honte totale à l'échelle mondiale.

Tout a été dit ici et aussi lors des débats télévisés par certains historiens sérieux traités de fachos racistes sur la réalité des faits de ce soi-disant massacre de 61.

J'arrive trop tard pour réhabiliter Papon qui a fait son devoir de préfet républicain, ce que je salue et félicite, car le FLN avait déclaré la guerre à la France sur notre sol avec de nombreux attentats et des policiers tués.

Évidemment aujourd’hui nous avons une nouvelle race de préfets socialistes islamogauchistes qui ne sont même pas fichus de virer quelques squatteurs pouilleux d'une maison, laissant son proprio dans la détresse pendant des mois voire des années et qui, en toute arrogance, cynisme et mépris accablent la victime en lui faisant un sordide rappel à la loi de ne pas intervenir et signaler que ces délinquants sont eux-mêmes protégés par cette loi, on ne rêve pas, on est bel et bien en France.

Cet exemple ubuesque suffit pour démontrer de quel côté sont nos institutions aujourd’hui : l´islamogauchisme règne en maître, la justice gauchiste, les partis de gauche pétainistes collabos soumis aux islamistes, un président lèche-babouches, résultat on défère devant la justice corrompue un résistant patriote comme Zemmour qui ose dire haut et fort des vérités interdites à dévoiler par l'occupant et ses alliés macroniens islamogauchistes.

Ce sont des préfets comme Papon et un homme fort, un vrai à l’Elysée, qu´il nous faudrait pour taper du poing sur la table et appliquer les lois les plus sévères contre ces envahisseurs islamistes soutenus par cette gauche traître soumise antiFrance et non un guignol qui se met à plat ventre dès que l'Algérie fronce un sourcil.

Il est évident que si, en 61, nous avions eu un Macron agenouilliste au pouvoir, l’étendard islamiste flotterait dès l'année suivante sur le toit de l'Elysée.

Le Président de l'époque et Papon n'ont fait que retarder l'échéance de décomposition de la France par leurs successeurs, rendons-leur grâce quand même.

Quant à Poutou, bof, la charte aidant je me contenterai de lui demander de prendre RV avec Sandrine Rousseau qui détient toujours le titre de grand vainqueur au dîner de cons islamogauchiste loin devant les Piolle, Doucet et autres guignols EELV, LFI et maintenant NPA ; y a foule aux castings du meilleur invité.

En attendant, les boules puantes de la haine fasciste continuent à être lancées contre Zemmour qu'il est urgent de démolir.

P.-S.: Zemmour est condamné par la justice gauchiste pour des propos racistes.
Ce ne sont pas des condamnations mais des faits d'armes héroïques.
Les résistants étaient condamnés pour actes de terrorisme par une justice vichyste collabo, aujourd'hui ce sont des héros et la justice islamomacronienne est toujours collabo pétainiste contre ce héros français.

Lionel

Sale temps pour le gaullisme, après avoir évoqué le crime de la France contre l’humanité et la barbarie perpétrés en Algérie, tenté de recoller les morceaux avec les descendants des survivants Harkis qui furent à de Gaulle en 1962 ce que Pétain fut aux juifs sous l’Occupation, voilà que le président Macron remet sur le tapis les exactions qui auraient été commises pendant les "événements" sur des gens du FLN par les forces de l’ordre sous l’autorité du préfet Papon chapeauté par le ministre de l’Intérieur Frey, gaulliste historique, sous la responsabilité du Premier ministre Michel Debré, père de la Constitution, et bien sûr du président de Gaulle, l’homme du 18 Juin.
À quand la destruction de la croix de Lorraine à Colombey- les-Deux-Églises ?

Achille

@ Robert | 17 octobre 2021 à 22:55
« Les citoyens français dont je suis, plus particulièrement ceux qui ont servi les armes de la France sous son drapeau tricolore, ne peuvent qu'éprouver une profonde honte face à ce spectacle qui montre la faiblesse et l'insigne bassesse de nos dirigeants. Et une trahison supplémentaire de la France et de son Histoire. »

Il ne faudrait pas tout mélanger. En l’occurrence là il s’agit d’une cérémonie en hommage aux Algériens morts lors de la répression du 17 octobre 1961.
Ce jour-là des milliers de travailleurs algériens s'étaient rassemblés pacifiquement à Paris pour exiger la fin du couvre-feu imposé aux Algériens par le préfet de police de l'époque Maurice Papon. Ce couvre-feu était censé pouvoir empêcher les multiples attentats du FLN à l'encontre des policiers.
Les forces de l'ordre avaient été extrêmement violentes envers les manifestants, jetant des corps dans la Seine et causant la mort d'entre 30 et 200 personnes, selon les différentes estimations, encore sujettes à discussions parmi les historiens. Certes le contexte de l'époque peut expliquer cette violence mais ne saurait la justifier.

Cela ne remet pas en cause le courage des soldats français qui ont combattu le FLN pendant la guerre d’Algérie que beaucoup d’entre eux et notamment des appelés, ont payé de leur vie.
Je ne vois pas ce que le préfet de police aurait pu apporter de plus par un discours dans cette cérémonie. Le silence et le recueillement était encore la meilleure des attitudes.

Robert

Il n'y a pas de délire anti-police ! En effet, c'est un choix purement idéologique et opératif de la part de révolutionnaires. Face à la force des institutions régaliennes, leur objectif est de subvertir la société et de discréditer ceux qui représentent l'autorité. Ce sont là des constantes qui traversent les siècles...

Lorsque vous écrivez, Monsieur Bilger, "Sans doute était-ce trop espérer de ces élus et militants révolutionnaires qu'une sorte de mesure les modère ! Mais n'aurait-on pas pu, alors, attendre d'eux une sorte de limitation qu'ils se seraient imposée en considérant le climat social, l'état de la France sur le plan de l'insécurité et des violences collectives, les forces de l'ordre de plus en plus attaquées par des voyous en nombre...", vous commettez une erreur conceptuelle car pour eux ce que vous exprimez ici n'est que la morale bourgeoise dont ils se moquent comme de leur première chemise, le désordre étant leur objectif comme leur moyen de détruire cette "maudite société bourgeoise" : "du passé faisons table rase", rien n'a changé chez ces gens-là ! Il suffit de relire Trotski et Lénine.

Cependant la subversion vient aussi de nos propres autorités qui n'assument pas le passé de la France. J'en veux pour preuve le dépôt de gerbe du président de la République en souvenir des membres du FLN morts le 17 octobre 1961, accompagné de paroles "fortes" comme l'on dit à présent : un communiqué du palais de l’Élysée a qualifié les crimes commis durant cette nuit sanglante d'"inexcusables pour la République". Rien que cela !

Mais le "pompon" de la honte est maintenant détenu par le lointain successeur de Maurice Papon, l'actuel préfet de police de Paris. Le compte rendu de la cérémonie qu'il a présidée paru ce 17 octobre sur le site Internet de l'Obs est particulièrement évocateur :
"C’est la première fois qu’un préfet de police assiste à cette cérémonie. Didier Lallement a déposé une gerbe de fleurs près de la Seine, ce dimanche 17 octobre au matin, 60 ans jour pour jour après le massacre d’Algériens sous l’autorité du préfet de l’époque Maurice Papon.
La sonnerie aux morts a résonné. Puis une minute de silence a été respectée « à la mémoire des morts du 17 octobre 1961 », selon les paroles prononcées par une représentante de la préfecture de police au micro. Didier Lallement, premier préfet de police de Paris à rendre hommage aux victimes, n’a pas pris la parole et n’est resté que quelques minutes sur place."
https://www.nouvelobs.com/societe/20211017.OBS49945/pour-la-premiere-fois-le-prefet-de-police-rend-hommage-aux-victimes-du-17-octobre-1961.html

Vous avez bien lu : "la sonnerie aux morts a résonné" ! Celle-ci aurait pu être destinée au souvenir des dizaines de policiers tués par le FLN les semaines précédant cette manifestation. Mais le préfet de police de Paris n'a pas pris la parole et donc l’État, en la personne dudit préfet de police de Paris, a de facto rendu les honneurs militaires aux victimes FLN de la manifestation-coup de force organisée par le FLN, en pleine guerre d'Algérie, en trois endroits différents de la capitale - dont l'un non loin du palais de l’Élysée - les mêmes honneurs qu'aux soldats français morts pour la France, en particulier ceux qui continuaient de mourir en Algérie ! Pourquoi alors se limiter simplement au pont Saint-Michel ? Un dépôt de gerbe sous l'Arc de Triomphe aurait sans doute aucun offert soixante ans plus tard une victoire encore plus éclatante au FLN...

Les citoyens français dont je suis, plus particulièrement ceux qui ont servi les armes de la France sous son drapeau tricolore, ne peuvent qu'éprouver une profonde honte face à ce spectacle qui montre la faiblesse et l'insigne bassesse de nos dirigeants. Et une trahison supplémentaire de la France et de son Histoire.

Achille

@ caroff | 17 octobre 2021 à 20:35
« Macron qui dit tout et son contraire semble fâché que ses récentes démonstrations de repentance ne soient pas mieux accueillies à Alger. Naïveté de sa part ou incohérences dues à sa vision purement électorale consistant à convaincre les Algéro-Français de voter pour lui ? »

Macron a réduit de moitié le nombre de visas des Algériens voulant venir en France. En contrepartie il fait acte de repentance pour la mort des militants algériens lors de la manifestation du 17 octobre 1961.
Ceci pour calmer le président algérien qui semble très irrité par cette mesure qu’il estime discriminatoire.
Ceci étant je crains fort que tant que le parti issu du FLN sera aux commande du pays, les relations entre l’Algérie et la France seront détestables.

Achille

@ Axelle D | 17 octobre 2021 à 21:29
« Evidemment comme cette nouvelle n'a jamais figuré dans aucun journal de l'époque et que mon sauveur resté anonyme n'a bien sûr jamais prétendu à être décoré, vous n'êtes pas obligé de me croire. »

Mais je vous crois. J’imagine qu’en 1961 vous deviez être une ravissante jeune fille !

Axelle D

@ Achille | 17 octobre 2021 à 17:10

Vous savez Achille, parfois l'histoire balbutie et a du mal à se remettre en phase avec la réalité lorsqu'une personne qui a vraiment vécu certains événements dûment relatés ou déformés peut en témoigner avec objectivité et vous propose une autre version que celle à laquelle vous avez toujours adhéré...
D'où la difficulté de se faire sa propre idée.

En ce qui me concerne, octobre 1961 évoque pour moi un vrai traumatisme : alors que je n'avais que dix-huit ans, je fus la victime d'une tentative de viol par un immigré algérien, un forcené menaçant et armé et je ne dus mon salut qu'à l'intervention providentielle et courageuse d'un militaire américain qui appartenait à une base de l'OTAN déployée en France dans la région où je séjournais.
Evidemment comme cette nouvelle n'a jamais figuré dans aucun journal de l'époque et que mon sauveur resté anonyme n'a bien sûr jamais prétendu à être décoré, vous n'êtes pas obligé de me croire.

Tomas

@ Claude Luçon

Pardon ? Rétablir la vérité historique, c'est interdit ? Monsieur l'ingénieur sait mieux l'histoire que tout le monde, il n'a pas entendu parler de la répression du 17-Octobre à la radio donc c'est que ça n'a pas eu lieu, il était en Iran donc c'est la presse, l'immonde presse occidentale qui a fait tomber le Shah d'Iran ? Ça va les chevilles ?

Commencez par énumérer ce que j'ai dit de scandaleux et le réfuter (par des sources sérieuses, pas par vos souvenirs de BMC s'il vous plaît), on causera ensuite. Vos leçons d'ancien combattant qui n'a jamais fait la guerre, ça va bien cinq minutes.

Ensuite et si ça peut vous faire plaisir de l'apprendre, oui, je me suis fait vacciner dès que j'ai pu, plus pour avoir la paix que par crainte d'un virus qui ne devrait pas me faire grand-mal en théorie, et que je n'ai d'ailleurs pas réussi à attraper jusqu'ici.

Michelle D-LEROY

La gauche reste égale à elle même : anti-police, même si, jadis elle ne désapprouvait pas les milices politiques dans les dictatures communistes... mais c'était sans doute pour la bonne cause.

Je n'ose par ailleurs imaginer le découragement dans les rangs de la police. Dénigrés par la gauche, accusés de violences récurrentes, peu soutenus par une hiérarchie frileuse par peur de voir son avancement freiné, et régulièrement taxés de racisme.

Reste que la police de plus en plus affectée par le ras-le-bol, participe à l'ambiance générale d'une démocratie agonisante. Heureusement beaucoup de policiers restent encore motivés.

L'ambiance est déjà bien dégradée par un laisser-aller général, et cela s'observe partout tant les personnes ont peur d'être traitées de racistes, de xénophobes, d'homophobes, d'antiféministes et autres totems de notre époque. Du coup pour protéger toutes ces minorités et s'éviter tout problème, les autorités laissent courir.

Par ailleurs, la campagne présidentielle bat déjà son plein, et c'est effectivement la démagogie du pouvoir qui laisse pantois.
Demain s'ouvre le procès des sondages de l'Elysée. Qu'on aime ou pas Nicolas Sarkozy qui aurait dépensé l'argent public pour sa campagne de 2012 avec des sondages coûteux, on s'étonne de voir chaque jour Emmanuel Macron distribuer l'argent des contribuables dans les domaines les plus divers et les plus discutables aussi. Une distribution qui reste arbitraire puisqu'apparemment ni l'Assemblée nationale, ni les ministres ne disent mot.

En dehors des dépenses nous avons aussi les cérémonies d'hommage destinées à s'attirer des électeurs. L'hommage rendu aux morts du pont de Bezons le 17 Octobre 1961 en fait partie. Notre Président est venu en personne déposer une gerbe (bleu-blanc-rouge ce qui prête à sourire) en hommage au FLN dont certains membres auraient été violemment tués ce jour-là. Personne ne sait combien 50 ans après et les chiffres les plus extravagants sont avancés.

Le FLN, un mouvement terroriste qui perpétrait des attentats régulièrement sur notre sol, a tué de nombreux français dont 22 policiers, justement. Apparemment ces morts-là n'ont jamais été honorés.
Ce qui me paraît le plus choquant dans cette commémoration, c'est que, tranquillement, notre Président réécrit l'Histoire a sa façon sans jamais avoir un mot pour les soldats français morts en Algérie, et encore moins pour les très nombreux Pieds-Noirs massacrés à Oran le 5 Juillet 1962. Comme si c'était bien fait pour eux, comme s'ils l'avaient bien cherché. Surtout des morts moins intéressants puisqu'ils ne sont que des colonialistes.

Une drôle de conception pour un chef d'Etat de défendre ceux qui étaient devenus nos ennemis pendant cette guerre (et cette fois c'en était une) et non ses concitoyens Pieds-Noirs déboussolés par leur retour en métropole.
Tout n'a pas été si limpide comme dans d'autres guerres d'ailleurs, mais constamment défendre à sens unique, c'est choquant.

La gauche, préférant toujours l'étranger au français est forcément aux anges.

Pour sa campagne M. Macron devra changer de discours, lui qui, en 2017 affirmait que la droite et la gauche n'existaient plus, si rassurons-nous, le clivage des idées est toujours d'actualité, même si notre histrion balance un coup à gauche un coup à droite selon les besoins de sa campagne.

caroff

@ Achille 17h10
"Bref il n’y a pas eu de massacre ce jour-là. Et de toute façon la manifestation était interdite.
Circulez y a plus rien à voir !"

Jean-Paul Brunet, historien de métier, a écrit en 1999 le récit et l'analyse de ces événements du 17 octobre 1961 dans un livre qui fait autorité : "Police contre FLN" Le drame d'octobre 1961 (Flammarion).
Je conseille de s'y référer http://www.clan-r.org/portail/jean-paul-brunet-17-octobre-1961

Comme d'habitude, on apprécie avec les yeux d'aujourd'hui les conséquences d'une manifestation qui s'est déroulée il y a soixante ans. Il faut pourtant se remettre en mémoire le nombre d'attentats contre les FDO pendant la période considérée, la lutte interne, incluant des assassinats, dans la communauté algérienne résidant en France. De même en 1961, les négociations conduisant à l'indépendance allaient reprendre et pour "calmer les esprits", la manifestation du FLN était interdite.

Le préfet Papon était dans son rôle pour faire respecter cette interdiction, mais il apparaît que l'ordre donné non pas à la dispersion des manifestants mais à leur arrestation, réalisée avec une violence jamais démentie, a été à l'origine des morts algériens. Etait-ce un "massacre" ? certainement pas dit-il. Mais il pointe la politique du pire du FLN et les dérives du préfet de police de l'époque.

Je ne comprends pas que la France persiste à s'excuser sans que l'Algérie remue une oreille: c'était la guerre avec des violences terribles des deux côtés, il conviendrait par conséquent que pour qu'il y ait une réconciliation, les deux parties acceptent de mettre tous les documents historiques sur la table. À ma connaissance l'Algérie n'a pas communiqué les archives du FLN qui pourraient expliquer sa stratégie sur le territoire métropolitain. Pour négocier et s'entendre sur les bribes de vérité il faut être au moins deux: il me semble que la France crie dans le désert...

Pour l'Algérie il s'agit d'exploiter jusqu'à plus soif la fameuse rente mémorielle. La situation du pays est catastrophique: fuite de milliers de harragas vers l'Espagne et la France faute d'avenir soutenable, une économie qui ne tient que par la vente des fossiles, un pays totalement miné par la corruption, dès lors le régime en attisant le ressentiment contre la France tente de recoller les morceaux.

Je suis très surpris de ne pas entendre dans la bouche de nos brillants analystes médiatiques (sauf Lugan) une telle explication. Macron qui dit tout et son contraire semble fâché que ses récentes démonstrations de repentance ne soient pas mieux accueillies à Alger. Naïveté de sa part ou incohérences dues à sa vision purement électorale consistant à convaincre les Algéro-Français de voter pour lui ?

Claude Luçon

@ hameau dans les nuages | 17 octobre 2021 à 14:23

Merci !
Le drame est que grâce aux médias, Zemmour est en train de devenir une référence historique.
Il nous rappelle ses origines kabyles, donc berbères, donc essentiellement musulmanes, bien qu'il n'ait jamais vécu chez les musulmans il se pose en expert !
Pas étonnant qu'il ait échoué deux fois à l'ENA !
Sur concours, devant des experts son ignorance s'exerce !
Cet homme est un charlatan ! Je ne le répéterai jamais assez ! Un égocentrique, rien qu'un égocentrique !
Il ne connaît pas la société humaine, l'armée, une grande école, un volontariat, une entreprise, une expatriation aurait fait de lui un être humain ! Il n'est qu'un Zemmour !
La France ne peut être tombée si bas et accepter que cet homme ait osé montrer sa face sur le drapeau tricolore comme couverture de son bouquin !
Même BHL l'attaque, un comble !

Un historien sur la chaîne 5 vient de déclarer que jamais le monde n'a connu un massacre tel que celui de Paris le 17-Octobre ! Incroyable, les massacres soviétiques en Pologne, Hitler un peu partout, Pol Pot, Staline, Mao étaient des bavures à côté pour cet homme ?
À l'époque le FLN abattait à la mitraillette les policiers qui dirigeaient la circulation avec un bâton blanc place de la Concorde et ailleurs !

Macron a tort, l'Algérie et l'Afrique n'ont pas besoin de pardonner, elles ont besoin de politiciens honnêtes et d'ingénieurs pour construire leurs pays, de nourriture pour se nourrir et de médicaments pour se soigner !
Les mots tuent, les mots ne nourrissent personne !
Ou alors qu'il demande des excuses à l'Allemagne qui a ruiné la France en volant tout : des patates aux oeuvres d'art de 1940 à 44, puis qui, pendant la guerre d'Algérie, quand les Italiens faisaient des mamours au FLN pour récupérer le pétrole du Sahara, faisait de même pour récupérer le nord du pays.
Le plus extraordinaire est que la RFA et la RDA s'y sont installées ensemble dans les années soixante, financements à l'appui, les premiers pour l'industrie (DIAG), les seconds pour les services secrets (STASI) !

———————————

@ Tomas | 17 octobre 2021 à 09:00
@ Tomas | 17 octobre 2021 à 17:50

Quand on écrit des choses pareilles on a le courage de s'identifier !
Courage ! c'est aussi du français, comme lâcheté !
Faute de mieux dites-nous au moins si vous avez eu la témérité et le courage de vous faire vacciner ! Si vous vous êtes remis de la longue privation de faire la fête à cause d'un virus ?

Tomas

@ hameau dans les nuages

Au cas où certains douteraient que Bernard Lugan soit un pseudo-historien et un véritable manipulateur, en voici la preuve.

Voici tout d'abord ce qu'il écrit dans son billet:

"Cette manipulation fut réduite à néant en 1998, quand le Premier ministre de l’époque, le socialiste Lionel Jospin, constitua une commission d’enquête. Présidée par le conseiller d’Etat Dieudonné Mandelkern, elle fut chargée de faire la lumière sur ce qui s’était réellement passé le 17 octobre 1961 à Paris. Fondé sur l’ouverture d’archives jusque-là fermées, le rapport remis par cette commission fit litière de la légende du prétendu « massacre » du 17 octobre 1961.

Le paragraphe 2.3.5 du Rapport intitulé Les victimes des manifestations est particulièrement éloquent car il parle de sept morts, tout en précisant qu’il n’y eut qu’un mort dans le périmètre de la manifestation, les six autres victimes n’ayant aucun lien avec cet évènement, ou ayant perdu la vie postérieurement à ladite manifestation dans des circonstances parfaitement détaillées dans le rapport."

Donc pour Lugan, la commission Mandelkern, qui s'est bornée à recenser et à examiner les archives disponibles (et a constaté que beaucoup manquaient, ce que Lugan se garde bien de dire), a établi qu'il y avait 7 morts. Ce qui est déjà beaucoup d'ailleurs, même pour l'époque (le "Bloody Sunday" de 1972 de Derry a fait 14 morts, à part ça je ne connais pas d'exemple de manifestation réprimée dans le sang dans l'Europe de l'Ouest de l'après-guerre).

Maintenant, que dit le rapport, consultable en ligne (https://www.vie-publique.fr/sites/default/files/rapport/pdf/984000823.pdf) ? Si l'on s'arrête à sa présentation, voici le texte qu'on trouve:

"Il apparaît que les événements du 17 octobre 1961 s'insèrent dans un contexte qui déborde cette journée et que la manifestation a donné lieu à une répression très dure. La mission ne peut donner le chiffre des morts avec assurance mais conclut à des dizaines de victimes ce qui est supérieur au bilan officiel (sept morts) mais très inférieur aux centaines de victimes dont il a été parfois question."

Et si l'on va jusqu'à la conclusion, voilà ce qui est écrit:

"D’autre part, il est clair que cette manifestation a donné lieu à une répression très dure : les chiffres et les relations de certains responsables de terrain le démontrent amplement.
Parmi ces chiffres, celui des morts serait le plus significatif s’il pouvait être donné avec assurance. Tel n’est pas le cas. Mais à supposer même que l’on ajoute au bilan officiel
de sept morts la totalité des vingt-cinq cas figurant à l’annexe III, et que l’on considère que les facteurs d’incertitude, et notamment ceux qui tiennent aux limites géographiques de l’étude, justifient une certaine majoration, on reste au niveau des dizaines, ce qui est
considérable, mais très inférieur aux quelques centaines de victimes dont il a parfois été question."

On a donc là un cas d'école de manipulation des sources, avec citation de la phrase qui arrange l'auteur (le nombre de morts reconnus officiellement) et omission des conclusions du rapport, qui dit tout autre chose. Lugan ne dit pas non plus que le rapport du préfet au ministre de l'Intérieur, dont le Premier ministre et le président de la République étaient en copie, n'a pas été retrouvé dans les archives de la préfecture de police, pour ceux qui auraient confiance dans les chiffres officiels.

Je ne sais pas et je ne saurai jamais combien la répression a fait de morts ce jour-là. Mais ce qui est sûr, c'est que Bernard Lugan est un manipulateur.

Patrice Charoulet

EPIDEMIE DE BARBE

Lenglet, Blanquer et mille autres ont maintenant une barbe. Si la barbe atténue (en les masquant) certaines laideurs, elle ne va pas à tout le monde. En tout cas, pour ces deux-là, ce n'est pas une réussite !
Dans l'histoire, il y a eu des époques à barbes. La mode monte ou baisse. En ce moment, elle monte.

Achille

Éric Zemmour est formel . Il n’y a pas eu les centaines de morts dont on a parlé lors de la manifestation du 17 octobre 1961.
Ceci étant, on recherche vainement le diplôme d’historien d’EZ dans son CV.
Rien ! Pas même une petite licence d’histoire. Bref c’est ce qu’on appelle un autodidacte. Ce qui ne l’empêche pas au demeurant de contester les historiens authentiques. Ceci d'ailleurs quelle que soit la période de l’Histoire de France : Napoléon, de Gaulle, l’Occupation ou la guerre d’Algérie.
Bref il n’y a pas eu de massacre ce jour-là. Et de toute façon la manifestation était interdite.
Circulez y a plus rien à voir !

Robert Marchenoir

Il y a une dimension fondamentale qu'il faut mentionner dans ce "délire antipolice" de l'extrême gauche : il consiste avant tout à inciter à l'émeute des populations immigrées chez lesquelles la haine de la police est largement répandue, et va couramment jusqu'à la tentative de meurtre.

Il ne s'agit pas d'irresponsabilité de la part des communistes qui attisent ces braises. Ils savent fort bien ce qu'ils font. Il y a trois quarts de siècle, ils se servaient de la populace ouvrière comme d'un bélier pour faire tomber le gouvernement. Aujourd'hui, ce sont les allogènes islamisés et délinquants qu'ils manipulent à cet effet.

C'est aux États-Unis qu'il faut regarder pour savoir ce qui nous pend au nez suite à cette rhétorique. Le slogan des Black Lives Matter est : "Defund the police". "Supprimez les budgets de la police". L'objectif clairement exprimé est d'empêcher la police d'agir. Les Noirs étant, de façon tout à fait disproportionnée, les fauteurs de délinquance, cela aboutit tout simplement à ce que les délinquants réclament l'impunité parce qu'ils sont noirs.

Empêcher les Noirs de vendre de la drogue, de voler, de violer et de tuer, c'est raciste : voilà ce que nous disent très explicitement les Black Lives Matter, et leurs nombreux soutiens.

Et leurs revendications sont satisfaites. De nombreuses villes, pas toutes dirigées par des Noirs, ont effectivement taillé dans les budgets de la police.

Laquelle, de toute façon, est de plus en plus réticente à poursuivre les délinquants, puisqu'elle sait bien que les médias guettent le moindre faux pas pour l'accuser de "racisme", accusation susceptible de mettre fin à votre carrière, voire de vous envoyer en prison.

Des villes ont officiellement déclaré qu'en dessous de telle somme, le vol à l'étalage n'était plus un délit.

Très curieusement, le vol à l'étalage a explosé dans ces villes : les délinquants se présentent dans les magasins avec des valises vides, et en ressortent avec des valises pleines. Sans être empêché par quiconque, puisque c'est légal.

En dehors même de ces villes, les Black Lives Matter, et leurs soutiens, vous expliquent ouvertement que le pillage de magasins par des hordes de centaines de Noirs menant l'assaut n'est pas répréhensible, puisque ce ne sont que des marchandises et qu'elles seront renouvelées.

Les meurtres, évidemment, ont explosé depuis la mort du délinquant drogué George Floyd aux mains de la police, et l'orgie anarchiste et révolutionnaire qu'elle a déclenché. Épidémie de meurtres concentrée, sans surprise, dans les villes et les quartiers noirs.

Le prétendu mouvement "anti-raciste" aux États-Unis ne cache même plus ses véritables objectifs : il s'agit simplement de réclamer l'impunité pour les délinquants de couleur, et d'obliger, par la terreur, le gouvernement à leur verser constamment des rançons.

La contrepartie du "Defund the police", c'est en effet que les sommes retirées des budgets de la police doivent être allouées à "l'action sociale". En bon français, elles doivent atterrir dans les poches de ceux qui font régner leur loi à coups de pistolet et de cocktails Molotov.

Un système que nous connaissons déjà chez nous, sous une forme plus hypocrite, avec ce qu'il est pudiquement convenu d'appeler le "clientélisme" des municipalités vis-à-vis des "publics fragiles" (c'est à dire des Noirs de 120 kilos avec des kalachnikovs et 50 kilos de cannabis dans le coffre de la voiture).

Un maire socialiste vient même de passer une journée en garde à vue en raison de l'omniprésence de ce système, avant d'être innocenté.

Aux États-Unis, s'ajoutent à cela les demandes, tout à fait sérieuses et soutenues en haut lieu, dans les médias, chez les politiciens, de "réparations" versées par le gouvernement aux Noirs, au titre de l'esclavage. Chose que nous verrons bientôt arriver chez nous, je vous en fiche mon billet, si rien ne change.

En somme, le cache-sexe des droits de l'homme, de la tolérance, de l'égalité, du respect et de la dignité a définitivement sauté.

"L'anti-racisme" apparaît désormais pour ce qu'il est : une machine de guerre ethnique, de pillage et de conquête, menée contre le pays "d'accueil" par des races venues d'ailleurs, illégalement pour une bonne part. C'est une invasion moyenâgeuse, un racket ouvert, avoué, une opération mafieuse menée sur une grande échelle avec assassinats à la clé.

Ce Monsieur Poutou et ses amis ne sont autres que la queue qui prétend faire remuer le chien. Ils seront dévorés par le dogue qu'ils excitent, et qui n'a nullement besoin de leurs encouragements pour répandre la terreur.

Claude Luçon

@ Louis | 17 octobre 2021 à 10:13

Etant anonyme, ne connaissant pas votre âge, au cas où vous seriez d'une jeune génération il serait temps que vous vous regardiez dans une glace car vous êtes braves quand il s'agit de manifester sous la protection de la police mais vous ne l'êtes plus quand il est question de recevoir une vaccination dont le but est aussi de protéger vos concitoyens, ou lorsque vous geignez, confinés, de ne pouvoir "faire la fête" !
Arrêtez de vous victimiser, un rôle que vous avez une fâcheuse tendance à outrepasser.

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