Une histoire éditoriale qui m'a beaucoup fait réfléchir. Sur moi d'abord et quelques ombres.
Après la publication du Mur des cons chez Albin Michel, j'ai été saisi d'une sorte de stérilité littéraire que je compensais par l'écriture de mon blog et mes autres activités médiatiques. Pourtant j'éprouvais comme une mauvaise conscience et un jour, pour me réhabituer à une possible publication, je me suis mis à concevoir des "pensées" en vrac, caractérisées par un total pluralisme qui permettait à mon tempérament lui-même contradictoire de s'exprimer.
J'ai proposé l'idée à deux éditeurs que je connaissais mais ils l'ont aimablement refusée. Grâce à un ami, Thomas Clavel (fils du critique littéraire et remarquable esprit André Clavel, infiniment regretté), qui publiait à la Nouvelle Librairie (NL) de François Bousquet, j'ai pu obtenir l'accord de cette maison d'édition, chiche en moyens mais compétente, curieuse et cultivée.
Le livre a été publié le 30 septembre sous le titre "Libres propos d'un inclassable".
Pour aller à l'essentiel, j'avais pris l'habitude de changer presque systématiquement d'éditeur et ce n'était pas cette nouvelle opportunité qui me déstabilisait. Mais la réputation prétendument sulfureuse - à cause notamment de cette excellente et urticante revue Éléments - de la NL, qualifiée de droite, voire d'extrême droite, en tout cas très connotée politiquement, m'a mis un temps dans un état de malaise, presque de honte, qui s'est très vite dissipé.
Parce que d'une part j'ai remarqué tout de suite l'intelligence et la qualité d'écriture de cet éditeur - dans le travail qu'il a accompli pour classer ces pensées "inclassables" et l'étincelante quatrième de couverture, la meilleure jamais rédigée au verso de mes livres - et qu'un examen de conscience, d'autre part, m'a contraint à me juger très mal. En réalité, comme souvent sur les plans politique et culturel en ce qui concerne les convictions conservatrices, j'avais été gangrené par la pression diffuse d'adversaires de gauche qui ne valaient pas ceux qu'ils estimaient infréquentables. Une pierre navrante à jeter dans mon jardin de citoyen et d'essayiste qui s'imaginait totalement libre et détaché de ces entraves de la peur et du qu'en dira-t-on.
À vrai dire, j'avais déjà ressenti cette impression quand il y a longtemps j'avais passé quelques heures dans un Salon organisé par Radio Courtoisie, au demeurant une radio où j'ai toujours été parfaitement libre de mes propos, la laissant à ses slogans qui ne m'ont jamais entravé une seconde. Dans ce Salon, j'ai usé d'une démarche de guingois, à la fois présent et l'ayant accepté mais gêné aux entournures comme si je commettais une faute en dialoguant, à cet endroit et sous cette égide, avec les lecteurs et en signant des livres. C'était déjà un premier accroc dans la prétention dont je me flattais d'être un esprit libre et concerné seulement par ce qu'il avait à penser, à dire ou à écrire. Ce n'était pas vrai puisque sans raison je me blâmais d'être là où j'avais le droit et la liberté d'être. À cause de la puissante influence délétère de la gauche et de l'extrême gauche.
Je songe à ces deux familles politiques et j'admets que, si elles avaient l'idée de me convier à des colloques, des débats, des Salons ou des interventions - à titre personnel, penser contre mais en compagnie ne m'a jamais gêné -, obscurément je serais presque flatté, comme si leur adoubement avait du sens, alors que leur extrémisme, leur intolérance et leur dogmatisme devraient me les rendre, sur les plans intellectuel et politique, peu fréquentables. Mais elles ont encore de l'avance dans le registre culturel qui empoisonne les esprits. Elles jugent la droite et la droite en est tourneboulée. Et celle-ci n'est pas loin d'attendre un étrange et aberrant quitus de ces idéologies et pratiques qui ne représentent plus l'ombre d'une espérance. Encore une pierre virtuelle projetée dans mon monde.
Je vais tenter de me débarrasser, une bonne fois, de ces subtiles et impalpables lâchetés pour n'être pas obligé de me répéter tristement : on n'est jamais aussi libre qu'on le voudrait !
@ Giuseppe | 09 octobre 2021 à 11:14
« Dur de se frayer un passage »
Pour arriver à se frayer un passage il faut plusieurs conditions :
1. Être connu du grand public.
C’est le cas de Philippe Bilger dont le blog connaît un beau succès et ses interventions régulières dans l’émission l’Heure des pros lui assurent une certaine notoriété.
2. Avoir une belle plume.
Qualité incontestable de notre hôte.
3..Trouver un thème porteur.
Généralement parler de soi, de ses relations et même de ses idées, n’est pas très porteur, sauf si l’on est un philosophe ou un homme politique qui fait la une de l’actualité.
Éric Zemmour a son public et donc pour lui, ça ne pose pas de problème.
4. Choisir un bon éditeur.
Généralement les grands éditeurs : Albin Michel, Gallimard, Le Seuil n’acceptent que les ouvrages leur assurant un bon tirage.
J’espère toutefois que le dernier livre de Philippe Bilger connaîtra un beau succès. Peut-être finalement l’achèterai-je par pure estime pour lui.
Rédigé par : Achille | 09 octobre 2021 à 17:45
"On n'est jamais aussi libre qu'on le voudrait !"
Mais on l'est toujours trop pour les autres.
Rédigé par : Lodi | 09 octobre 2021 à 16:49
@ Tipaza
« Au moins on est sûr et certain qu'il n'atteindra jamais les objectifs qu'il promet, et il l'annonce d'entrée. L'horizon est inatteignable par définition ! »
Au moins indique-t-il une direction. Quand j’ai appris la création d’« En marche ! », j’ai demandé « vers où ? ».
Non d’ailleurs, je me trompe, l’horizon n’indique aucune direction particulière...
Édouard Philippe et Emmanuel Macron étaient décidément faits pour s’entendre.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 09 octobre 2021 à 15:43
"On n'est jamais aussi libre qu'on le voudrait !"
Dans cet état d'esprit, d'une liberté contrainte, il faut reconnaître à Édouard Philippe une honnêteté qu'aucun politique n'avait jamais eue.
Il vient de créer un nouveau parti intitulé "Horizons".
Au moins on est sûr et certain qu'il n'atteindra jamais les objectifs qu'il promet, et il l'annonce d'entrée.
L'horizon est inatteignable par définition !
Et en plus il a choisi le pluriel, tout le monde sait qu'il ne faut pas courir plusieurs lièvres à la fois, alors plusieurs horizons, vous pensez bien, c'est pire.
Rédigé par : Tipaza | 09 octobre 2021 à 15:21
@ Julien WEINZAEPFLEN | 09 octobre 2021 à 10:18
Ce carambolage d'événements censés être complètement aléatoires me font reculer la peur de mourir et a contrario augmenter celle de laisser mes petits dans ce chaos à venir.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 09 octobre 2021 à 14:59
Bonjour Philippe,
Vous êtes hésitant. C'est ce qui, quand on vous connaît mal, ce qui était mon cas, peut tromper. Et vous êtes séduisant. Pas Brad Pitt mais vous avez votre charme. On s'y laisse prendre.
Mais à vous lire on vous classe facilement. Et les précautions oratoires, les circonlocutions n'y font pas grand-chose si ce n'est de faire penser que vous seriez un peu faux-derche. Afficher la couleur m'est toujours apparu respectable. Rien n'est honteux à affirmer son fond de pensée et l'assumer pleinement.
Je vois chez vous un petit oeil jubilatoire en ce moment.
Faites-vous plaisir, c'est quand même là l'essentiel. Et puis, dire des conneri*s, j'en suis spécialiste, ça ne fait de tort à personne... puisque ça reste des conner*es.
Rédigé par : Jérôme | 09 octobre 2021 à 14:30
@ vamonos | 09 octobre 2021 à 03:48
"On n’est jamais libre totalement et heureusement, la vie serait encore plus un enfer."
J'en étais resté à Sartre : "l'enfer c'est les autres".
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@ Tipaza | 09 octobre 2021 à 10:03
"Mais est-on certain de la vouloir vraiment cette liberté totale, car au fond du fond, la liberté n'a de sens que dans l'interaction avec les autres et le monde environnant, sinon cela devient la solitude de l'ermite, avec le risque de stérilité qui va avec."
Je préfère votre première citation :
“Tu dois devenir l'homme que tu es. Fais ce que toi seul peux faire. Deviens sans cesse celui que tu es, sois le maître et le sculpteur de toi-même.”
On pourrait conclure que cette épreuve est longue et qu'au bout de ce chemin épineux se trouve la liberté d'être soi-même, que ce soit celle mystique de l'ermite ou l'autre participative de l'évolution humaine.
Rédigé par : Ninive | 09 octobre 2021 à 14:00
Je lis…
Je relis…
J’essaye de comprendre…
Si j’avais le mauvais esprit de MG, j’écrirais : "notre avocat général lance une bouteille à la mer… on n’est jamais mieux servi que par soi-même".
Mais je n’ai pas mauvais esprit…
Quel amour fusionnel que cet aveu de faiblesse d’un homme qui va ainsi, sous la férule bienveillante de son épouse correctrice, jouer les Saint Sébastien et se livrer aux flèches des uns et des autres.
On se dirige vers la dernière scène de Cyrano… « mon panache ! ».
Rédigé par : sbriglia | 09 octobre 2021 à 13:44
Oui Achille a raison, vous n'êtes pas inclassable. Je ne vous classerais pas à l'extrême droite car vous acceptez les opinions des autres, mais dans la droite nationale-conservatrice, du style de celle qui est au pouvoir en Pologne ou en Hongrie. Dans sa version française, donc embourgeoisée à l'extrême, paternaliste vis-à-vis du peuple, n'acceptant pas l'évolution du monde et cultivant volontiers la pose.
Vous vous poussez un peu trop du col, ce travers si français.
Rédigé par : Tomas | 09 octobre 2021 à 12:16
@ Julien WEINZAEPFLEN | 09 octobre 2021 à 10:18
Une petite précision, Jean-Marie Le Pen dit Le Menhir, n’a jamais été xénophobe, il a toujours été francophile.
Il l’a expliqué souvent lui-même !
Rédigé par : Tipaza | 09 octobre 2021 à 11:40
@ Achille | 09 octobre 2021 à 07:41
D'accord avec vous.
https://www.culture.gouv.fr/Sites-thematiques/Livre-et-lecture/Actualites/Chiffres-cles-du-secteur-du-livre-2017-20182
LA PRODUCTION DE LIVRES IMPRIMÉS en 2017: 81 263 titres (+4,2 %)
en 2018: 82 313 titres (+1,3 %)
source : BnF/Département du Dépôt légal, entrées au Dépôt légal Livre
Dur de se frayer un passage.
Rédigé par : Giuseppe | 09 octobre 2021 à 11:14
La très chère hôtesse de mes villégiatures tourangelles me disait à l'instant: "Il ne faut pas toujours être contre, il faut être avec."
L'extrême droite d'il y a trente ans se mettait constamment en porte-à-faux et se posait en contre-société qui voulait changer la société. On était tellement contre elle qu'elle était tout le temps contre le monde entier.
C'est un changement peu négligeable que ce "contre" se soit transformé en "avec". Il a fallu pour cela que quelques commanditaires forcent le pluralisme et que les plus radicaux se civilisent. Zemmour n'a pas une gueule d'ange, mais de petit garçon inoffensif. La radicalisation française adopte la gentillesse française dont parlait Claude Guéant, mettant au ban la radicalité islamiste, en guerre ouverte avec ses moeurs pacifiques.
La droite n'est plus le pays "où l'on n'arrive jamais" comme l'écrivait Yves-Marie Adeline, il y a un espoir d'y arriver si elle continue de se montrer aussi aimable et civilisée. Le discours d'Alain Finkielkraut était sur une double défensive de la France et d'Israël. Le discours de Zemmour garde le silence sur Israël et défend la France avec le sourire. N'était #MeToo et le néo-puritanisme que charrie ce refus du baiser volé, des avances et des regards adipeux, on pourrait croire au retour de la galanterie française.
Quant à la liberté, j'ai une très belle histoire sur elle. Je fus pendant vingt-cinq ans l'ami de l'ancien économe du séminaire Saint-Sulpice sis au 6, rue du Regard où j'ai vécu ; pour vivre le comble d'un aveugle, habiter rue du Regard...
Cet homme était assez guindé et je ne sais pourquoi, a lâché toute bride à son verbe durant les quinze dernières années de sa vie, si bien que sa table était un lieu où se déchaînait la liberté à propos de tout. Il me faisait souvent l'honneur de m'y inviter en face de lui parce que nous avions tous les deux le goût de renverser les autorités morales qu'on gobait sans discernement. Nous eûmes ainsi la joie mauvaise de chahuter soeur Emmanuelle et quand ce fut fait, nous nous sommes dit: "Nous avons fait un excellent dîner" en nous frottant les mains, au grand dam de mon frère, qui était de la partie, mais n'avait pas la même tournure d'esprit anarcho-catholico-conservatrice.
La semaine avant sa mort, je lui ai téléphoné et je lui ai dit: "Vous me faites irrésistiblement penser à Michael Lonsdale lançant, dans le film "Des hommes et des dieux" où il interprète le frère Luc, médecin, à qui il est indifférent de partir ou de rester et qui déclare vouloir se plier à la décision de la majorité des moines: "Laissez passer l'homme libre."
Et le Père Dugué de me répondre: "C'est incroyable, ce que vous me dites, car à l'instant même où vous me le dites, je vois passer sous mes fenêtres (il a fini ses jours chez les Petites Soeurs des pauvres avenue de Breteuil) Michael Lonsdale en personne, qui va prendre son déjeuner au restaurant le Vauban."
Au lendemain du 21 avril 2002, le Père Dugué me raconta que beaucoup de gens se confessaient d'avoir voté Le Pen.
"Et que leur répondez-vous ?"
"Que ce n'est pas forcément un péché, cela dépend. Si vous avez voté pour lui par xénophobie, cela va contre l'Evangile, mais si vous l'avez fait à la suite d'une analyse politique, ce n'est pas un péché."
J'étais dans ce second cas, lui-même était gaulliste.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 09 octobre 2021 à 10:18
L'ami Friedrich avait coutume de dire sur le ton de la banalité :
“Tu dois devenir l'homme que tu es. Fais ce que toi seul peux faire. Deviens sans cesse celui que tu es, sois le maître et le sculpteur de toi-même.”
Il n' y a rien de plus difficile, si vous y êtes arrivé, c'est très fort et c'est parfait. Combien se cherchent encore et ne se trouveront jamais.
Et le plus difficile du difficile, c'est d'agir sans nécessairement réagir, c'est à dire sans subir la pression explicite ou implicite de l'autre et de la doxa ambiante. Et c'est là précisément qu'"on n'est jamais aussi libre qu'on le voudrait".
Mais est-on certain de la vouloir vraiment cette liberté totale, car au fond du fond, la liberté n'a de sens que dans l'interaction avec les autres et le monde environnant, sinon cela devient la solitude de l'ermite, avec le risque de stérilité qui va avec.
Bon, j'abandonne, c'est un sujet trop difficile pour un petit matin d'automne.
Rédigé par : Tipaza | 09 octobre 2021 à 10:03
La honte témoigne de l'orgueil qui se compromettrait pour se faire éditer.
La juste frontière est celle qui existe entre l'amour et le ressentiment, notre hôte sait, et sait le dire, quand la droite sombre en son extrême, confondant l'amour du ressentiment avec le ressentiment de l'amour qui alors le dévoie, et pourra, d'un Jean Santeuil qui se soucie encore lâchement de ce qu'on pourrait penser de lui, accéder à l'aveu éclatant de liberté du roman.
"Les chagrins sont des serviteurs obscurs, détestés, contre lesquels on lutte, sous l’empire de qui on tombe de plus en plus, des serviteurs atroces, impossibles à remplacer et qui par des voies souterraines nous mènent à la vérité et à la mort. Heureux ceux qui ont rencontré la première avant la seconde, et pour qui, si proches qu’elles doivent être l’une de l’autre, l’heure de la vérité a sonné avant l’heure de la mort."
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_1927,_tome_2.djvu/63
Merci, notre hôte, laissant, à droite comme à gauche, les sombres enfers des éditeurs mondains, de continuer ainsi sur ce chemin sincère et escarpé qui dit votre exemplaire sens de la justice.
Celui qui, quand l'heure de la vérité sonne, n'a plus besoin de se justifier.
Rédigé par : Aliocha | 09 octobre 2021 à 09:00
Y aurait-il, dans ces propos, la saisissante définition que vous avez donnée de l'extrême droite dans L'Heure des pros du 7 octobre : "Une tendance politique qui est prête à aller au bout de ce qu'exige la sauvegarde de la France" ?
En donnant, pour fixer les idées, l'exemple de l'arrêt du regroupement familial.
Une définition qui placerait énormément de monde à l'extrême droite, à commencer par vous, je suppose...
Bonne occasion pour nous faire découvrir le site Internet de La Nouvelle Librairie, qui est assez bien fait, ma foi. Vous devriez faire comme Renaud Camus, et vous faire interviewer en vidéo chez eux. Pour une fois, c'est un autre qui poserait les questions...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 09 octobre 2021 à 08:24
Être libre, c’est être responsable.
La gauche c’est l’illusion de l’innocence, du paradis perdu, l’illusion enfantine que le paradis est possible ici-bas. Au prix des pires horreurs, toujours mises sur le compte d’autrui.
La droite, c’est la conscience de la chute, la croyance en la nécessité du mal. N’est-ce pas Drieu la Rochelle qui disait « les SS sont des saints » ?
Se définir contre, ce n’est pas être libre.
Être libre, c’est d’abord croire qu’il est possible d’être libre, croire au sens du mot liberté, croire au sens, croire au Verbe.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 09 octobre 2021 à 08:07
Vous n’êtes pas si inclassable que ça Philippe Bilger.
Dites-moi les médias que vous fréquentez et je vous dirai de quel bord vous êtes : Radio Courtoisie, Sud Radio, CNews, Causeur, cela donne déjà une petite idée.
Choisir pour éditeur François Bousquet, cela permet d’éliminer les doutes qui subsistaient.
Je pense que Nicolas Demorand et Léa Salamé ne seraient pas opposés à vous inviter dans leur émission matinale de France Inter, juste avant l’humoriste de 8 h 55 qui, dans la foulée, ferait un portrait de vous.
Mieux vaut toutefois que ce soit Sophia Aram que Charline Vanhœnacker qui trace votre portrait, bien sûr.
J’ai déjà lu plusieurs de vos livres, dont les deux derniers, mais celui-là, franchement j’hésite. Depuis que je lis vos billets, je vous regarde évoluer dans l’émission l’Heure des pros, je ne vois pas trop bien ce que je pourrais apprendre de plus.
Vous êtes parfois imprévisible, mais inclassable, pas vraiment.
Rédigé par : Achille | 09 octobre 2021 à 07:41
La référence à Balzac en première de couverture titille la curiosité. Je suis allé sur le site d'Amazon. Le concept est d'être libre de A à Z et plus encore jusqu'à la lettre N. Sauf qu'Amazon ne pratique pas la livraison là où je vis actuellement. On n’est jamais libre totalement et heureusement, la vie serait encore plus un enfer.
Rédigé par : vamonos | 09 octobre 2021 à 03:48