J'ai toujours beaucoup apprécié le sociologue Gérald Bronner (GB), parlant de ses livres ou proposant ses analyses toujours fines et pertinentes sur la société française.
Sa mesure, son intelligence, la profondeur de ses aperçus et la qualité de sa vision démocratique garantissaient à chaque fois, pour le lecteur ou l'auditeur, une réflexion stimulante et impartiale.
Aussi je n'ai pas compris - j'écarte d'emblée tout narcissisme de sa part - pourquoi il a accepté de "conduire une mission sur la diffusion des théories complotistes et la propagation de la haine sur Internet". Je ne sais si la composition de la commission a relevé de sa responsabilité mais il semble déjà que l'un des membres, Guy Vallancien, pose un problème sérieux même si par ailleurs d'autres personnalités estimables ont été choisies (Libération).
Comment GB a-t-il pu ne pas manifester un sentiment de défiance à l'égard de cette initiative venue de l'Elysée ? En vertu de cette donnée élémentaire qu'à l'approche d'une échéance capitale pour le pouvoir, celui-ci ne pouvait pas avoir une démarche innocente dans un domaine concernant la liberté d'expression au sens large. Accepter cette mission revenait peu ou prou à mettre la main dans un engrenage dont GB n'était plus le maître puisque son inspiration émanait du chef de l'Etat. Il n'était même pas nécessaire de soupçonner le pire pour se garder d'intervenir sur une matière qui, en aucun cas, n'avait à tolérer l'immixtion du pouvoir, mû par une apparente bonne volonté.
Cette volonté prétendant lutter contre les "fake news" est perverse par nature. Elle paraît oublier que la liberté d'expression, en parfait esprit républicain, non seulement n'est pas contradictoire avec les dérives qu'elle peut entraîner mais qu'il y a là une rançon qui démontre qu'en amont il y a eu la source d'une liberté. Chercher préventivement, avant la seule intervention légitime qui serait judiciaire, à épurer, à discriminer, à filtrer pour chasser le faux en ne conservant que le vrai, est une démarche qui n'a plus rien de démocratique. Par l'entremise de cette commission, l'Etat veut pouvoir poser sa grosse patte sur une effervescence et un débridement qui ne devraient pas le regarder.
Il est regrettable que GB n'ait pas perçu, derrière cet apparent honneur et la superficialité des motifs invoqués, la manoeuvre politique dont le seul but est de démontrer que, puisque ce pouvoir rejette les fake news, il est forcément dépositaire de la vérité et de l'honnêteté. Ce qui est infiniment discutable.
Depuis des semaines, LREM, des ministres, des conseillers cherchent à faire entrer dans la tête des citoyens qu'Emmanuel Macron est l'incarnation de la raison et de l'équilibre et qu'au fond la cause est entendue. Il faut bien mesurer cette arrogance qui à quelques mois de l'échéance de 2022, avec un président officieusement en campagne depuis des semaines, se permet de surcroît d'installer une commission avec une visée exclusivement partisane.
Je suis frappé de constater à quel point ce président qui n'est pas différent de ses prédécesseurs sur le plan du comportement public, a tout de même, en plus, le culot de ne rien dissimuler, d'afficher avec une sorte de réalisme cynique que tous les chemins sont bons pour revenir à l'Elysée.
Quel tintamarre politique et médiatique aurait suivi une telle initiative impulsée par Nicolas Sarkozy ! On aurait quasiment crié au dictateur.
Emmanuel Macron se permet tout parce qu'on lui passe tout.
Et ses affidés, inspirés par l'exemple, traitent Eric Zemmour de virus, ravalant l'humain au rang de microbe.
Plus j'y songe, plus l'implication de GB dans cette mauvaise affaire me navre.
Qu'est-il donc aller faire dans cette galère ?
Observatoire du journalisme, un site qui mérite d’être consulté :
https://www.ojim.fr/la-commission-bronner-contre-le-complot-et-la-desinformation-ou-le-contraire/
"Bronner, un menteur pour faire la chasse au complot !
Pour diriger la fine équipe, on retrouve un sociologue controversé, le professeur et membre de l’Académie de médecine Gérald Bronner. Étonnant capitaine d’équipe dont on voit à la simple consultation de sa fiche Wikipédia qu’il a reconnu à deux reprises avoir diffusé de fausses informations dans ses livres. Une première fois dans son ouvrage paru en 2010 La Planète des hommes – Réenchanter le risque qui traite de l’épidémie de choléra à Haïti et dans La pensée extrême, ouvrage paru en 2009 dans lequel il reprend des légendes urbaines comme vérités établies. Dans une période de doutes permanents quant à la véracité des propos tenus dans les médias, de revirements et de contradictions dans les politiques sanitaires menées, mettre un homme d’un tel pedigree à cette place relève d’un toupet qui n’étonne plus venant d’Emmanuel Macron mais qui risque de mettre à mal l’action de cette commission avant même ses premiers travaux."
Rédigé par : Savonarole | 11 octobre 2021 à 13:34
@ sbriglia | 09 octobre 2021 à 09:27
Restons-en là ?
Comme vous voulez. J’ai connu une époque où vous étiez moins chagrin, voire capable d’un peu d’esprit.
Depuis quelque temps vous jouez les distributeurs de bons et de mauvais points sur ce blog.
Vous en prendre à Axelle D qui, soit dit en passant, partage 95 % de vos idées, ce n’est pas très gentil.
Vous et moi avons reçu la même éducation au cours de notre scolarité, et pourtant nous ne sommes d’accord sur presque rien. Voilà qui est finalement rassurant. Ensuite évidemment, la vie façonne les convictions de chacun...
Rédigé par : Achille | 09 octobre 2021 à 10:59
« Aucune contradiction dans mes propos » (Achille)
Si reprocher aux autres ce que l’on pratique soi même n’est pas contradictoire, je tire l’échelle… restons-en là.
Rédigé par : sbriglia | 09 octobre 2021 à 09:27
@ sbriglia | 08 octobre 2021 à 15:06
"…écrit Achille toujours empêtré dans ses contradictions"
Aucune contradiction dans mes propos. Je regarde l’Heure des pros ou Punchline un peu comme je regardais Les Guignols de l’info sur Canal + au temps de Jacques Chirac. Pensez donc, Ivan Rioufol, Elisabeth Lévy, Jean Messiha, sans oublier Laurent Joffrin et Gérard Leclerc qui servent de punching-ball à Pascal Praud.
Les invités sont tellement caricaturaux qu’il est inutile de les remplacer par des marionnettes.
Tout comme venir sur ce blog tendance droite réactionnaire, ainsi que le revendique notre hôte lui-même.
Aucun masochisme de ma part, c’est même du pur plaisir. D’une façon générale j’aime bien confronter mes idées avec celles qui ne sont pas du tout de mon bord. S’il en était autrement il y a longtemps que j’aurais quitté ce blog.
P.-S.: j’aime bien les débats entre GWG et Julien Dray dans l'émission "Ça se dispute", toujours de bonne tenue même si ça chauffe de temps en temps.
Preuve qu’il est possible de débattre en respectant les règles de courtoisie élémentaires
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@ caroff | 08 octobre 2021 à 14:53
"Je n'écoute plus France Inter depuis plusieurs années sauf cas exceptionnels"
Pour ne rien vous cacher, moi non plus. Désormais, sur France Inter je me limite à l’édito de Thomas Legrand à 7 h 40, ensuite je bascule sur France Bleu Lorraine. Il y a un humoriste plutôt bon à 8 h 50, parfois un historien nous parle de l’histoire de la Lorraine. Pratiquement pas de politique de toute la journée. Des infos sur les événements qui se passent dans un rayon de 50 km autour de mon village. De la bonne musique.
Cela suffit à mon bonheur.
Rédigé par : Achille | 08 octobre 2021 à 20:08
Ce Deviro du 08 octobre 2021 à 10:19, c’est le petit cafteur du blog. Inapte à pondre un commentaire, il en est réduit à dénoncer les uns ou les autres. Un nullard qui s’est inventé une chaire professorale et qui nous daube de ses « élèves » qui tous liraient ce blog et le commentent en travaux dirigés.
Un imposteur, le peu qu’il montre de lui-même est affligeant.
Rédigé par : Savonarole | 08 octobre 2021 à 18:43
@ Achille | 08 octobre 2021 à 13:20
« Le problème qui se pose concernant les médias, c’est que plus aucun d’entre eux ne traite l’information avec objectivité et professionnalisme. Il faut toujours qu’ils apportent leur propre interprétation des faits. »
Comme quoi il est parfois possible d'être d'accord avec vous.
Rédigé par : Exilé | 08 octobre 2021 à 17:27
@ Deviro
Vous mentez.
Gérald Bronner est de mes amis sur Facebook. Nous avons d'ailleurs échangé plusieurs fois ces jours-ci, par ce canal. Vous pourrez d'ailleurs y lire un commentaire de bibi sur une dame qui le calomnie étourdiment sur la composition de la commission qu'il préside.
D'ailleurs, je serais très étonné que vous ayez lu la liste des 4 900 amis de Gérald Bronner, comme vous feignez de nous le faire accroire.
Une nouvelle fois, vous auriez bien fait de ne pas la ramener. Mon nom réveille chez vous une vieille rancoeur et vous sort de votre torpeur.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 08 octobre 2021 à 15:32
"J’écoutais hier l’émission L’Heure des pros.
Quand on n’aime pas la ligne éditoriale d’une station, on ne va pas pousser le masochisme jusqu’à écouter ses émissions et éditos politiques."
…écrit Achille toujours empêtré dans ses contradictions.
Rédigé par : sbriglia | 08 octobre 2021 à 15:06
@ Achille 13h20
"Quand on n’aime pas la ligne éditoriale d’une station, on ne va pas pousser le masochisme jusqu’à écouter ses émissions et éditos politiques."
Je n'écoute plus France Inter depuis plusieurs années sauf cas exceptionnels (invités écoutables par exemple). Je m'en porte fort bien mais en tant que contribuable je ne supporte plus. Je m'estime en effet copropriétaire de cette station pour laquelle le pluralisme reste une inconnue dans son dictionnaire pour les nuls !
Rédigé par : caroff | 08 octobre 2021 à 14:53
@ caroff | 08 octobre 2021 à 11:08
« La conclusion partielle c'est que le pouvoir actuel n'a aucune confiance dans les citoyens français dans leur capacité à comprendre et à déterrer les énormités. »
Je dirais que c'est plutôt le contraire. Ce sont les citoyens français qui n'ont plus confiance, non pas dans le pouvoir mais dans les médias.
J’écoutais hier l’émission L’Heure des pros. Pascal Praud et Elisabeth Lévy disaient pis que pendre de France Inter. A croire que ces gens-là passent leur temps à écouter cette station.
Quand on n’aime pas la ligne éditoriale d’une station, on ne va pas pousser le masochisme jusqu’à écouter ses émissions et éditos politiques.
D’autant qu’il existe maintenant nombre de stations radio et chaînes TV, sites Internet et journaux qui ont clairement une orientation à droite, à commencer par toute la galaxie Bolloré et Cie.
Le problème qui se pose concernant les médias, c’est que plus aucun d’entre eux ne traite l’information avec objectivité et professionnalisme. Il faut toujours qu’ils apportent leur propre interprétation des faits.
Ajoutons à cela les réseaux sociaux inondés par les fake news et les messages de haine.
Comment voulez-vous dans ces conditions que les citoyens parviennent à se construire leur propre opinion et à faire la part des choses dans les énormités qui leur sont servies ?
Rédigé par : Achille | 08 octobre 2021 à 13:20
@ caroff
« la conclusion partielle c'est que le pouvoir actuel n'a aucune confiance dans les citoyens français dans leur capacité à comprendre et à déterrer les énormités... »
Et si au contraire il s'inquiétait de constater que la désinformation et la propagande qu'il déverse par l'intermédiaire des organismes ou médias qu'il contrôle, de pair avec d'autres qui sont dans son orbite, ont de moins en moins de prise sur les Français qui ont des yeux pour voir et qui sont obligés de constater qu'entre ce qu'on leur raconte et ce qu'il voient ou subissent il existe un fossé aussi large que profond ?
Rédigé par : Exilé | 08 octobre 2021 à 12:50
@ Achille 8h23
"Sa mission consiste à contrôler "la diffusion des théories complotistes et la propagation de la haine sur Internet", n’est-ce pas ?"
Beaucoup de citoyens utilisent en effet Internet pour s'informer librement en croisant les informations. L'écoute des radios publiques montre à l'évidence l'utilisation de biais de confirmation qui met à bas leur prétendue objectivité. Le choix des invités d'émissions comme la matinale de France Inter ou C politique de Karim Rissouli (France 5), en est un fameux exemple. Convier Eric Coquerel pour critiquer le film "BAC Nord" sans lui opposer la moindre remarque est du plus haut comique.
L'angle des questions de société traitées en radio ou en télé prouve que les journalistes, mais je pense qu'ils ne s'en rendent même pas compte, débitent les habituelles sornettes sur le bien et le mal: propagande écolo punitive, propagande LGBTQ, propagande woke, propagande islamocompatible (ne jamais citer les noms et prénoms des auteurs de crimes et délits par exemple), qui finalement s'avèrent contreproductives puisqu'elles incitent l'auditeur à vérifier lui-même ce qu'il en est d'une réalité occultée.
Que va faire la commission Bronner ? Sur quelles données va-t-elle s'appuyer ? car en matière de démographie au sein de l'INED il y a au moins deux courants dont l'un (école Hervé Le Bras) manipule les statistiques de façon éhontée !
Et que dire des discours sociologiques de "chercheurs" du CNRS comme Eric Fassin ou Laurent Mucchielli qui répandent des mensonges sur la police et soutiennent des groupuscules indigénistes !
Bref l'entreprise me paraît risquée pour Bronner and Co surtout à l'approche de l'élection de 2022 !
La conclusion partielle c'est que le pouvoir actuel n'a aucune confiance dans les citoyens français dans leur capacité à comprendre et à déterrer les énormités. La popularité de Zemmour se fonde sur les chiffres sur l'immigration qu'il minore parfois: il y aurait plus de 800 000 clandestins selon des sources semi-officielles ; l'aide médicale d'Etat qui coûte un milliard € et bénéficie à environ 320 000 illégaux serait utilisée par un tiers d'entre eux... faites le calcul...
Rédigé par : caroff | 08 octobre 2021 à 11:08
@ Patrice Charoulet | 05 octobre 2021 à 13:40
"Gérald Bronner étant un de mes « amis » sur Facebook, je lui ai posé la question. Il vient de me répondre. Il me confirme qu'il a choisi les membres de la commission qu'il préside. Je m'en doutais. Mais j'ai préféré l'interroger."
Gérald Bronner figure donc dans votre liste d'"amis" Facebook mais Patrice Charoulet ne figure pas dans la liste des 4 996 "amis" de Gérald Bronner.
Encore un bug de Facebook qu'il faudra signaler à son patron Mark Zuckerberg.
Rédigé par : Deviro | 08 octobre 2021 à 10:19
« Que va faire Gérald Bronner dans cette galère ? »
Sa mission consiste à contrôler "la diffusion des théories complotistes et la propagation de la haine sur Internet", n’est-ce pas ?
Il pourra déjà commencer par vérifier les données déballées par Zemmour qui a manifestement tendance à gonfler ses chiffres pour mieux faire passer ses théories complotistes.
Ci-joint quelques vérifications des allégations du candidat putatif
Et vu comment se présente la campagne électorale à venir où les chiffres les plus farfelus nous seront assénés par certains candidats pour étayer leur programme, la commission va avoir du boulot dans les jours à venir ! :)
Rédigé par : Achille | 08 octobre 2021 à 08:23
@ Jérôme | 07 octobre 2021 à 13:55
Bien sûr que les petits gars n'avaient aucune mauvaise intention en filmant une patrouille de police en intervention et qu'ils n'attendaient pas une petite bavure pour vendre l'affaire aux medias (après avoir coupé au montage les séquences favorables à la police)...
Perso, j'ai un peu de mal à gober le truc, mais bon, j'ai sans doute mauvais esprit !
Rédigé par : Axelle D | 07 octobre 2021 à 22:27
Bonjour Philippe,
Une information entendue sur CNews, et les commentaires stupéfiants qui en sont faits, me ramènent à ce billet et l'évident danger des lois de contrôle des citoyens.
Un jeune homme filme une patrouille de police.
Les policiers s'en aperçoivent, l'interpellent et lui font effacer son film, veulent l'embarquer, ce qu'il refuse.
Est-il interdit de filmer des policiers ? Non. Il est interdit de se servir d'un enregistrement filmé pour nuire aux policiers.
Est-il recevable que les policiers spéculent sur l'intention ? Non. Ce n'est pas recevable de dire par avance que l'on soupçonne une utilisation malsaine d'un enregistrement et conséquemment d'interdire sa conservation.
Toutes ces lois sont des lois du soupçon. À ce titre, totalitaires, fascisantes. L'interdiction préalable fondée sur le soupçon.
Gouvernement de petits merde*x, électeurs veules, société de la dénonciation, de l'emprisonnement des libertés.
Rédigé par : Jérôme | 07 octobre 2021 à 13:55
@ hameau dans les nuages
"Vous connaissez la différence entre une fake news et la réalité ?
Environ 6 mois..."
Ça dépend. Il y a des révélations qui choquent et s'avèrent vraies, et il y a de vraies fausses nouvelles, on a eu des cas ici, d'ailleurs, je me souviens d'un type ayant posté des informations fantaisistes sur Jospin et les émoluments qu'il aurait perçus à la tête de diverses commissions. J'ai vérifié, c'était faux, je l'ai fait remarquer, le post sur Jospin a été supprimé.
Pour le reste, j'ai bien compris que vous n'aimiez pas les Arabes depuis le temps que je vous fréquente, merci. Les chants kabyles c'est pas mon truc. Si vous voulez vous joindre à la cohorte de frustrés, de rageux, d'égarés, de malheureux ou d'imbéciles qui voteront Zemmour, libre à vous, on est en démocratie.
Rédigé par : Tomas | 07 octobre 2021 à 13:35
@ Patrice Charoulet | 07 octobre 2021 à 10:49
Très intéressant ! Grâce à vous on deviendra tous savants...
Rédigé par : Ellen | 07 octobre 2021 à 12:43
LA FASHION WEEK
J'apprends qu'il existe aussi une fashion week au Québec. Dans cette contrée lointaine, ils appellent ça « la semaine de la mode ». Quelle drôle d'expression !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 07 octobre 2021 à 10:49
Il ne faut plus atermoyer mais réclamer le Premier Amendement dans notre Constitution.
"Quel tintamarre politique et médiatique aurait suivi une telle initiative impulsée par Nicolas Sarkozy ! On aurait quasiment crié au dictateur."
Probablement. Les Français sont trop sensibles à la personnalité des dirigeants, ou du moins à leur apparence. De vrais esclaves : il faut savoir ce qu'est le maître vu qu'on en dépend tant dans une Constitution où il n'y a pas de pouvoir judiciaire, où le pouvoir législatif est faible, et le pouvoir législatif inféodé au monarque républicain.
Mais si nous ne raisonnons pas en esclave, il faut en revenir au principe : il est liberticide de légiférer sur ce que qu'on doit dire et donc croire car les choses sont assez liées, mais je ne vais pas développer.
On commence par vouloir protéger les Juifs victimes de génocide en le rappelant par la loi, puis d'autres victimes potentielles, puis on en vient à prétendre arbitrer de plus en plus de vérités possibles.
En l’occurrence, que la question des fake news serve à garder le pouvoir, ou le peuple dans la vérité, ou qu'il s'agisse d'un mélange des deux considérations, ne compte pas.
Le résultat est qu'on va encore diminuer la liberté, dans ce pays.
Oui, il y a un problème de prolifération du n'importe quoi, on l'a vu avec les gens défilant contre le pass sanitaire, et derrière cela, le vaccin.
Le droit d'empoisonner son prochain, il fallait y penser ! Bien sûr, on ne le dit pas comme ça. Ou pas encore ? Le fait précède souvent le droit, une chose les mots pour le dire.
Mais ce n'est pas parce qu'il y a de mauvaises herbes qu'il faut stériliser toute la terre !
Sans liberté de critiquer, il n'est point d'éloge sincère, comme dit l'autre, on peut aussi dire, sans bêtise et sans perversité, il n'est point d'intelligence et d'honnêteté intellectuelle. Les gens viennent avec ce qu'ils sont, on n'a pas à les masquer de conformisme pour qu'ils n'empoisonnent pas leur prochain, le débat est, à de nombreux égards, un risque réciproque consenti dans la mesure où faire partie de la même société implique de faire partie du même débat, tranché momentanément, en politique, par les urnes, en science, par le consensus scientifique.
Evidemment, cela évolue... Contre l'évolution, le pouvoir a toujours le même genre de réflexe, la police de la pensée et l'orthodoxie des textes, et ce depuis l'Eglise. Un dieu, une foi, des gardiens de la foi et le châtiment pour les autres.
C'est un fonctionnement dont se sont délivrés les Américains avec le Premier Amendement. Nous, non... Chaque camp a tendance à vouloir jeter ses concurrents hors des clous par la loi, chacun se fait sa petite cuisine en disant accepter tel texte et pas tel texte, selon ses idées, goûts et intérêts politiques.
On n'a pas à s'entre-excommunier pour des opinions, au nom de la vérité... Laquelle, instrumentalisée, périt, bien évidemment, au passage.
La fraude pieuse, forger des textes, des fausses reliques, est une pratique à présent bien laïcisée.
Si on accepte une "vérité" imposée, c'est évidemment sous réserve de s'en servir comme arme contre les autres, même si ce n'était pas le but premier, admettons, soyons charitable. Et la pensée d'être dans le vrai, et l'arsenal, la domination par le sens et par la loi, qui voudrait y renoncer si l'autre ne le fait pas ?
Il ne faut pas demander qu'on renonce à tel ou tel texte ou dénonce telle ou telle pratique.
Il faut les répudier toutes !
Il faut revenir au principe. Refonder, non en censurant, mais en abolissant la censure des opinions.
Les bonnes raisons, il faut les répudier. Les bonnes résolutions aussi, pas de déclarations comme quoi on ne s'en prendra pas à la liberté d’expression.
Le Premier Amendement.
Et ce qu'il faut pour le garantir. Ce qui sera coton, dans un pays d'incapables comme le nôtre, sans pouvoir judiciaire.
Est-ce qu'on peut seulement rêver d'une Cour suprême ?
Enfin, du moins, il faut commencer par un texte, pour la double raison que ce sont les textes proliférants qui servent d'armes contre la liberté, et qu'il en faut un pour les interdire ainsi que les pratiques perverses qui pourraient ne pas venir d'eux.
Le reste suivra.
Si du moins, nous avons une volonté constante de liberté.
Liberté et constance, deux mots qui ne sont pas très français ! Hélas... Mais cela peut changer par l'imitation des meilleurs.
Qui est libre sans arrêt ? Cela m'a toujours impressionné. Les Anglo-Saxons. Nous, non, et pourtant, des incapables ne cessent de faire la morale à ceux qui devraient être leur modèle.
Comparons : si un pays avait des coupures d'électricité, et un autre non, lequel des deux devrait imiter l'autre ? La question ne se pose même pas parce que les gens veulent l’électricité.
Comme ils n'ont pas le même réflexe pour la liberté, c'est qu'ils n'en veulent pas, quoi qu'on en dise.
D'ailleurs, quoi qu'on en dise, quoi qu'on en dise... Il y a double discours, à entendre certaines fake news, on aurait inventé la liberté, mais il y a aussi un tout autre propos "la liberté pour quoi faire" et "la liberté, c'est bien relatif".
Quand les gens tiennent vraiment à quelque chose, ils ne passent pas leur temps à donner à entendre qu'ils l'ont inventé, d'autant que c'est faux, ils ne la dénigrent pas non plus, ils font le nécessaire pour le garder et pour l'accroître.
Adopter le Premier Amendement, ce serait répudier la vanité nationale, l'immoler à la liberté.
Alors qu'à présent, nous faisons l'inverse ! La vanité de prétendre détenir la vérité et celle de l'imposer nous prive de plus en plus de liberté.
La liberté, voyez-vous, n'est pas une femme facile, elle ne veut pas de ceux qui ne veulent pas vraiment d'elle, ou la placeraient dans un harem avec la vérité prêchée par tel ou tel, la vanité ou je ne sais quelle autre harpie. La liberté est très exclusive, et puis elle est dominante : c'est à son ombre qu'on peut trouver des vérités, ce n'est pas une vérité imposée qui rend libre. La liberté est le bien et la source du bien, le moyen et le but, en un mot, la muse des muses.
Rédigé par : Lodi | 07 octobre 2021 à 04:31
Plus je réfléchis à cette histoire de commission anti-fake news, plus je trouve que nous nous rapprochons du système orwellien, qui a servi de fondement de communication à tous les systèmes totalitaires.
Il n'y a qu'une parade, adopter la novlangue orwellienne.
Puisque dans cette novlangue: la guerre c'est la paix, la haine c'est l'amour, etc. il ne faut plus exprimer sa pensée, mais exprimer son contraire, en sachant que tous les autres comprendront qu'il faut comprendre le contraire de ce qui est dit. Vous suivez ?
Une fois cette règle adoptée par tous les opposants, il sera facile de dire ce que l'on pense sans crainte.
Par exemple:
Il est impensable que Macron soit le pantin des mondialistes capitalistes.
Il est invraisemblable que les membres de Davos le manipulent.
Macron comprend le peuple de la France périphérique.
Ou encore:
Macron aime tellement le peuple français qu'il veut en faire un peuple universel en le fusionnant avec d'autres.
Bon, cette dernière affirmation risque d'être soumise à la commission anti-fake news, mais pour les autres, il n'y aura aucun problème.
Les auteurs seront récompensés par des séances de divertissement à l'Élysée avec Macron et ses youtubeurs préférés.
Je suis trop vieux pour apprendre une langue tellement étrangère, c'est pourquoi si un jour vous voyez mon nom sous un éloge de Macron, ce ne sera pas moi, et pour le coup ce sera une vraie fake news !
Rédigé par : Tipaza | 06 octobre 2021 à 22:40
@ Giuseppe
"Vous êtes un enfant de chœur."
Au détail près que j'ai pris position contre cette commission...
Mais ouais, quand j'écoute de la J-pop, je constate que j'ai parfois des goûts d'adolescent boutonneux. Heureusement, cela me passe assez rapidement.
Rédigé par : F68.10 | 06 octobre 2021 à 22:18
Si je croise GWG je lui dirai qu'il est triste, on dirait qu'il porte sur lui toute la misère du monde, que diable, un peu d'entrain ! Sourire ne fait jamais de mal, il paraît que c'est bon pour la santé, il éclairerait son discours, souvent juste, très direct.
Gérald Bronner ? Comme si le tsunami des réseaux sociaux qui charrie le pire, comme parfois le meilleur, avait besoin de lui. C'est l'emploi de l'inutile, le combat perdu d'avance parce que ce combat est dépassé aujourd'hui, ce train ne s'arrête plus dans les gares, il est lancé sans arrêts prévus.
On ferait bien plutôt de faire visiter les stations de criblage d'agrégats aux écoliers, ils comprendraient ainsi comment il faut lire les signes, comment fonctionnent les tapis et les tamis.
Charlie qui avait dû reprendre et expliciter un dessin sur l'enfant noyé pour l'éclairer, lui rendre toute la beauté de leur attaque, et des ignares cancres y voir le contraire du message qu'il voulait faire passer.
L'école des cancres, les classements PISA et autres ne sont pas reluisants, j'ai pourtant confiance, je côtoie toujours des jeunes morts-de-faim qui veulent avancer, tout est à reconstruire, l'école est un foutoir sans nom, le diplôme une serviette en papier qui finit à la poubelle.
Reconstruire la formation, du moteur asynchrone triphasé à la boulangerie, expliquer ce qu'est une bobine d'allumage, comment se servir d'un théodolite pour implanter la pyramide des temps moderne au millimètre près... Pas besoin de sortir de l'ENA, la lecture, l'écriture, le calcul mental et les opérations de base associées au bon sens suffiront, et des cerveaux disponibles à la curiosité. Euh... Je m'emballe tellement tout cela paraît simple, nous n'en sommes pas morts, au contraire, maintenant c'est Victor Hugo qui nous préoccupe et d'autres aussi, nous y mettons la même ferveur. Ouf !
Rédigé par : Giuseppe | 06 octobre 2021 à 21:54
@ F68.10 | 05 octobre 2021 à 23:00
Vous êtes un enfant de chœur.
Rédigé par : Giuseppe | 06 octobre 2021 à 21:24
@ genau
"Par pitié, cher hôte, ne faites pas de billet sur B. Tapie. De grâce. J'ai presque honte de vous le demander."
Bernard Tapie était un margoulin. Mais il a trouvé plus margoulin que lui en la personne de l'État. De margoulin, il est devenu victime.
cf. Executive Life.
Rédigé par : F68.10 | 06 octobre 2021 à 21:19
@ genau | 06 octobre 2021 à 18:28
+1 !
Rédigé par : Giuseppe | 06 octobre 2021 à 21:13
« Qui va juger les juges », lit-on parfois sur ce blog.
De même, qui va vérifier ce qu'affirment les « fact-checkers », qui parfois avancent des énormités le plus sérieusement du monde, comme l'a montré un incident ayant récemment défrayé la chronique.
En effet, une journaliste s'est mis en tête de contester un chiffre avancé par M. Zemmour sur le montant faramineux de la fraude sociale, en ayant cité un montant d'un milliard d'euros seulement.
Cette dame, qui s'est basée sur le montant de la fraude établie et judiciarisée, n'a pas compris que le montant d'environ 45 millions d'euros était une estimation, non contestée dans les milieux les plus sérieux comme la Cour des comptes ou l'A.N, selon un chiffre établi par le magistrat Charles Prats, qui a fait un passage à Bercy et qui sait de quoi il parle.
Les batailles de chiffres ne sont pas nouvelles dans le Landerneau politico-médiatique, mais il est consternant de constater que ce qui devrait normalement relever d'une discussion argumentée risque désormais de tourner au procès en sorcellerie.
Bien entendu, cela dépasse de loin le seul cas de désaccord sur des questions financières car tous les aspects de la vie sont concernés.
Rédigé par : Exilé | 06 octobre 2021 à 20:09
@ Exilé
"Il est exact qu'une fois de plus nous sommes autorisés à nous poser des questions sur l'indépendance [...] des membres d'une commission, parfois nommés pour des raisons qui semblent surtout tenir de leur notoriété médiatique ou du copinage. Mais en ce qui concerne les « fact-cherckers » - bonjour le franglais - supposés dire le vrai dans n'importe quel domaine, il est tout de même inquiétant que M. Macron ait confié il y a quelques mois cette mission à l'AFP dont l'indépendance idéologique est très loin d'être la qualité la plus remarquable [...]"
D'aaaaaaccord... donc, Bronner, en cherchant à replacer la question de la rationalité au centre du débat public, fait partie d'un camp.
C'est marrant, il est de l'opinion exactement inverse:
"La rationalité n'appartient à aucun camp en particulier." -- Gérald Bronner.
Mais, évidemment, s'il dit cela, ce n'est absolument pas pour cautionner le fait que les discours "dissidents" puissent avoir prétention à la rationalité ou même (gros yeux tous ronds) au Vrai ou même simplement droit de cité... S'il dit cela, bien évidemment, c'est encore pour noyer le poisson... (soupir...) Ben non. Ce n'est pas un complot: il ne noie pas le poisson.
"Une preuve parmi d'autres est par exemple la reprise de temps à autre par cette agence de l'expression « commandos anti-IVG » forgée à des fins polémiques violemment hostiles par une gauche..."
Ce n'est une preuve de rien du tout. Il y a des gens qui font de l'agit-prop, et c'est ce qui se passe dans toutes les démocraties. Surtout sur les sujets particulièrement contentieux, comme l'avortement.
Des commandos anti-IVG, n'en déplaise à une certaine gauche et une certaine droite, il y en a bien eu.
"Le terme de « commandos anti-IVG en France » désigne une série d'actions généralement sans violence physique qui visaient à entraver le fonctionnement d'établissements médicaux pratiquant l'avortement, en France, entre 1987 et 1995. Ces « commandos » menèrent majoritairement des occupations, parfois avec blocage, de locaux, et furent créés par des militants anti-avortement. Le terme de « commando » est récusé par ces militants qui affirment que leurs méthodes étaient non-violentes et les appellent d'ailleurs « opérations sauvetage »." -- wiki
Donc, au lieu de traiter du fond, vous pinaillez sur les mots.
Ne pas traiter du fond, c'est justement ne pas accepter de rentrer dans les discours rationnels sur le fond du propos, qui est celui de la légitimité ou pas de l'avortement.
Sur le fond, il faut constater que si les méthodes des commandos anti-IVG sont physiquement non-violentes, elles ne relèvent pas uniquement du discours et uniquement de l'argumentation. Elles ont bien vocation à empêcher l'exercice d'un droit par autrui. C'est donc une violence illégitime, même si elle est physiquement non-violente.
Si vous souhaitez traverser un passage clouté, et que je me mets en travers de votre chemin en vous empêchant de passer, même si je ne vous frappe pas, cela relève quand même d'une certaine forme de contrainte. Et quand cela impacte des gens pour lesquels l'avortement importe dans leur vie personnelle, ben... ce n'est absolument pas neutre. Et compte tenu de l'impact lourd que cela a sur les premiers concernés, il n'est pas illégitime de prétendre que cela relève de la violence.
L'avortement est autorisé en France. Il est de votre devoir de ne pas ainsi faire obstruction à l'exercice de ce droit. Si vous voulez changer le droit, il convient de passer par le législateur. Pas de faire physiquement obstruction à l'avortement de mères qui exercent un droit qui leur a été conféré par la loi.
"...plus qu'extrémiste pour stigmatiser des gens qui se présentent eux-mêmes comme des sauveteurs pacifiques."
Oui. Ben ils ne le sont pas, des "sauveteurs pacifiques". Cela c'est une assertion qui touche au fond du débat, et non pas à la forme. Si vous avez des prétentions à la rationalité, ce que Gérald Bronner vous autorise très généreusement à avoir en vous rappelant que la rationalité n'est pas la propriété d'un camp, libre à vous de le montrer, et donc d'argumenter en quoi les commandos anti-IVG sont ou ne sont pas des "sauveteurs pacifiques".
"Cette curieuse conception du journalisme fait tout de même désordre chez un arbitre supposé remettre les choses à leur juste place..."
Non. Il y a simplement des débats de fond sur ces sujets. À vous de déployer votre argumentaire. Vous n'êtes nullement persécuté au motif que d'autres utilisent le langage pour défendre leurs thèses en qualifiant ces actions de "commandos anti-IVG" pendant que ces "sauveteurs pacifiques" ne se contentent pas, eux, de mots pour défendre leur point de vue...
"Mais tous ces faits qui vont dans la même direction ne peuvent que nous inquiéter sur le contrôle que M. Macron et son entourage prétendent exercer sur la liberté d'expression voire sur la simple liberté de penser autrement que la doxa « officielle »."
Gérald Bronner vous l'a affirmé: la rationalité n'appartient pas à un camp.
Vous l'avez entendu ? Vous l'avez lu ? Il affirme explicitement qu'il n'y a pas de doxa du vrai. Que le vrai, par contre, existe, et s'élabore face aux données du réels, face à la logique, et face à la morale, morale qui peut tout à fait se passer de Dieu ou de la religion pour prendre position sur une question comme celle de l'avortement.
C'est bizarre, la façon dont on tourne perpétuellement en rond sur ce type de "débats". Vous devriez déposer un brevet sur le mouvement perpétuel...
Rédigé par : F68.10 | 06 octobre 2021 à 19:40
@ Robert Marchenoir | 06 octobre 2021 à 06:08
"il ne faudrait pas dire du mal d'un ennemi qui veut notre mort"
La dernière fois vous m'aviez perdu dans votre commentaire, cette fois-ci nous ne parlons pas le même français.
Ce que vous me reprochez est précisément ce que je fais avec Zemmour : je dis du mal de quelqu'un que je considère comme un ennemi et qui veut notre mort, pas de sa part, de la part des islamistes qu'il excite.
Eric Dupond-Moretti a été soumis à la question hier soir pendant deux heures, suite à une question du dernier juge/journaliste il nous a lu un passage du bouquin de Zemmour !
Comment un citoyen français peut-il écrire de telles choses sur ses coreligionnaires et en outre, mettre sur le même pied l'assassin et ses victimes dont une fillette qui fuyant a été rattrapée par Merah par les cheveux qui lui a tiré une balle dans la tête ?
EDM a précisé qu'avocat défendant Merah il avait souvent parlé au père de notre concitoyen israélite et ses deux enfants assassinés, il a voulu montrer que nous ne sommes pas des sauvages en France comme l'était son client, nous leur accordions le droit à la défense au pays des droits de l'homme. Le père et grand-père des trois victimes lui avaient dit qu'il les avaient fait enterrer en Israël par respect, seulement pour protéger leurs tombes contre une désacralisation par quelques ignobles individus, chose courante en France.
Il a eu raison, c'est précisément ce qu’a fait Zemmour dans son bouquin !
Ce qui se passe sur nos TV aujourd'hui est un scandale immonde, à ce stade c'est abject comme dirait Xavier Nebout !
Rédigé par : Claude Luçon | 06 octobre 2021 à 19:27
Anastasie me semble, quelles que soient les qualités intellectuelles et morales de Gérald Bronner, pleine d'avenir. Car à terme, il ne s'agira plus seulement de condamner les dires, mais surtout d'éradiquer les pensées non conformes à la doxa officielle.
C'est avec la plus parfaite bonne conscience qu'on nous crée le système orwellien qui n'aura en réalité que peu de différence avec les systèmes totalitaires communistes, fasciste de Benito, voire nazi, les camps de concentration en moins, le contrôle devant s'exercer par les réseaux et la communication.
Rédigé par : Robert | 06 octobre 2021 à 18:33
Par pitié, cher hôte, ne faites pas de billet sur B. Tapie. De grâce. J'ai presque honte de vous le demander.
Rédigé par : genau | 06 octobre 2021 à 18:28
Gérald Bronner est un parfait inconnu pour moi, j'espère qu'il gardera toute sa lucidité et son intégrité pendant qu'il travaillera avec son équipe sur le sujet très subjectif des fake news et du supposé complotisme des uns et des autres.
De tout temps et bien avant Internet, des fausses informations circulaient, pour nuire au Roi ou à son épouse ou son entourage, Internet n'a rien inventé, il a juste amplifié le phénomène.
Il y a la désinformation pour nuire, particulièrement sur la vie privée ou personnelle de célébrités politiques ou intellectuelles, celle-ci doit être combattue. Encore que, parfois, celles-ci usent et abusent des médias en montrant leur vie privée et ensuite elles se plaignent du voyeurisme. A contrario, il y a aussi beaucoup de fausses vérités qui sont affirmées par les médias pour faire le jeu d'un politique par exemple ou pour faire taire ceux qui se posent trop de questions.
Il existe de mon point de vue deux sortes d'individus.
Celui qui prend comme argent comptant ce qui est énoncé par le pouvoir ou par les médias. J'entends trop souvent autour de moi, le : "ils ont dit que...", impossible à mettre en doute puisque cela a été dit par les voies et voix officielles. C'est la vérité vraie.
Et il y a l'autre individu dont je suis, qui cherche à comprendre pourquoi et comment, sans doute un peu trop. Ce deuxième type d'individu dérange avec ses questions et parfois même sa perspicacité ou son intuition pour déceler une entourloupe.
Après de grandes catastrophes, parfois jamais élucidées, la thèse officielle reste pourtant bien discutable.
Quand après seulement une heure d'incendie à Notre-Dame le Président nous a annoncé que c’était accidentel, pourquoi le croire alors qu'il n'apporte aucune preuve de ce qu'il avance... et que deux ans plus tard l'enquête en est au point mort.
C'est vrai dans l'affaire AZF où le tribunal a tranché parce qu'il le fallait bien et surtout parce que les victimes devaient être indemnisées. Mais j'ai peine à croire, pour avoir travaillé moi-même dans l'industrie, une industrie moins sensible côté sécurité que AZF, mais avec des produits inflammables aussi, où les risques étaient surveillés, vérifiés constamment avec sérieux et l'application de règles intangibles, que ELF/TOTAL ait pu avoir de tels manquements.
On ne saura jamais la vérité, tout comme l'explosion de Beyrouth avec ce même nitrate d'ammonium laissé à l'abandon.
Je pense aussi à certains crashs aériens où il faut mieux incriminer le constructeur de l'avion que les pilotes ou l'inverse, ou que parfois on sait vingt ans plus tard, on apprend par exemple qu'il s'agissait d'un missile malencontreux.
Et, dans ce domaine, je me suis particulièrement intéressée au vol MH370 de la Malaysia Airlines disparu avec ses quelque 240 passagers.
J'ai souvent écouté M. Wattrelos, polytechnicien, cadre de direction, un homme ferme et sérieux, sans détours, qui a perdu son épouse et ses deux enfants dans cette catastrophe inexpliquée ; il n'a l'air ni d'un complotiste, ni d'un illuminé et encore moins d'un homme limité intellectuellement mais il ne croit pas à la version officielle.
J'ai ensuite lu le livre d'une journaliste-reporter du Monde pour l'Asie du Sud-Est, Florence de Changy, qui a fait un travail remarquable, décortiquant et démontant toutes les vérités politiques et médiatiques, vérifiant les faits un par un. Elle non plus n'a pas l'air d'une complotiste mais tout simplement de quelqu'un de rationnel qui veut comprendre. Juste ça.
C'est un bref rappel de quelques célèbres catastrophes, mais bien d'autres auraient pu être citées, pour dire que la notion de conspirationnisme est bien difficile à définir.
Entre ce qui est parfois de la désinformation de la part des pouvoirs ou des médias (*), ou de la réinterprétation par des mauvais esprits dans le but de nuire mais aussi tout simplement une simple recherche de vérité bien naturelle.
(*) Récemment une série télévisée sur l'affaire du petit Grégory a mis en exergue le pouvoir des médias qui ont pris fait et cause pour les uns ou pour les autres, pour mieux vendre leurs papiers, se prenant parfois pour des justiciers, idem pour une célèbre écrivaine qui se prenait pour un psy. L'information paraît ensuite bien relative et sujette à caution.
Bien difficile donc pour cette commission Bronner de définir la stricte malveillance, quand souvent le pouvoir lui-même, empêtré dans ses contradictions ou dans ses certitudes, essayant de convaincre ses concitoyens de sa vérité, arrange à sa sauce les informations... dans un pays qui reste quand même une démocratie avec une liberté de penser.
Parfois, et j'ai aussi connu cela en entreprise, les rumeurs ne partent pas de rien, les dirigeants diffusent une information pour voir la réaction des gens pour ensuite mieux présenter ou prendre leur décision. Fréquent comme stratégie.
Dire que le pangolin n'était pas responsable de la pandémie, c'était complotiste, aujourd'hui l'OMS le dit elle-même. Etc. Etc.
Bon courage donc à cette commission dans ce nouveau monde où le Président met en exergue les influenceurs pour démontrer sa modernité et surtout faire passer des messages qui lui semblent importants pendant que ce même Président, pressentant la gêne que peuvent représenter les candidats rivaux pendant sa campagne, essaye de freiner les mauvaises langues en créant une commission sur la liberté d'expression, c'est le "en même temps" qui le qualifie encore et encore.
Toutefois, aux Français de rester vigilants car entre dénoncer le complotisme ou les véritables fake news et contrer la liberté d'expression, la marge est très faible.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 06 octobre 2021 à 16:53
Une catégorie particulière de "fake news" est la "deep fake".
Il s'agit de vidéo forgée dans laquelle les visages sont modifiés dans le but de nuire. Ainsi une personne se retrouve piégée, elle figure dans une vidéo sans être dans la liste des acteurs initiaux. Par exemple, dans le film "Forrest Gump", l'acteur principal Tom Hanks a été rajouté à une vidéo historique dans laquelle apparaît Richard Nixon et ces deux Américains se serrent la main alors qu'ils ne se sont jamais rencontrés dans la vraie vie.
De tels procédés peuvent être qualifiés d'humoristiques mais peuvent nuire à la réputation de la personne piégée. Gérard Bronner va se retrouver confronté à des situations si insolites qu'on pourra dire : "Mais qu'allait-il faire dans cette galère ?"
Il n'y a pas que dans les fourberies de Scapin qu'il y a des fourberies d'escarpins.
Rédigé par : vamonos | 06 octobre 2021 à 15:02
Que va faire Gérald Bronner dans cette galère ? (PB)
Petite digression... Quoique... On pourrait retourner la question à Ségo - bien que son sort soit aujourd'hui réglé -, mais le plus beau, le plus rigolo pour ceux natifs du Sud-Ouest c'est l'avis de recherche du Volatile concernant Anne...
Je ne vais pas vous la faire, "Anne ne vois-tu rien venir ?", Anne Hidalgo, l'héritière d'une famille puissante à l'époque, les successions s'enchaînaient sans heurts, à l'ombre d'alcôves d'un parti surpuissant, le c*l dans la graisse comme Pépère le grand bourgeois, replet d'une vie politique grasseyante élevé en batterie au tout-aliment, le genre de poulet que l'on déteste dès que l'on tire sur les os pour extraire la chair.
Hidalgo a hérité d'un système, tout était possible il suffisait de militer, être éduqué dans le bon sens et la pension était assurée: tentures, salons, soieries, réceptions, pour grande bourgeoise qui ne connaît pas le pays des poulaillers des soirées d'opéra, le match du dimanche, la mécanique dans son garage, l'apéro des copains, la science en éveil, Victor Hugo, le Tour de France, Antoine Blondin... La vie quoi !
Ces temps sont révolus.
La fête est finie, les héritiers n'avaient pas la dimension, elle n'avait ni la classe ni l'envergure, ni la vision qu'il fallait pour faire fructifier un tel héritage: Paris est sale, Paris ça pue, Paris c'est très cher, Paris c'est l'angoisse.
Du 9-3 cousin germain où le remplacement comme le dit GWG s'est opéré, il ne reste plus rien. Candidat à la présidentielle il faut la "grinta", la faim au ventre, l'envie du boxeur qui pense son ascension sociale, le ruck appuyé, le match à l'autre bout du monde pour battre les Blacks.
Une nullarde en somme, Hidalgo, la voix nasillarde, le rythme de parole du repu, celui qui endort, elle était née au bon moment, quand la famille protégeait les siens, quand l'héritage n'était qu'une formalité.
Quand la bise fut venue... Elle a vécu sur son passé, Hidalgo c'était de l'esbroufe, l'alliance avec les Verts "woke" en disait long sur sa déchéance, à la grande bourgeoise il ne lui restait plus que quelques grains d'esturgeon à sa table pour faire illusion, elle est molle dans ses interventions, les discours ont changé, elle est toujours dans ses tentures.
Vous l'avez vue cette grande bourgeoise, en bras de chemise, haranguer, parler à une France martyrisée ? Cette bobo de salons de thé, aux escarpins pour moquette épaisse, à la vie bien rangée, elle est has been et le pire ce sont les sondages, même Benoît faisait mieux.
Sarkozy y pensait tous les matins en se rasant, Macron s'enflammait à se faire péter les cordes vocales, EZ a tombé la chemise, et se déplace sur scène comme les Jim Morrison et consorts.
Il faut avoir faim, Hidalgo est dans le satin, une vie qui ronronne, elle n'a jamais été au combat, elle n'ira pas, elle est dans le style des NVB nées en politique avec une cuillère vermeil entre les dents. Cette dernière sans un emploi protégé aurait fait faillite dans le privé. D'ailleurs elle s'en est échappée.
EZ a faim, au niveau des sondages actuels il écrasera s'il le faut le RN, il s'en fiche c'est le moindre de ses soucis. Il ne laissera plus sa place, il a des idées rances à la limite du nauséabond mais il a faim, il sait que le train ne passera pas deux fois. Il veut du second tour de toutes ses tripes, il va roder ses argumentaires, son grand défaut c'est qu'il ne signe jamais une nouvelle analyse sur ce qu'il a pu parfois avancer, mais apparemment cela ne l'handicape pas, il emm*rde tout le monde, il s'en fiche.
Pour l'instant on ne peut pas dire que cela le dessert, sa courbe en ciseau a fait le tri, mathématiquement il n'existe pas de modèle qui revienne en arrière. Les prochains points devraient confirmer, et là alors c'est la finale, prendre les bons crampons, jauger de la qualité de la pelouse, prendre les points, il saura faire, EZ a un immense défaut est qu'il ne veut pas adapter son jeu, il pourrait envisager de poser ses attaques, juste pour souffler et que le public adhère, il risque l'interception assassine, il ne se refera pas pour l'instant.
A Paris... https://whatsgoingongaby.wordpress.com/2012/10/09/paris-ou-comment-de-retour-dun-mois-passe-a-lille-jai-deteste-la-capitale/
Rédigé par : Giuseppe | 06 octobre 2021 à 14:27
@ Claude Luçon
Je ne sais pas qui vous êtes, mais je n'ai aucune envie de le savoir. Votre partialité n'a d'égale que la longueur de votre diarrhée épistolaire.
Comparer Zemmour à un Hitler des années 20 est tellement ridicule que c'en est drôle. J'apprécie le polémiste car il frappe là où ça fait mal ; il dénonce la calamiteuse présidence de Macron et surtout l'indifférence de ce dernier envers une immigration musulmane incontrôlée qui conduit le pays vers une islamisation prochaine.
Est-on un apprenti dictateur quand on énonce des vérités que les Français ont perdu l'habitude d'entendre, conditionnés qu'ils sont par la langue de bois de la bien-pensance ? Et ça, Monsieur Luçon, les gens l'apprécient et en redemandent.
Je sais, vous êtes convaincu que les "followers" de Zemmour sont tous des crétins et que vous seul êtes suffisamment intelligent pour pressentir l'horrible despote qui se cache sous les oripeaux d'un journaliste.
Si je pouvais voter (je ne suis pas en France), je ne donnerais pas ma voix à ce candidat (s'il se déclare) car j'estime que pour remplacer un gamin immature il faut un homme d'expérience qui a été, notamment, un élu local.
Pour terminer, j'aimerais que vous fassiez montre d'une qualité qui se fait de plus en plus rare à notre époque, la tolérance.
S'il vous plaît, épargnez-nous la citation de Claudel que je trouve d'un mauvais goût rare.
Rédigé par : Lonicera | 06 octobre 2021 à 14:17
@ Exilé
« Mais tous ces faits qui vont dans la même direction ne peuvent que nous inquiéter sur le contrôle que M. Macron et son entourage prétendent exercer sur la liberté d'expression voire sur la simple liberté de penser autrement que la doxa « officielle ».
Et alors ? Faut s’inquiéter de la doxa officielle maintenant ? Et puis quoi encore ? Rien à cirer de la doxa officielle, j’em… la doxa officielle, je ne tiens compte que de la doxa officielle à moi, la seule la vraie, celle qui m’a valu d’être radié de tous les rézossossios.
C’est à eux de s’adapter à ma doxa officielle, pas de faux-derches chez moi, que du blanc de souche patriote catho islamophobe homophobe…
D’autres questions ?
Rédigé par : sylvain | 06 octobre 2021 à 14:07
@ Exilé 11h34
"Mais en ce qui concerne les « fact-checkers » - bonjour le franglais"
Le fact checking est traduit par "vérification des faits", mais ça pose son journaliste de baragouiner l'anglais !
http://www.culture.fr/franceterme/result?francetermeSearchTerme=fact+checking&francetermeSearchDomaine=0&francetermeSearchSubmit=rechercher&action=search
——————————
@ Patrice Charoulet 13h40
"On ne peut que se réjouir de l'existence de cette remarquable commission, qui rendra son rapport fin décembre."
Patrice, il me semble prudent d'attendre, comme nous tous d'ailleurs, les productions de cette "remarquable" commission avant de se prononcer sur la pertinence de sa création à six mois des présidentielles. Les titres que vous attachez aux membres nommés par Bronner ne prouvent qu'une seule chose: ils ont des diplômes... Pour le reste ?
Rédigé par : caroff | 06 octobre 2021 à 12:17
Je me délecte depuis plus de dix ans avec vos billets, mais sans les commenter...
Je comprends vos réticences au sujet de la liberté d'expression. Mais le problème est la saturation de ces "fake news". Ce phénomène est assez bien expliqué, d'un point de vue cognitif, dans les livres de GB.
En ce moment il y a un documentaire très intéressant sur Arte : "Propagande, les nouveaux manipulateurs" qui parle justement de ça, et mentionne les cas des États Unis, Italie, Brésil et Inde.
Je parle du Brésil parce que c'est un pays que je connais bien. La saturation de fake news est arrivé à tel point que même des gens supposés éclairés n'arrivent plus à se retrouver. Lorsqu'on discute avec les uns et les autres, la seule chose qui vient à la tête est : "C’est quoi ce délire ? Comment ils ont pu arriver là ?".
Le défaut de ce documentaire, en ce qui concerne le Brésil, est qu'il ne parle que des fake news des suiveurs de Bolsonaro. Rien sur l'opposition, alors que cette opposition la pratique depuis longtemps et bien avant Bolsonaro. Si on le voit moins, c'est juste parce que des applications du genre WhatsApp sont récentes et que le Parti des Travailleurs, n'étant plus au pouvoir, a moins de moyens financiers. Il ne faut pas se tromper, ce ne sont pas des anges, aucun des deux camps.
Bref, ceci pour dire que les fake news est un vrai sujet et il me semble utile de réfléchir à ce qu'il faut faire pour éviter qu'une situation comme celle de ces pays se reproduise en France.
Je fais un parallèle avec Mai 68 où à force "d'interdire d'interdire" on est arrivé, par exemple, à une condescendance avec certains cas de pédophilie.
Je ne connais pas de solution pour le problème des fake news mais c'est un vrai problème. Et je pense que Gérald Bronner a été bien choisi pour le traiter. J'ai déjà lu des livres de certains de cette commission et je pense que le problème est en de bonnes mains.
Rédigé par : jmarcio | 06 octobre 2021 à 12:01
Je ne sais si la composition de la commission a relevé de sa responsabilité mais il semble déjà que l'un des membres, Guy Vallancien, pose un problème sérieux même si par ailleurs d'autres personnalités estimables ont été choisies.
Il est exact qu'une fois de plus nous sommes autorisés à nous poser des questions sur l'indépendance et la compétence des membres d'une commission, parfois nommés pour des raisons qui semblent surtout tenir de leur notoriété médiatique ou du copinage.
Mais en ce qui concerne les « fact-cherckers » - bonjour le franglais - supposés dire le vrai dans n'importe quel domaine, il est tout de même inquiétant que M. Macron ait confié il y a quelques mois cette mission à l'AFP dont l'indépendance idéologique est très loin d'être la qualité la plus remarquable au vu de certaines dépêches tendancieuses dont elle inonde parfois les lecteurs à travers les journaux qui sont ses clients.
Une preuve parmi d'autres est par exemple la reprise de temps à autre par cette agence de l'expression « commandos anti-IVG » forgée à des fins polémiques violemment hostiles par une gauche plus qu'extrémiste pour stigmatiser des gens qui se présentent eux-mêmes comme des sauveteurs pacifiques.
Cette curieuse conception du journalisme fait tout de même désordre chez un arbitre supposé remettre les choses à leur juste place...
Mais tous ces faits qui vont dans la même direction ne peuvent que nous inquiéter sur le contrôle que M. Macron et son entourage prétendent exercer sur la liberté d'expression voire sur la simple liberté de penser autrement que la doxa « officielle ».
Rédigé par : Exilé | 06 octobre 2021 à 11:34
Le préfet de l’Hérault montre ses muscles au sujet du niqab qui envahit le centre de Montpellier.
On croit rêver, tout le monde sait que nous avons un empilement de lois contre cet accoutrement islamiste, qui ne sont jamais appliquées par peur de représailles de la communauté islamiste musulmane.
Encore un énième effet d’annonce qui fera flop en réalité, l’Etat français étant trop mou trop laxiste trop faible avec ces envahisseurs musulmans islamistes intégristes qui provoquent puis se victimisent.
En outre nos braves envahisseurs sont encouragés à continuer leur mission d’épuration ethnique raciale et religieuse par une partie importante du monde politique de gauche collabo islamiste complice de la macronie immigrationniste.
Le préfet double jeu et son coup de menton dans l’eau se ridiculise sachant que, « en même temps », il donnera des ordres en catimini aux forces de police muselées pour les empêcher d’appliquer la loi afin d’éviter des troubles raciaux contre l’islamophobie.
C’est mauvais sur un CV de préfet collabo, ça donne des points en moins pour le calcul de la retraite.
Tous ces braves islamistes ont des alliés de poids très puissants : les « forces » de gauche, les droits de l’homme, le défenseur des droits, le tribunal européen islamisé par Bruxelles, les associations antiracistes extrêmes gauchistes, tous veilleront à la non-application de la loi et à la multiplication de ces niqabs burqas burkinis et autres déguisements islamistes provocs qui ont pour but d’appliquer la charia et l’épuration ethnique de ces blancs cathos qui sont considérés comme étrangers dans ce pays devenu colonie islamiste.
En conclusion, une ixième infaux destinée à leurrer les citoyens qui demandent de l’ordre et du respect des institutions, citoyens catalogués racistes fascistes islamophobes et accusés de faire le jeu de Zemmour selon les cantates et sourates islamogauchistes.
Braves gens, vous pouvez vous rendormir, le préfet n’a seulement donné qu’un coup de son épée dans l’eau.
Rédigé par : sylvain | 06 octobre 2021 à 07:51
@ Claude Luçon | 05 octobre 2021 à 16:00
En somme, il ne faudrait pas dire du mal d'un ennemi qui veut notre mort, parce que sinon, il pourrait nous massacrer encore davantage. Voilà à quoi se résume votre longue et pénible tirade du jour contre Éric Zemmour.
Heureusement que vous passez votre temps à nous faire l'éloge de l'esprit de Résistance...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 06 octobre 2021 à 06:08
@ Tomas | 05 octobre 2021 à 19:55
Vous connaissez la différence entre une fake news et la réalité ?
Environ 6 mois...
Vous pouvez appliquer cette règle à d'autres domaines. Notamment à l'immigration en ce qui vous concerne sauf que votre fake news a été répétée pendant 40 ans et on a maintenant les fruits de l'olivier Zemmour. Cela devrait vous plaire, non ?
https://www.youtube.com/watch?v=FLk2FEcg2RM&ab_channel=IRATHMUSIC
Rédigé par : hameau dans les nuages | 05 octobre 2021 à 23:23
@ Giuseppe
"La reconnaissance, celle des lampions, le visage maquillé, la lumière qui vous sort de l'ombre, la puissance enivrante d'être choisi, d'être "l'élu" du pouvoir, peu importent les causes ou les raisons."
Non. Bronner n'est pas de ce type. Il a une véritable préoccupation sur les croyances et il pense que le vrai importe. C'est lui qui est à l'origine du concept de marché cognitif.
Des strapontins, il en a déjà. Il siège à l'académie de médecine.
Bronner représente une petite minorité. La majorité n'a aucune honte à raconter les pires âneries et à malaxer la réalité quand cela l'arrange.
N'en déplaise à Monsieur Bilger, oui, il y a chez Macron une véritable préoccupation de remettre le souci du vrai et de la science comme mécanisme de critique interne des institutions. Cela est visible dans de multiples choix qui ont été faits lors de ce quinquennat, comme le conseil scientifique de l'Education nationale. La clique à Stanislas Dehaene est à la manœuvre dans la réhabilitation des questions scientifiques pour justement trouver un moyen de contredire les enseignants, qui s'imaginent que le vrai et le faux en matière de sciences de l'éducation se décide au gueulomètre. Comme il n'y a pas de jeu dans la sélection des enseignants par les chefs d'établissement, les logiques corporatistes dominent y compris sur des questions scientifiques en matière d'éducation (détection de la dyslexie, méthode d'apprentissage, pertinence du redoublement, etc.). Ce conseil scientifique permettait de commencer à mettre de la contrainte sur les professeurs dans leurs pratiques. Au moins sur le papier.
Le boulot de Bronner, c'est de pousser cette attitude partout là il le peut. Pourquoi est-il à l'académie de médecine ?? Il est médecin ?? Non. Il s'occupe des croyances. Qui ont un impact sur les questions médicales, comme on l'a vu avec le coronavirus, mais comme on le savait depuis bien longtemps sur toutes ces thématiques médicales.
Pourquoi on enferme certaines personnes en hôpital psychiatrique alors qu'elles ne présentent aucun danger au sens commun du terme ?? Parce que les croyances qu'elles ont, en matières médicales, font que le corps médical considère qu'elles mettent en danger cette personne si elle décide, à ce motif, de se soustraire au soins. Des exemples de ce type, j'en ai vu. Plus d'un... Cas concret: un patient qui refuse de soigner son cancer... Bim !! Contrainte !! Au nom de son salut.
La logique médicale sur les croyances est légitime. L'application en est délirante.
Maintenant, comment on traitait la question des croyances avant Bronner ? On lançait la Miviludes... On affirmait croyance = secte (ce qu'on fait toujours, d'ailleurs...) car cela permet d'avoir un point d'appui rhétorico-moral pour justifier la contrainte. Le pedigree des gens qui dirigent la Miviludes est d'ailleurs assez intéressant. Par exemple, quels sont les faits d'armes qui faisaient de Serge Blisko un président considéré apte à gérer la Miviluds ? Il siégeait au conseil de surveillance de l'hôpital psychiatrique Sainte-Anne... (J'ai fini par me renseigner à force de tourner en rond dans les couloirs, hein...)
Bref. Ce que fait Bronner avec les croyances au sein de l'académie de médecine, c'est justement de démédicaliser la question des croyances. Ou plutôt de la dépsychiatriser. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai eu une passe d'armes avec revnonausujai au sujet de la déradicalisation des terros: Bronner s'opposait explicitement (en termes mous) à la médicalisation ou psychiatrisation de la question des croyances djihadistes, prônant d'autres méthodes à expérimenter (le gros mot, je sais...).
Donc contrairement à certains qui hurlent sur ce blog en faisant des comparaisons à base de psychiatrie soviétique, l'action de Bronner est de dépsychiatriser la question de la pure croyance, pour tenter de la traiter dans un écosystème qui a bien changé depuis 40 ans avec Internet.
Internet a fait sortir les délires qu'on confinait dans les hôpitaux et les a fait déferler sur la place publique. On ne pourra plus les refaire rentrer dans les hôpitaux à moins d'interner tout le monde. Donc, on change de fusil d'épaule. Et on arrête de considérer que tout cela relève de la psychiatrie ou de la folie mais bien de la question, respectable, des croyances non-respectables. On prend donc maintenant les croyances au sérieux, plutôt que de les refouler dans les asiles, ce qui est dorénavant impossible: les journaux ne font plus office d'arbitres du dicible. Il faut faire avec cette nouvelle donne.
Donc, non, Bronner ne cherche pas un strapontin. Il en a déjà un. À l'académie de médecine; à l'IUF; etc. Tout va très bien pour lui, merci bien. Il a même l'air complètement débordé depuis quelques années.
Par contre, sur cette commission:
1. Je suis hostile à ce que ce soit l'État qui prétende agir ainsi. Dans un monde parfait, ce sont les universités, autonomes, dépositaires de l'importance sociétale du vrai, qui auraient dû s'en saisir d'elles-mêmes depuis fort longtemps. Idéalement, l'État n'aurait dû avoir nul besoin de mettre ce tempo par une telle commission car elle aurait déjà dû avoir lieu, pilotée par les universitaires avec le relais de l'État, sur initiative des universitaires. Là, nous avons encore une éclatante action étatique dans le domaine de la croyance légitime. Ce qu'il ne fallait surtout pas faire...
2. Moi, j'en ai assez de voir, encore, encore et encore, la question des juifs revenir dans le sujet des croyances. On devrait tous être tombés d'accord depuis le temps que c'est une option politique qui va bien au-delà de la croyance pour sombrer dans le n'importe quoi à des fins purement et simplement discriminatoires si ce n'est plus. Croire que l'antisémitisme est du même ressort que la Terre plate, les anti-vaccins, les lanceurs d'alertes qui lancent pas plus d'alertes qu'ils ne désinforment, la méditation, le bouddhisme, les drogues, j'en passe et des meilleures... Bref, il serait temps d'arrêter de tout mélanger et de cesser de toujours ramener les juifs là où nombre de gens sont simplement perdus face à des problèmes qui dépassent leur compréhension. Les faire passer pour des antisémites parce qu'ils sont anti-vaccins (bien que l'un n'exclue pas l'autre, hein...) c'est quand même extrêmement contre-productif.
Nous ne sommes donc toujours pas capables de traiter les questions de croyances sans systématiquement ramener tous les poncifs sur la table...
Je vous avoue que, personnellement, j'en ai marre de me faire accuser par les médecins de haïr les juifs, les vaccins, ma mère et les tartes aux fraises du simple fait qu'ils m'ont collé un dossier de terroriste. C'est usant, ce niveau de confusion permanent de tout et n'importe quoi au prétexte de "croyance" et de "complotisme" et de "oulàlà, le cerveau c'est compliqué !! on n'y comprend rien, mais on sait mieux que les patients !!".
Les croyances et le complotisme constituent bien sûr un problème à gérer, mais la première des choses, c'est de compartimenter les questions. Et de cesser de partir sur le net à la chasse à l'antisémite parce que Monsieur ou Madame aurait écrit "juif" avec un petit "j" et pas un grand "J", donc il nie que les Juifs soient un peuple, donc il nie le droit d'Israël à exister et regrette qu'Hitler n'ait pas fini le boulot. Quand on est à ce niveau de confusion entre des questions sur les vaccins et la chasse à l'antisémitisme (questions qui malheureusement se recoupent quand même, de fait...), c'est qu'on se condamne à ne rien résoudre.
Cette commission ne devrait pas être à l'initiative de l'État. Mais Bronner fait du bon boulot, et rassurez-vous, Giuseppe, il a déjà les strapontins qu'il lui faut... Là, il fait du rab'. Il se laisse embarquer par l'État dans un truc que l'État ne devrait pas gérer, mais, bon, on est en France: quand l'État ne s'implique pas, on hurle à la lune...
Rédigé par : F68.10 | 05 octobre 2021 à 23:00
@ Claude Luçon
Vous ne vous en êtes probablement pas rendu compte, mais les petits camarades du blog ont souvent lu autre chose que des albums de Tintin, et certains même un livre où l'on parle d'Hitler.
Alors comment allez-vous sortir du ridicule ? Selon V.H., par l'odieux. Persistez, vous y êtes presque ; c'est juste en sortant du grotesque.
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@ sylvain
La pègre progressiste - la bande que vous dénoncez - en est à prôner le changement de genre des enfants sans autorisation des parents.
Alors ne les mélangez pas avec l'Islam qui pourrait être le dernier rempart de la civilisation !
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 05 octobre 2021 à 22:47
"Que va faire Gérald Bronner dans cette galère ?" (PB)
Le pouvoir, le pouvoir et la reconnaissance qui va de pair, moins connu que tous ses congénères qui usent leurs fonds de culotte nuit et jour sur les plateaux télés.
La reconnaissance, celle des lampions, le visage maquillé, la lumière qui vous sort de l'ombre, la puissance enivrante d'être choisi, d'être "l'élu" du pouvoir, peu importent les causes ou les raisons.
J'ai toujours trouvé admirable la sincérité de ceux qui la méritaient plus que tout, plus que tous les autres: le chercheur Pierre Curie, lui, est plus sobre quand il refuse la Légion d'honneur: « Je n'en vois pas la nécessité ».
La beauté ne s'achète pas, le pouvoir fait tourner les têtes, l'objet obscur du désir de chacun est la sacro-sainte reconnaissance, être vu dans le paysage médiatique actuel, souvent, très souvent, sautant allègrement d'une scène à l'autre, être sollicité, "l'élu" de service, celui qui n'en espérait pas tant, qui n'osait même pas y penser, pour succomber avec plus de délices, enfin !
Rédigé par : Giuseppe | 05 octobre 2021 à 20:54
"En vertu de cette donnée élémentaire qu'à l'approche d'une échéance capitale pour le pouvoir, celui-ci ne pouvait pas avoir une démarche innocente dans un domaine concernant la liberté d'expression au sens large." (PB)
Tout est dit.
À force de vouloir surveiller et traquer la mauvaise pensée, enfin celle qui n'est pas la sienne, le pouvoir s'achemine tout droit vers un régime stalinien.
D'autant que certaines fausses nouvelles se sont avérées exactes plus tard et que des certitudes gouvernementales ont fait pschitt après enquête.
La campagne présidentielle commence seulement, jusqu'où allons-nous descendre dans les injures, les vérités arrangées, les contre-vérités, l'infamie ?
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 05 octobre 2021 à 20:18
La France devenant officiellement une colonie du sionisme, je ne suis pas surprise par la composition de cette commission ; il suffit de convaincre, si tant est que GB en ait besoin, ce dont je doute fort, lui le porte-parole de l'Apocalypse, de la "marche" à suivre "bénéfique" pour le pays et voilà tout. Les Français, qui n'ont rien vu encore, en seront satisfaits.
Le peuple juif lui, a compris ce qu'il subit, et il se rebelle.
Rédigé par : Dominique SAUVEBOIS | 05 octobre 2021 à 20:12
M. Bilger,
On se demande parfois à lire vos indignations si vous avez vraiment été juge. Voici pour mémoire in extenso l'article 27 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse:
"La publication, la diffusion ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers lorsque, faite de mauvaise foi, elle aura troublé la paix publique, ou aura été susceptible de la troubler, sera punie d'une amende de 45 000 euros.
Les mêmes faits seront punis de 135 000 euros d'amende, lorsque la publication, la diffusion ou la reproduction faite de mauvaise foi sera de nature à ébranler la discipline ou le moral des armées ou à entraver l'effort de guerre de la Nation."
Je ne vois donc pas en quoi la volonté de lutter contre les "fake news" est "perverse par nature" et "antidémocratique" puisqu'elle est aussi vieille que la démocratie dans notre pays elle-même.
Je suppose que cette commission a été créée pour trouver le moyen de lutter contre la propagation de ces fausses nouvelles par les réseaux sociaux, qui sont une nouveauté et qui sont mal encadrés par le droit. Je ne vois rien de mal à cela. Quand on raconte n'importe quoi sur les vaccins et qu'une fraction non négligeable de la population y croit au point de ne pas se faire vacciner et de molester des pharmaciens dans la rue en les traitant de "collabos", on trouble la paix publique. Quand des Etats étrangers propagent ces fausses nouvelles, quand ils ne les créent pas, idem. Il faut bien trouver des moyens de se défendre, et faire plancher des experts sur le sujet ne paraît pas illogique.
Rédigé par : Tomas | 05 octobre 2021 à 19:55
En bon conspirationniste, je dirais que le quidam donne un coup de main à un frère trois points.
On peut dire aussi que les Français sont tellement couillons que Macron peut tout se permettre.
En tout état de cause, nous nous acheminons chaque jour davantage vers un régime à mode communiste type Belle Époque dans lequel ceux qui disent la vérité doivent être envoyés en hôpital psychiatrique.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 05 octobre 2021 à 18:26
J'apprécierais qu'une commission ad hoc détermine ce qu'ont le droit de faire des candidats et des 'supposés' candidats.
La pente naturelle consiste en effet à vouloir brider les présidents en place, à soupçonner une manœuvre électoraliste maligne à la moindre initiative alors que d'autres 'supposés' candidats se pavanent d'estrades en estrades, de médias en médias, nous gavent de fake news et ceci, sans aucune entrave.
Où est le juste milieu ?
Gérald Bronner est suffisamment intègre et intelligent pour apprécier les situations.
Rédigé par : lucas | 05 octobre 2021 à 17:57