La Justice est une politesse.
Depuis longtemps, je pense que cette institution n'a pas besoin des élucubrations et des bouleversements que chaque pouvoir en place se croit contraint d'annoncer "pour faire bien", pour paraître sérieux.
La Justice est menacée par les grands soirs glorieux qu'à intervalles réguliers on prétend, gauche ou droite, faire advenir alors que en revanche les petits matins modestes ne peuvent que l'enrichir.
Il est parfaitement inutile par démagogie de proposer des suppressions ou des abolitions dont on sait qu'elles ne pourront jamais être effectives. Ainsi, par exemple, le sénateur Henri Leroy a défendu il y a quelque temps un amendement dans le cadre du projet de loi "Confiance dans l'institution judiciaire" visant à interdire à la magistrature de se syndiquer. Selon lui, "pour lutter contre le combat politique des magistrats qui conduit à des dérives, à l'image du Mur des cons" (sur lequel j'ai écrit). Le sénateur a rappelé au garde des Sceaux, gêné, que celui-ci était sur cette ligne lorsqu'il était encore avocat.
Il n'est pas une conférence, pas un débat, où que ce soit, sans qu'à un moment ou à un autre je ne sois questionné sur la suppression du syndicalisme ou le retour de la peine de mort. Aucune de ces problématiques n'est dérisoire, chacune peut susciter l'intérêt mais elles sont directement réduites à rien par le fait que jamais elles ne s'inscriront dans notre paysage législatif. Certes on a le droit de brasser de vaines idées mais c'est une perte de temps que de s'y attacher en les imaginant un jour opératoires. On sait bien que ce ne sera jamais le cas, plus jamais le cas.
En revanche que la Justice doive être d'abord une politesse est une voie nouvelle dont les effets pourraient être immédiats et changer d'emblée le regard citoyen sur la qualité du service public de la Justice.
Il y a tant de règles, de principes et de comportements qui relèvent de cette urbanité du quotidien judiciaire que je peux me permettre de les énoncer sans les hiérarchiser.
Écouter, regarder vraiment l'autre. Quels que soient sa position et son statut.
Ne pas interrompre celui qui parle.
Ne pas se plonger, tête baissée, dans son dossier de sorte qu'on substitue à une justice des visages un questionnement bureaucratique.
Avoir une tenue à la hauteur de ceux qui respectent l'institution, ou pour avoir le droit d'exiger des désinvoltes ou des grossiers une autre attitude.
Manifester une curiosité, une impartialité, une maîtrise ne laissant pas place, avant l'heure de la décision, à la moindre suspicion.
Ne pas croire que le ton doit être arrogant ou impitoyable avec les "méchants", bienveillant ou flatteur avec les "bons". Se tenir à égale distance de la dureté dans la forme ou de la flagornerie dans l'expression.
Avoir conscience que les juges sont jugés et que leur apparence, leur qualité de vocabulaire et de langage sont scrutés. Que l'appréciation soit positive et c'est un citoyen de plus qui regagnera le camp des satisfaits !
Exiger toute la révérence que la fonction mérite et ne pas la confondre avec la vanité du personnage. Savoir ce qu'on doit à la Justice, et la simplicité aimable qu'on attend de vous, peuvent tout à fait aller de pair.
Je pourrais continuer et dérouler, au fil de mes quarante années de vie professionnelle, un certain nombre d'exemples qui m'ont choqué parce qu'ils révélaient moins une médiocre connaissance du droit qu'une mauvaise éducation. Je ne songe pas seulement aux magistrats ou aux avocats mais aussi aux fonctionnaires de police, aux enquêteurs de personnalité et aux experts. Il conviendrait d'imposer à tous, telle une révision générale, un rappel de ce qu'est l'essentiel du savoir-vivre.
J'ai été moqué à cause de cette obsession de l'allure sur tous les plans, du plus superficiel au plus profond, mais je la revendique.
Je voudrais terminer par une obligation qui, si elle était absolument respectée, changerait radicalement le rapport du citoyen avec la Justice, du justiciable avec ce service public qui n'est légitime que par et pour lui. J'ai déjà raconté comment dans un passé où on m'avait nommé chef d'une section de droit bancaire au Parquet de Paris, j'avais demandé que tous les courriers des particuliers reçoivent une réponse, au moins un accusé de réception, dans les plus brefs délais et que les avocats ne soient pas les seuls à être renseignés. Cette pratique, en un an, j'ai pu le constater, a changé la perception du judiciaire qui n'était plus un monde d'indifférence mais devenait un partenaire capable de dialogue, attentif à la politesse.
Je suis persuadé que dans la vie civile, pour le constater régulièrement, avec tous les supports de communication dont nous disposons, une telle exigence minimale d'urbanité ferait le plus grand bien.
Combien de fois ai-je rencontré de citoyens, ici ou là, qui me disaient n'avoir aucune nouvelle de leur procédure, de leur plainte ou de leur courrier ! J'étais scandalisé parce que au grand jamais je n'ai laissé une lettre ou un mail sans réponse.
La Justice est d'abord une politesse et une telle approche immédiatement et naturellement civilisée ne la rendrait pas moins efficace ni sévère si nécessaire. Au contraire.
Elle serait davantage comprise et acceptée.
"J'ai été moqué à cause de cette obsession de l'allure sur tous les plans, du plus superficiel au plus profond, mais je la revendique." (PB)
Les gens moquent ce qui les dépasse. Mais outre d'avoir votre conscience pour vous, cela vous a apporté des compensations qui n'étaient évidemment pas recherchées, ce qui fait que vous avez pu vous adonner au seul bien véritable, je veux dire désintéressé.
Bref, les compensations :
- Voir que les gens ne savent ni écouter ni parler a participé de votre réflexion sur la réforme de la justice, réflexion moins désincarnée que si vous n'aviez pas donné de votre personne dans ce sens quand vous étiez en fonction.
- Voir que les gens ne savent ni parler ni écouter a participé de votre réflexion pour la création de votre Institut de la parole.
- À moins que je ne me trompe, cela vous donne le monopole des magistrats capables de dialogue, notamment dans vos entretiens sur le blog. Or il est bien évident que si les magistrats s'astreignaient à ce que vous dites, les magistrats ou même d'autres intervenants dans la Justice, la plupart des familiers de Thémis devraient être capables de faire, si ce n'est forcément aussi bien, du moins quelque chose de similaire.
Si les magistrats se donnaient le temps de lire des romans, lesquels développent l'empathie, et pensaient au jour où ils parleraient avec des gens avec lesquels ils ont des affinités électives, peut-être qu'ils parviendraient à s'intéresser aux justiciables.
Ou du moins à faire semblant, par politesse et pour s'entraîner. Je pense qu'on n’a de "l'allure" que par entraînement, but et rêves.
Rédigé par : Lodi | 07 novembre 2021 à 07:44
@ Serge HIREL | 06 novembre 2021 à 14:22
« En une seule phrase, vous réécrivez l’Histoire, vous justifiez la violence, vous vous montrez au moins xénophobe et vous maltraitez les militants syndicaux. Accessoirement, vous critiquez une décision de justice.
Cinq « qualités » de tout bon partisan d’un régime dictatorial. »
Votre réponse me rappelle cette citation que l’on attribue à Richelieu mais qui est certainement apocryphe, et qui disait : "Qu’on me donne six lignes écrites de la main du plus honnête homme, j’y trouverai de quoi le faire pendre."
Le plus honnête des homme, c'est moi ! :)
Rédigé par : Achille | 06 novembre 2021 à 20:02
@ Achille 06 novembre 2021 à 11h18
« Rappelons que l’individu à qui il [Benalla] a donné quelques baffes était un étudiant grec anarchiste qui n’avait strictement rien à faire dans une manifestation généralement réservée aux travailleurs français et dans laquelle la CGT elle-même en profite pour vendre des brins de muguet. »
En une seule phrase, vous réécrivez l’Histoire, vous justifiez la violence, vous vous montrez au moins xénophobe et vous maltraitez les militants syndicaux. Accessoirement, vous critiquez une décision de justice.
Cinq « qualités » de tout bon partisan d’un régime dictatorial... Attendons mardi pour savoir comment votre idole progresse sur ce point.
Rédigé par : Serge HIREL | 06 novembre 2021 à 14:22
Les magistrats ont encore du travail à écouter Me Laffont évoquer les dérives comportementales du Président d’audience dans l’affaire Benalla !
Rédigé par : sbriglia | 06 novembre 2021 à 11:59
@ Serge HIREL | 05 novembre 2021 à 19:35
La Justice a ses subtilités qui peuvent échapper au commun des mortels.
C’est ainsi que dernièrement, un individu particulièrement dangereux a été relâché pour un vice de procédure .
Par contre quand il s’agit d’une personnalité importante, même si elle n’exerce plus les hautes fonctions qui ont été les siennes, on va lui chercher des poux dans la tête.
Idem pour Alexandre Benalla condamné à trois ans de prison, dont un an ferme, pour les violences du 1er mai 2018.
Rappelons que l’individu à qui il a donné quelques baffes était un étudiant grec anarchiste qui n’avait strictement rien à faire dans une manifestation généralement réservée aux travailleurs français et dans laquelle la CGT elle-même en profite pour vendre des brins de muguet.
Avec certains juges, la morale de la fable de La Fontaine, "Les Animaux malades de la peste" qui dit "Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir" semble inversée. Forts avec les puissants, très tolérants avec les "cailleras".
Rédigé par : Achille | 06 novembre 2021 à 11:18
L'erreur serait de croire qu'on en est arrivé à cette situation en un jour et que ce n'est pas le terme d'un lent processus de décomposition, d'abord insensible et même au début agréable (cf Valéry décrivant le "commencement de la fin d'un ordre social") et qu'il suffira d'une élection pour y remédier.
Rédigé par : Guzet | 06 novembre 2021 à 09:06
@ sylvain | 05 novembre 2021 à 08:00
"N’est pas Zemmour qui veut."
"Vous connaissez quelqu'un qui veut ?"
Rédigé par : Claude Luçon | 05 novembre 2021 à 19:08
Ben oui, fastoche : vous !
Tout simplement puisque vos antizemmourades ne sont que l'expression d'une jalousie haineuse et maladive de ne pouvoir arriver à son niveau d'intelligence, de courage et de liberté d'expression d'une vérité que la bien-pensance officielle totalitaire cache et punit si un individu la révèle haut et fort.
Zemmour est un super héros, un Robin des bois, un Jean Moulin qui est constamment harcelé menacé par tous les traîtres collabos haineux soumis lâches pleutres couchés comme vous devant l'ennemi.
Il faut un niveau exceptionnel de courage pour continuer à défier ce pouvoir pétainiste et ses alliés islamogauchistes, merdias vendus corrompus à leur solde, ses juges inquisiteurs protecteurs de racailles criminelles arabo-africaines musulmans islamistes.
Épuration ethnique antiblancs, grand remplacement, tout lui donne raison malgré les délirantes et pathétiques dénégations des carpettes macroniennes qui hurlent sur les plateaux télés contre Zemmour.
Je comprends et éprouve de la compassion envers ces pauvres gens aplaventristes comme vous qui ont préféré le confort de la position de la carpette et du tapis de prière, c'est beaucoup moins risqué que d'affronter un danger terrible comme l'islamisme criminel terroriste comme seul Zemmour sait le faire avec une ténacité exceptionnelle sans jamais fléchir.
Ne soyez pas jaloux de cette star unique en son genre, tout le monde n'a pas son niveau intellectuel et son courage féroce face à ses ennemis.
Bien entendu je vous rassure, le bulldozer macronien islamiste arrivera à ses fins : cabinets noirs, chasse à courre nauséabonde permanente, calomnies ad hitlerum, et tout un arsenal de moyens même les plus ignobles concourront à éliminer cet empêcheur d'islamogauchiser en rond ; il reste quelques mois pour sonner la charge définitive et l'hallali.
Et ce jour-là, vous pourrez rejoindre le public de tous les collabos soumis devant l'échafaud érigé contre Zemmour.
Conclusion : n'est pas Zemmour qui... rêverait de l'être.
C'était ma fable du matin :
Zemmour et Luçon : le Seigneur et le paillasson.
Rédigé par : sylvain | 06 novembre 2021 à 07:57
Il y a aussi l'excès de politesse. Je suis frappé, lors des procès en France, par l'usage quasi-obséquieux du mot Monsieur (utilisé en l'absence du nom de la personne) : Monsieur a dit, Monsieur a fait...
On a vraiment l'impression que les juges se forcent pour montrer qu'ils ne disent pas "sale Arabe" aux justiciables. Personne ne parle comme cela dans la vie courante (y compris dans les occasions un peu formelles).
Je me souviens même de policiers, interrogés par des journalistes, disant "le monsieur" en parlant de délinquants violents (et pensant probablement "ce sale n..."). Seuls les petits enfants parlent comme cela. "Le monsieur", en français, c'est tout simplement incorrect.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 06 novembre 2021 à 00:28
@ sylvain 05 novembre 2021 à 16h21
@ Achille
L’instant le plus navrant dans la pratique du second degré est lorsqu’on s’aperçoit que son interlocuteur est resté au rez-de-chaussée. Achille, lui, a bien compris : il a évité de me répondre que Neuilly n’était pas Saint-Denis.
Bref, je maintiens, en étant sûr de ne pas être contredit, que NS est un banlieusard. On saura plus tard s’il est aussi un délinquant.
Puis-je profiter de ce commentaire pour répondre, de manière tout à fait sérieuse cette fois, au message d’Achille du 4 novembre à 20h02 ? Pour ma part, il semble me souvenir que NS a multiplié les déclarations dans lesquelles il souhaitait être traité par la justice comme tout autre justiciable, pas plus, pas moins. Vous êtes donc plus royaliste que le roi en regrettant qu’il n’ait pas profité d’« un minimum d’égards, voire de politesse » en raison de ses anciennes fonctions.
Il me semble aussi que le mandat d’amener est une procédure ordinaire qu’emploie le juge pour s’assurer de la présence d’un individu peu décidé à répondre à sa convocation. Il faut bien reconnaître que NS donnait cette impression dans cette affaire dont il disait et dit ne rien connaître.
Je vous accorde que le président du tribunal, lors de l’audience, aurait pu se contenter de constater le refus de répondre de l’ex-président et en rester là... Mais il faut aussi noter que NS n’est pas demeuré coi. Bon... il n’a pas non plus dit « petits pois »... 1 partout, la balle au centre...
Cette fois, pour vous plaire, j’ai abordé la forme et non la question de la constitutionnalité...
Rédigé par : Serge HIREL | 05 novembre 2021 à 19:35
@ sylvain | 05 novembre 2021 à 08:00
"N’est pas Zemmour qui veut."
Vous connaissez quelqu'un qui veut ?
Rédigé par : Claude Luçon | 05 novembre 2021 à 19:08
« Délinquant de banlieue »... Neuilly est bien en banlieue de Paris, non ?
Rédigé par : Serge HIREL | 04 novembre 2021 à 15:25
Hahahaha, c'est la meilleure celle-là, je viens de la lire !
Sauf qu’il n’y a pas de racailles arabo-africaines à Neuilly, ni d'islamogauchistes. Les cols bancs de Neuilly n'égorgent pas, ne décapitent pas, n'agressent pas les gens dans les rues, n'attaquent pas les policiers, ne volent pas, ne violent pas, n'incendient pas les voitures et mobiliers urbains…
Ils trichent ? ils ont des paradis fiscaux ? Je leur dis bravo, qu'ils planquent leur pognon ailleurs que dans ce pays pourri qui le distribue à tous les parasites sociaux migrants clandestins envahisseurs, je les plusse à donf !
Vous êtes jaloux ? Vous n'aviez qu’à être riche et habiter Neuilly.
Neuillystan, ça colle pas, par contre saindenikistan c'est perfect !
Rédigé par : sylvain | 05 novembre 2021 à 16:21
Cher Philippe,
Je me demande pourquoi les magistrats auraient le droit de se syndiquer. Que des ouvriers se syndiquent et fassent grève peut se concevoir. Mais des magistrats !
Je crois que les militaires n'ont pas le droit de la faire. À la bonne heure !
Ne nous dites pas que vous étiez syndiqué !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 05 novembre 2021 à 14:13
Allez donc savoir pourquoi, mais ce matin, prêt à monter sur mon home-trainer, je pensais qu'il fallait lire Charlie comme on lit Victor Hugo... Bien sûr ce n'est pas comparable... Quoique... Quand je pense que Charlie avait dû expliquer son dessin sur l'enfant mort sur la plage, en faire l'exégèse pour des ratatinés du bulbe, je me demandais comment il faudrait expliquer à tous ces frappadingues des réseaux sociaux les romans les plus réalistes de nos vies.
Quand je pense qu'à quatorze ans on connaissait le fonctionnement du moteur à quatre temps et celui du moteur à deux temps pour démonter nos mobylettes... je suis atterré. Il est vrai que lorsque l'on n'a pas de pétrole (argent, argot des années 70), on a des idées.
Dans le garage collaboratif attenant à notre université nous y avons réparé une 4CV et préparé un solex pour les 4H de Ponsan... La volonté de Flambard dans la giberne.
Nous avions déjà le vice et les Lumières, la frugalité développe l'imagination et la connaissance. Par contre la résistance des matériaux nous a donné du fil à retordre, nous étions faits pour produire, la finesse des réglages était notre passion, et Victor Hugo pour nous guider.
L'alliance du béton et de la mécanique, et l'école laïque gratuite que nous vénérons.
Allez donc savoir pourquoi cette digression, la neige est tombée ce matin, on se prépare à un hiver déjà là, les hauts des sommet blancs, on se regroupe à l'intérieur... Tous vaccinés of course.
Rédigé par : Giuseppe | 05 novembre 2021 à 13:31
La justice devrait être d'abord une politesse !
Oui, quand un mis en cause se fait interpeller par son nom de famille sans le faire précéder d'un « monsieur », ne s'agit-il pas d'un comportement un tantinet cavalier ?
Au fait, si le service public de la justice (sourire) et d'autres d'ailleurs intégraient dans la formation de leur personnel des stages de politesse et de respect des Français qui n'appartiennent pas à leur caste, ne remonteraient-ils pas d'un cran sur l'échelle d'estime que ces derniers leur portent, pour l'instant très proche de zéro ?
Rédigé par : Exilé | 05 novembre 2021 à 13:00
@ sylvain
"Il existe une autre justice, celle de la vérité, incarnée par Zemmour qui a été excellent hier soir face à ce demeuré islamogauchiste pithécanthrope soumis collabo philosoeuf d’opérette Peña-Ruiz."
Vous pouvez tapez dans tous les sens que vous voulez sur Peña-Ruiz, la seule chose que vous ne pouvez pas dire de lui, c'est qu'il serait "islamo-gauchiste".
Gauchiste, oui. Islamo-gauchiste, non.
Il s'est bien fait défoncer dans le passé par sa gauche, réellement islamo-gauchiste, quand il a affirmé noir sur blanc que critiquer l'islam ne relevait pas du racisme, et que la laïcité n'impliquait pas de se coucher devant l'islam.
Il fait justement partie de l'isolat non-islamo-gauchiste au sein de la gauche.
Rédigé par : F68.10 | 05 novembre 2021 à 11:22
Que la justice soit une politesse, voilà effectivement un voeu dont on souhaiterait tellement qu'il soit exaucé mais qui, ne nous leurrons pas, ne résoudrait pas pour autant l'ensemble des problèmes auxquels cette justice est en notre pays confrontée dans l'exercice de sa fonction et dans ses relations avec les citoyens.
Ce souhait d'une justice qui serait politesse ne vaudrait-il d'ailleurs pas pour toute institution au service du public ? Et notre société elle-même n'irait-elle pas mieux si déjà la politesse prévalait dans les rapports entre les citoyens ?
Faudrait-il encore que cette qualité qu'est la politesse soit sincère et non de simple apparence. Mais même d'apparence, le recours à cette qualité n'en serait pas au moins sans valeur s'il suscitait déjà le respect et incitait chacun à faire acte au quotidien de politesse.
Aristote affirmait que « les dispositions morales proviennent d'actes qui leur sont semblables ». Et nous pourrions ajouter comme le prétend André Comte-Sponville que « la politesse est ce semblant de vertu, d'où les vertus proviennent ».
Rédigé par : Michel Deluré | 05 novembre 2021 à 10:47
Il existe une autre justice, celle de la vérité, incarnée par Zemmour qui a été excellent hier soir face à ce demeuré islamogauchiste pithécanthrope soumis collabo philosoeuf d’opérette Peña-Ruiz, habitué au confortable conformisme bien-pensant des salons de thé intellos bobos, qui faisait peine à voir encaisser les arguments uppercuts purs et durs de son adversaire.
N’est pas Zemmour qui veut.
Rédigé par : sylvain | 05 novembre 2021 à 08:00
Si d'aventure vous publiez une anthologie de vos billets, n'oubliez pas celui-là. Point de vue inattendu et concret, comme souvent en usait Alain. Et, sans offense, si votre péché littéraire est de vous regarder parfois écrire, ici c'est parfaitement spontané...
On se demande juste si votre modèle basochien est Pierre Truche ou frère Guillaume de Baskerville : deux magistrats humanistes que l'expérience a rendu grands connaisseurs de l'âme humaine et des trames obscures du Malin...
Rédigé par : Metsys | 05 novembre 2021 à 00:54
À propos de politesse, elle doit fonctionner dans les deux sens ! Partout !
Exemple :
En ce moment même à la TV nos journalistes sont au bord de la crise de nerfs au mieux, de l'AVC au pire !
L'Armée française, sans s'excuser auprès de nos producteurs, achèterait ses pullovers aux Chinois pour ses quelque 120 000 soldats, même pour ceux de l'opération Barkhane, il fait froid la nuit au Sahara !
J'ose à peine l'écrire craignant d'aggraver leur cas, ils en ont presque oublié Zemmour !
Je suis en mesure de les rassurer, d'après mes services secrets personnels, leurs collègues chinois sont dans la même tragique situation !
Ils protestent contre le fait que toutes leurs femmes, y compris celles des officiers et sous-officiers de leur armée, et celles de tous les membres du bureau politique, achèteraient depuis au moins une décade leurs parfums chez Chanel et Dior, leurs carrés de soie chez Hermès, leurs foulards chez Dior, s'habilleraient chez Coco Chanel et, pire, dévasteraient à coups de dollars convertis en euros tous les rayons des Galeries Lafayette et du Printemps !
Certaines iraient même jusqu'à se faire peigner par nos coiffeurs !
Quand on pense qu'il y a environ un demi-milliard de femmes en Chine, leur cas est désespéré !
Toujours d'après mes services secrets c'est pour arrêter ce scandale que le gouvernement chinois aurait fait fabriquer le Covid-19 !
La Chine n'a pourtant pas de Président à élire ? Il s'élit tout seul !
Zemmour en rêve, bien qu'il s'y prenne de plus en plus mal en insultant un peu tout le monde !
Rédigé par : Claude Luçon | 04 novembre 2021 à 23:43
@ hameau dans les nuages
Rien que pour vous. (Pfizer)
Rédigé par : F68.10 | 04 novembre 2021 à 23:35
Cité comme témoin dans un tribunal de Londres en 1965, je croyais les Britanniques gentlemen et courtois en y entrant, j'avais complètement revu mon jugement de ces messieurs portant béret blanc en forme de moumoute, en sortant ! Même un de nos pires magistrats ne pourra jamais atteindre ce degré d'insolence en posant ses questions ! Le pire étant que j'apportais sans le savoir la preuve que l'accusation avait raison, personne ne m'avait expliqué pourquoi j'étais là !
À mon "May I ask why I am here ?", j'ai eu droit à un sec "Only answer the questions !"
C'est leur avocat général qui aboyait le plus en m'interrogeant !
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@ vamonos | 04 novembre 2021 à 03:21
"Sur ce blog, je remarque une propension à ne parler que de soi."
Trop souvent de façon anonyme d'ailleurs :)
La question est : un blog, dont le blogueur ne cache pas qui il est et ce qu'il pense, n'est il pas aussi une opportunité de connaître des compatriotes sans avoir la chance de les rencontrer mais au moins de savoir qui ils sont et comment ils perçoivent le monde ?
On y discute, s'engueule, s'approuve, se critique, trouve d'autres fans de rugby, regrette de ne pas s'être rencontrés en Algérie... comme tous bons vieux copains et copines !
Rédigé par : Claude Luçon | 04 novembre 2021 à 22:43
@ Serge HIREL | 04 novembre 2021 à 15:25
« Tout en restant poli avec vous, puis-je me permettre de vous inviter à compléter votre information en ce qui concerne l’inconstitutionnalité de la convocation de Nicolas Sarkozy - sans aborder la question de sa forme, qui n’est pas le sujet de mon propos ? »
D’abord je vous remercie de rester poli avec moi. Certains contributeurs de ce blog n’ont pas votre délicatesse.
Ensuite, si la forme n’est pas le sujet de votre propos, c’est le mien.
Je laisse le fond aux juristes, tout en vous faisant remarquer que les avocats de Nicolas Sarkozy ont, il me semble, la compétence requise pour juger du respect de la procédure utilisée par les juges qui ont convoqué l’ancien président de la République. Ajoutons à cela que Nicolas Sarkozy est lui-même avocat.
La forme donc me paraît pour le moins cavalière concernant un personnage qui a occupé les plus hautes fonctions de l’État et qui a droit, à ce titre, à un minimum d’égards, voire de politesse.
Cette attitude de petits chefaillons imbus des pouvoirs qui leur ont été conférés est pitoyable. Mais je reconnais que c’est assez grisant de pouvoir humilier un président de la République. Petite satisfaction mesquine que peu de gens peuvent s’offrir.
En somme c'est une version plus distinguée du "mur des cons", motivée par le même état d’esprit.
P.-S.: je tiens à préciser que je ne suis absolument pas sarkozyste.
Rédigé par : Achille | 04 novembre 2021 à 20:02
@ vamonos
"Sur ce blog, je remarque une propension à ne parler que de soi. Le manque de politesse est flagrant, certains commentateurs semblent se pousser du col pour gagner la médaille d'or du MATUVU. Et le pire est qu'ils n'en ont même pas conscience."
Je me demande bien de qui vous parlez.
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@ Serge HIREL
"Cette politesse que vous appelez de vos vœux dans le monde de la justice serait aussi la bienvenue dans bien d'autres sphères, même parfois sur ce blog, qui, néanmoins, reste un exemple en ce domaine."
Pas au prix de se laisser marcher sur les pieds.
Rédigé par : F68.10 | 04 novembre 2021 à 19:30
Bonjour,
Je peux vous donner raison : la justice devrait être une politesse, elle devrait surtout arrêter d’être un commerce.
Elle enrichit ceux qui en connaissent bien son fonctionnement, avec bien entendu la complicité de magistrats cédant aux petits caprices d’avocats véreux, soucieux de faire traîner les procédures afin de protéger leurs clients.
On va demander un report du procès, la fois suivante une contre-expertise, et un petit tour en appel, la mécanique est bien huilée, vous êtes parti pour trois ans minimum.
Et que dire d’un ancien président qui convoqué devant un juge ne peut répondre à ses questions au motif qu’il trahirait la Constitution ? On ne parle plus ici de politesse mais de grand cinéma.
L’un savait que même en allant le chercher avec les forces de l’ordre, rien ne l’oblige à s’expliquer. L’autre arrive pour dire qu’il ne peut rien dire. Fabuleuse la justice, imaginez la tête du petit peuple qui paye des impôts pour l’organisation de cette mascarade.
Selon que vous serez puissant ou misérable…
Rédigé par : Alain | 04 novembre 2021 à 19:21
"La Justice devrait être d'abord une politesse !" (PB)
C'est bien vrai ça !
Mais aujourd'hui, comme souvent, j'ai l'esprit de contradiction, qui est parfois une forme d'impolitesse. J'ai bien compris la lettre et l'esprit du billet, mais le qualificatif de politesse me gêne.
Il y a dans la politesse une forme de superficialité qui ne convient pas à la justice.
On peut être poli, courtois même, avec quelqu'un tout en se moquant complètement de son sort, de sa vie. La politesse est une forme de distanciation avec autrui pour rendre la vie en société plus agréable.
Et c'est bien ce que je crois avoir compris en partie du billet, rendre les relations du justiciable avec la justice plus confortable, plus sereine.
Je sais bien qu'il y a aussi autre chose, qui est le souhait d'une objectivité et d'un sens de la responsabilité, mais pourquoi ne pas le dire en employant un autre mot que politesse, en employant deux autres mots qui semblent avoir disparu de la justice telle qu'elle est pratiquée.
Le premier est celui de professionnalisme, le vrai, celui qui consiste à faire son métier honnêtement, sans interférence idéologique dans l'interprétation des textes et des lois.
Une grande partie du métier de juge, sinon toute, consiste en l'interprétation des lois aux cas particuliers, chacun d'eux étant spécifique par sa nature et le justiciable mis en cause.
Hélas, cette interprétation est de plus en plus faite en sens unique, celui de la doxa dominante. C'est pourquoi il me paraîtrait normal que le juge ne puisse pas être syndiqué, ni d'ailleurs adhérent à quelconque parti politique ou loge maçonnique. En un mot toute affiliation à un groupe ou institution entraînant une adhésion à une idéologie devrait être interdite.
Sachant tout de même que nous sommes tous plus ou moins conditionnés par nos origines, notre éducation, notre milieu et nos sentiments, mais enfin ce conditionnement est personnel et ne relève pas d'un conditionnement de groupe.
L'autre mot qui manque, et qui se rapproche de politesse, en étant plus impératif, c'est celui de respect.
Dès lors qu'un juge décide de l'évolution de la vie de quelqu'un, la moindre des choses est de le respecter, ce qui est bien plus que d'être poli.
Mais je sais bien que c'est ce que vous vouliez dire, et que dans la précipitation de l'écriture les mots ne sont pas venus, ça m'arrive souvent.
Rédigé par : Tipaza | 04 novembre 2021 à 17:36
Aucune de ces problématiques n'est dérisoire, chacune peut susciter l'intérêt mais elles sont directement réduites à rien par le fait que jamais elles ne s'inscriront dans notre paysage législatif.
Dans ce cas, à quoi sert alors ce que d'aucuns appellent la démocratie ?
Rédigé par : Exilé | 04 novembre 2021 à 17:23
@ Achille 04 novembre 2021 à 06h17
Tout en restant poli avec vous, puis-je me permettre de vous inviter à compléter votre information en ce qui concerne l’inconstitutionnalité de la convocation de Nicolas Sarkozy -sans aborder la question de sa forme, qui n’est pas le sujet de mon propos ? J’ai cru comprendre que certains constitutionnalistes ont émis l’avis que l’immunité judiciaire d’un président de la République ne s’étendait pas jusqu’à rendre impossible sa convocation en qualité de témoin dans une affaire survenant ou étant survenue pendant son mandat.
« Délinquant de banlieue »... Neuilly est bien en banlieue de Paris, non ?
Quant au premier mot de votre expression, les deux procès en appel qui attendent NS justifieront ou non de la pertinence de son emploi... Sans oublier le troisième, le dossier libyen. Encore plus scabreux...
Rédigé par : Serge HIREL | 04 novembre 2021 à 15:25
@ Ellen
Bizarre... Vous regrettez que chaque nouvel Exécutif veuille laisser son empreinte par de nouvelles lois et simultanément vous regrettez qu'il ne veuille pas laisser son empreinte par une nouvelle Constitution... Faudrait savoir.
Ni de nouvelles lois, ni une nouvelle Constitution n'ont le pouvoir magique de nous rendre notre souveraineté. Celle-ci est d'abord affaire de volonté.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 04 novembre 2021 à 15:11
Cher Philippe,
Cette politesse que vous appelez de vos vœux dans le monde de la justice serait aussi la bienvenue dans bien d’autres sphères, même parfois sur ce blog, qui, néanmoins, reste un exemple en ce domaine. Un peu de politesse, y compris sur les réseaux sociaux... Mais réclamer ne serait-ce qu’un semblant de retenue sur ces capharnaüms numériques ouverts à tous vents et fréquentés par des malfrats du verbe est une utopie...
En revanche, il me semble possible de parvenir à l’obtenir sur un plateau TV que vous fréquentez assidûment et où votre « obsession de l’allure » vous conduit trop souvent à être réduit au silence. D’abord parce que, techniquement, couper la parole et s’invectiver entraîne une cacophonie inaudible. Mais surtout parce que le fond de la discussion y gagnerait en densité. La politesse n’interdit pas un débat vif, des propos péremptoires, mais elle aurait l’avantage de permettre plus aisément au téléspectateur de « se faire une opinion », comme le souhaite CNews... Le premier à calmer étant le meneur de jeu...
Quant à la justice, elle vient de donner un exemple assez complet de ce qu’elle ne doit pas être, tout à la fois sur le plan des « manières » et, à mon point de vue, sur celui de son action. Il n’est pas admissible que le président de la Cour criminelle de Montpellier ait commis de grossières erreurs de langage - « victimes » pour « plaignantes », « plaignantes » pour « témoins » - qui indiquent clairement son manque d’impartialité. Il n’est pas plus convenable que Jack S. ait été interrogé sur un ton proche de celui employé, avec raison, pour le tueur terroriste du Bataclan.
Le plus inquiétant n’est pas là. Comment en est-on arrivé à ce que la Cour de cassation considère la « surprise » organisée par ce personnage de vaudeville comme un acte aussi grave que celui d’un violeur en série qui n’a aucunement l’intention de séduire ses proies, mais tout simplement d’assouvir ses pulsions de la pire manière, quitte à torturer, quitte à tuer ?
Si la justice était allée au bout de sa démarche, il aurait fallu le faire comparaître pour viols sur mineures de moins de 15 ans, tant ses deux « victimes » - très consentantes - ne paraissent pas avoir atteint l’âge de raison, que l’on situe, je crois, aux alentours de sept ans... Au mieux, elles en sont à l’âge bête...
On aurait pu aussi pousser le bouchon jusqu’à mettre en cause le site de rencontres sur lequel Jack S. recherchait ses amantes pour le motif qu’il n’avait pas pris la peine de vérifier l’identité et les mensurations de son client...
Bref, la justice, me semble-t-il, a bien d’autres chats à fouetter que ce play-boy de mauvaise opérette et ne s’est pas grandie en y participant.
Pour conclure, je vais me permettre de faire part d’une proposition qui, à mes yeux, pourrait rapprocher la justice du justiciable et même du citoyen en général... Mais je crains qu’elle ne produise un furieux tollé tant elle est iconoclaste. C’est la solennité qu’inspire la photo choisie par Pascale qui m’en a donné l’idée... Je me lance :
Faut-il encore longtemps conserver ce décorum et ces tenues d’un autre âge qui sont la marque de notre justice, y compris pour les plus insignifiantes de ses interventions publiques ? Ne pourrait-on pas rendre la justice en complet-veston, en robe de ville ou en tailleur-pantalon ? Qui, aujourd’hui sait pourquoi l’épitoge des avocats parisiens est dépourvue d’hermine ? Il existe d’ailleurs plusieurs explications... Ces tenues « historiques », pour la plupart d’inspiration religieuse - les 33 boutons de la robe d’avocat représentent l’âge du Christ à sa mort... - sont-elles nécessaires à la bonne administration de la justice ? Impressionnent-elles le voyou ? La victime se sent-elle mieux prise en compte ?
Un peu de modernité ne ferait probablement pas de tort... et permettrait en partie de casser l’image corporatiste - au sens ancien et moderne du terme - que traînent tous les métiers de la justice, de briser ce sentiment diffus d’inaccessibilité éprouvé par beaucoup... Ce qui n’interdit pas de conserver ces prestigieux attributs pour les moments les plus forts, par exemple l’énoncé d’un verdict et le prononcé de la condamnation en cour d’assises.
Rédigé par : Serge HIREL | 04 novembre 2021 à 15:02
La politesse devrait être partout. Elle est indispensable à la vie en société. Mais elle se perd...
On apprenait aux enfants à dire "après vous..." et à se comporter en accord avec ces mots.
Le slogan est désormais, implicitement ou explicitement, à peu près partout : "moi d'abord !"
Alors forcément, la vie en société en prend un sacré coup...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 04 novembre 2021 à 13:24
Avant d'être polie, la justice devrait d'abord être irréprochable et se séparer des magistrats qui la déshonorent.
Par exemple comment ne pas être scandalisé de voir récemment officier comme procureur à la cour d'assises de l'Hérault un magistrat au passé peu recommandable et ayant écopé d'une simple sanction de retrait ?
Un tel individu aurait du être viré manu militari, sans indemnité.
Mais non, alors que la caissière de Carrefour qui aurait pris par mégarde une boîte de sardines dans son cabas aura son sac immédiatement.
Comment voulez-vous, cher Philippe, que l'on respecte la justice, alors que les magistrats sanctionnés ont droit à un emploi à vie ?
Rédigé par : Claggart | 04 novembre 2021 à 13:01
"La Justice est d'abord une politesse" (PB)
Oui.
Et je fus, je suis témoin que vous portez haut cette vertu qui pour n'être pas théologale est néanmoins essentielle.
Elle s'apprend sur les bancs de la maternelle et au sein du foyer.
Mais quand la maternelle est déficiente et le foyer indigent elle est difficile à acquérir.
Et si on l'acquiert, il faut au moins les vertus théologales pour la conserver…
Rédigé par : sbriglia | 04 novembre 2021 à 10:21
Justice racaille, justice pourrie, justice islamogauchiste, il n'y a pas assez de termes pour qualifier cette déchetterie judiciaire entourée de murs des cons et ses jugements racistes antiblancs, en faveur des cailleras hyper relâchés hyper récidivistes et hyper rapides quand il s'agit d'embastiller les identitaires des Alpes qui font le boulot à la place de cette justice laxiste complice des passeurs migrants et ceux qui demandent la fermeture des mosquées terroristes.
Justice mafia, justice dépendante du pouvoir et des cabinets noirs, ripoublique des juges, qui donne sans cesse des leçons de démocratie au monde entier ; une belle bande de salopards ensoutanés.
Et encore je suis poli par respect pour la charte.
Rédigé par : sylvain | 04 novembre 2021 à 09:08
« La Justice devrait être d'abord une politesse ! »
Certes mais elle ne l’est pas toujours.
Il ne semble pas que la Justice, ou plus les exactement les juges aient fait preuve de politesse à l’encontre de Nicolas Sarkozy ces derniers temps en le sommant de venir témoigner, si nécessaire en utilisant la force publique, ainsi qu’elle le ferait pour un petit délinquant de banlieue.
Concernant l’affaire des sondages de l’Elysée , les magistrats ont pris une décision inédite sous la Ve République, mardi 19 octobre, en prononçant un mandat d’amener contre l’ancien président de la République. Ceci afin de témoigner pour des faits reprochés à cinq de ces anciens collaborateurs.
"Convocation inconstitutionnelle et totalement disproportionnée" ainsi que l’a souligné l’ancien président de la République qui a d’ailleurs refusé de répondre aux questions du tribunal.
Depuis quelque temps on a vraiment l’impression d’assister à des tribunaux révolutionnaires comme au bon vieux temps de la Terreur. Heureusement la peine de mort a été abolie, même si certains peuvent le regretter...
Rédigé par : Achille | 04 novembre 2021 à 06:17
La liste des politesses nécessaires à une vie socialement épanouie n'est pas exhaustive. M. Bilger a énoncé quelques manières qui semblent tomber en désuétude dans notre civilisation en général et dans le monde de la Justice en particulier.
Sur ce blog, je remarque une propension à ne parler que de soi. Le manque de politesse est flagrant, certains commentateurs semblent se pousser du col pour gagner la médaille d'or du MATUVU. Et le pire est qu'ils n'en ont même pas conscience.
Rédigé par : vamonos | 04 novembre 2021 à 03:21
Nous avons tous constaté depuis longtemps qu'à chaque nouveau quinquennat, et quel que soit le parti et son clown exécutif au nez long en place, on envahit la bibliothèque des magistrats par centaines de nouvelles lois en oubliant que beaucoup d'entre elles existent déjà depuis Napoléon et que très souvent elles ne sont pas prises en compte. Chacun veut y laisser son empreinte même si elle n'est pas appliquée ou est inapplicable. Tant que la Constitution ne sera pas modifiée et mise à jour depuis de Gaulle en 1958, on n'avancera pas. La Commission européenne de Bruxelles nous surveille de près et ne manque pas chaque fois de condamner la France si elle ne respecte pas le traité européen signé.
Nous restons donc dépendants de notre Constitution défraîchie et vieillotte et de Bruxelles. Il faut changer tout ça pour retrouver notre autonomie et notre souveraineté !
Bravo à la Pologne qui refuse de se laisser marcher sur les pieds.
Rédigé par : ellen | 04 novembre 2021 à 00:55