J'ai conscience du caractère désespérant de ce titre mais il n'implique pas dans mon esprit que la défaite soit pour toujours et qu'un redressement soit impossible.
Il n'empêche que jour après jour, et depuis des années, avec l'aggravation terrible du quinquennat d'Emmanuel Macron sur le plan largement régalien pour des raisons que j'ai été conduit à trop développer malheureusement, quelque chose de fondamental s'est produit dans notre société. Il me semble que sans forcer le trait nous sommes passés, dans beaucoup de registres, d'un monde où le Bien n'était pas respecté à celui de la domination du Mal. Le rapport de force a changé de camp.
Avec, de surcroît, une certaine illisibilité dans la hiérarchie des responsabilités et des sanctions.
Je continue à mettre l'accent, pour le début de cette dramatique évolution, sur le moment où dans certaines cités, le corps des sapeurs-pompiers, unanimement admiré, et les médecins appelés souvent en urgence, ont été attaqués, molestés, sans possibilité d'accomplir leur mission de sauvegarde.
Tout a commencé là, quand même l'humanité la plus exemplaire a été bafouée seulement parce qu'elle était une émanation officielle, l'expression d'un Etat dont ces enclaves devenues de plus en plus étrangères et maîtresses des lieux ne voulaient plus.
Alors il serait fastidieux de dérouler la chronique d'une France de plus en plus mal en point et face à laquelle les indignations politiques, les tweets et les déplacements n'apportaient pas l'ombre d'une solution. Par impuissance sûrement.
Tous ces citoyens qui n'en pouvaient plus de subir et d'endurer faisaient partie de ce peuple qui dans notre pays a très mauvaise presse. Il est tellement plus gratifiant de s'occuper des problèmes sérieux, les banques, les bénéfices, le CAC 40, la France en 2050, l'écologie sophistiquée, plutôt que de s'attacher à la détresse des Français, quelles que soient leurs conditions d'existence. Les délits et les crimes, c'est inéluctable... la tolérance zéro est impossible... et ils nous fatiguent, tous ces indignés, alors que l'insécurité et la violence n'existent pas puisqu'elles résultent seulement d'un "sentiment"...
Une autre fracture fondamentale s'est produite qui a radicalement changé la donne. Par exemple les policiers ne nous ont plus protégés, il a fallu les protéger. Ils n'étaient plus respectés par principe mais présumés coupables et l'usage de la force légitime par les forces de l'ordre a été mis sur le même plan - notamment lors du comble des Gilets Jaunes dont le meilleur de leur cause a été sacrifié - que les rares et scandaleuses violences illégitimes de fonctionnaires d'ailleurs de plus en plus poursuivis et condamnés.
On a constaté, sans attirer suffisamment l'attention sur le phénomène, que le Mal ne s'est plus contenté d'attendre, de se dissimuler, de résister, de fuir et d'adopter une attitude singulière ou collective qui révélait encore une sorte de déférence perverse pour la police mais qu'au contraire il a pris la main.
On a tendu des embuscades, des guet-apens à la police, on lui a tiré dessus avec des mortiers, on a attaqué et brûlé ses véhicules, on n'a plus eu le moindre scrupule pour la blesser, la tuer, elle est devenue l'ennemie contre laquelle tout était permis puisque d'une part avec cet Etat infirme on pouvait tout se permettre et que d'autre part le charme sombre de la voyoucratie et de l'immigration forcément innocente a supplanté, médiatiquement, tout ce que la réalité enseignait et qui crevait les yeux. Mais certains ne voulaient pas voir.
Cette transformation d'un Etat qu'on a craint dans la multitude de ses incarnations officielles, malgré les envies de déstabilisation ou de révolte, en une société qui a pris sa relève pour le pire, a été dévastatrice. Ce qui retenait a craqué. Ce qui dissuadait s'est effacé. La démocratie est apparue comme un concept de plus en plus creux, l'autorité telle une forme vide, les politiques comme au mieux des bonnes volontés dépassées, parce que les premières ont été vidées de sens et et que les seconds se sont enlisés dans un parler tiède et une approche prudemment atténuée de la réalité et de son extrémisme incontestable.
D'où la poussée considérable d'une droite extrême qui se situe au moins à 30 % de l'électorat avec une très forte majorité approuvant les thèmes zemmouriens, jusqu'à l'éventualité du Grand Remplacement (CNews).
Sur le plan régalien, on a muté : l'armement de l'adversaire est devenu, dans tous les sens du terme, supérieur au nôtre dont on peut d'ailleurs se demander en mille circonstances s'il a le droit d'être utilisé. Parfois j'incline à penser que notre monde, notre France (elle a son identité et je ne crache pas sur la conception contraire d'une France diluée dans l'universel au point de se perdre de vue mais ce n'est pas la mienne) n'ont que l'envie de se coucher pour qu'on les achève.
Pour finir, je voudrais répondre à un argument trop souvent répété mais guère convaincant aujourd'hui à mon sens.
Face aux tragédies, aux massacres, aux crimes, aux délits, à la démonstration que le Mal a pris la main (par exemple ce policier hors service poursuivi et gravement frappé par quatre voyous dans le train parce qu'ils l'avaient identifié et qu'ils affirmaient connaître son adresse : trois ont été mis en examen et incarcérés pour tentative de meurtre), l'argumentation de certains bons apôtres est de s'attacher au singulier pour refuser la leçon du nombre, de nuancer, d'affaiblir, de relativiser: ce n'est qu'un épisode de violence parmi d'autres, ce n'est jamais qu'un fonctionnaire de plus de molesté...
Pourtant il n'est plus pertinent ni honnête de raisonner de la sorte. Quand les transgressions, du plus infime au plus mortifère, se déroulent quotidiennement et toujours selon le même processus, on n'est plus face à des péripéties singulières mais à un climat délétère global, à un récit national, à une France qui n'est pas offensée ici ou là mais qui perd son sang, son identité partout où, victime expiatoire, elle succombe aux coups d'une malfaisance heureuse de son impunité, persuadée de l'avoir emporté pour toujours.
Le Mal a pris la main. J'espère que sa seule faiblesse est de croire que ses adversaires politiques sont à perpétuité hors d'état de lui nuire.
@ Patrice Charoulet
Vous êtes rabat-joie, et pire, injuste. Tout est dangereux, ce qui ne veut pas dire qu'il faut tout interdire. Vous dites être de droite, donc pour l'ordre, pas contre le pouvoir, j'imagine ?
Interdire une chose quand ses abus sont moindres que le bénéfice n'est pas pertinent. Ainsi, l'ordre diminue la guerre de tous contre tous. Il y a des abus ? Il faut des contre-pouvoirs et des contrôles.
C'est pareil pour l'alcool : contrôle, il faut interdire de boire trop avant de conduire. Sinon, on doit désintoxiquer les ivrognes dangereux pour les autres sans parler de punir les gens qui battent les autres, avec ou sans alcool, et quelles que soient leurs victimes. Désintoxiquer de force celui qui ne fait rien de pire que cuver dans son vomi sur son canapé ? Jamais, ce que fait un adulte de soi le regarde.
Par contre, le vin multiplie le plaisir de la dégustation des plats : combien il y a plus de mariages convenables voire divins là-dedans qu'entre humains ! Et se désinhiber légèrement est absolument nécessaire à la fête. Or l'alcool y est plus propre que la musique, et n’envahit pas le voisin, ce qui est gênant quand on n'aime pas la même que lui.
Ainsi, plaisir du goût, légère euphorie et communion avec les autres ne font idéalement qu'un.
Bien sûr, tout le monde ne peut pas boire. Mais doit-on interdire les gratte-ciel parce que certains ont le vertige ?
Vivre avec les autres c'est vivre dans l'entre-concession de réalités dont chacune peut mettre son voisin ou soi-même mal à l'aise, la fête est un moment de communion où c'est la joie que tous partagent.
Rédigé par : Lodi | 16 novembre 2021 à 08:06
L'ivresse est le résultat d'une intoxication alcoolique : excitation, désinhibition - c'est souvent l'effet recherché -, baisse de la vigilance et de la coordination, le tout accompagné d'une espèce d'euphorie ou de hargne, souvent vulgaires, souvent violentes, presque toujours ridicules. Parfois, quelqu'un est tué par l'enivré. Cela peut être sa femme. Et l'on sait ce qui peut arriver s'il se met au volant dans la nuit de samedi à dimanche, en sortant de boîte de nuit. Tant pis pour les passagers. Ou la voiture d'en face.
Pas de quoi pavoiser. Et pas de quoi sourire. Mais on me dira que je suis un rabat-joie.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 14 novembre 2021 à 19:31
@ Exilé | 08 novembre 2021 à 18:14
L'étude des publicités en dehors de leur contenu est très intéressante. Souvent le Blanc est vieux ou stupide et à moitié obèse, son épouse étant une cruche. Le "toutcouleurs" est beau, intelligent, malin, attentionné et donneur de leçons.
Sur le front du covid, Moderna est suspendu pour les moins de 30 ans.
"Si j'aurais su, j'aurais pas venu" et ça commence à se savoir.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 09 novembre 2021 à 14:25
@ Claude Luçon 07 novembre 2021 à 11:14
Dieu, que vous avez une curieuse façon de rire... ou de tenter de faire rire ! Pratiquez-vous l’humour pétrolier, celui que l’on découvre bien enfoui, au-delà de mille mètres de profondeur ? Pas facile de le ramener à la surface... Pour ma part, modestement, je me contente des premier et second degré, assez souvent présents sur ce blog.
Quant à Zemmour, tant il occupe vos pensées, je crois bien qu’en fait vous l’adorez... Il vous ressemble : radical dans ses convictions, sans nuance dans ses propos... et foncièrement patriote.
Rédigé par : Serge HIREL | 09 novembre 2021 à 10:55
@ Michel Deluré | 08 novembre 2021 à 09:04
Merci d'avoir développé votre idée, je comprends mieux.
Ce que vous résumez est tout a fait exact, sauf qu'il faudrait un siècle pour remédier à tous ces manquements à condition que les prochains responsables chargés de l'Etat soient très au-dessus de ceux que nous avions et avons. Une perle rare ne se trouve pas facilement. Il y a du boulot.
Rédigé par : Ellen | 08 novembre 2021 à 20:31
l'éventualité du Grand Remplacement
Nous ne sommes plus dans le domaine de l'éventualité mais dans celui de la réalité.
Outre les statistiques officielles, il existe divers indicateurs qui ne trompent pas, comme par exemple depuis plusieurs années les photographies figurant sur les emballages de couches-culottes ou plus récemment les réclames mettant systématiquement en scène des diversitaires, sans oublier le spectacle de la rue, des commerces, de sorties d'écoles, des transports, des urgences des hôpitaux, des changements de paysages urbains, etc.
Quand la somme des entrées légales et illégales atteint environ le chiffre de 400 000 personnes par an, il n'est pas difficile de calculer à quoi cela mène.
Mais bien entendu, il est toujours possible de s'enfoncer dans le déni.
Rédigé par : Exilé | 08 novembre 2021 à 18:14
Le mal a pris la main et il progresse. Tous les départements de France ne sont pas parvenus au même point de saturation. Celui qui est en avance sur tous les autres est un petit confetti posé entre l'Afrique et l'île de Madagascar. Il s'agit de Mayotte où les agressions, vols et incendies sont omniprésents. La légion étrangère garde les centres commerciaux la nuit. Les barricades de véhicules incendiés bloquent la circulation. Les salaires alléchants ne suffisent pas à motiver les fonctionnaires, ils fuient la pression, l'insécurité. Les tribunaux sont saturés et tout est bloqué. La racaille jouit de l'impunité.
La guerre civile semble être pour bientôt.
Rédigé par : vamonos | 08 novembre 2021 à 16:26
@ Tipaza | 08 novembre 2021 à 08:41
"Excellente idée que je m'empresse de lui transmettre."
Comment faites-vous ?
Si c'est vrai, passez-moi l'adresse SVP, je pourrai enfin m'adresser directement à lui au lieu d'espérer qu'il lise JaS où je suis obligé de peser mes termes !
Pour le moment j'attends qu'il se déclare candidat, s'il le fait j'envoie un texte à tous les journaux du genre : "Recommandations d'un Aryen à Herr Zemmour"
Merci d'avance !
Rédigé par : Claude Luçon | 08 novembre 2021 à 13:31
@ ellen 07/11 14:59
Lorsque je parlais de combattre le mal, j'avais surtout en tête l'attitude que chacun, à son niveau, dans les fonctions qui lui incombent, doit adopter pour tenter d'éradiquer ce mal. Mon « nous » incluait donc l'exécutif dans le cadre de son obligation régalienne, les parents dans le cadre de leur devoir parental, le système éducatif dans le cadre de son rôle d'apprentissage à la vie sociale et d'enseignement non seulement de savoir mais aussi de valeurs, les médias dans la responsabilité qu'ils prennent quant à l'impact des informations qu'ils diffusent.
Ces comportements ne me semblent donc pas de nature à faire encourir des actions judiciaires à l'encontre de ceux qui les adoptent.
Rédigé par : Michel Deluré | 08 novembre 2021 à 09:04
@ Claude Luçon | 07 novembre 2021 à 22:01
"Un dernier mot sur Zemmour..."
Ah, si ça pouvait être vrai. Chiche !
"les immigrants arméniens, (...) ont francisé leur nom !
Ce que lui n'a pas fait !"
Excellente idée que je m'empresse de lui transmettre.
Je propose qu'il le francise en Zammour.
Sur une affiche, le slogan: "Zammour, toujours", fera un malheur ou un bonheur c'est selon ;-)
Rédigé par : Tipaza | 08 novembre 2021 à 08:41
@ Achille | 07 novembre 2021 à 20:37
"Un animal ne connaît pas la notion de bien et de mal. Il tue seulement pour se nourrir ou lorsqu’il se sent agressé, lui ou sa famille."
D'abord il faudrait définir ce que sont le Bien et le Mal. Vaste sujet que philosophes et théologiens esquivent souvent, Bien et Mal n'ayant rien à voir avec la morale, et c'est là qu'est la difficulté de la définition !
Pour le reste c'est faux, un animal peut tuer simplement parce que son instinct le pousse à tuer même quand il n'a pas faim.
L'éthologie moderne a montré l'importance de la notion de territoire chez les animaux qui peuvent tuer dans des combats pour posséder ou défendre un territoire. C'est même la grande découverte du XXe siècle du comportement animal.
Vous n'avez jamais vu un chat jouer avec une souris pas encore morte, puis la tuer et s'en désintéresser sans la dévorer ?
Et je ne parle pas du comportement des fourmis qui ayant conquis une fourmilière ennemie font des vaincues leurs esclaves. Je n'ai pas le temps, ni l'envie de chercher des liens mais c'est bien connu.
Le Mal est consubstantiel de la création, si on est croyant, ou plus simplement de l'univers si on ne l'est pas.
"En fait ce sont les religions et notamment les trois religions monothéistes qui ont introduit le concept du bien et du mal. Vu que pendant longtemps l’humanité était surtout constituée de gens en grande majorité analphabètes "
Ne confondez pas analphabétisme et bêtise, ce sont des concepts différents.
Il y a toujours eu dans toutes les religions y compris les pluralistes, si je puis dire, l'idée d'un Mal sous l'inspiration et le contrôle d'un dieu spécifique.
Ce dieu a pour fonction le principe destructeur qui est associé au principe créateur géré par un autre dieu.
Le fait que dans le monde, création, préservation, destruction, vont l'amble, a généré naturellement les concepts de Bien et de Mal chez l'Homme. Chaque religion les formulant à sa façon.
Chez les Hindous, ce sont Brahma, Vishnou et Shiva qui se partagent les rôles.
Pour ce qui est de l'analphabétisme et son lien ou pas avec la mise en oeuvre pratique du concept du Bien je vous rappelle que bien avant les religions monothéistes, il existait un code juridique parfaitement connu de tous y compris des illettrés c'est le code de Hammurabi, à Babylone, passionnant même pour un non juriste.
Je serai bon prince, voici le lien:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code_de_Hammurabi
Rédigé par : Tipaza | 08 novembre 2021 à 06:45
@ F68.10
Je n'ai aucun lien avec cette affaire. J'ai seulement eu des informations de première main par une très proche de l'accusée et de la victime.
Fermez le ban.
Rédigé par : Axelle D | 08 novembre 2021 à 00:30
"Une Église pauvre pour les pauvres"
François, ou l'Antéchrist de Tipaza.
Rédigé par : Aliocha | 07 novembre 2021 à 22:23
@ Serge HIREL | 07 novembre 2021 à 11:14
"Un peu de sérieux ! Sinon, vous allez écrire bientôt qu’il se nommera Maréchal !"
Pourquoi diable voulez-vous que je sois sérieux ?
Je vais bientôt célébrer mon 92e anniversaire, laissez-moi terminer une vie bien remplie en riant au lieu de pleurnicher comme mes compatriotes.
Relisez ce billet de Philippe !
Non je ne ferai pas l'honneur à Zemmour de le comparer à un Maréchal, trop de Maréchaux ont honoré ce pays, un seul a perdu la raison et perdu la dévotion que lui portait la génération de mon père !
À la rigueur brigadier-chef de CRS, mais là aussi je ne veux pas insulter les CRS, plutôt "La Paine" en plagiant notre famille favorite !
Je répète ici assez fréquemment que je ne prends plus Homo sapiens au sérieux depuis longtemps, ce qui ne veut pas dire pour autant que je ne respecte pas nos compères commentateurs et commentatrices du blog, vous compris !.
Je suis d'accord : je le confirme ou me tais ! Je ne suis pas d'accord je le dis : poliment, vertement, ironiquement, cyniquement, exagérément...
C'est délibéré Serge ! Pensé ! Voulu !
Venez me rendre visite, vous verrez que je ne reçois pas mes hôtes en pointant une arme de haute précision sur leur ventre ! Et je vous jure que je ne vous traiterai pas d'imbécile !
Zemmour est un poison pour moi !
Il n'est français que par le sol et le premier de sa lignée ancestrale. Il ne sait pas que le territoire français qu'il n'a jamais quitté ne représente, outre-mer exclu, avec ses 550 000 km2, que 1,4 % de la surface de notre si belle Planète. Et dans son ignorance il oublie par contre que la voix de la France touche elle les 40 millions de km2 de sa surface ! Dans son insolence il en oublie que les quelque 7 milliards d'individus de la planète, leurs cultures et coutumes ainsi que leurs lois et religions, méritent autant de respect et de courtoisie les uns que les autres !
Respect dont il se juge le seul bénéficiaire !
Cet homme est bourré de complexes et cherche seulement à nous prouver le contraire ! Dans son dérangement mental il insulte musulmans et juifs, ministres et journalistes (même plus que moi pour ces derniers), Britanniques et Américains...
Par air, mer, routes et pistes j'ai surtout survolé, mais aussi parcouru près d'un tiers des 40 millions de km2 de la planète, partout j'ai été fier de la réputation de notre pays, partout, même ici en cette France de bisounours portant gilets jaunes paniqués par une vaccination, fier sauf dans un cas : Zemmour !
En 1968 lors d'un drame ayant touché une de nos jeunes compatriotes à Manama à Bahreïn, alors protectorat britannique, parce que le haut commissaire britannique s'empressait de ne rien faire, indigné j'ai télexé à notre ambassadeur à Koweït lui demandant d'intervenir, j'ai déjà raconté ce qui suit ici ! Notre ambassadeur m'a nommé immédiatement par retour consul honoraire avec instructions précises de défendre les intérêts des sept Français que nous étions, avec copie au roi de Bahreïn me donnant autorité de régler le problème de cette jeune femme directement avec lui. Notre ambassadeur lui savait que je n'étais pas un menteur ! Lorsque je suis allé voir le roi avec mon télex, Isa Al-Khalifa ben Khalifa, un musulman sunnite, il m'a littéralement sauté au cou, fier comme un paon, car pour lui, pas moins que le pays des droits de l'homme, la France, par ce travers, reconnaissait Bahreïn non plus comme une colonie britannique mais comme une nation de droit ! Le premier pays à le faire !
On est fier d'être Français quand une chose pareille bien qu'inattendue vous arrive, Serge !
Comme on l'est lorsqu'un Président français, Nicolas Sarkozy, dans un discours fait lever et applaudir 49 fois tout le congrès américain en 2007 ! Un record inégalé ! Au point que même Fox News qui nous hait par tradition en était muet de surprise !
Depuis toujours la France normalement n'abandonne pas ses citoyens, sauf hélas en 1962, c'est l'honneur de nos soldats mais aussi de nos diplomates qui savent, eux, contrairement à nos gouvernants actuels, utiliser les compétences et le culot de leurs concitoyens !
Zemmour fait le contraire, il met les citoyens français résidents en pays musulmans en danger en plus de nous, chez nous !
Il n'a rien compris aux terribles drames de Merah, Charlie, Bataclan, bistrots parisiens, promenade des Anglais, gorges coupées, et nous en concocte même de nouveaux sans même y penser avec ses diarrhées verbales !
Les Français ne savent pas la chance qu'ils ont de vivre sur ces 670 000 km2, outre-mer compris, ne comprennent pas qu'ils sont sur la Terre promise !
Personne n'a jamais prétendu qu'au Paradis le luxe régnait !
Quant à Zemmour sa place est à Constantine ou Bordj Menaïel, pas en France !
Qu'il retourne au foyer de ses ancêtres dont les descendants ont bien besoin de lui et de sa langue fourchue ! Nous pas !
Un dernier mot sur Zemmour et ses prétentions patronymales, il ne semble pas avoir remarqué que les immigrants arméniens, dont beaucoup nés en Turquie, ont francisé leur nom !
Ce que lui n'a pas fait !
Rédigé par : Claude Luçon | 07 novembre 2021 à 22:01
@ Axelle D
Je vous prie de m'excuser: j'ignorais que vous aviez des liens avec cette histoire. Je ne souhaitais pas remuer le couteau dans la plaie.
Je sais que ces situations sont kafkaïennes. Je sais que ce diagnostic peut être utilisé à tort et à travers. Rien de cela ne m'est étranger.
Ce qui n'est pas normal, c'est que ces situations se terminent systématiquement mal. Et vont systématiquement de mal en pis. J'espère que nous pouvons au moins être d'accord sur ce point.
J'espère qu'un jour nous saurons mettre un terme à ces situations sans pousser les gens ni au suicide, ni à d'autres types de mesures extrêmes. Nous n'y sommes pas encore.
Rédigé par : F68.10 | 07 novembre 2021 à 21:52
Gégé Larcher faisait peine à voir dans le Grand Rendez-vous, il se défaussait sur les autres, la langue de bois pour échapper aux questions toujours incisives de Sonia Mabrouk. Les deux autres compères n'étaient pas mal non plus.
Gégé qui bottait en touche, Sonia qui lui bottait les fesses de temps à autre pour le recentrer et le ramener au coeur des questionnements.
Au fur et à mesure, le Président Larcher montait en température, il devenait de plus en plus rougeaud, masquant difficilement un embarras de repu qui n'a plus rien à faire et dont le Sénat n'apparaissait plus comme un contre-pouvoir.
Le Sénat, il va falloir en reparler, inutile donc pour un Président Macron à la manoeuvre, il a essayé d'exister Gégé mais il ne faisait pas le poids... Euh... C'est venu tout seul, il n'était pas habitué à être poussé dans ses retranchements, il avait du mal à s'expliquer.
On ne remerciera jamais assez EZ d'avoir posé sur la table des fondamentaux d'un pays et de ses dirigeants qui se cachaient depuis des décennies derrière leur petit doigt. Un pays livré à lui-même, je ne connais pas le programme d'un non-candidat à ce jour, mais il est sûr qu'il a mis un coup de tatane dans cette fourmilière qui ronronnait, et dont des politiques comme Gégé profitaient, non seulement de mandats de rentiers, mais d'une endogamie rance pour la vie démocratique du pays.
Il est clair aujourd'hui que le Sénat ne sert plus à grand-chose, il faut en réduire les coûts et son personnel politique, la maison de villégiature est trop grande et n'a plus besoin d'autant de personnel.
On peut sortir sans problème les deux tiers de ses occupants, cela fonctionnera toujours, les nouveaux pouvoirs à venir s'en accommoderont, comme
s'en est accommodé Emmanuel Macron.
Il m'a fait un peu pitié... Euh... Enfin pas celle de la formule qu'il valait mieux faire envie que... Enfin de ce côté-là Gégé est pourvu.
Obligé de monter au créneau, le Repu, depuis des décennies il en vit nous en crevons, il a reconnu sans se tordre trop les tripes que lui et les autres avaient occulté des pans essentiels de fonctionnement du pays.
Il a concouru lui aussi au déclin de son parti, pour une grande partie des citoyens qui pensaient qu'il avait un mandat à vie, il n'a fait que les dégoûter et les éloigner des urnes, alors que ce pays a besoin de respirer.
Macron est arrivé, heureusement, mais un pays sclérosé ne se remet pas d'un claquement de doigts, de l'obésité subie de bon nombre de nos élus, il fallait reconstruire, en aura-t-il le temps ?
Il est temps que Gérard Larcher s'en aille, on lui trouvera une autre cantine, la France n'en manque pas, on le recasera, mais c'est vrai qu'aujourd'hui on a l'estomac lourd de voir sans arrêt les mêmes nous gâcher nos repas.
Rédigé par : Giuseppe | 07 novembre 2021 à 21:11
@ Exilé | 07 novembre 2021 à 17:36
D'évidence, nos approches diffèrent et je respecte profondément la vôtre, ayant été initialement élevé dans cette vision du monde et de l'humanité. La vie a fait que je m'en suis éloigné.
Pour ma part je considère que le Bien et le Mal sont inhérents à la nature humaine et que l'Homme, selon les circonstances et surtout son éducation (notamment religieuse, voire agnostique), est capable du pire comme du meilleur.
Le problème fondamental reste celui du libre-arbitre qui doit permettre à l'individu d'écarter le Mal et d'accomplir le Bien dans la mesure de ses possibilités.
Le procès des auteurs des attentats du Bataclan et autres montre à l'évidence que certains sont persuadés d'avoir accompli le Bien prôné par leurs préceptes religieux.
Par ailleurs, je considère que notre gouvernement, malgré ses rodomontades, n'a en rien fait ce qu'il fallait pour célébrer l'anniversaire de l'assassinat de Samuel Paty.
Il suffit de lire cet article pour se convaincre du manque de courage intellectuel du ministre de l’Éducation prétendument nationale, à travers lui de l'élite qui nous gouverne, et pour ressentir une honte indicible qui devrait être celle de tout citoyen français digne de ce qualificatif.
https://www.mezetulle.fr/samuel-paty-commemoration-a-lecole-ne-pas-aborder-ce-qui-sest-passe/
Rédigé par : Robert | 07 novembre 2021 à 21:04
Sans verser dans le conspirationnisme, on peut se demander s’il n’y aurait pas une guerre entre magistrats et Eric Dupond-Moretti.
Il ne se passe pas une semaine sans qu’un Landru ou un Eugène Weidmann soit condamné à un stage citoyen ou bien à un rappel à l’ordre. Tu as tué père et mère, tu iras au coin avec un bonnet d’âne.
Taubira+Belloubet+EDM = La chute de l’Empire romain à eux trois.
Ça devient d’un comique effroyable.
Et pendant ce temps-là notre hermine continue à jouer le délégué syndical de la magistrature chez Pascal Praud, avec des alexandrins interminables « mais non, pas du tout, quoi qu’il en soit, par-devers moi-même s’il en est, et quoi qu’on en puisse dire, la magistrature est irréprochable ».
« De ce que j’en ai vu, je n’aimerais pas être jugé en France » (Olivier Guichard, ministre de la Justice)
Rédigé par : Savonarole | 07 novembre 2021 à 20:47
@ Tipaza | 07 novembre 2021 à 18:27
@ Michel Deluré | 07 novembre 2021 à 14:59
À noter que le Mal est un concept spécifiquement humain. Un animal ne connaît pas la notion de bien et de mal. Il tue seulement pour se nourrir ou lorsqu’il se sent agressé, lui ou sa famille.
Une troisième condition existe, cependant, c’est lorsque l’animal a été dressé pour tuer, par l’Homme.
Mais il agit alors sans haine, simplement parce que c’est son travail et que son maître lui demande de le faire.
En fait ce sont les religions et notamment les trois religions monothéistes qui ont introduit le concept du bien et du mal. Vu que pendant longtemps l’humanité était surtout constituée de gens en grande majorité analphabètes qui n’avaient jamais entendu parlé de Platon, de Socrate ou autres éminents philosophes grecs ou latins.
Le seul enseignement que les gens recevaient sur les notions de bien et de mal était transmis par le curé de campagne, l’imam, le pasteur ou le rabbin.
Le Bien et le Mal sont les concepts fondamentaux de la vie en société pour les humains. Ils sont inscrits dans les livres saints (Bible, Coran)
Les animaux eux agissent selon leur instinct grégaire et par atavisme.
Rédigé par : Achille | 07 novembre 2021 à 20:37
@ F68.10 | 07 novembre 2021 à 15:33
Oui ce syndrome existe, je ne l'ai jamais nié et en avais entendu parler de longue date lors de mon long séjour aux Etats-Unis.
Quant au beau-père et non père de la petite victime, il a effectivement joué un rôle trouble dans l'affaire de bout en bout mais pas que lui. J'ajoute que sa femme avait menacé de tout "déballer" aux assises quelque temps avant sa mort brutale et suspecte (l'autopsie, auquel le mari et la famille s'étaient violemment opposé, avait conclu à un empoisonnement).
Je précise que je n'accuse personne, mais qu'il me paraît curieux que la principale accusée qui semblait attendre les assises pour faire d'importantes révélations, se soit suicidée à quelques semaines desdites assises sans un mot d'explication pour ses proches, notamment sa fille qui avait à l'époque treize ans.
À noter que l'avocat de l'accusée qui devait en savoir beaucoup sur sa cliente, qui écrivait à tout-va, n'a jamais cru à cette fable non plus.
Rédigé par : Axelle D | 07 novembre 2021 à 19:49
Un bon exemple de ce mal qui se répand dans le monde : les drogues de plus en plus dévastatrices et qui transforment les humains en zombis décérébrés dangereux qui pourrissent sur place.
L'émission "Sept à huit", "les trottoirs de la perdition à Philadelphie": hallucinant, diabolique, satanique, le modèle de spectacle que Hidalgo la reine des salles de shoot et du crack veut imposer de gré ou de force à ses Parisiens en toute impunité et inconscience criminelle ; du sadisme de très haut niveau dans l'horreur.
Apparemment la grande majorité des Parisiens doit donc se droguer pour souhaiter et favoriser la réélection de leur meilleure dealer municipale.
Je ne vois pas d'autres raisons.
Rédigé par : sylvain | 07 novembre 2021 à 19:25
@ Michel Deluré | 07 novembre 2021 à 14:59
"Nous sommes coupables du Mal que nous choisissons de ne pas combattre."
Ceux qui choisissent de combattre le mal se retrouvent au tribunal parce qu'ils défendent la France et notre identité nationale avant tout.
Rédigé par : ellen | 07 novembre 2021 à 18:56
@ Michel Deluré | 07 novembre 2021 à 14:59
"Nous sommes coupables du Mal que nous choisissons de ne pas combattre."
Hum, ce n'est pas si simple !
Vous posez le problème du libre arbitre et au-delà.
D'abord vous admettez, puisque vous mettez une majuscule à Mal, que celui-ci est un concept ou une idée, c'est donc qu'il dépasse la nature humaine.
Il fait partie de la création, et c'est bien ce qu'indiquent les épisodes bibliques du serpent et Ève ou celui de Job.
Une fois admis qu'il fait partie de la création, il reste à savoir quel comportement avoir face à lui.
Un concept universel ne se combat que dans sa mise en application, ce qui déjà n'est pas facile, mais si en plus il faut le combattre dans ce que l'on ignore de lui, cela relève de la mystique qui peut soulever des montagnes, ou presque, ou de la théologie verbeuse par nature.
Le Mal peut prendre plusieurs formes de mise en application, et la première c'est l'ombre en nous-mêmes. Il faut d'abord se connaître soi-même, pour le combattre, et en cela Socrate me semble avoir mieux compris le problème que Platon.
Reste ensuite le combat que mène la société, et là c'est un choix collectif.
L'exemple de Munich, ou celui présent de nos élites qui cèdent aux islamistes au nom de valeurs pseudo-morales ou des droits de l'homme pervertis, montre que ce combat est loin d'être gagné puisqu'à peine engagé, et encore quand je dis engagé, j'exagère.
Rien à attendre de Macron, j'ai forcé le trait en le traitant d'Antéchrist, mais sa volonté de repentance perpétuelle est une soumission totale au Mal qui gangrène notre pays sous la forme du mal islamiste.
Et puisqu'on parle de religion, je dois dire que le qualificatif d'Antéchrist pourrait s'appliquer, toujours en forçant le trait, au pape François qui cherche à dissoudre ce qui reste de tradition catholique.
Une religion sans tradition n'est rien. Mais c'est un autre sujet.
Rédigé par : Tipaza | 07 novembre 2021 à 18:27
@ Robert
"Le problème avec ce titre de billet ("Le Mal a pris la main...") est qu'on se place d'emblée dans un niveau de considération religieuse qui ne peut que gêner la perspective. Le Mal, le Malin : le Diable nous gouvernerait-il en lieu et place de Dieu le Miséricordieux, le seul vrai Agent du Bien ?"
Cher Robert,
Veuillez me permettre pour une fois de ne pas être tout à fait d'accord avec vous.
Ne devrions-nous pas au contraire examiner la situation actuelle, en général, aussi sous l'angle religieux, à la lumière à la fois de divers textes et même de révélations ?
La lutte entre le Bien et le Mal a en fait précédé la création de l'homme, nous pourrions même dire que la révolte de Satan (le plus beau des anges) qui a proclamé « non serviam » (je ne servirai pas) a été la première confrontation entre l'Ordre et le Désordre révolutionnaire subversif.
Cet affrontement se poursuit de nos jours par l’intermédiaire de protagonistes humains qui, de façon consciente ou par ignorance, ont choisi un des deux camps.
Le Bien triomphera un jour, mais le fait que le Mal se sachant vaincu se déchaîne actuellement sous divers aspects (guerres, violences, crimes, inversion des valeurs, haines, licence des mœurs, folie des peuples et de leurs gouvernants, etc.) semble montrer que nous pourrions peut-être nous approcher de la fin des temps, mais bien entendu je n'ai aucune compétence pour annoncer une date, je ne suis pas le Patron...
Rédigé par : Exilé | 07 novembre 2021 à 17:36
Et la main a pris le mâle, alors, voyons, voyons, n'oublions pas Sarah Knafo !
Rédigé par : Aliocha | 07 novembre 2021 à 17:19
@ Axelle D
"Si vous croyez ce que les journaleux racontent, de l'Est républicain à Libération en passant par le Monde et le Parisien, alors là vous êtes très mal informé !
Ayant suivi cette affaire de l'intérieur de bout en bout et connaissant personnellement les mis en cause et la jeune victime..."
Compte tenu de votre précédent identifiant patronymique ou pseudonymique sur ce blog, il n'est pas complètement incongru que vous ayez, effectivement, un lien avec cette affaire.
Et oui, je n'ai que les "journaleux" pour me documenter sur cette affaire. Qui d'autre, je vous le demande ? Au nom de quoi devrais-je suspendre mon jugement ??
"...je peux affirmer que ce n'est pas le professeur Saudubray qui a sorti l'affaire et sauvé par son intervention providentielle la jeune Caroline, mais un membre de la famille de cette dernière."
Il demeure, pour autant que j'en sache, que sans l'imprimatur de Saudubray, il n'y a pas de caution médicale permettant de passer au stade judiciaire: il importe en effet, procéduralement sur un plan diagnostique, qu'une falsification sous une forme ou sous une autre soit objectivée (sauf quand on fait n'importe quoi au sujet du SMpP comme dans le cas de l'affaire Rachel).
Seul un médecin, de préférence de rang non médiocre, peut porter la charge d'une telle accusation de falsification impliquant directement ou indirectement d'autres membres du corps médical ou para-médical, comme c'est trop souvent le cas dans ces affaires. La parole d'une fille, jeune ou adulte, ne vaut en effet rien face à celle des médecins. Et, de plus, manifestement, cette fille ne souhaitait pas particulièrement engager de poursuites au départ. Je dis bien "au départ".
"Le professeur Saudubray n'a fait qu'embrayer après que les services sociaux de l'hôpital Necker informés par ledit membre lui aient mis la puce à l'oreille."
Dont acte. Je sais que cela se centralise à Necker, en France, surtout en bas âge. Quant à moi, je suis trop vieux pour qu'à deux ans et demi ce syndrome fut connu à cette époque. Il n'apparaît en effet dans la littérature qu'en 1977... Il n'était donc pas possible alors de passer sous le crible de Necker. Necker, qui, par certains côtés, je vous l'avoue, m'afflige puissamment sur ce sujet.
Mais vous confirmez ce que j'affirme: qu'une victime de cela ne peut pas s'en sortir seule. Qu'il s'agisse de Saudubray ou des services sociaux, c'est un tiers qui intervint: une victime est impuissante face à cela et sa crédibilité est nulle par postulat médical.
"J'ajoute que dans cette affaire le syndrome de Münchhausen par procuration dont souffrait soi-disant la principale accusée..."
C'est un peu facile de prétendre que X ou Y souffre d'un syndrome de Münchhausen par procuration. C'est à peu près aussi pertinent que de prétendre que X ou Y souffre du syndrome du violeur ou que X ou Y souffre du syndrome du père incestueux ou que X ou Y souffre du syndrome du père fracasseur de côtes. Passons sur ce débat terminologique oiseux.
Mais niez-vous la réalité du phénomène que décrit cette (lamentable) appellation, non pas sur ce cas particulier, mais de manière générale ? Il existe ou il n'existe pas, ce syndrome ? Votre propos n'est en effet pas très clair sur ce point.
"Et que son complice de mari (médecin), bien décrit par Monsieur l'Avocat général de l'époque, lui, s'en est tiré à bon compte grâce à la mort de sa femme qu'il s'ingénia à faire passer hypocritement auprès de sa famille pour un suicide (par remords)."
Je ne peux prendre position sur cette accusation implicite de votre part. Accuser le mari d'empoisonner sa femme, ou l'insinuer, ou insinuer un truc du genre, si je ne vous lis pas de travers, c'est quand même un peu suspect: les suicides de mères dans ce type d'affaires ne sont pas si rares que cela (chose qui rend la prise en charge médicale complexe une fois détecté) bien que ce constat ne préjuge en rien de ce cas particulier. Et figurez-vous que même les victimes souhaitent protéger leurs mères, voyez-vous... eh oui... parce que même les mères finissent aussi victimes d'elles-mêmes dans ces histoires. C'est impolitiquement correct de le dire ?
Mais, lisant ce que je lis de la part des "journaleux", les propos de ces journaux au sujet de ce cas français ne me surprennent dans l'ensemble pas. Le prisme journalistique sur ces affaires ne me semble jamais rendre compte des réelles dynamiques sous-jacentes. Mais les réactions du mari se décrivant comme "témoin", les qualificatifs de "falot" et bla-bla-bla et bla-bla-bla à son encontre selon les "journaleux", ne me surprennent pas du tout. Ils ne sont néanmoins pas exactement généralisables en portrait-robot de ces situations au vu de la littérature à ce sujet. Le père y est généralement décrit comme "à l'ouest", bien que les modes en varient.
Les journaux rendent en effet compte de l'écume du phénomène. Et, bien que vous prétendiez avoir vécu au contact de cette affaire, il est loin d'être impossible que, vous aussi, vous n'en compreniez toujours pas la dynamique. Les coupables, les victimes, ainsi que les médecins: tout le monde a tendance à être dans le brouillard. Pendant de très longues années. Je ne vois pas pourquoi vous seriez une exception, car c'est bien ainsi que fonctionne ce syndrome.
Maintenant, si cela ne vous dérange pas, il serait de bon ton que nous passions à autre chose.
Rédigé par : F68.10 | 07 novembre 2021 à 15:33
@ Tipaza 07/11 09:32
@ Achille 07/11 10:53
Dans une approche tant philosophique que théologique, vous nous incitez Tipaza à nous référer à la Bible pour nous convaincre que « le Mal existe en soi ».
Mais déjà Platon dans le « Ménon » (env. 390-385 av. J.-C.) traitait de ce thème et considérait alors, à partir de l'analyse du désir humain, que « nul n'est méchant volontairement », celui qui accomplit le Mal n'en ayant pas forcément conscience puisque celui-ci trouve son origine dans un désir, tout comme le Bien. D'où la conclusion qu'il en tirait que ce Mal n'était finalement pas affaire de perversité mais bien plutôt d'ignorance et que la connaissance alors suffisait pour lever les ambiguïtés entre Bien et Mal et dissoudre ainsi le Mal.
Manière en fait de démontrer qu'il n'y a pas de fatalité du Mal. Il n'y a qu'une indifférence à se satisfaire de ce qui est, à se résigner au « c'est comme ça », à ne pas choisir librement le Bien, ce qui est effectivement le meilleur moyen de laisser « le Mal prendre la main ». Nous sommes coupables du Mal que nous choisissons de ne pas combattre.
Rédigé par : Michel Deluré | 07 novembre 2021 à 14:59
Je remarque qu’après 48 h de commentaires, aucun des participants au débat, qu’il approuve ou désapprouve - ils sont plus rares - les propos de notre hôte, n’a émis le moindre soupçon sur le fait que l’origine de ce Mal pourrait ne pas être « extra-européenne » ou de souche « extra-européenne ». Philippe, pour sa part, a prudemment évité cette donnée pourtant essentielle : d’où vient le Mal ? J’ai ma petite idée...
Rédigé par : Serge HIREL | 07 novembre 2021 à 14:38
@ Robert | 07 novembre 2021 à 12:32
C'est juste ce que vous dites. Cependant j'ajoute aussi que si nos politiciens, gavés gracieusement, se souciaient un peu moins de leur intérêt personnel que de se battre pour l'intérêt général de la France, nous ne serions pas dans l'état sombre et désastreux où nous sommes actuellement. J'entends autour de moi de plus en plus de gens de toutes classes sociales criant leur colère et allant voter pour la droite extrême par défaut. Ils en ont marre des mensonges, marre d'être pris pour des pigeons à plumer pendant que "Panama papers" et "Pandora papers" (paradis fiscaux) regorgent de centaines de milliards d'euros que les gros bonnets délinquants cachent pour échapper au fisc français, marre de vivre dans une insécurité permanente et générale, marre de se voir imposer les indésirables... Je continue ?
Rédigé par : Ellen | 07 novembre 2021 à 14:16
@ Jérôme 7 novembre 11:29
Bonne remarque.
La préoccupation prioritaire des Français, si on en croit les gens de Bien, est le pouvoir d'achat.
Attendons-nous la semaine prochaine à un éditorial intitulé...
non pas "Le Mal a pris la main !"
mais
"Le pain a pris la malle !"
Rédigé par : Yves | 07 novembre 2021 à 13:30
@ F68.10
"C'est le Pr. Saudubray. S'il n'y avait pas eu l'imprimatur du Pr. Saudubray, ce cas ne serait jamais sorti des fourneaux."
Si vous croyez ce que les journaleux racontent, de l'Est républicain à Libération en passant par le Monde et le Parisien, alors là vous êtes très mal informé !
Ayant suivi cette affaire de l'intérieur de bout en bout et connaissant personnellement les mis en cause et la jeune victime, je peux affirmer que ce n'est pas le professeur Saudubray qui a sorti l'affaire et sauvé par son intervention providentielle la jeune Caroline, mais un membre de la famille de cette dernière.
Le professeur Saudubray n'a fait qu'embrayer après que les services sociaux de l'hôpital Necker informés par ledit membre lui aient mis la puce à l'oreille.
J'ajoute que dans cette affaire le syndrome de Münchhausen par procuration dont souffrait soi-disant la principale accusée (décédée dans des conditions troublantes 5 semaines avant son procès où elle menaçait de "tout déballer", dont le véritable rôle de son mari médecin) n'a jamais été démontré. Et que son complice de mari (médecin), bien décrit par Monsieur l'Avocat général de l'époque, lui, s'en est tiré à bon compte grâce à la mort de sa femme qu'il s'ingénia à faire passer hypocritement auprès de sa famille pour un suicide (par remords).
Rédigé par : Axelle D | 07 novembre 2021 à 13:11
Que de digressions dans les commentaires de ce billet pourtant fort bien orienté.
En préalable, il me semble, Monsieur Bilger, que vous vous inscrivez d'une certaine manière dans une forme binaire qui se pratique beaucoup aux Etats-Unis : l'Empire du Bien, c'est eux ; l'Empire du Mal, ce sont les autres. Conception que la saga Star Wars a tellement imposée.
Le problème avec ce titre de billet ("Le Mal a pris la main...") est qu'on se place d'emblée dans un niveau de considération religieuse qui ne peut que gêner la perspective.
Le Mal, le Malin : le Diable nous gouvernerait-il en lieu et place de Dieu le Miséricordieux, le seul vrai Agent du Bien ? C'est un peu la question que ce titre donnerait en première lecture.
Or, la situation dans laquelle est notre pays ne saurait être analysée sous cet aspect, ce que d'ailleurs vous vous gardez bien de faire.
Pour autant, je retiens de ce billet le passage suivant : "Cette transformation d'un Etat qu'on a craint dans la multitude de ses incarnations officielles, malgré les envies de déstabilisation ou de révolte, en une société qui a pris sa relève pour le pire, a été dévastatrice. Ce qui retenait a craqué. Ce qui dissuadait s'est effacé. La démocratie est apparue comme un concept de plus en plus creux, l'autorité telle une forme vide, les politiques comme au mieux des bonnes volontés dépassées, parce que les premières ont été vidées de sens et et que les seconds se sont enlisés dans un parler tiède et une approche prudemment atténuée de la réalité et de son extrémisme incontestable."
Ici se trouve à mon sens l'essentiel de votre propos. Une société ne peut correctement fonctionner que si elle sécrète par elle-même les ferments de relations pacifiées entre ses membres et contrebat de manière efficace ceux du désordre et de la violence. Donc par une autorité manifeste et évidente de l’État, garant non pas du "bien commun" comme l'on dit à présent, mais bel et bien de "l'intérêt général" grâce à un système juridique juste, des lois claires, comprises et respectées par la majorité des membres du corps social. Et, dès lors que la loi n'est pas respectée, par un système de sanctions mis en œuvre par des organes régaliens, régulateurs, notamment par une police et une justice fermes et respectées.
Ce que l'on observe est que la société est à présent soumise, non à la loi de la majorité, mais à la tyrannie des minorités, par un processus de pensée qui procède essentiellement de l'anarchie politique, de la subversion généralisée de toutes ses institutions régaliennes et d'une absence de courage politique pour répondre avec la fermeté nécessaire aux violences, même et y compris les plus extrêmes.
À présent, le relativisme généralisé conduit à une chienlit permanente, du fait principalement de la disparition du "collectif" au seul bénéfice de l'individualisme forcené, pour ne pas dire à l'érection en totem du nombrilisme généralisé. Ce d'autant plus que les prétendus réseaux sociaux déconnectent de plus en plus les gens des réalités sociales et humaines véritables et que les projets de Métavers de Facebook et autres GAFAM ne feront qu'aggraver.
Une autre manière, notamment pour notre personnel politique peu soucieux de l'intérêt général mais de s'assurer des carrières politiciennes rémunératrices, d'appliquer l'adage "diviser pour régner"...
Rédigé par : Robert | 07 novembre 2021 à 12:32
Bonjour Philippe,
Le malappris malin.
Belle contrepèterie.
Rédigé par : Jérôme | 07 novembre 2021 à 11:29
@ ne faites pas la poire ma belle Ellen !
"La police a le droit de défoncer la porte lorsqu'elle a constaté avec preuves que la personne en question est dangereuse, qu'elle détient chez elle des armes et/la drogue, ou qu'elle est recherchée pour délit ou crime commis."
Rassurons Ellen et les garçons, tous les innocents, tous les coupables, toutes les victimes passées et à venir, tous les agresseurs, tous les criminels, les décapiteurs, les égorgeurs, les éventreurs: bientôt la police n'aura même plus le droit de faire... la police, tout simplement.
Perpétuellement ostracisés, calomniés, caricaturés, menaces sur leurs femmes et enfants à domicile, attaqués dans les rues, dans les trains et dans les manifs, humiliés surveillés épiés muselés sanctionnés mis en garde mis à l'index par leur hiérarchie carriériste arrogante cynique méprisante, de plus en plus de policiers n'ont qu'un but : fuir ce métier de fous masos kamikazes seuls au monde contre tous, de la macronerie criminelle LREM en passant par tous les élus surtout de gauche PS PCF EELV LFI NPA et droite chochotte, les juges et avocats qui se targuent tous de soutenir leur police tout en leur mettant un maximum de bâtons dans les roues, en protégeant les racailles arabo-africaines.
Fuir aussi par le suicide, un nombre impressionnant de policiers hélas choisissent de mettre fin à leurs jours.
Il faut prendre le temps d’écouter les ubuesques, hallucinantes et ahurissantes interventions des invités caméléons girouettes aux débats enflammés sur les chaînes infos, tous ces Zéribi, ces Joffrin, ces Dartigolles etc. qui jurent haut et fort être du côté de la police, « oui .... MAIS ! »…
Leur naturel revient très vite au galop, leurs masques hideux tombent et leurs vrais visages aux rictus haineux antipolice anti-Blancs de souche apparaissent au grand jour : les pauvres victimes racailles et les méchants policiers, sans oublier les inquisiteurs des tribunaux extrêmes gauchistes des Ruquier, de France Inter et toutes les chaînes du sévice public idéologiquement et viscéralement anti-flics.
Le mot d'ordre actuellement dans tous les merdias collabos c'est d'insister sur le fait qu'ils sont « Francéééés, hé ! » formule ad nauseam de l'indécrottable et pagnolesque Zéribi ; même le syndicaliste David Le Bars a appliqué en bon soumis cette consigne odieuse dictée par la bien-pensance officielle : ce sont des Français !
Non messieurs les soumis traîtres, vos Françéééés hé, ce sont des Maghrébins arabo-africains musulmans islamistes, des Français de contrefaçon, de faux Français de papiers.
On ne change pas une cagette de courgettes en carottes en y mettant une étiquette de carottes, ce seront toujours des courgettes, et nos courgettes à nous ont un palmarès criminel impressionnant.
Tout ce que je viens d'écrire se retrouve dans le Petit Zemmour illustré, même rayon de librairie que celui du : Zemmour pour les nuls.
Vous connaissez Zemmour sûrement ? C'est ce vilain monsieur fasciste raciste extrême droite constamment condamné par les Torquemada islamo-macroniens pour incitation à la haine raciale et à cause de qui, d'après nos brillants experts, s'il était élu président, la France connaîtrait un chaos sans précédent dans l'Histoire ; hou le méchant Zemmour !
Rédigé par : sylvain | 07 novembre 2021 à 11:23
@ Claude Luçon 07 novembre 2021 à 02:26
Comme vos pareils sur ce blog et ailleurs, qui passent leur temps à haïr tel ou tel et pleurnichent qu’ils sont victimes quand leur tête de Turc se défend, vous avez une fâcheuse tendance à éviter les questions qui vous sont posées. C’est le cas de ce commentaire, qui, naturellement, s’achève par une nouvelle diatribe contre vos ennemis jurés, « les » journalistes. Encore que... vous avez mis de l’eau dans votre pétrole : cette fois, vous ne voulez plus les voir disparaître, vous vous contentez de vous en « méfier ».
Votre histoire de Lagos est passionnante... mais hors sujet. Pourquoi voulez-vous que je ne considère pas comme dictature un régime - militaire de surcroît - qui prend le pouvoir sur un coup d’Etat, puis annule des élections ?
Par ailleurs, quiconque connaît un peu l’Afrique sait l’importance du respect des pouvoirs traditionnels pour un gouvernement, démocratique ou non. Cela explique, encore aujourd’hui, en particulier au Sahel, bon nombre d’événements et d’attitudes.
Quant à votre tir d’arbalète contre quelques-uns des plus grands titres de la presse mondiale, il est suffisamment ridicule pour ne pas mériter de réponse.
Reste Zemmour, que vous haïssez - sans, pour l’instant, avoir indiqué clairement l’origine de cette haine, hormis qu’il est journaliste -, « dictateur » dites-vous... A-t-il annoncé qu’élu, il supprimerait les élections législatives, ferait arrêter Macron et ses sbires, sortirait les chars contre les quartiers perdus ?
Un peu de sérieux ! Sinon, vous allez écrire bientôt qu’il se nommera Maréchal !
Rédigé par : Serge HIREL | 07 novembre 2021 à 11:14
@ Tipaza | 07 novembre 2021 à 09:32
« Et pourtant il suffit de se plonger un peu dans la Bible, et en particulier dans Le Livre de Job, pour constater que le Mal existe en soi. »
Vous vous compliquez trop la tête. Les choses sont beaucoup plus simples que ça.
En fait, si on se plonge dans la Bible, il faut remonter jusqu’à la Genèse. Le Mal y est représenté sous la forme d’un serpent qui depuis souffre d’une sinistre réputation.
Ce dernier a réussi à séduire Eve en l’incitant à manger la pomme de l’arbre de la Connaissance.
On n’a jamais vraiment su pourquoi Dieu le Père ne voulait pas que l’on touche à cet arbre. Peut-être qu’il redoutait que l’Homme en fasse mauvais usage, ce qui n’est pas tout à fait faux quand on observe ce qu’il en a fait…
On connaît la suite. Eve a réussi à convaincre son ballot de concubin (à l’époque le mariage n’existait pas encore) qui a croqué dans la maudite pomme. Fatale erreur !
Mais Xavier NEBOUT vous expliquera tout ça bien mieux que moi.
Toujours est-il que depuis on en est là, à gagner notre pain quotidien à la sueur de notre front, alors qu’on aurait pu avoir une vie bien peinarde, sans pinailler sur l’âge de départ à la retraite ou encore s’interroger sur les bienfaits d’une troisième vaccination contre le coronavirus.
Rédigé par : Achille | 07 novembre 2021 à 10:59
Un jour viendra où Tipaza se rendra compte qu'il aura tenté de faire de Macron son Job, pour éviter de se rendre compte que lui aussi est un persécuteur.
"La Bible conte l’étrange histoire de Job : il a tout perdu, il est rejeté par les siens, abandonné par Dieu et se lamente sur son tas de fumier. Elle rapporte aussi les dialogues de Job et de ceux qui se nomment ses amis. La tradition
accorde peu d’attention à ces Dialogues, ils révèlent pourtant la vraie dimension sociale de Job : il est le bouc émissaire de sa communauté. Comme Œdipe, il doit emprunter « la route antique des hommes pervers » qui mène à la mort sacrificielle. Refusant d’entrer dans le jeu des bourreaux, Job dévoile le fonctionnement victimaire des univers primitifs.
Mais les démêlés de Job et de ses amis rappellent surtout les caricatures de procès auxquels se livrent sous nos yeux les régimes totalitaires : mêmes accusations de perversion, même nécessité des aveux de la victime, même mépris pour la vérité.
Ainsi, l’antique Livre de job permet-il à René Girard d’analyser avec clarté et conviction le phénomène totalitaire qui tente de ressusciter un religieux primitif et violent. Tentative d’autant plus redoutable qu’elle est mensongère, puisque nous savons tous depuis deux mille ans que les victimes sont innocentes."
https://www.google.fr/books/edition/La_route_antique_des_hommes_pervers/cpNs7APYeIMC?hl=fr&gbpv=1&printsec=frontcover
Rédigé par : Aliocha | 07 novembre 2021 à 10:45
Le problème n'est pas le mal, mais que plus rien ne définit le bien et le mal.
On tape sur l'islam parce qu'il nous envahit, mais comment lutter contre ceux qui s'en prévalent pour nous accabler du mépris de notre existence, quand il est pour eux la seule référence du bien ?
De notre Eglise en ruine, gangrenée depuis longtemps par l'imposture de l'ignorance paravent de l'homophilie quand ce n'est pas pire, il ne reste de sa gloire qu'une poignée de prêtres héroïques portant soutane, et quelques centaines de moines en majorité âgés et confinés dans l'oubli.
Eric Zemmour semble être l'homme providentiel capable d'entendre le mot "spiritualité". Il en donne au moins l'espoir là où il n'y en a aucun ailleurs.
Il reste aussi quelques lieux, comme ce blog, pour accomplir autant que possible et en faisant abstraction de l'accueil mitigé pour peu qu'on insiste un peu trop sur la vérité, sa promesse d'éclaireur.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 07 novembre 2021 à 10:24
@ Wilfrid Druais
"Bon, apparemment vous avez des docs selon vous. Donc vous n'avez plus qu'à porter plainte contre l'État pour arrestation abusive ou un truc du genre."
Trouvez-moi un seul exemple, AU MONDE, d'une personne qui est sortie, SEULE, d'un SMpP en cours.
Je ne connais qu'un seul cas. Par le meurtre.
Donc, comme on évacue cette option, il ne reste plus d'option.
Je ne connais aucun cas de personne qui ait réussi à faire reconnaître, contre les médecins, même avec les preuves, un SMpP qu'elle ait subi. Je ne parle même pas de poursuites, là. Seulement de reconnaisance, pour pouvoir ne serait-ce qu'avoir une relation saine, honnête et apaisée avec la médecine. Ce qui n'est pas possible sans reconnaissance.
Trouvez-moi un procès, en France, un seul, à ce sujet, initié et gagné par la victime sur la base des preuves que la victime elle-même apporte. Je n'en connais aucun. Le cas que notre hôte a traité, ce n'est pas la victime qui a levé le lièvre... C'est le Pr. Saudubray. S'il n'y avait pas eu l'imprimatur du Pr. Saudubray, ce cas ne serait jamais sorti des fourneaux. Notre hôte a d'ailleurs condamné sur des bases documentaires... minces ? Quoi qu'il en soit, mon cas n'est de ce que j'en vois pas comparable, et cela n'a jamais été l'issue que je recherchais.
Personne ne sort seul de ce genre de situation. Sauf Gipsy. Par le meurtre. Pas vraiment mon délire. De toutes façons, c'est maintenant trop tard: j'ai passé des années à essayer d'en sortir de manière négociée. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai écopé d'une menace d'internement à vie: parce qu'il n'existe pas de négociation possible. Sans la menace d'internement à vie, jamais je n'aurais pu être certain qu'il n'y avait pas d'issue. Maintenant, je le sais: il n'existe pas d'issue au SMpP. Donc: zéro regret.
Les options sont: 1. le suicide 2. le meurtre 3. l'esclavage médical avec la mort au bout 4. la fuite pour certains, mais pas pour tous, et de facto pas pour moi. La justice ne fait pas partie des options. Axelle D fait d'ailleurs des pieds et des mains pour que cela ne change pas. J'essaie d'innover avec une cinquième option, mais elle n'a rien à voir avec la justice.
Mes documents ne sont pas pour la justice. Ils sont pour ma fille. Et pour une autre personne aux États-Unis: une épidémiologiste qui a subi cette ultime perversion de la médecine et qui fait un travail de, disons, documentation. Mais sûrement pas pour la justice.
Mais laissons tomber ce sujet, voulez-vous bien...
Rédigé par : F68.10 | 07 novembre 2021 à 10:14
Les deux mamelles du Mal absolu : l’islamisme sanguinaire et le LGBTisme dégénéré.
L’islamisme avance à grands pas, bruits de babouches et de couteaux, c’est clair et net, pas besoin de Zemmour pour le voir.
Mais aussi le LGBTisme qui s’infiltre partout, dans le showbiz c’est fait depuis longtemps : être noir de gauche homo telle est leur devise, dans les écoles facs lycées avec la théorie du genre enseignée dès le primaire, dans les médias, l’odieux visuel islamo gauchisé : films séries pubs : scénarios homos noirs couples mixtes tous sexes confondus.
Dans toutes les manifs et reportages, le drapeau LGBT est brandi très haut et bien visible ; on a eu une petite manif contre un projet immobilier, parmi quelques pancartes « halte au projet etc. » il y avait un drapeau LGBT, que faisait-il là ? Ben voyons ils font leur pub, cher ami.
Hier manif antipass : un drapeau LGBT ; manif COP climat : un drapeau LGBT. manif de Soudanais contre la dictature militaire, en arrière-plan : un drapeau LGBT, les couleurs des dessins animés : arc-en-ciel celles des LGBT, il faut habituer les gamins à ce LGBTiser, etc. etc.
Ils avancent lentement mais sûrement, avec pour but de créer des générations de détraqués pervers dégénérés sexuels et comme l’islamisme avec leurs couteaux et machettes, ils gagneront eux aussi et finiront par détruire ce mâle blanc de droite hétéro catho honni et haï.
Épuration ethnique sexuelle genrée : le Mal LGBT a pris la main... des petits enfants, et celle du grand remplacement islamiste raciste racialiste.
Le mal a enfin remporté la victoire.
Pas touche à la cantine du Sénat, Larcher la sentinelle vigile toujours attablé y veille fermement.
Rédigé par : sylvain | 07 novembre 2021 à 09:40
"Le Mal a pris la main !" (PB)
Intéressante remarque, pas seulement en ce qu'elle traduit une réalité évidente, mais philosophiquement ou théologiquement (comme on voudra) en ce qu'elle s'oppose à la vision catholique du Mal.
Embarrassé par l'existence du Mal en tant que tel, dans un univers créé selon l'Église par un Dieu charitable, saint Augustin s'en tire par une pirouette surprenante en disant que "le Mal est la privation de Bien" (sic, mais en latin).
À la suite de quoi l'Église s'engouffre dans ce sophisme et cela dure depuis.
Et pourtant il suffit de se plonger un peu dans la Bible, et en particulier dans Le Livre de Job, pour constater que le Mal existe en soi.
Rassurez-vous, je serai bref.
"Un beau jour", Satan et Dieu décident de jouer la vie de Job, pour savoir si celui-ci qui est fidèle à Dieu dans l'opulence, l'est également même dans la misère. Dieu relève le défi de Satan, comme deux compères qui jouent le sort d'un combat de coq ou d'une corrida, et accepte que tombent alors sur Job les pires misères, Job qui imperturbable reste stoïque et fidèle, jusqu'à finir par cette déclaration sublime: "J'en appelle à Dieu, de Dieu lui-même".
Évidemment Dieu comprend cette injonction et tout s'arrange pour Job, il retrouve une femme, une fortune, etc.
Voilà qui sur un blog juridique est extraordinaire, une victime demandant à son bourreau de se condamner lui-même.
Himself, comme dit le wokisme au blanc hétéro.
Le jour viendra où les woke se présenteront comme des successeurs de Job vis-à-vis des Blancs.
Bref, tout ça pour dire que je suis d'accord, que le Mal existe, et qu'il m'arrive même de penser que Macron est une des représentations de l'Antéchrist. Je me demande si c'est recevable dans une campagne électorale ou si on me reprochera de diffuser une fake news ?
Rédigé par : Tipaza | 07 novembre 2021 à 09:32
Eh bien voilà. Axelle D nous a encore pourri un fil.
1. Je file un coup de boule à un commentateur au hasard (ici, hameau dans les nuages et F68.10), au moyen d'une attaque personnelle qui n'a rien à voir avec la choucroute.
2. J'attends les réactions inévitables.
3. Je redouble d'attaques personnelles en me plaignant d'être une pauvre victime. J'ai mis mon nombril au centre de la discussion et le sujet d'origine est complètement oublié.
Le trollage pour les nuls.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 07 novembre 2021 à 09:22
@ F68.10
Pour vous divertir de vos accusateurs, et soulignant que je crois à vos dires comme je crois à la fiction évangélique et suis en conséquence sincèrement solidaire de vos souffrances, voici un article qui répond aux questions du soutien de Trump par l'éminence grise de la Silicon valley, qui devrait vous intéresser :
https://www.bloomberg.com/news/features/2021-09-15/peter-thiel-gamed-silicon-valley-tech-trump-taxes-and-politics
Pour ceux qui penseraient que cette incise est sans rapport avec le billet, je précise que Peter Thiel est le fondateur d'Imitatio, fondation pour la diffusion de la théorie mimétique de René Girard, que je soupçonne d'utiliser la théorie mimétique en en dissimulant le fondement évangélique à des fins personnelles, permettant de dégager l’effet excessivement dangereux de l’utilisation de ce qui ne se maîtrise pas, notamment, on l’a vu, pour la démocratie et qui est, si Thiel sait réellement ce qu'il fait, ce qui reste encore à prouver, fondamentalement maléfique.
Rédigé par : Aliocha | 07 novembre 2021 à 08:51
@ Wilfrid Druais | 06 novembre 2021 à 23:24
« Heureusement je suis revenu juste avant qu'il parte et j'ai donc su qu'il avait sonné chez toutes les "chances pour la France" de mon escalier (…) et il m'a dit qu'aucun voisin n'a voulu prendre mon colis trop grand pour ma boîte aux lettres, parce que je suis méchant. »
Vous pouvez vous consoler en vous disant qu’après tout, vos voisins, à défaut d’être serviables, sont honnêtes car ils auraient pu garder pour eux le colis ou encore le revendre à la sauvette.
Il paraît qu’ils sont comme ça les Arabes si on en croit la rumeur… :)
Rédigé par : Achille | 07 novembre 2021 à 07:42
Quand on lit les échanges entre commentatrices...teurs sur le blog aujourd'hui, Philippe peut maintenant changer le titre et écrire :
"Le Mal a pris la main sur mon blog"... et tout ça pour une histoire de porte !
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@ Serge HIREL | 06 novembre 2021 à 01:30
Puisque vous me posez la question : en 1987 je vivais à Lagos, Nigeria, dans la zone résidentielle de Victoria Island, Plot 1422, Ahmodu Tijani Street !
Professionnellement j'étais en plein pétrole. Pollueur en plus de menteur suivant vos critères ! Ça vous va ?
À l'époque nous étions sous régime militaire depuis la fin de la guerre du Biafra, je n'ose pas l'appeler dictature après vous avoir lu, il y avait 46 journaux publiés dans le pays (de 36 Etats) pour les 160 millions de Nigérians à l'époque, dont seulement deux quotidiens gouvernementaux. L'un des autres 44 s'est même permis d'accuser l'épouse du Général alors chef d'État, Ibrahim Babangida, d'être à la tête d'un cartel de drogue entre l'Asie et l'Europe ! Ce qui lui a valu une bombe dans ses bureaux mais rien d'autre, même pas un journaliste blessé ! Et pour cause, le journal appartenait à une très puissante famille royale yoruba (oui ! Il y avait plein de Rois et encore plus de Princes au Nigeria, il y avait même eu une Impératrice par le passé).
Entre militaires et chefs traditionnels les règlements de comptes se faisaient sans mort !
Seulement chaises, bureaux et machines à écrire, l'ordinateur n'était pas encore arrivé d'Asie avec la drogue !
Quant au reste je ne vois pas à quel titre je vous dois des explications.
Toutefois, j'ai vu à l'étranger (Somalie, Algérie, Iran et Nigeria) les dommages que causaient les journaux comme Le Monde et le Herald Tribune, NY Times et Washington Post et même The Guardian, en déformant les faits, je me méfie des journalistes, leur célébrité est plus importante pour eux que la vérité !
Seriez-vous de tempérament dictatorial, comme Zemmour, pour imposer votre volonté aux commentateurs du blog de Philippe Bilger ?
C'est Philippe qui m'intéresse, pas vous !
Essayez de lire un texte en entier Serge vous en deviendrez plus s'age ! (Yes, it's a double pun.)
Rédigé par : Claude Luçon | 07 novembre 2021 à 02:26
@ Axelle D
"Tiens après un tour pour rien en Belgique, il s'agirait de la police suisse à présent !"
Je montrais simplement, par des coupures de presse, que de multiples techniques existent, en Belgique, en France et en Suisse, pour défoncer des portes. Contrairement à vos propos, la police utilise d'autres méthodes que le seul belier, en France même, pour défoncer des portes. Nommément: le vérin pneumatique et le pied de biche. J'ai fourni des sources attestant de cela.
Maintenant, je précise pour les mal-comprenants comme vous: la seule police à laquelle j'ai eu affaire en matière psychiatrique, c'est la police suisse. Mais sur le versant judiciaire, j'ai en effet tâté à la fois du droit français et du droit suisse. Mais jamais de police française.
La raison en est bien simple, et vous serez incapable de la comprendre, mais Wilfrid Druais la comprendra très bien: en France, il y a trois modes d'hospitalisation (qui ont changé de nom): 1. hospitalisation "libre" 2. hospitalisation à la demande d'un tiers 3. hospitalisation d'office.
Comme la police n'avait pas de problèmes avec moi, car seule ma mère en avait un, l'hospitalisation à la demande d'un tiers suffisait amplement aux besoins de ma mère. Pas besoin de recourir à la police en France: elle cumulait les rôles du tiers effectuant la demande d'hospitalisation et celui du médecin traitant, voyez-vous... et elle connaissait tout l'hôpital, vu qu'elle y travaillait (enfin, dans celui d'à côté.) Super pratique pour elle.
En Suisse, il n'y a pas d'hospitalisation à la demande d'un tiers. La raison en est simple: vu le pognon qui existe en Suisse, ils interdisent aux membres de la famille de pouvoir demander des internements de la petite vieille subclaquante qui est assise sur une montagne de pognon... Pour déclencher des hospitalisations contraintes, il faut donc passer par la police. Et les psychiatres basculent donc les demandes familiales sur la seule option qu'ils ont: hospitalisation d'office, le PLAFA, i.e. la police.
Voilà pourquoi les modes de fonctionnement ne sont pas les mêmes, et pourquoi ma mère devait hurler comme un putois dans les cages d'escalier en Suisse pour déclencher des interventions policières en importunant les voisins: elle n'avait plus le pouvoir, et la fuite en avant dans l'hystérie était sa seule option. Vous aurez beau arguer du délire, c'est la pure et simple réalité.
Vous pouvez vérifier mes commentaires sur ce blog: c'est toujours, invariablement, la police suisse. J'ai passé l'essentiel de ma vie d'adulte en Suisse. Pas toute, mais l'essentiel. Le 8 août 2020, je mentionne la Suisse dans cette histoire. Le 10 octobre 2020, je mentionne encore la Suisse. Donc: bien que l'histoire chevauche la France et la Suisse, je n'ai jamais fait mystère du versant suisse et de l'aspect policier en Suisse.
Vous cherchez donc inutilement des noises: vous ne serez pas capable d'isoler une contradiction dans mes propos à ce sujet. Ils sont concordants.
Police suisse qui est malgré tout beaucoup plus polie que les sagouins de la police française. (Sauf une grosse c*nne de policière vaudoise, qui mériterait de sévères paires de baffes.)
"Et votre compère Marchenoir qui en remet une couche (et quelle couche) en nous parlant de "l'administration françouése". Complétement à côté de la plaque le pauvre garçon dans son obsession (maniaque) à venir m'insulter et me chercher sans raison..."
Sans raison ? Non. Toujours pour la même raison: votre dogmatisme accordant une crédibilité absolue à tout ce qui vient des corps intermédiaires para-étatiques, comme la police. Votre absence complète d'esprit critique, en somme.
"...et quel que soit le sujet..."
C'est essentiellement toujours le même et principal sujet qui suscite vos altercations avec Robert Marchenoir: votre dogmatisme pro-police.
"En tout cas, raté votre petit numéro de duettistes mabouls ! Vous en avez d'autres dans le genre absurde, qu'on rigole ?"
Si vous voulez que je vous raconte tout ce que j'ai vu en psychiatrie, je pense que vous avez de quoi vous marrer pour le restant de vos jours. Le seul problème, c'est que vous êtes bête comme vos pieds ; et que je rigolerai donc de vous voir vous gausser à tort et à travers, tout en prétendant que vous défendez les victimes, vous... Votre escroquerie intellectuelle ne manquera jamais de me bidonner.
Maintenant, laissez tomber ce sujet que vous ne comprenez manifestement pas. Cessez vos attaques personnelles. Je vous ai accusé de raconter n'importe quoi quand vous avez prétendu avoir fait l'objet d'une tentative de viol ?? Non. Parce que j'ai un minimum de décence, voyez-vous: je ne me moque pas, comme vous le faites, de gosses de deux ans qui subissent un syndrome où la mortalité des détectés est de 6 %. Ne venez pas me faire croire que 6 % des femmes qui ont subi des tentatives de viol en décèdent. Vous vous moquez d'un sujet beaucoup plus grave et mortel que le viol, bien que bien moins prévalent.
Rédigé par : F68.10 | 07 novembre 2021 à 00:20
Déçu par ce match de rugby 🏉 : les joueurs ne se sont pas mis à genoux 🧎♀️ pour lutter contre le racisme, ni n’ont levé l’arrière-train pour lutter contre l´homophobie.
Pas de pancarte « no to racism » ni « no to Zemmour », en effet le mal a pris la main ce soir, ça mollit chez les progressos antiraços intellos bobosses.
L’ombre de Zemmour planait ce soir sur le Stade du Saindenikistan.
Rédigé par : sylvain | 06 novembre 2021 à 23:21
@ F68.10
Tiens après un tour pour rien en Belgique, il s'agirait de la police suisse à présent ! De mieux en mieux dans les élucubrations et les mensonges !
Et votre compère Marchenoir qui en remet une couche (et quelle couche) en nous parlant de "l'administration françouése". Complétement à côté de la plaque le pauvre garçon dans son obsession (maniaque) à venir m'insulter et me chercher sans raison et quel que soit le sujet, comme c'est le propre du pervers narcissique.
En tout cas, raté votre petit numéro de duettistes mabouls ! Vous en avez d'autres dans le genre absurde, qu'on rigole ?
Rédigé par : Axelle D | 06 novembre 2021 à 21:52
@ Wilfrid Druais
"Sans affirmer que vous mentez comme un arracheur de dents ou que vous délirez totalement, j'ai du mal à croire que les flics aient défoncé votre porte à coups de hache sous la pression de votre mère psychiatre."
L'histoire est un plus complexe que cela, mais, si, cela s'est bien passé comme cela.
Pour la faire court, à un moment, à force de lire dans mes dossiers que je suis consentant, que j'aime la psychiatrie, que j'aime me faire interner, que je suis gentil tout plein avec les infirmières, j'ai constaté que ces gens ne comprenaient pas le mot "Non".
Donc, effectivement, à un moment, je fais exprès de ne pas ouvrir la porte. Ne serait-ce que pour manifester que "Non", c'est "Non".
Le résultat, c'est qu'ils la défoncent.
Pour une fois, j'ai un document manifestant que j'affirme "Non": la facture du défonçage de porte. Mais bien sûr, cette preuve n'est pas une preuve. Rien n'est jamais une preuve quand on décide à l'avance que telle ou telle chose est improuvable. C'est toujours à la tête du client, la notion de preuve, n'est-ce pas...
"Si comme vous dites il ont défoncé votre porte à coups de hache c'est qu'ils avaient donc une autorisation judiciaire parce que vous étiez une sorte de forcené dangereux pour lui-même..."
Ouaip. C'est ce que ma mère se plaît à raconter: que je suis un terro. J'ai compris, depuis le temps. Il a fallu m'expliquer longtemps, mais je comprends vite.
Je ne pense pas qu'ils avaient une autorisation particulière autre qu'un PLAFA. Et la raison pour laquelle ils ont sorti le PLAFA, c'est que je m'oppose à la situation dans laquelle ma mère m'a mis: je refusais désormais les "soins" de manière catégorique. Car tout cela commençait à aller beaucoup trop loin.
C'est ce qui s'appelle "dire non". Et je vous assure que c'est allé très loin: j'ai aussi un document en bonne et due forme me notifiant, avec un joli tampon du médiateur de la la gendarmerie vaudoise, d'une menace d'internement à vie. C'est une preuve de quoi cela au fait ? Que nous sommes enfin rentrés dans un débat rationnel et argumenté au sujet de la notion de maltraitance médicale, sûrement...
Vous aurez beau arguer que l'internement à vie n'existe pas dans le droit français... cela existe bel et bien dans le droit suisse. Je me suis d'ailleurs fendu d'un lien dans le passé vers un site gouvernemental suisse qui explique tout cela noir sur blanc.
"Votre histoire est pour le moins douteuse et de toutes façons improuvable."
Ma fille a toutes les pièces: c'est les médecins, d'ailleurs, qui les écrivent, les pièces et les preuves. Il suffit de ne pas boire intégralement leurs paroles, et de se demander "qui dit quoi", et on remonte toujours à la même personne. Et c'est bien la particularité de ce fameux syndrome: c'est quasiment improuvable, même quand cela crève les yeux. Et même quand cela crève les yeux, personne n'ose remettre en question la sacralité du soin et le dévouement de la mère. Et, cela, c'est attesté de mille manières dans la littérature scientifique, ainsi que par les témoignages à la fois de victimes et de médecins conscients et impuissants face à ce phénomène. Qui sont rares, mais qui existent.
Mais ce qui est fascinant dans ce mot - "improuvable" - c'est que c'est toujours mes allégations qui sont improuvables. Celles de ma mère, par contre, c'est parole d'évangile. Retirez les propos de ma mère avant l'emballement infernal, et le dossier fond comme neige au soleil. C'est cela la "preuve" de ce syndrome. Ou tout d'un moins un des éléments probants qui justifieraient, dans un monde parfait, qu'on remette sa parole en cause. Même si elle est médecin. Mon médecin, d'ailleurs, sur les fiches d'internement. Parce que là où il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir...
J'adore quand on m'explique que je ne sais pas lire mes propres dossiers.
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@ Axelle D
"Je refuse de croire que des policiers aient pu défoncer votre porte avec une hache (ce que vous avez écrit) tout simplement parce que les membres des forces de l'ordre, policiers ou gendarmes, quelle que soit leur spécialité, n'utilisent jamais ce genre d'outil pour forcer une porte, mais exclusivement un bélier."
Ou des haches de service en Belgique. Des tronçonneuses en Allemagne. Des pieds de biche et des vérins pneumatiques en France.
En France, je n'ai jamais eu affaire à la police en ces termes. C'était inutile: ma mère avait les infirmiers à sa disposition. C'était alors en mode guet-apens. Et toujours pendant les grandes vacances d'été. Pour bien être sûre qu'elle pouvait contrôler mon orientation dans les Graaaaandes Ecoles à coups de certificats médicaux. Et par la force.
Vous voulez plus de détails ? Je vous parle des fausses intoxications aux fluor à l'âge de deux et demi où le centre anti-poison marque que les analyses toxicologiques sont négatives avant de procéder, quand même, nonobstant les résultats négatifs, parce qu'il vaut mieux prévenir que guérir, à des opérations invasives ? Vous ne trouvez pas curieux que le médecin du centre anti-poison utilise deux stylos sur le même document, et que son écriture ressemble furieusement à celle de mon carnet de santé, qui est maniaquement noirci sur environ 50 % des entrées ??
Franchement: arrêtez de rebondir sur un sujet que vous êtes à mille lieux de comprendre.
Rédigé par : F68.10 | 06 novembre 2021 à 21:49
@ Wilfrid Druais | 06 novembre 2021 à 19:09
Vous avez oublié qu'il y a des exceptions.
La police a le droit de défoncer la porte lorsqu'elle a constaté avec preuves que la personne en question est dangereuse, qu'elle détient chez elle des armes et/la drogue, ou qu'elle est recherchée pour délit ou crime commis.
Rédigé par : ellen | 06 novembre 2021 à 21:31