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24 novembre 2021

Commentaires

Axelle D

@ duvent

Sachant que la cuisine n'est pas mon domaine de prédilection contrairement à la musique, je vais refiler la recette à l'une de mes petites-filles qui adore cuisiner comme vous au pifomètre, ce qui donne parfois des combinaisons assez surprenantes dans un décor de cuisine apocalyptique !

À propos de noisette et pour rester dans la musique, je me contenterai d'aller voir l’une des plus célèbres œuvres du répertoire chorégraphique, Casse-Noisette, qui sera présentée dans une salle de cinéma de ma région.

Cordial salut en retour.

NB : mais si vous avez une recette de la tête de veau (vieille) gribiche je suis preneuse !

duvent

@ Axelle D | 09 décembre 2021 à 00:52

Chère Madame,

Vous êtes bien indulgente à mon égard et je vous en félicite, car je suis moi-même, Me, Myself and I, d'une complaisance et d'une faiblesse pour mes élucubrations qui frisent le délire...

Aussi, lorsqu'une autre trouve des qualités à mes propos j'ai une grande envie de lui sauter au cou, mais dans ce monde nous nous contenterons vous et moi, d'un sobre et distant salut !

Cependant, me sentant redevable, pour une raison que je ne m'explique pas, je vous envoie pour ne pas être en dette une recette pour Noël, elle sort directement de ma tête, elle ne respecte aucune règle, elle utilise pour mesure le pifomètre, et pour temps de cuisson le "de visu", l'huile de coude ne sert à rien, vous pouvez donc la remiser par-devers vous !

Des noisettes
du beurre
du sucre vanillé
de la farine
1 œuf
1 sachet de levure chimique

Les noisettes doivent être torréfiées, puis mixées, à la suite de quoi vous ajouterez les 4 cuillères rases de sucre vanillé, l'oeuf, les quatre cuillères moins rases de farine, le sachet de levure chimique et mélangerez le tout qui aura une apparence bizarre, et une consistance étrange...

Débrouillez-vous pour faire et réussir de petites boules que vous aplatirez sans méchanceté, déposez-les délicatement sur votre papier de cuisson, faites cuire à 180°, et regardez tendrement la cuisson gonfler et dorer votre œuvre...

Si avec toutes ces explications vous échouez c'est que vous n'êtes pas Vatel, mais moi qui suis Vatel vu de loin, je ne vous le pardonnerai pas, jusqu'à Noël !

HAÎKU

Sans savoir pourquoi
J'aime ce monde
Où nous venons pour mourir.

Natsume Sôseki
1867-1907

Axelle D

@ duvent | 05 décembre 2021 à 11:33

J'avais loupé ce morceau choisi à la fois savoureux et criant de vérité...
Ce pauvre Marchenoir vous l'avez sonné pour le compte...
Quel punch et quel talent dans l'humour et la répartie ! J'ai bien ri.

duvent

@ Robert Marchenoir | 05 décembre 2021 à 09:23

Mesdames et messieurs les visiteurs du blog de M. Bilger... c'est parce que je me tamponne joyeusement le coquillard de Mme Pécresse et de la trépassée Mme Baker, que je m'immisce ici !

Ce matin à 6 heures il ne faisait pas chaud !

J'ai donc décidé, c'est ce que je fais toujours quand on se les gèle, de cuisiner une bonne blanquette, crémeuse et roborative, elle sera, il va de soi, bien arrosée.

Puis, à la chaleur déversée par un Bordeaux digne et fier, celle d'une victuaille de bon aloi, s'ajoutera tout à l'heure la chaleur humaine.

Et cette chaleur humaine, je l'ai reconnue là, dans ces mots :

« Un gang de petites futées a tenté de tricher avec les règles du jeu : on va se comporter comme de grosses pouffiasses, et en plus on va exiger le respect qui nous est dû. »

L'ensemble du texte est drôle et d'une mauvaise foi éblouissante !

Comme je suis d'un naturel vrai et spontané, je me suis dis :

« Alors, grosse pouffiasse, ça te brancherait pas de dire merci au monsieur ? »

Vous allez rire, lorsque je vous dirai qu'aussitôt je me suis sentie remplie de gratitude et de joie, à tel point que dans mon for intérieur la réponse a été :

« Mais ça me branche à mort, de dire merci au monsieur ! »

Mais oui, il faut bien l'avouer, Robert Marchenoir est la victime d'un « gang de grosses pouffiasses », et l'autre gang composé d'hommes, il a oublié de nous dire ce qui les distingue...(Dans le Midi on dirait : des couillons sur un pot de fraises, mais est-ce adapté ??)

Bref ! J'ai donc cherché dans ma tête, là où je range tous les dictionnaires utiles, le sens de « pouffiasse », il paraît que ce mot est d'origine allemande et alors, je me gondole, mer*e alors !

Ainsi donc, une « pouffiasse », est une dame qui exerce ses talents multiples et variés dans un bordel, et s'amuse toujours bien volontiers à faire cascader, cascader la vertu !

Je m'interroge donc sur la véracité de l'ensemble du propos du sieur Marchenoir.

Si et seulement si, ce « gang de grosses poufiasses » me compte dans ses membres, il existe une erreur qui empêche une conclusion vraie...

Je file, ça bouille là-bas ! Y a-t-il assez de fleur de thym ? Mais je ne partirai pas sans inviter Marchenoir à déguster "Les Imbéciles" de Giovanni Papini, c'est bref et bon !

Nota Bene : Marchenoir utilise le comparatif « comme », ce qui l'innocente vaguement à mes yeux presbytes !

Robert Marchenoir

@ anne-marie marson | 02 décembre 2021 à 13:35
"Je me demande Robert Marchenoir si la vaccination ne vous a pas fait perdre quelques neurones, ou alors si c'est un début d'Alzheimer, parce que c’est vous qui m’avez traitée de 'virago prétentieuse et mal baisée' je ne fais que vous répondre."

Je ne crois pas, non. Il me semble que c'est Mary Preud'homme que j'ai traitée de virago prétentieuse et mal baisée. Peut-être vous ai-je fait une fleur en vous embarquant, à titre accessoire, dans mon jugement. Si je l'ai fait, c'est que vous le méritiez.

Peut-être, aussi, avez-vous mal lu. Vu votre lucidité étincelante dans les affaires médicales, cela ne m'étonnerait pas plus que ça.

Il faut en faire sacrément beaucoup pour que j'en vienne à qualifier une femme de virago prétentieuse et mal baisée. Certaines se croient à l'abri du fait de leur sexe. C'est une erreur.

Lorsqu'on s'obstine, au fil de dizaines de commentaires, voire pendant des années, à se livrer à des attaques personnelles, à des insultes, au harcèlement, à la mauvaise foi, aux sarcasmes, à la vantardise hors de propos, tout cela en excipant de sa qualité de femme et en étalant son mépris des hommes -- tout en lâchant quelques allusions égrillardes de temps à autre --, alors il ne faut pas s'étonner, au bout de la centième fois, d'être qualifiée de virago prétentieuse et mal baisée.

C'est toute l'arnaque du féminisme : se prétendre victime alors qu'on est l'agresseur -- et faire semblant de s'indigner lorsqu'on voit l'interlocuteur retourner la table.

Je suis un ardent partisan de la galanterie, mais ça se danse à deux. Les antiques prescriptions de la courtoisie masculine envers le beau sexe ne tiennent que dans un monde où ce dernier s'oblige lui-même à ses vertus traditionnelles.

Un gang de petites futées a tenté de tricher avec les règles du jeu : on va se comporter comme de grosses pouffiasses, et en plus on va exiger le respect qui nous est dû.

Non seulement ça, mais on va commencer par vomir sur les hommes à jet continu ; à l'objection la plus innocente sur le moindre sujet général, on va hurler qu'on est persécutée parce qu'on est une fâââme, et au coup d'arrêt un peu ferme qui va venir inéluctablement au bout d'un certain temps de provocations continues, on va répondre : vous voyez, je l'avais bien dit !

Vous remarquerez que c'est le principe même de "l'anti-racisme", du "wokisme". C'est l'éternelle tactique des militants noirs, musulmans, etc. C'est l'ignoble procédé des gauchistes, qui vont déterrer trois mots publiés dans un livre ou écrits sur Twitter il y a dix ans, extraits de leur contexte, et tenter d'abattre un homme avec ça.

Je vous ferai remarquer également que vous ne m'avez nullement "répondu". Si vous aviez voulu le faire, alors il aurait fallu engager la conversation au moment et à l'endroit où ces mots auraient été prononcés.

Au lieu de cela, vous attendez dix ans, et déterrez des propos dont, bien sûr, vous omettez le contexte -- que tout le monde a oublié, et dont tout le monde se moque désormais.

Si je vous ai traitée de virago prétentieuse et mal baisée, ce n'est pas venu de nulle part. Vous avez fait quelque chose pour cela. Quoi ? Il serait intéressant que vous nous le rappeliez.

La différence entre vous et moi, c'est que moi j'ai oublié. Lorsque j'ai des comptes à régler avec quelqu'un, je le fais, et puis je passe à autre chose. Vous, vous ruminez pendant des siècles, et puis vous nous sortez je ne sais quoi d'invérifiable apte à vous portraiturer en pauvre victime martyrisée.

Si vous croyez impressionner qui que ce soit avec une ficelle aussi énorme...

Lodi

L'intelligence est sans courage pour deux raisons. On peut se servir de l'intelligence pour se masquer certaines choses. Je pense que tout le monde l'a bien compris.

On peut aussi se servir de l'intelligence pour découvrir certaines choses, mais cela a un coût.
Voyons... Cela peut désolidariser d'avec son milieu voire de tous les milieux, et il faudra donc bien plus de courage pour agir, seul ou en nouant de nouvelles alliances, que si on était resté en place. Car la réflexion est un voyage, un dessaisissement plutôt qu'une acquisition. Il y a donc un sentiment de perte, qu'on peut compenser en s'alliant aux plus mauvaises causes... Ou du moins, on peut rester sur son quant-à-soi.

Cela peut désolidariser d'avec soi-même, on peut ne ressentir qu'un immense à quoi bon et ne plus agir. Ou du moins, ne pas avoir le courage de consentir à certains combats.
Evidemment, on ne réfléchit pas entièrement seul, on a la réflexion des vivants et des morts avec soi. Mais parfois, on peut perdre soit le goût de se confronter, soit celui de se parler à soi-même, et sans le désir, sans l'inspiration, ou en perdant l'habitude, penser ou se battre est plus difficile.

Penser ne se fait pas hors-sol ou plutôt hors-âme, je veux dire que penser remue les souvenirs et les anticipations.
Autant les idiots, les ignorants et les inconséquents ne voient rien venir, autant qui perçoit certaines choses peut en être paralysé, et d'autant plus qu'il est logique, donc sans rien qui masque les chaînes causales, et sensible, ce qui fait qu'il ressent le choc de ce qui pourrait arriver, au monde ou à lui-même.

Sans trop de vanité, on ne songe pas au panache mais à la victoire de la vérité, la liberté et autres choses semblables ; sans illusion, on sait combien la victoire ne viendra pas sous prétexte qu'on aurait raison.
Il faut que "ce qui est juste soit fort", mais ce qui est juste a souvent tellement coûté qu'il ne reste plus de force, et de toute façon, fort ou faible, les Français n'aiment ni la vérité ni la liberté, à quoi ils mettent tous les obstacles possibles, vanité nationale, préférence de la forme au débat de fond, ce qui ne veut pas dire qu'on ait du style ou qu'on le promeuve.

Mais on préfère relever des fautes mineures, par exemple d'orthographe, et ignorer le reste. Pour déplacer le débat ou se venger de ne rien trouver à redire contre l'autre autrement, et comme le style est très personnel, on peut toujours cracher sur celui de quiconque, cette ruse marchera toujours.
On peut aussi dire que quelqu'un a un style formidable alors qu'on ne partage pas ses idées pour le conquérir au moyen de sa vanité de même que cracher sur un autre sera un moyen de le détruire pour l'expulser du débat.
Bien sûr, tout est possible, qu'on trouve et le fond et le style de quelqu'un bien, mais cela ne sera pas forcément cru vu le contexte, et de toute façon, pas toujours heureux : en France, il faut se rappeler, toujours, toujours que c'est "la liberté pour faire quoi" et "la liberté, c'est bien relatif".

On peut en dire autant de la vérité, donc même si quelqu'un connaît des choses, il ne faut pas oublier qu'il y aurait une tendance naturelle autant que maladive à se jouer des faits et à mettre la liberté des autres et la sienne en danger.
En faisant des expérimentations politiques par exemple, tout ce qui est extrême, qui a échoué, tout ce qui est mauvais attire comme le vide, comme la flamme, et si aucune idéologie ne semble assez sexy, c'est aux théories du complot, au virus qu'on se donne.
Et si avant "le premier qui dit la vérité est toujours sacrifié", à présent, on s'en prend à ceux qui soignent non pour des abus éventuels mais parce qu'ils soignent.
Après la haine de l'esprit, la haine du corps, après la haine de la liberté et de la vérité, celle de la vie. Après ? En vérité, ces tares se cumulent. Pauvre, pauvre pays...

On préfère regarder le doigt que la lune, d'où le désir compulsif de situer les gens, à commencer par le désir bien français d'interdire les pseudonymes, sur le net, et sans doute, plus tard, logiquement, partout.
Entre ne rien dire et se livrer aux foules hostiles, il y a pourtant une troisième voie, savoir la plume qui prend le masque à moins que le masque ne prenne la plume.

Il y a le risque pour l'intelligence de manquer de trempe pour se battre, mais attention, se battre ne met pas que sa vie en cause, savoir au mieux ou au pire son existence et ses moyens d'existence et ses proches.
Se battre peut certes inspirer mais rendre moins créatif et plus brutal, se répétant dans les combats et perdant finesse et empathie au cours des batailles.

Bref, l'intelligence a cent peurs, mais quand elle persiste à avancer au milieu de tout, on peut dire qu'elle a cent ruses autant que cent courages.

anne-marie marson

@ Robert Marchenoir | 28 novembre 2021 à 19:28
« Si vous étiez seulement une virago prétentieuse et mal baisée (c'est vous qui le dites), ce serait un moindre mal. »

Je me demande Robert Marchenoir si la vaccination ne vous a pas fait perdre quelques neurones, ou alors si c'est un début d'Alzheimer, parce que c’est vous qui m’avez traitée de « virago prétentieuse et mal baisée » je ne fais que vous répondre. Mais comme vous semblez oublier ce que vous écrivez, je me demande si c’est utile.

« Avez-vous remarqué que notre pays est le seul à posséder, au sein de ses gouvernements successifs, des ministres du sexe féminin dont le point commun est de pratiquer un négligé systématique et ostentatoire dans leur vêtement et leur coiffure ? »

Vous l’avez déjà dit sur ce blog (avec des photos), je vous ai répondu que vous aviez raison.
Cependant, je ne leur ressemble pas. Je préfère Adidas.
Je suis également contre les femmes-quotas, qui permettent à des débiles d’accéder à des postes que leurs compétences ne leur permettraient pas d’atteindre.
Enfin, l'exemple vient de haut et pas seulement des fonctionnaires communistes et paresseuses. Certains disent également que Madame Macron lors de la panthéonisation de J. Baker, aurait pu faire un effort de présentation. Elle était mal coiffée.
"Et je pense que Madame la compagne du Président aurait pu faire un effort de présentation : un beau chignon structuré, par exemple. Joséphine Baker était aussi une merveille d’élégance." (francefougère sur le blog de Maxime Tandonnet)
C'est donc la vulgarité de la tenue qui accompagne la vulgarité des idées.

anne-marie marson

@ Serge HIREL | 28 novembre 2021 à 19:13

Ce n'est pas parce qu'elle est soi-disant idiote que Camélia Jordana n'est pas une bonne actrice.
J'ai cité le film comme exemple de reportage sur les nouveaux esclaves, ce film n'est pas très connu. La preuve vous ne le connaissez pas. J'ai cité Camélia Jordana par hasard parce qu'elle joue dans ce film, mais j'ai vu qu'elle faisait l'objet d'un traitement de faveur sur un autre fil de commentaires.

Je n'étais pas "cosaque de base", je n'ai pas eu l'impression de participer au déclin de la France, j'ai appris beaucoup de choses.
Et je n'ai pas fait l'erreur de traiter les GJ de "factieux" comme par exemple certains membres des LR (on voit où ils en sont).

Ceci dit, je constate que les clichés qui datent de la guerre froide et sur la Russie ont la vie dure, parce que pour vous finalement, tous les Russes restent des cosaques. Je ne connais de cosaque que Michel Strogoff, qui est un très beau roman.
Visiblement vous n'êtes pas encore arrivé jusqu'à Poutine.

Robert Marchenoir

@ anne-marie marson | 27 novembre 2021 à 20:27
"J'ai fait partie des casse-pieds de la CGT, celles que Robert Marchenoir appelle les viragos prétentieuses et mal baisées (cliché), et j'en suis fière."

Ah bon, vous êtes une virago prétentieuse et mal baisée ? Et en plus, vous êtes à la CGT ? Vous cumulez, dites-moi.

"@ sbriglia | 25 novembre 2021 à 16:01
@ Serge HIREL | 26 novembre 2021 à 14:58 Et à tous ceux qui ont sur la CGT des clichés qui datent de la guerre froide."

Hahaha, les fameux clichés qui datent de la guerre froide. Qui étaient tous vrais. Et qui le demeurent. En particulier concernant la CGT...

Syndicat communiste, subversif et adepte de la violence, auquel les Français doivent leurs faibles salaires, leur taux de chômage prodigieux, leurs hôpitaux dysfonctionnels, leurs déserts médicaux, leur insécurité galopante, leur désindustrialisation, leur dette publique insondable et deux ou trois autres trucs.

Si vous étiez seulement une virago prétentieuse et mal baisée (c'est vous qui le dites), ce serait un moindre mal.

Et puisqu'on parle de viragos prétentieuses et mal baisées, je vous ferai remarquer que le lien que vous faites entre cet état, dans lequel vous semblez vous complaire, et votre appartenance à l'un des hauts lieux du communisme français, n'est pas une particularité personnelle dont l'évocation ici serait superflue. C'est l'une des caractéristiques sociales de la France.

Avez-vous remarqué que notre pays est le seul à posséder, au sein de ses gouvernements successifs, des ministres du sexe féminin dont le point commun est de pratiquer un négligé systématique et ostentatoire dans leur vêtement et leur coiffure ?

Et que ces femmes sont en général à la tête de portefeuilles d'orientation sociale, c'est à dire qu'elles représentent l'essence de la fonction publique, laquelle est l'incarnation du communisme en France ?

Dans n'importe quel pays du monde, un ministre, même et surtout du sexe féminin, comprend d'instinct que l'autorité de sa fonction doit s'accompagner d'une rigueur et d'une élégance dans sa tenue.

En Angleterre, vous avez des Liz Truss et des Priti Patel. En France, nous avons des Annick Girardin (celle qui négocie en nuisette avec ses homologues cambodgiens) et des tripotées d'autres.

Si de telles offenses au bon goût parviennent jusqu'au sommet du pouvoir, c'est qu'elles sont partout. De la manifestante à cheveux rouges de la CGT à la fonctionnaire revêche habillée comme un sac, ces femmes représentent l'essence de la fonction publique à la française : le je-m'en-foutisme, la paresse, l'impunité et le mépris du citoyen qu'elles sont censées servir.

Tout leur être hurle : et alors ? ça te dérange ? Non que cette attitude soit spécifique aux fonctionnaires du sexe, mais elle est plus visible chez la femme. Lorsque saute, chez elle, sa naturelle propension à mettre en valeur son physique, quels que soient les dons qu'elle a reçus de la nature, cela montre la profondeur du travail de sape réalisé sur les mentalités par la machine fonctionnariale à la française.

Machine qui bloque le pays depuis 1945, grâce à Maurice Thorez et à Staline, à l'aide du triptyque : statut de la fonction publique, Sécurité sociale et privilèges des syndicats communistes.

Serge HIREL

@ anne-marie marson 27 novembre 2021 à 20:27
« Je parle de contrat de travail parce que la CGT a contribué à établir des contrats de travail pour les « uber » (...) »

Pas plus que les autres syndicats. Et les « uber » en sont-ils satisfaits ? Ils n’en donnent pas l’impression... et ne semblent pas s’être syndiqués en masse à la CGT...

« Je recommande le film « La nuit venue » avec Camélia Jordana »

Merci pour cette information. Je n’avais pas eu vent de ce nouvel exploit de Miss Chance pour la France.

Vous avez parfaitement raison d’être fière d’avoir été « cosaque » de base : vous avez participé au déclin de la France. Vous voici « gilet jaune ». Le combat est le même : scier la branche sur laquelle vos « camarades » sont assis : l’économie qui leur procure leur emploi. Malgré tout, le Grand Soir n’est pas pour demain.

anne-marie marson

@ sbriglia | 25 novembre 2021 à 16:01
@ Serge HIREL | 26 novembre 2021 à 14:58
Et à tous ceux qui ont sur la CGT des clichés qui datent de la guerre froide.

J'ai fait partie des casse-pieds de la CGT, celles que Robert Marchenoir appelle les viragos prétentieuses et mal baisées (cliché), et j'en suis fière (et Philippe Bilger se plaint d’être traité de « populiste crasse »…).

Il y avait effectivement des membres du PC parmi les responsables, mais je ne les appellerais pas staliniens. Je ne suis pas stalinienne.

Comme vous sbriglia (d'après ce que vous dites) je connais les CPH et même le TI pour des combats entre rouges et jaunes (je précise que je ne faisais pas partie des jaunes, sauf pour les gilets).
Je parle de contrat de travail parce que la CGT a contribué à établir des contrats de travail pour les « uber », contrats de travail qui leur apportent en même temps une protection sociale.
Je recommande le film « La nuit venue » avec Camélia Jordana, sur la vie de ces chauffeurs de taxis « ubérisés », qui travaillent la nuit, invisibles, et qui s’appellent eux-mêmes le nouvel esclavage, celui de la start-up nation.

Serge HIREL

@ Christophe Chamley 27 novembre 2021 à 14:26

Un acte de courage de Giscard à ne pas oublier : le raid du 2e REP sur Kolwezi en mai 1978 pour libérer 3 000 otages européens aux mains de rebelles katangais bien armés. Les Etats-Unis, sollicités par Mobutu, n’ont pas bougé. Ils estimaient une telle opération trop périlleuse... Rien à voir avec l’expédition libyenne de Sarkozy, qui a finalement abouti à un désastre.

Christophe Chamley

Le sujet est énorme. Par hasard, je le retrouve dans mes lectures récentes, une lettre de Maria Casarès à Camus (sur ces deux mots, précisément), et une lettre de Jean d'Ormesson à Giscard d'Estaing où d'Ormesson reproche vivement à Giscard d'inclure Sartre dans ses héros (en passant, un rare moment où Jean d'Ormesson assassine une personne, Sartre).

Le courage de Giscard d'Estaing, je serais mal placé pour avoir ou exprimer une opinion. Mais son intelligence... On ne fera pas à Gicard le reproche de ne pas être intelligent... Mais alors ?... Les avions renifleurs, les bijoux, Sartre dans son panthéon, et aussi un incident, peu connu, où il loue (c'est cela qui importe) Laurence Wylie pour son livre sur la Provence, et le prend pour une femme. N'y a-t-il pas quelque chose de plus que le courage et l'intelligence ? La lucidité, la sagesse ? Bon, c'est vrai, il y a beaucoup de formes d'intelligence.

Serge HIREL

@ anne-marie marson 24 novembre 2021 à 23:08
« La distribution de la presse intelligente, bien sûr, pas du Parisien ou de Libération. »

Parce que nous sommes en démocratie, les critères d’attribution des aides à la presse sont neutres, c’est-à-dire que, dans une même famille de titres - par exemple les quotidiens d’informations politiques et générales -, le contenu et encore moins la tendance politique ne sont pas pris en compte. Le contraire serait tout simplement contraire au principe même de la liberté d’expression.

En fait, ce ne sont pas des aides à l’entreprise de presse au sens strictement économique, mais des aides au lecteur, qui bénéficie grâce à elles d’un prix de vente des journaux abordable pour tous... Ce qui, depuis quelque temps, est de moins en moins vrai. Vue sous cet angle, la neutralité des critères d’attribution est encore plus indispensable, liberté totale d’opinion oblige.

Quant à la CGT, comme vous l’a aussi rappelé exilé (25 novembre à 11:39), elle n’a toujours été - et le reste - que la courroie de transmission du PC. Moi non plus, je ne comprends pas pourquoi on ajoute un F au nom de ce parti...
Par contagion dans les autres syndicats, cette porosité entre CGT et PC a empêché le développement d’un véritable syndicalisme tel que celui qui fonctionne par exemple en Allemagne. C’est aussi cette consanguinité qui est la cause principale de la faiblesse du nombre de syndiqués en France. Et celle-ci n’est pas un bon point. Les relations dans le monde de l’entreprise ont besoin d’institutions fortes et indépendantes du monde politique.

« Le contrat de travail est le dernier rempart contre l'esclavage. »

Je comprends mal votre assertion et encore moins le rapport qu’elle a avec la CGT, les dispositions du contrat de travail étant imposées par le Code du Travail et non par les « cosaques » - sauf dans les imprimeries de presse et les ports... et on connaît les brillants résultats de leur savoir-faire.
Au fait, en URSS, au beau temps du régime stalinien, y avait-il des contrats de travail dans les goulags ?

Pour conclure, une dernière petite « anecdote » sur les « exploits » du Livre CGT. Voici quelques années, un quotidien parisien a été empêché de paraître parce que les « camarades » du service expédition avaient déclenché une grève surprise en pleine impression. Motif : l’augmentation du prix du pastis à la cantine... Une cantine gérée par le comité d’entreprise... et donc par le Livre CGT lui-même. Résultat : aucune vente, aucune facture payée par les annonceurs, des tonnes de papier gâchées et un atelier submergé d’exemplaires imprimés, les rotativistes n’ayant bien sûr pas jugé bon d’arrêter leur machine lancée à pleine vitesse... Eux n’étaient pas en grève... « pour faire valoir leurs justes revendications », selon la formule consacrée...

sylvain

Voter à gauche pour un gauchiste ne me choque pas dans la mesure où la grande lessiveuse marxiste mise en route par Mitterrand en 71 au congrès d'Epinay est restée bloquée sur essorage et tourne encore à plein régime depuis 81, lessivant les cerveaux depuis l’école primaire et empêchant de ce fait les individus de réfléchir par eux-mêmes.

Ces Aliens de l'Education Nationale Socialiste sont irrécupérables et voteront à gauche de père en fils pendant des générations.

Le mal est fait ils se moquent bien de la France,
Seules leurs idoles trouvent grâce à leurs yeux,
L'obscurantisme est leur lumière,
La médiocrité leur conscience,
Et l'idéologie socialiste leur pain quotidien.

caroff

@ sbriglia 16h01
"Demandez aux ports de Dunkerque et du Havre pourquoi Anvers et Rotterdam les ont réduits à néant, bloqués qu'ils étaient sans cesse par les dockers avinés de la CGT !"

Vous omettez Marseille et ses dockers dotés du plus grand poil dans la main que le monde ait connu !
Des gens aux salaires mirobolants qui plus est !

sylvain

Bravo sbriglia pour ce rappel funeste, et je confirme. Un des plus beaux faits d'armes de la CGT, lors de la guerre d'Algérie :
 quand les bateaux ramenaient des blessés français à Marseille, souvent avec des blessures horribles, les dockers CGT du port de Marseille les laissaient volontairement en plein soleil, ou leur lançaient des pierres.
Inutile de contredire, faits avérés et répétés par des témoins épouvantés...


Lors de leur arrivée, les brancards de nos blessés ont été bombardés à coups de pierres par les dockers CGT rameutés à l'époque par Gaston Defferre le socialiste qui avait déclaré qu'il n'y avait pas assez de lampadaires à Marseille pour pendre les légionnaires fascistes...

Achille

@ sbriglia | 25 novembre 2021 à 11:23
« Je ne fais peut-être pas mieux mais je ne dépose pas mes crottes en nombre…
Il est vrai que je ne suis pas retraité et que je sais m'empêcher… »

Vous n’êtes toujours pas retraité, mais manifestement vous ne vous "empêchez guère" si je me fie à vos propres "petites crottes", pas très fraîches à force d'être utilisées, que vous m’envoyez régulièrement, au simple motif que vous ne partagez pas mes positions politiques.

Peut-être devriez-vous prendre votre retraite. Passé 70 balais, vous occupez toujours une place que des jeunes diplômés pleins de talent et de fraîcheur d’esprit pourraient occuper avantageusement.

Vous n’allez pas nous la jouer à la Michel Drucker ! :)

sbriglia

"D'autre part, je ne comprends pas, M. Robert Marchenoir bis, ce que avez contre la CGT. Le contrat de travail est le dernier rempart contre l'esclavage."
Rédigé par : anne-marie marson | 24 novembre 2021 à 23:08

Excellent !
Demandez aux ports de Dunkerque et du Havre pourquoi Anvers et Rotterdam les ont réduits à néant, bloqués qu'ils étaient sans cesse par les dockers avinés de la CGT !

"le contrat de travail dernier rempart contre l'esclavage" : collector que même Tomas n'aurait pas osé proférer…

Je connais des ouvriers qui ont des contrats de travail en béton et qui vivent pourtant l'enfer dans des cadences inhumaines, des collaborateurs sans contrat de travail qui jouissent parfaitement de leur contrat de collaboration... bref, la caricature stalinienne, grâce à vous, a encore de beaux jours devant elle.

Michel Deluré

@ Jérôme 25/11 09:46
« Le courage suppose la conscience. Celle-ci est une forme d'intelligence, n'est-il point ? ».

Sachant que le courage n'est pas l'apanage des seuls honnêtes hommes, supposons alors deux délinquants dont rien ne s'oppose à ce que l'un soit intelligent, celui-ci ayant donc conscience de sa situation. De ces deux délinquants, aussi nocifs l'un que l'autre pour la société, celui qui est intelligent et qui a conscience de son état serait-il alors moins lâche, moins méprisable, moins coupable que l'autre ?

Exilé

@ anne-marie marson
« D'autre part, je ne comprends pas, M. Robert Marchenoir bis, ce que avez contre la CGT. »

La CGT a été longtemps le bras armé du Parti Communiste dit français.
Sur le papier, les liens entre les deux organisations sont rompus mais en pratique il est difficile de trouver des divergences notables entre les deux organisations.
La CGT qui en principe devrait s'en tenir à l'action strictement syndicale, continue d'accompagner les « luttes » de la gauche la plus révolutionnaire qui soit.

Quant au contrat de travail, il est loin d'être la retombée exclusive de l'action de la CGT.

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@ Serge HIREL
«  Nous sommes en 1974. PDG du Parisien Libéré, Emilien Amaury…

Emilien Amaury qui est mort à cette époque d'un mystérieux accident de cheval.

Nous étions alors en pleine époque de glaciation soviétique.

N'oublions pas non plus la mort de Bernard Joseph Cabanes, rédacteur en chef de l'AFP, dans une explosion à son domicile qui visait en fait son homonyme Bernard Cabanes, rédacteur en chef du Parisien Libéré.

sbriglia

"Ce comportement de petit fonctionnaire digne des récits de Courteline n’est pas vraiment à porter à son crédit. Je pense qu'il s'en apercevra le 5 décembre prochain..."
Rédigé par : Achille | 25 novembre 2021 à 08:54

Achille, monsieur "trou de serrure", connaît mal son Courteline : les "petits fonctionnaires" arrivent en avance aux réunions des chefs de service et partent après eux, fayotage oblige…

C'est curieux, chez vous Achille, ces propos en permanence au ras des pâquerettes, dignes des revues pour coiffeur, la transformation de l'espace commentaire de ce blog en forum, procédé que vous fustigiez dès qu'un commentateur s'épanchait quelque peu… : je ne fais peut-être pas mieux mais je ne dépose pas mes crottes en nombre…

Il est vrai que je ne suis pas retraité et que je sais m'empêcher…

Aliocha

L'instinct dicte le devoir, l'intelligence donne les prétextes pour l'éluder.
En proférant ceci, Proust parlait de l’œuvre d'art, à laquelle ceux qui, voulant refaire l'unité morale du droit, n'ont plus le temps de penser.

Mme Rowling souligne que les petites filles ont été dotées par la nature d'un utérus comme les petits garçons de bourses qui débordent de vitalité, que l'union de ces corps est à même d'engendrer des bébés.
Que les ayatollahs du genre s'en scandalisent au nom des discriminations passées est signe que, sans la discrimination, ils n'ont aucune raison d'exister.

Là est l'essence même de la culture woke, sur ces sujets où l'opprobre seul crée le crime, ce n'est plus la particularité qui est défendue, mais l'opprobre qu'elle entraîne qui est combattue. La délicate architecture de la sensation qui précède l'intelligence est alors détruite, pour s'offrir à l'élection arbitraire de celle-ci qui ne saura plus que vouloir en imposer l’irréelle tyrannie.

La discrimination répondra à la discrimination, et voudra imposer à la majorité les particularités de sa minorité, réactivant la persécution majoritaire.
Le serpent persécuteur, à l'habitude, se mord la queue au bal des intégristes radicalisés, ne seront invités que ceux qui auront signé le pacte mafieux contre l'ennemi désigné, occultant que pourtant les rivaux ont en commun la capacité d'avoir le courage de renoncer à se persécuter, chacun reconnaissant la différence de l'autre sans chercher à imposer la sienne, sans nier la réalité qui est le fondement charnel du critérium de vérité pour ceux qui ont le courage d'en suivre la trace fugace qui dicte le devoir, ces impressions sans lesquelles l'intelligence n'est qu'une tyrannie arbitraire, une illusion d'être les auteurs d'un livre qui pourtant n'a pas été écrit par nous :

"Les idées formées par l’intelligence pure n’ont qu’une vérité logique, une vérité possible, leur élection est arbitraire. Le livre aux caractères figurés, non tracés par nous, est notre seul livre. Non que les idées que nous formons ne puissent être justes logiquement, mais nous ne savons pas si elles sont vraies. Seule l’impression, si chétive qu’en semble la matière, si invraisemblable la trace, est un critérium de vérité et à cause de cela mérite seule d’être appréhendée par l’esprit, car elle est seule capable, s’il sait en dégager cette vérité, de l’amener à une plus grande perfection et de lui donner une pure joie. L’impression est pour l’écrivain ce qu’est l’expérimentation pour le savant, avec cette différence que chez le savant le travail de l’intelligence précède et chez l’écrivain vient après. Ce que nous n’avons pas eu à déchiffrer, à éclaircir par notre effort personnel, ce qui était clair avant nous, n’est pas à nous. Ne vient de nous-même que ce que nous tirons de l’obscurité qui est en nous et que ne connaissent pas les autres. "

https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_1927,_tome_2.djvu/26

En ce sens, Mme Rowling démontre que l'art est une conversion au réel, cette justice telle que définie par genau.

duvent

@ genau | 24 novembre 2021 à 23:13
« Il faut beaucoup de courage pour soutenir une thèse que l'intelligence a permis d'édifier.
Le courage, vertu cardinale selon Platon, proche pour les grecs de la virilité (andreia), se démontre par l'action, cousine germaine de l'abnégation : il rend un son plein, se suffisant à lui-même aux yeux des tiers. Par là, il accompagne, de loin, la témérité qui a mal analysé la chose et il a besoin de l'analyse, compagne de l'intelligence. L'alliance des deux s'appelle la justice. »

Bref, clair, vrai !
Il semble que de nos jours, la première brêle venue, larmoyante et geignarde, soit en mesure de revendiquer tout à la fois le courage et l'intelligence, pour peu que les fantaisies du vent soient une donnée à utiliser comme un facteur crucial !

Il faut en convenir, le courage et l'intelligence ont déserté les médias, dans les rues, les maisonnées, les universités, on ne chante les louanges que des manipulateurs vicieux (ici, il va de soi que j'entends par « manipulateurs » les « ...trices », également) !

Il existe deux choses essentielles dans un édifice matériel ou immatériel, son usage et sa beauté. Son origine est unique, elle appartient à celui qui en est l'auteur, mais sa beauté, ou sa nécessité, est à la vue et au su de tous. Les détruire, c'est outrepasser son droit.

Pourtant, nous voyons des bouffons venir sur le forum, hurler à la mort, et le monde doit convenir qu'ils sont courageux et intelligents !
Or, cela ne se peut...
Car comme nous l'avons lu sous la plume de genau, il y a quelques contraintes qui sont inconciliables avec l'intérêt privé, qui, lui, conduit immanquablement à la gamelle.

Et c'est ainsi que les gamellards des médias imposent leur vue, leur misérable idéal, leur lamentable rêve, leur puant projet. Ne débattons plus des qualités disparues, mais interrogeons-nous  :

- Les larmes dans le discours, sont-elles là pour tordre le bras de la Justice ?
- L'émotion dans les conférences vise-t-elle à confondre l'intelligence ?
- Avons-nous assez de vertu pour encourager le courage ?
- Faut-il se coucher devant les pleutres bavards ?
- La vacuité des hommes est-elle aussi vaste que l'univers ?
- Cultivons-nous assez d'authentique virtuel, y en aura-t-il pour tout le monde ?
- La lâcheté sauvera-t-elle le monde ?

Il faut se laver les mains, se laver les mains, se laver les mains !
Ce monde est infect et le Covid 19 est son prophète !

Jérôme

Bonjour Philippe,

Un coming out ? Je plaisante cher hôte.
Si l'intelligence peut s'affirmer sans courage, l'inverse ne me paraît pas juste.
Le courage suppose la conscience. Celle-ci est une forme d'intelligence, n'est-il point ?
L'inconscient est téméraire.

Achille

Une des qualités de l’intelligence est de connaître ses limites. Ensuite il est facile de faire preuve de courage à condition de rester à l’intérieur de celles-ci.

Certains candidats à l’élection présidentielle ont manifestement omis cette précaution élémentaire. Et je ne parle pas seulement de Zemmour qui, après s’être vu au second tour, se retrouve en 4e position , devancé par Xavier Bertrand et juste devant le gruppetto constitué par les 5 candidats de la gauche dont la somme des intentions de voix n’arrive même pas au niveau de celles d’Emmanuel Macron.

Quant à Xavier Bertrand, que dire de son attitude pour le moins cavalière envers le président ?
Arrivé en retard à une réunion dont l’objet était de discuter du développement de la Somme (qui fait partie de la région dont il est le président), il a trouvé le moyen de partir en avance.
Quand on veut devenir président de la République, la moindre des choses est de respecter la fonction.
Ce comportement de petit fonctionnaire digne des récits de Courteline n’est pas vraiment à porter à son crédit. Je pense qu'il s'en apercevra le 5 décembre prochain...

vamonos

L'intelligence semble, la nuance est importante, sans courage parce que toute vérité n'est pas bonne à dire. Il faut de l'intelligence, des facultés d'adaptation et une bonne dose d'humilité pour éviter de dire des choses qui peuvent s'avérer hors sérénité.

genau

Il faut beaucoup de courage pour soutenir une thèse que l'intelligence a permis d'édifier.
Le courage, vertu cardinale selon Platon, proche pour les grecs de la virilité (andreia), se démontre par l'action, cousine germaine de l'abnégation : il rend un son plein, se suffisant à lui-même aux yeux des tiers. Par là, il accompagne, de loin, la témérité qui a mal analysé la chose et il a besoin de l'analyse, compagne de l'intelligence. L'alliance des deux s'appelle la justice.

anne-marie marson

@ Serge HIREL | 24 novembre 2021 à 20:19
"Quant à la CGT dans son ensemble, s’il est exact qu’elle a perdu beaucoup d’adhérents, pour cause de disparition du tissu industriel, elle conserve un énorme pouvoir de nuisance. Il lui suffit de réussir à placer trois ou quatre « camarades » aux endroits stratégiques de la production. Ses drapeaux rouges flottent sur toutes les manifestations et, aujourd’hui, elle s’est lancée dans la création de sections dans les PME. Tout cela est bien loin de l’image que vous en avez.
Allez, pour conclure, une bon point pour Macron : en 2020, il a lâché près de 80 millions d’euros pour sauver la distribution de la presse..."

La distribution de la presse intelligente, bien sûr, pas du Parisien ou de Libération.

D'autre part, je ne comprends pas, M. Robert Marchenoir bis, ce que avez contre la CGT.
Le contrat de travail est le dernier rempart contre l'esclavage.

Lucile

À propos de Zemmour, il est effectivement plutôt intelligent et il ne manque pas de courage. Ce qui ne veut pas dire qu’il ait raison sur tout.

Voici une petite vidéo intéressante de son passage à Londres, un peu en anglais, et beaucoup en français. Freddie Sayers qui invite toujours des personnalités controversées a déjà eu des problèmes avec la censure d’Internet. Je ne sais pas si la vidéo restera longtemps visible.

https://www.youtube.com/watch?v=0M9P0kLxElY&list=TLPQMjQxMTIwMjGnGHKTS0UW6Q&index=11

Claude Luçon

@ sylvain | 24 novembre 2021 à 11:41

Quant on fait des commentaires sous pseudonyme faute de courage, on évite de le faire lorsque le sujet du billet est précisément le courage.
Et quand on chante les louanges de Zemmour ce n'est guère, en outre, une preuve d'intelligence !

Serge HIREL

@ Achille 24 novembre 2021 à 16:18

Demain matin, en achetant vos journaux, demandez donc à votre diffuseur pourquoi, de temps à autre, il ne reçoit pas un titre ou la presse en général... La réponse est « Livre CGT ». Rien n’a changé depuis 1945 dans les imprimeries dites « de presse », qui traitent les quotidiens (PQN et PQR) et les grands magazines : le Livre CGT y détient le monopole de l’embauche. Et les éditeurs de gratuits ou de petits titres qui osent aller se faire imprimer dans un atelier dit « de labeur » en paient le prix de temps à autre : destruction manu militari du « papier » et, éventuellement, machines endommagées...

Quant à la distribution de la presse, elle est aussi sous la coupe du Livre depuis la Libération. La situation a un peu changé après la faillite de Presstalis qui avait succédé aux NMPP en 2009 (découverte au printemps 2017 d’un déficit caché de 300 millions d’euros...), mais France Messagerie, qui a repris son activité, reste sous la menace des « cosaques ».

Quelques chiffres : pour un même travail, les NMPP employaient plus de 2 000 « camarades », Presstalis, 900 et France Messagerie 300... tout en évaluant à 130 le nombre de postes vraiment nécessaires.

Quant à la CGT dans son ensemble, s’il est exact qu’elle a perdu beaucoup d’adhérents, pour cause de disparition du tissu industriel, elle conserve un énorme pouvoir de nuisance. Il lui suffit de réussir à placer trois ou quatre « camarades » aux endroits stratégiques de la production. Ses drapeaux rouges flottent sur toutes les manifestations et, aujourd’hui, elle s’est lancée dans la création de sections dans les PME. Tout cela est bien loin de l’image que vous en avez.

Allez, pour conclure, une bon point pour Macron : en 2020, il a lâché près de 80 millions d’euros pour sauver la distribution de la presse...

duvent

@ Savonarole

C'que vous êtes marrant !
Vous sauriez tout de moi, il n'y aurait plus aucun secret...Rien, que dalle, nibe, nothing, nada, que j'vous dis ! Si et seulement si, vous aviez l'intention de me demander ma main...

Donc, et comme je ne pourrais pas accueillir favorablement une demande hypothétique, pour la raison que je suis définitivement contre la bigamie, je vous invite à l'invention...
Savonarole, vous êtes une andouille, et un pétochard, mais, va je ne te hais point !

P.-S.: je ne suis pas allée à l'école...

Claude Luçon

Le courage, comme la témérité, demande de l'intelligence sinon il devient de l'inconscience ou de la stupidité !
Inversement l'intelligence ne demande pas de courage, mais ne l'exclut pas !

Xavier NEBOUT

Pour être courageux, il faut être clair et les mots pour le dire arrivent aisément:

L'homophilie est soit une maladie puisqu’une atteinte à la fonction de reproduction, assortie de perversion spirituelle si ça tourne à l'homosexualité, soit une perversion purement psychologique induite par la culture, soit ainsi que cela tend à être scientifiquement démontré, une tare génétique concernant une infime minorité jusqu'alors plutôt discrète qui ne demandait rien à personne.

En bref et de manière indubitable, la racaille intellectuelle du genre et autres, ce sont d'abord des tarés au sens propre et irremplaçable du terme.

En outre, ils se distinguent et existent maintenant en prônant la destruction de notre civilisation, et ce faisant, légitiment l'islamisme.

Ce sont ainsi non seulement des tarés et des fripouilles intellectuelles, mais aussi des criminels contre l'humanité.

Vive la république... de Robespierre !

Savonarole

@ duvent | 24 novembre 2021 à 14:22

Soyez pas vexée à ce point, vos citations latines sont toujours les bienvenues mais quid ? Êtes-vous de droite ou de gauche, souvenainiste, zemmourienne, mélenchoniste, communiste ?
La question demeure, on n’en sait que pouic, vous n’exprimez rien, que dalle, nada, si ce n’est une âme esseulée en quête de reconnaissance par un vernis d’école primaire de la IIIe République.

Tipaza

@ stephane | 24 novembre 2021 à 11:41

Trop aimable ! Merci.

sbriglia

"...Sûrement mais ils sont trop peu nombreux pour qu'on ne se soucie pas d'abord de ces forts en intelligence mais éclopés du courage." (PB)

Mais il y a aussi l'inverse, les éclopés de l'intelligence et forts du courage…

On en voit pas mal chez les militaires…

Il est vrai que, parfois, s'exagérant l'impuissance relative de l'intelligence ils négligent de s'en servir…

De Gaulle ou Savonarole, je ne sais plus…

Achille

@ Serge HIREL | 24 novembre 2021 à 13:48
« Quant au courage... Aujourd’hui encore, la presse subit les conséquences de cette poltronnerie : le Livre CGT reste maître de ses imprimeries. »

Vous parlez d’une époque qui n’existe plus. La CGT d’aujourd’hui n’a plus la puissance qu’elle avait dans les années 70.

Nombre d'adhérents officiels 640 000. en 2021, contre 2 millions en 1980. Elle a été dépassée par sa rivale la CFDT.

Les syndiqués ne représentent plus que 8 % des travailleurs tous syndicats confondus,
La France est le pays riche où le taux est le plus faible selon les données 2014 de l’OCDE 2, soit deux fois moins que la moyenne des pays riches.

Serge HIREL

Même si ce billet, à la première lecture, peut laisser l’impression que notre hôte a choisi cette fois de simplement philosopher sur la nature humaine, il est difficile de ne pas y voir aussi une subtile allusion à notre actualité politique. Je ne sais pas pourquoi, mais l’image de la chemise immaculée de BHL m’est venue aussitôt à l’esprit... L’intelligence, le courage... N’en est-il pas la meilleure fausse alliance ?

Notre Histoire - « notre récit national », comme Macron veut l’appeler pour y mettre sa patte - fourmille de personnages les uns plus intelligents, les autres plus courageux. Les plus respectés, qui sont aussi ceux que le wokisme déteste le plus, sont les rares qui ont réussi l’alliance parfaite entre la réflexion et le tempérament, entre la raison et la passion. Napoléon en est un exemple parfait, chef de guerre téméraire et fin stratège, mais aussi bâtisseur visionnaire et sans doutes d’un Etat encore étonnant aujourd’hui de modernité.

De Gaulle bien sûr... Celui du 18-Juin. Mais avec un je ne sais quoi de réserve tant on a jusqu’à maintenant occulté certaines péripéties de son combat moins glorieuses que d’autres, tant on maltraite, on vilipende, on oublie le courage et l’intelligence de Pétain qui a offert sa gloire à la France à genoux, au risque de l’opprobre, qui est la sienne aujourd’hui. De Gaulle, lui, a choisi une voie encore plus risquée, qui, sans le courage de milliers de patriotes français, aurait pu n’être qu’une impasse vaniteuse. La victoire lui a donné raison et l’Histoire est ainsi écrite à son profit... pour longtemps.

Alliance de l’intelligence et du courage de nos dirigeants, de ceux qui doivent montrer l’exemple... Qu’en est-il aujourd’hui ? Aucun nom ne vient spontanément à l’esprit. Au plus haut niveau de l’Etat, avant même 1981, l’intelligence s’est trop souvent mise au service de la rouerie, de la tromperie ou du laisser-aller. Un acte courageux ? Si : Chirac et Villepin quand ils ont refusé avec panache de suivre Bush Jr en Irak. Aujourd’hui, on en est aux punitions de cour de récréation quand Washington et Londres humilient la France...

Y a-t-il un espoir, parmi les candidats à la présidentielle, de trouver cet oiseau rare, ce personnage mythique que les Français veulent à la fois intelligent et courageux ? Intelligents, ils le sont tous. Mais mettront-ils cette intelligence au service des Français ou de leur carrière ? Courageux ? Quelques-uns en donnent l’impression. Mais, devant l’obstacle, devant la décision surement impopulaire, devant la certitude d’être emporté bien qu’ayant fait le bon choix, n’hésiteront-ils pas ? Nul n’apporte la preuve d’une telle détermination dans l’action.

Nos hommes politiques sont à l’image de notre siècle, qui ne souhaite que le confort, le chacun-pour-soi, le bien-être personnel. Ils ont perdu la foi du charbonnier, l’élan du révolutionnaire, et proposent tout juste ce que chacun veut entendre... Le plus malin d’entre eux - motivé ou rusé - parvenant à imposer ses attentes aux autres et au peuple.

Michel Deluré

L'idéal n'est-il point que les deux aillent de pair ? Que le courage permette de traduire en actes ce qu'il y a de positif dans l'intelligence et que l'intelligence tempère ce qu'il peut y avoir d'excessif dans le courage ?
Le courage se tient en fait entre deux précipices que sont d'un côté la lâcheté et de l'autre la témérité ; et l'intelligence est cette qualité qui permet justement d'éviter l'un et l'autre.

Exilé

En fait, le manque de courage peut être non pas la conséquence d'un manque d'intelligence, mais plutôt celle d'une intelligence dévoyée.
À une époque, les personnes qui avaient fait leurs humanités avaient des têtes bien faites et étaient capables de faire preuve de discernement, par exemple entre le Bien et le Mal.

Dans des circonstances troublées et difficiles, telles qu'en proposent certaines crises politiques majeures dans l'Histoire, elles ont été capables de repérer immédiatement la direction à prendre sans hésiter et sans avoir eu à se baser sur une quelconque opinion majoritaire.
Cela a été par exemple le cas en 1940, ou bien lors d'épisodes ultérieurs, quand l'intelligence était plutôt à droite voire un peu plus, où des gens qui n'étaient pas tous des hommes d'action se sont lancés dans les diverses formes de résistance alors possibles.

Mais de nos jours, l'intelligence subit une véritable crise, principalement suite à un formatage subversif destructeur conduisant à un véritable confusion mentale.
Pour prendre un exemple trivial, un ordinateur très puissant et très rapide donnera en sortie des résultats précis mais entièrement faux si le logiciel sur lequel il tourne est bogué.

Alors que nous sommes conditionnés et bridés par le relativisme, par le politiquement correct et d'autres types de barbelés intellectuels pour ne pas évoquer l'émergence de la folie woke, qui ose encore aller à l'encontre de l'opinion majoritaire et dire haut et fort la différence existant entre le vrai et le faux ou bien entre le Bien et le Mal ?

Comment ceux qui hésitent à trancher en s'abritant au milieu du troupeau peuvent-ils alors trouver le courage nécessaire pour réagir immédiatement au besoin contre vents et marées ?

Axelle D

"Pourquoi l'intelligence est-elle souvent sans courage ?" (PB)

Ce n'est pas parce que le général de Gaulle aurait prétendu cela dans je ne sais plus quel contexte "militaire" qu'il s'agirait d'une vérité d'Évangile !

Ce qu'il conviendrait de dire c'est qu'entre l'intelligence et le courage, qui ne sont nullement incompatibles, mais au contraire complémentaires, il convient de ne pas laisser se glisser des problèmes d'intérêt ou de petites lâchetés susceptibles de saboter l'attelage.
En somme se laisser influencer ou manipuler pour quelque prébende ou avantage (au détriment de sa conscience ou d'un idéal) sachant que trop souvent hélas, au sommet de la pyramide des pouvoirs, beaucoup de pervers et d'individus sans scrupules sont aux manettes et guettent leurs proies (les intellectuels dotés d'une certaine forme d'intelligence pragmatique étant plus faciles à appâter avec de belles paroles et autres sophismes que ceux dotés d'une intelligence moins cartésienne et plus intuitive).

André

À ne pas négliger non plus, ces chefs, petits et grands, auxquels leur position dans une hiérarchie attribue théoriquement un pouvoir et dont le manque de courage ne résulte clairement pas d'un "excès d'intelligence". Ceux-là, bien pires à mon sens que les intellectuels abouliques, ont néanmoins souvent un reliquat de génie: celui des manigances nécessaires à la dissimulation de leur faillite morale et intellectuelle. Ils restent donc en place et toute contestation subalterne se paiera.

sylvain

@ Narcisses | 24 novembre 2021 à 12:38
« Seriez-vous "intelligent et courageux" ? Alors vous faites partie d'une espèce en voie de disparition. »

C'est parfaitement ce que je dis à propos de Zemmour, il est intelligent et courageux .
Mais au lieu d'en faire une espèce à protéger rare et précieuse, la bêtise et la couardise des tenants du pouvoir vont en faire une espèce en voie de disparition.
Idéologie gauchiste : il faut raser les têtes gênantes qui dépassent.

duvent

@ Savonarole | 24 novembre 2021 à 11:57
« Vous savez ce qu’il vous dit Jules César ? »

Oui !

Il me dit qu'un petit être insignifiant, croyant être aussi gros qu'un bœuf, viendra m'interroger de sa part, que la question n'est pas celle du sphinx, mais qu'elle présente quelques difficultés.

Qu'avant d'y répondre, il conviendra que je me montre intelligente et courageuse, autant que Catilina.

Puis, que je ne dois pas craindre l'homoncule enquêteur...

César m'indique aussi que certains hommes aiment parler de choses qu'ils ignorent, ils parlent avec grandiloquence de ce qu'ils n'oseront jamais.

Puis, parce qu'ils ont quelquefois, comme cette andouille de Savonarole, un peu d'esprit, de ce peu ils font florès, mais si de temps à autre il se trouve une bougresse, celle-ci ne doit pas se priver de souffler dans la flûte à bec, assez fort pour décoller le papier peint !

Jules, qui est mon cousin, vous remercie de rappeler que la patience est une qualité dont il ne faut pas abuser...

Nota bene : il faut que je vous dise que je voulais au départ rappeler l'hapax suivant : « Doukipudonktan », Zazie et César les deux bornes de ma sottise, je connais les vôtres, d'ici je les vois briller, symbole de courage et d'intelligence !

Serge HIREL

@ Marc Ghinsberg 24 novembre 2021 à 01:04
@ Achille 24 novembre 2021 à 11:25

L’entreprise, où l’intelligence est indispensable, n’est pas un lieu où le courage est toujours son allié. Sinon, il y a bien longtemps que la presse écrite se serait débarrassée du Livre CGT. Nous sommes en 1974. PDG du Parisien Libéré, Emilien Amaury décide de mettre fin dans son entreprise au règne du trop puissant syndicat et, au cours d’une réunion de la Fédération nationale de la presse française, invite ses pairs à mener le combat tous ensemble. Leur réaction a été unanime : ils se tous précipités sur le téléphone pour faire augmenter le tirage du lendemain de leur journal, étant certains que Le Parisien ne paraîtrait pas... Une preuve d’intelligence... Quant au courage... Aujourd’hui encore, la presse subit les conséquences de cette poltronnerie : le Livre CGT reste maître de ses imprimeries.

Une dizaine d’années après ce coup de force d’Emilien Amaury, à Londres, Rupert Murdoch, patron de News International, entreprend un même combat contre les trade-unions, eux aussi tout-puissants. Ses confrères de Fleet Street lui emboitent le pas. Treize mois de conflits, de non-parutions, de bagarres de rue. En février 1987, les syndicats reconnaissent leur défaite... Il est vrai qu’outre-Manche, Margaret Thatcher, la Dame de Fer, avait fourni l’arme létale en faisant voter une loi assimilant la grève à une rupture du contrat de travail. Giscard, lui, a regardé ailleurs...

Comme l’écrit notre hôte, dans le monde politique, l’intelligence est bien souvent orpheline du courage...

Narcisses

Merci M. Bilger, vous soulevez là un des graves problèmes de nos sociétés.
Seriez-vous "intelligent et courageux" ? Alors vous faites partie d'une espèce en voie de disparition.

Denis Monod-Broca

Intelligence, courage, comment en juger ? Comment même les définir ?

Mon grand-père, qui était très savant et très intelligent (et très courageux) disait : quelqu’un d’intelligent est quelqu’un qui comprend ce que je dis...

La bêtise, la lâcheté peuvent être appréciées de façon à peu près objectives, mais l’intelligence et le courage sont appréciés, subjectivement, injustement le plus souvent, par chacun, à sa manière, en fonction de ses propres sentiments.

stephane

@ Savonarole

On en revient à mon premier commentaire.
Ces dernières années par exemple, il y a eu un seul acte courageux dans le football français, c'est quand Robin Leproux, président du PSG, a interdit de tribune les supporters les plus virulents.
Depuis on n'a pas vu grand-chose de réformateur.
Reste le petit souteneur Le Graët, toujours bien peigné et qui ne rate pas une occasion de faire n'importe quoi.
Un exemple parmi peu.

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