La campagne officielle pour l'élection du président de la République au mois d'avril 2022 n'a pas encore commencé.
Pourtant, depuis des semaines, quelque chose se passe qui y ressemble.
Pour les uns, cette "précampagne est un automne de bruit de de polémiques" et "les chaînes d'info en continu" seraient "face à la parole décomplexée" (Le Monde).
Pour les autres plus nombreux, citoyens curieux et fascinés par cette sorte de "lever de rideau" qui dure, il me semble qu'ils ne le vivent pas telle une ouverture qui naturellement sera suivie par l'opéra politique mais comme un spectacle, une effervescence et un divertissement autonomes, une collection d'espérances et de déceptions, qui donne un piment infini à une démocratie à la fois impuissante sur le plan régalien (le plus loufoque : les insaisissables Dalton faisant du chantage !), à bout de souffle mais complaisante au point de laisser mille épisodes, importants ou dérisoires, mais tous signifiants, s'ébattre dans son champ.
Quasiment tous les jours des sondages, des classements, des placés ou non, telle une permanente course de chevaux. Des casaques rutilent, d'autres à la peine.
Une domination médiatique écrasante d'un Eric Zemmour (EZ), avec un extrémisme dévastateur, global et talentueux, alors qu'il n'est pas encore candidat et calque sa stratégie et sa gestion du temps sur celles d'Emmanuel Macron voulant profiter au maximum de son statut de président et du luxe d'une campagne officieuse qui pour être ostentatoire ne choque personne. Comme EZ qui retarde le plus possible le moment de savoir si ses lecteurs seront des électeurs.
La recherche plus comique qu'attristante d'un candidat pour la gauche, d'une personnalité capable de rassembler socialistes et écologistes, étant entendu que pour Jean-Luc Mélenchon, hors de lui et de la France Insoumise point de salut et que pour Fabien Roussel, la meilleure méthode est d'empêcher ses adversaires de se présenter, en tout cas EZ.
Et ça fleurit, et ça prospère, Anne Hidalgo tombant dans une indignation surjouée pour se camper en vigie d'à peine 5 %, Arnaud Montebourg comptant sur son talent et sur le fait qu'il n'avait pas été le moins lucide sur les maux de la France sous François Hollande, ce dernier conseillant Anne Hidalgo à Tulle au nom de son échec radical de 2017, Yannick Jadot ne sachant plus comment se dépêtrer de Sandrine Rousseau qu'il a mise dans ses jambes, avec, à intervalles réguliers, l'invocation de la "grande conscience" qu'aurait été Christiane Taubira qui a à son crédit paradoxal l'originalité d'avoir été un déplorable garde des Sceaux réussissant le tour de force de cumuler l'inaction et la nocivité.
Je confirme que ces péripéties contrastées, ces ambitions, cette valse effrénée de "pousse-toi de là que je m'y mette", ces joutes lilliputiennes, cette répudiation absolue de la tenue et de la dignité de la République, cette indifférence, dans l'opposition, à l'égard de la plausibilité de ses attaques et, au pouvoir, d'une forme d'allure dans sa domination manifestent, à mon sens, qu'on est dans une période où on a lâché la bonde et où on s'autorise des foucades et des dérèglements telle une récréation avant la gravité de la politique, le souci de la sauvegarde de la France et de son identité et la volonté de l'empêcher de sombrer, dans tous les sens des termes, corps et biens (voir mon billet "Le Mal a pris la main !").
La campagne n'a pas officiellement commencé mais la précampagne relève plus d'un cirque passionnant que d'une République bandant ses forces pour être à son meilleur dans quelque temps. Je ne m'en plains pas, moi qui ai toujours trouvé le bonheur de la liberté, la satisfaction de la curiosité dans le fait précisément de n'être ni un expert ni un sachant.
Il y a des anomalies, des amorces d'autorité, des interventions sans classe qui viennent, comme par contagion, profiter de l'aubaine d'une séquence où cul par-dessus tête, la normalité prend l'eau.
J'ai évoqué Christiane Taubira mais rendons au couple Macron ce qui lui est dû et lui a permis de nous faire don d'Eric Dupond-Moretti comme ministre de la Justice incongru.
On pourrait en sourire mais au fond ce n'est pas drôle. Sur les plans démocratique et judiciaire, cette absurdité délibérée a induit un nombre d'effets pervers qu'elle a directement engendrés et face auxquels le syndicalisme qui politise souvent à tort se tient étrangement coi.
Eric Dupond-Moretti, qui s'est absolument tout permis comme avocat, est devenu un ministre qui ordonne enquête administrative sur enquête administrative en se piquant d'être un puriste de la déontologie.
Le magistrat Charles Prats qui est doublement coupable - il est de droite et il a écrit deux livres à succès dénonçant le coût effarant des fraudes sociales (la fraude fiscale il est de bon ton de la vitupérer !) est dans le collimateur de la Chancellerie (Valeurs actuelles).
Plus grave, l'avocat général Robert Bartoletti, choisi par sa hiérarchie, ayant requis dans le procès de Jack S fait également l'objet pour sa parole à l'audience et certaines de ses questions (que j'aurais posées autrement mais qu'il avait le droit le plus strict de formuler) d'une enquête à la suite de deux articles du Monde (dont l'un révèle le passé disciplinaire du magistrat et l'autre s'émeut pour telle ou telle de ses interrogations). Ayant bizarrement mobilisé, dans l'urgence, le ministre si peu légitime pour s'offusquer d'une liberté de parole, intouchable, que l'avocat se l'accordait au-delà de toute mesure !
Encore plus inquiétant a été l'échange révélé par Mediapart entre Brigitte Macron - l'épouse du président de la République qui est, je le rappelle, le garant de l'unité et de l'indépendance du corps judiciaire - et Mimi Marchand, personnalité douteuse impliquée dans une sale affaire avec, notamment, le JDD de Hervé Gattegno, Takieddine et autres intermédiaires. Brigitte Macron adresse ses encouragements à son amie Mimi et qualifie de "dégueulasse" le traitement de l'affaire, elle s'apitoie sur Nicolas Sarkozy qui a dû subir "l'enfer" parce que, selon lui, les juges, depuis Outreau, lui en voulaient. Ce petit milieu tourne en rond, se connaît, se concerte, viole la retenue et l'élégance qu'il devrait respecter. Mais, après tout, pourquoi pas ? Puisque personne ne s'en émeut. Pourtant ce n'est pas rien quand du haut jusqu'en bas toute décence républicaine est jetée par-dessus bord.
Je suis fondé à mêler ce qui pour certains ne sont que des "broutilles" à l'effervescence spectaculaire et désordonnée d'un climat national qui recouvrera, je l'espère, sérénité, cohérence et dignité quand tous, sans exception, seront officiellement candidats et que LR, le 8 novembre, avec cinq candidats dont aucun n'est médiocre - quel autre parti peut en dire autant ? - s'engagera dans la joute médiatique et politique qui désignera enfin le 4 décembre le porteur de ses couleurs pour tenter de l'emporter au second tour face peut-être à Emmanuel Macron.
On quittera le spectacle pour la réalité et d'une certaine manière la vraie vie. J'ai hâte.
@ Patrice Charoulet | 10 novembre 2021 à 11:28
« Madame,
Étant d'un naturel curieux, je vous prie de bien vouloir me dire si vous avez choisi votre nom d'emprunt en songeant à ce passage de Montaigne (III, 13) :
"Moi qui me vante d'embrasser si curieusement les commodités de la vie, et si particulièrement, n'y trouve, quand j'y regarde assez finement, à peu près que du vent. Mais quoi, nous sommes partout vent. Et le vent encore, plus sagement que nous, s'aime à bruire et à s'agiter, et se contente de ses propres offices, sans désirer la stabilité, la solidité, qualités non siennes." »
Monsieur le Professeur,
Vous êtes d'un naturel curieux et ceci est excellent !
Je n'ai pas pensé à Montaigne...
Je suis moi, d'un lieu où le mistral décorne les bœufs, soulève les jupes, arrache les couvre-chefs, fait des nœuds sous la coiffe de Bécassine, et met le doigt dans l'œil, puis quand ivre de colère il court vers la mer, alors nous regardons, dans les calanques la fureur, l'écume et les naufrages, en se souvenant de Lucrèce, c'est dans la nature des choses...
Et pour vous faire comprendre combien je suis venteuse, superficielle et légère, je me permets de vous envoyer cette blague des Grecs du IIIe siècle, que je trouve fameuse, surtout par les temps qui courent et qui nous abreuvent de mortelles proclamations !
Voici pour vous Monsieur le Professeur, vous pourrez ainsi mesurer mon niveau de vacuité :
« C'est un intellectuel, un chauve et un coiffeur qui voyagent ensemble. Ils bivouaquent dans un endroit désert et décident de faire des tours de veille de quatre heures chacun pour surveiller leurs affaires. C'est au coiffeur que revient la première veille et, pour s’amuser, il rase l’intellectuel pendant son sommeil ; puis il le réveille, une fois son quart terminé. L'intellectuel, en se réveillant, se gratte la tête et s’aperçoit qu’il n’a plus un cheveu. « Ah ! s’écrie-t-il, ce maudit coiffeur s’est trompé : au lieu de me réveiller, il a réveillé le chauve. »
(Va te marrer chez les Grecs – Philogelos – Editions Mille et une nuits.)
Rédigé par : duvent | 10 novembre 2021 à 13:21
@ duvent
Madame,
Étant d'un naturel curieux, je vous prie de bien vouloir me dire si vous avez choisi votre nom d'emprunt en songeant à ce passage de Montaigne (III, 13) :
"Moi qui me vante d'embrasser si curieusement les commodités de la vie, et si particulièrement, n'y trouve, quand j'y regarde assez finement, à peu près que du vent. Mais quoi, nous sommes partout vent. Et le vent encore, plus sagement que nous, s'aime à bruire et à s'agiter, et se contente de ses propres offices, sans désirer la stabilité, la solidité, qualités non siennes."
Rédigé par : Patrice Charoulet | 10 novembre 2021 à 11:28
Quand Marchenoir écrit c..., il veut dire communistes ?
Rédigé par : Aliocha | 09 novembre 2021 à 21:43
Bien sûr que c'est un spectacle. Pourquoi ? Parce que tous ces gens se disent gaullistes, et que le gaullisme est un spectacle.
J'en veux pour preuve ces trois citations qui peuvent faire figure d'anecdote, mais qui prennent tout leur sens lorsqu'on les rapproche.
La première est le bien connu "Les Français sont des veaux" du général lui-même. Contrairement à ce qui a été prétendu, cette citation n'est pas apocryphe : elle est attestée par Philippe de Gaulle dans son livre De Gaulle, mon père.
Non seulement de Gaulle a souvent prononcé cette phrase, mais il l'a dite à son fils, dès juin 1940, à Londres, dans le contexte de l'armistice : "Ce sont des veaux. Ils sont bons pour le massacre. Ils n'ont que ce qu'ils méritent."
Ce qui est proprement stupéfiant pour quelqu'un qui vient de se réfugier en Angleterre avec l'ambition d'incarner le patriotisme, et la prétention de former le seul gouvernement légitime de son pays.
La seconde citation est celle de Pierre Mazeaud, dans sa récente interview à Radio J. A Frédéric Haziza qui lui demandait sa réaction, "lui le gaulliste", au fait que les sondages donnent pratiquement 35 % à l'extrême droite, il a répondu, sur un ton méprisant : "Les Français, ils sont comme ça. Déjà, Jules César le disait : ce sont des gens inconsistants. Alors, moi, j'y peux rien !"
Pierre Mazeaud faisait ainsi écho aux mots mêmes du général, tels qu'ils sont rapportés par son fils : "Quand j'apprenais l'histoire de France au collège Stanislas et que je m'étonnais de telle ou telle défaite militaire que nous avions essuyée, il me disait : 'Les Français sont comme ça depuis les Gaulois. Hannibal qui recrutait des légions pour battre Rome écrivait à son frère Hasdrubal, qui levait des mercenaires en Espagne et dans les pays voisins : ne prends pas trop de Gaulois. Ce sont des ivrognes. Ils sont courageux dans l'action, téméraires au combat, mais vite découragés et jamais contents. César disait à peu près la même chose.' "
Il faut replacer cette sortie de Mazeaud dans le contexte de haine extrême qu'il n'a cessé de déverser lors de cet entretien : envers son hôte (pourtant fort bien disposé à son égard), envers les journalistes en général, envers Éric Zemmour, au premier chef, et plus généralement envers tout le monde : il n'a pas dit "Tous des c..., sauf moi", mais on l'a entendu très fort.
A aucun moment, d'ailleurs, il n'a précisé le motif de sa détestation rabique d'Éric Zemmour. Il semble avoir été invité dans le seul but de l'exprimer, puisqu'il n'a aucune "actualité", comme on dit, il ne vient de publier aucun livre, etc.
On croit pourtant deviner que le motif s'appelle Philippe Pétain, et la résolution de Zemmour à ne pas le considérer comme le diable incarné, mais comme un personnage historique dont il est permis d'analyser le rôle objectivement.
Mazeaud a lâché quelques mots sur "la poignée de mains de Montoire", comme si c'était Zemmour lui-même qui avait serré la main de Hitler.
C'est cohérent avec certaines analyses selon lesquelles l'hostilité de de Gaulle envers l'Allemagne ne venait pas tant de la nature du régime nazi, que de son opposition viscérale à l'armistice.
Et la troisième citation, peut-être la plus extraordinaire, est celle d'Hubert Germain, le dernier Compagnon de la Libération récemment décédé. "Je me suis battu pour la France, pas pour les Français", a-t-il déclaré.
Il l'expliquait par ce qu'il a vu quand il a pris part au débarquement de Provence : les hommes valides assis à la terrasse des cafés, qui levaient leur verre en direction de leurs libérateurs, mais ne songeaient pas à se joindre à eux ; ce maire d'une ville d'Alsace qui voulait lui vendre de l'eau, à lui et à ses compagnons d'armes ; les tribunaux de fortune qui tondaient les femmes...
Curieusement, j'ai dû avoir recours à la presse britannique pour prendre connaissance de cette dernière citation ; je ne l'ai lue nulle part dans les nécrologies françaises...
Il n'importe : même en tenant compte du mépris légitime envers les collaborateurs et les résistants de la dernière heure, il est proprement extraordinaire qu'un Compagnon de la Libération (autant dire un saint gaulliste) avoue qu'il ne s'est pas battu pour les Français.
Et c'est parfaitement cohérent avec la doctrine de de Gaulle lui-même : il avait, nous disait-il, "une certaine idée de la France". Cela ne l'empêchait pas de dire pis que pendre des Français, comme son fils lui-même le reconnaît, dans l'ouvrage déjà cité : envieux, lâches, querelleurs...
En somme, le gaullisme consiste à décréter une abstraction, une utopie : la France, puis à s'en faire le défenseur envers et contre tout, et en particulier contre les Français.
Soit vous consentez à l'abstraction, que personne ne définit parce qu'il serait sacrilège de la discuter, soit vous vous faites écraser par le mépris de vieux débris tels que Pierre Mazeaud -- ou d'autres plus jeunes.
Cette perversion gaulliste se retrouve partout sur les espaces de commentaires d'Internet, les blogs, les réseaux sociaux. Je ne pense pas qu'il y ait un autre pays où autant de gens qui se prétendent patriotes, et se réclament de la droite, passent leur temps à vomir leur haine de leurs concitoyens, à dire, littéralement, que les Français sont des c..., à souhaiter que leur pays sombre dans le désastre, dans le seul but de se délecter de la détresse de leurs voisins -- et peu importe si la catastrophe les frappe eux aussi.
Nous en avons un échantillon, ici, avec les commentaires récurrents de sylvain et de Xavier Nebout.
Le pire, c'est que de Gaulle a raison dans son diagnostic. Les Français ont effectivement les défauts qu'il leur attribue. Pour autant, un "vrai chef d'État", comme dirait l'autre, se comporterait-il de façon aussi méprisante, pour ne pas dire autocratique, envers ceux-là mêmes dont il prétend faire le bien ? Quelle serait cette France que l'on pourrait faire sans les Français ?
A cet égard, la rage du général, pendant la guerre, à céder aux exigences des communistes et à diaboliser les pétainistes, qu'elle qu'ait pu être leur implication dans les méfaits nazis, assura la perpétuation du vice même qu'il affectait de combattre : la propension des Français à la division, manifeste depuis au moins la Révolution.
Comme en témoignent les éructations de Pierre Mazeaud, voyant encore le fantôme de Pétain se dresser devant lui 75 ans après les faits.
Voilà pourquoi le gaullisme est du spectacle. De Gaulle dit : je suis la France, et cela devrait suffire. Vous n'êtes pas contents ? Je me casse. Les billets ne sont pas remboursés. Il n'a pas fait cela seulement en 1946 et en 1969, mais à de nombreuses reprises pendant la guerre, déjà.
Le paquebot France ? Du spectacle. Lancé au moment même où le transport aérien condamnait le transport maritime, il était, de surcroît, confié aux bons soins des communistes de la CGT, qui avaient promis de détruire la marine marchande française si leurs privilèges n'étaient pas maintenus : ils ont tenu parole.
Le Concorde ? Du spectacle. L'avion le plus inutile et le plus ruineux de l'histoire de l'aviation, dont l'odyssée s'est arrêtée dans une boule de feu en 2000, après une simple crevaison. La vulnérabilité était connue depuis longtemps, mais pas question de porter atteinte à la puissônce de la Frônce, n'est-ce-pas ? Ze show must go on. Cent treize morts : des pétainistes, sans doute. Etc.
Les principes mêmes du gaullisme garantissent le cercle vicieux. Ils enferrent la France dans les défauts qui l'emprisonnent. C'est pourquoi il est urgent de se débarrasser de cette idéologie mortifère. Parodions Kemal Atatürk : le gaullisme, cette doctrine absurde d’un soldat immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 09 novembre 2021 à 19:24
@ F68.10 | 09 novembre 2021 à 15:24
« À croire que la seule élection qui compte en France, c'est la présidentielle.
Les législatives, les mairies et les régions, tout le monde semble s'en taper. »
La présidentielle a toujours été l’élection la plus prisée des Français. Mais effectivement les élections législatives sont très importantes car ce sont elles qui définissent la majorité à l'Assemblée nationale.
Et en 2022 je crains fort que nous n’assistions pas au raz-de-marée de LREM comme en 2017 vu que les députés de ce parti n'ont guère brillé.
Ça a même été carrément la cacophonie, nombre d'entre eux ayant quitté le parti.
Je ne serais pas étonné que LR obtienne la majorité des sièges.
Nous assisterions alors à un retour de la cohabitation sur cinq ans, puisqu’aucune alternance n’est prévue au cours d’un mandat présidentiel, sauf, bien sûr si le président en exercice décide de dissoudre l’Assemblée nationale.
Wait and see !
Rédigé par : Achille | 09 novembre 2021 à 18:22
@ Tipaza 09/11 08:48
« De ce point de vue, il faut remercier Zemmour d'avoir réussi la mission qu'il s'était fixée, celle d'Eveilleur des consciences et des esprits ».
S'il est indéniable que l'intrusion de EZ dans cette campagne a permis d'imposer pour l'heure dans les débats les thèmes qui lui sont chers, je n'irai cependant pas jusqu'à l'encenser au point de lui décerner les lauriers « d'Eveilleur des consciences et des esprits ». Emule du siècle des Lumières, voilà qui va en faire se retourner plus d'un dans sa tombe !
EZ développe certes des thèmes importants mais auxquels une campagne présidentielle ne saurait se limiter. Des études ont d'ailleurs démontré que dans leur majorité, les français privilégiaient d'autres thèmes comme le pouvoir d'achat, l'emploi, la santé, la sécurité, etc, thèmes que EZ traite relativement peu, du moins pour l'instant, et que ces mêmes français étaient en attente de propositions concrètes sur ces points.
Il serait grave dans une campagne présidentielle, déterminante pour l'avenir du pays, que le débat se focalise sur quelques thèmes seulement, ressassés telles des idées fixes, par un seul candidat. Un tel enjeu mérite vraiment beaucoup mieux.
Rédigé par : Michel Deluré | 09 novembre 2021 à 17:31
Mes choix sont clairs pour 2022 à la tête de la France :
Soit le Premier ministre polonais, soit Orban, deux résistants héroïques patriotes qui font face à la charia immigrationniste de l'UE, ce ramassis de traîtres collabos islamistes genrés progressistes wok LGBT dégénérés qui favorisent l'épuration ethnique de la race blanche catho hétéro en vue du grand remplacement par les hordes arabo-africaines criminelles accueillies à bras ouverts par toutes les tares des partis de gauche et droite molle.
J'ai oublié : soit Zemmour, ça coule de source.
Rédigé par : sylvain | 09 novembre 2021 à 16:32
@ Achille
"Rien n'est moins sûr. À peine Emmanuel Macron sera-t-il réélu que déjà certains candidats vont se positionner pour 2027."
À croire que la seule élection qui compte en France, c'est la présidentielle.
Les législatives, les mairies et les régions, tout le monde semble s'en taper.
Sauf qu'un État, cela se gère autant en haut qu'en bas. C'est même peut-être plus important, en bas, compte tenu que c'est là que les sujets sont gérés au jour le jour.
On ne peut espérer régler les défaillances qui ont lieu en bas de l'échelle étatique au jour le jour par un combat de titans au sommet tous les cinq ans.
La preuve ? La faillite de Marseille. Et son renflouement par l'État. Que certains reprochent d'ailleurs à Jupiter.
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@ Michel Deluré
"Illusionnistes qui nous font miroiter des promesses qui sortent rarement de leur chapeau, acteurs qui remontent tous les cinq ans sur les planches pour nous rejouer la même pièce..."
Personne n'empêche quiconque de monter sur les planches pour nous jouer une autre pièce.
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@ PAUL
"Mais au fond la seule à ne pas s’être trompée c'est Brizitte ! Eh oui professeur de théâtre ! Nous y sommes, la politique est un théâtre..."
La politique n'est pas un théâtre. Cela se joue dans des actes administratifs, des rapports officiels, des affaires de corruption qui cherchent à ne pas briller de mille feux.
La politique n'est un théâtre que pour ceux qui veulent qu'elle soit un théâtre.
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@ Exilé
"Et le meilleur campagnard est... (roulement de tambour) : « Emmanuel Macron ! » . Car pour un campagnard, c'en est un, depuis au moins janvier 2017, il se lève chaque matin décidé à mener son bout de campagne..."
Il est normal que, dans une démocratie, les hommes politiques fassent campagne. C'est ce qui permet qu'il y ait une compétition des idées, des projets et des bilans. Cela n'est pas toujours du plus ragoûtant quant aux pratiques de campagnes et quant aux thèmes abordés, mais il n'y a rien de pire qu'un système dans lequel les hommes politiques n'ont même pas à faire l'effort de passer par le stade de compétition et de sélection que sont les élections. Cela s'appelle une dictature.
Faire campagne, c'est très bien.
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@ Louis
"Spectacle mais un bien triste spectacle pourtant notre histoire est longue et tragique comme l’indique Robert O Paxton dans la France de Vichy : la catastrophe de 40 est en partie celle des élites."
C'est indubitable que la catastrophe de 40 est en large partie imputable aux dites élites de l'époque.
Cela ne signifie nullement qu'il soit possible de se passer d'"élites". Seulement qu'il convient de les contrôler, et de les faire tomber dès qu'elles nous enfument. Par les médias et par le vote. Pas par la violence politique.
Rédigé par : F68.10 | 09 novembre 2021 à 15:24
Elles assurent le spectacle.
Après notre Cosette de Paris, notre Bourgeoise parisienne, le portrait de la ménagère argentée de la politique: et il faudrait voter pour ça ?
https://i.goopics.net/67qd4s.png
Une Ségo de plus, la parfaite illustration de la bobo locale inconnue des Français passée la porte d'Auteuil, Paris XVIe son bureau.
Elle est loin de Marseille, loin de tout, loin de nous tous.
Elle n'ira pas sur le Vieux-Port cela sent trop la sardine, la clope et le diesel, trop peu pour elle, qui serait plutôt beurre frais et Louboutin.
On n'a pas fini de rire, Barnier compris, la manche à air LR, et Méluche qui pour exister ne sait plus quoi inventer.
Emmanuel a de la chance, ils sont tous éclatés façon puzzle aurait dit l'autre, Paris comédie, pour le plus grand plaisir des spectateurs, en lever de rideau Pépère apparemment il manie bien le brigadier, au moins pour cela il assurera.
On se moque de nous, prêts à se renier pour un maroquin et un peu de pâté pour chats.
Rédigé par : Giuseppe | 09 novembre 2021 à 12:43
Tournez tournez rotatives !
Tout est là.
https://youtu.be/zRumBUvhXgY
Rédigé par : Axelle D | 09 novembre 2021 à 12:35
"Non, un spectacle !". Certainement, Monsieur Bilger ! Mais si ce spectacle est exceptionnel, c'est surtout par la médiocrité des premiers rôles et des figurants, dont même Suétone ou Procope n'auraient pu rêver.
En somme, c'est comme si l'on pouvait réunir dans la même élection le Mac Mahon de Toulouse, Félix Faure se prenant pour César, Ortiz et son café, une Thatcher en fer-blanc, Thoreau faisant ses excursions en taxi, deux roses de Picardie pour le prix d'une... et Hélène de Portes avec trente ans de trop. Sans parler d'une maire qui parlerait de vents mauvais à Oradour avant d'enchaîner sur la Boisserie et l'ossuaire de Douaumont. Il est vrai qu'impossible n'est pas français.
En parlant de Colombey, c'était bien la peine de faire le 18 juin et le 13 mai pour en arriver là. À se demander si le Général, là où il est, ne regrette pas Mitterrand...
Rédigé par : Metsys | 09 novembre 2021 à 12:21
« On quittera le spectacle pour la réalité et d'une certaine manière la vraie vie. J'ai hâte. »
Rien n’est moins sûr. À peine Emmanuel Macron sera-t-il réélu que déjà certains candidats vont se positionner pour 2027.
J’imagine mal Xavier Bertrand lâcher le morceau. Il va repartir bille en tête, persuadé que la prochaine fois sera la bonne.
Le PS après sa seconde raclée mémorable à une élection présidentielle (tout laisse à penser qu’Anne Hidalgo fera un score pire que celui de Benoît Hamon) va essayer de changer de braquet et trouver un leader capable en 2027 d’être moins ridicule. Reste à savoir qui…
J-L Mélenchon à 70 balais dépassés voudra remettre le couvert. Après tout Joe Biden a bien été élu à 78 ans.
Que va faire la famille Le Pen ? Pour la fille, c’est mal barré. La diabolisation c’est terminé.
Reste la petite-fille du patriarche qui a tout hérité de son grand-père.
Édouard Philippe que certains désignent déjà comme le dauphin d’Emmanuel Macron va commencer à poser ses jalons.
En fait tout le spectacle va continuer et rien ne pourra l’arrêter.
Rédigé par : Achille | 09 novembre 2021 à 11:31
« Une campagne ? Non, un spectacle ! » (PB)
Mais en a-t-il jamais été autrement ?
Illusionnistes qui nous font miroiter des promesses qui sortent rarement de leur chapeau, acteurs qui remontent tous les cinq ans sur les planches pour nous rejouer la même pièce en ayant réécrit parfois leur texte pour le mettre au goût du jour, pièce sur laquelle se greffent parfois de nouveaux rôles - pas pour autant interprétés par de séduisants jeunes premiers ! - pour tenter de pimenter l'intrigue, concertistes jouant leur propre partition dans une assourdissante cacophonie, l'éventail des spectacles ne manque pas !
Si nous en jugeons cependant par la participation au fil des ans à ce spectacle, il semble bien que celui-ci a de plus en plus de mal à séduire les spectateurs !
Mais au fait, la vie n'est-elle pas elle-même un spectacle ?
Rédigé par : Michel Deluré | 09 novembre 2021 à 11:24
Bonnes formules concernant Taubira et Hidalgo, toutes les deux créatures de Hollande. Mais au fond la seule à ne pas s’être trompée c'est Brizitte ! Eh oui professeur de théâtre ! Nous y sommes, la politique est un théâtre, les rôles sont distribués comme dans une comédie de Molière. Il y a les petits complots, les portes claquées, les valets fidèles et ceux qui trahissent et à la fin descendant des décors apparaît le roi (Jupiter) qui règle tout. Le public sort en commentant sur les plateaux de télévision et les rezo socio...
Rédigé par : PAUL | 09 novembre 2021 à 10:14
Une campagne ? Non, un spectacle !
Et le meilleur campagnard est... (roulement de tambour) : « Emmanuel Macron ! » .
Car pour un campagnard, c'en est un, depuis au moins janvier 2017, il se lève chaque matin décidé à mener son bout de campagne en occupant l'espace médiatique, quitte à occuper la place qui devrait en principe revenir à l'un des ses supposés ministres, par exemple pour causer dans le poste afin d'annoncer aux Français les dernières plaisanteries que tout ce petit monde a concoctées avec une joie mauvaise.
Et quand il a imposé un long monologue face à un public muet à l'occasion d'un soi-disant « grand débat », il n'était pas en campagne, peut-être ?
Rédigé par : Exilé | 09 novembre 2021 à 09:38
Spectacle mais un bien triste spectacle pourtant notre histoire est longue et tragique comme l’indique Robert O Paxton dans la France de Vichy : la catastrophe de 40 est en partie celle des élites. Nous y sommes… La moindre étincelle pourrait embraser notre quotidien par exemple à la frontière biélo-polonaise où l’on utilise des humains pour affaiblir l’UE et pire nos autorités regardent ailleurs.
Rédigé par : Louis | 09 novembre 2021 à 09:27
De Gaulle craignait les deux mosquées, il ne cautionnerait pas non plus Colombey les six chapelles, enfin quand je dis chapelle, parlons plutôt du cirque aux gladiateurs, Zemmour l'a bien compris, en son choix célinien de la piste aux étoiles où mettre en scène le retour au sauvage qui fait fi de l'humain :
"il nous faut de la mise à mort douloureuse, du Colisée de la vivisection sanglante. C'est général et au plus profond de nous. Epuration, 1789, Saint-Barthélémy, camp de concentration. Actuellement, le peuple s'ennuie, il veut de l'épuration et l'homme ne change pas.
La préhistoire ? l’archéologie nous dit que toutes ces pierres sont des pierres à tortures. Hiroshima, cela ne satisfait pas assez, ce n'est qu'une mise à mort.
Pourquoi les Romains ont duré ? Grâce aux siècles du cirques, quand les chrétiens sont arrivés et ont refusé, tout a fini par se casser la gueule. Non, je ne regretterai pas l'homme. "
Aujourd'hui, on s'aperçoit enfin que même les chrétiens n'ont pas su séparer le remède du poison, et trouver l'incarnation de l'idéologie qui expose le ressort des idéologies, qu'il n'y a, comme le souligne souvent notre hôte, que la qualité humaine personnelle qui pourrait redresser les institutions en ses incarnations, évitant de copier celui qui rêve son génie, s'apercevant que celui qu'il refuse d'imiter a déjà tout accompli, qu'il est donc inutile de répéter la prise de poison qui n'est plus un remède :
"L'Inde ? Pas mieux !
Les animaux ? Tous des sadiques entre eux !
Le sadisme et la violence de l'homme m’écœure.
L'instinct de violence est tout-puissant
Les idéologies ? Des mensonges qu'on fourgue aux hommes pour leur cacher leurs instincts. Le fait est qu'il nous faut du pain et des gladiateurs. Oui des gladiateurs, c'est notre désir.
Demain on mettrait Céline place de la Concorde, on le découpe en morceau, ce serait de la bonne distraction."
http://porte-cierge.blogspot.com/2012/11/celine-et-girard-un-rapprochement-ou.html
"Si Céline avait été « le salaud idéal » à la Robert Brasillach, soit bourgeois, réac et facho, il aurait été beaucoup plus facile d’en finir avec lui. Hélas pour les humanistes, Céline est à bien des égards cette « voix du peuple » tellement prisée à gauche et que l’on a si rarement entendue en littérature mais qui est aussi celle des pamphlets, eux-mêmes constituant les preuves les plus accablantes de la tentation utopique socialiste. « En quoi, écrit Muray, il [Céline] est bien toujours la gaffe, l’énorme gaffe de la communauté, le lapsus horrible qui lui a un jour échappé. »"
http://pierrecormary.hautetfort.com/archive/2008/02/18/l-antisemitisme-est-un-humanisme.html
Eh oui, nous en sommes encore là, et j'ai bien peur qu'il nous faille compter sur le tout petit Macron pour éviter qu'encore tout recommence, à confondre le remède et son poison, recrucifiant qui son Zemmour pour un Poutou, qui sa Le Pen pour Mélenchon, invitant aux jeux du cirque qui divertissent de la question, dans l'unique projet de rameuter sur CNews les adeptes de la tuerie, retrouvant la famille comme le lieu où on s'aime contre le monde entier que l'on déteste, choisissant le pamphlet facile à la littérature absolue, la haine universelle plutôt que l'intimité du pardon.
Rédigé par : Aliocha | 09 novembre 2021 à 09:05
Un super feuilleton spectaculaire nous est offert actuellement sur toutes les chaînes : l’invasion migratoire de la Pologne programmée par le Bélarus
pour tirer les oreilles de cette UE fripouille et coquine qui n’est pas gentille avec M. Loukachenko, que je salue et félicite au passage pour ce scénario ubuesque qu’il nous offre et qui mérite César et Oscar de la meilleure mise en scène et du meilleur réalisateur.
Un délice de fin gourmet, un péplum hollywoodien qui me met en joie.
Félicitations aussi à la Pologne pour son acte de bravoure, de résistance et de pied de nez à cette UE fantoche esclavagiste immigrationniste islamiste criminelle.
Cette Pologne courageuse héroïque que je qualifierais de Zemmour de l’Europe traître.
Je ne sais plus lequel féliciter des deux : le Bélarus ou la Pologne ?
Les deux mon colonel !
Rédigé par : sylvain | 09 novembre 2021 à 08:58
Spectacle, oui, mais pas si mauvais spectacle que cela : nous nous regardons nous-mêmes peser le pour et le contre, réfléchir à ce que nous sommes, envisager l'avenir, penser... ce n'est pas si mal...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 09 novembre 2021 à 08:56
Spectacle, puisque spectacle il y a, mais spectacle décevant.
Autant un débat, un face-à-face, est intéressant pour peu que les participants aient des convictions et le sens de la répartie, comme avec Zemmour, autant un débat multiparticipants est rapidement lassant, surtout lorsque les participants n'osent pas l'affrontement qui permet le jaillissement des idées, et la clarification des positions et des choix.
Je ne suis pas resté longtemps, pour la simple raison que j'ai retrouvé mes détestations naturelles.
C'est curieux, mais il ne peut y avoir un effet d’entraînement ou de répulsion que dans une certaine affirmation, que certains appellent radicalité, des convictions.
C'est ce que Zemmour a compris, et avant lui Jean-Marie Le Pen, ou le Général de Gaulle.
Un cas intéressant de Gaulle, il est un peu comme Jésus, mais lui ne multiplie pas les pains et les poissons sur le Mont des Oliviers, il multiplie post mortem, les partisans et les adhérents sur les médias.
Bref, j'ai aimé:
Détester Xavier Bertrand qui m'est apparu aussi fourbe qu'il est possible.
Plaindre, relativement n'exagérons rien, Valérie Pécresse, pour sa transparence qu'elle essayait vainement de rendre opaque avec le nombre de fonctionnaires à éliminer, administrativement s'entend.
M'amuser à la langue de bois, si bien polie dans les couloirs de Bruxelles, de Michel Barnier.
Reconnaître un certain courage intellectuel et de fidélité, n'exagérons rien là non plus, d'Éric Ciotti.
La bonne volonté, ministrable mais pas plus et encore, de Philippe Juvin.
L'ombre portée de Zemmour planait tout de même sur les participants, chaque fois qu'il s'agissait d'immigration et d'islam.
De ce point de vue, il faut remercier Zemmour d'avoir réussi la mission qu'il s'était fixée, celle d'Éveilleur des consciences et des esprits.
Le combat pour la survie continue, grâce lui en soit rendue.
Rédigé par : Tipaza | 09 novembre 2021 à 08:48
@ Giuseppe
Moi, ce qui me fait rire, dans l'entretien d'Anne Hidalgo par Karine Le Marchand, c'est la petite musique de piano. Pour bien conditionner les pleurs...
Bon, à la limite, qu'Anne Hidalgo raconte son histoire avec son biais personnel, pourquoi pas.
Mais cette pornographie médiatique sentamentalistoïde, cela donne vraiment une sale image du travail des médias.
Boycott.
Mais, franchement, sur Twitter, Anne Hidalgo en Princesse Sarah, ça, c'est le cosplay du siècle. (En plus, j'adorais ce dessin animé, enfant.)
Non, franchement, faut qu'ils arrêtent. Les médias, c'est fait pour parler politique un peu sérieusement. Ou pour se passer l'intégrale de Starsky et Hutch, Supercopter et Papa Schultz. Mais par pour cela. Faut vraiment qu'ils arrêtent.
Boycott.
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@ Robert Marchenoir
"L'enquête diligentée contre Charles Prats est inquiétante : c'est un signe supplémentaire du blocage français. Tout se passe comme si la dictature communiste invisible en vigueur déclenchait ses anticorps dès lors que l'on s'attaque au cœur du système : la Sécurité sociale."
Voilà un sujet un peu plus sérieux.
Comme vous le remarquerez, c'est l'utilisation complètement abusive du fameux devoir de réserve qui verrouille le débat publique et l'implication de fonctionnaires compétents dans la vie publique.
Suppression du devoir de réserve.
Rédigé par : F68.10 | 08 novembre 2021 à 23:51
Une ambition intime : le portrait d'Anne Hidalgo en Cosette fait grincer des dents sur la Toile !
Télé7Jours.
Ils vont tous nous raconter leur première dent, la mère qui faisait des ménages, papa qu'on ne voyait pas...
J'ai eu honte en entendant Hidalgo, tout mon quartier de l'époque aurait eu honte, de l'Andalousie à la Catalogne ils étaient venus, puis devenus artisans ou chefs d'entreprise sans rechigner ils se sont engagés.
Dans son atelier il était fier, jamais se plaindre, toujours travailler, levé à l'aube combien il aurait trouvé indécent ce déshabillage puéril, du débraillage obscène, du misérabilisme à peu de frais. Elle nous a fait honte.
Tout ce qu'elle a raconté sera contre-productif, la Cosette des beaux quartiers est la risée de la Toile, moquée sans doute par ceux qui sont comme elle et qui n'en font pas des caisses, ils avaient décidé de partir, sans regrets pour ceux qui sont définitivement restés.
Elle a instrumentalisé de façon vulgaire, indécente, ce qu'ont vécu des milliers de déracinés, aujourd'hui ils ne regardent plus le passé, leur vie est ailleurs, ici en France pour toujours.
Il ne manquait plus qu'elle pour nous faire chialer, Marlène Schiappa a récemment fait une fausse couche, a-t-elle révélé dans "Une ambition intime", face à Karine Le Marchand.
N'avoir honte de rien, tout doit être mis en scène, l'intime en étendard, instrumentalisé jusqu'à en vomir, pour une fois la crasse n'a pas fait recette.
Rédigé par : Giuseppe | 08 novembre 2021 à 22:55
Bonjour Philippe,
Celle-ci est vraiment très bonne..
Vous dites :
"...et que LR, le 8 novembre, avec cinq candidats dont aucun n'est médiocre"...
Ils sont au mieux ridicules.
Pécresse est une pure pintade, dont on ne peut attendre, par exemple sur Alstom, le moindre début de velléité envers Macron, suivez mon regard.
Bertrand, que je ne vois pas en guide ...
En fait, le seul sérieux reste Barnier, mais cet europhile qui tente de convaincre de son indépendance vis-à-vis de l'Europe a le nez qui s'allonge tellement que bientôt il ne pourra plus tourner dans les couloirs. Ennuyeux pour faire volte-face une fois élu.
Le Z casse pas trois neurones à un canard.
Un obsédé monomaniaque.
Sponsorisé par Bolloré.
En fait, Poutou c'est l'meilleur, mais je crains qu'on se recogne cinq ans de capricieuse et de ses abrutis d'électeurs.
Rédigé par : Jérôme | 08 novembre 2021 à 20:59
Ça ne se passe pas que chez nous. La France souffre et la Pologne subit les tensions et les représailles infligées injustement au motif qu'elle veut rester une nation libre et autonome. C'est très grave ce qui se passe.
La Pologne dénonce l'arrivée de plusieurs centaines de migrants depuis la Biélorussie, poussés de force et avec de faux visas de tourisme par Alexandre Loukachenko, Président de Biélorussie, cet horrible communiste dur de la tête et traître de l'UE. Selon le traité international, l'OTAN s'en mêle et dénonce cette tactique hybride illégale et ce trafic d'êtres humains organisés par Loukachenko.
Du coup la Pologne, pour protéger son pays, a monté des barricades entre sa frontière et celle de Biélorussie.
https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/la-pologne-denonce-l-arrivee-d-un-groupe-de-centaines-de-migrants-depuis-la-bielorussie_4837359.html
Si ces migrants arrivent ensuite en France, on va les envoyer chez A. Hidalgo, S. Rousseau et tous ses copains EELV, J-L.Mélenchon et chez E. Macron.
Rédigé par : Ellen | 08 novembre 2021 à 20:10
Il est temps de rappeler les traits que le conservateur Edmund Burke jugeait nécessaires aux gouvernants : la sagesse, et la vertu. Deux mots qui, comme par hasard, ont disparu du vocabulaire contemporain.
La première est requise (c'est mon interprétation) pour inspirer le choix des actions nécessaires. La deuxième, afin de ne pas user du pouvoir en vue de son intérêt personnel.
Rions un peu : dans Réflexions sur la révolution en France, ouvrage qui oppose à la folie française la sagesse du régime politique britannique, Edmund Burke estime que les vertus de ce dernier tiennent entre autres dans le fait que les représentants du peuple siégeant à la chambre des Lords sont propriétaires.
Le fait que les gouvernants soient riches, très riches, même, est un critère essentiel de la qualité du régime. Edmund Burke n'était pas un Gilet jaune. Il faut des grands propriétaires pour défendre la propriété des petits -- c'est à dire celle du plus grand nombre.
Certes, ce jugement n'est pas entièrement transposable à notre époque. Au XVIIIe siècle, les riches étaient des propriétaires terriens. Ils possédaient le pays. Aujourd'hui, les grandes fortunes sont internationalisées. D'où la révolte incarnée par Éric Zemmour : la dernière chose que possède le peuple, c'est son identité.
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L'enquête diligentée contre Charles Prats est inquiétante : c'est un signe supplémentaire du blocage français. Tout se passe comme si la dictature communiste invisible en vigueur déclenchait ses anticorps dès lors que l'on s'attaque au cœur du système : la Sécurité sociale.
Si la "République" était ce qu'elle prétend être, elle couvrirait Charles Prats de pétales de rose. N'œuvre-t-il pas à préserver les deniers publics ?
Peut-être, mais il offre à Éric Zemmour un argument imparable contre l'immigration : y mettre fin, c'est économiser des dizaines de milliards par an. De plus, il s'attaque au pouvoir dictatorial de la Sécurité sociale. Celle-ci est d'autant plus coulante envers les fraudeurs immigrés qu'elle est impitoyable envers les petites entreprises françaises.
La Sécu, c'est bien, avec la fonction publique, le cœur de l'État profond. Comme par hasard, des bruits de bottes communistes se font entendre du côté du gouvernement prétendument libéral d'Emmanuel Macron : non seulement il n'est pas question de mettre la Sécurité sociale en concurrence avec les assureurs privés, mais les étatistes délirants qui nous gouvernent fantasment maintenant sur la Grande Sécurité sociale (comme si celle que nous avons était petite...) : il est question de nationaliser complètement l'assurance-maladie en interdisant les mutuelles !
En fait, le régime politique français est aussi peu démocratique que le régime hongrois. Nos dirigeants successifs, à commencer par le général de Gaulle, ont pris le même soin que Viktor Orbán à verrouiller les structures du pouvoir afin que nulle élection ne puisse les remettre en cause après eux.
La différence entre Éric Zemmour et moi, c'est que lui considère que cela plaide en faveur de la Hongrie, tandis que pour moi, cela plaide en défaveur de la France.
A ce sujet, j'ai enfin trouvé un article expliquant clairement en quoi le régime hongrois est nocif. Le blogueur Scott Alexander a fait une brillante recension de deux livres consacrés à Orbán dans son Dictator Book Club.
En un mot : Viktor Orbán n'en a rien à faire, de la Hongrie. Son seul but est de maintenir son pouvoir personnel par tous les moyens. La preuve, c'est que l'opposition a désigné un candidat unique pour les prochaines élections : il est soutenu par tous les partis, de l'extrême droite à l'extrême gauche ! Encore plus amusant : Péter Márki-Zay reproche à Viktor Orbán d'être insuffisamment orbaniste : ce n'est pas un vrai chrétien, dit-il. Il a seulement cinq enfants, alors que moi j'en ai sept !
Et ce ne sont pas les fantasmes gaullistes qui vont nous faire recouvrer la liberté, qu'ils soient propulsés par Zemmour ou par n'importe qui d'autre. Il faut écouter l'extrait de l'interview de Pierre Mazeaud, 92 ans, à Radio J, fourni bien imprudemment par Achille en critique de Zemmour. Mazeaud, gaulliste historique, y apparaît comme un vieux fou hystérique et dictatorial, acharné à faire taire le Z, hurlant contre les journalistes qui ont "fait" Jean-Marie le Pen comme ils ont "fait" Zemmour.
Encore un qui n'a rien compris, croyant que les gens qui soutiennent Le Pen ou Zemmour n'ont pas d'excellentes raisons pour le faire, méprisant ce peuple qu'il affecte de défendre, méprisant au passage, aussi, les journalistes. Exactement comme de Gaulle, dont il montre, ici, le vrai visage, désencombré du masque de l'hypocrisie dont la vieillesse n'a plus que faire. Et ce, alors même que Zemmour se réclame du gaullisme !
Je vous conseille vraiment de regarder l'émission complète. Si Pierre Mazeaud n'est pas le visage même de la haine, je ne sais pas ce que veut dire ce mot. Le pauvre Frédéric Haziza, qui l'interroge, en prend lui-même plein la figure ; et Dieu sait s'il est l'incarnation du politiquement correct !
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Pour finir, l'article de Philippe Bilger m'a fait découvrir les propos de l'avocat général Robert Bartoletti, dans le procès Jack S, qui lui ont valu une enquête hiérarchique. Je suis consterné.
Non seulement ces propos sont inadmissibles, mais ils s'ajoutent à une longue liste de déclarations faites par des magistrats, en plein tribunal, que tout le monde semble trouver absolument normales alors qu'elles montrent que les juges français s'expriment comme des piliers de bistrot, des voyous, des pervers, des petites frappes lors d'une bagarre de rue.
Et ça, c'est pour les propos retranscrits dans la presse. Imaginez les autres...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 08 novembre 2021 à 19:11
« Je suis fondé à mêler ce qui pour certains ne sont que des "broutilles" à l'effervescence spectaculaire et désordonnée d'un climat national qui recouvrera, je l'espère, sérénité, cohérence et dignité quand tous, sans exception, seront officiellement candidats et que LR, le 8 novembre, avec cinq candidats dont aucun n'est médiocre - quel autre parti peut en dire autant ? - s'engagera dans la joute médiatique et politique qui désignera enfin le 4 décembre le porteur de ses couleurs pour tenter de l'emporter au second tour face peut-être à Emmanuel Macron. »
En ce qui me concerne, je n’en vois que trois qui ne soient pas médiocres :
* Valérie Pécresse, sans doute la meilleure, mais qui aura fort à faire avec son parti LR vu qu’elle est une femme et qu’en matière de machisme ce parti n’a rien à envier à Zemmour.
* Xavier Bertrand qui est le mieux placé dans les sondages, bien qu’il ait quitté LR dès 2017.
* Michel Barnier qui a fière allure. Physiquement il représenterait bien la France dans les photos de famille des G20.
Quant à Éric Ciotti il est une pâle copie de Zemmour.
On se demande, en outre, ce qui vient faire Philippe Juvin dans cette compétition. Sans doute est-ce son côté mégalo qui l’a incité à postuler. Qui pourrait choisir ce professeur de médecine qui n’a cessé de dire tout et son contraire sur le coronavirus, je me le demande !
Quant aux candidats de gauche, c’est carrément la cata.
* Anne Hidalgo est soutenue par François Hollande un peu comme la corde soutient le pendu.
* Yannick Jadot est plombé par Fabienne Rousseau qui a la préférence des journalistes vu qu’elle sort des inepties à longueur de journée.
* J-L Mélenchon qui est le mieux placé à gauche, est persuadé qu’il bénéficiera des voix des abstentionnistes qui se déplaceront rien que pour lui.
* Arnaud Montebourg qui louvoie entre la gauche progressiste et la droite souverainiste, pense qu’il pourra faire comme Emmanuel Macron en 2017. Mais il se fait de grosses illusions car ce genre de coup de Jarnac ne marche pas deux fois de suite.
* Reste Fabien Roussel, le communiste qui part de très loin et dont je doute qu’il parvienne à combler son retard. Dommage car c’est lui qui dit le moins d’âneries à gauche.
Rédigé par : Achille | 08 novembre 2021 à 17:22
@ Claude Luçon
"a priori les acteurs sont de bonne qualité !"
C'est-à-dire de bons comédiens ?
Rédigé par : Exilé | 08 novembre 2021 à 17:01
@ M. Zemmour, s'il a le loisir, dans ses déplacements, de lire ce blog influent.
"La première chose qui vient à l'esprit, lorsqu'on dit "civilisation", c'est une certaine douceur. Toutes les valeurs de la civilisation sont des valeurs féminines." (Romain Gary)
Rédigé par : Patrice Charoulet | 08 novembre 2021 à 14:01
Cher Philippe,
Aimez-vous le cirque ? Très franchement, votre billet n’en donne pas l’impression. Comment oser comparer cet art ancestral et reconnu, aux scènes pitoyables qu’offrent aujourd’hui les politiciens !? Qu’il soit clown, trapéziste, écuyère, équilibriste ou dompteur, un artiste de cirque prépare avec minutie son spectacle. Rien n’est laissé au hasard parce qu’à chaque instant de son numéro, il risque de déplaire, de chuter, de jouer sa réputation, parfois sa vie.
Rien dans l’attitude de ces jouteurs ne maniant que le verbe, qui occupent les écrans et les estrades de cette pré-campagne ne laisse supposer une telle préparation, entrevoir un tel comportement respectueux du public, spectateurs pour ceux-là, citoyens pour ceux-ci.
La petite phrase vacharde, l’injure grossière, le mensonge effronté, voilà ce qu’ils préparent ! À une ou deux unités près, ils voyagent dans le même autobus brinquebalant, se conspuent, se disputent les sièges et surtout celui du chauffeur. Avec pour objectif final, non pas de changer d’itinéraire, mais de conserver le volant le plus longtemps possible. La gloire du pouvoir !
Une nouveauté toutefois : un individu, venu de nulle part, qui aurait dû rester au bord de la route, a fracturé la portière et souhaite conduire. Il a déjà imposé un nouvel itinéraire, qui déplaît aux passagers, mais ils ne peuvent plus l’ignorer, ce vaurien ayant l’outrecuidance de ne pas respecter leur langue de bois, ce qui plaît aux médias et à une part non négligeable du peuple. Et les voici mâchonnant le « zéro tolérance », susurrant « la fermeté », osant même « l’expulsion » et « la prison ». Ils sont à contre-emploi !
Comparer cette pétaudière aux différents arts reste cependant possible, au risque de déplaire aux professionnels et amateurs de ceux-ci. La situation de la gauche - écolos naturellement compris - ressemble furieusement à une pantomime, à ceci près que les bouffons sur scène s’invectivent, l’un d’eux, établi à Marseille, surjouant son rôle de patriarche acariâtre. Tout cela va se terminer par un effroyable tableau final qui verra les acteurs définitivement chassés de la scène ou, tout au plus, réduits à accepter les cachetons accordés aux figurants.
Chez LR, on donne dans le vaudeville... Parmi les trois « favoris », lequel ou laquelle chantera le mieux sous les fenêtres de l’Elysée pour obtenir Matignon ? Quitte, pour l’un d’eux, à oublier l’Hymne à la Joie que, voici peu, il entonnait à pleins poumons et à se lancer dans une bien nationale Marseillaise... Le Niçois, lui, fait les doux yeux au nouveau venu... Quant au cinquième acteur, sa crédibilité l’élimine, les quatre autres étant de vieux briscards sachant manipuler les militants.
La droite, elle - ses détracteurs la disent « extrême » sans s’apercevoir qu’elle s’est quasiment « delorisée » -, est en pleine tragédie. Sa prêtresse, déjà mal en point après un crash un beau soir du printemps 2017, a récidivé en voulant à tout prix un nouveau combat avec celui qui l’avait pulvérisée, quitte, pour conserver ce rang de sparring-partner, à repousser sans ménagement le fameux nouveau venu. Certes, il chasse sur ses terres, mais apporte aussi du nouveau gibier, qui lui aurait été bien utile au second tour.
On en est à l’acte final, celui où l’héroïne, constatant enfin sa défaite, doit se donner la mort avant d’être empoisonnée par celui qui ne voulait probablement que son triomphe. Las, elle n’a rien compris, elle a dérouté son armée et doit maintenant trouver le courage de quitter la scène.
Reste les « Marcheurs », qui, officiellement, n’ont toujours pas de candidat, mais n’en sont pas moins en pré-campagne, chef compris. En ce qui les concerne, j’hésite entre l’opérette type Offenbach et le rap, cher à qui vous savez. L’une est légère, voire écervelée, et se conclut dans un joyeux tintamarre sans lendemain. L’autre, à l’antipode, réunit des pseudo-poètes et se complaît dans la provocation, la calomnie et, trop souvent, l’interdit. Tels ceux-ci, les sbires de Macron se répandent en vilenies pour tenter de sauver le Château en flammes, tandis que le châtelain, désinvolte et content de son sort, va aux champs, non sans quelques arrière-pensées, distribuer des bienfaits... pris au peuple.
Tout va très bien Madame la Marquise... dit-il. Mais, eu égard aux « exploits » nationaux et internationaux de son quinquennat, eu égard à la dégringolade de la France en tous domaines, qu’il a accentuée, eu égard à son comportement parfois ubuesque, toujours sans vraie compassion, beaucoup le prient même de ne pas en tenter un second... Néanmoins, très divisés dans le choix de son successeur, ils ne parviennent pas à trouver l’oiseau rare, le ténor d’opéra admiré que la France attend. Même le nouveau venu ne fait pas l’affaire...
C’est peut-être là la chance d’EM... Être réélu par défaut. Être « mal élu », plus mal que Chirac en 2002, plus mal que lui en 2017. Mais il est rare qu’un voleur réussisse deux fois de suite un hold-up dans la même banque. Même en changeant de procédure.
Rédigé par : Serge HIREL | 08 novembre 2021 à 13:52
@ Ellen | 08 novembre 2021 à 09:41
"Un point pour Zemmour qui va pas manquer de leur servir sur le plateau "puisque je vous le dis et que vous ne voulez pas m'écouter" !"
Sauf que votre citation n'est pas complète !
Ce qu'il dit au total est : "Ce n'est pas une arme blanche qu'il faut utiliser c'est une kakachnikov".
Il utilise le plateau pour donner ses ordres aux terroristes, le Prophète c'est Zemmour lui-même, Ellen !
Rédigé par : Claude Luçon | 08 novembre 2021 à 13:17
@ caroff
"Les LR ont tellement peur de choquer la gauche qu'ils s'abstiennent d'être de droite."
Merci pour cette phrase qui illustre bien la décomposition de ce parti qui est moribond depuis 2017 avec la chute de Fillon. Ce qui est étonnant c'est qu'il n'y a plus de droite modérée, de même que la gauche modérée a disparu. Je ne pense pas que Macron soit le responsable de cette disparition. Ces partis se sont éteints parce que leur électorat a disparu au fur et à mesure du développement des rézosocios et des influenceurs.
Seuls les partis extrêmes demeurent car leur seul programme c'est l'élimination (au choix :les riches, les arabes, les patrons, les blancs, les hommes, les immigrés, l'avortement, les LBGTxyz et, bien sûr, Eric Zemmour).
Rédigé par : Lonicera | 08 novembre 2021 à 13:16
On quittera le spectacle pour la réalité et d'une certaine manière la vraie vie.
Oui, la vraie vie, avec de longues discussions au coin du feu sur le pouvoir d'achat, sur le 80 km/h, sur la GPA, sur le faux vaccin covidesque, sur un climat pourtant hors de notre portée, sur le dernier match de football voire sur l'élection présidentielle de 2027 mais surtout pas sur l'épidémie de coups de couteau quotidiennement donnés en France par des gens qui font exprès le voyage de l'autre bout de la planète pour y prouver leur haine de la France et des Français...
Silence on tue, mais nous n'y pouvons rien.
Rédigé par : Exilé | 08 novembre 2021 à 13:07
"Quasiment tous les jours des sondages, des classements, des placés ou non, telle une permanente course de chevaux. Des casaques rutilent, d'autres à la peine." (PB)
Dans le même ton, mais en plus drôle:
Pierre Mazeaud, 92 ans, né le 24 août 1929, des comme ce personnage on n'en fait plus. Si vous avez le temps, regardez l'intégralité de "Les enfants de la République". Les journalistes s'en prennent plein la tête. Dans le même temps, on en apprend beaucoup, depuis l'ère de de Gaulle jusqu'à Macron où PM a connu 7 présidents. Que du vécu et une belle expérience.
Meilleure partie dès 29:02 mn. C'est à pleurer de rire.
https://www.youtube.com/watch?v=jZ1NIli3nOo
Quel coffre ! Nos jeunots inexpérimentés en politique devraient s'en inspirer.
Rédigé par : Ellen | 08 novembre 2021 à 12:51
Excellent billet, Monsieur Bilger, qui décrit parfaitement ce spectacle qui effectivement devient de plus en plus indécent. Vous évoquez quelques turpitudes. Aussi je retiens cette seule phrase comme résumé de ce que vous avez écrit :
"Pourtant ce n'est pas rien quand du haut jusqu'en bas toute décence républicaine est jetée par-dessus bord".
De fait, le sens de la République est perdu depuis longtemps et je ne reviendrai pas sur la perte du sens public comme de l'intérêt général qui devrait sous-tendre toutes les politiques, quel que soit le parti au pouvoir.
L'autre point que je retiens se trouve dans ce paragraphe :
"Plus grave, l'avocat général Robert Bartoletti, choisi par sa hiérarchie, ayant requis dans le procès de Jack S fait également l'objet pour sa parole à l'audience et certaines de ses questions (que j'aurais posées autrement mais qu'il avait le droit le plus strict de formuler) d'une enquête à la suite de deux articles du Monde (dont l'un révèle le passé disciplinaire du magistrat et l'autre s'émeut pour telle ou telle de ses interrogations). Ayant bizarrement mobilisé, dans l'urgence, le ministre si peu légitime pour s'offusquer d'une liberté de parole, intouchable, que l'avocat se l'accordait au-delà de toute mesure !"
Étrangement, cela me rappelle les procès dits des généraux, ceux qui avaient organisé le putsch du 22 avril 1961 devant le Haut tribunal militaire créé spécialement à cet effet. Le général Jouhaux avait été condamné à mort, puis a suivi le procès du général Salan en mai 1962.
Des pressions orales et écrites avaient été adressées à l'avocat général pour qu'il requière la mort pour le général Salan, mort que le général de Gaulle lui-même exigeait.
De mémoire, dans ses réquisitions, l'avocat général, contrairement aux consignes reçues, s'est refusé à réclamer la peine de mort sur le fondement du principe : "la plume est serve, la parole est libre". Un homme dont l'Histoire n'a peut-être pas conservé le nom, mais qui a sauvé l'honneur de la Justice, d'exception et militaire en l'espèce.
Le général de Gaulle, qui attendait cette condamnation à mort du général Salan pour faire exécuter le général Jouhaud auquel initialement il refusait le principe de sa grâce, a ainsi été contraint non seulement d'accepter la décision du Haut tribunal militaire de ne pas condamner à mort le général Salan, mais aussi et surtout d'accorder la grâce présidentielle au général Jouhaud...
Rédigé par : Robert | 08 novembre 2021 à 12:41
Hier soir il y avait sur M6 "Une ambition intime", avec Marine Le Pen, Valérie Pécresse et Anne Hidalgo, entre autres.
Je n'apprécie pas Pécresse, mais elle m'a fait bonne impression, à ma grande surprise, au cours de cette émission, comme quoi ! Je pense qu'elle va se retirer entre les deux tours (ou être éjectée) de la primaire et laissera battre ses adversaires lors de la présidentielle. Ceci pour mieux revenir en 2027.
Je n'ai rencontré personne prêt à voter Xavier Bertrand, alors que sur ce blog il y a des supporters de Pécresse, Macron, Zemmour, mais pas de Bertrand.
Pour le moment la probabilité que je vote Macron au second tour est faible, mais elle existe: voter contre Xavier Bertrand vaudra bien que je me déplace. Mais face à Pécresse, Barnier, Zemmour ou autre, il faudra étudier les programmes et le réalisme de ces derniers. Glisser un bulletin de vote Xavier Bertrand, c'est vraiment trop difficile.
Rédigé par : stephane | 08 novembre 2021 à 12:00
Quelle poilade !
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/culture/audiences-tv-les-cinq-femmes-politiques-d-une-ambition-intime-recueillent-peu-de-suffrages-sur-m6/ar-AAQrtMI?ocid=msedgdhp&pc=U531
À l'heure de la troisième mi-temps, cinq bobos, grandes bourgeoises par excellence, ont fait rire toute l'assemblée du peuple du Sud.
Du coupeur de citron aux buveurs de pastagas - la France des tapas et de la Suze citron -, qui parle plutôt les résultats d'Ovalie et des équipes de France de rugby que d'entendre ces Soyeuses éduquées, nourries et blanchies par la République et sous ses ors.
De grandes bourgeoises, vues et revues, usées par leur parcours sans fin dans les partis politiques, personne n'y croit plus, et comme quoi en politique cinq fois un ne font pas cinq.
Ce type d'émission est d'un ridicule encore plus triste et affligeant que cet entre-soi dévoile: la France des beaux quartiers, qui déjeune de pâtes aux truffes, de velouté de caviar, qui vit dans des appartements cossus bien au chaud bien protégés, en fait tout pareil que le commun des français, ceux de la clope et du diesel.
Sans compter celle qui voulait faire chialer dans les chaumières parce qu'elle était immigrée d'Espagne... Qu'elle quitte donc son palace parisien et qu'elle vienne dans le Sud-Ouest, c'est par milliers que ceux de sa génération ont franchi les Pyrénées et se sont établis dans notre beau pays et dont les parents ont lutté.
Hidalgo fait rire de Marseille au Pays basque, indécrottable bobo élue par héritage.
La vie de ceux qu'elles voudraient aller chercher, rassembler, alors qu'elles n'en respirent les effluves qu'à travers leur pension d'élues, les ors et parures qui nourriraient dix soignantes pendant un mois.
C'est à mourir de rire, heureusement le ridicule ne tue pas.
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Nous sommes ravis d'apprendre que Mélenchon met à disposition son loft, il est d'une générosité exemplaire qui est à saluer:
https://actu.orange.fr/politique/immigration-jean-luc-melenchon-denonce-la-mesure-cruelle-et-injuste-d-arnaud-montebourg-magic-CNT000001GggKj.html
Hidalgo qui découvre la lune et les distributeurs de billets du TER, Méluche qui ouvre son portefeuille pour accueillir tous ceux qui le souhaitent... Avec l'argent des autres les dépenses sont incalculables, disait l'autre.
10 000 000 de citoyens français qui vivent sous le seuil de pauvreté, comme si déjà ce n'était pas un beau défi, nous avons la misère chez nous, on peut la partager c'est vrai, comme aurait pu dire Raymond Devos, partager rien, c'est déjà beaucoup, puisqu'on peut partager. Et puis un peu de rien c'est toujours un peu, et un peu c'est encore beaucoup, pas beaucoup trop, mais un peu de beaucoup trop.
J'adore Méluche, il va se ramasser la plus belle gamelle de sa vie politique, partager c'est chrétien, mais partager quand on le peut. Il n'a vécu que de politique, de mandats, de pensions, il est le parfait modèle de ce qui enterre le pays, un fossoyeur de la démocratie et de sa respiration.
On en redemande juste pour amuser la galerie, le poulailler applaudit devant autant de bêtises, car tout va changer sans que rien ne change.
Allez expliquer qu'il va falloir vider une très grande partie des presque 900 employés de l'ARS du Grand Est, dans les hôpitaux tout le monde s'accorde d'un milieu suradministré, on en crève ils en vivent grassement.
Bon, bon, ceci dit, le plus important est à venir, le test contre les Blacks nous attendons cela avec beaucoup plus d'impatience que les changements politiques, j'ai augmenté la proportion d'éthanol dans mon réservoir, je ne suis pas près de passer à l'électrique avec les 600M3 de béton pour une éolienne, et aucun politique de prendre le marteau-piqueur le jour où il faudra les retirer.
Sans boîtier ni reprogrammation cartographique, juste de l'intelligence de bon sens, et puis j'ai été élevé au moteur à quatre temps et au siège en cuir rouge logo gravé quand j'ai grandi, juste pour le plaisir et l'inutile.
On nous ment, ils vous mentent, pourtant je fais des efforts, je trie - un pionnier en la matière -, je trie beaucoup et je récupère un beau compost pour mes fleurs.
Nous n'avons pas de pétrole mais nous avons des idées, tous les politiques nous ont fourvoyés - je les mets tous dans le même sac ou presque -, la Chambre régionale des comptes d'Occitanie alertait dès 2004 que la neige remonterait chez nous stations de basse altitude... Que les canons à neige bouffaient de l'électricité comme des chancres et pourtant... des millions d'euros investis depuis, jetés par les fenêtres pour des résultats économiques pusillanimes. Les politiques ne rêvent qu'à une chose, être réélus, et leur ego pour exister, pour leur bien pas pour celui de l'électeur. Ils ne nous aiment pas, ils s'aiment eux, sans vergogne.
Alors quand ils seront raisonnables, je serai raisonnable, des éoliennes pour brasser du vent, mais couler surtout du béton très pollueur.
Bon, bon, je pourrais y passer la nuit, alors pour l'instant je préfère écouter ma ligne d'échappement que leurs discours pourris et irréalistes.
Des éoliennes... Des champs d'éoliennes, quelle horreur !
Commençons par le commencement, les déperditions thermique, un bon manteau d'abord, c'est écologique ça ne coûte pas cher et en plus cela se recycle.
La laine de roche et d'autres produite, un peu de réflexion pour faire de l'énergie positive dans la construction, juste du bon sens nous avait dit un des responsables de la sécurité des centrales nucléaires à son époque lors d'une formation. J'ai retenu la leçon.
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"On quittera le spectacle pour la réalité et d'une certaine manière la vraie vie. J'ai hâte." (PB)
"The right man in the right place" disait le numéro un, si l'on veut en plus de l'efficacité.
Fabien Galthié s'est trompé manifestement, il a fait égratigner et secouer l'équipe de France de rugby par une modeste sélection argentine, quand on veut gagner il faut les meilleurs et à leur poste. Les Blacks leur ont passé plus de trente pions.
EZ est bon dans ce qu'il fait, et ce qu'il sait faire, il fait le plein dans son registre et de cela nul doute.
Comment penser que Galthié ait pu se tromper, il a fait un malheureux et un frustré avec Romain Ntamack au centre, Anthony Jelonch n'est pas un huit, Ugo Mola l'a fait numéro six.
Mola conseillerait mieux les politiques qu'un Gaspard Gantzer de l'inutile, on peut se demander de quoi il peut vivre ce brasseur de vent. Il doit avoir des relations, des réseaux de bobos sans doute, les urnes lui ont fait comprendre qu'il ferait mieux d'être comptable de la nation.
Bon tout cela pour dire que la réalité rattrape toujours l'à-peu-près, les Grandes Bourgeoises qui se présentent sont une erreur de casting, y compris Barnier et Bertrand, ils sont usés et sèment plus le doute que la réussite.
Il leur manque un Dupont capitaine, capable d'emporter la décision dans des moments cruciaux, le talent ne s'achète pas et sa valeur n'attend pas le nombre des années - vingt-deux ans pour lui.
Mauvais spectacle politique, les acteurs ont vieilli, les deux seuls qui détonnent sont au fond EM et EZ, le premier est roué, le second se sent investi d'une mission, il n'est pas là pour faire plaisir dans les chaumières, la vérité est à venir, les autres, tous les autres ne seront que des figurants.
Rédigé par : Giuseppe | 08 novembre 2021 à 11:41
Les seuls guignols sont ceux qui s’autoproclament choqués lorsque Eric Zemmour - une des dernières digues avant le déluge - déclare qu'un étranger ne devrait pas avoir les mêmes droits qu'un Français. Des gens qui ont sciemment oublié la signification de la Nation et la protection qu'elle doit à ses citoyens.
Comme le disait si justement Boualem Sansal, la soumission est confortable. Bien sûr que je suis conscient de la fatwa médiatique que risque de s'abattre sur celui qui endosse les propos de Zemmour, je ne suis pas naïf. Un intellectuel disant la moitié de la vérité est toujours mieux qu'un intellectuel qui se tait, faute d'audience. D’où un éternel "en même temps", comme sur ce blog que pourtant j'admire.
Les effets à long terme de l'immigration africaine sont comme le climat, il n'y a qu'un désastre irréversible qui réveillera les consciences. Mais ce sera trop tard, le nombre aura déjà fait la "qualité".
Heureusement pour certains, dont je fais partie, ils pourront toujours retourner dans leurs pays et contempler la catastrophe française de loin. Mais ce ne sera pas de gaieté de cœur.
Rédigé par : Valéry | 08 novembre 2021 à 11:15
Enfin, s'il n'y avait pas Zemmour de quoi parlerait-on ?
Toutes les chaînes de radio et de télé y vont de leurs débats qui réunissent la plupart du temps des contempteurs du "polémiste d'extrême droite" qui n'ayant peur de rien déforment ses propos. Par exemple la dame Raphaëlle Bacqué (Le Monde) indique que, d'origine pied-noir, il a un problème avec les musulmans et avec de Gaulle qui leur a accordé l'indépendance.
Comment explique-t-elle, dans ce cas, qu'il cite le Général constamment en rendant grâce à son action ? En fait l'essentiel pour elle et pour ses petits camarades de plateau était d'en dire du mal, ni plus ni moins !
Z écrase tous les politiques tentant d'exister, par la description sans complaisance qu'il fait de la réalité. Et cela horrifie des journalistes coincés dans leurs bureaux qui ne font plus d'investigation depuis longtemps et se contentent comme les perroquets de répéter ses propos en les déformant. Parfois les chaînes envoient un reporter (correspondant de guerre) sur le terrain qui tente de parler au milieu du chaos créé par la racaille. L'autre soir des tirs de mortiers ont fait craindre le pire pour la sécurité du pigiste commis au reportage et l'on a entendu la speakerine dire "Rentrez vous mettre à l'abri" !
Après quoi l'on dissertera sur les outrances de Zemmour ce qui est, il faut l'avouer, du plus haut comique !
En attendant, personne ou presque n'aborde le problème de la dette, des dépenses publiques et des humiliations infligées à Macron par Biden ou par les Australiens.
Du côté des glandus de LR rien à attendre de nouveau: ils ont tellement peur de choquer la gauche qu'ils s'abstiennent d'être de droite: comment s'étonner alors des 35 % de Français susceptibles de voter pour la droite nationale ?
En fait la campagne commencera réellement lorsque Macron se déclarera: il sera testé non pas comme "président" mais comme candidat et l'on pourrait assister sans doute à une baisse notable de sa cote dans les sondages.
Rédigé par : caroff | 08 novembre 2021 à 10:51
Une domination médiatique écrasante d'un Eric Zemmour (EZ), avec un extrémisme dévastateur (...)
Ah ! Philippe Bilger et sa vision bizarre de l'extrémisme...
L'enfant du conte d'Andersen qui s'exclame : « Mais le roi est nu ! » alors que l'entourage garde le silence est-il un extrémiste ?
Rédigé par : Exilé | 08 novembre 2021 à 10:08
Excellent billet mais qui me fait penser que quand les éboueurs sont passés, les odeurs de poubelles continuent à polluer le quartier.
Sinon, très bonne description de cette Taubira, la pire garde des sots et des seaux à déchets qu'on aura subi, l'inaction et la nocivité, c'est parfait.
Les guignols fascistes d'extrême gauche islamogauchistes EELV NPA LFI qui ne survivent que par la haine de notre pays, de sa race, de sa religion, de son histoire et qui participent allègrement et très islamistement à sa destruction.
Des évadés psy comme Hidalgo, la reine du crack et des salles de shoot, au pire bilan désastreux et criminel que son Paris poubelle coupe-gorge sanglant aura connu.
Quelques escrolos dégénérés à côté de leurs pompes, à Lyon, Grenoble, Bordeaux, Poitiers, etc. etc. dont on ne citera pas les noms tant ils sont vomissifs.
Une droite chochotte mollasse obèse diabétique du cerveau qui tente de bomber le torse avant les élections, Larcher essaie mais ses boutons de chemise ont craqué après force libations et agapes à la cantine du Sénat.
Tous ces chamallows de droite guimauve proposent des programmes fermes et autoritaires sur l'immigration, sachant que ce sont nos ennemis envahisseurs qui disposent en fin de course, l'islamisme vainqueur règne en maître dans la pays ; Larcher, toujours lui, a du mal à s'agenouiller sur un tapis de prière, par résistance ? Non, non, par handicap proéminent côté ceinture abdominale et abominable.
Macron a de beaux jours devant lui, ses adversaires couards pleutres lâches font la course avec pour objectif, un poste ministériel dans la macronie 2, la gamelle est trop bonne ; en outre la justice EDM collabore allègrement, la police est muselée figée de trouille et toutes initiatives autoritaires seront contrées par la Constitution, l'AN, le Sénat et ses chefs-d'oeuvre culinaires, les drouâââts de l'homme... islamiste seulement, défenseur des bénéficiaires des mêmes droits, UE, ONG mafias et sa marine trafiquant de migrants, etc. etc.
Seul Zemmour survole ces bans de requins en vrai résistant mais il sera impitoyablement balayé par tous ces traîtres collabos soumis immigrationnistes.
Rédigé par : sylvain | 08 novembre 2021 à 09:41
C'est sans fin.
Un policier a été attaqué ce lundi 8 novembre au matin à l'arme blanche devant le commissariat de Cannes par un homme indiquant agir "au nom du prophète".
Toujours le même refrain usé jusqu'à la corde. Gérald Darmanin va faire aujourd'hui sa promenade rituelle à Cannes pour dire "je soutiens notre police". Soutenir c'est bien, agir contre les délinquants criminels, c'est mieux !
Un point pour Zemmour qui va pas manquer de leur servir sur le plateau "puisque je vous le dis et que vous ne voulez pas m'écouter !"
Rédigé par : Ellen | 08 novembre 2021 à 09:41
L'Union européenne, très à cheval sur les libertés publiques et chantre de la démocratie, n'a pas sourcillé en donnant à la France la présidence de l'Union pendant la période prévue de son élection présidentielle. La dernière modification du calendrier de l'UE daterait de juillet 2016, alors que Macron n'était que ministre du gouvernement, ce n'est pas à son intention. Mais cela en dit long sur l'esprit démocratique des institutions européennes - déjà rendu évident lors des épisodes des référendums bafoués.
Farce nationale, farce internationale.
Rédigé par : Marcel | 08 novembre 2021 à 09:09
Un miracle s'est produit depuis la montée en puissance d'Eric Zemmour pas encore déclaré candidat. Tous enfin se mettent au diapason en chantant: "impunité zéro", "la peur doit changer de camp", "nous serons intraitables", "comparution immédiate en flagrant délit", "fin de la peine aménagée en cas d'agression des forces de l'ordre", "fin du rappel à la loi", "fin à l'immigration sauvage", "fin du regroupement familial", "fin du droit à la nationalité français automatique de l'enfant né de parents étrangers sans papiers ou détenteur de la carte de séjour temporaire", "reconduction des étrangers irréguliers avec ou sans papiers dans leur pays d'origine après avoir commis de graves délits et crimes et après avoir purgé leur peine en prison"...
Les politiques ont changé de camp ? Comme c'est bizarre ! On n'entend plus la langue de bois de nos ex "pas d'amalgame", "pas de vague", l'immigration est une chance pour la France", ni du "vivre-ensemble"
À supposer qu'E. Zemmour ne se présente pas finalement comme candidat à la présidentielle, il les aura au moins sérieusement secoués pour avancer dans la bonne direction.
Rédigé par : Ellen | 08 novembre 2021 à 09:04
"On quittera le spectacle pour la réalité et d'une certaine manière la vraie vie."
Vous rêvez ? Vous êtes innocent ? Vous croyez au Père Noel?
Aucun élément tangible à ce jour ne permet de penser, d'envisager un changement réel de cap.
Rédigé par : Narcisses | 08 novembre 2021 à 08:41
Notre cyclothymique magistrat honoraire est aujourd’hui d’humeur badine. Tel un enfant découvrant le théâtre des marionnettes, Philippe Bilger se régale du spectacle de la politique où Guignol est partout présent.
Comment se manifeste sa bonne humeur ? Au fait qu’il cogne sur Christiane Taubira et sur Éric Dupond-Moretti, son activité ludique favorite. On dira qu’il n’épargne pas non plus Emmanuel Macron, mais cela ne dit rien de son humeur, c’est une constante, sa signature en quelque sorte.
Reconnaissons à Philippe Bilger un talent comique incontestable, qu’il ne dévoile que rarement, lorsqu’il évoque les candidats de son parti favori.
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 08 novembre 2021 à 08:22
La joute de ce soir aurait dû m’intéresser au plus haut point,
ayant voté pour la mouvance gaulliste depuis si longtemps
Mais voilà… le cœur n’y est plus : finita la commedia !
Tartuffe jusqu’à présent se tenait caché, à présent il s’exhibe.
Quant au couple Macron, même Molière n’aurait pu imaginer leurs amis de la « Fête » de la musique ou de la société « Marchande » : les marches de L’Elysée sont devenues tellement glissantes !
Rédigé par : Celtapiou | 08 novembre 2021 à 07:43
« Une campagne ? Non, un spectacle ! »
Oui, mais rien de bien nouveau à ce sujet c’était déjà le cas lors des campagnes présidentielles précédentes. Déjà en 1981, souvenons-nous de Coluche qui avait assuré le spectacle avant de se retirer au grand soulagement des candidats en lice.
Lui au moins était drôle, mais Zemmour, lui, beaucoup moins.
À l’époque il n’y avait pas encore les radios d’opinion, les chaînes d’info continue, les réseaux sociaux et les blogs engagés pour nous gaver de propagande politicienne.
L’essentiel des discussions se passait à la cafétéria de la société ou au café du Commerce. C’était plutôt sympa.
Mais les choses ont changé. Éric Zemmour dont on nous rebat les oreilles depuis deux mois est un pur produit médiatique, comme le furent pendant plus d'un an les Gilets Jaunes, soigneusement entretenu par le monde des média, l’œil rivé sur l’audimat.
Concernant Éric Zemmour, je pense que celui qui en parle le mieux c’est encore Pierre Mazeaud .
Certes sa réponse fait un peu penser à un sketch du Bêbête show, mais elle décrit parfaitement le ras-le-bol de la grande majorité des Français concernant la surreprésentation de Zemmour que ce soit à la télé, à la radio et sur les réseaux sociaux.
Trop c’est trop et on a encore cinq mois à se taper !
Rédigé par : Achille | 08 novembre 2021 à 07:40
Le revoilà le Philippe que j’aime !
Les blues de ces jours passés ne fut qu'un accident ?
Bien sûr que c'est un spectacle, un cirque avec les médias en comparses.
L'avantage avec la TV est qu'on peut suivre le spectacle en mode parlé et en mode muet ! Le second étant de très loin le meilleur, Chaplin ne faisait pas mieux !
Nous allons voir ce soir si Christian Jacob a été un bon producteur et metteur en scène et excellent scénariste, a priori les acteurs sont de bonne qualité !
Rédigé par : Claude Luçon | 08 novembre 2021 à 01:30