On peut trouver déplacée, dans la vidéo de de candidature d'Eric Zemmour, son exploitation de la geste gaullienne par l'écart évident entre cette Histoire et sa propre trajectoire mais aucune raison pour cela de déverser sur l'essayiste enfin candidat des tombereaux de haine, comme l'absurde "totalement ignoble" de Gérald Darmanin ou quelques autres réactions poussant encore plus loin que d'habitude leur détestation.
Des rats vont quitter le bateau Zemmour : je suis d'autant plus à l'aise pour dénoncer ce comportement si lâche mais tellement prévisible que pour ma part je ne suis jamais monté sur celui-ci et que sa candidature m'est apparue depuis le début comme une mauvaise idée qui allait lui faire perdre une incontestable aura médiatique. Quel que soit son futur - je crains, pour lui, qu'il ne se retrouve pas au second tour -, ma réserve initiale n'en sera pas modifiée. Certes on pourra me rétorquer que tous les thèmes auxquels il tenait ont été prédominants dans le débat public et que donc d'une certaine manière il a déjà gagné.
Il n'empêche que dans le début de cette vidéo à la fois atypique et forçant sur le grandiose, avec un texte remarquable dans la forme, une immense nostalgie s'est exprimée à l'égard d'une France disparue, glorieuse pour son Histoire, sa littérature, ses savants, ses réussites, son universalité, sa beauté. J'entends bien que, si j'adhère absolument à ce sentiment, je n'irais pas jusqu'à oublier qu'aujourd'hui il serait inconcevable de voir la continuation parfaite de ce passé si cher à beaucoup de Français, ceux qui ont de la culture en tout cas et qui ne placent pas forcément la République au-dessus de la France.
L'abstraction des principes et des valeurs au-dessus de la proximité chaleureuse, viscérale et inconditionnelle avec leur réalité nationale.
Quand je lis qu'avec la belle panthéonisation de Joséphine Baker, "Macron oppose la France de cette dernière à la vision décliniste du pays", il me semble que c'est appréhender de manière partiale notre temps, en se servant abusivement du passé pour prétendre célébrer notre présent, que de soutenir une telle opposition (Le Figaro).
Si j'avais formulé des réserves sur cette panthéonisation, j'avais tort. Moins évidemment sur cette magnifique et pluraliste Joséphine Baker que sur cette banalisation des honneurs et des cérémonies dont le président s'est fait une spécialité.
On peut - et c'est mon cas - aimer Joséphine Baker précisément parce qu'elle est une figure admirable de la France d'hier, une patriote n'ayant juré que par elle, une artiste fière de ce pays et donc naturellement vouée à lui porter une affection sans limite ; mais en même temps avoir naturellement une vision décliniste de la France de maintenant.
Il serait absurde de dresser un tableau sombre de la nation sur tous les plans mais qui est de bonne foi ne saurait contester que le pouvoir d'aujourd'hui - il hérite aussi de beaucoup de lâchetés et d'impuissances - a favorisé un délitement, n'a pas su lutter contre ce qui peu à peu fait surgir chez beaucoup de citoyens la certitude que la France qu'ils aimaient les a en effet quittés.
Joséphine Baker, à l'évidence, ne serait pas bien dans la France d'aujourd'hui.
On lui a rendu un bel hommage justifié mais elle ne peut pas nous consoler de vivre ce qu'on vit, ce qu'on subit. Il est doux seulement de savoir qu'elle a existé.
@ Robert Marchenoir
Je passe sur votre analyse de la question poutinienne car je finis à force par partager de plus en plus votre analyse sur la perception française de la question poutinienne.
Au sujet de l'islam, la situation est effectivement plus complexe. Je suis d'accord pour prétendre que la question de l'islam ne peut se régler uniquement par un irénisme se contentant d'applaudir les ex-musulmans. C'est confortable pour moi de le faire: pas de propos sur l'immigration, pas de propos sur le racisme, belle orthodoxie athée permettant de taper avec égale volupté sur le christianisme et sur l'islam. Je ne doute nullement que vous aurez remarqué la manœuvre enroulant la dénonciation ultra-critique dans la langue de bois et la langue de bois dans la dénonciation ultra-critique.
C'est très confortable, je vous le concède et vous le confirme.
Maintenant, pour aller dans votre sens avant d'enclencher le rétropédalage:
Il convient effectivement de nullement se leurrer sur le fait que l'islam militant, qu'il soit politique ou culturel, est bien, comme vous le dites "un pouvoir mondial qui a résolu de nous détruire". Il ne s'en cache pas. Et je ne me cache pas de faire partie, en retour, de cette portion de la population mondiale qui fantasme "d'éradiquer une idéologie millénaire portée par 1,8 milliard de personnes à travers le monde". Bien que je sache très bien en quoi cela est irréaliste.
Il est donc effectivement nécessaire de mobiliser les moyens que vous avez mentionnés. Ce qui inclut, les "réformistes" musulmans, les ex-musulmans, la force armée sous ses formes militaires et policières, la force religieuse (oui, je suis d'accord avec vous sur ce point), le machiavélisme pro-dictateur. Tout cela doit être mobilisé. Je le concède volontiers.
En ce qui concerne le christianisme, il est exact que c'est une force contraire à l'islam, et qu'il convient de la mobiliser contre l'islam politique. Nous sommes bien dans une guerre de religion qui ne dit pas son nom. Et il n'y a pas que le christianisme d'impliqué: le judaïsme l'est aussi, l'hindouisme l'est aussi, ainsi que toutes les minorités religieuses, ethniques et philosophiques menacées dans le monde musulman, ce qui inclut le polythéisme africain et l'athéisme. Et ce qui inclut aussi d'autres acteurs moins ragoûtants, comme les Chinois et les Russes.
Cela ressemble à un sketch de mauvais goût, mais, oui, nous en sommes là en 2021.
Maintenant, que l'on souhaite le christianisme comme modèle concurrent de civilisation, pourquoi pas. Mais l'exercice a ses limites.
La première de ces limites et que cela ne peut se faire au prix d'une résurgence du fondamentalisme chrétien. Si on se remet à faire la chasse aux sataniques comme à Nantes tout dernièrement pour faire concurrence au délire suprémaciste anti-idolâtrie de l'islam, très peu pour moi.
La deuxième de ces limites en est que, vu du reste du monde, le christianisme et l'islam sont quand même un peu des frères jumeaux. Les points d'accords doctrinaux sont significatifs quand on décentre son regard de l'Europe. Cela va être difficile de convaincre les Chinois et les Indiens qu'une guerre idéologique islam contre catholicisme serait quoi que ce soit dans lequel elles devraient choisir leur camp au-delà de la question terroriste...
La troisième de ces limites est que l'islam est immunisé contre le christianisme. Et que cela rend l'angle religieux difficile à utiliser comme arme offensive. Ce n'est que du défensif, comme le montrent les exemples que vous citez. Grèce ou Pologne. Et je ne trouve pas que le bilan grec face à l'islam soit folichon...
La raison pour laquelle l'islam est immunisé face au christianisme est structurelle. L'islam s'est en effet structuré doctrinalement trois siècles environ avant l'épisode de Mahomet. Il est même possible que Mahomet ne soit personne d'autre que Iyas ibn Qabisah al-Ta'i, gouverneur lakhmid appointé par la Perse au tout début du septième siècle. Mais le dogme islamique fut en fait élaboré trois siècles avant, lors des querelles christologiques byzantines. L'islam n'est alors rien d'autre qu'un christianisme arien, nestorien ou malékite, bref un christianisme assez radicalement anti-trinitaire. Et le califat Rashidun n'est, au fond, rien d'autre que l'Eglise schismatique du Qatar qui bénéficia de l'action militaire et politique de Iyas ibn Qabisah al-Ta'i pour s'autonomiser face à l'autorité religieuse de Byzance. Le proto-Coran semble, quant à lui, n'avoir été au départ qu'un manuel d'instruction théologique de christianisme anti-trinitarien. Les dogmes islamiques violents tels que "la conversion, l'exil ou la mort" ne sont rien d'autres que la fossilisation des pratiques de résolution de conflit de l'époque, quand les chrétiens trinitaires furent expulsés, ne laissant sur place que des chrétiens anti-trinitaires, des juifs heureux de voir le Mont du Temple réhabilité par les arabes, et des arabes se monothéisant dans cet environnement. La matrice théologico-culturelle de l'islam, en somme. Le terme "moslem", quant à lui, semble signifier, tenez-vous bien... "migrant". Il n'a alors pas de connotation religieuse autre que le fait que ces migrants furent anti-trinitaires. Ce qui est assez consistant avec le contexte de cette époque.
Personnellement, je ne vois pas comment le christianisme aurait une quelconque chance de gagner la bataille théologique contre l'islam, bataille qui lui a donné naissance au septième siècle et qui dure depuis encore plus longtemps. Cette logique nous condamne à répéter l'histoire et à être prisonnier de ce fossile mental: la question christologique. Jésus ? Humain ? Ou Divin ? Cette approche anti-islam me semble condamnée à l'échec.
Pire encore: je vois une porosité entre les thèmes islamiques et chrétiens. Ce qui fait qu'il est probable que la confrontation théologico-culturelle entre christianisme et islam ne soit pas en défaveur de l'islam. Certes, en Occident, nous voyons des musulmans se convertir au christianisme. Qui est quand même une religion un peu moins exigeante, doctrinalement. Mais le musulman moyen qui en a sa claque de l'islam, surtout si il vit dans le monde musulman, il se tourne vers le christianisme pour sortir de l'islam ?? Ou il rejette l'un et l'autre comme intrinsèquement vicié pour des raisons similaires ? Plutôt la seconde option, car, de fait, la théologie du Coran, construite contre le trinitarisme lui-même, l'immunise au christianisme: quand le musulman quitte réellement l'islam, il ne peut plus, en toute bonne conscience, se tourner vers le christianisme.
Bref: vaincre l'islam me semble un projet différent que celui de se protéger de l'islam. Et ces deux projets appellent des solutions de natures différentes, en fait.
Ce qui m'inquiète est que je ne suis pas certain que les solutions à implémenter pour ces deux projets soient réellement complémentaires.
Je ne vois pas trop comment se défendre contre l'islam autrement qu'en restreignant l'immigration et en poussant un contre-feu chrétien.
Je ne vois pas comment vaincre l'islam 1. autrement qu'en l'effondrant de l'intérieur en y favorisant l'athéisme en son sein avec les ex-musulmans - je pense que vous avez tort de qualifier cela de "musulmans anti-islam": c'est la première fois dans toute l'histoire de l'islam qu'on a une voix anti-islam publique qui émerge en son sein, grâce à l'Occident, cf. Ayaan Hirsi Ali, par exemple, ce qui est loin d'être négligeable - et 2. autrement qu'en s'alliant avec les polythéistes qui n'en peuvent plus des briseurs d'idoles. Bref: avec des Indiens et des noirs. Je ne suis pas certain qu'ils ont une folle envie de s'allier avec des briseurs d'idoles modérés pour contrer des briseurs d'idoles fanatiques. Cela sent quand même l'enfumage et même un peu le sapin, cette histoire, de leur point de vue.
Bref: ces deux objectifs me semblent nécessiter des solutions contradictoires. Et ce constat n'est pas exactement rassurant.
Curieusement, il me paraît plus réaliste de vaincre l'islam que de s'en protéger.
Rédigé par : F68.10 | 08 décembre 2021 à 23:22
@ F68.10 | 06 décembre 2021 à 15:43
Le poutinisme est une démission à quadruple détente, en fait. Les poutinistes aiment à se voir en incarnations du courage, mais c'est le contraire.
La première démission consiste à abandonner le peuple russe à son triste sort. Si le salut de la France passe par le viol des prisonniers politiques en Russie, alors c'est bien regrettable, mais "tu en connais, toi, des Russes", comme dirait Mélenchon ?
Passons sur la contradiction consistant à chanter, dans le même temps, les louanges de "l'âme russe" et de "l'extraordinaire culture de ce grand peuple". Tchaïkovski, Pouchkine, blabla.
La deuxième démission consiste à confier son sort à un dirigeant autoritaire et providentiel, plutôt que de se prendre en main soi-même et de régler les problèmes par l'action spontanée des citoyens.
La troisième démission consiste à fantasmer sur un autocrate étranger, supposé d'autant plus pur et plus puissant qu'il est éloigné. Cela ne suffit pas de chercher frénétiquement le prochain de Gaulle sur le sol national, il faut absolument recourir à l'immigration pour faire le boulot que les Français ne veulent pas faire.
Et la quatrième démission, sans doute la plus odieuse, consiste à appeler à la rescousse un autocrate étranger qui ne fait pas mystère de son mépris et de son hostilité envers la France, et l'Occident en général. C'est justement pour ça que les poutinistes choisissent Poutine. C'est parce qu'il leur permet de cracher par procuration sur leurs voisins.
C'est, hélas, le traditionnel penchant français pour la trahison. Il y eut les nombreux petits voyages des peintres et des écrivains à Berlin, pour "tendre la main" à l'Allemagne nazie, déjà. Nous avons aujourd'hui les innombrables voyages de politiciens franc-tireurs à Moscou, Saint-Pétersbourg, Damas, voire en Crimée occupée -- où l'on a vu un représentant du PS claquer la langue en dégustant les vins locaux, et nous assurer que, oui, ils étaient fameux.
Concernant la lutte contre l'islam, c'est plus compliqué que ça. Contrairement à ce que prétend la gauche, personne n'ambitionne d'éradiquer une idéologie millénaire portée par 1,8 milliard de personnes à travers le monde.
Le but est de la contenir, tout comme l'Ouest a contenu l'URSS hier, et doit contenir la Russie et la Chine aujourd'hui. Il s'agit de nous protéger nous, de préserver notre civilisation, et non de dicter aux autres comment ils doivent vivre. Même s'il serait naturellement souhaitable que l'islam abandonne ses pires penchants chez lui.
À cette fin, nous ne pouvons nous fier à un seul moyen. Les réformistes musulmans doivent naturellement être soutenus, mais imaginer qu'on protégera la France de l'islam simplement en encourageant ceux qu'il faut bien appeler les musulmans anti-islam, c'est une illusion.
La force armée est bien entendu nécessaire, sous ses formes militaire et policière. Face à un pouvoir mondial qui a résolu de nous détruire, je vois mal comment l'on pourrait s'en passer.
Et la force religieuse est indispensable, également. Bien sûr que le christianisme est irremplaçable pour combattre l'islam. C'est bien ainsi que nous avons réussi à le faire reculer au cours de l'histoire...
Aujourd'hui encore, quels sont les pays qui résistent le mieux à la pression islamique ? Ceux où le christianisme est le plus vigoureux.
La Grèce orthodoxe, qui vient seulement d'autoriser la construction de la première mosquée de sa capitale, bien qu'elle possède une population musulmane historique, ayant droit à certains aspects de la charia depuis la déportation croisée, d'un commun accord, des populations turque et grecque.
La Pologne catholique, qui est au premier rang des résistants à l'islamisation de l'Europe.
La Suisse à la fois catholique et protestante, qui a interdit les minarets par référendum (et qui interdit l'abattage halal depuis le XIXe siècle -- également par référendum).
Ajoutons qu'une dose de machiavélisme est indispensable. De tout temps, l'islam a été combattu par l'islam. En pays musulman, ce sont des dictateurs qui combattent les extrémistes au nom de l'islam même. Oussama ben Laden, saoudien d'adoption, a trouvé comme premier adversaire, sur son chemin, le gouvernement saoudien lui-même.
La diplomatie occidentale ne saurait se passer de ce moyen : soutenir des autocrates musulmans pour contenir des musulmans encore plus fous furieux qu'eux. Et pas toujours par des méthodes qui sentent la rose.
C'est ce que fait Vladimir Poutine en Russie, à ceci près que lui, et ses prédécesseurs soviétiques auparavant, sont allés trop loin. On a vu ce que ça a donné en Afghanistan, en Tchétchénie, en Syrie.
On a bien le droit de cogner un peu dans le tas, mais si l'on exagère, alors on exacerbe un islam qui aurait pu rester tolérable. C'est tout le paradoxe de cette idéologie infiniment perverse.
D'autres moyens encore sont nécessaires. Mais ce qui est sûr, c'est qu'il n'y a pas de recette magique. La volonté prime, puis toutes les ressources de la société doivent être mobilisées dans ce but.
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@ Serge HIREL | 06 décembre 2021 à 17:00
Vous faites surtout preuve d'un infantilisme atterrant qui dément la ronflante prétention qui est la vôtre par ailleurs.
Cela fait la troisième fois que vous me prenez sottement à partie sur ce fil au motif de ma critique du poutinisme, et cela fait la troisième fois que vous réussissez à ne parler de rien... et surtout pas de la Russie.
Mais il semble extrêmement important pour vous d'avoir le dernier mot. Qu'inventerez-vous la prochaine fois ? Quelque critique méprisante sur l'endroit où je mets les virgules, peut-être ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 08 décembre 2021 à 00:03
@ Robert Marchenoir 05 décembre 2021 à 22:29
« Quel pitoyable spectacle (...) » etc. etc.
Si vous étiez réellement « zemmourien » - Dieu l’en garde -, vous sauriez qu’Eric considère la défense du français comme l’un des sujets les plus sérieux qui soient. Je ne vous « cherche pas noise », je vous corrige.
Rédigé par : Serge HIREL | 06 décembre 2021 à 17:00
@ Robert Marchenoir
"C'est aussi pour cela que les poutinistes français sont idiots de tout ramener à "Poutine". Immanquablement, quand vous leur dites : Russie, ils entendent : Poutine. Il y a les poutinophobes, et les autres, les gens normaux, ceux qui le considèrent comme un dieu. Les Russes n'existent pas, ils n'ont aucune importance."
Effectivement. Jamais ils ne mentionnent les Russes quand il s'agit de défendre Poutine. Jamais ils ne font l'effort de mentalement se mettre à la place du Russe de base.
Le soutien qu'ils vouent à Poutine se situe très largement dans ce que cela évoque pour eux, en France. Tous les prétextes sont bons pour cela. Mais c'est au final une façon d'appréhender les choses extrêmement égoïste.
"Les baratineurs de blog, dans votre genre et dans celui de Nebout, ne s'attachent évidemment pas à de tels détails. Ils trollent en faisant mine de s'indigner : comment un pauvre con sorti de nulle part pourrait-il prétendre en savoir plus long que Vladimir Fédérovski, qui est russe, qui est une Grande Marque et qui Parle à la Télé ?"
Comme toujours, les gens font dépendre la validité d'un argument non pas de l'argument lui-même mais uniquement du pedigree de la personne qui émet l'argument.
Il n'y a guère de meilleure recette pour préparer le terrain à toute dérive autoritaire.
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@ Tipaza
"Je suis monomaniaque d'un seul problème, celui de l'immigration et de la dégradation, de la dissolution même de notre civilisation. [...] Peu m'importe ce que fait Poutine en Russie s'il contribue si peu que ce soit à contenir l'hydre islamiste."
On ne peut combattre l'"hydre islamiste" par l'armée ou la dictature. Cela le nourrit.
De la même manière qu'on ne peut combattre l'islam politique avec encore plus d'islam, sous prétexte que l'"islam, ce n'est pas l'islamisme."
De la même manière qu'on ne peut combattre l'islam avec la christianisme.
Poutine a un rôle dans la question djihadiste sur le plan militaire. Mais, en ce qui concerne l'islam même, il est à court d'idées pour traiter ce problème.
Ceux qui ont des idées pour traiter ce problème, ce sont des gens comme Waleed Al-Husseini, Mohamed Louizi, Majid Oukacha, Razika Adnani, Sonia Mabrouk, Maaroufi Fadila, Asma Lemrabet, Samrah Atika, Halima Salat, Bahar Kimyongür, Zineb el Rhazoui.
Des gens capables de mettre les pendules à l'heure. Comme, par exemple, ici, en dédicace aux pinailleurs sur les définitions du racisme:
Zerrin Bataray: "Les amis, quel est le truc le plus raciste que vous ayez vu ou entendu ?"
Conseil des ex-musulmans de France: "Interdire aux femmes musulmanes d'épouser un non-musulman."
Aiderez-vous ces gens-là ? Très probablement pas. Parce que, à la place, Poutine défend l'Europe "chrétienne", n'est-ce pas... Poutine défend le droit des chrétiens d'interdire aux chrétiennes d'épouser un non-chrétien ? Comme d'autres interdisent aux juives d'épouser des non-juifs ? Et comme d'autres interdisent aux musulmans d'épouser des non-musulmans ?
Vous passez à côté des vrais enjeux, en ce qui concerne l'islam.
Et en ce qui concerne l'immigration, si vous voulez l'arrêter ou l'inverser, je vous déconseille de prendre exemple sur Poutine. La Russie est une vraie passoire, et une terre d'immigration assez massive, où l'islam est devenu de plus en plus prégnant.
Vous placez de faux espoirs en Poutine.
Rédigé par : F68.10 | 06 décembre 2021 à 15:43
@ Serge HIREL | 05 décembre 2021 à 18:32
"Je vous remercie d’avoir perdu votre temps à me répondre et pour vos habituelles injures (vous prétendrez qu’elles n’en sont pas. Comme à l’accoutumée)."
Ce que vous appelez mes injures sont strictement proportionnées aux vôtres. Croyez bien qu'il en sera de même à chaque fois que vous recommencerez : je suis un vrai zemmourien, moi.
Votre prétention à l'impunité, ici, est du plus haut comique. Vous n'êtes plus dans votre confortable petit milieu professionnel, où vous pouviez intimider les autres par ce genre de procédés.
"Dernier point : rassurez-vous, je sais lire... Même entre les lignes."
Non, la preuve :
"Je n’ai émis aucune opinion sur les relations Chine-Russie-Europe."
Moi non plus.
"Je vous ai seulement signifié que vos propos sur ce thème étaient fatigants."
Une fois de plus : ils n'étaient pas sur ce thème. Vous ne savez pas lire.
Quant à votre fatigue, je n'en suis pas responsable : vous êtes un pauvre petit bichon, une victime gauchiste pleurnicharde, malgré votre verbiage de droite.
Je ne suis pas chargé de ne pas vous fatiguer avec mes propos. Ne les lisez pas, demandez à votre médecin un médicament anti-Marchenoir, allez vous coucher, ça vous regarde.
"Il fallait donc que vous écriviez : 'vous êtes le deuxième', 'second', en bon français, sous-entendant qu’il n’y en aura pas de troisième."
Quel pitoyable spectacle vous donnez de vous-même ! Vous venez me chercher noise sur un sujet sérieux, la politique étrangère, avec votre arrogance habituelle et votre absence totale d'arguments ; et maintenant, qu'avez-vous à me répondre sur les relations entre la France et la Russie ? Rigoureusement rien. Vous en êtes réduit à me pinailler sur l'usage du mot "second".
Rédigé par : Robert Marchenoir | 05 décembre 2021 à 22:29
@ Robert Marchenoir 05 décembre 2021 à 09:24
Deux remarques sur votre tirade... pro domo (comme de coutume) :
- Je n’ai émis aucune opinion sur les relations Chine-Russie-Europe. Je vous ai seulement signifié que vos propos sur ce thème étaient fatigants. Comme beaucoup d’autres.
- Vous avez un problème avec le sens des mots : « Le premier qualifié fut Xavier Nebout, vous êtes le second ». Ne comptez-vous pas avoir d’autres contradicteurs ? Je pense que si. Il fallait donc que vous écriviez : « vous êtes le deuxième », « second », en bon français, sous-entendant qu’il n’y en aura pas de troisième.
Je vous remercie d’avoir perdu votre temps à me répondre et pour vos habituelles injures (vous prétendrez qu’elles n’en sont pas. Comme à l’accoutumée).
Dernier point : rassurez-vous, je sais lire... Même entre les lignes.
Rédigé par : Serge HIREL | 05 décembre 2021 à 18:32
@ F68.10 | 04 décembre 2021 à 02:40
"Plutôt que de vous poser la question "Qui doit diriger ?" (i.e. Poutine... pour vous...), vous devriez la remplacer par une meilleure question: 'Comment destituer le plus intelligemment et avec le moins de violence possible les dirigeants quand ils sont mauvais ?' "
C'est précisément la question à laquelle la Russie n'a jamais répondu depuis qu'elle existe. Il n'a jamais existé, en Russie, de mécanisme pour assurer une transition pacifique et consensuelle d'un dirigeant à l'autre.
Il n'y en avait pas sous les tsars, il n'y en avait pas sous le communisme et il n'y en a toujours pas depuis la disparition de l'URSS.
C'est l'une des choses qui fait de la Russie un pays profondément différent des autres, au-delà des faux-semblants des élections et des institutions gouvernementales.
La seule chose qu'on sait concernant la succession de Poutine, c'est qu'on ignore comment elle se passera, et qu'il y a de grandes chances pour qu'elle se déroule dans la violence et le chaos.
C'est l'un des grands drames de la Russie. Un pays dans cette situation est un pays archaïque. Il est profondément handicapé par rapport à ses homologues étrangers.
C'est aussi pour cela que les poutinistes français sont idiots de tout ramener à "Poutine". Immanquablement, quand vous leur dites : Russie, ils entendent : Poutine. Il y a les poutinophobes, et les autres, les gens normaux, ceux qui le considèrent comme un dieu. Les Russes n'existent pas, ils n'ont aucune importance.
Ces insensés ne se rendent pas compte que le problème russe dépasse largement celui de Poutine. Une fois ce dernier mort, le poutinisme a toutes les chances de persister. La question n'est pas tant : qui sera son successeur (question omniprésente chez les intellectuels russes, inexistante chez les poutino-lécheurs français), mais : comment la Russie pourrait-elle se donner un mécanisme de transfert pacifique du pouvoir ? et y parviendra-t-elle un jour ?
Très frappante, à ce sujet, est la différence avec l'Ukraine. Depuis que celle-ci a signé, avec la Biélorussie et la Russie, l'accord mettant fin à l'existence de l'URSS, toutes les élections ou presque y ont donné le pouvoir à un président différent.
Le contraste ne saurait être plus fort avec la Russie, où Poutine non seulement est le chef de l'État depuis 22 ans, malgré toutes les élections intervenues entretemps, mais où en réalité, il n'a jamais été élu : dès le départ, c'est Boris Eltsine qui l'a nommé, faisant de son élection une mascarade, puis tous les scrutins intervenus depuis ont été manipulés.
C'est l'une des choses qui montrent que l'Ukraine est irrémédiablement ancrée en Occident, contrairement à son encombrant voisin et ennemi ; et qu'elle n'est nullement le jouet de "l'OTAN" et des "Occidentaux". ______
@ Serge HIREL | 04 décembre 2021 à 11:50 "Bon, je vais me prendre une volée de bois vert..."
A votre service.
"Prétendre que vous en savez plus que tout autre, ou presque, sur la complexité des relations Chine-Russie-Europe relève d’une fatuité sans égale sur ce blog. Vous êtes fatigant."
En matière de fatuité, je m'incline devant vous. Vous êtes mon maître, je le reconnais bien humblement.
Je vous conseillerais volontiers d'apprendre à lire, avant de vous en prendre à autrui. Je n'ai évidemment jamais prétendu que j'en savais plus que tout autre, ou presque, sur les relations Chine-Russie-Europe.
Tout d'abord parce que mes commentaires auxquels vous faites allusion, sur ce fil, ne portent nullement sur les relations Chine-Russie-Europe. Ils portent seulement sur la politique que devrait avoir la France à l'égard de la Russie, et sur le clicheton des poutinistes français qui m'a été opposé ici : il faudrait renouer avec la Russie, lui tendre la main, s'allier avec elle.
Vous êtes, sans surprise, tombé tête la première dans le piège que j'avais dressé à l'intention des imbéciles. Le premier qualifié fut Xavier Nebout, vous êtes le second : place déjà très honorable. Nebout m'avait écrit cette sottise, doublée d'une insulte et conçue pour provoquer :
"Moi, ce que je dis de la Russie et de l'Europe, je le tiens de Vladimir Fédorovski [...]. Mais soit vous en savez plus que V. Fédorovski sur la Russie, soit vous avez un problème psychologique."
A quoi j'ai répondu :
"En effet : j'en sais beaucoup plus long que Vladimir Fédorovski sur la Russie. Ou plus exactement, si vous voulez savoir ce qui se passe en Russie, lisez-moi : ne lisez pas ce qu'écrit Fédorovski. Fédorovski est un propagandiste, un ancien ambassadeur de l'URSS en France, un agent d'influence du Kremlin. Il ment comme un arracheur de dents."
Et je maintiens : ce que j'écris ici sur la Russie est infiniment plus proche de la réalité que l'image de conte de fées poutiniste qu'en donne Fédorovski.
Comme l'abruti de mauvaise foi que vous êtes, vous séparez ma première phrase de son contexte : l'attaque à laquelle elle répondait, et de ma seconde phrase qui la précise.
Est-ce que ma connaissance de la Russie est bonne ? Disons qu'elle est sans commune mesure avec celle de mes contradicteurs poutinistes -- ce qui n'est pas bien difficile.
Est-elle réellement supérieure à celle de Fédorovski ? Si l'on s'en tient à ce qu'il écrit dans ses articles et dans ses livres, incontestablement oui. Si Fédorovski croit réellement ce qu'il nous sert dans ses plâtrées de propagande, en effet, je vous le confirme, j'en sais beaucoup plus long sur la Russie que lui.
Et je l'ai montré ici : je vous invite à nous dire lequel des faits que j'ai rapportés depuis des années serait faux.
Cela étant, il est impossible de pénétrer dans la tête des gens, et de savoir ce qu'ils dissimulent. Fédorovski s'est certainement persuadé des salades qu'il sert au public français, mais en tant qu'ancien ambassadeur de l'URSS à Paris, il est difficile de croire qu'il ne sache pas, au fond de lui-même, que ce sont des salades et que la réalité est tout autre.
Les baratineurs de blog, dans votre genre et dans celui de Nebout, ne s'attachent évidemment pas à de tels détails. Ils trollent en faisant mine de s'indigner : comment un pauvre con sorti de nulle part pourrait-il prétendre en savoir plus long que Vladimir Fédérovski, qui est russe, qui est une Grande Marque et qui Parle à la Télé ?
Ils font semblant d'ignorer que le pauvre con, il ne prétend pas avoir la science infuse, contrairement à d'autres. Il se contente d'apprendre auprès des vrais spécialistes de la Russie, il les cite, et il renvoie à leurs travaux.
Les baratineurs de blog font mine de me comparer avec Fédorovski. Mais c'est avec Mark Galeotti, Françoise Thom, Dmitri Trenin et bien d'autres, que je cite et chez lesquels je vais trouver mes informations, qu'il conviendrait de comparer Fédorovski.
Bien sûr, aucun de ces gens-là ne Passe à la Télé (française), ni n'est jamais cité dans les organes de "réinformation" auxquels s'abreuvent les poutinistes.
Les baratineurs de blog font donc comme les gauchistes avec Zemmour : ils calomnient celui qui rapporte des faits exacts, parce que ceux-ci démolissent leurs croyances.
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@ Tipaza | 04 décembre 2021 à 10:28
"Cela ne m'arrive pas souvent mais j'adore planter des banderilles au taureau de combat que vous êtes."
Eh bien ! vous êtes servi, remerciez-moi.
"Je suis monomaniaque d'un seul problème, celui de l'immigration et de la dégradation, de la dissolution même de notre civilisation. [...] Peu m'importe ce que fait Poutine en Russie s'il contribue si peu que ce soit à contenir l'hydre islamiste."
Pour commencer, un monomaniaque est un insensé, ou, plus charitablement, un type qui peut se permettre de brasser de l'air sans conséquences.
Le futur président de la République n'aura pas ce luxe : il devra régler mille problèmes à la fois, plus importants les uns que les autres. Ceux qui vous disent : l'important, c'est... et ceux qui répondent : non, l'important, c'est..., sont d'aimables amuseurs qui n'ont aucune responsabilité. Mais voyons votre manie.
Il n'est même pas question de ce que fait Poutine en Russie. Il est question de ce qu'il fait contre la France. Vous arrive-t-il de seulement me lire ? Ou vous contentez-vous de la musique des mots ?
Poutine ne contient nullement l'hydre islamiste. Je viens de vous rappeler qu'il s'emploie à l'envoyer vers nous via la Biélorussie, aujourd'hui, et la Norvège hier.
Sans oublier la Syrie. D'où venait le million d'immigrés illégaux accueilli par Angela Merkel ? De ce pays, pour une bonne part, d'où il a été chassé par quoi ? Par le soutien de la Russie aux camps de la mort de Bachar el-Assad, qui n'avaient pas grand'chose à envier à Auschwitz. Et par la guerre barbare qu'elle a elle-même menée dans ce pays.
A votre avis, lorsque l'aviation russe bombarde délibérément, à l'aide de munitions spéciales faites pour pénétrer dans le sol, des hôpitaux qui se sont enterrés justement pour échapper aux attaques volontaires de l'aviation russe, est-ce que c'est susceptible d'entraîner les Syriens à embrasser sur la bouche El-Assad et Poutine ? Ou bien plutôt à quitter ce pays de m... par tous les moyens, en tentant de se réfugier en Europe, où jusqu'à présent ni Macron ni Merkel n'ont bombardé les hôpitaux ? A votre avis ?
"La Russie fait partie de l'Europe qu'on le veuille ou non."
La France est un pays musulman, qu'on le veuille ou non. Les islamophobes dans votre genre seront réduits à l'impuissance, qu'ils le veuillent ou non. Je continue ?
Oui, je continue : l'Angleterre fait partie de l'Europe, qu'on le veuille ou non. Donc nous sommes bien d'accord que nous devons nous allier avec les Anglais, ce qui suppose, entre autres, de mettre fin au ridicule caprice de bébé subséquent à l'accord AUKUS que nous ont servi tous les "souverainistes" de France, Macron compris ?
"J'ajoute qu'il y a une unité au fond de religion, orthodoxes, protestants et catholiques sont des branches du même arbre."
Je viens de vous expliquer que les Russes ne sont pas orthodoxes : ils sont athées. L'Église orthodoxe russe est une branche du KGB. Elle est spirituellement vide.
Au fait, une bonne partie de l'Afrique noire est catholique ou protestante : on est bien d'accord qu'il y a une unité de fond entre l'Afrique chrétienne et l'Europe ? Et que nous devons donc accorder le droit d'immigration à tout Africain chrétien ?
"J'essaie de vous dire que les intérêts d'État n'ont rien à voir avec le régime et la politique intérieure d'un pays."
Premièrement, c'est faux. Nos intérêts d'État consistent bien entendu à soutenir les pays qui partagent notre philosophie politique démocratique et libérale, et à rechercher leur soutien en retour.
Deuxièmement, vous procédez à un sophisme : vous insinuez, sans le dire, que puisque la démocratie ne doit pas être le seul critère en vertu duquel nous rechercherions une alliance avec tel ou tel pays (ce que personne ne conteste), alors ce critère n'a pas à rentrer en ligne de compte.
Bien sûr que nous devons rechercher des alliances de circonstance, si cela est dans notre intérêt, avec, par exemple, l'Arabie saoudite, qui n'est pas spécialement une démocratie. Cela ne veut pas dire, pour autant, que la communauté de vues quant à la philosophie politique n'a pas d'importance dans la stratégie diplomatique.
Vous vous contredisez d'ailleurs vous-même, en appelant à une alliance avec la Russie au nom de son christianisme supposé. Si ce critère purement civilisationnel doit jouer à vos yeux en matière diplomatique, alors pourquoi le critère de philosophie politique, qui est lui aussi un élément civilisationnel fondamental, devrait en être exclu ?
Et encore une fois, vous vous obstinez à ne pas considérer mes arguments. La politique intérieure russe n'est pas la principale raison pour laquelle la Russie est notre adversaire stratégique. La principale raison, c'est sa politique extérieure. C'est qu'elle passe son temps à nous attaquer. C'est qu'elle ne cesse de dire, et de prouver, que nous sommes son ennemi.
Il n'y a que vous, et les poutinistes à vos côtés, qui vous acharnez à confirmer le syndrome de la femme battue : plus Poutine vous dit que vous êtes une sal..., plus il vous met des beignes, plus il vous dit que c'est lui le chef et que votre seul droit, c'est de lui baiser les pieds et le reste, et plus vous en redemandez.
Si la Russie se contentait d'être une Corée du Nord sans armes nucléaires et sans agressivité extérieure, alors elle serait certes un pays déplaisant, mais pas vraiment préoccupant pour vous. Nous pourrions même envisager de lui sous-traiter quelque Guantanamo français, histoire d'apprendre les bonnes manières à nos islamistes les plus endurcis. Mais cela ne correspond en rien à la politique du régime.
"Poutine, que je considère comme un potentiel allié avec qui il faudrait négocier autrement que par des restrictions d'échanges."
Allez-y : expliquez-nous comment. Expliquez comment vous, vous y arriveriez, là où tous les autres ont échoué : Bush, Obama, Trump, Hollande, Sarkozy, Macron, Johnson, Merkel...
Expliquez-nous comment il faudrait négocier. Expliquez-nous ce qu'il faudrait réclamer (les poutinistes ne le disent jamais), et ce qu'il faudrait céder en échange.
Histoire de sortir une bonne fois pour toutes des généralités.
Et une fois que vous aurez fait ça, expliquez-nous sur quoi vous vous basez pour supposer que les Russes accepteraient.
______
@ Xavier NEBOUT | 04 décembre 2021 à 06:44
Ça continue : l'agent immobilier qui distribue les bons points psychiatriques... Le type qui nous explique une fois par mois les pouvoirs de la radiesthésie, mais qui prétend que les fous, ce sont les autres.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 05 décembre 2021 à 09:24
@ Xavier NEBOUT
"Nous sommes pris entre les Américains et les Chinois."
Nous ne sommes pas pris entre les Américains et les Chinois.
Les Américains défendent la démocratie (i.e. le droit de poser la question de comment mettre en place des mécanismes délibératifs permettant de révoquer sans violence les mauvais dirigeants). Les Chinois, non. Nous, un peu.
Les Américains défendent la liberté d'expression (i.e. le droit de poser des questions tout court et même - scandale !! - d'en attendre des réponses). Les Chinois, non. Nous, un peu.
Les Américains défendent le droit d'exercer librement sa religion tant que cela ne nie pas la liberté de conscience d'autrui. Les Chinois, non. Nous, un peu.
Je vous donne d'ailleurs une référence concrète de l'intolérance chinoise face à la religion:
The Xinjiang Papers: An Introduction. Dr. Adrian Zenz. 27 novembre 2021. Publié par le "tribunal ouïghour".
Nous ne sommes donc absolument pas coincés entre les US et la Chine. Car le seul choix moral possible est celui des US. Nous sommes certes en compétition sur des thématiques économiques, militaires et culturelles avec les US. Mais c'est là le jeu normal de la vie géopolitico-culturelle.
Ce que pratique la Chine n'est, comparativement, absolument pas le "jeu normal" de la vie géopolitico-culturelle.
Il n'y a donc pas de comparaison possible. Pas d'équivalence morale qui tienne.
"Les organisations européennes sont engluées dans la corruption matérielle et immatérielle."
Trop facile. Les organisations européennes sont des structures proto-démocratiques qui émergent progressivement de la volonté de coopération des États européens. Elles sont soumises au droit. La liberté d'expression est garantie pour en exposer les travers. Tout le monde a le droit de monter des journaux et de faire le travail d'investigation requis pour mettre les défauts, fraudes et corruptions en lumière. Tout le monde. Vous compris.
Aucune comparaison possible avec la Chine. Ou avec la Russie.
Quant à la corruption que vous appelez "immatérielle", je pense que tout le monde a compris sur ce blog que c'est là un nom de code pour "Crévindieu !! L'Europe n'est pas une théocratie catholique !!" Alors soyons clair: je refuse la tutelle du docteur de la loi religieuse. Je refuse la mise en place d'un conseil des gardiens de la Constitution composé de religieux qui aurait un droit de veto sur les actes législatifs d'une quelconque structure nationale ou européenne. Et je peux vous expliquer pourquoi.
Il est donc préférable, oui, absolument, d'avoir une "corruption immatérielle" qu'un verrouillage théocratique.
"La Russie n'a pas d'autre choix que se tourner vers la Chine mais elle le fait à contrecoeur."
La Russie a fait ce choix. Elle sait qu'elle s'en mordra les doigts. Elle connaît les enjeux de l'Extrême-Orient russe. Mais non, elle ne le fait pas "à contrecœur".
Les deux conditions pour qu'elle s'abstienne de le faire "à contrecœur", comme vous dites, c'est que 1. nous lui offrions son glacis des pays baltes à l'Ukraine sur un plateau et que 2. nous soyons "tolérants" avec un régime dictatorial et kleptocrate, et que nous tolérions donc qu'un tel régime pousse sa propagande en Europe occidentale sans que nous bronchions.
Sur ces deux points, la Chine et la Russie partagent les mêmes travers.
Et le prix à payer sur ces deux points en serait beaucoup trop élevé.
C'est donc niet et re-niet.
Nous ne poussons pas la Russie vers la Chine: la Russie refuse de collaborer avec les démocraties. Refuse de collaborer avec des gens qui ont le toupet de s'arroger le droit de lui dire non.
Ce n'est en effet pas "pousser la Russie vers la Chine" que de refuser qu'elle se comporte comme un sale gosse de cour de maternelle.
"C'est pourquoi les gens intelligents, dont maintenant Zemmour, disent qu'il faut se tourner vers la Russie qui n'attend que ça."
Zemmour est un abruti intégral sur ce point. C'est d'ailleurs une des principales raisons qui m'empêchent de cautionner que quiconque vote pour lui.
Je continuerai néanmoins à le défendre face à des attaques injustes et frivoles. Comme sur ses histoires de fesses. Zemmour, aussi coureur de jupons paraît-il qu'il soit, n'est pas, à ma connaissance, un DSK qui nous a fait le coup du pot de crème dans l'histoire du Carlton avec Dodo la Saumure en guest star. Je ne tolérerai, de plus, pas qu'on fasse chanter Zemmour avec le coup du bon juif et du mauvais juif à la mode Bernard-Henri Lévy. Je ne tolérerai pas les comportements des antifas qui veulent lui interdire de s'exprimer et lui interdire de pousser sa cause. Je ne tolérerai pas les sombres idioties lui reprochant des feauttes d'haurthoggraph dès la première page de son livre publié en auto-édition. Je ne tolérerai pas qu'on affirme qu'un candidat ne peut pas se présenter sous prétexte qu'il aurait été condamné. Je ne tolère pas les agressions de militants pro-Zemmour à Montpellier. Je cautionne son doigt d'"honneur" en réplique à un autre doigt d'"honneur". Je ne tolère pas toutes ces ridicules manœuvres autour des droits d'images au sujet de son speech.
Mais je ne tolérerai jamais qu'il nous explique qu'il faut choisir la Russie contre "les Anglais". Jamais. Je refuse que la France devienne le cheval de Troie de la Russie au centre de la construction européenne: des pays comme la Pologne et les pays baltes ont bien trop à y perdre. Et nous aussi, d'ailleurs.
Si Poutine veut jouer à la stratégie de la tension, assumons la stratégie de la tension.
Rédigé par : F68.10 | 05 décembre 2021 à 00:03
@ F68.10
Nous sommes pris entre les Américains et les Chinois.
Les organisations européennes sont engluées dans la corruption matérielle et immatérielle.
La Russie n'a pas d'autre choix que se tourner vers la Chine mais elle le fait à contrecoeur. C'est pourquoi les gens intelligents, dont maintenant Zemmour, disent qu'il faut se tourner vers la Russie qui n'attend que ça.
Alors la Lituanie et l'Ukraine ?
D'un côté nous n'avons plus les moyens de jouer au Bon Samaritain, et de l'autre si les Américains ne font rien, ils perdent leurs protégés européens.
Le problème est notre fragilité avec notre dette...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 décembre 2021 à 18:49
@ Xavier NEBOUT
"...ce qui compte, c'est la Russie pour prendre les Anglais à revers (aujourd'hui les Américains)..."
Il faudra vraiment que vous m'expliquiez ce que vous souhaitez accomplir en tentant de vous taper "les Anglais" quand on a la Chine, la Russie et l'islam en face.
Vous avez l'air d'être le type de joueur d'échecs dont le tempérament entreprenant le dispute au masochisme: les joueurs de Grob. 1. g4.
Soit vous avez un génial plan que je ne comprends pas, auquel cas, je vous conseille quand même 1. f4 en lieu et place de 1. g4: vous conservez ce petit esprit Agence Tous Risques de la Grob, mais vous occupez le centre... c'est un peu plus MacGyver, disons...
Soit vous avez un but géopolitique que je vous déconseille fermement d'avoir.
En 2021, il est clairement temps de cesser de vouloir rejouer la guerre de Cent Ans.
Les US prévoient une attaque russe sur l'Ukraine avant début 2022. La cautionnez-vous ?
Rédigé par : F68.10 | 04 décembre 2021 à 14:37
@ Robert Marchenoir / 04 décembre à 03:57
À vous lire de temps à autre, et en particulier lorsque, comme ici, vous étalez votre science géopolitique, je finis par croire que Jean de La Fontaine avait eu la prémonition de votre naissance, laquelle l’a conduit à écrire quelques fables animalières qui vous vont comme un gant. Je pense en particulier à « L’Aigle et la Pie » - bien sûr, vous êtes le puissant volatile -, « Le Corbeau et le Renard » - vous y jouez le rôle du corbeau - ou encore à « l’Âne vêtu de la peau du Lion »...
Prétendre que vous en savez plus que tout autre, ou presque, sur la complexité des relations Chine-Russie-Europe relève d’une fatuité sans égale sur ce blog. Vous êtes fatigant.
Bon, je vais me prendre une volée de bois vert...
Rédigé par : Serge HIREL | 04 décembre 2021 à 11:50
@ Robert Marchenoir | 04 décembre 2021 à 03:57
Quelques mots pour clore, de ma part, cet échange.
Sur la forme tout d'abord :
Cela ne m'arrive pas souvent mais j'adore planter des banderilles au taureau de combat que vous êtes.
Dans ces moments vous devenez épique, grandiose, le choeur antique du théâtre grec à vous tout seul, et ça m'amuse, parce que c'est tellement loin de ce que je suis.
C'est mon côté taquin et curieux des personnalités différentes de la mienne. Ne me dites pas que c'est stupide, idiot ou autre, c'est comme ça.
Sur le fond :
Ma position est très claire. Je suis monomaniaque d'un seul problème, celui de l'immigration et de la dégradation, de la dissolution même de notre civilisation, et dans cette situation, je vous l'ai dit on ne choisit pas ses alliés, ils sont imposés par l'histoire.
Peu m'importe ce que fait Poutine en Russie s'il contribue si peu que ce soit à contenir l'hydre islamiste, comme il l'a fait avec Daech en Syrie et dans les Républiques dont les noms se terminent en "stan" dans la région périphérique du Caucase.
La dérive woke aux USA, après la désinvolture, c'est le moins qu'on puisse dire, d'Obama dans les épisodes libyens ou syriens, montre qu'il ne faut plus compter sur les USA dans la guerre civilisationnelle qui nous oppose à l'islam.
La Russie fait partie de l'Europe qu'on le veuille ou non, et c'est une absurdité de confondre comme on le fait le régime avec le pays, j'ajoute qu'il y a une unité au fond de religion, orthodoxes, protestants et catholiques sont des branches du même arbre. Bien que le pape François se comporte plus en woke qu'en catholique. Et s'il veut prendre exemple sur Saint François d'Assise, il devrait se souvenir que Saint François est allé en Égypte essayer de convertir le sultan, alors que lorsque ce pape revient du Moyen-Orient on a l'impression que c'est lui qui a été converti à l'islam. Mais c'est un autre sujet.
Quant à l'amitié avec les USA, vous connaissez certainement l'histoire secrète de nos relations avec ce pays qui n'a rien fait pour nous aider en Indochine, espérant prendre notre place, ce qu'il a fait. De toutes façons c'était perdu, mais quand même.
En Algérie, ils ont aidé le FLN, c'est un secret de polichinelle, de même d'ailleurs que les services secrets de la RFA et de la RDA.
Je ne souhaite pas la rupture avec les USA ou l'Allemagne, mais j'essaie de vous dire que les intérêts d'État n'ont rien à voir avec le régime et la politique intérieure d'un pays.
Enfin, et j'en resterai là, les USA font une fixation contre la Russie au point que ce pauvre secrétaire d'État à la Défense US confond la Russie avec la défunte URSS. Il y a eu, et cela se poursuit, un travail de sape dans les zones slaves autour de la Russie, mené par la CIA, dont le but est clairement de mettre ce pays à genou.
Mais tout cela vous le savez.
Voilà ma position, je ne rentre pas dans les détails des reproches que vous pouvez faire à Poutine, que je considère comme un potentiel allié avec qui il faudrait négocier autrement que par des restrictions d'échanges.
Rédigé par : Tipaza | 04 décembre 2021 à 10:28
Il y a trois Joséphine Baker, l’artiste, pétulante, drôle, adulée ; la résistante, courageuse, patriote, modèle ; et la militante, convaincue, engagée, généreuse.
Ce sont les trois qui, à entendre Macron - cornaqué par Régis Debray, ex-révolutionnaire et franc-maçon... -, sont entrées au Panthéon. Les trois y ont-elles leur place ?
L’artiste ? Assurément non. Si c’était le cas, des dizaines d’autres, qui, eux aussi, ont connu la gloire des planches, pourraient également y avoir leur place. Pour honorer cet aspect de sa personnalité, donner son nom à un grand boulevard parisien aurait été plus judicieux au plan de la popularité. Par exemple, le boulevard des Capucines, où se trouve l’Olympia, qui l’a accueillie en 1968. Cela aurait aussi fait plaisir aux laïcards : le nom de cette voie fait référence à l’ordre religieux qui possédait un couvent à cet endroit... On peut aussi penser à son cher Bobino et à la rue de la Gaîté. Ne la personnifiait-elle pas ?
La résistante ? Oui... mais. Bien d’autres résistants ont aussi fait du renseignement au péril de leur vie. Aucune des six femmes nommées Compagnon de la Libération par de Gaulle n’est inhumée au Panthéon et il est permis de dire que le rôle de Joséphine Baker fut bien loin de celui de Jean Moulin, panthéonisé en 1964. Lui rendre honneur en plaçant son cénotaphe dans la crypte du Mont-Valérien n’aurait rien eu d’un hommage au rabais. Là encore, une voie parisienne à son nom aurait mieux servi sa mémoire.
La militante ? Cette fois, la controverse est plus difficile. Bien sûr que l’on doit saluer ses engagements antiracistes, sa présence aux côtés de Martin Luther King en uniforme de l’Armée de l’air française, la force de son discours antiségrégationniste, son entrée à la LICA - devenue LICRA - dès 1938... Son humanisme et son universalisme qui ne contredit en rien son patriotisme. Et même son indépendance d’esprit sur ces questions, qui, après son initiation au sein de la Grande Loge féminine de France en 1960, l’a incitée à reprendre sa liberté dès 1964.
Mais de là vouloir en faire une icône de la France multiculturelle et dégenrée, la désigner précurseur du décolonialisme, du racialisme et de l’indigénisme, voire du wokisme, c’est faire parler les morts... et c’est assurément un contresens...
Parce qu’il y a une quatrième Joséphine : la Française. Et celle-là, à elle seule, justifie son entrée au Panthéon. C’est son incommensurable amour de la France qui a fait sa carrière artistique, qui l’a conduite dans la Résistance, qui l’a incitée à poursuivre ses combats de militante, à les traduire au plan personnel en fondant sa famille « arc-en-ciel » dans laquelle elle a englouti sa fortune. Venus d’ailleurs pour une majorité d’entre eux, elle a fait de ses enfants des Français à part entière, des Français fiers de l’être, des Français qui vibrent en chantant La Marseillaise. Des Français comme on aimerait que tous ceux qui, comme eux, sont nés étrangers, le deviennent aujourd’hui... Voilà le plus beau des exemples qu’elle a donnés.
Macron a eu raison de dire, s’adressant à Joséphine Baker : « Née américaine, il n’y a pas plus française que vous », saluant ainsi la force qu’elle mettait dans l’affirmation de son identité, acquise en 1937, qu’elle-même, à la fin de sa carrière, clamait en chantant « Mon pays, c’est Paris ». Elle qui, en 1930, était follement applaudie quand, sur la même mélodie, elle entonnait « J’ai deux amours, mon pays et Paris »...
Mais il a aussi ajouté : « Ma France, c’est Joséphine ». S’il était sincère en prononçant ces mots, il faut que, très vite, il mette ses actes en accord avec ses paroles, lui qui prêche le multiculturalisme, renforce la déliquescence de la souveraineté française, se prosterne dans la repentance et fortifie le mondialisme qui conduit immanquablement à l’étouffement de notre culture et de nos valeurs.
Le mieux eut été que cette cérémonie d’hommage ait lieu après l’élection présidentielle. Pour deux raisons : éviter que le président sortant ne tente de la transformer en tribune électorale et, peut-être, qu’elle soit présidée par un autre - ou une autre -, plus proche de la conception de la France qui animait Joséphine Baker. Joséphine qui a admirablement servi son et notre pays.
Rédigé par : Serge HIREL | 04 décembre 2021 à 10:14
@ Robert Marchenoir
@ F68.10
Je disais donc que soit vous en savez plus que V. Fedorovski soit vous avez un problème psychologique.
F68.10, vous en savez apparemment pas mal sur le sujet, et je vous remercie de votre réponse instructive même si je suis en désaccord sur l'essentiel car peu importe Poutine, ce qui compte, c'est la Russie pour prendre les Anglais à revers (aujourd'hui les Américains). Napoléon a commis une immense erreur à son égard, essentiellement psychologique avec le tsar, et on devrait s'en souvenir.
En tout état de cause, vous n'avez assurément pas de problème psychologique de ce fait.
Robert Marchenoir,
Votre problème est plus profond.
Il ne faut pas abaisser son prochain en affichant ses origines aristocratiques par un langage aussi châtié, même empreint de courtoisie. Tout le monde n'a pas pu dîner souvent avec Jean d'Ormesson. Vous devriez faire un effort pour être un peu plus vulgaire et agressif, ça ferait plus peuple quitte à prendre le risque de passer pour de la racaille.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 décembre 2021 à 06:44
@ Tipaza | 03 décembre 2021 à 14:50
"Excellent, vraiment, et qui confirme ce que je pense de vous depuis longtemps. Une intelligence évidente qui se manifeste sur un grand nombre de sujets, doublée d'une aliénation mentale profonde dès lors que le sujet est la Russie de Poutine, d'où mon diagnostic de poutinophobie, qui n'est pas une insulte, seulement un diagnostic auquel je ne puis apporter remède."
Toujours aucun argument dans votre commentaire, uniquement des insultes.
Incapable que vous êtes d'apporter le moindre étayage à votre défense du régime russe, tout ce que vous trouvez à répondre, c'est de me traiter de fou.
Exactement comme Nebout. Exactement comme les Soviétiques, et comme le régime poutiniste lui-même, qui a remis à l'honneur l'enfermement psychiatrique pour les opposants politiques.
Non, Tipaza, il est parfaitement possible d'expliquer pourquoi un sophisme en est un. Je viens d'ailleurs de le faire à votre encontre, et comme toujours, vous avez été incapable de me réfuter.
Au demeurant, les compliments empoisonnés que vous me faites se retournent contre vous. Si, comme vous l'assurez, je manifeste "une intelligence évidente sur un grand nombre de sujets", alors vous devriez vous interroger sur le fait de savoir si, par hasard, mes informations et mes analyses sur la Russie n'auraient pas, elles aussi, quelque pertinence.
N'importe quel homme de bon sens aurait cette démarche. Vous, non. Vous me traitez directement de malade mental, sans même avoir la correction (ou la prudence) de vous pencher sur ce que j'écris.
Ne serait-ce que pour y apporter interrogations ou objections. Mais non : Poutine, c'est tabou. Y toucher, c'est appeler les foudres du démon, c'est provoquer la fin du monde.
En d'autres termes, c'est vous, le fou. C'est à vous que le régime poutiniste provoque une suspension de la raison et de la bienséance.
Et c'est vous qui montrez vos spectaculaire ignorance du monde au-delà d'un cercle de cinq kilomètres de rayon centré sur un quartier de Paris.
Figurez-vous que l'Europe et l'Amérique croulent sous les experts de la Russie -- et pas un ne parle comme vous, bien évidemment.
______
@ Xavier NEBOUT | 03 décembre 2021 à 16:50
"Mais soit vous en savez plus que V. Fédorovski sur la Russie, soit vous avez un problème psychologique."
En effet : j'en sais beaucoup plus long que Vladimir Fédorovksi sur la Russie.
Ou plus exactement, si vous voulez savoir ce qui se passe en Russie, lisez-moi : ne lisez pas ce qu'écrit Fédorovski. Fédorovski est un propagandiste, un ancien ambassadeur de l'URSS en France, un agent d'influence du Kremlin.
Il ment comme un arracheur de dents -- mais en roulant les r. Il raconte de beaux contes de fées aux gaullistes dégénérés, aux communistes fatigués, aux fascistes excités par l'autoritarisme, et aux dames émoustillées à l'évocation des beaux nobles russes de l'ancien temps.
Non seulement il fait le job de Poutine, en faisant passer sa propagande et sa désinformation dans un flot ininterrompu d'émissions, d'articles, de livres et de pseudo-romans, mais en plus, il garnit confortablement son compte en banque avec ce genre de littérature de gare, qui se vend fort bien chez nous.
Vous répercutez, sans les mettre le moins du monde en cause, des phrases qui sont déjà, chez Fédorovksi, des assertions péremptoires étayées sur rien. Et ça ne vous met pas la puce à l'oreille. Vous gobez ses salades sans coup férir.
De plus, vous êtes un pervers profond : à une hypothèse dont vous êtes certain, dans votre insondable sottise, qu'elle est indubitable (je ne peux pas en savoir plus que Vladimir Fédorovski sur la Russie, puisqu'il a un nom qui se termine en ski et qu'il a la Carte dans les médias), vous faites succéder la seule autre éventualité possible, selon laquelle j'aurais un problème psychologique.
Traitez-moi de connard directement, ça sera plus franc du collier, vous qui passez votre temps à nous donner des leçons d'honneur.
Vous adulez le régime russe actuel, issu du KGB, et vous accusez de déséquilibre mental vos contradicteurs politiques : exactement comme les communistes soviétiques.
Comme, en même temps, vous passez votre temps à nous distiller vos sympathies nazies à peine déguisées, vous êtes finalement très cohérent. Staline et Hitler étaient alliés contre la France, et Vladimir Poutine réhabilite Staline en général, et le pacte hitléro-stalinien en particulier.
Pour votre édification, je vous signale qu'un nombre considérable de soi-disant spécialistes de la Russie, qui occupent le devant de l'édition et des médias en France, ne connaissent rien à rien à la chose et sont des propagandistes à peine dissimulés du régime (Emmanuel Todd : "Je suis capable de dire que je souhaite une victoire russe", faisant délibérément écho au "Je souhaite la victoire de l'Allemagne" de Pierre Laval).
Les vrais spécialistes de la Russie, chez nous, sont fort rares, et placardisés dans l'espace intellectuel. Le lobby poutiniste tient tout d'une main de fer : l'université, les médias, l'édition, la politique -- et, bien sûr, l'économie.
Pour respirer un peu, et apprendre ce qui se passe en Russie, il faut aller à l'étranger. Aucun spécialiste de la Russie de niveau mondial n'est français, et surtout pas ceux qui s'imaginent être à ce rang, comme les Hélène Carrère d'Encausse et d'autres du même tonneau.
C'est tout de même curieux : en France, les fachos durs et les fachos mous hululent comme des vierges que l'on tripote lorsqu'on les traite de racistes, de xénophobes, d'islamophobes ou d'homophobes.
En revanche, ils dispensent généreusement le qualificatif de poutinophobe de la même façon que leurs adversaires : le phobe "ne peut pas dire ça", il est harcelé en meute, traité de fou , exclu de la cité.
Seul change le préfixe de la phobie. En fait, tous ces gens-là sont pareils. Il y a les tyrans de gauche et les tyrans de droite. Mais tous, au fond, ont le même fantasme : exercer le pouvoir absolu sur leurs adversaires, piétiner la liberté d'expression, essuyer leurs rangers cloutés sur la vérité et la raison -- et abolir la liberté tout court.
Ce sont les mêmes qui se tordent les mains lorsque la gauche veut empêcher Zemmour de parler.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 décembre 2021 à 03:57
@ Xavier NEBOUT
"Moi, ce que je dis de la Russie et de l'Europe, je le tiens de Vladimir Fédorovski qui nous dit précisément que le comportement de cette dernière relève d'une absurdité historique, et que nous l'aurons ainsi poussée vers la Chine."
C'est fallacieux: c'est là une manière de projeter de la culpabilité sur autrui pour légitimer l'agression que l'on pratique.
Mais peut-être auriez-vous des citations clés de Владимир Федоровский pour nous expliquer en détail en quoi l'Europe serait coupable de pousser la Russie vers la Chine ?
Quand on accuse X ou Y d'être coupable, c'est quand même sympa de venir avec des éléments pour qu'on les discute...
Ou je dois faire la conversation à Internet plutôt qu'à vous ?
"Les Russes n'ont pas oublié les années Eltsine [Boris Nikolaïevitch Eltsine, président la Fédération de Russie entre 1991 et 1999], les pires pour eux. Les années 1990 expliquent Poutine. C'est la pire période de l'histoire de la Russie. C'était même pire que durant les années précédant la révolution de 1917. Ce fut le point de bascule pour l'opinion publique. D'une période durant laquelle 80 % de la population était pro-occidentale, alors que seulement 20 % était d'avis contraire. C'est maintenant l'inverse. On méprise aujourd'hui le message des Occidentaux et c'est ce qui nous a jeté dans les bras de la Chine." -- Vladimir Fédorovski, à Marc Nadeau, le 28 septembre 2021.
D'aaaaaccord.... donc, si je comprends bien, l'URSS s'effondre, et le b*rdel qui s'ensuit, c'est la faute aux Occidentaux ? C'est pas pousser un peu le bouchon, non ? On a quand même pas mal casqué, en Europe, quand on a réunifié l'Allemagne et quand on a mis la Pologne sous transfusion de fonds européens, non ?? Bon, alors, un peu de sérieux: l'effondrement des années 90, ce n'est pas "l'Europe". L'extension de l'OTAN était dans l'ordre des choses, et il reste dans l'ordre des choses face au comportement russe.
Poutine a déjà fait le choix de s'allier avec la Chine. Game over. Il sait bien qu'il va trop loin et qu'il devra faire marche arrière, mais pour l'instant, c'est le jeu qu'il joue. Et la raison pour laquelle il le joue est assez claire: il n'a pas trop le choix vu son positionnement géographique. Mais l'Europe ? Il a décidé de s'en faire une ennemie. Parce qu'il ne respecte en rien la souveraineté des États à ses frontières. De l'Ukraine aux pays baltes:
"La Lettonie souhaite une présence militaire américaine permanente sur son territoire." -- Laurent Lagneau, le 30 novembre 2021.
Voilà: que la France le veuille ou pas, la Lettonie voudra les US. Parce que la Russie joue au pyromane. Et vous ?? Vous souhaitez protéger la Lettonie ? Ou vous êtes prêt à la vendre aux Russes par pan-slavisme franchouillard ??
"Mais soit vous en savez plus que V. Fédorovski sur la Russie, soit vous avez un problème psychologique."
Je n'en sais pas plus que Fédorovski sur la Russie. Je n'en sais pas plus que Xi Jinping sur la Chine. Je sais que Fédorovski roule pour Poutine. Et que Poutine se comporte comme un abruti qui a une vendetta en cours vis-à-vis de l'Europe.
Je n'ai pas besoin de "connaître" Gengis Khan et de comprendre le sens profond de ses plaintes, de ses complaintes et du tengrisme pour pratiquer de la realpolitik face à Gengis Khan.
Je protège la Pologne, moi. Je ne me contente pas d'instrumentaliser la Pologne pour détruire l'Europe, comme d'autres ici...
Poutine est quelqu'un qui cherche à détruire les valeurs démocratiques de l'Occident. Cela, c'est clair: il les hait. Vous aussi. Qu'on connaisse ou qu'on ne connaisse pas l'histoire byzantine à laquelle Poutine se réfère pour légitimer idéologiquement son régime n'impacte en rien cette analyse.
Et je vous conseille Geschichte des byzantinischen Staates - Histoire de l'État byzantin, d'Ostrogorsky, à ce sujet. Un must. Vraiment. Je l'ai dévoré, il y a vingt ans.
Si, de plus, vous voulez de la littérature pour vous expliquer pourquoi un État démocratique est mieux qu'une dictature poutiniste, je peux aussi me faire votre obligé en la matière.
La raison en est d'ailleurs bien simple: plutôt que de vous poser la question "Qui doit diriger ?" (i.e. Poutine... pour vous...), vous devriez la remplacer par une meilleure question: "Comment destituer le plus intelligemment et avec le moins de violence possible les dirigeants quand ils sont mauvais ?" Vous préférez la première question. Poutine aussi: cela l'arrange.
Je prétends que seule la seconde question importe. Et Ping Pong est prêt à déclencher une guerre parce qu'"on" pense que la seconde question est une bonne question... C'est dire la "violence" de l'idée démocratique, hein... Destituer sans violence des mauvais dirigeants ?? Hérésie !!
Encore faudrait-il pour cela que vous soyez à 5 % réceptif à l'idée qu'un régime démocratique puisse avoir un quelconque intérêt. Ce qui n'est clairement pas le cas puisque, pour vous, démocratie = franc-maçonnerie = paganisme = athéisme. "Qui doit diriger ?" Vous répondez "Dieu". Je vous informe: ce n'est même pas la mauvaise réponse, mais bien la mauvaise question.
Et c'est pour cela que vous avez, comme vous le dites si bien de moi et de Robert Marchenoir, un "problème psychologique". Profond.
Et il est quand même assez carré dans votre tête, ce "problème psychologique". Bien ancré. Mais le jour où cela vous intéressera réellement de comprendre à quoi sert un système où on délibère publiquement des problèmes (c'est à dire une démocratie) n'hésitez pas à me faire signe.
En attendant, n'hésitez pas à prôner la destruction de la Lettonie, de la Pologne et de l'Ukraine sous prétexte que vous fantasmez que Poutine vienne en France péter les dents aux homosexuels. Les Polonais apprécieront votre ferveur chrétienne à sa juste valeur.
Rédigé par : F68.10 | 04 décembre 2021 à 02:40
@ Robert Marchenoir
@ F68.10
Moi, ce que je dis de la Russie et de l'Europe, je le tiens de Vladimir Fédorovski qui nous dit précisément que le comportement de cette dernière relève d'une absurdité historique, et que nous l'aurons ainsi poussée vers la Chine.
Mais soit vous en savez plus que V. Fédorovski sur la Russie, soit vous avez un problème psychologique.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 03 décembre 2021 à 16:50
@ Robert Marchenoir | 03 décembre 2021 à 13:26
Excellent, vraiment, et qui confirme ce que je pense de vous depuis longtemps.
Une intelligence évidente qui se manifeste sur un grand nombre de sujets, doublée d'une aliénation mentale profonde dès lors que le sujet est la Russie de Poutine, d'où mon diagnostic de poutinophobie, qui n'est pas une insulte, seulement un diagnostic auquel je ne puis apporter remède.
Vous commencez votre commentaire de façon brillante :
"Vous ne parlez jamais spontanément de la Russie (parce que vous n'y connaissez rien et que vous n'en avez rien à faire)."
Bravo, vous avez tout compris de mes centres d'intérêt !
Mais vous gâchez une si belle introduction par une conclusion erronée.
Je suis surpris que votre immense culture, que je devine bien que vous ayez la modestie de la dissimuler, vous fasse faire l'erreur consistant à dire :
""Sophisme", pas plus que "mauvaise foi", ne signifient propos qui me déplaisent mais que je suis incapable de réfuter."
Je serai bon prince, et je vous donne la définition du Petit Robert, que pourtant je m'étais juré de ne plus ouvrir depuis qu'il a mis le pronom iel dans sa liste de mots.
Sophisme : Argument, raisonnement faux malgré une apparence de vérité.
Vous voyez, on ne peut réfuter un raisonnement faux, on le laisse à ses errements.
Où irions-nous s'il fallait réfuter toutes les faussetés du monde, alors qu'il y a suffisamment de travail à réfuter des vérités qui n'en sont pas.
Quant à la mauvaise foi, je l'apprécie à sa juste mesure et c'est bien pour ça que j'apprécie vos commentaires... en général.
Rédigé par : Tipaza | 03 décembre 2021 à 14:50
@ Robert Marchenoir 9h50
"En définitive, mon cher caroff, votre seul argument est le suivant :
"Je l'ai déjà écoutée et l'ai trouvée intéressante.
Autrement dit, vous n'avez aucun argument."
---
Mon cher Robert Marchenoir, il est vrai que j'aurais dû être plus spécifique sur cette Caroline G. Je sais simplement que l'interview qu'elle avait donnée ne portait pas sur la Russie mais sur la géopolitique en général et sur la faiblesse de la France en particulier. Je n'avais pas été ébloui par ses réflexions mais n'avais pas non plus été choqué par ce qu'elle disait de la souveraineté, notamment, sur la liberté d'agir et de penser d'un pays dans un cadre multilatéral... Elle se plaignait que la politique étrangère de la France fût plus inspirée par le "droit-de-l'hommisme" que par la considération froide et lucide de nos intérêts.
Elle ne décoiffe pas sur ces sujets, sinon je me serais souvenu du détail de ses propos.
Il y a pire conseillère en diplomatie pour Z que cette personne, mais j'imagine qu'il saura davantage s'entourer de façon crédible.
Dès lors qu'il aura stabilisé ses intentions de vote, le nombre de "sachants" qui viendront l'aider ira croissant.
Rédigé par : caroff | 03 décembre 2021 à 14:47
@ Tipaza | 03 décembre 2021 à 10:28
Vous vous contentez de faire la démonstration, à la suite de centaines d'autres personnes qui ont tenté de m'apporter la contradiction sur ce sujet depuis des années, que vous n'avez strictement aucun argument pour défendre l'alliance que vous préconisez avec la Russie.
Comme tous ces poutino-lécheurs compulsifs :
1. Vous ne parlez jamais spontanément de la Russie (parce que vous n'y connaissez rien et que vous n'en avez rien à faire).
2. Dès lors que quelqu'un d'autre s'avise d'en parler en mal, alors vous avez recours à ce qui, dans votre esprit, est une insulte ("poutinophobe"), à des sarcasmes et à du bavardage.
3. Mais jamais, au grand jamais, vous n'avez réellement quoi que ce soit à dire sur le sujet.
Autrement dit, vous êtes l'équivalent d'un musulman qui hurle sur les gens parce qu'il prétend qu'ils ont offensé "le prophète". Vous êtes un chien de garde qui aboie (sans le moindre effet) quand il voit passer le facteur.
Je dirais bien que vous êtes adepte d'une fausse religion, mais ce n'est même pas ça. Une religion possède au moins un semblant de dogme, il y a une théologie derrière, quelque chose.
Chez vous, ce n'est même pas ça. Ça vous démange, vous vous grattez.
Et puis vous devriez éviter d'employer des mots compliqués dont vous ne comprenez pas le sens. Vous dénoncez "le sophisme sophistiqué" de mes commentaires (sans vous sentir obligé le moins du monde d'indiquer quelle phrase duquel de mes commentaires serait un sophisme, et, surtout, pourquoi).
En revanche, vous, vous avez bel et bien recours aux sophismes les plus ridicules, et je viens de vous le dire. Lorsque vous affirmez :
"Si vous trouvez que le CV de Caroline Galactéros est étique, parlez-nous des CV des principaux collaborateurs de Macron, Benalla par exemple, ou Sibeth Ndiaye."
...c'est idiot. Votre assertion est profondément illogique. Le CV de Benalla ou de Sibeth Ndiaye serait-il étique (ce que vous ne vous donnez pas la peine de démontrer), qu'il n'en découlerait nullement que le CV de Caroline Galactéros soit étincelant.
En revanche, ce type de sophisme est la réponse réflexe des poutinistes : c'est ce qu'on appelle le whataboutisme.
Il relève d'une erreur intellectuelle (le non sequitur), mais aussi d'une faute morale. En effet, il suggère que puisque Albert, Simone ou Tiphaine sont dénués de vertu, alors les vices de Poutine deviennent une vertu.
Dois-je vraiment vous expliquer pourquoi un tel jugement est moralement blâmable ?
Enfin, je remarque qu'à l'instar de votre collègue en poutino-léchage Xavier Nebout, vous avez de profondes lacunes en français.
"Sophisme", pas plus que "mauvaise foi", ne signifient propos qui me déplaisent mais que je suis incapable de réfuter.
______
@ Xavier NEBOUT | 03 décembre 2021 à 07:07 "La Russie s'est écartée de l'Europe des pro-immigration et horreurs droitsdel'hommistes-athéistes-LGBT etc. qui leur fait la morale tout en se prostituant avec les Chinois."
La Russie ne s'est pas écartée de l'Europe. Elle lui a toujours été opposée, depuis sa création.
Les seuls mouvements de rapprochement ont été d'éphémères velléités d'imiter l'Europe en ce qu'elle avait de bon, vite abandonnées (sous les tsars, et peu après la chute de l'URSS) ; et des tentatives de sujétion par usurpation (lorsque la Russie s'est prétendue la maîtresse de la chrétienté, alors que c'est l'Europe qui lui a donné sa religion ; et actuellement, lorsque la Russie prétend incarner l'essence de l'Europe -- et tente de la réduire en servitude à ce titre).
Quant aux "horreurs" européennes que vous décrivez, la Russie est tout ce qu'il y a de pro-immigration : chez elle, où existe une forte immigration de travail, "pour faire les travaux que les Russes ne veulent pas faire", et où sont en vigueur des lois "anti-racistes", "anti-discrimination" et "anti-haine" aussi sévères que les nôtres.
A notre encontre, également. Il faut véritablement se moquer du monde pour prétendre, ainsi que vous le faites, que la Russie serait "anti-immigration", à l'instant même où elle soutient et facilite l'invasion migratoire de l'Europe par des milliers de musulmans injectés au travers de la frontière biélorusse.
En ce qui concerne les droits de l'homme, il existe un conseil des droits de l'homme rattaché à Vladimir Poutine, qui est un organe tout à fait proéminent au sein de l'appareil institutionnel. Non qu'il ait un pouvoir énorme, ni que les droits de l'homme soient réellement respectés en Russie. Mais enfin, le président russe fait, tout de même, cet hommage du vice à la vertu.
Pourriez-vous, cela dit, nous expliquer ce que vous admirez chez les opposants aux droits de l'homme ? Le fait d'électrocuter des homosexuels dans les caves de la police, puis de les exécuter sommairement ? Le fait d'empoisonner ses opposants politiques, puis d'en accuser l'étranger ? Le fait d'abattre un avion de ligne européen au-dessus de l'Ukraine occupée ?
Concernant l'athéisme, la Russie est un pays presque intégralement athée. Beaucoup plus, en tous cas, que les États-Unis, et probablement bien davantage que la France. Les églises sont vides, en Russie, et ceux qui se déclarent orthodoxes disent massivement qu'ils ne croient pas en Dieu.
Concernant le fait de faire la morale, la Russie passe son temps à faire la morale au monde entier.
Concernant la "prostitution" avec la Chine (je ne sais pas ce que vous entendez par là), votre petit chouchou d'amour Vladimir Poutine se prostitue avec la Chine infiniment plus que l'Europe et les États-Unis réunis.
"Cette Europe-là, il faut la renier, la désavouer, la fuir et tendre la main aux Russes. Ils la prendront avec joie pour le plus grand bénéfice de nos deux pays."
Encore une fois, sur quoi vous appuyez-vous pour étayer cette assertion péremptoire ? Nous passons notre temps à "tendre la main aux Russes", et ils passent leur temps à nous mettre la leur dans la figure. Avez-vous déjà oublié le "reset" d'Obama ? La trahison de Donald Trump, proclamant aux côtés de Vladimir Poutine qu'il avait davantage confiance envers la parole de ce dernier qu'envers ses propres services secrets ? Le consentement à Nord Stream 2 par Angela Merkel ? Ça a servi à quoi ?
Avez-vous à ce point l'âme d'un esclave ? Le rôle de l'invité au dîner de c... vous fait-il plaisir à ce point ?
"Quant à attendre des déclarations diplomatiques officielles préalables, vous êtes pris la main dans le sac de la mauvaise foi."
En quoi est-ce de la mauvaise foi ?
Évidemment que pour choisir ses alliés, il faut surveiller leurs déclarations diplomatiques officielles préalables.
Si les déclarations diplomatiques préalables sont : "Va ch... sale c...", et que les actes militaires subséquents consistent à annexer des territoires en violation du droit international, vous croyez vraiment que "tendre la main" aux auteurs de ces actes, qu'ils soient russes ou patagons, va les conduire à "la prendre avec joie" ?
Vous avez vu jouer ça où, depuis les débuts de l'humanité ? Quand ? Quels sont vos exemples historiques ?
Vous répétez comme un âne les slogans qui vous sont distillés par la propagande de Moscou -- au même moment où le gouvernement russe nous insulte ouvertement par tous les canaux dont ils dispose.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 décembre 2021 à 13:26
@ Xavier NEBOUT
"Justement pas, et tout est là. Tant le de Gaulle assassin de Darlan a été l'infamie catastrophique personnifiée, celui des années 60 et que prône Zemmour avait redressé notre pays aux yeux du monde."
Ouvrez une carte. Regardez les forces en présence dans l'Indo-Pacifique. Lisez des articles de presse. Et vous verrez qu'il n'y a, de facto, que deux camps au sujet de la question qui préoccupe le monde.
Les temps des colonies sont finis. Le 19ème siècle et la puissance européenne et française sur le reste du monde sont des anomalies historiques. Cela ne reviendra pas. Il n'y a plus de "puissance française" hormis celle qui se manifeste par le jeux de alliances, de recherches de partenaires.
Nous ne sommes plus une grande puissance. Nous ne le redeviendrons jamais. Si nous voulons avoir une voix différente des US et de la Chine, il convient de la faire émerger par l'Union européenne. Pas par la France. Et, compte tenu de la situation, une voix européenne un peu sensée n'aurait d'autre choix que de choisir le camp US.
Choisir le camp chinois, c'est choisir la soumission. C'est choisir l'interdiction de l'ouvrir. C'est choisir de se coucher face aux menaces. Pire: c'est choisir d'aimer se coucher face aux menaces. C'est proclamer votre brûlant désir d'être un esclave.
"Les US et la Chine sont tacitement d'accord et le resteront longtemps sur au moins un point: plumer l'Europe."
Absolument pas. Vous délirez complètement. La Chine ne cherche absolument pas à plumer l'Europe. Elle cherche à faire s'agenouiller l'Europe face à son modèle politique. L'ennemi de la Chine en Europe, c'est la Lituanie.
"Pour la Chine, les provocations lituaniennes sont d'autant plus dangereuses qu'elles prouvent "à quel point la superpuissance asiatique peut être fragile lorsqu'elle n'a pas l'arme économique pour faire pression sur un pays", note Emilian Kavalski. Elle ne peut pas non plus se montrer trop menaçante de "peur de s'aliéner encore un peu plus l'Union européenne qui reste, parmi les grandes puissances occidentales, celle qui est encore la moins hostiles à la Chine", note Una Bērziņa-Čerenkova." -- Sebastien Seibt, France 24, le 20 novembre 2021.
Tout mon soutien à la Lituanie.
"L'Europe des pourris condamne la Russie à s'allier avec la Chine, et celle-ci ne le fait pas de gaieté de coeur."
C'est faux. Et vous le savez. L'Europe ne contraint absolument pas la Russie à s'allier avec la Chine. La Russie s'allie avec la Chine parce qu'elle hait l'Europe. Parce qu'elle ne digère pas la chute de l'Union soviétique et qu'elle nous en veut pour cela.
La Russie s'allie à la Chine car ce sont deux pays qui, tout comme vous, haïssent les modèles de gouvernance démocratiques. Et deux pays qui ne supportent pas la moindre critique.
Tout le monde sait à quel point cette alliance entre Russie et Chine est fragile, compte tenu de l'énorme porosité économique et démographique de la frontière entre Chine et Russie.
Mais cela ne change rien au fait que c'est la Russie qui a fait le choix d'être contre l'Europe. Pas l'inverse. Et les chouineries au sujet de l'OTAN n'y changeront rien.
Et l'Europe a été bien trop coulante jusqu'ici. Bien trop coulante.
Rédigé par : F68.10 | 03 décembre 2021 à 12:56
@ Robert Marchenoir | 03 décembre 2021 à 09:50
Le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, a confondu lors d'une conférence de presse à Séoul, la Russie et l'URSS, dans l'hypothèse d'une invasion de l'Ukraine par ladite URSS dont faisait partie l'Ukraine.
Dites Marchenoir, si vous cessiez d'envoyer des notes confidentielles à ce brave homme pour le tenir au courant de la situation à l'Est du Saint-Empire germanique ?
Pensez qu'il est à ce poste au titre de la discrimination positive, et que donc il lui faut un certain temps pour comprendre le sophisme sophistiqué de vos commentaires.
Rédigé par : Tipaza | 03 décembre 2021 à 10:28
@ caroff | 02 décembre 2021 à 11:40
Mon cher caroff, si vous voulez me porter une objection, laquelle serait la bienvenue, encore faudrait-il que vous le fassiez.
Dans votre commentaire, vous vous contentez de recopier intégralement une partie de mon commentaire, ainsi que le lien associé.
La biographie de Caroline Galactéros et le lien de France Culture qui lui correspond, c'est moi qui les ai présentés aux lecteurs de ce blog.
Ce sont précisément eux qui démontrent ce que j'ai écrit :
"Cette dame, qui affiche un CV particulièrement étique, et une absence presque totale de références académiques, est l'une des propagandistes poutinistes les plus enragées de la place de Paris."
C'est cette biographie qui démontre que Caroline Galactéros est dépourvue de toute compétence pour être interrogée sur les sujets dont elle parle, et c'est aussi ce qui suit, sur la page de France Culture où on la trouve, et que vous n'avez pas relevé : la "liste" de ses publications. Trois livres, en tout et pour tout. Enfin, des "livres"...
Le premier s'appelle "Vers un nouveau Yalta, recueil de chroniques géopolitiques 2014-2019". Ce n'est donc pas un livre. C'est un recueil de tribunes d'opinion publiées dans des journaux. On se mord la queue.
Un livre, dans le contexte qui nous occupe, c'est le résultat d'une recherche approfondie sur le sujet dont la personne interrogée prétend être un expert, ayant établi des faits inconnus de la science jusque-là, et fondamentaux pour la connaissance du sujet.
Ce n'est pas une compilation de mauvais éditoriaux. Lesquels parlent de "la mise à sac du Moyen-Orient par l'Occident", ce qui suffit à montrer l'extrême mauvaise foi et la qualité de propagandiste ultra-biaisé de leur auteur.
Le second ouvrage s'appelle "Manières du monde, manières de guerre". Déjà, le titre ne veut rien dire. Je défie quiconque n'ayant pas lu l'objet de prédire ce qu'il y a dedans.
Son principal mérite semble d'être doté d'une préface d'Hubert Védrine. Se faire préfacer par un pipole, c'est ce qu'on fait lorsqu'on n'a rien à dire et qu'on écrit un livre incapable de trouver son public par ses seuls atouts.
Hubert Védrine, la racaille poutiniste mondaine, dont l'unique vertu consiste à nous expliquer que l'Amérique c'est mal, et la Russie c'est bien.
Mais penchons-nous sur la préface elle-même : "On paraît loin, dans ce tableau sans concession, de l'art de la guerre mais, pour Caroline Galactéros-Luchtenberg, le lien est évident : cette déshumanisation progressive des rapports professionnels et sociaux déstructure nos sociétés et ruine la légitimité résiduelle de leurs projections de puissance et d'influence. C'est le cœur de sa thèse."
Donc, c'est une thèse. Ce machin appartient à la catégorie des livres "moi ch'pense que". Ce n'est pas un ouvrage scientifique. Il n'apporte rien au savoir de l'humanité. Quant à la "pensée" de la dame, il suffit de lire l'ensemble de ce texte de présentation, pour constater qu'elle est aussi filandreuse que dépourvue de contenu.
C'est l'intellectuel français nul typique, qui n'a rien à dire, mais qui tient très fort à nous le faire savoir. Je vais vous expliquer ce que je pense du monde dans son ensemble, et attention, c'est important.
Le troisième livre s'appelle "Guerre, technologie et société". Là encore, ronflant et creux au possible. Et ce n'est même pas un livre de Caroline Galactéros. Ils s'y sont mis à trois, avec Régis Debray et le général Vincent Desportes.
C'est tout. On se moque du monde. Cette dame n'est pas un expert. Elle a zéro légitimité pour nous expliquer qu'il faut embrasser Poutine sur la bouche, ce qui est l'unique objectif de ses efforts.
Peut-être qu'il faut embrasser Poutine sur la bouche. Mais les seuls qui sont autorisés à l'ouvrir pour tenter de nous en convaincre, ce sont des gens qui ont derrière eux une dizaine d'ouvrages universitaires qui ont fait avancer le savoir de l'humanité sur la Russie, dont plusieurs universités prestigieuses du monde entier ont reconnu les mérites en leur offrant une chaire pour enseigner ce savoir -- et qui lisent le russe, tant qu'à faire.
Juste pour fixer les idées sur ce qu'est un expert -- qui peut avoir tort ou raison, mais dont on doit exiger un minimum juste pour commencer à l'écouter.
Caroline Galactéros, c'est quelqu'un qui s'est efforcé de publier quelques "livres" (des parallélépipèdes de papier avec un titre dessus), qui a donné un séminaire sur "stratégie et éthique" (ça ne veut rien dire) dans je ne sais quelle école vaguement liée à l'armée (ça fait sérieux), qui prétend diriger un "think tank" et un "cabinet de conseil" (composés tous deux, très certainement, de sa seule personne), qui est "colonel de réserve" (à son âge ! c'est à dire, soldat d'opérette), le tout, dans le seul but d'avoir la visibilité médiatique nécessaire pour diffuser sa propagande anti-américaine et pro-russe. C'est à dire des mensonges.
Ce n'est pas un savant, qui, en plus d'avoir contribué à construire le savoir de l'humanité, se permet de dispenser quelques avis basés sur ce savoir.
En définitive, mon cher caroff, votre seul argument est le suivant :
"Je l'ai déjà écoutée et l'ai trouvée intéressante."
Autrement dit, vous n'avez aucun argument.
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@ Tipaza | 02 décembre 2021 à 11:33
"Votre poutinophobie, pour ne pas dire votre russophobie, vous aveugle, en général vous êtes plus sérieux dans vos recherches sur le net. Voici la biblio de Caroline Galactéros que vous pourriez trouver sur mille et un sites (ou presque) :
https://www.babelio.com/auteur/Caroline-Galacteros/526769"
Encore un chien de Pavlov qui répond aux gens sans les avoir lus.
Comme je viens de l'expliquer à caroff, qui lui, au moins, ne se sent pas autorisé à insulter ses interlocuteurs juste parce qu'ils ne font pas allégeance au tyran du Kremlin, c'est moi qui ai présenté aux lecteurs de ce blog la bibliographie de Caroline Galactéros.
Et c'est précisément elle qui prouve que c'est un imposteur, un agent d'influence au service de Moscou, grenouillant dans les réseaux militaires pro-russes et gaullo-communistes.
En plus, la "biblio" de Galactéros que vous portez aux nues, et dont vous prétendez qu'elle fait d'elle un expert, est composée, sur la page de Babelio à laquelle vous renvoyez... d'un seul livre, au lieu de trois. Et du plus insignifiant : sa compilation d'articles !
"Si vous trouvez que son CV est étique, parlez-nous des CV des principaux collaborateurs de Macron, Benalla par exemple, ou Sibeth Ndiaye."
Vous êtes sûr de ne pas avoir moins insondablement stupide et de mauvaise foi, comme argument ?
"Vous avez compris que je me sens plus proche de Poutine que de Biden et des woke US."
Excusez-moi, mais on s'en tape. Ce qui pourrait avoir un début d'intérêt, ce serait que vous nous présentiez des faits et des arguments tendant à montrer pourquoi, d'après vous, il faudrait être "proche" de Poutine.
Ce qui ne veut rien dire, au passage. En quoi êtes-vous "proche" de Poutine ? Vous disposez d'une fortune de plusieurs milliards d'euros cachée dans des paradis fiscaux ? Vous avez assassiné des centaines de vos compatriotes en faisant sauter leurs immeubles pendant leur sommeil ? Vous avez passé l'essentiel de votre carrière au service d'une police politique sanguinaire responsable de dizaines de millions d'assassinats ?
Un jour, l'un des consternants poutino-lécheurs qui grouillent à droite m'expliquera peut-être comment on peut, à la fois, se prétendre défenseur de l'Occident, et faire l'éloge du régime russe, qui passe son temps à cracher sur lui.
Rien qu'en lisant les brèves descriptions des livres de Caroline Galactéros, cette haine rabique de l'Occident saute déjà aux yeux.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 décembre 2021 à 09:50
Au vu du programme des LR très abstrait et trop électoraliste, 2022 donnera le jour à une macronie 2.
Il faut, yaka, foke, paroles maintes fois ressassées, promesses non tenues, voilà le futur qui nous attend avec ces clones macroniens qui se mettront à genoux dès les moindres froncements de sourcil des gendarmes de la bien-pensance islamogauchiste woke progressiste, leurs alliés merdias de gauche, des garde-chiourmes de la Constitution rétorquée islamiste, des droits de l´homme islamiste musulman arabo-africain délinquant seulement, des défenseurs des droits de ces mêmes racailles, des antiracistes, des juges extrême gauche complices de l’insécurité et de l’anarchie régnantes, de l’UE mafia immigrationniste, des antifas néonazis à la solde de Macron qui règnent en maître dans nos rues par la violence, la haine, les agressions casses incendies et chantage à la censure.
L’odieux président de région du Saindenikistan a osé l’impensable dans une démocratie : interdire Zemmour à Villepinte.
Va-t-il construire un mur et encercler de barbelés le parc expo ?
La presse soviétoïde officielle désigne Zemmour comme étant le vrai danger, hélas la fable « haro sur le baudet » ne prend plus, le vrai danger c’est cette ligue fasciste islamiste immigrationniste vendue corrompue haineuse violente qui s’entête à éliminer Zemmour : toute cette macronie et ses alliés complices tous partis confondus, anti-France, anti-Blancs, anti-cathos, qui baissent les bras et favorisent par leur lâcheté soumission et collaboration cette épuration ethnique du grand remplacement.
2022 : du recuit réchauffé ringard has been, on repart pour 40 ans de destruction humiliation et invasion de la France.
Rédigé par : sylvain | 03 décembre 2021 à 09:13
Il est clair que ce qui nous est dit sur la possible conseillère d’Éric Zemmour pour les Affaires étrangères est alarmant. Cela doit tout de même être mis en perspective avec les positions de notre prince actuel – lequel n'a pas encore surpris Poutine au point de le faire sursauter dans son fauteuil – ni des tergiversations continuelles de la Maison Le Pen avec le système bancaire moscovite entre autres !
Il serait bien préférable de nous préoccuper de la question russe avec les yeux de Samuel Huntington, d'estimer si la Russie appartient à la civilisation européenne – auquel cas établir un modus vivendi (voire plus) avec le monde slave qui profiterait aux deux parties – ou si elle se situe définitivement dans le concert des grands costauds asiatiques, lesquels à deux, trois ou quatre… décident de s'approprier le monde en mettant la woke Amérique au piquet… une Nation envahie, dégradée par la lente et inexorable ascension de l'Amérique latine.
Je ne serais pas étonné que le petit juif s'empare sérieusement de cette problématique !
Le Pape est allé se faire voir chez les Grecs. Son discours est un appel à la destruction de l'Espace Civilisationnel Européen, une volonté mortifère de voir disparaître les Blancs, d'égaliser la misère sur la surface d'un globe soumis à un champ gravitationnel moral de haute intensité.
Élu, suite à la démission du dernier Pape européen – laquelle est inexplicable pour partie – il est la « réincarnation » du défroqué Leonardo Boff… 2000 ans d'une lente montée organisationnelle de l'humanité, locataire d'une Terre fragile et limitée… inextensible… mise au rebut.
Nous gardons en mémoire que ce sont deux Slaves, JP2 et Soljenitsyne, avec la collaboration d'un acteur de cinéma américain de second rôle, qui détruisirent le cocomunisme en Europe.
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@ Alpi 2 décembre 9h48
« P'têt que je vais aller voir chez Rioufol pour chercher un peu plus de contradicteurs de Z ! »
Vous y trouverez surtout des thuriféraires de la Maison Le Pen qui « osent tout » !
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@ sylvain 2 décembre 8h41
« …un cercueil rempli de terre... »
Oui, mais de la terre de France !!
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@ Xavier NEBOUT 2 décembre 17h25
Il existe deux Histoires, celle que l'on apprend dans les livres et celle que l'on a vécue. « Pétain et les juifs » je l'ai vécu un peu mais suffisamment pour considérer que ceux qui « taquinent » Zemmour à ce sujet sont des analphabètes payés.
Zemmour, en tant que juif, a nécessairement une « idée qui ne se limite pas à la France ». Il erre depuis trois millénaires sur toutes les terres connues.
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@ Tipaza 2 décembre 13h10
« Ils n'osèrent pas le crucifier … les temps anciens sont honnis ! »
Patience camarade, pour le moment on est en plaine, attendez que le chemin soit montant, sablonneux, malaisé !
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@ robert 2 2 décembre 12h06
Heureusement que vous n'êtes que deux !
Rédigé par : Bill Noir | 03 décembre 2021 à 07:48
Le pape de l'Eglise des homophiles déguisés, de la théologie réduite au niveau moins que zéro, celui qui par là même voue l'Islam à être l'alternative spirituelle de l'Occident, le pire qui pouvait arriver, se met de la partie.
Ce sinistre individu s'en va dire en Méditerranée que nous devons nous ouvrir à l'invasion.
Dites-le à Zemmour: le plus urgent est de créer une Église gallicane en réquisitionnant les bénédictins de Solesmes pour la créer et la gouverner.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 03 décembre 2021 à 07:31
@ Robert Marchenoir
La Russie s'est écartée de l'Europe des pro-immigration et horreurs droitsdel'hommistes-athéistes-LGBT etc. qui leur fait la morale tout en se prostituant avec les Chinois.
Cette Europe-là, il faut la renier, la désavouer, la fuir et tendre la main aux Russes. Ils la prendront avec joie pour le plus grand bénéfice de nos deux pays.
Quant à attendre des déclarations diplomatiques officielles préalables, vous êtes pris la main dans le sac de la mauvaise foi.
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@ F68.10
"il n'y a que deux camps, les US ou la Chine"
Justement pas, et tout est là. Tant le de Gaulle assassin de Darlan a été l'infamie catastrophique personnifiée, celui des années 60 et que prône Zemmour avait redressé notre pays aux yeux du monde.
Les US et la Chine sont tacitement d'accord et le resteront longtemps sur au moins un point: plumer l'Europe.
L'Europe des pourris condamne la Russie à s'allier avec la Chine, et celle-ci ne le fait pas de gaieté de coeur.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 03 décembre 2021 à 07:07
@ Robert Marchenoir
"Là encore, je ne voudrais pas vous réveiller trop brusquement, mais les dirigeants russes ont fait savoir à d'innombrables reprises, de la façon la plus claire possible, qu'ils considéraient l'Occident en général, et l'Europe en particulier, comme un adversaire stratégique. Y compris sur le plan militaire."
Il est très clair que la Russie a un agenda hostile vis-à-vis de l'Occident et de l'Europe.
La Russie menace actuellement l'Europe de confrontation militaire au sujet de l'Ukraine. 90 000 hommes déployés. La Russie déploie des missiles face au Japon. La Russie fait des manœuvres militaires communes avec la Chine. Sans parler de la désinformation sur le covid. La Russie attaque les satellites US. Expulsion d'ambassadeurs US, dernièrement, aussi. Le groupe Wagner nous taille des croupières au Mali. La Pologne, pourtant encensée par les anti-européens, s'alarme de la déstabilisation russe et nous enjoint de nous "réveiller". Il y a toujours le chantage avec Nord Stream 2 en cours.
Bref. Tout va bien.
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@ caroff
"Caroline Galactéros-Luchtenberg est docteur en Science politique, auditeur de l'Institut des hautes études de la Défense nationale (AA59) et spécialiste des questions balkaniques. Elle a longtemps travaillé dans l'évaluation et la prospective stratégiques pour les services de l'Etat. Aujourd'hui Directeur de séminaire à l'Ecole de guerre, Colonel dans la réserve opérationnelle des armées, elle dirige le cabinet de conseil privé et de formation en intelligence stratégique PLANETING. Elle est l'auteure du blog "Bouger les lignes"."
Cela ne change rien au fait qu'elle roule pour la Russie de manière de plus en plus décomplexée.
De toutes manières, il est illusoire de croire que la France puisse avoir une diplomatie géopolitiquement indépendente. Les enjeux de fond se sont déplacés dans l'Indo-Pacifique, et, pour s'y projeter, il faut choisir un camp et s'y tenir. Et il n'y a que deux camps: les US et la Chine.
"En réalité, cette embolie progressive de la construction européenne pourrait trouver en partie ses origines dans un défaut de jeunesse irrémédiable que le journaliste britannique Ambrose Evans-Pritchard a récemment décrit avec lucidité et que l'on pourrait résumer ainsi : l'Union européenne est moins un projet européen tourné vers l'avenir qu'un projet américain inscrit dans le cadre de la Guerre froide et d'une vision d'un monde unipolaire dominé par l'hégémon des USA. Ainsi influencée par Washington – ce que l'affaire du TAFTA montre très bien – et sortie de l'Histoire pour ne demeurer qu'un immense marché commercial et un ventre mou politique et culturel, l'Union européenne n'est que le bloc oriental d'une vaste Otanie qui s'étend désormais de l’Alaska aux Pays Baltes." -- Caroline Galactéros, 2016.
Non, Mme Galactéros. Si l'Europe est un ventre mou, c'est que les Européens n'arrivent pas à s'entendre suffisamment pour la faire fonctionner en mode tranchant. Cela n'a rien à voir avec l'idée que l'Union européenne soit, ou ne soit pas, d'origine américaine.
Rédigé par : F68.10 | 03 décembre 2021 à 00:24
@ Serge HIREL | 02 décembre 2021 à 17:46
Et cinq à z...éro pour les LR !
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@ revnonausujai | 02 décembre 2021 à 15:08
Ben oui, même les nonagénaires ont droit à leur version du Crazy Horse !
Rédigé par : Claude Luçon | 02 décembre 2021 à 23:53
@ Xavier NEBOUT | 02 décembre 2021 à 10:41
"La Russie est depuis toujours notre seul allié stratégique possible sur le plan militaire."
Déclaration péremptoire, et entièrement dépourvue d'argument, d'un homme qui vit dans un monde complètement imaginaire.
Je suis navré de vous réveiller de votre profond sommeil, mais nos alliés militaires stratégiques, actuellement, sont les membres de l'OTAN dont nous faisons partie. Je sais que cela défrise votre secte, laquelle fait comme si cette réalité n'existait pas, mais tels sont néanmoins les faits.
Il est donc déjà objectivement faux, à ce titre, d'affirmer que la Russie est notre seul allié stratégique possible sur le plan militaire.
Bien sûr, dans vos rêves érotiques les plus intenses, la France sortirait de l'OTAN. Admettons.
Maintenant, pouvez-vous nous dire ce qui vous permet d'affirmer que la Russie serait désireuse de s'allier de façon stratégique avec nous sur le plan militaire, voire serait simplement ouverte à l'idée ?
Je veux dire à l'aide de faits réels, tirés des déclarations des responsables russes, de leur doctrine diplomatique et militaire officielle, de leurs actions en politique étrangère ?
Je vous rappelle que pour s'allier, il faut être deux.
Là encore, je ne voudrais pas vous réveiller trop brusquement, mais les dirigeants russes ont fait savoir à d'innombrables reprises, de la façon la plus claire possible, qu'ils considéraient l'Occident en général, et l'Europe en particulier, comme un adversaire stratégique. Y compris sur le plan militaire.
Et ils se sont employés à le confirmer par d'innombrables actes de politique étrangère, dont des actes de guerre. Y compris contre la France.
Je serais donc curieux de savoir par quel moyen vous prévoyez de les faire changer d'avis par la seule force de votre verbe.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 02 décembre 2021 à 23:12
Magnifique biographie par Ninive, très drôle. Mais quand a-t-elle eu le temps de "combattre" ? Et si je ne m'abuse, l'uniforme qu'on lui voit est américain, non ? Je suis prêt à accepter la contradiction, si ça présentait un quelconque intérêt, mais...........
Un vademecum a paru, sur les adoptions, aucun souvenir du contenu. Bon, enfin, vivez ça comme vous voulez, pour une petite personne comme moi, ce sont des gloires auxquelles je ne me sens pas du tout reconnaissant, sans faire de comparaison hors de propos.
Je préférerais presque Blanche Gardin qui se f... de la figure des gens comme personne.
"La musique qui marche au pas, cela ne me regarde pas" G.B.
Rédigé par : genau | 02 décembre 2021 à 18:54
Dernier gag du jour : l'élection des LR.
Le grassureur Bertrand qui se vantait d'avoir brisé les mâchoires du RN s'est fait briser les siennes à son tour par ses collègues chochottes.
Mais je ne m'inquiète pas pour ces LR collabos girouettes arrivistes, gagnants ou perdants ils finiront ministres dans la future macronie avec laquelle ils sont cul et chemise islamo-immigrationnistes.
Pour rester dans les bonnes grâces du Conducător de l'Elysée il leur reste à s'allier avec lui avant les élections pour combattre un très grand danger qui se profile à l'horizon :
ZEMMOUR !
Une fois ce trublion éliminé, on pourra festoyer et se partager la bonne gamelle du pouvoir.
Rédigé par : sylvain | 02 décembre 2021 à 18:22
Quatre à zéro pour le candidat Zemmour !
Deux succès dès les premières heures de sa campagne officielle : l’annonce de sa candidature, mêlant l’image d’Epinal de l’Appel du 18-Juin à l’emploi des réseaux sociaux de la « start-up nation », dont l’originalité a provoqué des ricanements, lesquels ont conduit nombre d’internautes pas spécialement passionnés par la politique à visionner la vidéo ; puis le clash au 20h de TF1, qui a créé une polémique qui n’est pas près de s’éteindre, d’autres « Bouleau » s’apprêtant eux aussi à « jouer au malin ».
Il faut toujours écouter les sages... En voici un, Franz-Olivier Giesbert. En mai 2014, au soir de la victoire de Marine Le Pen aux élections européennes, sur France 2, il avait pointé parmi les causes principales de ce succès la virulence des médias contre elle. « On fait de l’antifascisme à bon compte sur le dos de Marine Le Pen. Je fais partie des connards qui l’ont diabolisée. Vous avez vu le résultat. Il faut en tirer les leçons. On a eu tout faux ». Et FOG d’ajouter : « La fille n’est pas tout à fait le père », probablement pour justifier son attitude agressive contre celui-ci pendant un débat politique en 1984 (L’Heure de vérité du 13 février). Agressivité qui lui avait valu une riposte mémorable de la part du « facho »...
M. Bouleau n’a pas retenu la leçon. Pas plus que ceux qui ont immédiatement dénoncé le « vol d’images » perpétré par Zemmour dans sa vidéo, avec pour seul objectif de polluer le message. Dans ce domaine, sur le web, le droit n’est pas encore clairement fixé. En tentant de lui nuire, les uns et les autres lui ont rendu service : sa candidature a pris beaucoup plus de place qu’elle n’en méritait, sa décision de concourir étant depuis longtemps un secret de polichinelle.
Puis vint l’annonce, dans la journée de lundi, du changement de lieu du premier meeting. Le Zénith - 6 500 places - était devenu trop petit. Villepinte : 13 000 places, voire plus... Déjà 20 000 demandes de réservations... Quel autre candidat, lors des précédentes présidentielles, a enregistré une telle affluence quelques jours après s’être déclaré ?
Qu’on apprécie ou non EZ, force est de reconnaître que l’événement marquera les esprits et que, dans le domaine du succès populaire, la barre est désormais très haute pour ses concurrents, en particulier Marine Le Pen.
À l’occasion de ce meeting, la CGT, accompagnée par quelques autres associations aussi « démocratiques » qu’elle, veut « faire taire » Zemmour. Voilà qui va encore lui rendre service. Et si, comme à Marseille, les antifas s’en mêlent, leurs agressions contre la police seront la preuve in vivo de la situation alarmante de la France que constate EZ. Du pain bénit...
Quant au quatrième succès, ce sont les militants LR qui le lui ont apporté ce jeudi, en plaçant Eric Ciotti en tête du premier tour de leur primaire, devenue « congrès ». Eric Ciotti qui avait été très clair sur son vote en cas de duel Macron-Zemmour. Après cette déclaration, certains l’ont cru hors-jeu, cramé... Le contraire s’est produit, prouvant combien, y compris au cœur du parti « gaulliste », les convictions de Zemmour ont fait leur chemin. Sur ce point, il ne faut pas oublier qu’en 2017, la ligne dure de Wauquiez avait recueilli 74 % des voix des militants...
Bien sûr, Ciotti ne sera pas le candidat de LR, ses concurrents ayant aussitôt réinventé le cordon sanitaire. Il n’en demeure pas moins que, sous la pression de EZ, LR, cette fois, est au bord du gouffre, Valérie Pécresse, trop centriste, trop bourgeoise, trop « versaillaise », n’ayant pas la capacité de plaire à l’ensemble de la famille.
Refusant le rapprochement ainsi programmé avec Macron, des voix, acquises à Ciotti, vont migrer vers Zemmour... et le suspense, désormais, est de savoir si la remontée de Marine Le Pen dans les sondages est ou non un feu de paille. De savoir aussi si leur duel actuel fera place à un accord pour qu’un seul monte finalement au front et arrive en tête au soir du premier tour.
C’est en tout cas la seule chance pour déstabiliser le sortant et parvenir à le placer en position de challenger. Il serait probablement réélu, mais de justesse, mal réélu, au point que LREM et ses partenaires d’Ensemble Citoyens pourraient ne pas obtenir la majorité lors des législatives. Contrairement à Mitterrand, Macron n’a pas les épaules pour soutenir une cohabitation musclée...
On peut en rêver... ne pas y croire... Mais, voici deux mois, Zemmour rêvait-il de remplir Villepinte ?
Rédigé par : Serge HIREL | 02 décembre 2021 à 17:46
Ça revient de plus belle à la charge pour tenter de discréditer Zemour au sujet de Pétain et les juifs, et notamment en évoquant la rafle du Vél d'Hiv.
Comme il y a des chances qu'ici les uns et les autres soient des intoxiqués grave de la désinformation, qu'ils sachent que la police avait prévenu la veille la plupart de ceux qui allaient être raflés, et que la majorité d'entre eux ont voulu quand même partir, pensant qu'ils allaient participer à la création d'un État juif à l'Est.
On ne savait quel était le terrible sort qui les attendait, pas même les Allemands eux-mêmes, puisqu'ils n'avaient pas l'intention de les exterminer mais seulement de s'en débarrasser comme le dit ici dans le blog de P. Bilger, Stéphane Courtois que personne ne soupçonnera d'être un nazi, ni même un négationniste ou un révisionniste.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 02 décembre 2021 à 17:25
Mais qui a quelque chose à faire de Joséphine Baker, si ce n'est la racaille intellectuelle qui espère tirer profit de la mascarade panthéonesque ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 02 décembre 2021 à 17:09
@ Claude Luçon
"Zemmour n'est qu'une idée limitée à la France, pas un leader international compétent !"
Peut-être encore qu'avec l'équipe qui l'entoure, c'est à voir. Mais en tout état de cause nous n'avons pas mieux, et je le répète et répéterai, ceux qui ne le suivent pas auront à en répondre devant leur postérité lorsque nous serons submergés par l'invasion.
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@ Lucas
Vous aussi, lorsque la France sera envahie, vous expliquerez à vos enfants ou petits-enfants pourquoi vous n'aviez pas voté Zemmour quand il était encore peut-être temps d'y faire face.
Mieux ! Vous leur direz pourquoi vous aviez préféré ceux qui leur ont ouvert les portes, avec les pires hypocrites, les LR qui ne visent que des postes à la solde de la pègre maçonno-financière dont Macron est la marionnette.
D'ailleurs Macron n'a rien à faire de sa postérité - savoir même s'il est outillé pour en avoir une.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 02 décembre 2021 à 16:55
Au terme de leur parcours nous saluons respectueusement les 3 candidats qui nous quittent… ils auront la pudeur de ne pas nous faire part de leur déception… nous savons qu'ils vont être rejoints par un/une des leurs… ce sera leur premier réconfort.
La vie politique est ainsi faite : naviguer entre l'Étant et le Néant… qu'ils sachent que 2027 est une étape qui n'est pas hors de leur portée… ils se souviennent que Macron a déclaré à la Ville et au Monde qu'il ne fera pas un troisième mandat… que, par conséquent, c'est à des gens de cette force que l'avenir appartient.
So long valeureux Ailairs !
Rédigé par : Bill Noir | 02 décembre 2021 à 16:48
Bravo aux électeurs de la droite LR.
Sarkozy a été chassé en 2016 et aujourd'hui c'est Xavier Bertrand qui l'est.
Bertrand est un fourbe. Lors du dernier débat il indiquait être favorable au cumul des mandats mais pas des indemnités.
Or sa première mesure élu dans les Hauts-de-France fut de faire en sorte de cumuler les indemnités.
La police d'assurance vendue par Bertrand n'a pas trouvé de souscripteurs.
Bravo à cette droite française et chapeau à Christian Jacob.
Rédigé par : stephane | 02 décembre 2021 à 15:15
@ Claude Luçon
"Qui sait ? Elle serait peut-être la vedette du Crazy Horse Saloon conjointement avec Arielle Dombasle ? "
Ah bon, ils ont transformé le Crazy en EHPAD ?
Rédigé par : revnonausujai | 02 décembre 2021 à 15:08
@ Axelle D | 02 décembre 2021 à 00:22
"Quant à imaginer Joséphine Baker dans cette France au rabais d'aujourd'hui qui la panthéonise, il me semble que cela lui aurait semblé incongru et limite insupportable comme une mauvaise comédie où elle se serait sentie totalement étrangère !"
C'est étrange cette manie, largement partagée, de parler à la place des morts.
Rédigé par : Christine L. | 02 décembre 2021 à 13:39
Zemmour qui portait le lourd fardeau des lâchetés, compromissions et mensonges immigrationistes et destructeurs de la France, trébucha une première fois, puis une deuxième à Marseille, il trébucha encore fois, la troisième à TF1.
C'est alors que les P(h)arisiens se jetèrent en masse sur lui pour le clouer au pilori.
Ils n'osèrent pas le crucifier car cela aurait rappelé les temps anciens qui étaient honnis.
Rédigé par : Tipaza | 02 décembre 2021 à 13:10
@ Claude Luçon
"L'objectif de l'Europe doit être d'aider l'Afrique à se développer en lui donnant les moyens humains, ingénieurs en particulier, plus que des milliards d'euros qui finissent dans les poches de leurs dirigeants."
Vous avez mille fois raison. C'est d'ailleurs parce que des gens dans ma famille raisonnent ainsi que je me suis retrouvé à grandir en Afrique australe.
Le seul souci, c'est que l'imaginaire symbolique compte beaucoup plus qu'on ne le croit dans les orientations politiques. La Chine en a joué et en joue. Avant que la plèbe africaine s'aperçoive de la supercherie, il faudra qu'ils acceptent qu'il y a pire que les Blancs. Cela va prendre du temps.
La Chine va être la plaie de l'Afrique au XXIe siècle. À moins que la Chine se rende compte que l'insolvabilité de l'Afrique va rendre sa stratégie du piège à dette inopérante. Elle aura du mal à y projeter sa force militaire pour faire payer ses débiteurs...
"La Chine sabre dans ses engagements financiers vis-à-vis de l'Afrique dans un contexte d'endettement plus sombre. Pékin diminue ses engagements à 40 milliards en investissement, lignes de crédit et droits de tirage spéciaux pour les trois prochaines années." -- Financial Times, 30 novembre, par David Pilling à Nairobi et Kathrin Hille à Taipei.
Il commence à y avoir de l'eau dans le gaz... D'un côté, les dirigeants africains ont mordu à l'hameçon et sont déjà dans les mains de Pékin. De l'autre côté, ils ont commencé à se rendre compte de l'escroquerie. Et, pendant ce temps, à Macao, messieurs les Chinois se rendent compte que la finance, c'est quand même taquin quand on crève des bulles de 300 milliards comme Evergrande à domicile, quand on refuse de rembourser les créanciers étrangers, et que les lignes de crédit qu'on fournit aux Africains sont aussi solides que les lignes du bilan comptable d'UBS en 2008...
J'dis ça, j'dis rien, mais les Chinois sont en train de surjouer leurs cartes sur le plan financier. C'est là un grand poker menteur...
"Il faut que la GB fasse de même, mais aussi la Belgique et le Portugal qui ont été des colonisateurs épouvantables, et que toute l'Europe suive car l'ONU ne le fait pas. Ce pourrait être le défi, l'avenir de nos jeunes générations. Puisqu'ils critiquent les colonisations passées, là est leur opportunité de montrer qu'ils savent réparer les erreurs de leurs anciens !"
Aucune chance. Il y a surtout un réalignement mental et moral à faire pour que la finance soit mise au service d'une politique étrangère pro-démocratique. Il convient de faire un bloc politique au niveau financier contre les pratiques de la Chine. Tant qu'il suffit à un Black de passer un coup de fil à Pékin pour débloquer une ligne de crédit et se faire engraisser au passage, nous ne ferons pas le poids avec un FMI et des prêteurs à la morale victorienne comparativement à la Chine.
Il faut politiser la finance, et pour cela ouvrir le camp occidental au pays pro-démocratie non-occidentaux nettement moins blancs. Pas de contrepoids possible autrement. Pas de politisation de la finance possible autrement, compte tenu de la charge émotionnelle du passé colonial. Et nous ne pouvons pas revenir à l'époque post-coloniale des primes d'expatriation. Les appels d'offre sur ces marchés se sont internationalisés, et ne sont plus un marché intégralement captif des Occidentaux, qui avaient le quasi-monopole de la compétence jusqu'à il n'y a pas si longtemps... Et il n'y a pas que la Banque mondiale et les grands projets à pousser, mais toute une finance au quotidien à gérer pour développer ces pays. Plus compliqué à politiser.
Une telle politisation de la finance ne peut plus se faire à l'échelle d'un État comme la France ou la GB à l'heure actuelle. Une impulsion à l'échelle européenne serait nécessaire. Mais cela nécessiterait un consensus sur la question, qui me paraît une perspective lointaine. Une prise de conscience semble avoir eu lieu face à la Chine et la Russie, mais cette prise de conscience semble avoir du mal à se traduire en géopolitique commerciale et financière assumée. Il serait temps que cela change.
"Les travailleurs africains ne demandent que des leaders pour les conduire et font d'excellent ouvriers à la hauteur des nôtres et largement au-dessus des Britanniques ! Mais des leaders qui sont au milieu d'eux, les guident par l'exemple, pas au-dessus d'eux ! J'en ai fait l'expérience dans les deux cas !"
Mouais... vous parlez des leaders ?? Semble-t-il que du côté militaire libanais, on parle sous cape de faire revenir la France en mode mandat ou protectorat face au bord*l hezbollesque. Les migrations ne sont pas toutes africaines, et certaines ont des raisons qui ne se traitent pas uniquement à coup d'investissements financiers.
Pour l'instant, on paye l'armée libanaise pour qu'elle ne s'effondre pas. Et il convient de le faire. On doit aussi protéger les juges comme Tarek Bitar qui enquête sur l'explosion du port de Beyrouth. On ne le fait pas vraiment. Et sur le volet bancaro-financier libanais, tout reste à faire... et, cette finance-là, c'est de la finance politique. Il s'agit de déterminer de quel côté tombera le Liban entre l'Iran et l'Occident. Ce qui nécessite un jeu à trois bandes avec des pays du golfe comme Abu Dhabi.
Anne Grillo a du pain sur la planche. La France a une expertise dans le cadenassage administratif d'un pays. Nous, on en crève. Eux, là-bas, au Liban, ils en auraient bien besoin.
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@ Robert Marchenoir
Je me doutais bien qu'on reverrait la Galactéros surgir. Zemmour est bien naïf. Ce sont là des choix politiques fantasmatiques. S'ils ont lieu, ils ramèneront la guerre sur le continent européen. C'est là gravement sous-estimer la question est-européenne, sans même parler de la question anglo-saxonne. Pays de cinglés, qui ne voit pas la nature du problème dans ce positionnement.
Rédigé par : F68.10 | 02 décembre 2021 à 12:56
"Joséphine Baker ne serait pas bien dans la France d'aujourd'hui !"
Oui et pourquoi ?
À cause des Zemmour et consorts qui n'ont que la haine de tout ce qui est différent d'eux...
Zemmour qui singe l'appel du 18-Juin, quelle farce mauvaise et ridicule.
Cet odieux personnage doit disparaître au plus tôt de l'espace public, il est nuisible à la paix civile en France.
Rédigé par : robert 2 | 02 décembre 2021 à 12:06
@ Robert Marchenoir 10h05
Caroline Galactéros-Luchtenberg est docteur en Science politique, auditeur de l’Institut des hautes études de la Défense nationale (AA59) et spécialiste des questions balkaniques. Elle a longtemps travaillé dans l’évaluation et la prospective stratégiques pour les services de l’Etat. Aujourd’hui Directeur de séminaire à l’Ecole de guerre, Colonel dans la réserve opérationnelle des armées, elle dirige le cabinet de conseil privé et de formation en intelligence stratégique PLANETING. Elle est l'auteure du blog "Bouger les lignes".
https://www.franceculture.fr/personne/caroline-galacteros-luchtenberg
Je l'ai déjà écoutée et l'ai trouvée intéressante. Si c'est elle c'est une belle prise pour Z.
Rédigé par : caroff | 02 décembre 2021 à 11:40
@ Robert Marchenoir | 02 décembre 2021 à 10:05
"Or, cette dame, qui affiche un CV particulièrement étique, et une absence presque totale de références académiques…"
Votre poutinophobie, pour ne pas dire votre russophobie, vous aveugle, en général vous êtes plus sérieux dans vos recherches sur le net.
Voici la biblio de Caroline Galactéros que vous pourriez trouver sur mille et un sites (ou presque) :
https://www.babelio.com/auteur/Caroline-Galacteros/526769
Si vous trouvez que son CV est étique, parlez-nous des CV des principaux collaborateurs de Macron, Benalla par exemple, ou Sibeth Ndiaye, pour ne parler que des plus minables, incapables de mettre un masque entre autres lacunes.
Vous avez compris que je me sens plus proche de Poutine que de Biden et des woke US.
On ne choisit pas toujours ses alliés, ils sont imposés par l'histoire. Et en ce moment l'alliance avec les USA semble à sens unique.
Rédigé par : Tipaza | 02 décembre 2021 à 11:33
@ bernard
« Entre autres cénotaphes célèbres.
Misère, misère ! »
Sauf que cette fois tout le monde a compris que c’était une cérémonie opportuniste électoraliste machiavélique, un doigt d’honneur en direction de Zemmour.
Une récupération diabolique woke indigéniste progressiste qui tombe à pic avant les élections.
Chapeau l’artiste !
Rédigé par : sylvain | 02 décembre 2021 à 11:32
@ Axelle D | 02 décembre 2021 à 00:22
Merci j'ignorais ce détail de Johnny, il a fait ce que Zemmour n'a pas fait !
Pour moi, à l'étranger, j'étais plus branché sur Elvis Presley que sur Johnny !
Quant à Joséphine Baker, l'idée de la transposer aujourd'hui n'est qu'une vue de l'esprit, c'est comparer deux situations incomparables.
Qui sait ? Elle serait peut-être la vedette du Crazy Horse Saloon conjointement avec Arielle Dombasle ? :)
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@ Xavier NEBOUT | 02 décembre 2021 à 07:03
Oui, le risque est là. Mais il est international !
Zemmour n'a pas la carrure ni les connaissances pour attaquer un problème de cette magnitude ni le mode de raisonnement nécessaire. Zemmour n'est qu'une idée limitée à la France, pas un leader international compétent !
Ce problème touchera plus la Grande-Bretagne que nous car le Nigeria d'où viendra la majorité des hordes de migrants est le principal danger et c'est un pays anglophone, ex-colonie de sa Majesté.
L'objectif de l'Europe doit être d'aider l'Afrique à se développer en lui donnant les moyens humains, ingénieurs en particulier, plus que des milliards d'euros qui finissent dans les poches de leurs dirigeants.
Maroc et Côte d'Ivoire nous ont demandé de créer des extensions de nos écoles d'ingénieurs chez eux, c'est fait, c'est un premier pas. Il n'y a pas de frontières dans le monde scientifique et technologique, ni de couleur de peau.
Il faut que la GB fasse de même, mais aussi la Belgique et le Portugal qui ont été des colonisateurs épouvantables, et que toute l'Europe suive car l'ONU ne le fait pas.
Ce pourrait être le défi, l'avenir de nos jeunes générations.
Puisqu'ils critiquent les colonisations passées, là est leur opportunité de montrer qu'ils savent réparer les erreurs de leurs anciens !
Les travailleurs africains ne demandent que des leaders pour les conduire et font d'excellent ouvriers à la hauteur des nôtres et largement au-dessus des Britanniques ! Mais des leaders qui sont au milieu d'eux, les guident par l'exemple, pas au-dessus d'eux !
J'en ai fait l'expérience dans les deux cas !
Rédigé par : Claude Luçon | 02 décembre 2021 à 11:19
Je ne pense pas que les thèmes développés par Zemmour font d'ores et déjà de lui un gagnant.
Au contraire, ses multiples gaffes, ses exagérations, son arrogance, dévalorisent tout ce qu'il essaye de vendre. Son ego a tout gâché. Son fonds de commerce est largement dévalué.
Il est vraiment stupéfiant qu'un type soi-disant très intelligent tombe dans de tels travers.
Sa déclaration de candidature est un monument de ringardise.
Il a simplement réussi à durcir la droite LR. Par ailleurs, Madame Le Pen a joué plus finement que lui et, pour l'heure, elle en récolte les fruits.
En avril 2022, Zemmour ne sera pas président, il ne sera plus un polémiste recherché pour faire de l'audience et vendre de la pub. Alors il reprendra sa plume pour écrire des bouquins qui se vendront moins.
Joséphine Baker est l'exact opposé de Zemmour.
Rédigé par : Lucas | 02 décembre 2021 à 11:15
@Robert Marchenoir
De même que Zemmour est notre dernière chance de faire face à temps à l'invasion africaine - élément qui devrait suffire à quiconque se souciant de sa postérité pour le suivre sans se chercher toutes les raisons de ne pas le faire -, la Russie est depuis toujours notre seul allié stratégique possible sur le plan militaire.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 02 décembre 2021 à 10:41
"Entre ici Jean Moulin"
Les familles de Germaine Tillion et de Geneviève de Gaulle-Anthonioz ont obtenu que les dépouilles des résistantes restent inhumées dans leurs cimetières d'origine, près de leurs proches. Dans les cercueils qui seront déplacés fin mai à Paris se trouvera de la terre.
Entre autres cénotaphes célèbres.
Misère, misère !
Rédigé par : bernard | 02 décembre 2021 à 10:24