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28 décembre 2021

Commentaires

F68.10

@ Aliocha
"Vous voudriez des excuses pour avoir confondu ma prose avec celle de Marcel Proust ?"

Non. Pour avoir insinué que je prônais la ratonnade de musulmans. Entre autres, mais commençons par là.

"Quant à votre dernière diffamation sur la ratonnade et les musulmans, je crains que vous m'ayez mal lu, car je n'ai jamais dit cela, d'où mes soupçons de délire."

Ah ? Effectivement, vous ne le dites pas explicitement. Mais vous l'insinuez, vous l'insinuez, vous l'insinuez. Systématiquement. Répétitivement. De manière incorrigible. Alors, à un moment, excusez-moi, mais on prend le taureau par les cornes, et on vous met le nez dans vous insinuations.
Et quand on le fait, comment réagissez-vous ? Vous vous insurgez que je prône la ratonnade de terros...

Vous poussez un peu le bouchon, tout de même, non ? C'est bien vous qui avez écrit "J'ai donc bien lu", non ? C'est donc bien vous qui persistez à affirmer que je prône la ratonnade, et qui identifiez les musulmans aux terroristes pour prouver qu'en prônant la ratonnade de terroristes, je prône la ratonnade de musulmans. Ce qui est non seulement fallacieux mais aussi faux.

Par le même occasion, identifiant les terros et les musulmans, et vous insurgeant (fallacieusement) que je prône la ratonnade de musulmans, vous en venez mécaniquement à protéger les terros.

Il n'y a nul délire dans ce qui précède. Il y a simplement la mise en évidence que vous ne lisez pas les gens que vous morigénez. Et qui si on vous fait l'honneur de partir du principe que vous lisez effectivement les gens à qui vous répondez, il faut en conclure que vous vous opposez à ce qu'on chasse le terro en France.

La conclusion charitable en est que vous ne lisez pas les gens auxquels vous répondez, préférant imaginer ce qu'ils pensent au lieu de vraiment les lire, pour vous complaire dans d'incessants prêches dont je suis la cible privilégiée.
La conclusion nettement moins charitable, c'est que vous défendez les terros.
Je reste sur la conclusion charitable, et j'attends effectivement des excuses: j'en ai un peu assez que vous affirmiez ce qui vous passe par le tête, et que vous insinuiez, donc, que je prône la ratonnade de musulmans.

Simplement parce que c'est facile de lancer de la boue sur autrui en l'accusant gratuitement de tous les maux. Ce que vous faites systématiquement à mon endroit, en parsemant vos interventions de références parfaitement transparentes à ma personne. (i.e. "torture", "ratonnade") Le tout en prenant bien soin de ne pas me nommer pour jouer la vierge effarouchée quand on vous le fait remarquer, que vous me ciblez bien à outrance.

Vous le faisiez déjà naguère, en parlant systématiquement de "la buse". Pendant un an, vous avez systématiquement dirigé vos piques vers moi en interprétant de manière complètement lunaire les propos initiaux que j'ai tenus sur le Grand Inquisiteur de Dostoïevski, quand j'affirmais que le protagoniste de ce texte, Aliocha, duquel vous tirez votre pseudonyme, passait pour moi un peu pour une buse.

Je vous donne les liens, pour que vous puissiez vérifier ??

Depuis cet événement, il y a bien deux ans, vous m'avez systématiquement pris pour cible. Il serait temps que vous arrêtiez de vous comporter comme un sagouin sous prétexte que vous auriez un droit divin de prêcher. C'est odieux.

"Mais qu'importe, l'heure est aux vœux, je vous souhaite ce que l'art peut amener de meilleur, et qui permet d'ouvrir les yeux..."

Voyez ? Vous ne pouvez pas vous en empêcher.
Nous pourrions avoir des discussions sur des sujets un peu factuels, un peu subtils. Mais non: vous préférez prêcher. Et vous me prenez pour cible. Parce que je suis athée. Et qu'il faudrait m'ouvrir les yeux.

Bon, ça va, Aliocha... Cela fait 2000 ans que les chrétiens les bourrent aux autres pour les convertir, et 1300 ans à la louche que les musulmans massacrent quand ils échouent à convertir par le verbe. Il est temps que ces comportements d'hommes des cavernes cessent enfin.

Vos "connaissances" sur le religieux, la morale, l'humanité, les sentiments, la loi, tout cela ne vaut pas tripette. Si vous voulez avoir des discussions intelligentes, je suis disponible. Si vous n'avez d'autre obsession que de me convertir, franchement, cherchez-vous une autre tête de turc sur ce blog. Et il me semble vous l'avoir déjà dit.

Lodi

@ Patrice Charoulet | 31 décembre 2021 à 17:04

Cependant, les traducteurs sont de plus en plus reconnus, et c'est heureux. Une maison d'édition qui ne le fait pas envoie un très mauvais signal.
Dans un domaine proche, la bande dessinée de plus en plus reconnue... On dit roman graphique pour faire plus respectable, parfois. Sottise, il faut assumer ses lettres de roture ! Bref, et dans cet art, on ne considère plus seulement le scénariste, mais le dessinateur, le coloriste, et tant d'autres professionnels.

Au cinéma, un film dans le film a toujours reconnu bien des intervenants : le générique. En plus de ses autres qualités, Hitchcock a toujours su nous mitonner d'excellents génériques. Par contre, il n'a jamais assez attiré l'attention sur les romanciers qu'il adaptait. Dommage ! Mais ils sont de plus en plus appréciés. Ce doit être l'aube d'une année nouvelle, je ne trouve que du positif à dire, et à propos :

Bonne et heureuse année à tous !

Aliocha

@ F68.10

Vous voudriez des excuses pour avoir confondu ma prose avec celle de Marcel Proust ? Vous êtes tout excusé de m'avoir fait cet honneur dont je vous remercie.
Quant à votre dernière diffamation sur la ratonnade et les musulmans, je crains que vous m'ayez mal lu, car je n'ai jamais dit cela, d'où mes soupçons de délire.
Mais qu'importe, l'heure est aux vœux, je vous souhaite ce que l'art peut amener de meilleur, et qui permet d'ouvrir les yeux dont le regard précède la lumière intelligente :

"L’impression est pour l’écrivain ce qu’est l’expérimentation pour le savant, avec cette différence que chez le savant le travail de l’intelligence précède et chez l’écrivain vient après. Ce que nous n’avons pas eu à déchiffrer, à éclaircir par notre effort personnel, ce qui était clair avant nous, n’est pas à nous. Ne vient de nous-même que ce que nous tirons de l’obscurité qui est en nous et que ne connaissent pas les autres. Et comme l’art recompose exactement la vie, autour de ces vérités qu’on a atteintes en soi-même flotte une atmosphère de poésie, la douceur d’un mystère qui n’est que la pénombre que nous avons traversée."

https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_1927,_tome_2.djvu/26

F68.10

@ Aliocha
"Ce délire est de Proust, voyons si les Bilger voudraient le censurer pour la bonne année."

Il peut être de Proust ou de Jean-Marc Morandini, cela ne change rien au fait que vous insérez cette citation dans un texte alambiqué et lunaire qui a de plus vocation à me faire la morale.

Et les Bilger censurent extrêmement peu.

J'attends encore des excuses de votre part: vous n'avez pas à insinuer comme vous l'avez fait que je cautionne les ratonnades de musulmans.

Patrice Charoulet

TRADUCTEURS

La traduction est une belle école de vertu. (Larbaud)

Les traductions sont les béquilles de la culture. (Alexis Philonenko, 1980)
*
La traduction est un sale boulot. (Michel Tournier, 2015)

---

Clément Viktorovitch termine son dialogue de deux heures, sur Thinkerview - c'est l'usage - par trois conseils de lecture. Dont "Influence et manipulation". Je viens d'acheter ce livre dont l'auteur est un universitaire américain. Je m'empresse de chercher qui l'a traduit. Je le cherche partout. En vain. Finalement, je trouve le nom que je cherchais au dos du livre, tout en bas, dans un coin, en caractères d'imprimerie à peine lisibles d'un demi-millimètre ! L'éditeur n'est ni généreux ni reconnaissant. Pourtant, sans traduction, on ne peut publier ce livre en France. Et je présume qu'on ne fait pas fortune en traduisant.

Aliocha

"L'art est ce qu'il y a de plus réel, la plus austère école de la vie, et le vrai Jugement dernier."

Ce délire est de Proust, voyons si les Bilger voudraient le censurer pour la bonne année.

Bill Noir

SPÉCIALE DERNIÈRE

- Les Accords Déviants, est-ce l'Histoire qu'on lit ou celle que l'on vit ?

- Les deux mon Général !

F68.10

@ Aliocha
"Vous délirez."

Non. Je ne délire pas. Mes propos sont explicites:

1. Les terroristes en taule. 2. Les musulmans en liberté, mais tout n'est pas pour autant autorisé (genre prières de rue). 3. Les mosquées appelant au djihad: fermées.

C'est mon propos sur ce fil.

Le reste, c'est votre pur délire. Je vous cite ?

"[...] l'impression artistique, qui précède l'intelligence. [...] choisir l'humain face au cyborg [...] organiser les interdits moraux et leurs rituels non plus sur du mythe, du mensonge, mais sur notre réalité charnelle, celle où l'impression précède l'intelligence. [...] [l'intelligence] est secondaire [...] précéder l'impression à l'analyse intelligente. [...] racines sensibles de notre psyché [...] établissement d'une morale qui saurait aller au-delà du réflexe [...] répéter les erreurs de qui n'est pas renseigné [...] l'art est ce qu'il y a de plus réel, la plus austère école de la vie, et le vrai Jugement dernier. [...]" -- Aliocha

Et bla bla bla et badaboum badaboum badaboum.

Cela, i.e. vos propos, relève du délire pur et simple. Et votre prêche, dans lequel vous tenez des affirmations pas piquées des hannetons, dans lequel vous résolvez tous les problèmes de l'humanité, ni plus ni moins, sans donnée aucune à l'appui de vos propos pour adosser votre thèse sur du solide, vous l'adressez... à moi.

"C'est donc un savoir qu'il est possible de partager, si l'on veut éviter de faire de la justice une ratonnade..." -- Aliocha

Le concept de ratonnade, encore une fois, fait référence à moi, Aliocha. Ne le niez pas. Comme les termes que j'ai notés dans ce fil de discussion ici, par lesquels vous continuez à perpétrer votre vendetta anti-athée que vous avez lancée sur ce fil.

Donc, non content de tenir des propos complètement lunaires (franchement, relisez-vous !!) vous déformez sciemment mes propos pour affirmer que je prône les ratonnades de musulmans. Et quand je vous explique que vous vous trompez, volontairement, de surcroît, sur le sens de mes propos, vous osez affirmer que je délire ??

Non, Aliocha. Je répète donc: les terroristes, oui, on les ratonne. On les cherche, on les piste, on enfume leurs terriers, et on les met au trou. Et les musulmans qui ne font ch*** personne, on les laisse tranquille.

Capisci ?

anne-marie marson

@ Ninive | 29 décembre 2021 à 15:01
"Le plus beau c'est le Premier Sinistre qui interdit de boire et manger debout au comptoir des bars et des restaurants ; pensez que ce gâteux avant l'âge a fait l'ENA."

C'était le sens de mon commentaire. Je répondais à un addenda de Claude Luçon évoquant des souvenirs heureux.
Je ne parlais que des trains TGV, spécifiquement des TGV revenant de Haute-Savoie, où il était possible de partager un repas avec ses voisins et, comme nous avions fait tous pratiquement les mêmes pistes, de prolonger un peu les vacances.
D'après ce que j'ai compris, il est maintenant interdit de boire et de manger au comptoir dans les trains longue distance. C'est sinistre.

Claude Luçon

@ Antoine Marquet | 29 décembre 2021 à 15:14

Rien, absolument rien ne vous force à lire mes textes !
Surtout que vous les lisez sans me comprendre, vous m'attribuez les mots qu'a prononcés le général de Gaulle comme thème de votre diatribe.

Une remarque toutefois, en écrivant "@ Claude Luçon, ancien combattant du pétrole" vous écrivez un fait curieux mais exact tout en vous voulant ironique, ou insolent ? En mai 1962 bien que dirigeant pétrolier, l'armée m'a demandé d'assurer le présidence d'un bureau de vote sur le référendum du 1er juillet en Algérie sous menace de l'OAS ce qui a fait de moi un combattant pendant six semaines !
Vous ne semblez pas être conscient qu'il y a plusieurs façon de combattre pour son pays !

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@ Bill Noir | 30 décembre 2021 à 07:45
"C'est tout pour cette année."

Non ! C'est un peu court, jeune homme !

Giuseppe

Je me sens en pleine forme, il fait beau et je me dis que je suis beaucoup plus nuancé que notre hôte, les fêtes sont là, je lis ce sujet sous-tendu de l'esprit étroit de la vision de l'artiste.
Au fond on ne sait pas de quel artiste il est question ici, en fait ceux dont notre hôte adoube le parcours.

Bon, JJ Goldman, McCartney... pourquoi pas, mais tout cela est bien pusillanime.
Mireille Mathieu doit avoisiner les 130 000 000 de disques ! Où est donc la notion d'artiste ? Chacun a les siens, elle aussi est une artiste.

Qui connaît Bo Diddley, qui joua à la Maison Blanche au concert d'investiture de John Fitzgerald Kennedy le 20 janvier 1961 ?
En France c'était Johnny et les autres, qui recopiaient - mal - ce qui venait d'ailleurs, de Chuck Berry à Presley bien sûr, c'était nouveau dans notre pays, ils étaient artistes aussi.

On pourrait y passer la nuit, j'ai quelques disques de cette époque foisonnante US, alors si le coeur vous en dit, Eddie Cochran, Little Richard et le reste et en avant la musique !

Aliocha

@ F68.10

Vous délirez.

F68.10

@ Aliocha
"J'ai donc bien lu."

Non. Absolument pas.

Cela signifie qu'un terroriste, oui, il doit finir a minima sous les barreaux. Parce que c'est un réel criminel.

Alors qu'un musulman, non, n'est pas un criminel de ce fait.

Donc, non. Vous ne savez pas lire.

Vous ne lisez que ce que voulez lire dans les propos des autres. Et vous enfilez contresens sur contresens, tout en portant les accusations les plus dingues contre les personnes comme moi, dont l'orientation religieuse (i.e. aucune) vous déplaît.

Donc, je répète: veuillez dorénavant cesser d'enfiler des petites références dans vos textes me visant de manière transparente.
Et cessez d'accuser les gens de vouloir ratonner et exterminer les autres. C'est puéril et votre place est à l'asile.

Aliocha

"Je cautionne bien par contre la ratonnade de réels criminels."
Rédigé par : F68.10 | 29 décembre 2021 à 14:47

J'ai donc bien lu.

F68.10

@ Aliocha
"C'est donc un savoir qu'il est possible de partager, si l'on veut éviter de faire de la justice une ratonnade..."

Soupir...

Quand vous répondez aux gens, essayez de faire l'effort d'au moins les lire...

Soyons clair: vous m'accusez de prôner la ratonnade de musulmans.

Vous n'allez vraiment pas bien. Faites-vous soigner.

Aliocha

Il n'est jamais trop tard pour ouvrir les yeux sur soi-même et accéder à l'impression artistique, qui précède l'intelligence.
On s'aperçoit alors qu'on peut choisir l'humain face au cyborg, se connaître plutôt que se nier et que, si on accède aux connaissances mises à notre disposition, il est possible d'organiser les interdits moraux et leurs rituels non plus sur du mythe, du mensonge, mais sur notre réalité charnelle, celle où l'impression précède l'intelligence.
Cela ne signifie pas qu'il faille nier celle-ci, mais qu'elle est secondaire, contrainte par la réalité physique que l'art sait dégager.

D'où l'importance de savoir analyser littérairement les grands textes qui, toujours, font précéder l'impression à l'analyse intelligente.
C'est une conversion à notre réalité qui est opérée dans le geste artistique, dégageant les racines sensibles de notre psyché, et leur manière de fonctionner en relation avec le monde extérieur, régulant celle-ci.

Il est donc nécessaire de s'éduquer à cette réalité, si l'on veut être un peu sérieux dans l'établissement d'une morale qui saurait aller au-delà du réflexe, et passer son temps à répéter les erreurs de qui n'est pas renseigné, passer son temps à se justifier car, quand on sait, on est responsable de ses actes comme de ses dires, nous ne sommes pas de purs esprits, qui ont des conséquences sur la réalité charnelle que l'art sait juger :

"Seulement les excuses ne figurent point dans l’art, les intentions n’y sont pas comptées, à tout moment l’artiste doit écouter son instinct, ce qui fait que l’art est ce qu’il y a de plus réel, la plus austère école de la vie, et le vrai Jugement dernier."

C'est donc un savoir qu'il est possible de partager, si l'on veut éviter de faire de la justice une ratonnade, de la morale un règlement de comptes, et de l'intelligence l'instrument d'un retour archaïque à l'inconscience, qui n'est plus légitime car enfin éclairée, permettant d'extraire la violence de l'exercice de la force réservée à l’État de droit, qui a alors toute latitude pour l'imposer, permettant aux individus de savoir avec art maîtriser leur instinct, celui qui dicte le devoir, alors que l'intelligence ne donne que les prétextes pour l'éluder :

"Le livre intérieur de ces signes inconnus (de signes en relief, semblait-il, que mon attention explorant mon inconscient allait chercher, heurtait, contournait, comme un plongeur qui sonde), pour sa lecture personne ne pouvait m’aider d’aucune règle, cette lecture consistant en un acte de création où nul ne peut nous suppléer, ni même collaborer avec nous. Aussi combien se détournent de l’écrire, que de tâches n’assume-t-on pas pour éviter celle-là. Chaque événement, que ce fût l’affaire Dreyfus, que ce fût la guerre, avait fourni d’autres excuses aux écrivains pour ne pas déchiffrer ce livre-là ; ils voulaient assurer le triomphe du droit, refaire l’unité morale de la nation, n’avaient pas le temps de penser à la littérature. Mais ce n’étaient que des excuses parce qu’ils n’avaient pas ou plus de génie, c’est-à-dire d’instinct. Car l’instinct dicte le devoir et l’intelligence fournit les prétextes pour l’éluder."

https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_1927,_tome_2.djvu/25

À chacun donc d'opérer sur lui-même cette conversion que l'art propose, condition nécessaire et suffisante à la démocratie, et qui permettrait à l'humain, s'il sait entendre qu'il est d'abord un cœur sensible au temps comme à l'espace, de se rendre compte qu'il peut accéder au génie de savoir nommer l'essentiel :

"L’amour c’est l’espace et le temps rendus sensibles au cœur."

https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_La_Prisonni%C3%A8re,_tome_2.djvu/231

Xavier NEBOUT

On rencontre les muses en gravissant les pentes du mont Hélicon, et lorsqu'enfin le beau rejoint la vérité, on entre au royaume de Zeus, leur père.

Herbert von Karajan aura peut-être été le seul à bien comprendre la liberté de Beethoven. Pour d'autres, c'est le grégorien.

Lorsqu'au bout de deux pages de Bach, le pianiste tente de poursuivre sans lui, il se vautre le plus souvent ou réalise qu'il ragasse (en irremplaçable bordeluche) mais parfois il entre dans la liberté. Ça vient tout seul, comme si ce n'était plus lui qui était au clavier...

Vivons-nous tous sur la même planète ?

Bill Noir

Ceux des EHPAD qui se remémorent en travelling les moments heureux de leur passé meurent deux fois.

C'est tout pour cette année.

sylvain

Pour confirmer les dires de certains que Zemmour = Hitler, des badauds l’auraient aperçu s’entraînant à marcher au pas de l’oie à l’endroit même où des militants fachos racistes du FN auraient jeté des Algériens dans la Seine.
Il portait des écouteurs, on peut donc déduire qu’il écoutait du Wagner, son compositeur préféré.
Si je peux aider les islamogauchistes, c’est de bon coeur.

Metsys

"Depuis que je suis passionné par les mystères de l'invention artistique, je rêvais de pouvoir assister in vivo à l'élaboration d'une musique, qu'elle soit de variété ou classique, à ce moment inouï où surgit d'une personnalité, à force de travail ou de talent mélodique, quelque chose qui n'a jamais été composé, entendu".

Votre rêve sera exaucé si vous lisez "Le Docteur Faustus" de Thomas Mann.

Narcisses

"Jean-Jacques Goldman, Bruce Springsteen et Paul McCartney : excusez du peu !"

Vous avez dit des artistes, non des ARTSTRISTES !

Antoine Marquet

@ Claude Luçon, ancien combattant du pétrole, qui a repris du service dans la réserve et sans réserve…

Le 10 décembre à 16 :51, en réponse à l’un de mes rares commentaires, vous évoquez « c’est ma conception de la citoyenneté et du patriotisme. Celle qui a disparu en 1968 ! La vôtre peut-être ? » puis vous évoquez « ma conception de la France, et de la courtoisie » et que le blog de PB donne « une occasion de débattre (…) ou une opportunité de critiquer un inconnu ».

En 1968, j’étais un légionnaire qui mettait sa peau au service des armes de la France. Quant aux critiques d’inconnus… À vous suivre les critiques des connus sont possibles… Vous ne vous en privez pas, mais vos outrances vous conduisent immédiatement aux insultes !

Florilège :

Le 9.12 à 13:04 – Le discours de Zemmour (BFM) vous a dégoûté car c’était une insulte à la France. Vous faites ensuite peser le poids des actions des barbaresques du 18e siècle sur les épaules de Zemmour. Puis vous exposez votre étonnement de voir que les Berbères d’Alger (antiquaires), en 1970 n’étaient pas choqués de vendre des tableaux montrant des femmes européennes semi-nues assises par terre pendant que des Berbères, alias barbares (…) semblent débattre du prix de vente de ces esclaves chrétiennes. Et vous, toute honte bue, n’avez pas été choqué de les avoir achetés et pendus dans votre salon… pour éveiller votre libido, peut-être ?

Pratiquant l’amalgame, en voyant Zemmour prendre une arme et la diriger vers des journalistes, vous prétendez sans scrupule aucun que ses ancêtres n’ont pu avoir défendu le territoire national en 14/18 et en 40/45 et plus loin vous mettez également en doute la possibilité que ses père et grands-pères aient pu participer au sein des FFL indigènes au débarquement en Provence le 15 août 1945 !

Là vous ne donnez pas seulement dans l’insulte mais dans l’ignominie ! Savez-vous que le fils de Picasso ne savait pas dessiner ?

Et vous continuez votre charge en prétendant qu’il ne peut en aucun cas être Français vu l’exposé précédent ! Puisque selon Charles de Gaulle, un Français est mi-franc, mi-celte, vous pouvez donc apostropher Zemmour puisqu’il n’a pas un chromosome franc ou celte à moins que l’un de ses ancêtres blessé en 14/18 n’ait reçu une injection de sang donné d’un Franc ou d’un Celte ! Auparavant vous aviez de grands doutes sur le fait que ses ancêtres aient pu participer à ces combats… il faudrait savoir… vous retournez vos arguments comme un pelharòt retournait ses peaux de lapin !

Donc d’après vous il est citoyen français par hasard ! Diantre ! Vous, vous l’êtes par hasard… vous auriez pu naître Polonais, Sénégalais, Japonais, que sais-je ? A contrario, une personne d’origine étrangère qui devient Français, c’est par choix, par volonté propre et non par le fait du hasard. Il doit bien exister un manuel d’anthropologie pour les nuls ! Et puis, comment voudriez-vous qu’il naisse Israélien puisque ses parents manquaient de courage pour migrer vers Israël, ce pays naissant, alors que la France était si douce…

Ensuite vous y allez de vos campagnes, encore et toujours… Rome entre Paris et Koweït… puis on vous a dérangé au milieu d’un forage pour intervenir à Suez !

Qu’a fait Zemmour à part profiter, exploiter le pays et s’enrichir ! Parce que vous, travaillant à l’export pour des compagnies pétrolières vous vous êtes appauvri ?

Et voilà que pour terminer votre diatribe du 9 décembre, vous accusez Zemmour d’organiser une troupe de gamins sortis de Sciences Po, comme les troupes fascistes de Mussolini… vous êtes vraiment « too much ». Lorsque vous transitiez entre Paris et Koweït, vous étiez un homme mûr déjà ? Vous vouliez qu’on sorte de Sciences Po à l'âge de la préretraite ?

Zemmour a donc profité de tous les droits en n’étant pas vraiment Français ce qui est un affront et il doit se taire… il doit s’excuser auprès de tout le monde et j’apprends par votre plume que les soldats français qui se battent au Mali le font pour lui ! Encore une fois vous prétendez que ses parents, lâches sans aucun doute, ne se sont pas battus en Algérie mais ont laissé ces combats à vos contemporains qui sont morts là-bas… Vous terminez, enfin (!) en insultant les « ballots tous bourgeois, Z et dodus, tous cancres de nos universités, comme lui le fut » qui devraient être incités à s’excuser !

Le 10.12 à 12 :17 – parlant de Zemmour « …je pense que c’est un inconscient imbécile… (…) Egoïste en plus d’imbécile ».

Le 10.12 à 18:57 – « Zemmour a confirmé qu’il était un grossier personnage, l’insulte est son unique argument… (…) Zemmour est un charlatan (…) nous avons vu un truand insultant un gentleman (…) un roquet aboyant de peur ! ».

En matière d’insultes, vous en avez, du culot !

Le 24.12 à 20 :32 – « …le primaire Zemmour (…) son cerveau est un vestige, un fossile des siècles passés… ».

Monsieur Luçon, votre présomption est sans limites ! Vous pensez probablement que votre grand âge vous donne le droit d’insulter publiquement une personne honorable (nous savons ce que valent les condamnations dont il a fait l’objet !) qui est de surcroît candidat à la présidence de la République ! Vous devez prendre une grande partie de ceux qui lisent vos commentaires injurieux pour des imbéciles.

Vous avez un charisme d’huître ou de moule pas fraîche… vous êtes fielleux, acariâtre… surtout depuis que vous avez repris du service. Vous êtes devenu sergent recruteur au profit de madame Pécresse, dont une des qualités majeures est d’avoir un mari ingénieur (boîte à outils…) ! et pour cela, vous utilisez sans vergogne un blog qui n’est pas le vôtre !

Arrêtez de raconter vos campagnes, vos voyages, vos forages… d’autres que vous ont fait campagne - des vraies, où l’on meurt - ont parcouru le monde, ont foré moins profond mais plus, bien plus large que vous…
Zemmour est devenu pour vous une obsession, quelque chose qui vous dévore de l’intérieur… Profitez des quelques années qui vous restent à vivre, à moins que Zemmour soit élu et que vous succombiez d’une crise d’apoplexie, ce qu’à Dieu ne plaise, au printemps prochain.

Au lieu de cracher du venin, adoucissez vos mœurs en vous adonnant aux plaisirs de l’art et de la beauté tels que vous les avez remarquablement et récemment décrits, ce qui vous a valu un compliment de Serge Hirel que je salue. Vous continuez par un addenda sous le billet du 28 décembre, mais même dans ce contexte artistique et patrimonial, vous ne pouvez vous abstenir de médire sur Zemmour et les "journaleux". Quelle tristesse. J’aurais attendu plus d’élévation d’âme…

Monsieur Luçon, je vais terminer en vous demandant si une personne naturalisée depuis 50 ans, ayant porté les armes de la France pendant presque 40 de ces années, d’origine portugaise - dès lors un peu Celte – étant Français par choix et non par le hasard d’une naissance, est réellement un Français…

Au gui l’an neuf ! Je vous souhaite une paisible et heureuse année.

P.-S.: je prie Madame Pascale Bilger de me pardonner pour la longueur très inhabituelle de mon commentaire. Heureuse année à la famille Bilger.

F68.10

@ Aliocha
"Les éveillés du wokisme profitent des confusions du mensonge généralisé pour ensevelir, sous la paupière fermée de leur magie, la vérité de leur victimisation pour mieux victimiser: j'ai été torturé, j'ai donc le droit de torturer."

La référence est ici transparente:
mon commentaire du 27 décembre.

Vous n'avez pas honte de m'accuser de légitimer la violence physique contre les muz' ? Alors que jamais je n'ai tenu de propos de ce style ? Vous vous prenez pour qui ?

Je légitime la guerre contre le terrorisme. Je légitime l'écrasement des régimes théocrates et terroristes comme celui du Pakistan. Ce qui est moral et responsable.

Je ne légitime pas les ratonnades de musulmans en France. Je ne l'ai jamais fait. Ce qui est moral et responsable.

Je légitime par contre la fermeture de mosquées comme celle de Beauvais. Ce qui est moral et responsable.

Mais quand vous insinuez que je cautionne la ratonnade de musulmans, vous devriez, quand même, pour une fois, apprendre à rétracter vos propos.

Je cautionne bien par contre la ratonnade de réels criminels. Ce qui est moral et responsable. Et le fait que certains justifient leur criminalité personnelle ou organisée sous couvert de religion, cela ne me fait pas verser de larmes. Quelle que soit la religion.

Claude Luçon

@ Serge HIREL | 28 décembre 2021 à 20:1

D'abord merci du commentaire !

Vous me percevez en noir et blanc, c'est pourquoi je vous choque.
Ajoutez les couleurs bleues de l'arc-en-ciel et vous comprendrez que je ne hais personne.

Cet hommage à la nature et aux artistes est ma façon de voir le monde et qui je suis, je pense. J'aurais pu rallonger la liste des merveilles que j'ai vues, oeuvres de l'homme comme de la nature. Passer une nuit dans une couverture, au chaud dans le sable d'une dune au coeur du Sahara, le regard fixé sur cette voûte noire couverte d'étoiles où Thomas Pesquet s'est baladé. La fascination qui m'a frappé à 12 ans quand notre professeur de musique nous a fait connaître la 7e symphonie de Beethoven...
Je suis en paix avec le monde et vénère notre pays, je suis d'abord angevin, donc bon vivant.
Pour moi ce monde est beau et l'homme sait l'être aussi mais pas tous hélas !

Simplement je ne prends plus les hommes politiques et les médias au sérieux, les ayant vu faire des erreurs dévastatrices par simple vanité et besoin de célébrité.
Zemmour est de ceux-là !

Mon métier et les pays où je l'exerçais n'avait rien de tendre, ce n'était pas un sort pour un bisounours, j'ai dû apprendre à me durcir bien que ce ne soit pas ma nature.
L'ordre et le bon sens certes, la brutalité certainement pas ! Le verbe percutant bien sûr quand besoin est !

Je ne tolère pas la façon dont notre pays est gouverné car le choix des ministres est généralement le fruit du besoin de montrer une vitrine multiraciale, multisexuelle et de satisfaire des médias ce qui nous vaut des célébrités au QI débile.
Exemple : Nicolas Hulot ! Que faisait-il à l'écologie ! Ce n'est qu'un tourneur de manivelle de caméra et pourtant on lui confie le destin de la planète, une tâche qui demande des connaissances scientifiques multiples.

L'idée qu'un néophyte sans expérience pratique et sociale comme Zemmour prétende à la Présidence du pays m'est insupportable.
Nous avions déjà subi Jean-Vincent Placé.

En bref, lorsque je semble me mettre en rogne au point de comparer Zemmour à Hitler c'est tout simplement de la provocation parfaitement consciente, ayant préparé mon texte sur brouillon pour être sûr qu'il soit suffisamment choquant.
J'estime qu'il insulte notre pays en affichant une prétention qui ne lui va pas, j'essaye de le lui faire savoir, c'est un jeu, Serge, rien qu'un jeu !

Je n'ai aucune illusion, je ne suis qu'un pékin lambda, nos hôtes m'offrent un instant de célébrité, j'en profite :)

En situation normale, j'étais le genre de grand-père qui passait des heures avec ses petites-filles au bord d'une piscine, les emmenait pêcher la truite dans un parc de Malibu, construire des châteaux de sable sur la plage du même Malibu, leur faisait faire le tour de tous les parcs d'attraction de LA et celui de Legoland au sud de LA. Depuis elles ont grandi !

Achille

@ anne-marie marson | 29 décembre 2021 à 11:55
« Ces sandwichs préparés avec amour avant le départ avec les restes du frigo, qui sentaient bon le pâté et le jambon de pays. »

Il est vrai que l’art de confectionner un sandwich, même si c’est un art mineur n’est pas à négliger !😊

anne-marie marson

Addenda, Philippe Bilger éveille ici d'autres souvenirs heureux :

Celui des sandwichs que l'on dévorait dans le train au retour des vacances à la montagne vers nos villes polluées et agressives.

Ces sandwichs préparés avec amour avant le départ avec les restes du frigo, qui sentaient bon le pâté et le jambon de pays.
Ces sandwichs sur lesquels on se précipitait dès le feu vert du départ du train, ces sandwichs pris dans la joie du partage familial ou amical, dans un petit carré de TGV, éventuellement partagés avec les voisins, les yeux encore pleins des étoiles de neige, et des pistes qu'on avait dévalées.
Les mesures débiloïdes des pisse-froid du gouvernement, qui sont seuls autorisés à faire la fête, ont jeté un froid sur les odeurs de pâté et de saucisson qui envahissaient le wagon.
Ces pisse-froid qui nous surveillent désormais avec leurs yeux à la Laura Mars, mornes, fixes, vides.

sylvain

Au sujet de Victor Hugo et des autres que vous citez, n'en faisons pas tout un plat quand même, ce sont des artistes peut-être, mais qui cultivaient l’art de l'insignifiance et du non indispensable, sauf à occuper les petites têtes qui bâillaient d'ennui dans toutes les salles de classe de France pendant la lecture de ses romans.

Ce malheureux Hugo qui déclarait qu'il valait mieux construire une école qu’une prison, LOL !

BEN VOYONS !

Pôv’vieux, s'il voyait dans quel état sont nos prisons surpeuplées de délinquants arabo-africains musulmans islamistes et nos écoles publiques, nids islamogauchistes attardées soixante-huitardes, formatrices de losers crétinisés abâtardis gauchistes qui finiront chômeurs banderoliers sloganiers à brailler comme des gros nânes dans les rues, syndicalistes gauchistes, au mieux sociologues de gauche artistes de la soumission, pléonasme.

Ecoles nationales socialistes publiques de la honte, salles de shoot, de crack, check points de deal, rackets, tabassages, menaces, profs punching-ball terrorisés, recteurs soumis à genoux devant les racailles, police interdite, justice laxiste soumise, voilà l’école que notre Hugo nous a livrée avec son idéologie de l’époque qui ressemble à notre islamogauchisme.

Je préfère des hommes, des vrais, qui tiennent des discours fermes et sans ronds de jambe, patriotes civiques qui défendent les valeurs de la France et résistent aux charias du pouvoir soumis macronien et ses complices collabos islamogauchistes, LREM LR EELV PS PCF NPA, tous unis pour la soumission destruction de notre Nation.

Quel est cet homme qui tient ce rôle héroïque en ce moment ?

Zemmour bien entendu, le seul à défier tous ces fachos islamistes gauchistes woke LGBT genrés progressistes.

Zemmour est le de Gaulle de notre époque, de Gaulle était le Zemmour de son époque, entre-temps JM Le Pen faisait la transition et avait prédit tous nos malheurs actuels.

Coronavirus et islamovirus sont les deux mamelles de la France que devra traire Zemmour.

Achille

@ Giuseppe | 29 décembre 2021 à 10:03

Merci Giuseppe. Jean Gachassin, 80 ans déjà... Il me semble que c’était hier que je le voyais, sur mon écran noir et blanc, virevolter sur la pelouse de Twickenham et faire manger leurs crampons aux Anglais.
Sans oublier les commentaires survoltés de Roger Couderc "Allez les petits !".
Que du bonheur !
Comme le temps passe !

Je vous souhaite à vous, votre coiffeuse et votre voisin une bonne année 2022, même si je sais, et vous aussi, qu’il y a de fortes chances pour qu’elle soit aussi pourrie que 2021. Mais c’est l’intention qui compte !

Louis

Question: c'est quoi la culture moderne ?

Aliocha

"L’impression est pour l’écrivain ce qu’est l’expérimentation pour le savant, avec cette différence que chez le savant le travail de l’intelligence précède et chez l’écrivain vient après. Ce que nous n’avons pas eu à déchiffrer, à éclaircir par notre effort personnel, ce qui était clair avant nous, n’est pas à nous. Ne vient de nous-même que ce que nous tirons de l’obscurité qui est en nous et que ne connaissent pas les autres. Et comme l’art recompose exactement la vie, autour de ces vérités qu’on a atteintes en soi-même flotte une atmosphère de poésie, la douceur d’un mystère qui n’est que la pénombre que nous avons traversée. "

Il faudrait donc au nom de l'art admettre qu'être juif, ou berbère, ou français, permettrait de déguiser l'amour du prochain pour mieux taper sur les musulmans.
Au nom de son incapacité à traverser les pénombres de soi-même pour dégager un peu de vérité, confondre celle-ci avec les hiérarchies du snobisme qui, toujours, désigne à son propre bénéfice celui qui ne mérite pas d'y accéder.
Les éveillés du wokisme profitent des confusions du mensonge généralisé pour ensevelir, sous la paupière fermée de leur magie, la vérité de leur victimisation pour mieux victimiser: j'ai été torturé, j'ai donc le droit de torturer.

Ainsi chacun est convié au retour certain du tribalisme, excité par les leaders démagogues qui envoient l'Europe réconciliée au bain de leur désir guerrier, au retour de la barbarie ancestrale qui aujourd'hui risque de tout remplacer, à confondre ainsi la victime et son bourreau, puisque la victime sans son bourreau ne pourrait pas justifier de le remplacer.
Qui ne pardonne l'offense faite aux hommes offense son Dieu, dit le Talmud, voilà à quoi l'art convoque chacun et chacune de nous à incarner, admettant de savoir traverser les pénombres de soi-même pour dégager un peu de cette vérité, et ne pas laisser le frère errer seul avec sa souffrance aux nuits de l'oubli, mais partager avec lui cette réalité :

https://www.youtube.com/watch?v=4z2DtNW79sQ

La nuit est tombée, je suis éveillé
The night has fallen, I'm lyin' awake

Je peux me sentir disparaître
I can feel myself fading away

Alors reçois-moi frère avec ton baiser infidèle
So receive me brother with your faithless kiss

Ou allons-nous nous laisser seuls comme ça
Or will we leave each other alone like this

Dans les rues de Philadelphie ?
On the streets of Philadelphia?

https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=streets+of+philadelphia+texte

Giuseppe

@ Achille

Mon cadeau à moi:

https://www.ladepeche.fr/2021/12/23/jean-gachassin-fete-80-ans-une-belle-jeunesse-et-ce-nest-pas-fini-10009848.php

Je l'ai entendu hurler après un international, "à deux contre un tu fais la passe !", école de Monsieur Rugby. Et "en défense tu prends le tien !" avait dit l'entraîneur emblématique de tout un pays ovale.

Michel Deluré

En fait, l'Art avec un A majuscule n'existe pas, n'est qu'une abstraction, il n'y a que les artistes.

Ce sont eux qui, au travers de leurs œuvres, réveillent en chacun de nous des réactions, des sensations, des émotions, ce sont eux les artisans qui, par leur travail, essayent souvent avec humilité de nous aider à mieux habiter notre monde, à l'embellir si possible, à l'accepter et pourquoi pas l'aimer.

Sans donner à l'art la place prépondérante que lui accorde Nietzsche qui affirmait que « c'est lui seul qui nous permet de vivre, qui nous persuade de vivre, qui nous stimule à vivre », je reconnais que, sans l'activité des artistes il manquerait une dimension nécessaire, voire essentielle, à l'existence humaine.

sylvain

Les plus beaux cadeaux qui m’ont été offerts récemment ne viennent pas d’un artiste mais d’un génie de la littérature et de la résistance citoyenne à la destruction de la France, je cite : Zemmour.

Premier cadeau, son meeting à Villepinte, un discours qui restera gravé dans le marbre de l’histoire et qui a redoré le blason de la France par appel patriote face au fascisme islamogauchiste destructeur de notre Nation.

Pendant que les hordes fachos antifanazies de Sopo tentaient en vain de faire taire par la terreur, la haine et les agressions physiques ce merveilleux tribun, un service d’ordre exemplaire les a remisés dans les ambulances.
Pendant ces heurts haineux et violents provoqués par ces fachos gauchistes, Zemmour the King est resté imperturbable, beaucoup à sa place auraient fui comme des lâches dans les coulisses.

Ce meeting hors norme et fabuleux a été suivi et salué dans le monde entier, sauf par les gauchistes haineux rageux de leur échecs répétés à le faire taire.

Deuxième cadeau, de Noël celui-là, ses voeux aux citoyens patriotes de la vraie France, sa race, sa culture, sa religion qu’il défend bec et ongles face aux fachos gauchistes woke LGBT genrés progressistes pervers anti-France.
Un hymne d’amour aux chrétiens détestés par la macronie et ses complices de gauche et l’emploi sans modération du mot Noël qui a dû provoquer des suées et des problèmes gastriques aux anti-France antichrétiens anti-Noël.

Zemmour, le renouveau de la France, ses appels à la résistance, sa ténacité et son courage font de lui un homme exceptionnel qui restera comme une icône charismatique de la liberté et de la défense de nos valeurs à tout jamais dans notre histoire.

Serge HIREL

@ Claude Luçon 28 décembre 2021 à 17:52

Cet hommage à la beauté de la nature et au génie de l’homme le proclame : Claude, vous n’avez pas l’âme si noire que vous la montrez lorsque vous vouez l’un de vos semblables aux flammes de l’Enfer. Parce qu’il est juif, berbère, en tout cas pas digne d’être Français. Vous savez vous émouvoir d’un rayon de lumière, profiter du grondement d’un fleuve, admirer le talent des générations qui nous ont précédés et partager vos sentiments avec d’autres, inconnus ou amis, en utilisant la plus étonnante découverte de tous les temps qui annihile les distances.
Votre camarade chilien, votre collègue américain sont là, dans votre salon. Ensemble, vous pleurez Notre-Dame...

Pourquoi faut-il que, tout à coup, sans prévenir, brutalement, vous rompiez le charme et émettiez un pet pour repousser de votre humanité ce Zemmour que vous n’avez jamais rencontré, avec lequel vous n’avez jamais dialogué, qui ne vous connaît pas, qui ignore votre existence... et qui, comme vous, admire le talent des générations qui nous ont précédés, qui défend notre civilisation dont Notre-Dame est le symbole, et qui, tout simplement, veut qu’elle ne soit pas engloutie dans un autre monde, un monde violent, rétrograde, terrifiant, à rebours du nôtre ?
Pourquoi, pourquoi tant de haine ? Son profil ? Sa démarche ? Son propos ? Ou une forme de combat abscons entre générations issues d’une même mère, qui, dès lors, ne peuvent se concevoir l’une sans l’autre ? Claude, vous n’avez pas l’âme si noire que cela, n’est-ce pas ?

Claude Luçon

"Quand de vrais artistes, dont la nature, nous font des cadeaux." (PB et plus)

Addenda, Philippe éveille ici d'autres souvenirs heureux :

Car c'est aussi s'asseoir sur une chaise au coeur de Notre-Dame et contempler cette harmonie entre la géométrie de ses pierres et la beauté de ses vitraux que des générations d'artisans, siècle après siècle, ont bâtis, puis voir son toit en flammes et savoir que d'autres artisans aujourd'hui répètent le talent de leurs ancêtres pour le rebâtir en cinq ans sous les ordres d'un général comme au temps des Romains.
Et recevoir à l'occasion deux emails de vieux copains rentrés eux aussi chez eux, l'un au Chili, l'autre au Connecticut, vous dire qu'ils avaient pleuré avec nous en voyant Notre-Dame en flammes sur leur TV.

C'est aussi se planter, un jour de semaine, au coeur de la Sainte-Chapelle et laisser ses vitraux autour de vous transporter votre âme dans un autre monde.
C'est envier nos astronautes qui ont pu contempler ce chef-d'oeuvre de l'Univers qu'est notre Planète bleue en tournant autour à 400 kilomètres de distance.

La liste est longue, on peut rajouter entre autre Portofino et Capri à deux dans les années cinquante, contempler Baalbek et se demander comment une poutre de basalte de 5 000 tonnes a été montée à dix mètres de hauteur il y a 3000 ans, mais aussi voir les chutes Victoria et la brutalité du Zambèze plongeant dans un profond canyon, sous l'oeil vigilant des la statue du Docteur Livingstone, après l'avoir vu aller jeter ses eaux paresseusement dans celles de l'océan Indien...

Merci Philippe de nous rappeler que des artistes de tous genres savent nous offrir des cadeaux en ce monde de pitoyables politiciens !

L'Art et la Beauté sont tout autour de nous mais clairement pas autour de nos journaleux qui jouent à qui sera le plus pessimiste et se pâment devant un Zemmour qu'on ne peut guère qualifier de beau gosse bien qu'il ait le cerveau d'un gamin vindicatif pour plaire à sylvain !

Serge HIREL

@ Claude Luçon | 28 décembre 2021 à 11:35
« "Est-ce que c'est de l’art ou du cochon ?
Allo Zemmour ?" »

Brillat-Savarin : « Dans le cochon, tout est bon »...
Ou, plus récemment, à l’époque de votre jeunesse :
https://www.youtube.com/watch?v=7mAs72enyJs
« Mais si tu n’en veux pas, tu n’en auras pas »...

Serge HIREL

Magnifique billet ! Hommage à trois grands artistes, mais aussi nostalgie d’un temps où l’art, en particulier la musique, n’était pas exclusivement aux mains des forces de l’argent. Aujourd’hui et depuis la prise de pouvoir de l’étrange lucarne dans les années 70, l’artiste, quel que soit son talent, quel que son génie, ne dépend plus pour percer que d’un producteur d’émissions de flux, qui conserve l’œil rivé sur l’audimat, ou d’une major - Sony, Universal, Warner - qui investit en tel ou tel sur le seul critère de la rentabilité.

Oubliés les compositeurs contemporains de musique classique, pourtant nombreux et loin d’être de simples copistes des chefs-d’œuvre de leurs ancêtres. Oubliés les nouveaux Devos, Brassens, Bourvil, Brel... Place aux pantomimes d’un Coluche populiste, à la vulgarité - sur ce créneau, ils sont trop nombreux pour en citer un seul -, aux gestes déplacés plutôt qu’à la tendresse, aux railleries plutôt qu’à l’humour, à la mise en scène grandiose plutôt qu’à la qualité des textes.

Quelques-uns parviennent à surnager - à exercer dignement leur art - en privilégiant le cabaret, le théâtre, en protégeant leur vie privée de l’appétit des Closer et autres Gala, en évitant les « zanimateurs TV » enclins à mélanger le bon grain et l’ivraie, le scribouillard provocateur et l’académicien réfléchi, la starlette du jour et la star consacrée, en espaçant très largement leurs apparitions médiatiques, certes nécessaires, mais qui, fréquentes, les banaliseraient au point de ne plus être désirés par leurs admirateurs.

Savoir se faire rare, se perfectionner, n’offrir qu’une œuvre achevée, surprenante, dans la continuité des précédentes, mais différente... Combien de « vus à la télé » sont aujourd’hui capables de cela ? La littérature est reléguée aux cases nocturnes, « Le Grand échiquier » survit à peine et seule Arte fait place aux arts aux heures de grande écoute, du clin d’œil amusé sur un tableau prestigieux à la diffusion du patrimoine cinématographique, en passant parfois par le dessin animé. La série « De Gaulle à la plage » était un petit bijou.

En ce domaine des arts, le siècle, que l’on dit converti au durable, en est encore au jetable. Fi des créateurs ! Ils figurent au générique, mais les vedettes, ce sont les voix qui concourent. Leur récompense ? Leur consécration ? Quelques tournées de plages, des dédicaces à profusion et, surtout, des prestations sur la chaîne qui les a distinguées... Puis vient la voix suivante et le retour à l’oubli...

Faut-il désespérer ? Un retour à la sélection par le talent créatif est-il possible ? Aucun espoir du côté de l’audiovisuel, y compris lorsque les plates-formes - Netflix, Amazon Prime, Salto... - auront réduit à néant les programmes linéaires actuels. Prisonnières du marché, elles ne prendront pas le risque d’investir sur un produit qui n’est pas demandé...

Et il serait vain de compter sur nos décideurs politiques pour oser les affronter. Rue de Valois, on est bien loin d’un Malraux, d’un Duhamel et même d’un Jack Lang, dont on ne saluera jamais assez les deux lumineuses initiatives : la Fête de la Musique et le prix unique du livre.

Etonnamment, ce sont les réseaux sociaux - ces maudits réseaux sociaux qui, aujourd’hui, parcellisent et divisent - qui permettent d’espérer. Nombreux sont déjà les compositeurs de musiques contemporaines qui s’y essaient et accumulent les « j’aime » par centaines de milliers, parfois par millions. Le modèle économique est encore balbutiant, mais, comme il l’est désormais dans d’autres secteurs percutés par le numérique, il sera trouvé, privilégiant, non plus l’éphémère, les strass et les paillettes, mais l’intelligence qui attire et l’inspiration qui émeut et rassemble.
Un espoir en forme de certitude, tout simplement parce que l’homme est un animal qui, pour nourrir son esprit, préfère la culture au bling-bling.

« Je suis persuadé que certains me taxeront de futilité ... »

Certes, certes, vous risquez cette infamie... Mais, à moins que vous puissiez obtenir un entretien de Mme Covid et de son fils Omicron pour leur faire dire comment ils sont nés et quel est leur avenir, mieux vaut, en ces temps de fêtes surtout, entretenir vos amis de vos choix culturels que de commenter les raisons pour lesquelles, ce 31 décembre, papy et mamy pourront réveillonner à table plutôt qu’être confinés à la cuisine... ou celles qui interdisent de manger dans les TGV quand il est permis de s’agglutiner dans les restaurants...
À noter toutefois que décrocher les aveux des deux lascars feraient de votre blog un bien universel...

Olivier Seutet

À votre différence, je suis toujours gêné par les artistes qui commentent leurs œuvres. L’étincelle divine qui s’est manifestée dans leur création est brutalement obscurcie par la niaiserie ou la prétention de leurs bavardages. Parmi nos contemporains je me souviens que Gainsbourg, qui pourtant avait du talent, refusait de hisser ses créations au niveau d’oeuvres d’art. Rare perspicacité quand on entend certains être littéralement éblouis par les mochetés qu’ils ont laissées sur le marché.

robert 2

@ sylvain

Le stupide sylvain a encore sévi... sa prose relève de la psychiatrie.
Quand ce triste personnage va-t-il se taire ?

Claude Luçon

"Quand de vrais artistes, dont la nature, nous font des cadeaux." (PB et plus)

L'art c'est lorsqu'on découvre la Pietà à Saint-Pierre et que soudain c'est la statue qui devient vie et vous de marbre !
C'est une statue de femme de Botero sur les Champs-Elysées.
C'est un tableau de Turner où votre esprit se perd dans les couleurs de son ciel.
C'est le concerto pour clarinette de Mozart qui dans son dernier mouvement vous arrache des émotions inattendues.
C'est, au détour d'une piste, au volant d'une jeep, une panthère et ses deux chatons immobilisés vous regardant, vous posant la question de savoir qui est vraiment l'oeuvre d'art de la nature ?
C'est appareil photo à la main, assis sur le sol d'une savane africaine, chercher, jour après jour, à capter le rayon vert du coucher de soleil et y parvenir.
C'est sur une plage un gamin et une gamine de trois ans tendrement enlacés comme les deux amoureux de Raymond Peynet !
C'est un roman dont la qualité du français vous absorbe au point d'en oublier je sujet !
C'est en Méditerranée un couple de marsouins qui jouent avec l'étrave d'une frégate pendant un exercice de guerre.
C'est Brassens qui chante pour son Auvergnat ou Piaf s'époumonant pour son légionnaire !
C'est le Dr Schweitzer jouant du piano sur les bords de l'Ogooué à Lambaréné auprès des cabanes de ses lépreux !
C'est dix mille hommes japonais qui chante l'Hymne à la Joie !
C'est aussi un poème de Joachim du Bellay qui vous dit que le temps est venu de retrouver la douceur angevine après un beau voyage !

L'art c'est tout ce qui rend la vie possible et supportable quels que soient sa forme et son auteur où que vous soyez !
Cette ou ces choses qui captent votre attention parce qu'elle a ou ont touché de façon inattendue un point sensible en vous.
C'est le calmant suprême, celui qui vous transpose dans un monde serein pendant quelques instants, celui qui vous fait connaître l'extase et oublier la perversion et la bassesse d'Homo sapiens !

------------------

@ sylvain | 28 décembre 2021 à 09:09
"Est-ce que c'est de l’art ou du cochon ?
Allo Zemmour ?"

Aucun doute dans son cas c'est du cochon !


sylvain

Est-ce que c'est de l’art ou du cochon ?

Parce que nous pouvons constater que grâce à l’immigration, nos filières d’ONG artistes passeurs mafieux de tous aussi artistes immigrés et migrants clandestins ont une imagination débordante supérieure à celle des meilleurs scénaristes ouliwoudiens, écrivains et romanciers, tous ces artistes dont il est fait référence sur ce billet.

Les clandestins qui se déclarent artistiquement victimes de violences conjugales ne pourront désormais plus être expulsés, franchement c’est du grand art, chapeau bas ! Balayés votre menu fretin has been Hugo, Proust, Goldman… Au vestiaire !

Pour être expulsé faudra bientôt faire une demande écrite à la (Allah) frépecture, islamogauchiste comme il se doit, pléonasme.

Les compteurs de statistiques de femmes battues vont exploser !

Le meilleur scénario que je garde pour la fin c'est celui du grand et meilleur artiste de tous les temps, le pleurnicheur islamogauchiste Obama qui reçoit un prix Nobel de la paix pendant que ses gros navions bombardent des milliers de victimes civiles innocentes au Moyen-Orient ; si ça c'est pas un grand artiste je me les coupe.

Le gros méchant loup c'était l'artiste Trump évidemment, il n'a pas fait de guerre mais il était de droite, donc…

Allo Zemmour ?

Jérôme

Bonjour Philippe,

"There are two ways of disliking art... one is to dislike it. The other is to like it rationally."
The Critic as Artist
Oscar Wilde

Mis à part le premier des trois, en ce qui me concerne, je vois peu d'intérêt "artistique" à se faire décortiquer une oeuvre savamment.
Pour les musicologues sans doute.
Si l'on est musicien peut-être. Et encore. Il faudra mieux décortiquer ce qui se joue que le pourquoi, quand, quelle était mon émotion du moment...

Je ne partage pas du tout ce qui suit, ou c'est que le mot oeuvre est très mal choisi :
Pour moi, le véritable artiste se définit à la fin d'une oeuvre et pas à son début.
Pas besoin d'oeuvre pour être un artiste. Un maçon qui sifflote joliment sur un chantier est un artiste.
Boulez ne suscite chez moi aucune émotion.
Feu Samson Reinhardt m'a bien souvent mis les poils, aucune oeuvre, juste des moments de grâce, parfois, pas toujours.
L'art ne se réduit ni à une oeuvre, ni à un goût, un genre, une technique ...
Ce qui s'approche de ce que j'en ressens est ce propos d'Hermann Hesse :
"L'art n'était rien d'autre que la contemplation du monde pénétré par la grâce, éclairé du dedans".


Tipaza

"Je suis passionné par les mystères de l'invention artistique (...) ce moment inouï où surgit d'une personnalité, à force de travail ou de talent mélodique, quelque chose qui n'a jamais été composé, entendu." (PB)

Le processus créatif peut-il vraiment être expliqué ?
Même pour les artistes essayant d'expliquer leur oeuvre, il manquera à l'explication l'essentiel, savoir d'où vient l'inspiration qui précède le travail.
L'un sans l'autre ne sont rien, mais c'est l'inspiration mystérieuse qui ordonne. Un génie sans inspiration n'est que talent.

Voici une petite histoire bien connue du monde artistique, et dont la légende dit qu'elle arriva à Michel-Ange.

"Un fracas d'ailes affolées.
Michel-Ange qui travaillait, tourna la tête vers la fenêtre. Un tout jeune garçon s'était juché sur le rebord de la fenêtre.
Michel-Ange arrêta son geste, et lui sourit, l'enfant enhardi sauta dans la pièce et s'approcha du Maître.
Il lui demanda :
Comment savais-tu qu'il y avait un cheval dans ce bloc de marbre ?
Michel-Ange resta un moment sans voix, puis répondit;
J'ai compris les désirs du marbre et je les ai accomplis."

Achille

« Je suis persuadé que certains me taxeront de futilité, de me détourner des tragédies d'aujourd'hui et de notre futur angoissant mais je n'éprouve aucun regret. L'universel se niche partout et il nous enrichit où qu'il se trouve. »

Ce ne sera pas mon cas. Parler, ne serait-ce que le temps d’un billet, d’autre chose que de la campagne électorale, de la crise sanitaire, des vicissitudes rencontrées par les usagers du service public, c’est reposant.

L’art n’est pas mort. même s'il est déroutant par son aspect parfois provocateur, il est plus épanoui qu’il ne l’a jamais été dans un monde en perpétuelle évolution.

Bach, Beethoven, Mozart, Proust, Hugo, Balzac ne sont plus là, mais la musique, la littérature, n’ont rien perdu de leur créativité artistique.
Jean-Jacques Goldman, Bruce Springsteen et Paul McCartney, c’est du bon et même du très bon ! Un demi-siècle après leurs débuts ils sont toujours appréciés à leur juste valeur. Mais de jeunes talents sont déjà là pour prendre la relève.
De même, nombre d’écrivains de notre époque, sans avoir la plume d’un Proust ou d’un Stendhal - même si on peut le regretter, notre langue évolue au cours des siècles - savent nous faire s’évader de nos soucis quotidiens pour nous transporter dans le monde qu’ils ont imaginé.
L’art est le témoin du génie humain et la meilleure raison d’espérer en l’humanité en dehors de toute considération politique, religieuse et plus globalement idéologique.

vamonos

Le traîneau porté par le vent s’est arrêté un bref instant. Les cadeaux inestimables ont été déposés. Maintenant, il reste à les consommer avant qu’ils ne tombent dans l’oubli. L’industrie du divertissement, au moment de Noël, sait pertinemment entretenir les moments magiques que l’on passe en famille ou pas.
Après tant d’années, JJG, Bruce et Paul sont toujours là, aptes à proposer du nouveau, de l’inédit, les fans sont au rendez-vous, fidèles.

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