On part sur une piste et fortuitement on en choisit une autre.
Après avoir lu - Pascal Praud l'ayant signalé - le remarquable portrait d'Alexis Kohler, la "doublure" d'Emmanuel Macron, dans l'Opinion, j'avais l'intention de m'interroger sur le lien personnel et quasiment féodal que le président a besoin d'entretenir, pour être totalement en confiance, avec les rares qu'il a distingués. Ce n'est pas l'esprit républicain traditionnel. Celui-ci ne met pas en avant ce type d'allégeance.
Puis j'ai écouté, par hasard, l'Instant M (France Inter) dont Elisabeth Quin (EQ) était l'invitée. Sans surprise elle a dit beaucoup de bien d'Arte et de son émission : 28 minutes. Dans une connivence parfaite et très amicale avec Sonia Devillers : cela facilite les choses !
Mais il est impossible de traiter les propos et les pensées d'EQ comme si elle était n'importe qui et qu'on n'avait pas d'estime intellectuelle pour elle. Mais les meilleurs, comme elle, peuvent être dupes et fantasmer une émission comme exemplaire quand elle ne l'est pas.
L'honnêteté élémentaire me conduit à souligner que j'ai été invité à plusieurs reprises à 28 minutes et notamment une fois en forme de test pour savoir si je pouvais être un chroniqueur régulier. L'expérience a tourné court et il me semble que des deux côtés on avait fait le même constat : je n'étais pas fait pour eux, ils n'étaient pas faits pour moi.
Avant d'expliquer pourquoi le climat singulier de 28 minutes - apparemment totalement libre mais subtilement et clairement corseté - m'avait déçu, je voudrais objecter à EQ, qui avec fierté a indiqué qu'aucun invité politique ne serait convoqué pour la campagne présidentielle, parce qu'il ne s'agissait malheureusement que d'un défilé programmatique et que personne ne prenait la peine de répondre aux questions.
D'abord, c'est bien condescendant de la part d'Arte. Ensuite ce n'est pas toujours vrai et la responsabilité de la déception incombe le plus souvent aux journalistes qui interrogent mal ou coupent trop, plutôt qu'aux politiques eux-mêmes.
Si l'alternative qui nous est laissée est de se contenter d'experts jamais aussi honnêtes qu'ils le prétendent ou de continuer à nous intéresser aux dialogues entre candidats et journalistes, je n'hésite pas une seconde. Surtout si l'interrogation est portée par une personnalité intelligente. Entendre directement Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, Yannick Jadot, Valérie Pécresse ou Eric Zemmour, finement et rudement interpellés, sera plus gratifiant que d'avoir droit à des commentaires qui viendront trop tard, la messe politique étant dite. Après celle-ci, les analystes pourront s'en donner à coeur joie !
Je voudrais revenir sur l'impression que 28 minutes m'a donnée et qui ne s'est pas démentie quand par hasard j'écoutais un bout de débat. EQ est d'une totale bonne foi mais il me semble qu'on ne peut pas qualifier 28 minutes d'émission où on a le droit de tout penser et de tout dire.
Je vais faire hurler les contempteurs de CNews mais sur cette chaîne, pour les invités et les chroniqueurs, nul barrage n'existe entre ce qu'ils ont l'intention de dire et la réalité de leur verbe. Qu'il y ait ou non de la droite ou de la gauche (moins, mais elle ne veut pas venir !), rien dans l'atmosphère générale n'indique par avance que derrière la liberté affichée il y aurait tout de même des limites.
Sur Arte, c'est l'inverse. Impalpable, subtile, avec bonne conscience, flotte l'évidence que celui ou celle qui vient sur 28 minutes ne doit pas se leurrer : ne pas croire à sa liberté absolue dans le choix de ses pensées et dans leur expression. Un air élégamment dégoûté, sans même la moindre contradiction, vous signifiera que vous êtes libre certes mais qu'avant, l'impératif suprême relève de la conception de la décence de 28 minutes : il serait malséant de ne savoir s'attacher qu'au réel mais le talent d'une certaine manière est de l'oublier ou de l'euphémiser.
Pour prendre des exemples caricaturaux, il FAUT détester le RN, vouer Zemmour aux gémonies, se trouver dans le cercle macronien de la raison, accabler la société qui crée les coupables plus que ceux-ci, se fondre dans un humanisme hémiplégique puisqu'il ne pleure et ne compatit qu'à gauche. Ce n'est pas maladroitement fait, ce n'est pas un rouleau compresseur, c'est enrobé, distingué, suave, penser autrement c'est le monde des ploucs, c'est redoutable.
Parce qu'il y a un mimétisme impérieux qui domine. Je songe à Vincent Trémolet dont les éditoriaux au Figaro sont clairs, nets, sans équivoque, heureusement réactionnaires parfois. Je ne le reconnais plus à 28 minutes, tout simplement parce qu'il a adopté le style maison, chantourné, contourné, prudent, tournant 7 fois l'idée dans son esprit. Une mécanique implacable pour attiédir liberté et vérité.
On pourrait à la rigueur se féliciter de cet univers homogène où tout n'est pas bon à penser et à dire, si le jeu en valait la chandelle. Mais on constate que cet entre-soi, avec les contradictions convenues et sa certitude d'être installé à perpétuité dans le bon camp, déçoit plus qu'il ne stimule. On préférerait moins de suavité contente de soi et plus de brutalité pour ne pas mettre à distance le réel.
EQ n'est pas n'importe qui. Elle ne sera pas d'accord avec moi. Mais peu importe. Il y a des accords qui offensent mais des contradictions qui plaisent.
L'actuel dictionnaire de l'Académie française
Certains sachant tout à ce sujet, je ne m'adresse qu'à ceux qui ne seraient pas au courant.
Si chaque année, un nouveau petit Larousse et un nouveau petit Robert sont édités, avec à chaque fois, des mots nouveaux, il n'en va pas de même avec le dictionnaire de l'Académie française.
Pour plusieurs raisons. Si les académiciens ne sont jamais plus de quarante, tous les académiciens ne participent pas aux réunions où l'on s'occupe seulement de quelques mots du futur dictionnaire. L'actuel dictionnaire n'a que trois tomes. Le dernier tome, de la lettre R à la lettre Z, sera édité un jour, on ne sait pas quand. Entre le tome 1 et le tome 2, entre le tome 2 et le tome 3, il peut y avoir une dizaine d'années. Autre singularité : aucun des trois premiers tomes n'a le même aspect. L'éditeur peut même changer : le tome 1 était édité par Julliard, les tomes 2 et 3 ont été édités par Fayard.
Contrairement au petit Robert, il n'y a pas dans le dictionnaire de l'Académie française de citations d'auteurs français, mais les exemples sont créés par les lexicographes eux-mêmes.
Enfin, contrairement au petit Larousse, on n'y trouvera ni photographies, ni articles relatifs aux noms propres.
Tout cela étant dit, le dictionnaire de l'Académie française est un excellent dictionnaire. J'en utilise un très grand nombre, en lisant des livres. En cas de besoin, je consulte d'abord ce dictionnaire-là.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 25 février 2022 à 18:33
@ Patrice Charoulet | 22 février 2022 à 18:44
Au moins un point commun. J'ai une sainte horreur des foules et encore plus des foules dans les stades. Des braillards éructant autour d'une pelouse m'insupporte. C'est le cas de le dire. Beaucoup d'énergie dépensée pour presque rien. Je me contente à l'occasion de voir les séquences des belles phases de jeu.
Sans doute des relents de souffrance de gamin cachexique qui avait obligation en plein hiver "d'aller au stade" comme tout le monde pour les cours de gym. Un de mes enfants à hérité de ça encore plus que les deux autres. Il n'en voit tout simplement pas l'intérêt.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 23 février 2022 à 00:23
Depuis un demi-siècle, je n'aurais pas eu l'idée saugrenue de payer un centime pour aller voir dans une tribune un match de foot.
Jean-Marie Brohm est un des seuls à critiquer avec justesse le sport-spectacle. Lire un de ces livres suffira, pour se dépayser un peu :
Les meutes sportives : Critique de la domination, Paris, L'Harmattan, 1993.
La machinerie sportive, essai d'analyse institutionnelle, Paris, Anthropos/Economica, 2002.
Le football, une peste émotionnelle : La barbarie des stades, avec Marc Perelman, Paris, Éditions Gallimard, 2006.
La tyrannie sportive. Théorie critique d’un opium du peuple, Paris, Beauchesne, 2006.
Vous ne risquez pas d'entendre une seule de ses idées à la radio ou à la télé.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 22 février 2022 à 18:44
Le foot est une allégorie :
"Le plus fondamental, cependant, comme le nom le déclare, est que le rapport à cette balle ne se fait point par la main qui saisit, mais par le pied qui tape, et plus encore, dans le dribble, qui tricote autour, caresse, pelote au bout de deux jambes à faire rêver les sauterelles et les faons. Il y va là encore d’une pauvreté : le footballeur renonce aux organes qui le distinguent des bêtes à griffes et sabots – ses mains, « instruments des instruments », selon Aristote, parties capables du tout, pouvant tout recueillir et tout appréhender. Quelle leçon pour les transhumanistes qui voudraient s’appareiller de prothèses super-performantes ! Car c’est de cette diminution, et non de l’augmentation, que procède la gloire du joueur. Il accepte de « jouer comme un pied », et voici que son pied apparaît aussi noble que sa dextre, devient le lieu de l’intelligence, invente un maniement miraculeux, dans un renversement, une descente qui n’est pas sans rappeler le mystère de l’incarnation et de la rédemption...
Telle est la grâce de la balle au pied : dans un monde de contrôle, dans une sphère repliée sur elle-même, elle rappelle l’irruption de la vie."
https://revuelimite.fr/la-balle-au-pied-eloge-du-football-par-fabrice-hadjadj
Rédigé par : Aliocha | 17 février 2022 à 06:37
@ Patrice Charoulet
Objection Patrice Charoulet, il peut exister des génies du sport comme dans n'importe quelle autre matière ou discipline. Au football par exemple la rapidité d'exécution étant directement liée à la rapidité d'anticipation et d'analyse, cette dernière notion relevant de notions de différents niveaux, voire supérieurs à la moyenne peut parfois s'avérer géniale.
Rédigé par : Axelle D | 16 février 2022 à 21:55
« Quel génie ! »
Je suis probablement un des Français qui s'intéresse le moins au foot.
Hier, il y a eu un match dont on nous a parlé toute la journée. Evidemment, je ne l'ai pas regardé.
Ce matin, on en parle à la radio. J'apprends qu'une équipe aurait gagné un à zéro et que le but aurait été marqué une minute avant la fin. On entend le commentateur sportif s'exclamant à propos du but marqué par un footballeur : « Quel génie ! ».
Ce commentateur mérite un commentaire. Le mot « génie » est-il le mot qui convenait ? La réponse est: « Non ». Un footballeur qui marque un but n'est pas un génie.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 16 février 2022 à 20:20
Spécialistes
Il y a des spécialistes de tout. Si vous voulez entendre des choses inhabituelles, écoutez France Culture. Selon les jours, selon les heures, vous pourrez entendre des spécialistes qui savent tout sur l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, le Kirghizistan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Turkménistan.
Cela vous changera du match de foot Nice-OM, des phrases de Zemmour sur Le Pen ou de Le Pen sur Zemmour, et de la finale de curling aux Jeux olympiques d'hiver.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 10 février 2022 à 15:58
@ Marcel P
« Vous allez donc dire à Kevin, Riana et... Bill... que leur prénom ne fleure pas bon la France ? »
Pas du tout, je m'en tape… sauf pour Bill mais ça c'est une autre histoire, j'ai déjà expliqué !
Quant à la production culturelle française des 50 dernières années je n'ai rien à ajouter sauf que nous avons des camarades dans ce blog que vous avez nécessairement irrités voire meurtris et qui ne manqueront pas de vous le faire savoir.
« Se lamenter de ce déclin culturel de la France »
Il faut, car il va précéder son déclin physique, existentiel.
Pour le reste on est bien d'accord… l'islam est un danger mortel pour l'Espace culturel européen.
« que des arrivants refusent de s'acculturer à la France (est) une autre (chose), en particulier parce que cela signifie une remise en cause qui dépasse le sens de l'humour et l'esthétique »
Des arrivants qui refusent de s'acculturer : voilà une donnée claire. Ou bien ils ne sont pas encore rentrés alors il faut les maintenir dehors… ou bien ils sont déjà dedans et il faut les faire partir.
L'humour, l'esthétique ne sont pas des domaines où l'on peut se confronter avec des barbares… déjà avec certains des nôtres c'est limite !
Rédigé par : Bill Noir | 07 février 2022 à 07:55
@ Aliocha
"Taisons-nous, obéissons au tyran."
Le tyran, c'est Madame Bilger, qui m'a notifié à plusieurs reprises que ce blog en avait marre.
Prenez-vous-en à elle.
Rédigé par : F68.10 | 06 février 2022 à 08:39
C'est une conclusion éclairante :
Taisons-nous, obéissons au tyran.
Rédigé par : Aliocha | 06 février 2022 à 07:03
@ Aliocha
"À mon tour de vous dire non, je ne parle pas de loi divine mais de loi tout court."
Menteur. Si vous voulez que je vous ressorte vos saillies appelant à réserver le législatif aux gens acceptant votre notion de loi religieuse, je peux. Vous ne faites que tourner autour du pot, à chaque fois, pour promouvoir la loi de Dieu sans pour autant en prononcer le mot, mais votre manège en est néanmoins parfaitement reconnaissable.
"Je ne vous ferai pas l'offense de citer à nouveau le préambule de la Constitution suisse..."
La Suisse a tort. Ce qui différencie la Suisse de la France, c'est que l'extrême droite suisse exige la démocratie directe, alors que l'extrême droite française réclame un Roi et la religion. Cela fait toute la différence entre les deux pays. Et c'est pour cela que cette référence à Dieu dans la constitution suisse est moins problématique qu'elle ne le serait en France.
Maintenant, veuillez ne plus relancer ce fil de discussion.
Rédigé par : F68.10 | 06 février 2022 à 00:52
@ Bill Noir
Vous allez donc dire à Kevin, Riana et... Bill... que leur prénom ne fleure pas bon la France ? Et ensuite ? C'est un indicateur de quoi ? Du fait que le modèle culturel français peine à séduire ? Le cinéma français des trente dernières années est de la bouse, l'humour français est inexistant (médiocre dès que ce n'est pas plagiat), la France produisait des Julie Lescaut quand les Nord-Américains produisaient des Oz et The Wire, pour ne prendre qu'un exemple facile mais transposable à tous les arts populaires. Le modèle culturel français est réduit à néant si l'on parle d'arts populaires. Mis à part couper Internet, faire un grand mur de Chine, on n'arrivera pas à refourguer la production culturelle française, même aux Français.
Cela ne veut pas dire qu'il ne faille pas se lamenter de ce déclin culturel de la France. Mais courroucer les gens parce que le prénom choisi par leur parent en est révélateur, ça n'est pas de nature à y remédier, au contraire.
Sinon, pour le reste, vous avez bien compris. Lorsque le monothéisme le plus stupide, dont l'interprétation courante est en outre la plus littérale, s'étale un peu partout, là est le véritable danger.
Que la France s'acculture à la mondialisation est une chose, que des arrivants refusent de s'acculturer à la France une autre, en particulier parce que cela signifie une remise en cause qui dépasse le sens de l'humour et l'esthétique.
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@ Serge HIREL
À voir comment ce placement de produit va s'incarner - puisque ça fait un petit bout de temps que ça existe même si ce n'était pas toujours reconnu comme tel.
D'une manière générale, c'est toujours amusant de voir à quel point des directives européennes tendent à aller dans le sens le plus favorable au business grossier (contre les appellations d'origine contrôlée strictes, ici contre le qualitatif artistique - puisqu'il est évident que la possibilité légale signifie une difficulté accrue d'échapper à la pression pour le réalisateur).
Rédigé par : Marcel P | 05 février 2022 à 23:00
@ F68.10
À mon tour de vous dire non, je ne parle pas de loi divine mais de loi tout court.
Je ne vous ferai pas l'offense de citer à nouveau le préambule de la Constitution suisse, et l'équivalence du premier et dernier alinéa qui, ma foi, rejoignent Matthieu et la similitude des deux commandements, toutes choses que vous vous échinez à éluder.
Quant à vos évaluations psychiatriques, je vous laisse les partager avec Ninive.
Rédigé par : Aliocha | 05 février 2022 à 17:31
@ Aliocha
"On a le droit, pour justifier les bâtons dans la poire, de continuer à choisir l'obscurantisme."
Quand vous écrivez "ce qui fonde toute la loi", vous êtes le type typique de cinglé qui prônez le retour de la loi de Dieu à mots couverts. Vous êtes la quintessence de l'obscurantiste.
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@ Marcel P
Vous voyez ? C'est cela s'opposer à la notion de loi divine.
Rédigé par : F68.10 | 05 février 2022 à 14:25
Le rêve est d'éluder ce qui fonde la loi, aboutissant à l'incapacité à savoir l'appliquer et à émettre en conséquence des fatwas au nom de l'antithéisme, ce qui est une contradiction fondamentale parfaitement mise en lumière par les prophètes.
On a le droit, pour justifier les bâtons dans la poire, de continuer à choisir l'obscurantisme.
Rédigé par : Aliocha | 05 février 2022 à 08:52
@ Aliocha
"À ce titre, vos considérations philologiques, passionnantes au demeurant, sont parfaitement accessoires, elles éludent et détournent de ce qui fonde toute la loi et les prophètes."
Non, Aliocha. Vos prophètes sont des allumés ou des grands rêveurs qui ont pris leurs désirs ou délires pour des réalités.
Il n'y a pas de "prophètes". Au mieux, il y a des gens qui ont un niveau d'élévation intellectuelle, morale et spirituelle qui pourraient en remontrer aux meilleurs. Cela, je veux bien le prendre en considération. Mais des bonhommes qui recueillent la parole de Dieu ? Bull. Shit.
Maintenant, sur ce blog, il y a des catholiques qui en ont probablement marre de me voir affirmer un anti-théisme plus que carabiné à chaque sornette que vous essayez de me vendre. Par respect pour eux, je vous prie de laisser tomber ces discussions avec moi. Parce que sinon, par respect pour la Vérité, je vais devoir continuer à affirmer ma position anti-théiste carabinée. Et je pense que nombre de lecteurs en ont marre.
Arrêtez de tenter le passage en force, et j'arrêterai alors le retour de bâton en pleine poire. Merci de bien prendre note de mon offre perpétuelle de trêve.
Rédigé par : F68.10 | 05 février 2022 à 01:14
@ F68.10
Vous avez raison et cela explique la dérive moderne, tout le monde se tape de l'essentiel.
À ce titre, vos considérations philologiques, passionnantes au demeurant, sont parfaitement accessoires, elles éludent et détournent de ce qui fonde toute la loi et les prophètes.
Rédigé par : Aliocha | 04 février 2022 à 23:05
@ Aliocha
"Vous n'avez pas commenté la citation de Matthieu et l'équivalence de l'amour du prochain avec l'amour de Dieu."
Non. Et je ne le ferai pas. Parce que ce blog en a sa claque de ce type de hors-sujet.
Mais je peux.
Rédigé par : F68.10 | 04 février 2022 à 15:35
ENSEIGNEMENT
Jean Paulhan, excellent juge, qui dirigea, plusieurs décennies durant, la plus importante revue littéraire d'Europe, écrit en 1945 : « Marcel Jouhandeau est un des deux ou trois plus grands écrivains. » C’est aussi mon humble avis.
Si vous lisez l'article « Jouhandeau » de Wikipédia, vous y trouverez une abondante bibliographie.
Je n'y vois pas le livre qu'il a intitulé « Ma classe de sixième ». Jouhandeau a, on le sait, été aussi de nombreuses années professeur de lettres classiques dans un établissement privé de Passy. Alors que tant de professeurs de lettres essaient d'enseigner en prépa ou, à tout le moins, en Première, Jouhandeau a dit qu'enseigner à des enfants de sixième était pour lui, je le cite, « une fête ». Ce livre est une curiosité. J'en recommande la lecture à tous les professeurs de lettres. C'est très dépaysant ! Il seront à des années-lumière de ce qu'ils vivent, hélas, en 2022.
—-
Tous les dictionnaires ne se valent pas.
Démonstration.
En lisant un livre de Jouhandeau, publié en 1926, je tombe sur : « L'améthyste manquée du curé ».
Qui veut comprendre ces mots ne peut pas, s'il ouvre le petit Larousse ou le petit Robert. Les deux dictionnaires les plus utilisés en France parlent de cette pierre et de sa couleur. C'est tout. Il faut ouvrir le dictionnaire de l'Académie française, le Dictionnaire général de la langue française de Hatzfeld et Darmesteter, ou (c'est gratuit !) le TLF en ligne pour comprendre ENFIN ces mots. On peut y lire en effet que l'améthyste était appelée « pierre d'évêque », car l'améthyste ornait l'anneau épiscopal.
« L'améthyste manquée » veut dire « l'épiscopat manqué »
CQFD.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 04 février 2022 à 14:54
@ F68.10
Vous n'avez pas commenté la citation de Matthieu et l'équivalence de l'amour du prochain avec l'amour de Dieu.
L'extrême simplicité échappe aux talibanesques complexités, alors qu'elle est accessible au plus simple jardinier.
Cela ne signifie pas que l'étude philologique n'est pas intéressante, simplement secondaire.
Mais continuez à déguiser mes propos, vous révélez votre comportement et servez l'argument, forcément, il est véritable.
Rédigé par : Aliocha | 04 février 2022 à 07:33
L'ATTAQUE-Y-A
@ Marcel P
Il est toujours facile de heurter et blesser les gens... c'est bien rare que l'on ne trouve pas quelque chose en farfouillant. Sur leur prénom, pire sur les prénoms dont ils ont affublé leurs enfants je ne savais pas, je n'avais jamais remarqué, je ne dois plus être dans le coup.
Si cela se produit il est bien évident que les parents/enfants feront bloc devant le goujat, lequel prendra la fuite.
Il faut donc croire que vous songez à tout autre chose.
« Que hier, les gens donnaient les mêmes prénoms et qu'aujourd'hui ils cherchent un peu de variété... »
Aujourd'hui les gens sont fun, et ils s'amusent comme ils peuvent. Combien c'était horrible de rechercher dans les aïeules des deux branches jointes quelques célébrités, modestes ou pas, des prénoms d'un autre temps qui avaient le désavantage de vous classer immédiatement dans une classe moisie infréquentable… ce n'est quand même pas dans le temps où on fait disparaître des statues ou des plaques de rue qu'on va exhiber des ancêtres.
Ce n'est pas cela non plus qui vous préoccupe.
« Que la mondialisation affecte ces choix, cela semble couler de source. Ce n'est alors qu'un symptôme. »
Nous vivons désormais dans un monde mondialisé… notre famille c'est le Monde. Être dans le coup aujourd'hui c'est se prénommer Kevin ou Eddy, fils de Georges Durand.
C'est quasi insignifiant, ce n'est pas vraiment BCBG mais ça vous donne un air du type qui connaît tous les recoins de la 5e Avenue. D'ailleurs un symptôme c'est quasiment rien.
Après avoir déblayé le terrain du dérisoire vous énoncez ce qui fait problème :
« c'est quand au contraire aucune variété n'est recherchée et qu'on se trouve dans la proclamation de la seule religion qui en France a les moyens d'imposer ses règles. »
Je ne me permettrais pas d'argumenter avec vous, je voudrais seulement m'assurer que j'ai bien compris !
Il y aurait donc, selon vous, en France, aujourd'hui, une religion qui aurait les moyens d'imposer ses règles. Je suppose qu'il s'agit de l'islam… je n'en vois aucune autre, l'athéisme mis à part mais ce n'est pas une religion, seulement une méthode de dérouler sa vie sans trop se poser de question.
L'islam… imposer ses règles… c'est effectivement dans la nature profonde d'une idéologie (car c'est une idéologie) s'appuyant sur un livre descendu du ciel et réceptionné par un prophète dont certains prétendent qu'il ne savait pas lire. Pour se propager elle ne peut compter que sur la contrainte… ou sur la rouerie… les musulmans disent la Taqiyya (Mohamed Sifaoui).
Comme, quelle que soit la société, « on ne maîtrise pas ce qui se passe dans les familles » pas plus que ce qu'on raconte dans les mosquées, que la couleur de peau n'est pas déterminante et qu'on peut très bien abandonner la djellaba pour adopter le complet veston il est bien naturel de se tourner vers cette liberté accordée sans mesure de « prendre les prénoms pour un indicateur ».
C'est très fort le prénom, dans beaucoup de circonstances il l'emporte sur le nom… à l'école le copain s'appelle « Momo », à l'atelier, à la cantine de l'usine pareil, dans le sport – pratique ou spectacle – du kif.
L'imprégnation par le prénom… la Taqiyya insidieuse… la méthode douce… En Marche à petit pas vers une religion d'amour et de paix, n'est-ce pas… tout baigne !
Et quand c'est trop tard – car inévitablement « le trop tard » arrivera – on s'aperçoit que notre Momo ne se prénomme pas Maurice mais Mohamed !
Ai-je bien compris ce que vous vouliez dire ?
On disait jadis… on dira demain : « Nous sommes tous des Mohamed allemands ! »
Rédigé par : Bill Noir | 04 février 2022 à 07:33
@ Axelle D
"Quand un sceptique
Rencontre un autre sceptique
Qu'est-ce qu'ils se racontent ?
Des histoires de sceptiques !"
Je ne gobe simplement pas la première billevesée venue, Madame. Vivre sa vie dans le Faux en matière de médecine vous apprend par la manière plus que forte l'importance du Vrai et les ravages de la croyance. Avant, je m'en balançais grave.
En ce qui concerne mes talents philologiques, ils s'exercent plutôt dans le domaine des mathématiques teutonnes du 19e. Von Staudt, Lüroth, Schröder, Graßmann, Dedekind, Kronecker, Kummer. La philologie religieuse n'a qu'un intérêt limité pour moi, même si je pense qu'il importe de la connaître, surtout si on prétend critiquer l'islam. Cela a aussi un sens de la connaître si on se gargarise de "culture gréco-romaine", partie émergée de notre héritage païen qui fut aussi celtique et germanique. Car, par exemple, on ne peut comprendre correctement l'Odyssée si on ignore que c'est un thème qui, comme en attestent les incessantes références à Athéna, tourne massivement autour du dieu Hermès, lié au mythe du maître des animaux, mythe qui trouve sa source en Valais, Suisse, Axis Mundi. Derrida a tort.
Le scepticisme scientifique permet donc de tracer la source des mythes de manière scientifique et (horresco referens) quantitative, par exemple jusqu'en Valais, au-delà de l'horizon des traces écrites. cf. Polyphème: un conte paléolithique, par Julien d'Huy, Sorbonne, 2015. Le scepticisme scientifique, ce n'est donc pas glorifier l'ignorance et le négationnisme en matière religieuse mais aussi affirmer que des connaissances positives en la matière sont possibles. Mais pas au prix de n'importe quelle concession méthodologique.
Vous avez aussi tort d'ironiser ainsi sur le scepticisme: le lien historique entre protestantisme et rationalisme trouve, entre autres, sa source dans le besoin des protestants d'analyser les textes religieux pour se défendre idéologiquement - depuis Jan Hus, qui voulait picoler à la messe, et Nicolas le Cusain, qui voulait pas - et fut ainsi un des précoces moteurs de la révolution scientifique qui vous a donné votre petit clavier qui vous permet d'ironiser à si peu de frais sur les mouvements d'idées à la source de l'oppulence matérielle dont vous faites manifestement mauvais usage.
"Je confesse que je ne veux rien croire, retenir, prêcher ou affirmer comme étant article de foi nécessaire au salut, si une démonstration théologique ne me prouve que cette proposition se trouve implicitement ou explicitement dans l'Écriture." -- Jan Hus, 1413, grand brûlé.
Mouvements d'idées impulsés, par exemple, quand les Français ont donné des coups de pied au c** à ce %!*£&/! de huguenot d'Abraham de Moivre, qui a donc développé les probabilités et la gaussienne dans son pub de joueurs d'échecs à Londres, le Old Slaughter's Coffee House. Il n'est pas étranger au développement de l'assurance vie puis de la Lloyd's, assureur des assureurs des assureurs, Londres. Pas Paris. Et du blé, cela en fait: quand on y souscrit annuellement 35 milliards de pounds de primes brutes sur des profils de risque aussi barges - genre des barrages... vous la chiffrez à combien, la prime d'assurance du barrage de Vouglans, avec quatre centrales nucléaires en aval ?? - il faut de la réserve, comme le disent les actuaires. Londres. Pas Paris.
Au sujet de la source Q: la thèse dominante semble être celle de Streeter, théologien oxonien mort en 1937: écrite en grec. Probablement une source narrative écrite et non orale, car Matthieu et Luc ont des similarités textuelles trop fortes. Puisque vous souleviez la question.
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@ Aliocha
"En grec, en hébreu, en latin, quelle importance, l'apocalypse est une révélation..."
Bien sûr que ces questions ont de l'importance. Si votre "Apocalypse" fait référence non à un événement futur mais à la destruction de Jérusalem en 70 par Titus, ce qui est la thèse du prétérisme, cela change tout à votre croyance. Absolument tout.
Si on prouve que le Coran préexistait sous une autre forme et un autre nom à Momo, et c'est bien mon impression, cela disperse l'islam façon puzzle.
Donc, non, Aliocha. Cela importe. Massivement.
Car les talibans ne traitent pas de la Vérité de manière aussi cavalière que vous ; vous, qui cherchez un illusoire échappatoire au défi rationaliste via la glorification de l'irrationalisme. Aucune tradition théologique ou religieuse passée, présente et future ne peut se permettre de prétendre que, la Vérité, elle s'en balance. Parce qu'elles ont une prétention explicite à la Vérité.
Et que vous le niiez de manière plus que comique tout en affirmant répétitivement et maniaquement votre exclusivisme et suprémacisme christianoïde n'y change absolument rien.
Faites-vous bahá'í pour jouir de vous faire cribler de flèches par les musulmans si vous y tenez, mais respectez un minimum la Vérité.
Rédigé par : F68.10 | 04 février 2022 à 06:42
@ F68.10 et Patrice Charoulet à la recherche de la source perdue !
Quand un sceptique
Rencontre un autre sceptique
Qu'est-ce qu'ils se racontent ?
Des histoires de sceptiques !
Vous allez voir qu'à force de creuser, nos deux biblistes de fosses septiques vont bientôt retrouver la source Q, écrite en hébreu, grec koinè et araméen sur papyrus hiératique. Et toc !
Rédigé par : Axelle D | 03 février 2022 à 14:32
@ hameau dans les nuages | 02 février 2022 à 19:18
Je crois que la solution technique est un peu plus compliquée que celle que vous préconisez. Lisez le message de Marcel P (31 janvier à 08 :53), qui possède apparemment des connaissances techniques que je n’ai pas. Ce que je sais, c’est que le son TV a toujours été le parent pauvre de la production...
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@ Marcel P | 31 janvier 2022 à 08:53
Vous possédez des connaissances techniques que je n’ai pas... Des solutions existent donc, mais elles seront nécessairement plus coûteuses que la technique actuelle. Or, le son TV a toujours été le parent pauvre de la production et, la bataille continuant de se dérouler sur la qualité de l’image et de sa diffusion, il est peu probable que cela change.
Quant aux parrainages, qui forment désormais une haie avant et après chaque émission (hors info théoriquement), leur développement date de la publication d’un décret du 15 février 2017 transférant dans le droit français une directive européenne de 2010... Le CSA (Arcom) ne fait que respecter la loi... dans laquelle rien n’interdit plusieurs parrains d’une même émission...
https://www.snptv.org/communiques/nouveau-decret-de-parrainage/
« il s'agit de trouver une source de financement »
En ce qui concerne les chaînes et les radios privées, qui ne sont pas financées par l’argent du téléspectateur-contribuable, rien n’est à changer : en multipliant les parrainages, la chaîne prend le risque d’agacer le téléspectateur-prospect et de le perdre. C’est son problème...
Quant aux chaînes et radios publiques, Zemmour propose la solution : les privatiser... (hormis France Musique, France Culture, France 24, TV5, La Chaîne Parlementaire et Arte, ces deux dernières échappant déjà au contrôle du CSA).
Prochaine étape des désagréments TV : l’intrusion à haute dose de messages publicitaires au sein même d’un programme de flux ou patrimonial, via la technique du « placement de produit ». La directive européenne SMA de 2018, déjà largement transposée dans le droit français par la loi du 25 octobre 2021 (créant l’Arcom en particulier), l’autorise. Votre héroïne préférée s’assoie sur un fauteuil, saisit son flacon de parfum, met ses lunettes... Un petit clic sur la télécommande et, si votre téléviseur est « connecté », vous voilà sur les sites des marques commercialisant ces produits...
Rédigé par : Serge HIREL | 03 février 2022 à 14:16
En grec, en hébreu, en latin, quelle importance, l'apocalypse est une révélation et la nouvelle religion une incroyance en la violence, les débats historiques ne servent qu'à éluder ce sens et à continuer à inventer un dieu qui légitime les oppressions, même en français, le texte renverse tout, au point que l'Occident encore aujourd'hui voudrait du saint refaire du sacré, alors qu'il l'a dissous :
"Les Pharisiens, ayant appris qu'il avait réduit au silence les Sadducéens, se rassemblèrent, 35et l'un d'eux, docteur de la loi, lui fit cette question, pour l'éprouver: Maître, quel est le plus grand commandement de la loi? Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes."
https://saintebible.com/lsg/matthew/22.htm
Rédigé par : Aliocha | 03 février 2022 à 10:23
ZEMMOUR, LES AVEUX
…« Le saccage de l'Arc de Triomphe, les destructions des moindres commerces, à Marseille j'ai vu les commerçants attaqués… ceux qui me recevaient, l'impunité de ces racailles doit cesser.
Responsabilité directe des délinquants (dans les stades).
Il manque une volonté politique… elle sera à l'ordre du jour.
Vous êtes aux premières loges, au cœur d'un combat de civilisation, quand je serai Président je vous soutiendrai !
La mère de toutes les batailles c'est l'immigration.
Il faut mettre moins de délinquants dans la rue.
La délinquance baissera avec l'immigration… je suis le seul à vouloir le faire !
Déchéance de nationalité.
Suppression des allocations familiales et des aides de toute nature aux parents des délinquants.
Avec moi la peur changera de camp !
Le problème de la Police c'est la Justice !
Les parcours répétés des mêmes délinquants.
Vous n'avez plus le temps de travailler sérieusement… la paperasse.
Vous n'êtes pas soutenus (Castaner).
Macron parle de violences policières !!!
Principe de présomption de légitime défense.
Supprimer les juges des libertés.
Les juges ne peuvent pas condamner parce qu'il n'y a pas de places en prison.
Expulsion des 15 000 détenus étrangers.
Rétablir les peines planchers.
Suppression des lois sur les réductions de peine.
Des peines vraiment exécutées… rétablissement de la perpétuité.
Expulsion de tous les mineurs isolés.
Embauche de magistrats 50/50… moitié ENM, moitié de gens qui viennent d'autres professions !
Concept de défense excusable.
La peur changera de camp !!… »
Le malheureux… avec de telles déclarations il va en prendre pour dix ou quinze ans.
Rédigé par : Bill Noir | 03 février 2022 à 08:00
@ Bill Noir
"Reste la discussion sur les « prénoms muz » lesquels semblent moins (peu) vous déranger."
Je la trouve effectivement secondaire. L'enjeu pour moi est l'émergence en France de gens qui ont un héritage musulman et qui n'hésitent pas à se dissocier ou à critiquer l'islam. Cela peut venir. Si cela vient, on ne coupera pas pour autant aux tensions identitaires en France, mais on a une arme de plus face à l'islam.
Comme je l'ai toujours dit: pour moi, l'islam est un problème mondial et pas franco-français. Je veux le voir reculer dans le monde. Si le prix pour cela, c'est d'avoir des kebabs, cela ne me dérange pas. Si on tolère les prières de rue, par contre, on a perdu. Après, les prénoms muz', je m'en moque un peu. Bien que je ne considère pas que cela soit une intolérable atteinte aux droits de l'homme que de se remettre à cornaquer un peu le choix des prénoms.
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@ Patrice Charoulet
"Je sais que le Roumain Cioran a écrit en français (c'est un original) mais pourquoi tous les apôtres auraient-ils écrit, en choeur, en grec ? Peu croyable, quoi qu'en disent les spécialistes chrétiens."
Deux sources de savoir à ce sujet: la tradition et les données factuelles. Du point de vue des données factuelles, rien n'atteste que cela soit les apôtres qui aient écrit les évangiles. Le nom même d'Évangile est suspect: εὐαγγέλιον, au-delà de la référence au dessin animé japonais, signifie, en grec, "la bonne nouvelle", mais la bonne nouvelle... militaire: on utilisait ce terme dans ce contexte.
Primo: nul besoin de passer par une phase sémitique du texte, car nous sommes (encore) dans une culture orale.
Deuxio: le plus vieux texte évangélique connu (Rylands Library Papyrus P52) est en grec.
Tertio: chacun de ces textes, canonique ou apocryphe, est le produit de la communauté chrétienne qui lui donne naissance (sans même ici parler de la source Q). Le conflit culturel entre hellénisme et judaïsme remonte à bien avant Jésus (cf. fête de Hanoucca) et ces tensions culturelles furent si vives qu'elles donnèrent naissance au contexte historique hérodien-pharisien-saduccéen du temps de Jésus, puis au judaïsme chrétien pro-circoncision, et par la suite au royaume d'Osroène et à sa théologie, puis à l'islam. Ce conflit culturel a donc encore cours (et est explicitement articulé comme tel par les talibans afghans, qui s'imaginent, si, si, si, juifs...). Les communautés plus attachées au traditions juives et à la loi juive, centrées sur l'Église originelle de Jérusalem de Frère Jacques, ne s'intégrèrent que peu ou pas à ce qui devint le christianisme trinitaire avec le symbole de Nicée. La sélection des textes canoniques (et destruction des apocryphes) fut opérée à ce moment-là sous l'impulsion d'Athanase, pro-trinitaire et anti-arien. Il n'est donc pas surprenant que les évangiles issus de traditions sémitiques furent rejetés. Il n'est donc aussi pas surprenant que les textes évangéliques ainsi sélectionnés furent initialement écrits en grec. Quant à la chaîne de transmission par l'oralité, c'est encore une autre histoire. L'historicité de Jésus est encore une autre histoire.
Mais, personnellement, quand un bonhomme me prédit un truc comme la destruction de Jérusalem et que le texte apparaît après la destruction de Jérusalem par Titus, mon esprit de mécréant impénitent me laisse penser que le texte, oral ou écrit, fut écrit après, et que soit 1. Jésus n'a pas existé 2. On lui a mis des mots dans sa bouche a posteriori 3. Tout cela est une création ou une re-création post 70 anno domini.
Ce n'est d'ailleurs pas là une interprétation neuve. Elle fut certes déviante dans l'orthodoxie chrétienne antique, mais elle exista bel et bien, et fut adoptée par pas mal de protestants. Cela s'appelle le prétéritisme.
Comparativement, les catholiques ont tendance à ne pas trop se poser de questions. Tant qu'ils peuvent fêter leur fête païenne de Yule et s'embrasser sous le gui en croyant que c'est la naissance de Jésus, ils sont contents. Les protestants n'ont pas ce luxe: s´ils protestent, ils doivent bosser le sujet. L'"Esprit de Noël" est d'ailleurs une réelle entité païenne, en fait, bien exposée dans Un Chant de Noël par Charles Dickens, où l'aspect païen "renouvellement du monde" est bien exposé à travers les esprits de Noël passés, présent et futurs. Et c'est bien parce que c'est païen que Cromwell interdit de fêter Nöel de 1647 à 1660. Les catholiques, eux, ne se sont jamais trop posé de questions... et c'est pour cela que les études sur ces textes, ce sont les protestants qui les ont faites, et que ce sont donc ces érudits-là qu'il faut consulter sur le sujet. Par prime à la compétence.
Rédigé par : F68.10 | 03 février 2022 à 01:55
@ Serge HIREL | 30 janvier 2022 à 20:30
Eh bien alors il suffit à l'ingénieur du son devant sa table de mixage derrière le plateau TV de se caler sur le niveau sonore des pubs. Ainsi ce sera aux téléspectateurs de régler avec leur télécommande, pub ou pas pub.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 02 février 2022 à 19:18
@ caroff
@ F68.10
Je sais que le Roumain Cioran a écrit en français (c'est un original) mais pourquoi tous les apôtres auraient-ils écrit, en choeur, en grec ? Peu croyable, quoi qu'en disent les spécialistes chrétiens.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 02 février 2022 à 08:17
@ F68.10
« Votre ''petit juif'' » est un mauvais début, une attaque pernicieuse qui vous fait du tort… sous votre plume c'est une attaque vicieuse, dégradante, qui nous rappelle l'ambiance de la Troisième République avant et pendant l'entre-deux-guerres si vous voyez ce que je veux dire ; laquelle fut perpétuée sous la Quatrième et la suite par un Le Pen délirant, odieux personnage qui neutralisa les forces vives de la Nation au profit de sa seule boutique ! Quand j'emploie cette expression de "petit juif" j'exprime un amour immodéré pour un personnage surgissant dans le désert intellectuel français, je l'ai déjà dit il me semble, qu'il y avait dans sa personne une force prophétique dont le rejet signerait notre écroulement définitif… celui décrit par Houellebecq dans Soumission.
Quant au prénom Éric, son origine, sa place dans l'Histoire, tout le domaine affectif auquel il peut renvoyer… j'en ai rien à talquer ! Il est associé pour moi, qui n'en ai pas fréquenté dans la vie réelle, à une bande dessinée de mon enfance qui était dans la mouvance catho-catho.
Je vous excuse bien volontiers de l'alacrité de votre boutade – d'autant que votre temps, de votre aveu même, est occupé ailleurs – que, contrairement à ce que d'aucuns pourraient penser, j'ai de l'admiration pour vous, la pensée, même délirante, d'un mathématicien est toujours profitable à celui qui peut la suivre.
Et sur tout sujet qui en vaut la peine il est toujours possible, et souhaitable, « d'en avoir une analyse plus poussée » !
Concernant la réponse de Marcel P et de « son analyse correcte » vous me permettez – j'en suis convaincu – de me laisser la possibilité de lui en parler directement.
Sur Ophélie Meunier ou les dernières frasques des dealers marseillais permettez-moi de vous dire que ce sont des sujets dont tout le monde s'empare, je vous renvoie donc à la discussion générale, laquelle va prendre nécessairement de l'ampleur.
Reste la discussion sur les « prénoms muz » lesquels semblent moins (peu) vous déranger. Je crains que nous n'ayons pas la même vision sur ce sujet… il est souhaitable que nous nous en expliquions prochainement.
Bonne journée camarade !
Rédigé par : Bill Noir | 02 février 2022 à 08:00
@ Patrice Charoulet
"Luc, Marc et les autres étaient-ils des Grecs et écrivaient-ils en grec ? Non. Ce qu'ils ont écrit dans leur langue n'a pas survécu ! Très fâcheux pour les gens qui sont chrétiens de ne pouvoir se fonder que sur une traduction."
À ma connaissance, rien n'indique que les évangiles furent originellement rédigés en araméen ou autre. L'analyse textuelle semble même plutôt faire remonter ces évangiles à une source grecque pour les trois évangiles dits synoptiques.
Les évangiles apocryphes qui ne sont pas rédigés en grec ont semble-t-il eu tendance à être détruits sous l'influence d'Athanase, si ma mémoire est bonne, quand on a commencer à canoniser les évangiles.
Perso, je ne suis même pas convaincu que Jésus ait été un personnage historique.
Et je ne suis même pas convaincu que Néron fut un salaud.
Rédigé par : F68.10 | 01 février 2022 à 18:45
@ Patrice Charoulet 13h57
"Luc, Marc et les autres étaient-ils des Grecs et écrivaient-ils en grec ? Non. Ce qu'ils ont écrit dans leur langue n'a pas survécu ! Très fâcheux pour les gens qui sont chrétiens de ne pouvoir se fonder que sur une traduction."
Réponse:
"Si Jésus parlait araméen, pourquoi les Évangiles ont-ils été écrit en grec ? Parce que, premièrement, ils n’ont pas été écrits en Palestine : l’Évangile de Matthieu aurait été écrit à Antioche de Syrie ; la couche finale de l’Évangile de Marc, à Rome; l’Évangile de Luc à Achaïe en Grèce ; la couche finale de l’Évangile de Jean à Éphèse. Mais les évangélistes ont utilisé, par contre pour les écrire, des collections de Paroles de Jésus qui provenaient de Galilée ainsi que des traditions particulières (traditions orales) qu’ils ont agencées différemment dans chaque Évangile selon leurs perspectives théologiques et le vécu de leurs communautés. Certains Évangiles ont même des sources qui leurs sont propres. Deuxièmement ces récits s’adressaient à des gens de langue grecque. S’ils avaient écrit les Évangiles en araméen, les gens n’auraient rien compris et il leur aurait peut-être fallu imiter Esdras, à une autre époque, qui fut obligé de « faire comprendre » aux gens auxquels il s’adressait « ce qui était lu » (Ne 8,8)."
http://www.interbible.org/interBible/decouverte/comprendre/2008/clb_080125.html
Rédigé par : caroff | 01 février 2022 à 18:03
« Le sévère rapport interne sur le « partygate » affaiblit encore un peu plus Boris Johnson » Le Monde
Comme c'est curieux… nous autres, en France, les petites excentricités commises à l'Élysée, en dépit de leur charme et de leur gentillesse n'ont jamais prêté à la moindre remarque désobligeante.
« Présidentielle : Bardella accuse Zemmour d'avoir promis de ''l'argent'' pour rallier des élus du RN » LaDepeche.fr
L'argent juif quoi !
« Fabien Roussel refuse de se rallier à Christiane Taubira » Le Monde
Le Parti Communiste est français (de métropole), comme on disait jadis. Qu'on le sache !
Rédigé par : Bill Noir | 01 février 2022 à 17:42
VOITURE ET PORTABLE
Michaël Foessel, normalien, fut reçu en 1997 premier à l'agrégation de philosophie. En 2013, il fut élu professeur de philosophie à Polytechnique, où il succède à Alain Finkielkraut.
Ce mardi 1er février à 13h, sur France Culture, dans l'émission « La Grande table » il est invité pour parler de son dernier livre.
Au cours de cet entretien, on entend tout à coup ceci : « Je n'ai pas de voiture et je n'ai pas de permis de conduire. » Etrange.
Finkielkraut, son prédécesseur, a déclaré plusieurs fois n'avoir ni ordinateur, ni téléphone portable.
Pas moins étrange.
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BIBLE
L'Ancien testament a été écrit en hébreu. Parfait. Zéro problème pour la religion juive.
Le premier Nouveau testament qu'on a retrouvé est écrit... en grec. Immense problème. Luc, Marc et les autres étaient-ils des Grecs et écrivaient-ils en grec ? Non. Ce qu'ils ont écrit dans leur langue n'a pas survécu ! Très fâcheux pour les gens qui sont chrétiens de ne pouvoir se fonder que sur une traduction.
Or, comme on le sait, « Traduttore, traditore ». Pour une religion, tout ça fait un peu désordre ; manque de sérieux.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 01 février 2022 à 13:57
@ Bill Noir
"Quand on me dit que Nordahl a massacré Maëlys"
Ouaip. Enfin, votre "petit juif", il a quand même un prénom Viking à avoir découvert l'Amérique.
Excusez-moi de limiter ma réponse à une boutade sur un sujet où on pourrait avoir une analyse plus poussée. Mais j'ai un peu trop de travail.
Cela étant, la réponse de Marcel P me paraît découler d'une analyse correcte.
Personnellement, les prénoms muz' me dérangent moins que les dernières menaces de mort vis-à-vis d'Ophélie Meunier. Ou les dernières frasques des dealers marseillais.
Il y a des mises au point sévères à effectuer.
Rédigé par : F68.10 | 01 février 2022 à 13:46
@ Bill Noir
Comme l'a déjà expérimenté Eric Zemmour, la question des prénoms est sensible, les motivations de leur choix sont variées, il est facile de heurter et blesser les gens en étant accusateur à ce sujet, parce que par définition, ceux qui le portent sont les enfants de ceux qui le donnent: ceux qui le portent ont toutes les raisons d'être hostiles aux critiques qui ciblent leurs parents.
Que hier, les gens donnaient les mêmes prénoms et qu'aujourd'hui ils cherchent un peu de variété, plutôt qu'avoir leur enfant nommé Philippe 1, Philippe 2 et Philippe 3 dans une classe d'école ou dans une entreprise, cela n'est guère condamnable.
Que la mondialisation affecte ces choix, cela semble couler de source. Ce n'est alors qu'un symptôme.
Il me semble que ce qui est plus inquiétant, c'est quand au contraire aucune variété n'est recherchée et qu'on se trouve dans la proclamation de la seule religion qui en France a les moyens d'imposer ses règles.
Avoir des inquiétudes, prendre les prénoms pour un indicateur, c'est une chose. Il me semble qu'il est préférable d'être toutefois trop accusateur, puisqu'on ne maîtrise pas ce qui se passe dans les familles.
Rédigé par : Marcel P | 01 février 2022 à 10:37
@ F68.10
« Nous avons eu des remarques quand au prénom de notre fille, qui pourtant n'a rien non plus de particulièrement choquant. Certains disaient que c'était un prénom vieillot qu'ils associaient à des grands-mères. D'autres trouvant que c'était un prénom d'origine germanique. »
Cela ne m'étonne pas !
Quand on me dit que Nordahl a massacré Maëlys je me demande dans quelle contrée je me trouve. Je suis un vieux souchien qui a grandi dans le Sud-Est, je ne suis plus dans le coup. Je suis né dans un cocon où le choix des prénoms était très resserré… pas plus d'une petite centaine.
Pour les garçons tout tournait autour des apôtres et des grands Saints de la catholicité : Jean, Pierre, Paul, Thomas, Philippe, Marc, André, François, Luc… et toutes les combinaisons binaires de ces prénoms.
Pour les filles c'était encore plus ramassé, la plupart s'appelaient Marie accouplée au prénom d'une autre sainte : Marie-Claire, Marie-Louise, Marie-Jeanne, Marie-Odile, Marie-Françoise… on vit même apparaître des Marie-Chantal au moment où la civilisation commença à déjanter.
Je me rappelle de cette histoire loufoque où un jeune ménage simplet, les Renaud, voulurent prénommer leur fille Dauphine… à la Mairie on le leur interdit… le baveux local en avait fait ses choux gras… tout cela pour vous dire que la question remonte à loin.
Puis vint la mondialisation et le mélange des cultures… l'anglo-américain s'engouffra, ce fut le temps des Kevin, des Bob et des Marilyn… les Greta arrivèrent plus tard, non pas à cause de la Divine mais suite à l'apparition d'un Phénomène de l'écologie nordique.
Aujourd'hui nous sommes En Marche vers la « salade russe » des cultures, des mœurs et des lois dont le but non avoué est la cancelisation des civilisations : repartir de zéro afin que tout homme/femme puisse se choisir son « destin » propre, net et basique. Le nouvel humain y est aidé grandement par l'effondrement de l'École.
« Détruire, dit-elle ! »… j'ai cette formule en mémoire, je n'arrive pas à me rappeler d'où elle provient. Si jamais vous savez, éclairez-moi.
Bonne journée à vous camarade.
Rédigé par : Bill Noir | 01 février 2022 à 08:00
@ Bill Noir
"Christel, un prénom très rare chez les filles, lesquelles sont prénommées plutôt Christelle par les anciens Français."
Mouais. Je n'y vois rien de particulièrement choquant.
Nous avons eu des remarques quand au prénom de notre fille, qui pourtant n'a rien non plus de particulièrement choquant. Certains disaient que c'était un prénom vieillot qu'ils associaient à des grands-mères. D'autres trouvant que c'était un prénom d'origine germanique.
Un peu le même type de reproche qu'on pourrait faire au prénom "Henri", en somme.
J'veux dire, quand on arrive à râler sur des prénoms masculins bretons comme Judicaël parce que ce n'est pas suffisamment français, je trouve qu'on pousse le bouchon un peu loin.
Christel ? Rien d'absurde. C'est un prénom orthographié germanique. Absolument pas orthographié écriture inclusive...
Rédigé par : F68.10 | 31 janvier 2022 à 14:09
@ Serge HIREL
Ce que le CSA décrit, c'est l'usage de la compression dynamique dans les publicités, très bien expliquée par les figures se trouvant dans le lien donné.
Et l'on comprend que le CSA mesure et limite uniquement le niveau maximal d'amplitude - pas sa densité. Or, dans la publicité, la densité est artificiellement élevée, parce le volume est dynamiquement adapté pour toujours se rapprocher ou être au niveau maximal. Autrement dit, si dans une publicité vous avez quelqu'un qui chuchote puis des tirs de canon, le niveau d'amplitude des chuchotements sera artificiellement mis au niveau des tirs de canons. Comme si vous vous amusiez à jouer avec le volume en permanence pour toujours être à un volume sonone effectif constant. Forcément, il n'y a plus aucun temps de repos.
Ce n'est pas un problème technique, dans le sens où c'est un choix délibéré. Par contre, il est clair que c'est difficile à réglementer : on peut réglementer un volume sonore maximum mais pas ce qui l'occupe dans ses limites ; pourquoi le publicitaire qui utilise le son du canon aurait le droit de générer, de fait, plus de bruit que celui qui utilise des chuchotements ?
Ceci étant dit, quand on veut vraiment, on devrait pouvoir. Il serait possible non pas de simplement réglementer un maximum d'amplitude sonore à ne pas dépasser, mais d'imposer un maximum d'amplitude sonore par secondes, basé sur une valeur moyenne acceptable.
En prenant le problème à rebrousse-poil, dans des films sans compression dynamique, il arrive assez souvent qu'on augmente le volume pour suivre les dialogues et qu'on fasse trembler le bâtiment pendant des séquences d'action, si on ne le réajuste pas très vite.
Ceci étant dit, là où le CSA - enfin l'ARCOM désormais - ne joue pas son rôle, c'est quand l'ARCOM admet parfaitement qu'après les publicités encadrées figurent à la chaîne des publicités de « sponsors » d'émissions (comme si, en soi, théoriquement, les publicités encadrées n'avaient pas déjà ce même sens).
Ce problème se retrouve notamment sur les chaînes de Radio France supposées sans publicité comme France Culture, où l'on déguise les publicités en « parrainages ».
https://www.franceculture.fr/emissions/le-rendez-vous-du-mediateur/le-rendez-vous-du-mediateur-du-jeudi-15-mars-2018
Mais dans ce cas, il s'agit de trouver une source de financement en contournant l'interdit de la publicité, une logique différente de celle des médias pouvant diffuser des publicités.
Rédigé par : Marcel P | 31 janvier 2022 à 08:53
« Christel Heydemann à la tête d'Orange : un bon signal pour la féminisation des instances dirigeantes. » Les Échos
Christel, un prénom très rare chez les filles, lesquelles sont prénommées plutôt Christelle par les anciens Français.
Un problème linguistique posé depuis toujours avec les Dominique et les Claude – parfaits à l'écrit et à l'oral – et avec les Gabriel, Valéry, René etc. à l'oral seulement.
Sans oublier Emmanuel… je n'insiste pas !
Des prénoms doubles, ambigus, bien dans l'humeur du temps !
Une manne pour des parents qui ont basculé dans le wokisme cancelisateur irrépressible et disposant d'un nouveau-né qu'il faut affubler d'un « ptit nom ». Mieux vaut rester dans « l'entre-deux »… on ne sait jamais, le pitchoun peut avoir des goûts délicats plus tard… on ne perd pas quand on investit judicieusement.
Christel Heydemann, je ne sais rien d'elle… Orange je connais, je viens de les quitter, j'étais bien content de leurs services…
Quant à la féminisation des instances dirigeantes, sûr que c'est un bon signal… ça me rappelle Lauvergeon nommée par Mitterrand (l'homme aux deux ménages) à la tête d'Areva, tout le bazar nucléaire français… elle disait volontiers préférer embaucher des ingénieurs noirs que blancs… elle ne s'est jamais expliquée là-dessus… ya des années qu'on attend son procès, depuis les mises en examen de 2016 et 2019… et, bien sûr, on n'oublie pas la superbe Édith Cresson, la seule femme qui obtint un bail à Matignon.
On ignore par quels arcanes Madame Heydemann a été nommée… et on s'en fiche d'autant plus que nous, le peuple, nous allons être appelés à désigner « le-a dirigeant-e » le plus imposant de la Nation et que dans le lot que l'on nous propose les femmes ne manquent pas : Le Pen, Pécresse, Taubira, Hidalgo, Arthaud et quelques autres.
Et, si l'on a Jadot c'est la faute à Rousseau.
Rédigé par : Bill Noir | 31 janvier 2022 à 08:00
@ Serge HIREL | 30 janvier 2022 à 20:30
Bon rappel des nouvelles techniques de traitement numérique du son qui font le désespoir des mélomanes qui, pour vraiment apprécier un morceau de musique classique n’ont d’autre recours désormais que d’aller dans une salle de concert.
Hélas le retour au vrai son analogique avec sa modulation vraie ne se fera pas.
Surtout conservez bien vos vieux microsillons d'avant les années 80 !
Rédigé par : Achille | 31 janvier 2022 à 07:34
Nous sommes devenus un pays de plateaux TV et de plateaux repas, l'obésité mentale et physique nous rattrape, quand on voit tout ce monde qui n'en fiche pas une mais qui a besoin d'exister pour vendre sa petite entreprise de consultant, j'ai peur du mur sur lequel on va se cogner à grands pas.
On se bouscule de toutes parts pour un rond de serviette... Au fait savez-vous quels objets on ne vous disputera ni ne vous volera même sans antivol ? Alors ?... La masse et la pioche, trop dures à soulever, et trop pénibles à maîtriser, surtout avec la langue.
Rédigé par : Giuseppe | 30 janvier 2022 à 22:09
@ hameau dans les nuages | 29 janvier 2022 à 14:58
« Vous aurez remarqué que le niveau sonore augmente lors du démarrage des publicités »
Vrai et faux à la fois. Le CSA s’est mêlé de faire cesser cette pratique qui était réelle voici une dizaine d’années. À l’oreille, cette augmentation du niveau sonore persiste néanmoins, mais, comme dirait Dupond-Moretti à propos de l’insécurité, ce n’est qu’une impression... Cette fois, c’est vrai, c’est une impression.
Dans la note jointe, le CSA explique qu’il s’agit désormais d’un problème technique difficile à résoudre. Les spots publicitaires, très proprement montés, bénéficient d’un son nettoyé de toute interférence, ce qui n’est pas le cas de celui des émissions qui les précédent. La parole y est moins audible - donc semble moins sonore - en raison des autres sons diffusés volontairement (bruit ambiant) et d’une qualité technique moindre de la bande sonore. Ce phénomène s’est aggravé depuis la diffusion numérique (TNT).
La réalité, dit le CSA, est que les sons les plus élevés sont de même intensité, mais qu’ils sont plus nombreux dans les spots publicitaires, la parole y étant l’élément dominant. D’où l’impression qui agace nombre de téléspectateurs.
https://www.csa.fr/Cles-de-l-audiovisuel/Pratiquer/Utiliser-l-audiovisuel-numerique/Pourquoi-le-son-des-publicites-semble-t-il-plus-fort
Rédigé par : Serge HIREL | 30 janvier 2022 à 20:30
Un élément qui complète l'approche d'Arte et pas seulement d’Élisabeth Quin dans son 28 minutes.
J'ai pu lire ce matin dans le complément TV Magazine de la Dépêche du Midi l'annonce d'une émission programmée mardi 1er février à 20h50.
Titre : "Exterminez toutes ces brutes."
Texte :
"Raul Peck fait un état des lieux de notre civilisation construite sur la violence du colonialisme et de l'impérialisme au service d'un suprémacisme blanc. Du génocide des Amérindiens au pillage des ressources de l'Afrique en passant par la Shoah, le réalisateur haïtien tend un miroir peu flatteur aux sociétés occidentales, en s'appuyant des archives aussi exceptionnelles que choquantes."
La messe est donc bien dite et une émission de 28 minutes pourrait, avec la suavité habituelle de son expression orale, enfoncer le clou du cercueil occidental responsable de tous les maux de la Terre...
Rédigé par : Robert | 30 janvier 2022 à 16:16
Cher Philippe Bilger
Je vous souhaite un prompt rétablissement. Vous nous manquez déjà.
Par ailleurs, deux candidats ont montré ces jours-ci leurs limites.
MLP, avec deux pleurnicheries sur la place publique.
Sur sa nièce qui ne veut pas la soutenir, et sur ses cadres qui menacent de la quitter : imagine-t-on un Président venir avouer sa faiblesse psychologique devant les caméras (c'est insupportable ce qu'ils me font endurer !!)
Mélenchon qui a été odieux avec Zemmour et avec la police.
Revenez vite en forme !
Rédigé par : Florestan68 | 30 janvier 2022 à 13:03
@ Ninive | 29 janvier 2022 à 16:13
Non ! que du déclaré.
Ce sont les associations qui proposent des personnes réfugiées susceptibles de travailler dans ce milieu.
Une anecdote, un de ces ouvriers venant de son foyer d'accueil est là en même temps que son directeur d'agence, c'est à dire 7H du matin, à vélo !
Pour le chômeur c'est trop tard le plus souvent, il évitera, par curiosité si vous passez devant la vitrine d'une agence d'intérim, regardez les affichettes et vous comprendrez.
Je suis bien placé pour le savoir, si vous ne rentrez pas dans ce milieu dès l'apprentissage, ou un BEP, vous n'y viendrez jamais.
Les ingénieurs qui ne veulent pas être en bureau d'études, mais qui veulent donner un sens concret viennent dans la production des ouvrages, sur site.
Il faut être qualifié, pas de manoeuvres - ce temps est révolu -, les salaires dans des structures solides sont très corrects, et c'est le seul, ou du moins un des rares, métier où vous pouvez démarrer en bas de l'échelle et finir tout en haut.
Juste avoir la grinta, connaître les opérations fondamentales, addition, multiplication, soustraction, division, la compréhension de l'écriture, du courage et vous avez au bout des doigts le plus beau métier du monde.
Il est dur de changer les images négatives véhiculées, j'essaye modestement parfois à mon échelle.
Bon, je me prépare à livrer un match... Euh... depuis les tribunes. Il fait beau, la vie est belle, et après refaire le monde qui ne veut pas changer.
Vaste programme aurait dit le Général Motor.
Rédigé par : Giuseppe | 30 janvier 2022 à 12:58
Pas de clip TikTok quotidien, absent dans l’émission "L’Heure des pros" mercredi dernier, pas de billet ce matin.
Philippe Bilger serait-il soufrant ?
Souhaitons-lui de se rétablir au plus vite !
Rédigé par : Achille | 30 janvier 2022 à 09:13
NOUVELLES DU FRONT
Samedi soir nous avons eu des nouvelles de Mégret, le bon Bruno [*], un retraité qui se porte comme un charme, son visage s'est un peu arrondi, ça lui va bien, il était trop sec jadis. Un personnage valeureux – un X-Ponts c'est pas n'importe quoi – qui laisse dans la politique française une image positive : allant, vivacité, courage, un cavalier quoi !
Un Monsieur qui restera dans l'Histoire pour sa tentative de débarrasser la France de la famille Le Pen… le seul qui alla aussi loin dans cette tentative et dont l'échec peut raisonnablement être attribué au Chirac finissant – j'allais dire croulant – et à la monstrueuse UDF, ramassis de toute la pourriture centriste immigrationniste.
Le Pen, c'est l'ossature du déclin français depuis 50 ans, temps de la souhmission.
La dernière fois qu'il fit parler de lui ce fut en 2017… il se déclara pour Fillon… il confirmait qu'il était du côté de la France… on ne l'en aima que mieux !
Aujourd'hui il se déclare sans hésiter pour le petit juif que l'on sait ! Quoi d'autre ?
Vieux Mégret, tu n'as pas réussi à enchaîner la bête, on t'aime quand même !
[*] L'autre, Gollnisch, n'est pas trop mauvais non plus mais il n'a jamais pu s'émanciper de l'admiration qu'il avait pour le patron, un penchant rédhibitoire.
Rédigé par : Bill Noir | 30 janvier 2022 à 09:00
@ Antoine Marquet | 29 janvier 2022 à 19:30
Rassurez-vous les quelques passages que j’ai vus de l’échange entre Éric Zemmour et J-L Mélenchon sont suffisants pour me permettre de me faire une opinion.
C’est évidemment ce dernier qui est dans son tort. En fait il s’est tout simplement fait piéger par Zemmour qui l’a poussé à la faute en utilisant son arme favorite, celle qui consiste à interrompre son adversaire dès qu’il commence à s’exprimer. Rien de plus énervant !
Ceci étant loin de moi l’idée de défendre J-L Mélenchon que je déteste sans doute autant que vous. Son attitude est d’autant plus incompréhensible que, par son comportement odieux, il s’est totalement discrédité aux yeux des Français et, cerise sur le gâteau, il a réussi l’exploit de faire passer Zemmour pour une victime. Voilà qui va sans doute lui faire gagner un demi-point, mais je doute que cela soit suffisant pour accéder au second tour.
Là où il a commis l’impardonnable c’est avec son attitude méprisante et diffamatoire face à un policier de la BAC93. À vomir !
Quand on n'est pas capable de tenir ses nerfs, on ne va pas dans ce genre d'émission pour neuneus en mal de sensations fortes et surtout on ne se présente pas à la présidence de la République.
En fait nous avons là assisté au suicide politique de J-L Mélenchon. Il ne s’en relèvera pas.
Rédigé par : Achille | 30 janvier 2022 à 06:50
@ Bill Noir | 29 janvier 2022 à 12:41
« négocier son ralliement » !
Plus précisément elle lui dit : pousse-toi d'là que j'm'y mette !
Rédigé par : Claude Luçon | 30 janvier 2022 à 00:33