Il y a tant de sujets dont le traitement me donnerait une apparence plus sérieuse, plus responsable.
La baisse d'Emmanuel Macron dans un sondage.
Le "vrai" et mauvais bilan en matière de sécurité, la cocaïne venant ternir une réussite relative en matière de lutte contre les stupéfiants (JDD).
La guerre de mouvement qui, à l'extrême droite, déplace si peu les lignes, bouge si peu les repères, donne juste l'impression à quelques-uns qu'en quittant le RN, ils vont enfin trouver, chez Eric Zemmour, l'audace dont ils rêvent et le bouleversement qu'ils espèrent. L'arrivée de Gilbert Collard n'est pas anodine mais son talent et son inaptitude à demeurer longtemps dans un même lieu partisan sont bien connus.
Il est étonnant de voir comme sur Twitter des gens qui ne s'informent pas n'ont qu'une envie : celle de vous placer face à une alternative Le Pen-Zemmour qui n'a jamais été la vôtre. Comme si cet antagonisme ponctuel avait vocation à absorber toutes les autres options, par exemple celle de Valérie Pécresse soutenue clairement par Laurent Wauquiez et qui a obtenu le soutien des centristes. En attendant, je l'espère, l'aval explicite de Nicolas Sarkozy.
Au fur et à mesure que l'échéance présidentielle se rapproche et qu'Emmanuel Macron va devoir cesser de jouer avec les Français au jeu du chat et de la souris, il me semble qu'un mélange d'incertitude et d'impatience nous saisit et que beaucoup comme moi ne sont pas mécontents de voir les forces de gauche dans cet état et cette division.
Pourtant, j'ai écouté le secrétaire national du Parti communiste français lors du Grand Jury, Fabien Roussel, et je l'ai trouvé remarquable. À aucun moment je ne l'ai senti gêné par la condescendance un zeste ironique des journalistes et il a opposé à leur questionnement superficiel une authenticité pour débattre et pour convaincre, qui n'a pu que me plaire.
Non pas que j'aie décidé de sauter le pas et de déserter l'anticommuniste primaire que j'ai toujours été, notamment quand l'URSS faisait la politique étrangère du PCF.
Je dois admettre que FR, dans l'univers politique et pour la sincérité du verbe - il n'aimera pas ma comparaison - est le seul qui, avec Eric Zemmour, apporte un ton nouveau, une parole non gangrenée par le professionnalisme et l'habitude, un élan, une fraîcheur.
FR est extrêmement sympathique - ce sentiment est très partagé - et cette urbanité chaleureuse, cette capacité d'écoute, cette volonté de s'expliquer ne rendent jamais insupportables les propos par ailleurs assez classiques qu'il tient, pour un communiste, sur les grands groupes, les inégalités sociales et économiques et cette immense richesse s'étant amplifiée lors de la pandémie qui devrait, justement prélevée, répondre à beaucoup des défis auxquels la France s'affronte pour l'instant sans réussite, dans tous ses secteurs essentiels, notamment celui capital du retour de ses industries.
Cette manière chaleureuse et convaincue d'aborder ces sujets fait sortir le débat de la haine trop souvent fréquente et parvient presque à représenter une solution de bon sens même si des arguments techniques de faisabilité peuvent lui être opposés.
J'aime que sur ce qui fait la substance et l'identité de la France - sa cuisine, ses traditions - FR affiche, contre vents et marées, sereinement, le désir d'une alimentation de qualité pour tous.
J'apprécie que sur le nucléaire et la valeur du travail, contre une société d'assistanat, il ait des positions fermes et solides.
À l'évidence, il revient vers un communisme qu'on peut ne pas goûter idéologiquement mais que d'une certaine manière on était contraint de respecter : un communisme populaire aux antipodes du "boboïsme" socialiste, s'accordant avec le coeur français.
Je ne suis pas forcément séduit par sa vision internationale qui sous le mot valise de paix nous offre des pistes un peu limitées.
Après l'avoir écouté, passionné et passionnant, usant d'un langage simple mais jamais vulgaire, je comprends pourquoi il n'a pas voulu noyer sa candidature dans l'omnipotence mélenchonienne. Il ne gagnera pas, il ne sera pas au second tour mais il aura presque fait mieux : avec l'absence de toute discordance entre ses origines, son parcours, sa vie et ses propositions sociales et politiques, il aura donné une image d'intégrité.
Il aura montré à quel point il est facile de débattre même des idées et des perspectives les plus éloignées de vous quand l'homme qui les présente a de la tenue dans le dialogue et du respect dans le comportement.
On pourra se moquer de moi tant qu'on veut mais de grâce qu'on m'épargne cette ânerie ressassée qui voudrait que disant du bien d'une personnalité, je voterais pour elle ! Je continue à me donner le droit de connaître mon choix mais d'être curieux de tous les autres.
Chacun devrait avoir sa propre démocratie portative.
@ Marcel P | 31 janvier 2022 à 09:37
En fait je n’ai pas bien compris la finalité de cette primaire populaire où les électeurs donnent une note aux candidats un peu comme dans "l’école des fans" de Jacques Martin dans les années 80.
Primaire qui n’avait en fait rien de populaire puisque effectuée contre le gré des candidats eux-mêmes (sauf Christiane Taubira qui était partie prenante dans l’opération) et en ayant exclu Fabien Roussel au motif qu’il est trop pro-nucléaire et pas assez pro-féministe au gré des organisateurs. Où est la démocratie ?
Bref cette primaire est une pantalonnade qui a eu surtout pour effet de ridiculiser encore un peu plus le PS qui va se prendre encore un râteau en avril prochain, sans doute encore plus cinglant que celui de Benoît Hamon en 2017.
Il eut pourtant été plus intelligent pour ce parti de choisir Bernard Cazeneuve dès le départ. Ce dernier ne croupirait pas à 3 % dans les sondages, mais figurerait sans aucun doute dans le trio de tête aujourd’hui.
La gauche est morte pour 20 ans !
Seule consolation, du côté de l'extrême droite cela ne va pas beaucoup mieux puisqu'Éric Zemmour et Marine Le Pen se neutralisent pour de sombres querelles d'ego.
Quant à Valérie Pécresse, quels que soient ses mérites, c'est une femme de dossiers, pas une femme de tribune et pour la gagne il faut savoir chauffer les foules. Et ça elle ne sait pas faire.
Rédigé par : Achille | 31 janvier 2022 à 17:44
Achille, ainsi selon vous se déroulait « la primaire populaire de la gauche, ceci afin d’essayer de faire émerger le candidat qui serait le mieux susceptible de représenter ce courant de pensée ».
Cela ne correspond pas aux objectifs affichés avant même le vote de la primaire populaire de la gauche si l'on en croit son organisateur Samuel Grzybowski : https://www.watson.ch/fr/international/pr%C3%A9sidentielle%202022/155147075-en-france-la-video-qui-ebranle-la-gauche-autant-qu-une-sextape
« Nous notre but, avec le pôle politique, c'est d'essayer d'empêcher que les membres du bloc des justices, Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel, Arnaud Montebourg et Yannick Jadot puissent avoir les 500 signatures [...] Si on est critique de plus en plus sur les réseaux sociaux, dans les médias, on peut baisser leur cote de popularité et c'est ce qui est le plus redoutable pour eux, car pour aller à la présidentielle ils ont besoin d'un prêt... ».
Il n'est pas question de rassembler ou de présenter un meilleur programme, il s'agit juste de faire du House of Cards, de trouver des combines pour empêcher matériellement les opposants d'être soumis au suffrage national.
La primaire de la gauche précédente avait permis avec celui qui ne s'y était pas présentée de déglinguer la candidature PS en propulsant son candidat le moins crédible, Benoît Hamon, clone insipide de Jean-Luc Mélenchon. Cette nouvelle primaire a désigné à gauche Christiane Taubira qui restera dans les mémoires de certains comme la pire ministre de la Justice de ces trente dernières années (Dupond-Moretti inclus), qui est entrée en politique pour que la Guyane soit indépendante de la France, son mari lui-même ayant été mis en cause et arrêté pour des attentats, qui longtemps plus tard se permettait d'annoncer à la radio algérienne que la France renonçait à la déchéance de la nationalité pour les terroristes binationaux, qui exige que la France « répare » l'esclavage (par les Blancs exclusivement, ceux qui ont longtemps discuté de sa moralité et décidé de son abolition) et la colonisation, qui revendique que les « Guyanais de souche » ne soient pas minoritaires en Guyane.
Christiane Taubira, c'est pire que Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon, en terme de diabolisation, de personnalité clivante.
Rédigé par : Marcel P | 31 janvier 2022 à 09:37
@ Marcel P | 30 janvier 2022 à 01:13
Dans une France décentralisée, qui prendrait l’allure d’une fédération à la mode allemande, l’égalité des citoyens et des territoires, pilier de notre démocratie, ne pourrait être assurée que s’il existait un corpus de lois qui, en tous domaines, définirait le noyau dur de cette égalité - des programmes scolaires et des épreuves d’examen identiques dans toutes les universités régionales devenues autonomes, par exemple - et veillerait à imposer l’équilibre entre les offres des diverses collectivités régionales, sans bien sûr aller jusqu’à exiger l’uniformité, qui est l’un des pires maux de la centralisation.
Si la France parvenait à s’organiser sous ce statut, un corps de fonctionnaires de l’Etat, répartis sur l’ensemble du territoire national, serait nécessaire pour vérifier son respect et aider les élus territoriaux à assurer son maintien, à le rétablir si nécessaire.
L’autre volet d’une telle organisation exigerait une réforme du « millefeuille ». Plus exactement une révolution qui aboutirait à une hiérarchie nouvelle des pouvoirs en région. Pour en diminuer réellement les coûts, pour mettre fin au partage kafkaïen des compétences, pour offrir aux citoyens une meilleure efficacité... sans toutefois oublier la règle d’airain de la proximité. Proximité que « rat des villes » et « rat des champs » ne conçoivent pas de pareille manière, mais qui, pourtant, devront être satisfaits l’un et l’autre.
À l’heure du tout-numérique qui efface les distances et des pôles d’activités qui agglutinent emplois, commerces et services, même si, longtemps encore, chaque communauté villageoise aimera l’ombre de son clocher, la commune de quelques centaines d’habitants - parfois quelques dizaines - n’a plus de raison d’être administrative. Les regrouper en ensembles de plusieurs milliers de foyers paraît raisonnable, à condition toutefois que leurs élus soient représentatifs de chacune des anciennes collectivités. À condition aussi que ces regroupements fassent sens et ne soient pas le résultat d’un charcutage politique...
Un moindre nombre de départements semble aussi possible tant les spécificités de certains, voisins l’un de l’autre, se ressemblent et que, souvent, les bassins de vie d’aujourd’hui chevauchent amplement les frontières décidées en 1790.
Quant aux régions, qui seraient en quelque sorte nos « landers », quelques ajustements de territoires y sont souhaitables pour améliorer leur homogénéité, notamment économique. Quelles sont les attentes communes entre un pêcheur de Saint-Jean-de-Luz et un éleveur de moutons de la Creuse ?
Dans l’état actuel du pays et de l’action politique, tout ceci, malheureusement, n’est qu’utopie... et la campagne présidentielle, qui devrait être l’occasion de débats sur ce problème de fond, ne l’abordera pas, occulté qu’il est par d’autres grandes questions - insécurité, immigration, santé, pouvoir d’achat... - et d’autres plus... mesquines, pour rester poli.
« Mais aujourd'hui, Fabien Roussel est attaqué pour sa défense de l'identité française, pas pour avoir nié les crimes soviétiques. »
C’est aller un peu vite en besogne que d’affirmer qu’aimer le bon vin, c’est défendre l’identité française... Et ce n’est pas parce qu’il ne nie pas les « crimes soviétiques » qu’il devient un candidat acceptable. Chacun admet que ceux-ci étaient directement liés à l’idéologie communiste. Idéologie qui est encore au pouvoir ici et là, où elle provoque les mêmes dégâts humains qu’en URSS. Idéologie qui est celle de François Roussel. Il ne le crie pas, mais parcourir son programme est suffisant pour s’en apercevoir.
Qu’il soit un homme courtois, certes. Mais, pour ma part, cela ne change rien au combat qui doit aboutir à l’éradication totale du communisme, dont il est le représentant au sein des candidats à l’élection présidentielle... avant d’être un bon vivant. Il est vrai que le cas de Mélenchon est plus simple, le bonhomme étant aussi odieux que son idéologie est malfaisante.
Comment admettre que le marxiste Roussel qu’il est n’a pas à supporter les « crimes soviétiques » quand Eric Zemmour, parce qu’il a osé égratigner l’histoire officielle de l’Etat français, est traité de « fasciste » à longueur de journée ? EZ a-t-il un lien direct avec les régimes fascistes des années 30 ? Un lien direct identique à celui de François Roussel avec les bolcheviques de Staline ?
Voilà un bien étonnant deux poids deux mesures...
Rédigé par : Serge HIREL | 30 janvier 2022 à 18:15
En ce moment se déroule la primaire populaire de la gauche, ceci afin d’essayer de faire émerger le candidat qui serait le mieux susceptible de représenter ce courant de pensée qui, faute d’un leader digne de ce nom, a perdu toute crédibilité.
Christiane Taubira est la seule qui a promis de se soumettre à la décision de 467 000 citoyens exaspérés de la dispersion de leur camp et qui rêvent encore de voir éclore un candidat unique.
Yannick Jadot, Anne Hidalgo et Jean-Luc Mélenchon, inscrits à cette primaire malgré eux, et le communiste Fabien Roussel, non « qualifié » (on se demande pourquoi ?) se forcent à regarder le processus d’un œil distrait. Mais le résultat de dimanche pourrait modifier le paysage.
Je n’ai pas participé à cette primaire organisée par des gens de gauche dépités par le pitoyable spectacle qu’offrent les candidats de cette tendance, mais si j’avais à choisir, c’est sans doute Fabien Roussel qui aurait eu ma préférence.
Même si je ne partage pas ses toutes ses idées, c'est celui qui tient le mieux la route dans cette "campagne de Russie".
Rédigé par : Achille | 30 janvier 2022 à 11:27
@ Axelle D
"C'est quoi ce délire ? Alors qu'il s'est toujours évertué à démontrer le contraire, à savoir que l'on manquait cruellement de ces petites mains dociles, aux ordres et recrutées à vie pour des salaires de misère"
Madame,
Le fait que les fonctionnaires soient fonctionnaires est justement ce qui permet que l'État les traite mal. Et ces petites mains en redemandent, de ce traitement de faveur par le mépris. Parce que la propagande leur faisant injonction de croire que toute forme de libéralisation aurait pour conséquence leur esclavage aux mains des Goa'ulds est un des mécanismes qui, justement, aboutit à leur asservissement.
Si les fonctionnaires sont maltraités par l'État, la solution n'est pas de demander qu'on respecte religieusement leur maltraitance, mais bien qu'on dénonce leur maltraitance.
Et qu'on les libère des devoirs absurdes que l'État leur impose via ce statut. Dont le devoir de réserve, qui n'a simplement aucun sens pour un instituteur ou même un directeur de lycée. Au contraire, nous avons besoin qu'ils s'expriment pour qu'on sache à quel point les choses vont bien ou mal.
Libérons les fonctionnaires.
Libéralisons ce qui est libéralisable.
Quand les futurs ex-fonctionnaires négocieront leurs salaires, il y a des chances qu'ils soient un peu mieux payés... et tant mieux.
Rédigé par : F68.10 | 30 janvier 2022 à 01:19
Robert Marchenoir a beau s'écrier "Menteur. J'ai dit, re-dit et répété explicitement le contraire", il suffit de le relire : "chaque fonctionnaire en plus, c'est des impôts en plus, du chômage en plus et de la liberté en moins". Sauf à être complètement demeuré, personne n'oserait affirmer souhaitable qu'il y ait plus d'impôts, de chômage en contrepartie de moins de liberté. Marchenoir peut bien tenter de se raccrocher aux branches en écrivant ensuite que cette phrase dirait que "la fonction publique est un mal nécessaire", ce n'est pas son sens, il n'y aucune nécessité qui y transparaît, juste des maux. Si cette phrase est vraie, alors un bon fonctionnaire est un fonctionnaire "éradiqué", pour reprendre son champ lexical.
Je n'accuserais pas même Robert Marchenoir d'être un menteur ou un calomniateur comme il le fait de manière assez libérale, je pense que ses limites sont à chercher du côté de la logique.
Pour ne pas se rendre compte du ridicule à affirmer qu'une personne qu'on ne connaît que par un pseudonyme sur Internet serait l'incarnation à lui seul de plusieurs millions d'employés dont on réclame l'éradication de la fonction, il faut quand même une tenir une bonne.
Et puisqu'on en est à l'expression d'espoirs, pour ma part, j'espère que Robert Marchenoir n'a pas plus de 16 ans. Sinon, je lui souhaite bien du courage à tous égards.
—————————————
@ Serge HIREL
Je crains que les intercommunalités ne soient guère plus saines par essence que les communes. Aussi, si un contrôle étroit des dépenses des collectivités territoriales serait de bon aloi, rien ne sera vraiment possible tant qu'on ne saura pas si on veut décentraliser ou centraliser. L'équilibre est vraiment difficile à trouver - et les enjeux électoraux, la place des maires (et pas seulement en période de quête de signatures - le positionnement d'Edouard Philippe est significatif), vont sans doute obérer toute modification notable en la matière.
Concernant Fabien Roussel, je pense qu'il est nécessaire de le juger sur son programme et ses déclarations présentes - lui comme les autres candidats. Sinon, on se retrouve dans des discussions farfelues, comme si par exemple la question du rôle du "parti des fusillés" dans la Seconde Guerre mondiale était tout à fait significative, alors que le propre de la Seconde Guerre mondiale est d'avoir cassé bien des partis, avec des résistants et collaborationnistes notables allant de l'extrême gauche à l'extrême droite de part et d'autre, chacun pour des raisons différentes.
Je ne dis pas qu'il ne faudrait pas être outré par des déclarations pro-URSS qui surviendraient aujourd'hui. Mais aujourd'hui, Fabien Roussel est attaqué pour sa défense de l'identité française, pas pour avoir nié les crimes soviétiques.
Rédigé par : Marcel P | 30 janvier 2022 à 01:13
@ Marcel P ?!
Que vous arrive-t-il ?
Stop votre mauvais esprit insinuant que Marchenoir (fonctionnariste dans l'âme et ennemi juré, comme chacun sait, de l'initiative privée) aurait déploré un jour sur ce blog le trop-plein de fonctionnaires... C'est quoi ce délire ? Alors qu'il s'est toujours évertué à démontrer le contraire, à savoir que l'on manquait cruellement de ces petites mains dociles, aux ordres et recrutées à vie pour des salaires de misère, à commencer dans la fonction publique territoriale où les agents sont "absolument débordés", ainsi que l'avait si bien exposé je ne sais plus quelle donzelle catégorie A+ et QI assorti dans une oeuvre savoureuse en forme d'expérience vécue !
Volontaire... Pourquoi faire ?
Fonctionnaire, ça fait l'affaire !
Rédigé par : Axelle D | 30 janvier 2022 à 00:25
@ Marcel P | 29 janvier 2022 à 00:42
"Répondant à Marchenoir pour qui un fonctionnaire est forcément superflu [...]"
Menteur. J'ai dit, re-dit et répété explicitement le contraire. Ici même, et pas plus tard qu'il y a quelques jours.
Le reste de vos prétendues objections relève de la même mauvaise foi. Je remarque que simultanément, vous insistez pour défendre un système mis en place par les communistes, et que vous vous employez à perpétuer un procédé favori des communistes : la calomnie de leurs adversaires par attribution inlassable de positions contraires aux leurs, quelles que soient les preuves contraires.
Vous êtes la preuve vivante, s'il en fallait une, que le système fonctionnariste français doit être éradiqué.
Au fait : j'espère que vous n'êtes pas policier. Un policier qui ment, c'est un homme qui doit être renvoyé de son poste, et interdit à tout jamais d'occuper à nouveau un poste dans la fonction publique.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 29 janvier 2022 à 21:30
@ Marcel P | 29 janvier 2022 à 00:42
« ...c'est aussi souvent une stratégie locale d'emploi ou clientélisme…»
... quand ce n’est pas purement et simplement du recrutement de petites mains militantes payées par le contribuable... Dans nombre de communes contrôlées par la gauche - et, parfois, par la droite, dont tous les élus ne sont pas nécessairement des saints -, les ateliers municipaux fournissent à la demande des escouades de colleurs d’affiches électorales...
La pratique a encore de beaux jours devant elle : il ne sera jamais facile d’obtenir un contrôle de légalité pour un contrat portant sur un marché de distribution de tracts... À moins qu’une réforme audacieuse mette fin au règne des petits potentats locaux qui font d’un personnel territorial pléthorique à la fois la marque et le moyen de leur puissance.
Trois pistes à employer simultanément sont envisageables, qui ont déjà été esquissées : une réduction drastique des compétences des communes par leur transfert obligatoire à l’échelon intercommunal (communautés de communes, communautés d’agglomération...), une mutualisation forcée des achats de biens et des services rendus à la population et un contrôle étroit des dépenses au niveau des institutions territoriales permis par leur financement en provenance de plus en plus de l’échelon national. La disparition de la taxe d’habitation, compensée par une dotation de l’Etat, va en ce sens.
En revanche, même si, comme vous, je pense que la bolchévisation de notre fonction publique et, plus généralement, de notre économie comme décrite par Robert Marchenoir est exagérée, voire farfelue par son outrance, je ne partage pas votre opinion sur François Roussel, qui, selon vous, doit être exonéré des crimes commis en URSS et ailleurs par les dirigeants communistes au nom de l’idéal marxiste. Que je sache, le PC n’a pas abjuré sa foi en cette doctrine mortifère et son programme est totalement dans la ligne de ceux des « partis frères » quand ils étaient au pouvoir.
Le PC est un parti communiste canal historique. Contrairement à son pendant italien, qui, lui, a fait le choix en 1990, lors de son congrès de Bologne, de renier le « centralisme démocratique », puis, en 1991, à Rimini, de voter sa dissolution, les deux tiers des cadres et des militants, regroupés au sein du PDS, choisissant la voie de la social-démocratie. Quant aux « dinosaures », qui ont fondé le PCR, ils sont aujourd’hui réfugiés dans une coalition des forces de gauche radicales, dont l’impact est identique à celui annoncé de Roussel : 2,1 % lors des élections européennes de 2019.
À noter que ce rapport au marxisme est aussi au cœur des difficultés du PS, qui, contrairement au SPD allemand, n’a jamais abandonné officiellement cette ligne, même si la social-démocratie et l’économie de marché ont été les repères de ceux de ses dirigeants qui ont exercé le pouvoir (après 1983). Hormis les ego exacerbés des seconds couteaux qui se disputent aujourd’hui les restes de la gloire, ceci explique probablement la rupture totale et irréversible entre le « dinosaure » marxiste Mélenchon et les autres candidats qui ne savent plus trop où ils habitent.
Rédigé par : Serge HIREL | 29 janvier 2022 à 18:55
@ Serge HIREL
Répondant à Marchenoir pour qui un fonctionnaire est forcément superflu, vous pointez du doigt la question de « la fonction publique territoriale [où] les plus importantes coupes sont possibles [car] de nombreux métiers qu’elle assure [...] n’ont rien à voir avec sa mission ». Observez le taux d'endettemment de certaines municipalités et leurs effectifs (au pif: Montreuil, Saint-Denis, etc.) et on se souviendra que c'est aussi souvent une stratégie locale d'emploi ou clientélisme, sur laquelle il ne sera pas aisé de revenir sans considérablement remettre en question la politique de décentralisation.
Vu que tout le monde, LREM en premier lieu pour des raisons évidentes, courtise les élus locaux, il me semble qu'il n'est pas vraiment réaliste d'espérer la moindre coupe.
——————————————
@ Robert Marchenoir
C'est drôle d'écrire que « accepter de ne pas réduire, de façon drastique, le pouvoir de la fonction publique tel qu'il est aujourd'hui [...] c'est accepter, non seulement le modèle économique communiste qui a été mis en place par Maurice Thorez et ses camarades ministres en 1945, mais son aggravation considérable qui est intervenue depuis ».
Dans votre propre phrase, vous affirmez que notre modèle actuel serait bolchevique depuis 1945, qu'il n'aurait connu que des aggravations. À vous lire, on comprend que les bolcheviques sont au commandes depuis 77 ans, ou en tout cas que tous les Schuman, Pfimlin, Debré, Pompidou et autres n'ont jamais été tentés un seul instant de se départir d'un tel modèle.
Enfin, historien à ses heures, économiste aussi, à nous expliquer que si les salariés du privé sont peu payés, c'est à cause du coût des fonctionnaires. L'économiste que le salaire des fonctionnaires est une dépense abstraite qui n’est pas réinjectée dans l'économie, il croit aussi que les salariés n'auraient pas à faire face à la réalité des coûts de la santé, de l'éducation, des transports, si tout était privé. Ne parlons même pas de la privatisation des autoroutes ou de la Française des jeux, exemples significatifs de l'intérêt collectif à privatiser tout et n'importe quoi - enfin, ceux qui ont réalisé ces scandales d'Etat savent qu'ils l'ont fait pour avoir du budget à court terme au détriment de l'intérêt financier collectif à long terme, comme quand la maire de Paris touche les loyers des logements sociaux pour les années à venir, les années où elle ne sera plus maire.
Pour en revenir à Fabien Roussel, je ne comprends pas les commentaires qui évoquent la Seconde Guerre mondiale à son sujet. Le Komintern n'existe plus, les propositions de Fabien Roussel n'impliquent aucune soumission à un pouvoir extérieur, c'est hors-sujet. L'URSS n'est plus, le PCF ne peut plus être ce qu'il était.
De nos jours où tout le monde semble admettre la soumission aux exigences de l'Allemagne, où il est question de leur donner l'arme nucléaire ou un siège au Conseil de sécurité de l'ONU, après avoir consenti à saboter notre industrie de l'énergie alors que nous étions en avance parce que pas sous le joug des anti-nucléaires allemands, on comparerait Fabien Roussel au déserteur Maurice Thorez ? C'est absurde.
Ses dernières déclarations ne montrent pas un déserteur, puisqu'il ose tenir des propos complètement iconoclastes au sein de l'électorat de gauche.
Si vraiment on veut s'amuser aux comparatifs avec la Seconde Guerre mondiale, on peut observer qu'actuellement, avec la coopération ou bénédiction de l'Allemagne, la Russie masse des soldats aux frontières de l'Ukraine et ses pays satellites utilisent leur armée pour attaquer les frontières extérieures de l'Europe en utilisant des migrants africains, pendant que la France ne pipe mot, voire fait la leçon aux pays du pacte de Visegrad qui affirment vouloir préserver leur souveraineté nationale.
Toutes proportions gardées, ce contexte a des relents de « traité germano-soviétique d'amitié, de coopération et de démarcation »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_germano-sovi%C3%A9tique_d%27amiti%C3%A9,_de_coop%C3%A9ration_et_de_d%C3%A9marcation et de voyage à Munich.
Sur ce thème, une fois de plus je ne comprends pas le sens des affirmations d'Achille : il donne le lien d'un article qui dit que « le PCF été prisonnier du pacte germano-soviétique [et] s'est donc abstenu de résister contre les Allemands jusqu'au printemps 1941 » et reproche ensuite à Serge Hirel d'écrire « quant aux « résistants communistes, ils étaient bien peu nombreux avant le 22 juin 1941 », le tout sur la base d'un article de Libération, c'est-à-dire tout sauf du premier choix en matière d'histoire des communistes.
Car évidemment, cet article est d'une incohérence malhonnête. Sans même rentrer dans le détail et parler des positions « pacifistes » et de la désertion de Maurice Thorez lors de la mobilisation contre l'Allemagne nazie, si le PCF est tenu « prisonnier du pacte » entre Allemagne nazie et l'URSS, c'est qu'il n'est absolument pas autonome de l'URSS. Or, lorsque l'Allemagne nazie et l'URSS font une attaque concertée contre les alliés de la France, ces deux pays sont objectivements alliés. Le PCF était en guerre contre la Pologne par proxy - donc en guerre contre la France libre. Le PCF dépendait de l'URSS qui commettait des crimes de guerre contre la Pologne - donc contre la France libre.
Le PCF jusqu'en 1941, c'est donc bien la collaboration avec les nazis, puisqu'avec l'URSS.
La seule explication alternative serait de prétendre le PCF autonome de Moscou, ce qui est un contresens historique puisque c'est son origine même, l'objet même de sa scission avec la SFIO lors du Congrès de Tours. Et si on persistait à vouloir croire à ce contresens, alors on reviendrait à la question de départ : pourquoi aucune résistance avant 1941, pour tenter de publier l'Humanité, etc.
—————————————-
@ Denis Monod-Broca
Vous demandez « Ou encore : qui préférer, un néocommuniste ou un néonazi ? ». Je ne vois pas pourquoi nous devrions exprimer une préférence pour la peste ou le choléra.
Le communisme a systématiquement dévié en régime totalitaire parce que ses fondements le permettent aisément.
Ceci étant dit, Fabien Roussel et le PCF de 2022 sont socialistes. Mieux que le test de Turing, on peut soumettre le PCF 2022 au test [des 21 conditions du congrès] de Tours.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Conditions_d%27admission_%C3%A0_la_IIIe_Internationale
Le PCF 2022 ne remplit aucune des conditions - sauf celle du nom de parti -, il serait réintégré à la SFIO si elle existait encore.
D'où mon propos plus haut. C'est faire un mauvais procès à Fabien Roussel que de lui faire celui du communisme. Peu importe le nom du parti, ce n'est pas comme si les Verts étaient en rapport avec l'écologie, par exemple. Il faut le juger pour ce qu'il propose aujourd'hui (enfin sauf si on est dans la fainéantise intellectuelle).
Rédigé par : Marcel P | 29 janvier 2022 à 00:42
@ Michel Deluré | 26 janvier 2022 à 11:49
"Voilà qui prépare des réveils douloureux !"
Et peut-être pour bientôt.
On comprend qu'Emmanuel Macron hésite à se représenter. Je souhaite beaucoup de courage à son successeur.
Rédigé par : Lucile | 27 janvier 2022 à 19:01
@ Michelle D-LEROY | 26 janvier 2022 à 16:17
« En ce qui concerne les conseillers du Président (...) »
Le scandale n’est pas le nombre de conseillers autour du Président. Ils sont nécessaires à la prise de décision, d’autant que l’actuel locataire de l’Elysée se préoccupe du nombre de tours de taille-crayon nécessaire pour que la pointe dudit crayon respecte la norme « bla-bla-bla.gouv.fr ».
Le scandale, c’est que chaque ministre dispose également d’un cabinet pléthorique, chargé de le conseiller sur les mêmes questions que celles étudiées par les marquis du Roi, et qu’à Matignon, une troisième équipe, elle aussi bien fournie, entoure le Premier ministre pour gamberger sur ces mêmes sujets.
Le résultat ? Un souvenir... Il n’est pas tout neuf, mais l’histoire peut se renouveler aujourd’hui ou demain à propos de n’importe quel dossier de actualité... Donc, au printemps 1987, j’ai eu l’occasion d’observer de près la privatisation d’une chaîne du service public... Je ne dis pas TF1 parce qu’en fait, jusqu’au dernier moment, deux cabinets se sont affrontés, celui de Jacques Chirac, Premier ministre, et la « bande à Léo », qui, rue de Valois, entourait François Léotard, ministre de la Communication.
Si l’un disait « TF1 », l’autre, aussitôt, prenait le contrepied : « Antenne 2 »..., quitte à ce que, le lendemain, les « belligérants » appellent Le Monde et Le Figaro pour inverser leurs choix, sans trop d’explications sur les raisons de cette volte-face. On ne pouvait même pas déceler dans ce manège la moindre trace de favoritisme en faveur de tel ou tel candidat à la reprise. Bref, simplement, ils ne s’aimaient pas et revendiquaient, l’un et l’autre, le monopole de la décision.
Cette mésentente est même allée un jour jusqu’à laisser sans moyen de transport le conseiller communication de Chirac que « François » avait invité à Royan, aux assises de son parti. Pour regagner Bordeaux-Mérignac, le pauvre José Frèches dut faire appel à un journaliste qui allait prendre le même vol que lui. Il prévint Air France de son retard et, à leur arrivée, le pilote ayant expliqué à ses passagers que, pour décoller, il devait attendre « quelqu’un de Matignon », journaliste et conseiller reçurent une belle ovation... La « bande à Léo » en rit encore...
Au-delà de cette anecdote, il faut voir dans de tels conflits une perte de temps, une perte d’énergie et une zizanie quasiment intolérables. Rien n’a changé aujourd’hui, hormis peut-être que le pouvoir est clairement la propriété du Château, les directeurs de cabinets ministériels servant de courroies de transmission grâce à des contacts permanents avec le secrétariat général de l’Elysée.
Peut-être faudrait-il dès lors, en tout cas si le Roi est réélu, envisager de réduire la voilure à Matignon et dans les ministères... S’il ne l’est pas et que l’on en revient à la lettre de la Constitution (le président préside, le gouvernement gouverne et les ministres gèrent leur département comme l’entend Matignon), c’est l’Elysée qui devra se serrer (un peu) la ceinture.
Rédigé par : Serge HIREL | 27 janvier 2022 à 18:30
@ Robert Marchenoir | 26 janvier 2022 à 22:54
« Ce sont ces dernières [les infirmières-fonctionnaires payées 1 800 €] qu'il faut virer en masse (...) et aussi, bien entendu, les millions de fonctionnaires occupant des postes totalement inutiles, contrairement à ceux des infirmières dans les hôpitaux, qu'il suffirait de privatiser"
Cette énormité fragilise fortement toute votre démonstration sur la nécessité absolue de baisser drastiquement le nombre de fonctionnaires. Oublions-la. Je ne suis pas loin de partager votre opinion, hormis quant au périmètre restreint que vous réservez à l’Etat. Le rôle de celui-ci ne s’arrête pas au régalien tel que vous le définissez (Défense, Sécurité intérieure, Affaires étrangères, Armée). Il doit aussi disposer des moyens lui permettant d’assurer son rôle en matière de cohésion de la société (égalité des citoyens et des territoires notamment) et de contrôle de l’application des lois.
Ce qui ne veut pas dire par exemple qu’il doit conserver Pôle emploi dans sa surface actuelle. D’autant qu’il y a belle lurette que l’on trouve plus vite un poste de travail sur Internet - auparavant dans les petites annonces des journaux - que parmi les offres de cette institution. Quelques centaines d’inspecteurs, motivés par un salaire à la hauteur de leurs responsabilités, suffiraient pour surveiller les entreprises privées mettant en relation chômeurs et entreprises. Des entreprises bénéficiant d’une bien meilleure flexibilité qu’un service public emprisonné dans le carcan du statut, et rémunérant ses salariés en prenant en compte pour partie leur productivité.
C’est probablement dans la fonction publique territoriale que les plus importantes coupes sont possibles. De nombreux métiers qu’elle assure - du jardinier au placier de marché, du gestionnaire de camping au cuisinier, en passant par l’éboueur, le mécanicien, le chauffeur de car et bien d’autres... - n’ont rien à voir avec sa mission. Et le privé, via des DSP ou des marchés négociés, serait, encore une fois, plus efficace. Idem pour l’audiovisuel, qui, non seulement n’a pas sa raison d’être, mais est contraire à la séparation des pouvoirs si l’on considère que les médias sont un contre-pouvoir.
La question de la fonction publique hospitalière est plus délicate car la réduction de ses effectifs présuppose un changement radical de politique dans ce secteur extrêmement sensible. Il sera tôt ou tard indispensable, eu égard aux énormes déficits publics qu’elle entraîne aujourd’hui. Le secteur privé hospitalier est tout aussi performant que le public et le mépris qu’affiche celui-ci à l’égard en particulier des médecins généralistes de ville n’a que trop duré.
Je m’étonne chaque jour que, les admissions étant rentrées dans une quasi-normalité, beaucoup de fonctionnaires hospitaliers, y compris des « pontes », se plaignent du fait que leur service accueille un nombre de patients équivalent presque au nombre de lits. Dans le secteur privé, quels que soient les métiers, il est rare - pour ne pas dire jamais - qu’un salarié, hormis les cégétistes, spécialistes des cadences infernales, envisagent de quitter son emploi sous prétexte que le carnet de commandes est plein...
Dans un premier temps, peut-être faudrait-il non pas les virer mais améliorer leur productivité en réorganisant certains services qui, ouvertement, en ont grand besoin.
Une anecdote personnelle : pour recevoir la troisième dose de vaccin, je me suis présenté à l’hôpital à l’heure convenue... mais, par erreur d’agenda, avec un jour d’avance. J’étais le dernier piqué de la journée... Premier conciliabule : peut-on injecter la dose malgré cette erreur de sa part ? Réponse affirmative... Deuxième conciliabule : faut-il le compter sur l’effectif des piqués d’aujourd’hui ou l’inscrire demain ? Réponse : aujourd’hui... Troisième conciliabule : comment faire pour que, ce soir, l’administration ne s’aperçoive pas qu’il manque une dose ?... Tout cela a duré une grosse demi-heure... et elles étaient six autour de l’ordinateur... Le geste médical, lui, a demandé dix secondes et une seule infirmière.
En revanche, avant même toute inflexion de la politique hospitalière, il est possible et même urgent de dégraisser sans état d’âme l’administration hospitalière qui, non seulement coûte cher en salaires et charges, mais ne se contente pas d’être improductive : sa propension à ouvrir le parapluie pour éviter tout incident de carrière et la nécessité qu’elle a de prouver son utilité entraînent un surcroît de paperasse qui n’est pas pour rien dans le mécontentement du personnel réellement sur le terrain.
Un retour à une offre de santé de qualité passe nécessairement par le développement du secteur privé... en prenant en compte ses contraintes, dont la première est la rentabilité. Parce que le droit à la santé est « un objectif à valeur constitutionnelle » (Cahiers du Conseil constitutionnel n°6 – janvier 1999), l’Etat devra trouver un équilibre entre les deux secteurs, en acceptant d’assumer un déficit public généré par les actes lourds hors de portée financière des hôpitaux privés.
Il devra aussi maintenir une étroite surveillance de l’offre médicale et hospitalière, avec pour premier souci la liberté de choix du patient et l’égalité de chacun face à la maladie. Par exemple, en résorbant les déserts médicaux grâce à l’obligation faite aux jeunes généralistes et spécialistes diplômés d’exercer durant un certain temps dans un bassin de population privé d’un nombre de professionnels suffisant.
Rédigé par : Serge HIREL | 27 janvier 2022 à 15:07
@ Tipaza | 27 janvier 2022 à 09:19
Je me suis trompée de lien, le protocole était mieux expliqué dans une autre vidéo où on disait à l'enfant : "si tu attends un quart d'heure pour manger ce bonbon, tu en auras un deuxième". La vidéo dont j'ai fourni le lien se termine par une leçon de morale plate et sans saveur sur le self-control. Elle ne fait pas intervenir la notion de plaisir, qui me paraît pourtant primordiale.
À propos de l’hédonisme, nous lui devons peu mais beaucoup à ceux qui n'en ont pas fait leur philosophie. C'est la capacité à différer le plaisir qui a permis à la société occidentale de faire les progrès dont nous profitons actuellement. Sans elle, à quoi bon se donner un mal quelconque pour qui ou quoi que ce soit, pour nos enfants et pour leur avenir une fois que nous serons disparus ? Le raffinement suprême de notre société est qu'elle avait su jusqu'ici concilier un plaisir de vivre - qu'elle a même érigé en art, particulièrement en France - sans verser dans l’hédonisme pur et dur.
Pour en revenir à la vidéo, bien sûr que pour certains enfants, il s’agit peut-être d’un choix délibéré. Mais regardez les autres vidéos sur le sujet, par exemple celle-ci, il est évident que tous les enfants veulent deux friandises plutôt qu’une. https://www.youtube.com/watch?v=Yo4WF3cSd9Q
Et puisque le sujet du billet tourne autour du communisme, le communisme tue chez les gens qui vivent sous ce régime la possibilité de faire le choix proposé aux enfants dans le test. Il exige le sacrifice mais il vole la récompense du sacrifice. Il tue le plaisir, le plaisir immédiat et le plaisir différé. Il règne par la coercition et par la peur. Les cigales prennent aux fourmis dans un premier temps, mais bientôt il n’y a plus ni cigales ni fourmis, c’est la ferme des animaux, la menace permanente réglant de façon égalitaire les comportements.
Rédigé par : Lucile | 27 janvier 2022 à 13:29
@ Lucile | 26 janvier 2022 à 20:57
Vous m'avez bien fait sourire, je n'avais pas pensé à cet effet collatéral du chocolat. ;-)
Un mot sur ce test.
Le psy en question mesure la capacité des enfants à se projeter dans le futur, et en suivant leur cursus scolaire en déduit que ceux capables de penser le futur ont les meilleurs résultats. Ce dont je ne doute pas.
Il manque tout de même à cette analyse, une vision contradictoire indispensable.
Il y a toute une école de philosophie qui considère le présent supérieur au futur.
Elle se manifeste simplement par toute la série des proverbes : Carpe Diem, et surtout : Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras.
Le psy en question a-t-il pensé un instant que ces enfants qui n'ont pas résisté étaient peut-être des hédonistes en herbe ? Qu'ils savaient très bien ce qu'ils faisaient ?
Au fond quelles garanties de retour avait-il donné ? Aucune, il fallait croire sa seule parole d'adulte, et un enfant qui ne croit pas la parole d'un adulte fait déjà preuve d'une intelligence certaine, n'est-ce pas ?
Ces pauvres petits avaient fait probablement l'expérience d'un père Noël évanescent.
Et puis quel est le but de la vie ?
La réussite scolaire et sociale ou le bonheur précédé de la joie hédoniste ?
On en revient à un échange bref que nous avons eu il y a peu. C'est à dire aux fondamentaux ;-)
Rédigé par : Tipaza | 27 janvier 2022 à 09:19
@ Michelle D-LEROY | 26 janvier 2022 à 16:17
Je ne doute pas de votre anticommunisme, au sens où je n'ai aucun mal à croire à la sincérité de votre opposition aux régimes type URSS, à la dictature et aux massacres qui les accompagnent, etc.
Je ne peux que vous approuver, de plus, sur le refus "d'un retour sur un passé où le patron avait tous les droits, et ses salariés juste celui de travailler et se taire". Ce qui a cessé d'exister, en France, avant la fin du XIXe siècle.
En bon libéral, je suis pour la liberté d'association, qui implique celle de se syndiquer (mais pas d'attenter à la liberté des autres, selon le modèle syndical hérité du communisme qui est le nôtre).
En revanche, vous ne semblez pas vous rendre compte qu'accepter de ne pas réduire, de façon drastique, le pouvoir de la fonction publique tel qu'il est aujourd'hui (tant en termes d'effectifs que de statut), c'est accepter, non seulement le modèle économique communiste qui a été mis en place par Maurice Thorez et ses camarades ministres en 1945, mais son aggravation considérable qui est intervenue depuis.
Le nombre des fonctionnaires, leur domaine d'intervention et la dépense publique dans son ensemble se sont considérablement accrus depuis ce premier gouvernement de Gaulle.
"On ne peut à la fois critiquer le trop-plein de fonctionnaires à 1 800 € par mois et trouver normal les dépenses exponentielles de nos monarques Présidents entourés avant tout de leurs courtisans."
Bien sûr que si. Vous parlez de courtisans : c'est diffamatoire. Vous parlez de dépenses exponentielles : c'est une allégation péremptoire étayée sur rien. Vous vous plaignez qu'ils soient payés davantage que 1 800 €. Encore heureux ! Comment voudriez-vous que l'on trouve des candidats à ces postes si on les payait au prix d'une infirmière ?
Y aurait-il 100 conseillers à l'Élysée payés rigoureusement à ne rien faire, que ce serait un non-problème face à l'ensemble de la dépense publique. Il faudrait que les Français se débarrassent de cette jalousie mauvaise, gilet-jauniste, sans-culotte, consistant à se focaliser sur le coût de la Présidence, du Sénat, etc., au détriment de ce qui coûte vraiment cher, c'est à dire les infirmières-fonctionnaires payées 1 800 €.
Ce sont ces dernières qu'il faut virer en masse, si vous voulez retrouver le "pouvoir d'achat" qui vous fait défaut, et vous amène à jalouser des hauts fonctionnaires en raison de leur traitement. Ces dernières, et aussi, bien entendu, les millions de fonctionnaires occupant des postes totalement inutiles, contrairement à ceux des infirmières dans les hôpitaux, qu'il suffirait de privatiser.
Encore une fois, si les fonctionnaires sont, pour un nombre appréciable d'entre eux (pas tous !), médiocrement payés, c'est justement parce qu'il sont trop nombreux, invirables, et pas en concurrence sur le marché.
C'est d'ailleurs pour cela aussi que les salariés du privé sont trop peu payés : parce qu'il faut bien payer (mal) des fonctionnaires innombrables, rendus inefficaces par le système au sein duquel ils travaillent.
Céder à vos revendications absurdes et obliger la Présidence à rouler en Clio (ce qu'elle doit faire déjà, plus ou moins), ou à diminuer le nombre de ses collaborateurs, cela satisferait peut-être la jalousie de nombreux Français ; ça ne changerait pas d'un iota les méfaits de la dépense publique délirante que vous payez, d'une manière ou d'une autre. Et qui vous appauvrit, ainsi que tous les fonctionnaires à 1 800 €.
Ces derniers ne connaîtraient-ils pas un sort meilleur, s'ils étaient employés par le privé, sans doute à d'autres métiers, pour 2 500 € ?
C'est cela qu'empêche le système proprement communiste dont nous avons hérité depuis 1945, et qui est toujours en place. Ce sont les syndicats de fonctionnaires communistes qui ont systématiquement arbitré en faveur des effectifs et au détriment des salaires, parce que c'est ce qui assoit leur pouvoir.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 26 janvier 2022 à 22:54
@ Tipaza | 26 janvier 2022 à 16:32
Bonne idée : le chocolat noir a des vertus anti-inflammatoires. Mais il me semble que c'est aussi un aphrodisiaque, au point que je me demande si vos intentions à l'égard de votre ami(e) gourmand(e) étaient honnêtes.
Rédigé par : Lucile | 26 janvier 2022 à 20:57
@ Lucile
@ Denis Monod-Broca
@ Xavier NEBOUT
Je tiens à préciser que je n'utilisais pas le terme de "principe de réalité" dans une quelconque acception psy et que je ne l'opposais pas à un "principe de plaisir".
Je l'utilisais dans une acception beaucoup plus basique. Celle qu'on n'échappe pas aux conséquences, à la causalité. Les conséquences peuvent être mauvaises, mais elles peuvent aussi être bonnes.
Dans l'acception psy, la connotation du principe de réalité est que les conséquences sont mauvaises en soi et s'opposent ontologiquement au plaisir. Dans l'acception que je lui donne en référence au Testament de Morann, il suffit de lire le testament de Morann pour voir que les conséquences peuvent tout à fait être bonnes pour autant que les actions bonnes.
Rédigé par : F68.10 | 26 janvier 2022 à 20:13
Le caractère sympathique de Fabien Roussel ne doit pas nous faire oublier le passé criminel du parti communiste au début de la dernière guerre ; en mai 40 les soldats allemands étaient éberlués de voir dans les villes qu'ils traversaient des pancartes affichant :
"On ne tire pas contre les Allemands. Pas un coup de feu. Vive Staline ! Vive Hitler !"
Dans les usines d'armement le matériel était saboté par les ouvriers communistes (carburateurs trafiqués chez l'avionneur Farman, boulons dans les boîtes de vitesse des chars Renault, etc.).
Ces actions criminelles ont continué après la guerre avec les sabotage d'armements destinés à nos soldats d'Indochine.
Rédigé par : Claggart | 26 janvier 2022 à 19:02
@ Lucile | 26 janvier 2022 à 11:59
J'ai reproduit le test dans sa version pour adultes avec du chocolat noir aux amandes.
La personne en question, que je connais bien, a résisté 15 secondes environ.
Je ne pense pas que ce résultat ait une quelconque signification pour son avenir.
Le seul test significatif pour son avenir, est le test PCR, infiniment moins savoureux.
Rédigé par : Tipaza | 26 janvier 2022 à 16:32
@ Robert Marchenoir
Si je suis anticommuniste, que certains pourront qualifier de primaire, et révoltée contre ces dictatures aussi toxiques et funestes que le nazisme (même si ce n'est pas de bon ton de le dire), a contrario je ne suis pas non plus pour un retour sur un passé où le patron avait tous les droits et ses salariés, juste celui de travailler et se taire. Trouver un juste équilibre est tout à fait possible et c'est déjà le cas dans beaucoup d'entreprises petites ou grandes.
Et en ce qui concerne les conseillers du Président, il y a beaucoup à dire. Si bien entendu une décision doit être mûrie, étudiée et préparée, les conseillers secteurs par secteurs ont une utilité. Toutefois, ce que je voulais dire avant tout c'est que si on ajoute aux conseillers (54 très exactement) avec leur staff et leurs salaires de cadres très supérieurs, les commissions créées au gré des propositions et le coût des cabinets extérieurs, on comprend que le budget du Président-Roi doit exploser et qu'on ne peut à la fois critiquer le trop-plein de fonctionnaires à 1 800 € par mois et trouver normal les dépenses exponentielles de nos monarques Présidents entourés avant tout de leurs courtisans.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 26 janvier 2022 à 16:17
@ Patrice Charoulet | 26 janvier 2022 à 08:34
"Une merveille, votre prose. J'aimerais la diffuser partout. Je ne la mets que sur mon blog et sur le blog de Pierre Assouline."
Merci Patrice Charoulet.
Être désagréable et à contre-courant est une manie chez moi. Un TOC.
Ça bouscule les guéridons de nos papys toujours à la recherche de « la juste mesure », une infantilisation de septuagénaires.
Rédigé par : Savonarole | 26 janvier 2022 à 13:17
@ Serge HIREL | 26 janvier 2022 à 11:34
« Donc, selon vous, la macronie aurait une fin ! Dieu soit loué ! Mais pourquoi attendre cinq ans pour profiter d’un tel bonheur ? »
La macronie risque de s’arrêter avec Emmanuel Macron en 2027, tout comme le gaullisme, en fait, s’est arrêté avec de Gaulle. Et pour cause le président ne peut effectuer que deux mandats. Mais on ne sait jamais, en cas de situation exceptionnelle, EM sera peut-être amené à en effectuer un troisième, comme ce fut le cas pour Theodore Roosevelt aux Etats-Unis pour cause de guerre mondiale. Auquel cas il vous faudra attendre 2032.
Rassurez-vous Marion sera encore pimpante et totalement opérationnelle vu qu’elle n’aura que 42 ans.
Moi, si Dieu me prête vie, je serai octogénaire et finalement depuis mon EHPAD je me contenterai de finir le reste de mon âge dans les meilleures conditions possibles, en espérant que l’on ne me compte pas les biscottes du petit déjeuner.
Rédigé par : Achille | 26 janvier 2022 à 12:36
@ Denis Monod-Broca
"Pourquoi parle-t-on de « principe de réalité » ? La réalité est la réalité. Le principe de réalité, je ne vois pas ce que c'est."
J'aime vraiment beaucoup votre question et je vais tenter d'y répondre comme je la comprends. On parle du principe de réalité par opposition au principe de plaisir. Les deux sont des "principes" à cause de leur côté impératif dans la formation de nos jugements, dans nos attitudes mentales et dans nos comportements.
Nous sommes équipés de récepteurs à la douleur et au plaisir. Spontanément les êtres vivants trouvent la douleur et la frustration désagréables et ils cherchent à les éviter. Ils cherchent aussi à ressentir du plaisir, ex. le nourrisson qui suce son pouce. Ce principe de plaisir a quelque chose d'immédiat, et d'absolu, on sait tout de suite si on a mal et on cherche à en sortir de manière quasiment réflexe. C'est à la naissance que ce principe s'observe à l'état brut. Il va peu à peu être contrebalancé - sans disparaître - par la prise de conscience du monde qui nous entoure, de nos limitations, des causes et des effets, et de la différence entre avant, maintenant et après. Il se traduit par une aptitude progressive à accepter des frustrations. En acceptant de retarder la satisfaction immédiate, nous y gagnons. L'enfant accepte de suivre des règles, d'étudier, de se laisser examiner par le médecin, de souffrir dans la salle de sport etc. c'est à dire qu'il veut bien se donner du mal. Il le fait d'abord pour plaire à ses parents, mais bientôt pour lui-même. Cela le grandit ; cela lui permet de prévoir, d'anticiper, et de sacrifier un plaisir immédiat pour une réussite ultérieure. Il tient compte de la réalité. Elle s'impose à lui dans toute sa dure nécessité, mais il trouve un plaisir à l’aménager en fonction de ses projets. Le fin du fin étant donc de satisfaire le principe de plaisir en satisfaisant au principe de réalité.
Tout est fait dans une réunion électorale pour faire prévaloir le principe de plaisir, comme dans un grand magasin au moment des fêtes : lumières, ambiance, musique, chaleur du groupe. C'est l'euphorie. Avec nos candidats, il n'y a de lendemains que de lendemains qui chantent.
Pour illustrer le principe de plaisir, voir le savoureux test du marshmallow. Il semble que les enfants capables d’attendre pour manger leur bonbon ont eu par la suite de meilleurs résultats scolaires.
https://www.youtube.com/watch?v=wi8jqjo8sV8
Pour finir, Freud dit que l'illustration la plus claire du principe de réalité se trouve dans la science. J'aime beaucoup cette idée que le principe de réalité est un principe de recherche, d'analyse, de confrontation avec les faits. On se représente souvent l'imaginaire comme mystérieux et la réalité comme offerte de manière brute à notre compréhension. Au contraire disent Shakespeare et Freud, nous sommes faits de l'étoffe dont sont faits les rêves, l'imaginaire est ce qui nous est le plus constant et le plus familier. Alors que notre équipement pour percevoir la réalité nous demande un effort, il est limité et imparfait. Mais perfectible. Et combien précieux !
Rédigé par : Lucile | 26 janvier 2022 à 11:59
Fabien Roussel est probablement utile au débat démocratique.
Cependant, son agréable personnalité ne peut gommer la souffrance infligée à une population gouvernée par le communisme alors que la nomenklatura s'en met plein les poches.
Et une fois que le PC est au pouvoir, essayez de formuler une petite objection, une légère critique, un semblant d'opposition.
Voyez ce qui s'est passé avec les dictateurs de Russie et ce qui se passe encore aujourd'hui dans plusieurs pays.
La mémoire courte est un danger.
Rédigé par : lucas | 26 janvier 2022 à 11:53
@ Lucile 25/22 16:45
Je partage totalement votre point de vue. C'est s'exposer à de cruelles désillusions que de dépenser par anticipation une richesse que l'on est incapable de créer.
Certains se référent à Keynes pour justifier de tels agissements mais c'est lui faire insulte car il n'a jamais théorisé de telles pratiques. Ce qui chez lui ne devait être que remède ponctuel pour faire face à une situation exceptionnelle est devenu chez nous, pour nos gouvernants, un mode de gestion permanent dans le cadre d'une situation normale.
Voilà qui prépare des réveils douloureux !
Rédigé par : Michel Deluré | 26 janvier 2022 à 11:49
@ Achille | 26 janvier 2022 à 08:06
« Je crains toutefois que vous ne deviez attendre 2027. »
Donc, selon vous, la macronie aurait une fin ! Dieu soit loué ! Mais pourquoi attendre cinq ans pour profiter d’un tel bonheur ?
Rédigé par : Serge HIREL | 26 janvier 2022 à 11:34
@ F68.10
Magnifique sujet de débat que nous aurons l'occasion de poursuivre.
Je rappellerai cependant qu'il n'y a qu'une autorité à laquelle on puisse obéir sans se déshonorer même quand elle a tort, c'est celle de son père.
Or le pouvoir paternel est l'essence de la royauté.
La royauté est donc le seul pouvoir compatible avec l'honneur.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 26 janvier 2022 à 09:46
@ Savonarole
Une merveille, votre prose. J'aimerais la diffuser partout. Je ne la mets que sur mon blog et sur le blog de Pierre Assouline.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 26 janvier 2022 à 08:34
@ Serge HIREL | 25 janvier 2022 à 20:04
« Rien ne dit qu’une candidate - jeune et blonde - ne raflera pas la mise en réconciliant Eric et Marine... Cette fois, votre Roi aurait vraiment du mouron à se faire... »
Ah l’arme fatale de l’extrême droite. La belle Marion. La seule capable d’assurer l’union des droites de LR à RN en passant par Reconquête de Zemmour, Les Patriotes de Philippot, Debout le France de Dupont-Aignan, sans oublier l’UPR d’Asselineau.
Un peu comme Mitterrand avec son union de la gauche en 1981 en somme.
Je crains toutefois que vous ne deviez attendre 2027.
Elle aura alors l’âge d’Emmanuel Macron quand il a été élu président. Juste à point pour affronter le monde impitoyable de la politique !
Rédigé par : Achille | 26 janvier 2022 à 08:06
@ Denis Monod-Broca
"Pourquoi parle-t-on de « principe de réalité » ? La réalité est la réalité. Le principe de réalité, je ne vois pas ce que c'est."
C'est que la réalité a toujours raison. En d'autres termes: il n'existe pas une seule morale que je connaisse sur Terre, y compris la morale chrétienne, qui s'autorise à faire abstraction des conséquences dans l'évaluation de ses jugements moraux. En d'autres termes, il n'existe pas de bons principes aux mauvaises conséquences: les mauvaises conséquences réfutent l'assertion que ces principes soient bons. C'est cela, le principe de réalité: la correction des principes que le réel impose.
"Les sentiments font, à leur façon, partie de la réalité. Ils sont ce qu'ils sont, pourquoi dire qu'ils mentent ?"
Simplement parce que c'est le cas. Ils nous induisent souvent en erreur. C'est pour cela qu'il importe de les analyser pour savoir quand ils nous mentent. Comme toute chose dans l'univers, ils sont analysables, critiquables et réfutables, et, dans l'ensemble, oui, ils induisent en erreur.
"Mieux vaut de bons sentiments que de mauvais sentiments, à condition de ne pas les trahir dans l'action, ni de leur soumettre la raison. Tout est là."
Absolument pas. Si de mauvais sentiments ont de bonnes conséquences... ils en deviennent bons.
———————————————————
@ Xavier NEBOUT
"L'expression "principe de réalité", "pri" qui a précédé "cipe" en place, c'est une absurdité concernant la réalité, et tous les dits "intellectuels" qui l'ont employée, des nullités sur le plan philosophique. Ceci dit, soyez remercié pour votre éloge du pouvoir royal en son principe."
Ce texte, le testament de Morann, est un concentré de morale druidique. Il s'agit effectivement de la morale qui sous-tendait ces potentats. Mais qu'on soit en démocratie ou en royauté, il demeure que l'idée de faire coïncider l'action politique et cette forme de vérité, qui est à la fois l'art de juger des choses correctement et celui du pragmatisme, car on n'échappe pas aux conséquences, est à mon sens une bonne chose.
Ce n'est pas en soi une apologie de la royauté, en tout cas pas de ma part: nos sociétés s'étant complexifiées depuis cette époque, il ne me paraît pas réalisable de pouvoir se passer de la démocratie. Car elle nous empêche de passer sous silence le ressenti des petites gens. Et sans intégrer ce ressenti, pas de jugement correct possible dans l'art de gouverner.
Notez aussi qu'il est possible de voir dans ce texte la possibilité de récuser un souverain sur la base qu'il s'éloignerait d'un rapport correct à la notion druidique de la vérité. Je ne pense donc pas qu'un tel texte cautionne un absolutisme comme celui d'Ancien Régime. Inutile d'en dire plus.
Mais je vous remercie d'avoir apprécié ce texte. J'ai fait un effort de réaménagement du contenu pour en faire ressortir l'oralité. C'est en effet le type de texte qui se lit à haute voix en imposant intonation et rythme.
C'est un texte philologiquement important car Morann, parfois divinité, parfois homme divinisé, fait partie de cette catégorie de divinités apportant les lois aux hommes.
Rédigé par : F68.10 | 26 janvier 2022 à 00:03
Comparaison n'est pas raison, à moins que...
Lors de l'émission politique "Club Le Figaro Présidentielle" du 25 janvier, après qu'Alexandre Devecchio a donné les cinq noms des candidats de droite pouvant se maintenir au premier tour, le chroniqueur/animateur le plombe avec ironie, "bon ben, ça fait quand même beaucoup de monde dans le même aquarium avec un piranha".
C'est qui le piranha dans le bocal ? Macron ?
Comme dirait Bourdon "c'est une image, une expression"...
Rédigé par : Ellen | 25 janvier 2022 à 22:44
Les stages de conversion sont maintenant passibles de prison.
Voilà comment Macron augmente son assise électorale.
Jamais dans l'histoire de l'humanité, un peuple n'est descendu aussi bas.
Honte à tous les partisans de Macron.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 25 janvier 2022 à 22:34
@ Achille 25 Jan 17:15
Macron l'a dit donc c'est vrai, ah ah ah. Vous engrossez par les oreilles !
Rédigé par : Antoine Marquet | 25 janvier 2022 à 22:20
Même si l'homme est sympathique, jamais le communisme ne passera en France ni dans aucun pays de l'UE. L'histoire tragique sous l'emprise soviet pendant 70 ans doit nous servir de leçon. Pendant la campagne, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil mais après, les mêmes crient "démission"... Trop tard ! Fallait y réfléchir avant...
Rédigé par : Ellen | 25 janvier 2022 à 21:54
@ Michel Deluré | 25 janvier 2022 à 16:45
Le thème de la répartition de la richesse me paraît théorique et idéologique s'il est posé dans l'absolu. Il me semble utile de se pencher d'abord sur la question de la création de richesse : avant de répartir, il faut créer. C'est aux créateurs de richesse et de progrès que l'on doit la diminution vertigineuse en un demi-siècle de l'extrême pauvreté, de maladies mortelles, de la faim dans le monde. L'élévation moyenne du niveau de vie ne se règle pas par la bureaucratie, par la contrainte, ni par le mea culpa. Elle n'est certainement pas due à l'intervention du pape François ni à celle du Secrétaire général du Parti Communiste. Elle est le fruit de l'intelligence, de la volonté, du travail, de l'initiative et de la confiance.
Rédigé par : Lucile | 25 janvier 2022 à 20:57
Il est vraiment "phénoménal" ce Fabien Roussel. Il mériterait d'être dans l'Huma et le Canard dans la rubrique "rigolos de première au regard glauque !"
Il déplore la perte des plus beaux fleurons de notre industrie, condamne les délocalisations, s'engage à y mettre un terme et propose la réindustrialisation tous azimuts...
Ce qui serait fort louable si ce monsieur reconnaissait au passage que ce sont les syndicats de gauche (en premier lieu la CGT, courroie de transmission de son parti), donc ses amis, qui ont conduit à ce désastre industriel et à la perte de notre autonomie dans nombre de domaines... Désastre et décadence eu égard à des exigences totalement irréalistes, des grèves politiques (et non corporatistes) répétées conduisant parfois à fermer des usines... Se souvenir de l'implication de la CGT dans le Programme commun pour faire bloc avec les partis de gauche, et parallèlement à son incapacité à défendre avec des arguments sérieux le véritable intérêt des travailleurs (qui était de garder en premier leurs emplois et leurs usines chez nous).
Alors foin de ces donneurs de leçons qui ne savent que recycler en les repeignant de jolies couleurs des rengaines trompeuses et archi-usées qui ont fait de longue date la preuve de leur malfaisance !
Rédigé par : Axelle D | 25 janvier 2022 à 20:53
@ Denis Monod-Broca | 25 janvier 2022 à 16:05
« Le communisme survit en Chine, oui, si l'on veut, nominalement, mais en contradiction complète avec ses principes. »
Allez donc dire cela aux Ouïgours, aux opposants hongkongais et à ceux des Chinois qui sont confinés - plus exactement emprisonnés - chez eux dans la minute lorsque le commissaire du peuple du coin dit avoir déniché un cas de Covid. Sans oublier ceux qui n’ont plus droit à une aide sociale parce qu’il ont traversé en dehors des clous...
Je ne suis pas « droitdelhommiste », loin s’en faut. Mais, de là à fermer les yeux sur de telles atteintes à la dignité humaine, il y a un pas. Il aurait été à l’honneur de la France de boycotter diplomatiquement les JO de Pékin, comme le font les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, les deux autres Etats occidentaux membres permanents du Conseil de sécurité. C’est une fois de plus une mauvaise manière de Macron à leur égard et une génuflexion devant le PC chinois.
Le communiste Xi Jinping fait des moulinets contre eux, mais le capitaliste Xi Jinping lui ordonne de cesser. Qui croyez-vous qui va l’emporter ? Le coco va se calmer... Un commerçant a besoin de gros clients pour faire des affaires... et la France n’aura rien gagné en se singularisant. Elle aura tout juste terni sa réputation de pays des Droits de l’Homme.
--------------------------------------------
@ Michel Deluré | 25 janvier 2022 à 16:45
« Pouvons-nous concevoir un politique, quel qu'il soit, qui ne considérerait pas ce sujet comme un objectif à atteindre ? »
Donc, à votre avis, dans un discours destiné à faire les doux yeux aux électeurs de gauche, le candidat Macron va dire : « Comme M. Roussel le souhaite lui aussi, je suis partisan d’une meilleure répartition des richesses » ?... et poursuivre en disant qu’il compte abaisser la flat tax à 10 %... Pour faire bon poids, le lendemain, discourant sur les violences, il dira : « Comme M. Zemmour, je suis partisan de les faire cesser », puis annoncera le versement d’une prime à ceux des black blocs qui défileront dans le calme, en rangs par quatre...
C’est le b.a.-ba pour tout dirigeant ou militant politique que de ne pas faire référence directement à des propos tenus par ses adversaires, hormis pour s’y opposer. C’est cela que je désirais faire remarquer à Achille, que je ne soupçonne pas d’être communiste, bien qu’il ait frayé longtemps avec un parti qui, pour prendre le pouvoir, s’est autorisée à s’acoquiner avec le PC.
------------------------------------------------
@ Achille | 25 janvier 2022 à 17:16
J’ai bien sûr lu l’article de Libé que vous citiez pour appuyer vos dires. Malheureusement si Olivier Wievorka est un historien fiable, Claude Pennetier, lui, est surtout un compagnon de route de la gauche très à gauche... J’ai aussi consulté quelques autres sources pour rafraîchir mes connaissances, dont plusieurs fiches Wikipédia bien documentés.
Je maintiens donc mon point de vue. Que des communistes, après juin 1941 aient organisé des mouvements de résistance et que certains d’entre eux aient été fusillés en raison de leur appartenance au PC, nul ne le nie, mais les « camarades » ont toujours grossi tant leurs faits d’armes que le nombre de leurs morts, y compris auprès du chef de la France libre, pour obtenir de lui des mesures politiques dont on subit encore aujourd’hui les conséquences néfastes de certaines d’entre elles.
Je vous laisse avec votre coup de pied de l’âne, n’ayant pas le même point de vue que vous sur qui a « torché » qui. Par ailleurs, je ne crois pas avoir employé le mot « rectifications ». Maintenant, si vous y tenez à appeler ainsi des éléments vérifiés, libre à vous.
--------------
@ Achille | 25 janvier 2022 à 14:02
« ...du côté des colleurs d’affiche de votre candidat qui eux utilisent les méthodes que vous me reprochez.. »
En lisant cette phrase, j’ai cru un instant avoir loupé une info : la première bagarre entre colleurs de la campagne présidentielle. Eh non, tout juste un maire - tiens, étonnant, il est socialiste - qui profite de Zemmour pour accéder à son quart d'heure de gloire et a trouvé un « militant-journaliste du service public » pour le lui fournir. Mais tout cela, apparemment, n’a pas dépassé le vaste territoire de la Lorraine.
« Mon candidat »... Mon candidat, vite dit. En ce qui me concerne, je n’ai pas d’œillères qui resserrent ma vue sur lui... Et qui sait s’il sera candidat le 10 avril ? Toutes les campagnes présidentielles ont réservé des surprises... Rien ne dit qu’une candidate - jeune et blonde - ne raflera pas la mise en réconciliant Eric et Marine... Cette fois, votre Roi aurait vraiment du mouron à se faire...
Je vous laisse le soin de dire leur fait vous-même aux « barbouilleurs » que vous dénoncez et vous conseille de soigner vos chutes. Elles sont, comme celle-ci, souvent poussives.
P.-S.: mais, au fait, j’y pense, vous ne seriez pas tomblainois et donc aux premières loges pour constater les dégâts considérables qu’ont fait ces affiches nauséabondes en appelant un écrivain à se porter candidat à la Présidence ? Eh oui, votre info est faisandée : elle date du 29 octobre...
Rédigé par : Serge HIREL | 25 janvier 2022 à 20:04
@ Denis Monod-Broca | 25 janvier 2022 à 16:05
Avez-vous la preuve que le communisme en Chine ne survivrait que "nominalement" ?
Alors que tout témoigne au contraire de sa volonté d'imposer sa dictature économique et son hégémonie toute-puissante bien au-delà de ses frontières à nombre de pays de notre vieille Europe devenus en bien des domaines ses obligés et ses vassaux, contraints en outre de s'approvisionner dans ses boutiques, qu'il s'agisse de masques, pièces détachées en tous genres, produits chimiques divers et bien sûr jouets d'enfants, cosmétiques, lingerie, tongs et autres sandales... Pas une poupée, un petit baigneur ou un nounours qui ne soit made in China au grand désespoir du père Noël de nos enfants et petits-enfants ! Jusqu'aux parfums, foie gras (bonjour les conditions d'hygiène) et champagne qu'ils prétendent désormais fabriquer à la chaîne à moindre coût, sachant dans quelles conditions inhumaines ils font travailler leur main-d'oeuvre !
Sans compter l'attirance toute nouvelle et surprenante de la Chine pour nombre de pays d'Afrique dont les richesses et réserves stratégiques de nos ex-colonies ont manifestement dû faire taire leurs préjugés racistes bien connus et attiser leur appétit communiste et collectiviste... Régions devenues leur chasse gardée... Comme quoi l'argent n'a pas d'odeur...
Rédigé par : Axelle D | 25 janvier 2022 à 19:30
@ Michelle D-LEROY | 25 janvier 2022 à 16:59 "Curieusement en effet, ceux qui, à longueur de temps s'agacent des trop nombreux fonctionnaires, ne semblent pas surpris que plus de 50 conseillers travaillent à l'Elysée avec leur staff, sans parler de ceux des ministères, eux-mêmes renforcés par des études onéreuses demandées à des cabinets conseils extérieurs. De curieux doublons qui ne génèrent aucune question."
Qu'y a-t-il de curieux là-dedans ? Quelles questions voudriez-vous "générer", et pourquoi ne les posez-vous pas vous-même, au lieu de procéder par allusions ? Pourquoi ne fournissez-vous pas les réponses, tant que vous y êtes, puisque vous êtes tellement supérieure, vous, à cet "esprit moutonnier des Français qui est tout de même étonnant" ?
En quoi cela vous gêne-t-il que "50 conseillers travaillent à l'Elysée avec leur staff" ? Vous voudriez priver le président de la République de conseillers ? Pourquoi ? Si c'était Eric Zemmour le président, vous en diriez autant ?
50 conseillers, c'est moins de 0,001 % du nombre des fonctionnaires en France. Votre opposition à leur présence ne peut donc être motivée par le souhait d'en diminuer le nombre. D'ailleurs, vous vous indignez publiquement lorsque j'en affirme la nécessité.
Alors ? Où voulez-vous en venir ? Qu'essayez-vous de démontrer ?
Quant aux "doublons" qui consistent à faire appel au privé, l'explication est toute simple, et la "réponse" vous a été fournie à des millions de reprises par le passé. Mais vous n'entendez pas les réponses que vous n'aimez pas : la fonctionnaires sont nuls et paresseux, et on ne peut pas leur donner des ordres, car ils sont invirables.
Par conséquent, lorsqu'il faut faire le boulot, il faut bien avoir recours au privé.
Si les faux anti-communistes dans votre genre et vrais défenseurs de l'héritage du Maurice Thorez de 1945 ne refusaient pas, ainsi que vous le faites, la réduction du nombre des fonctionnaires et la libéralisation de l'Etat, on n'aurait pas besoin de doublonner.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 janvier 2022 à 18:58
@ Denis Monod-Broca
« Les principes qui fondent le communisme n’en sont pas moins de beaux principes, des principes d’égalité, de solidarité, de mise en commun. »
Sauf que nous avons aussi un peu de ces « valeurs » à la maison et que dans la pratique ce n'est pas toujours bien beau à voir.
Je découvre hélas que comme tant d'autres personnes probablement fort respectables, vous vous méprenez du tout au tout en alignant en quelque sorte les principes du communisme, basés sur le « matérialisme scientifique » athée du marxisme, avec les valeurs chrétiennes de la civilisation européenne, par ailleurs trop souvent dévoyées de leur sens premier .
Ces valeurs sont en totale opposition avec le marxisme qui repose en totalité sur la haine d'une transcendance et de ceux qui s'efforcent de vivre selon ses principes.
Par exemple, la générosité traduisant l'amour du prochain au nom de l'amour de Dieu relève d'une volonté libre et personnelle n'ayant aucun rapport avec une redistribution-spoliation imposée par des apparatchiks qui ont divers intérêts bassement matériels à satisfaire (clientélisme et autres).
Karl Marx :
« Mon but dans la vie est de détrôner Dieu et de détruire le capitalisme. »
« Le communisme commence là où commence l'athéisme. »
-------------------------------------------------------
@ Michelle D-LEROY
« Bien entendu je ne mêle pas Fabien Roussel à tout cela, en aucun cas. Je m'étonne simplement qu'on puisse ne jamais rappeler le passé communiste dont le PCF était admiratif et jamais critique tandis qu'on fait de l'extrême droite en France et en 2022, des parias. »
Mais M. Roussel adhère tout de même en toute connaissance de cause à un système totalitaire vicié à la base qui a démontré depuis plus d'un siècle qu'à chaque fois qu'il arrivait au pouvoir il entraînait les mêmes effets délétères, quelles que soient les personnes qui en aient pris la tête.
Rédigé par : Exilé | 25 janvier 2022 à 18:45
PS, pas PCF :
"Une plus juste répartition des richesses me paraît amplement justifiée."
J'adore et met à l'honneur ce slogan imparable, indiscutable, d'une démagogie attrape-couillon stratosphérique issue d'un cerveau reptilien socialiste.
On répartit ? OK, à partir de quand est-on riche, combien de citoyens seront-ils catalogués riches, quelles seront les sommes à répartir, pendant combien de temps pourra-t-on répartir, combien de répartiteurs pour amplement répartir seront-ils utiles, combien de contrôleurs de répartiteurs faudra-t-il pour justifier amplement la répartition ?
Et quand les riches seront partis, avec qui pourra-t-on se répartir des richesses qui se seront réparties ailleurs, loin de nos cocummunistes pilleurs de caisses de l'Etat et videurs de poches des pauvres, seuls humanoïdes assistés parasites sociaux qui peupleront le pays et continueront à veauter pour leurs cocufieurs de gauche.
Décidément le communovirus ronge encore le peu de neuneurones de certains de nos cons - citoyens. Aucun vaccin n'en viendra à bout.
Lutte finale, solution finale, c'est kif kif bourricot !
Rédigé par : sylvain | 25 janvier 2022 à 18:40
@ hameau dans les nuages | 25 janvier 2022 à 17:17
"Jusqu'à Georges Marchais travailleur volontaire chez Messerschmitt."
D'ailleurs c'est de là que vient le fameux "Liliane fais tes valises".
Rédigé par : sylvain | 25 janvier 2022 à 18:20
Ah, le Verbe ! suprême séduction. Peu y résistent.
Pour ce qui est de l’époque contemporaine depuis Michel Jobert on en arrive aujourd’hui à la smala des beaux parleurs, certes aux talents reconnus, Mélenchon, le Comte de Montebourg (version Laurent Gerra), Roussel, Besancenot, qui a fait les beaux jours de Canal, le Grand Journal, avant que Bolloré le renvoie distribuer du courrier à La Poste.
Le joueur de flûte de Hamelin est de retour.
Sans oublier ces dames, merveilleuses oratrices, Taubira, Aubry qui ne dit plus rien, ni l’excellente Arlette Laguiller qu’on écoutait, les larmes aux yeux, le cul vissé sur nos Louis XV, entourés de guéridons et de tapis d’Aubusson.
Souchon a regretté amèrement d’avoir commis une chanson à la gloire d’Arlette, faut avouer que quand on est ISF il sied mal de s’adonner à ce genre de démagogie.
Aujourd’hui on nous chante ce Roussel, comme le monde change…
Tout pardonner par l’éloquence, ou par le look du tribun « Ah qu’il est joli garçon l’assassin de papa ! » (parodie du Cid par Georges Fourest). Un sommet de ce qui nous arrive.
Confiez donc une simple supérette de quartier à l’un de ces gugusses, vous avez une faillite en moins de 15 jours.
Rédigé par : Savonarole | 25 janvier 2022 à 17:50
@ Serge HIREL | 25 janvier 2022 à 14:11
Jusqu'à Georges Marchais travailleur volontaire chez Messerschmitt.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 25 janvier 2022 à 17:17
@ Serge HIREL | 25 janvier 2022 à 14:11
« Quant aux « résistants communistes », ils étaient bien peu nombreux avant le 22 juin 1941, date à laquelle Hitler a brisé le pacte germano-soviétique signé le 23 août 1939, Maurice Thorez, Premier secrétaire, et les deux tiers des députés communistes l’approuvant sans réserve. »
Vous avez lu l’article que je vous ai joint, ce n’est pas la peine que je me décarcasse si vous vous en fichez !
Quand je lis vos "rectifications" qui en fait ne démontrent rien, vous me faites penser à Jordan Bardella, celui qui s’est fait torcher par Emmanuel Macron qui lui a répliqué : "Ce n’est pas en disant n’importe quoi qu’on peut finir, à la fin, par dire des vérités". :)
Rédigé par : Achille | 25 janvier 2022 à 17:16
Moi non plus je n'ai pas envie de sauter le pas en banalisant le communisme.
Fabien Roussel a en effet une apparence sympathique, un langage simple sans boboïsme et une urbanité chaleureuse avec des idées justes pour réduire les inégalités, jusque-là il donnerait presque envie de voter pour lui, mais lorsqu'on y regarde de plus près, il a un programme purement communiste.
Ce qui m'horripile c'est que depuis des décennies les médias et les politiques tapent toujours du même côté. Ainsi Eric Zemmour, ce gêneur, serait un individu dangereux parce qu'il aurait des idées fachos, et représenterait tout ce que l'humanité a fait de pire. La méthode bien connue de ses adversaires est leur reductio ad Hitlerum systématique.
A contrario, les communistes et donc Fabien Roussel seraient les dignes représentants de ce que l'Histoire a généré de mieux ?
Les millions de morts pour rien du communisme sont oubliés, pire, ils sont niés. Pourquoi, parce que comme l'a dit très bien Jack Lang, c'était pour la bonne cause. Nous le savons, la gauche est humaniste.
Effrayant. Tout simplement insupportable de se dire que nos jeunes générations branchées sur Internet ne connaîtront rien de ces horreurs parce que leurs aînés se taisent pour enfouir ce qui dérange.
En parler, rappeler les brutalités, les condamnations arbitraires, les arrestations pour idées ou supposées idées divergentes, les goulags et leurs tortures morales et physiques, les fusillés sans procès de Katyn, les morts de Budapest, les camps de rééducation au Cambodge sous les Khmers rouges, les Vietcongs, les maoïstes, c'est presque devenu impossible, comme si c'était de la mauvaise foi.
Je remarque que la gauche socialiste occulte cela et joue sur ces procédés à son avantage depuis longtemps. Nos soixante-huitards allaient même prendre des idées chez Fidel Castro.
Bien entendu je ne mêle pas Fabien Roussel à tout cela, en aucun cas. Je m'étonne simplement qu'on puisse ne jamais rappeler le passé communiste dont le PCF était admiratif et jamais critique tandis qu'on fait de l'extrême droite en France et en 2022, des parias.
Si, en ce début de campagne, Marine Le Pen est devenue presque fréquentable, on a trouvé en Eric Zemmour le parfait bouc émissaire. On décortique ce qui pourrait se cacher derrière ses mots et on fait des polémiques sur tout ce qu'il dit. Un bon moyen de s'étendre sur la forme pour éviter de parler du fond. Dès qu'une personnalité le rejoint, ce dernier devient lui aussi la bête à abattre.
Et, pendant qu'on cherche ce qui pourrait sanctionner ces personnalités "dangereuses", on ferme les yeux sur des conflits d'intérêts pourtant criants. L'esprit moutonnier des Français est tout de même étonnant.
Curieusement en effet, ceux qui, à longueur de temps s'agacent des trop nombreux fonctionnaires, ne semblent pas surpris que plus de 50 conseillers travaillent à l'Elysée avec leur staff, sans parler de ceux des ministères, eux-mêmes renforcés par des études onéreuses demandées à des cabinets conseils extérieurs.
De curieux doublons qui ne génèrent aucune question.
On me répondra que cela a toujours été comme cela et qu'il s'agit du budget de l'Elysée. Peut-être, mais puisque nous aurions un Président hors du commun, que n'a-t-il changé cette organisation depuis 5 ans pour réduire ce budget ? Cela aurait été un bon commencement.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 25 janvier 2022 à 16:59
@ Serge HIREL 25/22 12:50
J'ai considéré simplement que votre réaction faisant suite au commentaire formulé par Achille à 07:59 était totalement injustifiée en regard du propos qu'il avait tenu et qu'elle tenait plus du plaisir que vous éprouvez à venir le titiller sans cesse, connaissant les réactions épidermiques que cela entraîne chez lui.
Il n'y avait rien en la circonstance de choquant, d'erroné et de condamnable dans son propos, rien qui montre en outre une quelconque adhésion d'Achille aux propositions de F. Roussel sur ce thème particulier d'une meilleure répartition des richesses.
Pouvons-nous concevoir un politique, quel qu'il soit, qui ne considérerait pas ce sujet comme un objectif à atteindre ?
C'est en revanche un autre débat que celui de définir les voies par lesquelles il est possible de l'atteindre.
Rédigé par : Michel Deluré | 25 janvier 2022 à 16:45
@ F68.10
« Mais voilà: les sentiments mentent, et les bons sentiments tout particulièrement. Ils ne peuvent remplacer le principe de réalité. »
Pourquoi parle-t-on de « principe de réalité » ? La réalité est la réalité. Le principe de réalité, je ne vois pas ce que c’est.
Les sentiments font, à leur façon, partie de la réalité. Ils sont ce qu’ils sont, pourquoi dire qu’ils mentent ?
Mieux vaut de bons sentiments que de mauvais sentiments, à condition de ne pas les trahir dans l’action, ni de leur soumettre la raison. Tout est là.
--------------------------------------------------
@ Serge HIREL
Le communisme survit en Chine, oui, si l'on veut, nominalement, mais en contradiction complète avec ses principes.
Le nazisme, lui, est dans une situation opposée. Aucun pays ne fait plus référence à lui officiellement mais un grand nombre de pays, sinon tous, et à commencer par le plus riche et le plus fort, croit en la force, tout comme lui...
D'ailleurs n'est-il pas étrange, inquiétant même, qu'il suffise de parler de paix pour être traité avec mépris de pacifiste, qu'il suffise de mettre en doute l'hostilité de l'ennemi du moment pour se faire traiter, avec plus de mépris encore, de bisounours ?
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 25 janvier 2022 à 16:05
@ Achille
Le problème posé par la répartition des richesses n'est pas tant celui de leur possession que celui de leur usage.
Le seigneur du 12e siècle qui vit dans son donjon avec le train de vie de ses paysans, n'est pas celui du 18e qui ripaille dans les dorures, ni le parvenu noble d'Empire ou de la République qui en prend la suite.
Il s'agit d'être pauvre d'esprit (au sens d'intention et non de débile).
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 25 janvier 2022 à 14:33