Il y aurait tant de sujets plus sérieux à traiter...
Les féminicides dont pour ma part je souhaiterais qu'on les intégrât dans la criminalité en général même si j'admets le caractère spécifique du rapport de pouvoir et de la violence se substituant au langage souvent à la source de ces horreurs "intimes".
Les propositions très pragmatiques et lucides des procureurs de la République dont la réflexion collective a d'heureux effets. Si on en retenait la plupart pour les appliquer, nul doute que la justice s'en porterait mieux. Il est intéressant de comparer cette approche très opératoire avec une tribune récente sur le statut du parquet (Le Monde), théorique et idéologique, sans la moindre incidence sur la justice réelle, au quotidien.
On pourrait m'inviter à traiter des sujets de fond en politique mais on devra admettre que depuis quelque temps, surtout à gauche et à l'extrême gauche, la psychologie des personnalités, la foire aux vanités et la lassitude devant d'incessants appels à l'unité sans la moindre chance d'être suivis d'effet, justifient ce que ma passion des tempéraments et mon désintérêt au fond pour des engagements qui seront à vérifier au feu du réel ne me conduisent que trop à faire : me plonger dans les êtres et les montrer tels que je les vois.
Commençons donc.
Fabien Roussel dont l'honnêteté, le bon sens, l'absence de démagogie sur certains sujets permettent même aux opposants résolus du parti communiste de ne pas s'étouffer face à certaines de ses autres considérations infiniment plus discutables. Il n'a aucune raison de ne pas camper sur ses positions autonomes.
Jean-Luc Mélenchon, insoumis peut-être mais très habile, le plus talentueux et parfois le plus convaincant médiatiquement, devenu apparemment si sûr de soi qu'il s'autorise une étrange modération à l'égard de ceux qui n'ont pas envie de rejoindre son giron qui vite les étoufferait, une certitude affichée (sans y croire ?) sur ses chances d'être au second tour, une intelligence, une inventivité, une richesse d'imagination, avec le mauvais caractère dont il se flatte, que paradoxalement je verrais mieux exploitées comme éminent conseiller plutôt que comme président qui forcément le limiterait.
L'inénarrable Christiane Taubira qui s'appuie sur ses échecs comme d'autres sur leurs réussites et qui à force de s'entendre répéter qu'elle était une icône a fini par y croire. Elle arrive à la fin tout enflée de son importance et s'imagine que l'annonce de sa participation à la primaire citoyenne va créer un immense mouvement de foule. Mais personne ne bouge ou quasiment. Je ne blâme pas la gauche. Elle a besoin d'idoles. Si elle les observait vraiment - par exemple lamentable garde des Sceaux -, elle n'en aurait pas. Alors elle brode et fantasme, qui pourrait le lui reprocher ? Une Taubira du vide pompeux et lyrique vaut mieux qu'une gauche vide de Taubira.
Yannick Jadot en a assez et je le comprends. Il se bat pour une conception équilibrée, moins punitive, de l'écologie mais certaines municipalités ne cessent de lui préjudicier avec leurs absurdités. Il a déjà eu une primaire citoyenne avec une Sandrine Rousseau dont il a eu du mal à se dépêtrer, il n'a pas envie d'en recommencer une autre qui n'aurait aucun sens trois mois seulement avant l'échéance d'avril. Dans le passé, il a déjà pâti d'un comportement sacrificiel sur le plan politique : il n'est pas masochiste au point de vouloir le renouveler ! Au fond, parce qu'il tente douloureusement d'être un écologiste acceptable par tous, on ne cesse de lui reprocher d'être macroniste ou, pire, de droite. C'est sans doute pour ce qu'on lui prête que je l'apprécie mais je sais que je fantasme : il est de gauche et il coche toutes les cases d'un futur réfrigérant à force d'être sobre. Mais citoyen on n'est pas enfermé dans son camp : je me donne le droit d'estimer ailleurs !
Anne Hidalgo a fini par accepter le fait que sa réélection à la tête de la mairie de Paris a été un miracle que l'état de la capitale, sur tous les plans, rend de plus en plus scandaleux. Au moins elle n'a pas pu s'appuyer sur une gestion municipale calamiteuse pour nous vanter son avenir présidentiel avec elle. Coincée entre une surenchère quantitative et démagogique et un mépris infini pour ceux qui n'ont pas leurs signatures - il est vrai qu'ils sont à plus de 10 quand elle est à 4 ! -, elle cherche désespérément à favoriser une primaire pour que son fiasco individuel probable soit noyé dans un désastre global. Il y a tout de même une justice en politique : on ne peut pas tromper tout le temps l'électeur.
J'aime bien Arnaud Montebourg, son élan et son talent mais cela ne suffit pas pour que je l'insère dans mon portrait de groupe.
Éric Zemmour - ce "républicain radical" que j'apprécie mais pour lequel je ne voterai pas au cas où il aurait ses signatures (il est clair qu'on cherche à l'éliminer par ce biais si peu démocratique) - ne sera pas au second tour. Il continue certes son tour de France, applaudi par des soutiens persuadés du contraire. En même temps il me semble qu'il a déjà tout donné de ce pour quoi il avait décidé de se lancer dans la joute, ses thèmes seront encore au coeur des débats officiels mais j'éprouve comme l'impression, chez lui, d'une lassitude, moins physique qu'intellectuelle. Comme si l'enchantement et l'ivresse avaient dû céder la place au dur exercice d'un métier politique et que ce n'est pas drôle tous les jours. Vouloir "se payer" tous les jours Valérie Pécresse ou Marine Le Pen n'est sans doute pas à la hauteur des ambitions qui étaient les siennes. On lui fera peut-être jeter l'éponge mais lui-même ne la jettera pas. Il ira au bout d'une manière ou d'une autre. Sans vouloir être offensant, l'arrivée de l'évolutif Guillaume Peltier comme porte-parole ne modifiera pas la donne : ce dernier risque d'être plus questionné sur son parcours que sur sa destination. En tout cas, les médiocres ou haineux qui n'auront cessé de le traîner dans la boue en seront pour leurs frais : il méritait d'en être (même si j'ai toujours estimé que la "bête" médiatique, triomphateur dans tous les débats de ce type, aurait dû demeurer dans son extraordinaire registre).
Marine Le Pen sera peut-être au second tour mais elle perdra, de peu au mieux, face à Emmanuel Macron, encore royalement installé dans son simulacre de président hésitant et de candidat pourtant ostentatoire. Elle aura tout essayé pour se dédiaboliser, pour se normaliser, pour perdre le soufre en conservant la rupture mais l'un n'allait pas sans l'autre. Elle est devenue classique, responsable, comptable de ses pensées et de ses mots, une sorte d'anti-Zemmour dont elle prophétise le déclin et regrette l'hostilité. Jamais apparemment l'ombre d'un pessimisme chez elle : une femme de combat ; elle en a tant pris ! Le regret fugace, rejeté, honni, de ne pas s'appeler Marine Maréchal... ainsi tout aurait été métamorphosé. Mais Marine Le Pen ne rêve pas et se répète qu'il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre. Une dernière fois.
Valérie Pécresse a fait l'union autour d'elle et ce n'était pas simple. Mêler la vigueur, voire la roideur Ciotti à la fermeté douce Pécresse n'était pas un pari gagné d'avance. Ceux qui ont besoin des apparences et ne reviennent jamais sur les fausses images qu'ils cultivent ressassent que Emmanuel Macron et elle constituent une personnalité interchangeable. Guillaume Peltier fait semblant de partager cette absurdité. Rien n'est plus faux. Valérie Pécresse dominera ce contraste, qui peut gêner, entre la fermeté roborative d'un discours, toujours espéré, jamais entendu au niveau présidentiel depuis 2017, et le velouté civilisé d'une voix qui paraît la démentir. Mais on n'est pas obligé d'être une "grande gueule" pour être fiable. En réalité, sur elle, reposent beaucoup, trop, d'espérances. Ses soutiens veulent qu'elle gagne. D'autres attendent qu'elle l'emporte pour éviter la réélection d'Emmanuel Macron, qui serait pour eux le pire futur. Qu'elle n'oublie pas qu'elle est sollicitée de ces deux côtés. Parce que, si elle est au second tour, elle peut, elle doit le vaincre.
Je ne peux pas finir sans évoquer le monarque devenu au fil du temps si peu républicain. Emmanuel Macron tel qu'en lui-même le nouveau monde entrevu l'espace d'une seconde et l'ancien poussé à son comble l'ont révélé. Intelligent, roué, cynique, humaniste quand il faut, déconstructionniste à l'étranger et pour complaire, adepte des convictions successives et contradictoires, des repentances à foison, des commémorations emplies de larmes et d'impuissance, s'affichant régalien tout à la fin, plein de lui-même, brutal à l'encontre de ceux qui ne lui font rien risquer, complaisant de compréhension molle et de verbe confortablement volontariste à l'égard de ceux qui, partout, dans les cités ou ailleurs, ensauvagent la France, convaincu d'être réélu, s'étant approprié le camp de la raison mais n'ayant pas négligé celui de la provocation, repentant mais à nouveau coupable le lendemain, transgressif dans la soie et le velours, jouant d'un favoritisme sans scrupule, nommant sans autre principe que son bon plaisir, certain que les promesses n'engagent que lui, donc nulles et non avenues, lettré mais sans excès, solitaire dans la pompe de soi, pour le paraphraser avec son fameux "Cuba sans le soleil"), lui, roi mais sans le soleil, méprisant les Français mais pas comme de Gaulle, en les faisant participer à une Histoire, à une épopée plus grandes qu'eux.
Emmanuel Macron demeurerait, non réélu, tel un immense espoir avorté, avec une gauche et une droite non pas dépassées mais survivantes, l'une apparemment défaite mais l'autre revigorée, et, s'il gagne à nouveau, comme la preuve que la politique n'est pas morale et que le suffrage universel souffle sur qui il veut. Avec la légitimité qui en résultera.
Qu'on ne voie pas dans ce portrait de groupe l'ombre d'une dérision à l'égard de quiconque. Je respecte profondément le service politique et républicain en gros même si j'ai quelques réserves au détail...
« Valérie Pécresse dominera ce contraste, qui peut gêner, entre la fermeté roborative d'un discours, toujours espéré, jamais entendu au niveau présidentiel depuis 2017, et le velouté civilisé d'une voix qui paraît la démentir. Mais on n'est pas obligé d'être une "grande gueule" pour être fiable. »
Quelle purge que son discours ! Voyage au bout de l’ennui… comment peut-on être aussi piètre oratrice, aussi médiocre dans le phrasé, aussi amphigourique à contresens, aussi pitoyable verbeuse !
On lui dit de fendre l’armure, mais elle n’a pas d’armure si ce n’est un exosquelette artificiel… une mécanique grinçante qui donne des acouphènes comme dirait Savonarole…
Rédigé par : sbriglia | 13 février 2022 à 18:00
@ Serge HIREL
"Qui octroie ces libertés, si ce n'est la Constitution ? À moins de considérer que les libertés sont d'essence naturelle et donc restreintes - et non pas protégées - par la Constitution."
C'est l'histoire qui les a octroyés. La Constitution ne les octroie pas. Elle contraint l'État à les faire respecter en échange de l'estime qu'on lui porte et de sa légitimité à gérer les affaires publiques. Sur le fond, nul besoin de Constitution pour octroyer ces libertés. Les Anglais n'en ont pas. Ils fonctionnent sur le mode de la ritualisation de l'activité politique, un peu à la mode de Confucius, d'ailleurs, et les infractions à la ritualisation acceptée signent l'existence d'un danger à analyser.
"Si, cela s’appelle la tolérance. Il peut s’opposer à vos idées, les combattre (hormis par la violence), mais il doit les admettre, les respecter. Sinon, il n’y aurait plus de société possible."
Non. Comme je l'ai dit, un catholique n'a pas à accepter mon athéisme. Ce n'est pas de la tolérance que d'exiger qu'il reconnaisse en préalable à toute discussion qu'il y a un noyau de vérité à l'athéisme qu'il serait contraint d'accepter par politesse ou tolérance pour que nous puissions vivre ensemble.
L'athéisme et le catholicisme ou l'islam sont des positions purement et simplement incompatibles intellectuellement. L'une d'entre elle est vraie, au plus. Les autres sont fausses. Et ne sont donc simplement pas respectables.
Le débat d'idées, lui, doit être respectée. Les arrangements sociaux pour la coexistence aussi, qui doivent être négociés. Mais il n'y a nulle place pour les respect a priori d'une quelconque croyance. Je n'exige pas cela d'un catholique ou d'un musulman vis-à-vis de l'athéisme. Un catholique ou un musulman n'a aucun droit à exiger une quelconque asymétrie en la matière.
Cela étant, moi, je vais plus loin que la tolérance: j'accepte les autres cultures. Je les valorise quand je trouve de quoi les valoriser. Sans complexe.
Mais je n'accepte pas des leçons de tolérance (et je ne parle pas là pour vous) de gens qui exigent de moi que je tolère leur intolérance de mes opinions, en exigeant par exemple que je reconnaisse que Dieu ou un quelconque prophète soit respectable a priori.
Par exemple: vous ne trouvez pas qu'Abraham soit un bonhomme quand même... bizarre ? Je veux dire, le bonhomme, il donne sa femme au pharaon. Pharaon qui, en entendant cette offre, trouve quand même qu'il a un pet au casque...
Dire cela, c'est du blasphème. Dire cela, c'est pris comme un signe que je suis intolérant. Non. Ce n'est pas cela, l'intolérance: c'est devoir être contraint de ravaler mon chapeau, et de céder devant l'injonction à accepter que certaines bigoteries sont plus sacrées que d'autres. Les appels à la tolérance ont souvent tendance à masquer cette hypocrisie et ces inacceptables doubles standards.
Je ne respecte donc aucune opinion a priori. Et je ne respecterai même pas une vérité si on me force à l'accepter ou à la réciter sous la contrainte de la loi ou de la pression sociale. Voilà pourquoi j'ai du mal, par exemple, outre la question religieuse, avec même l'idée de devoir sacrifier ma liberté de parole pour une parole contrainte sur un sujet tel que même le génocide nazi.
"Vous oubliez un peu vite qu’après 1905, les cathos ont utilisé les processions pour s’opposer aux laïcards, qu’ils considéraient comme des ennemis de Dieu..."
Cela a quand même changé. Je connais bien l'écosystème catholique, donc je sais que cela n'a pas changé partout. Mais c'est moins problématique.
Moi, j'aimerais rendre les catholiques plus libres. Je n'apprécie pas l'expulsion des chartreux. Je n'apprécie pas les réglementations des associations cultuelles qui ont quand même vocation à les cornaquer. Plus les religieux relâcheront leurs prétentions législatives, plus je pourrai facilement défendre leur liberté si ce n'est leur libération. Malheureusement, la vocation législative est au cœur de la théologie juive, chrétienne et musulmane. Tant que ces religions n'achèvent pas leur mue vers de la philosophie et de la culture, il me sera difficile de les défendre. Mais sur le fond, l'État n'a rien à faire dans la législation au sujet des religions ou même des sectes. Je n'aime pas le jeu trouble de la Miviludes, qui prend appui sur des problématiques bien réelles (dérives médicales ou criminelles) pour manifester une bonne dose d'hypocrisie en matière de liberté religieuse. Cela devrait basculer sur le droit commun: on devrait poursuivre des sectes pour charlatanisme médical sans avoir à faire des régimes spéciaux au motif de croyances. Il en va de même pour le secret de la confession chez les catholiques (cf. affaire des abus sexuels). Un religieux ou un membre d'une secte est avant tout un justiciable comme un autre. Il ne devrait avoir ni passe-droits, ni régime discriminatoire spécial.
"Le sapin de Noël n'est pas un symbole de foi chrétienne, tout juste un signe de fête et de joie partagée."
C'est même un symbole païen. C'est une digestion par le christianisme (certains parlent même d'"appropriation culturelle") du festival de Yule associé au thème mythologique de la chasse sauvage où Odin mène la charge. Un mythe, je crois, aussi lié à Diane chasseresse et aussi au culte des morts de la Toussaint / Halloween. Peu importe: certains l'utilisent pour pousser la religion là où elle n'a pas sa place. Christianisme ou pas.
"C’est-à-dire ne plus respecter les versets du Coran qui organisent et régissent la société et le comportement du fidèle vis-à-vis d’elle. Bref, le musulman doit faire sienne la loi de 1905. C’est pas gagné..."
Il n'est pas vraiment possible de convaincre un musulman sérieux que la loi des hommes a prévalence sur la loi de Dieu. Il faut l'imposer en pratique. Et, ensuite, combattre l'idée pour la faire reculer dans les consciences. Il n'est pas réellement possible de légiférer sur ce que les gens doivent croire. Ni souhaitable. C'est un travail d'argumentation et de pression sociale argumentative qu'il convient d'engager en la matière. Et c'est pourquoi il ne faut pas qu'une législation sur le blasphème contrarie ce travail.
"C’est un bon moyen d’éviter la pression des clercs sur leurs fidèles en matière d’opinion politique. Ceci est aujourd'hui indispensable en ce qui concerne les musulmans, mais n'est pas non plus sans intérêt dans les églises. D'ici avril, quelques sermons anti-Zemmour y fleuriront..."
Dans un monde parfait, une association cultuelle devrait avoir pour rôle de participer à la vie politique. Ce sont les contraintes du monde réel qui nous contraignent à ne pas adouber l'idée que nous vivons dans un monde parfait. Mais il est tout à fait légitime qu'une religion, comme toute philosophie, impacte le jeu politique et cherche à l'impacter. Pas par le terrorisme ou la pression sociale. Par la pression du débat public.
"Hormis le terme « muz’ » qui me paraît péjoratif. À moins qu’en Suisse, il s’agisse d’un mot neutre, comme « cathos » pour « catholiques »."
C'est à force de fréquenter la pensée en anglais. La prononciation "mouzlim", je l'abrège. Un musulman est un être comme un autre, qui a droit au respect de sa personne. Par contre, sa religion est, je l'avoue, un aléa du destin bien sous-optimal. Je désapprouve. Mais en aucun cas je ne crache à la face d'un musulman, et s'ils se font cogner pour leur croyances, je les défendrai. Mais j'attaquerai leur croyance, et j'insisterai pour qu'ils aient la liberté de conscience, i.e. entre autres le droit d'apostasier sans avoir à subir une quelconque pression en conséquence.
Et je cautionnerai des mesures rendant certains de leurs préceptes coraniques de facto inapplicables.
Rédigé par : F68.10 | 20 janvier 2022 à 18:00
@ F68.10 | 16 janvier 2022 à 00:05
« La Constitution contraint l'État à protéger mes libertés. »
Qui octroie ces libertés, si ce n’est la Constitution ? À moins de considérer que les libertés sont d’essence naturelle et donc restreintes - et non pas protégées - par la Constitution.
« Enfermer les muz' parce qu'ils sont muz', c'est violer » la liberté de conscience.
Non, c’est violer la liberté d’expression. La pensée est inviolable. Quant au concept de conscience de la société, il me paraît fumeux, puisque la société est formée d’individus qui pensent chacun comme ils le veulent.
« Un catholique n'a pas à être contraint à respecter mon athéisme »
Si, cela s’appelle la tolérance. Il peut s’opposer à vos idées, les combattre (hormis par la violence), mais il doit les admettre, les respecter. Sinon, il n’y aurait plus de société possible.
« Il n'est pas très difficile de trouver des propos de muz' lambda qui considèrent qu'interdire les prières de rue, c'est signer le fait de devenir un ennemi de l'islam »
Vous oubliez un peu vite qu’après 1905, les cathos ont utilisé les processions pour s’opposer aux laïcards, qu’ils considéraient comme des ennemis de Dieu...
« La tactique qui, par contre, consiste à exiger des crèches et des sapins de Noël dans les mairies... »
Le sapin de Noël n’est pas un symbole de foi chrétienne, tout juste un signe de fête et de joie partagée.
« L'enjeu à l'heure actuelle, c'est de permettre au musulman de base de se sentir français et de se distancer des pires aspects de sa religion. »
C’est-à-dire ne plus respecter les versets du Coran qui organisent et régissent la société et le comportement du fidèle vis-à-vis d’elle. Bref, le musulman doit faire sienne la loi de 1905. C’est pas gagné...
« Je ne cautionne pas l'idée d'interdire les réunions politiques dans les locaux servant à l'exercice d'un culte »
C’est un bon moyen d’éviter la pression des clercs sur leurs fidèles en matière d’opinion politique. Ceci est aujourd’hui indispensable en ce qui concerne les musulmans, mais n’est pas non plus sans intérêt dans les églises. D’ici avril, quelques sermons anti-Zemmour y fleuriront...
Pour le reste, je suis peu ou prou d’accord avec votre message, dont le parler franc est plutôt réjouissant. Hormis le terme « muz’ » qui me paraît péjoratif. À moins qu’en Suisse, il s’agisse d’un mot neutre, comme « cathos » pour « catholiques ».
Rédigé par : Serge HIREL | 17 janvier 2022 à 19:56
Je me demande si Valérie Pécresse n’est pas en train de commettre quelques erreurs qui lui font galvauder les votes pourtant précieux de plusieurs catégories d’électeurs.
Elle s’est empressée, sitôt nommée candidate des Républicains, de faire comprendre qu’elle était trop bien pour frayer avec les idées d’Éric Zemmour. Elle l’a fait à mots plus ou moins couverts, mais ses protestations d’honorabilité n’ont certainement pas mis à l’aise certains électeurs hésitants. Elle s’est positionnée là en centriste, c’est à dire en rivale d’Emmanuel Macron. Son parti appartient pourtant à la droite, et elle est censée la représenter.
Deuxième erreur (à mon sens) qu’avait déjà faite F. Fillon, elle insiste lourdement pour être perçue comme la femme qui veut « supprimer » une partie des fonctionnaires. Il est évident que les fonctionnaires se sentent donc montrés du doigt et menacés. « Supprimer des fonctionnaires », en plus d’être une formule agressive, représente un objectif inutilement négatif. L’objectif serait plutôt de rendre la fonction publique plus efficace et plus productive. Non pas contre elle, mais avec elle. Cela peut amener à ne pas renouveler certains postes une fois les fonctionnaires arrivés à la retraite, mais non à « supprimer » ceux qui les occupent. La distinction est primordiale.
Sur ce coup-là, V. Pécresse n’étant pas vraiment de droite cherche en fait un marqueur de droite. Et la voilà qui canarde 25 % de l’électorat en se réclamant de Margaret Thatcher, ce qui est ridicule, et maladroit. Déjà d’ailleurs, aux yeux des Français, il faut bien dire que ni Margaret Thatcher ni Angela Merkel ne représentent des symboles jeunes et excitants. Le cocktail mal assorti des deux donne une image composite déroutante, ni dynamique, ni adaptée aux problèmes actuels, de celle qui s’en réclame. C’est mal parti pour elle.
Rédigé par : Lucile | 17 janvier 2022 à 09:06
@ Serge HIREL
1. Je pense ne faire aucune confusion: la Constitution régit l'État et le fonctionnement de l'État, texte par lequel l'État s'auto-limite pour préserver les libertés fondamentales tout en garantissant son bon fonctionnement. Ni plus ni moins. Elle ne s'impose pas à moi. La loi s'impose à moi, mais pas la Constitution. La Constitution contraint l'État à protéger mes libertés.
2. Une dictature, quand elle utilise la force pour imposer ses vues, empiète sur la liberté de conscience. Enfermer les muz' parce qu'ils sont muz', c'est la violer. Comme en Chine. Fermer des mosquées comme on le fait actuellement, c'est OK. La liberté de conscience, ce n'est pas, contrairement à ce que vous semblez croire, un concept métaphysique à la sauce de l'Étranger de Camus. C'est un prérequis pour que la conscience de la société ne soit pas violée par l'État au travers du viol de la conscience de ses individus. C'est un critère essentiel qui fait qu'une société est libre et que l'État est à son service et pas l'inverse. Qu'elle ne soit pas terrorisée par l'État.
3. Il n'y a aucune obligation de respecter la pensée de quiconque. Aucune. Un catholique n'a pas à être contraint à respecter mon athéisme. Il est libre de trouver que c'est de la plus pure foutaise. C'est à ce prix que je peux exiger ma liberté de conscience d'athée de manière symétrique. Idem pour les muz'. Il n'est par contre bien sûr pas question de cracher sur le gens dans la rue sous prétexte qu'on ne respecte pas leurs idées. Mais il n'y a simplement aucune obligation de respecter les idées d'autrui. Si on y était obligé, il n'y aurait pas de controverse possible et donc pas de progrès possible, intellectuel, scientifique ou social. La controverse est certes impossible quand on se crache dessus dans la rue ; mais elle est tout autant impossible quand on est forcé de respecter la pensée d'autrui. Un pro-vax est-il contraint de respecter la pensée d'un anti-vax ? Non. Un anti-vax est-il contraint de respecter la pensée d'un pro-vax ? Non. Un anti-vax a-t-il pour autant le droit de falsifier ses certificats vaccinaux ? Non. Idem pour les religions.
4. La différence entre une procession, un cantique chanté en pleine rue et les prières de rue musulmanes, c'est qu'il n'est pas très difficile de trouver des propos de muz' lambda qui considèrent qu'interdire les prières de rue, c'est signer le fait de devenir un ennemi de l'islam (terme théologico-technique) et que cela légitime donc le djihad. Face à ce niveau de chantage, il n'y a aucune négociation possible. Il convient alors d'accepter la confrontation, et d'expliquer clairement que les prières de rue, c'est si on veut, quand on veut, et comme on veut. Les cathos ont été dressés et ne posent plus le même type de problèmes. Ces distinctions ne relèvent donc pas seulement d'un pur formalisme du type cantique = prière de rue. Le contexte importe de manière massive.
5. Le mécréant ou laïcard n'a aucune raison de s'offusquer d'une procession comme à Valenciennes avec un cordon d'une quinzaine de kilomètres. Je ne me suis jamais offusqué d'une quelconque manifestation de ce type, en France ou en Suisse. Je suis même plutôt pour. La tactique qui, par contre, consiste à exiger des crèches et des sapins de Noël dans les mairies, ce n'est pas pareil: c'est une stratégie d'occupation. Mais, non, les processions, festivals ou autres, c'est l'expression de la société, qui est aussi religieuse. C'est en protégeant l'expression des religions dans la mesure où elles ne se lancent pas dans des stratégies de pression sociale qu'on peut garantir la liberté de conscience des non-religieux. Parce que c'est donnant-donnant. Dans la mesure où tout le monde joue le jeu. Ce qui n'est pas le cas de l'islam. Garantir que la société soit libre, c'est donc bien garantir qu'elle assume sa religiosité et simultanément garantir que les religieux ne profitent pas de leur liberté pour s'imposer indûment. L'idée est donc simplissime: la société doit être libre, ce qui inclut toutes ses composantes. Et ce qui exclut sa composante terroriste.
6. Quand un imam prononce un prêche anti-français, le problème n'est même pas que ce soit un prêche anti-français. C'est qu'un musulman absolument sérieux sur les fondamentaux est dans un mode de fonctionnement qui sacralise l'anti-christianisme viscéral et violent de l'Hégire, et qui, partout où il passe dans le monde, n'a qu'une obssession: détruire les religions autochtones, détruire les pouvoirs autochtones, détruire les cultures autochtones, détruire les églises et temples autochtones, détruire les lieux de savoir autochtones, imposer sa loi, et jouer les persécutés. La stratégie est bien rodée et fonctionne depuis plus d'un millénaire. Si ce n'était qu'un problème franco-français, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. L'enjeu à l'heure actuelle, c'est de permettre au musulman de base de se sentir français et de se distancer des pires aspects de sa religion. La question de la délinquance, de l'immigration, du terrorisme sont des sujets connexes et non-négligeables, mais néanmoins distincts de ce sujet précis.
7. Je n'ai rien contre l'interdiction pure et simple des Frères Musulmans en France. Car le terrorisme n'est pas une religion ; et car bien qu'apparemment non-violents, leur idéologie cautionne le terrorisme. Et le terrorisme n'a aucun droit à bénéficier des protections que la France accorde à ses minorités religieuses. Parce que cela n'est pas là une question de pur formalisme qu'on peut se permettre de traiter comme si le contexte réel du pays réel de la vie réelle n'avait aucune incidence sur le respect de la lettre de la loi ; comme si Al-Qaïda était une congrégation de Quakers, ou même seulement comparable à la frange violente du mouvement néo-luddite... Le terrorisme n'est pas une religion. Point.
8. Je ne cautionne pas l'idée d'interdire les réunions politiques dans les locaux servant à l'exercice d'un culte, quoi qu'en dise la loi. C'était nécessaire face au catholicisme d'antan, mais, sur le fond du fond, c'est 100 % abusif. C'est chinois. À l'heure actuelle, le problème n'est même pas que l'islam soit politique. C'est que les fondamentaux de l'islam sont déc*nnants et ne sont pas respectables, que le terrorisme dépasse dans les grandes largeurs ce qu'il est acceptable de qualifier d'activité politique, que la religion est une excuse pourrie et un catalyste aux délires ethnicistes et racistes des musulmans non seulement en France mais aussi et surtout à l'étranger, et qu'il convient de mettre un terme à cela. La religion ne peut excuser ou cautionner de telles attitudes et de tels comportements.
9. Ce n'est pas un problème "Islam contre République". C'est un problème "Islam contre le reste du monde". Et il est temps que cela cesse.
P.-S.: quand je me relis, je trouve que Zemmour est vraiment un amateur...
Rédigé par : F68.10 | 16 janvier 2022 à 00:05
@ F68.10 | 14 janvier 2022 à 00:03
« La Constitution s'applique donc à l'État. Pas à la société. »
N’y a-t-il pas dans votre esprit une certaine confusion entre l’Etat, la société, la nation, la patrie, entre le citoyen et l’individu ? Prenons par exemple la liberté de conscience. Même la loi suprême d’un Etat, même celle de la pire dictature, qui peut imposer sa règle à ses citoyens, qui composent la nation, ne peut annihiler cette liberté individuelle. Même face au peloton d’exécution, le condamné à mort pour s’être opposé au régime, conserve son entière liberté de conscience.
En revanche, l’expression au sein de la société de la pensée individuelle exige, même dans une démocratie, des règles qui s’imposent tout autant à l’individu qui doit respecter la pensée de l’autre qu’à la société qui doit accepter que chaque individu possède en propre sa liberté de conscience.
Contrairement à la liberté de conscience, la liberté d’expression ne se conçoit qu’encadrée (article 10 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi »). Déclaration à laquelle le préambule de la Constitution de 1958 fait référence.
« Je n'ai rien contre les cérémonies, processions et manifestations extérieures d'un culte. (...) Par contre, les prières de rue, c'est une autre affaire : c'est une stratégie d'occupation du territoire. »
Quelle est selon vous la différence entre un cantique chanté en marchant lors d’une procession et le même psalmodié par des fidèles assis lors d’un office en plein air ? N’y a-t-il pas dans les deux cas « stratégie d'occupation du territoire » ?
Chaque année, à Valenciennes, une procession d’une quinzaine de kilomètres autour de la ville célèbre le don par la Vierge Marie d’un « cordon tutélaire » qui la sauva de la peste... Le mécréant - pardon le laïcard - ne peut-il pas voir dans cette célébration une volonté d’entourer un territoire pour le faire sien ?
Allons même au-delà du culte en plein air. Quand un imam salafiste prononce un prêche antifrançais, qu’il le fasse en plein air ou à l’intérieur d’une mosquée, n’est-ce pas, dans un cas comme dans l’autre, une tentative d’agression contre la France ?
On peut même estimer que si, dans les semaines qui viennent, au cours d’un office, un prêtre catholique donne une consigne de vote, il en fait une réunion politique, s’adresse non plus à des fidèles mais à des citoyens et transgresse ainsi la loi française (article 35-1 de la loi de 1905 : « Il est interdit de tenir des réunions politiques dans les locaux servant habituellement à l'exercice d'un culte... ».
Rédigé par : Serge HIREL | 15 janvier 2022 à 16:15
@ Axelle D | 14 janvier 2022 à 13:46
Encore des photos volées par les paparazzi et l'affreuse Mimi Marchand, habituée des mises en examen et tickets d'entrée à la case prison ?
Rédigé par : Ellen | 15 janvier 2022 à 01:17
@ Aliocha
Arrêtez votre char, Aliocha. Et lisez le 4ème paragraphe de ce texte de JP2 de 1982. Il n'y fait aucune différence entre "fondement" et "Don de Dieu". Et dans les deux cas, c'est inacceptable.
Notez que je suis ici d'une politesse extrême... alors évitez de me pousser à vous dire mes quatre vérités à ce sujet. Changez donc de sujet...
Rédigé par : F68.10 | 15 janvier 2022 à 00:24
@ Achille | 13 janvier 2022 à 22:05
Comment faut-il vous le dire ? La procédure des sondages « rolling » (panel glissant), tel celui de LCI, ne permet pas de les comparer avec les enquêtes hebdomadaires. En clair, le sondage que vous citez indique que Macron a perdu 0,5 point sur celui de la veille... Achille, ramez !
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@ Achille | 14 janvier 2022 à 08:49
Bravo ! Vous diversifiez vos sources d’information... N’omettez pas VSD, Femme actuelle, France Dimanche, Public, Ici Paris, Nous deux, Oops, Destins brisés, Point de vue, Confidences... Non, pas Madame Figaro, il n’y a que Brigitte et Valérie qui l’intéressent...
« sa poule »...
Qu’en termes galants ces choses-là sont dites... Encore que, finalement, vous avez raison : Sarah Knafo lui a pondu... une campagne de grande qualité. Et Gala, dont les éditos politiques font fureur, souligne ses dons : elle s’est agacée des propos du candidat, non parce qu’il a officialisé leur relation, mais parce qu’elle a compris avant tout le monde que cette révélation allait faire la « une » des médias et ainsi occulter le reste de ses propos. Ce qui, effectivement, s’est produit.
Rédigé par : Serge HIREL | 14 janvier 2022 à 18:44
@ F68.10
Vous n'êtes pas débile, vous citez Jean-Paul II incorrectement.
Quant à vos tortues, à force de jouer les vilains petits canards, on ne s'aperçoit pas quel cygne on est devenu, tant pis pour vous.
Rédigé par : Aliocha | 14 janvier 2022 à 17:54
@ Axelle D | 14 janvier 2022 à 13:46
Je vois que pour une fois nous sommes d’accord. L’épouse de Zemmour ne méritait pas cette humiliation qu’elle subit avec une grande dignité.
Rédigé par : Achille | 14 janvier 2022 à 15:49
@ vamonos | 12 janvier 2022 à 15:19
Asselineau a dit qu'il y avait de la CIA là-dessous.
La CIA est partout pour faire ou défaire les choses et en particulier les guerres, comme en Irak... c'est tout ce que je peux sincèrement vous répondre.
Je ne suis pas un adhérent de son parti mais je l'apprécie, par contre j'ai adhéré à Reconquête, le parti d'Eric Zemmour et c'est la première fois que j'adhère à un parti politique.
Nota : j'estime également Philippot, Dupont-Aignan, Robert Ménard mais aussi Montebourg, Hubert Védrine, sans oublier Poutine et les Chinois.
Rédigé par : Ninive | 14 janvier 2022 à 15:33
@ Aliocha
"Vous confondez fondement et don."
Oui. Je suis un débile. Je sais. Heureusement que les religieux sont là pour m'expliquer la vie.
"Cela n'a rien à voir avec une quelconque demi-sphère posée sur le dos d'une tortue..."
Anecdote au sujet de William James:
Une petite vieille dame: "Votre théorie comme quoi le Soleil est au centre du système solaire, et comme quoi la Terre est une sphère en rotation autour du Soleil semble en effet avoir un séduisant semblant de crédibilité, Mr. James, mais elle est fausse. J'ai une meilleure théorie."
W. James: "Et quelle est-elle, Madame ?"
Petite veille dame: "Que nous vivons sur une croûte de terre sur le dos d'une tortue géante."
W. James: "En admettant que votre théorie soit correcte, Madame, sur quoi reposerait cette tortue ?"
Petite vieille dame: "Vous êtes vraiment un homme plein de finesse, Mr. James, et c'est une excellente question, mais j'ai une réponse pour vous. Et la voici: cette première tortue se tient sur le dos d'une seconde et beaucoup plus grande tortue, qui se tient juste en dessous."
W. James: "Mais sur quoi cette seconde tortue reposerait-elle ?"
Petite vieille dame: "Inutile de tenter de me coincer, Mr. James: ce sont des tortues, aussi bas décidons-nous de descendre."
"Ou l'horizontalité équilibrée des relations entre les humains comme définition d'une verticalité transcendante..."
Une verticale transcendance faite de tortues.
Rédigé par : F68.10 | 14 janvier 2022 à 13:54
@ Achille | 14 janvier 2022 à 08:49
Cette histoire est surtout "douloureuse et humiliante" pour Mylène C, l'épouse répudiée après 40 ans de mariage et 3 enfants, alors qu'elle avait été jusqu'à venir à Villepinte pour soutenir son mari.
Une triste aventure qui n'appellerait aucun commentaire si Zemmour ne s'était pas à maintes reprises posé en modèle et en donneur de leçons sur le couple et la famille (traditionnelle).
Rédigé par : Axelle D | 14 janvier 2022 à 13:46
@ F68.10
Vous proposez de privatiser la sécu. D'autres pays ont une sécurité sociale qui n'est pas ouverte aux clandestins, qui ne sont pas des citoyens, et ne s'en portent pas plus mal.
Faut-il aussi privatiser la CAF ? Selon votre logique, oui, il le faut. Les allocations adultes handicapées n'ont jamais été aussi détournées que ces dix dernières années.
Il y a beaucoup de choses que nous pourrions privatiser selon votre logique, puisqu'on se refuse à les limiter aux citoyens et que l'on crée un appel d'air évident. D'une manière générale, tout ce qu'on nomme système social français.
Il y a 20 ans, je me serais lamenté de vos propositions sabotant les acquis collectifs des citoyens français. Après 20 ans à subventionner en pure perte la présence d'individus désagréables pas même citoyens, je vous dirais n'en avoir plus grand-chose à cirer.
Lorsque l'un paye pour le repas pour son enfant à la cantine à 10 euros, c'est pour qu'un enfant immigré d'Afrique (on ne parle pas des enfants d'ambassadeurs ou de dictateurs) paye 0,35 centimes le même repas. Multiplié par le nombre de jours de classe. Ce même enfant dont le niveau scolaire est bien souvent, y compris dans sa culture d'origine, si faible que cela impacte négativement l'activité d'enseignement. On ne peut pas faire venir tous les illettrés, voire analphabètes, du tiers-monde et maintenir un ascenseur social en état de fonctionnement.
Bien entendu, tout ce système social basé sur une forme de solidarité nationale à perdu son temps, à force de nier l'existence et les limites de la Nation.
Lorsque le Conseil constitutionnel a estimé que la fraternité de la devise de la République s'adressait aux clandestins, il a transformé la solidarité nationale en solidarité extranationale.
Cela satisfait vos sentiments anticommunistes et antiracistes ?
Comme vous le dites, il n'y aurait "Plus d'usagers. Plus de service public réservé aux nationaux. Que des clients. Le règne du pognon". Plus de solidarité non plus.
Par contre, lorsque vous écrivez qu'il n'y aurait plus non plus "d'excuses moisies pour nier des soins médicaux au motif de la couleur de peau", je me demande sur quoi cette suggestion absurde repose. Les hôpitaux sont racistes maintenant ?
Rédigé par : Marcel P | 14 janvier 2022 à 13:42
@ Achille | 14 janvier 2022 à 08:49
"Pas très romantique comme relation sentimentale entre les deux tourtereaux... :)"
Merci Achille de suivre pour nous les amours d'un hippocampe et d'une sirène.
Tenez-nous au courant.
Rédigé par : anne-marie marson | 14 janvier 2022 à 11:59
@ Serge HIREL | 13 janvier 2022 à 17:46
« Vous en sauriez plus sur Eric et Sarah si vous aviez regardé BFM TV hier soir... Mais n’oubliez pas néanmoins d’acheter Closer, excellente feuille politique. »
Non, je n’ai pas regardé l’interview de Zemmour sur BFM. Tout comme je ne lis pas Closer.
Par contre j’ai appris en consultant les médias sur Internet que Sarah Knafo avait été agacée par cette révélation vu qu’elle a été mise devant le fait accompli.
À défaut de Closer, ci-joint un article de Gala qui le confirme.
Manifestement elle préfère que les médias et donc le public, la considèrent comme l’inspiratrice de la campagne du polémiste plutôt que "sa poule". C’est qu’elle a du caractère la petite et surtout de l’ambition.
Pas très romantique comme relation sentimentale entre les deux tourtereaux... :)
Rédigé par : Achille | 14 janvier 2022 à 08:49
BRÈVE RENCONTRE
Il est là, sur le trottoir d'en face près d'un passage protégé ; un Blanc correct : costard bleu, chemise blanche, cravate noire nœud serré, glabre, cheveux noirs coupés courts. Il a son téléphone dans la main… on est à un carrefour… il doit attendre un taxi. Je ne vois que lui. Je me dis que je le connais ce type, je dois l'avoir vu quelque part, avec l'athélée on voyage beaucoup… soudain tchak !… c'est parti.
Le feu passe au vert, je traverse, m'approche de lui et lui dis tout de go : « Il me semble que je vous connais ! ». Il murmure aussi sec : « Philippot ». J'ai du bol, un type comme lui avec un mec comme moi, en ce moment, la situation politique, les désastres qui pointent, je l'entreprends... gonflé non ?
Il se prête au jeu, quand même, entre Français on peut encore parler sans se faire malmener, insulter ! Je commence prudent. « Je vous aimais bien quand vous étiez au FNRN… je vous ai aimé encore plus quand vous en êtes parti ! » C'est une bonne entame, il me regarde étonné, j'en profite pour lui parler du présent brûlant.
« Avez-vous vu cette bombe que le petit séfarade [*] vient de balancer sur l'École et l'Enseignement ? »
Il me répond : « On va s'en occuper ! » Ça m'encourage à poursuivre… après tout je pourrais être un flic de l'anti- France, modèle Benalla… bon d'accord je n'ai pas le look !
« Savez-vous que ce serait chouette si, sur votre lancée, vous alliez jusqu'à lui ? Un truc à donner un grand coup dans le jeu de cartes ! Décisif peut-être ! » Il reste muet… peut-être interloqué ! Je n'attends pas une réponse, je lui souhaite une bonne journée et me trisse comme un malfaiteur. J'ai bon espoir... quoi d'autre que d'espérer ?
[*] Dire le petit séfarade pour parler de Zemmour c'est affectueux mais impropre. Une brute (probablement) nous rappelait qu'il était né à Montreuil (anciennement territoire français) et que par conséquent, dès sa première bouffée d'oxygène il est ashkénaze, juif d'Europe, de ceux qui – malgré des pogroms répétitifs – se développèrent et s'épanouirent à l'ombre de la Chrétienté et qui donnèrent Montaigne, Spinoza, Proust, Fermi, Einstein, Mahler, Rubinstein, Menuhin, Modigliani, Soutine...
Rédigé par : Bill Noir | 14 janvier 2022 à 08:21
@ F68.10
"L’Eglise, pour sa part, a reçu de son fondateur Jésus Christ le devoir de proclamer l’égale dignité de toutes les personnes en tant qu’enfants de Dieu. Elle n’a pas manqué, au cours de ces quarante années, de réaffirmer les fondements transcendants des droits humains et d’encourager les actions dynamiques menées en notre temps pour promouvoir ces droits. Selon l’enseignement de l’Église, les droits de l’homme sont fondés en Dieu Créateur: il a doté toute personne d’intelligence et de liberté ; il a voulu que l’organisation de la société soit mise au service de l’homme. "
https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/messages/pont_messages/1988/documents/hf_jp-ii_mes_19881206_40th-onu.html
Vous confondez fondement et don.
Vos croyances athées sont garanties, qui sont de votre liberté fondamentale.
Et c'est très bien ainsi, le don est la liberté, le fondement des droits en Celui qui la laisse à chacun.
C'est un renversement complet de la définition de la divinité, quand elle est placée au service de l'homme et non, comme chez tous les intégristes, athées compris, comme un instrument de rétorsion, pour ne pas dire d'oppression.
Cela n'a rien à voir avec une quelconque demi-sphère posée sur le dos d'une tortue, mais avec le fait que l'organisation d'une société soit mise au service de l'humain, toute personne étant égale au nom de cette définition de la toute-puissance du Dieu créateur, notamment la personne athée qui, même si elle ne reconnaît pas cette toute-puissance, n'a pas latitude à nier cette égalité des humains au nom de sa croyance qu'elle estimerait supérieure.
"...sachant que seul est libre qui use de sa liberté et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres..."
Ou l'horizontalité équilibrée des relations entre les humains comme définition d'une verticalité transcendante, la justice au singulier, en quelque sorte.
Rédigé par : Aliocha | 14 janvier 2022 à 08:11
@ F68.10 | 13 janvier 2022 à 13:53
"Quand un noir en Amérique se voit dénier toute valeur à sa parole quand on le juge..."
Rhâââ... arrêtez. Ça a peut-être été le cas en 1950 (je ne sais pas, il faudrait vérifier), mais ce qui est certain, c'est que ce n'est plus le cas aujourd'hui. Aujourd'hui, c'est l'inverse. Ce sont les Blancs qui sont systématiquement discriminés par la justice lorsque des Noirs sont en cause. Il suffit de voir l'affaire George Floyd. Ou de lire V-Dare tous les jours.
Pour commencer, les juges, les procureurs, les jurés, les policiers et les membres de la Cour suprême, qui disent le droit, sont souvent noirs eux-mêmes...
Note: lorsque la presse américaine fait état d'une "injustice" dans une affaire impliquant un Noir, toujours se méfier de la relation des faits et la vérifier. Dans la plupart des cas (pour ne pas dire tous), on s'aperçoit, au bout de quelques jours, que les journalistes ont dissimulé les faits qui vont à l'encontre de la thèse "anti-raciste", que les témoins ont menti, et que les prétendues "violences policières racistes", par exemple, étaient un acte de légitime défense parfaitement légal et justifié.
Parfois commis par des policiers noirs, d'ailleurs... la mythologie gauchiste suppose que tous les policiers américains sont blancs et toutes leurs "victimes" noires, ce qui est loin d'être le cas. Certains services de police sont majoritairement noirs, tout simplement parce que la ville où ils exercent l'est.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 14 janvier 2022 à 02:40
@ Serge HIREL
"On ne peut exporter que ce que l'on sait faire... Vu l'état de notre balance du commerce extérieur..."
C'est effectivement la balance du commerce extérieur qui garantit que la Suisse est propre.
"Je vous laisse à l'apprentissage du sens du terme « LAÏCITE ». Un indice : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. » (art. 2 de la loi de 1905)."
La "République", c'est l'État. Pas la société. Faire la distinction n'est pas maurassien: c'est anti-totalitaire.
Que l'article 2 s'applique à l'État, c'est très bien. L'article 2 ne s'applique pas à la société, qui n'est pas l'État. Je fais partie de la société. Pas de l'État. L'article 2 ne s'applique donc pas à moi. J'ai le droit de reconnaître, de salarier, ou de subventionner un culte.
Et comme la théologie est une discipline universitaire, il convient, au motif que la laïcité n'empiète pas sur la liberté académique, d'accepter dans une certaine mesure l'expression des religions y compris au sein de l'État. Puisque l'Université, en France, c'est l'État.
Et Jupiter l'a bien compris.
La Constitution s'applique donc à l'État. Pas à la société. Et la Constitution contraint l'État à me garantir ma liberté d'avoir une quelconque orientation religieuse ou philosophique, et de l'exprimer en public. D'en débattre. Il violerait sa constitution sur la liberté d'expression ainsi que ses engagements internationaux s'il ne le faisait pas.
"« Mais on met simplement quelques règles : pas de prières de rue. » Faux..."
Je ne comprends pas bien en quoi ce que je dis est "faux". Je n'ai rien contre les cérémonies, processions et manifestations extérieures d'un culte. Je trouve que l'obsession restrictive française en la matière relève d'un athéisme d'État larvé. Que je condamne.
Par contre, les prières de rue, c'est une autre affaire: c'est une stratégie d'occupation du territoire. En Inde, les muz' paralysent les autoroutes pour prier dessus et jouent les persécutés quand les gens klaxonnent. Si on autorise les gens à prier dans la rue ou dans les parcs publics de manière ostensible, on va se taper le même genre de délires qu'en Inde: après que les muz' font Nawaz dans un parc, les hindous débarquent et font des rituels de purification. Nous avons le droit en France de dire "non" à ce genre de sketchs.
La question des processions n'est donc en soi pas comparable à celle des prières de rue.
Je n'ai rien contre l'expression publique de la foi. Qui n'est pas contre la laïcité.
La laïcité, c'est la neutralité de l'État. Pas de la société. Et un préambule glorifiant la culture judéo-chrétienne qui s'est acharnée à détruire le paganisme gréco-romain ou les druides, c'est célébrer des destructeurs. En plus d'être une entorse majeure au principe de ne pas faire dépendre la loi d'un fondement religieux dogmatique. Un principe non écrit dans la loi, mais bien dans la littérature philosophique, et bien plus fondamental qu'une adhésion ritualisée à un principe de laïcité. Qui, comme tout principe, est critiquable et révocable.
Bien qu'en les temps actuels, il convienne de le défendre bec et ongles. Mais je m'oppose par contre à ce que vous le dénaturiez en prétendant qu'il s'applique à la société alors qu'il ne s'applique qu'à l'État. À la fameuse "République", dixit la Constitution.
"...ne sont acceptables que celles [les religions] dont les membres reconnaissent la primauté de notre Constitution et donc respectent notre culture."
Je ne reconnais pas la primauté de la Constitution sur ma conscience. Pas plus que je ne reconnais la primauté des lois mosaïques sur ma conscience. La Constitution s'impose à l'État. Pas à la société. Ni à ma conscience. La Constitution protège d'ailleurs ma conscience du type d'intrusion étatique que vous tentez de cautionner.
"Cette affirmation [référence constitutionnelle au judéo-christianisme] n'a strictement rien à voir avec la croyance en Dieu ou la soumission de l'Etat à l'une ou l'autre des religions chrétiennes."
Vous savez bien que c'est parfaitement faux. Il s'agit de pinailler comme vous le faites, de jouer les naïfs devant les juges comme le font les Geoffroy de Lagasnerie, mais à la sauce de la droite, et de pratiquer le grignotage par la stratégie du fait accompli pour faire revenir la religion dans la loi. Comme quand Jean-Paul II ose affirmer que les droits de l'Homme sont un don de Dieu. C'est vraiment se moquer puissamment du monde que d'affirmer ce genre d'inepties contrefactuelles.
Rédigé par : F68.10 | 14 janvier 2022 à 00:03
On peut se la jouer demi-sphère et liberté de conscience pour vendre sa croyance en l'inexistence de Dieu.
On ne fera pas croire qu'on n'a toujours pas compris le mimétisme et l'incroyance en la violence, ni le racisme de Marchenoir, qui prétend que les noirs sont des êtres inférieurs.
Après peut-être voudrait-on jouer les têtes de turc et le rédempteur, on ne saura que confirmer qu'on a parfaitement compris les mécanismes du sacré, décrits anthropologiquement.
Rédigé par : Aliocha | 13 janvier 2022 à 23:58
@ Serge HIREL | 13 janvier 2022 à 17:46
« Dernière minute : selon le sondage Elabe pour Les Echos paru à l’instant, la cote de confiance du Roi dégringole de 4 points, à 32 % l’étiage de décembre 2020. Achille, il faut ramer plus fort ! »
À chacun ses instituts de sondage.
Celui de LCI qui date d’aujourd’hui 13 janvier, donc tout frais, donne Emmanuel Macron à 26,5 %. Il a donc perdu 0,5 point et est à 9,5 points devant Valérie Pécresse et 10 points devant MLP.
Si l’écart entre le président sortant et Valérie Pécresse est plus faible au second tour qu’avec MLP, encore faut-il que la candidate de LR accède à ce second tour. Vu ses bourdes dans ses discours, elle risque bien de se faire voler le second tour par MLP. Ce serait ballot ! :)
Et puis comme disent les paysans: "C’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses".
Rédigé par : Achille | 13 janvier 2022 à 22:05
@ Serge HIREL
Les regards extérieurs n'ont rien de choquant s'ils restent dans certaines limites compatibles avec le respect dû au pays d'accueil. Ce qui exclut les critiques acerbes et le dénigrement systématique.
J'ai moi-même résidé et travaillé dans plusieurs pays étrangers et me suis toujours obligée à en respecter les codes, us et coutumes, à en apprendre la langue, découvrir les particularités et les richesses, etc. Question de savoir-vivre élémentaire...
Rédigé par : Axelle D | 13 janvier 2022 à 22:00
@ Achille | 12 janvier 2022 à 19:57
« Je n’ai d’ailleurs pas vraiment compris pourquoi ils [les parrainages] ne le sont pas [anonymes]. »
Vous avez la mémoire courte quand ça vous arrange. Cette disposition scélérate a germé en 2016 dans l’esprit fertile en coups bas de votre ex-patron Flanby, apparatchik en chef du PS pendant de nombreuses années. Et, si mes souvenirs sont bons, MLP a rencontré quelques difficultés pour réunir ses signatures en 2017.
Cette fois, ce n’est plus une candidate majeure, mais quatre qui sont dans la nasse. Même s’ils s’en sortent grâce à des manœuvres bien peu avouables, ce texte reste une tentative de détournement de la démocratie. Accusés : Hollande et aussi Macron, qui n’y a rien changé.
« Il ne me viendrait pas à l’idée d’aller consulter sur le site internet du Conseil constitutionnel »
Pinocchio, votre nez s’allonge...
« Ceci d’autant que ledit parrainage ne constitue absolument pas une adhésion aux idées du candidat. »
Exact, Mais 99,99 % des citoyens pensent le contraire. Allez-y ! Convainquez-les !
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@ Achille | 13 janvier 2022 à 08:41
« Je crains toutefois que s’il n’accède pas au second tour, ce qui est probable, elle le largue comme un vieux kleenex la Rastignac en jupon. :) »
Un autre, chassé du trône, ira pleurnicher dans les bras de sa maman...
Bon, c’est aussi bas que votre petite perfidie.
Vous en sauriez plus sur Eric et Sarah si vous aviez regardé BFM TV hier soir... Mais n’oubliez pas néanmoins d’acheter Closer, excellente feuille politique.
Dernière minute : selon le sondage Elabe pour Les Echos paru à l’instant, la cote de confiance du Roi dégringole de 4 points, à 32 % l’étiage de décembre 2020. Achille, il faut ramer plus fort !
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@ Achille | 13 janvier 2022 à 12:56
Achille, je viens d’appeler un ami chez Closer... Il vous embauche ! À condition que vous respectiez le conseil de Tipaza (13:35)
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@ Axelle D | 12 janvier 2022 à 20:07
Il me semble pour ma part qu’au contraire, nous devrions tirer profit de ces regards extérieurs. Nous Français, nous contentons trop souvent d’admirer notre nombril.
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@ F68.10 | 13 janvier 2022 à 00:48
« Ces dernières années, de retentissantes attaques de fourgons blindés ont secoué les routes paisibles de Suisse. »
On ne peut exporter que ce que l’on sait faire... Vu l’état de notre balance du commerce extérieur, tout est bon pour faire rentrer quelques sous... et chacun sait, de ce côté de la frontière, que la Suisse est un coffre-fort.
« Le CERN est à Genève. »... et son anneau est en partie en France. Vous n’allez tout de même pas nous rejouer le coup des Italiens qui veulent annexer notre sommet du Mont-Blanc ! Si vous insistez, la France va réquisitionner Claude Luçon pour percer un puits et détruire ce matériel souterrain qui nous a envahis secrètement !
Pour le reste, plus sérieux, bien d’accord avec vous ! Pour ma part, mon nom indique que j’ai quelques racines moyenâgeuses du côté du Pays de Galles. Bref, je suis un immigre de la 30e génération...
https://www.youtube.com/watch?v=YFOy6Kd1DXM
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@ F68.10 | 13 janvier 2022 à 13:53
« Et l'EVP ne me dérange même pas autant que Serge Hirel, qui ose prétendre que la Constitution ou une quelconque loi française cantonne la religion à la sphère privée »
Je vous laisse à l’apprentissage du sens du terme « LAÏCITE ». Un indice : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. » (art. 2 de la loi de 1905)
« Mais on met simplement quelques règles : pas de prières de rue. »
Faux : « Les cérémonies, processions et autres manifestations extérieures d'un culte, sont réglées en conformité de l'article L2212-2 du code général des collectivités territoriales. » (art. 27 de ladite loi). On peut le regretter. C’est effectivement une incursion de la sphère privée dans l’espace public, mais elle est étroitement réglementée.
Pour ma part, la référence, dans le Préambule de notre Constitution, à la culture judéo-chrétienne ne me dérangerait pas. Cette affirmation n’a strictement rien à voir avec la croyance en Dieu ou la soumission de l’Etat à l’une ou l’autre des religions chrétiennes. Elle n’interdirait pas la présence sur notre sol d’autres cultures, avec un seul bémol : ne sont acceptables que celles dont les membres reconnaissent la primauté de notre Constitution et donc respectent notre culture.
Rédigé par : Serge HIREL | 13 janvier 2022 à 17:46
Il semblerait que la concomitance entre les articles DE GAULLE et NOS POLITIQUES dans le déroulé du blog n'ait pas été épinglée – sauf erreur de ma part mais on voudra bien excuser ma nonchalance et mon attitude de lire parfois les commentaires d'un derrière distrait (notamment quand les « peu sachant » s'interrogent sur le sexe de sbriglia ) – et on oubliera vite les motivations qui déterminèrent PB à évoquer le Général, son temps et ses œuvres et aussitôt après de parler du présent, de ses stars et de ses immondices.
Et pourtant ne sommes-nous pas aujourd'hui dans une situation pire que celle de 1939, que nous attendons un personnage qui émerge de la Nation et qui prenne sur lui d'incarner le Salut ?
De Gaulle… Zemmour !
Les boches… les arabes !
La relève du pays… le maintien civilisationnel !
Rédigé par : Bill Noir | 13 janvier 2022 à 17:26
Cherchez l'intrus.
M. Macron n'est pas encore candidat à l'élection présidentielle.
Son épouse a dit qu'il en avait envie, mais qu'il n'avait encore rien décidé. Il faut attendre.
En attendant je ne comprends pas que M. Macron apparaisse dans les sondages.
Rédigé par : anne-marie marson | 13 janvier 2022 à 16:57
"Ainsi se terminent souvent les histoires d’amourette passagère de vieux beaux (enfin quand je dis beaux c’est une façon de parler, bien sûr !)."
Rédigé par : Achille | 13 janvier 2022 à 12:56
Achille, la collection Harlequin sur ce blog.
Clichés, poncifs et moraline bien-pensante à toutes les pages.
Donner des leçons de maintien à Tipaza, une des plus belles plumes de ce blog, c'est voir Montfleury enseigner à Cyrano l’alexandrin.
Rédigé par : sbriglia | 13 janvier 2022 à 15:34
@ Achille 12h56
"Je trouve assez navrant que ce monsieur qui a toujours privilégié les valeurs de la cellule familiale, abandonne son épouse avec qui il a été marié pendant 40 ans pour vivre une amourette avec une femme de 35 ans de moins que lui."
Madame Michu donne des leçons de maintien !!
Et par ailleurs que savez-vous des relations que Z entretient avec sa femme ?
Epargnez-nous vos saillies (!!) issues de Closer ou Voici !
Rédigé par : caroff | 13 janvier 2022 à 15:32
@ Tipaza | 13 janvier 2022 à 13:35
« Je vous ai dit, il n'y a pas longtemps que vous aviez des problèmes de vocabulaire, hélas ça se confirme. »
Comme tous les gens de droite et plus exactement de la droite dure, vous vous attardez trop sur les "détails" et pas assez sur le fond. Laissez tomber avec mon vocabulaire. D’une façon générale je pense savoir assez bien exprimer mes pensées et si certains ne comprennent pas du premier coup, je suis à leur disposition pour leur donner des explications complémentaires. Mais bien sûr il y a des cas où même avec les explications les plus poussées, ils ne comprennent pas. Là je ne peux rien pour eux. :)
Rédigé par : Achille | 13 janvier 2022 à 14:48
@ Aliocha
"Le racisme existe donc, mais quand F68.10 en est victime..."
Parce que la notion de racisme qui a cours dans la tête des écervelés en France qui l'instrumentalisent est absurde. C'est pour cela, qu'en ce sens, oui, le racisme n'existe pas. Mais quand un noir en Amérique se voit dénier toute valeur à sa parole quand on le juge, quand la valeur d'une femme pèse moins que celle d'un homme dans un quelconque tribunal sur Terre, quand on dénigre ma parole du fait, ne nous le cachons pas, que je prétends avoir été maltraité en psychiatrie, cela s'appelle de l'injustice épistémique ou herméneutique et, oui, c'est un des mécanismes du racisme. Un des mécanismes de discrimination sociétale et parfois institutionnelle. Un des mécanismes que Savonarole, Axelle D, Ellen et d'autres s'ingénient à implémenter dans les esprits, chacun selon ses goûts et préférences personnelles. À votre décharge, vous vous y prenez autrement pour être insupportable. Je ne peux pas vous faire ce reproche-là.
Quant à la constitution suisse, oui, elle fait référence à Dieu. Elle ne le devrait pas. Mais mes copains de l'Evangelische Volkspartei (EVP) à Zürich ne m'ont jamais dérangé autant que ceux en France qui souhaitent inscrire les racines chrétiennes de la France dans la constitution pour opérer un retour sournois de la religion d'État. Et l'EVP ne me dérange même pas autant que Serge Hirel, qui ose prétendre que la Constitution ou une quelconque loi française cantonne la religion à la sphère privée, ce qui n'est absolument pas le cas. La religion fait partie de la vie publique et de l'espace public en France. On avait le droit de siéger en soutane au Palais Bourbon, droit révoqué en 2018 (et pas en 1905...) révocation que je déplore avec effusion ; tout comme je ne trouve pas que l'historique expulsion des chartreux soit réellement à l'honneur de la France et de la laïcité. Mais on met simplement quelques règles: pas de prières de rue. Et on nie catégoriquement au terrorisme le statut d'une religion dont on protègerait le culte en France. Car le terrorisme n'est pas une religion.
Parce que de la même manière que toutes les religions ne se valent pas (cf. islam) eh bien... toutes les pratiques du christianisme politique ne se valent pas. Le parti évangélique suisse ne me dérange donc que peu voire pas du tout. Ils sont très bien élevés, et respectueux de la liberté de conscience. Plus que nos laïcards. Le Salon Beige et le cléricalisme à la mode RN me rendent par contre beaucoup plus chafouin. Et c'est pour cela que je m'oppose à toute référence aux racines chrétiennes dans la constitution française et dans tout texte européen. Tant que certains persistent à être irrespectueux de la liberté de conscience.
Vous, votre problème est un peu différent: vous confondez liberté de conscience et suspension du jugement obligatoire. Jésus est-il mort pour nous sauver ? La Terre est-elle ronde ou plate ? Pour vous satisfaire, il faudrait prétendre que c'est une demi-sphère. Peut-être même une demi-sphère sur le dos d'une tortue. Non, Aliocha: Dieu n'existe pas. Il n'a pas sa place dans une constitution. Même un monarque absolu comme Hans-Adam II du Liechtenstein le reconnaît désormais ; mais pas nos nostalgiques du Roy, qui sont plus royalistes que les monarques absolus. À ce niveau, c'est du Benny Hill. C'est très Yakety Sax.
Rédigé par : F68.10 | 13 janvier 2022 à 13:53
@ Achille | 13 janvier 2022 à 08:41
"Même en campagne électorale, il n’est pas interdit de joindre l’utile à l’agréable. C’est le cas pour le sémillant Éric Zemmour qui court le parfait amour avec sa collaboratrice."
Je rejoins sbriglia dans ses remarques sur votre obsession ant-Zemmour.
J'y ajoute une remarque de vocabulaire.
On ne court pas le parfait amour, sauf si on le poursuit sans l'attraper, ce qui n'est pas le cas de Zemmour.
Dans son cas, il faut dire qu'il file le parfait amour, puisque l'ayant obtenu, il en fait la trame de sa vie future.
Je vous ai dit, il n'y a pas longtemps que vous aviez des problèmes de vocabulaire, hélas ça se confirme.
Rédigé par : Tipaza | 13 janvier 2022 à 13:35
@ sbriglia | 13 janvier 2022 à 11:45
« Quel intérêt de rapporter les potins de la commère sur ce blog ?? Achille, abandonnez un peu votre obsession anti-Zemmour : vous vous ridiculisez, une fois encore, en vous comportant comme une concierge shootée aux revues de coiffeurs. »
Et voilà l’avocaillon qui me recolle aux basques ! À croire que je suis devenu son obsession.
Je dis ce que je veux sur ce blog, que ce soit sur Zemmour ou sur un autre candidat.
Ceci d’autant qu’il ne s’agit pas d’un potin de commère, mais d’un fait établi puisque Zemmour l’a officialisé pas plus tard qu’hier lors de son interview sur BFM et que tous les médias font leur Une de cette information.
Je trouve assez navrant que ce monsieur qui a toujours privilégié les valeurs de la cellule familiale, abandonne son épouse avec qui il a été marié pendant 40 ans pour vivre une amourette avec une femme de 35 ans de moins que lui.
Certes ce n’est pas le premier sexagénaire qui se fait mettre la tête à l’envers par une jeunette, mais dans ce cas on évite de donner des leçons de morale.
D’autant que son épouse, même à 59 ans, est une belle femme, et surtout elle a de la classe.
Quand il aura perdu ses illusions dans quelques semaines, gageons qu’il reviendra tout penaud sonner à la porte de son épouse et que celle-ci acceptera de le recevoir. Peut-être même lui pardonnera-t-elle son incartade.
Ainsi se terminent souvent les histoires d’amourette passagère de vieux beaux (enfin quand je dis beaux c’est une façon de parler, bien sûr !).
Rédigé par : Achille | 13 janvier 2022 à 12:56
"Même en campagne électorale, il n’est pas interdit de joindre l’utile à l’agréable. C’est le cas pour le sémillant Éric Zemmour qui court le parfait amour avec sa collaboratrice." (Achille)
Quel intérêt de rapporter les potins de la commère sur ce blog ??
Achille, abandonnez un peu votre obsession anti-Zemmour : vous vous ridiculisez, une fois encore, en vous comportant comme une concierge shootée aux revues de coiffeurs.
Rédigé par : sbriglia | 13 janvier 2022 à 11:45
Le racisme existe donc, mais quand F68.10 en est victime, nous dit Marchenoir.
Le mamamouchisme est donc contagieux, comme les virus, et les baffes volent à un point qui défriserait l'Helvète le moins consensuel, virus qui met sous la même pression les systèmes hospitaliers du privé comme du public, et l'extrême droite en Suisse est à 30 % comme en France, la frustration occidentale n'a pas de frontières.
Mais qu'importe que le président américain soit l'ancien sénateur du Delaware, la Suisse est dans le collimateur des 3 % d'évasion fiscale dont ne s'occupent pas les banques nationales, françaises et américaines notamment, qui se refont une virginité à offrir sa victime aux peuples scandalisés d'avoir sauvé en 2008 avec leurs petits sous les véreux des subprimes, merci Gordon et Nicolas.
La démocratie directe ici n'en peut mais, l'argent roi domine tout, l'argent n'étant pas non plus la tête de bouc à abattre, mais la question de la royauté et de la domination. Les Suisses savent bien que le verdict populaire est toujours contourné par les armées d'avocats de la puissance, qui aujourd'hui finit inévitablement par acheter de l'avion américain, et par écouter l'Europe entière depuis Loèche pour celui qui les tient sous sa main.
Cela ne signifie pas qu'il ne faudrait pas commencer en France à instiller un peu de démocratie directe, débutant sous l'égide des maires au niveau local à responsabiliser les citoyens de ne pas toujours se déchaîner contre leurs édiles, mais à comprendre que si on continue à se mettre des baffes en permanence, on finit par déléguer un pouvoir à des blocs contradictoires qui ne savent, quand ils gouvernent, que satisfaire un électorat contre l'autre, que cette guerre larvée, si elle ne détruit pas tout, interdit de réformer et d'accéder à l'adaptation indispensable à un monde en mouvement qui ne nous attend pas pour avancer.
L'échec à ce titre de Macron risque au contraire de nous faire reculer, et la droite ainsi ressuscitée ressuscitera une gauche moribonde, et tous ceux qui doivent leur place et leur prébende à l'un ou l'autre bord pourront retourner faire la sieste avec la complicité des gilets de toutes couleurs, arc-en-ciel qui va des fascistes jusqu'au LGBT, et qui ne savent se retrouver qu'en accusant les étrangers.
Le portrait de groupe ne concerne donc pas que nos politiques, et les réserves au détail de notre personnel élu devraient surtout concerner le gros de la population, qui devrait s'apercevoir que la démocratie dépend de chacun, comme le soin de savoir s'occuper des petits dans son coin, que de là dépendra la force d'une communauté qui aura appris à elle-même, suisse ou française, se gouverner, que de cela dépendront la prospérité et la liberté :
"Préambule
Au nom de Dieu Tout-Puissant !
Le peuple et les cantons suisses,
conscients de leur responsabilité envers la Création,
résolus à renouveler leur alliance
pour renforcer la liberté, la démocratie, l’indépendance et la paix dans un esprit de solidarité et d’ouverture au monde,
déterminés à vivre ensemble leurs diversités
dans le respect de l’autre et l’équité,
conscients des acquis communs et de leur devoir d’assumer leurs responsabilités envers les générations futures,
sachant que seul est libre qui use de sa liberté et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres,
arrêtent la Constitution1 que voici:
..."
https://www.fedlex.admin.ch/eli/cc/1999/404/fr
Rédigé par : Aliocha | 13 janvier 2022 à 08:54
Même en campagne électorale, il n’est pas interdit de joindre l’utile à l’agréable.
C’est le cas pour le sémillant Éric Zemmour qui court le parfait amour avec sa collaboratrice.
Je crains toutefois que s’il n’accède pas au second tour, ce qui est probable, elle le largue comme un vieux kleenex la Rastignac en jupon. :)
Rédigé par : Achille | 13 janvier 2022 à 08:41
@ Axelle D | 12 janvier 2022 à 20:07
"À dégager tous ces intervenants immigrés par intérêt ou venus d'ailleurs (Suisse, Royaume-Uni, Allemagne, etc.) et qui viennent s'incruster sans vergogne sur ce blog pour nous donner des leçons !"
Hahaha, vous n'en ferez jamais d'autres... La donneuse de leçons "anti-racistes" numéro un de ce blog, qui dérape outrageusement dans le "racisme" le plus explicite en prétendant que F68.10 n'aurait pas le droit d'exprimer ses opinions, ici, sous prétexte qu'il serait suisse et "venu par intérêt"... (Je n'ai pas compris qui étaient les odieux "immigrés allemands et britanniques" qui défrisent notre gaulliste de service.)
Une fois de plus : "l'anti-racisme", c'est le racisme anti-Blancs. Expulsons ces vilains Suisses qui viennent mettre le bololo dans nos douces campagnes et nos paisibles banlieues.
______
@ F68.10 | 12 janvier 2022 à 19:37
Votre Arabe qui ramasse les mégots en Suisse, il a du mal à faire oublier la population carcérale helvète, qui est constituée de façon écrasante, presque exclusive, bien davantage que chez nous, d'étrangers.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 janvier 2022 à 05:46
@ Axelle D
"À dégager tous ces intervenants immigrés par intérêt ou venus d'ailleurs (Suisse, Royaume-Uni, Allemagne, etc.) et qui viennent s'incruster sans vergogne sur ce blog pour nous donner des leçons !"
Mouais. Si déjà vous pouviez garder vos criminels chez vous avant de vous plaindre qu'on vous fasse la leçon, ce serait pas si mal.
"Ces dernières années, de retentissantes attaques de fourgons blindés ont secoué les routes paisibles de Suisse. À l'œuvre : explosifs, matériel high-tech, armes de guerre, berlines puissantes et, invariablement, des équipes de braqueurs venues de Lyon. Enquête sur ces héritiers du gang des Lyonnais qui comptent une dizaine d'attaques ou de projets à leur actif en moins de six ans. À partir de lundi prochain, six d'entre eux seront jugés pour « le casse du siècle », 40 millions de francs suisses dérobés après l'attaque d'un fourgon en 2017." -- La Tribune de Lyon, le 18 novembre 2021.
Votre position est d'autant plus ridicule que rien ne vous permet d'affirmer que je ne suis pas français. La Bretagne est bien française. La Normandie est bien française. L'Alsace et la Lorraine sont bien françaises. L'Algérie française fut française. La région Rhône-Alpes est bien en France. Il n'y a donc guère de doutes que mes origines sont bien françaises, quoiqu'avec quelques influences danoises que je suis incapable de placer correctement dans ma généalogie (du côté de mon arrière grand-père maternel, je crois.) Ma fille est de nationalité suisse et française, d'origine berrichonne, catalane, ainsi qu'un quart portugaise. Parce que je choisis mes femmes avec du poil aux pattes, et si possible érudites en littérature médiévale et romantique italienne. Si vous n'avez pas lu Giacomo Leopardi dans le texte italien, je ne suis pas intéressé.
Et qu'est-ce que ce serait si j'avais les yeux bridés...
Mais qu'on soit Français, Suisse, Anglais, Allemand, indépendantiste breton, alsacien, jurassien, tibétain ou même femme, nous avons tous un cerveau, et sommes donc tous capables de produire un contenu intellectuel qu'il est légitime de soumettre au jugement d'autrui. Surtout depuis qu'Internet a déchu les électrons de leur nationalité. Sauf en Chine.
"Le début des années 1990 marque la naissance de l'application la plus connue d'Internet aujourd'hui: le World Wide Web, un ensemble de pages en HTML mélangeant du texte, des hyperliens, des images, adressables via une URL (ou adresse web) et accessibles via le protocole HTTP. Ces standards, développés au CERN par Tim Berners-Lee et Robert Cailliau, deviennent rapidement populaires grâce au développement au NCSA par Marc Andreessen et Eric Bina du premier navigateur multimédia Mosaic." -- Wiki.
Tim Berners-Lee est britannique. Robert Cailliau est belge. Andreessen et Bina sont américains. Le CERN est à Genève.
Et le Minitel était français.
Quand on veut donner des leçons, il faut s'en donner les moyens, Madame.
Rédigé par : F68.10 | 13 janvier 2022 à 00:48
À dégager tous ces intervenants immigrés par intérêt ou venus d'ailleurs (Suisse, Royaume-Uni, Allemagne, etc.) et qui viennent s'incruster sans vergogne sur ce blog pour nous donner des leçons !
Rédigé par : Axelle D | 12 janvier 2022 à 20:07
@ Serge HIREL | 12 janvier 2022 à 14:21
« Croyez-vous que, si l’un ou l’autre parmi eux - ou les quatre, pourquoi pas ? - ne sont pas sur la ligne de départ, le scrutin du 10 avril aura une quelconque valeur démocratique ? Croyez-vous que cette forfaiture sera sans conséquences sur notre réputation de République exemplaire ? Croyez-vous que la - ou le - locataire de l’Elysée disposera à l’étranger et dans le pays d’une réelle autorité ? Croyez-vous que la rue, avant même le 10 avril, acceptera sans broncher un tel bafouement de notre République ? »
Ainsi que je l’ai dit dans un post précédent, je ne crois pas une seconde que les trois candidats polémistes n’obtiennent pas leur parrainage. Là on est pleine politique-fiction.
En fait ces trois candidats nous la jouent à la Calimero comme toujours.
Ceci étant je suis plutôt favorable, comme Zemmour (vous voyez, que parfois il m’arrive d’être d’accord avec lui), à ce que les parrainages soient anonymes. Je n’ai d’ailleurs pas vraiment compris pourquoi ils ne le sont pas.
Je note simplement que jusqu’à présent cette disposition n’avait pas provoqué de problème.
En ce qui me concerne, il ne me viendrait pas à l’idée d’aller consulter le site internet du Conseil constitutionnel afin de connaître le nom des maires qui ont parrainé Zemmour, Mélenchon ou MLP. Ceci d’autant que ledit parrainage ne constitue absolument pas une adhésion aux idées du candidat.
Rédigé par : Achille | 12 janvier 2022 à 19:57
@ Marcel P
"F68.10 aimerait « répondre au sujet de votre délire sur les migrants illégaux qui, non, ne sont pas libres de circuler sans papiers, sans vaccins et sans tests médicaux. ». La France n'est pas la confédération helvétique. Lorsque la France défaille à contrôler des titres de séjour, elle n'est pas en moyen de mieux contrôler leur situation médicale. Allez donc demander leur passe sanitaire à l'ensemble des clandestins livreurs Uber Eats qui se partagent un même compte pour dix."
Lors de mon dernier passage à Paris, il n'y a pas si longtemps de cela, j'ai effectivement eu l'occasion d'admirer ce sous-prolétariat de livreurs Uber qui cherchent le moindre coin de rue entre deux blocs de béton pour manger au chaud à midi sur une bouche d'aération. En gros, des clochards qui travaillent, si on résume.
Je ne suis pas aveugle.
Maintenant, si la France s'est laissée aller à ce point, ce n'est pas parce que la France n'est pas la Suisse. C'est parce que la France est la France.
Y'en a aussi, des blacks qui dealent, à Genève ; par exemple. Vous croyez que les Noirs et les Arabes français ne traversent jamais la frontière ? Vous croyez qu'il n'y a pas de p*tes, à Genf ? Détrompez-vous.
"Le Quartier Rouge de Genève est situé au cœur des Pâquis, non loin de la gare Cornavin, de la gare routière et des bords du lac. La rue principale pour commencer votre escapade est la rue de Berne, qui devient très fréquentée et animée le soir, pleine de restaurants et de cafés exotiques avec des gens qui se détendent en plein air, fument la chicha et vivent avec la rue. En descendant la rue de Monthoux, impossible de rater les dames en collants à talons hauts, surveillées de loin par leurs gardes du corps." -- un guide touristique.
Les arabes français en goguette en Suisse ? Mode opératoire: "Vous savez, ici, c'est pas comme en France, alors de vous à moi, par pure gentillesse, je vous suggère de ne pas vous comporter comme vous venez de le faire; voilà, si j'dis ça, c'est pour vous, hein... voilà, je ramasse votre mégot pour vous, comme cela je vous évite la prune à 150 balles... je m'en charge, si, si, si... et bonne journée !". Quelques regards médusés, mais le message a tendance à passer...
Bottom line: s'il existe des problèmes d'insécurité en France, ce n'est pas parce que les Noirs et les Arabes ont leurs soins médicaux couverts. Ils ont aussi leurs soins médicaux couverts en Suisse. Parce que, de la même manière que les p*tes doivent avoir leurs autorisations en règle pour faire le tapin, eh bien, l'assurance maladie, c'est obligatoire. Et privé.
Parce qu'on n'est pas chez les sauvages.
Donc, oui, j'en ai assez de voir des pourris gâtés se plaindre de la sécu qui ne couvre jamais assez pour eux, toujours trop pour les autres, qui coûte toujours trop cher, mais qui en plus doit couvrir ses clients selon leur couleur de peau. Ça me rappelle quand même l'Afrique du Sud, cette histoire...
Privatisons donc la sécu. Pour que des Ellen ou des Savonarole n'ait plus ce type d'arguments douteux, cette névrose de frouze, simultanément semi-communiste et semi-raciste, aux bout de leurs lèvres. Privatisons donc... sèchement.
Plus d'usagers. Plus de service public réservé aux nationaux. Que des clients. Le règne du pognon. Et, surtout, plus d'excuses moisies pour nier des soins médicaux au motif de la couleur de peau. Parce que cela n'a rien à voir avec l'islam et le djihadisme, cette histoire, hein...
Et je vous parlerai des subsides à l'assurance maladie en Suisse une autre fois...
Rédigé par : F68.10 | 12 janvier 2022 à 19:37
@ Exilé, 12 janvier 15:35
"...condamner fermement la campagne de stigmatisation haineuse des personnes qui refusent d'être traitées comme des cobayes de laboratoires et d'autre part à revoir de A à Z la façon selon laquelle la campagne de vaccination est menée, autour d'un vaccin bizarre qui n'empêche pas la transmission du virus, ce qui signifie que l'obligation vaccinale même déguisée est aussi inutile voire nuisible que liberticide".
"Un peu plus de bons sens, un peu plus d'humanité et de respect de la personne, un peu plus de vraie médecine individualisée et surtout moins de terrorisme politique totalitaire seraient les bienvenus..."
Entièrement d'accord avec ces deux paragraphes de votre commentaire.
Rédigé par : Axelle D | 12 janvier 2022 à 19:21
Ma prédiction à l'aube de cette nouvelle année :
Dans ce portrait de groupe quelques-uns ne parvenant pas à se qualifier faute de réunir les 500 signatures obligatoires (dont Zemmour) et en l'absence d'un ou deux prétendants (d'importance) surprise de dernière minute*, à l'issue du dépôt des candidatures à la magistrature suprême, je vois se dessiner sur fond de ciel plombé plusieurs visages provocateur, satisfait, godiche ou béat, tandis que tombe comme un glas le résultat suivant des concurrents qualifés à l'issue du premier tour :
1) Marine Le Pen
2) Emmanuel Macron
3) Valérie Pécresse
4) Jean-Luc Mélenchon
___
* soit un homme et une femme parmi des personnalités qui jusqu'alors ont préféré s'abstenir et pourraient néanmoins se décider au final à concourir pour remettre en cause tous les pronostics et autres sondages.
Rédigé par : Axelle D | 12 janvier 2022 à 16:09
Fabien Roussel dont l'honnêteté, le bon sens, l'absence de démagogie sur certains sujets permettent même aux opposants résolus du parti communiste de ne pas s'étouffer face à certaines de ses autres considérations infiniment plus discutables.
Nous n'allons pas faire à M. Roussel des procès d'intention en tant que personne privée mais dans la mesure où il est quand même le représentant en France d'une idéologie qui a été responsable partout dans le monde des pires crimes commis dans l'histoire de l'humanité (et continue de le faire dans certains pays) et qu'il ne l'a pas récusée de façon formelle, nous sommes plus qu'autorisés à tiquer.
Le fondateur de cette idéologie, Lénine, a codifié tous les moyens à utiliser pour parvenir au pouvoir et s'y maintenir, dont le mensonge et la violence (« Une révolution sans pelotons d'exécution n'a aucun sens. »).
Se faire passer pour un parti comme un autre auprès des « bourgeois » pour les tromper fait partie de cette stratégie.
Ceux qui ont besoin des apparences et ne reviennent jamais sur les fausses images qu'ils cultivent ressassent que Emmanuel Macron et elle constituent une personnalité interchangeable.
Admettons.
Il existe dès maintenant un moyen très simple de lever en partie ce doute consistant d'une part à condamner fermement la campagne de stigmatisation haineuse des personnes qui refusent d'être traitées comme des cobayes de laboratoires et d'autre part à revoir de A à Z la façon selon laquelle la campagne de vaccination est menée, autour d'un vaccin bizarre qui n'empêche pas la transmission du virus, ce qui signifie que l'obligation vaccinale même déguisée est aussi inutile voire nuisible que liberticide.
Un peu plus de bons sens, un peu plus d'humanité et de respect de la personne, un peu plus de vraie médecine individualisée et surtout moins de terrorisme politique totalitaire seraient les bienvenus.
Mais au cas où madame Pécresse ne verrait aucun inconvénient à poursuivre cette folle politique, nous pourrions en conclure qu'elle ne serait alors qu'un clone d'un M. Macron qui ne cache pas ses instincts tyranniques et donc que nous risquerions de nous enfoncer un peu plus dans la démocrature.
Nous saurions alors en tirer les conclusions qui s'imposent.
Rédigé par : Exilé | 12 janvier 2022 à 15:35
@ Ninive | 11 janvier 2022 à 19:04
Vous défendez Asselineau avec la fougue d'un céladon, vous croyez en lui, vous estimez qu'il ferait un bon président, vous êtes sous le charme, dont acte.
Pourriez-vous développer ce que vous pensez de ses déclarations à l'égard de Boko Haram et de l'Etat islamique ?
Rédigé par : vamonos | 12 janvier 2022 à 15:19
@ Achille | 12 janvier 2022 à 06:00
Dur dur de ramer à contre-courant... mais vous connaissez le truc : faire un pas de côté. Cette fois, ce sont le « brave Lodi » et Patrice Charoulet qui en font les frais...
Par ailleurs, ma vie privée, tout comme celles de tous les commentateurs du blog, ne vous regarde pas. Belle réponse de Lodi à vos propos malvenus (12 janvier 2022 à 10:06): "si CNews vous dégoûte à ce point, ne vous mettez pas martel en tête... Changez de chaîne... ou fermez votre téléviseur. De toute façon, vous n’y apprendrez rien qui vous plaise... Mais n’en dégoûtez pas les autres. Au fait, rappelez-nous le nom d’un des invités réguliers de Pascal Praud...
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@ Achille | 11 janvier 2022 à 21:59
Mieux vaut être « collégien arrogant » qu’énarque fat de soi... Quant à l’aigreur, si Zemmour en éprouve ce qui me paraît bien mal définir son combat et bien peu connaître son caractère, beaucoup de ses ex-confrères - même un ou deux qui ont leur rond de serviette chez CNews - ressentent, eux, de graves maux d’estomac en constatant qu’ils sont obligés de tartiner sur les thèmes de campagne qu’il a imposés...
Par ailleurs, outre que le marc de café ne vous indiquera pas avant le 10 avril le résultat du premier tour de la présidentielle, prenez en compte que la séquence électorale ne se terminera qu’au second tour des législatives. Ce jour-là, le prince en son palais pourrait se retrouver nu... et devoir appeler EZ, MLP ou VP pour sauver sa dignité. Débarrassé du commandement. il aura ensuite tout loisir de s’initier à l’humour, qualité dont il semble dépourvu...
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@ Achille | 11 janvier 2022 à 17:01
Habituellement, vos petits arrangements avec la vérité sont mieux ficelés que cela (cf le message de sbriglia | 12 janvier 2022 à 07:15).
« Rien de nouveau donc sous le soleil républicain de notre pays », dites-vous ! Quatre candidats majeurs - EZ, MLP, JLM et YJ -, qui, selon les sondages actuels réunissent plus de 45 % des votants, pourraient ne pas concourir faute d’avoir satisfait à un premier obstacle qu’ils sont seuls à devoir franchir dans des conditions défavorables, et vous croyez que la démocratie est respectée ! Croyez-vous que, si l’un ou l’autre parmi eux - ou les quatre, pourquoi pas ? - ne sont pas sur la ligne de départ, le scrutin du 10 avril aura une quelconque valeur démocratique ? Croyez-vous que cette forfaiture sera sans conséquences sur notre réputation de République exemplaire ? Croyez-vous que la - ou le - locataire de l’Elysée disposera à l’étranger et dans le pays d’une réelle autorité ? Croyez-vous que la rue, avant même le 10 avril, acceptera sans broncher un tel bafouement de notre République ?
L’énorme problème est qu’il est trop tard pour modifier la loi scélérate de Hollande. Il n’y a plus qu’à attendre l’orage, en espérant qu’avant qu’il n’éclate, parmi les 44 000 élus disposant du droit de « présentation », quelques centaines aient le courage d’expliquer à leurs électeurs qu’ils signent en faveur de la candidature de tel ou tel, non parce qu’ils soutiennent ses propositions, mais par respect de la démocratie. Le citoyen lambda peut aisément comprendre cela, mieux que les militants.
Il y a urgence à déclencher ce processus... et à oublier les déclarations aberrantes de Geoffroy Didier, probablement destinées à créer un écran de fumée masquant les pressions de LR sur des maires proches mais non encartés, des « petits » maires notamment, pour qu’ils aident EZ et MLP à obtenir 500 signatures, ce qui permettrait à VP de figurer plus sûrement au second tour. Une manœuvre pas jolie, jolie sur le plan éthique...
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Pour info :
https://www.bfmtv.com/politique/elections/presidentielle/sondage-bfmtv-macron-en-forte-baisse-au-premier-tour-a-egalite-avec-pecresse-au-second-tour_AN-202201120012.html
Commentaires : -
- La politesse est l’apanage des (vrais) rois ;
- Les Français sont « réfractaires » aux tentatives de division, encore plus quand elles sont le fait de celui censé devoir les rassembler ;
- Le président (- 3 %), au coude à coude avec VP au second tour, doit se ressaisir au plus vite... et ce n’est pas en soutenant un ministre de l’EN qui donne ses ordres aux profs au dernier moment et via les médias qu’il prend le bon chemin, encore moins à la veille d’une grève historique par son ampleur ;
- EM s’est placé volontairement en première ligne, l’ampérage supporté par le fusible de Matignon étant trop faible ;
- La campagne, cette fois, est véritablement lancée, le peloton rattrape l’échappé ;
- Le virus, qui a beaucoup servi le Roi, se met à jouer contre lui... « La guerre » paraît perdue : l’ennemi occupe tout le territoire ;
- Encore un ou deux points de moins la semaine prochaine et, de vainqueur annoncé, EM deviendra challenger, tout comme c’est le cas de EZ au sein de la droite nationale.
Allez, Achille, reprenez-vous. Tout n’est pas perdu. Il reste 90 jours... Il va falloir ramer.
Rédigé par : Serge HIREL | 12 janvier 2022 à 14:21
@ Xavier NEBOUT | 12 janvier 2022 à 10:49
"la fonction d'une épouse n'est pas d'être chef d'Etat, mais de se consacrer à l'honneur de son époux et la gloire de ses enfants"
C'est au programme de Zemmour ?
Taubira et son mariage pour tous a rendu ce genre de résolution difficile à respecter par tous, considérant que dans certains cas on ne sait pas qui est l'épouse :)
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@ sylvain | 12 janvier 2022 à 07:24
Whaoo !
Comme c'est beau la passion amoureuse ! Qui est le Roméo de vous deux ?
Rédigé par : Claude Luçon | 12 janvier 2022 à 13:30
@ caroff | 12 janvier 2022 à 10:24
« Pourquoi êtes-vous masochiste ?
Est-ce que j'écoute France Inter ou France 2 moi ? »
Je ne regarde pratiquement plus Face à l’info. Je suis retourné sur France 3 regarder les infos régionales.
Il m’arrive toutefois d’y revenir de temps en temps car j’aime bien les analyses économiques d’Éric de Riedmatten et de Dimitri Pavlenko ainsi que les anecdotes historiques de Marc Menant.
Mais quand Mathieu Bock-Côté parle, je coupe le son.
Je me suis aussi éloigné de France Inter où je n’écoute plus que l’édito de Thomas Legrand de 7H40, ensuite je bascule sur France Bleu qui donne des infos locales. Parfois aussi j’écoute France Musique, histoire de décompresser de la politique qui depuis quelque temps me prend la tête et je pense que je ne suis pas le seul.
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@ Marcel P | 12 janvier 2022 à 10:42
« On a des candidats principaux qui seraient écartés pendant que des candidats à 1 % validés, mais ça ne poserait pas de problème démocratique gravissime ? »
Comment pouvez-vous croire à ces calembredaines ? Il est évident de MLP, J-L Mélenchon et Éric Zemmour auront leurs parrainages en temps utile.
MLP dispose d’un réseau d’élus suffisant pour les obtenir, tout comme J-L Mélenchon d’ailleurs.
Quant à Éric Zemmour, Valérie Pécresse a clairement indiqué aux maires LR qu’ils pouvaient lui accorder leur parrainage, n’en déplaise à Geoffroy Didier qui avait menacé les maires LR d’exclusion s’ils le faisaient.
Oui, c'est un peu le foutoir à LR en ce moment.
Valérie Pécresse ferait bien de s'inspirer de cette maxime : "Protégez-moi de mes amis, mes ennemis, je m'en charge."
Rédigé par : Achille | 12 janvier 2022 à 12:58
@ Xavier NEBOUT | 12 janvier 2022 à 10:49
Oui pour moi aussi, tout sonne faux. Chez Valérie Pécresse ce sont ses propos alors que chez Macron dès le début c'était son regard.
Les deux faces d'une même pièce qui va se révéler tragique.
"Qui me trompe une fois, honte à lui ; qui me trompe deux fois, honte à moi."
Rédigé par : hameau dans les nuages | 12 janvier 2022 à 12:45
Ne voulant pas m'attarder dans les querelles casuistiques auxquelles se livrent certains commentateurs, je voudrais revenir au sujet de ce blog.
À l'heure actuelle peuvent se présenter à la prochaine élection présidentielle :
- Emmanuel Macron (vrai/faux candidat), président sortant;
- Valérie Pécresse, candidate de la droite LR,
- Anne Hidalgo, pour le PS,
- Yannick Jadot, pour les Verts,
Toutes ces personnes ont, ou sont assurées d'obtenir les 500 parrainages nécessaires.
On peut y ajouter Philippe Poutou de l'ultra gauche qui trouvera toujours des signatures.
Ne peuvent se présenter faute de parrainages : Mme Le Pen, MM. Mélenchon et Zemmour. Ces trois personnes représentent environ près de la moitié des intentions de votes.
Est-ce normal ?
C'est une loi antidémocratique, imaginée par cette canaille de Hollande pour contrer MLP, qui désigne à la vindicte populaire les élus qui n'ont pas l'heur de plaire aux crétins.
Cette loi, d'ailleurs, arrange bien la macronie qui sent comme un vent de contestation se lever contre son maître et seigneur. Notamment ce matin, où deux nouvelles sont venues faire tanguer la barque LREM : le dernier sondage Elabe constate un certain recul (- 3 %) des électeurs de Macron. Mais surtout, le lâchage imprévu d'Alain Minc qui a décidé de soutenir Pécresse.
Il faut se souvenir que Macron est une création (créature ?) du tandem de marionnettistes de la politique en France, MM. Attali et Minc.
Le premier (de gauche) l'a introduit chez les socialistes et a persuadé Hollande de le prendre au gouvernement.
Le second (de droite) l'a fait entrer à la banque Rothschild et lui a fait rencontrer les grands patrons français qui ont financé en partie sa campagne de 2017 (cf Le Traître et le néant).
Je ne m'aventurerais pas à dire que ça commence à sentir le roussi, mais Darmanin est déjà chargé de tout faire pour que les trois candidats potentiels susnommés aient les plus grandes difficultés - voire ne puissent, notamment pour EZ - à obtenir ce précieux sésame.
Rédigé par : Lonicera | 12 janvier 2022 à 12:19