Tout se tient mais tout ne se vaut pas.
Quand un jeune est jugé devant la cour d'assises du Gard pour avoir tué une femme de 39 ans, au seul motif de voir la sensation que cela donnait - il a été "déçu", dit-il -, j'ai bien conscience que nous sommes là dans un comble de l'horreur, incommensurable au sens propre.
Pourtant, à constater chaque jour, dans la lumière comme dans l'ombre, que ce qui constituait notre société comme civilisée se délite, s'efface, se laisse remplacer, avec une sorte de masochisme qui ne se bat même plus, par le vulgaire, le grossier, le mépris d'autrui, la violence verbale ou physique et, signe beaucoup plus inquiétant ces derniers temps, la dévastation de l'innocence et plus particulièrement de l'enfance qui n'est plus un bouclier contre les ignominies, on se dit que le pire a essaimé partout.
S'il est infiniment divers dans sa matérialité et ses conséquences, il révèle l'appétence non plus seulement d'une minorité mais d'une majorité peu à peu gangrenée, stimulée et excitée pour ce qui est le contraire d'un art de vivre ensemble, de relations qui, à défaut de pouvoir toujours être apaisées, pouvaient au moins échapper à la brutalité, à la pauvreté du fond et à l'indécence de la forme.
Pour qui scrute les symptômes de cette descente aux enfers, il y a mille preuves de cette défaite sans rémission, mille exemples de la disparition d'un passé qui imparfait certes offrait au moins la garantie d'une tenue, d'une allure homogènes. En effet, je serais naïf si je déniais qu'hier des transgressions ponctuelles graves pouvaient aussi se produire mais la politesse et la culture interdisaient qu'elles soient tellement répandues que personne n'était à l'abri. Comme c'est le cas aujourd'hui.
Il y a bien sûr la responsabilité des réseaux sociaux qui enregistrent, filment, transmettent et diffusent souvent l'ignoble mais avant il y a la création de celui-ci.
Il y a aussi l'autonomie d'une malfaisance qui sévirait même si elle n'était pas montrée à beaucoup.
Je songe à cette petite fille de 8 ans atteinte par une maladie rare qui a fait l'objet d'attaques indignes parce qu'elle avait demandé à Kylian Mbappé, qui la défend et la soutient, de rester au PSG.
J'ai dans la tête les propos orduriers de Booba contre Stromae dont la chanson magnifique sur TF1 - sur ses pensées suicidaires - a ému et été plébiscitée.
J'intègre aussi que sur les blogs, sur Twitter, et moins sur TikTok, il est souvent plus porteur de démolir humainement que de contredire intellectuellement.
Je ne néglige pas le fait que sur trop de médias le progressisme est de salir le langage pour exprimer une pensée ou une dénonciation généralement squelettiques.
Je fais le compte des multiples incidents qui voient l'élève frapper le maître, les parents du premier insulter le second, l'irrespect se substituer à la déférence et l'accessoire périphérique remplacer le savoir central.
Je ne passe pas sous silence la dégradation des débats politiques où la justification par un prétendu parler-vrai n'est qu'un prétexte pour se concéder le droit à des offenses personnelles et à des insultes. Le verbe n'est plus une contradiction maîtrisée mais une vulgarité assumée.
Je ne fais pas l'impasse sur la pauvreté fréquente des questionnements médiatiques qui n'ont pour but que d'afficher une conviction et non pas celui de faire connaître celle des invités.
Il serait malhonnête de ne pas attirer à nouveau l'attention sur le "j'emmerde" présidentiel qui, au-delà des non vaccinés, montre sans fard que l'Elysée n'hésite pas à se délier de tout et d'abord de l'exemple qu'il doit donner.
Peu ou prou, chacune à sa manière, ces extrémités sont violence, culte de soi illimité et baisse du niveau.
Tout se tient mais tout ne se vaut pas.
Le plus grand obstacle à la restauration d'une forme même minimaliste de civilité est le refus précisément d'admettre que tout se tient, du dérisoire au gravissime. Rien n'est neutre, indifférent ou bénin. Les vulgarités sont connectées, le pouvoir transgressant gangrène la base, les médias incorrects influencent mal, le langage dévoyé fait école et la société s'abandonne peu ou prou à un cloaque. Le comble est de voir dans cette libération de mauvais aloi un progrès.
Elle signe plus un crépuscule qu'une aurore.
Tout se tient mais tout ne se vaut pas.
Les zeureslesplussombres de notre histoire dominent le discours politique de cette campagne électorale et finalement tout le quinquennat de M. Macron et de son gouvernement.
Il y a quelques jours sur Sud Radio, une émission, animée par Valérie Expert, concernait la condamnation d'Eric Zemmour à 10 000 euros d’amende pour ses propos sur les mineurs isolés. Madame Expert avait comme chroniqueurs Virginie Le Guay, Pierre Jacquemain, Virginie Girod, historienne, et Lucas Jakubowicz.
Cela a été un déferlement de haine et de vulgarité contre Zemmour.
Le pompon a été gagné par Virginie Girod, historienne, qui a fait très fort en traitant Zemmour de "petit Goebbels" et de "M. Asperger" (celui du syndrome), M. Asperger ayant semble-t-il milité avec les nazis. Sur quels critères: pas seulement sur des critères politiques mais sur des critères physiques puisque Zemmour comme Goebbels seraient, selon cette historienne, des hommes chétifs, adorés par leur mère, très séducteurs, voire polygames.
Ni Madame Expert ni ses chroniqueurs n’ont protesté. Madame Expert a juste signalé que les auditeurs étaient choqués par ces propos.
Donc à l’heure où E. Zemmour risque de ne pas avoir ses parrainages, on peut le traiter de "petit Goebbels" sur une chaîne de radio.
Par contre, le lendemain, pas question de parler de la vie privée de M. Blanquer, qui s’est marié avec Anna Cabana, journaliste qui intervient au JDD et sur i24.
Tout se tient mais tout ne se vaut pas.
Il y a également des dates qui s'entrechoquent:
27 juillet 1945, l’Armée rouge libère Auschwitz.
19 janvier 2022, discours de Strasbourg de M. Macron, pour prendre la présidence du Conseil de l’Europe.
Ce discours de M. Macron au Parlement européen a été un échec total, dont plus personne ne parle.
Pourtant je lis ceci sous la plume de M. Bilger: "Sa technique, sa dialectique, son intelligence me font peur".
Dans son discours à Strasbourg, sur l’Europe, M. Macron proposait d’inscrire le droit à l’avortement dans la charte des droits fondamentaux de l’UE, pour em*erder Madame Metsola, la Pologne et la Hongrie.
On se rappelle tous les zeureslesplussombres de notre histoire et de l’horreur qui nous a saisis quand les portes des camps de concentration se sont ouvertes sur les millions de cadavres entassés dans des fosses communes.
Je me demande si les communicants qui font les discours de M. Macron savent ce qu’ils écrivent et si M. Macron sait où il est quand il prononce de telles horreurs, à savoir, au siège du Parlement européen, de l’extermination de millions de foetus comme si l’extermination de millions de juifs n’avaient pas suffi.
Je pense que M. Macron a fait ce 10 janvier une faute majeure dans sa conception de l’Europe.
Lors de la réception de E. Macron par V. Poutine, on voit M. Poutine, impeccable, recevoir M. Macron en lui disant bonjour en français.
On voit un E. Macron arriver débraillé, veste ouverte, masqué jusqu'aux yeux, baragouinant avec désinvolture quelques mots en anglais, visiblement pas préparé à cette rencontre.
Après on dit que Poutine est une brute face aux douceurs diplomatiques.
M. Poutine est surtout un professionnel face à un amateur désinvolte.
Rédigé par : anne-marie marson | 23 février 2022 à 14:25
@Lucile | 29 janvier 2022 à 23:37
Un étalon jeune et fringant qui refuse l’obstacle ne retrouve pas toujours le chemin de l’hippodrome, ni même son box au haras... En revanche, chuter après avoir effleuré une barre lui est pardonné, mais sa cote fléchit...
Rédigé par : Serge HIREL | 30 janvier 2022 à 01:47
@ Serge HIREL | 29 janvier 2022 à 20:16
Vous êtes encore plus pessimiste que moi.
En fait, je pense comme vous qu'il vise plus haut que son titre actuel. Mais j'en tire la conclusion qu'il n'a pas intérêt à risquer une défaite à la prochaine présidentielle.
Rédigé par : Lucile | 29 janvier 2022 à 23:37
@ Lucile | 28 janvier 2022 à 14:24
« C'est un adepte du zigzag. »
Pas du tout ! En matière de carrière, il n’a jamais eu rien d’un indécis, ni d’un curieux, ni d’un touche-à-tout. Au moins dès l’ENA, l’objectif était fixé : la plus haute marche. Et un moyen : s’accrocher juste le temps qu’il faut à celui qui lui permettra de gravir l’échelon suivant vers le sommet. Ses armes : le carnet d’adresses, le dîner en ville, la poignée de main à qui peut lui rapporter - le mépris pour les autres - et, sans état d’âme, la traîtrise. Bref, il s’était autoprogrammé pour l’Elysée, pour le pouvoir, pour l’exercer, mais aussi pour en jouir... Le « J’ai envie... » avoué dans l’entretien accordé au Parisien n’a rien de fortuit, ni d’anodin.
Aujourd’hui, le but est atteint. Du moins le bon peuple le croit-il... Lui a vu qu’il peut y avoir plus haut. Le Graal, c’est l’Europe. Être son premier président élu, un nouveau Washington en quelque sorte. La voie n’est pas encore vraiment ouverte et d’autres candidats peuvent émerger. Il se représentera donc parce qu’il n’y a pas d’autre choix possible : il faut occuper le terrain, se montrer, s’agiter et, en premier de cordée, forcer le passage vers le fédéralisme en piétinant les souverainetés.
Certes, pour qu’il s’empare de cet Olympe, qu’il vive l’apothéose, il faudra que les multiples périls que vous identifiez, soit vaincus. Tel Hercule, il les affrontera... avec les armes qui, déjà, lui ont offert le Château, auxquelles s’en ajoutera une nouvelle, précieuse : n'ayant plus à viser la réélection, la liberté de se conduire comme il l’entend... Il nous a déjà démontré que rien ne lui faisait peur.
Si, le 24 avril, il devait rendre les clés de son logement de fonction, il n’abandonnerait pour autant l’ascension. En prenant contre toute raison la présidence semestrielle du Conseil de l’Union européenne en pleine campagne électorale française, il a déjà fait savoir que ses piolets étaient prêts.
Quant au fait que les Français et la France auront à payer le prix de cette chevauchée vers l’ultime, « peut m’en chaut », comme l’ont dit avant lui les plus grands conquérants.
Rédigé par : Serge HIREL | 29 janvier 2022 à 20:16
@ Serge HIREL | 24 janvier 2022 à 19:40
Je viens seulement de vous lire. Je comprends pourquoi les opposants à E. Macron ont saisi l'occasion de le contrer à Strasbourg, mais ils devraient se demander pour quelle raison ils ne parviennent pas à le faire sur la scène politique française ; ce serait pourtant plus utile.
Je ne suis pas sûre qu'EM ait encore pris la décision de se représenter. Selon moi, il garde le choix ouvert le plus longtemps possible, il a besoin de pouvoir s’échapper, c’est dans son caractère. Si l’on observe son parcours, on voit qu’il conquiert ses postes de façon plus ou moins fulgurante, en fonction des opportunités, et qu’il ne s’y tient ensuite pas longtemps, de sa propre volonté. C'est un adepte du zigzag.
Les années qui viennent vont être bien plus difficiles pour lui (et pour les Français) que les quatre dernières. L’Assemblée nationale changera de composition. Nous avons brûlé nos dernières cartouches en ce qui concerne notre possibilité d’emprunter. La dette s’alourdira avec la remontée possible des taux d’intérêts. Il n’y a aucune raison pour que le désordre s’atténue. L’ensemble du pays sent que nous sommes sortis de notre zone de confort et que nous avons peu d'atouts pour y revenir. Si EM est élu, ce sera de justesse ; il n’aura pas l’avantage de l’effet de surprise comme il y a 5 ans, son impéritie aura laissé des traces, et son imprévisibilité commence à lasser, bien qu’il vive encore sur sa réputation de colosse intellectuel et politique.
Nous verrons comment les principaux media entretiendront cette réputation. Pour l’instant c’est le statu quo.
Rédigé par : Lucile | 28 janvier 2022 à 14:24
@ Achille | 25 janvier 2022 à 21:05
« Ils ont le look les deux cocos »
Bien vu ! Zazou et Zoreille... Mais on ne se moque pas de deux zozos chantant La Marseillaise... et on ne les traite pas de « cocos », qui, eux, clament l’Internationale.
Rédigé par : Serge HIREL | 26 janvier 2022 à 12:07
@ Serge HIREL | 25 janvier 2022 à 17:19
Concernant l’union des droites j’en trouvé une autre sur Twitter qui n’est pas mal non plus.
Vous préférez le style Beethoven, ou bien dégagé autour des oreilles ?
Ils ont le look les deux cocos. Je les verrais bien dans un remake de la Grande vadrouille. Succès garanti ! 😁
Rédigé par : Achille | 25 janvier 2022 à 21:05
@ Achille | 24 janvier 2022 à 08:21
« C’est le vicomte qui parle »
Achille, vous qui détestez ces cinq-là, vous auriez dû penser à cette légende de la photo : « jeux de mains, jeux de vilains ». Ou... Philippe : « Bon, écoute, Eric, qu’est-ce que c’est que ce type que tu amènes ici ? Où l’as-tu déniché ? Parmi les félins à poil long de Marine ? Ah, ça ne m’étonne pas... Tu sais pourtant qu’en Vendée, depuis 1793, on n’accepte pas les loubards à cheveux longs... à moins qu’ils ne soient accompagnés d’une jolie blonde » Eric : « T’inquiète, Vicomte, il me l’a promis... ». Plaisanterie digne d’un QI à deux chiffres...
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@ F68.10 | 22 janvier 2022 à 02:07
Je ne me permettrai pas de juger si votre courtoisie envers la gent féminine est égale à celle du Roi, qui vous semble proche de votre conception de l’expression publique. Mais je juge que, dans ce cas, celle de celui-ci manque un peu d’élégance. À peine élue, la jeune présidente du Parlement européen l’accueille avec maints égards comme il se doit... La galanterie (française) aurait voulu qu’il fasse montre, lui aussi, de quelques amabilités. Le voilà qui, dès le premier round, lui décoche un uppercut sans même la regarder... Et sur un sujet dont il sait qu’il ne parviendra pas à l’imposer, une forte majorité des 27 étant fermement opposée, pour des motifs de politique intérieure, à l’inscription du droit à l’avortement dans le marbre européen. Réponse de la bergère au berger : elle n’a tancé que fort mollement ces affreux jojos qui ont chatouillé Sa Majesté sur des sujets sur lesquels il n’aime pas qu’on l’importune où qu’il soit. Bref, Roberta et Emmanuel ne sont pas repartis franchement amis...
Rédigé par : Serge HIREL | 25 janvier 2022 à 17:19
@ Axelle D | 24 janvier 2022 à 12:40
« Atmosphère ou pas, mieux vaut être du bon côté de la "détente"... Sinon, ça peut très mal finir ! »
Bah, pour l’instant j’ai deux ou trois trolls d’extrême droite au QI à deux chiffres qui me collent aux basques sur ce blog. Rien de bien inquiétant ! 😊
Rédigé par : Achille | 24 janvier 2022 à 19:46
@ Lucile | 23 janvier 2022 à 12:50
« Mais le linge sale, ça se lave en famille. »
Sur le principe, nul ne vous contredira. Mais comment faire quand celui qui souille le plus le contenu de l’armoire familiale se défile pour éviter toute discussion ? Eh bien, on l’attend là où on est sûr de le trouver... Et que, quand il est enfin coincé, le ton sur lequel on s’adresse à lui ne soit pas spécialement courtois, cela n’a rien d’anormal.
Depuis plusieurs mois, en faisant planer un doute de Polichinelle sur sa candidature, non seulement le Président sortant joue au poker menteur avec les Français - encore une fois pas plus tard que ce matin en répondant, non pas à un énième journaliste qui sait par avance qu’il n’obtiendra rien, mais à un jeune dont on ne saurait mettre en doute la sincérité de sa question - mais il refuse aussi toute confrontation avec l’un ou l’autre de ceux qui osent se présenter contre lui.
Il mène campagne en s’exonérant de toute contradiction, y compris avec les journalistes - il a annulé une conférence de presse prévue au Parlement européen après son examen de passage perturbé par Jadot, Bardella, Bellamy et Aubry -, en utilisant les moyens logistiques et financiers de la Présidence et en convoquant préfets et personnalités qui lui servent de claque.
Les deux heures d’entretien avec Darius Rochebin et Audrey Crespo, diffusées sur TF1 à une heure de grande écoute, ne sont rien de moins qu’une atteinte délibérée à l’équité médiatique qui s’impose lors d’une campagne électorale... Et, la semaine dernière, l’intervention de Bribri sur le ton « je ne sais rien » était pitoyable.
Par ailleurs, les eurodéputés qui l’ont alpagué étaient parfaitement fondés à le faire dans la mesure où, d’évidence, il instrumentalise sa présidence du Conseil de l’Union européenne au profit de sa tentative de réélection. À Strasbourg, il s’agissait de battre le tambour sur des projets européens tous déjà en discussion sous les présidences précédentes pour masquer encore un peu plus longtemps son maigre bilan franco-français et ses lacunes béantes en matière régalienne.
L’honnêteté intellectuelle voulait que la France passe son tour de présidence, comme l’avait fait l’Allemagne voici quelques années, à la veille d’élections générales, et que le Président ou la Présidente élu(e) en avril occupe le fauteuil au second semestre de 2022 et puisse ainsi disposer réellement du temps et de l’autorité nécessaires pour peser sur l’agenda des différents Conseils des ministres européens. Quel que soit le résultat du 24 avril, cette présidence sera tronquée et inefficace. En jouant au petit jeu du « j’y suis, j’y reste », Macron ne sert ni la France, ni l’Europe.
Cependant, considérer cet entêtement comme une simple erreur politique provoquée par la volonté d’employer tous les moyens pour conserver l’Elysée peut ne pas être l’unique explication. Le plan de carrière de EM, 44 ans, ne s’arrête pas au printemps 2027. Le rêve, le Graal, c’est la présidence d’une Europe sur le chemin du fédéralisme. Être l’égal de Biden, de Trump, d’Obama, de Poutine... Réélu, Macron aurait de bonnes cartes en main, non seulement pour faire progresser ce projet de mise sur orbite des Etats-Unis d’Europe, mais aussi pour tenter d’apparaître comme le candidat incontournable à ce poste prestigieux. Mais battu le 24 avril, peut-être même le 10 ? Macron, pour survivre, n’aurait plus que sa carte de visite, probablement pas même une position assurant sa notoriété en France... Y faire figurer une présidence même éphémère de l’Europe, avec ce que cela comporte de relations et d’obligés, est un plus pour espérer retrouver la gloire dans quelques années à Bruxelles.
« L’ambition est le dernier refuge de l’échec » (Oscar Wilde)
Rédigé par : Serge HIREL | 24 janvier 2022 à 19:40
@ Achille | 24 janvier 2022 à 08:21
Atmosphère ou pas, mieux vaut être du bon côté de la "détente"... Sinon, ça peut très mal finir !
Rédigé par : Axelle D | 24 janvier 2022 à 12:40
Qu’est-ce qu’ils peuvent bien se dire ces cinq-là ? J’ai une petite idée.
C’est le vicomte qui parle :
« J'ai vu Robert Ménard hier et je lui ai dit que Marine Le Pen allait nous rejoindre bientôt. Vous auriez dû voir sa tête ! »
Bon, c’était juste pour détendre l’atmosphère. :)
Rédigé par : Achille | 24 janvier 2022 à 08:21
@ sylvain | 22 janvier 2022 à 12:01
Je ne vois pas ce qu'il y a d'excellent à humilier Emmanuel Macron devant toute l'Europe. Et pourtant plus ça va, plus je trouve ses manières offensantes, ses discours creux, et sa politique affligeante. Mais le linge sale, ça se lave en famille. C'est une question de dignité.
Nous l'avons élu, et nous avons élu une Assemblée nationale qui le laisse faire, comme par exemple décider avec une poignée de médecins de la date exacte à partir de laquelle nous aurons le droit de manger assis plutôt que debout dans les trains, enfin ceux d'entre nous qui ont le droit d'utiliser les transports en commun. Oui je sais c'est délirant, mais selon les sondages, les Français sont ravis, et lui disent merci. De quoi attraper le cafard. Ça oui. Mais il n'y pas qu'en France qu'on pratique la servitude volontaire, et les discours de Bardella n'y changeront rien, sinon qu'ils font mauvais effet.
Rédigé par : Lucile | 23 janvier 2022 à 12:50
On me dit que Gilbert Collard a rejoint Zemmour… fichtre ! Ça afflue de tous côtés.
Si je rencontre à nouveau Philippot je vais mettre le paquet : « Vous allez être le dernier dans le bon camp à rejoindre… non seulement c'est pas bien mais en plus, bonjour un ministère… enfin ça vous regarde… au deuxième tour vous allez vous abstenir ?… vous allez faire quoi ?… sachez qu'en 27 ça risque d'être terminé… la France ! »
Rédigé par : Bill Noir | 22 janvier 2022 à 12:04
Excellent Bardella qui a humilié Macron au Parlement européen, comme Collard et bien d'autres, il devrait rejoindre Zemmour le seul candidat valable et capable de redorer le blason de la France, ce pays carton pâte de contrefaçon défiguré et détruit par Macron.
Allo les antifanazis, il fait beau à Cannes ?
Rédigé par : sylvain | 22 janvier 2022 à 12:01
Dans la série "Tout se tient, mais tout ne se vaut pas", pour rire, sourire ou se lamenter face à la bêtise humaine.
Un article du journal suisse "le Temps" révèle le plus sérieusement du monde, qu'un conseil de l’Eglise protestante de Genève a élaboré un projet visant à «démasculiniser» Dieu, au prétexte que la représentation qu’on s’en fait est celle d’un homme blanc âgé.
Et ajoute avec prudence : "C’est une blague ou elle a touché le fond ?"
Voici l'article accessible à tous :
https://www.letemps.ch/suisse/chronique-reservee-aux-males-blancs-dominants-dieu
Dieu est grand et les hommes si petits... surtout les religieux estampillés comme tels !
Rédigé par : Tipaza | 22 janvier 2022 à 11:29
Tout se tient, sauf au RN qui subit une troisième défection en trois jours, après celles de Jérôme Rivière et de Damien Rieu, c’est au tour de Gilbert Collard, qui lui est apparenté RN, de rejoindre Éric Zemmour .
Ajoutons à cela le ralliement de Guillaume Peltier qui vient de LR, mais qui a déjà grenouillé dans tous les partis d’extrême droite.
Ce n’est pas bon pour MLP ça. Après la petite leçon de dialectique que s’est pris Jordan Bardella par le président au Parlement européen, il semble que les militants du RN doutent de plus en plus de la victoire de leur candidate et donc se reportent sur le candidat le plus approchant, à savoir Zemmour, bien sûr. Comme dit le proverbe "Faute de grives, on mange des merles".
Ceci étant, cela fait surtout les affaires de la candidate LR qui n’en demandait pas tant. D'autant qu'à LR ils ont, eux aussi, leur petit Zemmour en la personne d’Éric Ciotti.
Alors j’imagine déjà Valérie Pécresse haranguer les électeurs de droite dans ses meetings en leur criant "Venez chez nous, c’est mieux qu’en face !" :)
Rédigé par : Achille | 22 janvier 2022 à 08:56
Excellent Zemmour sur Nice-Matin. Vraiment très bon. Je crois qu'il s'améliore avec cette campagne. Et, cher Philippe Bilger, votre pronostic me paraît hâtif. Zemmour a une chance d'être au second tour, contrairement je l'espère, à Pecresse qui n'est qu'une hypocrite comme on en a tant connu.
https://www.youtube.com/watch?v=m1Z4BcM-fZg
Rédigé par : Herman Kerhost | 22 janvier 2022 à 02:45
@ Serge HIREL
Madame Metsola est une femme politique qui représente sa fonction et dans une moindre mesure son pays. Elle est contre l'avortement. C'est son droit. Mais elle n'est pas seule aux manettes. Donc, il y a des oppositions de fond. Qui, oui, ne doivent pas être escamotées. Macron sait ce qu'il fait à ce sujet: il créé une ligne de fracture qu'il est nécessaire de visibiliser au sujet des droits de l'homme au sens large. J'en approuve la logique ; même si, pour les raisons que j'ai exposées, je suis personnellement contre la "constitutionnalisation" du droit à l'avortement, mais bien pour sa défense selon les lignes que j'ai esquissées.
Maintenant, non, je ne lis pas dans les propos de Macron comme dans le marc de café. Et je me suis peu documenté sur la tirade sur l'avortement, qui ne me préoccupe pas plus que cela. Je me suis par contre bien documenté sur la pratique macronienne du retournage de crêpes en plein vol face aux rustres qui ont franco-nationalisé le débat européen. Rustres à sa gauche et à sa droite. J'approuve la méthode.
L'irritation des représentants des autres pays lors de cette séance était justifiée: même Genève ne se permettrait pas pareille effronterie face aux autres cantons... et pourtant, il est de coutume de dire que leurs plaques d'immatriculation, GE, sont un code pour "Gueule Élastique". Les Marseillais de la Suisse, en somme.
C'était en dessous de tout. Ces gens viennent de réfuter l'existence du Zéro Absolu.
"Ce dossier, certes important, l'est-il cependant autant les autres qu'il a cités, tels le numérique, le climat ou les ingérences étrangères ? Pour ma part, j'ai même eu l'impression que cette partie de son discours n'était pas prévue à l'origine..."
Je n'en sais rien, sur ses plans de discours. Ce que je sais, c'est que les développements récents du côté ukraino-russe (du type quasi-ultimatum russe) donnent raison à la tentative d'impulsion qu'il engage pour une fusion de la réponse européenne dans le domaine géopolitico-militaire. Je m'en réjouis. Et je me réjouis que l'Allemagne semble être au diapason. C'est ici probablement le point le plus crucial. Et le point que la presse internationale semble retenir.
Les US sont d'ailleurs un peu grincheux. Tant pis. Nécessité fait loi. L'Union en la matière est nécessaire.
Cela étant, pour revenir à votre propos initial, je pense que les conceptions de Macron de la fonction de l'expression publique dans ses rapports à la fois à la vérité, au débat et à la courtoisie sont à peu près les mêmes que les miennes. Il fait en effet partie d'un courant idéologique libéral (au sens philosophique plus que stricto sensu économique ou politique). Les références philosophiques qu'il sort sur l'éthique du débat, notamment Jürgen Habermas, ainsi que sa défense claire de la liberté d'expression sur la question du blasphème, oui, cela le fait clairement rentrer dans mon camp sur la question. C'est d'ailleurs un camp qui est assez bien charpenté dans la littérature sur la liberté d'expression: Jürgen Habermas a d'ailleurs ainsi théorisé le concept de "situation d'expression optimale".
(Jürgen Habermas est plus procéduro-délibératif que libéral, plus Aufklärung que lockéen, plus teuton que texan, mais ne chipotons pas trop...)
Mais voilà mon hérétique sous-secte du camp habermassien, sous-secte qui est plus la mienne que celle de Macron, qui est, lui, trop "politique" pour cela:
"Votre capacité à vous sentir blessé, ce n'est nullement chose que moi ou quiconque se doit de respecter. Votre capacité à vous sentir blessé n'est même pas chose que vous-même devriez respecter. En fait, c'est une chose dont vous devriez très sérieusement vous défier, et ce très probablement plus que de toute autre propriété de votre mental, en fait. Car ce sentiment ou cette sensation peut facilement vous égarer. Si vous vous souciez de la justice (et vous devriez absolument vous en soucier) vous devriez avant tout vous soucier des faits et de votre capacité à en débattre publiquement. Car la justice requiert d'être en prise avec la réalité. Et il est en fait tout simplement faux, car cela ne peut tout simplement pas être vrai, que les doléances qui aient le plus de légitimité à s'imposer à notre sens de la justice se doivent de provenir de ceux qui prétendent être blessés par le débat public en soi. Je fais donc ici le choix délibéré de parler le langage des faits, tout en sachant très bien que ces faits prennent les a priori des gens à rebrousse poil." -- Sam Harris.
Rédigé par : F68.10 | 22 janvier 2022 à 02:07
@ F68.10 | 21 janvier 2022 à 14:49
"Si la courtoisie est utilisée pour protéger les tabous en empêchant les débats dès que les sujets sont sensibles, eh bien la courtoisie fait partie des choses qu'il convient de combattre."
"Quand les arguments et l'éthique du débat sont respectés, il n'est alors plus nécessaire d'abattre la courtoisie pour pouvoir débattre."
"C'est en ce sens que le corollaire et le prérequis de la courtoisie, c'est une culture du débat qui soit saine, et qui prenne l'habitude de ne pas esquiver les arguments."
"C'est aussi en ce sens que la courtoisie, souhaitable, ne peut en aucun cas être un absolu."
À imprimer en grand et à mettre au mur.
On peut aussi bien dire : la courtoisie de la forme est inopérante sans la courtoisie du fond, autrement appelée honnêteté intellectuelle.
Quand cette dernière fait défaut, alors la courtoisie de l'expression n'apporte rien de plus que le proverbial bas de soie qui enveloppe ce que vous savez.
Et nous venons d'en avoir une illustration de plus, sur ce blog, avec les provocations et les hypocrisies du sieur Serge Hirel, qui ose se plaindre d'avoir été malmené, après avoir pris l'initiative de l'insulte et du défaut total d'argument. Une fois de plus.
La courtoisie ne se pratique qu'avec des gentlemen. Pas avec des ruffians, quels que soient leur classe sociale et leur passé professionnel.
C'est comme la galanterie. Les... ne peuvent pas y prétendre.
Revenons au fond, puisque les trolls veulent nous en éloigner.
Deux forfaits doivent être ajoutés à l'acte d'accusation contre Valérie Pécresse, dans son débat avec Jean-Jacques Bourdin.
Premièrement, elle a prétendu traiter un problème politique de portée générale (les "violences faites aux femmes") en exploitant la vie privée d'un individu, et de surcroît celui qui lui avait fait l'honneur d'une invitation. (L'honneur, une autre notion qui disparaît...)
En quoi le comportement personnel de Jean-Jacques Bourdin la regarde-t-elle ? L'éthique du débat, justement, c'est que les personnes présentes sont exemptées de la discussion. On discute de l'intérêt général, et non du comportement de tel ou tel. Surtout lorsqu'on se présente à la présidence de la République !
Évidemment, cette règle est d'autant plus difficile à respecter, dans le cadre plus anodin d'un blog, que la pratique française par défaut consiste à faire le contraire. Et, par exemple, à se prévaloir de son cas personnel pour étayer un argument de portée générale. Les débatteurs qui prennent l'initiative de cette déviance sont mal fondés à se plaindre qu'on les prenne au mot, et qu'on les mette en cause sur les aspects de leur vie privée (en général improuvables) dont ils se sont eux-mêmes prévalu.
Deuxièmement, Valérie Pécresse a vu dans le comportement allégué de son hôte une "violence faite aux femmes". C'est le contraire. Si l'on en croit son accusatrice, Bourdin a essayé de l'embrasser. Elle s'y est opposée. Il ne l'a pas fait.
Jean-Jacques Bourdin a donc voulu exprimer son amour à cette femme, même s'il a pu le faire de manière quelque peu cavalière. C'est exactement le contraire des "violences faites aux femmes", qui consistent, en bon français, à battre sa femme voire à la tuer.
Il faut l'immense malhonnêteté du constant déplacement de la cage de buts à roulettes prodigué par l'idéologie gauchiste, pour en arriver à ce renversement à 180 degrés que plus personne n'est capable de percevoir, tellement le lavage de cerveau a été profond.
Depuis quand tenter de voler un baiser -- sans y parvenir -- est-il devenu une "tentative d'agression sexuelle" ? Un peu de mesure et de bon sens seraient les bienvenus.
Dernière chose, qui n'est pas spécifique à cette interview de Valérie Pécresse. Il n'y a pas de "violences faites aux fâââmes". Il y a des femmes qui se font défoncer le portrait, voire buter par leur compagnon. C'est très triste, et je pleure des rivières de larmes.
Cependant, je n'ai jamais entendu parler de "violences faites aux heaumes". Pourtant, il me semble qu'elles sont incessantes. Non seulement ça, mais, tout comme les autres, elles revêtent bien souvent un aspect sexuel.
Lorsque -- scénario courant dans notre beau pays -- un couple blanc se promène dans la rue, que la femme est grossièrement interpellée par des immigrés dans le but de faire réagir son compagnon, et que cela entraîne immédiatement une orgie de violence voire le meurtre de cet homme, le message est parfaitement clair : nous sommes les maîtres, ici, et vos femmes sont à nous.
C'est d'ailleurs la même chose lorsque des violences éclatent entre hommes de n'importe quelle race : tout comme l'homme qui bat sa femme se laisse aller à de sombres instincts qui, dans le fond, lui sont dictés par sa nature d'être sexué, l'homme qui se bat avec un autre laisse libre cours à cet aspect de sa nature animale qui le pousse à affirmer sa puissance afin d'en imposer au sexe opposé.
Je ne vois pas en quoi le premier de ces phénomènes serait plus regrettable que l'autre.
D'ailleurs, de même que les hommes sont très majoritairement à l'origine des actes de délinquance et de violence physique (dans tous les pays du monde, les prisons de femmes sont une curiosité), ils en sont, de façon tout à fait disproportionnée, les victimes (à l'exception du viol et des violences conjugales, naturellement).
Dans la tranche des 15 à 29 ans, les hommes victimes d'homicide sont 5 fois plus nombreux que les femmes ; sur l'ensemble de la population, 68 % des victimes sont des hommes. (Insécurité et délinquance en 2020 : bilan statistique, service statistique ministériel de la sécurité intérieure, pages 66 et 67, figure 4).
En dehors du cadre familial, 68 % des victimes de coups et blessures volontaires sont des hommes (même source, page 85).
S'il paraît nécessaire de lutter spécifiquement contre les violences conjugales et les agressions sexuelles, l'épaisse tranche de politiquement correct qui nous est servie jour après jour, sur les "violences faites aux fâââmes", sert essentiellement à culpabiliser l'écrasante majorité des hommes qui ne sont pas impliqués dans ces méfaits, et à passer sous silence la gravité de la délinquance violente en général.
Un autre point sur lequel Valérie Pécresse échoue à se démarquer de la droite de gauche, si puissante dans notre pays.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 janvier 2022 à 23:53
@ Achille | 21 janvier 2022 à 14:49
« Il [Castex] fait très bien le job ! »
La formule est périlleuse après avoir servi à Sibeth Ndiaye pour indiquer qu’elle était prête à mentir pour couvrir Macron... Il eût probablement été préférable que vous constatiez qu’il se tue à la tâche...
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@ F68.10 | 21 janvier 2022 à 14:49
C’est probablement parce qu’il partage votre conception de la courtoisie qu’au Parlement européen, Macron a disserté sans prendre de gants sur la nécessité de faire entrer urgemment le droit à l’avortement dans le Pacte fondamental de l’UE, infligeant ainsi un camouflet international à la toute nouvelle présidente de cette assemblée, Roberta Metsola, qui, dans son pays, Malte, se bat bec et ongles pour que cette pratique reste interdite.
Ce dossier, certes important, l’est-il cependant autant les autres qu’il a cités, tels le numérique, le climat ou les ingérences étrangères ? Pour ma part, j’ai même eu l’impression que cette partie de son discours n’était pas prévue à l’origine...
Rédigé par : Serge HIREL | 21 janvier 2022 à 20:02
@ F68.10
Par courtoisie pour notre hôte, je ne poursuis pas notre passionnant débat sur la courtoisie.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 21 janvier 2022 à 17:30
Macron : Pour l'affaissement dans la continuité.
Rédigé par : Bill Noir | 21 janvier 2022 à 17:28
Quand la Pécresse (conseillée manifestement par un Belge) se jette à l'eau et s'essaie à un remake de l'émission "Strip-tease qui déshabille" ça fait des vagues et des remous jusque dans la boue !
Ce pauvre vieux Bourdin qui a bu la tasse jusqu'à la lie, face à un public médusé ou jubilatoire en a fait "les frais", suffoqué et tremblant jusqu'à la moelle !
Donne du mou Valérie et vire tes mauvais génies ! Sinon à ce rythme-là, arc-boutée contre le vent de l'histoire "d'O pignon public", tu risques de chavirer grave et de te fracasser contre les rugissants des cent mille rumeurs !
https://images.app.goo.gl/irj48VcS6uWhbKFH6
Rédigé par : Axelle D | 21 janvier 2022 à 14:55
@ Denis Monod-Broca
"La courtoisie est un moyen de sortir (ou de ne pas entrer) dans l'engrenage de la violence."
Si vous souhaitez éviter l'engrenage de la violence - ce qui semble être votre principale obsession, alors qu'il y a des problèmes qui nécessitent pourtant la violence pour les résoudre, évidence que vous ne semblez pas être en mesure d'accepter - un des moyens essentiels de tenter d'y parvenir, c'est d'arriver à débattre des problèmes réels avant qu'ils n'explosent. Si la courtoisie a pour effet d'empêcher de débattre de ces problèmes, eh bien, de facto, elle conduit à la violence.
Pour déminer les situations, il faut en débattre. Devant les façons que les gens ont de s'immuniser à la critique, il faut trouver des moyens de briser ce protectionnisme intellectuel, derrière lequel se dissimulent les tabous et la vraie violence: celle qui prospère derrière le silence et les convenances. Celle qui pousse Poil de Carotte à se taire et à se cacher, parce que ce n'est pô bien de montrer du doigt...
Si la courtoisie est utilisée pour protéger les tabous en empêchant les débats dès que les sujets sont sensibles, eh bien la courtoisie fait partie des choses qu'il convient de combattre.
Quand les arguments et l'éthique du débat sont respectés, il n'est alors plus nécessaire d'abattre la courtoisie pour pouvoir débattre.
C'est en ce sens que le corollaire et le prérequis de la courtoisie, c'est une culture du débat qui soit saine, et qui prenne l'habitude de ne pas esquiver les arguments.
C'est aussi en ce sens que la courtoisie, souhaitable, ne peut en aucun cas être un absolu.
C'est triste de devoir tout expliquer par le menu détail.
Et non, je n'ai pas à me soumettre à votre éternel petit chantage qui consiste à prétendre que je suis violent et à m'inciter à battre ma coulpe. Alors que votre refus de voir les faits, comme ceux au sujet du sang contaminé, l'est bien plus, dans la catégorie "violent".
Le jugement a bien eu lieu en prenant en compte l'état de la science de l'époque: les Français ont voulu acheter français et pas américain, se sont donc assis sur l'état de la science pour cela, et ce au mépris de l'intérêt des patients ; le résultat, c'est le sang contaminé, et votre obsession de la non-violence aboutit à nier cela et à prétendre qu'on aurait condamné par vengeance sur anachronisme de l'état de la science. Non, Denis. Vos propos en la matière sont bien violents car ils cautionnent l'irresponsabilité qui conduit à des morts en représentant de travers les règles qui sont censées gouverner l'évaluation de l'état de la science. Ce qui fut bien au cœur du procès, procès qui démontra à mots couverts l'alliance du chauvinisme et du négationnisme scientifique en la matière.
Et débattre de cela, y compris si nécessaire au mépris de la courtoisie, est bien nécessaire et moral. Car ces mécanismes ne constituent pas ici un cas isolé. L'alliance du chauvinisme et du négationnisme scientifique a aussi été démontrée dans le cas de l'amiante. Elle a aussi été démontrée dans le cas de l'autisme. On peut continuer la liste ad libitum. Raoult, par exemple.
Faire des morts ainsi, c'est violent. Dénaturer les faits relatifs à ces scandales, c'est cautionner cette violence. Manquer de courtoisie pour le mettre en évidence, alors que des vies passées et futures sont en jeu, c'est comparativement bien plus moral.
Rédigé par : F68.10 | 21 janvier 2022 à 14:49
@ Serge HIREL | 21 janvier 2022 à 12:43
« Vous voici découvert ! C’est vous qui murmurez à l’oreille des Présidents ! Est-ce vous qui avez conseillé l’inénarrable Castex ? »
Vous me prêtez beaucoup d’influence ! Jean Castex je l’aime bien, avec son petit accent du Sud-Ouest et ses airs paternalistes. Il fait très bien le job !
Rédigé par : Achille | 21 janvier 2022 à 14:49
@ Serge HIREL | 21 janvier 2022 à 13:10
« Tout se tient... Qui vole un œuf vole un bœuf… »
Faux ! Essayez de vous enfuir avec un boeuf sous le bras !
Rédigé par : sylvain | 21 janvier 2022 à 14:11
@ F68.10
Ce n'est pas vous, la tête de turc, alors ! Où bien ce serait vous qui seriez mielleux, fielleux, et fossoyeur de la civilisation.
Allons, allons, vos déchaînements rendent sourds à la qualité de vos arguments, ce n'est pas la première fois que je vous le dis, être athée ne justifie sûrement pas d'être violent, croyant non plus au demeurant.
L'heure raisonnable est à l'incroyance, en la violence.
Rédigé par : Aliocha | 21 janvier 2022 à 14:05
@ F68.10
"Face à ce comportement immoral, je ne vois aucune raison d'être courtois. De la même manière que quand on accuse son plus petit chétif camarade de classe d'être violent, il n'y aucune de raison pour que Poil de Carrotte fasse assaut d'amabilité pour prouver sa non-violence face aux brutes épaisses qui s'autorisent la violence et l'interdisent aux autres"
Ce ne serait pas vous, "la brute épaisse", à l'occasion ?
Justifier sa violence par celle de l'autre, l'éternel mensonge...
La courtoisie est un moyen de sortir (ou de ne pas entrer) dans l'engrenage de la violence.
Si vous préférez la violence, qu'y puis-je ?
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 21 janvier 2022 à 13:12
Tout se tient... Qui vole un œuf vole un bœuf...
En tout domaine, tout se tient. L’invention de l’imprimerie a permis le siècle des Lumières. Le cheval-vapeur a conduit à l’aéronautique. La découverte de l’atome est à l’origine de la destruction d’Hiroshima. Et sans la première pile électrique de Volta, nous n’en serions pas, demain, à admirer le Bigbang en direct...
Tout se tient aussi en matière de violence. Du mépris à l’injure, il n’y a qu’un pas, puis c’est la gifle, un peu plus loin la raclée et le meurtre. Le graffiti balise le territoire, la bande ensuite le défend, l’interdit, l’organise à sa guise, le coup de couteau devient banal pour un oui pour un non, l’étranger au groupe devient l’ennemi à chasser, à abattre enfin... La vie n’a plus de prix.
Il est des cercles vertueux, mais bien d’autres sont mortifères. Le plus grave est quand ceux-ci sont alimentés par ceux-là même censés les combattre, qu’ils soient au pouvoir ou le visent. Il est inadmissible qu’un ministre ordonne à des députés d’opposition de « sortir » de l’hémicycle. Il est inadmissible qu’un ministre, même incompétent et hautain, soit traité d’« imbécile ». Il est inadmissible qu’un président de la République « em*erde » une catégorie de Français, pire qu’il se délecte de cela : « j’ai envie »...
Tout se tient... Depuis cette incartade, le vocabulaire politique et médiatique est devenu encore un peu plus grossier et, la campagne électorale s’enlisant dans des méandres annexes, les clivages se sont accentués. Pratiquement aucun candidat ne fait preuve de retenue et, de droite ou de gauche, trop de journalistes relaient avec gourmandise des discours de foire d’empoigne. Seules les candidates, hormis Hidalgo, paraissent éviter de nourrir ce cloaque.
Tout se tient... Comment dès lors imaginer que ces nouveaux cafés du Commerce que sont les réseaux dits « sociaux », avec, en plus, la licence qu’apporte l’anonymat, ne vont pas eux aussi vomir des torrents d’insultes encore plus abjectes qu’hier ? Assurée par les propriétaires des moyens techniques - hébergeurs et agrégateurs -, la régulation de ces réseaux n’est qu’un leurre, qu’ils brandissent sans conviction de temps à autre, moins dans le but de faire cesser le flux d’ordures que d’inciter les plus radicaux à tutoyer la frontière entre le franc-parler et la haine.
Que faire ? Bien sûr, le 10 avril, les électeurs pourront décerner quelques cartons rouges aux joueurs les plus excités, mais, d’ici là, rien ne permet de calmer la partie, aucun arbitre ne disposant du sifflet nécessaire... Tout juste peut-on espérer que l’enjeu du scrutin étant d’une rare importance, les candidats sauront, dès les prochains jours, se mesurer autrement qu’en s’invectivant. Je crains qu’il ne s’agisse que d’un vœu pieux.
Quant aux réseaux sociaux, il ne sera certainement pas possible d’ici le printemps de les mettre dans le droit chemin. Mais ce dossier, très préoccupant pour la cohésion nationale, doit être placé parmi les priorités au lendemain même de l’élection du nouveau Président.
Sans attenter en quoi que ce soit à la liberté d’expression, avant même de faire appel aux moyens juridiques, il faudra obliger leurs propriétaires à utiliser en temps réel les outils techniques qui existent - les algorithmes en particulier - pour que fausses infos et injures soient confinées, comme le sont aujourd’hui virus informatiques et tentatives d’intrusion.
La pratique du pseudo - nécessaire pour certains, ambiguë pour d’autres - peut être maintenue, puisqu’elle n’est qu’un paravent qui ne dissimule pas l’adresse IP... hormis celles protégées par des logiciels qui, s’il le faut, devront être considérés comme illégaux. Les détecteurs de radars routiers, qui permettent de punir les excès de vitesse ne le sont-ils pas ?
Rédigé par : Serge HIREL | 21 janvier 2022 à 13:10
@ sbriglia | 20 janvier 2022 à 20:31
Les guillemets qui, à l’origine, entouraient les mots "agression sexuelle" dans ma réponse à Achille et qui ont disparu sur le fil, signifient on ne peut plus clairement que je considère Bourdin comme présumé innocent. Et je maintiens qu’en généralisant son propos sur la nécessité de ne rien laisser passer en matière d’agressions sexuelles, VP a évité la faute politique qui aurait été d’accuser Bourdin, qui n’est même pas mis en examen, ou de ne pas aborder ce sujet qui, dans la journée précédant l’émission, non seulement s’était invité dans l’actualité, mais aussi sur le plateau TV.
J’aurais pu être encore plus clair en écrivant : fermer les yeux sur l’agression sexuelle dont l’une de ses anciennes consoeurs dit avoir été victime de la part de Bourdin...
Selon vous, quelle autre solution avait VP pour se sortir de ce piège imprévu ?
Merci pour votre rappel du souhait de notre hôte quant à la courtoisie (20 janvier 2022 à 19:13). Mais je crois que priver Robert Marchenoir de ses envies d’en découdre avec quiconque ose le contredire, serait lui ôter le pain de la bouche. Il faut donc faire preuve à son égard de charité chrétienne et tendre l’autre joue...
Je regrette que ce soutien vous ait valu les foudres de l’arbitre helvétique des élégances, un tantinet partisan. Peut-être y a-t-il une différence entre la courtoisie suisse et celle de France...
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@ Achille | 21 janvier 2022 à 09:34
« Wauquiez Premier ministre, c’est bien la moindre des choses. De toutes façons ce sera lui le maître du palais, la présidente s’occupera des inaugurations et réceptions mondaines comme au temps de la IVe République. Quant à Ciotti, la place Beauvau lui est d’ores et déjà acquise. »
Vous voici découvert ! C’est vous qui murmurez à l’oreille des Présidents ! Est-ce vous qui avez conseillé l’inénarrable Castex ?...
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@ F68.10 | 21 janvier 2022 à 12:02
« Vous avez été élevé chez les papous ?? »
Accuser autrui d'être un raciste pour se ménager des portes de sortie face aux arguments, est-ce autorisé par votre Bible des bonnes manières ? Quoi qu’il en soit, il me semble que cette expression reflète un certain mépris pour ce peuple de Nouvelle-Guinée...
Rédigé par : Serge HIREL | 21 janvier 2022 à 12:43
@ Denis Monod-Broca | 19 janvier 2022 à 23:41
Il me semble que votre commentaire sur l'avortement n'était absolument pas hors sujet sachant que tout ce qui participe à la dégradation ou à la négation de la vie humaine est indéniablement une déchéance s'inscrivant dans une décadence sociétale à tous les niveaux...
N'en déplaise aux courants progressistes dévoyés qui s'emploient à présenter les IVG qui se pratiquent à la chaîne (exceptions faites des IMG) comme des avancées civilisationnelles, alors qu'elles ne sont que régressions et bafouent les droits de l'enfant (cf préambule de la Convention internationale des droits de l'enfant stipulant que l'enfant a droit à une protection juridique etc. avant comme après sa naissance). D'où la faculté pour l'un ou l'autre parent de faire une reconnaissance anticipée de l'enfant à naître.
Rédigé par : Axelle D | 21 janvier 2022 à 12:23
Camarade sylvain – ce jour à 9h11 – je ne dis pas que vous avez tort mais je ne dis pas que vous avez raison non plus [Philippe Noiret dans Coup de torchon], que voulez-vous, l'effroi c'est physique, ça ne se contrôle pas !
Rédigé par : Bill Noir | 21 janvier 2022 à 12:05
@ Denis Monod Broca
"Eh bien si, justement. La courtoisie, dans un débat, consiste à faire assaut d’arguments et à s’interdire toute attaque ad hominem."
Je ne parlais pas d'attaques ad hominem. Mais bien de faire perdre la face. Preuve que vous ne comprenez pas bien le sujet: ce ne sont pas des attaques ad hominem qui font perdre la face ; il est toujours possible de retourner une attaque ad hominem en une ad hominem plus raide et violente. Mais ce sont les arguments foireux de l'adversaire qui lui font perdre la face. Il convient alors de mettre en exergue le n'importe quoi de ses propos. Jusqu'à ce qu'il cède.
Cela ce n'est pas en soi une attaque ad hominem. Ni un manque de courtoisie. Cela s'appelle un débat.
L'utilisation de la courtoisie que je vois sur ce blog, c'est s'offusquer que l'adversaire intellectuel pousse l'attaque jusqu'à la preuve de l'indigence. "Quoi ?? Vous me prenez pour un con ?? Vous me prenez pour une conne ?? Vous avez été élevé chez les papous ??"
"Non. Vos propos le sont, profondéments idiots. J'en ai fait la preuve. Et si vous n'êtes pas capable de l'accepter, et bien vous êtes... vous êtes... quoi au juste ?? L'incarnation de la politesse ? L'arbitre naturel et canonique des élégances ? Tout confit dans la stupidité de vos propos soyez-vous ??"
Là, ce sont les propos qui sont visés, dans une telle réplique imaginaire. Il se trouve que c'est l'incapacité par orgueil de la personne en question de reconnaître une erreur qui lui fait confondre un argument avec une attaque personnelle.
C'est pourquoi je suis horripilé et horrifié par tous ces gens sur ce blog qui passent leur temps à confondre arguments et attaques personnelles. Pour au final interdire les arguments. Parce que les arguments leur font perdre la face. Et qu'ils prétendent que ce sont là des attaques personnelles.
Ce que je constate, c'est que la "politesse" ou la "courtoisie" sert beaucoup trop souvent à cela: accuser autrui d'être un goujat pour se ménager des portes de sortie face aux arguments.
Face à ce comportement immoral, je ne vois aucune raison d'être courtois. De la même manière que quand on accuse son plus petit chétif camarade de classe d'être violent, il n'y aucune de raison pour que Poil de Carrotte fasse assaut d'amabilité pour prouver sa non-violence face aux brutes épaisses qui s'autorisent la violence et l'interdisent aux autres.
La courtoisie que vous réclamez, elle a pour corollaire et prérequis le respect des arguments. Celui-ci est largement absent. Il est donc nécessaire de le faire bien remarquer, même si cela paraît discourtois.
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@ Aliocha
"Et c'est ainsi que l'on devient chinois."
C'est surtout en se trouvant toutes les excuses pour croire n'importe quoi qu'on devient dogmatique.
Vous êtes la première des personnes sur ce blog qui instrumentalise la notion de respect ou de courtoisie pour vous croire permis d'esquiver tout argument et systématiqement raconter n'importe quoi.
Eh oui, nos échanges sont jugés discourtois et irrespectueux des autres par les autres. Et s'ils le sont, c'est entre autres parce que vous n'avez aucun respect pour les arguments et la structure argumentative d'une discussion. Que vous vous complaisez dans un sentiment de persécution mielleux et fielleux par lequel vous vous autorisez à faire passer toute critique pour de la discourtoisie.
Vous êtes ainsi un fossoyeur de la capacité à rendre la discussion publique productive. Vous êtes un fossoyeur de la civilisation.
Maintenant, retournez vous planter des clous dans les poignets, et veuillez cesser de pourrir toutes les discussions auxquelles je participe. Soyez courtois. Pour une fois.
Et si vous, comme tant d'autres sur ce blog, vous sentez en droit de donner des leçons de politesse et de courtoisie, veuillez souffrir qu'on vous en donne en retour, comme je viens de le faire.
Rédigé par : F68.10 | 21 janvier 2022 à 12:02
Tout se tient en politique. Tout s’efface, tout se reconstruit. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.
Entre Laurent Wauquiez et Valérie Pécresse il semble que ce soit la grande réconciliation.
Belle photo qui respire la sincérité.
Il suffit de s’attarder sur le regard carnassier des personnes présentes pour s’en convaincre.
Ainsi donc Laurent Wauquiez a aidé Valérie Pécresse dans sa "reconquête" de l’Élysée, cette forteresse perdue depuis dix ans déjà et qu’il convient de reprendre à l’usurpateur.
Il était temps que la candidate LR trouve un peu de soutien de la part des ténors de son ex-parti, qu’elle a rejoint tout récemment, telle la Pomponnette du boulanger, pour espérer figurer parmi les partants.
Première opération réussie, mais de justesse car Éric Ciotti est quand même sorti en tête au dernier virage.
Mais c’est dans les derniers mètres que se décide la victoire, et là, on sent bien que VP a du mal à creuser l’écart. Alors qui mieux que LW pour l’épauler et l’aider à franchir les derniers mètres, hein ?
Au diable les bouderies, qui ont quand même duré plus de deux ans. Seule la victoire est belle.
Ensuite il sera toujours temps de distribuer le butin.
Wauquiez Premier ministre, c’est bien la moindre des choses. De toutes façons ce sera lui le maître du palais, la présidente s’occupera des inaugurations et réceptions mondaines comme au temps de la IVe République.
Quant à Ciotti, la place Beauvau lui est d’ores et déjà acquise.
Enfin si toutefois Valérie Pécresse l’emportait, bien sûr. Mais là c’est pas gagné ! :)
Rédigé par : Achille | 21 janvier 2022 à 09:34
@ Bill Noir
"Avec une mèche et une fine moustache on aurait tendance à s'alarmer."
Au contraire ça nous rassurerait mais pas besoin de mèche ni fine moustache pour nettoyer ce pays de cette fange islamogauchiste macronienne, un glabre suffirait amplement, tenez par exemple moi-même je suis toujours frais rasé et bien lisse, je n’attends que les ordres.
Rédigé par : sylvain | 21 janvier 2022 à 09:11
@ F68.10
« Et non: faire perdre la face à son interlocuteur n'est pas, en soi, un manque de courtoisie. Bien au contraire »
Eh bien si, justement. La courtoisie, dans un débat, consiste à faire assaut d’arguments et à s’interdire toute attaque ad hominem.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 21 janvier 2022 à 08:15
BARDELLA
Grand, fort, massif, lisse, de race indo-européenne, yeux bleus, propre sur lui, glabre, voix forte, cheveux courts.
Avec une mèche et une fine moustache on aurait tendance à s'alarmer.
Rédigé par : Bill Noir | 21 janvier 2022 à 08:03
Perdre la face...
Et c'est ainsi que l'on devient chinois, vous reprendrez bien du canard laqué ?
Les adeptes du morgenstern tuent la démocratie.
Rédigé par : Aliocha | 21 janvier 2022 à 06:20
@ Denis Monod-Broca (@ Serge HIREL)
Ce sujet de l'avortement, comme l'a remarqué initialement Denis Monod-Broca, est hors sujet sur ce billet.
En l'état, je ne vois pas en quoi j'aurais à amender mon argumentaire initial.
Ne souhaitant pas rendre ici pérenne ce hors sujet, je m'abstiens donc de nourrir cette discussion.
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@ Denis Monod-Broca (@ Robert Marchenoir @ Serge HIREL)
"Et nous appelons également, à nouveau, à la courtoisie !" (PB)
Et peut-être pourriez-vous donner des conseils d'écriture à Robert Marchenoir pour qu'il explique à Serge Hirel en des termes suffisamment courtois à votre goût à quel point son comportement lui est déplaisant, voire détestable ?
Parce que je vois très bien pourquoi Robert Marchenoir réagit ainsi.
Et tant que vous ne nous expliquez pas comment articuler une réponse qui soit tout aussi cinglante et qui, de plus, satisfasse les exigences de courtoisie de M. Bilger et les vôtre (que je juge excessives), eh bien je vais devoir continuer à défendre Robert Marchenoir quand il recadre Serge Hirel sur son incapacité à traiter les points que Robert soulève.
Si vous ne le faites pas, je serai forcé de constater que vos exigences de courtoisie servent avant tout à tenter de juguler sous une pudibonde courtoisie la saine attitude de Robert Marchenoir qui consiste à mettre le nez de Serge Hirel dans l'immoralité que constituent ses tactiques d'esquive. Car c'est ainsi que Robert Marchenoir semble juger la tournure que prennent ces échanges.
C'est cela que je hais positivement dans cette pseudo-morale relative à la pseudo-courtoisie: cette façon de jouer de projections de culpabilité afin de se ménager des échappatoires qui permettent de sauver la face.
Il est au contraire vital, au 21e siècle, à l'heure d'Internet, où tant de propos irrationnels se confortent les uns les autres dans leurs petites bulles hermétiques à la critique, bulles emmitouflées dans de cotonneux isolationnismes idéologiques, de trouver des moyens d'empêcher les gens de sauver la face.
Si la courtoisie empêche de faire perdre la face à son interlocuteur, elle devient immorale. Car elle fait perdre ses dents à la nécessaire et morale force de l'expression publique: le débat d'idées doit, en effet, pouvoir être forcé jusqu'à son dénouement, comme à l'époque de la Renaissance ou du Moyen Âge.
Car un débat sert bien, ultimement, à trancher le vrai du faux. Pas à suspendre son jugement en se retranchant derrière le confort des préjugés et présupposés de chacun, en feignant ainsi de prétendre que c'est match nul, balle au centre...
Et non: faire perdre la face à son interlocuteur n'est pas, en soi, un manque de courtoisie. Bien au contraire.
J'attends donc un démonstration de votre part de l'art permettant de concilier le nécessaire aspect cinglant de la réponse de Marchenoir avec vos charitables exigences de courtoisie.
Pour en examiner la faisabilité. Car, à l'impossible, nul n'est tenu.
Rédigé par : F68.10 | 21 janvier 2022 à 00:04
« En généralisant son propos, VP, elle, a fait tout juste ce qu’elle devait faire pour éviter les deux accusations possibles : fermer les yeux sur une « agression sexuelle » ou ne pas respecter la présomption d’innocence. Elle aussi s’est bien tirée du piège. A-t-elle « ratissé » des voix ? Ce n’était pas le but de la manœuvre. »
« Fermer les yeux sur une agression sexuelle » écrivez-vous …
Ce qui signifie, a contrario, qu’en voulant éviter « une des deux accusations possibles » à son encontre, son prologue a eu pour but « d’ouvrir les yeux sur une agression sexuelle »…
Vous suivez, jusque-là ?
Or, me semble-t-il, JJB n’est pas mis en examen, il n’a pas été, au surplus, entendu dans le cadre d’une enquête préliminaire, que je sache…
Le serait-il même il n’a pas été jugé… simplement cloué au pilori par une femme qui l’accuse pour des faits non vérifiés.
Donc, de quelque côté que l’on se contorsionne, Valérie Pécresse s’est conduite en l’occurrence comme une accusatrice publique de bas étage à seule fin de nous apporter la preuve de son « féminisme » .
Elle a été, à mes yeux, pitoyablement populiste.
Je l’avais choisie pour mon vote : ce dérapage nauséabond m’en dissuadera.
Rédigé par : sbriglia@Serge HIREL | 20 janvier 2022 à 20:31
@ Robert Marchenoir (@ Serge HIREL)
"C'est toujours un régal de vous voir vous étrangler d'indignation avec la pomposité boursouflée qui vous caractérise, et l'absence totale de réflexion qui l'accompagne.
Vous êtes vraiment la mètre-étalon du notable de province engoncé dans sa prétention, ses privilèges et sa bêtise"
Je me permets de citer notre hôte:
"Et nous appelons également, à nouveau, à la courtoisie !"
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 20 janvier 2022 à 19:13
@ Robert Marchenoir | 20 janvier 2022 à 16:45
D’abord permettez-moi de vous remercier pour les aimables compliments que vous formulez à mon égard au début de votre message. Vous êtes dans un grand jour !
Je ne sais pas si Bourdin est innocent ou pas, mais, en ce qui vous concerne, il est établi, grâce à votre prose nauséabonde, que vous dégoulinez de mépris envers les femmes. Cependant, vous n’êtes pas condamnable. Telle est la dure loi de la liberté d’expression. Mieux vaudrait néanmoins que vous évitiez de poursuivre ce chemin. Comparé à vous, Zemmour, que l’on dit misogyne, est un pitoyable enfant de chœur...
Bien sûr, comme VP vis-à-vis de Bourdin, et dans les mêmes conditions qu’elle, si cela était nécessaire, je respecterais votre présomption d’innocence, bien qu’elle soit beaucoup plus sujette à caution que la sienne. Plus exactement, elle et inexistante.
Merci de m’envoyer une nouvelle bordée de compliments !
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@ Achille | 20 janvier 2022 à 13:58
« L’erreur provient sans doute de J-J Bourdin lui-même qui aurait dû renoncer à faire cette interview »
Ben voyons, afin de confirmer lui-même qu’il y a bien anguille sous roche ! Mme Michu et vous : « Vous voyez bien, il s’est défilé, il n’y a pas de fumée sans feu ! » Se retirer, c’était pour lui la plus mauvaise solution. Il a laissé passer l’orage, s’est montré penaud... et s’en est sorti avec un minimum de dégâts.
En généralisant son propos, VP, elle, a fait tout juste ce qu’elle devait faire pour éviter les deux accusations possibles : fermer les yeux sur une agression sexuelle ou ne pas respecter la présomption d’innocence. Elle aussi s’est bien tirée du piège. A-t-elle « ratissé » des voix ? Ce n’était pas le but de la manœuvre.
Quant à la belle Apolline, qui aime la caméra, c’eut été une erreur de sa part que de remplacer un confrère accusé d’un délit sexiste. On aurait pu voir là une condamnation en bonne et due forme faisant fi de la présomption d’innocence. Une tache sur un si joli CV.
Par ailleurs, il est clairement établi que ce propos préliminaire a été négocié avec BFM TV et que, dès lors, Bourdin a eu le temps de se préparer. Bref, tous les protagonistes s’en sont donc sortis au mieux...
On est loin dans cette affaire de l’énorme bourde de la toute fraîche épouse de Blanquer qui, sur i24 News, a dirigé un débat sur « l’Ibizagate » en oubliant de dire qu’il s’agissait de son voyage de noces... Comme entorse à la déontologie professionnelle des journalistes, on ne fait pas mieux. Blanquer, décidément, se prend les pieds dans le tapis avec une belle constance. Même quand il a les doigts de pied en éventail...
« ...une bonne Premier ministre, un peu comme le furent François Fillon ou Lionel Jospin »
Lionel Jospin, un « bon « Premier ministre ! Bon, je vous laisse... Vous avez besoin de repos.
Rédigé par : Serge HIREL | 20 janvier 2022 à 19:11
@ F68.10
"De facto, comme les chrétiens n'arrivent pas à penser...", "pas de discussion possible entre un chrétien et ma personne...", "Un chrétien, comparativement, ne comprendra jamais...", "Car au fond, les chrétiens semblent insister..."
Vous-même, non-chrétien devant l'Éternel si je comprends bien, et si vous laissiez les étiquettes au vestiaire, et si vous discutiez les arguments pour ce qu'ils valent plutôt qu'en fonction des cases où vous avez rangé leurs auteurs ?
"Ce qui est au fond le même type de problèmes: donner la parole aux premiers et premières concernés, et ne pas tolérer l'appropriation de la parole légitime par ceux qui ne sont pas les premiers concernés"
Pas d'accord, tous les citoyens sont concernés par les lois de la République, ne sont-elles pas promulguées en leur nom ?
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 20 janvier 2022 à 18:36
@ Patrice Charoulet | 20 janvier 2022 à 10:52
Encore une fois, quels sont les critères qui vous permettent d’affirmer que Zemmour est raciste ?
Merci de ne pas vous contenter de rappeler qu’il a été condamné pour « haine raciale ». La loi dit que la « haine raciale » est un délit. Elle n’en définit pas les critères avec précision. C’est d’ailleurs là le point faible de tout jugement en la matière.
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@ F68.10 | 20 janvier 2022 à 02:08
« Ce qui doit être protégé, c'est avant toute chose le droit d'en décider de manière démocratique sans être entravé par la religion en la matière. »
Que vient faire la démocratie en matière d’avortement ? Est-ce la citoyenne qui avorte ? L’avortement relève de la sphère privée. Une religion peut l’interdire à ses fidèles. La plupart le font. La sphère publique ne doit intervenir sur ce sujet que pour préciser les modalités de cette pratique et, en l’autorisant expressément, obliger la religion à s’en tenir à son rôle : gérer les consciences de ses seules ouailles.
Ceci dit, on peut tout de même penser que, hormis en cas de viol, dans un instant d’égarement ou d’extase, qui a annihilé leur raison, les femmes qui avortent ont oublié que l’acte sexuel, outre le plaisir qu’il apporte, peut avoir pour conséquence une grossesse. Ceci vaut également pour les hommes, encore plus enclins à satisfaire leur plaisir, qui est pour eux sans conséquence... hormis de « réparer »... Enfin, ça c’était dans le temps, avant la libération des mœurs...
P.-S.: n’est-il pas un peu risqué de rapprocher droit à l’avortement et peine de mort ?...
Rédigé par : Serge HIREL | 20 janvier 2022 à 17:33
@ Serge HIREL | 20 janvier 2022 à 10:40
@ Robert Marchenoir | 19 janvier 2022 à 16:57
" ...ce que Pécresse a dit la met, moralement parlant, bien en dessous de la dernière des prostituées."
"Écrire cela vous met bien en dessous de la morale tout court."
C'est toujours un régal de vous voir vous étrangler d'indignation avec la pomposité boursouflée qui vous caractérise, et l'absence totale de réflexion qui l'accompagne.
Vous êtes vraiment la mètre-étalon du notable de province engoncé dans sa prétention, ses privilèges et sa bêtise -- qui de surcroît a exercé sa carrière professionnelle à Paris, ainsi que vous avez eu l'obligeance de nous le préciser, bien que personne ne vous l'ait demandé.
Donc, effectivement, Valérie Pécresse est pire qu'une prostituée. Je viens de vous l'expliquer, mais vous ne savez pas lire. Je vais donc repasser la deuxième couche et faire les finitions.
Une prostituée ne trompe personne ; son commerce est honnête. Elle vend son corps à qui en veut, voilà tout. Certes, ce n'est pas très honorable. Elle galvaude une faculté donnée par la nature, dont la raison d'être est autrement plus noble. Mais personne n'est obligé d'acheter, et elle ne nuit qu'à elle-même. De plus, elle rend service, conforte la paix des ménages, fait baisser le taux de divorce et diminue les névroses infantiles.
Valérie Pécresse, c'est le contraire : elle prétend défendre la pureté de l'acte d'amour, mais en réalité elle fait le tapin pour récolter des voix.
Elle fait mine de défendre une femme qui ne lui a rien demandé, et qui, peut-être, ment. Elle feint la vertu en se démarquant de Jean-Jacques Bourdin, mais c'est pour accepter son audience sonnante et trébuchante.
Elle prétend accepter son invitation, mais c'est pour faire semblant, devant lui, de ne pas le voir et de n'être venue que pour "les Français". Elle prétend ne pas mettre en cause son innocence, mais c'est pour souligner devant la France entière les soupçons qui pèsent sur lui. Elle feint la politesse, à l'instant même où elle l'humilie dans sa propre maison.
Elle se mêle de la vie privée d'un étranger, à l'instant même où elle prétend nous expliquer l'intérêt général. Elle vend ses fesses politiques, à l'instant même où elle pose au parangon de vertu.
Si vous ne voyez pas, des deux, laquelle est la plus droite et la moins peccamineuse, votre boussole morale est sérieusement déréglée.
En fait, je pense qu'il faudrait lancer un grand parti des abstentionnistes, dont l'unique point de programme consistera à appeler tous ses sympathisants à aller aux p... le jour de l'élection. Montrant ainsi comment ils considèrent ceux qui se présentent à leurs suffrages, et remettant les uns et les autres à leur juste place dans la hiérarchie des valeurs.
On m'objectera que seuls les hommes seraient admis. C'est juste, mais le but consiste à dénoncer les prostitués des deux sexes. Et puis, il faut bien que nous nous dévouions pour le bien de la patrie. À la guerre comme à la guerre.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 20 janvier 2022 à 16:45
Tout se tient en effet, la macronie a un allié très puissant : l'islam.
Le recteur de la mosquée de Paris appelle sur un média algérien les Français d’origine algérienne à aller voter, afin qu’Eric Zemmour ne soit pas au second tour.
Allez Macron, un peu de courage, habille-toi en djellaba et babouches, sois honnête pour une fois !
Heureusement que cette info est bien camouflée par les merdias macroniens, Zemmour pourrait faire 90 % au premier tour.
BEN VOYONS !
Rédigé par : sylvain | 20 janvier 2022 à 14:05
@ Serge HIREL | 19 janvier 2022 à 20:20
« En fait, Achille, quel qu’eût été son choix, vous y auriez vu le plus mauvais... »
Ne me faites pas plus méchant que je ne le suis. D’autres ici le sont bien plus que moi.
Dans une affaire de ce genre, où les faits ne sont pas clairement établis et où les rumeurs circulent sur les réseaux sociaux et même dans les médias, il convient d’éviter de provoquer ce genre de situation qui inévitablement ne peut que débucher sur un malaise.
Je ne pense pas que ce soit Valérie Pécresse qui ait pris l’initiative de cette introduction ambiguë dans laquelle elle tacle vilainement JJ Bourdin tout en s’affichant en parangon de vertu.
Une chose est sûre, son préambule a été plutôt mal perçu dans l’opinion, gauche et droite confondues. Il n’y a guère que les indéfectibles soutiens de Valérie Pécresse pour la soutenir.
La mauvaise foi n’est pas vraiment là où vous la situez…
L’erreur provient sans doute de J-J Bourdin lui-même qui aurait dû renoncer à faire cette interview, quitte à la laisser à Apolline de Malherbe avec qui il n’est pas en très bons termes.
C’est un vieux renard et donc il aurait dû s’attendre à ce que VP ne manquerait pas de faire une allusion à cette ténébreuse affaire, mais son ego a été le plus fort.
Quant à la direction de BFM, elle s’est sans doute dit que c’était l’occasion de faire un bon scoop.
Nous sommes en période électorale et BFM se livre à une guerre d’audience sans merci avec ses concurrentes que sont LCI et CNews. Dans ces circonstances la chaîne était sûre de faire le buzz et ça n’a pas loupé.
Attendons maintenant les sondages LCI pour savoir si Valérie Pécresse a été gagnante sur ce coup-là.
« Enfin, cessez de faussement complimenter les adversaires de votre idole. L’hypocrisie est un vilain défaut. »
Mais je suis sincère quand je dis que Valérie Pécresse a des compétences et de l’expérience. Seulement ça ne suffit pas pour être présidente de la République.
Elle fera sans doute un jour une bonne Premier ministre, un peu comme le furent François Fillon ou Lionel Jospin. Mais pour être président de la République il faut un "petit quelque chose" en plus qu’elle n’a pas.
Rédigé par : Achille | 20 janvier 2022 à 13:58
Feuilleton : « Les feux de Zemmour »
BEN VOYONS !
Pétain encore lui décidément, toujours au « four » et au « Jean Moulin ».
Quelqu’un ne lui a-t-il pas dit qu’il fallait qu’il repose en paix ? On n’entend parler que de lui.
Zemmour, encore lui décidément, accusé de soutenir Pétain et de nier les crimes contre l’humanité… gna gna gna… devra en répondre devant un tribunal.
Les antifanazis extrêmes fachos gauchistes, encore eux décidément, aux trousses de Zemmour à Calais.
Les procès contre Zemmour s’accumulant et afin d’éviter les milliers de déplacements de son domicile au tribunal, il devrait y louer une chambre sur place, ce serait plus écolo m’enfin ! Le trou dans la couche de zozone, y ont-ils pensé ?
Zemmour ne sait pas faire de trottinette 🛴.
Et pourquoi pas des procès en télétravail ? Zemmour le résistant face au juge rouge inquisiteur sur écrans d’ordis en voilà une bonne idée, Pétain n’a pas eu la chance de connaître les visioconférences à son époque, obligé de comparaître dans ces salles de tribunaux froides, humides, lui qui souffrait d’arthrose, c’était un traitement inhumain.
Tartarin de Matignon, encore lui aussi décidément, a clamé à coups de cocoricos que l’insécurité avait fortement chuté, sauf pour ceux qui tous les jours se font tabasser attaquer voler violer larder poignarder cutteriser, victimes en constante augmentation mais ces chiffres n’entrent pas dans les statistiques électorales de la macronie.
Immigrés migrants clandestins mineurs non accompagnés qui franchissent quotidiennement les frontières au nez et Allah barbe des forces de l’ordre qui attendent toujours les ordres et les contre-ordres afin d´éviter le désordre et qui importent crimes et délits et pillent nos allocs, tout ça c’est du fantasme zemmourien, c’est EDM kiladi.
Répression sanitaire afin de museler menotter bâillonner les opposants et vider les rues en attendant les élections, ça aussi c’est du Zemmour pur jus !
Houlà ! J’ai dépassé la limite autorisée, je suis trop long, je reviendrai plus tard pour la suite de « BEN VOYONS », surtout que personne ne me lit...
Rédigé par : sylvain | 20 janvier 2022 à 11:15
La déclaration préalable de Valérie Pécresse, qui avait été négociée avec la chaîne (condition sine qua non de sa venue), a été l'objet de bien des commentaires laudatifs ou critiques. Je l'ai entendue. Pas de quoi s'émouvoir.
C'est un tout petit événement qui ne doit pas nous cacher la forêt. C'est quoi, la forêt ? L'évidence qu'il faut voter pour elle à la présidentielle, si l'on veut ne plus avoir à l'Elysée le ni gauche-ni droite, avec députés recrutés sur internet, un parti fantôme et des ministres amateurs, et si l'on veut éviter d'avoir un(e) raciste à la tête de notre pays.
Pour moi, il n'y a pas photo. Votez Valérie Pécresse ! Si vous n'êtes pas libre ce jour-là, donnez-moi votre procuration. Ayez confiance !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 20 janvier 2022 à 10:52