Emmanuel Macron n'est pas vraiment un président comme les autres.
Certains, qui le soutiennent, s'en félicitent. D'autres réticents, réservés, voire hostiles, perçoivent cette singularité comme négative.
Quand, depuis des mois, il nous laissait entendre qu'il était tout à sa tâche présidentielle et qu'il instillait le doute sur sa possible candidature, on n'y croyait pas mais on n'était pas scandalisé pour autant.
Puis, alors que son ambition de se représenter et d'être réélu apparaissait sans équivoque et qu'il mettait en branle ce processus d'ambiguïté redoutable pour ses futurs adversaires d'être à la fois président mais clairement candidat en profitant des moyens que sa charge lui octroyait, on ne s'indignait pas cependant. On considérait que tous ses prédécesseurs avaient agi de la même manière et que c'était en quelque sorte de bonne guerre.
Même si je n'approuvais pas cette constatation molle et résignée parce qu'il me semblait qu'Emmanuel Macron dépassait les bornes sur un mode cynique, désinvolte et joyeux - tant il semblait prendre du plaisir à cette profonde transgression républicaine -, je ne parvenais pas à convaincre dans mon champ modeste de cette singularité.
Le jeu présidentiel a commencé par lasser quand la certitude de sa candidature s'est accompagnée de minauderies, qu'il a mis à rude épreuve les nerfs de la démocratie et qu'au fond il a pris les citoyens pour des imbéciles. Il ne s'agissait plus de sa candidature plus qu'évidente mais du moment où il voudrait bien nous annoncer ce grand événement. Ici ou là, il s'amusait à prévenir que cela viendrait "le moment venu" et que nous n'avions pas à nous impatienter. Ce comportement le mettait confortablement en surplomb par rapport à ses concurrents, lui permettait d'observer, de continuer à "cramer la caisse" et de masquer de petits calculs derrière une apparente et surjouée majesté présidentielle.
Le débat, dorénavant, a pris une tournure franchement surréaliste puisque, de manière explicite, il met sur la table républicaine la double entrave à une déclaration formelle de candidature que serait le risque de conflit entre la Russie et l'Ukraine et ce qu'il reste encore de menace sanitaire (La Voix du Nord).
Ces dangers "derrière nous", il sera libre de faire don de sa personnalité à la prochaine joute présidentielle. C'est une manière élégante et discutable de tenter de nous persuader que sans lui la France serait perdue.
En même temps, ses affidés diffusant l'instruction présidentielle font savoir qu'il serait évidemment hors de question qu'Emmanuel Macron débatte avec ses rivaux avant le premier tour. On aboutit à ce paradoxe que candidat longtemps officieux, nulle réplique n'était permise à ses concurrents mais que enfin déclaré, il demeurera à l'abri de toute contestation de la réalité de sa politique sauf à attendre un second tour si lui-même est qualifié.
Nous ne sommes plus dans une normalité même extrême mais dans ce que mon titre nomme, par référence à l'opéra bouffe, une candidature bouffe. Comme un vaudeville qui parviendrait presque à faire perdre toute gravité à l'échéance du mois d'avril si, malgré le caractère erratique et imprévisible de la campagne, la conscience n'était pas claire du choix décisif à opérer entre une présidence solitaire, narcissique, verbeuse et un autre avenir.
Il est dramatique pour une démocratie comme la nôtre de tomber dans le ridicule à cause d'un pouvoir ayant trop longtemps joué au chat et à la souris avec le peuple.
Parce que rien n'est plus insupportable qu'un président qui n'a pas honte de piper les dés républicains.
ON ME DIT
qu'Ivan Rioufol, un précieux ridicule qui me fit beaucoup de tort, croit que Macron ne se représentera pas !
C'est curieux… depuis quelques semaines j'ai la même pensée… j'ai honte !
Rédigé par : Bill Noir | 07 février 2022 à 10:27
UN DIMANCHE SPORTIF
Nos camarades sportifs – ils sont nombreux et passionnés – furent gâtés. La veille ils eurent Lille-Reims, un match au sommet comptant pour le titre. Les Nordistes écrasèrent les Champenois, aussi peu pétillants que possible ; du coup ils les rejoignent au classement général… demain ils les feront descendre dans la queue du peloton… pour le compte !
Dans les tribunes lilloises, pleines à craquer, les quolibets fusaient pour une équipe adverse qui n'était pas au mieux de sa forme… dans le journal « l'Équipe » le lendemain on s'en gaussa. Les tribunes adverses étaient clairsemées, mornes, abattues, il est clair qu'ils n'y croient plus !
Avant le match, sur le terrain l'ailier d'extrême droite, capitaine de la formation rémoise, rassembla ses troupes et leur parla fermement… ils ne les convainquit pas ! Ce bel homme, imposant, massif, à l'éclatant verbe haut, autoritaire et sûr de lui – l'étoffe d'un chef – nous rappelle cette belle race de joueurs fulgurants des années 30, une époque où il y eut du sport en Europe.
Après le coup de sifflet final, la coach perdante descendit sur le terrain et vint réconforter ses troupes… elle leur parla d'elle, de sa vie de combat, une existence pleine de souffrances, de turpitudes et d'échecs… elle évoqua son père, un type peu sympathique, brutal, autoritaire, une grande gueule qui les abandonna, elle et ses sœurs dans la géhenne nationale. Toutafé Thierry, qui commentait, en pleurait dans son casque !
Le dimanche on se déplaça du côté Pacifique. Le tournoi de balle-balle n'avait pas pris fin dans le hul du monde que déjà on se précipitait à Pékin pour voir et admirer le défilé des pom-pom, catégories masculin et féminin mélangées, pour l'ouverture des jeux d'hiver dans un pays où il y a des montagnes mais pas de neige, à cause du climat exceptionnellement sec. Mais quand on n'a pas de neige on dispose de millions de coolies pour en fabriquer… ce qui compte dans la vie c'est la détermination !
Madame Royal, la dame qui donna quatre enfants au président Hollande, était là, invitée au titre de la quasi dernière marxiste d'Europe ; elle s'extasia sur le stade construit par le « pays d'accueil » pour la cérémonie, un bâtiment à l'air libre où on ne peut guère se choper Madame Covid, elle en vanta la « vastitude » !
Un bien beau week-end mais ce matin il faut aller au turbin...
Rédigé par : Bill Noir | 07 février 2022 à 08:22
Macron à Moscou chez Poutine.
Amusant de voir les images, car pour une fois Macron, adepte du pelotage tactile lors des sommets, a évité de mettre sa main sur l’épaule, ou le bras, ou le dos, et même aux fesses de Poutine. Il s’est tenu à carreau. C’est un progrès chez lui, faut dire qu’il risquait la deuxième baffe de son quinquennat.
Rédigé par : Savonarole | 06 février 2022 à 22:47
@ Marcel P | 06 février 2022 à 12:32
« Aucun rapport avec l'article du blog, aucun rapport avec les commentaires, aucun élément "avéré", juste des affirmations et proclamations. »
J’ai voulu évoquer, dans mon commentaire, la teneur des discours des meetings de Lille et de Reims qui ont quand même fait l’essentiel de l’actualité hier, puisqu’ils ont été diffusés en intégralité par toutes les chaînes d’info continue.
J’ai donc choisi le billet « Emmanuel Macron : une candidature bouffe ! » qui me paraissait le plus proche du sujet en question, dans la mesure où il traite de la candidature du président en exercice. J’ai pensé que l’on pouvait y ajouter celles des deux candidats d’extrême droite qui ont largement parlé d’Emmanuel Macron dans leurs discours respectifs.
Vous devrez donc vous contenter de cette explication.
Maintenant si vous parcourez la liste des commentaires dudit billet, vous constaterez que peu d’entre eux traitent spécifiquement du thème du billet, mais sont largement consacrés à des diatribes entre intervenants, y compris les vôtres.
Quant aux éléments avérés auxquels je fais référence, je pense qu’Emmanuel Macron ne manquera pas de les développer lorsqu’il entrera en campagne. Je ne vais quand même pas les développer à sa place, d’autant qu’il saura le faire bien mieux que moi.
Rédigé par : Achille | 06 février 2022 à 17:07
Il est difficile de résister aux messages de la propagandastaffel, qui dans sa première phrase annonce qu'il va causer "baratin" : "Mais les Français ne sauraient se satisfaire des beaux discours et des généreuses promesses. Au-delà des chiffres donnés par EZ et MLP dont la plupart sont détournés de leur contexte, il y a le bilan des cinq années passées qui, lui, repose sur des données avérées. Les Français sauront faire la différence !"
Aucun rapport avec l'article du blog, aucun rapport avec les commentaires, aucun élément "avéré", juste des affirmations et proclamations.
"Les Français sauront faire la différence", phrase entendue dans la bouche de l'ensemble du spectre politique (Delanoé https://toulouse7.com/2011/06/22/polemique-autour-des-primaires-socialistes-delanoe-denonce-une-mesquinerie-de-lump/ De Villiers https://www.vie-publique.fr/discours/164132-philippe-de-villiers-03112006-mpf-election-presidentielle Lienemann https://www.leparisien.fr/archives/un-president-defaillant-13-09-2000-2001625537.php Poisson http://frequenceesj.com/culture/musique/73-info/presidentielle-2017/1634-jean-frederic-poisson-j-ai-tenu-l-engagement-de-soutenir-le-vainqueur-de-la-primaire-je-le-fais.html Ollier https://www.letelegramme.fr/ig/generales/discours-de-toulon-plein-de-courage-et-de-verite-selon-cope-01-12-2011-1519091.php
Les Français doivent-ils faire la différence entre François Fillon et Richard Ferrand ou Alexis Kohler ? Un authentique libéral devrait crucifier ces gens-là.
Rédigé par : Marcel P | 06 février 2022 à 12:32
La candidature bouffe ou la dérision du bof, telle est la question.
Parmi tous les candidats, il y en a un qui dépasse les bornes, mais je préfère ne pas dire qui c’est même s’il m’empêche de m’endormir pendant un quart d’heure.
Pour plus de précisions, vous pouvez écouter le sketch des Inconnus : Florent Brunel.
https://www.youtube.com/watch?v=MFXEajm-a-E
Rédigé par : Vamonos | 06 février 2022 à 11:42
Même si maintenant je commence à connaître le baratin des deux candidats d’extrême droite, vu que c’est toujours le même, j’ai regardé, par intermittence, le duel à distance qu’ils se sont livrés hier, l’un à Lille, l’autre à Reims.
Impressionnant ! La claque des deux camps était remontée à bloc, avec hurlements bien orchestrés, applaudissements synchronisés, sans oublier le slogan que l’on a entendu dans les deux meetings "On est chez nous !" qui démontre, s’il en était besoin, que les deux candidats partagent le même thème.
Marine Le Pen nous a fait dans le pathos en évoquant l’attentat dont sa famille a été victime en 1976, qui ne sera jamais élucidé. Sans doute une sombre histoire de barbouzes…
Elle a aussi parlé du poids d’être la fille du fondateur du FN qu’elle a porté durant toute sa jeunesse. Émouvant !
Éric Zemmour, lui, s’est enfin décidé à nous parler d’économie, taxes et pouvoir d’achat. On aurait dit Thomas Piketty dans ses grandes démonstrations alambiquées. On n’y croyait plus.
Beau programme, il faut le reconnaître, réalisé avec l’argent qu’il compte récupérer sur les allocations et prestations sociales destinées à des gens "qui ne travaillent pas" et vivent des largesses de l’État. Il a juste oublié que les gens en question ne sont pas tous des immigrés clandestins. Il y a aussi des Français parfois de souche (j’en connais) qui profitent du système. Mais il aura bien le temps de s’en apercevoir si jamais il est élu (ce dont je doute).
Bref reconnaissons quand même que ces deux-là sont de bons orateurs. Mais les Français ne sauraient se satisfaire des beaux discours et des généreuses promesses. Au-delà des chiffres donnés par EZ et MLP dont la plupart sont détournés de leur contexte, il y a le bilan des cinq années passées qui, lui, repose sur des données avérées.
Les Français sauront faire la différence !
Rédigé par : Achille | 06 février 2022 à 08:39
@ Robert Marchenoir
Votre lucidité dans le descriptif que vous faites de ma personne et de mes convictions est révélateur de la pertinence de vos propos en général.
Quel flair ! De quoi rire. Le type se croit cerné par des fonctionnaires gaullistes et communistes et poutinistes. Le digne pendant des antifas de 2022, le résistant sans opposant ni péril, le mec qui se croit vivre à la dure en temps de guerre en tapotant sur un clavier. C'est sans doute pour cela qu'il est en permanence dans l'insulte, no pasaran, hein !?
"Des millions de personnes pensent comme moi", écrit-il : vous avez un club house ?
Vous avez vraiment l'impression de "faire dérailler le doux ronron du discours XXXXXXXX-en-iste" en produisant du bruit ? Certes, on peut l'admettre, vous nuisez aux échanges - on ne trouve plus guère le temps de parler de l'absence de candidature d'Emmanuel Macron. Mais, ce faisant, avez-vous fait naître le moindre doute dans l'esprit d'une seule personne, dans votre entreprise salvatrice ? Ou est-ce purement masturbatoire ?
Rédigé par : Marcel P | 05 février 2022 à 23:31
@ Marcel P | 05 février 2022 à 15:10
Mais non, vous n'êtes pas le centre du monde, figurez-vous. Des millions de personnes pensent comme moi.
Je comprends que ce soit difficile à concevoir pour quelqu'un qui vit fonctionnaire, mange fonctionnaire et dort fonctionnaire, mais il existe un monde en dehors du socialisme. Je dirais même que pour la plupart des habitants du globe, ce sont vos idées qui témoignent d'une perversion singulière et maintenue.
Merci, en tous cas, de nous avoir une fois de plus confirmé ce principe des grands démocrates de gauche : ils sont tout prêts à discuter de n'importe quoi, à condition qu'on soit d'accord avec eux sur l'essentiel.
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@ Serge HIREL | 05 février 2022 à 18:26
Continuez à vous agiter comme le pompeux inutile que vous êtes : sur un blog, il n'y a pas de "classement vertical", comme vous dites. Vous n'êtes plus dans votre bureau, ici. Vous n'impressionnez personne.
Allez travailler quelques semaines sur les chantiers de Giuseppe, et on en reparlera.
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@ Axelle D | 05 février 2022 à 17:44
Comptez sur moi pour persévérer dans mes "basses attaques, insultes et calomnies", comme vous dites, ce qui consiste essentiellement à faire dérailler le doux ronron du discours étatiste, communiste, fonctionnariste, gaulliste et prétentieux dont vous vous faites ici, avec quelques autres, le déversoir aussi inefficace que pathétique.
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S'il fallait une démonstration de la nocivité profonde du fonctionnarisme français, la triplette qui nous occupe vient de la faire. Voilà trois personnages que rien ne rapproche -- mais qui s'entendent à merveille pour faire bloc dès lors qu'on fait mine de menacer leur bifteck : le système fonctionnarial français, et le pouvoir qu'il procure à ses membres et à ses alliés.
L'étonnant est qu'ils ne se rendent même pas compte du caractère incriminant de leur comportement. Ils voudraient nous convaincre qu'ils constituent une minorité anti-démocratique, une mafia prête à tout pour maintenir ses privilèges, une nomenklatura qui exploite le reste du pays par tous les moyens, qu'ils ne s'y prendraient pas autrement.
Songez que le trollage grotesque auquel ils viennent de se livrer en meute a été déclenché par une inoffensive remarque de ma part, selon laquelle il était vain de reprocher à Emmanuel Macron le retard supposé de sa déclaration de candidature, puisque de Gaulle en a fait autant.
Que n'avais-je pas dit là ! Il y a crime de lèse-de Gaulle ! Les mêmes qui n'ont pas de mots assez durs contre l'islamisme éructent de rage lorsqu'on titille le prophète de Colombey. Le communiste caché a horreur qu'on dévoile ses contradictions.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 05 février 2022 à 21:16
@ Serge HIREL | 05 février 2022 à 18:26
« L’entraîneur de l’équipe d’Italie tient chaque année un discours identique au vôtre... La cuillère de bois vous pend au nez... »
Attendons de voir le vendredi 24 avril à 20H pour savoir qui remettra à l’autre la cuillère de bois. :)
Rédigé par : Achille | 05 février 2022 à 20:45
@ Robert Marchenoir | 04 février 2022 à 23:16
Propos décousus, éructés, indécents. Citations tronquées et détournées de leur sens. Volonté affichée d’arrogance et de malfaisance. Seule réponse possible : le classement vertical.
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@ Achille | 04 février 2022 à 22:43
L’entraîneur de l’équipe d’Italie tient chaque année un discours identique au vôtre... La cuillère de bois vous pend au nez...
Rédigé par : Serge HIREL | 05 février 2022 à 18:26
@ Marcel P | 05 février 2022 à 15:10
Toute personne objective et habituée de ce blog ne peut qu'approuver vos deux derniers paragraphes qui résument parfaitement le ressenti de nombre de contributeurs victimes à longueur d'années et sur tous les sujets des basses attaques, insultes et calomnies de Marchenoir.
Et comme vous le dites si justement, il faut parfois se faire violence pour réagir aux propos outranciers de cet individu toxique, afin de ne pas lui laisser toute latitude de tromper l'opinion et de polluer les esprits.
Rédigé par : Axelle D | 05 février 2022 à 17:44
Candidature bouffe, et même grande bouffe pour 120 000 euros de dîners avec les people aux frais du contribuable.
Il est vraiment bien sous tous rapports, Macron.
Je lui mettrais bien 5 ans de taule rien que pour ça.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 05 février 2022 à 15:17
Parasite.
1. Antiquité. Celui qui était admis à la table d’un riche personnage et devait le divertir durant les repas. Les poètes latins ont souvent mis en scène des parasites.
2. biologie. Organisme qui vit et se développe au détriment de l’hôte sur lequel il s’est fixé.
3. sciences. technique. Au pluriel. Perturbations dans la réception de signaux radioélectriques, d’images ou de sons. Adjectivement. Bruits parasites
4. Fig. Adjectivement. Qui vient s’ajouter à quelque chose, qui s’y développe en nuisant à la cohérence du tout, à l’équilibre de l’ensemble.
Robert Marchenoir écrivait « J'affirme qu'on s'en tape totalement » du sujet de l'article du blog et entendait prescrire « Ce dont il conviendrait de discuter ».
Invité à ouvrir son blog, où il serait légitime pour déterminer le sujet des articles et discussions, plutôt que d'être un parasite, il répond que quiconque est « légitime pour s'exprimer » tout en parlant d'incurie.
« Légitime pour s'exprimer » est sans rapport avec le fait d'être légitime pour déterminer le sujet des articles et discussions, proclamer de quoi les autres devraient se taper.
C'est même l'inverse, que tout le monde soit légitime pour s'exprimer implique qu'il n'y ait pas un Robert Marchenoir pour proclamer que ce dont discutent les autres est inconvenant. Etonnant de devoir le préciser à un type qui parle d'incurie et de précision du langage.
Mais ce n'est pas très étonnant quand on a compris que chacun de ses messages est autonome, sans aucune obligation de cohérence avec ses messages antérieurs dans le même fil de discussion.
Robert Marchenoir racialise le monde (« les fonctionnaristes, les poutinistes, les communistes et les membres d'autres races à la moralité douteuse »), toujours dans la même violence verbale (« devrait vous faire ramper sous le tapis en vous taisant pendant les deux prochaines années ») : et il ose utiliser le verbe discuter, comme si ce n'était pas complètement incompatible.
Non, « Parasite ne signifie pas promoteur d'un point de vue qui défrise Monsieur Marcel P ». Ce n'est pas de cela qu'il s'agit.
Robert Marchenoir, il faudrait être naïf pour discuter avec vous. Qui peut penser retirer quoi que ce soit de pertinent d'un type qui a une vision de l'histoire et du monde aussi outrancière, caricaturale et puérile ? Faudrait-il, par exemple, en avoir quelque chose à cirer de démontrer que la France n'est pas une république socialiste soviétique depuis 77 ans ? Serait-il nécessaire de contredire des propos dont la débilité sauterait aux yeux d'un enfant à peine doué de raison ?
Et vous-même, Robert Marchenoir, seriez sacrément naïf pour imaginer que votre violence verbale ne suscite pas un irrémédiable mépris. Vous voudriez que je « rampe sous le tapis en [me] taisant » et vous pensez que c'est gratuit ? Une fois encore, j'aimerais bien vous voir tenter de faire ramper qui que ce soit avec vos petits moyens.
Si vos bruits parasites suscitent des réponses, ce n'est pas pour vous, c'est juste pour ne pas laisser tous vos déchets sans réponse.
Rédigé par : Marcel P | 05 février 2022 à 15:10
Selon Marine Le Pen, « Éric Zemmour ne se bat pas pour gagner mais pour tuer le Rassemblement National ! »
Ce n'est pas rien… les nationalistes français attendent ça depuis 50 ans !
Rédigé par : Bill Noir | 05 février 2022 à 07:42
@ Robert Marchenoir | 04 février 2022 à 23:16
"Et voilà, l'autre notable qui sort de derrière le papier peint : Arnaud de Benedetti est un personnage délicieux quoi qu'il écrive, puisqu'il est le chef d'un "trimestriel créé en 1894, dont la réputation n’est plus à faire depuis des lustres", et qu'il y a des "personnalités" dedans.
Pas la peine de discuter sur le fond de ses propos. Machin, qui sort de nulle part, vous assure que la réputation de tel torchon n'est plus à faire depuis des lustres, donc camembert."
Ah, quel délice, je me régale... Continuez à lui chercher des noises, les amis, vous me faites plaisir !
Rédigé par : Herman Kerhost | 05 février 2022 à 02:37
@ Marcel P | 04 février 2022 à 20:54
"Robert Marchenoir écrit 'je l'ai prouvé', confondant proclamation et probation."
Pas du tout. Votre nouvelle intervention prouve derechef votre incurie. Pas la moindre tentative, de votre part, de défendre les bienfaits des mesures prises par les communistes en 1945 -- ou de nier leurs méfaits, d'ailleurs.
Comme d'habitude avec les fonctionnaristes, les poutinistes, les communistes et les membres d'autres races à la moralité douteuse.
"Je ne vois pas ce qu'il entend par 'français de cochon'."
Ah oui, d'accord... c'est donc bien la preuve que vous avez un français de cochon. Vous n'avez même pas le réflexe de vérifier, de vous enquérir de l'éventuelle impropriété qui vous est reprochée. Les prétentieux dans votre genre sont toujours les mêmes : ça fonce dans le mur en klaxonnant, et c'est toujours la faute du mur.
Vous pourriez au moins éviter le klaxon, mais non : vous l'ouvrez en grand sans précaution. Vous employez un français de cochon, parce que prétendre que je "félicite les choix de Macron parce qu'ils seraient ceux de De Gaulle en 1965", c'est ignorer le sens du mot féliciter. On félicite quelqu'un, pas quelque chose.
" 'Ce dont il conviendrait de discuter' : que Marchenoir ouvre son blog, où il sera légitime pour déterminer le sujet des articles et discussions, plutôt que d'être un parasite."
Toujours ce français de cochon. Parasite ne signifie pas promoteur d'un point de vue qui défrise Monsieur Marcel P, mais qu'il est incapable de réfuter -- ou simplement de discuter.
Les communistes dans votre genre ont toujours été très forts pour prétendre décider qui était "légitime" à s'exprimer. Malheureusement pour vous, ici, tout le monde est légitime. Les trucs de voyous qui avaient cours chez vos amis des années cinquante sont inopérants sur Internet. Vous n'avez toujours pas l'air de vous en être aperçu.
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@ Serge HIREL | 04 février 2022 à 18:34
"Voici la liste des personnalités dont vous vous 'tapez' en vomissant sur Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la Revue politique et parlementaire, trimestriel créé en 1894, dont la réputation n’est plus à faire depuis des lustres."
Et voilà, l'autre notable qui sort de derrière le papier peint : Arnaud de Benedetti est un personnage délicieux quoi qu'il écrive, puisqu'il est le chef d'un "trimestriel créé en 1894, dont la réputation n’est plus à faire depuis des lustres", et qu'il y a des "personnalités" dedans.
Pas la peine de discuter sur le fond de ses propos. Machin, qui sort de nulle part, vous assure que la réputation de tel torchon n'est plus à faire depuis des lustres, donc camembert.
Le même nous expliquait, jadis, que les journalistes devaient être libres de cacher ce qu'ils voulaient à leurs lecteurs.
Après, on s'étonne de la défaite de 1940, du déficit ininterrompu depuis 1974, de l'immigration de masse qui conduit au Grand remplacement...
Et en plus, ça prend des poses, ça joue au disciple de Zemmour, ça se donne le frisson du rebelle... quelle misère !
Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 février 2022 à 23:16
@ Giuseppe | 04 février 2022 à 21:36
Oui, l’adversaire est pugnace, parfois même vicieux. Le terrain est boueux et le ballon se fait glissant, mais tout est dans l’anticipation et la pointe de vitesse.
Il reste encore quelques matchs difficiles à affronter, mais le mental est bon et le physique suit bien.
Pas de problème pour la victoire finale.
Rédigé par : Achille | 04 février 2022 à 22:43
@ Achille | 04 février 2022 à 15:29
Je vois que vous êtes énormément sollicité, ballons hauts, chandelles, coups de pieds à suivre, quelques placages limites... Je vous sens en cannes, les appuis sont bons, le placement aussi.
Attention toutefois, un match n'est jamais gagné jusqu'au coup de sifflet final.
Rappelez-vous, à deux contre un on cadre et on fait la passe à hauteur.
En défense c'est pareil, ne glissez pas, il faut prendre le porteur du ballon en haut... Conseil hurlé aux oreilles d'un des plus capés en France à une époque, à XV of course surtout maintenant avec un Antoine Dupont impérial en repli.
Rédigé par : Giuseppe | 04 février 2022 à 21:36
Robert Marchenoir écrit « je l'ai prouvé », confondant proclamation et probation. Je ne vois pas ce qu'il entend par « français de cochon qui devrait vous faire ramper sous le tapis en vous taisant pendant les deux prochaines années » mais j'aimerais bien le voir tenter de faire ramper qui que ce soit avec ses petits moyens.
« J'affirme qu'on s'en tape totalement de ce que Macron n'ait pas encore déclaré sa candidature » : et tout le monde s'en tape que Marchenoir proclame (prouve, non ?) que tout le monde se tape du sujet du billet de monsieur Bilger.
« Ce dont il conviendrait de discuter » : que Marchenoir ouvre son blog, où il sera légitime pour déterminer le sujet des articles et discussions, plutôt que d'être un parasite.
Rédigé par : Marcel P | 04 février 2022 à 20:54
@ Michel Deluré | 04 février 2022 à 16:31
« EM, omettant cependant de mentionner celles que le bilan de cinq années d'exercice du pouvoir par ce dernier font apparaître. »
Si j’en crois, un article de Challenges en date du 31/01/2022, la France ne se porte pas si mal que cela, malgré la pandémie qui dure depuis plus de deux ans.
Une fois n’est pas coutume, la France mène la danse sur le vieux continent avec une croissance de 7 % en 2021. Un chiffre historique et inédit depuis 52 ans ! De quoi recevoir les honneurs du prestigieux New York Times qui commente: "La France a repris le rôle traditionnel de l’Allemagne en tant que moteur économique de l’Europe après avoir terminé l’année dernière en beauté".
La question que l’on peut se poser est quel candidat ou candidate à la présidence de la République aurait pu faire mieux qu’Emmanuel Macron, dans ces circonstances ?
Personnellement je n’en vois aucun. Beaucoup d'effets de manche dans l'opposition, des "Yaka" des "Faucon" qui nous ont montré que lorsqu'ils étaient au pouvoir ils ne faisaient pas mieux et dont EM est obligé de corriger les négligences, que ce soit sur le plan économique, social ou sécuritaire.
Rédigé par : Achille | 04 février 2022 à 18:35
@ Robert Marchenoir | 04 février 2022 à 16:35
« On s’en tape », affirmez-vous plusieurs fois dans votre message plein de courtoisie (comme d’habitude). « On », c’est qui ? Tout le monde - en tout cas, pas moi - ou uniquement vous ? Dans ce dernier cas, la bonne formule en français est : « Je m’en tape ». Ce qui est votre droit... mais n’en dégoûtez pas les autres, en particulier sans présenter aucun argument sérieux (comme d’habitude).
Par ailleurs, voici la liste des personnalités dont vous vous vous « tapez » en vomissant sur Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la Revue politique et parlementaire, trimestriel créé en 1894, dont la réputation n’est plus à faire depuis des lustres. Il me semble qu’en en feuilletant un exemplaire, vous feriez œuvre utile pour la pertinence de vos commentaires.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Revue_politique_et_parlementaire
Rédigé par : Serge HIREL | 04 février 2022 à 18:34
@ Achille | 03 février 2022 à 23:44
Merci pour votre conseil, mais, personnellement, je prends grand soin de ma santé : je suis vacciné, je me masque et je n’écoute jamais ni France Inter, ni Radio-Macronie... et même certains débatteurs de CNews m’irritent. Pas notre hôte naturellement...
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@ Achille | 04 février 2022 à 00:17
Suis-je bête ! Pour vous être agréable, Sa Majesté le Roi, co-Prince d’Andorre, chanoine honoraire de Saint-Jean-de-Latran et de quelques autres cathédrales, agenouillé devant la République, dont il est néanmoins le maître, ne peut confier cette annonce tant attendue qu’au Républicain lorrain ou à l’Est républicain... qui, Achille, sont des quotidiens « régionaux » et non « de province ». Vous accusez là un retard de plusieurs dizaines d’années. Ce qui devrait vous valoir les galères. Mais vous êtes pardonné : à la cour du Roi - que Dieu l’assiste ! - on se croit sous le règne de Louis le Quatorzième, de ses ordonnances et de ses édits régissant... les provinces.
« Sur la TNT, mais pas sur Gulli », dites-vous... Pas sur Gulli, vous avez mille fois raison : les bambins risqueraient le cauchemar en voyant apparaître sur l’écran le vilain monsieur qui, après les avoir masqués, veut maintenant les piquer.
Rédigé par : Serge HIREL | 04 février 2022 à 18:06
@ Marcel P | 04 février 2022 à 12:03
"Quand Robert Marchenoir n'accuse pas la France d'être une république socialiste soviétique depuis 1945, il félicite les choix de Macron parce qu'ils seraient ceux de De Gaulle en 1965."
En effet. J'accuse la France d'être une république socialiste soviétique depuis 1945, et je l'ai prouvé. Tandis que vous avez été incapable de présenter un seul argument contraire, malgré des kilomètres d'attaques à mon encontre plus malhonnêtes les unes que les autres.
Et vous recommencez à mentir à mon sujet. Je ne "félicite pas les choix de Macron" parce qu'ils seraient ceux de De Gaulle en 1965, français de cochon qui devrait vous faire ramper sous le tapis en vous taisant pendant les deux prochaines années.
J'affirme qu'on s'en tape totalement de ce que Macron n'ait pas encore déclaré sa candidature, que c'est perdre son temps que de s'accrocher à de tels détails de politique politicienne, puisque tout le monde sait bien qu'il se présentera, lui-même sait bien que tout le monde le sait, il agit comme si tout le monde le savait et d'ailleurs c'est le cas, etc.
Et non, justement, en 1965, personne ne savait si de Gaulle allait se représenter, alors qu'il a déclaré sa candidature un mois tout juste avant le scrutin.
Vu mon opposition aux manières de faire de De Gaulle, dûment déclarée et étayée dans ces colonnes (ça m'a valu suffisamment de noms d'oiseaux...), il faut qu'il vous manque une case pour que vous m'accusiez de soutenir Macron parce qu'il imiterait le général.
Ce n'est pas Macron que j'accuse, c'est l'inconséquence des Français, qui, un jour (tous les jours) sont gaullistes, et le lendemain traînent dans la boue quiconque s'avise d'agir comme le général de Gaulle.
Quant à votre pompeux imbécile du Figaro, admirons deux secondes la bouse fumante qu'il vient de nous pondre et qui fait vos délices :
"Le problème de Macron c'est qu'il est trop jeune d'une part pour se permettre un positionnement à la Mitterrand ou à la de Gaulle, burinés qu'ils étaient par les vents cinglants de l'histoire, et que d'autre part il est confronté à l'épreuve de la cohérence de la modernité, qu'il prétend porter dans un monde moins indulgent avec les marques d'un pouvoir en majesté."
Comment peut-on trucider autant d'électrons innocents pour énoncer d'aussi prodigieuses âneries ? Il faut que la France soit bien riche pour se permettre de payer un "professeur d'université et rédacteur en chef de la revue Machin" dans le but de faire un tel assaut de superficialité.
On s'en tape, de l'âge de Macron, de son visage buriné ou poupin, des vents cinglants de l'histoire et du char de l'État qui navigue sur un volcan.
Ce dont il conviendrait de discuter, c'est l'impérialisme russe et son chantage gazier, la dépense publique délirante de la France, la criminalité impunie malgré une fonction publique innombrable et toute-puissante qui s'insinue partout... enfin, quelques petits problèmes concrets, quoi.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 février 2022 à 16:35
@ Achille 04/02/22 10:32
Vous évoquez, et il me semble que vous prenez un plaisir malicieux à cette évocation, les faiblesses des principaux adversaires de droite du candidat-toujours-non-déclaré-mais-déjà-en-campagne EM, omettant cependant de mentionner celles que le bilan de cinq années d'exercice du pouvoir par ce dernier font apparaître.
Je sais, une pandémie est passée par là, mais cela ne saurait tout justifier et tout excuser et nous sommes en droit à ce jour d'être aussi inquiets des faiblesses révélées par l'expérience de cinq années d'exercice du pouvoir par EM que par celles affichées par certains de ses adversaires déclarés.
Nous assistons pour l'instant à une campagne qui déçoit en regard pourtant de ses enjeux au niveau desquels les candidats, déclarés ou non, ont du mal à s'élever.
Rédigé par : Michel Deluré | 04 février 2022 à 16:31
Le plus beau cadeau que les nations colonisatrices européennes ont fait au Continent Noir c'est la Coupe d'Afrique des Nations.
Rédigé par : Bill Noir | 04 février 2022 à 15:58
@ Axelle D | 04 février 2022 à 13:14
En politique chaque mot a son importance et il convient d’utiliser les termes exacts, surtout en période électorale.
Il suffisait donc de demander l’expulsion du "chargé d’affaires" et non de l’ambassadeur.
Le premier s'occupe de l’intendance des affaires courantes et le second a des relations diplomatiques, ce qui n’est pas exactement la même chose.
Rédigé par : Achille | 04 février 2022 à 15:29
EM n'a aucun souci à se faire, Pécresse ne dépasse pas la place Vendôme, Hidalgo l’Est de Paris. Un proche de Pécresse s'inquiétait de son patrimoine à dévoiler légalement... Il faut le reconnaître elle aura du mal à franchir les dorés sur tranche, d'ailleurs son pourcentage s'étiole doucement mais sûrement.
Macron n'a pas eu le temps de se constituer un matelas de rentier apparent, au fond je ne suis pas sûr que cela le passionne beaucoup pour l'instant.
Il n'a pas fait grand-chose, il a irrigué avec de l'argent factice ses prés carrés, la sécheresse sera dans plus de cinq ans pour s'en rendre compte.
Il sera parti vers d'autres cieux, il skiera à nouveau du côté de la Frontière sauvage chère à son coeur et à sa mémé de Montgaillard, juste pour garder les pieds sur terre.
Zemmour comme Houellebecq ont mis les pieds dans le plat, pour apprécier le bon il faut avoir goûté le mauvais.
J'ai du boulot, je viens de recevoir ma dernière commande "Voyage au bout de la nuit", pour que le ciel bleu lumineux que j'ai au-dessus de ma tête continue de briller et me rappeler tous les jours que la vie est belle.
EM la joue facile, il en joue, de Poutine à Biden son choix qui lui a tant été reproché de ne pas avoir décalé sa présidence européenne est un coup de maître. Garry Kasparov pourrait en témoigner, c'est tout ce qui sépare une passante de la place Vendôme, une bobo locataire d'une ville qui pue et qui est sale, d'un joueur d'échecs.
Je suis persuadé qu'il a lu "My Great Predecessors", en bon skieur qu'il est. Juste un petit reproche, lors de sa descente un témoin avait relevé qu'il ne mettait pas de casque... Un péché de jeunesse, je mets le casque.
Rédigé par : Giuseppe | 04 février 2022 à 14:19
FAÇON DE PARLER
« Païens, Tradis, Nazis... »
Si j'appartenais à un de ces groupes je militerais au RNFN depuis 50 ans !
Pareil si j'avais été « Algérie française » !
Rédigé par : Bill Noir | 04 février 2022 à 14:11
@ Achille 4 février 10:32
Il faut arrêter de jouer sur les mots, voyant une bourde là où il n'y a qu'une simple erreur de qualification ou dénomination :
L'ambassade du Mali à Paris est ouverte et opérationnelle que je sache, avec à sa tête, provisoirement, un chargé d'affaires, lequel est un diplomate chargé de remplir les fonctions d'ambassadeur (ou autre chef de mission diplomatique) en cas d'absence ou d'indisponibilité de celui-ci.
Rédigé par : Axelle D | 04 février 2022 à 13:14
@ genau
Excellent mais sur "les Français aiment trop couper des têtes, dénoncer les juifs à la gestapo et les collabos aux maquisards de Staline", nous devons préciser qu'il y eut très peu de dénonciations de juifs à la Gestapo, et que sur les collabos dénoncés aux communistes, il y a eu de nombreux résistants de droite fidèles au Maréchal qui agissaient avec sa bénédiction, ceux-là, ils n'ont pas eu le droit d'exister et sont maintenant rayés de l'histoire.
Par ailleurs, de qualité ou pas, ce qui est subjectif, Zemmour est le seul à vouloir lutter contre l'inéluctable invasion africaine si on ne s'y prend pas dès maintenant.
Vous voulez que votre descendance vive dans une France dominée par les Africains ? Il faut le dire.
——————————
@ Exilé
On parle de néonazis sans évidemment en entendre aucun. Ce serait un comble si dans la patrie de la liberté chérie, on se mettait à permettre la liberté d'expression à tout le monde comme aux USA.
Parce qu'il ne fait pas de doute que le désir de voir quelques milliers de voyous en col blanc en prison germe chez beaucoup de Français.
Si Macron et son parlement de godillots sont réélus, le phénomène ira en grandissant, et la situation risque de devenir explosive.
Les démocraties de façade n'ont jamais duré bien longtemps.
—————————-
@ sylvain
Il est bien dommage pour l'efficacité de vos propos que vous ne distinguiez pas l'invasion africaine de l'islamisation dont l'une des causes, si ce n'est la principale, est l'absence de fait d'une autre religion dans notre pays.
Notre morale ne repose plus sur rien d'autre que les nécessités de la paix sociale, elle-même reposant de plus en plus sur le droit à la consommation.
Nous sommes la patrie des tire-au-flanc, de la vie à crédit au mépris de notre descendance, et de la relégation des vieux en Ehpad qui ne méritent d'ailleurs pas mieux après s'être gobergés avec des retraites supérieures aux revenus de leurs enfants, c'est à dire en somme, probablement sur le plan spirituel, la nation la plus pourrie de la planète.
Comment s'étonner que les jeunes musulmans, français ou non, nous le jettent à la figure ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 février 2022 à 12:06
Quand Robert Marchenoir n'accuse pas la France d'être une république socialiste soviétique depuis 1945, il félicite les choix de Macron parce qu'ils seraient ceux de de Gaulle en 1965. À défaut d'avoir le moindre argument objectif et présent sur le choix de Macron, on devrait se contenter de comparaisons historiques et, en conclusion, ne pas se plaindre.
Il faut vraiment avoir peu de considération pour les Français pour croire cela suffisant - et sans doute va t-il nous dire que c'est gaulliste aussi.
Cela ne satisfait clairement pas tout le monde: « Le problème de Macron c'est qu'il est trop jeune d'une part pour se permettre un positionnement à la Mitterrand ou à la de Gaulle, burinés qu'ils étaient par les vents cinglants de l'histoire et que d'autre part il est confronté à l'épreuve de la cohérence de la modernité qu'il prétend porter dans un monde moins indulgent avec les marques d'un pouvoir en majesté. »
https://www.lefigaro.fr/vox/politique/l-exercice-democratique-peut-il-se-satisfaire-d-un-president-qui-esquive-les-debats-du-premier-tour-20220126
Rédigé par : Marcel P | 04 février 2022 à 12:03
Ils sont quand même costauds les médias aux ordres de Macron : se voyant démasqués comme complices de l’Elysée, ils font faire leur boulot par partis interposés.
Dernière manoeuvre en date et qui ne trompe plus personne à part les bigorneaux bisounours islamomacroniens naïfs niais : la très grave accusation du RN contre Zemmour et ses nazis.
Bravo aux cabinets noirs et à la presse étatique subventionnée macronienne, on ne pourra plus les accuser de harcèlement anti-Zemmour puisque leur déléguée de circonstance MLPEN s’en charge moyennant quelques gentillesses médiatico-électorales bien entendu mais chuuuuttt !!! c’est un secret !!
J’enfonce des portes ouvertes mais c’est bon de rappeler ces faits courants dans des dictatures totalitaires comme la nôtre. Il n’y a plus besoin de soldats et de chars dans les rues, la presse seule suffit pour aider le pouvoir à museler les contrevenants, résistants, citoyens patriotes qui luttent contre Macronescu.
Bardella a remis une couche salutaire ce matin en qualifiant encore et encore Trappes, Roubaix etc. de villes républiques islamiques ce qui est un fait qui saute au yeux de tout le monde ; d’une étendue géographique telle que même Thomas Pesquet pourrait voir ce phénomène depuis sa capsule spatiale.
Sur ordres de l’Elysée, les merdias couchés soumis ont lancé une grenade dégoupillée contre les deux camps RN - Zemmour et le résultat dépasse leurs espérances : tous les niais zombis moutons veaux vaches cochons couvées de la populaille droites molles et toutes les gauches hurlent aux « nazis » contre Zemmour sauf les vrais citoyens qui, comme moi, sont d’une étanchéité exceptionnelle aux propagandes médiatiques officielles.
Allez-y les merdias, fouillez, reniflez, disséquez Zemmour autant que vous le voudrez, tous vos flops et fiascos à venir ne feront que déclencher hilarité et mépris chez ce brillant candidat, le seul crédible qui restera dans l’histoire de France comme la seule lueur d’espoir de sauver ce pays envahi, terrorisé et détruit par les envahisseurs islamistes macroniens.
Rédigé par : sylvain | 04 février 2022 à 11:44
@ Tipaza
Le diable a toujours un chemin à nous proposer, ça c'est sûr, d'ailleurs il n'a même pas besoin de nous le proposer...
L'enjeu dépasse largement Macron.
Roi de l'illusion, c'est vrai, il en est une parfaite incarnation. Mais ses contradicteurs lui opposent d'autres illusions, plus illusoires encore, est-on tenté de dire.
La porte à trouver est celle qui nous ferait sortir de l'illusion, nous ferait voir les choses telles qu'elles sont, nous voir nous-mêmes tels que nous sommes, accorder nos paroles et nos actes...
Nous disons "la force prime le droit" et nous utilisons la force pour le prouver.
Nous disons "la vie humaine est sacrée" et nous tuons sans remords.
Macron parle avec Poutine, il raison, mais, inféodés comme nous le sommes à l'hyperpuissance US, quel poids a sa parole ? Et puis Poutine comme Biden savent bien qu'il est en campagne. Diplomatie-bouffe pour campagne-bouffe.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 04 février 2022 à 11:29
Pourquoi M. Macron devrait-il annoncer sa candidature puisque depuis 2016 il est un candidat permanent, rôle dans lequel il excelle, alors qu'il est un président médiocre voire détestable n'ayant rien apporté d'autre à la France et aux Français si ce n'est provocations, tromperies, clivages, destructions, manipulations, haines et gabegie effrénée ?
Les « dîners de Bercy », ou comment créer son réseau aux frais de la princesse :
Dîners de Bercy
Rédigé par : Exilé | 04 février 2022 à 11:03
En parlant de candidature bouffe, dans la petite guéguerre que se livrent MLP et Éric Zemmour, on ne sait pas trop qui va "bouffer" l’autre, mais les petites phrases perfides fusent en ce moment.
Marine Le Pen affirme qu’il y a quelques nazis parmi les soutiens d’Éric Zemmour, sans toutefois préciser les noms.
Réplique de Gilbert Collard : "Marine Le Pen va finir présidente de SOS Racisme" (j’avoue qu’elle est bonne !)
La question que l’on peut se poser est : le candidat de Reconquête soutiendra-t-il la candidate du RN si celle-ci est qualifiée pour le second tour et réciproquement ?
Finalement si Valérie Pécresse accédait au second tour, cela règlerait le problème, mais son parcours est laborieux et ses porte-parole ont bien du mal à rattraper ses bourdes. La dernière en cours portant sur l’ambassadeur du Mali qui n’est plus en poste depuis deux ans. Dur ! Dur !
Rédigé par : Achille | 04 février 2022 à 10:32
@ Denis Monod-Broca | 04 février 2022 à 09:29
"Comment trouver le bon chemin ? La porte est étroite qui y mène."
Vieille question à laquelle Méphisto a déjà répondu:
"Faust : Le chemin ?
Méphistophélès : Aucun chemin ! À travers des sentiers qui n'ont point été foulés et ne le seront jamais ; un chemin vers l'inaccessible et l'impénétrable. Es-tu prêt ? Il n'y a point de serrure à forcer, point de verrous ; tu seras poussé par les solitudes. As-tu peur du vide et de la solitude ?" (Faust II)
Hélas en macronie, ce n'est pas le vide et la solitude qui nous guettent, mais le trop-plein de ceux, dans la culture desquels on veut nous dissoudre.
Rédigé par : Tipaza | 04 février 2022 à 10:16
Lu dans « Métamorphose du bourgeois » de Jacques Ellul :
« Jeu merveilleusement bourgeois que plus on s’accuse de crimes contre le prolétariat, les colonisés, les peuples affamés, plus de ce fait même on se confirme dans sa propre excellence, si je suis capable de cette mauvaise conscience (qui, bien sûr, ne remet rien en question dans ma vie) quelle attestation je me donne d’authenticité, et je peux d’autant mieux profiter de tout ce confort matériel, puisque je sais grâce à ma participation à une manifestation contre la bombe, que ce confort ne m’a nullement empêché d’être pleinement homme, ouvert à toute la souffrance des hommes. Redoublement de la bonne conscience, assurance par la mauvaise conscience de la légitimité de mon confort qui me donne lui-même l’assurance de pouvoir supporter sans trop de mal la mauvaise conscience. »
Texte de 1967 qui n’a pas pris une ride. Il s’applique sans en changer une virgule à nos gens de gauche et tout autant à ceux de droite qui les dénoncent…
Comment trouver le bon chemin ?
La porte est étroite qui y mène.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 04 février 2022 à 09:29
« Logement : le dossier sinistré du quinquennat » Le Monde
On n'a jamais casé autant de gens qu'aujourd'hui !
Rédigé par : Bill Noir | 04 février 2022 à 07:45
@ Serge HIREL | 03 février 2022 à 18:23
« Bien sûr, je peux me tromper... Achille en sait peut-être plus ?... »
Voyons, un "monarque", comme certains ici ont tendance à le considérer, annoncerait-il ce genre de déclaration par un entrefilet d’un quotidien de province ? Vous n’y pensez pas !
Ce sera au JT de 20H de toutes les chaînes de la TNT, sauf Gulli, bien entendu !
Rédigé par : Achille | 04 février 2022 à 00:17
M. Macron sera élu et la vie continuera, ni plus ni moins. Roubaix deviendra ville musulmane et ça marchera très bien, puisque plus personne ne croit en un dieu des chrétiens.
Les vieillards seront toujours plus malheureux en EHPAD parce qu'ils sont vieux, un point c'est tout. L'action Orpea n'a même pas baissé de façon significative.
Nous continuerons à acheter notre alcool en Italie parce que les Italiens sont moins stupides que les fonctionnaires français et qu'on n'a jamais vu personne s'enivrer avec de l'alcool à 96.
La France continuera à fabriquer les meilleurs avions de combat mais on leur préférera toujours les américains parce qu'ils ont les moyens de les imposer et que la France est un petit pays, auquel Macron va très bien. Il est mignon, se veut drôle et influent et ça marche.
Le seul moyen de le décevoir c'est de ne pas voter du tout, et ce ne sera pas grave car il n'y a aucun candidat de qualité.
Si M. Macron était élu avec un taux de participation de 15 %, ça, ça serait grandiose, mais les Français aiment trop couper des têtes, dénoncer les juifs à la gestapo et les collabos aux maquisards de Staline. Alors, oui, vive Macron, le candidat élu par médiocrité et par les actionnaires d'Orpea et de Pfizer, plus les artisans de notre décadence.
Pourtant on a eu un taux de non-participation une fois: pendant la Seconde Guerre: 1 % de salauds, 1 % de héros, 98 % qui ont attendu, des abstentionnistes: on pourrait renouveler le score. En avril, n'oubliez pas les souliers de marche, les sacs, le piolet et le jambon beurre, ça, c'est juste pour faire de la peine aux islamistes qui, eux, voteront pour Macron.
Rédigé par : genau | 03 février 2022 à 23:46
@ Serge HIREL | 03 février 2022 à 12:23
« Ici Radio-Macronie ! Il est 06h50 ! Ici l’illustre speaker Achille et sa non moins célèbre matinale quotidienne "Parlons langue de bois" »
Si je devais intituler ma chronique ce serait "En toute subjectivité" celle que vous pouvez écouter du lundi au vendredi sur France Inter. J’ai mis un extrait en lien dans un de mes posts du billet précédent.
Je vous la recommande, sans oublier, bien sûr, l’édito de Thomas Legrand à 7H40.
Rédigé par : Achille | 03 février 2022 à 23:44
À lire ce blog Macron est vraiment détesté, dirait-on aujourd’hui de lui que c’est « un Caligula au petit pied » ?
Décidément les Français ont toujours des difficultés à trouver chaussure à leur pied.
On comprend dès lors qu’il vaille mieux prendre la direction de la Barclays Bank.
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/12/97001-20111112FILWWW00458-sarkozy-caligula-au-petit-pied-bilger.php
Rédigé par : Savonarole | 03 février 2022 à 23:41
Tiens, la France qui était 5e dans le classement mondial par PIB devant le Royaume-Uni il y a peu, vient de passer 7e derrière l'Inde.
Étrange que les médias n'en aient pas parlé...
Vive Macron !
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 03 février 2022 à 23:07
Oui Emmanuel Macron est un cynique. Il se croit tout permis, sûr de gagner avec pourtant un électeur sur quatre au premier tour (d'après les sondages).
Pendant 5 ans il aura tout bousculé sans rien reconstruire, clivé en faisant semblant de rassembler. En ne voulant pas débattre et en reportant constamment sa candidature, il évite de présenter un bilan et un programme.
Profitant de motifs aléatoires comme la crise sanitaire ou la crise ukrainienne.
Il aime briller en présentant les problèmes sans jamais les résoudre mais finalement il a raison puisque cela marche bien dans l'esprit de ses admirateurs encore nombreux.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 03 février 2022 à 19:34
En somme, Macron fait comme Zemmour avant lui, et, plus anciennement, de Gaulle. En 1965, celui-ci avait fait mariner Pompidou pendant des lustres (sans parler de la France entière) avant d'annoncer sa candidature. Pompidou avait trouvé cela particulièrement discourtois, puisqu'il était le successeur naturel, si son boss ne se représentait pas.
Inutile de dire qu'à l'époque, il n'y avait pas de "débats télévisés" entre le général de Gaulle et ses concurrents. Le seul fait que le saint homme accepte de se montrer à la télévision, afin d'évoquer ses plans pour la nation, était censé arracher au peuple des torrents de larmes reconnaissantes.
Encore une fois, l'essentiel de la France est gaulliste, Macron fait son de Gaulle, de quoi se plaint-on ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 février 2022 à 19:00
Jamais depuis la naissance de la Ve République, un Président sortant n’a participé à un débat avant le premier tour et tous, pour tenter une réélection, ont joué avec la date de leur entrée en lice. Apparemment, Macron ne fait qu’imiter ses prédécesseurs...
Apparemment seulement parce qu’il est maintenant clair que lui joue plutôt avec le feu et avec les nerfs de ses concitoyens. Une habitude qu’il a prise dès son arrivée à l’Elysée et qui lui a valu quelques déboires, dont la gestion calamiteuse de la jacquerie des Gilets jaunes. Coût de celle-ci : 17 milliards d’euros, prélevés dans les poches des contribuables.
Il est effectivement scandaleux que, par ses sbires interposés - le jeune et arrogant Attal en particulier -, il fasse savoir que son statut autoproclamé de guide sanitaire suprême des Français et de puissant défenseur du monde occidental, ne lui laisse aucun répit lui permettant de consacrer quelques heures à adresser la parole à des nains qui, déjà, se battent entre eux. Bien qu’en retraite, la Covid l’accapare, fait-il dire, et Biden et Poutine l’empêchent de dormir. Tout juste s’il ne fait pas savoir qu’il a une main sur le bouton nucléaire et l’autre occupée à compter les lits d’hôpitaux...
Le problème est que le paysage politique français a été bouleversé par son hold-up de 2017. Auparavant, la situation était binaire : deux blocs s’affrontaient, l’un de droite, l’autre de gauche, et les extrêmes se partageaient les miettes. Aujourd’hui, celui de gauche, qu’il a massacré, a explosé et celui des droites, contrairement à ses espoirs, a très nettement augmenté sa puissance.
Quant au grand parti dont un président a besoin pour asseoir son pouvoir, il est inexistant... et il porte personnellement la responsabilité de cette faillite, tant il n’a pas su s’entourer ni déléguer la moindre once d’autorité. La zizanie avec Edouard Philippe, qui couvait déjà lorsque celui-ci était encore Premier ministre, en est un signal fort.
Un seul bloc politique, un parti présidentiel mort-né... Il manque un acteur sur scène. Et les Français ne se contentent plus d’un Père Noël distribuant leur argent au gré de son humeur et de ses intérêts personnels.
Derniers bénéficiaires en date : les éleveurs porcins (270 millions pour un « plan de sauvetage »). Ils le veulent dans la lumière et risquent bien de le siffler s’il refuse encore longtemps le combat. De la ruse politique, le jugement qu’ils portent sur l’attitude du Président sortant pourrait dériver vers une accusation de couardise...
Outre ce déséquilibre de l’éventail électoral, la France supporte aussi une véritable carence en matière de personnel politique de haut vol. À gauche, les éléphants ont disparu, remplacés par des seconds couteaux sans envergure. À droite, hormis Zemmour, nouveau venu sous les projecteurs, mais aussi quelque peu sulfureux pour beaucoup, la situation n’est guère plus réjouissante, MLP et le LR jouant l’un et l’autre leur dernière carte.
Quant à la toute jeune Macronie, elle est logée à la même enseigne. En cinq ans, aucun « godillot » - député ou ministre - n’est sorti du lot, faute de savoir-faire politique - Véran et Castaner sont, sur ce plan, très représentatifs -, faute surtout d’y avoir été autorisé par le Roi. Seules émergent de temps à autre quelques têtes qui, avant 2017, peinaient à se faire connaître à droite et à gauche et ont préféré la traîtrise au sort d’un élu d’opposition. Certains de ceux-là se croient déjà en 2027...
Bref, la garde présidentielle macronienne, commandée par de vrais chefs, tels les patrons du RPR, de l’UMP et du PS qui entouraient Chirac, Sarkozy et Mitterrand, n’existe pas. Macron est un homme seul... et, comme Zemmour aujourd’hui - peut-être pas demain -, doit assurer lui-même, à tout instant et sur les sujets les plus anodins, la promotion de sa candidature. Comparés aux vieux aboyeurs gaullistes, Attal, Beaune et autres Séjourné sont des gamins en culotte courte, tout juste capables de répéter la parole de Dieu sans se tromper. Dès qu’ils tentent un commentaire, c’est la cata...
Macron, pour ne pas consumer ses maigres atouts, pour ne pas risquer l’accident en gesticulant vainement face à des adversaires courroucés, n’a en fait qu’une solution : temporiser au maximum, attendre le plus possible un éventuel événement favorable, même s’il n’y est pour rien, tenter de continuer à se placer au-dessus de la mêlée, tel un observateur. Y compris après l’annonce officielle de sa candidature qu’il peaufine (*).
Promettre la lune, que, jusqu’à maintenant, il n’a pas su décrocher ? Bien sûr il le fera. Mais pas dans l’arène... Pas à portée de ses adversaires. Dans une ou deux grands-messes réservées aux fidèles, sur les plates-formes numériques sur lesquelles les commentaires sont surveillés et sur les plateaux TV, face à des journalistes qui, même « professionnels », useront à son égard de la déférence qu’il sied de respecter face au président de la République.
Imaginez-vous que si, lors d’un débat en direct, Macron, jouant la proximité, se laissait aller à s’adresser à Ruth Elkrief d’un simple « Ruth », celle-ci le reprendrait sèchement d’un ferme « Ruth Elkrief » ? C’est ce qu’elle a fait hier soir face à Zemmour, son ancien confrère, qui, voici deux mois, la tutoyait probablement... Avant de multiplier les piques et les sous-entendus, sans laisser sa part au sournois et insupportable Pujadas.
(*) Je fais le pari qu’il confiera l’annonce de sa candidature à la PQR, plus précisément au Courrier picard et à La Voix du Nord, qui sont dans le même groupe de presse. Deux raisons à cela : la volonté de rappeler ses attaches amiénoises et donc qu’il est « provincial » et la haine qu’il développe vis-à-vis de Xavier Bertrand, patron de la Région Hauts-de-France, qui ose l’apostropher en public. Bien sûr, je peux me tromper... Achille en sait peut-être plus ?...
Rédigé par : Serge HIREL | 03 février 2022 à 18:23
Cher Philippe Bilger,
Ne vous impatientez pas : Macron sera amené plus tôt que prévu à descendre dans l'arène et à mettre lui aussi les gants pour affronter ses adversaires. Non seulement pour gagner, mais aussi pour se qualifier : rien n'est fait.
Pour VP, l'erreur de casting que j'évoque depuis un certain temps semble se confirmer. Si la chute se poursuit après son grand meeting, ce sera l'hémorragie vers Zemmour, Le Pen et Macron.
Rédigé par : Florestan68 | 03 février 2022 à 18:08
Avec Achille, le parti des dévots macronien est en ordre de marche pour masquer la malhonnêteté de leur idole. Oui Macron a peur de débattre avec certains de ses concurrents. Oui, il a peur qu'on lui mette sous le nez ses nombreux échecs, la minceur de son bilan, sa lâcheté à combattre l'islamisme, sa frousse intense inspirée par les Gilets jaunes. Oui, il n'avouera jamais le mépris qu'il éprouve pour "le peuple qui roule en diesel et fume des clopes" (ce n'est pas de lui mais il l'a soufflé à l'inénarrable Griveaux). Il ne reconnaîtra jamais qu'il s'est entouré de ministres plus nuls les uns que les autres et que le premier d'entre eux ne lui fera jamais d'ombre tellement il est transparent.
Avec lui, l'Elysée est devenu la cour du roi, avec ses petits marquis pleins de morgue, choisis selon leur physique et leur orientation sexuelle. Bien entendu, il y a la reine dont, le moment venu, le portrait photoshopé orne tous les magazines, illustrant des articles vantant l'amour éternel qui unit à tout jamais le souverain et bobonne.
Non, il n'est pas question que le roi débatte avec la roture. Elle ne lui fait pas peur; sauf un. Un petit juif algérien, qui a osé révéler au pays que le roi est nu ! Que ce roi, bien moins intelligent qu'il ne veut le faire accroire, a transformé la France en "un pays déchiré, exacerbé de haine, d'intolérance et d'insécurité" (Ph. Bilger 16/12/21).
Rédigé par : Lonicera | 03 février 2022 à 17:02
À ce stade de la campagne pour l’élection-phare de la Ve République (excusez du peu), un seul mot me vient à l’esprit : couardise, le contraire du panache !
Emmanuel Macron, depuis sa baroque prestation du Louvre, joue au monarque : théâtre, fiction, roman, plagiat, voilà son activité narcissique quotidienne !
Sur le plan national, et plus encore international, il surjoue, se regarde gouverner avec ce sourire cynique et condescendant qui résume sa personne ; aucune empathie, aucune sincérité, une arrogance rarement vue à la tête de l’Etat…depuis François Mitterrand !
Peu lui importe de ne pas daigner participer au grand débat national, le VRAI, il se moque éperdument de la basse-cour qui piaille au pied du donjon !
Cet homme nous méprise tous, tant il est sûr des médias qui se contentent, depuis 1981, de pratiquer leur journalisme douanier :
- Sire, qu’avez-vous à déclarer ?…
Et si les Français se réveillaient de ce mauvais rêve, peut-être que le panache ressurgirait simultanément ?!
Rédigé par : Celtapiou | 03 février 2022 à 16:03