Le Figaro Magazine a consacré un intéressant dossier aux "Nouveaux intolérants : ces juges de la pensée qui rêvent de réduire au silence ceux qui ne pensent pas comme eux". Il en privilégie, si j'ose dire, cinq : Laure Adler, Aymeric Caron, Edwy Plenel, Rokhaya Diallo et Jean-Michel Aphatie.
Le hasard médiatique fait que Marianne a établi "le Top 10 des pires donneurs de leçons". Aymeric Caron et Edwy Plenel cumulent mais Sandrine Rousseau, BHL et Alice Coffin auraient pu les rejoindre.
Je vais m'en tenir à la notion stricte des "nouveaux intolérants" qui ne sont pas forcément des "donneurs de leçons". Les premiers prétendent étouffer la pensée et la parole de ceux dont ils ne supportent pas l'expression publique tandis que les seconds se piquent de formuler des injonctions pour prescrire ce qu'il convient de penser et de dire.
Je considère d'abord que le Figaro Magazine a amalgamé par commodité des personnalités et des comportements qui ne relèvent pas forcément du même registre. Quoi de commun par exemple entre le snobisme méprisant et socialement aveugle d'une Laure Adler et la haine pathologique d'un Jean-Michel Aphatie à l'encontre d'Eric Zemmour, qui à l'évidence n'a plus rien à voir avec un compréhensible antagonisme politique et médiatique ? Quel point commun, sinon sur le plan de leur idéologie, entre Rokhaya Diallo et Edwy Plenel ?
Je n'oublie pas que ce dernier, aussi détestable que soit son attitude à la Fouquier-Tinville - il serait en effet plutôt donneur de leçons ! - est en même temps le créateur d'un site d'enquête et d'investigation qui, aussi décrié qu'il soit par des adversaires politiques, n'a pas étouffé mais révélé. N'a pas voulu faire taire mais au contraire s'est obstiné à dévoiler.
Rien à voir avec l'aigreur solitaire de censeurs n'ayant pour ambition que de supprimer la parole libre, d'abord parce qu'elle ne correspondrait pas aux normes de la bienséance intellectuelle, morale et démocratique - décrétés par qui ? - et aussi, pourquoi le cacher, par jalousie, parce que souvent elle a trop de talent.
C'est faire beaucoup d'honneur à cette "nouvelle intolérance" que de la qualifier précisément de "nouvelle" alors qu'elle se contente de pousser au paroxysme, appuyée sur les moyens de la communication moderne, une tendance qui a toujours existé : avoir du mal à tolérer l'opinion d'autrui ! La différence, c'est qu'aujourd'hui on va jusqu'à exiger son effacement.
En dépit de la lucidité critique d'une telle analyse, je m'interroge tout de même sur le défaitisme qu'elle valide en octroyant une importance démesurée à ces briseurs de liberté. Car ils sont de plus en plus contestés à cause de leurs excès et de leur totalitarisme éradicateur. On les cantonne dans le piètre rôle qui leur est dévolu : celui de médiocres inquisiteurs.
Il me semble qu'il vaudrait mieux, sans proclamer une victoire qui n'est pas encore acquise, souligner la révolte d'esprits indépendants dont le talent et l'influence sont en train de battre en brèche le conformisme au profit de la liberté de l'esprit et de l'appréhension de la réalité, avec pour conséquence la mise en pièces de tabous qui ont bloqué notre réflexion collective.
En rappelant que rien n'est gagné et que ce combat salubre impose une énergie et une intégrité de tous les instants.
En soulignant que rien ne serait pire que de voir cette pensée conservatrice, voire réactionnaire, tomber dans un nouvel académisme qui remplacerait une intolérance prétendue progressiste par une autre ligotée par les mêmes préjugés. La liberté est imprévisible ou elle n'est pas.
Sans me pousser du col, j'ai passé mon existence intellectuelle non seulement à défendre ma liberté d'expression, à la manifester telle une évidence non négociable mais j'ai fait mieux à mon sens : je suis venu sans cesse au soutien de celle des autres, toutes convictions et familles politiques confondues, quand elle était menacée, poursuivie à tort et condamnée arbitrairement. J'ai souvent regretté que cet altruisme ne soit pas partagé et que chacun préfère demeurer dans sa chapelle autonome plutôt que de se saisir de cette cause tellement démocratique de la sauvegarde de la liberté, quand des pouvoirs malfaisants ou trop volontiers intrusifs s'en prenaient à elle.
Alors, surtout, point trop d'honneur pour les intolérants, les donneurs de leçons mais au contraire toute la lumière sur ceux qui résistent, sur ceux qui n'aspirent pas à confisquer la parole mais à la libérer.
Marine Le Pen est favorable à l'accueil de réfugiés ukrainiens.
Mais si l’on en croit les dires de Vladimir Poutine, il paraît qu’il y aurait des nazis parmi le peuple ukrainien. Mais cela ne semble pas lui poser de problèmes. Ceux de son parti elle les a tous refourgués à Zemmour ! :)
Rédigé par : Achille | 25 février 2022 à 10:01
Ce billet est indigent. Faire porter le poids de l'antagonisme et de la crise aux Russes, Vladim en particulier, relève de la manipulation mentale dont les donneurs de leçons occidentaux sont friands.
Biden est un va-t-en guerre de la pire espèce. De ceux qui provoquent en pantoufles, suscitant l'agressivité pour s'en plaindre.
Emmanuel Macron lui, affiche des photos photoshopés, mal rasé, datant de 3 ans, pour faire avaler au bon peuple qu'il travaille dur pour la paix mondiale.
Celle-ci n'étant en rien menacée, ils auront beau jeu, lui et "Bidant", une fois la simili-crise passée, de nous expliquer à quel point ce sont d'habiles diplomates. Ridicule pantalonnade.
Quant à Botul-Henri Lévy il est temps de le traîner au tribunal de La Haye pour sa responsabilité dans l'injustifié désordre libyen.
Le gloupiot manque à ce gandin.
Rédigé par : Jérôme | 23 février 2022 à 18:36
@ Achille | 23 février 2022 à 11:38
Ai-je affirmé qu’il n’y avait plus de corruption en Ukraine ? J’ai indiqué que Kiev se soignait... comme l’indique un autre quotidien français de gauche...
https://www.lemonde.fr/international/article/2021/12/20/l-ukraine-engage-la-bataille-contre-les-oligarques_6106845_3210.html
Merci de remarquer que cet article a été publié par Le Monde le 20 décembre 2021 et que, pour justifier vos dires, vous en utilisez un que Libé a fait paraître plus d’un an plus tôt, en novembre 2020, et qui, déjà, vous contredit.
Se soigner ne signifie pas être guéri : dans son classement 2021 des pays les moins corrompus, Transparency International place l’Ukraine en 122e position sur 180 pays examinés, la Russie en 136e et la France occupe la... 22e place. De ce fait, il est un peu drôle - ou présomptueux - d’affirmer que Moscou veut faire le ménage à Kiev (Achille | 22 février 2022 à 21:30 : « D’où la réaction violente de Poutine »...)
« ...le nouveau président, ancien acteur d’une série à succès »
Si j’étais macroniste, je n’irais pas sur ce terrain-là... Attention, Achille, vous dérapez !
Rédigé par : Serge HIREL | 23 février 2022 à 13:33
@ Serge HIREL | 23 février 2022 à 09:58
« L’article de Libé que vous citez à l’appui de votre affirmation dit à peu de choses près le contraire... en tout cas que Kiev se soigne. »
Je ne sais pas avec quel prisme vous lisez les articles que je joins, mais manifestement il va falloir le revoir, c’est carrément un miroir déformant !
Ainsi donc il n’y aurait plus de corruption en Ukraine, le nouveau président, ancien acteur d’une série à succès, a mis de l’ordre et les oligarques sont tous sous contrôle.
Bref tout baigne en Ukraine, un pays où la démocratie est un exemple pour le monde entier.
Vous savez que vous pouvez être drôle quand vous vous en donnez la peine ! :)
Rédigé par : Achille | 23 février 2022 à 11:38
COMMUNIQUÉ
Malgré tout le dégoût que l'on peut éprouver pour Madame Le Pen, représentante d'un parti qui empêche depuis 50 ans l'éclosion d'un nationalisme honorable et lucide et par suite responsable de la disparition de notre pays sous la coulée de lave immmigrationniste, je m'associe à sa démarche… je n'interviendrai plus dans la joute présidentielle tant que le petit juif kabyle que l'on sait n'aura pas ses 500 signatures dans la poche de sa djellaba !
Rédigé par : Bill Noir | 23 février 2022 à 10:09
@ Claude Luçon | 22 février 2022 à 19:56
« Je suis sûr de vous battre en maths et en sciences. »
Très probablement... Mais, dans le cas présent, il s’agit de science politique et, dans ce domaine, vos diverses interventions ne m’ont pas convaincu de votre érudition. Il ne suffit pas de copier-coller le même discours bancal pour qu’il devienne crédible et serve de réponse pertinente à une question précise.
S’emparer du concept qui est au cœur de la stratégie d’un adversaire politique, c’est le crédibiliser. C’est l’erreur qu’a faite VP en nommant clairement le mantra de EZ - « grand remplacement », elle l’a dit -, et ce au milieu d’une prise de parole confuse et ouvertement non réellement maîtrisée parce qu’elle n’était pas l’expression de son point de vue personnel sur ce dossier.
Une erreur qui l’a conduite à faire de son (bon) projet de quotas, non pas une réponse au constat qu’elle fait d’une trop forte immigration, mais un moyen d’éviter le « grand remplacement »... dont elle admet la réalité... Résultat : sondage Le Point de ce matin : 11,5 % des intentions de vote (- 5 points en un mois...).
Quant à tous vos chiffres comparant le nombre de parrainages aux prévisions des sondages pour en déduire le résultat du scrutin, comment le dire pour qu’enfin vous compreniez que vous mélangez carottes et navets dans le but de confectionner un pudding ? C’est un peu comme si vous établissiez le prix quotidien du Brent en prenant pour seul critère la profondeur atteinte ce jour-là par la tête de forage sur un chantier pétrolier d’Arabie saoudite...
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@ Achille | 22 février 2022 à 21:30
« L’Ukraine est un pays gangrené par la corruption d’oligarques sans scrupules »
L’article de Libé que vous citez à l’appui de votre affirmation dit à peu de choses près le contraire... en tout cas que Kiev se soigne. Et il me semble que, ces jours-ci, les pays occidentaux soutiennent à bout de bras le jeune président ukrainien, même si, en trois ans, il n’a pas fait grand-chose pour appliquer les accords de Minsk qui prévoyaient la mise en place d’une véritable autonomie du Donbass russophone.
« (...) Américains qui n'ont pas de frontières avec la Russie... »
Frontière terrestre... oui. Mais avez-vous déjà entendu parler du détroit de Bering, large de 83 km, qui sépare la Sibérie de l’Alaska ? De plus, les Américains, qui, eux, heureusement, ne jugent pas l’OTAN « en état de mort cérébrale », considèrent que leur vraie frontière terrestre est celle de l’Occident. La crise ukrainienne est d’ailleurs due à ce point de vue, que Poutine ne partage pas en ce qui concerne Kiev... et même les pays baltes, voire la Pologne.
Rédigé par : Serge HIREL | 23 février 2022 à 09:58
"La France profonde ne veut pas de Zemmour..." nous dit le vieux Luçon !
La France profonde... quelques pelletées de terre et ce sera terminé !
Rédigé par : Bill Noir | 23 février 2022 à 09:34
De l’intolérance à l’intolérable :
En ce moment sur CNews : Ferrari – BHL l’ignoble philosoeuf maison.
Il faut arrêter d’écouter les grandes tirades alambiquée de ce philosophe en carton pâte dont l’amidon du col de ses chemises lui est monté au cerveau. Ce sale type méprisant, arrogant, aux rictus haineux, est un va-t-en guerre dangereux et malfaisant qui aimerait provoquer un conflit juste pour tuer son ennui.
Qu’il continue sa vie de philosophe de salles d’attente d’aéroport et à se prélasser dans ses villas de rêve, c’est la seule chose qu’il sache faire et qu’il laisse les personnes compétentes s’occuper de géopolitique.
Rédigé par : sylvain | 23 février 2022 à 09:13
Je suis tombé sur cette phrase hallucinante de mépris, d’arrogance et d’autosatisfaction délirante :
« Poutine et la Russie, c'est le modèle d'un pays en échec économique et social grave qui voudrait imposer son échec aux pays qui l'entourent ».
Je ne sais plus et ne veux même pas savoir qui a écrit cette phrase caricaturale à l’extrême tant j’ai pitié pour lui.
C’est la démonstration du syndrome du balayeur qui ne nettoie jamais devant sa porte même si c’est sale mais préfère le faire devant la porte des autres même si c’est propre.
Moi perso j’aurais écrit :
« Macron et la France, c'est le modèle d'un pays en échec économique et social grave qui voudrait imposer son échec aux pays qui l'entourent. »
Il suffit d’observer les horreurs qui se déroulent dans notre macronie : insécurité criminelle record due à l’invasion organisée par le pouvoir soumis aux islamistes dont le but est de détruire notre pays, sa race, sa religion, son histoire et ses coutumes culturelles.
Macronescu déteste la France, ce pays qu’il a transformé en un vaste dépotoir de toutes les pires saletés et déchets humains de la planète.
La France des minarets c’est pour bientôt, aucun candidat ne s’y opposera, Zemmour le seul capable de le faire, aura été balayé par les chantages aux parrainages de la mafia macronienne.
Macronéron a mis le feu dans son pays et en éprouve une jouissance extrême. Il veut virer les Russes d’Ukraine alors qu’il n’est même pas fichu de faire de même avec quelques squatteurs de villas dans son pays poubelle à racailles.
Dans son CV de président d’opérette, il lui restera collé à la peau l’image terrible de son humiliation par Poutine lors de la scène de la table de réception qui a fait rire le monde entier.
Mais il sera réélu, ce peuple de maso en redemande sans modération.
Rédigé par : sylvain | 23 février 2022 à 08:57
Macron: une gifle dans la Drôme, une gifle au Mali, une gifle à Moscou.
Application du protocole commotion et retour au vestiaire !
Rédigé par : revnonausujai | 23 février 2022 à 08:10
@ Serge HIREL | 22 février 2022 à 20:09
"Combien de fois faut-il répéter que « parrainage » ne vaut pas soutien ni adhésion aux idées du candidat ?"
Oui on nous rabâche la chose mais elle n'interdit pas que la signature soit un soutien.
Quand Pécresse recueille 2143 parrainages et Zemmour 350 alors qu'il avait commencé sa campagne bien avant elle sous prétexte de vendre son livre, rien ne l'empêchait de s'assurer qu'il obtiendrait les 500 signatures au plus tôt !
Il n'a sans doute pas compris que sa signature sur une copie de son bouquin n'était pas valable !
Cette règle est contestable mais des vétérans comme Mélenchon et Le Pen et d'autres ont eu cinq ans pour la faire changer, et Zemmour aurait dû y affecter une équipe de racoleurs dès l'annonce de sa candidature.
Qu'on le veuille ou non, cette collecte de 10 000 parrains est sans doute plus indicative que surfer sur les divagations quotidiennes de 500 individus.
De toute façon la situation Covid ajoutée à celle de Poutine dans une France déjà agitée amènera les gens à jouer la sécurité et Macron sera réélu plutôt que de redémarrer à zéro avec une autre administration.
Pour les LR il faut que MLP et EZ se présentent, pour passer entre les deux, il va juste falloir une petite magouille pour leur fournir les signatures manquantes. Et pour rendre la chose pas trop corrompue, on fera de même pour Mélenchon, pourquoi laisser au Africains le privilège de ce genre de trifouillage ?
Rédigé par : Claude Luçon | 23 février 2022 à 04:29
À la lecture de ce plaidoyer pro domo du "Figaro Magazine" contre des gens qui n'ont jamais été vraiment ostracisés et se sont toujours plaints de l'être:
- J'aurais tendance, une fois n'est pas coutume, à approuver Emmanuel Macron d'avoir tenu Alain Finkielkraut comme un commentateur de la vie intellectuelle plutôt que comme un philosophe. Je ne l'ai jamais connu ni perçu autrement, même quand il m'est arrivé de lire ses livres.
- Je n'ai pas très envie de pleurer sur le sort de Jacques Julliard, cet historien de la gauche et représentant de la "deuxième gauche" qui rivalise de mépris social avec Luc Ferry pour contester au peuple qui a constitué successivement les Gilets jaunes et le mouvement des antivax ou les convoyeurs de la liberté, leur sentiment de déclassement. Mais Jacques Julliard retrouve le peuple quand il le suppose obnubilé comme lui par la question de l'immigration.
Or la dénonciation de ces hybrides que seraient l'islamo-gauchisme et l'islamo-droitisme trahit que, derrière l'islamophobie conçue comme peur de l'islam et de son violentisme, ou, variante, derrière la question que l'on peut poser à l'islam de son caractère intrinsèquement ou accidentellement guerrier ou pour le dire autrement, de la solubilité de la guerre comme accidentelle bien qu'elle fasse partie de la geste prophétique islamique, dans la spiritualité islamique ; derrière cette islamophobie résiduelle ou cette question légitime, les xénophobes en profitent pour dissimuler une exécration de la personne des musulmans sous la peur qu'ils ont de leur religion, exécration qui se traduit par la focalisation sur un bout de tissu et la persécution des femmes qui le portent et sont d'autant plus inoffensives qu'elles veulent être pudiques.
- Je me demande quels sont les travaux de sociologie dont Mathieu Bock-Côté peut se prévaloir pour avoir acquis depuis quelques années le magistère social de faconde conservatrice dont il bénéficie au point d'être invité sur tous les médias de cette mouvance pour en être le chroniqueur attitré. Il fait pourtant une remarque éminemment juste, synthétique et ciselée quand il constate: «La gauche a été si longtemps dominante qu’il lui suffit d’être contestée pour se croire assiégée et la droite a été si longtemps dominée qu’il lui suffit d’être entendue pour se croire dominante.»
- Elisabeth Lévy se plaint d'être boycottée sur "France Inter", mais elle ne l'a pas toujours été sur "France Culture" où elle animait l'émission "le Premier pouvoir", comme Alain Finkielkraut continue d'y produire son émission "Répliques" en guise de rond de serviette. Alain Finkielkraut a montré une fragilité touchante dans des colères incontrôlées, mais Elisabeth Lévy est poissarde, et la radio de service public n'a peut-être pas envie de s'assurer la collaboration de cette éditorialiste au parler pas toujours élégant, qui ne paraît pas autrement cultivée et interrompt grossièrement ses interlocuteurs pour leur servir une soupe idéologique qui n'est pas mitonnée au fumet de la rigueur.
- Le wokisme est en rigueur sémantique un évangélisme de la déconstruction portée à un comble logique. Quand j'étais petit, je m'imaginais qu'un jour, les Noirs voudraient prendre leur revanche pour avoir été esclaves à force que l'on parle de l'esclavage auquel ils furent historiquement réduits. Enfant de mon siècle, je mettais assez de sentimentalisme dans ma politique pour ne pas voir de mal à cette "machine ressentimenteuse" comme Michel Onfray appelle la Révolution française, et qu'était ce qu'on ne désignait pas encore sous le nom de sentiment décolonial. Sur mes quinze ans, en voyage avec ma mère en Guadeloupe en 1989, un café pris dans la Marina de Sainte-Anne ou de Saint-François acheva de me persuader que le maintien de la dépendance de cette île vis-à-vis de la France était une supercherie, n'était pas justifié, tenait artificiellement et se produisait là encore au prix d'un mépris de classe que je trouvais pénible. Je ne savais pas que s'éveillait instinctivement en moi la révolte d'un Frantz Fanon que je lirais des années plus tard (à vrai dire assez récemment).
- Je fais un distinguo entre le wokisme et la cancel culture. Je conçois que celle-ci est l'aboutissement de l'éveil au désir de vengeance, que contient le wokisme, contre une oppression historique. La vengeance est toujours un plat qui se mange froid, elle est toujours improductive, elle fait malheureusement partie de la nature humaine. Voudrait-on ne pas se venger parce que ça n'a aucun sens qu'il arrive qu'on se venge inconsciemment et qu'on se rende compte qu'on s'est vengé quand la relation est consommée pour le malheur de tous ses protagonistes. Cela m'est arrivé naguère avec un ancien amour qui était portée sur la trahison des hommes qui l'aimaient "au-dessus de ses moyens", en bonne mante religieuse qu'elle était. Je n'en tire aucune fierté et en ai plutôt honte.
Sur le plan politique, la cancel culture répond au même type de processus vain, de vengeance à contre-temps. Elle est une réaction de type taliban qui exige le déboulonnage des statues au nom de la repentance et il faut s'en défendre, car une chose est de reconnaître ses torts, autre chose de vouloir que celui qui les a causés n'ait tout simplement pas existé comme Jacques Bainville l'aurait souhaité à propos de Napoléon et comme Jésus en adressa l'anathème à Judas, mais parce qu'il allait mourir de sa trahison.
- Les conservateurs qui plaident contre la repentance ne sont pas conséquents, car étant conservateurs, ils devraient croire au péché originel et à son caractère transmissible. Autrement dit ils ne devraient pas considérer que la repentance est une façon de se battre la coulpe sur la poitrine des autres, ou que, si c'est le cas, elle tient compte du grand "mouvement de sympathie" dont la nocuité du péché originel est le revers.
- Bien qu'elle soit agaçante à souhait quand elle minaude ou agresse nonchalamment ses invités en les interviewant de façon superficielle, Laure Adler juge le monde selon les barèmes de la mitterrandie et ce n'est pas qu'on doive être nostalgique de cette époque de repli de la pensée sur ses nouveaux préjugés, mais contrairement à Jean-Michel Aphatie qui ne représente que lui-même et qu'on fait surtout l'erreur d'inviter sur les plateaux télé où il n'a rien à dire, Laure Adler a du fond, du savoir-vivre et quelquefois du mordant et du chien. Elle a su inventer le format radio des "Nuits magnétiques" avec son mari Alain Veinstein même si, promue directrice de "France Culture" après Patrice Gélinet, elle a participé à ce que cette radio sombre dans la sociologie de l'immédiat et ne produise presque plus de documentaires ou de fictions.
- Aymeric Caron se pose plus en utopiste qu'en humoriste.
- Rokhaya Diallo partage avec Valérie Pécresse, Anne Hidalgo ou Ségolène Royal la regrettable manie de présenter le fait d'être une femme à la fois comme un privilège émancipateur et comme une source infinie de mise au rebut victimaire qui ne correspond plus à la réalité de l'écoute non "genrée" que l'on a aujourd'hui pour la parole des femmes. La revendication féministe se présente à contre-emploi comme une sempiternelle protestation de minorité. Or, bien qu'avec #MeTo, les néo-féministes irrespectueuses du droit de la défense et qui "balancent leur porc" fassent comme si elles étaient constamment susceptibles de détournement de mineur au lieu de donner une bonne claque aux harceleurs dont elles repoussent les avances, les femmes ont heureusement accédé à la majorité.
- La charge du "Figmag" contre Edwy Plenel est injuste. Pour ma part, je lui trouve un petit côté crieur de "Mediapart" qui croit que le drame du pouvoir est dans la corruption, voit celle des autres et rarement la sienne, fustige les agissements illégaux des autres, mais estime de désobéissance civile de ne pas s'acquitter au titre de son journal de la TVA qui a été fixée pour le modèle inédit de presse qu'il a créé. Il se croit plus blanc que blanc au sens de la propreté sur lui. C'est même un patron syndiqué et tout le monde l'est à "Mediapart" où tout est parfait dans le meilleur des mondes. C'est un patron de SCOP qui se dit bientôt sur le départ et à qui on ne peut pas enlever une véritable xénophilie qui contraste positivement avec la xénophobie d'autres visages de la médiasphère cités avec aménité dans cette enquête pleine d'indulgence pour les vrais intolérants du moment qu'ils sont néo-réacs ou conservateurs.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 23 février 2022 à 03:17
L'échec de Macron est l'échec de l'Europe, qui se voit obligée de se sanctionner elle-même car elle n'a pas les moyens de se défendre de l'agression sans les Américains, qui eux engrangent la manne pétrolière des cours à la hausse.
Depuis le début du quinquennat, l'élu tente d'architecturer une réponse à ce qui, encore une fois, témoigne d'un électro-encéphalogramme plat, et n'a pas été suivi, pionnier solitaire, selon Raffarin ce soir.
Que les extrêmes de tous bords s'examinent, savent-ils que l'opinion russe, à 80 % pro-européenne au moment de la perestroïka, en est à 10 % aujourd'hui, au motif que l'Europe s'islamise...
La ligne Buisson est internationale, la propagande à son climax, et les grands remplacés mais pas par ceux qu'ils pensaient se retrouvent à voir en leur miroir la traîtrise de leurs dérives débiles, à sans cesse dénigrer l'Europe et à se voir maintenant complices avec les Trump et les Johnson de la fessée qu'ils ont désirée, en s'acharnant sur leur président qu'ils traitent de dictateur, alors qu'ils vont visiter ces si beaux pays qui risquent bientôt de leur faire goûter la fin de la récréation démocratique, petits-bourgeois qui se la jouent révolutionnaires derrière leur écran à insulter les musulmans, c'est fini les voyages, gosses de riche, et l'eau chaude bientôt, vous vous la ferez chauffer au bois. Et si vous mouftez, vous aurez le FSB pour vous apprendre, ou les Chinois.
Rédigé par : Aliocha | 23 février 2022 à 00:18
@ Serge HIREL | 22 février 2022 à 20:09
L’Ukraine est un pays gangrené par la corruption d’oligarques sans scrupules Le président semble être une marionnette entre leurs mains. Tout laisse à supposer que les Américains n’ont pas trop de mal à donner les orientations politiques à ce régime, en distribuant leurs $ ainsi qu’ils le font dans d’autres républiques bananières du même genre.
D’où la réaction violente de Vladimir Poutine. Mais l’irréparable n’a pas encore été commis, aussi un petit espoir de désescalade est encore possible.
Quant à Macron il a parfaitement agi car l’U.E. a toute sa place dans les négociations vu qu’elle est en première ligne en cas de conflit, ce qui n’est pas le cas des Américains qui n'ont pas de frontières avec la Russie ni l'Ukraine.
Je ne vois aucun candidat à la présidence de la République qui aurait pu faire mieux que lui.
Rédigé par : Achille | 22 février 2022 à 21:30
@ Tipaza | 22 février 2022 à 14:39
« La décision de David Lisnard de donner son parrainage à Jean-Luc Mélenchon, pour preuve de tolérance, est la manifestation la plus grotesque de cette tolérance pervertie et détournée. »
Ces gens de ce que le dialecte médiatique qualifie de "droite républicaine" (fausse droite en français) ne savent plus quoi inventer pour caresser dans le sens du poil tout ce qui, français ou étranger, est susceptible de faire naître un haut-le-cœur chez la plupart des gens normaux qui ne se sont pas encore définitivement détournés d'eux.
Rédigé par : Exilé | 22 février 2022 à 20:11
@ Achille | 22 février 2022 à 12:50
« Robert Ménard... »
J’aime bien le Robert Ménard d’aujourd’hui. Il fait du bon boulot à Béziers... Mais le problème est que je le connais depuis près de quarante ans et qu’à la tête de Reporters sans frontières, il a plus d’une fois fait preuve d’a priori contre des chefs d’Etat qui, avant toute enquête sur une possible atteinte à la liberté de presse, avaient droit à une exécution en règle.
Je crains qu’en matière diplomatique, bien qu’ayant changé de bord, il n’ait pas amélioré ses savoir-faire.
Poutine ne manque pas d’arguments pour justifier sa décision d’hier soir... Dans cette affaire, les dirigeants ukrainiens ne me paraissent pas blancs comme neige... Pas plus que les Occidentaux qui ont peut-être oublié quelques promesses quant au statut de Kiev.
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@ Claude Luçon | 22 février 2022 à 13:10
Combien de fois faut-il répéter que « parrainage » ne vaut pas soutien ni adhésion aux idées du candidat ? La loi emploie le mot « présentation » que n’importe quel dictionnaire définit comme « l’action de présenter une personne à une autre ». Rien de plus, rien de moins. L’objectif de ces parrainages est de légitimer le candidat, c’est-à-dire reconnaître son sérieux et la sincérité de sa démarche.
En parrainant Mélenchon, David Lisnard, maire LR de Cannes et président de l’Association des maires de France, n’a fait que respecter cet objectif. Pour que chaque citoyen comprenne enfin ce qu’est réellement un parrainage, il aurait été particulièrement bienvenu qu’André Laignel, maire PS d’Issoudun et premier vice-président de l’AMF, parraine Zemmour ou Marine Le Pen... Mais plus sectaire que lui tu meurs, il s’est précipité pour parrainer Hidalgo... C’eut été pourtant une belle démonstration de son attachement souvent proclamé à la démocratie...
Quant à ceux des dirigeants politiques qui, comme Véran, colportent sur les antennes que le peu de parrainages récoltés par certains candidats démontre que les Français ne veulent pas d’eux, ils n’inspirent que le mépris que mérite celui qui, sciemment, trompe l’électeur.
Rédigé par : Serge HIREL | 22 février 2022 à 20:09
@ Serge HIREL | 22 février 2022 à 14:39
Vous plaisantez j'espère ?
Réécoutez le discours de Valérie Pécresse et vous comprendrez pourquoi, il s'agissait de présenter son projet de quota annuel d'immigration, sur quoi je vous demanderai de revoir une analyse que j'ai publiée ici dont :
1- le propriétaire du grand remplacement est Renaud Camus pas Zemmour qui n'a que repris l'idée,
2- ledit grand remplacement est une foutaise, dans le cas de R. Camus c'était plus une histoire de gros remplacement que de grand, et de membres d'humain, que d'humains !
Au cours des cent dernières années, il y a eu trois grandes immigrations de musulmans en France, tous Maghrébins, en 14/18, en 40/45, sous forme de soldats, et au cours des Trente Glorieuses sous forme de main-d'oeuvre. Dans lesquels n'était aucun Zemmour, restés au chaud au Maghreb en 14/18 et 40/45, loin des combats, et pendant les Trente Glorieuses loin du labeur, mais ils sont venus chercher abri en France dès 1952, loin de la violence en Algérie.
Défendre et moderniser le sol national n'est pas une qualité des Zemmour !
Calculez : sur une période de cent ans, 6 millions de musulmans se sont installés en France, soit 60 000 par an à peu de choses près comme aujourd'hui.
Pour le grand remplacement des 61 millions de Français non musulmans au même rythme il va donc falloir 10 siècles.
Zemmour serait-il éternel et craindre d'être le dernier Français non musulman vivant en 3022 ?
Et de quoi se plaint-il, parmi ces immigrants il y aura des millions de Kabyles, comme lui, en 3022.
Serge cherchez-moi des défauts, j'en ai plein, autoritaire, pinailleur, conservateur, chauvin, obstiné... c'est facile, mais je suis sûr de vous battre en maths et en sciences.
Sur le billet de ce jour lisez ce que j'ai écrit à 13:10 et comparez-le avec ce qui suit, en vous concentrant sur l'évolution du 17 au 22 février : :
Parrainages
au 22.02.2022
Valérie PÉCRESSE 2143 parrainages
Emmanuel MACRON 1463 parrainages
Anne HIDALGO 1177 parrainages
Fabien ROUSSEL 582 parrainages
Yannick JADOT 565 parrainages
Jean LASSALLE 561 parrainages
Nathalie ARTHAUD 559 parrainages
Jean-Luc MÉLENCHON 442 parrainages
Nicolas DUPONT-AIGNAN 422 parrainages
Marine LE PEN 393 parrainages
Éric ZEMMOUR 350 parrainages
François ASSELINEAU 241 parrainages
Source : Conseil constitutionnel
En bref Valérie Pécresse à 200 parrainages de plus en 5 jours, Eric Zemmour 60 en dépit de l'appel de Bayrou à l'aider.
La France profonde ne veut pas de Zemmour, c'est clair, nos médias si, il nous ont donc pondu un sondage qui ne fait aucun sens humainement.
Rédigé par : Claude Luçon | 22 février 2022 à 19:56
@ Achille | 22 février 2022 à 12:50
« Alors peut-on vraiment lui [Macron] reprocher d’avoir essayé de convaincre Vladimir Poutine...? »
Oui ! Et, depuis hier soir, ses sbires sont au four et au moulin pour tenter de sauver du ridicule ce cuistre qui se prenait pour le superhéros qui, face au monstre, allait sauver le monde. Leur argument le plus minable est qu’on ne tire pas sur un chef d’Etat à l’orée d’une guerre. Eh bien si, lorsque ce chef d’Etat s’est conduit comme un gamin dans une affaire qui met en péril la paix du monde. Quand il s’est conduit comme un banquier tentant de réconcilier deux chefs de petites entreprises en conflit, en tentant de faire oublier à l’un qu’il est lié avec l’autre, au risque de déplaire aussi à son allié.
C’est tout simplement du grand n’importe quoi. Une fois de plus, Macron s’est cru plus intelligent que les « pros » du dossier à traiter, en l’occurrence les diplomates dont, semble-t-il, il n’a que faire. Les affaires diplomatiques ne se traitent pas à coups de messages sur Twitter ou de communiqués élyséens nocturnes. Cette fois, il ne parviendra pas à faire oublier son message triomphal de dimanche soir « Sommet Poutine-Biden jeudi », aussitôt démenti par le Kremlin et suivi, moins de 24 heures plus tard, par l’annonce laconique de la décision de Moscou de reconnaître les Républiques dissidentes du Donbass. Même les observateurs les moins subtils savaient que l’annonce de la réunion de la Douma au lendemain de la fin des JO de Pékin était synonyme d’un discours majeur de Poutine.
Celui-ci prépare son coup depuis des années et les planètes se sont alignées brutalement à l’automne dernier, avec une diplomatie allemande fragilisée par une coalition qui n’a rien d’homogène, un président américain obnubilé par des « midterms » qui s’annoncent perdues, une Grande-Bretagne occupée à reconstruire son économie après le Brexit, une France toute à ses élections présidentielles et une Europe inexistante, comme d’habitude, en matière de diplomatie mondiale.
Cerise sur le gâteau : l’entêtement de Macron à vouloir prendre la « présidence européenne » - ce terme est loin d’être exact - et l’utiliser comme vecteur de sa campagne électorale.
Poutine a parfaitement identifié la faille, d’autant que Macron, pour se pavaner et être désagréable avec les Etats-Unis - il est vrai que Washington lui avait fait un enfant dans le dos dans l’affaire des sous-marins australiens -, l’avait encore agrandie en déclarant en novembre - oui, en novembre, lors des bruits de bottes en Biélorussie ! - l’OTAN en « état de mort cérébrale ». À l’autre bout de la table de cinq mètres, le « tsar » a avalé du miel lorsque le « petit télégraphiste » l’a menacée des foudres de celle-ci...
Apparemment, pour s’immiscer au cœur de la campagne électorale française, le régime russe n’aura pas besoin de ses hackers qui ont, dit-on, empoisonné le duel Trump-Biden. Poutine a fait le boulot tout seul... Et il est possible que, sur ce point, Biden l’applaudisse. Secrètement bien sûr, comme l’exige la courtoisie diplomatique.
Rédigé par : Serge HIREL | 22 février 2022 à 19:08
Je viens de lire de bons messages de blogueurs aussi sublimes que le superbe billet de Philippe Bilger.
Notre Philippe qui fait du sylvain mais en mieux, j'ai eu l'impression de me mirer dans un miroir et plus je me mirais plus je vous admirais cher Philippe.
Tout est bien décrit sur cette horrible gauchisserie nauséabonde, les Adler, cette vieille fossile socialopitre en décomposition, les haineux Caron, Aphatie et tous les autres détritus attardés ringards extrêmes gauchiasses qui polluent le sévice public.
Bravo M. Bilger, j'encadre ce billet, vous vous surpassez de jour en jour, vous êtes un Zemmour, même liberté de ton et d'expression, un bol d'air pur dans cette fange gauchiste purulente.
J'en redemande sans modération.
Rédigé par : sylvain | 22 février 2022 à 18:38
@ Serge HIREL | 22 février 2022 à 14:39
« En revanche, vos petits copains gauchistes de France Info ont d’emblée fait savoir qu’ils ne recevraient Zemmour que lorsque la loi les y contraindra... Il aura droit certainement à un accueil des plus chaleureux... »
Mais du Zemmour, ça fait trois mois que l’on en "bouffe" matin, midi et soir sur toutes les chaînes d’info continue.
Il suffit de regarder le temps de parole dont il a disposé , à savoir 2 054 heures d’antenne, devant MLP 1 473 et J-L Mélenchon 1 423. Je pense que ceux qui veulent l'écouter ont largement pu le faire.
Curieusement ce sont les trois qui pleurnichent parce qu’ils n’ont pas eu leur taf de parrainages. Peut-être que s’ils étaient moins sur les plateaux TV et plus en contact direct avec les populations et notamment les maires, ils auraient déjà leur 500 signatures.
En fait ils ont trouvé ce subterfuge pour condamner un moyen parfaitement démocratique pour éliminer les candidatures farfelues et ainsi se faire passer pour des victimes du système.
On n’ose imaginer ce qu’il adviendrait de notre République, où la liberté d'opinion a encore un sens, si un de ces trois-là, qui hurlent comme des forcenés au déni de démocratie, venait au pouvoir.
Heureusement ce ne sera pas pour tout de suite. Encore cinq années de répit. "Carpe diem !"
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@ Antoine MARQUET | 22 février 2022 à 17:15
« Pourriez-vous avoir l'obligeance de me préciser quels sont les 5 pays ayant quitté l'UE ? Merci. »
Petite erreur de frappe. Pour l'instant, la Hongrie et la Pologne sont toujours dans l'UE. Reste à savoir pendant combien de temps...
Vous ne laissez rien passer vous ! :)
Rédigé par : Achille | 22 février 2022 à 18:16
@ Achille.
Pourriez-vous avoir l'obligeance de me préciser quels sont les 5 pays ayant quitté l'UE ?
Merci.
Rédigé par : Antoine MARQUET | 22 février 2022 à 17:15
Est-il permis d’opérer un rapprochement entre cette « enquête » du Fig’Mag’ et le plus célèbre, le plus controversé aussi, des articles qu’il a publiés, celui paru le 6 décembre 1986 et écrit par son directeur d’alors, Louis Pauwels ? Ces « nouveaux intolérants » ne sont-ils pas atteints du même mal qu’il avait qualifié de « sida mental », que ces hordes qui, s’opposant à tout dialogue, combattaient la loi Devaquet ?
À la différence près que, cette fois, Judith Waintraub vise ceux qui inoculent le poison, alors que Louis Pauwels fustigeait les manipulés consentants, « cette jeunesse ivre de générosité au degré zéro, qui ressemble à de l’amour, mais se retourne contre tout exemple ou projet d’ordre ».
Ou faut-il remonter encore plus le temps pour trouver dans notre Histoire l’équivalent de ces maîtres à penser qui prêchent l’intolérance, la négation de toute idéologie hors la leur, l’élimination de ceux qui osent se mettre publiquement sur leur chemin, le seul possible pour aller vers une société où leur doxa triomphera ? Comment oublier que Judith Waintraub reste sous le coup de menaces de mort, reçues en septembre 2020 pour avoir posté sur Twitter la photo d’une étudiante voilée légendée « 11 septembre » ?
Sans aller jusqu’aux horreurs de l’Inquisition, arrêtons-nous à 1793 et à la Terreur, pendant laquelle, chaque jour, la Veuve recevait son lot de condamnés qui, par leurs écrits ou leurs discours, s’étaient opposés aux maîtres du moment, le pire d’entre eux, Robespierre, terminant, lui aussi, sur l’échafaud. Les alliances se faisaient et se défaisaient alors au fil de coalitions éphémères de personnages imbus d’eux-mêmes, chacune laissant derrière elles des victimes expiatoires.
Pensons aussi aux purges nazies, aux « procès de Moscou », à la folie des Khmers rouges... Nous n’en sommes pas là bien sûr, mais toute intolérance peut y conduire, toute volonté de soumettre l’autre peut enflammer un peuple, un continent... Aujourd’hui même, le rêve fou d’un seul homme, l’outrecuidance d’un autre, l’entêtement d’un troisième mettent l’Europe aux portes de la guerre.
Alors, comme en 1986, une question se pose : dénoncer n’est-il pas prendre le risque de renforcer ceux que l’on désigne ? Pauwels avait cimenté l’opposition de la rue au projet Devaquet... Les nommer ne va-t-il pas renforcer ces « nouveaux intolérants » qu’il faut, non faire taire - ce serait faire preuve d’une même intolérance que la leur - mais combattre pied à pied ? La réponse ne va pas de soi...
Pour ma part, il me semble que ce combat doit être mené au grand jour, que les adversaires de la démocratie qu’ils sont ne doivent pas bénéficier du camouflage qu’ils organisent en se déguisant pour la plupart en journalistes, dont, par ailleurs, leurs discours sournoisement sectaires polluent la réputation. Il faut appeler un chat un chat, Adler une gauchiste militante, Plenel un ayatollah convaincu, Rousseau une pure wokiste, Diallo une vraie islamogauchiste... Il faut que les Français sachent qui s’adresse à eux.
La bienveillance, la recherche du consensus, le respect de l’autre, qui sont les marqueurs de l’ADN de notre hôte sont nécessaires... Mais leur pratique doit s’accompagner d’une méfiance rigoureuse vis-à-vis de ceux qui, au contraire, sont dépourvus de ces qualités. Il ne faut jamais oublier qu’ils ne choisiront la main tendue que s’ils peuvent la mordre... sans risquer une raclée, pas même un simple geste de mauvaise humeur. Bref, la tolérance ne se conçoit qu’accompagnée de la fermeté vis-à-vis de l’intolérance.
Rédigé par : Serge HIREL | 22 février 2022 à 17:11
Le problème avec les intolérants et qui fait leur force, c'est qu'en s'érigeant défenseurs d'une tolérance absolue et donc d'une société tolérante nous en venons par cohérence avec nos convictions à être tolérants vis-à-vis de ces mêmes intolérants et par conséquent nous en précipitons par là l'anéantissement des tolérants et avec eux de la tolérance ! C'est ce que Karl Popper appelait le « paradoxe de la tolérance ».
Et ce paradoxe peut s'appliquer aussi bien à la liberté d'expression. Liberté d'expression et tolérance ne sauraient être infinies sauf à générer leur propre fin.
Rédigé par : Michel Deluré | 22 février 2022 à 16:39
@ Bill Noir | 22 février 2022 à 08:43
Excellent, ce pays s’enlise de plus en plus dans la fange.
Rédigé par : sylvain | 22 février 2022 à 16:23
Pécresse complice du lobby criminel LGBT :
Si elle est présidente, les établissements scolaires devront impérativement accueillir ces sectes sexuelles genrées LGBT, quitte à pourrir et pervertir une grande partie de la jeunesse avec pour excuse de lutter contre l’homophobie des parents qui refuseraient cette horreur.
Macron/Pécresse ? Okay j’irai voter avec un bulletin Zemmour, ce sera mon doigt d’honneur électoral face à ces monstres dégénérés dépravés sexuels.
Zemmour, lui, les virera à coups de bottes dans les fesses pour protéger les enfants de ces malades mentaux.
Rédigé par : sylvain | 22 février 2022 à 15:50
Quelle rigolade hier dans l'émission de Karim Rissouli, Aphatie était au bord de l'apoplexie, il était tout rouge, il s'étouffait en fait, il était traité de vieux... C'est lui qui a terminé la phrase, on n'est jamais mieux servi que par soi-même.
Il n'était pas habitué à se faire secouer, le péremptoire de plateaux TV acquis à ses diatribes, il était au bord de l'asphyxie, bouffi, gonflé, prêt à exploser, enfin un nul démasqué. "Les nouveaux intolérants" a fait mouche semble-t-il.
Judith Waintraub a balancé quelques piques, elle manque un peu de voix, elle a du mal à s'imposer, elle a un peu écorné Z, pas très sympa de sa part, elle a manqué un peu de courage pour balancer quelques coups de tatanes. Un zeste timorée.
Charles Consigny, le pire de tous, après un semblant de défense de Z, a balancé des coups de saton pleine tête, on le sentait en campagne, pour Pécresse, alignant les coups de pompe sans se gêner, le public était conquis, l'adversaire n'était pas là. C'est de bonne guerre.
Z a bien des défauts, il traînera comme sa croix sa position sur Pétain, ce sera à chaque fois autant de clous qui lui seront plantés dans les mains.
Difficile d'en sortir.
On sentait Rissouli gêné aux encoignures, il était quelque part mis en accusation, Adler qui buvait du petit lait quand Consigny crachait à la figure de Z. Elle n'a plus rien à perdre.
Bon, c'était quand même rigolo ce choeur d'effarouchés, habitués de plats réchauffés et surtout bien tièdes, c'était de bonne guerre, le même sujet qu'ici traité façon islamogauchiste, détestation assumée de Z, pas tous totalement quand même, juste ce qu'il faut de bien-pensance pour inviter Consigny en campagne prêt à démolir Z.
Rédigé par : Giuseppe | 22 février 2022 à 15:38
Ces intolérants ne sont pas seulement de doux dingues qu'il suffirait de ne pas écouter ou regarder en coupant sa radio ou son téléviseur, ce sont aussi des malfaisants qui formatent l'opinion dans le sens de la haine, ce qui pousse certains esprits faibles ou incultes à passer à l'action, par exemple en agressant un soutien de M. Zemmour :
https://www.youtube.com/watch?v=i1Lf_b9hhDI
Rédigé par : Exilé | 22 février 2022 à 15:19
@ Achille | 21 février 2022 à 22:20
Le fossé est aussi profond entre affirmer fortement son opinion et interdire à son adversaire d’exprimer la sienne qu’entre combattre à la loyale et fomenter un guet-apens. Il me semble que, lorsqu’il a été reçu dans L’Heure des pros, Attal n’a pas fait l’objet d’un assassinat, a pu exprimer ses opinions, trop souvent sur un ton méprisant vis-à-vis de ses hôtes, et que ceux-ci ne lui ont pas intimé l’ordre de quitter le plateau.
En revanche, vos petits copains gauchistes de France Info ont d’emblée fait savoir qu’ils ne recevraient Zemmour que lorsque la loi les y contraindra... Il aura droit certainement à un accueil des plus chaleureux...
Je dis « vos petits copains gauchistes » parce qu’à travers vos messages, il apparaît, ces jours-ci, que votre ancienne foi remonte à la surface et vous conduit à réanimer le bon vieux clivage droite-gauche au détriment du « en même temps » que vous y idolâtriez encore voici peu. Il est vrai que vos anciens maîtres à penser font pitié, nageant désespérément au milieu de la Bérézina en crue... Comment sauver Hidalgo sans déplaire à Macron ?... Tempête sous un crâne...
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@ Patrice Charoulet | 21 février 2022 à 20:35
« Il faut dire : telle ou telle idée de Zemmour est fausse. »
Dire qu’une idée est fausse n’est pas simplement la désapprouver. Cela va bien au-delà ; c’est la jeter dans le néant. C’est ne pas respecter celui qui la porte, c’est la refuser sans expliquer son geste. Bref, c’est nier l’importance du débat. C’est donc de l’intolérance. Une idée est bonne ou mauvaise, mais jamais fausse, hormis celle dont le seul but est de contrer coûte que coûte celle de son adversaire, faute d’argument à lui opposer. Admirez particulièrement en la matière le savoir-faire d’Aphatie, jouant soit le vertueux estomaqué, soit le béotien incrédule. En revanche, il me semble qu’aucun adversaire de EZ ne lui reproche de refuser le débat...
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@ Claude Luçon | 21 février 2022 à 21:33
« Ils n'ont pas plus pensé qu'elle [Valérie Pécresse] ridiculisait Zemmour en parlant de grand remplacement »
Auriez-vous la bonté de nous expliquer la démarche qui vous a conduit à affirmer qu’en parlant de « grand remplacement », VP avait en tête de « ridiculiser » Zemmour ? J’avais cru comprendre qu’elle s’était pris les pieds dans le tapis en cherchant à récupérer un concept qui, dans cette campagne, est la propriété du « Kabyle »...
Rédigé par : Serge HIREL | 22 février 2022 à 14:39
Curieux de voir comment de grands et généreux principes comme l'égalité ou la tolérance ont été détournés de leur sens profond pour une dérive vers une signification qui finit par leur faire dire le contraire de ce qu'ils sont ou presque.
Le principe d'égalité est devenu dans son application législative, la légalisation du principe de jalousie où le plus minable peut reprocher au plus doué sa réussite et lui enlever les bénéfices de son travail et de ses capacités.
Quant au principe de tolérance, il est devenu l'hypocrisie majeure derrière laquelle se dissimulent ceux qui ne veulent surtout pas intervenir pour faire respecter notre culture et nos modes de vie.
La décision de David Lisnard de donner son parrainage à Jean-Luc Mélenchon, pour preuve de tolérance, est la manifestation la plus grotesque de cette tolérance pervertie et détournée.
Cette décision qui veut avoir valeur d'exemple, évite soigneusement de soutenir celui qui ayant encore moins de parrainages que JLM, pourrait faire de l'ombre à Valérie Pécresse, j'ai nommé Éric Zemmour, le candidat, dont il faut occulter jusqu'au nom.
On connaissait l'adage : "Charité bien ordonnée commence par soi-même", on découvre grâce au "brave" David, le nouvel adage : 'Tolérance bien ordonnée commence par soi-même", sachant que JLM candidat ne portera pas tort à Valérie, alors que Zemmour... vous pensez bien... faut même pas y penser...!
La tolérance revient là où elle a toujours existé, dans certaines maisons où elle était cupide ou vénale ou les deux à la fois.
Le prix de la tolérance de David Lisnard est le moindre risque de la défaite, pourtant annoncée, de Valérie Pécresse.
Pas une voix de la vraie droite pour VP après cette injure pré-électorale.
Il ne s'agit pas seulement de se débarrasser de Macron, il s'agit de se débarrasser de lui ET de sa politique.
Avec VP on perdrait l'homme pour la femme, mais on resterait avec la même politique.
Rédigé par : Tipaza | 22 février 2022 à 14:39
Poutine, le Zemmour russe en guerre contre les intolérants occidentaux.
En voilà un homme un vrai qui ne se déballonne pas devant tous ces pourris occidentaux USA-UE dégénérés pervers détraqués woke progressistes les pires donneurs de leçons au monde entier.
Malgré toutes les menaces, boycotts, sanctions, blocus, le Russkoff les nargue, les humilie, les fait tourner en bourrique.
Les Russes ont de la chance d'avoir un homme de fer à la tête de leur pays, nous on a une guimauve repentiste excusiste agenouilliste, la honte absolue.
Poutine a beaucoup appris de Zemmour, son courage, sa ténacité, sa résistance au fascisme islamogauchiste macronien et ses tribunaux de l'Inquisition ; il a suivi tous ses meetings fabuleux surtout le dernier au Mont-Saint-Michel, ses apparitions sur les écrans sont autant de doigts d'honneur envers cette ordurerie occidentale intolérante et intolérable.
Bravo Poutine et vive Zemmour !
Rédigé par : sylvain | 22 février 2022 à 13:28
Hors sujet mais très à propos :
Si l'on considère les parrainages comme tout autre sondage, basés sur des chiffres réels, des citoyens dont les noms sont connus représentant toute la France, contrairement aux sondages mathématiques :
Suivant le site :
Élection présidentielle 2022
Parrainages validés par candidat
Le Conseil constitutionnel a validé le 17 février 2022
(La liste de ces parrainages est consultable à l'adresse suivante :
https://presidentielle2022.conseil-constitutionnel.fr/les-parrainages/parrainages-valides-par-candidat.html)
En faisant une simple computation on constate :
1. Que 8 660 parrainages ont été validés au 17 février sur les quelque 44 000 possibles mais sans savoir combien on été réellement soumis
2. Suivant les chiffres donnés pour les 44 candidats, les principaux candidats obtiennent
Valérie Pécresse (1945) 23,5 %
Emmanuel Macron (1345) 15,5 %
Anne Hidalgo (1074) 12,4 %
Nathalie Arthaud (529) 6,1 %
Fabien Roussel (529) 6,1 %
Jean Lassalle (503) 5,8 %
Yannick Jadot (490) 5,6 %
Jean-Luc Mélenchon (370) 4,3 %
Marine Le Pen (366) 4,0 %
Eric Zemmour (291) 3,4 %
3. Parmi les outsiders sous 500 parrainages validés mieux placés :
Yannick Jadot (490) 5,6 %
Nicolas Dupont-Aignan 4,3 %
Philippe Poutou 2,3 %
Le contraste avec les sondages médiatiques est frappant.
Alors la question est, suivant la volonté de Bayrou, pourquoi aider Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et Eric Zemmour et pas Yannick Jadot, Nicolas Dupont-Aignan et même Philippe Poutou ?
En plaçant la barre à 5 % de parrainages validés plutôt que 500 parrainages, JLM, MLP et EZ restent hors concours alors que Jadot est validé !
Cette présidentielle tourne à la farce !
Elle est devenue le cour de jeu de Bayrou, Bolloré et nos médias, pas une consultation citoyenne !
Rédigé par : Claude Luçon | 22 février 2022 à 13:10
L'intolérance peut parfois dépasser les limites de l'acceptable et même puer des pieds comme dirait JMA.
Emmanuel Macron n’a pas réussi à convaincre Vladimir Poutine d’éviter un conflit en Ukraine qui peut très rapidement dégénérer en guerre mondiale du fait des alliances, exactement comme lors de la Première Guerre mondiale, avec pour conséquence des millions de morts.
EM représentait non seulement la France, mais également l’Union européenne constituée de 27 pays, qui est une puissance économique de premier rang, à défaut d'être une puissance militaire crédible.
Alors peut-on vraiment lui reprocher d’avoir essayé de convaincre Vladimir Poutine, ceci avec une pointe de mépris comme l’ont fait Éric Ciotti et certains porte-parole de Valérie Pécresse (revoir ce matin l’émission de Morandini). MLP va même jusqu'à lui reprocher d’avoir utilisé ce conflit à des fins électorales ? Certainement pas !
Qui parmi les candidats en lice aurait pu faire mieux que le président français ? Aucun !
D’ailleurs Robert Ménard lui-même, qui est un soutien de MLP, l’a très bien exprimé dans un tweet dans lequel il écrit :
« À l'heure où #Poutine viole la souveraineté de l'#Ukraine, certains passent leur temps à taper sur le chef de l’État... Patriotisme de bazar ! »
.
On ne saurait mieux dire !
Rédigé par : Achille | 22 février 2022 à 12:50
Le constat que vous dressez Monsieur Bilger n'est jamais que la résultante de l'américanisation des esprits et de la société française.
Si l'on veut analyser ce qui sous-tend ces idéologies, je ne puis que répéter ce que j'ai écrit dans le commentaire du billet précédent :
"En cela c'est bien toute la classe dirigeante, politique, administrative comme responsables d'entreprises, qui joue à ce jeu. Il suffit de songer un instant à la fonction de formation des membres du Conseil d’État par Caroline De Haas.
Pour comprendre la subversion sociétale à l’œuvre, encore faut-il avoir lu Samuel P. Huntington qui a commis un ouvrage remarquable "Qui sommes-nous ? Identité nationale et choc des cultures""
Cela me remet aussi en mémoire un excellent livre de Jean-Claude Guillebaud intitulé "La trahison des Lumières, enquête sur le désarroi contemporain" publié aux Éditions du Seuil en... janvier 1995 !
Dès son introduction il écrivait : "Libéré de ses carcans, désarrimé, le monde s'émiettait bien plus vite qu'il ne s'unifiait. Et pas seulement en Europe. Le village planétaire vers lequel, pensions-nous, s'acheminait la modernité, se fragmentait finalement en quartiers rivaux et hameaux jaloux. À l'utopie de l'uniformité répondait - partout - le fétichisme de la différence. Stupeur ! Le doux commerce de Montaigne, même mondialisé, même converti en "rationalité marchande" et colporté à tue-tête par CNN, n'avait pas raison des passions et des appartenances. Bien au contraire, elle exacerbait celles-ci en prétendant les déraciner. Concomitance des contraires... Voici que dressées de part et d'autre des frontières, s'affrontaient à nouveau ces "haines au teint livide" que décrivait au XV° siècle, le théologien allemand Nicolas de Cues ! Le monde s'échauffait peut-être de désir en contemplant nos marchandises et nos licences mais au ras du sol, là-bas, sur les gravats de l'ancienne tyrannie, au lieu et place des polices politiques proliféraient les mafias et les sectes.
Deuil prématuré d'une espérance..."
Dans le chapitre "Le 'moi' devenu fou", sous l'intertitre "Une dissolution programmée", il écrit :
"Le libéralisme démocratique, obéissant aux principes mêmes qui le fondent, en arrive à un point limite à partir duquel il se défait. La société sans contraintes ni références, l'atomisation générale, l'émiettement libertaire débouchent sur l'implosion. [...] Qu'il s'agisse de la ruine de la citoyenneté, de la déliquescence syndicale, du repli frileux sur la sphère privée, du déclin des modèles de parenté... tous ces phénomènes participent d'une même origine : la victoire définitive du 'moi' sur le 'nous', la dissolution programmée du lien social. Ils posent une grande question 'historique' devant laquelle les disputes partisanes se révèlent assez futiles. Cette question c'est celle de la démocratie elle-même. Demeure-t-elle praticable quand le 'moi' devient fou ? Ce n'est pas si sûr.
Le danger principal n'est sans doute pas la 'dictature' que redoutait Platon (encore que...). Il réside dans cette dégradation continue, indolore, invisible qui substitue peu à peu aux anciens modes de représentation une forme nouvelle - et régressive - de gouvernement oligarchique. Celui qui voit cohabiter des consommateurs retranchés dans l'exil du privé et une élite de décideurs ou techniciens hors contrôle. Une élite qui n'est plus soumise - sporadiquement - qu'à des plébiscites confus, faussés par de lois de la communication médiatique et publicitaire. Ce mode de gouvernement reconstitue, en somme, le cercle d'or d'une nouvelle aristocratie, tantôt abritée du peuple par l'élitisme douillet de sa condition, tantôt menacée par des révoltes plébéiennes - tous pourris - qui brouillent le jeu mais retombent comme des vagues".
[...] Quelle sorte de devoir invoquer, de tropisme mettre en mouvement si rien n'attache plus ensemble les protagonistes du jeu politique ? Qu'enseigner à l'école - en sus du simple savoir technique - si, face à un État neutre, il n'y a plus d'accord minimal sur le projet ? Quels mécanismes, quelles recettes substituer au démantèlement de la famille pour que soit assurée l'éducation de l'enfant et transmises les valeurs fondatrices ? Comment rendre quotidiennement la justice quand s'étiolent et se dispersent en mille philosophies 'équivalentes' les adhésions communes qui fondaient la loi ? Comment gouverner si l’État lui-même, assiégé par les lobbies du dehors et du dedans, en vient à douter de sa propre légitimité ?"
Je rappelle que ce texte est paru en 1995 et que l'analyse reste des plus actuelles et pertinentes !
Rédigé par : Robert | 22 février 2022 à 12:33
Eh oui, Giuseppe, à force de dénigrer l'Europe, voilà où nous en sommes, même les Ricains désertent la démocratie.
Alors qui l'arrêtera, floconski de neigskaïa :
https://www.illustre.ch/photos/animaux-la-vie-en-blanc#image-cGFyYWdyYXBoOmltYWdlOjEzMDE1Njk6Mzg1NTc3NA==
La force est légitime quand la démocratie est en danger.
Rédigé par : Aliocha | 22 février 2022 à 11:20
Dans la liste établie par le Figaro Magazine, auraient pu figurer la plupart des universités françaises, de même que les Instituts de sciences politiques qui s'évertuent à exclure ou à bannir des intervenants imperméables à la culture dominante: celle du woke et de l'extrême gauche.
On en revient hélas à ce qui a été dénoncé ici à de multiples reprises: l'impossibilité d'offrir au téléspectateur une vision contrastée de la réalité et de corriger les erreurs manifestes des macroniens.
Quand Dupond-Moretti soutient qu'il n'y a pas de stats ethniques sur les prisons, il aura fallu que Charlotte d'Ornellas sur CNews se dévoue pour lui indiquer qu'elles se trouvent dans son propre ministère !
Aphatie souhaite refaire la guerre d'Algérie en stigmatisant les exactions des troupes françaises juste après le débarquement des années 1830, quand Karim Rissouli n'invite que des opposants à ce sacré polémiste d'extrême droite qu'est Zemmour...
Bref rien de nouveau sous le soleil du PAF: le camp du bien qui refuse de convier tous ceux qui refusent la doxa dominante.
Et pourtant plus de 30 % des sondés avouent qu'ils vont voter pour Z ou MLP: c'est dire l'insuccès de l'infâme propagande !
Rédigé par : caroff | 22 février 2022 à 10:53
On peut rajouter aussi ces nouveaux inquisiteurs qui posent des questions, donnent les réponses, font les commentaires et critiquent l’intervenant en son absence. Quant aux journaux télé... vaste sujet...
Rédigé par : Louis | 22 février 2022 à 10:46
Il est clair que le mode de parrainage permettant aux candidats à l’élection présidentielle d’avoir l’aval du Conseil constitutionnel pour défendre leur programme ne marche plus.
Pourquoi, je l’ignore. Il n’avait posé aucun problème lors des élections précédentes.
Mais que Marine Le Pen, Éric Zemmour et J-L Mélenchon ne puissent se présenter alors que les sondages indiquent qu’ils ont plus de 10 % des intentions de vote n’est pas acceptable.
Je ne suis pas certain que la cause de cette anomalie soit due au fait que désormais ces parrainages ne sont plus anonymes.
Il est évident qu’un maire qui donne un parrainage ne le fait pas dans son petit coin sans en informer ses adjoints ou ses proches et finalement l’information ne manque pas de se répandre jusque dans les médias et les réseaux sociaux.
On notera que David Lisnard, le maire de Cannes, a révélé qu’il a parrainé J-L Mélenchon, précisant que ce n’était en aucun cas une adhésion à ses idées.
Ceci étant, il s’est bien gardé de donner son parrainage à MLP ou à Éric Zemmour qui sont les concurrents directs de Valérie Pécresse. Mais enfin c’est l’intention qui compte…
Une chose est sûre, il convient de trouver un autre mode de parrainage permettant aux candidats qui sont soutenus par un nombre important de citoyens de se présenter.
Cela peut passer par une décision directe du Conseil constitutionnel sans passer par le parrainage d'élus.
Rédigé par : Achille | 22 février 2022 à 10:11
@ Patrice Charoulet
"…préférer Valérie Pécresse à Zemmour n'est pas de l'intolérance. Voter, c'est choisir. Mon choix est fait."
On le connaît votre choix, c’est Valérie Traîtresse, bon chouâ madaaame, bon chouâ mad’moigelle, bonchouâ monchieur.
Mouâââ ché Gemmour !
Rédigé par : chylvain | 22 février 2022 à 08:57
@ Metsys | 22 février 2022 à 01:56
Si l'objet de votre talentueux petit poème est de déplorer que nous soyons passés de Malraux à Bernard-Henry Lévy, je me permets de vous faire remarquer que le second est l'exact équivalent du premier.
Malgré la mythologie gaulliste qui brouille les mémoires et réécrit l'histoire, Malraux était un escroc intellectuel et un escroc tout court, il aimait l'argent bien qu'affichant des convictions de gauche, il faisait passer l'emphase et la boursouflure bien avant la vérité, il a beaucoup fait le soldat d'opérette et il n'a, tous comptes faits, pas dit que des sottises.
Exactement comme Bernard-Henri Lévy. Le culte de Malraux est l'une des plus navrantes manies du gaullisme contemporain.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 22 février 2022 à 08:57
- Roussel a ses parrainages !
- Ah !
- Vouai !
- Ya 500 maires en France qui sont communistes ?
- Yan a beaucoup plus probablement… des types qui se dissimulent sous d'autres étiquettes…
- Comment est-ce possible ?
- Des villes ouvrières où jadis il y avait de l'industrie… la grosse, la sérieuse, la lourde, yavé du boulot pour les gens solides… des gens qui venaient de la terre… mais la terre ça paye pu !
- L'industrie, l'agriculture… pourtant c'est vital pour un pays…
- C'est ce que répète le petit juif… mais il ne sera pas élu celui-là…
- Pourquoaaa ?
- Il n'aura pas ses signatures !
- C'est vache…
- Ils ont donné des ordres…
- Qui ?
- Les maires de droite sont invités à donner leurs signatures à Mélenchon !
- Qui dit ça ?
- Celui de Cannes, la coqueluche des vieilles cannoises cossues !
- Ce n'est pas un affilié d'une organisation secrète ?
- Comment savoir puisque c'est secret !
- C'est juste… mais pour en revenir aux municipalités cocos comment se fait-il qu'il y en ait autant ?
- Ce sont des villes pauvres, tristes, grises… personne veut y habiter… ceux qui peuvent se barrent dans les banlieues des grandes agglomérations où les bourgeois ont besoin de domesticité…
- Des villes fantômes !
- Pas du tout… les anciens Français ont été remplacés par des nouveaux …
- Des nouveaux Français ?
- Non, des anciens colonisés…
- Des pieds-noirs, des juifs habyles…
- Du tout… ceux-là sont arrivés « en avance »… ils ne sont pas restés… ils se sont rapidement installés dans les grandes villes… ils se sont intégrés immédiatement… ils réussirent dans tous les domaines…
- Alors, qui sont-ils ces gens des villes communistes ?
- Des arabes !
- Ah !
- Et ils votent communiste… ils sont malins… quatorze siècles qu'ils veulent nous faire la peau… ils savent que c'est le meilleur moyen d'écraser les roumis… de prendre la place… avec un maire communiste l'agglomération se transforme en Douar… ils sont chez eux…
- Ils sont chez eux chez nous…
- Comme vous dites… bizarre… ça me rappelle quelqu'un cette formule… un type haut placé… peu importe !
- Alors, avec ces parrainages ils vont arriver à faire élire un des leurs !
- C'est pas impossible… ya des gens qui y pensent… avec un Président arabe on bascule dans l'Oumma…
- C'est quoi ça ?
- Une autre fois… j'ai rendez-vous avec un petit juif de mes amis... bonjour Monsieur.
Rédigé par : Bill Noir | 22 février 2022 à 08:43
Sans me pousser du col, j'ai passé mon existence intellectuelle non seulement à défendre ma liberté d'expression, à la manifester telle une évidence non négociable mais j'ai fait mieux à mon sens : je suis venu sans cesse au soutien de celle des autres, toutes convictions et familles politiques confondues, quand elle était menacée, poursuivie à tort et condamnée arbitrairement.
Liberté d’expression et honnêteté intellectuelle totalement débridées qui vous ont poussé à voter Nicolas Sarkozy en 2007, puis François Hollande en 2012 et enfin Emmanuel Macron en 2017.
Il est facile de suivre vos revirements en lisant vos billets, éminemment élogieux les premiers mois du mandat, puis chargés d’amertume, un an ou deux après.
Ceci n’est pas un reproche remarquez. Moi-même j’ai éprouvé la même déception avec François Hollande qui s’est fait déborder par les frondeurs, laissant le PS dans l’état où il est aujourd’hui.
Nous savons déjà qu’en cas de second tour avec Valérie Pécresse, c’est elle qui aura votre bulletin de vote, accompagné, sans aucun doute, d’un billet élogieux en cas de victoire. (Mais c'est plutôt mal parti.)
Ce que l'on aimerait bien savoir aujourd'hui c'est, au cas où c'est Éric Zemmour ou MLP qui est finaliste, quel sera votre choix ? D’autant que j’ai cru comprendre que vous étiez contre l’abstention…
Allez dites-nous tout ! :)
Rédigé par : Achille | 22 février 2022 à 08:03
LOL du jour :
Indignations islamogauchistes à géométrie islamiste variable :
- Accidents de chasse :
La gauche demande la suppression de la chasse.
- Crimes quotidiens records grâce à nos fauves importés d’Afrique :
La gauche ne demande pas l’arrêt de l’importation de ces criminels arabo-africains musulmans islamistes terroristes, au contraire elle en appelle un max à venir enrichir nos taux de criminalité.
L’islamo gauchisserie dans toute sa splendeur criminelle participe avec zèle par sa soumission collaboration à l’épuration ethnique en vue du grand remplacement que Zemmour dénonce avec force, ce qui lui vaut moult condamnations par les tribunaux de l’inquisition islamomacronienne.
Pôv’chasseurs, avec vos petits palmarès de victimes comptées sur les doigts de la main, vous passez pour des monstres aux yeux des gauchistes.
Vous êtes ringards, pour être bien vus, il vaudrait mieux vous recycler assassins islamistes, ces mêmes gauchistes vous feraient les yeux doux.
Les chasseurs sont qualifiés extrêmes drouâââte par les gauchisses, c’est bien connu.
Un terroriste islamiste aux mains ensanglantées aura toutes les faveurs de ces mêmes gauchiasses : macronerie , socialoperie et tous les détritus des escrolos à ceux de la France soumise à genoux 🧎♀️devant nos bourreaux.
Seul Zemmour le héros résistant fait face avec un courage hors norme.
Rédigé par : sylvain | 22 février 2022 à 07:38
"Le hasard médiatique fait que Marianne a établi "le Top 10 des pires donneurs de leçons". Aymeric Caron et Edwy Plenel cumulent mais Sandrine Rousseau, BHL et Alice Coffin auraient pu les rejoindre".
Plenel sans doute, mais BHL à coup sûr ! D'ailleurs, Victor Hugo l'avait déjà prouvé en son temps, avec sa prescience habituelle...
Colombey ! Colombey ! Colombey ! morne plaine !
Comme une forêt vide à la maison trop pleine,
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
Malraux voyait son chêne en petits brindillons
Tu périssais, gaullisme, et Malraux était las.
Ô Colombey ! Je pleure et je m’arrête, hélas !
Tremblant, le prix Goncourt comprit qu'il expiait
Quelque chose peut-être et, livide, inquiet,
Devant tous ses romans et ses oeuvres ornées :
« Est-ce le châtiment, dit-il, Dieu des musées ? »
Alors il s'entendit appeler par son nom
Et quelqu'un qui parlait dans l'ombre lui dit : Non.
Une nuit, — c’est toujours la nuit dans le tombeau, —
Il s’éveilla. Luisant comme un hideux flambeau,
D’étranges farfelus emplissaient sa paupière ;
Des rires éclataient sous son plafond de pierre ;
L'écrivain se dressa ; la vision grandit ;
Ô terreur ! une voix qu’il reconnut lui dit :
— Réveille-toi. Madrid, Limousin sur Lorraine,
Ta jactance sublime et ta splendeur mondaine,
Sur ton lit accoudés à ton dernier moment,
Malraux cela n’est rien. Voici le châtiment !
L'Espoir est descendu de sa haute colonne:
Regarde. Un cuistre infâme, usurpant ta couronne,
Un pompeux normalien, visiteur de charniers,
T'imite sans vergogne en usant de ses pieds.
Il t’a pris. Tu mourus, Malraux ; mais tu renais,
Entarté par la crème et l'oeuf encor tout frais.
Le voilà de Bosna, libyen ou gloire afghane,
Mais toujours, dans un bar, il pose et se pavane.
Aux téléspectateurs, devant un beau cénacle,
Il dit, entends-le bien : — La guerre à grand spectacle !
Le Point est engagé dans la troupe ; c’est bien,
Nous avons mieux ; Arte en est ; mais ce n’est rien,
Je suis le descendant de l'orateur génial
Qui voyait le gauchiste avec le Général.
Debout sur le tréteau qu’assiège une cohue
Qui rit, bâille, applaudit, tempête, siffle, hue,
Des germanopratins agitent leurs grelots,
— Encenser 68 et profaner Malraux !
BHL, BHL, admirable anarchiste !
Conseiller Mitterrand et finir sarkozyste !
L’horrible vision s’éteignit. et l'auteur,
Désespéré, poussa dans l’ombre un cri d’horreur.
Rédigé par : Metsys | 22 février 2022 à 01:56
"En soulignant que rien ne serait pire que de voir cette pensée conservatrice, voire réactionnaire, tomber dans un nouvel académisme qui remplacerait une intolérance prétendue progressiste par une autre ligotée par les mêmes préjugés. La liberté est imprévisible ou elle n'est pas." (PB)
D'accord avec ce propos. L'intolérance, c'est les autres. Avec quelle facilité qualifie-t-on celui qui n'est pas d'accord avec nous, qui nous conteste, d'intolérant. Aucune tolérance avec les intolérants. La boucle est bouclée.
L'intolérance, la chose au monde la mieux partagée ?
Quant à la tolérance, comme disait l'autre, il y a des maisons pour ça. Il y avait, puisqu'on les a fermées. Vous voyez...
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 22 février 2022 à 00:02
« Le Figaro Magazine a consacré un intéressant dossier aux "Nouveaux intolérants : ces juges de la pensée qui rêvent de réduire au silence ceux qui ne pensent pas comme eux". Il en privilégie, si j'ose dire, cinq : Laure Adler, Aymeric Caron, Edwy Plenel, Rokhaya Diallo et Jean-Michel Aphatie »
Tiens les intolérants seraient, aux dires du Figaro, tous de gauche ?
« Le hasard médiatique fait que Marianne a établi "le Top 10 des pires donneurs de leçons". Aymeric Caron et Edwy Plenel cumulent mais Sandrine Rousseau, BHL et Alice Coffin auraient pu les rejoindre. »
Et comme par hasard les donneurs de leçons sont également de gauche.
Parce qu’à droite et un peu plus à droite, il n’y a pas des intolérants et des donneurs de leçons peut-être ?
Les Pascal Praud, Ivan Rioufol, Elisabeth Lévy, Philippe David, Guillaume Bigot, Kevin Bossuet, Gabrielle Cluzel, sans oublier l’ineffable Jean Messiha, ce sont de gentils tolérants qui ne donnent jamais de leçons de morale sans doute ?
Après tout qu’importe. J’ai bien ri en lisant ce billet.😀
Rédigé par : Achille | 21 février 2022 à 22:20
@ Florestan68 | 21 février 2022 à 16:11
"Quant au reste du service public, inutile d'en parler : quand Zemmour est invité, c'est le tribunal assuré !"
Ils se reprennent, ayant poussé sa sainteté pendant des mois au point qu'il se prend pour saint Michel, il faut l'arrêter avant qu'il pose devant le Vatican, la Maison-Blanche, les pyramides de Gizeh, la Grande Muraille de Chine et le Kremlin !
Mais il n'est plus le seul ! Valérie Pécresse y a droit à son tour car qu'ont retenu nos médias de son discours lors du meeting il y a huit jours ? le grand remplacement. Rien d'autre !
Pourtant elle a aussi dit qu'elle n'accepterait jamais qu'on commercialise le corps des femmes, elle plagiait Marthe Richard et Simone Veil !
Silence curieux des féministes comme des journalistes, au passage !
Elle a accusé Macron de "cramer la caisse" et promis de redresser les finances que vous, pas moi, allez léguer à vos enfant, petits, arrière... (Les miens ont double nationalité.)
Elle a un plan pour contrôler l'immigration par un système de quotas révisé annuellement par le parlement, pourtant pas nouveau puisque les Canadiens le font depuis longtemps.
Elle serait en position de négocier avec Poutine, elle parle russe. C'est bien dans une négociation de comprendre le négociateur en face de vous alors que lui ne vous comprend pas, ça évite de se faire berner comme Poutine vient de le faire avec Macron, il ne faut pas toujours croire les interprètes.
Elle a aussi parlé de défense, de santé, d'école...
Mais, d'après nos médias, elle a mis une heure et quart pour dire deux mots :
1: grand et 2: remplacement !
Evidemment elle n'avait pas prévu que nos journalistes n'avaient connu que l'éducation post-68 ce qui limite leur compréhension du français et explique le genre Aphatie !
Ils n'ont pas pensé que, peut-être, en parlant de Kärcher elle défiait Sarkozy, qui joue les ados pas dépucelés, en disant qu'elle l'utiliserait puisque lui ne l'avait pas fait. Ils n'ont pas plus pensé qu'elle ridiculisait Zemmour en parlant de grand remplacement, lequel ignore l'arithmétique même si les Kabyles connaissent les maths depuis longtemps, Zemmour qui ne sait même pas compter jusqu'à 500 !
Rédigé par : Claude Luçon | 21 février 2022 à 21:33
Ce n’est pas tant qu’ils soient intolérants, c’est surtout qu’ils ne représentent rien, nada, que pouic, whalou.
Dictature des minorités.
Ici en Espagne les écolos sont inexistants.
En France avec 5 ou 6 % dans les sondages, les écologistes peuvent emm... tout le pays. Et que je te trottinette, et que je te éolienne, et que je te nucléaire…
Les Laure Adler, Aymeric Caron, Edwy Plenel, Rokhaya Diallo et Jean-Michel Aphatie feraient bidonner les Espagnols, les Anglais, les Allemands, les Italiens. Soit la moitié de l’Europe.
Il n’y a qu’en France que des demeurés pareils ont droit à nos lucarnes médiatiques.
Et on les voit, au Grand Jury, et allez donc chez Ruth, et allez donc chez Mabrouk.
Afin de réconcilier tout le monde, Dupont-Aignan est une sommité, Monsieur 2 % depuis 30 ans, maire de Yerres, qui veut habiter là-bas ? Ce bonhomme occupe nos lucarnes depuis 30 ans.
Ses parents doivent s’arracher les cheveux, on t’a emmené jusqu’à l’ENA et tu n’es que maire de Yerres ?
Rédigé par : Savonarole | 21 février 2022 à 21:31
@ Florestan68
"...quand Zemmour est invité, c'est le tribunal assuré !"
Sauf que les tribunaux s'en prennent plein la poire par Zemmour qui renvoie dans les cordes tous ces procureurs inquisiteurs extrêmes gauchistes.
Zemmour les humilie et les rabaisse avec le sourire, il a l'art d'envoyer tous ces charlots charlatans et leur venin verbal patauger dans leur fange nauséabonde ; tous ces guignols ressortent KO du tribunal.
Résultat : Zemmour regagne des points et une popularité immense.
VIVE ZEMMOUR !
Rédigé par : sylvain | 21 février 2022 à 21:22
Je n'aime pratiquement personne dans la liste qui nous est donnée. Mais il ne rime à rien d'invoquer la tolérance ou l'intolérance. Il y a des milliers d'idées sur Terre. Chaque idée peut être aimée ou détestée.
Désapprouver les idées défendues par Zemmour dans cette campagne présidentielle n'est pas être intolérant. Qui est d'ailleurs moins tolérant que Zemmour lui-même ? Mais il ne faut pas dire cela. Il faut dire : telle ou telle idée de Zemmour est fausse. Tout aussi fausse que telle ou telle idée de Canfin ou Aymeric Caron, passé de l'animalisme au mélenchonisme le plus exalté.
Dernière chose : préférer Valérie Pécresse à Zemmour n'est pas de l'intolérance. Voter, c'est choisir. Mon choix est fait.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 21 février 2022 à 20:35
Le problème, c'est que ceux qui résistent sont quand même très ostracisés.
Non seulement des journalistes, mais aussi des médecins pendant la crise du Covid, des artistes, des hommes d'affaires (on a parlé récemment de Bolloré) et des médias tels que CNews ou Valeurs actuelles, ont pu donner leurs opinions un peu crues ou simplement divergentes de la pensée conforme et moderniste, on a vu comment ils étaient traités ensuite. Les réseaux sociaux n'étant pas en reste.
Et puis il y a les intellectuels, parfois même de gauche, chacun dans son chapitre, qui, par convictions personnelles, osent donner leur point de vue qui ne colle pas à la bonne cause.
Sylviane Agacinski contre la PMA pour toutes ou la GPA, Mme Badinter contre l'islamophilie, Michel Onfray, Emmanuel Todd ou encore Régis Debray et même Alain Finkielkraut, ces intellectuels, autrefois ou encore de gauche, qui s'inquiètent ou ne voient pas d'un bon oeil les dérives de mouvements tels que le wokisme ou LGBT poussés à l'extrême. Ils sont moins invités ou pas du tout, ringardisés... au mieux.
Les exemples des intolérants cités par le Figaro, ne sont que quelques-uns, alors que si on y regarde de plus près, à la télévision ou sur les radios, ils sont de plus en plus nombreux. Suiveurs par peur d'être mis sur la touche tant le petit monde de l'audiovisuel est fermé, ou suiveurs par conviction ? difficile de savoir.
En tout cas cela donne l'impression que tous pensent et disent la même chose sur tous les sujets. Zapper d'une chaîne à l'autre c'est retrouver le même discours. Lire certains articles de presse, c'est retrouver les mêmes phrases à la virgule près.
"C'est faire beaucoup d'honneur à cette "nouvelle intolérance" que de la qualifier précisément de "nouvelle" alors qu'elle se contente de pousser au paroxysme, appuyée sur les moyens de la communication moderne, une tendance qui a toujours existé : avoir du mal à tolérer l'opinion d'autrui ! La différence, c'est qu'aujourd'hui on va jusqu'à exiger son effacement." (PB)
Bien sûr que cette intolérance a toujours existé, mais comme vous le soulignez, elle est aujourd'hui poussée à son paroxysme par une stigmatisation presque extrême.
On voit des professeurs empêchés de donner des cours à l'université ou dans de grandes écoles et des intervenants empêchés de donner une conférence, annulée au dernier moment comme ce fut le cas pour Sylviane Agacinski et François Hollande.
Quand on ne peut les atteindre en bloquant leurs interventions, on use et abuse de formules blessantes à leur encontre, les comparant aux nazis, à la bête immonde, etc. le problème étant que cela fonctionne assez bien et qu'il en reste toujours quelque chose.
Et on le voit avec les parrainages d'élus pour soutenir les candidats à l'élection présidentielle, des candidats trop ancrés dans les réalités, trop connotés extrêmes. Les élus ont à leur tour peur des réactions de leur entourage et d'être à leur tour enfermés dans une image extrémiste.
Car c'est comme cela que l'intolérance fonctionne : en faisant peur.
La peur d'être marginalisé, de ne plus être réélu, de ne plus être présentable, de ne plus trouver d'emploi ou un rôle pour les artistes, ou même de vendre ses produits.
Car on le voit aussi et c'est flagrant, les publicités utilisent les termes bienséants, les mannequins de la diversité bientôt plus nombreux que les Français de souche, les termes écolo, la mode non genrée, etc. Certaines marques ne veulent plus apparaître dans certains médias jugés mal-pensants.
Idem pour les séries télévisées et les téléfilms avec tous les clichés du nouveau monde pour bien ancrer dans la tête des vieux Français qu'ils sont entrés dans une nouvelle ère.
La marginalisation de la mal-pensance, c'est effrayant, en tout cas moi cela m'effraie. Car entre des propos délirants correspondant pour les uns à vouloir faire table rase de nos monuments, de notre patrimoine pour faire oublier notre Histoire ou les insinuations des autres pour déceler une éventuelle pensée indigne chez un interlocuteur en épluchant ses mots, cela rappelle les dictatures communistes avec tout que cela pourrait comporter dans un futur proche.
Et il est dommage que le gouvernement ne remette pas les pendules à l'heure à travers un discours par exemple, car le silence assourdissant correspond à l'adage "qui ne dit mot consent". Mais aussi que diviser, c'est mieux régner.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 21 février 2022 à 20:16