La Corse est une île trop belle et la plupart de ses habitants des citoyens trop estimables pour qu'on ne se soucie pas d'elle et d'eux.
Les manifestations violentes, des blessés dont 23 CRS, le tribunal d'Ajaccio incendié, ne cessent d'exprimer, sur un mode inadmissible, la colère corse à la suite de l'agression d'Yvan Colonna - toujours entre la vie et la mort - par un djihadiste laissé seul avec lui dans la salle de musculation de la prison d'Arles. Le forcené était pourtant connu pour de multiples et violents incidents. Il a affirmé avoir commis cet acte à la suite "d'un blasphème", car sa victime aurait "mal parlé du Prophète" (Marianne).
Cette tentative d'assassinat a duré huit minutes et il a fallu encore quatre minutes pour qu'on porte secours à Yvan Colonna dont le comportement en prison avait toujours été irréprochable.
Ce crime ne révèle, je l'espère, qu'un scandaleux dysfonctionnement pénitentiaire.
Pourquoi demander à nos amis corses de cesser ces débordements qui durent trop ou au moins d'influencer favorablement ceux qui les commettent ?
D'abord parce que ce drame ne concerne pas que les Corses mais l'ensemble de la communauté nationale qui s'est indignée face à ce lamentable fiasco.
Cet épisode dont l'issue laisse encore place à un peu d'espoir est totalement indépendant du processus judiciaire qui a abouti à la condamnation lourde et justifiée des assassins du préfet Érignac. Se pencher aujourd'hui sur le sort d'Yvan Colonna n'est absolument pas oublier les faits sur lesquels l'amont judiciaire avait tranché.
Une information a été ouverte pour déterminer comment un telle agression avait pu être perpétrée en prison, de la part d'un individu qui aurait dû appeler une vigilance toute particulière. Sans compter que le statut de "détenu particulièrement signalé" (DPS) de Colonna aurait dû renforcer cette exigence.
Une commission d'enquête parlementaire ajoutera ses investigations et son contrôle à cette procédure judiciaire.
On ne peut donc pas soutenir que ce désastre pénitentiaire ait été pris à la légère. Bien au contraire.
Le Premier ministre a levé le statut de DPS de Colonna. La responsabilité lui en incombait puisque les possibles conflits d'intérêt du garde des Sceaux avaient imposé ce déport. J'espère que cette mesure enfin prise n'apparaîtra pas saumâtre si son bénéficiaire n'est plus là pour en jouir.
Il me semble par ailleurs que l'incarcération sur le continent a assez duré. On pourrait accepter la demande de rapprochement d'avec la Corse sur le plan pénitentiaire.
Cette évolution qui ira dans le sens d'un apaisement imposera aussi que les Corses en colère et en illégalité s'engagent à un retour à la tranquillité.
Sur ce plan le délire d'une certaine jeunesse corse qui s'obstine dans le désordre et les violences - "Etat français assassin" - est aux antipodes de la sérénité qu'imposerait la gestion enfin équitable du traitement pénitentiaire des condamnés corses. Pour être jeune, on a le droit d'être intelligent !
On a parfaitement compris le message depuis quelques jours. Rien ne serait pire, pour leur cause partagée en l'occurrence par beaucoup, que la continuation d'un désordre violent devenu inutile, d'une fureur sans objet.
Amis corses, ne nous rendez pas la tolérance trop difficile.
@ anne-marie marson,
« Je parlais des demandes répétées d'Yvan Colonna d'être transféré ... »
Dans le même ordre d'idée, si on suit votre pensée, si Jean-Marc Rouillan est toujours un apologiste du terrorisme, c'est parce que nombre de ses demandes de libération ont été refusées ?
Rédigé par : Marcel P | 17 mars 2022 à 16:13
@ Bill Noir | 11 mars 2022 à 21:41
Ah bon, on me traite de Charlotte? Qui ça ? Je ne sais pas, je ne lis pas les réponses, sauf avec beaucoup de retard.
Charlotte comme Charlotte d'Ornellas ?
Je suis, j'espère, une commentatrice désinvolte. Je ne lis pas les réponses à mes commentaires, réponses dont je n'ai rien à faire.
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@ Axelle D | 10 mars 2022 à 23:45
Je parlais des demandes répétées d'Yvan Colonna d'être transféré dans une prison en Corse. Ces demandes ont été refusées à plusieurs reprises. Je ne sais pas si Jacqueline Gourault a été une des personnes qui ont refusé ce transfert.
Rédigé par : anne-marie marson | 16 mars 2022 à 12:55
Dieu seul sait si le peuple français sera encore souverain en 2027 ! Alors profitons-en cette année pour organiser une élection marrante… haute en couleur, dont on se souviendra longtemps et que l'on narrera à nos petits-enfants !
Rédigé par : Bill Noir | 15 mars 2022 à 08:32
MATCHES À SUIVRE
Première Division : Russie / Ukraine
Division d'Honneur : France / Corse
Rédigé par : Bill Noir | 14 mars 2022 à 15:54
MACRON/PUTIN
Il l'appelle tous les matins au téléphone. L'autre, de guerre lasse, ne décrochera plus !
Rédigé par : Bill Noir | 14 mars 2022 à 10:18
Les masques tombent, effectivement, à l'Est comme à l'Ouest, le club de Chelsea aux comptes bloqués n'a pas de quoi payer le plein du bus, les brexiteurs rendront-ils eux aussi des comptes pour leur complicité avérée avec Trump et Bannon, et Fox News, tous impliqués dans le barnum des réseaux, à exciter la meute contre la démocratie ?
Ils ressemblent beaucoup à celui sur qui ils comptaient pour combattre le tigre chinois, passant l'Europe à l'as pour sceller avec les tyrans leur revanche, à eux aussi, incapables qu'ils sont de fonctionner sans ennemi, au risque de voir leurs factions racisées et surarmées s'entretuer sur le dos de la Constitution, les démocrates noyé à l'océan de bêtises woke ayant fui leur peuple avec Valls et Hollande.
Quant au bof du bilan dictatorial, c'est faire bien peu de cas des centaines de millions de morts pour exposer encore aujourd'hui des peuples incapables de s'émanciper, s'abrutissant à la vodka et à la culpabilité, pendant que Tsar et oligarques continuent à les saigner au cas où l'exemple ukrainien ne leur enlève un territoire où exercer leur barbarie, leurs exactions, exemple éminent où le simple comédien se fait élire sur un programme anticorruption.
Voilà un petit juif errant pour tous les désaxés zemmouriens manipulés par cette mascarade et, sortant du jardin d'enfants franco-français, pour les Slaves, évidemment Européens, d'accéder à l'émancipation, pour mieux continuer en cette rotondité, amener au 90 % de Chinois ce qu'ils attendent eux aussi, la liberté.
La voix est étroite, les tyrans surarmés, mais si nous restons bien unis autour de cette indispensable fraternité face à ceux qui la menacent pour continuer à imposer leur oppression, si nous prenons conscience que nous sommes un peuple universel qui ne tient qu'à une chose, vivre en paix pour mieux éduquer nos enfants à assumer leur liberté, à la défendre face à tous ceux qui voudraient la bâillonner, nous sommes invincibles, et nous vaincrons.
Rédigé par : Aliocha | 12 mars 2022 à 19:31
@ Exilé
"Ah ! Enfin quelqu'un qui reconnaît que le contrôle de l'Europe fait l'objet d'un enjeu, sous la forme d'une guerre masquée."
Il n'y a rien de masqué. La situation est claire: Poutine cherche à soutenir tout dictateur dont le pouvoir est menacé. Bachar, par exemple. Par extension, Poutine mène une politique simultanément chaotique et disciplinée pour détruire la notion même de démocratie.
Le message que Poutine cherche à faire passer est qu'il n'y a pas vraiment de différence entre dictature et démocratie: dans les deux cas, le mensonge domine, la corruption domine, etc. donc autant garder une dictature bénéficiant d'un assentiment ethno-nationaliste plutôt que promouvoir ces démocraties de drogués, pédés et néonazis.
C'est là la nature de cette guerre, qui n'a rien de masquée.
De l'autre côté, les US promeuvent la démocratie. Et le langage de charretier de Victoria Nuland, que votre article du Monde met en exergue, ne change absolument rien à ce constat.
Conclusion: évidemment que le discours de Poutine plaît à tous ceux dont l'attachement à la notion de démocratie est faible. Que ce soit en France, en Asie ou en Afrique.
Le vote aux Nations unies sur l'Ukraine vous permettra de prendre connaissance des lignes de fracture dans le monde à ce sujet. Deux exemples: 1. l'Afghanistan soutient les US car les talibans ne sont pas reconnus 2. La Syrie soutient la Russie car, comme mentionné plus haut, la Russie défend tous ces pôv' petits dictateurs maltraités.
Ces lignes de fracture s'immiscent dans la politique interne de tous les pays du monde. Grâce au travail de sape de RT et des mesures actives russes qui ont amplifié ce que certains appellent le complotisme au-delà d'un mouvement de fond attribuable à l'Internet en un mouvement politique de contestation de la démocratie même.
Poutine a bien cherché à créer un climat de guerre civile dans chaque démocratie. Pour prouver que la dictature, c'est tout aussi cool et moderne. Il n'y a là rien de masqué. Ce n'est masqué que pour ceux qui sont ignorants ainsi que pour ceux qui veulent que cela reste masqué afin de pouvoir utiliser plus facilement la liberté d'expression pour contester les normes démocratiques.
Sauf que, le petit détail que Poutine a oublié: il y a de vraies différences entre dictature et démocratie. C'est ce que les Ukrainiens lui expliquent. Et c'est ce que l'OTAN défend. Ce sont là des marqueurs qui structureront l'affrontement politique dans les pays d'Europe occidentale pour au moins les dix ans à venir.
Ils opposeront à l'avenir ceux qui pensent que la démocratie va plus loin que le droit de vote pour permettre de défendre le vrai au moyen de la liberté d'expression face à ceux qui utilisent la liberté d'expression pour expliquer que le monarque élu, Monsieur Macron, est un dictateur pire que Poutine.
Nos fonctionnaires qui ont le sens de l'État mais pas de la démocratie feraient donc bien de commencer à réfléchir à la proposition suivante: il est temps de choisir un camp entre sens de l'État et défense de la démocratie quand on les juge antinomiques. Et il est peut-être temps que l'État fasse aussi un peu le tri dans ses fonctionnaires, quitte à renier certains principes quant à leur statut.
Il n'est en effet pas impossible qu'il faille se résoudre à installer un spoil system pour défendre la démocratie si la réussite aux concours ne garantit pas d'attachement particulier aux normes démocratiques...
Ce que Poutine et Xi oublient, c'est que la liberté d'expression garantit: 1. la possibilité de la recherche de la vérité, donc de la science, et donc la suprématie universitaire et scientifique américaine 2. la possibilité de promouvoir un modèle culturel dynamique et non passéiste (des séries sur Netflix de qualité réelle plutôt que de ressasser Xénophon) et donc d'exporter et d'imposer ses normes morales, esthétiques et culturelles 3. une culture de l'ouverture et de transparence juridique en matière d'information financière et de flux de capitaux.
C'est tout cela qui explique que les US restent numéro 1. Encore. Même avec une Chine qui monte inexorablement. C'est cela qui garantit que les US internationalisent leur dollar et que la Chine ne peut internationaliser son yuan (il faudrait pour cela des flux de capitaux de la Chine vers le reste du monde, ce qui n'est guère compatible avec le modèle chinois anti-démocratique, même si Singapour montre la voie à ce sujet). C'est cela qui explique que la Russie ne fera jamais rêver à l'extérieur autrement que par nostalgie, romantisme, culte de la puissance mais pas par adhésion ou rayonnement culturel. C'est cela qui fait que la démocratie dominera le monde sur le long terme, même si les tentatives de lui infliger des revers à la Poutine vont pulluler.
Il y a donc là un modèle à défendre. Malgré tous ces défauts. Car il résout plus de problèmes qu'il n'en pose. Contrairement à la dictature.
En effet la démocratie expose les problèmes et tente de les traiter. La dictature tait les problèmes pour les traiter loin des yeux des âmes sensibles, sans qu'on puisse mettre son nez dans sa tambouille. Et un siècle plus tard, on ouvre un livre d'histoire pour constater que le bilan de la dictature, c'est plutôt bof...
Cette guerre n'est donc absolument pas masquée. Elle a démarré idéologiquement au 17e siècle dans le contexte de la guerre d'indépendance, dite de quatre-vingts ans, des Pays-Bas contre l'Espagne. Et au 21e siècle, il y a encore des gens pour râler contre 1789.
Si les Pays-Bas ont gagné contre l'Espagne a priori supérieure, ce fut par la force commerciale des colonies, sous-tendu par un développement conséquent de la science, lui-même sous-tendu par une distanciation des Pays-Bas vis-à-vis du carcan religieux espagnol. La prime à l'ingénuité sur le force numérique.
Si les Pays-Bas ont gagné contre l'Espagne, les USA peuvent gagner contre la Chine, et l'OTAN peut gagner contre le Russie ; et la guerre chaude ou froide qui s'annonce sera une guerre pour l'âme des Europe de l'Ouest et de l'Est, auxquelles la question de leur attachement aux normes démocratiques sera posée en termes certes bien différents à l'Est et à l'Ouest, mais bien en thèmes résonnants et imbriqués.
Il n'y a rien de masqué.
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@ xc
"Et il n'est pas "central", ce terme ne pouvant servir qu'à le distinguer des États fédérés."
Il n'est pas "central", notre État, mais tout est centralisé ??
"Quant à décentraliser davantage, voire fédérer, c'est accroître les pouvoirs des potentats locaux. Pour moi, c'est "non"."
Vous n'avez fourni aucun argument autre que de pester sur les "potentats locaux".
Vous avez un blocage, c'est tout. Calmez-vous, ça va bien se passer, cette décentralisation...
Rédigé par : F68.10 | 12 mars 2022 à 12:23
@ F68.10 | 12 mars 2022 à 00:26
L'organisation politique de notre pays n'est pas fédérale. Il n'y a donc pas d'autre État que l’État. Et il n'est pas "central", ce terme ne pouvant servir qu'à le distinguer des États fédérés.
Quant à décentraliser davantage, voire fédérer, c'est accroître les pouvoirs des potentats locaux. Pour moi, c'est "non".
Bon, je n'interviens plus sur ces questions.
Rédigé par : xc | 12 mars 2022 à 10:47
@ Claude Luçon | 11 mars 2022 à 18:53
« Poutine semble avoir réussi entre autres à faire monter le duel USA/UE pour le contrôle de l'Europe d'un cran, renforçant l'OTAN par voie de conséquence. »
Ah ! Enfin quelqu'un qui reconnaît que le contrôle de l'Europe fait l'objet d'un enjeu, sous la forme d'une guerre masquée.
Mais la sous-secrétaire d'État américaine pour les Affaires politiques Victoria Nuland, avait déjà annoncé la couleur en 2014 :
https://www.lemonde.fr/europe/article/2014/02/09/les-cinq-lecons-du-fuck-the-eu-d-une-diplomate-americaine_4363017_3214.html
Rédigé par : Exilé | 12 mars 2022 à 09:27
@ Jérôme | 11 mars 2022 à 19:38
Coluche l'a peut-être dit, mais il n'aura fait que prendre chez un autre:
https://www.dicocitations.com/citations/citation-44119.php
Rédigé par : xc | 12 mars 2022 à 07:41
Incroyable !
Nous voyons chaque jour sur nos téléviseurs des sauvages nostalgiques de l'heureuse époque des goulags réduire un pays voisin en ruines, y massacrer les citoyens et pendant c'temps-là les Corses détruisent leur propre pays parce qu'un de leurs assassins a, presque, été assassiné par un autre assassin ?
Amis corses, on n’a rien compris !
Amis corses, ne nous rendez pas la vie trop difficile.
Rédigé par : Claude Luçon | 12 mars 2022 à 00:45
@ xc
"Il n'y a qu'un État dans notre pays."
Vous parlez de l'État central ?
"Il n'y a donc pas lieu de le qualifier de "central"."
Ah... OK. Vous parlez bien de l'État central.
Primo: je ne sais pas qui vous a autorisé à contrôler et à policer le langage que j'emploie. Seul moi décide de la façon dont je m'exprime.
Deuxio: Peu importe que vous soyez incapable de penser autrement que dans la contexte d'un État central. Je prône une décentralisation et même une fédéralisation de la structure étatique française. C'est mon droit. Et c'est aussi mon droit d'argumenter en quoi cela serait positif. Je me répète donc:
"Fédéraliser la France permettrait de faire bouger les choses un peu plus facilement en expérimentant ici, en avançant là pendant qu'on recule là-bas. Cela nous changerait du surplace sous prétexte de fétichisme de l'État unitaire." -- moi
L'expression d'État central est, dans ce contexte, ne vous en déplaise, pertinente: 1. Elle permet de mettre en exergue les options possibles dans l'esprit des Français. 2. Elle favorise donc le débat démocratique sur un tel sujet. 3. Elle est donc pertinente car elle relève ainsi du civisme: celui de favoriser les débats sur de tels sujets en France.
Peu importe que l'expression n'ait pas l'imprimatur de l'Académie française, du Cercle de la Raison, ou de l'Hexagone des Étatistes Enragés.
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@ Claude Luçon
"Je partage tout à fait votre point de vue. Ce qui se passe en Ukraine va peut-être enfin faire comprendre aux Français que la bisounourcie n'était qu'un songe, qu'Homo sapiens taille toujours ses silex !"
Rien n'empêche un bisounours d'être partisan de la méthode forte. Cœur-de-Pierre doit être vaincu. Les bisounours drogués et néonazis vaincront !!
La propagande russe commence vraiment à me faire saigner des yeux et des oreilles à peu près autant que mes dossiers médicaux. Même méthode du mensonge pathologique et éhonté qui ne trompe que ceux qui veulent l'être. Je ne suis plus au niveau de la tolérance zéro mais bien passé en négatif.
Rédigé par : F68.10 | 12 mars 2022 à 00:26
J'aimerais mieux un débat sur:
En signant un nouveau contrat au PSG, Mbappé aura-t-il un impact sur la facture de gaz des Français ?
Rédigé par : stephane | 12 mars 2022 à 00:10
@ Ellen | 11 mars 2022 à 19:52
« S'il vous plaît, serait-ce possible d'avoir prochainement un billet sur le débat "Le Face-à-Face" entre Valérie Pécresse et Eric Zemmour ? Merci »
Je me demande si notre hôte a bien envie de d’étendre sur ce débat qui avait tous les aspects d’une querelle de bac à sable.
Rien que pour vous un petit aperçu du débat Éric-Valérie . 😊
Rédigé par : Achille | 11 mars 2022 à 21:46
@ F68.10 11 mars 0h21
Je suis d'accord avec le terme de charlotte concernant anne-marie marson.
Rédigé par : Bill Noir | 11 mars 2022 à 21:41
@ Axelle D | 11 mars 2022 à 20:56
« Ce que dit la loi qui ne reconnaît pas le blasphème comme un délit mais l'assimile à un sarcasme ou une caricature, certes parfois un peu déplacée ou de mauvais goût »
Personnellement je n’ai jamais aimé le mauvais goût. Simple question d'éducation.
Tout comme je réprouve le blasphème qui est une insulte aux croyants qu’ils soient musulmans, juifs, chrétiens ou d’une autre religion. Je comprends qu’un musulman se sente offensé si l’on insulte son prophète.
Je peux me quereller avec lui sur bien des sujets mais pas sur sa foi, ceci même si je ne la partage pas. Raison pour laquelle je n'ai jamais apprécié l'humour de Charlie Hebdo.
Rédigé par : Achille | 11 mars 2022 à 21:30
Colonna contre voix ?
« Selon le Canard enchaîné, l’agression d’Yvan Colonna aurait eu pour effet de faire capoter un accord entre Emmanuel Macron et Gilles Simeoni, le président de la collectivité territoriale de Corse. En échange du rapatriement des prisonniers corses à Borgo et « d’une autonomie de plein droit » du territoire insulaire, le leader nationaliste se serait engagé à soutenir le chef de l’Etat sortant, au moins au second tour de la présidentielle. »
https://www.publicsenat.fr/article/politique/tension-en-corse-les-revendications-nationalistes-vont-elles-s-inviter-dans-la
Rédigé par : Exilé | 11 mars 2022 à 21:12
@ Achille | 11 mars 2022 à 16:44
Vous êtes sérieux là ?
Ainsi donc vous seriez de ceux qui se couchent devant les islamistes radicalisés qui viennent jusque dans nos bras égorger pour un simple sarcasme. Ce que dit la loi qui ne reconnaît pas le blasphème comme un délit mais l'assimile à un sarcasme ou une caricature (certes parfois un peu déplacée ou de mauvais goût mais pas de quoi s'entretuer pour autant).
Rédigé par : Axelle D | 11 mars 2022 à 20:56
@ sbriglia
J'ai cru n'avoir pas besoin de préciser que je ne pensais pas aux exemples que vous citez remontant au « temps d'avant » mais plutôt à ceux qui (j'ai écrit : « en plus »), même s'ils ne débouchent pas tous sur une issue fatale, aggravent encore par rapport aux années 70 l'insécurité et les pressions subies à la fois par les gardiens et par les détenus traditionnels du fait d'un certain milieu qui prend quasiment le contrôle de la population carcérale et qui impose parfois ses caprices à l'administration.
Je crois même qu'un film a été consacré à la question.
https://www.leparisien.fr/faits-divers/violences-trafics-radicalisation-une-directrice-de-prison-durant-22-ans-temoigne-04-10-2019-8165781.php
Rédigé par : Exilé | 11 mars 2022 à 20:56
S'il vous plaît, serait-ce possible d'avoir prochainement un billet sur le débat "Le Face-à-Face" entre Valérie Pécresse et Eric Zemmour ? Merci
Rédigé par : Ellen | 11 mars 2022 à 19:52
"Quand on voit ce qu'on voit, que l'on entend ce qu'on entend et que l'on sait ce qu'on sait, on a raison de penser ce qu'on pense"
(Pierre Dac)
On pourrait rajouter, quand on lit c'qu'on lit.
Estimer, par exemple, que des événements s'étant produits à une période où l'on n'est pas né ou si jeune que ça interdirait de s'y référer pour action, réflexion... est un puits sans fond de bêtise. D'autant plus si ces événements ont une continuité dans le présent.
Interdisons alors les références à Napoléon, Blum, Staline, Hitler, de Gaulle... que bien des contemporains n'ont pas connu.
Que d'imbécillité dans l'argumentaire !
EM va être limité historiquement dans ses références.
Zemmour était-il né sous Napoléon ?
Pour ce qui touche à Yvan Colonna, je partage l'avis de l'un de ses anciens avocats. Trop de doutes sur sa culpabilité. La justice a tranché. Admettons.
Mais lorsque le doute m'habite bien...
Rédigé par : Jérôme | 11 mars 2022 à 19:38
@ F68.10 | 11 mars 2022 à 14:19
Il n'y a qu'un État dans notre pays. Il n'y a donc pas lieu de le qualifier de "central".
Et le préfet en est son représentant dans le département, dans la région en plus pour le préfet de région. Une telle fonction requiert que son titulaire inspire la plus grande confiance au Gouvernement. J'imagine que si, comme vous le proposez, les régions présentaient leurs candidats à ce poste, le veto gouvernemental fonctionnerait à plein régime.
Rédigé par : xc | 11 mars 2022 à 19:30
@ F68.10 | 11 mars 2022 à 00:21
Je partage tout à fait votre point de vue.
Ce qui se passe en Ukraine va peut-être enfin faire comprendre aux Français que la bisounourcie n'était qu'un songe, qu'Homo sapiens taille toujours ses silex !
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@ Ninive | 11 mars 2022 à 14:47
Ramenant nos commentaires respectifs au niveau d'une mésentente cordiale, j'ai lu le site que vous nous proposez.
Je ne peux mettre en doute France Soir !
La chose curieuse est que je venais de suivre sur CNN une partie du débat du Conseil de sécurité sur le problème des accusations russes concernant les armes biologiques en Ukraine.
La sous-secrétaire de la commission de l'ONU sur les armes de destruction massive, une Japonaise, déclarait elle que sa commission n'avait aucune connaissance d'armes biologiques en Ukraine.
Il semble y avoir une différence de définition entre USA et ONU concernant les armes biologiques, ce qui m'amène à repenser à l'Irak au temps de GW Bush et au Sénat US qui "confondaient" talc et arme chimique !
Autre chose curieuse, au moment où Macron, flanqué du Président et de la Secrétaire générale de la Commission de l'UE, nous faisait un rapport sur les résultats de Versailles, Biden adressait un discours sur le même sujet aux Américains.
Passer de BFM à CNN donnait le sentiment curieux que d'un côté pour Macron c'est nous les Européens qui supportions l'Ukraine pendant que Biden disait lui une sorte de "Non c'est nous avec les Britanniques et les Européens !'
Entre Macron et Biden on a l'impression qu'ils nous disent tous deux "C'est moi le meilleur copain des Ukrainiens" !
Bon, mieux vaut avoir deux bons copains qu'un seul, chacun y allant de quelques centaines de milliards de dollars de plus que l'autre pendant que les bombes continuent de pleuvoir sur les têtes des Ukrainiens !
D'où il semble aussi que Biden ne semble pas vouloir laisser l'initiative à l'UE.
D'autant plus que Macron blâmait à peine discrètement Johnson pour son manque de coopération en faveur de l'Ukraine et que Biden vantait la coopération entre US et UK à ce même sujet, sans mentionner le Canada qui pourtant s'active dans cette triste situation.
Le copinage est un art difficile semble-t-il !
Poutine semble avoir réussi entre autres à faire monter le duel USA/UE pour le contrôle de l'Europe d'un cran, renforçant l'OTAN par voie de conséquence.
L'intéressant est que l'un doit faire redorer son blason quand l'autre doit se faire réélire.
Rédigé par : Claude Luçon | 11 mars 2022 à 18:53
« Il faut dire que l'administration pénitentiaire, qui fonctionnait sur une routine remontant grosso modo à Napoléon 1er, a de plus en plus été confrontée depuis une quarantaine d'années à des situations difficiles à gérer avec les modifications démographiques de la population française qui l'ont prise en étau (Exilé)
Ah bon ?
Et l’affaire Buffet/Bontemps ?
Septembre 1971… deux égorgés dans la prison.
Deux guillotinés ensuite.
C’était il y a plus d’un demi-siècle…
Pas des islamistes…
Rédigé par : sbriglia@Exilé | 11 mars 2022 à 18:45
@ Marcel P
"La condamnation de ceux qui ont fait des orphelins des enfants du préfet Erignac n'a pas été faite par l'Etat - sous-entendu le gouvernement - mais par la Justice."
Dans un cas comme Érignac et Colonna, vous aurez beau faire des pieds et des mains, vous n'arriverez jamais à séparer intégralement la justice de l'État. La justice fait d'ailleurs partie intégrante de l'État.
"Et ensuite, qui se chargera d'appliquer les consignes nationales, qui font que la France est un pays et pas une fédération ?"
Mais moi, je compte bien le fédéraliser un peu plus, ce pays qui se cache derrière son centralisme pour refuser toute évolution. Fédéraliser la France permettrait de faire bouger les choses un peu plus facilement en expérimentant ici, en avançant là pendant qu'on recule là-bas. Cela nous changerait du surplace sous prétexte de fétichisme de l'État unitaire.
"Et non ce n'est pas vrai qu'"on a toujours le droit d'être en désaccord avec un verdict". Il existe un concept qui s'appelle l'autorité de la chose jugée. Qu'un pécore dans son coin, s'estime en désaccord, soit. Mais chercher à jeter le discrédit publiquement par actes, paroles, écrits ou images de toute nature, sur un acte ou une décision juridictionnelle, dans des conditions de nature à porter atteinte à l'autorité de la justice ou à son indépendance, est une infraction pénale."
Non. L'autorité de la chose jugée, c'est un principe qui garantit que les décisions ont un effet. En aucun cas ce principe ne peut se permettre de s'asseoir sur la liberté de conscience ou d'expression d'autrui. On a toujours le droit d'être en désaccord avec un jugement et de le dire. Personne ne peut nier ce droit-là. Et sûrement pas au nom de l'autorité de la chose jugée.
L'autorité de la chose jugée, ce n'est pas un principe qui dit la vérité vraie. C'est un principe qui garantit qu'à un moment, il n'y a plus de recours. C'est un principe qui lie tribunaux et parties prenantes. Et qui empêche qu'on remette la décision en cause par la force ou la pression publique. Il ne va pas plus loin.
En aucun cas l'autorité de la chose jugée ne signifierait la contrainte d'avaler les jugements comme Vérité Révélée. Même pour Nuremberg. N'en déplaise à Badinter.
Les jugements ont autorité. Les jugements ne sont pas la vérité.
Vous avez vraiment une relation malsaine avec le concept de vérité.
Mais vous êtes très loin d'être le seul.
"Soit vous êtes magistrat ou enquêteur en charge de l'enquête, soit vous ouvrez votre bouche sans rien savoir de ce qui s'est passé. Si vous étiez magistrat ou enquêteur en charge de l'enquête, ouvrir votre bouche ici à ce sujet serait une faute pénale et disciplinaire. J'en déduis que vous n'êtes ni l'un ni l'autre et que vous fondez votre jugement à l'emporte-pièce sur des déclarations de journalistes." -- vous à Axelle D.
C'est justement là le devoir de tout citoyen que de s'informer via les journaux et de prendre position sur la base de ces informations. Axelle D a donc ici un comportement de sainte.
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@ Ninive
"Les États-Unis confirment l’existence de laboratoires biologiques en Ukraine."
Victoria Nuland a dit précisément l'inverse de ce que la propagande russe cherche à lui faire dire au sujet de ces labos.
Ces laboratoires biologiques existent en Ukraine comme dans tout pays. Et il se trouve que ces laboratoires sont la continuité de ces mêmes labos sous l'ère soviétique. En France, nous avons deux tels labos dans l'Essonne, à Vert-le-Petit et à Brétigny-sur-Orge.
Le pays qui a des armes chimiques de destruction massive et un tel programme en activité, c'est la Russie. Le Novichok. La Russie l'a utilisé par deux fois à Londres. Une erreur de dosage, et c'était dix mille morts. Poutine a envoyé le message "si je veux, je peux" au sujet du Novichok.
Votre façon de faire passer le violeur pour la violée est donc assez odieuse.
Faut arrêter de lire France Soir.
Rédigé par : F68.10 | 11 mars 2022 à 18:43
Il ne faudrait pas que celui qui crache sur Dieu meure avant de s'être confessé… qu'on fasse tout pour le rappeler à la vie !
Rédigé par : Bill Noir | 11 mars 2022 à 17:08
Tout à fait entre nous, il ne faut pas être très malin pour blasphémer sur "le prophète" devant un islamiste radicalisé, surtout quand on est seul avec lui. Ils se vexent facilement ces gens-là.
Rédigé par : Achille | 11 mars 2022 à 16:44
@ Marcel P | 11 mars 2022 à 15:46
Allons ne vous faites pas plus bête que vous ne l'êtes : vous avez sans doute noté que l'on parle ici de Colonna qui avait le statut de DPS (voir la définition) et par conséquent de détenu bien plus surveillé qu'un prisonnier lambda.
Ce qui n'atténue en rien la faute de ses gardiens mais au contraire l'aggrave.
Rédigé par : Axelle D | 11 mars 2022 à 16:43
@ Serge HIREL | 11 mars 2022 à 11:53
Colonna a été jugé et condamné et purgeait sa peine de prison manifestement sans avoir posé de problèmes particuliers en milieu carcéral. Et quand bien même il aurait été un prisonnier à problèmes, je ne vois pas en quoi cela excuserait les surveillants de prison qui ont failli à leur mission de "surveillance" et commis une faute grave en le laissant lyncher à mort.
Inutile donc d'essayer de biaiser et vous disperser en explications oiseuses. En prison comme ailleurs, les règlements de compte ne sont pas admis et dans ce cas précis se sont avérés criminels.
Rédigé par : Axelle D | 11 mars 2022 à 16:09
@ F68.10
La condamnation de ceux qui ont fait des orphelins des enfants du préfet Erignac n'a pas été faite par l'Etat - sous-entendu le gouvernement - mais par la Justice.
Votre idée que le représentant de l'Etat dans les départements puisse être choisi par les départements est curieuse : le représentant du département, c'est le conseil départemental élu. Faudrait-il, en plus, un préfet choisi par ces représentants ? Et ensuite, qui se chargera d'appliquer les consignes nationales, qui font que la France est un pays et pas une fédération ?
Et non ce n'est pas vrai qu'"on a toujours le droit d'être en désaccord avec un verdict". Il existe un concept qui s'appelle l'autorité de la chose jugée. Qu'un pécore dans son coin, s'estime en désaccord, soit. Mais chercher à jeter le discrédit publiquement par actes, paroles, écrits ou images de toute nature, sur un acte ou une décision juridictionnelle, dans des conditions de nature à porter atteinte à l'autorité de la justice ou à son indépendance, est une infraction pénale.
Cela dépend donc de la portée de l'expression de ce désaccord.
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@ Axelle D
Soit vous êtes magistrat ou enquêteur en charge de l'enquête, soit vous ouvrez votre bouche sans rien savoir de ce qui s'est passé.
Si vous étiez magistrat ou enquêteur en charge de l'enquête, ouvrir votre bouche ici à ce sujet serait une faute pénale et disciplinaire.
J'en déduis que vous n'êtes ni l'un ni l'autre et que vous fondez votre jugement à l'emporte-pièce sur des déclarations de journalistes. Si vous voulez parler de charlot, je pense que ce n'est pas mal dans le genre, mais j'ai un peu d'affection pour le personnage de Chaplin, j'opterai donc plutôt pour l'option charlatan.
Je le réécris, rien ne permet de présumer l'existence d'un dysfonctionnement. Il faut n'avoir jamais mis les pieds dans un centre de supervision de vidéo-protection pour croire qu'on peut raisonnablement espérer que chaque caméra corresponde à un opérateur concentré H24 sur chaque caméra. Les caméras facilitent la reconstitution d'une scène après-coup, mais si la présence d'une caméra signifiait un humain derrière chacune en permanence, alors la vidéo-protection n'aurait pas connu un tel développement ces vingt dernières années. C'est bien la promesse de surveiller plus avec des effectifs constants qui font poser des caméras. C'est aussi la garantie de mieux réprimer, à défaut d'empêcher, ce que seule la force peut faire. Evidemment, la crainte de la répression ne freine pas beaucoup ceux déjà condamnés à finir leur vie en prison.
Cela me semble assez élémentaire, puisque vous employez le mot. À quoi sert un surveillant en prison demande Axelle D ? Qu'elle demande à réaliser un stage de découverte, elle verra qu'il n'y a pas un maton derrière chaque caméra et qu'il y a mille autre choses auxquelles on les emploie. Elle verra aussi que traverser une prison, ça prend du temps, beaucoup de temps, et qu'ainsi 8 minutes, si on divise par deux cette durée comme temps vaguement raisonnable pour remarquer qu'il y a un incident, c'est en fait quasi rien.
Mais si vraiment pour Axelle D, le bien-être des condamnés à perpétuité est une grande cause nationale, je présume qu'elle aura quand même bien du mal à ce que l'ensemble des Français consentent à ce qu'on augmente les impôts pour rajouter des caméras pour s'assurer du bien-être de l'ensemble des détenus dangereux condamnés à perpétuité.
Je vous invite ainsi à relire entre les lignes ce qu'écrit Aliocha sur les éventuelles raisons autres que le pinaillage administratif qui font qu'on ne place pas forcément en Corse des terroristes séparatistes corses.
Rédigé par : Marcel P | 11 mars 2022 à 15:46
@ Serge HIREL
"Colonna, comme son agresseur, est un terroriste, l'assassin du préfet Erignac, le meurtrier d'un haut fonctionnaire exemplaire de la République française."
Navré. Le terrorisme de Colonna ne peut être mis au même plan que le terrorisme djihadiste.
Viser l'État français en liquidant un membre de son exécutif sera toujours plus proche d'un acte de guerre conventionnel contre un État que ne le sera jamais celui consistant à imposer un ordre religieux en faisant chanter la population civile par des actes comme le Bataclan.
"Faire respecter l'état de droit dans une prison de haute sécurité, soit ! Sanctionner ceux qui, un instant, ont relâché la surveillance, soit ! À condition toutefois que la preuve de leur faute professionnelle soit clairement établie et que l'on ne se contente pas de ne punir que le lampiste."
C'est aussi un peu facile de savonner le terrain de l'irresponsabilité de l'État ainsi: il n'est pas niable que le résultat est inacceptable, et je refuse que l'État botte en touche en prétendant qu'il n'arrive pas à trouver le bon lampiste. Sous prétexte qu'on n'arriverait pas à identifier une faute professionnelle précise, tout irait bien, Madame la Marquise... grand classique de l'irresponsabilité d'État organisée par l'État.
"Pire, n'acceptant pas le verdict de la justice française..."
Pourquoi seraient-ils contraints d'accepter le verdict de la justice française ? Dans des situations comme Colonna et Érignac, l'État sera toujours et inévitablement juge et partie à un niveau ou un autre. Ce qui n'est pas le cas dans le cas du Bataclan.
Et on a toujours le droit d'être en désaccord avec un verdict.
"Aujourd'hui, cette nouvelle flambée de violence de rue prouve qu'une frange de la population corse ne veut rien entendre, hait la France, exige l'indépendance."
Il n'y a aucune obligation morale qui contraindrait à aimer la France. Aucune obligation morale qui contraindrait à renoncer à l'indépendance.
Maintenant, faut juste pas s'attendre à ce que l'État se fasse descendre ses préfets sans réagir.
Même si j'attendrais, en France et pas qu'en Corse, que le préfet soit désigné par les régions avec veto de l'État central plutôt que par l'État central.
Rédigé par : F68.10 | 11 mars 2022 à 14:19
Colonna n’est pas, n’est surtout pas, le bon petit berger de Cargèse laissé pour mort par un djihadiste.
Colonna, comme son agresseur, est un terroriste, l’assassin du préfet Erignac, le meurtrier d’un haut fonctionnaire exemplaire de la République française.
Il a été reconnu trois fois coupable par la justice française.
Il est le vaurien qui n’a pas eu un mot de compassion pour Mme Erignac, elle aussi exemplaire, et ses enfants, meurtris à vie.
Colonna est « l’innocent » qui, en raison de sa conception particulière de l’honneur, pendant quatre ans, n’a pas jugé bon de se présenter aux forces de l’ordre qui le recherchaient à grands frais, les a même narguées.
Colonna est le criminel qui a usé de toutes les manœuvres possibles pour retarder au maximum sa condamnation définitive, ajoutant ainsi de la douleur à la douleur de la famille du préfet assassiné, de la fureur à la fureur déjà trop présente en Corse et depuis trop longtemps.
Faire respecter l’état de droit dans une prison de haute sécurité, soit ! Sanctionner ceux qui, un instant, ont relâché la surveillance, soit ! À condition toutefois que la preuve de leur faute professionnelle soit clairement établie et que l’on ne se contente pas de ne punir que le lampiste.
Condamner durement le fou d’Allah, bien sûr, mais dans le seul but d’en protéger définitivement la société.
En revanche, pour ma part, il est hors de question d’éprouver la moindre compassion, la moindre pitié pour Colonna, qui n’en a jamais fait preuve ni pour sa victime, exécutée de dos, ni pour ses proches. Il serait incongru que, devant une cour d’assises, l’assassin du préfet Erignac bénéficie des mêmes égards dus à la partie civile que ceux accordés à juste titre à sa veuve. Colonna n’en est pas digne. Pas plus que ne le seraient Lelandais, Daval et quelques autres assassins hors normes, qui, comme lui, à leurs crimes déjà impardonnables, ont ajouté le cynisme de leur dénégation. Que Colonna se constitue partie civile, soit, puisque notre droit le permet, mais qu’aucun regard bienveillant ne lui soit accordé, qu’il soit mort ou vif.
Quant à ceux des Corses, minoritaires, mais soutenus par certains élus, qui manifestent dans une violence extrême et manipulent une partie de la jeunesse de l’île, ils font de l’assassin Colonna leur héros. Pire, n’acceptant pas le verdict de la justice française tout en semblant pourtant ne plus revendiquer haut et fort son innocence, ils placent le crime perpétré contre le préfet Erignac au rang d’un acte d’héroïsme ! L’Etat se doit de réprimer sans faiblir leurs exactions, de prévenir d’autres flambées, notamment en mettant au pas l’université de Corte, et de ne rien accepter de leurs exigences.
Hélas, le candidat gobe-voix Macron a déjà ordonné à son serviteur de Matignon d’annoncer le rapprochement familial des terroristes du commando Erignac, au risque de nouveaux troubles en Corse en vue cette fois d’obtenir leur libération ou de faciliter leur évasion... et d’une épreuve de plus pour Dominique Erignac. Qui, au sommet de l’Etat, pense aujourd’hui à son désarroi ?
Depuis quarante ans, la France a fait beaucoup pour la Corse, tant au plan institutionnel qu’économique. Elle lui a accordé une décentralisation plus importante que dans toute autre région et ne bannit pas l’examen de son autonomie.
Aujourd’hui, cette nouvelle flambée de violence de rue prouve qu’une frange de la population corse ne veut rien entendre, hait la France, exige l’indépendance. Il est clair que rien ne calmera ces enragés... hormis, par une consultation populaire, leur démontrer que telle n’est pas le souhait d’une écrasante majorité des Corses. Pour en venir à bout, peut-être faudra-t-il concevoir un processus de même type que celui qui vient de s’achever en Nouvelle-Calédonie...
En tout cas, tout doit être fait pour que, dans cette île qui a donné à la France l’un de ses plus illustres dirigeants, un autre Colonna ne se lève pas et tente à nouveau d’assassiner la République en tuant l’un des représentants de son autorité, comme un chef de gang mafieux abat un rival sans plus d’état d’âme que s’il égorgeait l’un de ses moutons.
Rédigé par : Serge HIREL | 11 mars 2022 à 11:53
Ce crime ne révèle, je l'espère, qu'un scandaleux dysfonctionnement pénitentiaire.
Sur ce point précis, oui, mais je vais me faire l'avocat du Diable (un autre de mes clients, après un certain ogre russe).
Il faut dire que l'administration pénitentiaire, qui fonctionnait sur une routine remontant grosso modo à Napoléon 1er, a de plus en plus été confrontée depuis une quarantaine d'années à des situations difficiles à gérer avec les modifications démographiques de la population française qui l'ont prise en étau, d'une part entre une conception irénique de ce que devrait être désormais la vie en France, selon la théorie d'un merveilleux« vivre-ensemble » obligatoire impliquant la chasse à toute forme d’apartheid (« développement séparé », en afrikaans) et d'autre part une réalité brutale résultant du choc de cultures trop différentes, selon des réactions inhérentes à la nature humaine depuis toujours et partout.
Il peut paraître choquant d'exposer les choses sous cet aspect, mais ce n'est que le reflet de la vie réelle, telle que nous pouvons l'observer si nous nous évitons de nous enfoncer dans le déni.
En ce sens, l'administration pénitentiaire, qui s'était déjà de façon traditionnelle efforcée dans des conditions difficiles (manque de locaux etc.) d'éviter de mélanger des profils sociologiques trop différents, a parfois été obligée en plus de mettre en veilleuse certains grands principes en théorie supposés admirables mais totalement utopiques en pratique pour éviter de gérer au quotidien des affrontements sanglants résultant d'une cohabitation étroite du loup et de l'agneau.
Dans le cas de l'agression de M. Colonna - qui au passage a été ainsi condamné à une forme de double peine - il semblerait que les précautions qui s'imposaient en ce sens n'aient pas été prises, ce qui reste bien entendu à vérifier.
Enfin, il est anormal que, malgré sa conduite exemplaire en prison, il n'ait pas été autorisé à purger le reste de sa peine en Corse.
Rédigé par : Exilé | 11 mars 2022 à 11:47
Et voilà voilà, ils y sont venus à "l'apaisement".
À tort ou à raison, ce geste de l'administration sera considéré comme une reculade sous la pression de la rue et non comme un progrès. Dommage.
En songeant à toutes les interprétations qui vont aller bon train, et pour une décision qui n'a que vingt jours à peu près, je ne m'étonne plus des fiascos administratifs, y compris dans les circonstances dramatiques, par exemple, l'affaire de l'approvisionnement des chars en carburant, en 40.
Est-ce une fatalité ? Déjà sous Napoléon, une crise sanitaire n'a pu prospérer que grâce aux entraves de l'administration à l'exécution des ordres.
Tant pis, nous mourrons quand même à l'heure dite.
Rédigé par : genau | 11 mars 2022 à 10:40
@ Axelle D | 10 mars 2022 à 20:34
"L’agression de Colonna a duré huit bonnes minutes et, bien que filmée, elle a échappé à la vigilance des surveillants chargés de contrôler (en permanence) les écrans de vidéosurveillance".
Même dysfonctionnement et négligence de surveillance administrative qu'à Nice le 14 juillet 2016 sur la promenade des Anglais, ayant fait plus de 86 personnes tuées par le terroriste islamiste.
Il y a des écrans de surveillance et personne devant ?
Rédigé par : Ellen | 11 mars 2022 à 09:15
Quoi qu'ait fait Colonna et qui a motivé sa condamnation, il est donné par les gazettes comme un détenu exemplaire et il n'y a aucune raison d'en douter.
Sans même parler de l'instinct de conservation, il n'aurait certainement pas fait cause commune avec son agresseur contre un ou des gardiens venus à son secours.
Défaillance individuelle ou mauvaise organisation de la surveillance et de l'intervention ? En tout cas un sérieux coup de balai à envisager !
Rédigé par : revnonausujai | 11 mars 2022 à 08:26
@ anne-marie marson
"Je suis d'accord avec le terme de charlot concernant Marcel P."
Je suis en désaccord avec le propos de Marcel P. Cela étant, il y a d'autres moyens de débattre que de partir directement sur le terme de "charlot".
Essayez de démonter les points un à un. Quand l'aveuglement vous semble intenable à défendre, utilisez des termes plus durs. C'est un peu plus constructif comme attitude.
La position de Marcel P. ne me semble pas ici défendable. Vous auriez pu l'attaquer sur le fond d'abord.
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@ Marcel P
Je vous remercie d'avoir tenu des propos sensés sur la crise ukrainienne.
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@ genau
"Il y aurait de la grandeur dans la reconnaissance de l'erreur. Il y a de la petitesse dans le pinaillage fonctionnaire."
Je vous le confirme.
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@ jacques lefort
"Prendre l'ensemble des Corses
Leur donner un rien d'indépendance
Laisser mijoter à feu doux quelques années
Les laisser régler leurs comptes entre eux
Goûter le résultat ; c'est pas bon ?... alors recommencer"
Cela s'appelle prendre les gens, mêmes ennemis, pour des abrutis. Je ne cautionne pas cette attitude.
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@ Claude Luçon
"Il est triste de voir que depuis des années en France pour se faire entendre, pour que le gouvernement agisse, comprenne les nécessités citoyennes, il faut manifester violemment, il faut casser quelque chose."
La France a toujours, dans l'ensemble, fonctionné ainsi. L'État partant du principe que seule sa parole est légitime dans l'espace public, encourage tous les opposants à d'abord beugler et casser. Une fois que chacun a montré ses muscles, alors seulement s'engage un quelconque dialogue. Après quelques pavés sur les CRS. Il serait effectivement temps d'inverser la logique.
Moi, j'en ai marre de cette non-civilisation qui encourage la violence tout en prétendant la condamner. Et l'État n'est pas seul en faute.
"UN, un seul musulman impose sa loi en prison ? Mais qui dirige cet établissement ?"
Les terros musulmans devraient être détenus séparement. S'ils menacent de mort en prison pour blasphème, il leur faut des prisons à part. Des prisons un peu moins sympas. Même les détenus comme Colonna ont le droit de ne pas être menacés pour leurs opinions religieuses ou non-religieuses.
Rédigé par : F68.10 | 11 mars 2022 à 00:21
@ anne-marie marson | 10 mars 2022 à 22:47
On ne peut raisonnablement pas imputer la responsabilité de l'agression que vient de subir Colonna en milieu carcéral à Jacqueline Gourault, dès lors qu'il s'agit manifestement d'une faute grave consécutive à un manque de surveillance des surveillants pénitentiaires préposés à cet effet, ainsi que de leur hiérarchie directe.
Rédigé par : Axelle D | 10 mars 2022 à 23:45
Il paraît que les demandes répétées d'Yvan Colonna pour être rapatrié en Corse ont été refusées à plusieurs reprises par certains partis politique dont LR et LREM.
Il paraît aussi que la fameuse Jacqueline Gourault s'est occupée du dossier.
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@ Axelle D | 10 mars 2022 à 20:34
Je suis d'accord avec le terme de charlot concernant Marcel P. Je pourrais faire un pastiche à la duvent s'adressant à Robert Marchenoir, sauf que ce commentaire de Marcel P ne fait pas rire.
Rédigé par : anne-marie marson | 10 mars 2022 à 22:47
Bien sûr, bien sûr, encore du mauvais boulot, ne pinaillons pas non plus sur les pinaillages du formulaire, cela n'est pas corse mais français, ce qui ne signifie pas que les Corses ne soient pas français, soyons rigoureux, et ne regardons la sœur qu'à la dérobée.
Il n'en demeure pas moins qu'il n'est pas inutile de rappeler que si le Corse est français, l’État reste l’État, que si Colonna n'est pas rentré purger sa peine, il y aurait des raisons, dont je ne connais rien au demeurant, autres que la pinaille des mitrailles administratives.
Quand on remarque avec les autonomistes le désastre de Côte d'Azur d'Ajaccio ou de Porto-Vecchio, on ne peut que partager avec eux l’écœurement envers les nationalistes accointés aux mafias. À voir comme ces gens aussi splendides que leur terre qu'il défendent à raison avec ténacité se sentent trahis, on se dit qu'il y a là-bas des luttes qu'on ne soupçonne pas et qui ne sauraient se résoudre au si simple bien que réel Arabi fora.
Encore une fois je n'ai aucune information, mais sans tomber dans la paranoïa, j'invite à la tenue vigilante, ce qui n'est peut-être qu'une rixe de cour de prison sera de toute façon manipulé par ceux qui ne peuvent plus cacher de qui ils sont la proie, si le radicalisé de service n'est pas au service de celui-là qui, après avoir divisé les opinions occidentales en excitant leurs atavismes, lèverait bien armée universelle pour enfin régler son compte à l'Occident.
Cela ne m'empêche en rien d'autre part de souhaiter évidemment que le berger tueur de préfet purge sa peine parmi les siens, protégé par la puissante senteur de maquis des nababs en yacht faramineux d'où sortent des naïades, des enfants noirs ou blancs, qui viennent piller en faisant la tête les paillotes et le rosé, avant de retourner dans des nuées de jet-ski aux océans de leur vénalité.
Rédigé par : Aliocha | 10 mars 2022 à 22:27
Les émeutiers corses ont tous moins de 20 ans. Ils n’étaient même pas nés lorsqu’Yvan Colonna a assassiné lâchement le préfet Érignac de trois balles dans le dos. Mais ceci ne les empêche pas d’en faire un héros de "la cause". Consternant !
Rédigé par : Achille | 10 mars 2022 à 21:17
L’agression de Colonna a duré huit bonnes minutes et, bien que filmée, elle a échappé à la vigilance des surveillants chargés de contrôler (en permanence) les écrans de vidéosurveillance.
Et il y a un charlot sur ce blog qui nous dit que "rien ne permet de présumer d'un dysfonctionnement" ajoutant ensuite "Faut-il risquer la vie de surveillants pour des condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité, etc."
Vous avez bien lu, le surveillant de prison derrière sa caméra risque sa vie en ne la quittant pas des yeux, c'est pourquoi il s'accorde de longues pauses sans la regarder, le temps qu'il faut à des détenus de s'écharper à mort. Ce qui évite audit surveillant d'intervenir pour séparer les forcenés, garantissant ainsi sa sécurité !
Elémentaire mon cher Watson !
Mais au fait à quoi sert un surveillant de prison ?
Rédigé par : Axelle D | 10 mars 2022 à 20:34
Yvan Colonna, jugé pour un crime terroriste corse - donc mafieux -, se retrouve incarcéré avec des terroristes islamistes. Cela a de quoi faire des étincelles. Parce qu'on parle d'individus condamnés à des peines très lourdes car une juridiction spéciale a trouvé qu'il était absolument nécessaire de les écarter de la société vu leur dangerosité.
Ce n'est pas parce que les prisons françaises ont beaucoup de problèmes, une absence de moyen induisant une politique de laxisme obligatoire pour obtenir une paix sociale de façade, que tout ce qui se passe est un scandale.
Rien ne permet de présumer d'un dysfonctionnement a priori : le temps est vite long dans une prison, parce qu'il y a des portes et des verrous partout, parce qu'aussi il est évident qu'un événement grave peut vite être cause de sur-incident.
Faut-il risquer la vie de surveillants pour des condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité, ou faut-il qu'ils interviennent en sécurité ?
Faut-il espérer que les surveillants mettent de l'empressement à agir au péril de leur vie plus que nécessaire pour un condamné pour homicide de sang-froid contre un représentant de l'Etat alors que ceux qui parlent aujourd'hui de « la petitesse dans le pinaillage fonctionnaire » n'iront pas fleurir leurs tombes ou donner un kopeck à leurs orphelins ?
Rédigé par : Marcel P | 10 mars 2022 à 19:51
Ailleurs, on peut lire que le Danemark a présenté ses excuses aux Inuits séparés de leurs familles il y a 70 ans pour former une élite danophone.
C'est un geste d'Etat bienveillant.
La France aurait dû s'excuser de n'avoir pas rempli ses obligations de sécurité envers Yvan Colonna. Faute de l'avoir fait, elle justifie en partie les exactions commises par des jeunes gens manipulés et la résurgence de la colère populaire contre l'Etat colonialiste.
Notre France administrative, arrogante, et éprise avant tout de documents CERFA, est incapable de penser autrement. Voilà une belle occasion perdue de démontrer le contraire.
C'est, en petit, la répétition de l'attentat de Sarajevo et de la mort lente de Princip dans sa prison de Theresienstadt.
Une volonté de vengeance d'Etat, qui va jusqu'à trahir ses sujets. Dommage.
Il y aurait de la grandeur dans la reconnaissance de l'erreur. Il y a de la petitesse dans le pinaillage fonctionnaire.
Rédigé par : genau | 10 mars 2022 à 18:37
Marmiton
Prendre l'ensemble des Corses
Leur donner un rien d'indépendance
Laisser mijoter à feu doux quelques années
Les laisser régler leurs comptes entre eux
Goûter le résultat ; c'est pas bon ?... alors recommencer
Rédigé par : jacques lefort | 10 mars 2022 à 17:15
Il est triste de voir que depuis des années en France pour se faire entendre, pour que le gouvernement agisse, comprenne les nécessités citoyennes, il faut manifester violemment, il faut casser quelque chose.
UN, un seul musulman impose sa loi en prison ? Mais qui dirige cet établissement ?
Ce qui n'excuse pas les Corses mais devrait donner à réfléchir à nos politiciens ; ou à nous de les changer !
Rédigé par : Claude Luçon | 10 mars 2022 à 16:56
@ Patrice Charoulet
"Les manifestations de rue sur l'île de beauté ne riment rigoureusement à rien. Sauf si l'on admet que pour ces manifestants l'assassin d'un préfet français est une sorte de héros."
Non. Simplement pour envoyer un message à nos amis et rebelles corses que nous comprenons que tous les terrorismes ne sont pas à mettre au même plan. Que nous savons discriminer la gravité des questions.
La tentative d'assassinat pour blasphème en milieu confiné ne relevait pas du cahier des charges de la punition que l'État français imposait pour Érignac.
On a le droit, des fois, d'être un peu politique. D'envoyer le message que le terrorisme corse, c'est le jeu naturel de tout Etat central confronté à des mouvements séparatistes. Que le meurtre pour blasphème, c'est un terrorisme qui s'en prend à des fondamentaux plus fondamentaux que la question de l'appartenance de la Corse à la France. Envoyer le message que non, ce ne sont pas là le même terrorisme.
Mila ! Colonna ! Même combat !
Bref. Je pousse le bouchon. Mais non, un détenu à le droit de ne pas se faire menacer de mort pour blasphème en milieu confiné. Ce n'est pas parce que cela se passe en prison, Monsieur Charoulet, qu'on doit s'en laver les mains.
Rédigé par : F68.10 | 10 mars 2022 à 16:49
@ Patrice Charoulet | 10 mars 2022 à 15:34
Il ne s'agit pas seulement d'une faute d'orthographe mais surtout de l'ignorance du genre du mot en question. Il ne faut pourtant pas les blâmer... ils n'ont pas Madame Pascale Bilger comme correctrice !
Rédigé par : Antoine Marquet | 10 mars 2022 à 16:25
TOUT ARRIVE
Depuis trente ans, quand on me parle, en mal ou en bien, du « Canard enchaîné », je répète inlassablement : « C'est le seul journal français où je n'ai jamais vu une faute d'orthographe ».
Patatras ! Dans le dernier numéro, en première page, je tombe sur « l'opprobre mondiale ».
Or ce nom, on le sait, est... masculin.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 10 mars 2022 à 15:34
Quelque part dans les années soixante, le Prince Rainier de Monaco eut quelques velléités contre la France, dans un mouvement d’humeur le Général fit savoir que « s’il continue à m’emmerder je lui coupe le gaz et l’électricité ! »
Uderzo et Goscinny ont tout dit sur la Corse et ses aborigènes.
Rédigé par : Savonarole | 10 mars 2022 à 15:09