J'espère qu'on me pardonnera ce billet non engagé du week-end après une semaine très riche sur le plan national et angoissante à l'international.
Mais, de grâce, qu'on m'épargne les commentaires intrusifs, voire indélicats sur le fait que ce billet pourrait concerner mon épouse. Je le répète : pour moi elle est hors concours.
En réalité, depuis toujours, je suis passionné par les discussions en quelque sorte gratuites sur la beauté des êtres ou leur joliesse, les choix subjectifs de chacun, les controverses, pour prendre l'exemple de ma famille, sur la plus ou moins grande attraction de Marlene Dietrich ou de Greta Garbo, les révélations que les goûts de chacun engendrent sur les caractères et leurs dilections privilégiées.
On n'est jamais séduit impunément par telle ou telle esthétique.
Longtemps, j'ai cherché sur les visages et les corps que les magazines spécialisés nous présentaient, dans les mondes du cinéma et du mannequinat, avec une curiosité admirative quand elle était satisfaite, une sorte de perfection dont j'avais l'impression que par contagion elle pouvait nous rendre fiers de ce que nous étions. Certes nous n'étions pas constitués de la même manière mais nous appartenions à la même humanité. Cette grâce sublime, ces figures sans le moindre défaut apparent, ces anatomies dont les lignes complaisaient à l'oeil et à la sensibilité, m'apparaissaient comme un idéal et j'aurais été déçu si mon regard critique et subjectif avait décelé la moindre faille dans ce splendide ordonnancement corporel.
Je n'avais pas l'impression, avec cette dilection exigeante, de mener un combat perdu d'avance car il m'arrivait, rarement mais indiscutablement, de me sentir totalement séduit par ce que je voyais. Par exemple quand Hedy Lamarr ou Gene Tierney s'offraient à notre contemplation. J'entendais bien la réserve habituelle qui soulignait le caractère personnel des goûts mais il n'en demeurait pas moins que ma vision enthousiaste n'avait aucun mal à se justifier et était prête à affronter toutes les contradictions.
Puis tout a changé. Non pas tout, j'exagère, mais ma conception esthétique a évolué. Je ne saurais trop dire à la suite de quoi, sans doute parce qu'au fil de l'âge se dégagent d'autres critères pour apprécier ou non l'apparence d'autrui, on est moins superficiel et que l'excellence de ce qui est visible nous touche moins ou en tout cas autrement.
Comme si, tout à coup, nous avions découvert cette évidence que la perfection, aussi remarquable qu'elle se montre, avait ce défaut, avec son intégrité souvent glaçante, de manquer de l'essentiel qui était précisément la vie, la touche de désordre, le zeste d'anomalie, l'adorable défaut qui donnait au corps ou au visage le charme infini de la singularité et de l'exception. Ce n'est pas à proprement parler de l'imperfection mais le ravissement face à une configuration qui permet de concilier l'admiration majoritaire avec le délice d'une appropriation minoritaire : on sait pourquoi elle est belle et pourquoi elle le reste non pas malgré ces infimes déviations par rapport à la norme dite classique mais à cause d'elles.
Je ne me contenterai pas de répondre, comme dans une pièce de Shakespeare, où l'héroïne était critiquée pour son physique, qu'elle lui arrivait merveilleusement "juste au coeur". Il y a dans le charme des imperfections une lumière plus vive, plus éclatante, plus originale qui est projetée sur les apparences, comme si soudain la froideur s'animait et que l'équilibre indépassable des lignes et des courbes ajoutait du feu et de l'exception à sa configuration qui sans eux serait demeuré splendide, mais c'est tout. Je songe, pour illustrer mon propos, à la si regrettée Monica Vitti dont le nez ne la dégradait pas mais l'embellissait parce qu'il ne la faisait ressembler à personne, qu'elle était unique, qu'elle ne relevait pas d'un genre ni d'un lot mais d'une catégorie dont elle était heureusement la seule incarnation.
Il me semble qu'à ces considérations sur les imperfections ennoblissantes, je pourrais rajouter à ma perception de l'authentique beauté la gravité et l'intelligence du regard, l'animation des traits, la vivacité de l'être tout entier et l'indifférence non affectée à l'égard de soi. Certaines savent trop qu'elles sont belles selon les critères classiques et se promènent dans l'existence comme si elles étaient une sorte de saint sacrement. C'est au contraire la désinvolture souriante par rapport à ce qu'on devine séduisant qui suscite l'attraction : je songe au charme infini d'une Barbara Schulz comparé à la componction de quelques beautés compassées.
Qu'on m'entende bien. Pour vanter ce charme des imperfections, je ne les apprécie que comme un merveilleux complément de la beauté, un compliment spécial que la nature adresse à une jeune fille ou à une femme. Je ne suis pas adepte de la tendance moderne qui dans le monde artistique s'obstine à nous faire don d'apparences tellement banales et quotidiennes qu'elles nous semblent relever non plus d'un gouffre entre elles et nous mais d'une similitude plus grisailleuse qu'exaltante. Il y a des joliesses qui ne nous font pas trembler de bonheur parce qu'elles sont trop fréquentes et qu'on les rencontre, qu'on les regarde et qu'on les oublie. Le contraire, par exemple, d'une Ava Gardner.
Je ne prétends pas, avec ce billet, imposer une vision totalitaire du sexe féminin qui me passionne infiniment plus que les discussions que nous pourrions avoir sur Alain Delon, Clark Gable ou George Clooney. Mais seulement, dans un monde épouvantablement, tragiquement troublé, rendre hommage à ces grâces qui viennent nous rappeler que l'humain est aussi ce qu'elles offrent : flatter un regard, briller parce qu'elles sont.
Dans le petit Robert, on rencontre parfois « Recomm. offic. ». Dans la table des abréviations, c'est explicité par « Recommandation officielle, termes et expressions approuvés ou recommandés par arrêté ministériel, en application des décrets relatifs à l'enrichissement de la langue française. »
À la bonne heure et louable intention !
Tombant sur la définition de « sitcom », je lis : « Anglic. Série télévisée humoristique importée des Etats-Unis, formée de brefs épisodes présentant des personnages dans des situations familières de la vie quotidienne. - Recomm. Offic « comédie de situation ».
Problème : pas une personne sur mille n'aurait l'idée de dire : « En ce moment, je regarde une comédie de situation sur Netflix. »
La recommandation est vaine et le combat perdu d'avance. On peut le déplorer, mais...
Rédigé par : Patrice Charoulet | 17 mars 2022 à 13:43
ON VEUT BIEN TOUT, SAUF MOURIR
Dans ma bibliothèque municipale, un nouveau salarié n'ayant qu'un bras, j'ose lui demander s'il a eu un accident de voiture. Réponse : « J'ai eu un cancer ». Ne voulant pas mourir, on lui a demandé s'il acceptait qu'on lui coupe un bras. Et il a dit : « Oui ».
Je connais quelqu'un, plus âgé que moi, qui, pour cause de diabète, a accepté qu'on lui coupe une jambe.
On veut bien un bras ou une jambe de moins, on veut bien tout, sauf mourir.
Manifestement, peu sont impatients de connaître la seconde vie promise par quelques religions.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 13 mars 2022 à 09:57
Crédulité : Tendance à croire sans précaution, sans esprit critique, sans souci de vérification. (Dictionnaire de l'Académie française)
Plusieurs milliards d'hommes croient des tas de choses sans précaution, sans esprit critique, sans vérification en adhérant à de célèbres religions.
De même pour les victimes d'une foule de sectes. Depuis des lustres, deux rapports parlementaires français ont énoncé les traits qui, réunis, permettent de considérer une association comme sectaire.
Quand un documentaire télé se consacre à une secte, on est surpris de la crédulité dont ont fait preuve les victimes de secte, des années durant. Aucun gourou n'existerait sans la crédulité de ses victimes. Le remède est l'incrédulité. Et l'incrédulité n'est possible que si l'on réfléchit, que si l'on s'informe, que si on lit certains auteurs. L'esprit critique ne se trouve pas dans chaque berceau.
L'école, au lieu de développer la docilité, l'obéissance, la récitation, la soumission, devrait développer la réflexion, l'indépendance, l'humour, l'autonomie.
Ce qui est vrai pour les religions, pour les sectes, est vrai aussi en politique. Tout Etat totalitaire (nazi, stalinien, poutinien) développe par tous les moyens la crédulité... politique. Il s'agit de dominer un peuple de moutons, croyant à tout ce que dit le pouvoir central. Toute vraie démocratie doit aimer l'incrédulité politique.
Aimons l'incrédulité.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 12 mars 2022 à 21:12
Florence Portelli est maire de Taverny (26 000 habitants). Invitée dans une émission humoristique, elle déclare : « Dans ma mairie, on a une armoire des cinglés ».
Il fallait y penser : les cinglés ne manquent pas. Et il y a des cinglés qui envoient des lettres.
Ce blog a de la chance : aucun cinglé, si je ne m'abuse.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 12 mars 2022 à 16:17
Si Léonard de Vinci n’avait pas remarqué sur le visage parfait de Monna Lisa, somme toute assez commun parmi les jeunes femmes bien nées de l’époque, la fossette à peine prononcée qui offrait à son énigmatique sourire un singulier mélange de franchise, d’espièglerie et de candeur, La Joconde serait un tableau banal parmi des centaines d’autres... ou même oublié dans un sombre réduit d’un quelconque petit musée. Parce qu’elle présentait ce délicieux défaut, La Joconde est devenue pour toujours la beauté troublante sans égale, qui, de son regard mi-malicieux mi-ingénu, figé par le pinceau de l’artiste, mais néanmoins semblant animé, dépeint mieux qu’un long discours du meilleur auteur le caractère insondable des sentiments fémininins.
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Holà, camarade Philippe ! Vous voici célébrant la beauté féminine le jour même où le Tsar, en son palais moscovite richement fleuri, le décrète Journée de la Femme et pose ses yeux inexpressifs sur quelques ravissantes jeunes Russes convoquées pour son plaisir en riche robe de cocktail ou en seyant uniforme militaire d’apparat.
Faut-il voir dans cette surprenante coïncidence une concurrence préméditée, un pied de nez hostile à son égard, voire un acte de guerre, susceptible de déclencher l’ire nucléaire du Maître du Kremlin... ou, au contraire, un signe d’allégeance, un geste de soumission, voire un renfort à sa manœuvre de diversion hautement réfléchie qui, durant quelques minutes, a conduit les médias occidentaux à oublier de dénoncer ses crimes en Ukraine, pire à lui accorder de fait et sans le vouloir un zeste d’humanité ?
Alors, camarade Philippe, êtes-vous Zelensky ou Loukachenko ?....
Ouf ! La lecture des commentaires, soumis à la « censure éclairée » de Pascale, apporte la réponse attendue. À votre manière - le maniement des mots plutôt que celui des armes -, vous apportez votre pierre à ce formidable combat lancé contre « l’envahisseur sans âme ». Oser le défier en publiant régulièrement les commentaires de l’antipoutiniste de base Robert Marchenoir est déjà un acte courageux... mais, cette fois, il s’agit d’héroïsme ! Laisser passer dans son message (5 mars à 16:35) que « les Ukrainiennes sont les plus belles femmes du monde » peut vous valoir une fatwa modèle russe...
Rédigé par : Serge HIREL | 10 mars 2022 à 13:19
@ duvent | 06 mars 2022 à 10:35
"Il existe une licence pour le beau, il n'y aura pas de crime, il n'aura pas de juge, il n'existera véritablement que le beau qui est évanoui, mais que l'on sent comme l'on sent, les yeux fermés, la chaleur du feu qui crépite dans l'âtre, et alors ce bien-être qui vous envahit vous promet l'incroyable voyage !
La beauté, c'est une chose étrange, qui réveille en soi le souvenir de l'éternelle harmonie, qui ne réside pas dans la perfection, laquelle est pure illusion, la beauté se cache dans ce léger désordre, cette légère fausse note, cette imperceptible nuance, cet indécelable mystère du sourire, ce pays inconnu au fond de ce regard, dans l'indicible parfum de cette peau, dans la merveille des merveilles que ces mains semblent mouvoir : l'Éternel Monde !
La beauté est là où l'ont déposée les fées penchées sur le berceau, et dans le baiser comme le battement d'une aile de papillon que toutes les mères laissent sur le front de leurs enfants, ils dorment confiants et sereins, il ne savent pas que la cruauté sans fin prépare la guerre, et vous, M. Bilger, pansez déjà les blessures futures avec des souvenirs anciens !"
Vous l'aviez annoncé dans le précédent billet.
Je suis sonné, du grand Cassius Clay, bon... C'est ma façon à moi:
"Mais sa morphologie, sa classe et surtout sa prodigieuse mobilité lui ont permis de créer une sorte de style, un jeu sans précédent chez les hommes de son poids et où l'intelligence affleure à chaque geste." (J.-C. B. @jcbares).
Rédigé par : Giuseppe | 07 mars 2022 à 21:47
@ Jérôme | 06 mars 2022 à 22:03
« La conclusion du journaliste revient à se demander : « Dans un environnement ordinaire, à une heure inappropriée, sommes-nous capables de percevoir la beauté, de nous arrêter pour l'apprécier, de reconnaître le talent dans un contexte inattendu ? » Cette expérience et surtout l'article qui en résulta valurent à son auteur, le journaliste Gene Weingarten, un prix Pulitzer en 2008. »
La conclusion de ce journaliste est de la me*de en branche...
Il conclut en se demandant... Elle est bien bonne, cette conclusion, et sans trop m'avancer, je conclurai que conclure en se demandant, revient à ne rien conclure !
Ils savent le faire, tous les branquignols qui se penchent attentivement sur leur propre sottise, et qui sont si étonnés d'aboutir rapidement au résultat, tellement certain et attendu...
Nous avons aussi lu une certaine actrice, devenue reine du « savoir-vivre », nous apprendre que le maintien est chose bonne et même recommandée. En effet, il ne convient pas de supporter certains comportements inappropriés et pourquoi ne pas le dire sans respect pour la Beauté ?
Savez-vous ceci : il est constant lorsque le gueux crève de faim, de constater un manque total de tenue au moment de se sustenter, ce qui démontre un tas de choses ignobles et sans rapport aucun avec l'art et la beauté de la table !
Voici ma conclusion 1 :
1) Ce violoniste qui ne retient pas l'attention des passants est un musicien comme moi, je suis sculptrice de massepains... Lorsqu'on ne sait pas atteindre par son talent son auditoire c'est qu'il manque l'essentiel, que dis-je, l'essentiel, il manque la substantielle qualité d'artiste. Et se commettre dans une étude faussée, c'est s'abaisser à une manœuvre qui ferait rougir de honte un joueur d'orgue de barbarie.
2) Ce journaliste aurait été inspiré de prévoir une représentation non pas de trois quarts d'heure, à une heure indue, dans un lieu inapproprié, pour des personnes sous les entraves inconnues de lui, mais d'en présenter une chaque jour pendant une année bissextile...
Certains pitres ont l'art de salir ce qui est précieux, ils n'hésitent pas, par un leurre, à se faire valoir à peu de frais.
Voici ma conclusion 2 :
Le prix obtenu pourrait, s'il consistait en feuilles soyeuses, nombreuses, et parfumées, servir la beauté en devenant un excellent torche-c*l ! Expérience significative de notre époque...
Rédigé par : duvent | 07 mars 2022 à 09:00
@ Ninive 06 mars 2022 à 11:09
Obsession Macron ? C’est grave docteur ? Une maladie dont vous ne voudrez pas guérir, tant elle vous enchante, tout à la joie de votre singulière collection d’échecs. Si votre référence suprême est Trump, alors là, pardon, je m’incline, plus rien à dire.
Vous continuerez donc contre vents et marées à enfourcher votre dada, imperméable à la réalité, guettant avec jubilation les faux pas et revers de l’unique objet de votre ressentiment. Les réussites, les succès, le travail acharné resteront lettre morte pour vous. Si aucun imprévu ne vient entraver la marche de Macron vers l’Elysée, vous en reprendrez pour cinq ans, quelle chance pour vous, amusez-vous bien, je vous souhaite bien du plaisir.
Pendant ce temps d'autres s’occupent de choses sérieuses. Certains tentent même désespérément d’éviter une guerre nucléaire capable de nous exploser à la figure. Cela ne doit pas vous déranger, continuez vos petits amusements, on vous préviendra si la situation devient trop dangereuse.
Rédigé par : Cyril | 07 mars 2022 à 00:03
La beauté... pas tous les jours facile.
Me revient en mémoire cette expérience, significative de notre époque.
"Le 12 janvier 2007, Joshua Bell a participé à une expérience menée par The Washington Post à une heure de pointe le matin dans le hall d'une station de métro à Washington. Cet événement a été organisé par le journal dans le cadre d'une expérience de psychologie comportementale sur la perception, les goûts et les priorités.
Joshua Bell a ainsi joué trois quarts d'heure et a récolté 32 dollars (pour un total de sept personnes seulement qui se sont arrêtées un instant pour l'écouter jouer, et sans compter les 20 dollars laissés par l'unique personne l'ayant reconnu).
Le point-clé de cette expérience apparut lorsqu'il eut fini de jouer. En effet, il n'y eut aucune réaction, aucun applaudissement. Une seule personne l'avait reconnu. Personne ne savait que ce violoniste était célèbre, qu'il venait de jouer sur un Stradivarius, et que deux jours auparavant il avait donné à Boston un concert à guichet fermé où les spectateurs avaient payé leur place jusqu'à 100 dollars.
La conclusion du journaliste revient à se demander : « Dans un environnement ordinaire, à une heure inappropriée, sommes-nous capables de percevoir la beauté, de nous arrêter pour l'apprécier, de reconnaître le talent dans un contexte inattendu ? » Cette expérience et surtout l'article qui en résulta valurent à son auteur, le journaliste Gene Weingarten, un prix Pulitzer en 2008."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Joshua_Bell
Rédigé par : Jérôme | 06 mars 2022 à 22:03
@ stephane
…n’oublions pas non plus Michel Le Royer, compagnon de Paturel dans le Chevalier de Maison Rouge, grand seigneur lui aussi, décédé il y a quelques jours…
Rédigé par : sbriglia@stephane | 06 mars 2022 à 20:49
@ stephane | 06 mars 2022 à 14:32
« Merci de ce recadrage et de votre hommage, n'oublions pas André Wilms, immense acteur et Dominique Paturel autrement plus dans nos foyers que Jean-Pierre Pernaut.
C'est lui qui a rendu Dallas populaire tout comme l'Agence tous risques.
Un grand monsieur de la télévision. »
Je pensais qu’en hommage à Dominique Paturel, une chaîne publique aurait procédé à une déprogrammation, ainsi qu'elle le fait habituellement lors du décès d’un comédien célèbre, et diffusé un film ou téléfilm dans lequel il jouait, par exemple "L’ami Fritz" ou un autre - sa filmographie est pourtant bien fournie. Mais rien, nada. Pourtant il le valait bien.
Quant à J-P Pernaut, j’ai dû regarder quatre de ses JT en trente ans, vu que je ne regarde pratiquement jamais TF1. Mais paix à son âme quand même.
Rédigé par : Achille | 06 mars 2022 à 16:36
Nous soumettre une réflexion sur la beauté alors qu'il ne nous est actuellement offert que son négatif, à savoir la laideur de l'actualité, voilà qui apporte une bienvenue bouffée d'air frais dont je vous remercie Philippe Bilger.
Nul n'est insensible à la beauté des formes mais que serait cette beauté d'apparence si elle n'était pas l'enveloppe d'une beauté intérieure, pire ne constituait qu'un leurre dissimulant la laideur intérieure de l'être se parant des atours de cette beauté extérieure ?
La beauté d'un être n'est pas seulement la représentation que l'on se fait de la perfection, elle est bien au-delà l'image reflétée d'un vécu, d'une histoire.
Rédigé par : Michel Deluré | 06 mars 2022 à 16:30
@ Achille
Merci de ce recadrage et de votre hommage, n'oublions pas André Wilms, immense acteur et Dominique Paturel autrement plus dans nos foyers que Jean-Pierre Pernaut.
C'est lui qui a rendu Dallas populaire tout comme l'Agence tous risques.
Un grand monsieur de la télévision.
Heureusement il y a eu Poutine et nous avons échappé à l'hommage aux Invalides pour Pernaut.
Le prochain JPP peut-être ?
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@ Axelle D
Rien sur Jacqueline Gourault ?
Nous attendons votre hommage sous votre bienveillante plume.
Je me fais rire c'est déjà ça.
Rédigé par : stephane | 06 mars 2022 à 14:32
@ sbriglia | 06 mars 2022 à 06:04
Statue... statue... Le ciné-club... Milo ou Mansfield...
https://i.goopics.net/cy33vq.png
Pour s'en remettre:
https://youtu.be/-7t3F897x6E
Rédigé par : Giuseppe | 06 mars 2022 à 14:29
@ Ellen
""Tu te souviens quand nous voulions toutes ressembler à Brigitte Bardot ? eh bien maintenant nous y sommes !"
De qui est-ce ?"
Dessin de Jacques Faizant.
La légende était plutôt (de mémoire): "Tu te souviens quand nous voulions toutes ressembler à Brigitte Bardot ? eh bien maintenant c'est elle qui nous ressemble !"
Rédigé par : Clafoutis | 06 mars 2022 à 11:30
Cher Philippe Bilger,
"Je considère que la campagne menée par LR avec sa candidate fait de ses soutiens, dont je suis, de véritables héros !" (PB sur Twitter)
On n'est jamais mieux servi que par soi-même.
Vous évoquez le charme des imperfections...
Foin de toutes ces subtilités, et vive la perfection, la vraie, celle qui fait de vous un véritable héros, un vrai !
En ces temps redevenus tragiques, on ne peut que vous savoir gré d'être le héraut d'une aussi bonne nouvelle !
Non seulement la France est sauvée, mais Poutine n'a qu'à bien se tenir !
Sois-en éternellement remercié !
Rédigé par : Florestan68 | 06 mars 2022 à 11:17
@ Tipaza | 06 mars 2022 à 09:36
Oui, Toulouse-Lautrec c’était le cas extrême. Encore que la nature l’avait doté d’un organe démesuré par rapport à sa taille, d’où son surnom "La cafetière".
C’était aussi le cas de l'acteur nain Piéral . Tout n’est pas petit chez un nain...
En fait le "truc" de mon ami était très simple. Je vous le confie, il pourra toujours vous servir un jour (encore qu’à nos âges il ne soit maintenant un peu trop tard). Il les faisait rire et comme dit le dicton "femme qui rit, à moitié dans son lit"
Il avait aussi un autre don. Il savait très bien dessiner et était capable de vous faire le portrait d’une fille en quelques minutes. Certaines même acceptaient des dessins plus coquins.
Comme quoi, même les hommes moches ont leur chance avec les femmes. L’inverse est moins évident, mais pas impossible.
Rédigé par : Achille | 06 mars 2022 à 10:47
"Beauté : le charme des imperfections..."
M. Bilger, ce que vous avez osé ici est assez remarquable, et de cela je vous suis infiniment reconnaissante.
Il se déroule en ce moment même un événement d'une incomparable laideur, et cependant, vous, sur le chemin qui est le vôtre, emportez vos lecteurs sur les voies de ce qui ne dure qu'un instant, vers une lumière que tous envient et désirent, celle du spectacle de la beauté...
Chacun y voit ce qu'il est, chacun y cherche ce qu'il porte, chacun y découvre ce dont il rêve depuis le berceau, et alors miraculeusement c'est dans l'imperfection que se cache, croit-il, le beau...
Vous écrivez :
« On n'est jamais séduit impunément par telle ou telle esthétique. »
Pourquoi ?
Il existe une licence pour le beau, il n'y aura pas de crime, il n'aura pas de juge, il n'existera véritablement que le beau qui est évanoui, mais que l'on sent comme l'on sent, les yeux fermés, la chaleur du feu qui crépite dans l'âtre, et alors ce bien-être qui vous envahit vous promet l'incroyable voyage !
La beauté, c'est une chose étrange, qui réveille en soi le souvenir de l'éternelle harmonie, qui ne réside pas dans la perfection, laquelle est pure illusion, la beauté se cache dans ce léger désordre, cette légère fausse note, cette imperceptible nuance, cet indécelable mystère du sourire, ce pays inconnu au fond de ce regard, dans l'indicible parfum de cette peau, dans la merveille des merveilles que ces mains semblent mouvoir : l'Éternel Monde !
La beauté est là où l'ont déposée les fées penchées sur le berceau, et dans le baiser comme le battement d'une aile de papillon que toutes les mères laissent sur le front de leurs enfants, ils dorment confiants et sereins, il ne savent pas que la cruauté sans fin prépare la guerre, et vous, M. Bilger, pansez déjà les blessures futures avec des souvenirs anciens !
Rédigé par : duvent | 06 mars 2022 à 10:35
@ Ellen
"Tu te souviens quand nous voulions toutes ressembler à Brigitte Bardot ? eh bien maintenant nous y sommes !"
Amusante touche d'humour. Merci Ellen.
Merci M. Bilger pour cette analyse de la beauté. Et il y aurait sûrement encore beaucoup à dire. Par exemple j'ai dans mon salon la statue de la Victoire de Samothrace (1 m de haut) achetée au Louvre en 1966 ! Je la trouve toujours d'une beauté parfaite. Mais un jour un ami m'a fait une étrange observation à laquelle je pense chaque fois.
Il m'a dit "elle n'est belle que parce qu'elle est incomplète. Dans sa totalité elle aurait sûrement été moins belle". Et je crois qu'il avait raison car comme on le sait il manque à cette victoire et sa tète, et ses bras et ses pieds. Ce qui a fait dire à un visiteur de mon village qui la voyait pour la première fois "certes c'est une Victoire, mais les vaincus se sont quand même bien défendus !"
Cordialement à tous
Rédigé par : lucterius | 06 mars 2022 à 10:02
Sur un sujet aussi important je trouve qu'il y a vraiment un déficit de réponses et donc de réflexion.
En vrac pour réveiller la foule pas en délire:
Les, si fameux, vases chinois de l'époque Ming, réputés pour leur perfection, avaient tous un léger défaut volontaire fait par le potier, pour ne pas offenser les dieux par une perfection interdite à l'homme.
Par ailleurs, en célébrant l'imperfection dans la beauté, le billet fait le choix du Vrai face au Beau. Vieux sujet que Platon avait déjà tranché, en privilégiant la pure beauté et les Grecs l'ont suivi.
Mieux encore, il y a quelque chose qui dépasse de loin la beauté.
Je dis ça pour Achille | 05 mars 2022 à 21:09 qui ne comprend pas pourquoi son ami, moche, embarquait les filles.
Mais c'est vieux comme le monde, musical ou pictural, Toulouse-Lautrec dont on conviendra qu'il avait bien plus d'imperfections que Gainsbourg et Zemmour réunis, était la coqueluche des ces dames légères de Montmartre, qui l'avaient affectueusement surnommé, "La Cafetière". De quoi le consoler de tous ses défauts.
Que les dames du blog veuillent bien me pardonner cet écart, mais Achille est macroniste et parfois, ou souvent, il faut leur expliquer certaines choses qui devraient êtres tues.
Bon, c'est juste parce que la vodka russe d'hier soir m'a laissé une sacré gueule de bois.
Rédigé par : Tipaza | 06 mars 2022 à 09:36
Ah, le saint Graal de toutes les beautés ne vaut rien auprès de la laideur revendiquée de qui voudrait vendre la recette du bonheur, la promesse sur papier glacé des stars du passé, dont l'on apprend chaque jour à quel point elles étaient shootées aux vitamines des anphétamines. Le divin métastasé use du bistouri pour imposer sa tyrannie jusqu'au Poutine botoxé, il est dur en effet d'attendre et d'attendre toujours pour repousser le terrible constat de n'être pas aimé tel qu'on est, de devoir correspondre au modèle du temps qui, quand il passe, ne se reconnaît plus et doit bien reconnaître les oppressions de la mode qui sait tout niveler pour mieux vendre à la masse son déni démocrate, en ce sens l'Amérique est une Sainte Russie, la Chine un Brésil accompli, et la beauté indienne au bras de l'africaine n'occultera jamais ce que les plus laids savent, on n'est jamais si beau que quand on est aimé.
Rédigé par : Aliocha | 06 mars 2022 à 07:47
Amputée des deux bras ce fut pour moi, ça l’est toujours, la plus belle femme du monde… ses hanches, le galbe de sa poitrine, la déclivité toute en modestie de sa tête, me fascinent…
Elle ne pourra jamais me serrer dans ses bras… peu importe.
C’est une migrante…
De Milo, je crois…
Rédigé par : sbrigliia | 06 mars 2022 à 06:04
L'actrice luxembourgeoise Vicky Krieps, dernière compagne du regretté Gaspard Ulliel, montre tant d'indifférence à son charme naturel que sa présence illumine les films dans lesquels elle a tourné. Pas une beauté classique, indéniablement de petites imperfections, c'est elle que dans le film "Phantom Thread", un grand couturier incarné par l'acteur exigeant Daniel Day-Lewis choisit comme muse et qui lui inspire ses plus belles créations, tant elle est vivante et irradie.
Rédigé par : Cyril | 05 mars 2022 à 23:41
@ Ninive | 05 mars 2022 à 14:43
Quel rapport avec le billet du jour ?
Tel Alexandre Dumas, vous aussi, vous êtes payé à la ligne, mais pour démolir Macron ? Il y a deux jours, comme inlassablement pendant cinq ans, vous avez ressorti cette même vidéo lamentable d'un charlatan italien analysant le caractère de Macron sans jamais l'avoir rencontré.
Pour demain, que prévoyez-vous ?
Et pour les jours suivants, vos attaques sont-elles prêtes ?
Rédigé par : Cyril | 05 mars 2022 à 23:38
"Puis tout a changé. Non pas tout, j'exagère, mais ma conception esthétique a évolué." (PB)
Et voilà, c'est le passage, que l'on peut schématiser, de l'amour à la tendresse.
Pas la tendresse molle, non, la tendresse qui reconnaît en l'autre une humanité imparfaite par nature.
Je ne sais pas pourquoi on considère la tendresse comme moins forte que l'amour.
L'amour est souvent désir de possession, alors que la tendresse est l'acceptation du renoncement à la possession parce que l'autre est au fond une autre soi-même. Il n'y a plus de désir de possession, puisque les deux ne forment qu'un.
Bon, pour les actrices de cinéma dont on contemple les photos, c'est moins schématique, mais il y a de ça... enfin je crois !
Rédigé par : Tipaza | 05 mars 2022 à 22:40
"Tu te souviens quand nous voulions toutes ressembler à Brigitte Bardot ? eh bien maintenant nous y sommes !"
De qui est-ce ?
Rédigé par : Ellen | 05 mars 2022 à 22:19
@ Ninive | 05 mars 2022 à 14:43
Curieux commentaire à propos de "Beauté" ?
Ou vous vous en teniez peut-être seulement au "charme des imperfections"... de Zemmour dans son choix de modèle de gouvernant ?
Il est vrai qu'il y a tant de musulmans maghrébins en Belgique, ses nazis à lui, que l'idée lui est venue de l'envahir dès qu'il sera élu à la présidence ?
À chacun son Ukraine !
Rédigé par : Claude Luçon | 05 mars 2022 à 21:42
@ Vamonos
« La plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu’elle a… »
Et dans ce cas elle le vend…
Rédigé par : Pierre | 05 mars 2022 à 21:36
À noter que l’on remarque plus facilement les imperfections des femmes que celles des hommes. Ceci depuis toujours et d’ailleurs les femmes elles-mêmes sont impitoyables entre elles.
Chez un homme le problème se pose moins.
J’avais un ami qui était plutôt moche - avec un physique à mi-chemin entre celui de Serge Gainsbourg et celui d’Éric Zemmour, histoire de vous faire une idée. En plus il n’était pas non plus spécialement intelligent et cultivé. Pas plus que moi en tout cas.
Eh bien il embarquait toutes les nanas qu’il voulait. Je n’ai jamais compris ce que les filles pouvaient lui trouver.
La séduction s’affranchit parfois des idées convenues.
Rédigé par : Achille | 05 mars 2022 à 21:09
Monica Vitti est décédée le 2 février dernier. Je l’ai découvert en allant sur Google suite à ce billet.
Le décès de J-P Pernaut est passé moins inaperçu. Nous avons eu droit à deux jours d’éloges sur toutes les chaînes d’info continue et généralistes.
Il est vrai que 30 ans de JT c’est pas mal. Plus fort que Roger Gicquel et PPDA.
À noter que ses confrères qui n’ont cessé de se moquer de lui de son vivant, lui reconnaissent, maintenant qu’il est mort, toutes les qualités d’un grand journaliste...
Rédigé par : Achille | 05 mars 2022 à 20:29
La plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu’elle a.
Rédigé par : Vamonos | 05 mars 2022 à 20:21
Une très belle femme
https://youtu.be/tRzCYnz7VkQ
Rédigé par : Jérôme | 05 mars 2022 à 20:08
Je ne sais pourquoi, votre billet m'a fait penser à cette actrice (Brooke Satchwell) qui joue la petite amie de Ray dans Mr Inbetween:
https://marrieddivorce.com/actress/brooke-satchwell-boyfriend-partner-family.html
Une femme resplendissante devant la caméra, mais à qui on ne manque pas de trouver des défauts. Superbes défauts.
À ce propos, j'encourage les lecteurs à regarder cette formidable série, "Mr Inbetween". Fantastique, jubilatoire, drôle, et tellement réaliste !
https://www.imdb.com/title/tt7472896/
Rédigé par : herman kerhost | 05 mars 2022 à 19:39
"Pourtant j'étais très belle, oui j'étais la plus belle des roses de ton jardin !"
https://youtu.be/2ICFtXx546A
Rédigé par : Axelle D | 05 mars 2022 à 18:59
Vous avez bien raison Philippe, la beauté n'est pas une norme.
Rédigé par : Jérôme | 05 mars 2022 à 18:53
Charmant billet, qui nous fait des vacances dont nous avons bien besoin. Judicieuse remarque, qui fait ressortir, par contraste, à quel point toutes les femmes, aujourd'hui, se ressemblent.
Je parle des femmes virtuelles, bien sûr, des femmes sur écran, des vedettes proposées à l'admiration des foules, et jusqu'à la moindre petite jeune fille qui trafique son apparence à l'aide de filtres électroniques sur les réseaux sociaux.
Si seulement elles se contentaient de l'électronique : mais non ! Pas une seule vedette de troisième rang qui ne se fasse faire une bouche de poisson à l'aide d'injections douteuses ; les mères offrent une paire de faux seins à leur fille comme on offrait, jadis, une timbale ou un trousseau.
Les femmes les plus favorisées par la nature n'ont rien de plus pressé que de gâter leur corps par des tatouages dont elles complètent sans cesse la collection.
J'entends bien que l'artifice a de tout temps rehaussé la beauté naturelle, mais il me semble qu'entre le bidouillage virtuel, le saccage du tatoueur et le couteau du charcutier (pardon, du chirurgien), nous avons un peu dérapé dans le n'importe quoi.
À côté de cette promotion systématique d'un modèle de beauté obligatoire, inexistant à l'état naturel et, il faut le remarquer, subtilement marqué par le métissage racial, nous avons le culte du laid qui se donne libre cours : les "couturiers" (il faut le dire vite) et les magazines de mode semblent avoir décidé de nous infliger des mannequins dont le visage, l'expression, le corps et l'allure rivalisent de laideur, d'étrangeté et d'agressivité.
Plus leur apparence suscite le malaise, plus elles font la gueule et mieux ça vaut. Si, en plus, elles sont obèses, alors là, c'est le nirvana.
C'est pourquoi il est fort rafraîchissant de se voir plongé dans un grand bain de noir et blanc, en compagnie de Gene Tierney, Ava Gardner, Monica Vitti, Ingrid Bergman, Lauren Bacall, Audrey Hepburn...
Et tout en se gardant de s'égarer dans l'actualité, on relèvera que les Ukrainiennes sont les plus belles femmes du monde.
Pour finir, je m'en voudrais de ne pas relever cette pique selon laquelle "certaines savent trop qu'elles sont belles selon les critères classiques et se promènent dans l'existence comme si elles étaient une sorte de saint sacrement", ce qui est, tout de même... sacrément bien trouvé.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 05 mars 2022 à 16:35
Le charme des imperfections, mais c'est que la beauté est indéfinissable par essence, elle dépend de tant de paramètres culturels et personnels.
Chaque culture a essayé d'établir sa propre définition, les Grecs sont parmi ceux qui ont porté cette définition de la beauté avec le plus de rigueur, au point qu'on parle encore de beauté grecque.
Il y a eu des tentatives de la définir mathématiquement avec le nombre d'or qui participe de cette harmonie dont est porteuse la beauté.
La nature même s'en est mêlée mathématiquement avec la suite de Fibonacci que l'on trouve dans de nombreuses formes biologiques.
Le billet parle des imperfections, qui n'en sont pas toujours pour l'observateur, mais ne parle pas de la beauté du diable.
Qu'est-ce que la beauté du diable ?
C'est une beauté prédatrice qui s'offre à voir, à contempler, pour prendre, alors que la beauté naturelle s'offre pour le plus grand plaisir de l'observateur, sans rien demander en échange.
Ceux qui ont lu la lettre de candidature de Macron ont dû être atterrés de son vide abyssal, nombreux sont ceux qui auraient fait aussi bien. Pas moi évidemment, j'aurais fait mieux ;-) mais c'est un autre sujet, et vous êtes autorisés à ne pas partager mon sentiment. ,-)
En même temps ceux qui ont visionné le clip de campagne du même Macron ont pu voir à l'oeuvre cette beauté du diable prédatrice de bulletins de vote.
Avec un travail de photo et d'éclairage digne du studio Harcourt des années 1950-1960, par lequel passèrent toutes les stars des belles années du cinéma romantique.
Macron joue de ses yeux bleus, de son sourire aux lèvres légèrement écartées laissant voir sa dentition, les dents du bonheur, selon la vox populi.
Et cette façon de parler à un interlocuteur qui debout l'"oblige" à lever les yeux sans cesse. Symbole d'élévation voulue du personnage, il regarde vers le haut, il est en élévation, pas encore en lévitation, mais on devine que ça ne va pas tarder. ;-)
Mais tout est faux dans le personnage, emblématique du mensonge visuel pour capturer les suffrages de l'innocent peuple naïf ou supposé tel.
À l'inverse, par un effet miroir, on ne peut pas dire qu'il y ait quelques imperfections dans le visage chez Zemmour. il est Imperfection, avec majuscule, mais tout est vrai chez lui. À défaut de la beauté visuelle, il a pour lui la beauté de la sincérité, peut-être la plus belle. Celle qu'on découvre sur le tard avec l'âge comme le remarque le billet.
Mais celle-là est inutile et peut être même dangereuse pour celui qui la porte en politique.
Rédigé par : Tipaza | 05 mars 2022 à 15:14
Après lecture de ce billet, avec une économie nationale en péril, par sécurité, Philippe nous annoncerait qu'il a souscrit un paquet d'actions du Crazy Horse Saloon, un investissement sûr et durable ne nécessitant que l'énergie humaine, et, au second degré, il fait un rien de publicité pour nous inciter à aller y admirer l'esthétique féminine, qui a d'ailleurs très évolué en s'affinant au fil des ans, et y dépenser quelques sous ?
Voir ces demoiselles dans le plus simple appareil mais avec un masque anti-Covid cachant leur nez doit mettre leurs yeux en évidence :)
Rédigé par : Claude Luçon | 05 mars 2022 à 12:37
Je ne prétends pas, avec ce billet, imposer une vision totalitaire du sexe féminin (...)
Mais combien de ces personnes adulées pour leur beauté ont-elles terminé leur vie sous un aspect nettement moins attirant ?
Pourquoi d'autres, au contraire, ont-elles bien vieilli sans avoir eu besoin de faire appel à des artifices ?
Une question de reflet de l'âme, peut-être ?
Rédigé par : Exilé | 05 mars 2022 à 12:03
les discussions que nous pourrions avoir sur Alain Delon, Clark Gable
Je crois savoir que Clark Gable avait une petite imperfection: ses oreilles étaient tellement décollées qu'il fallait les fixer en arrière avec du ruban adhésif avant une prise de vues...
Sur un autre plan, notons qu'il a fait la guerre dans l'aviation de son pays, contrairement à d'autres baroudeurs de cinéma.
Rédigé par : Exilé | 05 mars 2022 à 11:36