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16 mars 2022

Commentaires

Achille

@ Marcel P | 28 mars 2022 à 18:59

Je vois que vous accordez une grande attention à mes commentaires. Y compris ceux qui ne vous sont pas destinés. Vous ne devriez pas, vous vous faites du mal pour rien. Au risque de vous décevoir, les vôtres m’indiffèrent complètement. Radotage sans intérêt, culture "wikipédesque", aucun humour. Franchement on doit s’ennuyer ferme chez vous. Détendez-vous, allez faire une balade en forêt. Vous vous sentirez mieux. Et puis si vous pouviez aussi m’oublier, ce serait parfait ! :)

Marcel P

@ Achille

Tant que vous colporterez des fausses informations, que vous déformerez lamentablement les propos d'autrui et que vous insulterez des gens qui se battent pour les leurs, je n'en resterai pas là.
Ce type de propos ne peut pas rester sans réponse.

Je pourrais vous expliquer qu'il n'y a pas besoin d'avoir une haute idée de soi pour estimer largement vous survoler. Vos déclarations mises bout à bout parlent d'elles-même.

Achille c'est : « L'insulte est l'arme de ceux qui n'ont pas d'arguments », « Je n’échange qu’avec les gens capables de s’exprimer sans insulter leur interlocuteur ».

Achille, c'est aussi : « type infatué », « les gens de votre espèce ont un nom : les sots », « monsieur culbuto », « Zelensky marionnette dirigée par la bande à Biden. Normal pour un ancien comique » « Zelensky [...] bien incapable de se défendre tout seul. Faut pas jouer avec la queue de l’ours quand on est un petit gringalet d’1m 60-50 kg » « Nous n’avons manifestement pas la même conception du con », etc.

F68.10

@ Achille
"Mais je le dis moi-même ! Je pense que les oligarques russes ne vont pas tarder à s’en charger car ils n’apprécient pas du tout que leurs yachts de luxe soient bloqués en rade de Saint-Tropez et de Nice."

Les oligarques n'ont quasiment aucun pouvoir de ce style. Il furent oligarques (c'est à dire avec un pouvoir politique formant une "oligarchie") juste après la chute de l'URSS. Poutine les a depuis dressés, et ce ne sont plus que des portefeuilles sur pattes pour lui. Seul son cercle rapproché à un réel pouvoir sur lui, et bien que la grogne semble y monter, Poutine les tient d'une main de fer.

Il n'est même pas certain que Poutine soit renversable en interne. Ce qui suggère un scénario d'évolution à la nord-coréenne.

Les sanctions n'ont qu'un seul principal but: asphyxier l'offensive russe et ainsi leur fixer de facto une date butoir à partir de laquelle leur offensive en Ukraine devra s'avouer vaincue. Poutine semble aimer se faire asphyxier.

"Une chose est sûre, ce n'est certainement pas à Joe Biden, "le monsieur La Gaffe" des États-Unis, de s'en charger !"

Au détail près que la Russie a explicitement menacé de l'arme nucléaire en cas de "risque existentiel" pour la Russie, selon sa doctrine nucléaire. Le sous-texte de la "gaffe" de Biden est dans ce contexte bien simple: "Monsieur Poutine, vos frappes nucléaires, c'est en cas de risque existentiel pour la Russie, pour l'État russe, ou pour votre petit personne et votre pouvoir personnel ? Êtes-vous l'État, Monsieur Poutine ? Le risque dit existentiel, le personnalisez-vous, ou pas ? Au fait, l'Ukraine c'est la Russie ? Ou pas ?"

Bref, c'était une façon de s'attaquer aux non-dits du bluff nucléaire.

Monsieur Biden a donc très bien fait.

Monsieur Poutine, de son côté, ne se gêne pas pour dire que Monsieur Zelensky doit dégager.

Deux poids, deux mesures, Achille...

Et rappelons que Poutine taquine non seulement l'Ukraine au niveau de la Crimée et du Donbass, mais aussi le Nagorno-Karabakh, l'Ossétie du Sud, l'Abkhazie et la Transnistrie dans cette seule zone du monde.

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@ Bill Noir
"Il me turlupinait peu... pas du tout même... pour moi c'était un tâcheron dûment rémunéré de la cellule élyséenne chargé de la com dans les blogs"

Merci de me rappeler que je dois prendre le temps de vérifier si mon virement depuis l'Élysée a bien percuté mon bilan bancaire...

Je vous suggère de considérer une autre hypothèse: j'ai une indépendance d'esprit, une capacité de réflexion personnelle, et une documentation infinie avec Internet à bout de clics. Et beaucoup trop de temps libre depuis que ma vie personnelle se limite à la seule activité de créer de nouvelles mathématiques afin de tenter de retrouver une voie vers une occupation professionnelle après que la médecine a intégralement détruit ma vie, mes finances, mes droits civiques et ma santé dans le but avoué et auto-satisfait de me soigner. Tentative dont la productivité commence à se matérialiser depuis j'ai réussi à scier un prof retraité de Paris 7 sur son propre domaine de spécialisation. "Vous êtes de toute évidence mathématiquement très créatif." En attendant, je me documente sur tout. Et j'ai donc réponse à tout. C'est aussi simple que cela.

Déjà, petit, je lisais les encyclopédies pour me distraire.

"Je sautais sa production... rentrer dans son jeu était contre-indiqué !"

C'est pourtant ainsi qu'on confronte les idées des uns et des autres. Sans cela, les partis politiques ne sont que des chapelles, et la politique se résume alors à un seul rapport de force entre des gens qui refusent de grandir intellectuellement et qui s'isolent dans leurs idéologies en pratiquant un protectionnisme intellectuel. "Cachez cet argument que je ne saurais voir !"

Et si nous ne faisons pas mourir les mauvaises idées par l'argumentation, il ne nous reste alors qu'à faire mourir les gens qui les tiennent. Ce qu'on appelle la guerre, ici entre totalitarisme poutinien et nazisme ukrainien.

C'est pour cela que les arguments importent, et que le protectionnisme intellectuel mène à la guerre. Il suffit de penser à l'islam pour s'en convaincre: voilà une mauvaise idée qui refuse de mourir et qui prend donc les armes.

Bill Noir

@ Marcel P
@ F68.10

Vos réponses répétées me rappellent le blog du sieur Rioufol (« Liberté d'expression » tu parles !) dans le temps où je n'avais pas été mis à la porte… c'était avant Madame Covid ; il y avait là un commentateur qui se dissimulait sous le pseudo de « Macronien », tout de suite on savait à quoi s'en tenir !
Il était prolifique, très… il intervenait des dizaines de fois par jour… attention ! il écrivait parfaitement… il était sans reproche sur la grammaire, le vocabulaire, la stylistique… il aurait plu à notre ami Charoulet !

Il était très documenté sur les questions qu'il abordait… on n'aurait pas été étonné si on nous avait dit que c'était un professionnel de la com. Je lui ai répondu une ou deux fois… il était courtois… son domaine d'extension recouvrait allègrement tous les agissements de notre Président… il était documenté comme ce n'est pas possible ! Beaucoup de familiers du blog lui répondaient vertement… il était brave !

Il me turlupinait peu… pas du tout même… pour moi c'était un tâcheron dûment rémunéré de la cellule élyséenne chargé de la com dans les blogs, voire plusieurs individus formant équipe, cette hypothèse était osée, je sais, mais je m'y tenais… je sautais sa production… rentrer dans son jeu était contre-indiqué !
Face à ce genre de « phénomène » le plus sage, et le plus percutant, c'est de passer son chemin sans voir.

Ce que je vous dis là, chers camarades, c'est pour parler pour ne rien dire. Et je ne sais même pas vraiment pourquoi je vous le dis !
Bonne journée à vous.

Achille

@ Marcel P | 27 mars 2022 à 17:35

En somme à partir du moment où je ne suis pas d’accord avec vos certitudes, je suis forcément un imbécile qui ne comprend rien, c’est ça ?
Vous me faites penser à Coluche qui connaissait quelqu’un qui donnait des leçons d’intelligence mais qui n’en avait pas un échantillon sur lui.
Il y a du Zemmour dans votre raisonnement. Le type infatué qui se prend pour le phare de l’humanité.
Je vous laisse avec la haute idée que vous vous faites de vous-même. Les gens de votre espèce ont un nom : les sots. Courteline les adorait, moi ils m’amusent un moment et puis, à la fin, je me lasse.
Restons-en là. Tout échange avec vous est sans intérêt.

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@ F68.10 | 27 mars 2022 à 20:11
« Et c'est effectivement aux Russes de déposer Poutine. Pourquoi n'aurais-je pas le droit de le dire ? »

Mais je le dis moi-même ! Je pense que les oligarques russes ne vont pas tarder à s’en charger car ils n’apprécient pas du tout que leurs yachts de luxe soient bloqués en rade de Saint-Tropez et de Nice.

Une chose est sûre, ce n’est certainement pas à Joe Biden, "le monsieur La Gaffe » des États-Unis, de s'en charger !

F68.10

@ Achille
"À noter que la Maison-Blanche a minimisé les propos de Joe Biden qui a traité Poutine de "boucher" et déclare que ce dernier n'avait pas à se maintenir au pouvoir. Ce n'est absolument pas à lui de décider du maintien ou pas de Poutine au pouvoir, ceci quels que soient les actes de guerre qu'il a commis."

Position chinoise. Il y a des conditions, pourtant, dans lesquelles un État perd ses droits à sa souveraineté. Un exemple:

"Le rapport suivant du High Level Panel on Threats, Challenges and Change, intitulé "Un monde plus sûr : notre responsabilité partagée" (A/59/565) et le rapport du Secrétaire général de 2005 dans "Davantage de liberté : vers le développement, la sécurité et les droits de l'homme pour tous" (A/59/2005) ont souscrit au principe selon lequel la souveraineté d'un État s'accompagne de l'obligation de l'État de protéger son propre peuple, et que si l'État ne veut pas ou ne peut pas le faire, la responsabilité incombe à la communauté internationale d'utiliser moyens diplomatiques, humanitaires et autres pour les protéger." -- Bureau de la prévention des génocides et de la responsabilité de protéger des Nations unies.

"La seule solution pour aboutir à la paix est la négociation."

Il n'y a pas de négociation. Si quelqu'un rentre chez vous pour vous assassiner, la marge de négociation est assez restreinte: il convient de le descendre. Et l'Ukraine est entièrement en droit, en tant qu'entité souveraine, de se défendre et d'inviter autrui à intervenir sur son sol. C'est d'ailleurs ce qu'a fait Bachar quand il a appelé la Russie à la rescousse.

Macron devrait tenir des propos un peu plus durs. S'il ne fait pas, c'est parce que l'opinion publique française a tendance à baisser son pantalon face aux dictateurs, mais aussi parce que la France, étant la seule puissance nucléaire de l'Union européenne, est une des mieux placées pour garder le contact. Surtout en période de présidence de l'UE.

Je vous ferais aussi remarquer que c'est la Russie qui a débranché le téléphone rouge mis en place pendant la guerre froide en prévision de telles situations... on fait mieux si on veut donner des chances à la "négociation"...

"On va finir par regretter Donald Trump, un peu fou, mais avec qui la paix mondiale n'a jamais été menacée."

Donald Trump a flingué les coopérations avec ses alliés, aussi bien européens qu'australiens, au profit d'un pivotage trop unilatéral vers l'Asie. Le retrait d'Afghanistan a d'ailleurs été décidé par Trump au mépris des positions de ses alliés européens.

Je me permets aussi, vu que vous encensez actuellement Trump, de vous signaler cette vidéo en date en 2018:

Trump (condensé): "Je dois dire que cela m'attriste que l'Allemagne fasse du négoce massif de pétrole et de gaz avec la Russie, que vous devez contrôler. L'Allemagne paie des milliards et des milliards de dollars à la Russie. Nous protégeons donc l'Allemagne. Ainsi que la France. Ainsi que tous ces pays qui, néanmoins, s'en vont négocier des gazoducs avec la Russie, payant de ce fait des milliards qui finiront dans les coffres de la Russie. Tout en s'attendant à ce qu'on les protège de la Russie. Je trouve cela particulièrement incorrect. [Propos suivis de répétitions trumpiennes au sujet de la Russie, de Schröder, des 70 % d'apports en gaz russe en Allemagne, de l'inaction des précédents présidents US à ce sujet et de la fin de cette complaisance américaine dommageable à l'OTAN, du manque de contribution allemand à l'OTAN, s'élevant à 1 % du PIB contre 4,2 % pour les Américains, et du manque de volonté allemand en la matière, étalant l'effort de hausse de financement de l'OTAN jusqu'en 2030, suivi d'une critique de l'hypocrisie allemande et de l'inaction de l'OTAN en la matière.]"

Stoltenberg (OTAN): "Vous savez, l'OTAN est une alliance de 29 nations, et nous avons parfois des différences d'appréciation et des désaccords. Mais la force de l'OTAN, c'est que malgré ces différences, nous avons toujours su nous unir [et bla bla bla...]"

Trump: "Comment pouvez prétendre à l'unité quand un de vos membres se fournit en énergie auprès de la personne contre laquelle vous et moi sommes censés vous protéger ??"

Stoltenberg: "Parce que nous comprenons quand lorsque nous sommes unis dans nos rapports face à la Russie, nous sommes plus forts. Et..."

Trump: "Non. Vous ne faites qu'enrichir la Russie. Vous n'êtes pas unis dans vos rapport avec la Russie. Vous enrichissez la Russie."

Stoltenberg: "Je crois que, même pendant la guerre froide, les alliés de l'OTAN faisaient du négoce avec la Russie. Il y avait des désaccords sur le type de négoce que nous devions..."

Trump: "Le commerce, je trouve cela magnifique. Je pense que l'énergie, c'est une tout autre histoire."

Discussion otanienne qui remet deux ou trois choses en perspective, je trouve...

Il n'y aura pas de paix possible tant que Poutine sera en place. Et même un fois déposé, la paix ne sera pas gagnée. Et c'est effectivement aux Russes de déposer Poutine. Pourquoi n'aurais-je pas le droit de le dire ?

Marcel P

@ Achille

Je ne vois pas où vous voulez en venir avec votre « monsieur culbuto ».
Que l'on soit clair : votre pensée sur Biden, sur les USA, sur Marine Le Pen et sur Emmanuel Macron, tout cela, c'est du même tonneau : de la mélasse. Vous montrez avec insistance que vous ne comprenez rien de ce que vous lisez, que vous n'avez pas les clefs et moyens d'évaluer la qualité de vos sources et que vous n'avez pas la capacité de retransmettre un propos fidèlement.

On vous parle de deux personnes, Churchill et de Gaulle, qui ont refusé la paix contre l'Allemagne, l'un dans la plus grande illégalité. Exactement ce que vous reprochez aux Ukrainiens. Vous répondez qu'on vous parle de Roosevelt et de Yalta/Potsdam. Complètement hors-sujet.

Vous ne comprenez rien, ni aux Ukrainiens, ni aux Russes. Vous êtes l'incarnation même de l'Occident qui fait rire Poutine. Vous avez la réaction qu'il espérait globale côté européen : alors qu'il envoie ses chars, le petit Achille est impressionné et proclame leur avancée inéluctable (en déformant le propos d'un militaire au passage), insulte et traite de fou prétentieux les Ukrainiens qui se battent quand même et, comme si ce n'était pas assez, détourne ensuite le sujet sur les déclarations et faits et gestes de tel ou tel non-Russe et non-Ukrainien.

Achille

À noter que la Maison-Blanche a minimisé les propos de Joe Biden qui a traité Poutine de "boucher" et déclare que ce dernier n’avait pas à se maintenir au pouvoir. Ce n’est absolument pas à lui de décider du maintien ou pas de Poutine au pouvoir, ceci quels que soient les actes de guerre qu’il a commis.

La seule solution pour aboutir à la paix est la négociation, ce que s’efforce de faire Emmanuel Macron qui se garde bien de tenir des propos guerrier à l’encontre de Poutine.
D’ailleurs Marine Le Pen elle-même a soutenu aujourd’hui le président dans sa démarche recherchant un accord de paix, chose suffisamment rare pour le souligner.

D’ailleurs Joe Biden est réputé pour ses gaffes à répétition.
On va finir par regretter Donald Trump, un peu fou, mais avec qui la paix mondiale n’a jamais été menacée.

Achille

@ Marcel P | 27 mars 2022 à 13:41

Et voilà notre monsieur Culbuto qui nous renvoie en 1940, avec de Gaulle, Churchill, Roosevelt...

Il a juste oublié Staline., invité à la conférence de Potsdam. Par contre de Gaulle, méprisé par Roosevelt, n’y était pas.
Quand je vous dis que l'on ne peut comparer deux époques espacées de 80 ans ! Avec le temps, des alliés deviennent des ennemis, surtout quand des enjeux géostratégiques et commerciaux prennent le dessus.
Vous pas vouloir comprendre. C'est pas grave !

Marcel P

@ Achille
"On nous rejoue la petite musique "Si les Ricains n’étaient pas là". Merci oncle Sam !"

En effet. Avec Achille, on traiterait de Gaulle et Churchill de clowns et on se soumettrait au premier dictateur menaçant, Hitler, Staline, mais peut-être même Degrelle ou n'importe quel autre !
La petite musique que vous voulez entendre, c'est Pétain annonçant à la France la soumission, avec tous les gens très censés qui ne voudraient pas suivre Charles de Gaulle qui aurait, paraît-il, pris le melon.

Les Européens se feraient balader ? Mais vous méritez de vous faire balader ! Poutine ne dirait pas autre chose. Vous croyez qu'il vous respecte ? Vos propos sont pour lui l'incarnation même de la décadence. Vous avez besoin d'une laisse : vous ne comprenez pas pourquoi les Ukrainiens se battent, ni pourquoi les Russes se battent. Vous n'avez rien de tout ça en vous. La défense de son pays, ça ne représente rien pour vous. La grandeur de son pays non plus.

« Cela fait 22 ans que Poutine est au pouvoir. S’il avait voulu conquérir l’Ukraine, puis la Pologne et quelques autres Etats satellites de l’ex-URSS, il l’aurait fait depuis longtemps. »

Vous étiez persuadé que l'Ukraine se ferait "bouffer" en trois jours parce que vous êtes un nabot mental : la mentalité de défaitiste désorganisé qui a conduit à la défaite française dans la Seconde Guerre mondiale. Même quand le présent vous montre qu'en fait, ce n'est pas si facile de conquérir un peuple de combattant, cela vous dépasse.
Et vous y allez en analyse géopolitique niaise, comme si Poutine n'avait pas changé au fil des années, comme si la Russie avaient eu les moyens d'une offensive à tout moment, etc.

« Ses exigences, au départ, se limitaient à ce que l’OTAN n’installe pas ses ogives nucléaires en Ukraine »

Qu'est-ce que c'est encore que cette désinformation ? Combien de mensonges ou de bêtises allez-vous colporter ? D'où sortez-vous une absurdité pareille ? À quel moment il serait question d'ogives nucléaires, ici, en Ukraine, plutôt d'ailleurs qu'en Pologne ou Lituanie ?

« Vous voulez dire les copains de l’Ukraine que Zelensky a rameutés, vu qu’il est bien incapable de se défendre tout seul. Faut pas jouer avec la queue de l’ours quand on est un petit gringalet d’1m 60-50 kg. »

Lorsque vous tenez ce genre de propos, je me dis que j'aimerais bien vous croiser dans la rue. Histoire de rire. D'expérience, ce genre de propos sont toujours ceux de carpettes. Les mêmes qui font les nerveux et serrent les poings lorsqu'ils sont en bande. Vous êtes capable de vous défendre tout seul, vous ? Permettez-moi d'avoir un a priori négatif.

Mais, après tout, on peut s'amuser à affirmer que l'invasion russe de l'Ukraine était un complot de l'OTAN pour humilier la Russie, exterminer ses généraux, faire disparaître le ministre de la Défense, etc.

Autre blague russe amusante ? 33e jour de l'opération spéciale de 3 jours : la réussite est si éclatante qu'il a fallu démontrer aujourd'hui qu'on n'a pas exécuté le ministre de la Défense pour son résultat.

Autre blague russe ? Notre opération de dénazification en Ukraine a : bombardé un mémorial du génocide nazi, tué un survivant du génocide nazi, entraîné une campagne de déportation.

Autre blague russe ? L'OTAN s'étend systématiquement dans notre voisinage
- Oh non !? L'OTAN attaque et annexe des pays ?

Claggart

@ Achille 25 mars 22 h 39
"La Russie est une des plus grandes puissances militaires mondiales"

Cette affirmation mérite d'être nuancée, au regard de ses dépenses militaires, estimées en 2020 à environ 63 milliards USD, somme toute de l'ordre de celles des principaux pays européens, Allemagne, France et UK dont les dépenses s'échelonnent entre 50 et 60 milliards USD.

À titre de comparaison celles des USA en 2020 se montaient à environ 800 milliards USD, soit près de 40 % des dépenses mondiales (environ 2 000 milliards USD en 2020).

À ce sujet je recommande la lecture de l'audition du général Schill, chef d'Etat-Major de l'Armée de Terre (CEMAT), devant le Sénat, qui souligne les faiblesses de notre armée, inadaptée à une guerre de haute intensité car ne pouvant à court terme déployer qu'une force de l'ordre d'une brigade.

De quoi refroidir les proclamations belliqueuses de nos va-t-en-guerre.

stephane

Le pire avec les Américains, c'est qu'ils sont capables de ramasser, au rabais, les participations européennes dans les entreprises russes. Entreprises qui seront les premières à reconstruire l'Ukraine une fois la paix actée.
Après s'être bradée aux Américains, l'Europe brade ses intérêts étrangers tout en acceptant l'embargo sur l'Iran.
Les Allemands continuent de payer d'une manière ou d'une autre, comme ils l'ont fait avec le rachat de Monsanto.
Pour sauver l'Ukraine, vive le gaz de schiste.
Bradons, bradons... polluons, polluons...
Dans 5 ans il y aura du boulot pour les banquiers d'affaires.

Achille

Zelensky ironise en se demandant si l’OTAN n’est pas dirigée par Moscou
Lui, par contre, on se demande s'il n'est pas une marionnette dirigée par la bande à Biden. Normal pour un ancien comique.

Quant à Joe Biden, il a traité Poutine de "boucher". On sent tout de suite qu’il est pour la recherche d’un consensus de paix avec la Russie.

Les Européens sont en train de se faire balader ! Reste à savoir à qui profite ce conflit. Pas difficile à deviner : vente d’avions de chasse aux Allemands, vente de gaz de schiste à la communauté européenne, hégémonie des États-Unis sur le sol européen. Ils vont pouvoir imposer leur volonté et emmagasiner les profits commerciaux et politiques de la situation.
On nous rejoue la petite musique "Si les Ricains n’étaient pas là". Merci oncle Sam !

Aliocha

Invoquer la sainteté de la part de quelqu'un qui refuse la connaissance du religieux ne peut qu'ajouter à la confusion générale.
Le spectre des Indiens d'Amérique viendra bien vite détruire les tentatives de justifications impériales qui, aujourd'hui plus que jamais, ne peuvent que constater l'échec du désir dominant qui ne sait qu'aboutir à la destruction démocratique, car fondé sur le mensonge que la vérité saurait imposer sa domestication, terme révélateur que les autocrates trouvent la justification de leur barbarie dans la dénonciation de cette hypocrisie.

Le retrait américain en témoigne et le discours martial de Biden avouait hier que la problématique est universelle et intérieure politiquement à chaque culture qui, tant qu'elle en restera à l'architecture sacrée archaïque, ne saura trouver sa cohésion qu'en se définissant un ennemi qui lui permet d'éviter de se confronter à cette réalité décrite par le texte judéo-chrétien.

Chaque culture contredit alors l'effort nécessaire et engageant chaque individu qui les constitue de choisir librement d'adhérer à cette description qui fonde nos Constitutions, la liberté jamais ne sera obligatoire, même si elle exige d'être défendue pour permettre à l'humanité d'avoir une chance de choisir d'assumer son humanité.

Tant que nous ne prendrons pas la mesure de cette solidarité indispensable que l'Occident ne sait montrer et démontrer que quand il est attaqué, soixante-dix ans de paix n'aboutissant qu'à la réification des luttes intestines où le citoyen se permet de s'endormir aux conforts de l'opulence à contempler la mer en traitant Macron de Kadyrov, des Ukrainiens devront toujours retourner au fossé du Chemin des Dames se rappeler qu'à oublier veille et prière incessante sont la condition même de notre condition. Rien jamais n'est acquis, chaque égoïsme prépare le retour barbare si nous ne savons pas accorder l'attention nécessaire aux petits Russes comme aux petits Indiens, plutôt que de recommencer à des fins de profits monstrueux, à universaliser numériquement le lynchage d'une meute qui toujours se retournera conte le Napoléon de service qui pensait édifier au nom de la liberté ce qui n'est qu'un retour à la domestication et à la dictature, osant appeler sainteté ce qui n'est qu'archaïsme dont on refuse la connaissance au service de sa poire sacrée.

Aussi tout cela est bien mal engagé et il n'est pas étonnant que nous ne sachions pas chez nous appliquer les lois, puisqu'à l'extérieur nous avons eu besoin de nous placer sous l'ombre des armes de destruction massive qui ne sont que l'expression que nous ne savons pas individuellement nous gouverner à l'intérieur et que les conservateurs, s'ils veulent survivre et respecter leur ordre bienvenu, devront progresser jusqu'à eux-mêmes se l'imposer au point que les progressistes ne pourront s'en passer pour proposer leur progrès symétriquement bienvenu lui aussi, retournant les violences mimétiques du sacré qui indique l'embouchure du saint où le bien clairement discerné aura su renoncer au mal ainsi en réciproque défini et où chacun, ayant domestiqué en pleine connaissance les montures de sa propre violence, pourra avec autrui commencer à travailler à l'édification de ce royaume parfaitement décrit, celui où l'on ne hait plus l'ennemi, n'admirant plus la force et ne méprisant plus le malheureux, renonçant au désir impérial de le domestiquer pour mieux partager l'aventure mirifique offerte à l'humanité de savoir incarner la vérité qu'alors nous aurions su nommer.

Le plus ahurissant et qui confine au fantastique est qu'il suffirait de croire en cette incroyance, reconnaissant que l'humain sait réaliser ses rêves, genau alors pourrait aller voter plutôt que de cauchemarder à cautionner l'horreur qui n'inspire que pitié.

Achille

@ Tipaza | 26 mars 2022 à 23:47
« Vous montrez une ignorance de la politique étrangère des USA. Je ne reviens pas sur l'annexion de la Californie, du Nouveau-Mexique, de l'Arizona et du Texas qui appartenaient au Mexique, considérant que ces annexions font partie de l'expansion du pays, que tout le monde a l'air de trouver normale, sauf les Mexicains évidemment. »

Bien vu !
À noter que les Amériques ont été totalement colonisées par les Espagnols, Portugais, Britanniques et dans une moindre mesure par les Français.
Les "Indiens" ou plutôt Amérindiens ont tous été parqués dans des réserves, quand ils n’étaient pas tout simplement anéantis. Et Joe Biden se permet de donner des leçons d’humanité et se porter comme garant de la liberté et de la démocratie.
Les femmes d’Afghanistan sont en train de défendre leurs droits, à commencer par l’enseignement des jeunes filles, depuis que ce pays a été laissé aux mains des Talibans, mais manifestement la communauté internationale regarde ailleurs. Son problème c'est le manque de gaz, de pétrole, de céréales.
En France ce qui préoccupe le citoyen c’est son pouvoir d’achat et le prix du carburant.
À chacun ses petits problèmes du quotidien...

F68.10

@ Tipaza
"Mais connaissez-vous l'histoire des Philippines ? Je vous invite à vous plonger au moins dans Wiki, vous qui avez toujours des références dans votre besace."

Bon, écoutez, s’il faut jouer à l'idiot, faisons-le: je précise donc mes propos pour les mal-comprenants.

L'ordre mondial devint le nouvel ordre mondial après la Première Guerre mondiale où on inventa le droit international. En effet, comme les États ne disposaient pas de droit international, il n'y avait pas de moyen clair et net de tirer au clair la responsabilité précise de X ou Y dans l'engrenage des alliances qui menèrent à la Première Guerre mondiale. Le modèle westphalien était prouvé inadéquat.

La Seconde Guerre mondiale prouva à la face du monde que la SDN, c'était mignon, mais qu'il fallait quand même peut-être avoir un nouvel nouvel ordre mondial. Donc on a essayé de créer un truc qui s'appelle l'ONU. Avec des mécanismes juridiques un peu plus costauds, mais toujours pas vraiment contraignants.

Vos guerres du dix-neuvième s'inscrivaient dans une mentalité dans laquelle à peu près tout le monde trouvait normal d'envahir un État et de lui déclarer la guerre pour résoudre les problèmes. La guerre, cela permettait de se distraire, en somme. Certes, on se faisait un peu plus mal qu'avant, mais cela restait fun. À partir de la Première Guerre mondiale, on a commencé à ne plus trouver cela très fun, bien que nous aurions dû le comprendre dès la guerre de Sept Ans, la 0-ème guerre mondiale.

Donc, votre exemple philippin, il est bien mignon, mais il relève d'un statut pré-ONU. Il y eut bien sûr des guerres chaudes menées pendant la guerre froide. Mais la seule fois où les États-Unis ont vraiment enfreint la charte de l'ONU, c'est Grenade. Où ils ont envahi. Ils ont réglé un problème, puis sont repartis. En un an, Grenade redevenait souveraine.

Maintenant, les problèmes identitaires des Philippins avec l'anglais, voyez-vous, Monsieur, c'est le lot de tous les pays dans le monde qui ont fait face à la colonisation, et même de ceux qui sont passés entre les gouttes de cette colonisation. C'est simplement le résultat d'une domination culturelle qui se fait ou se perpétue par le jeu naturel de la communication, des immigrations, de la pénétration de la science et de normes juridiques et culturelles qui, à défaut d'être moralement supérieures, se révèlent davantage viables ou difficilement expugnables. OK, cela fait pleurer les Philippins. Cela fait pleurer les Indiens. Cela fait pleurer les Africains. Ils nous en veulent. Très bien, vous dis-je: ce genre de chose est inévitable, et CE N'EST PAS UNE INVASION MILITAIRE NI N'EST COMPARABLE À UNE QUELCONQUE FORME DE VIOLENCE POLITIQUE DICTATORIALE ET ENCORE MOINS DE GUERRE.

Navré de l'écrire en gros caractères, mais la protection d'une culture qui se sent assaillie politiquement NE LÉGITIME AUCUNEMENT LA VIOLENCE POLITIQUE. Je l'écris aussi en gros caractères pour bien faire comprendre à tous les aficionados de Marine et d'Éric que s'ils s'imaginent comparer l'incursion des kébabs et des voiles à des bombardements de villes, ils ont un sérieux grain. Une culture, en France, par exemple, se défend en promouvant un modèle culturel par des œuvres culturelles de divers types. Une culture, cela se crée, cela se travaille. Cela ne se repousse pas par les armes. On ne peut combattre des idées par les armes. On ne peut combattre que des gens par les armes. On peut combattre les djihadistes par les armes. On ne peut gagner contre le djihadisme par les armes, mais seulement au moyen d'autres idées. De la même manière que les Philippins ne peuvent gagner contre les idées américaines autrement que par leurs propres idées et non par les armes.

C'est valable pour les Philippins face à l'influence nord-américaine. C'est valable pour les Français face à l'islam ou même face à l'influence anglo-saxonne, qui semble bien pire que l'islam, à en lire certains.

Restreignez-vous donc à la période de mon propos: celle après la création de l'ONU, qui est le moment où les États-Unis se sont fait les défenseurs du nouvel nouvel ordre mondial. C'est là que mon argumentaire s'applique. Les États-Unis mènent parfois des coups, des "regime change" depuis l'extérieur, comme à Cuba où ils ont échoué. Mais même quand ils envahissent l'Irak ou l'Afghanistan, ce qui relève de réelles invasions, ils ne le font pas pour annexer le pays ou mettre des gens à leurs bottes comme des pantins. Ils mettent en place des régimes qu'ils font tout pour confier à la population civile, même si la population civile n'en veut pas.

Les Russes, eux, annexent.

Loukachenko, c'est à lui tout seul une annexion de la Biélorussie par la Russie.

La voilà, la différence. Maintenant, vous pouvez cracher tout votre soûl sur les US, cette différence de comportement avec la Russie est tellement flagrante que l'équivalence morale n'existera, au fond, que dans votre esprit. Il n'y a pas d'équivalence morale qui tienne.

Nous sommes maintenant en train d'assister à l'émergence du nouvel nouvel nouvel ordre mondial. Sera-t-il multilatéral et encadré par le droit onusien avec un ou deux flics qui iront péter les genoux aux génocidaires pour leur apprendre à s'agenouiller ? Ou sera-t-il "multilatéral" au sens où personne n'osera critiquer une nation qui fera la guerre à une autre et encore moins intervenir sous prétexte que ce serait ne pas respecter la souveraineté d'un État que de lui interdire d'exterminer un autre État ou une minorité religieuse ?

Les États-Unis proposent un modèle où on va buter les génocidaires jusque dans les chiottes. La Chine propose un modèle où on soutient les génocidaires tant que la lettre formelle de la souveraineté est respectée. Comme au Myanmar. Comme en Russie.

Ce ne seront pas les Illuminati qui décideront de la forme de ce nouvel nouvel nouvel ordre mondial. Mais bien l'humeur mondiale, qui devra trancher la question suivante: est-ce que c'est parce que j'aime pas ces répugnants ricains sans culture (et ces nazis d'européens de l'ouest, pour reprendre les éléments de langage de RT...) que je dois me réjouir qu'on donne carte blanche aux génocidaires ? Plus brutalement: Madeleine Albright ? Pour ou contre ? Génocider les Bosniaques, pour ou contre ?

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@ Achille
"Bon je constate que nous ne sommes d’accord sur rien. Mais c'est pas grave. Comme ils disent sur CNews : « Pourquoi faudrait-il que nous soyons tous d'accord ? »"

Parce que la situation actuelle est l'exemple type de question où il aurait convenu que nous fassions mourir nos idées fausses avant d'en arriver à la situation présente, où il convient maintenant de faire mourir l'autre pour faire mourir les idées qu'il tient. Faire mourir le totalitarisme poutinen ? Ou faire mourir le nazisme ukrainien ? Telle est la question.

Si vous causez anglais, je vous conseille d'admirer cet échange entre un Géorgien et un Anglais pro-russe. Si vous ne voyez alors toujours pas le problème qu'il y a à ressasser le passé de la collaboration ukrainienne sous le nazisme au point de déclencher une troisième guerre mondiale pour 900 pauv' pathétiques nazillons du bataillon Azov... si vous êtes prêt à détruire 8 milliards d'êtres humains pour vous débarrasser de 900 néo-nazis qui osent graisser les balles qu'ils adressent aux Tchétchènes de graisse de porc (crime suprême de racisme pour les antiracistes du monde arabe qui s'imaginent que leur bigoterie est plus sacrée que celle des autres), je me dois alors de vous informer que vous avez complètement perdu contact avec la réalité à force de souhaiter ardemment que cette guerre n'ait pas lieu.

Cette guerre est inévitable, et les tensions qu'elle a mises en place sont maintenant là pour rester. Elles ne pourront pas décroître tant que Poutine ne partira pas et tant que la Russie, par le biais d'une réelle liberté d'expression, ne s'ouvrira pas aux influences culturelles extérieures, y compris l'américanisation, qui permettra que le débat transnational sur les modèles sociétaux de gouvernance puisse enfin inclure la Russie.

Ce qui est le seul moyen de bâtir la paix à long terme.

Le Kremlin bloque cette nécessaire évolution.

Tipaza

@ F68.10 | 26 mars 2022 à 17:43
"Vous avez vu une seule réelle conquête d'annexion de la part des US ? Pas moi. "

Vous montrez une ignorance de la politique étrangère des USA.
Je ne reviens pas sur l'annexion de la Californie, du Nouveau-Mexique, de l'Arizona et du Texas qui appartenaient au Mexique, considérant que ces annexions font partie de l'expansion du pays, que tout le monde a l'air de trouver normale, sauf les Mexicains évidemment.

Mais connaissez-vous l'histoire des Philippines ?
Je vous invite à vous plonger au moins dans Wiki, vous qui avez toujours des références dans votre besace.
Après avoir aidé les Philippines à prendre leur indépendance contre l'Espagne en 1898, les USA les occupent en 1899 et mènent une guerre d'occupation qui fit quelques centaines de milliers de morts, avec des massacres auprès desquels ce qui se passe en Ukraine relève de l'anecdotique.
Plus grave car il s'agit de culture, la langue américaine remplace la langue locale.
Finalement en 1935 un statut de semi-autonomie est accordé et les Philippines deviennent indépendantes en 1946 après la défaite des Japonais qui avaient occupé le pays.
Depuis, les deux langues, le philippino et l'américain, sont les langues légales, avec une prépondérance de l'américain pour les affaires officielles.

La chose s'est reproduite avec Cuba, sous une forme un peu différente. Après avoir aidé Cuba a obtenir son indépendance, les USA ont occupé l’île de 1901 à 1902, puis de 1905 à 1908, puis ont placé l’île sous statut de protectorat jusqu'en 1934.
Je fais bref, renseignez-vous également sur l'histoire de Porto-Rico, très liée et dépendante pour le meilleur et le pire des USA.

Depuis, il est vrai que les USA ayant échoué dans l'occupation et l'annexion brutale, se contentent de mettre des hommes à leur solde pour maintenir plus qu'une influence, une autorité sur des pays d'Amérique du Sud.
La chute d'Allende a été manipulée par les USA.
Que ce soit une bonne chose pour éviter de voir le Chili sombrer dans le communisme peut se discuter ce n'est pas le sujet, mais on ne peut pas dire comme vous le faites que les USA ont les mains pures et blanches concernant leur politique étrangère, surtout dans leur zone d'influence continentale.

Achille

@ F68.10 | 26 mars 2022 à 17:43

Bon je constate que nous ne sommes d’accord sur rien. Mais c’est pas grave.

Comme ils disent sur CNews : « Pourquoi faudrait-il que nous soyons tous d’accord ? » 😊

F68.10

@ Achille
"Et l'impérialisme américain il relève de quoi ?"

De la sainteté.

Vous avez vu une seule réelle conquête d'annexion de la part des US ? Pas moi. Vous avez un problème avec l'idée d'empêcher les Serbes de génocider les Bosniaques ? Vous avez un problème avec l'idée de déglinguer Saddam, qui a envahi le Koweït, gazé les Kurdes de Halabja, qui faisait du shopping à l'uranium au Niger, qui donnait des passeports diplomatiques à des terroristes patentés, et qui fut un des plus brutaux dictateurs du 20e siècle ? Vous avez un problème à l'idée d'une riposte après le 11 septembre ? Vous avez un problème avec le fait qu'ils assurent via le parapluie nucléaire otanien la dénucléarisation de l'Europe ? Vous avez un problème avec l'idée qu'ils s'opposent à la prolifération nucléaire en Iran et en Corée du Nord ? Pas moi.

Après, oui, ils ne sont pas toujours très propres et font de belles bourdes. Mais aucune comparaison morale possible avec la Russie. Je vous fais la liste des guerres d'annexion que mène la Russie depuis un petit bout de temps ?

"Et l'antisémitisme ukrainien il relève de quoi ?"

Les juifs vivent en Ukraine depuis 1000 ans, et si vous connaissiez un peu l'histoire ukrainienne, vous sauriez que les juifs ont eu des rôles socialement ambigus et font simultanément partie intégrante de la société ukrainienne. Même la politique nazie en Ukraine fut un moment historique bien compliqué qu'on ne peut simplifier à de l'antisémitisme, car des personnages philosémites y ont participé dans un contexte où les juifs ont eu des rôles politiques importants pendant tout le 20e. L'antisémitisme ukrainien, c'est 5 % des Ukrainiens qui ont un problème à avoir un voisin juif, contre 30 % des Lituaniens. Demandez aux Français, pour voir...

Le néonazisme d'un mouvement comme Azov n'est pas dominant dans la société ukrainienne, faisant 3 % des votes au Parlement et 0 siège au Parlement. Dans des contextes d'affirmation de l'identité nationale ukrainienne, bien sûr que les mouvements ultranationalistes vont avoir le haut du pavé. Mais la comparaison avec le nazisme ne fait aucun sens. Il s'agit ici d'une démocratisation avec les mouvements nazis sous contrôle démocratique. Soucions-nous davantage des tendances autocratiques en France... mais soucions-nous aussi, certes, que cette guerre ne renforce les néonazis ukrainiens en en faisant des héros de guerre une fois la paix revenu. D'où l'importance de soutenir les démocrates.

"On ne peut pas comparer la Russie qui est une des plus grandes puissances militaires mondiales avec les États-Unis, avec la Corée du Nord qui dispose de quelques bombinettes à tête nucléaire."

Non, Monsieur. Les bombes nucléaires n'y font rien. Ce n'est pas parce que la Russie a plein de bombes qu'elle est respectable. Quand je fais la comparaison avec la Corée du Nord, je ne fais pas référence au nucléaire, mais bien à la notion de totalitarisme. Un totalitarisme n'est pas accessible au dialogue démocratique transnational car les médias y sont vissés pour garantir la cohérence dudit totalitarisme. Un totalitarisme est donc politiquement ingérable depuis son voisinage, et pose donc des risques de sécurité avec un coût économique très conséquent.

La leçon du 20e siècle, c'est que les démocraties ne peuvent pas coexister avec des dictateurs psychopathes et totalitaires. Poutine est une dictature personnelle. Si encore la Russie était, comme du temps du communisme, une dictature collective d'un parti unique, une coexistence pacifique serait plus envisageable et réaliste. Cela le devient de moins en moins...

"Mais ce que vous excluez constitue le point central du problème de ce conflit."

Non. J'ai fait une évaluation sans l'arme nucléaire, affirmant que l'OTAN écrasait alors la Russie. Puis, aussi, une évaluation avec l'arme atomique, affirmant qu'il fallait apprendre à mener des guerres conventionnelles limitées face à des puissances nucléaires. C'est en effet là le monde qui vient, comme entre Inde et Pakistan, si les US n'arrivent pas à enrayer la prolifération nucléaire comme en Iran.

"Vous voulez dire les copains de l'Ukraine que Zelensky a rameutés, vu qu'il est bien incapable de se défendre tout seul. Faut pas jouer avec la queue de l'ours quand on est un petit gringalet d'1m 60-50 kg."

Non. Je veux dire qu'il y a un réel problème de démocratisation du monde slave et est-européen, et qu'il va falloir défendre cette démocratisation. Que ce soit en Serbie, en Ukraine ou en Russie. Et même en Hongrie et en Pologne. C'est à ce prix qu'on peut bannir la guerre d'Europe et l'unifier culturellement et politiquement pour pousser un modèle de société basé sur la résolution pacifique de nos conflits internes et le progrès scientifique, technique, économique et moral.

Et Zelensky s'en sort très bien. Il n'a pas à rougir. L'armée ukrainienne a fait la preuve qu'elle est capable et respectable. Tenir tête militairement à la Russie, pas grand monde ne l'a tenté, et cela fait longtemps que les combats aériens n'ont eu cet acharnement. Je tire mon chapeau à l'armée ukrainienne. Et je légitime de continuer à les armer. Sans complexes.

"Cela fait 22 ans que Poutine est au pouvoir. S'il avait voulu conquérir l'Ukraine, puis la Pologne et quelques autres Etats satellites de l'ex-URSS, il l'aurait fait depuis longtemps."

Non. Poutine est passé par plusieurs phases. C'est à partir de 2007 qu'il change progressivement sa doctrine géopolitique en reniant définitivement l'héritage d'Eltsine. L'invasion de l'Irak fut pour lui le point de bascule où il comprit que son modèle autoritaire n'était pas compatible avec les ouvertures que les US, l'UE et l'OTAN se sont acharnés à lui proposer. Le raidissement date de 2007. Et, depuis, il affirme répétitivement que la souveraineté des Etats baltes et de la Pologne, c'est de la foutaise.

Vous négligez aussi les dynamiques dans les pays ex-soviétiques d'Asie centrale. Le Kazakhstan, par exemple, est un allié de la Russie, y compris sur un plan ethnico-culturel. Mais les sanctions font naître des failles entre la Russie et ces pays. Comme l'Ouzbékistan, qui s'est significativement distancié de la Russie, allant presque jusqu'à condamner l'invasion de l'Ukraine.

Donc, non, Monsieur Poutine a un échiquier assez large a gérer, avec l'OTAN à la porte. Et le fait qu'il n'ait pas envahi auparavant ne signifie rien. Il a mis en place ses pions un à un, les couvrant de la propagande et des mesures dites actives à la RT pour faire passer la pilule dans le monde et en Europe. C'est une tâche progressive. Maintenant, ses intentions, on les connaît, depuis 2007, et elles visent bien l'Europe de l'Est.

"Tout comme les USA ne voulaient pas que les Russes installent leurs ogives nucléaires à Cuba dans les années 60. Même cause, même effet, sauf quand il s'agit des Américains, bien sûr !"

Des tentatives des changement de régime comme les US le firent à Cuba ne sont pas comparables à des invasions totales comme celle en cours. Vous omettez aussi le rôle du Mexique dans sa complaisance avec les services de renseignement russe, si vous voulez pousser l'analogie. Mais non, pas comparable.

Monsieur Poutine nie simplement les accords ayant mis fin à la Guerre froide, et garantissant l'indépendance des pays d'Europe de l'Est. Allez dire aux Polonais qu'on s'en moque de leur indépendance... et la Russie maquille ces viols en nous rejouant la logique des blocs et des zones d'influence. Alors qu'on en sortait depuis 1990.

Et vous tombez dans le panneau en faisant la comparaison avec Cuba. Alors que l'OTAN a toujours refusé l'adhésion de l'Ukraine et qu'il n'y avait pas un missile nucléaire otanien en Ukraine. Mais bien maintenant des missiles nucléaires russes autorisés en Biélorussie. Ce qui ne vous fait pas vraiment grimper au cocotier.

"Oui cela m'effraie comme beaucoup de gens qui redoutent une guerre nucléaire. Étant septuagénaire, je voudrais bien profiter de la petite dizaine d'années qui me reste à vivre..."

Votre confort personnel est secondaire face à des enjeux géopolitiques de cette nature.

Achille

@ F68.10 | 25 mars 2022 à 14:06
« La première des conséquences, c'est qu'une victoire éclair de la Russie sur l'Ukraine serait suivie dans la foulée d'une offensive russe à Suwałki en Pologne pour relier Kaliningrad à la Biélorussie. »

Cela fait 22 ans que Poutine est au pouvoir. S’il avait voulu conquérir l’Ukraine, puis la Pologne et quelques autres Etats satellites de l’ex-URSS, il l’aurait fait depuis longtemps.
Ses exigences, au départ, se limitaient à ce que l’OTAN n’installe pas ses ogives nucléaires en Ukraine. Tout comme les USA ne voulaient pas que les Russes installent leurs ogives nucléaires à Cuba dans les années 60. Même cause, même effet, sauf quand il s'agit des Américains, bien sûr !

« C'est pour cela qu'il importe que l'Ukraine l'emporte. »

Vous voulez dire les copains de l’Ukraine que Zelensky a rameutés, vu qu’il est bien incapable de se défendre tout seul. Faut pas jouer avec la queue de l’ours quand on est un petit gringalet d’1m 60-50 kg.

« En termes de pure guerre conventionnelle, l'OTAN écrase la Russie. Si on se limite à une évaluation excluant l'arme nucléaire, il n'y a aucune raison de ne pas intervenir en Ukraine. »

Mais ce que vous excluez constitue le point central du problème de ce conflit, car Poutine ne se limitera plus, désormais, à une guerre dite "conventionnelle". Si l’OTAN attaque la Russie, c’est la guerre mondiale assurée sur fond de bombes atomiques.

« La leçon est maintenant claire: la Russie doit être traitée comme une Corée du Nord européenne, et sa démocratisation forcée est la seule issue imaginable pacifiant l'Europe à terme. Une nipponisation, en somme. »

On ne peut pas comparer la Russie qui est une des plus grandes puissances militaires mondiales avec les États-Unis, avec la Corée du Nord qui dispose de quelques bombinettes à tête nucléaire.

« L'impérialisme russe relève de la psychiatrie. »

Et l’impérialisme américain il relève de quoi ?

« Sans même parler de l'antisémitisme forcené de ces antinazis de Russes, d'Européens et même de bruns. »

Et l’antisémitisme ukrainien il relève de quoi ?

« Que cela vous effraie, je le comprends. Mais les conséquences, voyez-vous... les conséquences... »

Oui cela m’effraie comme beaucoup de gens qui redoutent une guerre nucléaire. Étant septuagénaire, je voudrais bien profiter de la petite dizaine d’années qui me reste à vivre – si, évidemment d’ici là je ne suis pas frappé d’un AVC, d’une crise cardiaque, d’un cancer foudroyant de la prostate, ou encore du dernier variant de la Covid-19 - sans être atomisé par un missile russe. La Lorraine n’est qu’à une heure de portée d’un missile nucléaire !

F68.10

@ Achille
"« Les sanctions contre la Russie sont arrivées un peu tard » nous dit Zelensky. Autrement dit le soutien logistique, médical et militaire de l'Europe, c'est bien, la condamnation unanime des pays de l'Europe, c'est la moindre des choses, l'accueil des femmes et des enfants ukrainiens c'est normal, mais combattre la Russie frontalement aurait été préférable. Ceci quelles qu’en soient les conséquences. Ben voyons !"

Il n'y a de Dieu que l'OTAN et Zelensky est son prophète. OTAN hu Akbar !!

Vous évoquez "les conséquences". Mais quelles sont-elles ?

La première des conséquences, c'est qu'une victoire éclair de la Russie sur l'Ukraine serait suivie dans la foulée d'une offensive russe à Suwałki en Pologne pour relier Kaliningrad à la Biélorussie. Une cinquantaine de kilomètres de liaison en territoire polonais à conquérir pour les Russes. Ce serait la Troisième Guerre mondiale. La vraie. Je vous rappelle que la Russie a déjà effacé la Pologne des cartes. Trois fois. La Russie aime bien envahir la Pologne... rappelez-vous le pacte Ribbentrop-Molotov.

C'est pour cela qu'il importe que l'Ukraine l'emporte.

En termes de pure guerre conventionnelle, l'OTAN écrase la Russie. Si on se limite à une évaluation excluant l'arme nucléaire, il n'y a aucune raison de ne pas intervenir en Ukraine.

Avec l'arme nucléaire, la donne est différente. Et la position de l'OTAN qui consiste à laisser la Russie se présenter à la face de l'Univers et de l'Histoire en l'agresseur nucléaire avant de monter les tours à notre tour est la plus raisonnable au sens précautionneux du terme.

Moi, je pense qu'il convient d'apprendre à mener des guerres conventionnelles limitées contre des puissances nucléaires. Certains pays sont déjà dans cette situation où ils n'ont d'autres choix que de savoir mener de telles guerres conventionnelles limitées contre une puissance nucléaire. L'Inde s'en farcit déjà deux, de telles puissances: le Pakistan et la Chine.

La Russie est une autre paire de manches, de par la position démentielle de sa doctrine nucléaire revendiquant la méthode de l'escalade préventive et considérant les petites frappes nucléaires comme étant, au fond, conventionnelles.

Péter quelques bombes en mer Noire ou en mer du Nord pour nous rejouer le tsunami de Doggerland de l'an -6000 et noyer l'Angleterre ou l'Ukraine sous des vagues de 15 mètres, après tout, c'est pas trop radioactif, hein... c'est aquatico-écolo. C'est propre.

La leçon est maintenant claire: la Russie doit être traitée comme une Corée du Nord européenne, et sa démocratisation forcée est la seule issue imaginable pacifiant l'Europe à terme. Une nipponisation, en somme.

Quiconque s'oppose à cela n'est pas notre ami.

Car les conséquences d'un statu quo (actuellement inexistant) face à la Russie auront des coûts militaires, économiques, diplomatiques, extrêmement conséquents. Vous, qui vous souciez des conséquences, devriez vous soucier des réelles conséquences d'avoir une Corée du Nord hostile à nos portes pendant un bon demi-siècle. Avant sa réimplosion en 2070 comme jadis en 1990, suivi du même cycle et du même sketch qui nous a menés de 1990 à 2022. Et qui nous mènera de 2070 à 2100, date de la Quatrième Guerre mondiale.

L'impérialisme russe relève de la psychiatrie.

Sans même parler de l'antisémitisme forcené de ces antinazis de Russes, d'Européens et même de bruns. Même les Chinois voient désormais des juifs, des Illuminati et des francs-maçons partout... Ayant un nom de famille qui semble juif alors qu'il est breton pur porc (le pâté Hénaff, le pâté du mataf) je vous garantis que les bruns, qu'il s'agisse des Chinois, des Indiens, des Africains ou des Arabes, sont à 100 % dans le délire antisémite dès que je critique la propagande de RT.

Je suis donc forcé de reconnaître, alors que je le niais, que l'antisémitisme qui apparut lors de la conférence de Durban sur le racisme en 2001 relève d'une belle et bien réelle réalité. Et c'est un des moteurs sous-tendant l'efficacité de la propagande de RT. Propagande victimaire qui permet de justifier le chantage nucléaire russe.

Si jamais la Russie nous balance une bombinette nucléaire, je vous garantis que ces antisémites bruns seront convaincus que les nazis de Blancs que nous sommes se seront atomisés tout seuls dans le seul but de jouer la victime et d'empêcher la résurrection de la Sainte URSS. Parce que, voyez-vous, le capitalisme, c'est les juifs et le racisme. Et tout ça, c'est les Blancs. Sauf l'URSS.

Donc, si, Monsieur. Je vous confirme qu'il devient urgent de trouver des moyens autant diplomatiques, médiatiques que militaires pour tenir tête au chantage nucléaire russe et à son agression impérialiste en Ukraine.

Que cela vous effraie, je le comprends. Mais les conséquences, voyez-vous... les conséquences...

stephane

À titre personnel, je partage la position comme quoi ce n'est pas en n'achetant plus d'hydrocarbures russes qu'on va affaiblir la Russie. Le pétrole que l'Europe n'aura pas acheté sera vendu ailleurs au prix fort.

D'aucuns veulent que les multinationales quittent la Russie et abandonnent un outil industriel financé à coup de milliards (la devise importe peu). Ben voyons, ce serait, après la perte de centaines de milliards des emprunts russes du début du siècle, un nouveau cadeau.
En gros c'est nous allons punir les Russes.
Comment ?
Eh bien c'est simple, on leur donne toutes nos multinationales, nos usines implantées là-bas, et on leur laisse nos participations dans des champs de pétrole et de gaz, ainsi que dans des compagnies gazières et pétrolières.
Poutine ne demande que cela, et l'Europe le lui offre sur un plateau.
Par qui sommes-nous dirigés ?
Et dans 100 ans, les Russes referont le même coup.
Quand je vois les pinaillages qu'il y a eu avec les Grecs...

À propos, qu'est-ce qui poussait les citoyens à être en faveur de l'Europe ?
Dissiper le risque de guerre, la solidarité, la mutualisation.
C'est réussi !!
Que la France garde bien pour elle seule la bombe atomique, qu'elle s'arme, l'ennemi est peut-être bien plus proche qu'on ne l'imagine.
Et dans tout cela, les Etats-Unis fourguent leur gaz de schiste, leurs missiles et leurs avions aux Allemands.
L'Allemagne d'abord.
La France n'en a-t-elle pas marre d'être cocue ?

Achille

« Les sanctions contre la Russie sont arrivées un peu tard » nous dit Zelensky.

Autrement dit le soutien logistique, médical et militaire de l’Europe, c’est bien, la condamnation unanime des pays de l’Europe, c’est la moindre des choses, l’accueil des femmes et des enfants ukrainiens c’est normal, mais combattre la Russie frontalement aurait été préférable. Ceci quelles qu’en soient les conséquences. Ben voyons !

Lodi

@ Axelle D

Eh bien, devoir défendre Total, assez peu populaire, ne m'a pas tellement surpris.
Dire qu'il faut soit faire une vraie guerre économique, soit prendre sa pelle et son seau, non plus.

Mais lire ça :

"Concernant enfin Zelinsky, il est hélas parfaitement clair qu'il se prend pour un guérillero, une sorte de réincarnation de héros des temps bibliques et le champion intransigeant d'une cause juste où il pourrait tout demander (y compris l'aide aveugle des Européens tels que nous jugés lâches) sans rien donner en retour."

Quel ton envers un dirigeant que je trouve à la fois héroïque et modéré, savoir combattant et négociateur !

Mais le pire est que vous dites que nous devrions exiger quelque chose de lui en échange de l'aide que nous donnons à son pays.

Ça alors !

Parce que le fait qu'en se battant pour sa liberté, ce pays le fasse aussi pour celle de la Pologne et de toute l'Europe donc la nôtre n'est pas, déjà, un paiement, si on veut employer ce terme, et un paiement d'un prix exorbitant ?

Sans compter, puisqu'on compte, que les infrastructures et les maisons sont en ruine.

Quand je disais que critiquer Total ne servait qu'à masquer nos propres fautes... Outre la lâcheté de certains, on voit l'avidité d'autres : des gens qui perdent tout pour ne pas perdre la liberté...
Des gens qui se battent pour la nôtre.

Eh bien ! On dit qu'ils ne donnent pas assez.
Quelle avidité !

Axelle D

@ sbriglia 24 mars 2022 à 18:11

L'avocat sans cause dans ses oeuvres de négation massive n'aurait jamais remarqué les attaques ad hominem innombrables à mon égard de son protégé, ni son obsession maniaque à voir des gauchistes et des poutinistes partout (notamment à droite) !
Un tel aveuglement et une telle mauvaise foi, voilà qui force l'admiration sinon le respect...
Faut quand même pas trop pousser dans la basse flagornerie Maître !

sbriglia@Axelle D

« Sachant que vous faites manifestement partie de ceux qui, faute de pouvoir opposer à un contradicteur des arguments objectifs, se "bornent" à dénaturer ses propos, caricaturer ou salir ses idées, y compris les plus nobles et le qualifier à tort et de façon obsessionnelle de "gauchiste". » (Axelle D)

Permettez-moi de ne pas partager votre avis: on peut aimer ou non les positions de RM mais on ne peut écrire, sauf à dénaturer la vérité, qu’il n’oppose pas une argumentation fouillée et fondée sur des faits avérés, à ses contradicteurs…Trop souvent lesdits contradicteurs se réfugient dans le déni ou dans les attaques ad hominem, s’abstenant de rétorquer point par point à son argumentation… En sont-ils d’ailleurs capables ?
La dialectique n’est pas à la portée de tout un chacun…

Aliocha

"Élargissez votre esprit. Vous devez regarder au-delà. L'art de fixer les boules de cristal consiste en la lustration de votre œil interne. Seulement alors verrez-vous. Essayez à nouveau." -- Sibylle Trelawney, professeur de divination à l'École de Sorcellerie de Poudlard.

Ou passez-vous du sacrifice et intéressez-vous à l'art tout court, qui n'a besoin d'aucune magie pour accéder à l'esprit :

"Succédanés dans l’ordre du temps seulement, d’ailleurs, car il semble que l’élément premier ce soit l’idée, et le chagrin seulement le mode selon lequel certaines idées entrent d’abord en nous. Mais il y a plusieurs familles dans le groupe des idées, certaines sont tout de suite des joies. Ces réflexions me faisaient trouver un sens plus fort et plus exact à la vérité que j’avais souvent pressentie, notamment quand Mme de Cambremer se demandait comment je pouvais délaisser pour Albertine un homme remarquable comme Elstir. Même au point de vue intellectuel je sentais qu’elle avait tort, mais je ne savais pas que ce qu’elle méconnaissait, c’était les leçons avec lesquelles on fait son apprentissage d’homme de lettres. La valeur objective des arts est peu de chose en cela ; ce qu’il s’agit de faire sortir, d’amener à la lumière, ce sont nos sentiments, nos passions, c’est-à-dire les passions, les sentiments de tous. Une femme dont nous avons besoin nous fait souffrir, tire de nous des séries de sentiments autrement profonds, autrement vitaux qu’un homme supérieur qui nous intéresse."

https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_tome_2.djvu/68

J.K. Rowling est bien entendu une très grande écrivain.

Axelle D

@ Robert Marchenoir

Даже по-русски, je n'ai aucune envie d'adresser une supplique à l'autocrate Poutine. Ayant déjà dit et répété qu'il y avait déjà bien trop de monde à vouloir mettre son grain de sel et jeter de l'huile sur le feu dans ce conflit de voisinage.

Quant à qualifier les Slaves de sauvages, c'est vous seul qui le dites. En ce qui me concerne, j'ai beaucoup trop de respect pour toute forme de culture, notamment celle-là, pour me laisser aller à proférer ce genre d'injure.

Robert Marchenoir, depuis le temps que je vous lis, figurez-vous que j'ai fini par comprendre qu'avec vous tout dialogue était impossible. Sachant que vous faites manifestement partie de ceux qui, faute de pouvoir opposer à un contradicteur des arguments objectifs, se "bornent" à dénaturer ses propos, caricaturer ou salir ses idées, y compris les plus nobles et le qualifier à tort et de façon obsessionnelle de "gauchiste".

Concernant enfin Zelinsky, il est hélas parfaitement clair qu'il se prend pour un guérillero, une sorte de réincarnation de héros des temps bibliques et le champion intransigeant d'une cause juste où il pourrait tout demander (y compris l'aide aveugle des Européens tels que nous jugés lâches) sans rien donner en retour.

Quant à le prendre pour un nouveau Mardochée, alors là c'est le pompon. L'on se demande bien ce qu'en pense Israël, qui n'a pas l'air de partager l'avis de ce presque "nouveau faux prophète rêvant d'apocalypse" concernant la genèse d'un conflit qui perdure depuis huit ans.

F68.10

@ Achille
"Est-ce que l'un de vous trois peut m’expliquer la signification des propos que Joe Biden a tenus hier ? "C'est le moment où les choses changent. Il va y avoir un nouvel ordre mondial et nous devons le diriger". Cela signifie-t-il que les nations du monde entier doivent être à la botte des États-Unis qui seraient les seuls juges de ce qui est bien et de ce qui est mal, ainsi qu'ils l’ont d’ailleurs toujours fait depuis l'apparition du maccarthysme ? D'avance merci de vos précieuses lumières !"

Je ne suis pas tous les propos de Joe Biden. Un lien m'aurait donné du contexte.
En l'état actuel des choses, cela signifie qu'un rideau de fer va tomber sur le monde, avec l'Ouest d'un côté, et la Chine et la Russie de l'autre. Un monde plus ou moins démocratique avec une liberté d'expression d'un côté. Un monde autocratique avec des Internet nationaux contrôlés, surveillés et sans accès à la propagande LGBTQXYZ de ces pédophiles de nazis de sataniques banquiers de juifs américains de l'autre côté. Les nations basanées les plus anti-blancs iront chez les autoritaires anti-démocratiques. Les autres avec l'Ouest, où on continuera, en tant que bons capitalistes nazis, de faire des auditions de femmes noires à la Cour suprême US.

Vous voyez le topo.

Le monde libre, nazi et métissé sera minoritaire. Le monde enchaîné, antinazi, ethniquement homogène et sans Blancs sera majoritaire.

Les USA auront pour longtemps encore une place prépondérante dans le système politique occidental. La France ne fera valoir sa voix qu'en s'intégrant dans une Europe plus intégrée politiquement et militairement, si elle voit le jour.

Sur sol européen, nous risquons d'avoir une guerre bien bien chaude qui deviendra tout d'un coup glaciale. Au premier coup de pétard magique russe qui détonnera au milieu de l'océan Atlantique ou de l'Arctique. Hypothèse optimiste.

La première étape de ce rideau de fer, c'est l'exclusion de la Russie du système SWIFT (suivi d'une roublisation du marché russe du pétrole dans un contexte d'accords monétaires bilatéraux comme avec le Bangladesh, puis potentiellement à terme de yuanisation du marché arabe du pétrole). Les crypto-monnaies et/ou l'or serviront d'échange entre système monétaire libre basé sur le dollar d'un côté et système monétaire enchaîné basé sur le yuan de l'autre (si les Chinois y arrivent). La "décroissance" risque de ne pas être pour demain...

Trois inconnues: 1. Est-ce que l'ONU va se scinder en deux ou restera-t-elle un forum mondial où la diplomatie continuera à disposer d'une vitrine publique ? 2. Est-ce que le monde musulman veut basculer chez ces tolérants athées de Chinois ou avec ces kafirs d'Européens, ou encore établir (ce qui foirera) un califat théocratique ? 3. Quels seront les nouveaux systèmes d'approvisionnement en énergie ? (Le pétrole étant aux mains de régimes autoritaires...)

Tout cela avec la perspective potentiellement pas si lointaine que cela de la fusion nucléaire et donc de l'énergie quasi gratuite. On voit les premiers frémissements de cette question dans la façon dont l'amicale genevoise des péteurs de hadrons cherche à gérer les sanctions vis-à-vis de la Russie tout en tentant de protéger les scientifiques russes du CERN. ITER va devenir politique. L'espace va réellement se militariser.

Voilà. Cela signifie cela. Une guerre glaciale sans même l'excuse idéologique du communisme, avec l'intolérance des régimes autoritaires envers toute forme d'expression publique sur Internet. Car c'est bien cela qui fait trembler Poutine depuis qu'il a vu Kadhafi se faire lyncher comme un chien: Internet. C'est même pas l'OTAN.

"Élargissez votre esprit. Vous devez regarder au-delà. L'art de fixer les boules de cristal consiste en la lustration de votre œil interne. Seulement alors verrez-vous. Essayez à nouveau." -- Sibylle Trelawney, professeur de divination à l'École de Sorcellerie de Poudlard.

Robert Marchenoir

@ Axelle D | 23 mars 2022 à 01:09
"Quant aux comparaisons oiseuses consistant à faire référence aux événements de la Seconde Guerre mondiale, elles n'ont évidemment rien à faire dans l'actuel conflit qui oppose deux frères ennemis, Russes et Ukrainiens étant très proches avec souvent des liens familiaux étroits par ascendance ou descendance."

Dites-le à Vladimir Poutine, qui s'emploie systématiquement à faire cette référence dans ses discours justifiant l'attaque de l'Ukraine, et a imposé, depuis de longues années, un révisionnisme officiel déformant l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, justifiant l'impérialisme russe et la haine de l'Occident par le rôle imaginaire qu'aurait eu l'URSS dans la victoire contre l'Allemagne nazie.

Petite note : avant de sauter au plafond, puis sur votre clavier, à la lecture des mots "rôle imaginaire de l'URSS", veuillez a) réfléchir, b) vous renseigner sur ce que dit Poutine à ce sujet, c) réfléchir à nouveau. Merci pour la sérénité des débats.

J'ajoute que l'importance de cette version falsifiée de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale est si grande, pour Poutine, que sa contestation est punie de lourdes peines de prison.

Adressez également votre commentaire aux Russes eux-mêmes, lesquels sont nombreux à avoir adopté, hélas, ce mythe selon lequel le rôle de la Russie dans la Seconde Guerre mondiale lui donnerait une suprématie morale sur l'Occident, alors qu'en réalité, les nazis et les communistes furent complices dans le déclenchement de la guerre, d'accord entre eux pour détruire les fondements de la civilisation occidentale.

Expliquez aussi votre thèse aux survivants du siège de Leningrad et à ceux des camps de concentration nazis, qui, aujourd'hui, sont assiégés à Marioupol, privés d'eau, de nourriture, d'électricité et de médicaments par les Russes venus les "libérer" d'un nazisme imaginaire ; ou bien qui sont raflés par la police lorsqu'ils manifestent à Saint-Pétersbourg contre la guerre, et risquent 15 ans de prison ; ou bien qui meurent sous les bombes russes en Ukraine, massacrés par des "anti-nazis" qui curieusement, utilisent les mêmes méthodes et le même vocabulaire que les nazis. Voici tout ce qui reste d'un homme de 96 ans, authentique victime des nazis lors de la Seconde Guerre mondiale, qui vient d'être "dénazifié" par les "anti-nazis" russes.

Accessoirement, expliquez-la au président ukrainien, accusé par Poutine d'incarner le "nazisme", alors qu'il est juif et qu'une partie de sa famille a péri lors de l'Holocauste.

"D'où une hystérisation typiquement slavo-cosaque des rapports que nous autres Occidentaux avons du mal à comprendre et ne contribuons qu'à aggraver à force de vouloir y mettre à tout prix notre grain de sel !"

Voilà. C'est ethnique. C'est racial. Ces gens-là sont un peu des nègres slavo-cosaques, ils ne sont pas comme nous. Au moindre différend, ils deviennent hystériques et se mettent sur la figure avec une sauvagerie quasiment africaine.

Votre interprétation racisto-psychanalytique de la guerre d'Ukraine repose sur votre seule imagination. Il suffit d'étudier un peu la situation pour comprendre que le conflit est avant tout politique : les Ukrainiens ont voté pour la liberté et la démocratie.

En fait, ils constituent le premier peuple qui ait donné sa vie pour l'Union européenne : les cent manifestants qui sont morts lors du Maïdan, en 2014, protestaient contre l'abandon de l'accord d'association avec l'Union européenne.

C'est bien ce qui fait de l'Ukraine un ennemi mortel pour Poutine, lequel ne perd pas une occasion de faire part de sa haine envers le mode d'organisation politique de l'Occident. Cela, et la proclamation répétée, par le président russe, que l'Ukraine n'est pas un pays, qu'elle fait partie de la Russie et qu'elle doit lui être asservie.

Plus politique, comme conflit, je ne vois pas. C'est précisément parce que Russes et Ukrainiens font partie de la même race (des slavo-cosaques, comme vous dites, autrement dit une partie de la race blanche) que leur hostilité désormais irréductible doit être reconnue pour ce qu'elle est : le heurt de deux conceptions politiques opposées, de deux idées incompatibles de la vie en société.

Certains Européens se plaignent de ce qu'on ne les laisse pas sortir de l'Union par voie de référendum ; les Ukrainiens, eux, ont versé leur sang pour y entrer. Quelle que soit l'opinion que l'on a des institutions de Bruxelles, ce saisissant contraste doit donner à réfléchir. La haine qu'une partie des Français entretient envers "l'Europe" fait oublier un peu vite que l'Europe, c'est nous, c'est notre identité, ce sont nos valeurs les plus fondamentales.

Voilà qui remet à sa juste place votre assertion selon laquelle "nous autres, Occidentaux", serions incapable de comprendre la mentalité de ces sauvages slaves, et selon laquelle, bien sûr, lorsque Poutine pète de travers (ou massacre son propre peuple, et les peuples voisins), ce serait, encore une fois et comme toujours, notre faute, notre très grande faute.

Vieux clicheton gauchiste, inchangé depuis un siècle : quand le communisme commet ses crimes, c'est, bien sûr, la faute du capitalisme.

Achille

@ Robert Marchenoir
@ F68.10
@ Marcel P

Est-ce que l’un de vous trois peut m’expliquer la signification des propos que Joe Biden a tenus hier ?

"C'est le moment où les choses changent. Il va y avoir un nouvel ordre mondial et nous devons le diriger".

Cela signifie-t-il que les nations du monde entier doivent être à la botte des États-Unis qui seraient les seuls juges de ce qui est bien et de ce qui est mal, ainsi qu’ils l’ont d’ailleurs toujours fait depuis l’apparition du maccarthysme ?
D’avance merci de vos précieuses lumières !

P.-S.: pas trop long s'il vous plaît.

F68.10

@ Achille

"Et rappelons aussi que, nonobstant le mensonge de Powell, la guerre en Irak a bien permis de matérialiser des preuves que l'internationale de la prolifération nucléaire utilisait bien des passeports diplomatiques irakiens... le petit détail qui échappe à tout le monde quand on critique Powell..." -- moi à vous

Veuillez m'excuser: j'ai simplifié à l'excès. Le lien ci-dessus explique en quoi le commerce d'uranium entre Irak et Niger était bel et bien semi-planifié. Et sous couvert de passeport diplomatique. La guerre en Irak a aussi permis de capturer Muhammad Zaydan, un terroriste patenté, qui collectionait les passeports (libanais, yéminite) dont un passeport diplomatique irakien en 1985. Bref. Les craintes exprimées par les Américains en terme de jonction de prolifération nucléaire et de terrorisme sous la tutelle de Saddam se sont donc bien révélées lors de cette guerre. Le renseignement US ne s'était donc pas planté tant que cela.

Le mensonge de Powell à l'ONU fut dramatique. Il détruisit la crédibilité US alors que le renseignement n'était pas tant que cela à côté de la plaque. La théâtralisation a détruit la vérité.

C'est aussi à la suite de la guerre d'Irak n° 2 que Poutine perdit confiance dans la possibilité de normaliser les relations avec les US. (Poutine défend les dictateurs: c'est plus facile de faire des deals entre dictateurs qu'avec une démocratie.) Ce qui nous conduit donc plus ou moins directement à la situation actuelle en Ukraine.

Mais l'aventurisme et ses conséquences ainsi que la théâtralisation à l'ONU qui le justifia ne changent pas le fond du problème: les US avaient quand même raison dans les craintes qui les amenèrent en Irak.

Et comme nous le voyons actuellement avec les menaces nucléaires poutiniennes, la prolifération nucléaire n'est pas un jeu.

Je ne vais pas verser une larme sur Saddam pour le plaisir de cracher sur les US. Et je commence à en avoir assez de voir sur les blogs et chatrooms les éternels chouinements comme quoi les US sont méchants, qu'ils auraient fait 11 millions (rien que cela) de morts en Irak à eux tout seuls, pour ensuite entendre le chouineur en question m'affirmer que le 11 septembre, c'était un inside job, que les USA sont racistes, puis ensuite menacer de mort les kouffars... le tout mâtiné de l'antisémitisme le plus vil contre le juif Zelensky afin de défendre l'antinazisme de Poutine.

Cela, je le vois tous les jours sur l'Internet arabe, asiatique, africain et même parfois européen.

La version polie et ultra-soft de ce délire total, je le vois dans les propos de Rokhaya Diallo. Citation du magazine raciste et suprémaciste blanc du nom de Franc-Tireur, n° 18 en date du 16 mars:

"Ukrainien, un privilège blanc ? Si la réécriture racialiste de l'Histoire était une science, il y a fort à parier que Rokhaya Diallo recevrait le prix Nobel. La semaine dernière, après avoir relayé un tweet relançant la fake news du prétendu impôt colonial réclamé par la France à 14 nations africaines et nous apprenant que notre pays avait assassiné 22 présidents sur ce continent depuis 1963, elle a remis le couvert du "privilège blanc" à propos... des réfugiés ukrainiens. Le 10 mars, dans l'émission Balance ton post!, elle a asséné sans contradiction qu'"il a fallu que des personnes blanches souffrent pour qu'enfin on comprenne qu'immigrer est un droit humain". Qu'importe la longue tradition française d'accueil de réfugiés en provenance de zones de guerre, qu'importent les différentes vagues préalables d'immigrations blanches, qu'importe que le conflit ukrainien signifie le retour de la guerre en Europe. Qu'importe, puisque tout est affaire de "privilège blanc"." -- Benjamin Sire.

Le privilège blanc de l'Ukrainien mâle de 40 ans, blond aux yeux bleus... j'me marre.

Je vais donc résumer l'état actuel de la propagande poutinienne: empêcher un dictateur arabe en lien documenté et alliance avec des mouvements terroristes d'obtenir un arsenal nucléaire, c'est du suprémacisme blanc de juif nazi ukrainien. Discours qui de fait ravit les cinglés qui veulent resusciter l'URSS en faisant feu de tout bois. (Il y en a un paquet dans le monde.) Et comme Robert Marchenoir l'a remarqué, rajoutez-y une bonne dose de guerre sainte orthodoxe...

Voilà la réalité de la propagande russe. Voilà où mènent les équivalences morales foireuses couplées à la culture du mensonge. Voilà pourquoi il y a une différence de fond entre imparfaites démocraties libérales à médias libres et totalitarisme terroriste poutinien.

Voilà pourquoi il importe d'arrêter de s'auto-flageller: parce qu'on ne troque pas son cilice pour se mortifier à coups de bombes nucléaires.

Et Poutine ne s'arrêtera pas à l'Ukraine.

"Je connais les raisons avancées pour refuser une zone d'exclusion aérienne, particulièrement en ce qui concerne le veto russe aux Nations unies. Mais, en toute franchise, si les États baltes disposaient à eux seuls de l'intégralité des capacités militaires de l'OTAN, nous n'hésiterions aucunement à imposer une zone d'exclusion aérienne humanitaire. Il ne faut ni considérer et encore moins entretenir cette industrie du mensonge qu'orchestre la Russie. Il faut être très clair dans notre posture défensive et systématiquement se préparer aux pires des scénarios. Si vous hésitez, Poutine frappera. Nous sommes la frontière. Soit nous tenons, soit nous tombons. Acta, non verba." -- Richards Kols, parlementaire letton.

Vous trouvez les US va-t-en guerre ? Les Lettons à côté sont bien plus raides.

Axelle D

@ Achille | 22 mars 2022 à 15:39

Si Poutine dont les forces armées commencent à s'enliser en Ukraine finit par comprendre qu'il a plus à perdre sur le terrain militaire qu'en acceptant de négocier, il y a peut-être là une issue possible.

Savoir si Zelensky qui semble avoir pris le melon serait prêt de son côté à faire un bout de chemin en renonçant à la victoire dont il rêve, mais qui laisserait son pays totalement en ruines s'il parvenait à ses fins...

Quant aux comparaisons oiseuses consistant à faire référence aux événements de la Seconde Guerre mondiale, elles n'ont évidemment rien à faire dans l'actuel conflit qui oppose deux frères ennemis, Russes et Ukrainiens étant très proches avec souvent des liens familiaux étroits par ascendance ou descendance.
D'où une hystérisation typiquement slavo-cosaque des rapports que nous autres Occidentaux avons du mal à comprendre et ne contribuons qu'à aggraver à force de vouloir y mettre à tout prix notre grain de sel !

Robert Marchenoir

@ Achille

Je suis frappé de voir à quel point l'invasion de l'Ukraine vous fait abandonner votre attitude habituellement modérée, jusqu'à devenir agressivement chauvin. Marcel P a visiblement, de par ses origines, des connaissances que vous n'avez pas sur la situation. Au lieu d'en profiter pour accroître les vôtres, vous semblez enclin à faire la preuve que derrière le pacifisme, se cache une lâcheté offensive jointe au mépris de l'étranger.

Ayez au moins la décence de ne pas donner de leçons à ceux qui se trouvent sous les bombes, et sont la cible de centaines d'assassins résolus à les éliminer. Comme le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Peut-être en savent-ils plus long que vous sur leur ennemi.

Vos tentatives de remplacer les réalités par des slogans vaporeux et melliflus soulèvent le cœur : "Tout processus de paix est préférable à cette hystérisation patriotique qui ne peut conduire qu’au chaos. Un bon accord sera toujours préférable à une guerre mondiale dans laquelle personne n’est gagnant."

Comme c'est beau... Vous avez l'air d'ignorer qu'un processus de paix, comme vous dites, est actuellement en cours. À la demande pressante du président Zelensky. Plusieurs réunions ont eu lieu entre les négociateurs russes et ukrainiens. Sans le moindre effet, pour l'instant. Pendant le "processus de paix", les massacres continuent.

À tel point que les observateurs se demandent dans quelle mesure ces discussions ne sont pas uniquement destinées, de la part des Russes, à donner le change.

De même, vous avez découvert, tout seul dans votre chambrette, que la neutralité de l'Ukraine serait la recette magique permettant de ramener la paix. Il semble vous échapper que cette neutralité a déjà, dans les faits, été acceptée par l'Ukraine, en 1994, lorsqu'elle a consenti à céder ses armes nucléaires à la Russie, en échange de la garantie, par cette dernière, de la sécurité de ses frontières.

Garantie que Moscou s'est empressé de violer en 2014, en envahissant la Crimée et le Donbass. Avant de la violer derechef par son agression actuelle contre l'ensemble du territoire.

Une éventuelle neutralité formelle de l'Ukraine, que Zelensky a bel et bien évoquée à termes couverts, récemment, sans attendre vos conseils, se heurte à l'évident problème suivant : qui garantirait la sécurité du pays, dans ce cas ? Manifestement, ce ne peut être la Russie, qui a fait la preuve de sa duplicité.

Alors ? Qui, et comment ? On voit mal les États-Unis ne pas être impliqués dans une telle garantie, si toutefois les discussions devaient en venir à ce point. États-Unis que vous passez votre temps à calomnier, avec l'Ukraine, en nous resservant la propagande éhontée des néo-staliniens de Moscou, selon laquelle la volonté d'indépendance de la seconde ne serait qu'une manipulation des premiers.

En fait, s'il y a une chose qui est absolument frappante ces jours-ci, c'est à quel point Vladimir Poutine endosse les habits de Lénine et de Staline. Les objectifs, les arguments, le vocabulaire, sont dans une large mesure ceux de la révolution bolchevique, en 1917, et de la Grande terreur, en 1937.

Avec cette différence que s'y ajoutent, cette fois-ci, les slogans de la guerre sainte orthodoxe. Sans compter, bien sûr, l'arme nucléaire. Dont la menace supplée le nombre -- pour l'instant -- inférieur des victimes.

Ne vous y trompez pas : c'est une offensive déclarée, ouverte, contre l'Occident. Poutine passe son temps à le répéter. Comme Lénine et Staline en leur temps. L'Ukraine n'est qu'une étape.

Marcel P

@ Achille

Comme le lien précédent l'indique, je préfère écouter les Russes ou Poutine, c'est tellement plus clair.

J'ai déjà répondu à votre lien époustouflant de 2019 : la guerre froide entre la Russie et tous les pays qui l'entourent n'a pas commencé en 2022, ni en 2019. Hors-sujet donc, à mon sens.

Ceci dit, il donne une certaine logique à votre démarche.
On comprend que vous insultiez les Ukrainiens qui se battent pour leur pays comme Churchill et de Gaulle l'ont fait en leur temps, en leur recommandant de se soumettre face à « un ennemi supérieur en nombre et en armes » et « le cœur serré [leur dire] aujourd’hui qu’il faut cesser le combat ».

Car vous êtes aussi de ceux qui pensent que les torts réels ou supposés des USA justifient l'action des Russes. Étant considéré Hiroshima et Nagasaki, ils ont aussi le droit d'utiliser l'arme nucléaire, donc. Après tout, s'il y a des oligarques ukrainiens véreux, s'il y a quelques néo-nazis dans un taillis quelque part, pourquoi se priver.

(Évidemment, à ce petit jeu, je pense que vous aurez vite fait de trouver un motif pour condamner chaque pays d'Europe l'un après l'autre.)

F68.10

@ Achille
"Moi aussi je parle anglais, mais d’une façon générale je me limite à me référer aux médias français."

Eh bien, vous ne devriez pas. Surtout si vous discutez d'un sujet comme les déportations: les informations n'ont pas de langues maternelles.

"Si les sources sont les autorités ukrainiennes, vous devez bien vous douter qu'en période de guerre la propagande va bon train. Quant aux sources anglo-saxonnes elles sont totalement dévouées à Joe Biden qui cherche clairement à attiser le conflit. Il pense que Poutine envisage d'utiliser des armes chimiques et biologiques en Ukraine. Armes fabriquées en Ukraine sous licence américaine, ceci dit en passant. Je ne serais pas étonné qu'il nous fasse le coup de la fiole d’anthrax comme G.W. Bush en 2003 pour attaquer l'Irak."

Vous tombez dans tous les pièges.

La fiole pour attaquer l'Irak ne répondait pas aux critères permettant d'accuser un État de développer des armes de destruction massive en vue d'une invasion. C'est d'ailleurs les Russes qui se sont rendus coupables du même vice en accusant l'Ukraine de développer des armes biologiques. Avec un niveau de preuve tout aussi indigent. Même pire. Si on persiste dans la ligne de ces précédents, la Chine n'a besoin que de nous sortir une excuse toute pourrie à la mode de Powell ou Poutine pour légitimer l'invasion de Taïwan... ce qu'elle fera probablement, vu que l'absence de discrimination règne dans l'opinion publique en la matière.

Par contre, les données de renseignements utilisées pour légitimer la guerre en Irak légitimaient (si la prolifération nucléaire vous inquiète, ce qui n'est manifestement pas le cas de tous ces pays de basanés qui veulent la bombe... et il y en a beaucoup...) d'imposer des exigences à l'Irak en matière de non-prolifération comme on a tenté de le faire avec l'Iran.

Et rappelons aussi que, nonobstant le mensonge de Powell, la guerre en Irak a bien permis de matérialiser des preuves que l'internationale de la prolifération nucléaire utilisait bien des passeports diplomatiques irakiens... le petit détail qui échappe à tout le monde quand on critique Powell...

Premier point.

Deuxième point: l'Ukraine a des laboratoires biologiques. Depuis environ 1886. Parce que la peste passe toujours par les ports ukrainiens quand elle migre d'Asie centrale en Europe. Donc, déjà au 19e siècle, l'Ukraine dispose de laboratoires biologiques et les scientifiques ukrainiens faisaient la chasse à tous les rats et bestioles bizarres qui transitaient dans les ports de la mer Noire. Ils ont collectionné des bubons, disséqué des pustules, désanatomisé les plus ignobles bestioles infectées des pires horreurs biologiques depuis 1886...

Il n'est donc pas besoin d'être grand clerc pour comprendre d'où vient ce nombre élevé de laboratoires biologiques en Ukraine: de cette époque... Mouvement amplifié par le régime soviétique du siècle passé. Il y a donc tout ce qu'il faut dans les labos ukrainiens pour faire suer à grosses gouttes quiconque s'inquiète de ce que ces dégueulasseries accumulées sur 150 ans ne s'échappent de ces laboratoires. Mais ce ne sont pas en soi des armes biologiques, et encore moins des armes biologiques développées par les Américains. (En fait développées par les Russes...)

Si vous voulez un pays qui développe un programme de réelles armes biologiques, il est tout trouvé: c'est la Russie. La Russie a en effet développé le Novichok, qui est d'une toxicité telle que Poutine aurait pu tuer facilement 10 000 personnes à Londres. C'est d'ailleurs le message que la Russie a envoyé par deux fois, à Londres, en empoisonnant au Novichok. "On peut... si on veut..." Là, c'est une réelle menace. Mais elle échappe à tout le monde car nous avons cette tendance malsaine à nous autoflageller sur les labos ukrainiens plutôt que de regarder la réalité de la menace russe en face. C'est d'une naïveté confondante et, au final, coupable.

Ces labos ukrainiens, hérités du 19e siècle et de l'époque soviétique, ont survécu à l'URSS. Et comme l'Ukraine nous a quand même fait cadeau de la plus grande catastrophe nucléaire sur sol européen, il n'était pas idiot de faire en sorte que les labos ukrainiens soient davantage sécurisés. Ce qui nécessite du fric. Fric que les Américains ont aligné. En plus d'avoir, dans leur immense bonté, participé à la suppression des armes atomiques ukrainiennes. Rappeler l'histoire pour contextualiser n'est pas inutile.

Maintenant, les Russes ont beau jeu de dire "ouhlàlàlà !! les labos ukrainiens !! dangereux !! dangereux !! dangereux !!" Ben oui, on sait qu'ils sont pleins d'immondices biologiques. Ce n'est nullement une nouvelle. Et c'est d'ailleurs bien ce que Victoria Nuland a dit dans son intervention devant la représentation nationale et politique américaine. Que c'était quand même dangereux que ces trucs se retrouvent en mains russes... ce en quoi elle a mille fois raison.

Par contre, tous les benêts du monde entier voient dans les propos de Nuland des aveux que les US développaient des armes biologiques... c'est pratique de tout déformer, hein ? On peut faire passer n'importe quel débat sérieux pour un crêpage de chignon digne d'une cour d'école maternelle...

Et les Russes s'en donnent à cœur joie pour accuser les US de développer des armes biologiques. Alors qu'ils sont les premiers à savoir que ces labos, datant de l'époque soviétique, sont bien ce qu'ils sont: leur propre legs. Ce sont des manipulateurs éhontés.

Je vous rappelle que nous avons aussi des laboratoires biologiques militaires dans l'Essonne. Vous n'avez pas plus de preuves qu'il ne fabriqueraient pas des armes biologiques que vous n'en avez pour les labos ukrainiens. Je vous conseille donc de prôner le bombardement préventif de l'Essonne à coupes de missiles thermobariques. Par cohérence intellectuelle.

Voilà pour les labos ukrainiens.

Troisième point: il est parfaitement documenté que les Russes s'ingénient à accuser les autres de leurs propres méfaits et des méfaits qu'ils s'apprêtent à commettre. Le cas d'école en est l'utilisation par les Russes en Syrie d'armes biologiques (chimiques) sur la population civile syrienne. Les Russes y sont en effet passés maîtres de l'accusation "ben ouais, ils se sont fait cela tout seuls, nous on n'y est pour rien". Nous savons que c'est faux. Et nous savons que les Russes n'ont aucun complexe à pratiquer ce genre de guerre rhétorique, psychologique et informationnelle. Ce qui est d'autant plus facile quand on contrôle l'opinion publique par des médias d'État militarisés.

Comparativement, les médias occidentaux demeurent libres. Libres d'enquêter, libres de critiquer et d'anathémiser. Je ne dis pas que les médias occidentaux sont parfaits, loin de là, mais toute comparaison en vue d'équivalence morale avec les médias russes est simplement impossible et même immorale. Ils nous serait impossible de mentir comme un arracheur de dents sur les immeubles qui pètent légitimant la guerre en Tchétchénie, sur le Novichok, les avions défoncés au-dessus du Donbass, et la liste n'est ici pas exhaustive...

Donc oui, les US connaissent le jeu russe de désinformation qui consiste à accuser autrui préventivement des méfaits qu'ils s'apprêtent à commettre. C'est parce que les US ont compris la nature de ce jeu russe et ses démultiplications à l'heure d'Internet qu'ils ont changé leur politique d'utilisation des informations classifiées en provenance de leurs services de renseignement. Ils avaient le choix entre combattre la désinformation par la désinformation et combattre la désinformation par la vérité. Ils ont fait le second choix et ont donc décidé semi-officiellement de déclassifier beaucoup plus d'informations de leurs services de renseignement à l'attention du public. Pour ne pas laisser la désinformation russe garder l'avantage tactique de l'initiative (car, tout comme aux échecs, on ne peut être offensif que si on peut s'accaparer l'initiative.)

C'est pour cela que depuis quelques années, et tout particulièrement dans le cadre de cette guerre, les Américains ont décidé de ne plus laisser seule la société civile faire du debunking (qui ne marche pas, compte tenu de l'attachement de l'opinion publique à ses biais cognitifs) mais d'utiliser l'information issue du renseignement en mode prebunking: la mise en place d'assertions dans l'espace public de ce que leur renseignement leur dit. C'est la seule manière honnête et modérément efficace de contrer la propagande russe: expliquer qu'ils connaissent leurs tactiques de désinformation et forcer le monde à regarder la désinformation russe en face.

Vous, vous me semblez avoir bien avalé la propagande russe. Vos biais cognitifs sont effectivement bel et bien exploités. Et c'est assez clair au sujet de la thématique de la déportation en camps de travail, que je ne développerai pas ici, dans ce commentaire, en raison d'un manque d'espace. Je pare en effet au plus urgent...

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@ Marcel P

Je valide l'intégralité de votre dernier commentaire. Et je vous en remercie. Vous omettez néanmoins dans votre analyse l'impact colossal de l'esprit de revanche des peuples basanés en ce qui concerne la colonisation, ce qui explique leur soutien populaire à Poutine. Cela change la donne en terme d'analogie avec l'époque de la guerre froide. Celle-ci sera glaciale, et risque de brûler comme l'azote liquide.

Elle risque donc bien de se doubler d'une guerre des races. Celle qui fut prévue par les intellectuels racialistes du tout début du vingtième siècle. Et non, ceux-là étaient racialistes et parfois ou souvent racistes, mais n'étaient pas nazis... mais bel et bien conscients que le monde alors colonisé accèderait un jour à la science et au développement, ce qui est actuellement le cas...

Et l'esprit de revanche est bel et bien là. Cela aurait pu être un esprit de revanche libéral, démocratique et capitaliste, orienté vers le progrès. Mais c'est de fait un esprit de revanche qui se révèle totalitaro-compatible si ce n'est pro-totalitaire, mâtiné d'aspirations génocidaires. Huilé à l'ignorance, et accouplé au fondamentalisme religieux. Triste constat.

C'est pour cela que je vous parlais de rideau de fer sur le monde et pas seulement sur l'Europe.

Merci Poutine.

Les Américains débarquent aux Philippines. Les Chinois aiment.

Achille

@ Marcel P | 22 mars 2022 à 18:13
"Enfin, je me marre quand même avec la suite "mais d’une façon générale je me limite à me référer aux médias français" - moi aussi je me limite à Pif Gadget en français, c'est moins perturbant."

Puisque vous semblez avoir un faible pour la presse anglo-saxonne, destinée à des esprits supérieurs, ce qui ne saurait être le cas de la presse franchouillarde, je vous invite à lire l’article du 1er mai 2019 du New York Times que j’ai mis en lien à l’attention de F68.10.
Il y est question de l’implication du fils de Biden dans des opérations pas très claires avec des oligarques ukrainiens. Là, je pense que vous ne me direz pas que ma source c’est de la daube, j’espère. Pensez donc, le New York Times le journal le plus vendu dans le monde, c’est pas rien.

Ceci, bien sûr ne vous empêche pas de lire Causeur et d’aller sur le site de Boulevard Voltaire et même de piquer Pif Gadget à vos petits-enfants, si toutefois vous en avez.

Marcel P

Et pour ceux que le sujet intéresse, autant écouter des sources russes plutôt : https://twitter.com/i/status/1506283895771348994


Marcel P

@ Achille

Vous ne voyez pas la différence entre "risquer de finir par faire" et "est en train de faire", vous avez un doute sur la qualité d'un site web conçu pour écran CGA qui se revendique réalisé en collaboration avec l'Etat, l'Union européenne et la boucherie Sanzot : tout s'éclaire.
Je pense que tout est assez dit.
(Enfin, je me marre quand même avec la suite "mais d’une façon générale je me limite à me référer aux médias français" - moi aussi je me limite à Pif Gadget en français, c'est moins perturbant.)

Je comprends que l'Histoire vous ennuie. Si vous voulez parler des relations franco-soviétiques pendant la Seconde Guerre mondiale, commencez par parler de 1989 et de la clandestinité de l'Humanité, organe de Moscou, interdit de parution pour... son approbation du pacte germano-soviétique. Ça vous dépasse, mais toute la position russe et soviétique sur cette guerre est directement liée aux prétentions multiséculaires de la Russie, de la Finlande à la Moldavie. Et Biden, là-dedans, tout le monde s'en cogne. La guerre froide entre la Russie et tous les pays qui l'entourent n'a pas commencé en 2022, ni en 2019.

Quant au fait que nous ne sommes pas en guerre, c'est votre avis de défaitiste. Lorsque la Russie envoie des colonnes de clandestins, décrits par Poutine lui-même comme des drogués voleurs dangereux (!), la guerre à beau ne pas être chaude, elle est là.

Contentez-vous de faire des panégyriques à la gloire du président de la République.

Achille

@ Marcel P | 22 mars 2022 à 10:17
« Tout comme l'attitude de Charles de Gaulle et de Winston Churchill : ces gens-là ont gravement mis en péril la paix mondiale.
À voir si on veut une paix mondiale avec des nazis et des soviets, qui ont ceci en commun de déporter et exterminer. »

1- Le chef d’état-major parle de "rouleau compresseur russe qui risque de finir par vaincre en Ukraine".
Et moi je dis "Même si on peut le regretter, rien ne semble arrêter la marche des chars russes en Ukraine".
Vous pouvez m’expliquer en quoi mes propos diffèrent de ceux du général ?

2- Le lien que j’ai "balancé" figure en bonne place sur Internet et tout le monde peut le consulter. Non il ne s’agit pas d’une officine soviétique, mais évidemment dès qu’une source vous dérange, il s’agit de daube.

3- Tel un monsieur Culbuto, dès que je parle du conflit Russie-Ukraine vous revenez sur la WW2, avec Churchill, De Gaulle, Staline, Hitler et tout le tintouin.
Je vous signale au passage que contrairement au dernier conflit mondial, nous ne sommes pas en guerre contre la Russie qui d’ailleurs était notre alliée à cette époque.

Arrêtez avec vos rappel à l’Histoire, vous me faites penser à Zemmour qui n'a pas son pareil pour l’accommoder à sa sauce personnelle et qui au passage a dit bien des bêtises si l’on en croit les historiens, les vrais !

Achille

@ F68.10 | 22 mars 2022 à 01:37

En complément à mon post précédent, je vous joins un article du New York Times qui devrait vous intéresser . Il date du 1er mai 2019.
Il y est fait mention de conflits d’intérêt, pour ne pas dire de corruption, de la famille Biden avec des oligarques ukrainiens.
Ceci démontre, s’il en était besoin, que Joe Biden est partie prenante dans le conflit ukrainien et peut expliquer l’orientation qu’en en train de prendre la situation.
Utiliser le patriotisme du peuple ukrainien pour cacher des intérêts américano-ukrainiens, le tout sur fond de corruption. Voilà comment on déclenche une guerre mondiale.

Achille

@ F68.10 | 22 mars 2022 à 01:37
« Cela tombe bien: je parle anglais. La sources sont les autorités ukrainiennes de Marioupol et Lyudmila Denisova, ombudsman ukrainienne des droits de l'homme. »

Moi aussi je parle anglais, mais d’une façon générale je me limite à me référer aux médias français.
Si les sources sont les autorités ukrainiennes, vous devez bien vous douter qu’en période de guerre la propagande va bon train. Quant aux sources anglo-saxonnes elles sont totalement dévouées à Joe Biden qui cherche clairement à attiser le conflit .
Il pense que Poutine envisage d'utiliser des armes chimiques et biologiques en Ukraine. Armes fabriquées en Ukraine sous licence américaine, ceci dit en passant.
Je ne serais pas étonné qu’il nous fasse le coup de la fiole d’anthrax comme G.W. Bush en 2003 pour attaquer l’Irak.

Que Poutine soit un dictateur et même depuis un mois un criminel de guerre, difficile de le contester. Cela fait 22 ans qu’il est au pouvoir et il compte bien le rester jusqu’en 2036. Je crains toutefois que ses vœux ne puissent se réaliser.
Ceci étant, tout processus de paix est préférable à cette hystérisation patriotique qui ne peut conduire qu’au chaos.
Un bon accord sera toujours préférable à une guerre mondiale dans laquelle personne n’est gagnant.

Marcel P

@ Achille

Vous écriviez "rien ne semble arrêter la marche des chars russes en Ukraine" en affirmant "faire référence à des propos tenus par le chef d‘État-Major des armées". Dans l'article que vous citez, le propos est "le rouleau compresseur russe risque de finir par vaincre en Ukraine". Vous prêtez à autrui des propos qui ne sont pas ceux rapportés dans l'article que vous citez.
Aucun rapport entre décrire une action en cours ("rien n'arrête Achille dans ses proclamations sur le blog de monsieur Bilger") et une issue probable ("Achille va sans doute encore faire des proclamations d'actualité basées sur des articles étranges et datés d'il y a 15 jours").

Votre lien est supposé démontrer l'attitude actuelle de Zelensky. Il est ancien : de fait, il ne démontre pas l'attitude actuelle de Zelensky. Vous écrivez "reprendre les termes exacts prononcés par Zelensky" : il n'y a pourtant aucune citation dans cet article.

Deux paragraphes, à chaque fois la même erreur gravissime : vous inventez ce qui vous arrange, même en faisant parler un chef d'Etat-Major des armées. Je commence à me demander si votre but est de nous abreuver d'informations trouées, anachroniques, prises à contresens, en nous imposant des explications de texte fastidieuses. Et vous voudriez "de l'esprit" ? Épatant.

Enfin vous "considère[z] simplement que [les] exhortations de Zelensky sont dangereuses pour la paix mondiale."

Tout comme l'attitude de Charles de Gaulle et de Winston Churchill : ces gens-là ont gravement mis en péril la paix mondiale.
À voir si on veut une paix mondiale avec des nazis et des soviets, qui ont ceci en commun de déporter et exterminer.

Marcel P

Axelle D, Mary Preud'homme, bonnet blanc, blanc bonnet, comme je l'ai déjà expliqué à Patrice Charoulet. Votre nom, prénom et date de naissance n'a aucune forme d'importance : quelle autorité en découlerait ? En quoi vos propos auraient-ils plus ou moins de valeur une fois votre état civil exact établi ?
Aussi, qui croyez-vous être pour penser que votre nom importe dans la discussion présente ? Quand bien même votre nom serait une source d'autorité de quelque matière que ce soit, il ne vous permettrait pas même de faire l'économie d'un argumentaire dépourvu, justement, de l'argument d'autorité.

Par contre, ce qui est plus clair, vous avez manifestement un problème avec le dictionnaire : qui lui, fait autorité (sinon, il faut choisir un autre moyen de communication que les mots).
Calomnier, cela suppose de fausses accusations. Se dire calomnié sans préciser en quoi, c'est à la limite de la calomnie, justement.
Vous parlez aussi de dissimulation à mon endroit : dissimuler, c'est taire ou déguiser ses pensées, ses sentiments, cacher un fait. Je ne vois pas ce qui vous permet d'affirmer que je dissimule quoi que ce soit, même si je ne trouve pas essentiel dans la discussion de vous raconter ce que j'ai mangé hier au déjeuner. Là encore, parler de dissimulation sans plus de précision, c'est à la limite de la calomnie.

Pour en revenir au sujet (parce que la tentative de contrôle d'identité par une pécore sur Internet, ça va trois minutes, pas plus), qui est le seul qui compte réellement :

Lorsqu'un habitant d'un pays en paix se permet d'affirmer que l'habitant d'un pays qui se bat contre un envahisseur ferait mieux de rendre les armes, se soumettre, accepter d'être désarmé, il n'y aucune fausse accusation à dire que son propos défaitiste est à contresens de l'action de Winston Churchill et de Charles de Gaulle, qui ont justement refusé de se soumettre quand le bon sens populaire les y aurait invités - ce qui aurait été "la seule solution honorable et raisonnable permettant de trouver une issue rapide à ce conflit meurtrier" pour reprendre vos mots exacts.

Vous avez proclamé que les Ukrainiens devraient se soumettre aux Russes. Si les Ukrainiens doivent se soumettre aux Russes, pourquoi les Français devraient-ils ne pas se soumettre aux colonnes de clandestins envoyées par les Russes via la Biélorussie ? Comment leurs enfants pourraient-ils échapper au destin de Maxime Rendu en étant confrontés à des Abdallah Miladi (cf. la presse de ce jour), puisqu'il faudrait relativiser l'agression russe contre l'Europe ayant transformé les clandestins en arme par destination ?

------------

@ F68.10
"Mais les enjeux sont astronomiques. Nous avions un rideau de fer en Europe. Voulons-nous d'un rideau de fer sur rien moins que le monde ?"

En la matière, le sujet n'est pourtant plus tant ce que nous souhaitons mais ce que nous sommes prêts à tolérer. Le rideau de fer historique camouflait le refus, après la IIe guerre mondiale, d'un affrontement entre Soviétiques et monde libre, en trahissant toute l'Europe centrale, en lui faisant payer le prix de la guerre (https://fr.wikipedia.org/wiki/Trahison_de_l%27Ouest partie Exemples polonais et yougoslave), tandis que des pays comme l'Italie ou la France s'en sortaient objectivement très bien - libres de leur destin.

On peut parfaitement comprendre ce choix historique cruel et dramatique. Les Américains ont fait un arbitrage et ont estimé cette trahison moins douloureuse. Condamner le passé est assez vain dans le sens où nous ne pouvons pas l'influencer.
Nous sommes dans une situation comparable : si la Russie n'implose pas, si la Biélorussie ne redevient pas indépendante, si la Russie achève sa guerre, alors un retour aux échanges pseudo-normaux (parce qu'existaient déjà des sanctions pour les mêmes motifs), pour éviter un rideau de fer, sera une nouvelle trahison historique. Parce que nous connaissons le programme de Poutine, il nous l'explique - si nous avons un doute, il suffit de le relire. Ce n'est pas une invasion américaine bancale contre un dictateur avec un voeu pieux et absurde de repartir en laissant une démocratie dans un pays qui ne l'a jamais connue - solution qui marche très mal, en Irak comme en Afghanistan, mais qui ne prive pas les peuples du choix de leur destin. Poutine construit des "républiques populaires" : c'est l'URSS, tout comme la Chine se revendique toujours du communisme en dépit de son ultra-capitalisme par aspect.
Et nous serons responsables de cette nouvelle trahison.

Achille

@ Herman Kerhost | 22 mars 2022 à 00:52
"On atteint un sommet de bêtise (et d'ordurerie) en ce moment."

Il est vrai qu’en matière de bêtise et d’ordurerie, avec vous on a affaire à un expert. Incapable d’écrire deux lignes sans déballer des propos agressifs tel un petit roquet teigneux.
Votre maître vous a décidément mal élevé. Il devrait vous envoyer au dressage.

Achille

@ Marcel P | 21 mars 2022 à 23:15
« Vous devez perdre la mémoire : Achille l'expert, le 6 mars 2022, affirmait « Même si on peut le regretter, rien ne semble arrêter la marche des chars russes en Ukraine »

1- Je ne suis certes pas un expert, mais si vous relisez bien mon commentaire du 6 mars, je faisais référence à des propos tenus par le chef d‘État-Major des armées qui lui, par contre, on est en droit de le supposer, est bien un expert.

2- Les liens que je "balance" comme vous dites ne font que reprendre les termes exacts prononcés par Zelensky. Que ce soit le Figaro diplomatique ou un autre site qui les rapporte ne change rien à l’affaire.

3- Si ça peut vous rassurer je ne conteste pas le fait que Zelensky soit un héros de guerre, même s’il a un peu trop tendance à se prendre pour Rambo, mais je considère simplement que ses exhortations sont dangereuses pour la paix mondiale.
Si l’UE et l’OTAN avaient cédé à toutes ses exigences, nous serions aujourd’hui en pleine guerre mondiale et d’ailleurs il n’est pas impossible que nous le soyons un jour vu que Joe Biden manifestement fait tout pour qu’il en soit ainsi. On va finir par regretter Donald Trump !

Pour terminer, si vous tenez absolument à me contredire, essayez de le faire avec un peu plus d’esprit, si toutefois cela vous est possible et arrêtez votre persiflage à deux balles.
Je n’échange qu’avec les gens capables de s’exprimer sans insulter leur interlocuteur.
Il y en a encore quelques-uns sur ce blog, mais il est vrai qu’ils commencent à se faire rares.

F68.10

@ Marcel P (@ Achille)
"Au 6 mars 2022, tout comme aujourd'hui, à moins de faire de la propagande, il était urgent de ne pas faire d'affirmation sur l'avancée certaine ou le recul des chars."

Nous avons pourtant, avec Internet, la capacité de croiser les informations au-delà de la propagande. Il est assez clair que les annonces des médias américains annonçant un recul russe (ou un début de recul, plutôt, sur Kiev) faisaient suite à de nombreuses données que les médias ricains ont mis quand même du temps à traiter pour ne pas prêter le flanc à l'accusation de triomphalisme.

Ce qui n'empêche en rien que les objectifs de Poutine autour de la mer d'Azov sont d'ores et déjà réalisés, que Marioupol sera intégralement rasée et sa population déportée vers des camps de travail.
De nos jours, nous avons suffisamment d'informations pour savoir.

"On ne s'étonne pas que la France soit envahie de populations hostiles d'année en année, avec des Axelle D. et autres Achille qui affirment que transiger, c'est une qualité de chef en temps de guerre. Churchill et de Gaulle auraient-ils dû transiger avec l'envahisseur ?"

Transiger fait parfois sens. Là, transiger signifie simplement abdiquer et se diriger vers encore bien pire.
De toutes manières, maintenant que Poutine enclenche sa phase génocidaire, cela va être compliqué de continuer à faire l'autruche.

"À vous entendre, on en arrive à la conclusion que la France devrait être un pays neutre et démilitarisé. Chacune de vos lignes est une honte sans nom pour la tradition militaire française."

Moi, j'aime bien les pays neutres et militarisés. Et la tradition militaire française m'indiffère.
Mais les enjeux sont astronomiques. Nous avions un rideau de fer en Europe. Voulons-nous d'un rideau de fer sur rien moins que le monde ?

Parce que cette histoire n'est absolument pas une affaire seulement russo-ukrainienne ou même seulement européenne. Cela déborde déjà de partout. Serbie, Irak, Iran, Kazakhstan, Chine, Australie, Inde, Taïwan, Qatar. Toutes les cartes se rebattent très très vite...

La Chine vient de déclarer que la coopération connue sous le nom de Quad entre Australie, Japon, Inde et US, c'est un OTAN du Pacifique, et qu'il y aura "des conséquences" à toute tentative d'expansion de l'OTAN asiatique.

J'espère que tout le monde reconnaît la rhétorique...

————————————-

@ Achille
"Je n'ai rien lu ni entendu de ce genre d’accusation [de déportation] dans les médias français."

Cela tombe bien: je parle anglais. La sources sont les autorités ukrainiennes de Marioupol et Lyudmila Denisova, ombudsman ukrainienne des droits de l'homme. Corroborés par différents événements et surtout l'absence de communications téléphoniques de déportés. Cela fait depuis un jour ou deux le tour des médias anglo-saxons, qataris et même indiens ou japonais, et j'ai eu l'occasion de l'entendre dans les médias français (agrementés de l'habituelle et dans ce cas couarde présomption d'innocence).

Dans des situations de guerre comme celle-ci, ces données sont certes à vérifier mais à prendre au sérieux, et c'est à l'autorité qui organise le blackout de l'information qu'incombe la charge de la preuve. C'est-à-dire aux autorités russes.

Mais vu qu'ils kidnappent aussi les maires ukrainiens, faut pas s'attendre à de la transparence de la part des Russes.

"Ces derniers jours, plusieurs milliers de résidents de Marioupol ont été déportés en Russie. Ce sont des gens du district de la rive gauche de la ville et de l'abri contre les bombes du bâtiment du club sportif, où plus d'un millier de personnes (essentiellement des femmes et des enfants) se cachaient face au bombardement intensif. Nous savons que les résidents capturés de Marioupol sont dirigés vers des camps où ils sont filtrés, où les occupants vérifient leurs téléphones et documents. Après l'inspection, des résidents de Marioupol furent transportés à Taganrog et de là envoyés par train dans plusieurs villes économiquement déprimées de Russie. Nos citoyens se sont vus délivrés des papiers qui les contraignent à résider dans une ville donnée. Ils n'ont pas le droit de la quitter pour au moins deux ans et ont l'obligation de travailler à un endroit administrativement spécifié. Les sort des autres n'est pas connu." -- mairie de Marioupol, citée par Lyudmila Denisova, sur Telegram.

L'accusation est quand même assez précise...

Axelle D

@ Herman Kerhost | 22 mars 2022 à 00:52

Question bêtise et hors sujet, difficile de vous égaler. Il vous a sans doute échappé dans votre empressement à venir m'agonir que le dénommé Marcel P avait pris l'initiative de me calomnier gravement avant que je l'invite à se présenter en rappelant ses états de service.
Pauvre Herman, toujours à côté de la plaque, hélas !

Herman Kerhost

On atteint un sommet de bêtise (et d'ordurerie) en ce moment. Je pense que nous pouvons confier le ministère des Affaires étrangères et celui des Armées (ukrainiennes !) à Achille et Mary Preud'homme. Euh, je veux dire Achille et "Axelle D" !

Cette dernière reproche à Marcel P d'avoir d'abord écrit sous son nom, puis d'avoir ensuite choisi un pseudo. Bref, il a fait comme... Mary Preud'homme (et Axelle D !). Oui oui, tout à fait. On peut le dire, cette dame a vraiment pété un câble...

Axelle D

Que le pseudo Marcel P commence par se présenter (sans dissimulation) sous son patronyme et nous donner ses états de service, le minimum quand on se permet de mettre en cause, porter atteinte à la réputation et calomnier gravement une personne qui comme moi n'a jamais caché ses nom et prénom de naissance, Mary Preud'homme, son parcours, ses engagements et ses attaches parfaitement vérifiables.

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