En considérant l'ensemble des programmes des candidats à l'élection présidentielle, on a le droit de se demander si cette échéance capitale n'est pas un prétexte démocratique pour satisfaire ce prurit français : la multiplication des lois, l'illusion que la loi serait une action.
Pourquoi la France est-elle, plus que d'autres pays, créatrice et à la fois victime de cette dérive caractérisée pour le quinquennat d'Emmanuel Macron, notamment par "l'inflation des peines" ?
D'abord parce qu'elle n'est pas sensible au pragmatisme qui infléchit, amende, nuance, rectifie à la marge mais préfère l'airain apparent de la généralité et de la prescription.
Ensuite, elle ne voit pas d'autre moyen efficace que le recours à la loi pour agir sur le réel et éventuellement le transformer. La loi offre cette facilité d'apparaître immédiatement comme une audace ou une espérance, mais hélas, tardivement, pour un leurre.
"Les lois se succédant sur un même sujet compliquent terriblement l'action de la Justice et multiplient les risques d'erreur" (Le Monde).
Rien n'est plus révélateur de cette fuite en avant que l'obsession d'augmenter les sanctions pour certains délits ou crimes alors que dans la réalité, les peines sont très rarement édictées dans leur plénitude. On aboutit ainsi à cette aberration du changement avant même la preuve de l'impuissance de ce qui existait déjà !
Je rejoins la Commission des lois du Sénat présidée par le sénateur du Rhône François-Noël Buffet (LR) qui souligne que "l'arsenal disponible est déjà considérable" et que "beaucoup de situations pourraient se gérer à droit constant".
Pourquoi ces évidences ne sont-elles pas admises alors que les citoyens se plaignent de l'abus des lois ? Et les pouvoirs continuent à les multiplier tout en - schizophrénie - rêvant de les réduire...
Pour comprendre cette absurdité qui ne serait que risible si elle n'affectait pas gravement la démocratie et ne rendait pas impossible le "nul n'est censé ignorer la loi", il convient de s'arrêter une nouvelle fois sur la disparition du courage politique. L'expérience démontre qu'il est beaucoup moins fatigant de proposer de nouvelles lois que de faire respecter celles qui existent. En effet, à l'usage on relève que dans le meilleur des cas, une courte phase de rigueur est inéluctablement suivie par un laxisme, un relâchement. Les autorités, toutes tendances confondues, ne sont pas prêtes à assumer la dure et honorable tâche de maintenir leur niveau d'exigence au plus haut.
La loi devient ainsi un simulacre, un havre de tranquillité publique. Une fuite. Comme on ne se sent plus l'envie ni l'énergie d'un authentique changement avec ce qu'il impliquerait de concertation, de technique et de nécessité, on s'abandonne à la pente républicaine la plus commode : on donne le change, on favorise la surabondance.
Qu'importe que la France étouffe sous les réglementations et les lois et ait trop peu d'espace pour sa liberté ! L'essentiel n'est pas là mais que la bureaucratie du pouvoir et le pouvoir de la bureaucratie tournent à plein régime.
J'attends vraiment qu'on nous mette à la diète.
@ Aliocha
"Que vous ayez un différend personnel avec Kiefer n'empêche pas l'analyse d'être tout à fait intéressante"
Cela ne m'étonne pas que vous aimiez la prose de Kiefer. C'est l'Aliocha de la médecine. Un bonhomme qui veut faire de la médecine une médecine chrétienne et qui utilise la médecine comme preuve du christianisme. Exactement tout ce que je hais. De la manipulation mentale éhontée, et la preuve que tant que des bonshommes comme lui conservent une aura, la médecine ne peut se prévaloir de légitimité scientifique mais reste un paravent pour la religion, la santé remplaçant la notion de salut. À vomir.
Evidemment, quand un Kiefer écrit "la société a fait le choix de vivre dans une pathologie collective", vous ne voyez pas le problème. Vous applaudissez.
Je vois quant à moi très bien le problème d'abdiquer notre libre arbitre au profit des propos lénifiants de Monsieur Kiefer, qui s'autorise des exorcismes sociétaux sous prétexte de culture et d'autorité médicales.
C'est le type même qu'il convient d'exclure du corps médical si jamais on souhaite que les patients aient leur mot à dire en matière de médecine. Je ne tolérerai jamais ces tentatives d'OPA de la religion sur la médecine. Surtout quand Monsieur Kiefer se permet de réutiliser des éléments de langage issus du registre psychiatrique. Il y a des limites à l'indécence.
Rédigé par : F68.10 | 05 avril 2022 à 16:30
@ Lodi | 05 avril 2022 à 07:03
Les droits que nous avons de défendre nos vies et nos biens nous paraissent liés à notre culture et à notre civilisation. Parce qu’ils sont inscrits dans la Constitution, nous les considérons comme faisant partie de notre patrimoine et nous les croyons inaliénables. Ce n’est pas le cas pour tout le monde, en particulier dans les cercles du pouvoir. Il faut nous faire à l’idée que les droits des citoyens n’ont de légitimité à leurs yeux que celle que la collectivité et l’autorité du moment veulent bien leur reconnaître. Ils sont entièrement détenus, octroyés ou suspendus par la collectivité, et par l’autorité qui la représente.
Ne nous étonnons pas que le pouvoir nous préfère souvent passifs et dépendants, et s’en justifie au nom d’une idéologie collectiviste qui comme vous le dites associe protection et surveillance ; elle ne peut s’imposer que par un encadrement de tous les instants allant de pair avec la manie de légiférer. Cette conception du droit finira par laminer toute initiative, tout courage et tout sens de la responsabilité individuelle.
Rédigé par : Lucile | 05 avril 2022 à 12:44
@ Lucile | 04 avril 2022 à 14:08
J'ignore si Macron et autres liberticides pensent aussi loin que ce que je vais esquisser... Mais si on arrivait à imposer la fin de la légitime défense, les gens se tourneraient d'autant plus vers l'Etat pour les protéger, ce qui serait délicieux pour le Pouvoir.
Pensez donc ! La masse demanderait d'être constamment protégée, c'est-à-dire surveillée !
Caméras dans les rues, dans les maisons, portable obligatoire pour tous, et obligation de le porter toujours, puçage de gens pourtant innocents ravalés plus bas que ne le sont des coupables avec le bracelet électronique, me semblent les pistes les plus évidentes.
La fin de la liberté est comme une danse qui se joue à deux, entre la population et le peuple.
Rédigé par : Lodi | 05 avril 2022 à 07:03
Lorsqu'on lit un article de Challenges, pas besoin de lire le texte : le choix des images parle tout seul.
En gros, visage de "winner" en mode disponible sur catalogue d'images.
En plus petit, parlant l'air très décidé, poing serré.
Et quand on a une toute petite mémoire, on se souvient que le parti pris de Challenges est tout aussi exacerbé qu'ancien.
Pas même besoin de se fader le texte à base d'anglicismes ridicules genre "la job machine française".
Rédigé par : Marcel P | 04 avril 2022 à 15:04
@ Lodi | 04 avril 2022 à 10:41
J'approuve votre plaidoyer pour la légitime défense. Je ne suis qu'à moitié étonnée que le président de la République se déclare opposé à la légitime défense, au point d'en arriver à contester la légitimité de la légitime défense !! Le tout assorti de comparaisons fallacieuses avec le Far-West. Je crains davantage que la France ressemble peu à peu au Middle-East.
Nous sommes entrés dans une nouvelle ère ; nous élisons à la magistrature suprême un concitoyen apparemment normalement constitué, mais opposé à la légitime défense.
Bien sûr, en bons citoyens laissons-nous piller et trucider en attendant l'arrivée de la cavalerie. La police finira par se manifester, comme elle le fit par exemple pour Sarah Halimi. Dommage qu'elle soit restée derrière la porte sans oser l'enfoncer pendant que l'assassin achevait la vieille dame en la passant par la fenêtre.
Rédigé par : Lucile | 04 avril 2022 à 14:08
@ caroff | 04 avril 2022 à 11:49
Écoutez les discours d’Emmanuel Macron, il vous expliquera tout ça bien mieux que moi ou encore certains journaux qui se basent sur des éléments factuels croissance en hausse, chômage en baisse et ne se laissent pas entraîner dans un Macron-bashing primaire pour ne pas dire hystérique.
Rédigé par : Achille | 04 avril 2022 à 12:34
@ Achille 10h59
"la bougie d’un expert, ce qui vaut souvent plus que les lumières de certains intervenants de ce blog qui croient tout savoir ! :)"
Oui, bien sûr, les "experts sont formels"...
Vous ne répondez jamais sur le fond et jamais sur les arguments qui vous sont opposés.
Pourquoi par exemple n'avez-vous jamais réussi à nous montrer les réussites de Macron pendant cinq ans et simplement affiché votre vote par défaut en disant que les autres candidats feraient pire: sur quelles indices crédibles ?
Rédigé par : caroff | 04 avril 2022 à 11:49
@ caroff | 04 avril 2022 à 10:14
« Un avis éclairé... à la bougie ? »
À la bougie d’un expert, ce qui vaut souvent plus que les lumières de certains intervenants de ce blog qui croient tout savoir ! :)
Rédigé par : Achille | 04 avril 2022 à 10:59
C'est marrant : on va peut-être interdire la légitime défense, soit la défense immédiate, après avoir interdit la vengeance, soit la défense de ceux que le sort a privé de la force de réagir à l'instant.
La grande différence est que l'abolition de la légitime défense serait une tromperie, comme l'a été l'abolition de la peine de mort en France... Pour mémoire, on disait, et c'est vrai, qu'on n'a pas besoin de tuer pour empêcher de nuire.
Mais la prison à vie n'existe pas dans notre beau pays ! Donc, on renvoie les prédateurs à leur proie.
Bien, imaginons la fin de la légitime défense. Une société peut avoir les moyens d'appréhender, juger et garder les transgresseurs. Pas de mettre un protecteur derrière chaque citoyen... Ôter la légitime défense c'est donc échanger une protection contre une totale absence de protection au moment décisif, qui est celui de la prédation.
Ainsi, l'Etat n'est plus un protecteur de ceux qui suivent la loi, mais de ceux qui la violent, au contraire.
Ce que cela m'évoque ? Un Etat en ayant conquis un autre. Il est bien évident qu'il faut alors soumettre les vaincus.
D'abord, il faut leur interdire de rendre coup pour coup, et pour éviter les coups, et surtout, pour le dresser à la soumission. Une fois la docilité obtenue, on devrait tout pouvoir exiger des vaincus.
Bref, rien de sorcier. Ce qui m'étonne et me scandalise est de voir des amorces d'un tel comportement envers ses concitoyens.
D'autant qu'ils vous ont élu. Qu'est Macron ? Le Président, soit notre serviteur, mais il parle en procurateur romain de Gaulois réfractaires, et laisse entendre qu'il aimerait nous désarmer totalement* au profit de bandits que je trouve, en vérité, plus honnêtes que lui.
Parce qu'il me semble qu'ils ne s'engagent généralement pas à servir leurs victimes.
Macron sort de son rôle tout en demandant qu'on le rappelle sur la scène... Ce n'est qu'un Président réfractaire.
Hélas, les autres candidats me semblent aussi discutables... Je m'attarde évidemment plus sur le champion en titre, pour cette raison et parce que sa manière de diriger en conquérant son propre peuple est scandaleuse et qui sait, annonciatrice de dictature. Traditionnellement la dictature vient des extrêmes, mais à présent, le mépris de son propre peuple pour le changer me semble venir de tout le centre. Il y a le consensus au centre de ne pas abolir l'immigration musulmane, il y a une phrase de Macron qui me semble ne pas avoir été dénoncée à gauche.
Bref, de nos jours, il me semble que tout le monde transgresse sciemment et les désirs et les intérêts de la majorité, quand bien même elle ne peut être suspectée de persécuter une minorité. Tandis que les extrémistes avaient pour programme de persécuter diverses minorités, ainsi les Juifs, et opprimaient finalement plus ou moins tout le monde. On se demande si c'est toujours le cas ou non.
En somme, les extrêmes et le centre s'opposent tout en se ressemblant de plus en plus.
Autant voter blanc et boire le vin de la ou des couleurs accordées à son humeur et aux plats de sa table.
*Nous le sommes déjà largement, ce qui rend toute défense face aux agresseurs des plus problématiques...
Rédigé par : Lodi | 04 avril 2022 à 10:41
@ Achille 8h37
"Ci-joint un avis éclairé de François Dupuy sociologue des organisations auteur de plusieurs ouvrages sur la bureaucratie, le changement et le management, sur le scandale McKinsey."
Un avis éclairé... à la bougie ?
Toutes les administrations recourent à l'expertise du privé, pour des raisons techniques - pénurie de telle ou telle compétence au sein des très nombreux agents publics - ou pour des raisons de rapidité de l'exécution de la tâche demandée ou encore pour des missions de parangonnage.
Dans l'affaire McKinsey, l'on découvre:
1) que l'expertise a été étique (bidon), comme dans le domaine de la santé ou dans le domaine de l'éducation et que l'Etat (nous) n'en a pas eu pour son argent.
2) que des cadres de McKinsey ont fait partie de la campagne de Macron en 2017 sans être payés: le retour d'ascenseur s'est produit plus tard.
3) que d'autres pays ont dépensé plus que la France en sous-traitance sans préciser que nous avons une fonction publique beaucoup plus importante en quantité que nos voisins.
4) qu'en conséquence il faut dégraisser considérablement les administrations dotées de postes budgétaires et incapables d'un rendu acceptable.
5) que confier à des bureaux d'études internationaux des missions relevant clairement du domaine régalien n'est pas sans soulever des problèmes d'éthique et des questions de gestion des personnels formés pour les accomplir...
Bref Macron pipeaute mais ceux qui savent le savent !
Rédigé par : caroff | 04 avril 2022 à 10:14
@ Serge HIREL
Ci-joint un avis éclairé de François Dupuy sociologue des organisations auteur de plusieurs ouvrages sur la bureaucratie, le changement et le management, sur le scandale McKinsey.
Il est toujours bon d’être bien informé, ça évite de dire des bêtises ! :)
Rédigé par : Achille | 04 avril 2022 à 08:37
@ Serge HIREL | 03 avril 2022 à 13:05
Votre témoignage, qui m'est entre autres destiné, va me permettre de regarder les images de Pompidou avec un oeil neuf. Je vous en remercie.
Peut-être était-il un gentil homme, et cette gentillesse est suspecte.
Dans le domaine ordure, Mitterrand a la palme. On y a échappé en 1974 mais hélas, charismatique qu'il était, il gagna en 1981, battant Giscard qui fut de mon point de vue un grand président, visionnaire, avec certes des défauts, mais jamais égalé par ceux qui l'ont suivi.
Déjà à l'époque le destin des leaders du RPR était de faire perdre la droite. En même temps, à y regarder de près, jamais un président n'a été plus social que Giscard.
Rédigé par : stephane | 03 avril 2022 à 23:40
@ Achille | 02 avril 2022 à 20:19
J’écoute le président Macron... parce qu’il est « le Président »... du moins jusqu’au 24 avril. C’est une épreuve nécessaire... Je n’écoute pas le candidat Macron, ni même le président Macron quand il tient des propos de candidat, mélange des genres qu’il pratique assidûment.
Il est inutile de perdre son temps à écouter un bonimenteur content de lui. Son bilan désastreux le disqualifie. En 2017, je n’ai pas voté pour lui, ni au premier, ni au second tour. Je n’ai pas participé au hold-up. Il en sera de même le 10 avril. S’il parvient au second tour, mon bulletin ira à son adversaire, quel qu’il soit. « Avec vous », proclame-t-il... Mais ce sera sans moi.
La jovialité feinte de Roussel, l’accent rocailleux de Lassalle, les délires de Poutou et d’Arthaud et même la stupidité de l’inénarrable Hidalgo sont de bons passe-temps. Pécresse me lasse, Mélenchon me navre, Jadot m’exaspère... Reste Zemmour, Le Pen et Dupont-Aignan... Mais vous savez lequel je préfère...
Macron, lui, me hérisse le poil. Même Mitterrand ne m’avait pas conduit à un tel stade de détestation.
Cet homme n’aime ni la France, ni les Français. Il est l’antithèse d’un Zelensky ou d’une Merkel. Comme disait Joe à propos de Vladimir, que Dieu m’entende, Macron ne peut pas rester au pouvoir.
Au fait, à propos d’Amérique, faut-il désormais écrire Macron ou... McRon ?...
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@ stephane | 03 avril 2022 à 00:50
Cette discussion autour du couple Pompidou me replonge dans de très vieux souvenirs. Fin des années 60, début des années 70, ils passaient leurs week-ends à la Maison Blanche... La leur, celle d’Orvilliers, près de Mantes. La bâtisse discrète au centre du village s’appelait déjà ainsi avant qu’ils ne l’acquièrent. Seul un poste de garde à une trentaine de mètres du portail la surveillait. Aucune barrière, jamais un cortège de voiture aux vitres sombres. C’était la résidence secondaire d’une famille bourgeoise comme une autre.
Lui achetait parfois ses cigarettes au café-tabac, saluait ceux des habitants qu’il connaissait, s’attardait parfois, toujours souriant et attentif aux autres. Un sourire qui, stephane, n’avait rien de goguenard. Une vraie simplicité, malgré sa charge. Une certaine bonhomie même, bien dans la ligne de son « arrêtez donc d'emmerder les Français ! ». Claude, elle, sortait rarement... encore moins après l’affaire Markovic, qui les a beaucoup marqués.
Ils votaient à Orvilliers... Le 15 juin 1969, en fin de matinée, ils se sont rendus à pied à la petite mairie, à une centaine de mètres de chez eux. La cohue fut indescriptible... à l’inverse du silence qui régnait dans tout le bourg, interdit aux photographes, lorsque le cortège funèbre est arrivé en début d’après-midi le jeudi 4 avril 1974. L’impression qu’Orvilliers, que la France entière regardait à cet instant, pleurait la mort de l’un des siens.
Aujourd’hui, sur la route qui, de Mantes, conduit à Houdan, rien n’indique qu’au pied du château d’eau hideux qui domine le cimetière, repose un ancien Président, qui fut l’homme-clé de 68, celui sans lequel tout aurait pu basculer quand le Général à quitté Paris pour Baden-Baden, où Massu, lui aussi, a su tenir la barre.
Rédigé par : Serge HIREL | 03 avril 2022 à 13:05
Macron est peut-être influencé par sa femme, professeur... Parce qu'il faut bien dire qu'en France, on défend fort peu les enfants harcelés à l'école.
Et s'ils ne se défendent pas, le public va dire que leur passivité provoque la violence quand elle en est la cause, et s'ils se défendent, eh bien, on va éventuellement prétendre qu'ils en sont les initiateurs.
Ou du moins, on va dire qu'ils se défendent "trop", comme si on pouvait avoir tort, quand on est dans son droit.
Je pense que l'implicite a été révélé par Macron : bien des autorités sont contre la légitime défense.
Des autorités, parce que la violence ne risque pas de remonter jusqu'à elles. Enfin, c'est ce qu'elles croient, à présent, certains s'en prennent aux professeurs, médecins, professeurs...
Contre la légitime défense, alors qu'on ne peut pas dire l'enfant très protégé des autres, le citoyen très garanti non plus par ses congénères, en dehors de l'école.
L'idée est peut-être que la magie de la parole, l'habituation des uns aux autres va désamorcer la violence ? Idée stupide ! La soumission, seule, arrête éventuellement la violence de l'agresseur, au prix d'encourager et les autres agresseurs, et d'augmenter sans fin ses prétentions, donc la mise en oeuvre de violence pour étancher sa soif aquisitrice et dominatrice.
Certes, l'école se met, avec une grande mollesse, à défendre les enfants agressés.
Mais les Macron formatés par l'école tendent à infliger un système qui les a fait dominer les "gens qui ne sont rien" de sorte que, grâce à eux, tout le monde deviendra... rien ! Comme je l'ai déjà dit, celui qui ne peut se défendre contre une agression est un déchet social.
Précédents : les esclaves, les femmes, les Juifs... Je pense qu'il est certes utile de reconnaître le passé mais que plutôt que d'entourer de coton les anciennes victimes dans le présent, il faut éviter tout mécanisme recréant de la vulnérabilité chez les gens.
Or abolir la légitime défense reviendrait à nous vulnérabiliser tous ceux qui n'auraient pas la carte de quelque organisation criminelle. Pourquoi ? Je pense que les dirigeants, comme les autres, ont été mal élevés à l'école : victimes, bourreaux ou spectateurs, qui n'a vu le blanc-seing accordé aux agresseurs ?
Mais ce qui ne choque pas à l'école, car on le laisse aux générations futures, nous inquiète d'un coup quand cela promet de devenir notre pain quotidien, à l'extérieur. À l'école, d'aucuns prétendent que la violence forge le caractère, mais dans ce cas, de quoi se plaignent-ils dehors ? Si se retrouver mis à l'épreuve n'est pas trop dur pour des enfants, à plus forte raison, ils n'ont qu'à la subir, eux aussi.
Je dis au contraire qu'il faut abolir toute impunité. Non seulement l'exception détruit le principe, si j'étais transgresseur, je rirais bien sous cape qu'on me les rappelle quand on organise des zones de non-droit ou excepte des individus, comme Polanski !
Non seulement l'exception détruit le principe comme un appui soulève le monde, et tant de gens ont intérêt à le détruire, le principe ! Il faut être fou pour leur laisser des armes... Mais la partialité, le caprice et l'injustice n'en font pas d'autre.
Non seulement l'exception détruit le principe chez des transgresseurs, mais aussi chez des dirigeants, ceux qui fixent les règles.
Je m'insurge contre l'idée que Macron serait un transgresseur, comme je le lis souvent ici. Non ! Il applique les comportements, voire les principes anciens et peut-être actuels de l'Education nationale.
Si quelqu'un à transgressé, c'est qui ? Qui est responsable, du maître ou du disciple ?
Je dis qu'il faut refuser d'abolir la légitime défense pour les adultes, mais aussi pour les enfants, cela doit être un consensus de tous les partis politiques.
Plus fondamental que de savoir comment les biens seront divisés et la question des mœurs et des religions, il y a à savoir si au sens le plus strict et non mitigé de grossesse, le corps de chacun lui appartient.
Savoir, s'il a le droit de se défendre.
C'est la base.
Par-delà la perversité possible de certains dirigeants, il faut revenir à la source du mal : l'école... Pendant la scolarité de Macron et encore actuellement, on défend fort peu les enfants.
Cela ne peut qu'encourager les bourreaux, produire des victimes intériorisant à jamais leur soumission. À jamais ! On ne peut pas dire d'un côté, comme les enseignants imbus de leur rôle, l'importance de l'éducation, et nier d'autre part, les dégâts de ladite éducation.
En un mot comme en cent : une éducation à la bassesse. Prédisposant à la politique ?
Comme il faut tout prendre en compte, il se peut que résiduellement, cet étalage de bassesses donne à certains la résolution de ne jamais en être, mais quelle importance ?
Les exceptions ? Une montagne qui accouche d'une souris.
Rédigé par : Lodi | 03 avril 2022 à 08:25
@ Axelle D
Votre avis sur madame Pompidou n'est pas irrespectueux et c'est tout à votre honneur.
Quant à Georges, son côté goguenard en permanence m'insupporte mais il savait choisir ses Premiers ministres.
Je me suis parfois demandé comment ce gars avait trouvé une femme si bien ; j'ai un début de réponse grâce à vous, Jacqueline Gourault n'étant pas encore sur le marché...
Rédigé par : stephane | 03 avril 2022 à 00:50
@ stephane
Elle devait avoir incontestablement (tout comme son mari) des qualités humaines et intellectuelles qui la rendait attachante pour ceux qui la cotoyaient, mais question physique, je la trouvais quelconque, plutôt moche et peu attirante, surtout le regard trouble qui créait un malaise !
Rédigé par : Axelle D | 03 avril 2022 à 00:06
@ Axelle D
Je trouve que madame Pompidou était plutôt belle femme avec une certaine classe.
Vous comme moi, je ne veux pas être faux jeton, on a vu pire, non ?
Rédigé par : stephane | 02 avril 2022 à 20:55
@ Serge HIREL | 02 avril 2022 à 14:10
À chacun sa vision apocalyptique. Je vous ai donné la mienne concernant les adversaires d’Emmanuel Macron.
Vous, vous me donnez la vôtre sur le président-candidat. Et bien sûr vous avez forcé le trait. On dirait du André Bercoff, voire du Philippe David quand ils font leur petit "caca nerveux".
Je ne sais pas où vous avez vu une dégringolade dans les sondages d’EM. Il est toujours à 27-28 % et même si MLP remonte (en piquant les électeurs du pauvre Zemmour), elle se situe toujours à 6 ou 7 points d’écart, soit bien loin de la marge d’erreur.
Quant au "scandale McKinsey", il va faire pschitt comme aurait dit le regretté Jacques Chirac.
P.-S.: vous avez entendu le discours du président-candidat aujourd’hui, j’espère.
lui n’a pas hésité à recadrer son auditoire quand il s’égare . Bref, la classe !
Puissent ses adversaires en prendre exemple.
Rédigé par : Achille | 02 avril 2022 à 20:19
@ Marcel P | 02 avril 2022 à 11:49
Vous avez raison.
Rédigé par : Lodi | 02 avril 2022 à 19:25
Pompidou dont les qualités politiques étaient indéniables avait incontestablement un physique ingrat et son épouse pas mieux, voire pire, ce qui achevait de le plomber !
Comme quoi l'apparence en politique compte aussi pour beaucoup, aujourd'hui comme hier...
À méditer avant de déposer votre bulletin dans l'urne.
Rédigé par : Axelle D | 02 avril 2022 à 14:50
@ Achille | 02 avril 2022 à 00:44
Si la Macronie ne vous possédait pas, il faudrait qu’elle vous invente ! Vous lui êtes indispensable ! Vous avez trouvé l’unique cause de la chute du Roi dans les sondages ! Ce sont ces maudits sondages eux-mêmes ! Mieux, vous savez pourquoi : ils sont « déstabilisants » !
L’opinion des Français sur sa responsabilité dans la chute du pouvoir d’achat, sur son refus de débattre avec ses adversaires, sur l’insécurité qui progresse encore, sur la chienlit qu’il laisse se développer en Corse, sur le « scandale » McKinsey, qui, en fait, est une affaire d’Etat, sur ses sarcasmes à deux balles contre Zemmour et Le Pen, sur son statut de « cinquième roue du carrosse » dans l’affaire ukrainienne, sur ses discours sans lendemain contre l’immigration massive... Tout cela n'est pour rien dans sa dégringolade, n’est-ce pas ? Les sondages, vous dis-je, les sondages font le malheur de la France...
Consultez une voyante, sa boule de cristal est probablement plus fiable qu’un sondage ! Elle vous dira la bonne aventure, celle que vous voulez entendre, le triomphe du Roi, tel Saint-Michel terrassant le Dragon... Achille, il ne suffit pas de casser le thermomètre pour guérir un malade...
Rédigé par : Serge HIREL | 02 avril 2022 à 14:10
@ Aliocha
Le vote blanc, mesure que propose mon candidat pour permettre aux électeurs de dire "je vote mais aucun programme et candidat ne me convient vraiment", n'est pas pris en compte.
L'abstention pourrait donc avoir mon suffrage.
Le comportement de Macron et ses dernières photos pas rasé, sweat-shirt capuche, faites par SA photographe officielle, ont fini par me convaincre de ne pas voter pour lui, après examen de toutes les libertés supprimées, hors crise sanitaire.
Benalla, Ferrand, comportement de petit mer*eux. Si je n'ai pas voté Sarkozy en 2007 ni en 2012, ce n'est pas pour voter Macron en 2022, alors que je lui ai fait confiance en 2017.
J'aurais aimé le faire, passer l'éponge sur certaines choses, mais ces trois derniers mois avec son improvisation travaillée et son comportement m'en ont dissuadé. La trajectoire est mauvaise, je ne valide pas qu'il continue à piloter le pays. Je ne ferais pas mieux à sa place certes, mais je ne suis pas candidat.
Rédigé par : stephane | 02 avril 2022 à 12:37
@ Lodi
« À présent, le Président, qui n'en fait pas d'autre, est contre la légitime défense... Comme il n'y a pas un gardien de l'ordre derrière chaque citoyen, cela veut dire qu'il ne doit pas être défendu la plupart du temps. La défense deviendrait l'exception et non la norme, alors que jusqu'à présent, légitime défense ou force de l'ordre, c'était se retrouver sans défense, sidéré par la violence ennemie, l'exception...»
C'est pire. Puisque le « gardien de l'ordre » agit aussi au nom de la légitime défense. Lorsque le policier empêche une victime se faire tabasser dans la rue par un individu surexcité, il utilise la force au nom de la légitime défense.
Le garant de l'indépendance de la Justice vient de proclamer qu'il est contre l'impunité du policier qui utilise la force pour faire cesser une agression en cours. Le citoyen ne peut pas se défendre. Il ne peut pas non plus être protégé. Voici ce qu'il a dit.
La légitime défense, c'est un concept juridique quand même plus que précis, bien délimité. Si on est contre la légitime défense, on est littéralement anarchiste. N'importe qui peut agresser n'importe qui, la Justice n'a plus qu'à compter les morts et les blessés.
Les amis du président, son entourage, ont cru limiter la casse en disant qu'en fait, il ne parlait que des cas de présomption de légitime défense - ce qui n'est pas la traduction de son propos.
Dans le débat actuel, on comprendrait ainsi que le président de la République trouve qu'en France, les victimes de vols violents et pillages ou de vols par effraction sont trop protégés.
Ce propos est surréaliste lorsque la rubrique faits divers pullule de vols violents aux conséquences mortelles ou encore de vols par effraction ayant dégénéré en viols, en particulier commis par des clandestins. Si une compilation de tels faits, ne serait-ce que pour les années 2021 et 2022, était publiée, même le plus foucaldien des citoyens ne pourrait s'empêcher de vomir. Ce n'est pas un micro-phénomène, c'est un phénomène de masse allant de pair avec l'immigration clandestine d'hommes africains ou arabes ultra-violents et sexistes. Le président de la République ne peut pas ou ne devrait pas pouvoir l'ignorer.
Il faut rappeler que pour chaque fait divers criminel, il y a une personne et sa famille bouleversée. Elle est où grand-mère au repas de Noël ? Elle est morte parce qu'un mineur isolé de 39 ans l'a tuée en lui arrachant un collier au cou et en lui claquant la figure dans le caniveau. Elle est où, la petite cousine de 18 ans si prometteuse ? Elle est en hôpital psychiatrique après 15 heures de viols par un clandestin sidaïque qui est entré par la fenêtre de sa chambre d'étudiante. Faits divers ? Allez donc en mesurer l'effet sur les concernés et leurs familles.
Si nul ne peut garantir l'abolition du crime, un pays civilisé doit faire ce qui peut l'être pour le tenter.
S'il était outrancier de traiter Emmanuel Macron d'assassin, revendiquer s'opposer au moyen principal de défense des citoyens implique une lourde responsabilité politique.
Rédigé par : Marcel P | 02 avril 2022 à 11:49
@ Michel Deluré | 02 avril 2022 à 09:21
« Oui, d'un point de vue strictement constitutionnel il sera bien légitime mais que vaudra cette légitimité si elle ne lui confère pas la capacité d'agir pour assurer le redressement du pays, si elle ne lui laisse pas les mains suffisamment libres ? »
Ce sera aux élections législatives de décider du pouvoir qui sera concédé au président élu.
S’il n’obtient pas la majorité absolue, ce qui est probable, il devra composer un gouvernement tenant compte du résultat des urnes comme l’ont fait en leur temps François Mitterrand et Jacques Chirac.
Finalement la cohabitation avait plutôt donné de bons résultats.
Nous verrons donc bien ce qu’il en sera après le second tour des législatives en juin prochain.
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@ Tipaza | 02 avril 2022 à 09:58
« La démocratie suppose une adhésion du peuple, des électeurs, des citoyens, appelez ces gens comme vous voulez, bien que le mot citoyen semble banni aujourd'hui par les bien-pensants comme vous, mais c'est un fait réel celui-là, que sans adhésion majoritaire par rapport aux inscrits, la légitimité d'un élu est en cause, même si la légalité des institutions a été respectée. »
Si vous regardez les résultats des élections présidentielles précédentes, rares sont les présidents qui ont dépassé les 25 % au premier tour.
Il ne s’agit pas pour un président de satisfaire tous les Français dans leur diversité qui va de l’extrême gauche à l’extrême droite. Dans une élection il y aura toujours des déçus et des satisfaits.
Ceci n’empêche pas les déçus de s’exprimer et de défendre leurs revendications : dans les urnes, d’abord, dans la rue parfois. De préférence dans le calme et la dignité.
Emmanuel Macron présente son programme, tout comme Valérie Pécresse, Marine Le Pen et les autres candidats.
Les citoyens choisissent le programme qui leur convient le mieux et le résultat des urnes décide de celui ou celle qui prendra en main le destin de la France pendant son mandat, en concertation, bien sûr avec les députés et les sénateurs qui légifèrent.
La démocratie c’est ça. Ce n’est pas la peine de chercher midi à 14 heures.
Un intello, même de droite, comme vous prétendez l’être avec la modestie qui vous habite, devrait le comprendre.
Ci-joint un tweet de Gérard Larcher envoyé le 1er avril. Je pense qu’il vous intéressera ! 😊
Rédigé par : Achille | 02 avril 2022 à 10:52
@ Achille | 01 avril 2022 à 21:25
"Gérard Larcher, président du Sénat qui remet en cause le vote des Français, qui est le fondement de notre démocratie, c’est tout simplement hallucinant. "
Vous faites du Bruno Le Maire, c'est à dire que vous faites l'âne pour avoir du son, et vous le faites très bien, on sent le naturel qui ne se force pas.
Vous savez très bien que ce n'est pas le vote des Français qui est mis en cause, mais la façon dont le débat est ou plutôt n'est pas mené et la possibilité d'une abstention forte qui enlèverait effectivement une assise populaire au président pour pouvoir faire des réformes en profondeur.
Si la proportion de voix macronistes est faible par rapport au nombre d'inscrits, et c'est cela qui compte, alors le président ne pourra plus se prévaloir d'être le représentant de tous les Français, n'étant même pas celui d'une majorité d'inscrits.
Mais tout cela vous le savez fort bien.
Le plus intéressant, intellectuellement je veux dire, et comme je suis un intello c'est ce qui m'intéresse, c'est que ce point de vue, qui est également repris largement par une grande partie de la gauche, n'est que la reprise sous une forme à peine différente de la vieille idée maurassienne qui faisait la différence entre le pays réel et le pays légal.
Maurras a été accusé de tous les maux de la terre, bien plus qu'il n'en méritait, mais son analyse était pertinente au point d'être reprise actuellement par toute la classe politique.
La démocratie suppose une adhésion du peuple, des électeurs, des citoyens, appelez ces gens comme vous voulez, bien que le mot citoyen semble banni aujourd'hui par les bien-pensants comme vous, mais c'est un fait réel celui-là, que sans adhésion majoritaire par rapport aux inscrits, la légitimité d'un élu est en cause, même si la légalité des institutions a été respectée.
Il y a là une convergence implicite entre politique et éthique ou morale, que vous ne pourrez pas esquiver, sauf à être de mauvaise foi, mais là, je fais confiance aux partisans du nouveau monde orwellien qu'on nous impose.
Rédigé par : Tipaza | 02 avril 2022 à 09:58
@ Achille 01/04/22 21:25
Il est toujours possible de ferrailler sur le sens que l'on attribue au terme « légitimité ».
Certes, EM s'il bat au second tour son adversaire sera, quel que soit le nombre de voix que son nom aura recueilli, constitutionnellement élu président de la République et à ce titre sera effectivement légitime.
Sa situation en sera-t-elle pour autant la même selon que les votes non exprimés, qu'ils soient blancs, nuls ou abstentionnistes, représentent 70 % du corps électoral ou seulement 20 % ?
Sa marge de manœuvre sera-t-elle la même selon que la base électorale qui l'aura reconduit sur son siège élyséen sera plus ou moins importante ?
Oui, d'un point de vue strictement constitutionnel il sera bien légitime mais que vaudra cette légitimité si elle ne lui confère pas la capacité d'agir pour assurer le redressement du pays, si elle ne lui laisse pas les mains suffisamment libres ?
Rédigé par : Michel Deluré | 02 avril 2022 à 09:21
@ stephane
Vous ne voterez donc que si Lassalle est au deuxième tour...
C'est confirmé, vous risquez l'élection d'un démagogue ou de cautionner l'illégitimité du vote prétendue par ceux qui voient leur pouvoir leur échapper.
Au premier tour on choisit, au deuxième tour on élimine.
L'abstention, compréhensible par temps calme, est coupable désertion quand la démocratie est en danger. Les comportements boutiquiers de Mélenchon lors du deuxième tour de 2017 ne sont pas là pour rassurer. La jonction rouge-brun de sinistre mémoire devrait alerter ceux qui ont encore un peu le goût de la liberté.
Après, on ne peut empêcher ceux qui veulent en user pour décider de s'en passer, Poutine ne pourra que se réjouir de voir ses entrismes porter en France, ô désespoir, les fruits de ce qui ressemble à un suicide démocratique collectif du poujado-communisme des tout sauf Macron.
Rédigé par : Aliocha | 02 avril 2022 à 08:04
À l'origine, on interdit la vengeance privée en disant que la vengeance publique, vraie nature de la Justice, serait mieux. Voyons...
Pour diminuer la violence oui, pour le bien des victimes, ça se discute : elles sont la cinquième roue du carrosse.
À présent, le Président, qui n'en fait pas d'autre, est contre la légitime défense...
Comme il n'y a pas un gardien de l'ordre derrière chaque citoyen, cela veut dire qu'il ne doit pas être défendu la plupart du temps.
La défense deviendrait l'exception et non la norme, alors que jusqu'à présent, légitime défense ou force de l'ordre, c'était se retrouver sans défense, sidéré par la violence ennemie, l'exception... On fera de nous des moutons face aux loups.*
Evidemment, cette énormité de Macron est dite par quelqu'un qui, lui, est défendu par les forces de l'ordre que les citoyens, les "Gaulois réfractaires" paient pour lui, le quoi, procurateur romain ?
Concrètement, cette parole est une autorisation d'agresser, surtout dans les zones de non-droit, car le temps que la cavalerie arrive, si elle arrive, le citoyen doit être soumis.
Rampant, bas et à jamais indigne même de la morve que l’agresseur lui lancera au visage.
C'est facile de nous infliger ça, dans les faits car nous sommes désarmés... Comme je regrette que nous ne soyons pas armés ! J'ai toujours dit que les armes américaines contribuait à garantir la liberté des Étasuniens, encore une preuve... Mais la liberté, pour les Français ? C'est la liberté pour quoi faire ? Ou c'est très relatif, une seconde phrase que nous pourrons ressortir quand nous l'aurons perdue.
Comment sont tes esclaves pourra demander un tyran au tyran local quand nous serons sous le joug ? Eh bien, ce sont tous des clowns surgelés, ils ne savent que répéter et broder sur le thème traditionnel, la liberté pour quoi faire et c'est très relatif.
C'est l'exception culturelle française.
En France, on se plaint que les gens soient peu entrepreneurs ? C'est normal, ils sont découragés même de défendre leur corps, alors des réalités aussi extérieures et annexes à leur viande !
Il faut toujours partir du corps et de l'outil, son extension naturelle, pour comprendre l'être humain. Brise le corps de quelqu'un, par les chaînes, ou pour les femmes, toute une panoplie allant de l'excision à moins grave, le corset, et tu brises et dresses l'individu, en principe à jamais.
Qu'on ne me sorte pas d'exception, c'est assommant, je parle de l'Histoire de l'Humanité, pas de tel ou tel héros frôlant les ailes du divin.
Suffit, avec l'arbre qui cache la forêt !
Bon, il semble que Macron ait dit une parole pour briser les citoyens. Tous : il n'y a plus de gens qui ne sont rien.
Tous ne sont rien : qui ne peut pas plus se défendre que l'esclave face au fouet voit sa liberté fortement réduite.
Bon sang, et c'est ça pour quoi on m'a demandé à voter hier ? À vrai dire, tous les candidats m’inquiètent, tous liberticides, à leur manière, c'est bien français, je dois dire... Alors mon interlocuteur m'a dit trop critique envers les Français.
Moi, mais j'ai le droit, je ne leur dois pas mon poste, mon mandat, moi, je n'incarne pas la France.
Et puis moi, je ne veux pas accabler les faibles, me soumettre aux violents et rabaisser les citoyens en général.
J'ai trop réagi à l'immigration musulmane aussi, en voulant l'interdire, une chose qui devrait rallier tous les partis... Donc j'ai eu droit à un téléphone raccroché sur une phrase dite trop vite au téléphone pour que je la décrypte. L'autre a raison de radoter qu'il ne faut pas parler de politique, mais il ne peut s'empêcher de la mettre sur le tapis, alors ?
En France, la cohérence, c'est aussi pour quoi faire.
* Volontairement ou non ? Je n'ai aucun moyen de le savoir, je m'oppose à leur action, je ne peux guère prétendre sauver leur âme, sans compter que rien ne m'oblige à essayer de faire directeur de conscience de gens moralement corrompus de façon très dégoûtante, et sans doute irréversible.
C'est comme si on me demandait à quel point les croyants sont liberticides et de propos délibérés ou non, l'important est de les empêcher de nuire. Il y a des sauveurs dont il faut sauver le monde autant de temps volé au progrès du monde et à sa contemplation.
Les liberticides ? Les vrais parasites de notre monde.
Rédigé par : Lodi | 02 avril 2022 à 07:47
@ Axelle D | 01 avril 2022 à 23:26
« Selon moi, le principal problème sinon le seul viendrait des sondages. Il faudrait les interdire juste après la clôture des candidatures à la présidentielle, soit le 4 mars 2022 concernant cette élection et donc bien avant l'ouverture de la campagne présidentielle proprement dite, commençant le 28 mars 2022. »
Exact, les sondages ont un côté déstabilisant dans la mesure où ils focalisent le public sur les candidats et non plus sur leur programme.
Je pense que les sondages devraient se limiter au taux d’audience et indice de satisfaction lors d’un débat ou d’un meeting et non pas établir un classement entre les candidats.
Même si la plupart des citoyens savent bien pour qui ils vont voter, il existe un nombre non négligeable d’électeurs qui ne s’intéressent pas à la politique et qui peuvent être influencés par ce classement.
Les fluctuations des sondages journaliers en sont la preuve.
Rédigé par : Achille | 02 avril 2022 à 00:44
@ Achille | 01 avril 2022 à 21:25
Selon moi, le principal problème sinon le seul viendrait des sondages.
Il faudrait les interdire juste après la clôture des candidatures à la présidentielle, soit le 4 mars 2022 concernant cette élection et donc bien avant l'ouverture de la campagne présidentielle proprement dite, commençant le 28 mars 2022.
Ce qui obligerait les électeurs à se renseigner sur les différents candidats en lice en vue de se faire une opinion, sans avoir l'esprit et le jugement pollués par des sondages bidonnés à répétition et de la propagande de marchands de tapis, dont le seul objectif est de tromper ou orienter les votes d'électeurs lambda, prêts à écouter ou à se rallier (faute d'informations objectives) au premier bonimenteur venu.
Rédigé par : Axelle D | 01 avril 2022 à 23:26
Une fois n'est pas coutume, je suis d'accord avec Achille, un président du Sénat qui laisse entendre que l'élection présidentielle pourrait avoir un résultat illégitime si untel est élu, c'est « tout simplement hallucinant ».
Si le mode de scrutin n'est plus convenable, alors c'est pour l'ensemble des candidats.
Une telle affirmation, c'est aussi hallucinant et grave que le président de la République, garant de l'indépendance de la Justice, qui attaque la loi pénale en se disant « contre la légitime défense », propos surréaliste sapant un fondement du droit pénal français (et d'ailleurs le motif légal principal de l'usage de la force publique) qui n'est pas amenuisé lorsque ses soutiens affirme qu'il parlait en fait de la présomption de légitime défense.
Le président Macron a affirmé que devrait être pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d'elle-même ou d'autrui, proportionné entre les moyens de défense employés et la gravité de l'atteinte.
Ses soutiens ont affirmé qu'il est en fait contre la présomption d'avoir agi en état de légitime défense pour celui qui accomplit l'acte : 1° Pour repousser, de nuit, l'entrée par effraction, violence ou ruse dans un lieu habité ; 2° Pour se défendre contre les auteurs de vols ou de pillages exécutés avec violence.
Après un tel jugement de valeur sur la loi émanant du garant de l'indépendance de la Justice, on peut toujours s'amuser à créer de nouvelles lois pénales, débattre de la responsabilité du président face aux agressions quotidiennes et gravissimes perpétrées par des individus qui ne devraient pas être en France ni en liberté.
Même Christiane Taubira n'a jamais osé une attaque pareille.
Rédigé par : Marcel P | 01 avril 2022 à 22:08
@ Serge HIREL | 01 avril 2022 à 17:19
« Et Gérard Larcher a raison quand il dit que, dans de telles conditions, sa réélection soulèverait un vrai problème de légitimité. »
Ah oui ? Le vote de citoyens français serait illégitime. Et à quel titre ?
Chaque candidat présente son programme aux citoyens et ceux-ci choisissent librement celui qui lui convient le mieux. En quoi cela serait illégitime ?
Parce que le président n’a pas débattu avec ses adversaires ? Aucun président ne l’a fait avant lui. Pourquoi donc EM devrait-il s’y soumettre ?
Les débats Zemmour-Mélenchon et Zemmour-Pécresse ont-ils apporté des éléments fondamentaux aux électeurs permettant de faire leur choix, à part le fait de ne surtout pas voter pour eux ?
Gérard Larcher, président du Sénat qui remet en cause le vote des Français, qui est le fondement de notre démocratie, c’est tout simplement hallucinant.
Lorsqu’on regarde dans le détail le vote des adhérents de LR pour désigner leur candidate, là on peut vraiment parler d’illégitimité. Le chien Douglas pourra en témoigner.
Rédigé par : Achille | 01 avril 2022 à 21:25
@ Aliocha
Déjà le premier tour. Sinon Jean Lassalle s’il est au deuxième tour ou la non participation active.
Remarquez pourquoi ne pas organiser le second tour le même jour, les journalistes le font bien et Jospin s'en souvient.
C'est poétique ça "les journalistes le font bien et Jospin s'en souvient".
Rédigé par : stephane | 01 avril 2022 à 17:43
@ Achille | 01 avril 2022 à 15:47
« Emmanuel Macron est vraiment au-dessus de la mêlée et les Français l’ont bien compris qui voteront les 10 et 24 avril prochains. »
Voilà une prose qui plairait à n’importe quel dictateur ! Si vous aviez un tantinet de respect pour la démocratie, vous auriez écrit : «...et ceux des Français qui voteront pour lui l’ont bien compris ».
En 2017, ils étaient à peine 18% du corps électoral. Fera-t-il mieux après cinq ans de règne calamiteux ? Si l’on se fie aux sondages, cela est loin d’être sûr... Et Gérard Larcher a raison quand il dit que, dans de telles conditions, sa réélection soulèverait un vrai problème de légitimité.
Quant au reste de votre message, votre vision apocalyptique des adversaires du Roi est tout juste saisissante de mauvaise foi et n’importerait rien si un débat sérieux était possible avec vous. Ce qui n’est pas le cas pour l’instant...
Rédigé par : Serge HIREL | 01 avril 2022 à 17:19
@ Aliocha
"Radicalisé par Zemmour"
Non par Macron et l'accumulation de tant d'erreurs et d'arrogance de sa part et de sa bande de fanatiques...
Quant à l'évaluation, je suis pour ma part favorable à l'introduction de regards extérieurs, mais en l'occurrence McKinsey a été appelé à la rescousse des gens qui sont chargés démocratiquement de concevoir les politiques publiques. Ce n'est pas acceptable et l'on paye le prix de fautes dans les recrutements ou celui des renvois d'ascenseur entre LREM et les boîtes privées...
Rédigé par : caroff | 01 avril 2022 à 17:07
@ stephane
Et au deuxième tour ?
———————————
@ F68.10
Les deux extraits sont du même article, que j'avais reçu en privé, mais consultable en ligne :
https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2022/revue-medicale-suisse-775/psychiatriser-le-monde-le-repenser
Que vous ayez un différend personnel avec Kiefer n'empêche pas l'analyse d'être tout à fait intéressante :
"Il n’y a aucun doute qu’avec leurs troubles, ce sont les jeunes qui sont adultes, mûrs. Depuis longtemps, la société a fait le choix de vivre dans une pathologie collective – des discours économiques délirants et des stratégies politiques de plus en plus coupés de la réalité. Les jeunes générations n’ont pas les habitudes de déni et de fuite des adultes immatures qui sont au pouvoir. Comme prérequis à leur santé mentale et avant même d’évoquer des soins, ce dont ces générations auraient besoin, c’est d’un discours collectif de transparence et de vérité."
----------------------------------------------
@ caroff
Radicalisé par Zemmour, il me semble, et la commission d’enquête citée par votre article répond à votre question :
"Il n'est pas absurde, pour réformer l’État, d'avoir un œil extérieur", convient la sénatrice UDI de l'Orne Nathalie Goulet.
Rédigé par : Aliocha | 01 avril 2022 à 16:31
@ Aliocha
"De la cohérence, exige stephane, qui renonce à son vote"
Je n'exige rien et ne renonce à rien.
Mais ceux qui avaient des choses comportementales à reprocher à Sarkozy, et qui de ce fait ont souhaité sa non réélection, cumulée au grand moment de bonheur de le voir se faire exécuter en direct par Hollande lors du débat de l'entre-deux-tours, ne peuvent pas être aveugles sur les dérives comportementales de Macron.
Sans vouloir faire allégeance, Philippe Bilger, cocufié par le candidat sortant, comme beaucoup d'entre nous, a une approche cohérente en soutenant un autre candidat. Cette candidate me déplaît mais elle a éliminé Xavier Bertrand et c'est à mettre à son crédit.
Michel Barnier me semblait davantage apte à rassembler et à susciter l'adhésion des déçus.
Mon candidat c'est Jean Lassalle et je pense qu'il dépassera ce que les sondages disent (2 % actuellement).
En 2012 on avait à la fois un rejet de Sarkozy, dû à ses comportements ET un Hollande convaincant.
En 2022 on a un rejet de Macron, qui en intentions de vote fait moins que Sarkozy en 2012 du fait des "Ne se prononcent pas".
Marine Le Pen peut être élue, car elle finit par ratisser large.
Il n'y a pas encore d'adhésion, mais il reste dix jours, et il y aura un débat.
Le lièvre et la tortue.
Macron était pourtant prévenu, plusieurs LR ont imputé l'échec de Sarkozy au fait qu'il était parti en campagne trop tard.
Et là Macron cumule.
Il en faudra peu pour convaincre les indécis de voter Marine Le Pen.
Du côté LREM, il s'agit de convertir les députés sortants LR à devenir LREM (LR avec Emmanuel Macron) pour avoir une majorité présidentielle en cas d'élection.
Woerth est premier de cordée. Qui va suivre ? Il y aura du monde, surtout si Pécresse fait un score déplorable.
Rédigé par : stephane | 01 avril 2022 à 16:11
@ Aliocha
Encore Monsieur Kiefer ? Décidément, cette %#!§ç#?!& me colle aux basques comme un vieux chewing-gum tout sec.
Monsieur Kiefer n'a aucune légitimité pour s'arroger le droit de parler à la place des patients. Aucune.
Qu'il rôtisse en enfer, puisqu'il y croit.
Marre de ces gens qui font passer leur religion sous couvert de médecine. Marre de ces gens qui trahissent les patients en prétendant s'en soucier.
Rédigé par : F68.10 | 01 avril 2022 à 16:10
@ Serge HIREL | 01 avril 2022 à 00:56
Par médiocrité j’entends un peu tous ceux que vous avez évoqués.
- Programme populiste mais inapplicable car destiné essentiellement à attirer le chaland pour Mélenchon, Jadot, Hidalgo et Marine Le Pen.
- Discours maladroit et insincère pour Valérie Pécresse qui nous fait du Ciotti, voire carrément du Zemmour, ce qui est contre ses propres idées (ou alors elle a bien changé).
- Médiocrité des comportements pour Zemmour et Mélenchon, agressifs et haineux dans chacun de leurs discours et leurs débats, y compris et surtout quand ils sont amenés à se confronter.
- Médiocrité de leur score pour les moins de 10 %. Niveau que viennent d’atteindre Zemmour et Pécresse dans le dernier sondage.
- Médiocrité globale des candidats qui plutôt que présenter leur programme en l'argumentant, préfèrent, dès qu’on leur tend un micro, faire du Macron-bashing niveau café du Commerce.
Malgré quelques maladresses regrettables, Emmanuel Macron est vraiment au-dessus de la mêlée et les Français l’ont bien compris qui voteront le 10 et 24 avril prochain.
Rédigé par : Achille | 01 avril 2022 à 15:47
@ Exilé 31/03/22 13:36
Je pourrais fort bien vous retourner votre argumentation et vous dire notamment : « ne vous laissez pas impressionner par des sujets autres que l'état économique et social de la France ».
Je ne nie pas la réalité des problèmes liés à l'immigration, je ne minimise nullement l'importance de ce sujet, mais je n'en oublie pas pour autant les thèmes liés à l'état de la France, tel qu'il était déjà avant 2019 et tel qu'il a été aggravé par les difficultés liées à la pandémie puis aujourd'hui au conflit Russie/Ukraine et à leurs conséquences. Cela n'est pas une utopie mais bien une réalité.
Considérez-vous comme finalement accessoires les thèmes relatifs à la désindustrialisation du pays, à sa dépendance économique dans nombre de domaines, à son déficit commercial chronique et abyssal, à son endettement excessif, à ses prélèvements obligatoires abusifs, à l'état de ses services publics (éducation, santé, sécurité, justice), etc. ?
Ces thèmes n'impactent-ils pas le quotidien de chacun, sont-ils à ce point secondaires qu'ils ne justifient nullement d'être priorisés dans une campagne présidentielle ? Doivent-ils au contraire être relégués loin, très loin, derrière le seul et unique sujet qui vaille, à savoir l'immigration ?
Rédigé par : Michel Deluré | 01 avril 2022 à 09:24
Pour qu’il y ait droit, il faut qu’il y ait confiance : https://frontpopulaire.fr/o/Content/co1500864/ce-que-la-confiance-est-au-droit-entretien-avec-le-professeur-tommaso-greco
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 01 avril 2022 à 09:02
De la cohérence, exige stephane, qui renonce à son vote : il aura les démagogues.
Faire de Macron un bouc émissaire est une forme d'idolâtrie qui ouvre la porte aux pires mensonges, ces affaires de cabinet démontrent que les impasses dans lesquelles le pays est embourbé ne sont pas du tout une affaire d'immigration, mais de comportement général des citoyens, élites comme population, qui préfèrent trouver des responsables à leur dérive plutôt que de se réformer.
Autant dire que nous n'avons gardé de notre révolution que le meurtre et la guillotine, chacun se pensant le roi, et n'avons rien aboli de l'Ancien Régime, qui s'est métastasé.
Il est temps d'ouvrir les yeux :
"Nous n’avons que très peu d’outils spécifiques pour comprendre ce qui arrive. Il s’agit d’investiguer une sorte de maladie anthropologique, quelque chose qui précède et dépasse les pathologies psychiques classiquement
répertoriées. Il faudrait pour cela creuser les rapports que nous avons avec les mots et les idées, nos manières de nous protéger avec des slogans, d’éviter la pensée complexe, pour former des groupes excluant les autres. Il
faudrait nous intéresser à notre addiction à certaines formes d’aliénation, voire de servitude. Et à travers tout cela comprendre les ressorts de notre fuite du réel, non pas en tant que construction culturelle, mais comme maladie collective. «C’est dans le vide de la pensée que
s’inscrit le mal » écrit Hannah Arendt."
Bertrand Kiefer, Revue médicale suisse, 30.3.2022
Rédigé par : Aliocha | 01 avril 2022 à 08:35
Hors sujet. Mais révoltant:
Inceste : l'ordre des médecins n'est « pas favorable » à une « obligation de signalement » des médecins.
Et dire que ces gens, grands scientifiques devant l'Éternel, prétendent expliquer la vérité vraie à leur patients.
Ils sont à vomir.
Évidemment, McKinsey, c'est plus important. Je comprends.
Rédigé par : F68.10 | 01 avril 2022 à 02:00
@ Achille 31mars 2022 à 14 :25
Qu’entendez-vous par « médiocrité » des opposants ? La médiocrité de leurs programmes ? Vous ne les avez pas lus. La médiocrité de leurs discours ? Vous n’y cherchez que la phrase qui provoquera votre ire ou vos quolibets. La médiocrité de leur comportement ? C’est l’hôpital qui se moque de la charité. La médiocrité de leurs scores ? Attendons le 10 avril... À moins que, comme toute la gent macroniste, à l’instar de son chef, vous considériez médiocre tout individu qui ose le défier et dire haut et fort qu’il n’est ni utile ni opportun de lui renouveler une confiance qu’après cinq ans de médiocrité, il ne mérite plus.
Rédigé par : Serge HIREL | 01 avril 2022 à 00:56
@ Aliocha 18h30
"L’État profond résiste tellement à toute velléité de réforme qu'il n'est pas étonnant qu'on ait recours aux évaluations privées qui sont également évaluées, comme les commissions actuelles en témoignent, malgré votre gaieté malveillante d'antimacroniste radicalisé."
Je ne sais pas exactement ce qu'est l'Etat profond, mais ce que je sais c'est que les fonctionnaires sont dirigés par un ministre et doivent rendre des comptes sur leur activité.
Vous parlez d'évaluations privées également évaluées: de quoi parlez-vous ?
Ce qui est déplorable c'est d'éliminer des évaluations des politiques publiques des gens dont c'est le métier et qui sont payés pour ça. Et surtout de confier à des cabinets privés le soin de vendre les mêmes bullshits sur des sujets régaliens.
Vous ne connaissez pas du tout ce sujet et préférez me traiter d'antimacroniste radicalisé (radicalisé par qui ?) au lieu de citer des exemples sans faire des phrases dégoulinantes.
Rédigé par : caroff | 01 avril 2022 à 00:18
@ Aliocha | 31 mars 2022 à 16:44
Ces interventions de cabinets extérieurs ne me dérangeraient aucunement si elles remplissaient une fonction stratégique que la fonction publique ne peut pas assurer, non pas parce qu'elle serait incompétente mais parce que ce n'est pas son métier, et parce qu'un regard extérieur peut être profitable. Les Chinois font énormément appel à des cabinets extérieurs pour glaner des idées sur ce qui se fait ailleurs et améliorer leurs propres façons de faire. Dans certains cas un milliard d'euros peut représenter un excellent investissement.
Mais à partir du moment où ces cabinets servent de palliatifs aux carences du service public, ou sont payés par exemple pour organiser la vaccination alors que ce n'est pas leur métier, il y a quelque chose qui ne tourne pas très rond dans l'affaire.
Il faut dire par ailleurs, bien que ce soit un autre problème, que leurs combines pour ne pas payer d'impôts sentent un peu le roussi. Et aussi que leur aide gratuite auprès d'un candidat susceptible de devenir un bon client après les élections fait passer toute une série de clignotants du vert à l'orange et au rouge vif.
Je m'interroge aussi sur les hauts fonctionnaires ou politiciens qui font des allers et retours entre ce genre de cabinets et la fonction publique. Ça donne un peu le tournis.
Tout cela s'ajoute fâcheusement à l'inefficacité et au prix exorbitant de la fonction publique.
En fait, on a tort d'amalgamer tous les problèmes. Il faudrait les sérier pour y remédier. Mais qui s'y collera ?
Rédigé par : Lucile | 31 mars 2022 à 22:29
@ Aliocha
Emmanuel Macron aurait déclaré « être contre la légitime défense ». Il faudrait ne pas siffler ?
Faut-il commenter ?
On voudrait nous faire croire qu'il serait agaçant mais pas nul ?
Quand on lit ça, on comprend tellement mieux le fait de s'entourer de Benalla, Dupond-Moretti, Castaner, etc.
Rédigé par : Marcel P | 31 mars 2022 à 21:34
Benalla, cabinets conseils, voiture électrique, phrases méprisantes, liens avec Pfizer, président tactile, et ce qu'on ne sait pas. Perte des libertés, indépendamment de la crise sanitaire.
Y a-t-il autant de raisons de ne pas voter Macron qu'il y en avait de ne pas voter Sarkozy en 2012 ?
Electeurs, de la cohérence.
Rédigé par : stephane | 31 mars 2022 à 20:57
Effectivement, caroff, que fait l'IGEN pour dégraisser le mammouth ?
L’État profond résiste tellement à toute velléité de réforme qu'il n'est pas étonnant qu'on ait recours aux évaluations privées qui sont également évaluées, comme les commissions actuelles en témoignent, malgré votre gaieté malveillante d'antimacroniste radicalisé.
Rédigé par : Aliocha | 31 mars 2022 à 18:30
@ caroff | 31 mars 2022 à 16:18
« Le sieur Tadjeddine a avoué avoir perçu 500k€ pour organiser un "séminaire" pour "réfléchir aux grandes tendances des évolutions du secteur de l'enseignement" (à quelques mois des élections !!). »
Au-delà de ces folles dépenses dont la justification nous échappe il y a beaucoup plus grave, par exemple :
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-on-vous-resume-la-polemique-autour-de-mckinsey-le-cabinet-qui-conseille-le-gouvernement-sur-la-strategie-vaccinale_4291131.html
« Qui a vraiment eu la main sur la gestion de la campagne de vaccination contre le Covid-19 en France ? Certains domaines de la stratégie vaccinale mise en place par le gouvernement ont été confiés au cabinet de conseil américain McKinsey, ainsi qu'à plusieurs autres cabinets (Accenture, Citwell et JLL), selon les révélations faites par Le Canard Enchaîné et le site Politico (en anglais) début janvier. »
En fait, tout se passe comme si c'était « La Firme » qui s'était substituée au gouvernement de la France pour piloter la crise du Covid et y imposer des décisions parfois injustifiées, aberrantes voire scandaleuses aux conséquences humaines désastreuses ayant entraîné en plus d'une catastrophe économique mémorable de nombreuses dépressions et parfois des suicides, pour ne pas évoquer les effets secondaires d'un produit expérimental non maîtrisé ayant par exemple entraîné des morts subites de gens jeunes et sportifs à des taux ayant dépassé les statistiques ordinaires.
Et ce toujours dans l'opacité la plus totale, par exemple en ce qui concerne les éventuels liens d'intérêts entre ces intervenants extérieurs et telle ou telle société pharmaceutique.
Nous sommes invités à voter prochainement, alors il faudra que l'on nous dise clairement pour qui nous sommes supposés le faire.
Pour M. McRon ou pour M. McKinsey ?
Rédigé par : Exilé | 31 mars 2022 à 18:27