Le 20 avril à 21 heures aura lieu le débat entre les deux candidats qualifiés pour le second tour.
N'étant pas une personnalité politique mais compulsivement téléspectateur de toutes les émissions liées à la campagne présidentielle - et elles sont nombreuses, comme si l'effacement démocratique craint avait multiplié les relais médiatiques - je n'en suis que plus à l'aise pour appréhender les forces et les faiblesses intellectuelles et techniques, ainsi que l'honnêteté et la déontologie des questionnements.
Marine Le Pen (MLP), avec une maîtrise de soi et un ton courtois qu'elle est parvenue à maintenir tout au long des échanges, avait subi un véritable enfer avec Anne-Sophie Lapix (ASL), qui a montré ce jour-là sur France 2 une partialité totale et une hostilité clairement affichée. Attitude qui, relevant de la faute professionnelle, aurait dû pour le moins appeler des observations de sa hiérarchie interne si cette dernière était effectivement consciente des devoirs des journalistes, encore plus d'une "star" de l'information, présentatrice du journal de France 2.
MLP a récusé évidemment ASL pour le débat du 20 avril - si le 10 avril elle était choisie par les électeurs pour le second tour - et il est signifiant de relever que l'équipe d'Emmanuel Macron n'est pas loin de faire preuve du même ostracisme, tant le journal de France 2 est critique à l'égard du pouvoir.
C'est tout de même un changement qui sort du non-dit et de la complaisance systématique à l'égard des médias qui, aussi imparfaits soient-ils, étaient jusqu'à cet épisode ménagés avec un sourire crispé de la part des invités. Avec une volonté constante de ne pas braquer des journalistes qui pouvaient pourtant, par leurs questions orientées, rendre le dialogue médiocre ou même altérer les réponses.
Avec ASL, la coupe a débordé et il était impossible de regarder ailleurs, de n'avoir pas remarqué à quel point la journaliste avait déserté son rôle pour adopter celui de la militante : elle nous a parfaitement fait comprendre qu'elle détestait le RN et sa candidate.
Pour que cette outrance soit perçue, il fallait vraiment qu'elle fût ostentatoire car durant plusieurs années la seule manifestation de l'indépendance médiatique était le ton courroucé ou l'aigreur de l'interrogation opposés au seul FN puis RN. Cette partialité conjoncturelle était approuvée par beaucoup ou au moins jamais dénoncée, parce qu'il FALLAIT dans notre démocratie fustiger le FN par tous moyens et que c'était pour certains médias, contre tous les principes de l'éthique professionnelle, une obligation républicaine.
Je ne suis pas persuadé que la principale intéressée ait pris la mesure de l'épisode contestable avec MLP. Le 30 mars, questionnant Valérie Pécresse (VP) au journal de France 2, la candidate a eu droit, à chaque fois que son projet était évoqué, à la ritournelle : c'est aussi ce que le RN dit ! J'aurais aimé le courage et le bon sens d'une VP répliquant par un "Et alors ?".
On ne pouvait compter sur personne, où que ce soit, pour quitter son pré carré et affirmer l'exigence de l'impartialité et le souci de l'honnêteté. D'abord caractérisées par cette idée toute simple que l'opinion du journaliste, implicitement, par les mimiques, ou explicitement exprimée par le ton, ne nous importe pas du tout puisque le personnage important est l'invité et que les interrogations n'ont vocation qu'à éclairer ce dernier, et non pas ceux qui questionnent.
Cette dérive ne serait pas gravissime si, derrière cette condescendance ou cette hostilité affichées tel un trophée du politiquement correct, des millions d'électeurs n'étaient pas méprisés et considérés comme des aberrations à l'égard desquelles seules la dérision ou l'indignation étaient concevables.
À partir du moment où le journalisme se vit comme le dépositaire d'une déontologie et d'une honnêteté à respecter par principe, il est facile de choisir des personnalités dont on sait que le for intérieur ne viendra jamais battre en brèche la qualité du questionnement.
Il est clair que j'ai "mes têtes". Elles se distinguent par une intelligence suffisamment éclatante pour qu'elles n'éprouvent jamais le besoin d'en faire trop, de se pousser du col et de justifier à tout prix leur présence par des interruptions multiples. Bien au-delà de tout esprit partisan, j'ai privilégié dans mon appréciation de téléspectateur averti Marion Mourgue ou Anne Rosencher. L'une ou l'autre serait à leur place le 20 avril mais on préférera aller, si ASL n'est pas souhaitée, vers des hommes ou des femmes déjà façonnés par la médiatisation.
On a évoqué Laurent Delahousse, l'inévitable Léa Salamé - j'ai beaucoup ri quand elle a déclaré qu'elle n'était pas "juge" et que France Inter n'était pas une "radio de gauche" - et, ce qui serait nettement mieux, Caroline Roux.
Cette polémique a au moins l'effet bénéfique d'imposer une prise de conscience. On ne ne peut plus faire comme si on n'avait pas eu récemment ASL face à MLP. On ne peut plus réfléchir sur les médias comme si on n'avait pas eu, durant la campagne présidentielle, mille opportunités de les critiquer.
Pour me résumer, je les voudrais plus modestes ; et donc forcément plus brillants.
Cette polémique est bienfaisante. On ne pourra plus oublier la manière dont ASL s'est confrontée à MLP, dont certains médias ont succombé à l'ivresse d'un changement de registre : plus seulement journalistes mais inquisiteurs !
Rien qu'à cause de cela, je remercie, du fond de l'esprit, Anne-Sophie Lapix.
Le petit juif que vous savez vient d'être mis à la porte par la famille Zidane.
Quand on vous dit que la France sera un jour dirigée par un arabe !
Rédigé par : Bill Noir | 07 avril 2022 à 17:54
Bergoglio se prend pour Karol Wojtyla mais long est le voyage de Patagonie jusqu'en Ukraine.
Jérémy Cohen, le jeune porteur de kippa tabassé par la racaille puis écrasé par un tramway, fait reparler de lui après plus d'un mois.
Les « insécurités du quotidien », toile de fond de cette élection présidentielle, cela n'étonne que les niais !
Macron est opposé au droit de légitime défense… forcément !
Se contenter de son lopin de terre évite le désordre du monde.
———————
@ Jérôme Pellet 1 avril 12h31
« Caroline Roux… Anne-Sophie Lapix »… mais voyons, elles travaillent dans la même boutique : la télédétat !
Rédigé par : Bill Noir | 05 avril 2022 à 08:31
@ Bill Noir
"La foule de ce marché (peut-être la grande métropole arabe du rivage méditerranéen ?) resta impavide."
Eh bien, c'est là du terrorisme light. Il fallait filmer ce Monsieur, le mettre sur le net, et demander aux autorités de le coffrer.
C'est là une attaque contre notre liberté politique.
La bigoterie de ce Monsieur n'est pas plus sacrée que la bigoterie des autres.
Sur Anne-Sophie Lapix, il me semble que les chiffres objectivent la partialité: elle a parlé au-dessus de Zemmour pendant 3 des 7 minutes qui lui ont été allouées.
Maintenant, je trouve que ces règles de mesure du temps, ces règles du CSA et tout le tralala sont des prétextes à une pseudo-neutralité qui n'a que peu en commun avec la notion d'objectivité. À force, j'en viens à cautionner une libéralisation totale des mœurs politiques des journalistes. Qu'ils assument leur partialité sur des chaînes qui les laissent l'assumer. Ces façons d'aseptiser les entretiens pour faire semblant de glorifier un hypocrite devoir de neutralité finit par m'insupporter au plus haut point.
Encore une fois: la neutralité, ce n'est pas l'objectivité. Et le fétichisme de règles implicites d'une éthique du journalisme qui s'est totémisée, cela n'aboutit qu'à dissimuler la mauvaise foi dans le sirupeux. Le pire étant pour moi la méthode d'entretien d'Adrien Gindre ; je ne peux plus le voir en peinture.
On ne peut pas nous mettre un tatoué à la place d'Adrien Gindre ? Le tatouage ne rend pas c*n, non ?
Ces gens prennent l'accessoire pour l'essentiel. Et tabouïsent le reste de la population dès que les gens souhaitent aborder l'essentiel.
Il faut y mettre un terme.
Mais cela ne pourra passer que par une destruction de ces codes journalistiques désuets, et même aussi, je finis par le penser de manière de plus en plus ferme, une récusation du caractère désuet de la loi de 1881 sur la liberté de la presse. La remplacer par un truc un peu plus costaud qui décadenassera définitivement les journalistes de leurs multiples carcans mentaux.
Rédigé par : F68.10 | 04 avril 2022 à 13:37
CHOSES VUES
Ce matin, en compagnie de notre cher patron, de ma copine Elizabeth en jupette de cuir noir et de trois autres comparses nous avons assisté à une scène étonnante : un vieux monsieur chétif distribuait des tracts électoraux – je ne sais pas pour qui, probablement pour le petit juif – quand un molosse de l'Atlas, gigantesque de taille et de poids se mit à le molester vertement, ajoutant le verbe aux gestes. La foule de ce marché ( peut-être la grande métropole arabe du rivage méditerranéen ?) resta impavide.
Il repoussait ce modeste frankaoui au loin, jetant ses tracts par terre… il termina la séance en lui crachant dessus à deux reprises… mais là, quand même, il avait une excuse : c'est Ramadan !
Rédigé par : Bill Noir | 04 avril 2022 à 12:30
i-MAGE
Anne-Sophie Lapix… c'est pas une affaire !
Rédigé par : Bill Noir | 04 avril 2022 à 08:27
Cher Philippe Bilger,
Difficile de mieux dire s'agissant de l'indécente partialité d'Anne-Sophie Lapix et de nombre de ses collègues !
Entre des interruptions répétées et des questions ineptes, il fallait bien de la patience aux invités pour supporter le traitement infligé.
Merci pour ce billet... je pensais être... partial !!
Rédigé par : Jean-François Erismann | 03 avril 2022 à 00:39
Je viens de lire votre billet et tous les commentaires qui l'accompagnent. Je suis d'accord avec tout le monde ! Pas étonnant que je ne manque aucune de vos publications. Mais, M. Bilger, ça aurait été bien de donner le lien de l'interview dont vous parlez comme un de vos commentateurs a donné celui de Caroline Roux.
https://www.dailymotion.com/video/x87ddhk
Enfin pour le gauchisme des journalistes il est étonnant qu'aucun de vos commentateurs n'ait parlé de cette interview de Zemmour sur France Inter avec Salamé, Demorand et d'autres dont aucun n'a moufté quand il leur a dit "de toutes façons ici vous êtes tous de gauche".
https://www.youtube.com/watch?v=tMgl7aE0wV8
Rédigé par : lucterius | 02 avril 2022 à 17:00
L'endogamie journalistes-politiques n'est plus à démontrer, ce qui rend les interviews suspectes de connivence si l'on fraie ensemble, ou de mépris si l'on ne pense pas comme eux.
Personnellement j'ai banni tous les journaux, TV ou radio depuis mars 2020 quand j'ai vu l'information tronquée sur la pandémie.
J'ai sélectionné quelques sites de référence qui, certes, ne sont pas tous d'accord mais qui permettent de se faire une opinion argumentée, tout en sachant que personne ne détient la Vérité.
Elles sont bien jolies les Lapix et compagnie, à croire qu'elles ne sont sélectionnées que sur leur physique, mais ce ne sont pas des journalistes politiques.
Premièrement un journaliste politique connaît à fond ses dossiers, ne serait-ce que pour pousser dans ses derniers retranchements l'interviewé et lui faire développer ses idées, quitte à le déstabiliser.
Que le journaliste ne partage pas ces idées est tout à fait secondaire, il n'est pas là pour afficher ses préférences politiques.
Mais cela est un vœu pieux puisque ces messieurs-dames sont dans un principe de démolition pour ceux qui ne sont pas dans le politiquement correct. Tout le monde ne pense pas obligatoirement gauche caviar omniprésente sur les médias publiques.
C'est vrai que l'on ne mord pas la main qui vous nourrit.
Alors se fader des émissions qui ressemblent à des parties de punching-ball, c'est non, surtout que l'on n'y apprend rien, y compris dans cette drôle de campagne électorale.
Rédigé par : Joséphyne | 02 avril 2022 à 16:17
Il paraît qu’à Paris, il est du dernier chic pour une présentatrice TV bobo-gaucho de dénicher une doudoune kaki et de courir en Ukraine au péril de sa vie pour interviewer en direct, dans le sous-sol malodorant d’une cave-abri, une mère en pleurs entourée de ses enfants au regard apeuré... L’exploit, jusqu’alors, n’appartenait qu’à BHL, chemise blanche au vent, face à la mitraille...
Et voici qu’Anne-Sophie Lapix, n’écoutant que sa fibre journalistique - enfin, ce qu’il en reste après tant d’heures passées devant le prompteur d’une « grand-messe » formatée « service public tendance anti-droite » -, prend le risque de lui damer le pion. Elle est allée à Lviv, sous les sirènes annonçant les bombes, lui s’est contenté d’Odessa, calfeutrée, mais encore épargnée...
Las ! Que les gens sont méchants ! Au retour de cet acte héroïque, qui vaut l’interview d’un condamné à mort - l’ancien Premier ministre du Shah - à la veille de son exécution par les ayatollahs, réalisée par la « reine » Ockrent, la voici fusillée en plein Paris par cette fasciste de Le Pen et, apparemment, par ce Roi sans pitié...
Il n’y a plus de justice ! La priver du « Débat », ce bâton de maréchal de l’info, cette distinction suprême qui n’est accordée que tous les cinq ans à deux de ceux et celles qui, au risque d’une mémorable raclée verbale, s’en sont pris auparavant aux ténors politiques qui leur déplaisent !
FOG, qui voulait se faire « le Jean-Marie », se souvient encore de la fessée que celui-ci lui a infligée en direct et Ruth Elkrief rumine son K.-O. face à Sarko, dit Paul Bismuth, furieux qu’elle l’ait comparé à un chef de bande...
Anne-Sophie Lapix, elle, n’a jamais subi un tel sort, protégée des crocs des molosses qu’elle malmène par l’aura du service public supposé impartial et le piédestal de « son » 20 heures. Elle pratique parfois l’art du tireur isolé, mais préfère la chasse en meute, telle celle dont la proie était Marine Le Pen... qui, comme le juge notre hôte, s’en est fort bien sortie. Non, décidément, ce « Débat », elle le méritait !
Pire, il se dit même que, prima inter pares, Nathalie Saint-Cricq, qui possède déjà le trophée, refusant de prendre à nouveau le départ, c’est la consœur de la déchue, Léa Salamé, elle aussi bobo, elle aussi gaucho, qui décrochera le pompon ! Cette Léa qui n’a même pas su forcer son compatriote Ghosn à lui indiquer les dimensions de la malle qui lui a permis de fuir le Japon. Cette Léa qui, tout comme Anne-Sophie, ne connaît des dossiers qu’elle aborde que les questions qui indisposeront sa victime du jour...
Quant à Gilles Bouleau, l’autre grand-prêtre du 20h qui officie, lui, dans le privé, il espère encore prendre la lumière sur ce plateau tant convoité du 20 avril. Depuis son interrogatoire style KGB de Zemmour au soir de l’annonce par celui-ci de sa candidature, il a tenté le profil « journaliste rigoureux », mais n’en a pas moins, sur LCI, sans apporter la moindre preuve confortant ses affirmations, contesté brutalement, parfois sournoisement, les chiffrages des réformes proposées par les candidats de droite et de gauche... Et cela bien plus que par un simple « C’est à vérifier... ». Militant, non, mais certainement partisan d’une Macronie triomphante... Comme lors de ses entretiens avec le locataire de l’Elysée, il risque d’un hochement de tête approbateur se départir de l’impartialité nécessaire et attendue des animateurs du « Débat »...
Le groupe TF1 n’en est pas pour autant dépourvu du professionnel adéquat. Depuis juillet 2020, la chaîne compte au sein de sa rédaction l’excellent Darius Rochebin, qui, lui, est un vrai maître de l’interview, une spécialité qu’il a longtemps pratiquée sur les plateaux de la TSR, dont la réputation de la rédaction en matière de rigueur professionnelle n’est plus à faire. Chacun se souvient encore de la qualité de l’émission « Où va la France ? », le 15 décembre dernier, au cours de laquelle, en duo avec Audrey Crespo-Mara, sans jamais paraître ni désobligeant, ni complice, d’un regard appuyé ou d’un imperceptible geste de la main, il a obligé Emmanuel Macron à sortir du discours convenu et souvent lénifiant d’un président de la République en exercice.
Las, Darius a un défaut... Il est Suisse et donc même pas citoyen européen... Certains, c’est sûr, en feraient la remarque et s’offusqueraient que l’ultime duel de la campagne présidentielle soit aux mains d’un étranger, fût-il le meilleur spécialiste de ce genre, que trop de ses confrères pratiquent en volant la vedette à leur invité. Argumenter que sa nationalité serait garante du respect absolu des temps de parole n’y changera rien...
Il faudra donc que nous nous contentions d’un quelconque couple... en espérant que les deux débatteurs seront, l’un et l’autre, à la hauteur de l’enjeu.
Rédigé par : Serge HIREL | 02 avril 2022 à 13:36
Une grande partie des journalistes deviendraient-ils(elles) des procureurs et juges ? L'arrogance et la partialité de certain(e)s face à l'invité interviewé devient un vrai supplice. Deux questions à la fois sans leur laisser d'aller au bout de la réponse. Ça fait penser à Marchais :
"Ecoutez Elkabbach ! (...) C'est extrêmement désagréable de discuter avec vous !".
Pour le coup, on finira par trouver les magistrats plus sympathiques.
Nous ne sommes pas dupes, Anne-Sophie Lapix, comme beaucoup d'entre eux, joue sa carrière et sa fiche de paie. L'ordre est donné d'en haut (rédacteur en chef et directeur de chaîne) : "Les enfants, au boulot, soyez impitoyables avec votre invitée, bombardez-la de questions, n'attendez pas la fin de sa réponse, attaquez aussitôt, c'est vous le maître, c'est à vous de mener la danse et non pas à l'invitée". Votre promotion dépend du bon résultat escompté. La récompense vous est promise par sa majesté suprême si vous réussissez à le faire repartir "En Marche"...
Rédigé par : Ellen | 02 avril 2022 à 13:26
Alors que nous sommes à une semaine d'une élection considérée comme importante, il serait bon que nous nous demandions combien de scrutins ont été faussés du tout au tout depuis un demi-siècle par la pression médiatique énorme exercée sur l'opinion par des journalistes qui sont en fait de quasi-commissaires politiques, usant et abusant de procédés malhonnêtes pour dissuader les électeurs de voter comme ils seraient naturellement disposés à le faire.
La France, pays où les élections sont théoriquement libres, peut-elle cependant vraiment être qualifiée de pays démocratique au vu des intimidations et des pressions morales et parfois physiques qui sont exercées sur une partie des électeurs ou de leurs représentants sans que cela ne scandalise en rien les bien-pensants et autres grands donneurs de leçons de démocratie ?
Rédigé par : Exilé | 02 avril 2022 à 13:09
Vous me semblez mûr, Monsieur Bilger, pour assurer conjointement - qui sait n'est-ce pas ? - les maroquins de la Justice et de l'Information.
Tenez-vous bien, je n'avais même pas remarqué, l'autre jour, la partialité d'Anne-Sophie Lapix et ayant assisté à l'épisode à l'origine de votre courroux, j'ai dit à mon épouse que la journaliste faisait son métier qui consiste à rechercher, un petit peu, la vérité masquée derrière les façades.
Dieu sait qu'il y en a des façades.
Comme je disais à l'époque,
Bien à vous.
P.-S.: je n'ai pas remarqué que vous ayez consacré une ligne à la mue de Monsieur Robert Ménard. Elle m'a semblé édifiante. Il est vrai que l'on voit à Béziers ceux qui l'ont adoré sur un malentendu vouer Robert Ménard aux flammes de l'enfer sur une bonne audition.
Rédigé par : Daniel CICCIA | 02 avril 2022 à 11:28
LA FONTAINE
J'ai enseigné le français quarante ans au lycée et au collège. Sans m'occuper des programmes, de mes inspecteurs, des modes, j'ai décidé au collège de consacrer un trimestre à La Fontaine, car c'est le sommet de la littérature française et de la langue française. Les plus belles fables étaient expliquées vers par vers et récitées par tous les élèves (une heure de récitation, désapprouvée par une inspectrice venue m'inspecter et qui me suggérait de faire noter les récitations par les élèves).
Parmi ces fables : Le Loup et le Chien, Le Loup et l'Agneau, La Mort et le Bûcheron, Le Chêne et le Roseau, Conseil tenu par les rats, La Chauve-souris et les Deux Belettes, Le Lion et le Moucheron, Le Meunier, son fils et l'Âne, Le Loup devenu berger, Les Grenouilles qui demandent un roi, Le Chat et un Vieux Rat, La Laitière et le Pot au lait, Le Curé et le Mort, Le Jardinier et son Seigneur, L'Alouette et ses petits, avec le maître d'un champ, Le Pot de terre et le Pot de fer, Le Renard ayant la queue coupée, L'Ours et les Deux Compagnons, Le Cochet, le Chat et le Souriceau, Le Lièvre et la Tortue, La Jeune Veuve, Les Animaux malades de la peste, Le Mal marié, La Cour du Lion, Les Deux coqs, La Mort et le Mourant, Les Femmes et le Secret, Le Rat et l'Huître, Les Deux amis, Les Obsèques de la lionne, Le Rat et l'Eléphant, Démocrite et les Abdéritains, Les Deux pigeons, Le Gland et la Citrouille, L'Homme et la Couleuvre, La Tortue et les Deux Canards, Le Songe d'un habitant du Mogol, Le Vieillard et les Trois Jeunes Hommes...
Ce samedi 2 avril sur France Culture, à 9 h, Finkielkraut étant souffrant, on a rediffusé son émission « Répliques » où l'invité était Luchini et où le sujet était La Fontaine. On a pu entendre avec ravissement quelques fables de La Fontaine, bien dites.
Fermez le mauvais livre que vous lisez ces temps-ci et rouvrez votre fablier.
https://www.franceculture.fr/emissions/repliques/les-fables-de-la-fontaine-avec-fabrice-luchini
Rédigé par : Patrice Charoulet | 02 avril 2022 à 11:18
Bonjour cher hôte, mais dites donc, dans la nullité partisane, soupirs et zieux levés au ciel, personne ne parle d'Aphatie ?
Remarquez, je comprends, pas sûr qu'il soit journaliste.
Rédigé par : Jérôme | 02 avril 2022 à 09:21
Le plus comique avec cette belle dame à 30 000 boules par mois c'est quand elle s'attendrit sur les smicards.
Sans oublier la brique fixe annuelle (et sans doute autant de variable) de son mari Arthur Sadoun.
Pas étonnant que les sans-dents aillent voter pour Marine Le Pen.
Rédigé par : Claggart | 01 avril 2022 à 22:38
Mais elle est tres jolie, cette dame, regardez-la et souciez-vous du reste comme d'une guigne.
Ce que dit un journaliste n'a pas grand intérêt à la télévision, il est au spectacle.
Peut-être un jour, un intéressé répondra à la personne désagréable : "Plus niais(e) que vous, c'est pas possible." Au moins on rigolerait. Pour la Lapix, je ne sais pas, c'est comme un faux roquefort, c'est un fromage. Elle ne fait pas l'opinion que l'imitation ne fabrique le penicillium.
Rédigé par : genau | 01 avril 2022 à 20:30
Si Madame Lapix était seule dans son cas, c'est à dire agréable avec toute la macronie et désagréable avec tout opposant à Macron, cela ne serait pas très grave mais le fait est que nos vedettes médiatiques, de la presse écrite, de la télévision ou de la radio, sont quasiment toutes ainsi. Madame Roux à "C dans l'air" est du même acabit, mais ses invités pensent comme elle, donc elle est agréable. C'est aussi simple que ça.
Personnellement je ne regarde plus d'émissions politiques en vue de la présidentielle tant tout est attendu. Les interviews sont faussées par des questions dérisoires ou pour démontrer par des allusions, des traits de faux humour ou des sous-entendus, que MLP ou EZ sont les pires fachos, poutinistes, sans humanité qui soit ou dans un autre genre, pour démontrer que VP est nulle. Par contre, lorsque ces mêmes vedettes de la télé interrogent un ministre ou un proche de la macronie, c'est le cirage de pompes garantie. Pas de questions dérangeantes.
C'est devenu insupportable.
Donc je préfère la presse écrite, au moins je peux sauter les paragraphes qui m'insupportent.
D'ailleurs dans ce contexte où la critique du gouvernement et du Chef est devenue impossible, par mode, par principe, pour exister au sein des grands multimédias, les quelques journalistes plus modérés et que l'on devine à travers une mimique ou une petite phrase bien placée, restent tout de même très modérés car ils savent que leur place serait mise en jeu immédiatement par les directeurs de chaînes.
Un contexte qui n'est pas sans rappeler de tristes gouvernements. Vive la pluralité de l'information, les vrais débats non faussés par des interviewers à charge.
5 ans encore ? Dur, dur.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 01 avril 2022 à 19:28
@ Serge HIREL | 01 avril 2022 à 16:54
Ben oui, un journaliste respectueux envers son invité c’est assez rare, surtout quand celui-ci est président de la République. Simple question d'éducation.
Rien à voir avec un Pascal Praud ou un André Bercoff, c’est sûr !
Bon, l’humour de Matthieu Noël n’a rien à envier à celui de Charline Vanhoenacker. Si un jour l’idée lui prend de quitter Europe 1, il n’aura pas de mal à rejoindre l'équipe de la matinale de France Inter.
Rédigé par : Achille | 01 avril 2022 à 17:35
Pertinente chronique. Talentueuse. Comme d'habitude. Mais qui, comme d'habitude se révèlera vaine. Car ces journalistes sont protégés par un dôme de fer contre lequel se fracassent les missiles du bon sens et de la raison: ce système, bien plus perfectionné que celui des Américains, s'appelle la bonne conscience de gauche. Infranchissable...
Rédigé par : Solon | 01 avril 2022 à 16:56
"Lapix (...), une « star » de l’information"... (PB)
Tout juste une "tzarine" cathodique...
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@ Achille | 01 avril 2022 à 07:41
Décidément, Achille, vous n’en loupez jamais une ! Laurent Delahousse un « vrai professionnel de l’interview » ! La planète Médias rit encore du laquais agenouillé qui, le 17 décembre 2017, servait la soupe au Roi... Un commentaire parmi de nombreux autres :
https://www.youtube.com/watch?v=0P2ZNUddi1M
Bon, je vous pardonne. Nous sommes le 1er avril...
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@ Tipaza | 01 avril 2022 à 10:20
« Faire dire à quelqu'un ce qu'il voudrait dire, ce qu'il devrait dire, voilà la véritable mission, car c'en est une, de l'interviewer. »
Oui... mais il doit aller jusqu’à lui faire dire ce qu’il ne voudrait pas dire... tout en restant courtois et discret. C’est tout un art, qui brille par son absence sur les chaînes généralistes.
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@ Robert Marchenoir | 01 avril 2022 à 11:08
« Valérie Pécresse aurait mieux fait de dire : si Marine Le Pen me copie, c'est bien que mes idées sont les bonnes. »
Mmm...ouais... Mais elle avait déjà fait le coup lorsque Macron a sorti son programme... et ça n’a pas marché...
Rédigé par : Serge HIREL | 01 avril 2022 à 16:54
Lapix avait déjà calmé Marine Le Pen le dimanche à Canal +. J'avais trouvé que c'était du beau travail.
Pardonnez-moi l'expression mais ces journalistes, souvent divorcées pour se recaser avec des gens en vue, ont une fâcheuse tendance à se la péter parce qu'elles ont une bonne place dans les tribunes de Roland-Garros.
Et quand en fin de contrat on leur dit "vous n'êtes pas renouvelé", ça pleure sur tous les plateaux de télé: Chazal, Poivre d'Arvor, Julien Lepers, Patrick Sébastien...
Relayés au rang de mer*e audiovisuelle, puisque privés d'antenne qui pour eux est un droit, ces pseudo-stars pleurent et intentent des procès.
L'autre n'est grand que parce qu'on est à genoux devant lui, et donc commençons par arrêter de chercher des idoles chez des personnes qui n'en ont pas nécessairement davantage dans la cervelle que nous.
Quant aux émissions politiques, je ne les regarde plus, quand je vois encore celle d'hier, d'avant-hier, et de dimanche...
Rédigé par : stephane | 01 avril 2022 à 15:56
Le 14 janvier de cette année, Caroline Roux reçoit Eric Zemmour dans son émission "Les 4 Vérités".
https://www.france.tv/france-2/telematin/3049117-les-4-verites-eric-zemmour.html
Zemmour, dans les jours précédents, avait exprimé son souhait de revenir à l'appellation "ministère de l'Instruction publique" au lieu de "ministère de l'Éducation nationale".
À la 2e minute de l'entretien Caroline Roux jubile quand elle décoche la question "savamment" préparée : elle lui rappelle que la dernière fois où ce ministère s'est appelé "de l'Instruction publique", c'était en 1940. On voit la grosse ficelle.
Zemmour lui rétorque "excusez-moi, mais là vous dites une bêtise : ce ministère s'appelait ainsi depuis 1875... c'était Jules Ferry, c'était Léon Blum, c'était Jean Jaurès".
Et elle insiste, et elle insiste: "c'était 1940 ou pas ?"
Zemmour lui répond: "c'était de 1875 à 1945".
Exit Caroline Roux, elle n'a pas les moyens de sa passion partisane.
Rédigé par : Pierre Durand | 01 avril 2022 à 15:51
Je me souviens de Caroline Roux face à Eric Zemmour il y a quelques semaines déjà. Elle n'avait rien à envier à Anne-Sophie Lapix sur cette façon d'être vis-à-vis d'une personne de l'autre bord.
Rédigé par : Jérôme Pellet | 01 avril 2022 à 12:31
Cher Philippe Bilger,
Pourquoi ne parlez-vous que de MLP ?
Vous auriez pu, vous auriez dû, associer le Z dans l'attitude scandaleuse d'ASL.
Là aussi, pas moyen de placer un mot sans être interrompu.
Pour ma part, je ne regarde plus les émissions politiques, car les journalistes n'ont qu'un seul but : mettre en difficulté leur interlocuteur (s'ils sont de droite), ou leur servir la soupe (s'ils sont de gauche).
Rédigé par : Florestan68 | 01 avril 2022 à 11:58
Valérie Pécresse aurait mieux fait de dire : si Marine Le Pen me copie, c'est bien que mes idées sont les bonnes.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 01 avril 2022 à 11:08
Vivement le 10 avril au soir.
Douze candidats à traiter sur un pied d'égalité dans les médias, c'est lassant au possible. Des tonnes de promesses irréalisables.
Pour ne pas perdre son temps, il convient donc de faire vite son choix et de fermer les écoutilles en attendant l'échéance.
Rédigé par : lucas | 01 avril 2022 à 10:52
Caroline Roux ne vaut pas mieux qu'Anne-Sophie Lapix, il faut voir son air pincé lorsqu'elle parle de Marine le Pen !!
Rédigé par : Myrto | 01 avril 2022 à 10:48
Léa Salamé, insupportable, pose la question suivante avant que l'invité ne puisse répondre, le bras en avant, stylo en guise de couperet, chasse la parole sans arrêt, je ne l'écoute plus.
Caroline Roux, c'est un peu la même, semble fébrile, légère agitation sur son siège tout au long du débat, insupportable aussi, peut-être pour un besoin d'exister à tout prix, les invités ne peuvent que rarement arriver au bout de leur raisonnement.
Elle est toujours à l'affût, interruptions intempestives, crispée, tendue, elle n'affiche aucune sérénité libératrice.
Ses remplaçants sont toujours bien meilleurs, la sérénité et l'agitation en moins, le calme en plus.
À fuir toutes les deux.
Rédigé par : Giuseppe | 01 avril 2022 à 10:27
Comme cette émission politique que j’ai survolée rapidement, cette personne disons amuseuse demandait au candidat à la présidence de répondre par oui ou par non. Il fallait cocher des cases. J’aurais quitté le plateau, plutôt la sellette où cette dinde se croit responsable des questions, des réponses, des commentaires et de la tenue vestimentaire du candidat. Imaginons un seul instant un de Gaulle, un Churchill cocher des cases. Un vrai politique ne devrait jamais tomber aussi bas, un vrai politique ne dit pas ce qu’il va faire et ne fait pas ce qu’il a dit, un vrai politique c’est, disons, un… Poutine.
Bref, chers amuseurs, je vous ai compris et vite un peu de pub...
Rédigé par : Louis | 01 avril 2022 à 10:23
Le vrai travail d'un journaliste qui interviewe est un travail de maïeutique, soyons snob mais précis ;-)
Il s'agit de faire accoucher la personne interrogée, de son projet ou de ses idées, pour éclairer le public, et le cas échéant lui permettre de prendre position en connaissance de cause.
Hélas le temps n'est plus, s'il ne l'a jamais été, aux journalistes capables de pareil ouvrage.
C'est un véritable travail d'amener l'autre à se découvrir, de l'aider même, car parfois la personne en question ne sait pas exprimer ce qu'elle pense, le pire c'est lorsque l'autre ne sait pas précisément ce qu'il pense, et ça arrive plus souvent qu'on ne croit.
Faire dire à quelqu'un ce qu'il voudrait dire, ce qu'il devrait dire, voilà la véritable mission, car c'en est une, de l'interviewer.
Et la première qualité du journaliste est d'être transparent pour ne laisser voir que l'autre.
Quel journaliste aujourd'hui est capable d'oublier son ego ?
Il y eut autrefois Jacques Chancel avec sa question prévisible : "Et Dieu dans tout ça ?".
Bernard Pivot également était excellent, même et surtout lorsqu'il fallait aller aux forceps avec quelqu'un comme Modiano.
Mais c'est dans ces circonstances qu'on voit le bas niveau, je dis bas et non pas faible, d'ASL agressive, méchante, l'air méprisant et parfois haineux lorsqu'elle est en face de politiques qu'elle n'aime pas.
En fait on ne peut pas dire qu'elle n'aime pas ceux qui ne sont pas dans la doxa mondialiste, il me semble que c'est pire, elle n'aime pas ceux qui n'acceptent pas sa supériorité.
Car c'est là me semble-t-il le fond de sa personnalité, elle se croit supérieure à tous ceux qu'elle reçoit, d'abord parce qu'elle les reçoit "chez elle", oubliant les règles élémentaires de la courtoisie, et ensuite parce qu'elle sait qu'elle peut leur faire mal, sans prendre le moindre risque.
Il y a du sadisme, conscient ou inconscient, chez cette femme.
Qu'elle ait été récusée a dû être pour elle une grande surprise et une grande désillusion. La reine est morte... médiatiquement !
Rédigé par : Tipaza | 01 avril 2022 à 10:20
Que les journalistes soient agressifs avec certains invités et complaisants avec d’autres n’est pas grave en soi mais sur un service public si ! Ce sont des stars, ils ont un public qui les regarde, tant mieux pour eux…
Rédigé par : Reddef | 01 avril 2022 à 10:14
"Attitude qui, relevant de la faute professionnelle, aurait dû pour le moins appeler des observations de sa hiérarchie interne si cette dernière était effectivement consciente des devoirs des journalistes..." (PB)
Il serait bon de rappeler ces devoirs des journalistes, qu'eux-mêmes ont trop souvent pour certains tendance à fouler aux pieds de nos jours, le cas ASL n'étant qu'un exemple parmi d'autres :
http://www.snj.fr/content/d%C3%A9claration-des-devoirs-et-des-droits-des-journalistes
Bien entendu, ils ont aussi des droits, mais nous serions tentés de dire qu'ils ne pourront exiger leur respect qu'à la hauteur du respect qu'ils ont de leurs devoirs.
Rédigé par : Exilé | 01 avril 2022 à 09:27
Lors du Face à Face arbitré par Ruth Elkrief et Gilles Bouleau entre ma candidate Valérie Pécresse et mon idéologue (ou doctrinaire) préféré Eric Zemmour le 10 mars dernier, vers la 21e minute ma candidate qui était mise en difficulté par Zemmour a été sauvée par le gong. Ceux qui ont suivi le débat ne s'étonneront pas de cette expression empruntée à la boxe.
Que se passait-il depuis la 20e minute ? Le débat était sur l'accueil des réfugiés ukrainiens, une épine dans le pied de Zemmour. VP enchaîne un crochet du droit suivi d'un uppercut de l'infamie.
Eric Zemmour, nullement groggy, fait alors observer à Valérie Pécresse qu'elle devait être logique et dire aux Français qu'elle approuvait donc l'accueil par son modèle Merkel du million et demi de Syriens fuyant la guerre, et qu'elle accueillerait, par exemple, un million de Maliens au cas où une guerre éclaterait au Mali. Alors, Madame Pécresse, oui pour les Ukrainiens, mais non pour les Syriens ou les éventuels réfugiés maliens ?
Reconnaissez que répondre à cet argument requiert une certaine habileté dialectique en plus d'un excellent jeu de jambes. Valérie Pécresse n'a pas eu à démontrer le sien car Bouleau, l'oeil rivé sur la pendule, l'a empêchée de répondre en posant une autre question.
Ouf ! Comme je vous dis, VP a été sauvée par ce gong de Bouleau.
Rédigé par : Pierre Durand | 01 avril 2022 à 08:43
Anne-Sophie Lapix, l’incarnation de la gauche caviar et morale dans toute sa splendeur.
Rédigé par : Hercule | 01 avril 2022 à 08:00
« On a évoqué Laurent Delahousse, l'inévitable Léa Salamé - j'ai beaucoup ri quand elle a déclaré qu'elle n'était pas "juge" et que France Inter n'était pas une "radio de gauche" - et, ce qui serait nettement mieux, Caroline Roux. » (PB)
Depuis le temps qu’elle fait de la politique, Marine Le Pen est suffisamment rompue au jeu de l’interview pour être en mesure de répondre à toutes les questions, quelle que soit la formulation utilisée. D’autant que ce sont toujours un peu les mêmes, surtout les plus embarrassantes..
MLP n’est pas la seule personnalité politique à ne pas être ménagée, que ce soit par les journalistes de France Inter, de France 2, TF1, BFM ou CNews. D’une façon générale elle sait s’adapter à la nature de l’interview et n’a pas besoin d’être bichonnée.
Dans le genre "percutant", Apolline de Malherbe n’a rien à envier à Anne-Sophie Lapix.
Je pense, pour ma part, que Laurent Delahousse serait un bon choix. Il ne cherche jamais à mettre son invité en difficulté, ses questions sont pertinentes et il laisse parler son invité sans l’interrompre.
Bref, un vrai professionnel de l’interview tout comme Caroline Roux ou encore Yves Calvi.
Rédigé par : Achille | 01 avril 2022 à 07:41
Le regard bleu de ASL ne me fait pas rêver. Son front est fermé, tant d’obstination affichée montre son abrutissement. Aucune forme de respect de l’autre, aucune empathie, rien n’apparaît. Quand la nihiliste ASL rencontre l’opportuniste MLP, que peut-il en résulter ? Le dégoût profond envers les journalistes d’opinion ne fait qu’augmenter.
Contrairement à M. Bilger, je ne remercie pas ASL, je m’en détourne chaque jour un peu plus.
Rédigé par : Vamonos | 01 avril 2022 à 02:16
Lapix est certes détestable, pas qu'avec VP ou MLP mais aussi et surtout avec Zemmour, et devrait se souvenir qu'elle est (grassement) payée par la redevance, donc par nous.
Mais comment dénicher l'oiseau ou les oiselles rares pour poser des questions subtiles en n'affichant pas leur amour ou leur mépris pour l'interviewé(e) ?
Il est remarquable de constater qu'il est du dernier chic, pour les animateurs, de plaisanter avec les trotskistes et les marxistes mais qu'il apparaîtrait inconvenant d'en faire autant avec des personnalités de droite.
La partie semble donc perdue pour ce camp sauf à 1) rembarrer les journalistes discourtois ou partiaux, 2) exiger une parité d'opinions parmi les interviewers, 3) récuser carrément les malhonnêtes qui ont déchiré depuis longtemps les pages consacrées à la déontologie de leur profession.
Et enfin, pourquoi ne pas oser Charlotte d'Ornellas pour équilibrer les Bouleau ou les Saint-Cricq ?
Rédigé par : caroff | 01 avril 2022 à 00:35