La guerre menée par Poutine contre l'Ukraine, son peuple courageux et son intrépide président, a d'une certaine manière décanté aussi les choses, les rapports de force sur le plan national.
Emmanuel Macron, bénéficiant de l'effet drapeau comme l'a indiqué Frédéric Dabi, a augmenté son socle pour le premier tour.
Marine Le Pen se maintient derrière lui mais à bonne distance.
Eric Zemmour recule sensiblement : il paie le prix de ses positions pro-russes et favorables à Poutine malgré son infléchissement récent.
Jean-Luc Mélenchon pâtit un peu, mais à un degré moindre, de sa volonté de faire de la France un pays non aligné s'il gagnait l'élection présidentielle (optimisme qui n'est plus partagé que par LFI).
Valérie Pécresse malheureusement, sauf miracle pour la droite républicaine, semble devoir priver ses soutiens (dont je suis et je persiste) d'une qualification pour le second tour pour un certain nombre de raisons dont la principale tient à la médiocre articulation entre la personnalité de la candidate, ses forces, ses faiblesses et son équipe de campagne qui n'a pas été enthousiasmante pour la communication et le professionnalisme.
Tout peut arriver encore, certes, mais il est plus que probable que le second tour opposera à nouveau le président sortant et Marine Le Pen.
Il n'est pas indécent de s'interroger sur les effets de cette campagne présidentielle réduite à presque rien, plaçant les opposants à Emmanuel Macron (qui va se déclarer candidat de manière imminente) dans un étau entre unité nationale obligatoire et nécessité d'incriminer un bilan qui pourrait laisser largement place à la critique, à la dénonciation et à l'aspiration à un changement présidentiel.
On se moque trop, à cause de son physique apparemment patelin, du président du Sénat Gérard Larcher, aux antipodes, malgré les apparences de rondeurs, d'un Jean-Pierre Raffarin qui vient de révéler qu'il a deux amours : la Chine et maintenant Emmanuel Macron !
Gérard Larcher, dont la lucidité sous ce quinquennat n'a jamais été prise en défaut, a récemment souligné une difficulté. S'il était hors de question de ne pas soutenir l'action présidentielle dans cette période tragique où Emmanuel Macron ne démérite pas, on pouvait craindre une conséquence, qui serait l'effacement démocratique.
En effet, comme l'élection présidentielle ne sera pas reportée - ce serait ajouter à la crise -, il est légitime de s'interroger sur la compatibilité entre ces terrifiantes séquences internationales où le président bénéficie de son statut et de son rôle forcément tutélaire et la campagne qui ne saurait se réduire à une sorte de validation, sous l'emprise de ces événements guerriers, d'un bilan quasiment impossible à discuter.
Il convient de sauver la mise de la démocratie par tous moyens. Il faudra inventer une voie originale conciliant la décence internationale avec la joute nationale. Sinon je crains le pire.
Si Emmanuel Macron est réélu, je me demande comment notre pays vivra cette frustration d'avoir été confronté à des échanges républicains forcément pauvres et biaisés. Je ne voudrais pas qu'il y ait alors le risque, encore plus que pour les Gilets jaunes hier, de voir contestée la légitimité d'une réélection acquise dans une sorte de consensus contraint ou au fil de débats réduits, contraignant à passer trop vite sur un bilan. Occultant le passé à cause d'un présent très préoccupant et d'un avenir angoissant.
Ce mandat aura connu trop de crises, de drames, de tragédies, de violences pour qu'on puisse accepter de gaîté de coeur que le suivant lui ressemble, fût-ce pour d'autres motifs.
Macron réélu ou l'ultime promenade de Hitler dans le jardin de la Chancellerie du Reich avant son suicide...
Rédigé par : Bill Noir | 05 mars 2022 à 08:17
@ hameau dans les nuages | 02 mars 2022 à 23:45
Vous avez raison : de nombreux immigrés indésirables (africains, afghans, irakiens, pakistanais, syriens...) vont profiter de la porte grande ouverte de l'Europe aux authentiques réfugiés ukrainiens, pour passer dans le flot.
Mais à qui la faute, sinon au régime poutinien ? Vous n'avez pas l'air de vous rendre compte que Moscou emploie systématiquement l'arme de l'immigration de masse pour déstabiliser les pays européens.
Son attaque barbare de l'Ukraine va provoquer un déferlement de 4 millions de réfugiés ukrainiens chez nous, estime l'ONU, soit quatre fois plus que la catastrophe migratoire syrienne de 2015. Aussi culturellement compatibles soient-ils avec nous, toute immigration excessive est néfaste.
À qui la faute, si des immigrés musulmans, jadis attirés délibérément par la Biélorussie pour être envoyés comme armée d'invasion vers l'Europe, avec la bénédiction de Moscou, tentent maintenant de se confondre, comme vous le soulignez, avec le flot des réfugiés ukrainiens envers lesquels on peut admettre que nous ayons un devoir d'accueil, dans certaines limites ?
Ou bien si des Africains et des musulmans installés en Ukraine, comme étudiants ou réfugiés, en font autant ? En se plaignant de "racisme" lorsque les garde-frontière polonais, qui ont gardé une once de discernement, refusent de les laisser passer ?
À qui la faute, si les crimes de guerre délibérément pratiqués par l'armée russe en Syrie (bombardement systématique d'hôpitaux, etc.), ont déclenché en 2015 un flot énorme de réfugiés qui, bien naturellement, ont cherché à se diriger vers l'Europe ?
À qui la faute, si le FSB a délibérément envoyé vers la Finlande et la Norvège, en plein hiver 2016, des colonnes d'immigrés africains et musulmans, afin de déstabiliser l'Europe, préfigurant ce qui serait fait sur une plus grande échelle, l'année dernière, via la Biélorussie, qui est une colonie virtuelle de la Russie ?
À Vladimir Poutine, auquel vous passez votre temps à chercher des excuses, tandis que vous ne cessez de vous plaindre de l'immigration de masse en France.
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@ Claude Luçon | 04 mars 2022 à 00:55
Le problème, avec votre croisade anti-Zemmour qui ne sert à rien, c'est que je ne me rappelle pas vous avoir vu une seule fois présenter un argument en justification de votre révulsion à son égard. (Je mets à part sa défense de la Russie, que vous avez peut-être critiquée.)
Nous ne lisons, sous votre plume, que des invectives, des calomnies et des insultes.
Et je ne parle pas de la contradiction permanente qui consiste, pour vous, à afficher une attitude "anti-raciste" (pro-immigration, pro-musulmans, pro-Africains), tout en déversant ce qui, selon la même définition, est un racisme odieux envers Éric Zemmour, le mettant en cause en raison de sa judéité, accumulant les poncifs antisémites les plus immondes à son égard (la supposée lâcheté de ses parents qui n'auraient pas pris les armes quand ils auraient dû -- j'aimerais bien savoir où vous avez trouvé ça, etc.).
Autrement dit, vous étalez ici une haine obsessionnelle et rien d'autre.
Je vous soupçonne fortement de nous offrir ici un échantillon de l'antisémitisme courant, banal, qui était celui d'une partie significative de votre génération, en France, au début du XXe siècle.
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@ Julien WEINZAEPFLEN | 03 mars 2022 à 06:00
"Nous qui ne sommes même plus capables [...] de ne pas souffrir que notre hégémon espionne tous ses alliés jusqu'au plus haut niveau sans que cela entraîne ne serait-ce qu'une rupture provisoire et symbolique de nos relations diplomatiques pendant quelques semaines."
Je ne sais pas où vous êtes allé chercher ce clicheton de bande dessinée selon lequel les alliés ne s'espionneraient pas entre eux. Vous êtes-vous demandé quelles nations la France espionnait ? Les États-Unis figurent naturellement parmi nos cibles.
Parmi les espions les plus actifs des États-Unis, figure... Israël. Qui est pourtant le plus solide allié de "l'hégémon", comme vous dites, et qui bénéficie d'un financement, de sa part, absolument colossal.
L'espionnage suit des règles différentes de celles des amitiés de cour d'école.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 mars 2022 à 15:25
@ Marcel P | 03 mars 2022 à 12:03
Sauf erreur de ma part, et à démontrer, je n'ai jamais glorifié Loukachenko. Pas plus que Poutine, d'ailleurs. Je constate qu'on diabolise ce dernier sur la Crimée, bien qu'il l'ait "annexée" à la demande de quasiment toute sa population, quand nous, dans notre belle et fichue UE, nous ne sommes mêmes pas capables d'obtenir la fin du changement d'heure saisonnier. Et ce n'est là qu'un exemple anecdotique...
P.-S.: je répondrai à M. Marchenoir après avoir accompli mes tâches quotidiennes...
Rédigé par : GERARD R. | 04 mars 2022 à 08:15
i-MAGE
Cet homme blême, terrorisé, dont les mains sont figées dans une posture décontenancée, vient d'apprendre qu'il doit rester à son poste alors qu'il comptait bien retourner dans les bureaux feutrés de la maison mère sise à Londres, quartier de la City, pour y terminer sa vie dans une semi-retraite bien méritée.
Rédigé par : Bill Noir | 04 mars 2022 à 07:49
@ revnonausujai | 03 mars 2022 à 18:25
@ caroff | 03 mars 2022 à 18:09
Puisque vous me faites l'honneur de lire mes commentaires, vous avez sans doute dû noter que j'ai toujours critiqué Cohn-Bendit par le passé avec la même vigueur que je le fais aujourd'hui pour Zemmour, dans cette logique vous auriez pu comprendre que j'étais un tantinet ironique pour ne pas écrire cynique !
C'est le seul point commun que j'ai avec Zemmour : 1968, qui est pour moi l'origine du délitement de la société française !
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@ sylvain | 03 mars 2022 à 11:39
Après avoir lu ce qui précède sachez que vous êtes un pur produit de 68, il est étonnant que vous souteniez Zemmour.
Pire même puisque votre seule argumentation est l'insulte, vous êtes tout autant conditionné que les citoyens soviétiques dont je parlais.
Votre Pavlov se nomme Zemmour !
BEN VOYONS !
Rédigé par : Claude Luçon | 04 mars 2022 à 00:55
@ Axelle D 03 mars 19 h 38
Je ne peux que confirmer votre commentaire : la mairie de Lorient vient de décommander la participation aux fêtes maritimes de juillet prochain de la frégate russe Shtandart ; ce bâtiment de 34,5 m est un trois-mâts réplique du navire amiral de Pierre le Grand.
Motif de la municipalité : "Il faut aussi faire pression sur la société civile russe".
No comment.
Rédigé par : Claggart | 04 mars 2022 à 00:38
@ GERARD R. | 03 mars 2022 à 07:39
"Je propose aux benêts qui ont choisi leur camp (ukrainien), non par conviction - ce qui implique de s'informer au préalable - mais par simple choix ou par souci de se faire bien voir par le camp du Bien, de regarder cette vidéo, conférence et analyse de Madame Hélène Carrère d'Encausse (au moins jusque la 40e minute) qui date de 2018."
Madame Hélène Carrère d'Encausse, comme vous dites (curieux que les poutino-lécheurs dans votre genre ne donnent jamais du Monsieur à Alexeï Navalny, par exemple), est une poutiniste confirmée et prolongée. Elle est l'un des agents d'influence de Moscou en France, et passe son temps à excuser les exactions du régime russe.
Sous prétexte qu'elle a écrit un livre, il y a 44 ans, où elle s'est trompée dans ses prédictions concernant la chute de l'URSS, elle est considérée, par les benêts qui ont choisi le camp du Kremlin sans s'informer au préalable, comme vous dites, et qui s'emploient à jouer les rebelles au "système", comme une experte du sujet.
De plus, elle est secrétaire perpétuelle de l'Académie française, ce qui flatte suffisamment la vanité des Français pour qu'ils suspendent leur lucidité quant à ses propos.
Tout comme Vladimir Fédorovski, je vous assure qu'il n'y a qu'en France que "Madame" Hélène Carrère d'Encausse est considérée comme une experte de la Russie.
J'ajoute qu'elle fait partie de la longue cohorte des soi-disant russologues, et autres moulins à paroles médiatiques, qui nous ont assuré dernièrement que la Russie n'allait pas envahir l'Ukraine.
Vous devriez sortir votre nez de votre nombril, et vérifier qu'il existe un monde habité en dehors des frontières de l'Hexagone. Un monde où œuvrent des milliers d'historiens, d'universitaires, d'experts de tel ou tel sujet, lesquels sont parfois (oh ! tout à fait exceptionnellement, le génie intellectuel français est infiniment difficile à égaler) à même de proposer des analyses éclairantes sur ce qui se passe autour de nous.
Il en existe même en France, figurez-vous. Si vous tenez tant que cela à aller chercher vos informations en dehors des "médias mainstream", comme on dit chez vous, ce qui est une excellente idée à condition de ne pas choisir des médias de propagande, vous en apprendrez beaucoup en lisant Desk Russie. Galia Ackerman, Françoise Thom, Cécile Vaissié, Stéphane Courtois, Nicolas Tenzer et beaucoup d'autres planent à mille lieues au-dessus des invités inamovibles des "médias mainstream", en ce qui concerne la connaissance de la Russie.
Si vous avez sincèrement l'intention de "vous informer au préalable", sans vous restreindre aux œillères que vous vous infligez par aveuglement idéologique, abonnez-vous à la lettre d'information de Desk Russie. Vous y trouverez une richesse incroyable (et gratuite) de savoir sur le domaine.
Afin de vous libérer de votre addiction au poutinisme, vous pouvez commencer par les articles ci-dessous. Attention, c'est du brutal. Mais pour un drogué au dernier degré comme vous, le choc du sevrage est inévitable.
Sur l'asservissement idéologique et politique de la France au régime russe (nous sommes l'une des nations les plus infectées à cet égard) :
Poutine, une confondante passion française
La kremlinophilie française : un mal incurable ?
Sur la véritable nature du régime poutinien :
Appeler un chat un chat : l’essence criminelle du régime russe
Russie : de la banalité du crime et de ses conséquences stratégiques
Poutine : le flirt avec l’apocalypse
La destruction des âmes par la propagande dans la Russie poutinienne
Sur l'affaire ukrainienne :
Le dressage de l’Europe : comment le Kremlin exploite la crise ukrainienne
Vitaly Portnikov : "Poutine a grandement contribué à la formation d’une nation politique ukrainienne"
Sur ce qu'il conviendrait de faire :
Comment l’Occident devrait-il se comporter face à un "vilain garçon" ?
L’attaque de la Russie contre l’ordre de sécurité européen : l’Allemagne doit agir
Mémorial, l’universalité, la liberté et notre faute
Les Occidentaux au pied du mur : comment faire face à un maître chanteur
Sur la façon dont les poutinistes érigent en modèle un régime qui provoque les maux mêmes dont ils se plaignent :
La crise migratoire : l’autre volet de la guerre hybride contre l’Europe (Un titre plus obscur a été substitué à celui-ci par la suite.)
Je ne doute pas que, face à votre estimable préoccupation de ne pas vous fier aux "benêts", et à votre admirable souci de vous "informer" sans souci de "vous faire bien voir par le camp du Bien" (populiste), vous ne fassiez votre miel de ces articles -- et d'autres.
Bonne lecture !
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 mars 2022 à 23:01
Pourquoi faire payer aux sportifs, aux musiciens, aux interprètes de chant lyrique, aux danseurs, aux entrepreneurs de tous métiers, aux restaurateurs etc. une quelconque responsabilité à ce conflit entre la Russie et l'Ukraine en les désignant à la vindicte et en les excluant.
Quelle honte ! Quelle injustice et quelle lâcheté consistant à montrer du doigt et faire payer ceux qui ne sont pour rien dans cette guerre.
D'autant que la musique et le sport (en premier lieu) ne font-ils pas partie des disciplines les mieux à même d'échanger et de communiquer harmonieusement et sainement, par-delà les frontières et les barrières de langue, dans un langage universel ?
Rédigé par : Axelle D | 03 mars 2022 à 19:38
Au moment où la prémonition de la vision présidentielle est adoubée par le retour du tragique, il serait temps que ceux qui ont empêché jusqu'ici sa réalisation par ressentiment d'avoir été turbulé par l'audacieux, cessent définitivement ces procès en illégitimité démocratique.
Les mondanités émasculées de l'entre-soi désespèrent les citoyens et sont complices de la désertion démocratique.
Rédigé par : Aliocha | 03 mars 2022 à 18:59
@ Claude Luçon | 03 mars 2022 à 13:48
Je vous laisse imaginer s'il existait de tels camps en France et dirigés par un extrémiste, qu'il soit de droite ou de gauche.
Il faut absolument raison garder et arrêter le manichéisme.
https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2016/08/19/au-camp-d-entrainement-des-petits-soldats-d-ukraine_4984763_4497186.html
Ce bourrage de crâne actuel me fatigue et je me demande comment des gens sensés comme à peu près tous les intervenants de ce blog tombent à pieds joints dedans.
Vous me direz qu'il y a eu la même chose avec le Covid qui a été éradiqué grâce au Docteur Poutine. Plus rien... plus de masques...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 03 mars 2022 à 18:44
@ Claude Luçon | 03 mars 2022 à 13:48
Collector: Cohn-Bendit comme référence morale !
Quand vous étiez super espion à la Boîte, ils ne vous ont pas appris ne pas se mettre en avant ni à manifester des prises de position outrancières ?
CDG avait raison, la vieillesse est un naufrage.
Rédigé par : revnonausujai | 03 mars 2022 à 18:25
@ Claude Luçon 13h48
"Si vous suivez les débats divers de nos médias TV, vous y constaterez que je suis pas le seul à le comparer à Hitler, à commencer par Daniel Cohn-Bendit !"
C'est en effet une référence qu'il convient de prendre très au sérieux...
Rédigé par : caroff | 03 mars 2022 à 18:09
Je me demande si sylvain et GERARD R. vont aussi agonir Gilles-William Goldnadel:
« Du côté droit, je confesse n'avoir jamais partagé l'engouement indulgent d'Éric Zemmour pour le chef du Kremlin. Quand bien même l'affaire de Crimée était-elle complexe, et la perspective d'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN un casus belli équivalent à la présence des Soviétiques à Cuba, encore qu'instrumentalisée par les Russes rassurés depuis 2008, rien ne justifiait pour autant cette estime confiante pour ce dangereux plantigrade.
[...]
En outre, le pari perdu tenu imprudemment que cet ours brutal ne poserait jamais ses griffes sur Kiev risque de laisser des traces sur la peau de celui à qui l'on ne passe rien même quand il dit crûment vrai.
Autre exemple consternant : à bon droit, tous se sont indignés quand Vladimir Poutine a osé réduire les patriotes ukrainiens à de dangereux nazis. Quand bien même le nationalisme ukrainien n'a pas été épargné originellement par cette triste engeance. Mais les camarades de combat du courageux Zelensky sont sur ce point insoupçonnables, et certainement pas seulement en raison des origines de ce dernier.
Or la gauche française, notamment son extrémité, aura usé et abusé honteusement depuis des années de cet antinazisme fantasmatique devenu fou comme d'une machine infernale à excommunier. Sur ce point Godwin, Vladimir Poutine n'est pas seulement un prédateur menteur mais aussi un contrefacteur.
Dans la dernière période, un candidat à la présidence de la République, aux communes origines que le président ukrainien, aura subi le même sort, de la même grossière manière utilisée par le maître du Kremlin. Jusqu'à lui faire porter la moustache réglementaire. »
https://www.lefigaro.fr/vox/monde/gilles-william-goldnadel-examen-de-conscience-autour-de-la-question-ukrainienne-20220228
Rédigé par : Marcel P | 03 mars 2022 à 16:18
@ Exilé | 03 mars 2022 à 10:37
Cher Exilé je n'exagère pas un peu, j'exagère délibérément ce qui n'est pas nouveau et m'a valu du "schizophrène" ici même !
J'ai admiré notre pays de l'étranger pendant 55 ans, en suis fier et ne tolère pas ceux qui le salissent et c'est précisément ce que fait Zemmour en le déshonorant en plus.
Je ne le hais pas, je ne hais personne, mais j'attaque, vertement quand je désapprouve, en fonction du niveau de ma désapprobation. I
Il est trop tard pour me faire changer de méthode.
Alors je le fais savoir avec brutalité car il est clair que comme Poutine qu'il aime tant, le sieur Zemmour est une insulte à notre République et ne comprend que la force.
Il est pour moi un de ces individus qui ne servent à rien et nuit à la sécurité de notre pays, ce n'est qu'un fantoche, de mon point de vue. Si vous suivez les débats divers de nos médias TV, vous y constaterez que je suis pas le seul à le comparer à Hitler, à commencer par Daniel Cohn-Bendit !
Il ne lit pas mes textes, je ne me fais pas d'illusion, il n'a pas le temps, consacrant beaucoup de son temps à sa propre admiration mais si je peux décourager quelques électeurs de ne pas voter pour lui, même un seul, je suis convaincu que j'aurai servi ma patrie ce que j'ai eu l'occasion de faire plusieurs fois, lui la dessert sans l'avoir jamais servie !
Vous n'êtes pas le premier à me le dire, quelqu'un qui me connaissait très bien et depuis trop longtemps me reprochait toujours : le problème avec toi est que tu as trop vécu avec des Texans :)
On ne peut être pétrolier et bisounours, c'est incompatible ! Ce qui par contre n'empêche pas d'être civilisé et logique !
Rédigé par : Claude Luçon | 03 mars 2022 à 13:48
"Gérard Larcher, dont la lucidité sous ce quinquennat n'a jamais été prise en défaut, a récemment souligné une difficulté." (PB)
C'est une plaisanterie, il est un homme du passé comme la plupart des sénateurs en poste, ils sont sclérosés de leurs propres certitudes.
La relecture de L'Étrange défaite de Marc Bloch - après plusieurs années consolidées par une vision de production - avec des références froides à ces "vieillards" qui nous ont mené à cette honte que fut la Débâcle.
Larcher fait partie de ce rejet des citoyens à aller voter, une image de cumulard gorgé de mandats, une vie passée en viager de repu à temps complet. De son camp ils s'échappent tous et non des moindres.
Il suffit de voir l'image de ces nouveaux pays du maire de Kiev, et des autres, que du bonheur ! Les nôtres font tache, on se préoccupait de homard à table pendant que tous les autres installent le dynamisme et la vision démocrative future.
Nouveau coup dur pour Valérie Pécresse, désavouée par Jean-Pierre Raffarin... Encore un autre qui croit dur comme fer à cette équipe de bras cassés, ces obèses de mandats et du reste, pour une assiette garnie ils se barrent comme des voleurs.
Belle image d'opportunisme et de traîtrise, ils peuvent nous la raconter comme ils veulent, mais si on croit qu'avec ces lascars le niveau de confiance va s'élever dans notre beau pays, c'est sans doute le contraire qui va s'installer.
Bouffer comme des chancres à tous les râteliers c'est ce qui les préoccupe.
De nos vies ils s'en tamponnent le coquillard, ils nous détestent.
"Nous n'avons rien à perdre, hormis notre liberté", a dit Volodymyr Zelensky. Gégé Larcher depuis son bunker présidentiel, s'interroge simplement sur le menu du jour qui lui sera servi.
Vous voulez résister avec ces saturés de lipides ?
https://i.goopics.net/4qbk1m.png
Quelle rigolade, imaginez-le "nu" comme disait Céline.
Ils en vivent nous en crevons.
Rédigé par : Giuseppe | 03 mars 2022 à 12:47
@ Exilé
On comprend bien que ce qui importe pour vous est d'expliquer en quoi le pays attaqué mériterait de l'être. Ce ne serait donc pas une invasion mais une libération antifasciste. On sait en France comment les « antifascistes » libèrent Paris ou Lyon. On sait comment le mot antifascisme signifie s'arroger le droit de tabasser autrui.
En attendant, dans les abris se trouvent des rescapées du génocide nazi https://twitter.com/AVindman/status/1499084602719227912
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@ Deesse
« Le 21e siècle ne sera prospère que si l'Occident accepte un monde multipolaire... »
...et une France multiculturelle. On sait à quel point la formule fonctionne parfaitement. C'est quoi, l'Occident, au fait ?
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@ GERARD R.
Pourquoi vous plaignez-vous de George Soros puisque vous applaudissez quand Loukachenko met en oeuvre l'utilisation de clandestins contre la population européenne ?
Soyez cohérent.
Rédigé par : Marcel P | 03 mars 2022 à 12:03
Aussi graves qu'ils soient, il serait regrettable que les événements dramatiques qui se déroulent en Ukraine nous confisquent ce débat quinquennal, pourtant ô combien déterminant pour l'avenir de notre pays.
D'autant que cette crise internationale et la crise sanitaire à laquelle, sans répit, elle succède et qui n'a toujours pas dit son dernier mot, n'en rendent ce débat que plus indispensable et vital, ne serait-ce qu'en raison des conséquences profondes engendrées par ces deux crises et des choix prioritaires que nous allons donc devoir faire pour relever les nouveaux défis qui se présentent à nous.
La France de 2022 n'est ni plus apaisée, ni plus unie, ni plus saine économiquement, ni mieux armée dans les domaines de l'éducation, de la santé, de la justice, de la sécurité qu'elle ne l'était en 2017.
Il ne faudrait donc pas que la crise ukrainienne serve d'alibi à l'ensemble des candidats, y compris EM qui prend encore plaisir à faire attendre sa décision, pour rester dans la généralité, dans l'imprécision sur l'ensemble de ces sujets, pour ne pas aller au fond des choses, pour voler en fait aux citoyens que nous sommes le débat de fond auquel ils ont droit pour se positionner en connaissance de cause.
S'il n'en était pas ainsi, ce serait alors le meilleur moyen de se diriger vers une élection présidentielle pour rien et un futur président assuré d'être mal réélu.
Rédigé par : Michel Deluré | 03 mars 2022 à 11:47
@ Déesse
Bon sang, mais c'est bien sûr !
Les Ukrainiens que l'on bombarde avant de les annexer.
Les Occidentaux à qui l'on ment et que l'on manipule.
Tout cela mérite un baiser à la russe sur la bouche du président russe.
Si c'est cela le monde multipolaire auquel vous rêvez, non merci.
On ne capitule pas face à une agression injustifiée.
Rédigé par : lucas | 03 mars 2022 à 11:47
@ Claude Luçon | 02 mars 2022 à 22:36
« Eric Zemmour est un hybride d'Hitler et Poutine, il ne s'en cache même pas, incroyable qu'un seul Français ne puisse pas comprendre cela. »
BEN VOYONS !
J'adooooore ce genre de luçonneries hallucinogènes psychiatriques provocs, je copie colle et envoie à mes potes de Génération Z, ils vont bien se marrer pendant l'apéro saucisson pinard organisé ce midi en l'honneur de l'hybride Hitler-Poutine.
Comment sont les chars hybrides ? Des panzers avec faucilles et marteau sur la carlingue ou des T55 avec des croix gammées ?
Dites-nous tout, on ne demande qu'à s'instructionner.
Bravo Claude Luçon, remettez-en plusieurs couches comme celle-là, on n'a pas souvent l'occasion de se marrer en ce moment.
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@ Exilé
"Ce qui au passage démontre qu'il existe des manipulateurs d'opinion qui désignent à l'admiration ou à l'hostilité des foules des cibles fixées par eux afin de servir divers intérêts en fonction des circonstances."
Bien d'accord mais j'ai dit ça à un cheval de bois islamogauchiste macronien, il m'a filé une ruade.
Rédigé par : sylvain | 03 mars 2022 à 11:39
Pendant ce temps, je lis dans Marianne :
https://www.marianne.net/politique/union-europeenne/ursula-von-der-leyen-la-tsarine-de-bruxelles-qui-reve-detendre-sa-zone-dinfluence
Et m*rde ! C’est qui le chef ici ??
Rédigé par : Louis | 03 mars 2022 à 10:50
Le drapeau serait mieux défendu par un discours de paix et d'équilibre, un retour à des relations normales avec la Russie.
Quelle déception que ces positions va-t-en-guerre occidentales sur le dos des Ukrainiens. Les mentalités nationalistes et bellicistes des 19e et 20e siècles sont encore dans les esprits malgré les immenses destructions.
Le 21e siècle ne sera prospère que si l'Occident accepte un monde multipolaire et renonce à boycotter les autres grandes puissances, au risque de la guerre.
Rédigé par : Deesse | 03 mars 2022 à 10:42
@ Claude Luçon | 02 mars 2022 à 22:36
« Eric Zemmour est un hybride d'Hitler et Poutine, il ne s'en cache même pas, incroyable qu'un seul Français ne puisse pas comprendre cela. »
Cher Claude, je ne suis pas un supporteur de M. Zemmour, mais permettez-moi de vous dire que vous exagérez un peu, en abusant du recours à des comparaisons extrêmes et non pertinentes qu'il réfuterait lui-même.
Sur ce point, je pense qu'il faut éviter d'user et d'abuser d'anathèmes en nazisme, fascisme etc. de façon inconsidérée au risque de ne plus être crédible à force de détourner le sens des mots.
Si vraiment vous voulez voir à quoi ressemblent de nos jours de vrais néo-nazis, je vous suggère de vous renseigner sur les hommes du Bataillon Azov ou bien ceux de Pravy Sektor, les alliés des « gentils » Ukrainiens partisans de M. Zelensky, qui ne sont pas des hurluberlus se contentant de s'accoutrer de façon ambiguë comme le font certains nostalgiques dans le monde, mais des groupes de combat armés susceptibles d'intervenir en soutien de l'armée régulière ukrainienne, parfois par des actions violentes et des exactions.
D'une certaine manière, tous ceux qui se croient obligés de béer d'admiration devant le régime de M. Zelensky admirent aussi par ignorance ces étranges combattants qui ne sont pas aussi marginaux qu'on voudrait nous le faire croire mais bien une des composantes de l'Ukraine actuelle.
Mouvements néonazis en Ukraine :
https://www.senat.fr/questions/base/2021/qSEQ210623223.html
« Gorbatchev allait dans ce sens, il a perdu, à sa place nous avons eu un ivrogne nommé Eltsine qui nous a concocté un Poutine. »
Non, M. Gorbatchev voulait sauver l'URSS, derrière un paravent de réformes, c'est M. Eltsine qui y a mis fin.
Il est d'ailleurs ahurissant que tous ceux qui tirent à boulets rouges sur M. Poutine, qui à l'époque était d'ailleurs un des conseillers de « Gorby », aient autant encensé ce dernier de façon délirante sans avoir rien compris au film.
Ce qui au passage démontre qu'il existe des manipulateurs d'opinion qui désignent à l'admiration ou à l'hostilité des foules des cibles fixées par eux afin de servir divers intérêts en fonction des circonstances.
Rédigé par : Exilé | 03 mars 2022 à 10:37
Nous allons avoir une campagne électorale tronquée. Mais, j'aurais tendance à penser que ce n'est pas très important.
La simili-crise ukrainienne, comme l'a fort justement souligné Ivan Rioufol, va quelque peu obérer la possibilité qu'auront les candidats de porter une opinion librement critique sur les engagements d'EM en matière de politique internationale, au risque, s'ils le faisaient, de se faire traiter de mauvais patriotes.
Les périodes tendues devraient pourtant être l'occasion de confronter les divergences, les engagements n'étant pas neutres.
L'injonction de patienter jusqu'à la fin de la crise revient à valider des choix qui pourraient se révéler désastreux.
L'unité n'est pas synonyme d'alignement aveugle.
En ce qui concerne l'économie, il n'y a pas non plus de débat.
En bon gauchiste, j'apprécierais que le quoi qu'il en coûte en coûte aux surfortunés, par exemple.
Dilapider notre pognon de dingue en faisant peser sur ses successeurs le poids de celui-ci, le quoi qu'il en coûte est une facilité qui fera réélire sans coup férir EM, mais n'engagera aucun changement d'approche de la répartition des richesses nées du travail de tous.
Et de ce point de vue, je ne vois pas grand-chose d'original chez nos concurrents présidentiables.
Il me semble qu'il y a une inversion des valeurs de droâte et de gôche.
La droite serait la valeur travail.
La gauche serait la valeur assistanat avec le pognon des autres.
Nos grands dirigeants, pseudo-grands conducator d'entreprises, récoltent le fruit du travail des autres. Et également de l'assistance sociale à travers les remises de cotisations, exonérations et subventions diverses et variées...
Les gueux travaillent sans vraiment recueillir des fruits équitables de leur travail.
Sans être égalitariste on peut constater cette distorsion de la réalité et des valeurs affichées par les uns et les autres.
Je ne vois toujours pas l'intérêt d'aller voter.
J'aurais même tendance à prôner une abstention la plus massive possible, tant on ne voit qu'une tête.
Rédigé par : Jérôme | 03 mars 2022 à 08:46
Dans un pays qui s'apprête à réélire Macron, Poutine pourra s'installer sans problème.
Rédigé par : Bill Noir | 03 mars 2022 à 08:28
Puisque quel que soit le sujet proposé par M. Bilger, l'Ukraine revient inlassablement, je propose aux benêts qui ont choisi leur camp (ukrainien), non par conviction - ce qui implique de s'informer au préalable - mais par simple choix ou par souci de se faire bien voir par le camp du Bien, de regarder cette vidéo, conférence et analyse de Madame Hélène Carrère d'Encausse (au moins jusque la 40e minute) qui date de 2018. C'est à dire à une époque dépourvue de toute la passion actuelle, savamment entretenue par des boutefeux sympathiques, genre BHL ou Soros et quelques autres acolytes du même acabit, qui eux, en aucun cas, ne sauraient être considérés... comme des monstres.
https://youtu.be/62lKGZz6y1Q
Attention cependant ! En internaute responsable, je me dois d'attirer votre attention sur le fait que visionner ce genre de document présente le risque non négligeable de vous faire trouver le dictateur Poutine beaucoup moins antipathique. Je vous aurai prévenus !
Rédigé par : GERARD R. | 03 mars 2022 à 07:39
LA CAMPAGNE UKRAINIENNE ET NOTRE CAMPAGNE
1. La guerre et les crises participent à la baraka.
En 2002, j'écrivais dans mon "Journal intimement politique" (texte que j'envisageais de retravailler, mais à quoi bon ? Quel intérêt aurait-il maintenant, sinon documentaire ?) que Jacques Chirac avait beau s'y être repris à trois fois avant d'arriver au pouvoir et de n'en rien faire, le fait de se retrouver, grâce au piège mitterrandien, face à Le Pen qui servait d'épouvantail national, au second tour de l'élection présidentielle, reléguant un Lionel Jospin qui n'avait pas démérité, tenait de la baraka d'un arriviste, finalement arrivé, mais en vain.
Emmanuel Macron a le même genre de baraka pour arriver plus vite en le désirant moins, en ayant une vision sans être visionnaire, bénéficiant de pis qu'une crise, une guerre et en se tenant à équidistance du bellicisme des "casques à pointe" et d'un pacifisme de la diplomatie à tout prix portée par un Mélenchon dont les positions sont les plus équilibrées depuis le début de ce qui nous arrive, bien que la vie aimant jouer de paradoxes, l'équilibre politique soit porté par le candidat le plus caractériel, dont je crois que je ne pourrai plus résister à l'envie de voter pour lui, ma religion est presque faite pour cette élection, mais je suis un très mauvais baromètre de la victoire: tous les candidats pour qui j'ai voté ont systématiquement perdu à plate couture.
Si Macron l'emporte, ce sera, au-delà de la chance et des paradoxes dont aime à jouer la vie, l'effet d'une sorte d'injustice transcendante, car Macron aura concentré une haine sans pareille, qui aura quelquefois fait craindre pour sa vie, au point que j'ai moi-même dû intituler un billet de blog, toute honte bue, "Macron ne doit pas être décapité", s'il doit être destitué ; il aura énucléé ses gens et traité le sentiment de déclassement avec un mépris de classe inédit sous la Ve République qui était celle de l'égalité des chances dont il feignait de se réclamer tout en étant lui-même l'archétype de l'héritier bourdieusien ; il aura mis sous cloches covidienne ses Gilets jaunes rentrés à la niche ; et il va repasser au prix d'une crise extérieure, où il donne l'impression de "faire le job" et d'être à la hauteur en faisant des moulinets, qui n'ont strictement aucun impact pour ramener les belligérants à la table de négociation, Poutine ayant fait une proposition (la neutralisation de l'Ukraine) qu'il ne prend pas la peine de discuter.
Mais il a l'habileté de se placer dans le camp des modérés, en mettant au premier plan rhétorique l'humanitaire au détriment de la "guerre économique" de son ministre Bruno Le Maire ou de "l'alliance nucléaire" de son autre ministre Jean-Yves Le Drian, qui mettent pourtant en musique la politique présidentielle.
Macron a le génie de donner l'illusion de la pondération malgré son exaltation.
2. Zemmour pâtit de son tropisme historien: à force d'expliquer la politique par l'histoire, il ne sait plus l'incarner et paraît dépourvu quand le présent lui impose de trouver des solutions qui pourraient l'obliger à se déjuger momentanément. L'avertissement lui a souvent été lancé, il ne l'a pas écouté, il risque d'y manger son chapeau et sous certains aspects, c'est dommage, car il n'est pas le plus incompétent.
3. Le seuil d'incompétence a été (à nouveau !) atteint par Marine Le Pen qui se contorsionne pour faire oublier qu'elle est poutiniste.
Quand j'ai commencé à regarder son émission "Face à BFM" et que je l'ai entendue bégayer et paraître se pâmer de respect devant Macron au travail, j'ai bien cru qu'elle nous faisait, dès ses cinq cents signatures obtenues, une resucée du grand débat raté sans même qu'elle ait des contradicteurs face à elle, car les journalistes ne lui ont pas glissé beaucoup de peaux de banane: il leur suffisait de la faire tomber mollement de sa chaise sur l'air de Madame Michu ("le bon sens près de chez vous") et de: "Maintenant que j'ai du coeur, je suis un peu seulette. Tout le monde me fuit, cui cui, cui cui."
4. Elle n'a même pas pensé à exciper que la guerre en Ukraine lui donnait raison d'avoir voulu sortir de l'Union européenne si celle-ci se mettait au service de l'escalade après qu'on nous l'avait présentée comme ayant été pensée pour éviter la guerre.
L'Union européenne préfère en effet redonner ses chances à sa communauté de défense sur les ruines de la guerre en Ukraine que jouer les arbitres de la désescalade en pratiquant une politique de sanctions limitées aux oligarques et au système financier qu'elle étend aux mondes sportif et culturel russe, sans parler de l'interdiction de Sputnik ou de Russia Today, qui sont certainement des agents de propagande de la Russie autorisés depuis quelques années, mais alors que ne s'est-on demandé s'il était normal qu'une chaîne informant sous pavillon étranger puisse le faire, plutôt que de s'insurger depuis l'élection de Trump que l'argent russe infiltrait les campagnes occidentales. Comme si l'argent américain qui n'a pas d'odeur ne circulait pas au milieu de notre vassalité culturelle, indifférente à son addiction aux séries qui véhiculent des valeurs émollientes et qui nous hypnotisent, nous qui ne sommes même plus capables, non pas d'offrir un asile diplomatique à Julian Assange ou Edward Snowden (ce serait légitimer le hacking), mais de ne pas souffrir que notre hégémon espionne tous ses alliés jusqu'au plus haut niveau sans que cela entraîne ne serait-ce qu'une rupture provisoire et symbolique de nos relations diplomatiques pendant quelques semaines.
6. Cela passe comme une lettre à la poste, car l'Occident aime la paix des Lumières. En Occident, il suffit de dire qu'on est pacifique et d'être ému au spectacle de la guerre pour être au diapason d'une sensiblerie qui nie à la face des peuples que la géopolitique est un rapport de forces. Pour être un artisan de paix à l'occidentale, il faut montrer une émotion de paix.
Et il ne s'agit plus de discuter en démocratie, surtout avec les psychopathes inaccessibles à l'émotion. La démocratie se réduit comme peau de chagrin. Mêlez-vous d'interpréter le réel et vous êtes complotiste. On ne peut même pas discuter la politique sanitaire, qu'en serait-il d'une guerre? La guerre est une affaire trop sérieuse pour qu'on la confie aux soldats, surtout si la conscription n'est plus de mise. Mais à la table des bourgeois, on entend quelquefois le grand-père saillir: "Ce qu'il nous faut, c'est une bonne guerre", mais ça glisse entre la poire et le fromage, Macron n'est-il pas le président des riches ?
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 03 mars 2022 à 06:00
@ Achille | 02 mars 2022 à 22:26
Oui l'enfer est pavé de bonnes intentions.
La preuve:
https://www.leprogres.fr/defense-guerre-conflit/2022/03/01/a-la-frontiere-polonaise-les-migrants-affluent
Rédigé par : hameau dans les nuages | 02 mars 2022 à 23:45
Lisant et écoutant, au fil du temps, pendant près d'un siècle, il me semble que journalistes et commentateurs ont oublié l'origine du drame, comment est né le danger auquel nous faisons face aujourd'hui.
Il remonte à la fin du 19ème siècle, à Engels et Marx, à 1917, il remonte à l'idée d'un monde vivant sous le régime de la dictature du prolétariat.
D'un monde composé, théoriquement, de citoyens tous égaux, tous honnêtes et tous disciplinés, il s'agissait d'un paradis prolétarien.
Cet idéal éliminait toute autre forme de société, de là est née l'URSS dont l'histoire n'est plus à faire, Khrouchtchev l'a révélée, Bernard-Henri Lévy l'a clairement décrite dans son bouquin La Barbarie à visage humain.
Mais sous cet idéal, qui cachait son vrai but, de 1917 à 1990 génération après génération ont été soumises à un battage intellectuel, un lavage systématique de cerveaux, à une technique pavlovienne d'où sont nées des générations, encore aujourd'hui, acceptant comme normal un régime dictatorial conditionnant les citoyens à un type d'individus réduits à l'état de moutons sous le contrôle d'une police politique qui n'avait rien à envier à la Gestapo dans sa conception de la conduite et la sélection des troupeaux.
Et n'oublions surtout pas que le but de ce système était "l'internationale ouvrière" qui avait pour objectif de dominer la totalité de la planète, et a presque réussi.
Il ne s'agissait plus de démocratie il s'agissait de soumission, longtemps avant Michel Houellebecq !
L'homme n'étant pas parfait, l'homme n'étant pas domesticable, le système s'est effondré de lui-même en 1990, les moutons étaient domestiqués mais n'avaient plus de foin à manger.
Que s'est il vraiment passé en 1990 ? En fait rien, seul un mur de béton s'est écroulé...
Les coupables qui maintenaient ce qui n'était qu'une dictature auraient dû subir le sort de ceux qui en avaient conçu une autre version, le nazisme : être arrêtés, emprisonnés et jugés. Si l'URSS avait laissé place à la Russie il appartenait aux nouveaux dirigeants russes de remettre vraiment le citoyen au centre du pouvoir, ne pas continuer à le domestiquer !
Il était indispensable de soumettre les coupables à un nouveau Nuremberg, à traquer leurs servants..
Gorbatchev allait dans ce sens, il a perdu, à sa place nous avons eu un ivrogne nommé Eltsine qui nous a concocté un Poutine.
C'est pourtant possible, MLP a remplacé JMLP et compris que le temps était venu de changer le FN en RN, et sous la poussée d'une autre domestication, celle d'Eric Zemmour, elle continue sa mue vers plus de démocratie. Eric Zemmour est un hybride d'Hitler et Poutine, il ne s'en cache même pas, incroyable qu'un seul Français ne puisse pas comprendre cela.
La première chose que cette nouvelle Reborn-Russie devait faire était de ne pas continuer de menacer le reste de l'Europe, d'engager enfin un processus de démilitarisation comme l'avaient fait les autres pays européens dévastés par WW2.
De ne pas oublier qu'au sortir de WW2, sous commande de l'URSS de Staline, les partis et syndicats communistes se préparaient activement à mettre en place des Républiques soviétiques, particulièrement en France et en Italie, que simultanément, dans la foulée, dès 1960 les syndicalistes anglais avaient neutralisé le Labor Government britannique,
Le régime a changé de nom mais pas d'objectif : la dictature d'une minorité, une dictature qui a continué le processus de lavage mental de son peuple.
Ce que nous vivons est une guerre qui a commencé en 1917 et n'a jamais cessé, entre communisme et démocratie.
Entre le gouvernement par une minorité soumettant la majorité dûment domestiquée contre des démocraties oubliant d'enseigner à leurs citoyens qu'ils ont des devoirs en échange des droits.
Ce que fait Poutine à l'Ukraine est ce que Lénine puis Staline ont fait à tout l'est de l'Europe,du mur de Berlin aux rives du Pacifique.
L'OTAN et le parapluie nucléaire américain ne sont que la conséquence des menaces du communisme de l'URSS et pas l'inverse, que laisser aux peuples européens le droit de disposer d'eux-mêmes, aux citoyens de choisir ses gouvernants !
Il y a eu tentative de grand remplacement, mais dès 1945, des démocraties par le soviétisme !
Eric Zemmour a oublié Maurice Thorez !
Poutine ment comme le faisait Staline !
Là est depuis plus d'un siècle la tentative d'effacement de la démocratie !
Rédigé par : Claude Luçon | 02 mars 2022 à 22:36
@ hameau dans les nuages | 02 mars 2022 à 20:16
À noter que MLP est favorable à ce que la France accueille les réfugiés ukrainiens qui sont à ses yeux de bien "meilleure qualité" que les clandestins qui débarquent chez nous, venus le plus souvent d'Afrique.
La majorité des réfugiés ukrainiens possèdent des diplômes supérieurs, ils sont de culture chrétienne, beaucoup parlent français. Ils sont donc parfaitement assimilables dans notre société occidentale. Rien à voir évidemment avec les réfugiés afghans et syriens qui appartiennent à une autre civilisation que la nôtre et ne peuvent nous apporter que des problèmes.
Bref, MLP n’est manifestement pas insensible au charme slave.
Par contre Zemmour lui, ne veut aucun réfugié chez nous afin de ne pas les "déraciner" dit-il.
L'enfer est pavé de bonne intentions, n'est-il pas ?
Rédigé par : Achille | 02 mars 2022 à 22:26
Aujourd'hui nous sommes le mercredi des Cendres, c'est l'entrée en carême.
À voir le nombre exponentiel de femmes voilées dans les banlieues françaises, traduisant une certaine fébrilité, je pense qu'Eric Zemmour sera le prochain Président français.
Malgré l'agressivité inutile de Sonia Mabrouk.
Rédigé par : anne-marie marson | 02 mars 2022 à 22:26
@ Marc Ghinsberg | 02 mars 2022 à 16:24
« Cette conception d’une souveraineté effective, et non pas théorique, portée par une Europe démocratique forte et unie, c’est celle d’Emmanuel Macron. »
Veuillez admettre qu'elle n'est pas très jolie-jolie à voir, cette Europe de M. Macron.
Et question démocratie, avec des gens non élus, parfois truffés de conflits d'intérêts et qui magouillent dans leur coin sans informer personne comme nous l'avons vu lors de l'affaire du scandale du faux vaccin, ce n'est pas tout à fait ça...
Rédigé par : Exilé | 02 mars 2022 à 20:26
@ Achille | 02 mars 2022 à 13:34
Vous êtes un sympathisant de gauche à ce qu'il me semble. Vous devriez raison garder. Voici un reportage sur les miliciens d'extrême droite ayant le même emblème que la division SS Das Reich et intégrés dans l'armée ukrainienne:
https://www.youtube.com/watch?v=VLXtWfTcLC4&ab_channel=NotreMonde
Et c'est quelqu'un de droite qui vous l'écrit.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 02 mars 2022 à 20:16
Larcher est bien gentil mais on a connu des analyses un peu plus poussées et mieux argumentées. Un coup de vieux et trop de confort peut-être ?
Bon, ce n'est pas Macron qui a provoqué l'agression des Russes en Ukraine dans le but d'influencer la campagne électorale. Et le sursaut national est bienvenu.
Il en est de même du vote de la résolution à l'ONU. Il reste à souhaiter que le dirigeant du Kremlin ravale sa morgue et sa haine de sorte qu'on puisse s'asseoir à une table de négociations sans que, dans le même temps, des familles meurent sous les bombardements et que les popovs fourbissent l'arsenal nucléaire. On peut aussi espérer que la riche nomenklatura se débarrasse un jour du dirigeant qui a pété un plomb et qui va entraver l'entre-soi des super riches oligarques.
Pour ce qui est de la candidature de Valérie Pécresse. On peut considérer qu'avec Ciotti, la balance penche un peu trop à l'extrême droite. Ce n'est pas l'ADN de LR. Avec RN et Reconquête, ça fait trop.
Ciotti c'est un peu Rousseau des écolos. Une surenchère à éviter
Dommage, la cause écologiste est primordiale pour l'avenir. Mais elle est encore enkystée dans une ultra-gauche absolue et dans des illusions.
On aimerait des écolos dans une coalition gouvernementale, comme en Allemagne.
Rédigé par : lucas | 02 mars 2022 à 19:59
@ Ninive
J'ai déjà évoqué le cas de la jeune réalisatrice et mère de famille française qui décide d’accompagner Alexandre, un père de famille d’origine ukrainienne sur https://www.philippebilger.com/blog/2022/02/le-mercato-politique-bat-son-plein-.html
Notamment : des vidéos dont les images ne choqueront personne pour qui a une vague connaissance du niveau de vie de l'Ukraine. On y voit un hôpital avec des lits et de la peinture fraîche.
La suivante est une vidéo d'Arménie.
Et la fameuse scène dans l'émission de CNews est décrite par « Voyez ce que font les Ukrainiens dans le #Donbass depuis 2014, cette institutrice découpée en 2 », sans trop donc prendre le risque de la dater, puisqu'il semblerait qu'elle provienne d'images publiées sur YouTube par la « Représentation France RPD » dont les vidéos les plus récentes datent d'il y a 3 ans.
Par contre, aujourd'hui, je viens de croiser quelqu'un qui est revenu de Russie, où il était pour son travail, il y a trois jours. Il a découvert l'existence de la guerre en arrivant en Europe.
Si la Russie a l'arrière-train propre concernant ce qui se joue en Ukraine, pourquoi l'information ne circule-t-elle pas en Russie ? Êtes-vous Maurice Thorez ou je ne sais quel pro-bolchevique du siècle passé, pour être dupe ?
Rédigé par : Marcel P | 02 mars 2022 à 19:19
Le drame que vit actuellement l’Ukraine et ses citoyens aura permis de rétablir une certaine hiérarchie des valeurs.
Les questions d’environnement, de pouvoir d’achat, de sécurité quotidienne, d’immigration, ne sont évidemment pas médiocres. Mais Vladimir Poutine nous a rappelé que l’essentiel, la paix, la démocratie, le respect de l’intégrité territoriale ne sont pas des acquis définitifs. Ils peuvent être remis en cause par un dictateur disposant du pouvoir de vitrifier la planète en quelques minutes.
Il aura permis de vérifier que face à des puissances économiques et/ou militaires comme la Russie, les États-Unis, la Chine auxquels il faudra demain ajouter l’Inde et peut-être le Brésil, la notion de souveraineté au niveau d’une nation moyenne était vide de sens. La résistance admirable de l’Ukraine est vouée à l’échec sans l’appui de l’Europe. Ses dirigeants l’ont bien compris qui ont demandé sans délai l’adhésion à l’UE.
Les démocraties européennes n’ont pas d’avenir autre que de devenir les vassales des grandes puissances en dehors de l’union. La souveraineté implique une capacité de défense qu’aucun pays isolé ne peut atteindre.
Dès lors pour en venir aux élections présidentielles, le choix s’impose de lui-même. Ce ne sont pas les pseudo-souverainistes nationalistes qui assureront l’indépendance de la France. Vladimir Poutine a discrédité ses soutiens : Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, Eric Zemmour. Quant à Valérie Pécresse, prise dans les contradictions internes de son parti, on voit mal comment elle pourrait assurer l’indépendance du pays quand elle-même n’est pas capable d’affirmer sa propre autonomie.
Cette conception d’une souveraineté effective, et non pas théorique, portée par une Europe démocratique forte et unie, c’est celle d’Emmanuel Macron. On pourra lui trouver tous les défauts du monde, mais à partir du moment où il a une juste vision de l’avenir et où il a montré sa capacité à gérer les crises les plus complexes, l’hésitation n’est plus de mise.
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 02 mars 2022 à 16:24
Après la peur du virus, voilà la peur de la guerre.
Emmanuel Macron, sans bilan intéressant à présenter, sans programme bien préparé à proposer à ses électeurs, surfe sur une nouvelle peur, celle d'une guerre, même d'une Troisième Guerre mondiale.
Soutenu par M. Biden, lui-même ayant besoin de redorer son blason en politique intérieure.
De quoi se rendre indispensable.
Espérons quand même que cela n'aura pas de conséquences néfastes si les Français lui donnent un blanc-seing.
Pour moi cela ne changera rien, je ne voterai pas pour lui.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 02 mars 2022 à 14:54
Cher Philippe Bilger,
On l'a vu dans le passé avec de Gaulle, Mitterrand et Chirac, le 2e mandat présidentiel est toujours celui de trop. Vive le retour donc du septennat unique !
Il en sera de même avec Macron, s'il est réélu, ce qui n'est pas encore complètement acquis. La situation de ce pays ne pourrait alors qu'empirer.
Vous actez pratiquement la défaite de Valérie Pécresse, qui est une erreur de casting manifeste. Le débat du 10 mars avec EZ sera son ultime planche de salut, ou son chant du cygne.
Par contre, je ne suis pas aussi sûr que vous de la présence de Marine le Pen au 2e tour. Elle a trop changé pour être crédible. Trop lissée et policée en ces temps de retour du tragique.
Je persiste donc à penser qu'Eric Zemmour sera au 2e tour, car sa vision de la France de 2050 est parfaitement identifiée, et en phase avec celle d'une grande partie des Français.
Et si la campagne peut pleinement reprendre ses droits, je veux continuer de penser qu'il y a pour lui un trou de souris pour la victoire finale.
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Ce retour du drapeau me fait bien sourire.
Macron et les progressistes n'ont cessé de le fouler aux pieds, en y voyant le symbole d'une France rance.
Et là, la girouette se remet dans le sens de l'Histoire. Nul doute que le chantre du "en même temps" n'aura bientôt aucun scrupule à vanter les mérites du souverainisme, voire du nationalisme.
Pourquoi se gênerait-il, puisque les médias vantent au nom du réalisme tous ses changements de pied, mais fustigent sans pitié ceux de ses adversaires ?
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Au-delà d'une éventuelle et attendue victoire d'Emmanuel Macron, l'enjeu de cette élection sera de déterminer qui lui sera opposé.
Si c'est Marine Le Pen, ce sera un coup pour rien, car un RN recentré avec un programme économique de gauche ne peut en rien incarner l'avenir de la droite.
Il me semble que, sauf cuisante défaite, seul Eric Zemmour peut rompre ce ridicule cordon sanitaire qui empêche la droite de mener une vraie politique de droite.
Et s'il parvient au 2e tour, la recomposition de la droite se fera naturellement autour de ses idées.
Rédigé par : Florestan68 | 02 mars 2022 à 14:31
Les circonstances pourraient, tout au contraire, donner à la campagne électorale matière à un débat national fondamental, essentiel : sommes-nous prisonniers d’une foule otanienne unanime assoiffée de guerre, fût-elle « seulement » guerre économique, ou sommes-nous libres, pensant et agissant par nous-mêmes, de sortir de la foule et d’œuvrer pour la paix ?
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 02 mars 2022 à 13:56
« Le drapeau au risque de l'effacement démocratique ? »
Eh oui, il fallait s’y attendre, c’est un peu pathétique mais finalement humain.
Déjà les adversaires d’Emmanuel Macron se préparent à justifier leur défaite qui s’avère inéluctable.
Si le président est réélu c’est la faute de la guerre en Ukraine qui a détourné la campagne électorale d’un débat contradictoire sur le bilan du quinquennat « qui pourrait laisser largement place à la critique, à la dénonciation et à l'aspiration à un changement présidentiel. » (cf. Philippe Bilger).
Gérard Larcher s’est encore une fois distingué par la lourdeur de ses arguments qui n’ont rien à envier à sa corpulence. Arguments repris in extenso par notre hôte qui nous a habitués à plus de discernement.
En fait, même si Vladimir Poutine n’avait pas lancé ses chars contre l’Ukraine, le résultat de l’élection présidentielle aurait été strictement le même.
Depuis des semaines, tous les sondages donnent EM vainqueur, ceci quel que soit l’adversaire à qui il serait opposé, y compris et surtout Zemmour qui est toujours persuadé d’être au second tour.
Je ne sais pas ce qui permet à EZ d’être aussi confiant en son destin qu’il voit déjà national. Peut-être est-il allé consulter Élizabeth Teissier, la voyante attitrée de feu François Mitterrand, mais en tout cas il y croit dur comme fer.
Il faudra donc attendre le 10 avril prochain pour qu’il redescende sur Terre ainsi que ses affidés.
Je pense que de toute façon les jeux sont faits dans la mesure où la grande majorité des électeurs ont fait leur choix et qu’il est fort improbable qu’ils le changent d’ici le 10 et surtout le 24 avril.
Plus que 40 jours à attendre un verdict qui sera sans surprise.
Rédigé par : Achille | 02 mars 2022 à 13:34
Après la comédie giletjaunisque, l'hystérie covidienne, voici venue chez nous, jusque dans nos bras, la folie ukrainienne...
Et la campagne présidentielle de passer à la trappe !
Tandis que la pantomine continue et s'intensifie avec le comique Zelenski en vedette américaine (manipulé par Biden), ce président ukrainien qui parle mieux le russe que l'ukrainien, admirateur du bataillon Azov et qui rêve de ravir le titre de dictateur leader à Poutine avec les encouragements des Occidentaux restés prudemment à l'abri...
Minsk alors !
Quel cirque !
Rédigé par : Axelle D | 02 mars 2022 à 13:12
Le drapeau au risque de l'effacement démocratique
Pourrions-nous savoir de quel drapeau il s'agit au juste ?
...son peuple courageux et son intrépide président...
Président - ou du moins son entourage avec son aval - qui bombarde depuis plusieurs années, parfois avec l'aide des bataillons ouvertement néo-nazis Azov ou Pravy Sektor associés à l'armée régulière, les Ukrainiens du Donbass, les oubliés de l'Histoire...
Que c'est admirable ! Que c'est courageux !
Les choses sont plus complexes que ce que le rouleau compresseur médiatique voudrait nous faire croire, dans son acharnement à écraser toute nuance pour formater l'opinion dans un seul sens.
Rédigé par : Exilé | 02 mars 2022 à 13:00