Si la qualité d'une campagne se mesure à l'impatience avec laquelle on attend les résultats du premier tour, cette joute collective prétendue médiocre a été au contraire remarquable.
Je sais bien qu'épris de la politique politicienne, friand de ces multiples soubresauts, anecdotes, disputes et revirements qui chaque jour surprennent, convainquent ou indignent, je ne suis pas le mieux placé pour juger en profondeur de la richesse et de l'intérêt d'une campagne, tant ce qui est estimé fade par les analystes patentés ne me déplaît pas, mais il n'empêche que pas une seconde je n'ai éprouvé d'ennui.
Je mesure aussi comme au long des campagnes présidentielles précédentes, avec une normalité sans comparaison possible avec le caractère atypique de celle qui se clôturera le 24 avril, il y a eu aussi des constats désabusés ou négatifs sur leur qualité intellectuelle, leur valeur démocratique.
Alors on ne m'empêchera pas de penser que nombreux sont les citoyens qui attendent, espèrent ou craignent les enseignements du premier tour et les perspectives qu'ils feront apparaître pour le second.
Mais alors qui ?
Il n'y a pas de grands, de moyens ou de petits candidats. On a bien vu, certes, les lignes de force dégagées ces derniers jours par des sondages qui malgré leurs nuances quantitatives semblaient répartir les rivaux en trois groupes mais ce constat ne m'a jamais conduit à traiter avec ironie ces combattants de l'impossible venant, chacun à son tour, tenter leur chance républicaine à l'issue de ce quinquennat.
Philippe Poutou et Nathalie Arthaud réunis par cette même obsession de séparer la France en deux et de ne considérer comme digne d'estime que la société des travailleurs, tous les autres étant radicalement zappés.
Anne Hidalgo. Le socialisme au point mort. Un mépris grotesque et approximatif contre Eric Zemmour : il n'est pas "un clown" et n'a jamais été "négationniste". Rien d'exaltant. La maire de Paris, tellement décriée, espérait nous faire rêver d'elle présidente. Le fiasco de sa campagne fragilise encore davantage sa déplorable réputation municipale. Comme si, après des victoires incompréhensibles, elle était ramenée à son juste et bas niveau.
Jean Lassalle avec son accent rocailleux, son inimitable personnalité, sa cordialité qui savait aussi porter de terribles coups de griffe, sa dénonciation d'un combat inégal entre les importants et les modestes. Pas de quoi se moquer de lui.
Fabien Roussel, pour le parti communiste. Il a démarré en trombe, jouant à la perfection pendant quelque temps sur son apparence séduisante, son empathie, s'efforçant de donner un tour guilleret et heureux à sa volonté, dans la ligne de ce parti, de faire payer les riches. Puis ce qui était spontanéité est devenu procédé et on a fini par trouver systématique et fabriqué l'élan des premières semaines, avec en plus cette incapacité troublante de savoir stigmatiser sans fard les tueurs de l'Histoire. Comme s'il restait toujours, même chez les communistes les moins sectaires, une forme d'orthodoxie délétère et de tendresse perverse pour les dictateurs "sur le prolétariat". Dommage.
Nicolas Dupont-Aignan avec sa constance souvent furieusement entêtée, désespérant de pouvoir se faire entendre et comprendre, persuadée pourtant de sa lucidité et de sa vérité. Un courage auquel je rends hommage et qui le voit revenir, à chaque élection présidentielle, avec la même certitude apparente de pouvoir susciter l'adhésion et le même doute caché d'y parvenir.
Yannick Jadot qui n'est de loin pas le plus déraisonnable des écologistes mais qui a trop fait osciller ses prestations entre l'indignation morale, à force sommaire, et des solutions écologiques dont on percevait mal comment elles pourraient sur tous les plans de la vie nationale et internationale représenter des réponses efficaces et adaptées. Une passion dans l'argumentation infiniment sympathique mais qui laissait l'auditeur, le citoyen, sur sa faim.
Eric Zemmour. Il a inspiré, animé, de manière exceptionnelle les débuts de la campagne, projetant dans l'espace public ses thèmes prioritaires, immigration, sécurité, justice, survie de la France. Qu'à la longue cette focalisation soit apparue comme un ressassement est possible mais il n'empêche que cette page était capitale qui, avant que le pouvoir d'achat prenne la relève, avait mis au premier plan les angoisses de beaucoup de Français. Tactiquement, il a pilonné Marine Le Pen qui a fait plus que résister et Valérie Pécresse qui avait déjà beaucoup à faire avec elle-même. Il sera intéressant de voir ce que Reconquête! deviendra lors des élections législatives avec une Marion Maréchal qui ne voudra pas avoir l'impression d'avoir quitté politiquement sa tante pour des clopinettes !
Valérie Pécresse. Je l'ai soutenue et je ressens comme une forme d'honneur de l'avoir fait jusqu'au bout malgré tout ce qui venait, trop souvent, altérer mon enthousiasme initial, réduire les argumentations et répliques à leur plus simple expression, proposer un catalogue de mesures au lieu de présenter une vision de notre pays et de son destin. Le parc des expositions a fait oublier le Zénith mais, si sa vaillance et son courage ont été indéniables sans cesse, le talent, la technique, l'art de la conviction sont arrivés trop tard. Mais il ne faudra pas la stigmatiser comme si elle avait pris d'autorité un rôle que le vote du Congrès lui avait octroyé. Et ne jamais oublier la désertion de Nicolas Sarkozy.
Jean-Luc Mélenchon. Un tempérament insupportable. Cherchant à dissimuler sous une faconde surjouée un caractère très autoritaire. Je ne nie pas qu'un gros travail programmatique a été élaboré par LFI et que le souci du vote utile à gauche puisse inciter à voter pour cette extrême gauche adepte de Chavez hier et aujourd'hui complaisante avec tout ce qui bat en brèche l'intérêt national et l'unité du pays. Je ne suis pas persuadé que le terme de créolisation rassure ceux qui craignent une immigration plus du tout maîtrisée. Jean-Luc Mélenchon, un ancien politicien classique qui s'est mué en révolutionnaire par le verbe : ce n'est pas une évidence !
Marine Le Pen et le Rassemblement National. Unanimement elle est créditée, avec Mélenchon, d'avoir fait une excellente campagne. Elle a corrigé ses erreurs, elle a appris d'elles, elle a appris tout court. Elle a montré une force de caractère, une maîtrise de soi, une patience politique et médiatique qui ne l'ont jamais conduite vers d'insupportables débordements ou outrances. Elle a sans doute davantage conquis par cette métamorphose intellectuelle et psychologique que par la normalisation de son projet, bien facilitée par l'extrémisme talentueux et provocateur de Zemmour. Marine Le Pen est persuadée que la troisième fois sera la bonne. Ce qui est sûr est qu'aujourd'hui, on prend au sérieux cette conviction.
Emmanuel Macron le président sortant qui voudrait avoir le droit de faire une rentrée à la tête de notre République. On ne sent pas trop bien les raisons de fond qui le poussent à se représenter. D'abord certain de l'emporter, traitant avec condescendance tous ces rivaux qui n'avaient évidemment pas son niveau, bénéficiant de surcroît d'un indéniable et légitime "effet drapeau", il a peu à peu perçu que rien n'était gagné et qu'il ne pouvait plus se permettre une posture de surplomb. Sur le tard il a même adopté une attitude outrancière à l'encontre de Marine Le Pen - la qualifiant de "raciste" - alors que, la défendant quand elle avait été agressée en Guadeloupe, il avait souligné combattre ses idées, "mais dans le respect". La crainte de cette adversaire a fait passer le respect à la trappe ! Le régalien n'a jamais été son fort : sur le tard, il a cherché à faire du rattrapage mais cela sentait trop le cynisme de dernière extrémité.
Qui donc le 10 avril, quelles seront les deux personnalités qualifiées pour le second tour ?
Une impression d'abord. Malgré les intentions de vote qui paraissent nous guider vers un duo assuré, j'éprouve comme une étrange intuition me laissant pressentir que tout est fragile, que des surprises sont possibles et que le mélange de forte indécision et d'abstention considérable est susceptible d'engendrer des résultats inattendus.
Une injonction pour finir. Il faut voter pour n'importe quel candidat mais il faut voter. L'abstention dans le meilleur des cas n'est jamais qu'un immobilisme protestataire, dans le pire qu'une indifférence coupable, un souci de ne pas être dérangé dans son quotidien. Quand on dispose d'un tel luxe - une démocratie imparfaite sans doute mais incontestable -, on ne fait pas la fine bouche devant les droits qu'elle donne, les devoirs qu'elle impose. Bonheur d'être citoyen et d'avoir mis sa petite pierre dans le champ républicain.
Qui, le 10 avril au soir ?
Qui ?
Qui fera partie du gouvernement de Marine Le Pen, à supposer, bien sûr, qu’elle devienne la prochaine "cheffe de l’État", terme qu’elle préfère à présidente de la République, sans doute en souvenir du Maréchal.
Elle a déjà prévenu que sa nièce Marion et Éric Zemmour ne feront pas partie de l’équipe. Comment, effectivement, prendre dans son équipe des gens qui l'ont trahie et même méprisée, l'empêchant de se retrouver en tête du premier tour ?
Pour Gilbert Collard, le ministère de la Justice, c’est râpé, par contre Éric Ciotti peut espérer le ministère de l’Intérieur, ceci dans le cadre d’une ouverture avec la frange dure de LR (enfin de ce qu’il en reste).
Il paraît qu’elle a déjà choisi le nom de son Premier ministre qui sera, c’est la moindre des choses, un de ses fidèles partisans. Je verrais bien Louis Aliot qui a été son conjoint pendant dix ans. Amour et politique ça marche parfois...
Bon, pour cela il faut bien sûr qu’elle soit déclarée vainqueur le 24 avril à 20H ce qui relève de l’hypothèse la plus hasardeuse. Mais le hasard est parfois capricieux. Il suffit pour cela d'une petite maladresse d'Emmanuel Macron...
Rédigé par : Achille | 13 avril 2022 à 11:07
@ stephane | 12 avril 2022 à 09:07
« Achille a essayé de faire de l'humour, ce qui est souvent une particularité de personnes un peu susceptibles (cf questionnaire de Proust). C'est l'humour macronien. Pas de quoi monter sur ses grand chevaux. »
Eh oui stephane, j’essaie parfois de mettre un brin d’ironie dans mes commentaires. Cela n'est pas toujours apprécié par des intervenants qui ont la tête près du bonnet et me vaut bien des rebuffades, voire carrément des bordées d’insultes.
Vous avez remarqué sans doute que depuis quelque temps il n’y a plus que trois ou quatre commentateurs de gauche sur ce blog. Il fut un temps où il y avait Tomas, Elusen, Alex paulista, Jean-Dominique Reffait... Ils se faisaient régulièrement rabrouer sans ménagement.
Ne reste plus que deux ou trois macroniens égarés, dont moi évidemment. Et je puis vous assurer qu’en période électorale notamment, ce n’est pas tous les jours facile de ferrailler face à des exaltés dépourvus de la moindre parcelle d’humour et qui prennent tout au premier degré.
J’avoue que depuis quelque temps je me demande ce que je fais encore sur ce blog qui ressemble plus à une amicale de colleurs d’affiches de la droite dure.
J’avais bien, à une époque, émis l’éventualité de le quitter, mais je n’ai toujours pas trouvé de blog de substitution à la hauteur de celui-ci. Et puis il y a quelques intervenants de qualité dont j’apprécie les commentaires, même si je ne partage pas leur opinion politique.
Alors je ne sais encore si je vais continuer à écrire mes "pauvretés" comme dirait Patrice Charoulet ou si je vais me contenter de lire les billets sans intervenir, comme font bien de fidèles des billets de Philippe Bilger.
Les beaux jours revenant, je sens que je vais consacrer plus de temps aux joies du jardinage et aux balades en forêt car là je commence à en avoir un peu marre des querelles de cour d'école.
Rédigé par : Achille | 12 avril 2022 à 13:15
@ Serge HIREL | 11 avril 2022 à 20:23
Achille a essayé de faire de l'humour, ce qui est souvent une particularité de personnes un peu susceptibles (cf questionnaire de Proust). C'est l'humour macronien. Pas de quoi monter sur ses grand chevaux.
Pécresse fait faire doublement des économies, notamment en ne se faisant pas élire, puisque cela fait un futur retraité président en moins.
Au sujet de Zemmour, ses meetings étaient bien organisés, du peuple, des organisateurs polis qui ne se la pétaient pas, contrairement à d'autres rassemblements. Du très beau travail.
Au vu de la trajectoire du pays, on s'achemine vers un combat Le Pen/Zemmour contre le candidat musulman en 2027.
Je ne pense pas que MLP va laisser facilement la place. Son score est exceptionnel, surtout quand on le compare à ceux de Chirac par le passé.
Rédigé par : stephane | 12 avril 2022 à 09:07
@ Serge HIREL | 11 avril 2022 à 20:23
« Ce fonds de réserve sert à garantir la caisse de retraite des sénateurs, ce qui est aussi une garantie de l’indépendance du Sénat. »
Oh les pauvres bichons. Comme si la caisse de retraite des nos sénateurs étaient menacée ! Sans parler de leurs avantages en nature.
Un sénateur dispose d'un bureau personnel, et bénéficie aussi de divers avantages en matière de transports, comme la gratuité des trajets SNCF en première classe, et de communications, d'une couverture sociale, d'une caisse vieillesse et d'une assurance chômage spécifiques.
Vu la pénibilité de leurs charges, si l’on devait voter la retraite à 60 ans à une catégorie de "travailleurs" c’est bien à eux qu’il faudrait l’accorder. Mais pas sûr qu’ils soient d’accord, car la place est bonne, même si elle coûte un bras aux contribuables !
Rédigé par : Achille | 12 avril 2022 à 07:43
@ Achille | 11 avril 2022 à 14:42
Lamentable et grossier envers tant Pécresse que Larcher... Ce fonds de réserve sert à garantir la caisse de retraite des sénateurs, ce qui est aussi une garantie de l’indépendance du Sénat. Avant de railler, mieux vaut parfois réfléchir et se renseigner.
Quant à la « déculottée » de Zemmour... Au bout de six mois de vie politique, 2 485 935 électeurs et 120 000 adhérents à Reconquête!, qui dit mieux ? Combien d’adhésions à LREM après cinq ans d’existence ? Confidentiel, n’est-ce pas, tant le nombre que sa divulgation...
Merci enfin de noter que les dettes de LR ne seront pas payées par les contribuables et leurs enfants, ce qui est le cas du « quoi qu’il en coûte », dont le montant ne s’explique pas que par le soutien de l’économie pendant la pandémie. À la limite, on peut même dire qu’en n’atteignant pas 5 %, VP fait faire des économies à l’Etat (entre 6 et 7M€)... Encore une fois, avant de railler, mieux vaut parfois réfléchir et se renseigner.
Rédigé par : Serge HIREL | 11 avril 2022 à 20:23
@Aliocha | 11 avril 2022 à 08:00
Vous croyez vraiment que madame Pécresse a eu besoin d'un tueur ? Elle s'est tuée toute seule ! Peut-être a-t-elle été atteinte par le célèbre principe de Peter !
Simplement.
Rédigé par : Antoine Marquet | 11 avril 2022 à 15:50
@ Serge HIREL | 11 avril 2022 à 12:36
Il est vrai que Zemmour n’a pas trop à se plaindre. Malgré sa déculottée il a quand même réussi à dépasser les 5 % de vote, ce qui lui permet d’être remboursé de ses frais de campagne.
Ce qui n’est pas le cas de Valérie Pécresse qui a emprunté 7 millions d’€ dont 5 à titre personnel et est aujourd’hui obligée de faire la manche.
Et dire qu’elle accusait Emmanuel Macron de "cramer la caisse", elle qui a cramé celle de LR.
Mais elle peut toujours demander à son ami Gérard Larcher de puiser dans la cagnotte du Sénat pour lui venir en aide. Avec 1,5 milliard de réserve, il lui en restera encore pas mal. :)
Rédigé par : Achille | 11 avril 2022 à 14:42
Les militants LR auront la chance de participer au pécressethon après avoir connu le sarkothon...
Qui sera le champion ?
Rédigé par : Etienne | 11 avril 2022 à 13:20
@ stephane
"Admirable Valérie Pécresse dans son appel aux dons aux Français. Il n'y a pas lieu de se moquer, j'apprécie ce courage."
Du courage, il lui en a fallu certainement pour venir ainsi quémander publiquement. Pathétique... Même si VP n'est pas ma tasse de thé, plutôt bon programme mais mauvaise campagne, j'ai été touché par cet aveu de défaite cuisante et de banqueroute.
Hidalgo, que j'aime encore moins, atteint à peine 2 % !
Toutes deux vont récupérer 800 000 €, une obole pour couvrir les frais de campagne !
Cela risque de saigner au PS et chez LR.
Les deux partis qui ont dominé la vie politique française depuis près de 50 ans ne totalisent même pas 10 % à eux deux. Et plus de 55 % des votants se sont prononcés pour des candidats plus ou moins anti-système.
Nul ne sait qui sortira des urnes le 24, mais quel que soit le résultat, nous allons vivre une période passionnante... et difficile.
Rédigé par : Alpi | 11 avril 2022 à 12:53
@ Achille | 11 avril 2022 à 09:10
Ne vous en déplaise, Achille, je vais sereinement attendre le 24 avril pour choisir entre champagne et... cocktail énergisant, qui serait bien nécessaire si, par malheur pour la France, le « freluquet » conservait ses hochets.
J’attendrai même le 19 juin, les Français ayant, ce jour-là, une ultime chance d’éviter à leur pays une européanisation galopante. Notez que, la veille, nous aurons célébré le 82e anniversaire d’un Appel qui a sauvé la France d’une autre invasion qui se voulait, elle aussi, définitive...
Pourquoi voulez-vous que j’éprouve une quelconque aigreur parce qu’Eric Zemmour, malgré les tombereaux d’injures qu’il a subis, parvient à se classer quatrième et s’installe ainsi définitivement dans le paysage politique ? Pour une personnalité inconnue de 99 % des Français voici moins d’un an et qui, contrairement à Macron en 2017, n’était en rien un politicien lors de sa candidature, ce score de 7 %, sinon excellent, me paraît confortable.
Le différentiel avec ceux des deux partis « de gouvernement » qui ont bu la tasse - plus exactement la lie - démontre que ses convictions perfusent au sein du peuple. Comme disait le Florentin, il faut donner du temps au temps... Les semaines qui viennent nous réservent probablement des surprises. Son parti, lancé voici quatre mois, compte déjà 120 000 adhérents, ce qui, dans une campagne législative, est un atout de poids. Macron, lui, incapable en cinq ans de bâtir un mouvement digne de ce nom, ne pourra s’appuyer que sur son verbe, ses promesses et sa science du mensonge.
Quant à vous, Achille, comme je suis bon (éventuel) perdant, voici un conseil : si vous détestez le vinaigre, peut-être pourriez-vous mettre au frais quelques bouteilles d’Orangina... vous savez, cette boisson qui fait... pschitt... Le 24 avril ou le 19 juin, elle a encore des chances certaines de remplacer le champagne chez les adorateurs du Seigneur. Toutefois, n’en abusez pas... elle provoque aussi des aigreurs.
Rédigé par : Serge HIREL | 11 avril 2022 à 12:36
Ceux qui auraient rejoint Zemmour seraient des "pauvres gars pas vraiment visionnaires" (Achille).
Visionnaire, chez les fans d'Emmanuel Macron, c'est vae victis. Les convictions ? Non, jamais. Juste être du bon côté du manche.
Triste programme.
Rédigé par : Marcel P | 11 avril 2022 à 12:33
Plusieurs remarques sur le scrutin d'hier soir:
- Mélenchon s'est trouvé un électorat prolétaire de substitution parmi les immigrés: score de Bobigny 60% !!
- Zemmour a réussi à passer de 0 à 7 % en l'espace de 6 mois
- la pastèque Jadot n'est pas encore mûre...
- Hidalgo a enterré Paris et le... PS
- Pécresse a enterré LR avec ses louvoiements à répétition (je suis de droite jusqu'à midi... enfin 20h21)
- Macron a réussi son coup en mettant la panique dans son électorat de retraités (ciel l'Ukraine, ciel le Covid !!)
Quand on lit le programme de la blonde on se dit que l'extrême droite n'existe pas plus que le beurre en broche.
La France se prépare des lendemains peu aimables quoi qu'il arrive le 24 avril.
Rédigé par : caroff | 11 avril 2022 à 12:20
Marine Le Pen est dans une situation aussi favorable que Mitterrand en 1981.
Le score de Macron correspond à celui de Giscard. On connaît la suite.
Rédigé par : stephane | 11 avril 2022 à 12:06
Je viens de relire le billet de Maxime Tandonnet qui offre une excellente analyse, qu'on y souscrive ou pas.
Pour ma part, j'ai consulté les résultats officiels du ministère de l'Intérieur qui donnent : M. Macron 27,6 %, Mme Le Pen 23,41 %, M. Mélenchon 21,95 %, puis en dessous de 10 % M. Zemmour 7,05 % , Mme Pécresse 4,79 % et M. Jadot 4,58 %, traduisent principalement une réaction des électeurs face aux dynamiques constatées dans les sondages qui ont précédé le premier tour.
Mme Le Pen et M. Mélenchon étaient en très forte progression, tandis que M. Macron était en perte de vitesse, se rapprochant dangereusement du score envisagé pour Mme Le Pen, tandis que corrélativement M. Zemmour et Mme Pécresse voyaient leurs scores des sondage baisser très fortement.
Les courbes de M. Macron et de Mme Le Pen semblaient se rapprocher à un point tel que leur croisement pouvait être envisageable et que M. Macron aurait pu figurer en deuxième position !
Il est donc possible de considérer que les 4 à 5 % des électeurs LR qui ont fait défaut à Mme Pécresse ont anticipé un vote utile au profit de M. Macron, lui permettant ainsi de conserver une avance de 3 à 4 % sur sa poursuivante.
La campagne du second tour nous permettra d'observer si l'impulsion ainsi donnée à M. Macron sera confortée ou si sa tendance baissière d'avant le premier tour se poursuivra. Sa réserve de voix semble maintenant avoir sensiblement décru, celle de sa concurrente paraissant rester importante.
Certes, le débat annoncé la semaine prochaine pourrait favoriser M. Macron. Mais il sera nécessaire d'observer les dynamiques qui vont se mettre en place pendant la campagne à venir. D'autant que face au centre-droit et gauche modérée et autres écolos que symbolise à présent M. Macron, les suffrages exprimés en faveur des "extrêmes", gauche et droite confondues, s'élève à 56,55 % des suffrages exprimés, que les absentions n'ont pas été aussi importantes qu'envisagé (25,14 %) et que les bulletins blancs (1,51 %) ont été marginaux...
Rédigé par : Robert | 11 avril 2022 à 12:00
Admirable Valérie Pécresse dans son appel aux dons aux Français.
Il n'y a pas lieu de se moquer, j'apprécie ce courage.
Mais je pense que Sarkozy pourrait d'abord rembourser LR de ce qu'il doit et Fillon rendre l'argent de son micro-parti.
Une primaire à 2 tours ça rapporte.
Rédigé par : stephane | 11 avril 2022 à 11:41
@ anne-marie marson
Merci pour cette information.
Je vais revoir mon point de vue après avoir fouillé dans les archives.
Je ne suis pas toujours d'accord avec vous mais j'ai toujours apprécié vos contributions.
Rédigé par : stephane | 11 avril 2022 à 11:35
@ semtob | 10 avril 2022 à 23:14
« Comment supporter encore les rires débiles de certains journalistes qui au lieu de présenter des arguments sont aussi moqueurs qu'incompétents. Pas une fois ils ne mesureront leur rôle minable dans l'hypermédiatisation de l'extrême droite ! »
Bien entendu, évitons de stigmatiser « les » journalistes dont plusieurs s’efforcent malgré tout de faire leur travail au milieu d'un conformisme imbuvable appuyé parfois sur un terrorisme intellectuel incroyable, mais il est absolument anormal que dans ce que l'on cherche à nous faire passer pour une démocratie, ce soient des journalistes d’État, payés par le contribuable, qui depuis de longues années et pas uniquement le temps d'une campagne électorale, formatent systématiquement l'opinion publique autour de notions contestables afin de l'obliger parfois de façon subliminale à se déterminer à rebours de ses inclinations naturelles.
L'agitation à tout propos de l'épouvantail de « l'extrême droite », taillé par des accessoiristes à partir d’anachronismes et d'approximations historiques tout en ne lésinant pas sur la pratique d'amalgames caricaturaux, ne serait que grotesque si elle ne démontrait une volonté malhonnête d'infléchir le choix des électeurs et donc de fausser le jeu démocratique.
Il est tout de même remarquable qu'en dépit du véritable matraquage médiatique permanent qu'on leur fait subir, autant de Français aient choisi de ne pas céder à la pression.
Et qui forme les gros bataillons des partis qualifiés abusivement « d'extrême droite » sinon les sympathisants du RPR de 1990 et de ses avatars, déçus par la trahison des dirigeants de la coquille vide qu'est désormais devenue cette mouvance dont les derniers en date sont ceux qui ont cherché à nous faire croire qu'eux et madame Pécresse représentaient des vertus authentiques - ne parlons pas de « valeurs » insipides - de droite ?
Rédigé par : Exilé | 11 avril 2022 à 10:30
Qui ? Nous savons maintenant qui sont les qualifiés du second tour. En fait aucune surprise. Ce sont bien les deux favoris des sondages.
J'imagine la tête de Collard, Peltier, "le vicomte" et les autres qui ont rejoint #zemmour. Pas vraiment des visionnaires les pauvres gars.
Quant à Serge HIREL, il a sans doute bu son petit verre de vinaigre. Zemmour à 7 %, dur ! dur !
J’espère qu’il a choisi du Melfor, un vinaigre alsacien avec du miel et des plantes aromatiques dedans. Il est excellent ! 😋
Rédigé par : Achille | 11 avril 2022 à 09:10
@ stephane | 10 avril 2022 à 23:59
"Damien Abad prêt à être ministre, voire Premier ministre, je vote pour."
Je me souviens d'une interview de Damien Abad à 5 heures du matin, dans le premier journal de France Inter, où il exprimait toute sa haine des Gilets jaunes, haine viscérale, avec des mots que je n'imaginais pas dans le discours d'un politique.
Cela a gâché ma journée.
Je sais quoi penser de Damien Abad, le pire des LR.
Rédigé par : anne-marie marson | 11 avril 2022 à 08:56
L'information essentielle de ce premier tour est le nom des chats de la démagogie : Maréchale, Zemmourino, sans oublier le tueur de Pécresse, le si mignon Ciotti,
qui hérite de la moitié du croupion d'un parti.
Compassion aux fidèles, ils ne méritent pas ce déni.
Rédigé par : Aliocha | 11 avril 2022 à 08:00
Le score très bas de Valérie Pécresse est ma seule surprise de ce premier tour. Il lui manque les 4 % qui, au dernier moment, l'ont quittée pour Macron par crainte de MLP. Un curieux vote utile anticipé alors que la menace n'était pas imminente et qui propulse Macron à 4 % au-dessus du score attendu.
Quelle triste perspective ces 5 ans de plus avec Macron, Castaner, Schiappa et tous ces figurants dont on n'aura toujours pas appris le nom dans 5 ans, et en plus tous les transfuges dans leur nouvelle livrée !
Jérôme Fourquet offre comme toujours une intéressante description de la situation : "Dans cette présidentielle, deux blocs sociologiques et culturels se font face" et Le Figaro commente : "Pour le directeur du département Opinion de l'Ifop, le résultat de l'élection présidentielle confirme la recomposition politique de notre pays. En lieu et place du vieux clivage droite-gauche, un clivage entre France d'en haut et France d'en bas continue de monter en puissance."
https://www.lefigaro.fr/vox/politique/jerome-fourquet-deux-blocs-sociologiques-et-culturels-se-font-face-20220410
N'y avait-il pas une personnalité de la France d'en haut capable d'entraîner derrière elle dans un destin commun et les uns et les autres ?
Je suis du côté de Valérie Pécresse, de Ciotti, de Marion Maréchal et de Zemmour.
Rédigé par : Pierre Durand | 11 avril 2022 à 07:49
PS et LR, comme l'agonie fut longue.
Un dernier souffle sans aucun panache.
"Votez Macron", une dernière volonté en forme de trahison...
Rédigé par : GLW | 11 avril 2022 à 07:38
Macron a cramé la caisse... des LR.
Rédigé par : stephane | 11 avril 2022 à 07:18
Médaille d’or : Macron
Médaille d’argent : MLP
Bis repetita placent.
La troisième place échoit au grand gueulard.
Les grandes perdantes sont Pécresse et (surtout) Hidalgo.
Rédigé par : Vamonos | 11 avril 2022 à 03:46
Ce qu'il faut retenir du premier tour vu par Yves-Marie Robin de Ouest-France
Intéressant !
https://www.youtube.com/watch?v=msmmNZbq1Ek
Rédigé par : Ellen | 11 avril 2022 à 03:43
Bravo à Eric Ciotti d'être cohérent et d'annoncer qu'il ne votera pas Macron.
Les LR tentent de sauver leurs sièges de députés, au besoin en passant chez LREM.
Rachida Dati appelle sans ambiguïté à voter Macron, ça sent le putsch au Conseil municipal de Paris.
Y aura-t-il de la proportionnelle aux législatives ? Probablement après nouvelle majorité, vote de la loi, puis dissolution.
Cela devient recommandé si les députés actuels veulent éviter que le RN ait la majorité parlementaire au bénéfice des triangulaires et puissent sauver leur siège.
Marine sera sans pitié pour les traîtres, prouvant peut-être sa capacité à diriger.
Bayrou, Royal, et tous ces partants qui ne cessent de revenir, on en a marre, on n'en veut plus.
Damien Abad prêt à être ministre, voire Premier ministre, je vote pour.
Rédigé par : stephane | 10 avril 2022 à 23:59
Cher Philippe,
Qui nous sortira de cette galère mortifère ? Comment ne pas se taper les pinpins duracel, l'arrogance et le mépris d'un président ayant refusé le débat et qui se veut infantilisant en reprenant une berceuse:
"Qui craint le grand méchant loup ?"
F.E Churchill-A.Ranell - 1934
Du film : Les trois petits cochons
"Qui craint le grand méchant loup ?
C'est p'têt' vous, C'N'EST PAS NOUS
Voyez comme d'ailleurs on tient l'coup
Tra la la la la"
Comment supporter encore les rires débiles de certains journalistes qui au lieu de présenter des arguments sont aussi moqueurs qu'incompétents. Pas une fois ils ne mesureront leur rôle minable dans l'hypermédiatisation de l'extrême droite !
Une vraie cour de maternelle !
Ce sont ces journalistes qui ont construit une situation insupportable et c'est pourquoi la démocratie est moribonde, agonisante !
Nous devons chercher la responsabilité de ces journalistes qui ont nourri cette non élection complétement illégitime manipulée par des instituts de sondage coquins.
Dites merde à ces élections maudites !
Qu'ils continuent de vampiriser la droite et la gauche avec cynisme, qu'ils sucent le sang des gens honnêtes et ils se retrouveront devant des baïonnettes, des émeutes, des soulèvements sans fin car il est impossible de piétiner ainsi les opinions, les pensées, les valeurs sans que la colère n'éclate.
Nous nous promènerons en attendant les législatives parce que nous ne supportons plus les mensonges, les manipulations.
Les élections doivent être refaites car une élection sans débat n'est qu'un simulacre, une élection volée. Une de plus et de trop !
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 10 avril 2022 à 23:14
La France de Valérie qui ne pèse plus que 8 %, sans doute moins au bout, la France de l'abstention qui déteste toute cette endogamie qui fait crever le pays, La France des prébendes, la France qui vit hors-sol, la France qui se croit compétente en mettant toujours les mêmes en place.
J'ai écrit cela un peu avant, Je le redis, il fallait être complètement aveugle pour nier cette évidence. Sans doute moins au bout... je ne me trompais pas, sans compter cette gauche caviar avachie qui ronronnait. Pensée aussi pour Gégé, deuxième homme de l'Etat, le combattant infatigable des salons feutrés et des couverts de table, repu de mandats et de mets, bouffi de tout... Il faut que le pays ait dégringolé bien bas, toujours le ramage et le plumage.
La France est en lambeaux et heureusement elle vit en paix encore, que serait-elle dans des conditions de survie ?
On peut s'arrêter à Pompidou, tout le reste est le toboggan de la descente aux enfers, on nous parlait de Giscard, tu parles ! un grand bourgeois comme la Versaillaise, il a vécu sur la lancée de ses prédécesseurs, ce soir la messe est dite. EM sera réélu, parce que la France aura peur des aventureux ; ce n'est pas vrai, on ne change pas en politique on navigue au gré du vent.
Donc on fera cinq ans de plus avec E. Macron, c'est ainsi, pour le pire et le meilleur sans doute, il faut que tout change pour que rien ne change.
Ce soir ma pensée va à Iryna Verechtchouk, c'est d'un autre calibre, la puissance du discours, le courage de la puissance d'agir, tout le reste est littérature et bavardages.
Rédigé par : Giuseppe | 10 avril 2022 à 21:53
Les carottes sont cuites - la France dans tous ses états.
Dans 15 jours, la France dans la purée - Macron hué.
Rédigé par : Ellen | 10 avril 2022 à 21:33
@ Antoine Marquet | 10 avril 2022 à 18:22
Dans son livre "Tu le sais bien, le temps passe" que je suis en train de terminer, Catherine Nay parle de la réaction de Philippe Bilger (page 376) suite à cette allusion aux petits pois. C’est à cette occasion qu’il a accusé Nicolas Sarkozy d’être un Caligula au petit pied.
Maintenant, avec un juge qui s’appelle Bonduelle, c'est vrai que le rapprochement était tentant... :)
Rédigé par : Achille | 10 avril 2022 à 20:42
Une seule certitude ce soir: Valérie Pécresse a mérité son surnom de Madame 20H02.
Je n'y croyais pas mais elle l'a fait. Ce sera dorénavant Madame 20h02, pour toutes les élections.
Dommage.
Finalement, V. Pécresse, et les autres comme E. Woerth, JP Raffarin... ce sont des flemmards qui ne voient que la gamelle qu'on leur promet.
Rédigé par : anne-marie marson | 10 avril 2022 à 20:33
Philippe Bilger et plusieurs commentateurs pointent du doigt l'abstention et les abstentionnistes, certains semblant prêts à les vouer aux galères comme s'ils étaient des voyous.
Mais qui comprendra enfin qu'à force de voter pour Tartempion ou Duchemolle et que rien ne change il vient à l'esprit des électeurs qui en ont assez de se faire abuser que le problème ne vient pas seulement des élus mais du Système lui-même ?
Or quelle est la seule solution actuelle pacifique et démocratique de marquer son désaveu du Système que de bouder ses élections biaisées qui permettent de choisir l'accessoire sans surtout toucher à la cause principale du problème ?
Rédigé par : Exilé | 10 avril 2022 à 19:18
@ Axelle D
"(Lassalle) vous ressemble à certains égards"
C'est la meilleure de l'année, celle-là ! Il me ressemble comme vous ressemblez à Marchenoir.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 10 avril 2022 à 18:34
Vous dites avec raison "Une injonction pour finir. Il faut voter pour n'importe quel candidat mais il faut voter". Et nous sommes bien d'accord avec vous. Mais si nous vivions sous un régime ayant plus de poigne, notre loi devrait considérer comme une infraction le fait de manifester quand on n'a pas voté. Les abstentionnistes disent que leur vote ne sert à rien. Mais cet argument ne serait valable que s'ils votaient pour un candidat et que celui-ci ne tienne pas ses promesses. Or, en s'abstenant, ils n'ont plus, d'après moi, aucun droit de manifester pour une politique qu'ils ont ignorée. Donc, moi président, les manifestants qui n'auraient pas voté seraient tout simplement considérés comme des délinquants.
Rédigé par : lucterius | 10 avril 2022 à 18:28
@ Achille
Affaire petits pois/Sarkozy. Bien que ce soit une version non acceptée par Philippe Bilger, cette affaire de petits pois vient pour moi du fait que le juge Bonduelle, alors l'un des responsables du Syndicat de la Magistrature, était directement concerné par le "Mur des cons" sur lequel Sarkozy figurait. « Avant d’ajouter un con, vérifiez qu’il n’y est pas déjà »...
Or, par un raccourci certes facile, Nicolas Sarkozy, piqué sans doute au vif, avait évoqué les petits pois puisqu'une marque célèbre de ce légume en boîte est précisément Bonduelle.
Les juges n'ont pas digéré ces petits pois-là, certes, mais le mur des cons a dû être avalé par leurs victimes ! Je ne vous parle même pas du jugement qui, après l'appel serait maintenant en cassation !
Rédigé par : Antoine Marquet | 10 avril 2022 à 18:22
@ Pierre Durand | 10 avril 2022 à 13:38
Je pense que ce n'est pas le commentaire que vous citez qui était imprudent, mais un autre, que j'ai eu le temps de lire, mais que je ne dévoilerai pas, du moins pas maintenant.
En ce qui concerne la comparaison entre MLP et VP, la différence est que MLP a commencé sa campagne électorale en 2017, en même temps que Macron.
VP a commencé sa campagne très tard, trop tard, PB l'a dit dans un de ses billets. En tant que présidente de région, elle aurait pu faire entendre sa voix de façon différente.
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@ F68.10
Je vais compléter ma réponse un peu lapidaire, mais pour l'instant le devoir électoral m'attend.
Rédigé par : anne-marie marson | 10 avril 2022 à 18:04
@ Serge HIREL | 10 avril 2022 à 14:18
"Voilà un homme [Maxime Tandonnet] qui dénigre journalistes et médias auxquels il reproche manipulations, outrances et tentatives d’imposer leurs choix, mais qui, dans ses commentaires politiques, assène sa vérité et matraque ses convictions sans en démontrer la pertinence..."
N'est-ce pas ce à quoi sert un blog ? Ceux qui ne le trouvent pas pertinent peuvent passer leur chemin.
Qui n'a pas envie de dénigrer les journalistes et les media, serviles et inféodés ?
Vous ne connaissiez pas MT, écrivez-vous, mais vous ne devriez pas penser pouvoir opiner sur lui en ayant lu sa fiche Wikipédia et un ou deux billets.
Maxime Tandonnet est un homme très respectable, un historien, et plus généralement un intellectuel, honnête et de bonne qualité et je ne doute pas que si vous fréquentiez son blog vous ne seriez pas très fier de ce que vous avez écrit. Vous devriez car indiscutablement vous relèveriez le niveau de ses commentateurs, et ce serait bien nécessaire.
Maxime Tandonnet est violemment anti-Macron et aurait voulu que Valérie Pécresse parvienne à convaincre l'opinion. Ce n'est pas le cas, il en est aussi amer que moi car il s'agit tout de même de l'avenir de la France.
Je ne sais pas quel(le) est votre candidat(e), mais l'alinéa 4 de son billet (alinéa 3 dans la version tronquée que vous avez lue) dit de MLP "cette étiquette « d’élève médiocre» qui lui est accolée facilite l’identification des classes populaires..."
N'est-ce pas effroyablement vrai ?
C'est ainsi que je m'explique a contrario le rejet de Valérie Pécresse par cet électorat.
Rédigé par : Pierre Durand | 10 avril 2022 à 17:12
« …conduire de concert votre dieu en enfer ? »
Rédigé par : Serge HIREL | 10 avril 2022 à 12:03
Et dès lors quel concert de conserve !
(Ad usum grammatici… et nautae)
Rédigé par : sbriglia | 10 avril 2022 à 16:49
Contrairement à vous, Philippe Bilger, la première mi-temps de cette joute électorale ne m'est pas apparue « remarquable » et m'a même laissé sur ma faim et profondément déçu.
D'abord parce que le président en exercice, qui sollicite le renouvellement de son contrat, a fait preuve d'une grande suffisance en négligeant ce rendez-vous crucial avec les Français alors que ces derniers étaient en droit d'attendre de sa part plus d'explications sur le bilan de ces cinq dernières années et sa vision des cinq prochaines.
Il lui fut trop commode, pour causes d'événements imprévus ayant émaillé ce quinquennat, d'éluder les sujets qui fâchent, de s'attarder sur l'état réel de la France, de passer sous silence les maladresses et autres carences du pouvoir.
Ensuite, parce que dans cette campagne, les candidats dans leur ensemble se sont livrés à des surenchères démagogiques, sortant chacun de leur chapeau un argent magique dont nous croyions pourtant qu'il n'en existait plus mais sans qu'ils se montrent cependant convaincants pour nous expliquer par quel autre tour de magie ils financeront sans douleur ces dépenses.
Le « quoi qu'il en coûte » est ainsi économiquement théorisé et banalisé et peu importe ce coût puisque, comme l'a affirmé monsieur Roussel, pour le remboursement « on verra bien, ce n'est pas un problème » !
Etait-il possible aujourd'hui de faire raisonnablement l'impasse sur ce thème prioritaire ?
J'espère pour ma part que, quels que soient les deux finalistes qui sortiront des urnes ce soir - mais sur ce point, il faut reconnaître qu'il n'y a guère de suspense - la seconde mi-temps sera plus passionnante et abordera de manière plus approfondie les vrais défis que la pays va devoir relever lors du prochain quinquennat.
Rédigé par : Michel Deluré | 10 avril 2022 à 16:27
@ Tipaza
"Et vivre, c'est ne pas se résigner" (Albert Camus) par Tipaza
"La résignation est le comble du désespoir." (M.S. Newton)
Pour ma part, sans espérance, la vie ne vaut plus la peine.
En politique, j'ai été souvent déçue, mais je continue à voter, parce que j'espère que cette possibilité de s'exprimer est la plus démocratique qui soit.
Ce qui déçoit souvent, c'est d'entendre ou de lire le ras-le-bol des Français avant le scrutin et de voir qu'ils reculent pourtant seuls dans l'isoloir. Il faut s'y faire.
Ma question : jusqu'où faudra-t-il descendre pour que ces électeurs n'aient plus peur de trouver pire ?
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 10 avril 2022 à 16:24
Un pays qui met en avant des BHL ou des Jacquattali et Alain Minc, c'est qu'il n'a plus d'âme, c'est le rance de la pensée, la philosophie de bazar, l'intelligence en cacahuètes, même mon chat les fuit dès qu'ils se montrent à l'écran et se bouche les oreilles avec les pattes, à les entendre.
Des falsificateurs de l'Histoire, des faussaires de la compétence, ils ont échoué partout où ils sont passés, je ne ferai pas l'injure de publier la liste de leurs nullités et pourtant ils sont invités dans les médias, un peu comme les poivrots des dessins du Volatile, pour rigoler en miroir de leur bêtise crasse.
Un pays qui se confierait à une Versaillaise ou une Parisienne serait confondre la vitalité avec le superficiel, la première a un bagage de première de classe, cela ne fait pas des champions de Formule 1 du pilotage, encore moins des champions de conduite d'un pays à la victoire.
Un artiste sorti de nulle part leur apprend la vie, nous montre la vie de tous les jours, Volodymyr vaut toutes ces gazelles et inutiles qui nous ont gouvernés.
Boris s'est déplacé en Ukraine, il a fait fort, sur place il a parlé munitions et ces pitoyables Européens qui font cadeau d'un menu sur papier glacé en guise d'accompagnement.
Boris Johnson a réaffirmé l'esprit qui anime les Anglais, le "Fighting spirit", il n'est pas venu avec un carton dans les mains, mais avec des missiles.
Bien sûr Volodymyr est reconnaissant envers l'Europe, mais il sait qu'elle a la trouille au ventre en tant que voisine de celui qu'il combat, cette Europe de misère fera le minimum syndical.
L'Anglais, celui qui vénère Winston Churchill, n'a pas oublié, l'Europe qui a peur et qui applaudit parce qu'elle a recueilli une dizaine de milliards par l'intermédiaire de Ursula von der Leyen, elle s'applaudissait elle-même...
Peut-on penser que c'est le prix misérable du silence et de la peur ? Alors c'est peu cher payé le martyre enduré, qui n'est pas fini, le prix de la honte quelque part, celui qui achète la veulerie, mais on applaudit comme au stade quand un blessé sort sur une civière, ça ne coûte pas cher.
Volodymyr réclame des avions.
Les Anglais égaux à eux-mêmes, quand vous entrez dans le Temple, l'enceinte de Twickenham Stadium, la clameur s'élève, celle de Winston, "No scum no win !", Boris ne voulait pas être en reste de l'Europe, la peur en moins, il va fournir ce que tout le monde se refuse, et tant pis pour ce qu'en pensera Poutine.
Une jeune Ukrainienne sur un plateau TV a mis les pieds dans le plat avec une candeur ferme, en disant que c'était l'Europe des lâches, sourire discret aux lèvres, en leur expliquant pourquoi, à tous ces experts qui ne sont que des batouilles, Poutine n'était pas suicidaire, et que rien ne devait entraver la livraison de toutes les armes possibles.
Voter c'est choisir, comme nous n'avons aucun artiste dans les candidats - peut-être Macron, acteur de théâtre -, nous n'avons pas le courage au bout des divers bulletins, nous n'avons mis en place jusqu'à maintenant, depuis Mongénéral, que des magasiniers ou des rentiers.
Je réclame un saltimbanque, un boxeur, à la limite un coursier, surtout pas un énarque ou un quelconque d'une école politique, bien sûr un maçon, tous les autres ne valent pas pipette.
Le Général Motor avait tout compris, alors on acceptera aussi la caste besogneuse du BTP pour éviter une nouvelle déroute. Les professionnels de la politique nous mènent toujours au désastre, c'est pantouflage et renoncements.
Trahir pour un maroquin, on peut imaginer leur courage en temps de guerre.
Rédigé par : Giuseppe | 10 avril 2022 à 14:50
@ Florestan68 | 10 avril 2022 à 12:05
Je ne connaissais pas ce Tandonnet... Fiche Wiki... et la lumière jaillit. Voilà un homme - non, un énarque - qui, pendant six ans, a servi Sarko, à l’Intérieur, puis à l’Elysée, et qui, fièrement, affirme ne jamais avoir adhéré à un parti politique... Mais l’adhésion à un parti, au-delà du versement d’une cotisation, n’est-elle pas avant tout idéologique ? Demandons à VP et à Bertrand de trancher cette question... Étrange ce refus de la clarté...
Voilà un homme qui se proclame historien, donc attaché à la recherche patiente de la vérité, dont on attend la mesure dans ses propos, mais qui entrelarde les textes de confrères qu’il publie sur son blog, de commentaires politiques acerbes sur la campagne électorale en cours. Étrange ce mélange des genres...
Voilà un homme qui, par son parcours au sein des rouages de l’État, est le prototype de la haute fonction publique à la française, de « l’État profond », mais qui, dans ses écrits, dénonce le « système politico-médiatique » qui le nourrit - il est, selon Wiki, inspecteur général de l’administration, place Beauvau. Étrange cette dichotomie entre le fonctionnaire et le citoyen...
Voilà un homme qui, biberonné au meilleur lait de la démocratie, traite les douze candidats à la présidentielle de « petits clowns », naturellement indignes de diriger la France, et focalise sa haine sur les probables finalistes. Étrange cet irrespect sans nuance...
Voilà un homme qui dénigre journalistes et médias auxquels il reproche manipulations, outrances et tentatives d’imposer leurs choix, mais qui, dans ses commentaires politiques, assène sa vérité et matraque ses convictions sans en démontrer la pertinence... Étrange ce « faites ce que je dis, pas ce que je fais »...
Bref, j’en resterai là avec ce Tandonnet et son blog, dont, par-dessus le marché, les commentaires publiés font preuve d’une belle unanimité derrière le maître à penser.
Ne serait-il pas le double caché de son ancien patron, qui, sans pouvoir l’exprimer publiquement, ne doit être bien loin de son opinion sur les douze « petits clowns » ?
Rédigé par : Serge HIREL | 10 avril 2022 à 14:18
On ne sera pas surpris que je désapprouve la publication par un tiers (Florestan68) du message que Maxime Tandonnet a retiré provisoirement.
Si j'avais pensé qu'on pouvait le faire je l'aurais fait moi-même.
Mais le publier en le tronquant, est, à mes yeux, un comble.
Et le comble du comble c'est de publier une version tronquée et en imposer une interprétation qui n'est pas celle recherchée par l'auteur !
Si on lit l'intégralité du billet on pourra avoir du mal à comprendre ce que la loi pourrait bien lui reprocher.
Il est possible que le problème vienne non pas du texte mais de la réponse que MT a faite à un commentaire, car MT a cette habitude (imprudente ?) de répondre publiquement à la volée à certains commentaires.
Dans une de ces réponses il a clairement indiqué ce qu'il ferait en cas de duel Macron-MLP. Quelle qu'ait été sa réponse le simple fait de l'indiquer pourrait peut-être le rendre passible de l'amende.
Rédigé par : Pierre Durand | 10 avril 2022 à 13:38
@ Serge HIREL | 10 avril 2022 à 12:03
« Que EM, à chaud, se soit laissé aller à cette injure, c’est déjà une faute à son niveau de responsabilité. »
Tous les présidents ont eu des paroles malheureuses.
- Jacques Chirac avec "les bruits et les odeurs", parlant des immigrés qui venaient avec leurs recettes culinaires.
- Nicolas Sarkozy qui a comparé nos magistrats à des petits pois. Il l'a regretté par la suite mais les "petits pois" ne lui ont jamais pardonné.
- François Hollande dont les petites phrases assassines ont même fait l’objet du best-seller "Un président ne devrait pas dire ça..." des journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme que vous avez sans doute lu.
Emmanuel Macron n’échappe pas à la règle. Un président de la République est un homme, pas tout à fait comme un autre de par ses responsabilités mais qui peut parfois avoir des moments de faiblesse.
« N’avez-vous pas compris que leurs électorats s’additionnent et que diablesse et « petit diablotin », accompagnés de convertis de fraîche date, pourraient bien, le 24 avril, conduire de concert votre dieu en enfer »
La diablesse et le petit diablotin ne sont pas les meilleurs amis du monde. Zemmour aura du mal à accepter d’accorder les voix de ses électeurs à MLP. C’est un gros rancunier. Le mieux qu’il puisse faire est encore de laisser ses électeurs choisir eux-mêmes leur candidat le 24 avril. Je crains que beaucoup préfèrent aller à la pêche.
«…il devra faire le deuil de son entêtement à la faire disparaître dans une Europe devenue fédérale, un projet délétère encore plus mal en point depuis dimanche dernier, avec la victoire éclatante d’Orban en Hongrie. »
Parlons-en de la Hongrie et de la victoire éclatante d’Orban, élu pour la 4e fois, soi-disant démocratiquement.
Quand on voit qu’en France un président a bien du mal a se faire réélire pour un second mandat, je crains que la Hongrie ait un concept de la démocratie qui n’a rien à envier à celui de la Russie où Poutine est au pouvoir depuis 22 ans, chaque fois élu "démocratiquement".
Rédigé par : Achille | 10 avril 2022 à 13:33
@ Giuseppe | 10 avril 2022 à 12:02
« On peut être brillant sans être somptuaire, les pays nordiques nous le montrent tous les jours, des services publics qui fonctionnent, ils sont plus libres que nous le sommes, l'élu au fond est un vrai serviteur du bien public. »
Et tout cela sans nécessairement être une République, en particulier dans le domaine de la démocratie.
Car de ce côté-là, avec la République ou prétendue telle qui a mis le grappin sur notre pauvre France, ce n'est pas encore tout à fait ça en dépit du temps.
Il y a comme un défaut.
Comment faire pour sortir de l'avion avant qu'il ne s'écrase ?
Rédigé par : Exilé | 10 avril 2022 à 13:24
Cher Philippe Bilger,
Puisqu’il est fait référence à la chronique de Maxime Tandonnet sur la montée de MLP, en voici quelques extraits. On s’attendait à y trouver des éléments sur ses qualités et ses compétences : rien de tout cela, mais la mise en perspective de son vide. Sidérant !
1) La poussée de Mme le Pen dans les sondages est la surprise de cette dernière ligne droite. Elle défie le bon sens commun.
2) Son élection, désormais possible, provoquerait un effet de sidération et ne ferait que poursuivre le naufrage de la France dans le chaos et le désespoir politique. Là-dessus, n’ayons pas le moindre doute.
3) Généralement considérée par les observateurs de la politique française comme plutôt simple et peu cultivée, cette étiquette d’élève médiocre qui lui est accolée facilite l’identification des classes populaires par réaction à l’élitisme arrogant que son adversaire incarne.
4) La logique de sa campagne est désormais au-delà de celle de la dédiabolisation. Elle est engagée dans la course au néant, l’absence de toute idée et de tout projet voire de tout discours et même son silence exercent un effet rassurant sur l’opinion: au moins elle ne nous fera pas de mal supplémentaire.
5) Mme Le Pen n’est qu’un moyen pour chasser l’équipe actuelle.
Rédigé par : Florestan68 | 10 avril 2022 à 12:05
@ Achille | 10 avril 2022 à 06:52
Une fois de plus, vous réécrivez l’histoire. Que EM, à chaud, se soit laissé aller à cette injure, c’est déjà une faute à son niveau de responsabilité. Mais qu’à la relecture du texte qui lui a été soumis comme le veut la tradition pour ce type d’entretiens, il ait maintenu ce propos est d’une tout autre dimension.
Ces jours-ci, en refusant de le qualifier de « boucher », de « criminel de guerre », il prend plus de gants avec Poutine qu’à l’époque de cet « emmerdé », avec les Français qui lui déplaisent.
Quant à votre analyse des différences entre « Marine » et « le Z », elle est du même acabit que vos précédents commentaires politiques. N’avez-vous pas compris que leurs électorats s’additionnent et que diablesse et « petit diablotin », accompagnés de convertis de fraîche date, pourraient bien, le 24 avril, conduire de concert votre dieu en enfer ?
Quoi qu’il arrive, il est déjà sûr que, réélu - Dieu, le vrai, en garde la France -, il devra faire le deuil de son entêtement à la faire disparaître dans une Europe devenue fédérale, un projet délétère encore plus mal en point depuis dimanche dernier, avec la victoire éclatante d’Orban en Hongrie.
« Cool ! Cool ! » Dans notre belle langue, cela se dit « Du calme ! ». La francophonie vous indispose-t-elle ?
Rédigé par : Serge HIREL | 10 avril 2022 à 12:03
Pourquoi ? Plutôt.
La France de Valérie qui ne pèse plus que 8 % sans doute moins au bout, la France de l'abstention qui déteste toute cette endogamie qui fait crever le pays, La France des prébendes, la France qui vit hors-sol, la France qui se croit compétente en mettant toujours les mêmes en place:
https://fr-fr.facebook.com/capital.m6/videos/train-de-vie-des-%C3%A9lus-des-mofs-%C3%A0-lassembl%C3%A9e-nationale/2537074293205398/
On peut être brillant sans être somptuaire, les pays nordiques nous le montrent tous les jours, des services publics qui fonctionnent, ils sont plus libres que nous le sommes, l'élu au fond est un vrai serviteur du bien public.
Ce soir LR ne sera plus qu'une vague caste détestée du pouvoir, à l'image rance de voraces, Macron tout neuf sera là encore, parce qu'il n'a pas encore l'odeur sur lui de ces goinfres qui n'ont fait que vivre pendant des décennies de viagers qu'ils se passaient les uns aux autres. Ils en vivent nous en crevons, les études du CEVIPOF mois après mois montrent cette détestation de ces rentiers vermoulus, cette gérontocratie d'esprit qui dirige.
Demain nous serions envahis comme en 40.
Rédigé par : Giuseppe | 10 avril 2022 à 12:02
Aujourd'hui, les Français ont rendez-vous, soit avec les urnes, soit avec leur dignité retrouvée de citoyens responsables et enfin... clairvoyants.
Ces derniers pourront pleinement profiter de leur dimanche, qu'ils consacreront exclusivement à leur famille, à leurs amis...
Rédigé par : GERARD R. | 10 avril 2022 à 11:46
A voté ! 😊
Rédigé par : Achille | 10 avril 2022 à 11:20