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@ Pierre Durand
Ma vanité est flattée, mais plus simplement, ce que vous écrivez sur moi est très aimable, on n'a pas toujours tenu de tels propos louangeurs à mon sujet sur ce blog... J'aime aussi ce que vous écrivez, toujours un pas de côté et beaucoup d'humour.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 02 juin 2022 à 12:49
@ Julien WEINZAEPFLEN | 31 mai 2022 à 10:46
C'est très intéressant ce que vous écrivez de Céline Pina, et c'est très beau.
J'ai cherché un rudiment d'information sur vous car je me demandais qui pouvait bien être cette personne qui écrit aussi juste, aussi bien et sous son nom, et j'ai eu la confirmation que vous étiez quelqu'un.
C'est un plaisir de pouvoir vous lire, et je vous en remercie.
Rédigé par : Pierre Durand | 01 juin 2022 à 13:24
Les socialistes ne sont guère transcendants et Céline Pina, ancienne socialiste, ne semble être mue que par deux transcendantaux pour conjurer la mort: la politique et la créativité.
La politique est un leurre s'il s'agit d'accéder par elle à l'immortalité. Car elle ne permet "le dialogue des vivants et des morts" dont parlait Michelet pour définir l'histoire que jusqu'à ce que mort s'ensuive, mort des civilisations ou mort de l'homme. On fait de la politique pour se survivre et pour des survivants, ses enfants, qui certes auront les ressources d'affronter les défis du monde qui leur sera contemporain, mais combattront en vain puisque l'homme et les civilisations mourront un jour et la mort des civilisations est plus certaine que la fin de l'histoire en laquelle a cru Céline Pina, qui prolonge son combat contre la mort en pariant sur la culture.
La culture est certes le fruit de la créativité, mais aussi d'un arbitraire, qui sacralise ce qu'il a sélectionné en une histoire du progrès humain indéfini. La culture produit un contre-modèle de sacralité qui n'a pas grand-chose à envier au sacré du fond théologique sur lequel Céline Pina refuse de penser, en tenante d'une laïcité antireligieuse, dont l'islam est la diabolique surprise, car ennemi de la créativité, dit-elle et comme tel, source d'arriération des sociétés qu'il a innervées.
Sur ce point il est difficile de lui donner tort. L'islam est ennemi de la créativité en ce qu'il est iconoclaste: il refuse les images du monde visible et du monde invisible, il réduit l'art à l'arabesque dont Baudelaire faisait pourtant le sommet de l'art. Il prétend protéger l'homme contre lui-même en créant des sociétés harmonieuses parce que dociles, et qui n'ont qu'à suivre un mode d'emploi. Mais ces sociétés harmonieuses sont très vulnérables, car ce sont des sociétés de surveillance, et la loi est toujours soumise à interprétation. Quand la loi est prégnante, les différences d'interprétation sont vécues violemment et engendrent de la violence.
Mais Céline Pina omet le paradoxe qui avait échappé au Bergson des deux sources de la morale et de la religion, à savoir que la pensée close est souvent plus féconde qu'une pensée ouverte, qui n'a pour horizon que de se croire large d'esprit. Une société close est fondée sur un texte, et la lecture d'un texte est inépuisablement créative, surtout si ce texte est sacré.
Céline Pina méconnaît aussi le tragique de la condition humaine, comme tous les socialistes (ou anciens socialistes) qui manquent de transcendance. Un musulman suit son din pour avoir un modèle protecteur. Et puis il s'en écarte, il pèche, comme tout homme s'écarte de ce qu'il voulait faire, pour arriver à des résultats diamétralement opposés à ses intentions initiales, dans une hétérotélie à laquelle il doit trouver du sens.
Le chrétien croit dans l'ordre "à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair et à la vie éternelle". C'est-à-dire qu'il transfère la responsabilité de sa vie sur quelqu'un qui peut le sauver, a payé pour ses péchés et lui permet de recommencer sa vie comme s'il était une terre vierge, voire de récidiver si la grâce ne parvient pas à chasser le naturel. La rédemption chrétienne est un transfert de responsabilité, d'où la "culture de l'abus" dans l'Église.
Le musulman qui finit sa vie dans le terrorisme et la violence cherche la rémission des péchés d'après un autre modèle de martyre où l'on donne sa vie en prenant celle des autres et en aggravant peut-être le mal par un autre mal dont il ne voit pas le caractère maléfique, car l'urgence, c'est la rémission des péchés.
Mais pour un socialiste, il n'y a pas de péché et c'est en quoi il se trompe sur la condition humaine, car il faut conjurer la violence et le socialiste ne sait rien en faire, il ne sait que refuser cette autre violence sociale illégitime qu'est la peine de mort, héritée du droit de vie et de mort du pater familias sur ses enfants.
Céline Pina est une Manuel Valls ou une Élisabeth Lévy à la voix douce. Elle est la même, avec des idées opposées, que Rokhaya Diallo. Ce sont des femmes qui fustigent la violence des autres par refus de la violence et du péché dans l'être humain. Or leur paradoxe intime est de n'avoir pour raison d'être que d'avoir des ennemis et elles accroissent le degré d'hostilité dans la société.
Chez Céline Pina, la conscience de l'hostilité est arrivée sur le tard. Elle est devenue xénophobe sans s'en apercevoir, en voulant intégrer les musulmans dans un modèle culturel où la religion se ferait discrète, dans une culture au ventre mou, alors que les musulmans ont une colonne vertébrale. Cette laïque de stricte observance serait même prête à des accommodements à la Pierre Manent. Mais son hostilité l'a emporté sur le désir d'accommodement. Elle parle comme Christine Tasin de "Riposte laïque", mais elle n'élève pas la voix, elle n'a rien de vulgaire et se voudrait romanesque.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 31 mai 2022 à 10:46
@ Florestan68 | 30 mai 2022 à 11:22
J'en ai un peu plein le dos des commentaires sur le modèle du vôtre. Il est difficile d'insulter davantage la vérité et la décence. Des milliers d'individus avant vous nous ont servi la même soupe :
1. L'événement machin est un scandale et prouve que le parti pour lequel je vote (normalement le Front national) a raison.
2. Lémédias ne nous en ont pas parlé, c'est donc la preuve que nous sommes en dictature.
3. Par conséquent, Poutine a raison d'envahir l'Ukraine, de tenter d'assassiner Sergueï Skripal et de menacer l'Occident d'annihilation nucléaire.
En l'occurrence, si "la véritable raison de la pagaille du Stade de France est l'agression des supporters anglais par 400 voyous issus de l'immigration", comme vous le dites, comment se fait-il que "la presse française l'ait caché" ? Comment avez-vous appris cette agression, sinon par la presse française, gros malin ?
Et d'ailleurs, vous le dites vous-même : "à l'exception de CNews et du Figaro". Donc c'est quoi, CNews et Le Figaro ? La presse russe ? Remarquez, des fois, on se demande...
Et si CNews et Le Figaro en ont parlé, alors c'est que d'autres en ont parlé aussi.
Deuxièmement, non, la véritable raison de la pagaille du Stade de France n'est pas l'agression des supporters anglais par des Noirs et des Arabes. Les supporters anglais se sont plaints avant tout d'avoir été contraints de patienter des heures devant des grilles fermées, d'avoir dû passer par deux guichets de filtration seulement alors qu'ils étaient des dizaines de milliers, d'avoir été empêchés de rentrer dans le stade avant le milieu du match alors qu'ils avaient des billets en règle, et surtout d'avoir été gazés par la police alors qu'ils étaient patients et pacifiques.
Ils ont aussi mentionné les vols et les agressions dont ils ont été victimes à cette occasion par des Noirs et des Arabes, encore qu'ils n'aient pas mentionné ce détail racial -- le politiquement correct règne là-bas comme chez nous. Mais la razzia immigrée n'a été déplorée par les Anglais qu'à titre accessoire. Le principal accusé qu'ils désignent, ce sont les autorités françaises, et en particulier la police française qui pratique le gaz lacrymogène comme d'autres pratiquent le calembour.
Figurez-vous que dans les pays normaux, l'Angleterre par exemple, l'usage du gaz lacrymogène n'a lieu que dans des occasions graves, et dénote un niveau d'agression inhabituel de la part des forces de police. Les images filmées au Stade de France montrent des policiers usant de la bombe lacrymogène comme d'autres pulvériseraient du parfum d'ambiance, et ce en direction de supporters pacifiques et inoffensifs, car parqués derrière des grilles.
Elles montrent aussi des policiers frapper des Noirs à terre qui ne faisaient que s'enfuir préalablement. Vous n'avez pas l'air de comprendre à quel point le comportement par défaut de la police française est violent, à quel point la violation de la loi et de la morale par ces personnages est courante, à quel point cela scandalise les étrangers qui vivent dans des pays normaux et ne sont pas habitués à une police d'occupation.
Chez nous, disent les Anglais qui ont assisté à ces scènes, la police vous sourit et dit bonjour. Notez que les policiers anglais présents sur place se sont déclarés eux aussi scandalisés par l'incurie et la brutalité des autorités françaises. Leur parole a du poids, car leur présence même prouve qu'ils sont familiers du maintien de l'ordre dans le cadre de manifestations sportives.
Les images que j'ai vues suggèrent (grosse surprise) que ce sont les Noirs et les Arabes du coin qui ont escaladé les grilles pour pénétrer dans le stade. La presse anglaise les désigne sous le nom pudique de "locaux".
S'ajoute à cela l'extraordinaire affirmation des autorités françaises selon laquelle 30 000 à 40 000 supporters anglais auraient été munis de faux billets. Je serais curieux de savoir comment on les a comptés. Quarante mille faux billets, c'est la moitié de la capacité du stade, soit la totalité du contingent de Liverpool.
Si un tel nombre de billets contrefaits ont été vendus, les responsables du match auraient dû être alertés à l'avance et prendre des mesures, non ?
Tout semble indiquer le scénario franchouille habituel : incurie des autorités, plus exactions habituelles des zissus-de, total la police se venge de son incapacité en tapant dans le tas.
Vous avez l'indécence d'en conclure qu'on est trop méchant avec le gentil Poutine. Quel est le bon sang de rapport ? Comment osez-vous faire une comparaison entre la presse française et la presse russe ? Des dizaines de journalistes russes ont été assassinés par le pouvoir. Rien qu'à Novaya Gazeta, six d'entre eux ont été victimes des tueurs de votre gentil Poutine avec lequel on est si méchant.
Veuillez nous indiquer la chaîne de télévision française, sous contrôle de l'État, qui passe son temps à menacer la Russie d'annihilation nucléaire, et à dire que les Russes sont des sous-hommes qui ne devraient pas exister.
Votre accès d'indignation malhonnête ne veut dire qu'une chose : je ne serai content que le jour où la totalité de la presse française donnera, des événements courants, l'interprétation qui est celle du parti pour lequel je vote, à l'exclusion de toutes les autres.
Ce n'est pas la prétendue dissimulation d'informations qui vous gêne : c'est le fait que la totalité des médias ne se fassent pas à 100 % les propagandistes des opinions qui sont les vôtres.
Autrement dit, vous êtes une graine de fasciste, de communiste. Ayez au moins le courage de vos convictions. Réclamez-vous de Marx, de Hitler. Demandez asile à Moscou. À défaut, ayez la décence de vérifier les faits avant de procéder à des allégations fallacieuses.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 30 mai 2022 à 21:05
Céline Pina n’a pas franchi le Rubicon. Elle vit aujourd’hui encore un socialisme qui n’a jamais existé. Un socialisme idéalisé, généreux, humaniste, universaliste, un socialisme pur, dont elle semble croire qu’il reste le paradigme achevé de notre civilisation. Longtemps militante - vingt ans, ce n’est pas rien -, elle acceptait alors les compromissions de ses amis élus avec des chefs communautaires. Ici directrice de cabinet du maire (Les Mureaux), puis attachée de presse (Clichy-la-Garenne), là adjointe aux affaires sociales (Jouy-le-Moutier - Cergy), elle participait aux petits arrangements qui font gagner l’élection... C’était l’époque où le mitterrandisme parvenait encore à masquer la réalité du PS : un parti qui, abandonnant son fonds de commerce traditionnel - la classe populaire, les « petites gens »... -, lorgnant déjà vers « les minorités », se mettait au service de ses « éléphants » et de ses grands élus pour leur offrir le confort d’une survie politique, dont l’état dans lequel, en deux septennats, ils avaient mis la France aurait dû les priver.
Mesuré au cordeau, impressionnant souvent par sa clarté, mais aussi parsemé de leçons de science politique pour les Nuls et de zones moins éclairées, tel l’oubli curieux de ses emplois successifs au sein de la machine socialiste, son entretien avec Philippe, au cours duquel, sans identifier aucun d’entre eux, elle flingue tous ses ex-compagnons de route, plus qu’une alerte, est un aveu. Je me suis trompée, dit-elle... sans pourtant trahir ses engagements personnels.
Et c’est en cela que Céline Pina est une exception bienvenue. Elle reconnaît à la droite quelques points de vue auxquels elle admet son accord, argumente son opposition farouche à Zemmour, ignore superbement le RN, repousse Mélenchon et décoche un boulet assassin à Macron, dont, en une image originale, elle dénonce le manque de consistance politique : « une feuille de papier qui vole au vent »... Mais elle ne renie en rien sa foi progressiste. Bref, une disciple de Onfray... qui, c’est évident, n’est plus soumise au politiquement correct, mais pas non plus attirée par l’autre rive.
Ce n’est pas là son unique talent. Elle analyse sans détour son action politique en la situant dans son contexte doctrinal, mais sait aussi en extraire des souvenirs concrets, telle son admiration pour deux fonctionnaires qui, à Jouy, ont travaillé à ses côtés, et une ou deux observations personnelles, dont la plus juste est l’animosité qui règne parfois au sein d’une équipe municipale pourtant monocolore...
Céline Pina est-elle susceptible de poursuivre une carrière politique, en fait jamais interrompue malgré l’explosion soudaine de son ras-le-bol des magouilles ? Certes, elle aime la lumière qu’offrent les médias, mais semble aussi la redouter désormais, lui préférer la protection de sa famille. Elle dit vouloir s’investir sous une autre forme, devenir romancière... Mais la politique est un virus contre lequel rien n’est possible. Fontaine, je ne boirai plus de ton eau... C’est une promesse qui, comme les autres, n’engage pas celui qui la formule...
Rédigé par : Serge HIREL | 30 mai 2022 à 17:45
Un discours certes hors clous mais en même temps mou et sans vision. Elle frappe fort au début, en qualifiant l'islam politique de fascisme, mais elle semble ignorer que dans le cas précis français, les lois intemporelles de l'islam ne sont qu'un vecteur facile d’accès qu'une population maghrébine - haïssant viscéralement la France - utilise pour marquer sa différence et son (futur) territoire.
J'entends souvent l'argument comme quoi la majorité des musulmans sont français et respectent les lois. Que je sache, les électeurs des partis "nationalistes" respectent les lois tout autant, cependant cela n’empêche pas le front médiatique de constamment les pointer du doigt et de tenter de les mettre hors système républicain. Argument dorénavant irrecevable car utilisé par la partie adverse.
J'entends souvent des Français s’ériger en défenseurs des Maghrébins, comme quoi la grande majorité ne veut que vivre paisiblement. Mais en même temps, tous les Maghrébins que j'ai pu côtoyer - certes je ne prétends pas avoir côtoyé la majorité mais seulement un échantillon qu'on peut considérer comme représentatif, rappelons le principe des sondages - n'avaient qu'un seul narratif à la bouche : "La France pille l'Afrique et endosse l’entière responsabilité de la faillite du bled".
Étant moi-même étranger, la parole s'ouvre plus facilement car une supposée fraternité dans la discrimination est présente. Et je n'aime pas ce que j'entends, cela ne pressage rien de bon, à moins que la France considère aussi comme une valeur républicaine le fait de se lever sur ses deux pieds et de crier stop. Puis arrêter de gratter dans le Code pénal afin de trouver des lois pour régir le bon sens.
Ne vous trompez pas, l'Islam n'est pas le problème en soi, mais plutôt l'interprétation tendancieuse de l’Histoire, un désir ardent de revanche, renforcé par la certitude de n'avoir pas d'adversaire digne en face, une bonne partie des Français ayant déjà banni de leur univers la fierté de leur passé et l'envie de le transmettre.
Et là, un dernier coup de grâce est donné, tel qu'on a pu l'observer pendant les élections, j'ai nommé le poids électoral des nouveaux arrivants extra-européens. Il apparaît limpide aujourd'hui que la vraie question n'est plus de savoir si Marine le Pen - ou tout autre politique de son bord - atteint un jour les 51 %, mais s'ils seront encore présents au 2e tour. Vous l'avez observé, ça semble plié, les lois démographiques ont toujours le dernier mot.
Rédigé par : Valéry | 30 mai 2022 à 16:45
@ genau 30 mai 2022 13 h 06
"...j'ai affirmé en classe que le massacre de Katyn avait été pratiqué par les Russes"
Cela me rappelle les réactions scandalisées d'une belle-sœur proche du PC à qui j'avais révélé qu'en 1939 les communistes sabotaient les carburateurs des avions Farman et les boîtes de vitesse des chars Renault.
Sans oublier les tracts du PC "Vive Staline, Vive Hitler, on ne tire pas sur les Allemands !"
Rédigé par : Claggart | 30 mai 2022 à 16:21
@ Robert Marchenoir | 30 mai 2022 à 07:54
Je n'aurais pas mieux exprimé votre pensée. Me permettant d'y ajouter que le président récemment reconduit par une minorité d'abrutis irrécupérables (ou d'obligés) et qui - souvenez-vous - s'autorisait à toiser le Grand Poutine lors de leur toute première rencontre, vient encore, si besoin était, de s'humilier un peu plus, dans cette histoire de match de football et des exactions qui en ont suivi.
On imagine aisément qu'en cas de nouvelle tentative de médiation avec le « Tsar », il faudra que celui-ci envisage une table d'au moins... cinquante mètres de long... Histoire de signifier son juste mépris au paltoquet qui veut présomptueusement s'entremettre dans une guerre entre deux États, bien qu'incapable de faire régner un semblant d'ordre dans sa capitale un soir de foot. Si le ridicule tuait, cela permettrait au moins de juguler les sinistres conséquences de la bêtise, des irréductibles et minoritaires électeurs, du susdésigné paltoquet...
Rédigé par : GERARD R. | 30 mai 2022 à 13:07
Un des rares dialogues que je n'ai pu écouter jusqu'à son terme.
La dame n'est pas en cause, en soi, ni M. Bilger, mais bien le cheminement décrit dans l'évolution politique qu'elle a constatée et ses conséquences dommageables.
Peut-être ai-je déjà dit que, jeune adolescent et passionné de culture historique documentée, j'ai affirmé en classe que le massacre de Katyn avait été pratiqué par les Russes. Hourvari, colère, insultes, punition.
De ce jour date ma détestation de l'opinion adossée à une idéologie ou à la berceuse du moment. Or, nous n'avons eu que ça depuis plus de cinquante ans, avec la parenthèse gaullienne qui ressortissait à d'autres laideurs.
Le plaidoyer de Madame Pina me remettait à l'esprit toutes ces luttes inutiles et épuisantes contre les pétitions de principe. Admiration pour son courage, sa façon claire d'exprimer son cheminement, mais qui ne suffisent pas à calmer l'amertume de mon parcours plus univoque donc de qualité inférieure.
Quelle tristesse aussi de conclure que la réputée démocratie fonctionne sur ces insuffisances, en permanence. Sinon, Madame Pina aurait tort sur toute la ligne et n'aurait émis qu'une opinion. Voilà pourquoi j'ai arrêté de l'écouter, le quotidien étant suffisant.
Rédigé par : genau | 30 mai 2022 à 13:06
Femme intelligente, qui sur l'islam enfonce des portes ouvertes et fait encore preuve d'une naïveté surprenante sur la capacité de cette croyance à rejoindre notre système de valeurs.
Elle cite les Algériens qui ont dû fuir leur pays mais hélas ils sont peu nombreux par rapport à la quantité d'intellectuels laïcs ou faiblement affectés par cette religion de haine. De plus ceux qui nous alertent, comme Boualem Sansal, sur une France qui suivrait le chemin détestable de leur pays, ne sont pas écoutés !
Autre observation, relevée par Robert Marchenoir, qu'elle se contente d'effleurer: les Maghrébins immigrés chez nous reconstituent l'écosystème qu'ils ont quitté: désordre, trafics, idioties vestimentaires et alimentaires et suffisance d'une culture perpendiculaire à la nôtre interdisant aux autochtones d'y séjourner longtemps !
C'est la gauche républicaine qui n'ose pas dire la même chose que Z et qui a péri faute d'avoir essayé de s'intéresser convenablement aux difficultés des gens du populo dont les stratégies d'évitement ne fonctionnent pas faute d'argent et de relations !!
Rédigé par : caroff | 30 mai 2022 à 12:20
Cher Philippe Bilger,
On se moque de Poutine et de sa presse aux ordres.
La façon dont la presse française (à l'exception de CNews et du Figaro) a caché la véritable raison de la pagaille du Stade de France, à savoir l'agression de supporters anglais par 400 voyous de banlieue ISSUS DE L'IMMIGRATION, montre bien que nous pourrions lui donner bien des leçons en matière de mensonge d'Etat.
Une presse Potemkine.
Rédigé par : Florestan68 | 30 mai 2022 à 11:22
Les Françaises voilées, ça me dérange, le burkini dans les piscines je n'en veux pas, à la plage je m'en portais aussi bien quand je n'en voyais pas, idem pour les mosquées, les djellabas, la langue française abâtardie etc. en un mot tous les signes de la présence de musulmans en France me dérangent.
Vu l'étendue du problème que puis-je espérer d'un fruit si profondément gâté ?
Comment régulait-on jadis les "différences" de tout poil ? On manifestait individuellement son désaccord par le discours ou le regard, et l'on avait derrière soi le soutien de la population. Le regard de l'autre portait la norme. La moquerie le rappelait à ceux qui s'en écartaient. La société imposait sa norme. Les rétifs tentaient parfois le pugilat, les couteaux restaient au vestiaire.
On ruait un peu dans les brancards mais on finissait par s'y conformer. On avait grandi. On était devenu un adulte français.
Les déviants, les minoritaires étouffaient dans ce carcan. Normal, il était fait pour cela. Il était le garde-fou, la sauvegarde, la protection contre soi-même. Ils fuyaient le village, avant qu'on ne les en chasse, pour chercher refuge dans l'anonymat des grandes villes.
Peu à peu les déviants sont donc devenus plus nombreux. Ils ont trouvé des protecteurs dans des théoriciens de la psychologie et de la sociologie. Le mouvement étant cumulatif, la réprobation sociale a perdu de sa force.
Les déviants de plus en plus forts finissent par imposer leurs moeurs, la belette occupe le terrier, le lapin se retrouve dehors. On vous avait prévenus.
Le Chat, la Belette, et le petit Lapin
Du palais d'un jeune Lapin
Dame Belette un beau matin
S'empara ; c'est une rusée.
Le Maître étant absent, ce lui fut chose aisée.
Elle porta chez lui ses pénates un jour
Qu'il était allé faire à l'Aurore sa cour,
Parmi le thym et la rosée.
Après qu'il eut brouté, trotté, fait tous ses tours,
Janot Lapin retourne aux souterrains séjours.
La Belette avait mis le nez à la fenêtre.
Ô Dieux hospitaliers, que vois-je ici paraître ?
Dit l'animal chassé du paternel logis :
O là, Madame la Belette,
Que l'on déloge sans trompette,
Ou je vais avertir tous les rats du pays.
La Dame au nez pointu répondit que la terre
Etait au premier occupant.
C'était un beau sujet de guerre
Qu'un logis où lui-même il n'entrait qu'en rampant.
Et quand ce serait un Royaume
Je voudrais bien savoir, dit-elle, quelle loi
En a pour toujours fait l'octroi
A Jean fils ou neveu de Pierre ou de Guillaume,
Plutôt qu'à Paul, plutôt qu'à moi.
Jean Lapin allégua la coutume et l'usage.
Ce sont, dit-il, leurs lois qui m'ont de ce logis
Rendu maître et seigneur, et qui de père en fils,
L'ont de Pierre à Simon, puis à moi Jean, transmis.
Le premier occupant est-ce une loi plus sage ?
...
Jean de La Fontaine
Rédigé par : Pierre Durand | 30 mai 2022 à 10:42
J'ai d'abord vu apparaître le logo de la radio qui accueille cet entretien : "Fréquence protestante", et je n'ai pas été vraiment étonné car j'ai à maintes reprises constaté que le message de Monsieur Bilger est empreint de morale religieuse, qu'il recherche un équilibre entre les deux pôles du message évangélique que sont l'ordre et la justice, et qu'il pratique autant qu'il le peut la charité et la bienveillance. Je l'envie, moi qui n'ai gardé de tout cela que le désir d'ordre et l'aspiration à l'honnêteté.
Céline Pina est explicitement dans la prise de conscience, le remords, le repentir, la recherche d'une rédemption, la confession. Combien de temps devra-t-on encore attendre la même contrition de Mélenchon, de Piolle et de leurs adeptes ?
Céline Pina a souffert comme militante et comme mère dont les engagements retentissent sur ses enfants. Quelles qu'aient été les conséquences pour nous tous de ses 20 ans de militantisme au sein du PS, elle les expie et mérite le respect.
Monsieur Bilger s'attendait à ce que CP commence par présenter brièvement son parcours - sans doute une règle du genre - et il note qu'instinctivement elle a évoqué deux événements qui ont été déterminants pour elle : un salon de la femme musulmane qui était en réalité un salon des islamistes au sujet de la femme musulmane, et le massacre de Charlie Hebdo. Elle a alors pris conscience de la menace que représente l'islamisme pour la République et a été rejetée par les siens du Parti socialiste.
À l'invitation de PB elle va parler de son parcours, avec réticence car elle n'en est pas très fière, dit-elle. "Parler de soi n'est pas si évident. On se cache derrière le combat".
Son engagement dans la gestion de la ville, son travail au Sénat, puis comme adjointe à la petite enfance et comme conseillère régionale lui ont apporté certaines satisfactions. Elle fait remarquer que le scrutin de liste permet de caser des nuls derrière une tête de liste attractive. Qu'on ne l'oublie pas. Elle n'a jamais eu dans cette période de véritable fonction exécutive.
Puis ce fut l'adhésion au PS. Elle commence avec le militantisme étudiant au MJS. Elle a des mots très durs, qui ne m'étonnent pas, sur l'UNEF, catastrophe démocratique, école de la triche et de la langue de bois pour qui la fin justifie les moyens.
Elle-même a pu céder à la tentation de se servir de la politique au lieu de la servir.
Au PS "on dealait avec les chefs communautaristes".
Elle quitte le PS comme "on part avant d'être larguée" et orpheline du PS elle se retrouve seule alors qu'elle est un "animal social".
Sa rencontre avec le mouvement Front populaire d'Onfray rompt cette solitude. Elle aime et veut écrire et le mouvement édite une revue. Elle apprécie l'engagement d'Onfray, son intelligence et sa culture, sa fierté de dire ce qu'il pense et son radicalisme ne l'effraie pas.
Et l'on en arrive à l'essentiel : la lutte contre l'islam radical. PB l'interroge sur le regard qu'elle porte sur Zemmour. Ce regard est très critique.
On a donc droit à : l'islam radical il faut le combattre, mais il y a de bons musulmans pour la République. Elle cite en particulier les Algériens qui ont fui le FIS. On sent peut-être que je ne suis pas très enthousiaste. Personnellement je veux bien qu'ils fuient mais pas chez moi, ailleurs. Il doit bien y avoir un endroit où on peut être un bon musulman pour la République ailleurs qu'en France, non ? Ou alors c'est à désespérer de l'islam.
Après m'avoir fait ce coup-là, elle se rattrape (mais elle a déjà perdu) avec une critique acerbe et justifiée du Coran, en particulier ce qu'il dit du droit des femmes. Elle rappelle la différence entre le prophète des chrétiens qui est un bouc émissaire et se sacrifie, et celui des musulmans qui est un chef de guerre. Elle indique que tous les islamistes ne versent pas dans le terrorisme, mais que certains ne veulent que le séparatisme et comment le burkini est un moyen de se distinguer des infidèles, des kouffars.
Madame, on ne peut pas, hélas, empêcher ces gens de s'habiller comme ils le veulent. Il ne reste donc qu'une seule et unique solution que vous n'envisagez pas : c'est faire en sorte que ces gens ne soient pas ici.
Mais pas d'amalgame, "c'est idiot". Air connu et à la mode. Il paraît même que c'est un signe de grande sagesse.
Elle a un peu de mal (on note un légère hésitation) à répondre son oui à la question de savoir si l'islam est soluble dans la démocratie française. Et l'on se retrouve assis dans l'herbe de la fin de l'Histoire : oui notre modèle social, culturel, de développement est le meilleur, universel et attractif.
Elle veut transmettre à ses enfants des valeurs universalistes. Elle prend exemple sur l'Angleterre, qui seule en 1940 s'est battue et la démocratie a triomphé. L'islamisme est une pensée totalitaire mais on peut s'en sortir.
Elle veut être désormais une femme d'influence, une lanceuse d'alerte qui ne manipule pas pour un camp.
PB l'invite à parler de Macron et de sa résistance molle à l'islamisme.
Elle en fait un portrait sans concession : personnage souvent médiocre il ne ressent rien, tout lui est extérieur, il n'a pas de ligne, pas de direction, aucune logique.
Elle dénonce le clientélisme islamo-gauchisme. Pour elle la réalité de 20 % de Français d'origine étrangère selon ses critères ce n'est pas scandaleux, mais le poids électoral n'est pas négligeable. Certes, Madame.
On en arrive aux poignantes répercutions sur sa vie familiale. Elle confirme le racisme anti-blanc et les menaces graves et sérieuses sur sa vie et celle de ses enfants qui l'ont conduite à devoir s'éloigner de Cergy.
Et elle conclut sur son futur personnel : elle n'a pas envie de baisser les bras mais aspire à plus de légèreté.
Elle souhaite maintenant avoir aussi une activité artistique créative de romancière qui apporte un peu d'immortalité et d'apaisement de soi.
Très bonne idée, Madame, on vous lira avec intérêt, vous avez à dire et vous saurez le dire.
Rédigé par : Pierre Durand | 30 mai 2022 à 09:32
Redisons les choses pour que tout le monde comprenne clairement : cette femme a été contrainte de fuir la région parisienne parce qu'elle a critiqué les musulmans.
Autrement dit, dans la première puissance militaire de l'Union européenne, l'un des 9 pays dans le monde à posséder l'arme nucléaire et l'un des 5 à disposer du droit de veto au Conseil de sécurité des Nations unies, il suffit que vous déplaisiez aux musulmans pour qu'ils aient le pouvoir de vous chasser de la capitale, réduisant de façon significative vos perspectives de réussite sociale et vos revenus potentiels. Ainsi que ceux de vos enfants.
Pour le dire encore autrement : la charia règne en France, et le Grand remplacement n'est ni une "théorie", ni un fantasme "complotiste" : il est déjà réalisé.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 30 mai 2022 à 07:54
J'ai toujours beaucoup de mal à suivre ces longs monologues. Pourtant cette entrevue, je l'ai visionnée d'un bout à l'autre. Je ne connaissais pas cette dame, ce qui n'est pas étonnant dès lors qu'elle gravitait dans l'infect marigot « socialiste ».
J'ai trouvé cette dame charmante, le ton posé, l'élocution agréable, le raisonnement aussi pertinent que continu. Et elle admet avoir commis quelques erreurs idéologiques, desquelles elle est revenue. Ce qui reflète incontestablement une intelligence certaine, qu'il convient de saluer.
On la sent très réservée sur les « bienfaits » présumés de l'Islam et qui pourrait légitimement le lui reprocher ?
On la sent infiniment plus circonspecte quand on lui demande d'évoquer Macronescu. Mais soit !
Objective et surtout courageuse, elle confirme le racisme anti-Blancs, qu'un tas de pourritures à apparence humaine persistent à vouloir nier. Respect, Madame !
Et que Dieu, à défaut de ce fichu État de droit (droit pour la canaille) vous protège des menaces que vous déplorez légitimement avoir reçues.
Sincèrement.
Rédigé par : GERARD R. | 29 mai 2022 à 23:09
Depuis le congrès d'Epinay (avec Mitterrand en majesté déterminé à renverser son ennemi idéologique irréductible de Gaulle et ses disciples par tous les moyens !), les présumés socialistes n'ont cessé de renier ce qu'ils avaient adoré, poussant l'outrecuidance et le cynisme jusqu'à se substituer à leurs anciens adversaires "de classe" et se poser en modèles et donneurs de leçons, notamment concernant la sécurité et les problèmes identitaires ou d'intégration !
Remarquez que Céline Pina (dont je n'avais jamais entendu parler jusqu'à présent) est peut-être sincère dans certains de ses combats, en particulier contre l'islamisme radical, bien qu'elle avait choisi de militer dans un parti, qui sous couvert de progressisme n'avait fait que soutenir les fondamentalistes sous prétexte de non racisme puis faire ensuite de la récupération voyant que les choses étaient allées trop loin.
Or nager à contre-courant comme le fait CP est épuisant, parole de spécialiste toutes disciplines ! Quand on s'est trompé de combat ou de chemin mieux vaut se l'avouer, rectifier le tir et repartir sur de bonnes bases. En évitant de s'approprier sans vergogne les mérites de ceux qui avaient été clairvoyants bien avant vous.
Rédigé par : Axelle D | 29 mai 2022 à 23:07
Un grand merci M. Bilger d'avoir consacré un entretien à Céline Pina. Que je lis et écoute de temps en temps et finalement pas assez souvent. Cette femme parle ma langue avec des mots justes et bien mieux choisis que je ne saurais le faire. La sincérité, l'honnêteté transparaissent dans son comportement, ses analyses sont lucides et réalistes. Elle est de plus d'une grande humilité, qualité qu'il ne faut pas confondre avec la naïveté.
Rédigé par : Bebop76 | 29 mai 2022 à 22:08
J'adore écouter Céline Pina, elle dit avec beaucoup de facilité ce qui se bousculait dans ma tête quand je devais intervenir en public pour d'autres raisons.
Elle est très bien construite, les idées bien en place. Elle a toujours la passe facile, fluide, celle qui fait la différence, digne d'Antoine Dupont.
Elle est d'une clarté envoûtante, et d'une grande force de persuasion amenée par une argumentation pleine de lucidité. C'est pour cela qu'on l'aime par chez nous.
Céline Pina: "Rokhaya Diallo pratique ce qu’elle condamne, c’est-à-dire l’essentialisation".
Pascal Bruckner attend toujours qu'elle porte plainte, pour les raisons ci-dessus invoquées: "Votre statut de femme musulmane et noire vous rend privilégiée et vous permet de dire un certain nombre de choses. Je pense notamment à ce que vous avez dit..."
Rédigé par : Giuseppe | 29 mai 2022 à 21:56
Cher Philippe,
Vous avez eu une bonne idée en invitant Céline Pina. Votre conversation avec elle est pleine d'intérêt.
Parmi vos commentateurs, je ne sais pas si nous sommes très nombreux à avoir pour amie sur Facebook cette dame. Elle a pourtant, dit Facebook, « 4,9 K amis (« 343 en commun » avec moi).
Dépêchez-vous, commentateurs qui l'appréciez, de devenir amis avec elle : on ne peut dépasser 5 000 amis !).
J'ajouterai une info : sur mes 2 900 amis (amis en chair et en os que je rencontre + politiques, philosophes, politologues, communicants, débatteurs télé, journalistes...), Céline Pina
est peut-être sur Facebook la plus active du lot : ses amis reçoivent d'elle, c'est mon cas, une « notification » quasi quotidienne : vous pourrez donc si vous devenez amis suivre tous ses écrits.
Dans votre excellent dialogue, que vous aviez manifestement préparé avec un grand soin, je retiens plusieurs choses. D'après elle, il est « délirant » de croire et/ou de dire qu'il y aurait une persécution des musulmans en France. « La fin ne justifie jamais les moyens ». Autrefois, quand elle était socialiste (elle en est sortie) elle croyait que « la droite, c'était le mal », « Macron n'a pas de ligne ; c'est une feuille dans le vent. » Mme Diallo lui avait intenté un procès, a perdu et ne fera pas appel. Ayant reçu maintes menaces de mort, elle a dû déménager en province. J'apprends enfin qu'elle écrit dans la revue d'Onfray. Je ne pourrai pas la lire : 15 euros, c'est trop cher. « Le Canard enchaîné » , 1euro 50, est seul dans mes prix.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 29 mai 2022 à 18:04
Céline Pina a entamé son parcours avec une vision, une grille de lecture et un idéal socialistes, tels qu’ils étaient développés dans le monde politique au début de sa carrière. Elle ne me paraît pas les avoir reniés, car c’est en leur nom qu’elle a pris ses distances avec son parti.
Je la rejoins quant à l’ampleur du problème de l’islamisme radical. Combien je l’approuve quand elle considère que Mélenchon a fait sur ce point un pacte avec le diable et qu’il trahit ainsi les idéaux laïques et humanistes de la gauche dont il se réclame pourtant avec éloquence. Le chiffre de ses électeurs potentiels a de quoi nous faire réfléchir.
Pour le reste, je pense que s’ajoutent à cela d’autres problèmes gravissimes, qui y sont plus ou moins liés d’ailleurs. Selon moi, même si nous réussissions à contrer l’influence de l’Islamisme radical sur la politique locale et nationale, nous n’en serions pas moins le couteau sous la gorge économiquement et socialement, et en manque d’une approche politique différente de ce que nous connaissons en France depuis 40 ans, à gauche comme à droite. Il me semble que sans une réduction importante de la bureaucratie et du coût de l’État, nous serons bientôt complètement étouffés. Notre capacité à réagir face aux exigences islamistes en dépend indirectement. Exigences qui ne pourraient que se nourrir de l’inertie ou de la violence où nous risquons de tomber si nous n’enrayons pas notre dégringolade.
Mais je suis admirative de la manière dont c’est à la fois à partir de ses idéaux et contre le positionnement de sa famille politique que Céline Pina s’est prononcée, pour la vérité et contre les compromissions. Je respecte beaucoup sa démarche lucide et courageuse, malgré le petit rien de naïveté que je lui attribue.
Et je la remercie d’avoir défendu le travail du Sénat !
Rédigé par : Lucile | 29 mai 2022 à 18:02
RE-MAR-QUABLE !
Merci monsieur Bilger pour ce moment de réflexion approfondie de la part d'un esprit parfaitement éclairé et d'une logique sans faille.
On pourrait en conclure qu'avec Céline Pina "la femme est l'avenir de l'homme" !
Rédigé par : Robert | 29 mai 2022 à 16:41
@ Vamonos | 29 mai 2022 à 11:07
Il est un usage civilisé des drogues, il n'en est pas de la religion.
Rédigé par : Lodi | 29 mai 2022 à 14:29
Remercions Philippe Bilger d'avoir invité madame Pina.
Cette personne, bien que venant de la gauche, a une vision réaliste des choses et les explique de façon calme et pondérée, y compris sur des sujets sensibles que l'ensemble du monde politico-médiatique et même judiciaire préfère ne pas voir quand elles contredisent les dogmes à la mode.
Rédigé par : Exilé | 29 mai 2022 à 12:43
Céline Pina a voulu dénoncer le caractère politique radical de la religion musulmane. Les conséquences sont exemplaires. Rejetée par sa famille politique, elle a été obligée de quitter une carrière politique prometteuse.
Une fois de plus, j’y vois un exemple des conséquences mortifères de la religion du désert qui s’arrange toujours pour que ce soient les autres qui pâtissent de choix désespérants.
Il faut garder en mémoire que c’est un médecin arabe qui a introduit la culture du pavot en Inde. Cette plante fut ensuite dispersée en Chine et dans le sud-est asiatique. On a fait porter la responsabilité à l’Empire britannique mais à l’origine, c’est bien un musulman qui a voulu implanter le germe qui a provoqué et entraîne encore aujourd’hui des dégâts criminels incommensurables.
Rédigé par : Vamonos | 29 mai 2022 à 11:07
Ce que j’apprécie chez Céline Pina c’est d’abord sa façon de s’exprimer tout en nuances, mais qui sait trouver les mots justes sur des sujets sensibles comme notamment le racisme et l’islamisme radical. Son différend avec Rokhaya Diallo en est la meilleure démonstration.
Par contre je ne m’explique pas bien qu’elle soit une des auteurs de la revue "Front populaire" de Michel Onfray dont les idées sont nettement moins nuancées, en particulier lorsqu’il parle d’Emmanuel Macron qu’il déteste cordialement.
Mais finalement cela permet d’apporter un peu plus de crédibilité à sa revue dans la mesure où l'excessif est toujours insignifiant.
Rédigé par : Achille | 29 mai 2022 à 10:53