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06 mai 2022

Commentaires

Bill Noir

Construire des prisons c'est déshonorant pour les humanistes, mieux vaut repêcher des migrants dans la mer.

Bill Noir

Lorsque l'État est faible les petites gens craignent.
Cette phrase n'est pas de Michelet.

Bill Noir

L'INFIRMIÉRE ET LE POMPIER 2

Devant le tournis qui s'est emparé d'une foule de gentlemen respectables j'ai revisité le spectacle. Crevant l'écran, il appert que dans le temps d'une poignée de secondes – de cette poignée de secondes qui met la France, judicienne mais pas que, en furie – le valeureux pompier, impavide, resta de marbre. Ce n'est que rentré à la caserne qu'on lui a raconté ce qui s'était passé, qu'il avait été agressé par une mauviette qui voulait lui prendre son casque, que la hiérarchie administrative, syndicale et politique exigeait un dépôt de plainte !

Un pompier c'est du solide, du courageux, de l'héroïque, du sublime souvent… il se rappelait vaguement d'une résistance à la torsion qui s'était emparée sans raisons apparentes de son tuyau d'arrosage mais en bon professionnel il savait parer à la manœuvre… il n'était pas homme à arroser n'importe quoi !

Encore heureux qu'il y ait encore en France des travailleurs imperturbables.

Bill Noir

Aujourd'hui, jour de commémoration, nous nous souviendrons avec émotion du jeune étudiant Karol Wojtyla, portant sur son dos son vieux père malade, ne sachant où fuir devant les avancées foudroyantes des armées alliées nazies et soviétiques.

Vive la Pologne Monsieur !

Marcel P

@ Pierre Durand
« On peut en effet penser que le juge a à sa disposition les moyens juridiques de punir lourdement lorsque c'est nécessaire. Quand on pense que Hager Ameur pourrait risquer jusqu'à 3 ans de prison et 75 000 euros d'amende, on se dit que la loi a pris ses précautions et s'est donnée de la marge »

Ou sinon, consultez les peines habituellement prononcées pour des délits faisant encourir ces 3 ans d'emprisonnement. Raconter ici qu'un tel quantum théorique est sévère, c'est presque à mourir de rire.

« L'individualisation des peines est un principe de notre droit. Quand devient-elle excessive ? »

La réponse à votre question est dans votre propos précédent : quand le quidam s'imagine qu'on peut réellement envoyer en prison quelqu'un pendant 3 ans lorsque, dans les faits, un délit d'emprisonnement est puni moins sévèrement qu'un petit excès de vitesse (passant par l'amende forfaitaire, qui ne punit que le citoyen à proprement parler)...

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@ caroff

Là où je veux en venir, c'est qu'il suffit de faire un tour en Finlande pour bien mesurer les limites de telles comparaisons, et des biais statistiques évidents (le plus évident étant celui de la notion d'étranger : sans aucun rapport dès lors qu'en France, on ne mesure l'étranger qu'à l'échelle d'une génération : Hager Ameur, par exemple, française, non ? Et si elle vivait dans la plupart des autres pays d'Europe, française ou extra-européenne ?).

Axelle D

@ Pierre Durand | 07 mai 2022 à 15:32

En Mai 68, les jets de grenades lacrymogène et les coups de matraques pleuvaient afin de repousser manifestants, sympathisants, journalistes, touristes ou simples passants rentrant chez eux à une heure tardive. Sans compter les canons à eau qui finissaient le nettoyage (croyez m'en, de la flotte à haute pression ça calme !) et décourageaient les photographes les plus téméraires dont j'étais, en compagnie d'un correspondant de la télévision canadienne.

Époque où il y eut tout de même un certain nombre de blessés (dont moi-même carrefour de l'Odéon) sans que l'on ait eu la moindre idée de porter plainte contres les CRS ou les gendarmes mobiles (qui ne faisaient pas de quartier et beaucoup moins tendres qu'aujourd'hui) estimant de notre côté qu'ils ne faisaient que leur travail de rétablissement de l'ordre et que toute tentative de refus d'obtempérer à la première semonce comportait des risques...

À méditer par tous ceux qui ne cessent de renverser les rôles et de pleurnicher pour trois fois rien contre les prétendus excès et exactions de policiers et gendarmes qui exercent un noble métier dans des conditions de plus en plus difficiles et ingrates.

Perso, je voudrais bien voir à leur place tous ces dégonflés, vantards, accusateurs, racailles et couards qui à longueur de temps nous envahissent et nous polluent de leurs interminables plaintes et doléances contre la police et ses présumées violences !

Stop !

Pierre Durand

@ Robert | 07 mai 2022 à 12:27

Permettez-moi de faire quelques modestes observations sur vos intéressants propos qui ont entre autres mérites celui de porter sur le sujet.

Vous semblez souscrire à la qualification de "gravissimes" par PB des faits commis par Hager Ameur.
Je n'arrive pas à croire imaginable que l'on puisse ainsi les qualifier et je m'étonne qu'il n'ait pas choisi une affaire plus convaincante que ce moustique s'attaquant à une pelleteuse.

Vous ajoutez :
"Que ce serait-il passé pour le sapeur-pompier s'il avait réagi sous les caméras en envoyant un coup de jet d'eau sur le visage de son agresseuse ? Celle-ci en aurait subi sans doute de sérieux effets et c'est bien lui qui se serait retrouvé accusé pour une réaction disproportionnée..."

Et elle l'aurait été effectivement disproportionnée, la résolution de l'incident sans y avoir recours en est la preuve. Si par accident le jet avait rencontré le visage de l'assaillante et si elle avait dû faire un séjour en chirurgie esthétique section réparatrice, la Justice aurait eu à prouver l'intentionnalité sans aucun risque de succès.

Vous ajoutez et à propos de l'affaire du Pont-Neuf : "Manifestement il n'a pas agi en "cow-boy".

Je n'en sais rien, je n'ai rien vu, ni même une vidéo d'amateur. J'attends que l'enquête le dise. Heureusement la trouille, l'affolement, la perte de sang-froid sont pris en compte dans l'appréciation de la légitime défense. Le policier a donc toutes ses chances. Lui sait ce qui s'est passé, et il vivra longtemps avec ces/ses deux cadavres.

À propos de "l'affaire Brigitte Dewèvre à Bruay-en-Artois dans les années 1970 traitée par le juge Pascal de Béthune".
Quel malheur pour cette enfant, d'abord, assassinée très probablement par un adolescent de son âge, mais aussi - dommage collatéral - pour le notaire. Celle-là d'affaire fut vraiment "gravissime" et pas seulement pour la malheureuse victime.
Le ratage a été causé par le parti pris de classe qui était dans l'air du temps dans ces années, chez les mauvais juges d'instruction comme dans d'autres professions. Il n'a pas disparu, loin s'en faut. L'extrême gauche était à la manoeuvre, ainsi que le Syndicat de la magistrature dont le juge Pascal fut un des premiers adhérents.

Ce parti pris de classe bénéficierait à Hager Ameur, mais sa cause n'en a pas besoin. Cette mère de deux enfants est enragée, il faut comprendre les raisons de sa rage et en tenir compte.
Je ne soutiens pas cette dame. Si j'en avais le pouvoir elle n'aurait pas eu l'occasion de commettre les faits.

Axelle D

medic : encore un terme emprunté à nos amis américains, qui l'utilisent eux, exclusivement, pour nommer des militaires, à la fois infirmiers et soldats spécialement formés à des tâches d'évacuation et de soins au plus près des zones de combat et qui doivent suivre une formation spécifique avant d'être envoyés sur le terrain :
Cf Department of Combat Medic Training (DCMT) à Fort Sam Houston (San Antonio, Texas).

C'est dire à quel point les manifestants d'opérette d'ici se couvrent de ridicule en se revendiquant street medic !

Giuseppe

Pendant que nous pleurnichons, que nous nous regardons le nombril, que nous larmoyons, que nous attendons comme le messie un nouveau Premier ministre, demain nous aurions encore subi la Débâcle.

Il suffit de lire les structures institutionnelles qui sont en place.

Depuis 2014 ils s'étaient préparés, ils étaient mentalement et techniquement organisés, la liberté ne se monnaye pas, nous ne savons plus ce qu'elle est:

https://twitter.com/colinlebedev/status/1522515399187009537?ref_src=twsrc%5Etfw

Nous nous occupons de collections de timbres, il faut reconnaître à EZ d'avoir relayé le fait que nous ne tiendrions que trois jours en haute intensité.
Compter sur une défense en Europe c'est se mentir, l'Europe est un archipel.
L'Allemagne a pris le coup de pied aux fesses de sa vie, il faut suivre désormais leur évolution et un revirement total de la coalition chez eux.

https://livrenoir.fr/lallemagne-se-rearme-un-tournant-historique/

Il faut savoir qu'ils ont mis sur la table pratiquement trois années de budgets de la défense de France, juste pour commencer, à terme ils vont doubler très rapidement, ils ont choisi leur camp, et quand on dégage tous les ans le budget de la défense US, ils ne vont pas faire un attelage avec une Europe qui décide à 27. Ils ont les moyens de leur protection et de s'allier avec qui le souhaite, mais ils veulent être les chefs:

https://elucid.media/economie/allemagne-deuxieme-excedent-commercial-plus-eleve-monde-balance-paiements/

Tout comme les Ukrainiens, ils montent dans les tours, et quand on fabrique les plus puissantes voitures du monde, ce n'est plus qu'une question de temps, et ils savent désormais qu'il est court.

Claude Luçon

"Convenait-il de questionner l'état psychologique pour trouver un prétexte, avec en plus un contrôle judiciaire la laissant libre ?" (PB)

Les maladies font-elles partie du droit et créent-elles des classes de citoyens plus ou moins citoyens que les autres ?
Nos magistrats font-ils partie du corps médical ?
Il semblerait que ce soit lors du procès qu'il s'agit d'établir le degré de responsabilité, pas avant !

Tous les citoyens sont-ils égaux devant la loi, ou non ?
Si oui, jusqu'au procès nos magistrats et avocats ne devraient pas avoir la tâche de jouer aux psychiatres, simplement d'appliquer la même loi et la même procédure à tous les suspects en garde à vue.
Mais nous sommes en France ! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer et surtout ne pas gâcher une occasion de perdre du temps pour argumenter, pinailler sur l'état d'âme des délinquants et criminels !

La Cour des comptes devrait étudier le coût de cette façon d'analyser un délit ou un crime en commençant par la fin !

genau

C'est peut-être ici que se joue la mise à feu du grand dérangement. Exemples précis, opinions fondées, mais aussi naïveté de bon aloi. Comment espérer une industrialisation sans chevalier d'industrie, l'organisation du pouvoir libéré de trop de tâches, sans capteurs de réseaux et organisation profitable ? Comment croire à un élan des pays vers une harmonisation sans le surgissement d'ambitions hégémoniques ?

Nous avons cru à un monde pacifié: le communisme rouge sang a démontré son impossibilité, depuis 1945. Cru à une presse objective: nous croulons sous la diffusion de nouvelles simplement fausses ou partielles qui nous obligent à un travail constant de vérifications et de recoupements, ou de temps d'écoute de commentateurs, experts, et autres augures à longueur de journée.

Ergo, nous vivons dans une organisation qui, sous des aspects d'un juridisme souvent inutile, nous est consubstantielle.
L'infinie délicatesse de nos juges et de nos journalistes s'horripile devant la moindre allusion à l'origine d'un présumé délinquant et manie l'adjectif nazi exactement comme le fait Poutine, sans aucune discrimination, bêtement.
Comment un président, fût-il contesté comme le nôtre, pourrait-il ne pas se cantonner à des propos bravaches puisqu'il a compris que rien d'autre ne pouvait lui donner un peu de temps pour respirer.

Dans ce domaine, l'urgence climatique est un monument de prétention: si l'homme en est responsable dans une proportion quelconque, c'est que sa croissance de richesse en est la cause, comme toute croissance de richesse l'est depuis la nuit des temps, mais avec des moyens multipliés par "x". Le néolithique est le commencement de la désertification forestière, comme les moines métallurgistes du XIIIe.

S'il y a une majorité d'événements naturels dans le réglage fin de l'univers, nous n'y pouvons rien et notre peur écologique n'est que la trouille de manquer de champagne, comme un médecin interdirait à un vieillard de boire du vin en prétextant une atteinte à sa santé, ainsi que l'ont fait tous les fonctionnaires hospitaliers, et les bonnes soeurs aussi.

Impasse: s'agiter occupe les esprits, faire la guerre aussi, se juger les uns les autres. Il en reste que l'accumulation des lois, contraire aux principes directeurs des rédacteurs du Code Civil et la nonchalance des magistrats envers les principes d'équilibre qui les dérangent dans leurs opinions, nous conduisent à des moments de plus en plus difficiles, alors même que la source de la vie, l'eau, rentre dans le domaine industriel.

Nous mourrons les mains pleines de papier monnaie, sur une plaque de béton sale.

Robert

De ce billet, Monsieur Bilger, je retiens ce passage qui me semble poser le vrai problème de la Justice française :
"Convenait-il de questionner l'état psychologique pour trouver un prétexte, avec en plus un contrôle judiciaire la laissant libre, afin de ne pas sévir tout de suite comme il aurait fallu et probablement tirer des conclusions indulgentes le 1er juin ? Tout a été fait pour effacer l'immédiateté gravissime de l'acte au profit d'un atermoiement dont on est sûr qu'il ne marquera pas le moindre coup d'arrêt pour les tentations du même type à venir."

Quand l'analyse psychologique l'emporte sur l'analyse sur les conséquences des faits répréhensibles commis, en réalité on tord le bras à la justice. Les citoyens français en sont profondément meurtris et finissent par le plus croire en cette institution plus prompte à condamner fermement le citoyen "standard" qui commet une infraction au fond vénielle (je pense notamment aux très faibles dépassements de vitesse) que l'auteur d’infractions graves. La proportionnalité est bien plus exigeante, de la part de nombre de magistrats, en matière de légitime défense qu'en matière de sanction de crimes et délits graves.

La mansuétude pour cette "street medic", manifestement gauchiste patentée dont la fonction prétendument médicale ne manque pas d'interroger, en est la parfaite illustration. Que ce serait-il passé pour le sapeur-pompier s'il avait réagi sous les caméras en envoyant un coup de jet d'eau sur le visage de son agresseuse ? Celle-ci en aurait subi sans doute de sérieux effets et c'est bien lui qui se serait retrouvé accusé pour une réaction disproportionnée...

Cela rejoint le cas de ce policier qui a fait usage des armes sur le Pont-Neuf, tuant deux délinquants et en blessant un troisième. Les choix opérés par les magistrats instructeurs, quelles que soient les responsabilités pénales encourues par ce policier, font de ce dernier un quidam standard traité par la Justice comme un vulgaire délinquant d'habitude.
Manifestement il n'a pas agi en "cow-boy".

On en arrive à se demander pourquoi les policiers et gendarmes sont encore armés si au moindre usage de leurs armes dans des conditions normales d'exécution de leur service, ils sont publiquement traités comme les délinquants, mais avec une circonstance aggravante du fait même d'être les représentants des forces de l’ordre chargées d'abord de faire respecter la loi, au péril de leur vie ou de celle des délinquants...

Cette inversion de la charge par l'institution judiciaire et de sa rigueur ne manque pas de générer chez le citoyen standard des doutes sur cette Justice qui ne fait plus que défendre les droits des délinquants plutôt que de s'attarder sur ceux des victimes. Ce qui me rappelle les prétentions de la victimologie dans les années 1970 à chercher des responsabilités chez les victimes, provocatrices par essence des agressions qu'elles auraient subies à cause d'un regard, de leur richesse ou de leur position sociale. Ce qui n'est guère nouveau puisque l'affaire Brigitte Dewèvre à Bruay-en-Artois dans les années 1970 traitée par le juge Pascal de Béthune en est la plus emblématique ! Et il ne me semble guère que, depuis, les choses se soient réellement améliorées. Il suffit de penser au traitement de l'affaire Adama Traoré...

sbriglia

Elle chiale à l’audience…

Ses avocats dénoncent la « vindicte médiatique « (sic !)

Pendant ce temps les femmes ukrainiennes chantent sous les bombes et résistent à la barbarie.

J’ai honte.

Pierre Durand

On peut en effet penser que le juge a à sa disposition les moyens juridiques de punir lourdement lorsque c'est nécessaire. Quand on pense que Hager Ameur pourrait risquer jusqu'à 3 ans de prison et 75 000 euros d'amende, on se dit que la loi a pris ses précautions et s'est donnée de la marge ! Et on espère en même temps que le plus nul des avocats parviendrait à lui éviter le pire.

Mais, regrettez-vous, une caste - contre le souhait de la population - serait parvenue à donner à l'avocat davantage de moyens de faire échapper son client à la sanction, que le procureur n'en a de l'obtenir.

"Acquitattor" vs "Acquitte à tort".

Vous, les juristes, savez - et ceux qui ne le sont pas en ont l'intuition - que rapprocher des affaires judiciaires pour les comparer est délicat.
L'individualisation des peines est un principe de notre droit. Quand devient-elle excessive ?
Vous invitez à s'interroger sur le compromis à trouver entre ce principe et la préservation de l'ordre social. C'est une question qui concerne en effet tout le monde et pas seulement celui qui en a fait profession.

À une extrémité il y a l'Etat totalitaire qui sacrifie à tout prix l'individu à un ordre social, à l'autre extrémité il y a l'avocat qui défend un client en faisant abstraction de l'ordre social, et au milieu il y a le procureur qui s'efforce de tenir un équilibre entre l'individu et l'ordre social.

Chacun d'entre nous est tantôt l'un tantôt l'autre, selon les causes et les circonstances.

Ce matin je me suis régalé en lisant les dernières lignes de l'éditorial du Figaro :
"On ne réunira pas la France qui se disloque par de l’argent magique, le poison multiculturaliste, les fantasmes de planification. Ce sont les vertus contraires que le pays attend : vérité économique, effort collectif, fierté culturelle, sécurité quotidienne, écologie intelligente. Demi-tour, droite !" (Vincent Trémolet de Villers)

Sans doute rêve-t-il mais s'il pouvait dire vrai.

Lucile

Certains pays infligent des peines moins longues que la France pour des crimes qui ne sont pas de sang, mais s'arrangent pour que ce ne soit pas une loterie, c'est à dire pour que tout coupable réponde de ses actes devant la justice et pour que tout condamné exécute sa peine.

L'impunité est intolérable dans la mesure où elle met en péril la notion de droit et ridiculise la justice aux yeux des délinquants comme aux yeux des gens pour qui le respect de la loi est un des piliers de la civilisation. Nous sommes arrivés sur ce point à un niveau dangereux pour la paix civile ; on demande au citoyen ordinaire un niveau de tolérance surhumain et inhumain face à la frustration que provoque chez lui la hardiesse grandissante des voyous ordinaires. Il en fait les frais tous les jours un peu plus. Ça ne peut que mal se terminer. Nous sommes presque déjà au bord de la guerre civile et je crains que les Autorités, bien qu'elles commencent à avoir peur, ne cherchent toujours à sauver que les apparences.

F68.10

@ caroff
"Je ne "m'en cogne pas" de découvrir les différences entre pays car j'aime les comparaisons internationales qui nous évitent à nous Français, centre du monde, de raisonner comme des tambours."

Et je vous en remercie chaleureusement.

caroff

@ Marcel P 21h50
"Autrement : on s'en cogne de savoir si tel ou tel autre pays incarcère plus ou moins. La seule question qui vaille est : ce type doit être, selon nos lois et principes, incarcéré ou non. Et si oui, combien de places en prison nous faut-il pour que cela se passe dans des conditions souhaitables."

J'ai donné les sources de ces statistiques et complété en disant que le taux d'incarcération dépendait bien évidemment de l'application de la loi pénale ainsi que de son contenu.
Je ne "m'en cogne pas" de découvrir les différences entre pays car j'aime les comparaisons internationales qui nous évitent à nous Français, centre du monde, de raisonner comme des tambours.

Exilé

@ Axelle D | 06 mai 2022 à 19:49
« Mais là encore avec beaucoup de précautions et de discernement, la riposte devant être bien sûr proportionnelle à l'attaque... »

Je suis parfaitement conscient de tout cela et de l'absurdité de l'invocation d'un principe théorique qui est souvent inapplicable dans le cadre de certaines situations de légitime défense, qu'il s'agisse de membres des forces de l'ordre ou de simples particuliers qui n'ont parfois d'autre alternative que de se laisser faire quitte à se faire tuer plutôt que de risquer de faire l'objet d'un procès inhumain généralement empreint d'un caractère injuste et ressenti comme tel même par ceux qui n'en sont que les spectateurs.

Mais une fois de plus, sur cette question c'est le Législateur le fautif, les magistrats - au-delà de certains tordus perclus d'idéologie gauchiste - s'efforçant de suivre la loi et son esprit.

Mais à loi idiote, justice idiote.

Michel Deluré

@ Exilé 06/05/22 18:19

Une situation telle que celle que vous décrivez peut effectivement arriver mais il ne faut pas pour autant la généraliser. J'ai pu moi-même être témoin, et je ne pense pas être le seul en ce cas, de scènes où les réactions des services de police étaient différentes de celle que vous décrivez. Tout est parfois affaire de circonstances, de lieux, d'hommes.

D'un point de vue plus général, je considère que le contexte dans lequel intervient la police n'est malheureusement pas de nature à lui permettre d'accomplir sa mission, pourtant indispensable mais particulièrement ingrate, de manière efficace et sereine.

Quoi qu'elle fasse, son action porte trop systématiquement à critiques. Elle est laxiste si elle laisse faire, elle est excessive si elle sévit ! Et si elle intervient en évitant ces extrêmes, il arrive alors que la justice se charge de mettre à mal ses résultats pour des motifs parfois fallacieux ! Avouez que, même avec la vocation chevillée au corps, il y de quoi être démobilisé.

Aliocha

Soumis, les élèves, nous dit le mélenchoniste qui n'a plus l'équilibre mental pour ne pas traiter le président de tyran tchétchène, et ne sait plus à l'image de notre hôte qu'être victime de l'hémiplégie qui, d'une mode, tenterait de fonder une conviction qui ne sait définir que des camps ennemis, sans lesquels toute action politique, notamment le maintien de l'ordre, ne sait se formuler qu'en un "ou bien, ou bien", et donne à comprendre pourquoi cette impossibilité est vouée à l'échec depuis quarante ans et risque de chuter à un retour barbare dont Marioupol actuellement n'est que le début du spectacle désastreux qui nous attend, et qui pourtant démontre toute la difficile appréciation du réel proposée par le soit-disant tyran tchétchène.

Les professeurs, notamment de langue, arriveront-ils à enseigner à ces hordes de plus en plus décérébrées par les réseaux sociaux qui ont remplacé des parents démissionnaires, eux-même victimes de la même illusion, à ne pas se soumettre aux doxas contradictoires qui ne savent se réunir que dans la bêtise binaire des conflits générateurs d'audience, où le discours politique est désormais confondu avec le slogan publicitaire qui rend obèse puis sénile ?

Ils seraient alors à la hauteur de la mission sainte qui leur est dévolue, leur permettant d'indiquer la voie rigoureuse de toute éducation, qui saurait permettre à la jeunesse d'accéder à la mission des humains qui est de savoir, en même temps, maîtriser les montures passionnelles et charnelles et les forces de l'esprit, d'accéder à l'apaisement intérieur seul à même d'équilibrer, en même temps, la relation à autrui comme l'accomplissement personnel.

Il est un pays au monde qui s'est donné, sous les quolibets de ses élites comme de ses classes populaires, un président dont un général visionnaire a permis l'élection après avoir, en même temps, su synthétiser les contradictions révolutionnaires comme réactionnaires dans une Constitution salutaire, président qui ose proposer cette voie escarpée et pourtant parfaitement dessinée par les aléas de l'Histoire, et permet universellement de répondre positivement à cette question par la réconciliation de courants qui, sinon, retourneront tout simplement à, en même temps, être bêtes et méchants.

« Il faut en finir avec le “en même temps” »

"Car cela signifie quoi ? Cela : j'estime qu'il faut en matière économique créer les conditions de la croissance et en même temps favoriser le progrès social. Produire de la richesse et, en même temps, mieux la partager. Eh bien, j'ai tort : ou bien on assume la croissance, ou bien on favorise le progrès social. L'un ou l'autre. Ou bien mieux distribuer la richesse ou bien la produire. L'un ou l'autre. Il faut choisir.

Assurer la sécurité des citoyens et, en même temps, préserver leurs libertés ? Illusion ! C'est, ou bien la sécurité assurée ou bien les libertés préservées. Pas de milieu ! Agir pour préserver la paix et, en même temps, renforcer notre défense ? Impossible ! Ou bien on préserve la paix en sacrifiant notre défense, ou bien on renforce notre défense en sacrifiant la paix.

Favoriser l'expansion économique et, en même temps, réduire les déficits publics ? Impossible ! C'est ou bien ou bien. Ou bien l'expansion et le creusement des déficits, ou bien la récession. Avoir été pendant la guerre, en même temps, antifasciste et antistalinien, rayez cela de vos papiers : ou bien fasciste ou bien stalinien ! Du coup, on ne peut être en même temps anti-Macron et anti-Zemmour. Ou bien, ou bien. Donc, Ciotti était prêt à choisir Zemmour contre Macron. Dixit donc, parmi beaucoup d'autres, le dénommé Bellamy, lequel – tenez-vous bien – est philosophe.

Ceux qui ressassent l'idiotie binaire répétitivement assénée de la répudiation du « en même temps » (ils sont aussi nombreux à l'extrême gauche qu'à droite, mais à l'envers) ont-ils réfléchi, ne serait-ce qu'une seconde, à ce qu'implique ce mantra ? Ce n'est pas sûr. Il est vrai qu'on n'est pas nécessairement ou bien méchant ou bien con. Il en est qui sont cons et méchants. En même temps."

https://www.lepoint.fr/presidentielle/jean-francois-kahn-la-droite-la-plus-hebetee-du-monde-05-05-2022-2474376_3121.php#xtmc=kahn&xtnp=1&xtcr=3

Pierre Durand

Mes interrogations à propos de l'affaire Hager Ameur ne sont pas de nature judiciaire. Elles rejoignent celles que suscitent chez moi les affaires Traoré.

Je m'interroge sur les frustrations de personnes étrangères ou d'origine étrangère qui les conduisent à un engagement politique d'extrême gauche.

Plus généralement je ressens l'engagement d'extrême gauche comme anti-français. Tout ce qui pourra être fait pour en limiter la nuisance sera pour moi bienvenu.

Narcisses

"L'illusion du "toujours moins répressif"..."

L'illusion de toujours plus d'assistance.
L'illusion de toujours moins de devoirs.
L'illusion de toujours plus de droits.
L'illusion de toujours moins de travail.
L'illusion de toujours moins d'excellence.
L'illusion de toujours plus de médiocrité.
Ouf !

Vamonos

Dans le jargon gauchiste, un street medic est un grade donné à un manifestant pour transporter du matériel de première urgence pour soigner les blessés. Dans cet univers où le blanc et le noir se confondent, on a des gentils chez les méchants et vice versa. C’est ainsi que des photographes font semblant de prendre des clichés avec des appareils qui ne marchent plus depuis longtemps. C’est ainsi qu’une femme prétend assister les blessés alors qu’elle transporte un marteau et essaie d’arracher la lance à incendie des mains d’un sapeur-pompier.
La pression de l’eau est très forte en sortie de lance. Le jet incontrôlé peut occasionner des blessures et des dégâts importants.
Ce geyser comportement devrait entraîner l’application de la loi et une justice ferme.

Marcel P

@ caroff

Je ne comprends pas la logique de votre panorama européen des « taux d'incarcération ».

C'est quoi un taux d'incarcération précisément ? Le nombre de personnes effectivement incarcérées pour un même fait ? Ou tout simplement le taux de personnes incarcérées par habitant ?
Il va sans dire que de telles statistiques n'ont absolument aucun sens si elles ne sont pas immédiatement mises en relation avec le nombre de faits constatées, la densité d'habitant.

Et je ne vais pas même dans le détail... Une statistique sur le taux d'incarcération des étrangers est évidemment complètement biaisée lorsqu'on compare des pays qui pratiquent le droit du sol par rapport à ceux qui pratiquent le droit du sang. Les prisons françaises sont pleines de Français qui ne seraient pas des nationaux, ni des Européens, dans la plupart des autres pays d'Europe.

D'une manière générale, le problème de ces statistiques, c'est comme toutes les statistiques qui touchent au pénal : chaque fait normalement devrait être pris à part. C'est d'ailleurs à ce nom qu'en France on dépénalise par le fait, par la personnalisation des peines poussées à l'extrême. Ce qui fait qu'on met un type en prison, c'est qu'il a commis un fait prévoyant une telle peine et qu'on considère que cette peine est absolument nécessaire pour qu'il s'amende ou/et qu'il ne réitère pas.
Subordonner cette question à un objectif statistique, c'est forcément dévoyer la justice.

Autrement : on s'en cogne de savoir si tel ou tel autre pays incarcère plus ou moins. La seule question qui vaille est : ce type doit être, selon nos lois et principes, incarcéré ou non. Et si oui, combien de places en prison nous faut-il pour que cela se passe dans des conditions souhaitables.

Patrice Charoulet

@ Axelle D

Vous m'interrogez. Je m'empresse de vous répondre, n'étant ni parano ni taciturne.
J'ai plusieurs amis en chair et en os. J'ai 77 ans. Deux étaient mes amis à 15 ans et sont toujours mes amis. Un était mon ami à 20 ans et l'est toujours. J'ai d'autres amis en chair et en os depuis des années.
Sur Facebook, le mot "ami" est à prendre avec des précautions. Il signifie "personne avec laquelle on peut échanger des idées, des vidéos, des photos..."
On ne peut dépasser 5 000. On peut aussi virer un "ami", quand on a des choses à lui reprocher. J'en ai viré une vingtaine. C'est un des nombreux avantages de
Facebook... outre l'extrême rareté des pseudonymes. Vive Facebook !

Axelle D

@ Exilé | 06 mai 2022 à 18:19

Ne me dites pas que vous venez juste de découvrir que les policiers de la Sécurité publique (ceux en tenue que vous rencontrez le plus souvent) ont une hiérarchie*, obéissent à des ordres stricts et doivent par conséquent se conformer à des consignes rigoureuses et pointilleuses (souvent en ravalant leur rage et rongeant leur frein) ? Et gare à eux s'ils prennent des initiatives en dehors de leurs prérogatives et sans en référer.

La seule exception étant qu'il leur est fait obligation de porter assistance à toute personne en danger, ce qui est d'ailleurs le cas pour n'importe qui. Mais là encore avec beaucoup de précautions et de discernement, la riposte devant être bien sûr proportionnelle à l'attaque... Sinon ils se retrouvent paradoxalement mis en cause avec à la clé de lourdes sanctions allant parfois jusqu'à la révocation.

*voir la chaîne hiérarchique qui n'en finit pas : officiers, commissaires, préfet, ministre de l'Intérieur s'agissant de la Sécurité publique. Quand la Justice ne rajoute pas son grain de sel en PJ avec des procureurs qui n'hésitent pas à entraver ou saboter le travail des enquêteurs...

Exilé

@ Michel Deluré | 06 mai 2022 à 16:57
« ...il est encore préférable d'éviter autant que faire se peut la commission de ce délit et donc les conséquences qui en découlent. »

Le scandale est que de nos jours il arrive fréquemment que les forces de l'ordre voyant commettre des infractions voire des délits juste devant elles se contentent trop souvent de les contempler d'un œil bovin sans réagir (par exemple quand des casseurs sont en pleine action).

Ayant un jour demandé à Paris à une patrouille de police pourquoi elle n’intervenait pas face aux cyclistes qui roulaient sur les trottoirs, je me suis entendu répondre par les agents qu'ils n'avaient pas d'ordres en ce sens.
Comme s'il fallait des ordres pour réagir face à tous les comportements dangereux imaginables.

Après, d'aucuns vont encore s'en prendre aux braves gens qui auront osé se défendre face à divers types de méfaits voire de violences sous le prétexte que seule la police serait habilitée à le faire mais qu'elle ne fait pas en pratique pour diverses raisons.
Les Français sont donc livrés pieds et poings liés à la pègre.
Est-ce normal, dans un prétendu « Etat de droit » ?

Achille

À Nancy, mercredi dernier, un homme de 37 ans a été mis en examen pour «viol sous la menace d'une arme et menaces de mort réitérées».

À noter que cet individu avait déjà été condamné en mai 2010 par la cour d'assises du Nord à vingt ans de réclusion criminelle pour avoir poignardé à 82 reprises une femme de 79 ans, alitée, alors qu'il cambriolait son domicile à Bourbourg, près de Dunkerque.
Circonstance atténuante il était sous l’emprise de stupéfiants et donc pas responsable de ses actes. Il paraît que c’est une clause de droit très utilisée par les avocats de la défense et même par les magistrats.
Bilan des courses, il n’a pas purgé ses 20 ans de prison et à peine libéré il a violé une jeune femme en la menaçant d’un couteau.

C’est certes beaucoup plus grave que cette femme qui a agressé le pompier lors de la manifestation du 1er mai. Elle risque trois ans de prison et 75 000 euros d'amende. Dur dur ! Mais elle a deux enfants en bas âge. Aussi, après une expertise médico-psychologique et un solide sermon du juge chargé de prononcer la sentence, je pense qu’elle devrait rapidement recouvrer la liberté afin de s’occuper de ses chers petits. En espérant qu’ils ne deviennent pas comme elle. Mais rien n'est moins sûr !

Bill Noir

i-MAGE
Si ça voulait marcher ces deux-là peuvent faire une longue route ensemble.

Jérôme

Le délateur sévit même sur votre blog.
Et d'un tempérament liberticide.
J'ai toujours pensé que les profs sont trop souvent de médiocres petits êtres qui font ce métier pour asséner leurs stupides avis devant des publics soumis.
Mais sur un blog d'adultes...

Axelle D

@ Patrice Charoulet

2 700 amis sur les réseux sociaux, bigre !
Croyez-moi, il vaut mieux n'avoir que quelques amis dans la vraie vie que des milliers de virtuels ou imaginaires qui n'ont même pas la qualité de connaissances ou de simples relations.

Au fait, quelle est votre définition de l'amitié ? Vous avez deux heures.

Michel Deluré

L'agression de ce pompier par cette hystérique est imbécile, honteuse, révoltante, répugnante. Elle l'est d'autant plus que le corps qui est attaqué au travers de cette agression a pour mission première de mettre le dévouement, le courage, la vie parfois de ceux qui ont choisi de porter son uniforme, au service des citoyens pour les aider, les secourir, les sauver. Quelle attitude ingrate donc que celle de cette manifestante et qui ne mériterait pas la moindre mansuétude.

Pour le reste et s'agissant du sujet sur le « toujours moins répressif », si le pouvoir est inéluctablement confronté à l'impératif d'ouvrir de nouvelles prisons, il ne peut cependant faire l'impasse sur l'analyse des causes profondes de la délinquance s'il veut lutter efficacement en amont contre celle-ci car, si le délit une fois commis doit être sanctionné et la sanction exécutée, il est encore préférable d'éviter autant que faire se peut la commission de ce délit et donc les conséquences qui en découlent.

Et sur ce second volet, le pouvoir a manifestement du pain sur la planche !

Patrice Charoulet

Une commentatrice Facebook

J'ai 2 700 amis sur Facebook. Je ne leur pas demandé pour qui ils votaient.
Une dame met des âneries après quelques mots que j'avais scribouillés ici.
Surpris, je parcours ses « mentions J'aime », souvent instructives. Je tombe notamment sur ces deux mentions: « Comité Trump France » et... « Avec Poutine » !!!!!
Dehors !

Bill Noir

i-MAGE
Au premier plan deux personnages « s'accomplissent » ! En fond de scène une longue file de photographes mobiles travaillent calmement.

caroff

Le taux d’incarcération français est dans la moyenne européenne, à égalité avec la Roumanie, la Bulgarie, l’Italie et la Grèce.

Les pays qui ont le plus faible nombre de détenus sont l’Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas, la Finlande, la Norvège (25 % de détenus en moins par rapport à la valeur moyenne européenne).

Un peu plus sévères, entre 5 et 25 % au-dessus de la valeur moyenne: l’Espagne, l’Ukraine et le Portugal…

Très sévères (25 % au-dessus de la valeur moyenne): les pays de l’ex-bloc de l’Est et, assez surprenant, l’Ecosse, l’Angleterre et le pays de Galles.

Autre statistique: les détenus étrangers et sans surprise avec les plus hauts scores de détention, s’inversent. La France , l’Italie, les Pays-Bas, la Grèce, le Danemark viennent en tête quand la Russie, l’Allemagne, la Suède et l’Ukraine ont le taux d’incarcération des étrangers le plus faible.

Il ne fait pas bon être prisonnier en France, Italie, Turquie, Belgique qui ont les densités les plus élevées d’Europe…
Les comparaisons doivent se comprendre en intégrant les différences entre les lois pénales !

Source : Conseil de l’Europe https://wp.unil.ch/space/files/2021/04/210330_FinalReport_SPACE_I_2020.pdf

Giuseppe

Deuxième personnage de l'Etat, vous voulez en faire quoi ? Peut-on penser une seule seconde que ces oiseaux sont capable d'aller au fer ?

La gérontocratie qui nous gouverne, vous la voyez à la place de Volodymyr ? La prendre avec vous pour traverser le désert ou lire une carte... À part celle du menu...

On y arrive enfin, l'Europe des lâchetés, des renoncements, de ceux qui regardent ailleurs, impertinente Ukrainienne qui nous a postillonné dessus avec ses beaux yeux, à propos de la Crimée. La cruauté du réalisme et de la réalité.

https://i.goopics.net/rdnaux.png

"L'illusion du "toujours moins répressif"..." (PB)

C'est cela l'illusion nous y sommes en permanence, nous sommes faibles et affaiblis, cela fait des dizaines d'années que l'on tourne autour du pot, on se gargarise de mots, de débats, de tout ce qui est inutile, il faut avoir lu "Soumission" de Houellebecq pour voir où nous en sommes, il le pensait c'est arrivé. Voyous, crapules et tout le reste, on en parle, parle, parle.

L'anecdote de la construction du pont de l'île de Ré, quand la décision ultime de commencer est arrivée, le pont était terminé, contesté, et depuis plus personne n'y pense, heureusement quand on efface l'illusoire qui occupe, la réalité rattrape le perenne.
Une clinique aussi, soi-disant qu'elle ne s'intégrait pas dans le paysage, j'y passe devant souvent, des débats sans fin, belle contemporaine oubliée, sans compter les services médicaux essentiels associés.

C'est désespérant ! Nous sommes devenus un pays de batouilles, pas un pays de débat et d'efficacité.
Les USA en trois jours portent les premiers obusiers depuis chez eux, je ne sais plus quel gradé a reconnu l'exploit sensationnel de cette démocratie.
Pas de chichis, de l'efficace, du construit, du qui avance, qui bouscule, pas de pleurnicheuses.

Je suis emballé/frappé de ces élus - très jeunes - d'Ukraine qui en quelques mots étalent l'essentiel, zéro blabla que du constructif, on en serait à remplir des imprimés de carburant comme le raconte Marc Bloch, eux sont en treillis et en avant ! Femmes comprises pour ne pas être en reste. En 40, la Débâcle et pas qu'en rêve, l'illusion de Munich.

"Mais ils ne sont pas seuls au monde. Pendant qu'ils se mirent dans leur belle mansuétude, une société se désespère. Je comprends celle-ci." (PB)

On n'a pas fini de pleurer.

Une vraie leçon de vie et de réalité, tout le reste est littérature, pendant qu'on nous amuse avec le choix d'un Premier ministre, ils en sont à recruter des premiers fusils pour sauver tout ce qui peut l'être. Nos vies à nous. L'Europe c'est pour demain et pas encore.

Exilé

"La surpopulation ne vient pas d'un excès de répression mais d'un manque au niveau de l'enfermement." (PB)

Il n'existe pas de petits problèmes mais seulement de grandes solutions :
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/le-danemark-d-accord-avec-le-kosovo-pour-l-envoi-de-300-prisonniers-20220427

Quand on veut, on peut.
Et que l'on ne vienne pas nous dire que le Danemark n'est pas une démocratie, lui qui pourrait nous donner bien des leçons en la matière.

Au fait, Boris a aussi de son côté émis l'idée d'envoyer en Ouganda les touristes qui poseraient illégalement le pied au pays de la Grande Charte.

Sur le même modèle, j'aurais bien suggéré à M. Dupond-Moretti d'envisager avec son homologue russe la possibilité de louer à notre administration pénitentiaire les installations spécialisées qui font le charme de la Sibérie et qui sont désormais quasiment vides de clientèle, mais j'ai l'impression que cette idée dérangeante au premier abord comme toutes celles qui sont géniales ne serait ni bien comprise ni bien accueillie surtout actuellement...

Florestan68

Cher Philippe Bilger,

Je ne peux qu'abonder dans votre sens sur un sujet dont je vous ai déjà donné mon sentiment à deux reprises.
J'avais d'ailleurs écrit à votre camarade Goldnadel que le rôle d'un avocat (hors cour d'assises) devait se borner à établir la stricte conformité de l'accusation avec les faits.

Pour le reste, une grille de sanctions exhaustive - et réellement dissuasive - devrait être strictement appliquée à tous, sauf cas exceptionnel. Comme pour le radar automatique, il faut juger selon la vitesse du véhicule et non la tête du client.

Dans un pays riche comme le nôtre, je considère que la délinquance est quasi exclusivement la conséquence de sanctions non dissuasives. Mettez en place le marteau-pilon et vous n'aurez plus besoin de policiers ni de juges !

Dans cet esprit, je rappelle cette anecdote : dans les années 70, à Liverpool, jeter un papier à terre était passible d'une amende... d'un SMIC ! Plus aucun papier à terre : le reste n'est que de la posture progressiste, avantageuse et criminogène.
Si celui qui sème le vent sait d'avance qu'il va récolter la tempête, il va préférer distribuer... des bises.

Et je vous suis parfaitement (sur TikTok) pour Olivier Marchal : il aurait dû aller dire en face son fait à Mélenchon. Ce qu'il dit à présent n'est pas à la hauteur du bonhomme.

On attend des belles âmes dégoulinantes de moraline (voir Ferry-FigaroVox) "un mur républicain" face au castriste, islamo-gauchiste, wokiste et totalitaire Mélenchon.
On risque d'attendre longtemps : c'est bien la preuve que le "système" médiatique est verrouillé par la gauche "progressiste".

P.S. Le procès du Bataclan est une véritable humiliation pour le citoyen. Subir les élucubrations - voire les accusations - des assassins est un scandale et une honte pour la justice. Une fois que la culpabilité de ces assassins est clairement avérée, une seule sanction doit s'imposer sans délai : le mur et deux balles dans la peau !

Patrice Charoulet

Ce n'est pas parce que je viens de voter pour Macron, pour éviter Le Pen à l'Elysée, que j'ai la moindre indulgence pour cette dame qui voulait empêcher un pompier d'éteindre un feu de manif, avant de le frapper au visage.
N'ayant jamais participé à une seule manif au cours de ma vie, j'ai été du premier jour au dernier indigné par le comportement des Gilets jaunes, noirs ou rouges
tous les samedis il y a quelques mois. Indigné, sans la moindre indulgence ou compréhension. Indigné par ceux qui agressent les fonctionnaires de police, qui les insultent, qui les lapident, qui brûlent des voitures, qui cassent des vitrines, qui les pillent. La loi me paraît trop douce pour les incendiaires. Un jour un immeuble brûlera et les gens qui s'y trouvent aussi. L'incendiaire, à supposer qu'on l'identifie et qu'on le juge, dira qu'il n'avait pas voulu ça.
Un peu d'imagination, incendiaires imbéciles !
J'ai dit et redit, et je le redis : il ne faut pas manifester, il faut voter les jours d'élection et ne pas vous abstenir, voter blanc ou nul. Ne ratez pas les prochaines législatives et laissez vos briquets à la maison.

Axelle D

Qu'il est loin hélas le bal des pompiers où les jeunes filles allaient parées de leurs plus beaux atours et les yeux pétillants de plaisir !

Aujourd'hui nos braves soldats du feu sont assaillis par des hystériques déchaînées casquées et blouson de cuir, éructant leur haine de l'homme et de l'uniforme.

Si Méluche est nommé Premier ministre, il pourrait peut-être proposer cette militante guerrière au rictus de hyène comme ministre de l'Intérieur. Elle aurait ainsi tout le loisir de satisfaire ses instincts de refoulée sadique, avec l'appui de son patron qui, de son côté, ne rêve que de mettre en coupe réglée tout ce qui représente ou s'apparente à l'autorité.

Jérôme

Je vous suis cher hôte. L'incapacité à prendre le taureau par les cornes a de plus l'effet désastreux de faire péter le déconomètre en termes de propositions sécuritaires toutes plus stupides et hasardeuses.
Il y a eu Valoche et l'automatisation d'une peine avant jugement pour agression de policier. Faut-il être stupide pour supprimer toute évaluation de ce qui se passe vraiment avant de sanctionner. On voit ce que ça aurait donné dans le cas, par exemple, de M. Zecler.

J'ai entendu dernièrement une proposition d'inversion de la preuve lorsqu'un gendarme ou policier fait usage de son arme. Au citoyen, voyou ou pas, de prouver que la riposte était disproportionnée. Une fois qu'il mangera les pissenlits par la racine, cas extrême, ça me semble compliqué.
Je vous rejoins sur l'idée de faire appliquer les lois, ce serait déjà pas mal.
Ça nécessite des moyens, et pour la justice et pour la police. Honnêtement, comment prendre au sérieux une équipe de Starsky et Hutch qui passe toute sirène hurlante en Berlingo Citroën.
L'arsenal répressif existe, pas besoin de monter un concours Lépine du plus débile en matière de proposition répressive.

Ellen

On n'entend plus personne dire "j'ai confiance en la justice de mon pays". Dans une France épuisée, fracturée et ruinée, la violence a pris le dessus.

Pourquoi faire appel au psychiatre pour les délinquants violents commis sur les pompiers venus pour secourir ? c'est de l'argent jeté par la fenêtre, pour un résultat nul.

Voici un cas parmi des centaines d'autres:

Un homme, condamné en 2010 à vingt ans de réclusion criminelle pour le meurtre d’une femme de 79 ans tuée de 82 coups de couteau durant le cambriolage de son domicile en Meurthe-et-Moselle, a été libéré de prison sept ans plus tôt. Cet homme de 37 ans a récidivé. Les deux premiers psychiatres supposés experts avaient déclaré lors du procès: "risque très faible de récidive"… Il a finalement été interpellé par la police ce lundi 2 mai après avoir commis un viol dans la rue avec menace d'un couteau sur une jeune femme de 22 ans. Il est incarcéré en préventive. Jugement dans combien de temps ? 2, 3 ans ? Alors qu'il a reconnu les faits, prétextant (coup classique) que ce jour-là il a pété un plomb. Comme disait un magistrat "il n'avait qu'à ne pas suivre le court-circuit".

Si rien ne s'arrange dans les deux premières années de son second mandat, il est certain que Macron sera emporté dans la tourmente profonde avec tous ceux qui l’ont rallié en trahissant leur parti. LFI et ses islamo-gauchistes révolutionnaires ne seront pas en reste. Le baril de poudre sur lequel nous sommes assis pourra s'embraser dès la première étincelle.

Il reste à la droite traditionnelle LR encore un joker à jouer pour se reprendre. Demander un prêt de 40 millions à Joe Biden ou à une banque américaine aux USA au taux de 0 % sur vingt ans. Bel investissement pour sauver la démocratie, sans faire de guerre. Il n'est pas interdit d'y croire. Qui ne demande rien n'a rien.

P.-S.: Valérie Pécresse a bien fait de renvoyer les 2 000 euros de don au porteur de Kärcher de marque Sarkozy. Défiscalisés bien sûr de 66 %.

Marc Ghinsberg

L'éditorial du Monde n'est pas accessible à tous, il faut être abonné. Voilà le constat que fait son rédacteur :
"Alors qu’en France plus de 105 personnes sont incarcérées pour 100 000 habitants, elles ne sont que 76 en Allemagne et 58 aux Pays-Bas. Ce contraste saisissant s’explique par une politique pénale très différente : dans ces deux pays, la justice incarcère bien plus de personnes chaque année, mais pour des durées moyennes nettement plus courtes qu’en France. À infraction égale, les peines infligées sont aussi plus courtes et les amendes beaucoup plus fréquemment utilisées."
Une réalité dérangeante comme diraient d'aucuns.

Pierre Durand

Je n'ai aucune sympathie pour Hager Ameur. Mélenchoniste, gilet jaune, anti-passe, anti-vax, elle n'a rien pour me plaire. Dans cette liste je n'approuve que la révolte de Jacline Mouraud, avant sa récupération par l'extrême gauche.

J'ai regardé la vidéo et je vois des faits répréhensibles mais je n'arrive pas à être outré. Elle tape le plus violemment qu'elle peut, avec ses mains, sur un pompier casqué !
D'après la presse, Hager Ameur risque trois ans de prison et 75 000 euros d’amende. Bien sûr personne ne demande de lui infliger le maximum prévu. Les avocats vont expliquer. "L'accusateur public" va défendre l'ordre social. Le juge va apprécier, en fonction de la personnalité et des antécédents. Dur métier.

Elle aura une énième sanction très très légère et je n'aurai rien à redire.
Je suis étonné que l'on puisse imaginer vouloir l'incarcérer dans l'attente de son procès. Je ne connais pas les détails de l'affaire de Nîmes mais je pense que les faits peuvent facilement avoir été plus graves que ceux commis par Hager Ameur.

En revanche je suis outré par celui-ci de fait divers que je lis sur le site de Nice-Matin en accès partiel:
https://www.nicematin.com/justice/le-chauffeur-de-bus-ivre-qui-a-provoque-un-accident-a-nice-etait-un-multirecidiviste-765116
donc:
un chauffeur conduit son bus en état d'ébriété évident. Les passagers tentent de l'obliger à s'arrêter, ce qu'il finit par faire non sans avoir embouti plusieurs véhicules au passage.
Ce qui me choque le plus c'est le palmarès de l'individu:
à 42 ans il est déjà passé plusieurs fois devant la justice. Il a été condamné 9 fois, dont une fois en 1998 pour homicide volontaire au volant d'un véhicule. Il a tué ! Il a été condamné pour cet homicide à un an ferme (!?), et encore à quatre mois en 1999 pour blessures involontaires, et encore à huit mois, en juin 2009, pour avoir provoqué un accident avec délit de fuite.
"En mars 2010, nouveau passage devant la justice pour conduite sous l’empire d’un état alcoolique. L’homme avait également été condamné à trois ans de prison pour trafic de stupéfiants en 2006, ainsi que pour deux vols en 2004 et 2005. "
Et il a été embauché en CDI par la régie des transports publics !

On a, en effet, un problème avec la Justice.

Louis

J'aime bien l'idée de Michelet: "Lorsque l'État est faible, les sorcières apparaissent". Cependant il serait souhaitable à mon avis (mais je n'y connais rien) de revoir le barème et l'exécution des peines car je pense que la prison n'est pas toujours la solution.

Exilé

"...considérant que le plus urgent était de différer et de ne pas sanctionner d'emblée un comportement pourtant doublement répréhensible à cause de la qualité de la victime et de celle de l'auteur" (PB)

Si l'on met de côté la malhonnêteté de certains magistrats se refusant à condamner au nom d'une idéologie malsaine des actes qui devraient logiquement l'être, tous ces atermoiements ou faux prétextes pour ne pas le faire ne traduisent-ils pas aussi une inquiétude d'une autre partie des magistrats exerçant par exemple leurs fonctions à certains endroits du territoire plus gangrenés que d'autres par la violence et craignant pour leur propre sécurité, surtout à l'occasion de ces procès où le public est constitué d'amis des prévenus se constituant après l'audience en comité chargé de menacer ou d'insulter à la sortie du tribunal les divers acteurs du procès ?

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