Longtemps la fraude fiscale a été le sport national français. Elle a été remplacée par le dénigrement de la magistrature, qui à l'évidence a pris une place considérable dans le débat public. Il semble que les attaques, qu'elles émanent du pouvoir, des intellectuels et des justiciables mécontents (ceux qui ont gagné se taisent), aussi injustes qu'elles soient, seront accueillies dans le climat actuel avec une sorte de lamentable jubilation.
Mais les temps ont changé.
Non pas parce qu'on aurait compris que la Justice et ceux qui la servent sont fondamentaux pour la démocratie et qu'à ce titre ils ont droit à des égards républicains autant, voire plus, que ceux qui sont dispensés à d'autres institutions, à d'autres services publics.
Sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, des "petits pois" aux dérèglements politisés de l'état de droit, avec le concours d'une haute hiérarchie complaisante, la magistrature a été peu considérée. Il faut au moins reconnaître à l'ancien président une franchise qui ne dissimulait pas son hostilité : il ne cherchait pas à faire croire qu'il éprouvait une forte empathie pour le corps judiciaire qu'il percevait comme un empêcheur d'agir en rond ; et d'ailleurs ses critiques, avant même qu'il soit élu en 2007, étaient souvent pertinentes, je les ai approuvées et nous n'étions pas nombreux à le faire.
Laissons de côté la présidence de François Hollande qui n'ayant pas dans son for intérieur une vive estime pour les magistrats, a trouvé le moyen de leur imposer une garde des Sceaux, Christiane Taubira, à la fois nuisible et inactive, le verbe poétique tenant lieu de tout.
Emmanuel Macron, derrière la soie et le velours d'une apparence démocratique, est probablement le chef d'Etat qui au travers de mille signes - dérisoires et importants - a mis le plus en branle une opposition concrète et constante à l'encontre de la magistrature. Tant par d'étranges processus de nomination - on se rappelle comment Rémi Heitz avait été choisi comme procureur de la République à Paris même s'il n'a pas démérité à ce poste - que par des vexations signifiant le peu de crédit qu'il attachait à son rôle de garant de l'indépendance des juges et des procureurs.
Faut-il encore rappeler la provocation de la nomination comme ministre de la Justice d'Eric Dupond-Moretti qui s'était distingué comme avocat par sa détestation de la magistrature ? Convient-il de dénoncer à nouveau le scandale de son maintien place Vendôme ? Comment qualifier cette double péripétie politique et gouvernementale autrement que comme un acte de guerre à l'encontre d'une institution qu'on veut bien célébrer formellement mais sans le moindre respect concret ? Comment ne pas s'indigner que les magistrats du Parquet se voient contraints d'être sous les ordres d'un ministre mis en examen et susceptible d'être renvoyé devant la Cour de justice de la République pour des conflits d'intérêt ? Ce qui conduit à cette situation étrange, dès sa nomination et son renouvellement, de devoir confier au Premier ministre la charge de certains dossiers problématiques le concernant...
Ce n'est pas tout. Dans une excellente et très éclairante double page du Figaro, on apprend qu'un certain nombre de griefs seraient adressés aux chefs de la Cour de cassation - Chantal Arens et François Molins -, notamment parce que conviés la veille de l'investiture du président réélu, ils n'avaient pu y assister et ne s'y étaient pas fait représenter. Il paraît également que les réquisitions de renvoi du ministre devant la CJR n'auraient pas dû être annoncées au moment où le nouveau gouvernement se composait.
La magistrature reçoit donc des leçons de politesse républicaine et d'opportunité politique. Ces mises en cause sont assez comiques quand on n'a jamais entendu le président de la République inviter le garde des Sceaux à mettre un bémol à des propos et à des pratiques qui rendent impossible tout dialogue entre les organisations syndicales de magistrats.
Qu'on n'impute pas l'absence de cette concertation aux magistrats qui n'auraient pas accueilli à bras ouverts EDM alors que ce dernier a toujours été l'agresseur et qu'il n'était écrit nulle part que les premiers devaient par masochisme applaudir le second !
Les temps n'ont pas changé sur le plan de la démagogie antijudiciaire.
Mais parce que depuis quelque temps la magistrature a décidé de ne plus tendre l'autre joue. Parce que souffletée elle a pris le parti sinon de résister du moins de manifester une opposition ferme à tout ce qui n'avait pour finalité que de la réduire, de la banaliser et de l'offenser. Parce que Chantal Arens et François Molins ont su par leurs interventions qui n'ont jamais dépassé la mesure démocratique, porter haut l'honneur de la magistrature et pour une fois susciter un consensus que certains de leurs prédécesseurs n'avaient pas mérité par leur connivence soumise et leur souci de davantage ménager le Pouvoir que de défendre la dignité des magistrats.
Ce qui est apparu insupportable à l'autorité macronienne - si totalitaire au fond - tient au fait que cette haute hiérarchie judiciaire a réagi, répliqué, riposté, récusé et que loin du masochisme, elle n'a plus tendu l'autre joue.
Tant de reproches absurdes sont faits à la Justice à cause d'un populisme faussement élégant, qu'on peut être tenté de ne pas reconnaître les torts de celle-ci. Ce n'est pas ma pente et cet hommage que je rends à une institution n'est pas exclusif de tout ce qu'elle aurait à changer dans ses pratiques et sa perception des justiciables.
Mais, pour que nous ayons une chance à la fois de ne plus avoir à mener un combat permanent pour la reconnaissance effective de ce que nous avons à apporter à la pacification d'une société et d'avoir la lucidité de se pencher sur nous-mêmes sans complaisance ni corporatisme, l'une des conditions essentielles serait qu'on nous fasse l'honneur politique de nommer un vrai, un authentique ministre.
Et de ne plus nous prendre pour des mous et des dépendants.
Ce serait au moins un début.
@ sbriglia
À ne pas confondre avec du charolais bien saignant !
En écho à votre quart d'heure, c'était le mien côté cuisine et "accessoirement" cordon bleu (moins les bas de même couleur, of course !).
Rédigé par : Axelle D | 16 juin 2022 à 15:37
« Sans parler de certains services où policiers et gendarmes travaillent de concert. »
Rédigé par : Axelle D | 16 juin 2022 à 00:40
Et même, parfois, de conserve, un tireur protégeant l’autre…
C’était mon quart d’heure Charoulet, Mary !
Rédigé par : sbriglia@Mary | 16 juin 2022 à 13:58
@ Pierre Durand | 16 juin 2022 à 09:31
Je lui ai coupé le sifflet à ce pauvre Monsieur Durand et je l'ai vexé !
Au fait je n'ai même pas le niveau gardien de la paix n'ayant jamais passé le bac...
Mais je sais écouter et connais la musique (au sens propre comme au figuré).
Rédigé par : Axelle D | 16 juin 2022 à 10:37
@ Axelle D | 16 juin 2022 à 00:40
Je vous remercie de m'honorer de votre commentaire de mes modestes écrits.
"On voit le niveau !"
On voit surtout le vôtre, mais je vais vous dire deux mots quand même.
"C'est le gars qui ne voit la police et la gendarmerie qu'à travers ses feuilletons télé favoris où ce sont les hauts gradés qui filochent les voyous et mènent l'enquète de bout en bout ! Risible !"
C'est la fille qui quand vous la lisez vous comprenez enfin ce que vous avez voulu dire. À défaut de faire rire, c'est sain, cela rend modeste.
"En outre il n'a jamais entendu parler des zones dévolues à chacune de ses unités..."
Maintenant c'est fait. Me voici au courant d'un secret bien gardé de l'organisation des services de police et de gendarmerie de mon pays.
À vous lire on sent la spécialiste des questions de police, niveau gardien de la paix.
Vous ne vous rendez pas compte que lorsque vous parlez de la Police, que vous aimez bien, à juste raison, et que vous souhaitez défendre, à tort car mon message ne l'attaque pas, vous la desservez ? Elle devrait porter plainte.
"Sans parler de certains services où policiers et gendarmes travaillent de concert…"
…et les délinquants se retrouvent au violon.
Rédigé par : Pierre Durand | 16 juin 2022 à 09:31
@ Pierre Durand
Point de comparaison avec les US: 7 millions de dollars pour une seule des victimes d'un accident en 2017.
450 000 euros en France d'amendes pour Brétigny pour 7 morts et des centaines de victimes. 7 millions pour une seule victime aux US.
Les indemnisations en France semblent être de l'ordre de 100 000 euros par personne.
Rédigé par : F68.10 | 16 juin 2022 à 00:40
@ Pierre Durand | 15 juin 2022 à 15:24
On voit le niveau !
C'est le gars qui ne voit la police et la gendarmerie qu'à travers ses feuilletons télé favoris où ce sont les hauts gradés qui filochent les voyous et mènent l'enquète de bout en bout ! Risible ! En outre il n'a jamais entendu parler des zones dévolues à chacune de ses unités, côté police nationale les grandes agglomérations comprenant les secteurs les plus sensibles et côté gendarmerie les petites villes et zones rurales.
Ce qui explique que la police nationale ait à traiter plus de 80 % des problèmes liés à la grande délinquance et aux trafics en tout genre.
Sans parler de certains services où policiers et gendarmes travaillent de concert.
Rédigé par : Axelle D | 16 juin 2022 à 00:40
Et si on parlait de l'accident ferroviaire de Brétigny qui se déroule en ce moment, des responsabilités écartées pour "faute non caractérisée" et de la responsabilité retenue de la SNCF.
La SNCF ce sont des ouvriers qui exécutent plus ou moins bien des tâches, et des cadres qui en programment et vérifient l'exécution.
Tous ces gens-là ont des noms, on ne les voit pas publiés.
Cela est de la responsabilité de la Justice.
Ce qui est de la responsabilité des Politiques c'est de fixer le montant de la réparation des préjudices, question qui ne concerne pas ce billet mais que je mentionne au passage. Combien auraient perçu les victimes aux USA ? Pourquoi une telle différence ? Ce n'est pas de la bonne justice.
Les problèmes de la Justice vus du côté des justiciables, c'est intéressant aussi.
Rédigé par : Pierre Durand | 15 juin 2022 à 20:29
@ aux amis et protecteurs zélés de la Police nationale
Pierre Durand n'a aucune hostilité envers la Police nationale, même si je préfère de beaucoup la Gendarmerie. Pour la Police j'aime beaucoup le commissaire Maigret, alors dès qu'un flic lui ressemble il bénéficie de son aura.
Ce matin j'ai appris que des policiers ont été amenés à poursuivre une camionnette conduite par des passeurs et dans laquelle se trouvaient des immigrés clandestins. Les policiers ont tiré. La camionnette s'est arrêtée. Les passeurs ont filé. Un migrant a été retrouvé gravement blessé d'une balle dans la tête, l'autre avec une blessure de moindre gravité.
Ce que je veux dire, c'est qu'il n'est pas acceptable que la Police blesse gravement un clandestin à la tête si c'est pour l'envoyer chez le neurochirurgien aux frais du contribuable. Donc je me plains, que cela plaise ou pas aux destinataires de ce message, que la Police ne soit pas plus performante au tir.
Je me plains également amèrement qu'elle ait laissé s'échapper les passeurs. Si les policiers se sont retrouvés à court de balles il faut revoir les dotations.
Tout cela n'est pas très glorieux, Messieurs de la Police.
Le contribuable peut accepter de verser quelque chose pour une participation à un forfait de fosse commune mais je n'accepte pas d'avoir à payer ma part de deux notes d'hôpital, dont une salée de neurochirurgie, sans même être sûr que le délinquant ne récidivera pas.
À ce propos le neurochirurgien justifiera sa note en disant que c'est un travail très délicat de ses petits doigts. Je lui réponds que la dentellière aussi et elle est beaucoup moins gourmande.
Avis à la population, et en particulier aux neurochirurgiens. Il va falloir que cela cesse.
Rédigé par : Pierre Durand | 15 juin 2022 à 15:24
@ sbriglia| 11 juin 2022 à 14:35 (@ Savonarole)
"Enfin, Savonarole, pas vous, pas ça !
Oublier Dirk Bogarde et George Sanders !"
Mea culpa ! Je les avais oubliés d’autant que Pierre Durand souhaitait clore ce hors sujet cinématographique.
George Sanders était un voisin, il s’est suicidé en Catalogne à Castelldefels, il avait laissé un mot pour expliquer sa décision : « Je m’ennuie », un sommet de l’humour britannique…
Rédigé par : Savonarole | 12 juin 2022 à 12:16
Vous et moi serons mis, un jour ou l'autre, dans un cercueil. Pas de quoi pavoiser.
Vous et moi avons eu un début des plus modestes : rencontre d'un spermatozoïde, le plus rapide de la bande, et d'un ovule.
Le 22e jour, vous et moi étions gros comme un grain de blé.
À cinq semaines vous et moi mesurions de 5 à 8 millimètres.
Qui peut vraiment faire le faraud ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 12 juin 2022 à 09:39
@ Pierre Durand | 10 juin 2022 à 20:46
Eh oui, il y a des types qui commettent durant des années des crimes sexuels ou autres au nez et à la barbe de leurs parents, amis et voisins, sans se faire prendre ni même soupçonner !
Vous viendrait-il pour autant à l'esprit de mettre en cause "l'efficacité" de tel ou telle pour traquer et faire découvrir ce genre de prédateur ou criminel en série dont la spécificité est essentiellement de tromper et duper à longueur de temps, à commencer par leur entourage, et se faisant passer ainsi habilement pour monsieur toulemonde au-dessus de tout soupçon.
Faites gaffe quand même, peut-être vous est-il arrivé de croiser vous-même sans vous en douter la route de l'un de ces individus insoupçonnables, "apparemment" brave type serviable et apprécié de tous jusqu'à ce que... et n'y avoir vu que du feu. Comme des tas de gens, prétendument connaissant bien ce genre d'homme ou de femme, et prêts à les défendre mordicus à la moindre critique ou suspicion !
À moins que cela ne vous pende au nez !
Rédigé par : Axelle D | 11 juin 2022 à 18:07
@ Savonarole | 11 juin 2022 à 02:14
Enfin, Savonarole, pas vous, pas ça !
Oublier Dirk Bogarde et George Sanders !
Rédigé par : sbriglia@Savonarole | 11 juin 2022 à 14:35
@ Pierre Durand,
« D'abord l'enquête : 30 ans à commettre des crimes sexuels dans le même coin ! Cela interroge sur l'efficacité de la police. »
Ou alors on félicite sa ténacité.
Une police inefficace aurait eu jeu facile de ne faire aucun rapprochement entre le premier fait pour lequel ils ont pu avoir des pistes convaincantes et la masse des autres.
Combien de tueurs ou violeurs en série ont été arrêtés rapidement... c'est à dire avant qu'ils puissent devenir sériels ?
Pour s'interroger sur l'efficacité de la police, il faudrait au moins pouvoir donner quelques exemples de pistes qui n'auraient pas été explorées ou mal exploitées.
Sinon, on est dans la droite ligne de l'air du temps dénoncée par monsieur Bilger dans son billet récent.
Rédigé par : Marcel P | 11 juin 2022 à 12:01
@ Savonarole
J'apprécie aussi beaucoup le cinéma anglais. Le noir et blanc ne me fait pas peur, loin de là. Les films des années soixante sont comme vous les avez évoqués.
De l'époque mais sacrément plus détendu : Michael Caine dans The Ipcress File (1965) du canadien Sidney Furie 7,2/10.
Les séries anglaises d'aujourd'hui sont un régal.
"Est-ce bien raisonnable ?" (Truffaut, vous devez savoir où).
Ni vous ni moi ne voulons abuser de l'extrême tolérance dont nous avons bénéficié jusque-là. Nous pouvons clore la page cinéma sans regret.
Merci des bons moments.
Rédigé par : Pierre Durand | 11 juin 2022 à 10:32
Savonarole c’est le Jean Dutourd du blog. Une culture époustouflante aussi bien en littérature que dans le 7e art. Impressionnant !
Et dire que ces échanges savants avec Pierre Durand sur les films cultes des années 60 sont partis de la définition par Ellen d’un "bel homme".
Trois acteurs américains qui, certes, respectent les canons de beauté virile définis par cette dame.
Je pense toutefois qu’en France et en Italie notamment, elle pouvait trouver des vedettes de cinéma qui remplissaient ses critères. Je pense à Alain Delon à 30 ans, ou Marcello Mastroianni. Pas mal non ?
Rédigé par : Achille | 11 juin 2022 à 09:51
@ Pierre Durand | 10 juin 2022 à 16:09
River of No Return, excellent choix, on n’est jamais déçu avec Bob Mitchum.
Toutefois un cinéphile, comme vous semblez l’être, ne peut ignorer le cinéma anglais des sixties, ce que l’on a appelé la génération des « angry young men », les jeunes hommes en colère. Certes, c’était en noir et blanc, sans CinemaScope…
Voyez Tom Courtenay ou Alan Bates, Michael Caine, et le sublime Albert Finney dans Saturday night and Sunday morning, Samedi soir, dimanche matin, une somme sur l’Angleterre de ces années-là. Ou bien Laurence Harvey et Simone Signoret dans Room at the Top, 1959, titre traduit cocassement en français par Les chemins de la haute ville…j’en ris encore…
Bref, un cinéma triste, mais qui en disait long sur le Royaume-Uni de ces années-là.
Rédigé par : Savonarole | 11 juin 2022 à 02:14
Parlons un instant du violeur de la Sambre qui passe devant les assises ces jours-ci.
D'abord l'enquête : 30 ans à commettre des crimes sexuels dans le même coin ! Cela interroge sur l'efficacité de la police.
Le procès arrive.
- Le Président : on va essayer de vous comprendre. Pourquoi faisiez-vous cela ?
- L'accusé : euh... je ne sais pas... je ne saurais vous dire.
- Le Président : vous aviez des pulsions ?
- L'accusé : euh...
Je ne considère pas utile de s'interroger s'il a eu des pulsions ou pas. Pour moi, d'abord cela ne veut rien dire, la sexualité c'est une pulsion, et heureusement, ça aide. Le Président aurait pu lui demander aussi s'il entendait des voix. Moi, il y a longtemps, j'entendais toujours la voix de Marilyn mais depuis déjà quelque temps je deviens sourd.
Il a à son palmarès 17 viols (je laisse tomber les agressions sexuelles). On lit qu'il reconnaît la plupart des faits. Vous en prenez un ou deux où il n'y a aucun doute sur la culpabilité. Vous ouvrez le code à la page des viols. Vous lui mettez le maximum vu la quantité. Et demain c'est fini.
Je remplace le Président.
- Pierre Durand : Reconnaissez-vous les faits de viols n° 1 à 17 ?
- L'accusé : pas le 5 et le 14.
- Pierre Durand : Les autres, oui ?
- L'accusé : oui.
- Pierre Durand : attendez, je demande à mon voisin qui connaît bien le bouquin.
- Pierre Durand à son voisin qui est toqué : alors ?
- Le voisin : Personne ne s'est plaint d'avoir été tué ?
- Pierre Durand : non, non.
- Le voisin : alors c'est 20 ans.
- Pierre Durand : bon, vous avez 20 ans.
- L'accusé : je le savais, je le savais, quand on aime on a toujours 20 ans.
Rédigé par : Pierre Durand | 10 juin 2022 à 20:46
@ PB
Vous n'avez pas besoin que l'on vous précise que si l'on n'est pas très enthousiaste des fonctionnaires de la Justice c'est, par exemple, à cause des bandes d'enregistrement de la vidéosurveillance du Stade de France qu'ils n'ont pas réclamées et dont le contenu a été écrasé par les nouvelles images, puisque le système est constitué d'une boucle, ce qui est parfaitement normal. Il n'est pas nécessaire de rechercher une conspiration.
On se dédouane en disant que la procédure à l'initiative du préfet n'incluait rien qui aurait conduit à saisir ces bandes. On comprend cette excuse. Elle fait partie du problème.
C'est lamentable. Qu'ils se répartissent les responsabilités entre eux, je m'en balance. Il n'y en a pas au moins un là-dedans capable de penser par lui-même et de prendre une initiative ?
Le système a perdu il y a déjà longtemps la capacité de trier les bons, les mauvais et les moins mauvais. Il ronronne en attendant la paie.
Tiens, je vais me regarder un Robert Mitchum, il n'y a plus que ça qui me permette de supporter. Ce sera River of No Return (1954) de Preminger avec Marilyn évidemment. Chef-d'oeuvre, pas vrai, Savo ? J'en connais des passages par coeur, mieux que La Cigale et la Fourmi.
Rédigé par : Pierre Durand | 10 juin 2022 à 16:09
Il y a des personnes qui tant qu'elles ne parlent pas du diable de Tasmanie laissent de la place pour le doute mais dès qu'elles en parlent le doute n'est plus permis.
Un million d'animaux disparaît chaque jour en Australie - je dis bien un million et je dis bien chaque jour - du fait des chats sauvages dont la prolifération était entre autre limitée par le diable de Tasmanie, et il se trouve que cela me préoccupe beaucoup et que je l'ai vérifié sur place au cours de trois séjours.
C'est immense l'Australie, ça fait beaucoup de chats sauvages. Ils n'ont plus de prédateurs, le dernier ayant été le diable de Tasmanie. Il y a bien une race originale de chiens sauvages, les dingos, qui ont de bonnes dents mais leur nombre limité et localisé fait qu'à l'évidence ils ne sont pas une solution. Partout les Australiens mettent du poison spécifique mais les chats sont malins et l'on n'arrive pas à en limiter le nombre autant que nécessaire.
Le diable de Tasmanie est lui-même menacé d'extinction et c'est pour essayer de sauver une espèce que les Australiens font tous ces efforts. Ont-ils vraiment l'espoir d'en rétablir la population en grand nombre ? Dans ce cas c'est une course contre la montre.
Je signale, comme demandé par une étoile, le lien ci-dessous qui peut causer un oedème de Quincke aux sujets très, très mais vraiment très sensibles, en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire. Je sais qu'il y en a. Je mets même deux étoiles ** on est doublement prévenu.
https://www.europe1.fr/societe/en-australie-le-diable-de-tasmanie-a-ete-reintroduit-apres-3000-ans-de-disparition-4047626
lien déjà cité par mon compagnon de blog F68.10 que je salue à cette occasion.
J'en extrais la seule partie lisible sans risque démesuré, mais, revers de la médaille, ce n'est pas la plus facile à comprendre.
"Régulation des populations de certaines espèces
Il s'agit aussi de rétablir l’équilibre des populations animales locales, car le diable de Tasmanie n’est en effet qu’une composante du bestiaire austral. Ce petit marsupial est la meilleure solution naturelle pour réguler les populations de renards et de chats australiens qui sont en train de décimer les 40 espèces de mammifères menacés dans le pays.
Le cas du diable de Tasmanie est un exemple parfait du risque encouru par tout un tas d’espèces lorsqu’un maillon essentiel de la chaîne alimentaire est menacé. Or, avec le retour du diable, c’est l’ensemble d’un écosystème qui va pouvoir se reconstituer sans que nous ayons besoin d’intervenir à nouveau."
À ce propos, l'Australie reste un pays merveilleux pour la photographie animalière, mais la chute générale du nombre des espèces depuis au moins une décennie est très importante, je devrais dire catastrophique mais je me retiens à cause des personnes sensibles. Elle est due à de multiples facteurs. La disparition du tigre de Tasmanie en est un, comme très savamment expliqué dans l'article cité pour qui peut l'affronter, mais il est loin d'être le seul et sa disparition remonte déjà à loin. La particulière fréquence et la violence dernièrement des inondations et les incendies a causé des ravages dans la faune et dans la flore.
Le capital de départ étant fantastique il reste encore beaucoup à voir pour les amateurs. L'Australie de la brousse, le bush ou l'outback comme ils disent, reste pour moi le paradis sur terre. Je connais de multiples endroits où, je vous l'assure, la vue portant sur des centaines de kilomètres dès que l'on se trouve au sommet d'une colline, on ne voit que des nuances de vert, pas même un hameau, et on ne peut qu'avoir l'impression d'être à l'aube du monde. Évidemment il ne faut pas avoir amené avec soi un car plein de touristes mais ceux-ci, peu nombreux, se concentrent dans quelques endroits eux-mêmes peu nombreux qui gardent malgré tout un grand intérêt, c'est d'ailleurs pour cela que les touristes y sont.
Il faut être deux, c'est un minimum et un maximum. Ève et Adam. Le serpent est fourni par l'Australie qui est célèbre pour cela mais il est difficile de les voir car la plupart fuient l'homme et sont au fond d'un trou ou d'une crevasse depuis plusieurs minutes avant votre arrivée. Cela n'empêche pas d'être sur ses gardes au cas où, manque de chance, on tomberait sur un sourd, mais c'est plutôt rare ; chez cette espèce les sourds ne font pas long feu.
C'est promis je ne parlerai ni des serpents, ni des araignées, ni des crocodiles, ni des méduses. Le Web fournit une foule de renseignements à ce sujet pour peu qu'on ajoute l'adjectif "australien".
Ce blog n'est pas le lieu pour en dire davantage, mais sachez qu'il en reste dans l'encrier. Je pourrais vous raconter 35 000 km sur les routes, les affûts pour photographier surtout les oiseaux, la recherche des koalas, des échidnés, des wombats, l'art d'utiliser le télé-objectif, pas celui du smartphone, du gros, ma folle imprudence avec un casoar, une frousse en dépassant un road train de 52 mètres (3 remorques, 100 tonnes), et deux Français "un peu" égarés dans le bush en bord de mer avec la marée qui monte. Toujours à deux, Madame Durand et moi, seuls au monde là-bas, au paradis avant l'heure.
Les joues d'un magistrat n'en auront jamais vu autant. Et j'ai du respect pour F68.10.
Salut, l'ami.
Ah, j'oubliais duvent : merci d'avoir apporté votre diable, et meilleure santé.
Ah! la lie.
Rédigé par : Pierre Durand | 10 juin 2022 à 11:52
@ Savonarole | 08 juin 2022 à 22:29
"Nous avons les mêmes goûts cinématographiques."
Cela me fait bien plaisir.
Peu après avoir écrit ce couplet sur le ciné, j'ai pu constater que Pushover était en accès libre, en VO et en bonne qualité sur YouTube ici :
https://www.youtube.com/watch?v=CKU8kMSAZRs
Le film commence par 3 minutes de prologue (le hold-up), puis vient le générique, puis à partir de la minute 04:30 la scène avec Kim Novak.
"A Cat..." y est aussi mais la qualité est dégueu...
"Picnic" n'y est pas. Quel film ! La profondeur du message sur la vie.
Je n'ai pas besoin de YouTube, j'ai ma collection personnelle numérisée.
Message plus personnel : dans le billet du 4 juin "Les magistrats..." vous m'avez adressé une réponse et vous citez Ferdinand Lop. J'ai répondu à mon tour le 06 juin 2022 à 17:19. J'ai mis une ligne pour vous et l'album de la Comtesse (il manque "une") :-)
Rédigé par : Pierre Durand | 09 juin 2022 à 17:56
@ duvent | 09 juin 2022 à 08:54 (@ F68.10)
"Je vous le demande comme une faveur, signalez-moi, je vous en prie, par une petite étoile, les illustrations horribles que vous mettez à disposition, de façon à ce que j'évite soigneusement de les consulter, je suis excessivement émotive, sans quoi j'aurais pu être bouchère ou chirurgien de l'ensemble du corps charnel..."
Pour l'ensemble du corps charnel je ne sais pas, mais permettez-moi de vous féliciter pour votre auto-ablation du cerveau vraiment pas ratée.
Ce n'est pas grave, je vous lis, et je vois un être sensible. Ne regrettez pas d'être "excessivement émotive", c'est que vous avez laissé le coeur pour plus tard.
duvent, vous devez en connaître plus sur les quarantièmes rugissants que sur le tigre de Tasmanie. Savez-vous pourquoi ils rugissent les 40e ? C'est parce que les rafales soufflent d'une oreille à l'autre sans rencontrer le moindre obstacle.
On peut plaisanter sans volonté d'offenser.
Vous devriez pouvoir vous remettre du choc, c'est pourquoi je vous dis:
Bonne journée et à bientôt.
Rédigé par : Pierre Durand | 09 juin 2022 à 13:45
@ Pierre Durand | 09 juin 2022 à 09:07
« Nous faire un couplet sur le diable de Tasmanie à propos de Mai 68 relève de l'exploit, qu'en connaisseur je salue. Votre sagacité aurait dû vous avertir qu'après un tel éloge de cet intéressant animal que je connais très bien, le choix entre vous et lui est vite fait. »
Vous êtes amusant !
Vous êtes « connaisseur » aussi, à ce que vous dites...
Vous saluez... un exploit… Vraiment ? Quel aimable gentilhomme !
Ma sagacité, parlons-en ! J'ai toujours eu à entendre quantité de compliments sur ma sagacité, et cela ne me grise guère...
Il est vrai que je ne suis pas banale, dois-je pour cela me flatter d'être un esprit sagace ?
Oui, je le dois ! Et vous aussi !
N'ayons pas peur des mots, et louons mon ego, lustrons-le sans vergogne, car il n'y a pas d'humilité dans la feinte modestie... Je suis une bouffonne grand format !
Vous avez pu voir que malgré mon dégoût sans limite pour le diable de Tasmanie, j'en parle avec une certaine bonté, laquelle prend racine dans ma profonde aversion pour cet animal, dont je réclame l'éradication sans tarder et par tout moyen !
Il va de soi que je respecte profondément votre choix « vite fait » entre le diable de Tasmanie et moi-même.
Non seulement je le respecte, mais je l'approuve, et j'en suis émue au point de vouloir vous féliciter d'autant d'attachement à cet animal « que vous connaissez bien ».
Oui, je dois vous glorifier car cet intéressant animal que vous connaissez très bien, ne peut susciter cet intérêt que dans l'esprit esthète d'un grand homme !
J'ai appris longtemps, après Mai 1968, que la beauté de la vie réside dans l'esthétique, mais je dois avouer que pour l'instant et malgré ma grande et renommée sagacité, l'esthétique du diable de Tasmanie est sans effet sur moi !
Je réclame donc, derechef, son extermination par tout moyen car vivre dans un monde où se prélasse le diable de Tasmanie c'est comme se promener dans une usine de lames Gillette quand on est hémophile, ça n'est pas plaisant !
Rédigé par : duvent | 09 juin 2022 à 13:18
@ duvent | 08 juin 2022 à 22:22
"Cette condition dirimante est fabuleuse !
Je suis, aussi, arrivée terriblement en retard pour avoir pleinement conscience de la bataille de Zama..."
J'ai voulu dire ceci : on peut avoir vécu au moment des événements de Mai 1968. Il suffit d'être né avant cette date et d'être encore en vie.
Un enfant en maternelle en 1968 ne pouvait pas "avoir conscience", ai-je écrit, des événements.
Un collégien, oui, d'autant plus que très vite après les universités, les lycées puis les collèges s'embraseront, mais il fallait pour "avoir conscience" des événements avoir 14 ans et plus.
Je pensais avoir été clair. C'est sans doute mon emploi de l'expression "avoir conscience" qui vous a échappé.
Maintenant vous pouvez y voir du dirimant et du fabuleux, ça vous regarde.
Dire que j'avais à dessein noyé dans un long baratin les quelques lignes vous concernant et je dois me rendre à l'évidence qu'il est impossible d'échapper à votre sagacité.
Nous faire un couplet sur le diable de Tasmanie à propos de Mai 68 relève de l'exploit, qu'en connaisseur je salue. Votre sagacité aurait dû vous avertir qu'après un tel éloge de cet intéressant animal que je connais très bien, le choix entre vous et lui est vite fait.
Bonne journée.
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@ F68.10 | 08 juin 2022 à 21:22 (@ Ellen)
"Vous voulez connaître le penchant des femmes pour un bel homme ?"
"Non. Absolument pas.
Leurs goûts ne regardent qu'elles. Pas moi."
---
Je peux risquer une plaisanterie avec vous sans que vous grimpiez aux rideaux ?
On peut rigoler une seconde ?
Oui ? OK. Merci. J'y vais. Accrochez-vous bien, quand même.
Qu'est-ce que vous préférez :
rabat-joie, pisse-vinaigre ou peine-à-jouir ?
au sens figuré, bien sûr, parce que le vinaigre ça doit mal passer.
Rédigé par : Pierre Durand | 09 juin 2022 à 09:07
@ F68.10 | 09 juin 2022 à 01:01
Je savais qu'il ne fallait pas que j'ouvre votre lien...
Je ne vous remercie pas de me faire commencer la journée comme ça, c'est vraiment répugnant !
Par ailleurs, alors que j'apportais la bonne nouvelle, vous me dites que le diable de Tasmanie est réintroduit en Australie, sur cette perversion je ne dirai rien, et c'est mieux ainsi...
Je vous le demande comme une faveur, signalez-moi, je vous en prie, par une petite étoile, les illustrations horribles que vous mettez à disposition, de façon à ce que j'évite soigneusement de les consulter, je suis excessivement émotive, sans quoi j'aurais pu être bouchère ou chirurgien de l'ensemble du corps charnel...
Rédigé par : duvent | 09 juin 2022 à 08:54
@ duvent
"...il faut ajouter que lorsqu'il mord il entame assez ses semblables pour leur refiler une sorte de chtouille, qui a eu pour effet de réduire drastiquement leur nombre."
Un cancer transmissible et facial.
Assez hideux, effectivement.
Paraît-il qu'on les a réintroduits en Australie. Pour créer une population réserve s'il s'éteint en Tasmanie.
Rédigé par : F68.10 | 09 juin 2022 à 01:01
@ Pierre Durand | 08 juin 2022 à 14:48
Nous avons les mêmes goûts cinématographiques. Mais Paul Newman était un petit marquis d’Hollywood, après son passage à l’Actors Studio de Lee Strasberg, il aura passé sa carrière à jouer les Marlon Brando. Là ou Brando excellait dans la sobriété, Newman excellait dans l’ennui, il se regardait jouer. Ses films sont pénibles à voir aujourd’hui, qui se résument à une succession de profil droit/profil gauche et une élocution pâteuse.
Vous oubliez Robert Mitchum, un monument, à la fin de sa carrière il s’était mis à dos tout Hollywood "je fais un métier de con, en studio j’avance sur une croix marquée au sol, je dis à ma partenaire “tu es la femme de ma vie” et j’encaisse un million de dollars".
Envoyé de mon iPad
Rédigé par : Savonarole | 08 juin 2022 à 22:29
@ Pierre Durand | 08 juin 2022 à 11:53
« Pour avoir conscience de ce que fut mai 1968 il faut être né au plus tard autour de 1954, ... »
Cette condition dirimante est fabuleuse !
Je suis, aussi, arrivée terriblement en retard pour avoir pleinement conscience de la bataille de Zama...
« Et ne soupçonnaient même pas que 54 ans plus tard duvent viendrait leur rappeler cette évidence qu'ils étaient la lie et des nullités et que son cerveau n'arrive même pas à concevoir des lendemains qui chantent alors que eux étaient en train non pas de les dessiner mais de les vivre. Hallali ! C'est vrai ils ont mis un désordre pas possible et qui dure encore. »
Oui, oui, oui ! Les soixante-huitards étaient en train de vivre des lendemains...
Qu'ils se soient bien amusés, je peux bien le croire, que je ne les aime pas, vous pouvez bien le croire...
Je pourrais vous en donner les raisons, mais ce serait d'un ennui mortel.
Ils se sont imaginés et leur imagination était celle d'un diable de Tasmanie.
Vous connaissez le diable de Tasmanie ?
Cet hideux animal, quand il est anxieux, dégage une odeur fétide, son cri ou plutôt son hurlement est si effrayant (à ce qu'il paraît) que tous ceux qui ont eu le privilège de l'entendre disent que jamais avant ils n'avaient autant désiré d'être sourds, en outre, il a la fâcheuse habitude de mordre jusqu'à l'os ses congénères quand ils approchent de lui au moment délicieux où il se sustente, à ces qualités particulièrement appréciables par on ne sait pas qui, il faut ajouter que lorsqu'il mord il entame assez ses semblables pour leur refiler une sorte de chtouille, qui a eu pour effet de réduire drastiquement leur nombre.
Et ça franchement c'est une bonne nouvelle, c'est pourquoi je voulais la partager avec vous !
Quel rapport me direz-vous avec mai 1968, mais aucun, bien sûr !
Rédigé par : duvent | 08 juin 2022 à 22:22
@ Ellen
"Vous voulez connaître le penchant des femmes pour un bel homme ?"
Non. Absolument pas.
Leurs goûts ne regardent qu'elles. Pas moi.
Rédigé par : F68.10 | 08 juin 2022 à 21:22
EN FRANCE AU XVIIIe SIÈCLE
« Lorsque le chevalier de La Barre, jeune homme de beaucoup d'esprit, fut convaincu d'avoir chanté des chansons impies et d'avoir passé devant une procession de capucins sans avoir ôté son chapeau, les juges d'Abbeville odonnèrent qu'on lui arrachât la langue, qu'on lui coupât la main et qu'on brûlât son corps à petit feu. » (Voltaire, 1764)
Rédigé par : Patrice Charoulet | 08 juin 2022 à 20:20
@ Ellen | 07 juin 2022 à 11:31
"Vous voulez connaître le penchant des femmes pour un bel homme ? c'est le style de George Clooney, Cary Grant ou Paul Newman."
Votre phrase à Achille était, je suppose, aux fins d'information, pas de formation.
Ellen je vois, et cela me navre, que votre correspondant vous a abandonnée alors que vous veniez d'évoquer trois beaux acteurs.
On vous imagine mise en condition par Clooney, emportée par Cary Grant vers les sommets, et retrouvant votre souffle avec Paul Newman.
Et le bouillant Achille vous laisse en plan. Il prend son dernier grain de Vals et disparaît. Vous devez redescendre du 7e étage et il ne vous ouvre même pas la porte de l'ascenseur.
F68.10 prend le relais, mais il ne se rend pas compte de l'état dans lequel vous avez été laissée et vous percevez un distant murmure que vous réservez pour plus tard.
Je me suis dit hier que j'allais lire la suite avec grand intérêt, et j'ai attendu, attendu et rien n'est venu. Il faut donc que je fasse tout ici.
J'espère que vous avez eu ou que vous aurez aisément le plaisir de regarder Indiscreet (1958) de Stanley Donen, avec Cary Grant et Ingrid Bergman. Sa note sur imdb n'est que de 6,7/10 mais je lui aurais donné 8,5.
Stanley Donen fut un merveilleux metteur en scène des femmes alors qu'il ne les pratiquait pas. Il faut du génie pour cela. Cary Grant non plus ne les pratiquait pas beaucoup. Qu'importe, le résultat est là. Ce film est excellent.
Pour Paul Newman, comme cela, sans réfléchir je citerais "Cat on a hot tin roof" 1958 de Richard Brooks, 8/10, avec Elizabeth Taylor d'après la pièce de Tennessee Williams. Paul Newman y est excellent. Cela tombe bien, vous dansez avec lui, et moi avec Elizabeth Taylor. Dans le film Paul Newman m'aurait plutôt choisi comme cavalier, mais c'est très discrètement suggéré, pas comme aujourd'hui où l'on nous inflige tous les détails, mais moi l'équitation c'est pas mon truc.
Ou Torn Curtain (1966) de Hitchcock, mais ce film est plus dans le divertissement et sa note est de 6,6/10. Je lui donnerais aussi 8,5/10.
Les notes de imdb sont des moyennes, et si beaucoup de cinéphiles s'y expriment et notent, il y a aussi des gens qui vont voir Top Gun ancienne et nouvelle version. En son temps j'ai calé après un quart d'heure du vieux Top Gun, et l'idée ne me viendrait pas de regarder le second. Maintenant, vous nous avez peut-être caché que vous aviez aussi le béguin pour Tom Cruise. Alors là il va falloir réveiller Achille.
Pour Clooney il faudrait que je réfléchisse un peu sur sa filmographie et ce n'est pas mon genre (je veux dire de réfléchir). La réclame pour Nescafé doit être parfaite pour l'usage que vous envisagez.
Vous avez eu la réserve de faire court et c'est très bien vu, donc vous n'avez pas cité celui qui correspond le plus à l'étiquette, je veux dire le très "physical" William Holden dans Picnic (1955) de Joshua Logan avec Kim Novak, 7/10 sur imdb (le film, Kim Novak est hors concours), évidemment ultra-décent mais torride dans le meilleur sens du mot. Pour ne pas vous gâcher le plaisir je ne mentionnerai pas que Holden était malheureusement alcoolique.
Dans le milieu cinéphilique on ne dit pas beaucoup de bien de Kim Novak. Personnellement je l'apprécie beaucoup. Je l'ai vue pour la première fois dans Pushover de Richard Quine avec Fred MacMurray, 7,1/10. Le film est en noir et blanc. Je l'ai vu lors de sa sortie en 1954 et je n'ai jamais oublié sa première scène. Il faut dire que je le regarde régulièrement. Il y a une voiture en panne, problème de bougie peut-être, Fred Mac Murray le flic (le titre français du film est "Du plomb pour l'inspecteur") arrive pour l'aider et il y a un dialogue sur le thème de l'étincelle. Magique.
Paul Sheridan: [after trying to start her car] I don't know. I don't think you're getting any spark.
Lona McLane: [Intending a double entendre] I'm not?
Paul Sheridan: Not enough to start the car.
Lona McLane: Any suggestions?
...
Lona McLane: You like to take me home?
Paul Sheridan: Now?
Lona McLane: Sure.
Paul Sheridan: Your place or mine?
Lona McLane: Surprise me.
Quand on s'appelle Ellen on n'a pas besoin de traduction.
Je vous souhaite meilleure chance que l'inspecteur, qui va tomber dans le panneau. Mais elle aussi. Chacun son panneau.
Ceux qui s'intéressent aux séries TV auront fait le rapprochement entre ce commentaire et la série Dream On de 1990.
Rédigé par : Pierre Durand | 08 juin 2022 à 14:48
@ hameau sur les nuages
"C'est de moi dont vous parlez ? Je n'ai pas critiqué, j'en ai fait le constat."
Si vous tenez à vous faire remarquer au lieu de rester dans l'ombre et dans la honte alors que vous avez critiqué les forestiers injustement, c'est votre affaire.
Défendez les paysans et leurs revenus au lieu d'attaquer les autres, ça vaudra mieux. Ce sera plus utile et plus juste.
Un peu moins facile...
Et alors ?
Il n'est vraiment pas normal que ce soit moi qui doive le faire en montrant que ce qui plaît à tant de gens, de plus en plus de bois à la campagne, peut s'expliquer par le fait que des arbres grignotent les prés et autres parcelles du même genre désertées.
Mais il se trouve que moi, je défends la ruralité sans parler de l'indépendance alimentaire de notre pays, au lieu de rabaisser les autres.
Alors que je pourrais vraiment facilement : comme tout le monde fait ses courses et voit les prix grimper, je m'assurerais un beau succès aux dépens des paysans, sans compter vous traiter comme vous traitez les autres.
Tentant, non ? Surtout ne rien dire, mais faire la critique implicite, la plus facile...
Seulement, il y a des intérêts plus importants en jeu, et je préfère taper sur des responsables, comme Mélenchon et les écologistes, que sur des gens produisant notre nourriture, sans parler du fait qu'ils sont souvent dans la peine.
Ne vous faites pas une excuse de vos difficultés. Quand on a tort, on a tort, rien ne change cet arrêt, tout au plus peut-on atténuer ses torts en présentant ses excuses, ou du moins en rampant dans l'ombre.
Et vous avez d'autant moins de droit d'exciper de vos peines qu'on ne vous a jamais vu excuser personne au motif de ces difficultés.
Que vous dire ? Je ne suis heureusement pas votre directeur de conscience. Mais il est évident qu'il vous faudrait faire mieux une autre fois.
"Il était une fois un commentateur qui s'était aperçu qu'il avait tort et avait résolu de changer".
Une histoire qui changerait...
Moins crédible que le Petit Poucet, à mon avis.
Rédigé par : Lodi | 08 juin 2022 à 14:20
@ Lodi | 08 juin 2022 à 10:30
"On tape toujours sur les gens dont on présume qu'ils ne seront pas défendus. Il y a les magistrats dans l'Etat.
Les forestiers dans les campagnes. Pas défendus ? C'est peu dire, ici même un paysan a critiqué le fait que le prix du bois augmente. Solidarité de la ruralité !"
C'est de moi dont vous parlez ? Je n'ai pas critiqué, j'en ai fait le constat. À mon avis il ne va plus guère augmenter vu que les parcs de beaucoup de revendeurs sont vides.
Ce constat est valable pour plein de matériaux ou de pièces détachées, tiens comme hier pour me procurer guide et chaîne de tronçonneuse. J'ai la chaîne mais pas le guide, le magasin n'en a plus en stock.
Je m'en vais continuer à me faire du bois... de chauffage pour notre consommation personnelle, notre seul moyen de chauffage. Le stère est passé à 80 euros et j'ai maintenant 71 ans depuis le 24 du mois dernier. Alors tant que je suis valide je veux pouvoir laisser à mon épouse si je dois partir en premier de quoi se chauffer. Oui je sais c'est très matérialiste. Il m'arrive de prendre de la hauteur mais c'est dans les arbres et sur les toits.
Voilà, bonne journée à tous, je continue malgré tout à lire les commentaires du Pitbull, et les réponses ! :)
Rédigé par : hameau dans les nuages | 08 juin 2022 à 12:49
L'image d'une vie ce n'est pas une miniature de 20 cm sur 20, c'est un tableau aux dimensions certes pas infinies mais immenses. Cet immense tableau est constitué d'un nombre immense de grands tableaux.
Que saurait-on si l'on avait sous les yeux quelques cm² du tableau de Delacroix "La Liberté guidant le peuple" pour prendre cet exemple mais n'importe quel autre tableau de grandes dimensions aurait fait l'affaire ? Un bout de chapeau, de bonnet, de sein si on tombe bien, ou de baïonnette dans le cas contraire.
Pour avoir conscience de ce que fut mai 1968 il faut être né au plus tard autour de 1954, l'année où France-Soir a fait sa une sur la chute de Diên Biên Phu en mai et sur la série d'attentats en Algérie le 1er novembre, donc la fin de notre guerre d'Indochine et le début de la guerre d'Algérie.
On n'a pas la même expérience de ces événements selon qu'on était un adolescent, un étudiant ou un travailleur. J'ai vécu Mai 68 comme un travailleur, si je puis dire parce que nous étions en grève, en vacances inespérées. J'étais marié et père de famille.
Ces événements ont d'abord mobilisé des jeunes, des étudiants. On ne doit donc pas s'étonner que le point de départ ait été une question de sexualité. Oui, c'est le feu aux fesses qui a mis le feu aux poudres. Titre de mon premier souvenir que je détaillerai un peu.
Les titres des chapitres suivants seront seulement évoqués
"On est tous des juifs allemands !"
Les barricades du Quartier latin
Les maos et les trotskos à l'assaut de la forteresse du PCF
À la reconquête de la classe ouvrière
Jean-Paul Sartre à la porte des usines
Le chef de l'Etat a disparu. On recherche le Général de Gaulle
La fin de la récré
La réaction est dans la rue
1968 a commencé en janvier.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports du gouvernement du Général de Gaulle se rend à la faculté de Nanterre pour inaugurer la piscine du campus. C'est la fac où s'agitent déjà depuis quelque temps des agitateurs, évidemment, dont un des leaders est un étudiant de 22 ans encore inconnu répondant au nom de Cohn-Bendit, franco-allemand - il a la double nationalité - et juif, ce qui a son importance dans l'histoire sinon pourquoi mentionner ce détail. On n'a pas particulièrement envie de faire plaisir à Ninive.
Parmi les prétextes d'agitation il y a eu l'année d'avant des combats pour obtenir des autorités que la circulation dans le campus soit totalement libre. Jusque-là vous ne voyez pas le problème. Il y en a un cependant. Ce qui se cache derrière le vague de cette revendication c'est la possibilité pour les garçons d'accéder librement au bloc des filles. Nous y sommes.
Vous allez être étonnés de ce qui suit : les filles avaient l'autorisation d'accéder librement au bloc des garçons ! C'est déjà pas mal comme largeur d'esprit. Vive la France ! Qui plus est elles avaient le droit tout à fait reconnu d'y passer la nuit. Je dis à ce pays, bravo !
Mais il était interdit aux garçons de pénétrer dans le bloc des filles. Question de galanterie française, Dany, pas de répression sexuelle. On peut comprendre qu'une jeune fille en bigoudis et en tenue négligée (ce qui n'est pas la même chose qu'un négligé tout court) n'avait pas nécessairement envie de se retrouver nez à nez au détour d'un couloir avec un garçon. Il y a un temps pour tout.
Curieusement, parmi la population de jeunes filles du campus de Nanterre, un nombre important soutenait la revendication des garçons et étaient apparemment prêtes à s'accommoder de l'inconvénient que je viens de décrire. Vous voyez jusqu'où on peut aller pour défendre les libertés. On en était là lorsque le ministre s'est pointé pour couper le ruban.
Cohn-Bendit s'est alors adressé publiquement à lui en lui reprochant de "mépriser la question sexuelle des étudiants". Et le ministre lui a répondu que s'il avait des problèmes avec sa sexualité il pouvait toujours se tremper dans la piscine. Il avait de la répartie mais moins conscience de ce qu'il allait déclencher.
Cet incident déterminant pour la suite n'a été rendu public par les médias qu'avec quelques jours de retard - ce qui en dit long sur l'information à l'époque - mais très rapidement il a fait le tour au moins de la France.
Cohn-Bendit et ses troupes ont essayé d'occuper la faculté de Nanterre par la force. Ils en ont été empêchés. Ils ont été renvoyés de la faculté et se sont réfugiés... à la Sorbonne. On appelle ça semer la m... Après cet échec il y a eu la victoire de l'occupation de la Sorbonne, la demande d'expulsion de France de "l'Allemand" Cohn-Bendit (pauvre gars, tantôt allemand, tantôt français, tantôt franco-allemand), l'appel des syndicats trotskistes étudiants à l'union des étudiants et des travailleurs parce que "On est tous des juifs allemands". Je m'arrête un instant sur ce magnifique slogan, et je m'incline :
........
Pour les travailleurs il faudra attendre encore un peu. La CGT et le PCF les tiennent solidement en main, et le PCF, stalinien par définition, est tout à fait opposé à l'anarchiste et aux trotskistes de l'UNEF et du SNESup.
L'extrême gauche ce n'est pas simple, il y a les anars, les trotskistes, les maoïstes, les spontanéistes... et les staliniens, et Mélenchon commençait à peine sa carrière.
Puis ce furent les barricades du Quartier latin, où se trouve la Sorbonne comme chacun sait...
Entracte :
Or, sous tous les cieux sans vergogne
C'est un usage bien établi
Dès qu'il s'agit de rosser les cognes
Tout le monde se réconcilie
Ces furies perdant tout' mesure
Se ruèrent sur les guignols
Et donnèrent je vous l'assure
Un spectacle assez croquignol
En voyant ces braves pandores
Être à deux doigts de succomber
Moi, je bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside
J'excitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant "hip, hip, hip, hourra!"
Frénétique l'une d'elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier "mort aux vaches
Mort aux lois, vive l'anarchie!"
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d'un de ses lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu'elle serre comme un étau
La plus grasse de ses femelles
Ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grand coup de mamelles
Ceux qui passent à sa portée
Ils tombent, tombent, tombent, tombent
Et selon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
Fut la plus belle de tous les temps
Georges Brassens (Hécatombe)
...la tentative des intellectuels d'attirer le monde ouvrier, Jean Paul Sartre distribuant "La Cause du Peuple" devant les usines, et quelques ouvriers se saisissant de son torche-c*l. Le Grand Charles qui en a plein les bottes des Français et de la chienlit se rend en secret en Allemagne auprès de son subordonné le Général Massu qui commande les troupes françaises d'occupation, pour s'assurer que Massu aurait les moyens de reprendre Paris si les communistes tentaient un coup, ce qu'il redoute et il n'est pas le seul. Mitterrand a annoncé publiquement au stade Charléty qu'il était à la disposition des Français.
Le PC à l'époque c'est une sacré force, et sa courroie de transmission la CGT est aussi très puissante. Aujourd'hui le PC ce n'est plus rien mais la CGT garde une capacité de nuisance qui donne une idée de la situation en 1968. On ignore où il est. On finit par le savoir. Pompidou assure magnifiquement l'intérim.
De Gaulle réapparaît. Les réformes oui, la chienlit non. Fin de la récré. Une manifestation monstre pour soutenir de Gaulle le 30 mai. La réaction est dans la rue. Fin de la chienlit. Mais le vieux chêne en a pris un sérieux coup. Il a 78 balais au compteur. Il fera son référendum, le perdra et rentrera à la Boisserie d'où il sortira bientôt les pieds devant. Je m'arrête à nouveau et je m'incline :
...........
Moi, j'étais en grève. C'était le printemps. Il faisait un temps magnifique. La vie jaillissait de partout. Usines, administrations, universités, lycées étaient en grève. Tout le monde était disponible pour tout le monde. La pensée foisonnait. On se souriait, on parlait dans une ambiance de joie et de rêve.
Les Parisiens ouvraient les porches de leurs immeubles pour que puissent échapper aux matraques des policiers des étudiants au cuir chevelu sanguinolent et aux yeux rougis par le gaz lacrymogène.
J'ai vécu ces semaines sans hostilité aucune, en spectateur comme Fabrice del Dongo à Waterloo au début de la Chartreuse de Parme. J'ai mis le nez dans quelques assemblées générales. J'avais pas mal de recul par rapport à ce qui se passait. On y entendait des orateurs qui voulaient refaire le monde, proposaient de changer les bases du travail, des relations humaines et de leurs hiérarchies. Ils avaient le Parti communiste français contre eux, c'était un bon point, rêvaient d'arracher la classe ouvrière à son emprise pour une autre emprise mais ils ne le savaient pas. Ils croyaient à tout ça, déliraient comme pas possible dans ces assemblées générales bord*liques, étaient en pleins lendemains qui chantent.
Et ne soupçonnaient même pas que 54 ans plus tard duvent viendrait leur rappeler cette évidence qu'ils étaient la lie et des nullités et que son cerveau n'arrive même pas à concevoir des lendemains qui chantent alors que eux étaient en train non pas de les dessiner mais de les vivre. Hallali ! C'est vrai ils ont mis un désordre pas possible et qui dure encore.
Quand de Gaulle a fait son discours sur la chienlit j'étais à la pêche, au bord du canal, avec ma radio, je n'en ai pas perdu une miette "les réformes oui, la chienlit non... ceux qui veulent empêcher les travailleurs de travailler, les enseignants d'enseigner...". Je dois dire que dans toute ma vie personne ne m'a empêché de travailler, pas plus avant 68 que pendant et qu'après. Il a plutôt toujours fallu m'obliger à travailler, et cela a commencé très tôt.
Ce jour-là j'ai pris quelques plies, pas un poisson prestigieux mais ça s'mange.
À la fin de l'été je quittais la France métropolitaine pour longtemps. Le meilleur de ma vie, sous les tropiques. Des nouvelles de la France de temps en temps. Entendues de loin. Soleil. Palmiers. Plages de sable blanc. Pêche sous-marine aux coquillages, pas pour les manger, pour la beauté. J'en ai une petite collection. Il faudra attendre encore un peu pour se rendre compte que ce n'est pas à faire.
On passera les commandes à PomPon et la France suivra son chemin.
À la mort de Pompidou... je m'incline à nouveau... la France remettra ses rênes à Giscard.
Il sera le premier nuisible (majorité à 18 ans au lieu de 21, regroupement familial). Madame Veil, je vous remercie sincèrement de votre action, que je distingue de celle de l'autre nuisible, vous avez sauvé ce septennat.
Puis, de nuisible en nuisible, ce sera la longue liste des Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron.
Et il faudrait s'étonner que l'on soit dans la... dans les difficultés ?
Quelques cm². N'oubliez pas.
Rédigé par : Pierre Durand | 08 juin 2022 à 11:53
On tape toujours sur les gens dont on présume qu'ils ne seront pas défendus. Il y a les magistrats dans l'Etat.
Les forestiers dans les campagnes.
Pas défendus ? C'est peu dire, ici même un paysan a critiqué le fait que le prix du bois augmente. Solidarité de la ruralité !
Par contre, nul n'a relevé l'attaque éhontée contre la manière dont la forêt est gérée. Faut-il que je me dévoue ?
J'en ai peur.
Donc, voyons voir, ce que prétend savoir Mélenchon sur la forêt. À lire déjà ce que les spécialistes de la filière lui répondent en commentaire :
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10158906774783750&id=11450328749
Mais que sont les coupes rases, l'abomination de la désolation ? Pas vraiment :
https://www.onf.fr/onf/+/7f5::la-coupe-rase-une-decision-de-dernier-recours.html#:~:text=La%20coupe%20rase%20est%20indispensable,planter%20des%20essences%20mieux%20adapt%C3%A9es.
Et elles sont encadrées, faire croire qu'on fait une coupe à blanc comme ça ? Les gens devraient ouvrir les dossiers, ou plus incroyable encore, demander leur avis aux sylviculteurs.
Leur vraie pratique, et comment elle est encadrée :
https://www.fransylva.fr/gestion-forets-priv%C3%A9es-francaises.html
Evidemment, il vaut mieux avoir une forêt jardinée, mais parfois on fait ce qu'on peut, entre problèmes forestiers et nécessités économiques où les propriétaires forestiers ne sont pas les acteurs les plus puissants d'une filière certes porteuse d'emplois, mais hélas où on doit envoyer trop de bois être travaillé à l'étranger.
Ce qui est le problème : si la filière était plus dynamique, il y aurait moins besoin de coupes rases et encore plus d'emplois. Mais c'est inaudible pour un Mélenchon.
Ceci dit, le développement de scieries puissantes comme dans le nord de l'Europe, un meilleur gain pour les propriétaires, et le fait que la puissance publique s'aperçoive de l'existence de la filière bois peut être une bonne chose.
Enfin, sauf quand on veut nationaliser les forêts, comme Poutou à partir d'un certain nombres d'hectares :
https://ecotree.green/blog/quelles-sont-les-propositions-des-candidats-a-la-presidentielle-sur-la-filiere-foret-bois
Enfin bref, les gens ne se rendent pas toujours compte de la difficulté de la tâche : permettre à la forêt de perdurer, avec le changement climatique, au lieu de diaboliser les coupes rases et tout ça, mieux vaut étudier les essences résilientes...
Et développer la filière, sauf si on préfère acheter son bois ailleurs, au mépris de l'emploi et du fait que cela pourrait être plus polluant.
C'est pourtant évident.
Ceci dit, on n'est pas, à ce jour, dans la catastrophe sylvicole. Des bois, il y en a eu plus, en France, dans l’Histoire.
Mais souvent moins, bien moins !
Et n'oublions pas l'arbre paysan :
https://www.permaculturedesign.fr/livre-permaculture-trogne-arbre-paysan-aux-mille-usages-dominique-mansion-tetard-emonde-ragosse-biodiversite/
On peut aussi s'intéresser à la nature encore si mystérieuse de l'arbre :
https://www.belin-editeur.com/dans-la-peau-dun-arbre
Quand on voit cette complexité, on ne s'étonne pas qu'il faille autre chose que replanter n'importe comment pour que les forêts, sans parler du reste, aillent mieux :
https://ecotree.green/blog/pourquoi-il-est-inutile-de-planter-des-milliards-d-arbres
Par contre, il est utile de faire comme nos ancêtres, qui ont su adapter la nature aux besoins humains, et façonner des paysages naturels de toute beauté. Partout, partout des endroits dits naturels sont façonnés par l'être humain ! L'idée de forêt primaire dans un milieu aussi marqué par notre espèce que l'Europe me paraît quelque peu aberrante, dans ce contexte.
Mais dans la continuité des réserves naturelles ayant conduit à faire des réfugiés de la conservation. Il faut espérer qu'on n'expulsera personne... Mais en tout cas, tout cela ne va pas attirer l'attention sur la déprise agricole, les paysans obligés d'abandonner leurs terres dès lors peu à peu recouvertes de bois, pour s'exiler en ville.
Pas une perceptive de bon augure si on est pour l'autonomie agricole, comme moi. Il est évident du point de vue logique que si on achète sa nourriture ailleurs, l’étranger vous tient par le ventre.
La logique ne suffisant pas, l'importance de l'assiette s'est rappelée à nous avec le covid et l'Ukraine.
Si avec tout ça, on n'anticipe pas, c'est à désespérer !
Anticiper d'un côté, agir pour aujourd'hui et pour les Ukrainiens de l'autre : il est bien évident que je suis pour la poursuite de notre aide pour des gens ayant la triple qualité d'être dans leur droit, héroïques et défenseurs de notre liberté.
Agir, c'est mettre en oeuvre la concordance des temps et des lieux, l'ici et l'ailleurs, aujourd'hui, et demain.
Je ne doute pas que chacun en soit capable ici.
Rédigé par : Lodi | 08 juin 2022 à 10:30
PENTECÔTE SANGLANTE
En même temps – ou presque – qu'une cinquantaine de milliers de jeunes pèlerinant arpentaient la Beauce en direction de Chartres où patiente l'ombre de Péguy, un médecin militaire qui attendait ses enfants à la porte d'une école catholique se faisait poignarder furieusement jusqu'à son dernier souffle, les sept plaies du Christ inscrites sur son corps.
On imagine la vie de douleurs à venir de ses enfants qui assistèrent au sacrifice !!
Tout cela « à bas bruit »… chut ! Ne pas réveiller une civilisation endormie !
Mais yapa que l'Europe, ya aussi l'Afrique et l'avancée imperturbable de l'islam qui a transpercé la ceinture saharienne en réduisant les fiers Touaregs en souhmis misérables.
Allah règne désormais dans le golfe de Guinée et au Nigeria – le pays africain le plus riche et le plus peuplé – là où la confrontation des deux religions monothéistes est la plus aiguë (cinquante / cinquante).
Les Peulhs musulmans, éleveurs nomades, font la peau aux agriculteurs chrétiens sédentaires… un far west number two... mais cette fois-ci les Indiens vont gagner.
Une église attaquée pendant la messe de Pentecôte : 21 enfants assassinés… la sourde oreille dans une France passionnée (!) par les législatives… Bergoglio annonce qu'il va renforcer le quota des Cardinaux du tiers monde !
L'islam en Afrique du Sud, ce n'est qu'une question de temps.
Soljenitsyne, obnubilé par le communisme du XXe siècle, pas plus que son compère Reagan, n'ont vu venir celui du XXIe siècle !
L'Afrique musulmane… la géopolitique va en être bouleversée. L'Eurasia c'est terminé. En Marche vers l'Eurafricasia, un continent en place depuis l'ère tertiaire au moins… la Palestine en attache et Jérusalem comme capitale.
Et l'Amérique, une île !
Huntington n'a pas vu plus clair que Soljenitsyne, il va devoir réviser sa « découpe » du monde.
Rédigé par : Bill Noir | 08 juin 2022 à 08:17
@ Axelle D (@ Achille)
"Je vous rappelle que Manuel Valls naturalisé français alors qu'il était âgé de vingt ans n'a jamais bénéficié de la binationalité, d'ailleurs interdite par la législation espagnole."
La législation espagnole n'interdit pas la double nationalité. Elle la restreint à des pays ayant des attaches culturelles significatives avec l'Espagne. Comme des pays d'Amérique latine ou le Portugal. Il existe néanmoins un régime dérogatoire exceptionnel n'en faisant donc pas une règle absolue.
Et depuis peu, deux mois environ, la France fait partie des États avec lesquels la double nationalité franco-espagnole est autorisée par la législation espagnole.
Les médias semblent inconsistants dans leurs affirmations sur la nationalité d'Emmanuel Valls. L'indépendant affirme que oui. France inter et la Dépêche que non. Sud Ouest affirme qu'il a maintenant la double nationalité:
"Né à Barcelone en 1962, Manuel Valls a grandi à Paris et a été naturalisé français à vingt ans, perdant sa nationalité espagnole. Il possède désormais la double nationalité." -- Sud Ouest, 01.10.2018.
Il est exact que l'Espagne refusait alors la double nationalité franco-espagnole, sauf exceptions. Semble-t-il que Valls fasse partie de ces exceptions, mais il est difficile d'en savoir plus à partir de ce qui est publiquement disponible sur le net.
Semble-t-il aussi que la nationalité espagnole n'était pas requise pour devenir conseiller municipal. Ce qui n'est pas intégralement choquant... Neuchâtel, Fribourg, Vaud et le Jura autorisent aussi que les exécutifs communaux comprennent des étrangers. (Conditions variables: pas de syndics étrangers dans le Jura, par exemple, mais possible à Neuchâtel depuis une votation de 2007.)
Et, sur le fond, je ne vois rien de particulièrement indécent à ce qu'un Français soit maire d'une ville à l'étranger ou tente de l'être. Au contraire.
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@ Ellen
"Après son deuxième divorce avec la dame musicienne française, M. Valls, après la défaite de F. Hollande et du PS, a épousé une Espagnole très riche, héritière du patrimoine familial. Dans son intérêt personnel, M. Valls a toujours cherché le beurre et l'argent du beurre."
En quoi est-ce un problème que Valls et Susana Gallardo décident de faire des choses pas très catholiques dans leur intimité ? Oui, elle possède une compagnie pharmaceutique: Almirall. Elle a le droit.
Almirall a engrangé 860 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2016. En 2016, Johnson et Johnson engrangeaient 71 900 millions de dollars de chiffres d'affaires. Pas le même ordre de grandeur...
En tant que bon libéral, je joue toujours, par principe, les pom-pom girls pour les outsiders. C'est mon petit côté anti-trust et pro-compétition. Viva Almirall !!
Il n'y a, de plus, rien d'immoral à se marier avec des gens qui ne soient pas des pauvres. M. Valls a parfaitement le droit de penser à ses intérêts personnels. Le reste, c'est une affaire entre Monsieur Valls et Madame Gallardo, héritière d'une minuscule compagnie pharmaceutique de rien du tout.
Ce qui est immoral, par contre, c'est d'empêcher les pauvres et les riches de se marier.
Rédigé par : F68.10 | 07 juin 2022 à 14:11
@ Pierre Durand | 06 juin 2022 à 15:32
« Vous avez vécu ces événements [Mai 68] là où vous étiez... »
Je conserve de Mai 1968 le souvenir de sombres crétins qui, à Evreux, nœud ferroviaire important, tentaient d’empêcher la circulation des trains... croyant probablement que leur bravoure, souvent alcoolisée, allait conduire au Grand Soir... Une ou deux fois, les CRS sont venus les déloger... Quand ce n’était pas leurs camarades - pardon, le terme est inapproprié, leurs collègues - qui les repoussaient. Les lycéens étaient aussi dans la rue... pour faire comme tout le monde...
Mon autre souvenir, c’est l’attitude un rien surprenante des cadors du Livre CGT, habitués à faire grève pour un oui ou pour un non, qui ont continué à produire le quotidien régional. Au sein de cette rédaction penchant à gauche comme son patron, le « Père Wolf », les socialistes, alors respectables, étaient traités de « fachos » par la chienlit trotskiste...
Et je n’ai pas eu de temps à perdre pour aller voir le Rouquin, que de Gaulle, Peyrefitte et Marcellin auraient dû expulser hors de France ou embastiller avant même son premier bras d’honneur adressé à un flic. Encore aujourd’hui, ce « bandit », devenu écolo donneur de leçons, me hérisse le poil. De plus, je ne tenais pas à voir de mes yeux le b*rdel qu’était devenu le Quartier latin où j’avais vécu bambin, dans l’enceinte d’une école prestigieuse, où mon père était « bas-off » (membre de l’encadrement militaire). Eh oui, je suis à ma façon un ancien de l’X... et sa devise me plaît encore : « Pour la patrie, les sciences et la gloire ».
Rédigé par : Serge HIREL | 07 juin 2022 à 13:41
@ Achille
"Avouez quand même que Manuel Valls est plutôt bel homme et possède le tempérament fougueux d’un Latin.
Peu de femmes peuvent y résister… même pas vous ! :)"
Vous voulez rire ? Manuel Valls est un quelconque petit bonhomme, un nerveux, braillard et insignifiant, se donnant de faux airs de grand homme pour paraître important. Il n'y a vraiment pas sur qui se retourner dans la rue en le rencontrant.
Vous voulez connaître le penchant des femmes pour un bel homme ? c'est le style de George Clooney, Cary Grant ou Paul Newman.
Rédigé par : Ellen | 07 juin 2022 à 11:31
@ Achille | 06 juin 2022 à 22:28
Au pays du taureau de Nay les moteurs électriques sont interdits. Seule l'huile de jarret est autorisée et la sueur qui rend glissante les pentes du Tourmalet.
Avec le maillot vous aurez l'air d'un coureur, je vous le fais passer.
https://i.goopics.net/y57ccb.jpg
Rédigé par : Giuseppe | 07 juin 2022 à 10:04
LA GUERRE CIVILE
La police tue, Mélenchon pue.
Les spectateurs anglais sont vent debout contre Darmanin.
Ce malheureux a intérêt à arrimer son burnous.
Rédigé par : Bill Noir | 07 juin 2022 à 09:47
Tandonnet a tuer Zonzon... il le regrette déjà !
Rédigé par : Bill Noir | 07 juin 2022 à 08:34
@ Ellen | 07 juin 2022 à 07:09
« Après son deuxième divorce avec la dame musicienne française, M. Valls, après la défaite de F. Hollande et du PS, a épousé une Espagnole très riche, héritière du patrimoine familial. Dans son intérêt personnel, M. Valls a toujours cherché le beurre et l'argent du beurre. »
Et même la crémière ! Avouez quand même que Manuel Valls est plutôt bel homme et possède le tempérament fougueux d’un Latin.
Peu de femmes peuvent y résister… même pas vous ! :)
Rédigé par : Achille | 07 juin 2022 à 08:32
C'est Jo Fenech (le tombeur de Fillon) qui nous le dit, on peut le croire : « Leur carrière est terminée pour eux » !
Ah bon !
Trois chômeurs… Vont-ils devenir des individus louches qui vont être amenés à nous braquer pour se nourrir ?
Surtout s'ils prennent la précaution de conserver leur arme de service.
Nos flics, gens méchants méchants, doivent savoir à quoi ils doivent s'attendre s'ils veulent arriver tranquillement à la retraite.
Toutefois un bémol : il faudrait leur apprendre à tirer… leur préciser que pour arrêter une bagnole il faut taper dans les roues ou le moteur !
Rédigé par : Bill Noir | 07 juin 2022 à 07:53
Eh oui, nous avons une nouvelle pipelette sur ce blog. Il nous rappelle la verbosité abondante du bon vieux Zonzon - alias Bill Noir - qui, paraît-il, sévit désormais sur le blog de Tandonnet.
Mais il a déjà ses partisans qui, à défaut de nous asséner leurs "banalités diarrhéiques", se contentent de poser des petites crottes… :)
Rédigé par : Achille | 07 juin 2022 à 07:42
@ Achille | 06 juin 2022 à 22:01
"Mais dans ce cas comment a-t-il pu (Valls) présenter sa candidature à la mairie de Barcelone s’il avait la seule nationalité française ?"
Après son deuxième divorce avec la dame musicienne française, M. Valls, après la défaite de F. Hollande et du PS, a épousé une Espagnole très riche, héritière du patrimoine familial. Dans son intérêt personnel, M. Valls a toujours cherché le beurre et l'argent du beurre. Aujourd'hui il doit se contenter de la margarine de chez Lidl.
Rédigé par : Ellen | 07 juin 2022 à 07:09
@ Achille 6 juin 22:01
Je vous avais pourtant précisé dans mon post de 21:15
"c'est en sa seule qualité de citoyen européen qu'il avait pu se présenter aux élections municipales de Barcelone."
Rappel :
"Les ressortissants de l’Union européenne qui résident dans un Etat membre autre que leur Etat d’origine peuvent voter et se présenter comme candidats aux élections municipales aux conditions suivantes :
Avoir la nationalité d’un Etat membre de l’Union européenne.
Etre résident dans l’Etat membre du lieu de vote ou de candidature.
Remplir les conditions auxquelles la législation nationale de l’État membre de résidence subordonne le droit de vote et d’éligibilité de ses ressortissants. Le principe d’égalité et de non-discrimination entre électeurs et éligibles nationaux et européens doit en particulier être respecté.
Etc."
Rédigé par : Axelle D | 07 juin 2022 à 00:12
@ Michelle D-LEROY | 06 juin 2022 à 20:04
"Qui voudrait remettre de l'ordre dans ce fatras pour y laisser sa peau ?"
Je partage les propos de votre commentaire. Nous nous sommes éloignés de la question de l'indépendance de la Justice, mais c'est très bien aussi d'élargir la question à Macron et à l'après-Macron.
La réponse qui me convient à votre question est : Valérie Pécresse et son équipe (Ciotti, Barnier, Bertrand, Evin, Retailleau etc.). Elle n'est pas découragée par l'ampleur de la tâche, ni par son échec. Elle représente pour moi une solution, et la seule solution.
Sa proximité apparente avec Macron ne doit pas nous arrêter. Macron est une anguille qui change constamment de position. Il n'est pas étonnant qu'à un moment il croise les positions de VP. Mais elle s'y tient et lui est déjà dans autre chose.
Je ne me leurre pas. Elle ne plaît pas aux Français, pour les raisons qui font qu'elle me plaît. C'est ainsi. Je suis habitué à cette situation.
Je pense qu'elle finira par les convaincre. Il le faut. Nous n'avons pas d'autre choix, et c'est un bon choix, un choix d'espoir, pas un choix résigné du tout.
Rédigé par : Pierre Durand | 06 juin 2022 à 23:34
@ Pierre Durand
Sachez que je vous lis toujours avec plaisir, comme genau, comme Mitsahne: vous faites partie de l’exception à la règle qui voudrait que la la vieillesse soit un naufrage.
Tant écrivent ici, diarrhéiquement, pour nous bassiner de banalités…
Continuez à nous régaler.
Rédigé par : sbriglia | 06 juin 2022 à 23:13
@ Giuseppe | 06 juin 2022 à 18:40
« Tiens ! j'envisage de changer la transmission de mon vélo, je pense rester dans le classique, câbles et patins, il est vrai qu'aujourd'hui on parle de freins à disques... »
Faites comme moi. J’ai acheté un vélo électrique : puissance 400 W, 4 niveaux d’assistance (éco, tourisme, sport et turbo), freins à disque, compteur journalier, selle hydraulique qui absorbe les bosses, autonomie 50 km (en ce qui me concerne c’est largement suffisant).
J’ai retrouvé mes jambes de 20 ans !
Rédigé par : Achille | 06 juin 2022 à 22:28
@ Axelle D | 06 juin 2022 à 21:15
« Je vous rappelle que Manuel Valls naturalisé français alors qu'il était âgé de vingt ans n'a jamais bénéficié de la binationalité, d'ailleurs interdite par la législation espagnole »
Je veux bien vous croire. Vous semblez mieux connaître que moi sa vie personnelle. Moi je ne me suis intéressé qu’à ses idées que je partageais.
Mais dans ce cas comment a-t-il pu présenter sa candidature à la mairie de Barcelone s’il avait la seule nationalité française ?
Rédigé par : Achille | 06 juin 2022 à 22:01