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01 juillet 2022

Commentaires

Marcel P

@ anne-marie marson
"Louis Boyard, que Régis de Castelnau surnomme le petit cochon de lait de LFI, ancien dealer devenu député, qui participe à une manifestation en soutien à Adama Traoré"

Marrant, étant considéré que le communiste Régis de Castelnau soutient toujours les Soviétiques du moment, qui eux financent le comité Adama Traoré.

"On se fait toujours arnaquer par les gauchistes (Robert Marchenoir)."

Pas seulement. Le pire, le plus savoureux, c'est par les charlots qui les soutiennent en se croyant aux antipodes.

anne-marie marson

"En imaginant que la vulgarité, la grossièreté, le sectarisme et le manque de savoir-vivre auraient forcément des limites et qu'ils ne gangrèneraient pas le Palais Bourbon, je me suis tristement trompé." (PB)

Il me semble que ce comportement, M. Bilger, est approuvé par votre consoeur de Sud Radio, Françoise Degoix, qui a déclaré que ce petit avait des convictions et que la jeunesse emmerdait le RN.
Donc être grossier, c'est avoir des convictions.

Louis Boyard, que Régis de Castelnau surnomme le petit cochon de lait de LFI, ancien dealer devenu député, qui participe à une manifestation en soutien à Adama Traoré.

Cette sauvagerie et cette grossièreté sont également présentes à Paris, ville de gauche gérée par des communistes, Ian Brossat, des socialistes, Anne Hidalgo, et le pire d'EELV, David Belliard.

La ville est interdite aux voitures, mais livrée aux hordes sauvages de vélos et de trottinettes, comme on le voit rue de Rivoli où des chances pour Coquerel se livrent à des rodéos de vélos, empêchant les piétons de traverser, donnant libre cours à leur sauvagerie parce que la ville est enfin à eux.

J'ai vu dans Paris une personne âgée être bousculée sur un passage piéton par une trottinette, conduite par une chance pour Coquerel, disparaissant rapidement sans se préoccuper de l'état de sa victime. La vulgarité et l'absence de compréhension de la situation.

De même Ian Brossat a déclaré que le patrimoine, idée réactionnaire de droite, ne devait plus exister. Le site #saccageparis donne la liste de tous les éléments du patrimoine qui disparaissent les uns après les autres sous la mandature d'Anne Hidalgo.

Et quoi de plus soviétisant que ces énormes blocs de béton, censés délimiter les pistes cyclables, mais dont on se demande si une voiture ou un vélo ne vont pas un jour se fracasser dessus. David Belliard enverra ses condoléances.

On se fait toujours arnaquer par les gauchistes (Robert Marchenoir).

Pierre Durand

Quelques titres du Figaro de ces deux ou trois derniers jours qui ont retenu mon attention. Chacun peut réfléchir pour soi sur ces titres.
Parce que c'est dimanche et que la messe a été dite, je me permettrai quelques éclaircissements sur le dernier titre.

Éducation nationale : 627 signalements pour atteintes à la laïcité au 1er trimestre 2022

Rallye : au Kenya, Sébastien Loeb à deux doigts de percuter un zèbre avant de croiser la route d'une girafe
(commentaire personnel : Bof ! j'ai risqué la même chose sur ce blog)

L'étrange baiser de Charlene et Albert de Monaco «ne véhicule pas une image d'amour sincère», selon un expert
(j'en suis bouche bée)

En Inde, les chrétiens sous la menace hindoue

Les «vory», cette fraternité criminelle venue des pays de l’Est pour piller la France

Idéalistes, hédonistes ou profiteurs... Ces Français qui ne veulent plus travailler (commentaire personnel : pas étonnant puisqu'on peut survivre sans dans ce pays généreux)

Le pape François exprime son «grand regret» de ne pouvoir partir en Afrique (moi aussi je regrette de ne pas pouvoir y aller)

La flambée des hydrocarbures devrait gonfler les profits d'ExxonMobil de 2,5 mds USD (LFI se frotte les mains)

Lille : un jeune trafiquant condamné pour avoir livré à une prison des paquets par drone (il va plaider Amazon)

«À l’hôpital, Il y a beaucoup plus de tire-au-flanc qu’avant»
Michaël Peyromaure, chef de service en urologie à l’hôpital Cochin. (On s'en doute, mais combien de plus ?)

Augustin Trapenard arrête l'émission «Boomerang» sur France Inter
Donc son émission "Boomerang" sur France Inter serait revenue dans la figure de l'auguste Trapenard, agrégé d'anglais et chroniqueur littéraire à succès.
Que les fans se rassurent, il est en pourparlers pour d'autres émissions.
C'est un passionné de littérature et il en est possédé à ce point qu'il reconnaît dans un entretien : "La littérature m'habite".

Ce n'est pas comme Zazie qui a osé dire (je vais limiter les extraits de "Zazie dans le métro" parce que je crains ne pas avoir assez d'étoiles):

- Zazie, déclare Gabriel en prenant un air majestueux trouvé sans peine dans son répertoire, si ça te plaît de voir vraiment les Invalides et le tombeau véritable du vrai Napoléon, je t'y conduirai.
- Napoléon mon c*l, réplique Zazie. Il m'intéresse pas du tout, cet enflé, avec son chapeau à la c*n."

– Grandes personnes mon c*l, répliqua Zazie. Il veut pas répondre à mes questions.
– Ce n'est pas une raison valable. La violence, ma petite chérie, doit toujours être évitée dans les rapports humains. Elle est éminemment condamnable.
– Condamnable mon c*l, répliqua Zazie, je ne vous demande pas l'heure qu'il est.
– Seize heures quinze, dit la bourgeoise.
– Vous n'allez pas laisser cette petite tranquille, dit Gabriel qui s'était assis sur un banc.
– Vous m'avez encore l'air d'être un drôle d'éducateur, vous, dit la dame.
– Éducateur mon c*l, tel fut le commentaire de Zazie.

Dommage que Macron n'ait pas encore été élu à cette époque-là, Zazie nous aurait aidés à nous détendre.

Je n'ai pas oublié l'inoubliable Trapenard. Il a oeuvré également sur Canal+ et BrutX (jamais entendu parler) avec trois émissions littéraires.
Il a en appelé une : "21 cm", l'autre "Plumard" et la 3e "Le Cercle", mais là je n'ai pas pigé le rapport avec la littérature ou le cinéma.

Interrogé sur les 21 cm il a répondu taille du livre et évoqué les différents formats de l'imprimerie française de l'in-plano, l'in-folio, l'in-quarto, l'in-octavo, à l'in-16 et l'in-18 et les différentes catégories de feuilles du Colombier à la Couronne en passant par le Jésus, le Raisin, la Coquille et l'Ecu.

On dit que l'imprimerie africaine a des formats plus grands mais on dit aussi que ce sont des bobards.

Je n'invente rien :
https://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/la-litterature-m-habite-augustin-trapenard-s-amuse-de-la-connotation-de-ses-noms-d-emissions_325418a0-c38d-11eb-93ff-cc7c136a76b0/

Giuseppe

Elle est pas belle la vie ?

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/l-ancienne-ministre-najat-vallaud-belkacem-est-%C3%A9lue-nouvelle-pr%C3%A9sidente-de-france-terre-d-asile/ar-AAZ75nD?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=0b1dbf3a669e4bee8cf6a7d6a82c77c6

Comment les citoyens voient-ils ces situations de privilèges ? Après on s'étonnera du dégoût d'aller voter et qui ne sert à rien.
Dans le privé, le réel, là où il faut produire, elle n'y a pas fait long feu... Tout ça ne vaut rien ; pipette.

Patrice Charoulet

Je me suis réjoui ici de ce qu'Annie Genevard présidait LR.
Il se trouve qu'elle était une de mes 2 900 amis sur Facebook.
Ce matin, je reçois d'elle ce gentil message :

"Cher Patrice,
Je vous remercie pour vos chaleureux messages de soutien qui me font plaisir et m’encouragent. Dans cette confusion générale voulue par Macron, qui se révèle un véritable apprenti sorcier, les Français sont perdus et fatigués.
Incarner la voie de l’avenir ne sera pas facile.
Amitiés."

Julien WEINZAEPFLEN

Les enceintes profanes sont-elles encore sacrées ? Elles le sont désespérément moins que les enceintes sacrées qui, pour le rester, ferment un peu tous les jours, c'est plus sûr pour ne pas être envahies d'intrus aux mauvaises intentions.

Je ferai l'impasse sur un chat qui monta à l'autel un jour de messe et dont, faute de pouvoir fermer la tribune (de l'orgue de l'intérieur où je me trouvai seul), je craignis qu'il ne s'avisât de son existence, ne poussât la porte et ne sautât sur mes claviers ou sur moi qui suis phobique des chats. Qui sait ? Ce chat m'aurait peut-être permis de devenir Stockhausen.

Je ferai également l'impasse sur telle pauvresse que l'on éconduisit, comme elle s'était couchée sur un des derniers bancs, alors que l'on donnait un concert dans notre église. Les églises sont d'autant plus sacrées qu'elles sont les asiles des éplorés.

Mais je parle de la plupart des salles de TGI un jour ouvrable. Les affaires s'y pressent, les prévenus convoqués ni leurs mandants ne s'y présentent toujours, le président de séance ne prend quelquefois pas la peine de parler au micro et quand, dans cette cour des miracles, un débraillé de service s'autorise de l'ambiance pour espérer la dominer de la voix, le président de séance ne dit pas le classique: "Silence ou je fais évacuer la salle" (les débats n'ont pas la solennité requise) mais: "Je vous en prie. Ceci est une enceinte judiciaire, respectez-la ou je demande à la sécurité de vous en faire sortir."

Pour qu'une enceinte se fasse respecter comme quelque chose de sacré, encore faut-il qu'elle se montre respectable.

Savonarole

Savez-vous pourquoi il y a des grèves CGT à Roissy et pas à Orly ?
Parce que à Orly c’est l’aéroport de départ de nos concitoyens d’Afrique et Maghreb, qui après deux ans de Covid peuvent enfin rentrer au bled pour les vacances.
À Orly, une banderole CGT ne tiendrait pas trois minutes…l’infortuné porteur de banderole serait dévoré sur place.
Ça en dit long sur ces bouffis de la CGT, on parade à Roissy, silence à Orly.

Patrice Charoulet

J'apprends, le samedi 2 juillet, que LR est désormais présidé par Annie Genevard, au moins jusqu'au prochain congrès national des LR cet automne. À la bonne heure !
Elle n'est pas connue de tous les Français.
Ancienne prof de lettres classiques, parmi les députés LR
2022, c'est elle qui a obtenu le plus grand pourcentage d'électeurs. J'ai eu l'occasion, pour ma part, de l'entendre plusieurs fois à la radio. À chaque fois, ce qu'elle disait me semblait remarquable de justesse. Je souhaitais lui voir jouer un plus grand rôle politique. C'est chose faite.

Claude Luçon

"Il s'agit, pour moi, de la marque d'une fin de civilisation, d'une société déréglée." (PB)

Constatation d'époque s'il en est !
Poutine et Xi argumentent de cet état de notre civilisation démocratique pour vendre la leur plus hiérarchisée, ordonnée, disciplinée, réglée, où le citoyen a sa place et seulement sa place, bref une bonne vieille dictature plus ou moins bénévolente.
Qui prétend que l'Histoire ne se répète pas ?
La démocratie ne serait donc qu'un état intermédiaire provisoire car instable entre un type de dictature et l'autre ?
Une courte période permettant à la dictature de s'ajuster au temps qui passe et à l'évolution d'Homo sapiens à Homo numericus ?

Exilé

@ Pierre Durand | 02 juillet 2022 à 09:31

Quand nous voyons les faces pas tibulaires mais presque (comme le disait un plaisantin) de certains membres du conseil d'administration en question, notre premier mouvement serait de ne surtout pas leur confier nos sous.
Du moins si nous pouvions le faire selon le consentement à l'impôt évoqué dans une certaine déclaration.

Michel Deluré

L'AN n'est finalement que le reflet de ce qu'est devenue hélas au fil du temps notre société. Les valeurs élémentaires auxquelles vous faites allusion Philippe Bilger dans votre billet ne sont malheureusement plus chez ceux qui pourtant, de par leur fonction, devraient donner l'exemple, tenues pour prioritaires. Ils ne s'efforcent même plus de donner seulement l'apparence de les respecter.

Alors, il est certes toujours possible de se référer au passé pour démontrer par l'exemple qu'avant ce n'était pas mieux. Mais est-ce là cependant une raison suffisante pour se satisfaire de cette situation ? Est-ce faire preuve de cette intelligence qui était le sujet d'un précédent et récent billet et démontrer ainsi l'aptitude humaine à évoluer que de réitérer les mauvais et navrants exemples du passé ?

Pierre Durand

Lorsque je considère l'Assemblée nationale je ne vois rien de sacré là-dedans. Je vois une sorte de conseil d'administration d'une firme dont je suis un des actionnaires petits porteurs.

Aliocha

Des esprits faibles aux marigots, une Assemblée de gauche qui ne pourra trouver l'absolu de sa majorité qu'à droite, voilà donc engagé l'autre visage du en même temps.
Cela suffira-t-il à décentrer l'humain de son nombril hégémonique pour accéder à la périphérie, d'où il est possible d'apercevoir quel centre on quitte ?
On trouverait un ordre ailleurs que dans la négation d'autrui, ce sacrifice qui donne alors toute la puissance gravitationnelle qu'on prête au dieu, s'enfermant au giron de la genèse du mensonge sacré et prémonition de sa chute.
Chacun, venu de droite et de gauche après l'accomplissement désastreux de cette errance commune et pourtant si séparée, ensemble effaré du masque de carnaval que la pantomime des extrêmes chorégraphie, pourra enfin travailler au service du pays, enfin entendre ce que la bête à cornes du moment propose en cet instant signifiant, renoncera aux invectives comme aux prébendes des revanches, tentera d'inventer ce qui n'existe pas et est à notre main, renoncera au mensonge sacré qui n'est que meurtre et domination, pour mieux affronter les océans d'incertitude qui attendent les humains qui admettent, quelle révélation, ne pas être premier, mais second.
On peut continuer à cauchemarder et jouer les Poutine de salon, bourgeois comme rastaquouères sont bienvenus aux combats qui pour nous se préparent, pouvoir être constant n'est pas être barbare.

Solon

L'Assemblée doit-elle être considérée comme profanée ou non ? Quelle importance ? Ce qui compte, c'est que l'Assemblée soit de gauche et elle l'est. La Présidente est une socialiste pur jus. Le Président de la Commission des lois est un jeune loup socialiste. Ne parlons pas du trotsko qui préside les Finances. Les postes importants sont à gauche. Avec une Première ministre de gauche et un Président passé directement d'un gouvernement socialiste à la magistrature suprême, le verrouillage est parfait.

Il y a peu on lisait dans les chroniques politiques que la France était majoritairement à droite. Ouaf, ouaf ! On sort des élections avec une équipe à gauche toute. Bien joué la droite, bien jouée...

Achille

Les débats sous la IIIe République étaient certes violents, voire virils. Et pour cause, à l’époque les femmes n’avaient pas droit au chapitre. La politique était d’abord une affaire d’hommes. Parfois même les différends se réglaient à l’aube sur le pré en présence de deux témoins.
Les députés censés représenter le peuple étaient essentiellement issus des professions libérales, des présidents de grandes compagnies, des professeurs d’université, quelques écrivains et poètes (Hugo, Lamartine). Cela se retrouvait dans les débats : la richesse du vocabulaire, la fulgurance des réparties (lire les répliques de Clemenceau à Jules Ferry).

L’ambiance dans l’hémicycle de cette époque est très bien représentée dans
cet extrait du film "Le Président" , avec le magistral Jean Gabin dans le rôle éponyme.

C’était la classe et pour cause les élus étaient des personnages pétris de culture et de bonne éducation. Rien à voir avec les gueux tirés tout droit de la cour des Miracles que constitue aujourd'hui le groupe LFI en particulier.

Bref, tout fout l'camp !

caroff

À propos du post de M. Ghinsberg
"En conclusion de son article de la Revue du Nord, Jean-Marc Guislin formule une remarque instructive : « Ce travail centré sur la période 1871-1877 ne doit cependant pas laisser croire que le Parlement ne fut alors qu’un ring ». Si l’on centre l’étude sur la violence ouverte en milieu parlementaire, c’est ce que l’on risque d’oublier. D’où l’importance d’un décentrement pour relativiser les questions de violence."
Source: "Violences parlementaires en perspective (1850-1900-1950-2000)
Thomas Bouchet, Jean Vigreuxhttps://www.cairn.info/revue-parlements1-2010-2-page-18.htm"

xavier b. masset

Robert-André Vivien, héros de guerre à lavallière, taclait à la gorge ceux qui lui déplaisaient à l'Assemblée nationale, méchamment, cruellement.
Je préférais Jacques Baumel, bien moins censeur.

Les cartellistes de la NUPES profanent les usages et les bonnes pratiques pour montrer au monde, et surtout à eux-mêmes, qu'ils existent.

Nombre de leurs présupposés politiques et philosophiques reposent sur du vent ou se prirent l'autobus de l'Histoire en pleine face (il arrive que l'agent dont ils se servent pour rhétoriquement - et physiquement, comme dans l'ex-URSS - éliminer les autres, se retourne contre eux).

Leurs utopies énergétiques sont en train de fondre, comme de l'e-monnaie de crypto-léninistes, au soleil de la vie réelle sous leurs yeux.
Anti-nucléaires de toujours sur le papier, c'est pourtant bien les réacteurs à vapeur d'eau qu'ils élisent, à contre-gré ou pas, pour illuminer l'écran de leurs ordis et les dalles plasma de leur TV, à la maison.

Les centaines de milliards d'euros et de dollars dépensés pour le solaire, les éoliennes et les batteries, ne firent chuter la production de CO2 que de 3 % ces vingt dernières années.
Le gaz brûlé par chaque foyer, en compétition avec le charbon et le fioul, la réduisit de 60 %.
Les analyses coût-bénéfices du nucléaire lacèrent tous les jours les abstractions et rêvasseries propres à leur idéologie, cette tendre et verte religion.

L'oblat Coquerel s'apprête à découvrir le paradis de l'économie de marché, s'habiller de bouts de sac de jute ne durera qu'un temps, c'est juste pour la galerie, le poulailler de l'AN, d'ailleurs un semblant de costard cravate fit son apparition après sa nomination à la grande Commission.
Le désormais abbé des finances fera là où la réalité du monde lui dira de faire.

La politique de la suppression des petits gestes de courtoisie n'est qu'une manifestation réflexe d'un corps de doctrine défait dans une âme sèche clapotant au milieu du marigot d'un esprit faible.
L'image d'un cauchemar qui les tient éveillés, Wokes à point, dans une idéale cuisson de leur théorie chérie.

Mircea Eliade, après avoir piqué pas mal de choses au Cioran du Précis de décomposition (1949), avait montré dans son livre de 1957 cette perte du centre, cette dégradation du sacré.
Le culte d'un Être suprêmement respectueux fit souvent fuir les Ultras, comme Robespierre lui-même put s'en apercevoir en mai 1794.

En même temps, l'entreprise anti-étatique sabreuse des institutions, depuis Marx, ne fut jamais tenue pour secrète par l'extrême gauche entrée comme chez elle au PS vers 1971.
Chaque lecteur de Cioran sait que les nouveaux prêtres, en nous installant dans une déliquescence inédite, régénèrent, une fois disparus, ce qu'ils ont contribué à faire s'écrouler.

Une délectable et inattendue synchronicité pour un homme comme le président Macron qui ne se fait de religion qu'à la périphérie des choses.

Marcel P

@ Marc Ghinsberg

Vous conviendrez qu'on peut considérer qu'il y a une dégradation, par rapport donc à un passé assez récent - sans remonter à des régimes constitutionnels différents, sans remonter donc au XIXe siècle ni songer aux réunions au deuxième étage du pavillon de Flore.

Michelle D-LEROY

"Il s'agit, pour moi, de la marque d'une fin de civilisation, d'une société déréglée." (PB)

Vous avez parfaitement raison, monsieur Bilger, nous assistons à une fin de civilisation. La société déréglée se voit partout et ne présage rien de bon. Et puisqu'on parle des lieux sacrés, dans ma région, les parkings de cimetières un peu à l'écart des villages et pourtant loin des quartiers mal famés, servent de points de deal. Si bien qu'un temps on ne pouvait plus aller en toute tranquillité fleurir ses morts. Mais évidemment c'est anecdotique.

Anecdotique puisque pour excuser ces pratiques de dégradations, d'incivilités ou de trafics en tout genre, nos hommes politiques compréhensifs et surtout couards, nous expliquent que tout cela n'est pas si grave et qu'il faut bien que jeunesse se passe et même que cela a toujours existé... comme si c'était une vue de notre esprit trop réac.
Sauf que la décadence s'accentue et même se généralise partout et sur tous les plans.

En ce moment, des professeurs correcteurs du bac général s'arrachent les cheveux et se désespèrent en voyant les copies d'élèves qui sont loin d'avoir le niveau, car en plus, ils savent qu'en dehors de leur corrections, les notations seront revues à la hausse, par-derrière... pour l'égalitarisme qui doit rester de mise.

Et bien sûr voici la nouvelle Assemblée nationale où on voit des comportements dignes de l'école maternelle. Où sont passés la politesse élémentaire ? l'élégance ? le savoir-vivre à la française ?

Des comportements de gamins mal élevés, élus peut-être par rejet de politiciens plus traditionnels. Mal élevés, mal fagotés, ils nous font honte. Quel exemple pour les jeunes générations ! Quelle vitrine que cette Assemblée de bric et de broc pour nos voisins européens qui doivent bien rigoler !

Le jeune Louis Boyard manque de respect au doyen José Gonzalez parce que celui-ci est élu RN, qu'il est âgé, et par définition un vieux facho. Je ne suis pas pied-noir mais je pense à mes amis aujourd'hui disparus, arrivés d'Algérie et je remercie au passage Robert et Tipaza d'avoir réagi sur le fil précédent aux propos de ce jeune énergumène, remettant les choses et les événements à leur place.
Mais là encore M. Boyard a beau jeu d'ostraciser l'OAS, préférant occulter les crimes de son alter ego le FLN, suivant ainsi les propos du candidat Macron en Algérie qui s'excusait de crimes contre l'humanité commis par la France pendant la guerre d'Algérie. Les jeunes ignorant l'Histoire, prennent comme argent comptant les propos du futur Président.

Preuve est faite qu'un Président ne peut pas dire n'importe quoi. L'exemple vient d'en haut. La jeunesse et l'inexpérience n'excusent pas tout, qu'on soit président ou député.

En attendant, si on espérait un peu plus de démocratie avec une nouvelle Assemblée élue comme une "esquisse de proportionnelle", on s'aperçoit que cela risque d'être une foire d'empoigne permanente, surtout si les députés LR, voulant à tout prix snober les élus RN, sont prêts à tous les renoncements, à bafouer le vote des électeurs... au nom de principes idiots qui, en plus, dédouanent les islamo-gauchistes. Des électeurs qui ont clairement refusé la majorité absolue au Président, ils feraient bien de s'en souvenir.
De quoi conforter aussi les abstentionnistes avec leur "tous les mêmes, tous pourris, et tous de gauche, tous des toutous macroniens".

Marc Ghinsberg

@ Marcel P

- PB écrit : "Cette dégradation de l'AN..."
S’il y a dégradation, c'est qu'avant c'était mieux. Ce qui est tou à fait contestable.
- PB écrit : "Que même les hauts lieux profanes ne soient plus sacrés..."
Cela sous-entend qu'avant ils étaient sacrés, ce qui est faux.

hameau dans les nuages

Allons ! Allons ! Ne faites pas l'étonné ! :)
Les soirées pyjamas il y en a déjà eu:

https://www.facebook.com/337674046747587/photos/sibeth-ndiaye-en-tenu-pyjama-en-plein-conseil-des-ministres-un-compte-rendu-dun-/616797408835248/

Et des soirées dignes des boîtes gay aussi.

https://monparisjoli.com/wp-content/uploads/2018/06/IMG_2706-570x405.jpg

Voilà, j'ai fini mon bois mais un violent orage de grêle sur la commune m'oblige à remonter sur les toits pour parer au plus pressé.

Comment dire... On n'a pas les mêmes valeurs...

Dis papa c'est encore loin Paris ? Tais-toi mon fils, marche et tiens mieux ta fourche…

Giuseppe

Le sacré n'existe plus, et l'imposture est immense, que penser de cette nouvelle ?

https://i.goopics.net/foy0yh.png

—-

Petite digression, avec l'Europe on nous promettait la lune, nous n'avons plus que des tuyaux percés.
Quand on en est là c'est le plus triste des constats:

"L'Ukraine a commencé à exporter de l'électricité de manière « significative » vers l'Union européenne, via la Roumanie, a annoncé jeudi soir le président Volodymyr Zekensky."

Tu parles d'une équipe de Pieds Nickelés qu'est l'Europe, pour le sacré, la grinta, la religion de guerre... tout le monde se précipite sous la tente US.

En fait c'est la France qui est isolée, son nucléaire personne n'en veut, car la défense est inexistante, et si tous les autres doivent attendre les atermoiements du couple bidon formé avec l'Allemagne, en 24H ils seront rasés nos voisins, ils ont compris que sans F35 rien ne sera plus comme avant et ils veulent sauver leur peau. Macroner et Vlad qui était ennuyé que Manu le dérange quand il allait faire sa partie de hockey. Macroner n'est pas gagner.

À part aller envoyer quelques prunes contre des pick-up au Mali, nous n'avons plus les moyens, ni des centrales nucléaires rouillées, ni de faire ce qu'est capable de réaliser l'Ukraine.

Le réel a dépassé le sacré, quand la rouille est dans les canalisations on imagine ce qui est derrière tout cela, et dire que c'est l'Ukraine qui alimente l'Europe... Le message est clair, nous sommes des nouilles:

"Un kilomètre à pied ça use, ça use, un kilomètre à pied..."

Pierre Durand

"L'autre, pour être un adversaire politique, n'est pas forcément un humain à mépriser."

Vous posez la question de la tolérance et du respect ou au moins de la réception que l'on doit avoir de la pensée des autres.

Je suis pour la totale liberté d'expression et je suis très profondément opposé aux lois qui la restreignent. Je salue en passant le fameux premier amendement de la Constitution des USA
« Le Congrès n'adoptera aucune loi relative à l'établissement d'une religion, ou à l'interdiction de son libre exercice ; ou pour limiter la liberté d'expression, de la presse ou le droit des citoyens de se réunir pacifiquement ou d'adresser au Gouvernement des pétitions pour obtenir réparations des torts subis. ».

Je pense que toutes les opinions sur tous les sujets doivent pouvoir être exprimées et je ne suis pas à l'aise avec les interdits posés par les gouvernements successifs.

Pour ce qui est de les exprimer, cette époque ne s'en prive pas. Tout le monde a une opinion sur tout, ce qui pose la question de l'autorité de la personne qui s'exprime. Tous les avis sur un sujet n'ont pas la même autorité, il y a des avis plus qualifiés que d'autres, et même des avis complétement disqualifiés. C'est le débat autour du "magister dixit". Tous ont-ils droit au même respect ?
Oui répondra cette époque qui s'est fait une règle pour ne vexer personne de ne plus rien distinguer et de tout confondre dans le même gloubi-boulga.

Il n'y a pas la personne d'un côté et ses opinions de l'autre. Un député est entièrement dans ses opinions. Une opinion, ce n'est pas innocent. On est responsable et coupable de ses opinions. On a le droit de vous demander des comptes de vos opinions et de vous dire : mon opinion est que la vôtre n'est pas respectable, vous avez le droit de me rendre la pareille. barre.

Il y a des opinions qui ne sont pas simplement oiseuses, certaines sont dangereuses et la personne qui les profère ne connaît parfois pas assez l'Histoire pour savoir les conséquences qu'elles ont déjà eues dans le passé.
Respecter les ignares dangereux ne relève pas de la rationalité mais de la charité chrétienne.

Je pense en particulier à ce qui est pour moi un fatras dangereux et qui est proposé par certains au sujet de l'invasion de l'Ukraine. Ce fatras défie la rationalité.

Obono pensera à ce qui est pour elle le fatras dangereux des mesures de MLP ou de Zemmour pour contenir l'immigration incontrôlée.
Pourquoi devrait-elle respecter ces gens qu'elle prend de son point de vue pour des imbéciles dangereux ?

Plus généralement : les imbéciles dangereux sont-ils respectables ?

Je ne suis pas sûr qu'eux-mêmes le demandent et je pense que s'ils cherchaient à l'être ils feraient le petit effort nécessaire.

Si quelqu'un refusait de me serrer la main je n'en ferais pas une maladie et je ne crierais pas au scandale sauf si je suis un politique qui a un intérêt à faire semblant d'en être indigné. Tout ça c'est du cinéma.

Robert

Mais non, Monsieur Bilger, l'Assemblée nationale n'a pas toujours été un lieu de débats feutrés. Il suffit de se souvenir des débats de la Troisième République. Plus près de nous, qui se souvient encore du duel de monsieur Defferre (à lire ici https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaston_Defferre paragraphe "Sous la Ve République" - au passage on notera avec intérêt la manière dont il avait estimé devoir accueillir les rapatriés d'Algérie...).

En revanche vous avez parfaitement raison de vous interroger en écrivant avec justesse : "Par quelle perversion en est-on venu à souhaiter que l'AN ressemble à l'école d'aujourd'hui ? Qu'elle ne soit plus protégée des influences délétères extérieures mais qu'elle accueille au contraire en son sein le pire des conflits politiques et sociaux ? leur expression outrancière et vindicative, la haine comme argument et le refus de la politesse comme engagement ?"

Effectivement l'Assemblée devient un lieu perverti par les pensées à la mode, notamment par l'approche qu'en ont les membres du groupe LFI. En sus, la présidence de la commission des finances est revenue à monsieur Coquerel qui est un trotskiste fondamental. Et je comprends assez mal les scrupules de monsieur de Courson, pourtant sans doute le plus qualifié pour présider cette commission.

L'Assemblée nationale est maintenant prête à entamer ses travaux de la XVIe législature. Espérons seulement que madame Braun-Pivet sera en mesure de maîtriser sa fonction et ne verra pas son action sabotée par des trublions et surtout qu'elle saura travailler de conserve et de concert avec le Sénat, pour le bien de notre système parlementaire. Comme elle a su se faire élire contre le gré présidentiel qui avait programmé monsieur Roland Lescure, on peut espérer qu'elle saura manifester une forme d'indépendance relative vis-à-vis du "verticalisme" présidentiel...

xc

Quelquefois, les violences se prolongeaient hors du Palais Bourbon:

https://www.lemonde.fr/m-moyen-format/article/2017/04/21/il-y-a-cinquante-ans-le-dernier-duel-de-france_5114729_4497271.html

Pierre Durand

@ Robert Marchenoir | 01 juillet 2022 à 08:42
"Au fait, la présidence de la commission des finances échoit à Éric Coquerel, un authentique communiste islamophile. Avec l'aide de la "droite républicaine", dont l'un des représentants déclare "qu'il faudrait avoir le sens politique d'une huître"... pour élire un président de droite (donc issu du RN) à ce poste stratégique. Mais à part ça, la France n'est pas du tout, du tout un pays communiste..."

Il y avait 41 votants
Nupes : 20
RN : 11
LR : 8
LIOT : 2 (groupe hétéroclite de Charles de Courson prêt à apporter son soutien à LR)

Un front anti-LFI aurait été possible et gagnant sur le nom du Charles de Courson. On n'aurait pas pu dire que LR avait reçu les voix du RN. LR et RN auraient simplement voté pour le même candidat, ce qui est défendable.
on aurait eu : LIOT + LR + RN = 21 voix
Nupes = 20 voix
Mais l'Express, qui évoque cette possibilité, dit :
"Un front anti-LFI avec Charles de Courson comme bélier - l'addition des voix LR-RN ne suffit pas à battre la Nupes..."
19/20 c'est sûr, mais où sont passées les voix de LIOT ? L'Express dit que Charles de Courson a renoncé à se présenter. On lit ailleurs que comme LR, il ne voulait pas des voix du RN et souhaitait forcer Renaissance à participer au vote.
On devine au résultat du 3e tour :
RN : 11 voix
LR : 9 voix
Nupes : 21 voix
qu'un LOIT a voté pour la Nupes. C'est lui le responsable de la victoire d'Eric Coquerel.

Que LR et le RN fassent élire un candidat de droite (Charles de Courson), c'est défendable vis-à-vis de l'opinion et dans le respect des principes de LR, que j'approuve.
Que LR soit élu grâce aux voix du RN, c'est indéfendable vis-à-vis de l'opinion et du respect des principes.
La raison de la victoire de la Nupes est qu'elle a été en mesure de présenter un candidat unique (Eric Coquerel). Grand bien fasse au PS, au PC et à EELV.

Tipaza

Nous sommes dans une époque où la transgression des règles et valeurs qui existaient et faisaient la société d'autrefois est devenue la norme, avec pour corollaire la surestimation des droits de l'homme qui sont devenus les droits de l'individu.
Droits de l'individu, qui de plus en plus apparaissent comme des droits à faire valoir contre la société organisée et non plus pour un meilleur fonctionnement de cette société.

Cette inversion de valeurs se manifeste de façon infantile il faut bien le dire dans le paraître du vêtement.
Le jean si pratique a fini par remplacer le pantalon classique.
Jusque-là pas de problème, après tout le pantalon avait remplacé la culotte dans un mouvement révolutionnaire de sinistre mémoire où les sans-culottes tranchèrent les têtes des culottés.

L'histoire semble se répéter avec la modulation bienfaisante que les têtes ne sont plus tranchées, on se contente de ne plus serrer les mains.
Avec la pandémie de Covid qui redémarre, c'est une bonne initiative.

Mais ce qui fut signe du principe d'égalité, le pantalon versus la culotte, est devenu avec le jean et le T-shirt signe de supériorité intellectuelle et parfois morale.

Signe de supériorité intellectuelle, lorsque les gourous de la High-Tech californienne font leur grand show en T-shirt et jeans.
Le moindre intello français se considère comme leur égal intellectuellement dès qu'il se présente dans cette tenue pour un exposé ou une conférence, sans même se rendre compte que l'imitation est le propre des ignorants et pas des savants.
Lesquels savants peuvent être dans cette tenue parce que le paraître leur est indifférent et non pas par imitation.

Signe de supériorité morale (?) lorsque Zelensky se présente dans tous ses shows médiatiques et réunions internationales avec le T-shirt de la tenue militaire, inspirant de façon grotesque notre président qui a joué à ce jeu-là, une fois, une fois seulement heureusement.

J'avoue que j'ai trouvé cette représentation de Zelensky un peu too much, pour ne pas dire inconvenante.
Et comme j'ai l'esprit critique, j'ai constaté qu'alors que la neige recouvrait les rues de Kiev, cette personne était légèrement vêtue, ce qui prouve que ses appartements sont hyper bien chauffés, oubliant les normes écologiques pour sauver la planète.
J'en ai conclu que le sort de la planète passait pour lui après celui de l'Ukraine, et c'est très bien pour l'Ukraine. J'aimerais bien que le sort de la France passe avant celui de la planète pour notre président.

Bon, voilà, il y aurait beaucoup à dire sur le paraître vestimentaire.
On pourrait peut-être rappeler à tous ceux qui transgressent les règles vestimentaires d'autrefois, la vieille règle que nous répétaient les instituteurs d'antan : "Tiens-toi droit".
Sous-entendu, physiquement et moralement !

Marcel P

@ Marc Ghinsberg
@ Patrice Charoulet

Qu'est-ce qui dans le billet de monsieur Bilger vous donne l'impression qu'il disserte sur le XIXe siècle ? "on aurait pu au moins s'attendre à la sanctuarisation...", il est bien question du présent, de ce qui est.

On croirait que vous faites du Laurent Mucchielli qui affirmait qu'il n'y avait pas lieu de s'alarmer des viols collectifs dans les caves des zones à forte criminalité puisque les viols sont une pratique attestée en France à l'époque médiévale...

lucterius

@ Robert Marchenoir

Très bien votre intervention.

Un bon point aussi à Marine Le Pen qui a demandé à ses députés de venir en cravate. La France fera ainsi la distinction entre les débraillés et ceux qui sont respectueux.

Marc Ghinsberg

Extrait de "Parlementarisme et violence rhétorique dans les années 1870" (article de Jean-Marie Guislin dans Revue du Nord année 1998).

"Il arrive que les parlementaires se laissent aller à des débordements qui transforment la discussion parlementaire en pugilat comme le rappellent à l'envi différents témoins :
- Zola : « De tous côtés, des poings de dressaient (1er mars 1871) (p. 64, D):
dans les tribunes, à voir de quelle façon vive la lutte s'engageait, on jouissait profondément à l'avance des coups de poings qui ne pouvaient manquer de clore un tel débat » (30 août 1871) (p. 314, D):
- Antoine Clavaux : « On aurait dit que le tonnerre venait de tomber dans la salle. Des furieux se précipitaient le poing levé sur Challemel-Lacour... Vingt députés hors d'eux-mêmes, la face convulsée, coiffèrent comme une meute, sans en demander davantage, la tête acculée » (30 janvier 1873) (p. 386-391):
- De Marcère : « ...il semblait que tout le monde avait hâte d'en venir aux mains » (12 mai 1874) (p. 160, I1)."

caroff

@ Marc Ghinsberg 00h23
"Sous la Troisième République la vie parlementaire était bien plus violente qu'aujourd'hui et il y a quelques années on a connu dans l'hémicycle des scènes frôlant la bagarre."

Oui, les débats parlementaires ont été plus agités sous la Troisième que ceux d'aujourd'hui, mais les duels oratoires étaient animés, excusez du peu, par des Victor Hugo, Léon Gambetta, Jules Ferry, Georges Clemenceau, Joseph Caillaux, Jean Jaurès, Aristide Briand et Maurice Barrès !!

Une autre dimension me semble-t-il que celle laissée par les nouveaux arrivants de niveau CM2 !
L'AN est le miroir de notre société qui glorifie les comportements potaches et l'inculture généralisée...

Tipaza

@ Robert Marchenoir | 01 juillet 2022 à 08:42
"Voilà qui rappelle furieusement la femme de chambre LFI Rachel Keke et sa déclaration méprisante : "Si on me pose une question sur quelque chose que je ne comprends pas, je ne répondrai pas. Il faut que les médias s'habituent à ça.""

Vous trouvez ça méprisant ?
Mais pas du tout, il y a dans cette déclaration une profondeur socratique dont TOUS les politiques devraient s'inspirer. Ne parler que de ce que l'on connaît et comprend. Il fallait la simplicité d'une femme de chambre pour oser la formuler.
C'est la nouvelle version médiatique de la formule des contes d'antan : "le roi est nu".

Je propose même qu'on la mette en exergue de la charte du blog, mais il est vrai que le nombre d'interventions risque alors d'être bien faible.

Quant à son collègue Moetai Brotherson qui insiste lourdement : "Il faut qu’ils s’habituent à voir des serviettes de plage paréos lavalava à l’Assemblée, parce qu’on va être trois", il faudrait lui rappeler que "l'habit fait le moine" signifie en contrepoint qu'il fait le clown également.
Il fait son fiérot, comme on dit dans mon village parce qu'on est en canicule ou presque, attendons cet hiver, en espérant une froidure accompagnée d'une bonne neige pour voir s'ils seront aussi résistants que les moines franciscains qui vont en robe de bure et sandales par tous les temps.

Denis Monod-Broca

« L'autre, pour être un adversaire politique, n'est pas forcément un humain à mépriser », cette idée toute simple est battue en brèche.
Pourtant, ne fonde-t-elle pas notre civilisation, la civilisation ?
L’autre est un autre moi-même.
Semblable et unique à la fois.
Capable du meilleur et du pire.
Puisque, tous autant que nous sommes, nous sommes « à l’image de Dieu ».
Cette formule a été écrite il y a quelque 25 siècles, elle est vérifiée aussi bien par l’Histoire que par la lecture du journal du jour, et pourtant nous la nions, et pourtant nous persistons à voir les hommes divisés en deux camps, celui du Bien distinct de celui du Mal… Quel aveuglement !

Pierre Durand

Convoquant l'Histoire, les grands principes démocratiques et les bonnes manières, vous voudriez que deux militants de LFI respectent une assemblée qu'au mieux ils ne considèrent pas à l'image de leurs voeux et qu'au pire ils rêvent de pulvériser et remplacer par des soviets.
Vous voudriez qu'ils se conforment aux bons usages d'une société qu'ils abhorrent et dont ils rêvent de renverser les hiérarchies.

Ces faits sont l'oeuvre de deux militants de LFI, qu'il faut distinguer de la Nupes.
Je vois dans ces affaires de la posture militante, une attitude de combat et une manière d'afficher ses convictions aux yeux de ses partisans et à ses propres yeux
Ces gens n'ont pas d'adversaires politiques, ils ont des ennemis. Il ne s'agit pas pour eux de faire un peu plus ou un peu moins de dette, d'ajouter ou pas un peu plus de mathématiques ou d'histoire dans les programmes scolaires, mais d'en finir avec la démocratie bourgeoise traditionnelle évoquée dans ce billet

Louis Boyard est à l'image de ses électeurs et conforme au programme de son parti. Il connaît le minimum des codes de l'urbanité mais les appliquer lui donnerait le sentiment de trahir ses électeurs, sa cause et de se trahir soi-même.

Pour Obono il y a en plus et d'abord, le sentiment d'être menacée dans son existence de femme noire. Ce ne doit pas être facile à vivre. Certains de ces Français différents du modèle traditionnel le surmontent mieux que d'autres, mais je pense que cela pose un problème à tous. L'agressivité doit aider.

Obono, à tort ou à raison se sent menacée dans son être le plus profond par l'extrême droite. Ce que vous lui demandez peut être au-dessus de ses possibilités. Serait-on autant indigné d'une réaction semblable d'un fils de juif ou de résistant face à un nazi, un ex-nazi, un descendant de nazi ? D'un Ukrainien face simplement à un Russe "innocent" ? Pour être député, on n'en est pas moins homme.

Entre une complexée qui rêve d'une assemblée où elle passerait inaperçue et un agitateur révolutionnaire insolent, on est servi.
Mon problème n'est pas qu'ils se comportent comme le prévoit sans ambiguïté leur programme, mais qu'il y ait aujourd'hui suffisamment de Français pour les sortir de l'anonymat.

Exilé

« Faut-il traiter avec condescendance cette volonté d'avoir une tenue qui, dans la forme, ne conduirait pas à la banalisation de l'AN mais, au fil des jours, si elle était généralisée, changerait peu à peu l'opinion du pays sur cet aréopage de 577 personnalités observées, scrutées, admirées ou vouées aux gémonies, c'est selon ? » (PB)

Si l'habit ne fait pas le moine, il y contribue.
Idem de l'uniforme chez le soldat.

La même logique s'applique aux écoliers.
Par exemple, dans une ville des États-Unis, face à des adolescents issus de quartiers « difficiles » sources de divers problèmes au collège local, la direction de ce dernier en a réduit significativement l'importance en ayant imposé un uniforme propre à leur établissement, avec chemise blanche et cravate pour les garçons.
Les élèves ont fini par se montrer très fiers de leur uniforme et se sont pliés de bonne grâce aux obligations qu'il imposait.

---

Quand les parlementaires connaissaient encore les bonnes manières, enfin presque :

https://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/enghien-les-bains-95880/deferre-ribiere-le-dernier-duel-pour-l-honneur-15-04-2017-6857181.php

Lodi

Les vrais lieux sacrés de nos jours sont plutôt les réserves naturelles, et ce n'est pas un bien.
Pour les produire, on en a expulsé le profane, l'être humain :

https://www.courrierinternational.com/article/2007/02/22/les-tribus-victimes-de-l-ecologie

Les lieux sacrés, qu'on se le dise, n'ont jamais été produits autrement que par violence et injustice, d'ailleurs.
Bref...

Si on veut, par contre, parler de lieux de paix et de recueillement, c'est différent.
Drôlement, même... Ne soyons pas sectaires, à certains moments, ce sont les lieux "sacrés", à d'autres, les bibliothèques, les bois, ou n'importe quel lieu que l'atmosphère créée par les feux de l'aurore, du soir, de la brume ou de la rêverie de quelques personnes accordées à la grâce du lieu semble soustraire, un instant, à la fureur du monde.

Robert Marchenoir

Tout se passe comme si les photos de famille respectives des députés du RN et de la NUPES avaient été le résultat d'un gag prémédité, d'une farce de collégiens concertée, voire le fruit de l'imagination d'un humoriste en mal de caricature.

Mais non, elles sont authentiques : d'un côté, les hommes en complet-cravate, les femmes en costume strict et de bon ton -- et une écrasante majorité d'hommes, en plus : en glorifiant le "patriarcat" dans toute sa splendeur, Marine Le Pen semble donner raison à Éric Zemmour.

De l'autre côté, le débraillé à la va-comme-j'te pousse des gauchistes, négligeant délibérément de se mettre au diapason du lieu et de la fonction.

Dans ce contexte, le refus de tel ou tel député de gauche de serrer la main de ses homologues de l'esstrêm'drouâte fait figure de banalité obligée, un peu comme un "paysan" se doit de déverser du fumier devant la préfecture lorsqu'on rejette ses "justes revendications", sinon c'est une lopette LGBT à la solde de l'atlantisme cosmopolite.

Pour ma part, je n'ai pas bien compris ce que faisait, à côté de l'urne, pendant l'élection du président de l'Assemblée nationale, un type habillé au décrochez-moi-ça qui semblait arrivé là par hasard, et gênait le passage des députés venus jeter leur bulletin à la queue-leu-leu.

De face, non seulement il n'avait pas de cravate, mais sa chemise pendouillait, comme sortie du falzar. Je sais que c'est la mode en ce moment, mais à l'Assemblée, tout de même... De dos, c'était encore pire : il était en jupe, pieds nus dans ses sandales.

Islamiste infiltré ? Clochard entré par hasard ? Non seulement aucun huissier ne s'est précipité pour chasser l'importun, mais la plupart des députés lui serraient la pogne, voire lui donnaient une affectueuse bourrade comme à un vieux pote retrouvé après vingt ans d'absence.

Renseignement pris, il s'agissait du benjamin de l'Assemblée remplissant un rôle traditionnel : Tematai Le Gayic, 21 ans, député indépendantiste de Polynésie. Déjà, qu'un type se fasse élire avec notre argent pour nous piquer une partie de notre territoire, je trouve ça un peu culotté ; mais si en plus il s'habille en sauvage...

C'est délibéré, en plus : admirez les trois députés polynésiens au Palais-Bourbon. Son collègue Moetai Brotherson insiste lourdement, au cas où vous n'auriez pas compris : "Il faut qu’ils s’habituent à voir des serviettes de plage paréos lavalava à l’Assemblée, parce qu’on va être trois".

Voilà qui rappelle furieusement la femme de chambre LFI Rachel Keke et sa déclaration méprisante : "Si on me pose une question sur quelque chose que je ne comprends pas, je ne répondrai pas. Il faut que les médias s'habituent à ça."

Toujours ce délicieux sens du débat démocratique dont font preuve les communistes et autres allogènes, ivres de ressentiment et acharnés à notre perte...

Au fait, la présidence de la commission des finances échoit à Éric Coquerel, un authentique communiste islamophile. Avec l'aide de la "droite républicaine", dont l'un des représentants déclare "qu'il faudrait avoir le sens politique d'une huître"... pour élire un président de droite (donc issu du RN) à ce poste stratégique. Mais à part ça, la France n'est pas du tout, du tout un pays communiste...

Patrice Charoulet

Cher Philippe,

À mon humble avis, ne pas vouloir serrer la main à un adversaire politique haï ou méprisé me paraît une peccadille. La courtoisie compte, mais la franchise ne mérite aucun dédain.
Marc Ghinsberg a mis un lien où, sous la présidence de Claude Bartolone, aurait eu lieu un début de bagarre, que l'on ne voit pas vraiment dans la vidéo. En remontant beaucoup plus loin avant ou après 1900, on pourrait trouver des violences ahurissantes, verbales et physiques, qui avaient lieu dans le monde parlementaire. Et qui indigneraient tout le monde, si elles revenaient.

Achille

« Puisque cette cause est perdue, on aurait pu au moins s'attendre à la sanctuarisation des hauts lieux de notre démocratie, d'abord l'Assemblée nationale. »

Eh oui, les temps changent !
Arrivée des nouveaux députés


Savonarole

Louis Boyard et Danièle Obono, purs produits de l’Education nationale.

Qui se souvient aujourd’hui de ce vieil ami de Voltaire, Jean Le Rond d'Alembert, qui croise entre deux portes à Versailles une jeune femme et lui cède le passage en lui disant « je vous en prie, la jeunesse avant l’âge » ?
C’était il y a bien longtemps, j’espère qu’à l’Ecole Alsacienne de Paris les enfants de Pap Ndiaye, notre Ministre de l’Educ-Nat y apprennent les bonnes manières.
Les deux Bonobos n’y ont manifestement jamais été scolarisés…

Marc Ghinsberg

On peut regretter et condamner avec vous certains comportements. Mais une fois de plus vous idéalisez le passé.
Sous la Troisième République la vie parlementaire était bien plus violente qu'aujourd'hui et il y a quelques années on a connu dans l'hémicycle des scènes frôlant la bagarre.
L'Assemblée n'a jamais été un haut lieu profane sacré.

https://actu.orange.fr/politique/videos/debut-de-bagarre-a-l-assemblee-nationale-CNT0000019cNDV.html

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