Non-assistance à ministres en danger...

Ce titre m'a paru pertinent mais comme nous sommes en France, je sais que rien ne se passera et que sauf bouleversement législatif, les deux ministres concernés - celui de l'Intérieur et celle des Sports - demeureront là où ils sont.

Pourtant l'idée qui vient immédiatement à l'esprit est que depuis l'immense fiasco de la soirée du 28 mai, ils n'ont cessé de "patauger", le premier ajoutant le mensonge à l'incurie et la seconde emplie de bonne volonté, venant d'être nommée et terriblement maladroite (l'aval des structures officielles du football contraintes d'être sur la même ligne que celle des ministres comptant pour rien).

Mais qui se soucie d'eux, de ces deux ministres abandonnés en rase banlieue ?

Pourtant on ne peut plus se dissimuler la vérité. Les événements, les agressions, les violences, les vols et les intimidations odieuses - certains des auteurs ricanaient en voyant des enfants pleurer (CNews) - qui ont fait subir le pire à des Français comme aux supporters anglais et espagnols, ne relevaient plus de la délinquance ordinaire mais d'une coagulation de voyous venus de diverses cités et sachant qu'ils pourraient se livrer en toute impunité à ce qu'une syndicaliste policière a qualifié de "razzias".

Il a fallu du temps, notamment grâce aux médias étrangers et à des déclarations de témoins anglais révélant qu'ils avaient été tétanisés par l'angoisse, effrayés comme jamais, et pour certains craignant de mourir. L'absence de la police mêlée à l'emprise de ces bandes se régalant face à la facilité de leurs spoliations a été traumatisante, sans comparaison possible avec d'autres incidents.

Je n'ai pas besoin d'engager un débat théorique sur le point de savoir si nous étions, dans ces lieux et avec ces honteuses péripéties, encore en France ou s'ils ne se rapportaient pas à une prise de possession par d'autres de notre pays.

Il m'importe de déplorer l'étrange silence de la Première ministre, sans doute soumise à une injonction présidentielle, et la choquante indifférence d'Emmanuel Macron qui semble prendre la France et les Français de haut puisqu'à Cherbourg il a refusé de manière ostentatoire et condescendante de répondre à une question pourtant tellement légitime sur le désastre du 28 mai. Alors que, paraît-il, il aurait dénoncé " un mauvais coup porté à la France" (Le Canard enchaîné).

On peut d'ailleurs aussi regretter le ton trop léger d'Edouard Philippe qui, soutenant l'ancienne ministre des Sports candidate aux législatives Roxana Maracineanu, s'est contenté du strict minimum.

Les desseins du président de la République sont impénétrables. L'image de la France est vilipendée en Europe à cause de la gestion de la finale de la Ligue des champions de l'UEFA imposée au Stade de France grâce au forcing d'Emmanuel Macron. Une fois de plus le Président a eu les yeux plus gros que le ventre et s'est abandonné à son péché mignon de vouloir sans être capable de réaliser.

Certes il était important de tweeter sur la formidable victoire de La Rochelle et, encore davantage sur la mort tragique, en Ukraine, de ce jeune journaliste tellement apprécié par BFM et tant d'autres confrères et consoeurs.

Mais ce qui a produit des effets délétères depuis le 28 mai, et va sans douter peser dans les élections législatives, aurait mérité une intervention présidentielle immédiate, sauf à considérer que la France salie à cause de son impuissance et de son amateurisme, aux yeux de ses concitoyens comme des étrangers présents ou effarés dans leur pays, n'avait pas le moindre intérêt pour Emmanuel Macron.

Ainsi cet opprobre, ces scènes de spoliation et de violences, cette profonde dénaturation de l'image française, ne concerneraient que Gérald Darmanin et Amélie Oudéa-Castera ! J'avoue ne plus rien comprendre à la manière de présider d'Emmanuel Macron, présent sur le dérisoire et le festif (réussi) mais absent sur l'intolérable. S'appropriant le facile et le confortable mais dédaignant l'essentiel et l'alarmant.

Après les élections législatives, va-t-il nous montrer une autre facette de sa personnalité ? Possible mais au fond peu importe puisqu'il se sera tu quand il aurait fallu qu'il parle, s'explique, batte sa coulpe et sanctionne. Mais c'est son propre pouvoir qu'il aurait été contraint de fustiger !

J'ai peur que demain nous n'ayons que cette alternative pour l'insécurité et la Justice. Entre l'impuissance et le mépris du président - et de ceux qui l'entourent et sont aux ordres - ou l'angélisme et la haine de la police de la Nupes.

Nous attendons désespérément autre chose que cette terrifiante impasse...

Comments

[Rédigé par : Achille]

L’affaire du Stade de France n’est pas terminée. Voilà-t-y pas que les vidéos de surveillance ont été effacées.
Motif : c’est la procédure. Lesdites vidéos sont systématiquement effacées au bout de sept jours. Il appartenait aux autorités de les réclamer dans les délais.
Une chose est sûre, Gérald Darmanin n'a rien à voir dans ce dysfonctionnement, pas plus que le préfet Lallement. C'est une négligence du parquet.

Concernant l’organisation d’une rencontre de la coupe d’Europe des Champions, attendons de voir comment se déroulera le prochain match de Liverpool dont les hooligans tricheurs et avinés se distinguent depuis des décennies par leur comportement de dégénérés dans tous leurs déplacements et que certains médias veulent nous faire passer pour de paisibles pères de famille. Il y a des limites à la mauvaise foi !

[Rédigé par : F68.10]

@ Marcel P
"La Suisse est une terre de contrastes, je ne suis pas certain qu'un banquier de Zurich puisse être qualifié de libéral à tous égards."

Connaissant un peu cette population, surtout dans la zone industrielle zougoise, je vous confirme que le gnome de Zürich et son espèce cousine, le gnome de Zug, ne sont pas exactement des progressistes. Il y a du SVP / UDC dans le tas, je vous le concède volontiers.

Ce sont par contre des formes de vie qui, oui, sont attachées à des modes de gouvernance libérales. 100 % anti-étatistes.

Donc, si: au sens français du terme ? 100 % libéral.

"L'Association suisse des banquiers fait partie intégrante de la politique suisse depuis plus de 100 ans. Nous prenons au sérieux notre responsabilité vis-à-vis du système suisse de démocratie directe et soutenons une forte culture d'engagement des citoyens dans la vie politique. En tant que principale association professionnelle de la place financière suisse, l'ABS comprend la valeur du système politique de la Confédération. Elle joue un rôle déterminant dans le bon fonctionnement de notre démocratie, dans la stabilité sociale et dans la prospérité de notre pays. Ce succès repose sur un large éventail de droits des citoyens et sur une volonté populaire d'assumer des fonctions et des fonctions publiques dans le cadre de ce que la Suisse appelle le système de la «milice», contribuant à garantir que la politique et la société civile ne s'éloignent pas l'une de l'autre. Cela permet aux connaissances et à l'expérience pratique de la population dans son ensemble d'alimenter la prise de décision politique et de créer ainsi un environnement dans lequel l'économie peut prospérer." -- Association des banquiers suisses.

L'exact inverse de la France.

L'exact inverse de ce que le Français veut et attend de l'État.

L'État au service de la société civile. Pas la société au service de l'État.

De toutes façons, dans les montagnes de l'Engadine, tu n'attends pas un chèque du gouvernement pour faire ta vie. Faudrait vraiment être bête pour vivre aux crochets de l'État quand t'habites Luzern... il y a mieux à faire. Ce sont des coins trop beaux pour les gâcher en choisissant de se mettre un Etat central dans les pattes.

Maintenant, oui, la Suisse n'est pas entièrement libérale en matière de liberté d'expression. Rien que le concept du secret bancaire, vous voyez, cela pousse parfois le vice un peu loin.

Mais si: la Suisse est plus libre. Et plus libérale. Même à l'extrême droite: je ne suis jamais inquiet de savoir si oui ou non l'UDC aura des pulsions autoritaires ou anti-démocratiques. Ce ne sera pas le cas. Comparativement au RN. L'UDC aura des pulsions populistes et agrariennes assumées, brutalisera à l'occasion le National, comme avec l'épisode Widmer-Schlumpf, mais ne représentera aucun réel risque démocratique de fond.

Un banquier suisse, c'est généralement conservateur bon chic bon genre, libéral, et dans l'ensemble pro-science dès qu'il a de réels choix d'investissements à effectuer. Un banquier zurichois, c'est même parfois pro-science ambiance pro-écolo.

Un jour je vous expliquerai le tri sélectif à Zürich. C'est assez marrant.

"Tout ce qui n'est pas trié fini aux ordures ménagères. Dans le canton de Zurich (comme partout en Suisse), la collecte des ordures ménagères est taxée en fonction du volume jeté : vous avez donc tout intérêt à trier au maximum. En effet, chaque commune dispose de sac à ordures spéciaux pour les ordures ménagères que vous achetez en caisse de supermarché ou dans les bureaux de Poste. Ces sacs existent en plusieurs formats et les prix sont fixés par les municipalités (entre 1,70 CHF et 2 CHF l'unité à Zürich-ville selon le format). Le ramassage se fait en général chaque semaine. Attention : l'usage de ces sacs à ordure est obligatoire. Si vous utilisez des sacs bon marché (sacs noirs) ou encore ceux d'une autre commune, vous pouvez écoper d'une amende de 250 CHF par exemple à Zürich." -- Zürich 1 click, le tri sélectif.

Implémentez cela en France, et vous aurez une insurrection contre la Diktatüüür !!!

C'est même libéral à l'excès, parfois, la Suisse:

"Il faudra désormais une autorisation pour se prostituer en ville de Zurich, annonce l'ATS. A une écrasante majorité, le parlement communal a adopté mercredi soir une ordonnance réservant le droit de vendre son corps aux majeurs, âgés de 18 ans et plus. Un permis de séjour assorti d'une autorisation de travail sera également nécessaire. Selon le droit fédéral, l'exercice de la prostitution devient légal dès la majorité sexuelle, fixée à 16 ans." -- Le Temps, 26.01.2012.

Bon, les mecs, on arrête de se prostituer ? Pour changer un peu ? Se civiliser ?

[Rédigé par : Bill Noir]

ARCHIVES du XXIe SIÈCLE

Témoignage en vraie grandeur d'un spectateur chargé d'enfant fuyant le SDF un samedi soir après un match où s'affrontèrent deux équipes étrangères… mais amies.
Terrifiant !

L'Heure des pros du 01/06/2022 (9h00 / 10h00)

[Rédigé par : Marcel P]

@ Robert Marchenoir
« Je suis probablement [...]
je suis également parmi ceux [...]
je suis [...]
Je n'ai donc pas la moindre leçon à recevoir de vous sur ces sujets »

Puisqu'on en est aux présentations, je suis de ceux qui se moquent éperdument de qui est qui, qui revendique quoi.
Ce qui compte, c'est ce qui est dit maintenant et comment. Ce n'est pas parce que je partage les avis des uns et des autres exprimés hier sur un sujet, que je cesse d'examiner, aujourd'hui ou le lendemain, la pertinence de ce qu'ils disent.

Il n'y a aucune diffamation quant au fait que dans ce fil de discussion, vous avez décidé de refuser de parler des auteurs des infractions pour vous contenter d'accuser ceux qui auraient eu le tort absolu de ne pas parvenir à les prévenir ou les faire cesser.

« Vous remarquerez que ce sont des pays libéraux (en tous cas infiniment plus libéraux que la France) qui luttent bien mieux que nous contre l'immigration de masse : Australie, Suisse, Grande-Bretagne, États-Unis... »

Je ne le remarque pas vraiment. Les USA sont hors-compétition, leur criminalité nationale étant déjà naturellement ultraviolente et ingérable. Le Royaume-Uni me semble chaotique, dans le même bateau que la France, même si plus prompt à le dissimuler à coup de positive action. La Suisse est une terre de contrastes, je ne suis pas certain qu'un banquier de Zurich puisse être qualifié de libéral à tous égards. L'Australie, c'est loin et ça me semble d'une géographie sans rapport.
On peut s'amuser à faire des comparatifs en tout sens, il me semble que ça rend juste la discussion plus artificielle et théorique.

« Vous racontez n'importe quoi sur le limogeage de Cressida Dick, l'ex-chef de Scotland Yard. Il n'est nullement le résultat d'une animosité personnelle et inexplicable du maire de Londres. »

Dixit Cressida Dick : « It is with huge sadness that following contact with the Mayor of London today, it is clear that the Mayor no longer has sufficient confidence in my leadership to continue. He has left me no choice but to step aside as Commissioner of the Metropolitan Police Service », déclaration officielle.
C'est exactement ce que j'ai écrit, elle a annoncé sa démission parce qu'elle n'a plus le soutien du maire Sadiq Khan. Ce n'est pas un renvoi après des dysfonctionnements avérés comme vous l'écrivez. Si vous voulez affirmer qu'elle a été renvoyée pour des « échecs scandaleux », il faudra en faire la démonstration.

Votre renvoi à « la presse d'outre-Manche » est insuffisant. Ce qu'on y trouve, c'est du papier toilette façon https://www.dailymail.co.uk/news/article-10499961/Cressida-Dicks-ledger-failures.html qui liste des événements qui sont tous antérieurs à 2022, certains de 2005, d'autres de 1987 (« Shooting of unarmed Brazilian, Sarah Everard’s murder, XR protests, Operation Midland ») ou des généralités à trois francs (« a culture of racism, sexism and bullying »).

Il faudrait être cohérent. Si vous vous associez à ces critiques, alors Cressida Dick n'aurait jamais dû arriver à son poste, puisqu'on lui reproche des actions qui y sont antérieures. Votre exemple est un contre-exemple si vous donnez du crédit à ses détracteurs.

Et si pour vous, le maire d'une ville est la bonne personne pour évaluer la qualité de l'activité policière, je vous demande à nouveau d'imaginer quel préfet de police donnerait satisfaction à Anne Hidalgo, quel commissaire de police satisferait Eric Piolle, Martine Aubry, Jean-Christophe Lagarde, Mathieu Hanotin, etc.
Vous pouvez aussi regarder We Own This City, bien qu'assez moyen, cela illustre assez bien ce que signifie une police avec à sa tête des pantins aux ordres d'élus locaux.

« Exactement ce qui est inconcevable en France, avec votre soutien, et avec celui de tous les étatistes qui défendent l'irresponsabilité des fonctionnaires. Du plus modeste au plus gradé. »

Il faut être complètement à côté de la réalité judiciaire pour prétendre que les policiers les plus modestes sont irresponsables en France. Seuls des policiers peuvent être placés en détention provisoire pour un préjudice physique de 5 jours d'ITT comme dans l'affaire Michel Zecler. Je vous mets au défi de trouver un seul autre cas comparable pendant ces dix dernières années sur l'ensemble de la France, qui ne concerne pas des policiers.

Il faut aussi avoir une mémoire défaillante pour prétendre que les plus gradés ne sont pas sur des postes politiques qui sont des sièges éjectables. Ce qui est étonnant, c'est que Didier Lallement n'ait pas été lâché jusqu'ici. Mais la norme, c'est de les dégager à la moindre manif qui a troublé le petit confort du politique, à tort ou à raison.

« Si, comme vous le prétendez, l'efficacité de la fonction publique était uniquement une question de "moyens", alors nous aurions le meilleur système éducatif et le meilleur système de santé du monde. »

Je vous demande où vous avez lu ça. J'ai écrit que « l'incapacité de stopper ces personnes, c'est une question de moyens ».
Le mot incapacité est employé à dessein.
Prévenir ou arrêter une agression c'est une chose, affaire d'efficacité. En prévenir ou en arrêter 500, ça devient autre chose : il ne suffit pas d'avoir une personne efficace pour cette tâche, il faut avoir assez de personnes efficaces pour chaque cas.

Vous, ce qui vous intéresse, c'est d'attaquer le principe de la fonction publique. C'est pour cela que vous ne prenez pas le temps de comprendre ce que vous lisez.

Si vous suiviez mon propos, vous verriez que je ne recommande pas une augmentation de moyens. Pour le dernier match sans incident, il était question de 650 policiers dédiés à l'anti-délinquance (en surplus du dispositif de maintien de l'ordre). J'ai donné les chiffres de la préfecture de police sur le nombre de policiers normalement sur la voie publique sur son périmètre - 650, c'est gigantesque - et sans même évoquer la question logistique que cela suppose.

Je ne pense pas qu'il soit réellement possible d'accroître les moyens. Je doute que l'Etat puisse tenir à ce rythme. Si c'est le tarif nécessaire pour les JO, je pense que nous allons à la catastrophe ; on pourra toujours faire sauter des fusibles, ça ne changera rien aux faits.

Je pense au contraire que l'essentiel, c'est bien prendre pour responsables les auteurs des infractions qui sont le véritable sujet. Vos pillards blédards par exemple, il est certain qu'ils font partie de ceux qui sont arrêtés plusieurs fois par mois depuis qu'ils sont arrivés en France. Leur impunité implique leur réitération à venir.

Si la police n'arrêtait que des primo-délinquants, ce serait différent. Lorsque chaque type condamné pour ce type de faits est déjà en récidive de récidive dans les deux dernières années, c'est bien la démonstration que la politique carcérale française ne protège pas la population.

[Rédigé par : F68.10]

@ Robert Marchenoir (@ Marcel P)
"En revanche, ceci est important à relever : Cressida Dick, qui était à la tête du service de police le plus important et le plus prestigieux du pays, a été limogée non pas pour des échecs auxquels elle aurait présidé de façon opérationnelle, mais pour des échecs qui se sont produits sous sa direction. Exactement ce qui est inconcevable en France, avec votre soutien, et avec celui de tous les étatistes qui défendent l'irresponsabilité des fonctionnaires."

Sans rentrer dans les détails sur le Stade de France, qui me passent un peu au-dessus du chapeau en ce moment, je me dois de constater que c'est exactement ce qui me pose problème dans le rapport à la notion de responsabilité en France.

On est responsable des actions de ses subordonnées. Quand ils débloquent, le principe c'est que c'est quand même la faute du chef.

Certes, il se peut que ce ne soit pas la meilleure des approches que de virer un chef quand, après une bévue, il s'avère qu'il aurait néanmoins une compétence et une expérience qui ferait qu'il serait difficile de trouver mieux.

Mais, le principe, normalement, c'est que le chef est responsable des actes foireux de ses subordonnées.

Et virer des chefs après des erreurs, c'est aussi un moyen d'aérer les milieux dans lesquels ces gens évoluent. C'est ce qui permet, aussi, de créer des opportunités pour de nouveaux entrants qui en veulent. C'est l'occasion de faire tourner la fameuse machine à "méritocratie" en son principal mécanisme: la sélection des moins mauvais, et le "remerciement" des plus mauvais.

En France, je le constate régulièrement, c'est toujours la faute des sous-fifres.

"Un seul prévenu comparaît ce vendredi 20 mai devant le tribunal correctionnel de Lyon, pour des faits d'espionnage des boîtes mails de l'ensemble des agents et des élus de Rhône-Alpes puis d'Auvergne-Rhône-Alpes, entre novembre 2015 et janvier 2017." -- La Montagne, 19.05.2022.

Comme c'est curieux... B. D. en jugement. Aucun des donneurs d'ordre de la région sur la sellette.

"L'intéressé, qui affirme avoir agi sur ordre de son responsable, sera le seul à comparaître. Son supérieur hiérarchique, l'ancien directeur général des services [ndp: pourrait-on avoir le nom, 20 minutes ??], n'a finalement pas été poursuivi à l'issue de l'enquête. Il lui est reproché d'avoir consulté, sans autorisation, les boîtes mails professionnels des élus du conseil et des agents y travaillant afin de démasquer une taupe. A savoir l'anonyme qui aurait renseigné le journal Les Potins d'Angèle, en pleine période électorale. La surveillance a duré deux ans, de 2015 à 2017. Le syndicat Sud a été le premier à s'en rendre compte lorsqu'il a découvert que ce responsable s'était « discrètement octroyé un accès total » à sa messagerie." -- 20 minutes, 20.05.22.

Tranquille. À l'aise, Blaise.

Mais ce n'est pas intégralement spécifique à la fonction publique.

Le fait que seul Kerviel soit jugé responsable en 2010 pour son pétard financier à 5 milliards de 2008, je trouve cela un peu gros, entre nous. Il a fallu attendre 2014 pour que la Cour de cass' affirme que la Société générale a abusé.

Bilan: la sanction de 5 milliards sur Kerviel fut in fine levée. Mais qui a été condamné sous une forme ou sous une autre par la puissance publique dans la chaîne hiérarchique au-dessus de Kerviel ? Personne, à ma connaissance.

C'est toujours le même sketch.

[Rédigé par : Robert Marchenoir]

@ Marcel P | 06 juin 2022 à 10:43

Vous racontez n'importe quoi. Comme prévu et comme confirmé, la discussion est parfaitement inutile avec vous. Vous m'attribuez à nouveau, de façon mensongère et diffamatoire, une indifférence aux méfaits de la délinquance immigrée.

Je suis probablement, sur ce blog, le commentateur qui a pris les positions les plus extrêmes à l'encontre de l'immigration. Des positions largement à droite de Marine Le Pen et d'Éric Zemmour. Des positions qu'en fait, je n'ai vu nulle part reproduites en France. Elles m'ont valu suffisamment d'avanies. Demandez aux "anti-racistes" patentés de ces lieux.

De même, puisque la question juive semble vous intéresser, je suis également parmi ceux qui se sont le plus fréquemment inquiétés de la persécution dont les Juifs sont victimes de la part des musulmans en France. Je n'ai donc pas la moindre leçon à recevoir de vous sur ces sujets.

En revanche, je vous le confirme, je suis libéral-conservateur. Ce qui signifie que je suis à la fois pour une plus grande fermeté contre la délinquance et l'immigration, et pour une baisse massive de la dépense publique.

Vous remarquerez que ce sont des pays libéraux (en tous cas infiniment plus libéraux que la France) qui luttent bien mieux que nous contre l'immigration de masse : Australie, Suisse, Grande-Bretagne, États-Unis...

Vous racontez n'importe quoi sur le limogeage de Cressida Dick, l'ex-chef de Scotland Yard. Il n'est nullement le résultat d'une animosité personnelle et inexplicable du maire de Londres.

Cela fait longtemps qu'une large part de l'opinion britannique réclame son départ. Il y a toute une série d'échecs scandaleux qui sont intervenus sous son commandement depuis des années. Je vous laisse étudier le dossier auprès de la presse d'outre-Manche, si vous êtes sincèrement intéressé à améliorer vos connaissances, ce dont je doute. Je ne vais pas encombrer ce blog avec d'interminables détails sur l'activité de la police anglaise.

En revanche, ceci est important à relever : Cressida Dick, qui était à la tête du service de police le plus important et le plus prestigieux du pays, a été limogée non pas pour des échecs auxquels elle aurait présidé de façon opérationnelle, mais pour des échecs qui se sont produits sous sa direction.

Exactement ce qui est inconcevable en France, avec votre soutien, et avec celui de tous les étatistes qui défendent l'irresponsabilité des fonctionnaires. Du plus modeste au plus gradé.

Si, comme vous le prétendez, l'efficacité de la fonction publique était uniquement une question de "moyens", alors nous aurions le meilleur système éducatif et le meilleur système de santé du monde.

Des moyens, il y en a trop : c'est la responsabilité qui manque. Comme l'ont montré les événements du Stade de France -- et bien d'autres.

[Rédigé par : Marcel P]

@ Robert Marchenoir
« C'est votre commentaire qui n'a ni queue ni tête. Des policiers qui se moquent des malheurs de ceux qu'ils sont censés protéger, des policiers qui se comportent exactement comme les délinquants que vous dénoncez, cela devrait vous révulser. Plus profondément, cela devrait vous inquiéter. C'est le signe qu'il y a quelque chose de pourri dans la police française. Mais pour vous, ça n'existe pas. [...]
Vous prétendez ici représenter la police, et vous refusez d'écouter les victimes. Au lieu de prendre en compte leur témoignage, vous prétendez leur dicter ce qu'elles devraient dire. »

Des centaines de pillages, c'est du factuel, l'incapacité à protéger à instant T, c'est du factuel, mais ça ne vous intéresse pas.
Vous voudriez parler de « policiers qui se moquent des malheurs de ceux qu'ils sont censés protéger », sans le moindre début de démonstration qu'il s'agisse d'un phénomène répété, global, attesté par ne serait-ce qu'une vidéo même de mauvaise qualité.

Je ne prétends représenter ici que moi-même, je n'ai jamais dit autre chose et je l'ai déjà dit plusieurs fois.

Oui, quand Pierre-Henri se fait dépouiller par une bande de clandestins à Saint-Denis, son témoignage, au sens propre du terme, c'est le descriptif de son agression. Lorsqu'il affirme que l'auteur du délit, c'est la police et l'Etat défaillant à le protéger, il n'est plus dans le témoignage mais dans le débat politique.
Si on veut faire du tourisme exotique dans une contrée sauvage mais qu'on ne sait pas se défendre, il faut se renseigner auprès du quai d'Orsay pour savoir si on sera protégé...

« C'est effectivement le comportement constant de la police française. Enfermée dans son corporatisme et son fonctionnariat. C'est exactement ce que je dénonce, et vous l'illustrez à merveille. »

Ce que je comprends, c'est que vous n'en avez absolument rien à cirer du sujet. Tout ce qui vous intéresse, c'est la dénonciation de la notion de fonction publique.

« Les victimes anglaises ont correctement tapé à la tête : ce sont les responsables qui sont responsables. Ce léger détail semble vous échapper. Si la police n'est responsable de rien, très bien : supprimons la police. Supprimons la fonction publique, tant qu'à faire. »

Ce qui est amusant, c'est que ce n'est plus une option théorique. On sait à quel point ça marche, les programmes « défund the police ».
Je pense qu'une expérience de première main vous ferait le plus grand bien. Je vous suggère, un samedi soir à venir, de vous placer là https://www.openstreetmap.org/#map=17/48.92739/2.368 pendant quelques heures.
Je suis curieux de voir quelle sera votre perception des choses après.

Votre discours actuel se résume à : nos moyens de défense sont insuffisants, supprimons toute défense. Une défaite, faisons sauter des fusibles ?! Je pense que vous ne réalisez pas un seul instant quel pourrait déjà être l'état de la France.

« Les victimes sont (entre autres) anglaises, et en Angleterre, pays libéral et démocratique, le Premier ministre joue son poste en ce moment, simplement parce qu'il n'a pas respecté les règles de distanciation sociale lors du Covid. Le chef de Scotland Yard, Cressida Dick, vient de se faire mettre à la porte, après une série de dysfonctionnements où la police a gravement manqué à ses devoirs.
En France, nous avons des Marcel P qui à la fois se font les défenseurs corporatistes et inconditionnels de la police, et prétendent que lorsque celle-ci échoue gravement à réprimer la délinquance, il ne faudrait surtout pas lui demander des comptes, mais se contenter de hurler sur les Noirs et les Arabes.
C'est exactement la mentalité fonctionnariale qui vérole le pays. C'est précisément le problème. C'est justement ce genre d'attitude qui a entraîné les graves incidents du Stade de France lors de la Ligue des champions »

Votre vision de la situation britannique me semble assez naïve. Cressida Dick a annoncé sa démission parce qu'elle n'a plus le soutien du maire Sadiq Khan. Ce n'est pas un renvoi après des dysfonctionnements avérés comme vous l'écrivez. Et si le concept vous séduit, je vous invite à répondre à la question suivante : vous voudriez un préfet de police de Paris choisi par Anne Hidalgo ? Un commissaire de police de Grenoble validé par Eric Piolle ? (à continuer, on peut se marrer - et je n'ai même pas évoqué les cas Jean-Christophe Lagarde et consorts https://www.europe1.fr/societe/une-enquete-denonce-le-pacte-de-jean-christophe-lagarde-avec-la-voyoucratie-de-bobigny-3949937)

Mais parlons plutôt de la France : j'aimerais avoir votre vision naïve de la situation française.
Je pense que vous n'avez aucune idée de ce à quoi la France échappe quotidiennement.
Saint-Denis est un territoire africain hostile. Il n'y a presque plus de juifs en Seine-Saint-Denis, l'antisémitisme y est devenu la norme.
En 2021, Saint-Denis présente un risque d'être victime d'un crime ou d'un délit de 79.81 pour 1000 habitants (https://ville-data.com/delinquance/classement-des-villes-les-plus-dangereuses-de-france), soit 8 % : cette statistique serait parfaitement éclairante si elle comportait sa dimension ethnique, à la fois en identifiant quelle est la population blanche et asiatique à Saint-Denis et quelle est leur représentation dans ces 8 %.

La tiers-mondisation de la France n'est pas en phase de déclin mais de croissance. Les politiques d'aménagement du territoire pensées pour diminuer le fléau que constituent certaines zones comme la Seine-Saint-Denis s'avèrent dores et déjà contre-productives : sans aucune amélioration sur le territoire de départ qu'on prétend assainir, on exporte les problèmes.
Vous voulez jouer l'über-libéral, vous n'avez pas fini, à ce rythme, de devoir payer des gens pour assurer votre sécurité, qu'ils soient fonctionnaires ou vigile de Monoprix.

« C'est exactement la mentalité fonctionnariale qui vérole le pays. C'est précisément le problème. C'est justement ce genre d'attitude qui a entraîné les graves incidents du Stade de France lors de la Ligue des champions. »

Non. Ce qui a entraîné ces graves incidents, la seule condition nécessaire, c'est qu'il y a en France une quantité considérable de personnes déterminées et volontaires - ça s'appelle le libre-arbitre - pour commettre des agressions violentes en groupe, en masse et en série.

L'incapacité de stopper ces personnes, c'est une question de moyens. Si vous espérez des JO 2024 sans de tels faits et en refusant à tout prix de parler de ces personnes, ça va vous coûter. Vous n'avez pas fini de payer.

[Rédigé par : Robert Marchenoir]

@ Marcel P | 04 juin 2022 à 10:22
"Vous voudriez absolument qu'on parle du train qui est arrivé à l'heure. Très bien. Le train est arrivé à l'heure. Il arrive quasiment toujours à l'heure. Je ne vois pas où est le débat."

Justement non. Le train n'est pas arrivé à l'heure. C'est ce que je me tue à répéter. Votre refus de prendre ce point en compte est absolument remarquable.

"Non, c'est le signe que votre commentaire n'a ni queue ni tête. Vous vous félicitez des conséquences de ce que vous critiquez."

C'est votre commentaire qui n'a ni queue ni tête. Des policiers qui se moquent des malheurs de ceux qu'ils sont censés protéger, des policiers qui se comportent exactement comme les délinquants que vous dénoncez, cela devrait vous révulser. Plus profondément, cela devrait vous inquiéter. C'est le signe qu'il y a quelque chose de pourri dans la police française. Mais pour vous, ça n'existe pas. Vous êtes de la police ?

"Cette victime est dans la droite ligne de l'esprit du moment : lorsqu'on se fait tabasser, on reproche à l'État-providence d'avoir été absent, plutôt qu'à son agresseur."

Vous prétendez ici représenter la police, et vous refusez d'écouter les victimes. Au lieu de prendre en compte leur témoignage, vous prétendez leur dicter ce qu'elles devraient dire.

C'est effectivement le comportement constant de la police française. Enfermée dans son corporatisme et son fonctionnariat. C'est exactement ce que je dénonce, et vous l'illustrez à merveille.

Vous opposez les délinquants et la police. Il ne faudrait dénoncer que les premiers, pas la seconde. Vous réclamez l'impunité pour la police, et en même temps vous dénoncez l'État-providence.

Les victimes anglaises ont correctement tapé à la tête : ce sont les responsables qui sont responsables. Ce léger détail semble vous échapper. Si la police n'est responsable de rien, très bien : supprimons la police. Supprimons la fonction publique, tant qu'à faire.

Les victimes sont (entre autres) anglaises, et en Angleterre, pays libéral et démocratique, le Premier ministre joue son poste en ce moment, simplement parce qu'il n'a pas respecté les règles de distanciation sociale lors du Covid. Le chef de Scotland Yard, Cressida Dick, vient de se faire mettre à la porte, après une série de dysfonctionnements où la police a gravement manqué à ses devoirs.

En France, nous avons des Marcel P qui à la fois se font les défenseurs corporatistes et inconditionnels de la police, et prétendent que lorsque celle-ci échoue gravement à réprimer la délinquance, il ne faudrait surtout pas lui demander des comptes, mais se contenter de hurler sur les Noirs et les Arabes.

C'est exactement la mentalité fonctionnariale qui vérole le pays. C'est précisément le problème. C'est justement ce genre d'attitude qui a entraîné les graves incidents du Stade de France lors de la Ligue des champions.

[Rédigé par : Mary Preud'homme]

Matthieu Valet, du Syndicat indépendant des commissaires de police (SICP), pointe la responsabilité de l'UEFA après les incidents qui ont éclaté en marge de la finale de Ligue des champions. Il évoque des "voyous professionnels, essentiellement des mineurs".

https://sendirect.com/2022/05/29/ligue-des-champions-les-incidents-du-stade-de-france-sont-le-fiasco-de-luefa-pas-de-la-police-affirme-le-syndicat-independant-des-commissaires-de-police/

[Rédigé par : Marcel P]

@ Serge HIREL
« Vous oubliez également que, si l’on en croit les chiffres annoncés par la Préfecture de police, les forces de l’ordre étaient trois fois moins nombreuses lors de France-Danemark que la semaine précédente. Et pourtant, elles avaient à craindre les mêmes exactions. Tout s’est bien passé... Etonnant non ? »

Le communiqué de presse publié sur https://twitter.com/prefpolice dit explicitement que le dispositif d'anti-délinquance est sensiblement renforcé.
Cela contredit tout à fait l'idée que l'échec de la semaine dernière était un problème de maintien de l'ordre de supporters de football lié au surnombre et aux faux billets. L'aspect qui pose problème évident et qui est pris en compte, c'est bien celui des pillages et violences.

Le communiqué de presse de la préfecture de police évoque 656 effectifs spécialement chargés de la lutte contre la délinquance. À titre indicatif (cf. synthèse sur la Préfecture de Police de Paris faite par la cours des comptes en 2019, p. 23) à un instant T, en temps normal, le nombre de policiers effectivement sur la voie publique en Seine-Saint-Denis est normalement de 250, environ 900 pour Paris et l'ensemble de la petite couronne.

J'ai dis à plusieurs reprises que pour assurer une absence d'incident, il faudrait mettre un vigile ou un policier tous les mètres. Avec 656 policiers dédiés, je pense que nous y sommes, ou pas loin.

Sera t-il possible de mettre en place un tel dispositif pour chaque site concerné par les JO 2024 ? Stade de France, La Courneuve, Le Bourget, etc. Nous verrons. Il en faudra, du quoi qu'il en coûte, pour éviter la publicité négative.

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ bernard | 04 juin 2022 à 17:32

Il ne s’agit pas de refaire le match, mais vous oubliez quelques détails à propos du « samedi noir ». D’abord, que cette grève des employés de la RATP, malvenue certes, mais légale, était annoncée. Ensuite, que les supporters britanniques présents en trop grand nombre aux abords du Stade de France, ne sont pas tombés du ciel, mais ont franchi nos frontières, où ils ont été comptés, du moins peut-on l’espérer. Enfin, que les voyous, eux non plus, ne sont pas tombés du ciel et qu’ils n’en étaient pas à leur première invasion des lieux, ce qui n’a pas été pris en compte. N’y aurait-il pas là matière à conclure à l’impréparation ?

Vous oubliez également que, si l’on en croit les chiffres annoncés par la Préfecture de police, les forces de l’ordre étaient trois fois moins nombreuses lors de France-Danemark que la semaine précédente. Et pourtant, elles avaient à craindre les mêmes exactions. Tout s’est bien passé... Etonnant non ?

Trois différences cependant, dont les syndicats de police se sont félicités : les divers services engagés remplissaient cette fois leurs missions habituelles, celles pour lesquelles leurs effectifs sont formés ; le commandement avait veillé, cette fois, à leur coordination et à leur efficacité maximum en les déployant là où ils auraient pu être nécessaires ; les policiers chargés de mâter les voyous n’étaient pas cette fois tous en uniforme, ce qui leur donnait un avantage certain sur eux. Ceux-ci, d’ailleurs, l’ont bien compris et ont préféré s’adonner à d’autres activités tout aussi délictuelles et lucratives probablement, mais à moindre risque.

Croyez-vous que, dans une entreprise, un cadre ayant failli lors d’une mission stratégique, ayant gravement nui à la réputation de son employeur, n’en étant pas à son premier dérapage, aurait bénéficié d’une telle deuxième chance et que, ayant cette fois réussi le job, il serait pardonné de son échec précédent ? En fait, dans n’importe quelle entreprise, après un tel fiasco, il aurait été viré sur l’heure et son supérieur hiérarchique aurait au moins passé un bien mauvais quart d’heure dans le bureau du patron... Pas coupable certes, mais responsable, il lui aurait présenté sa démission...

[Rédigé par : Marcel P]

@ bernard
« Comparez les 2 matchs et leurs 4 facteurs et déduisez lequel a été le facteur racine (comme il a été moqué) du chaos »

Vous pensez vraiment qu'après les faits de la semaine passée, « Macron et Darmanin ont commandé » un dispositif de « police habituel lors de grands matchs » ?
L'idée même est absurde ou malhonnête et cela vicie tout votre raisonnement. Au final, que voulez-vous dire ? Que la France est un pays sûr sous réserve qu'il n'y ait pas trop de monde à la fois, sinon on bascule vers le tiers monde ? On est certain qu'il y aura pas trop de monde à la fois pour ces JO.

[Rédigé par : Achille]

« Non-assistance à ministres en danger... »

Ce titre pourrait aussi être appliqué aux ministres qui ont quitté le gouvernement et qui sont en campagne électorale comme notamment J-M Blanquer agressé par deux enseignants pour protester contre sa candidature, sur un marché de Montargis.

Comment des professeurs, censés enseigner aux élèves, outre les matières essentielles que se doit de posséder tout citoyen, les principes de base du civisme, du respect des idées des autres, peuvent-ils se comporter comme de petites racailles ? Celles-là même qui se sont distinguées aux abords du Stade de France et dont une semaine après les faits une opposition hystérique réclame encore à cor et à cri la démission du ministre de l’Intérieur et du préfet de police de Paris.
Le corps enseignant s’est totalement discrédité dans cette action pitoyable. Va-t-on maintenant demander à ces professeurs de démissionner, ainsi que le réclament les ténors de l’opposition, incapables de proposer des solutions constructives et qui ont largement montré quand ils étaient aux responsabilités qu'eux aussi étaient capables de faire des erreurs souvent bien plus graves ?

[Rédigé par : bernard]

S’il fallait une preuve que Macron et Darmanin n’ont pas plus mal (ni mieux) commandé avant-hier qu’hier :

1er match mondial Real-Liverpool

a) grève vicieuse des RATPistes qui n’aiment pas la France pour mettre ainsi le chaos dans les transports
b) présence attentive alentour des voyous rapaces de Saint-Denis et d’ailleurs
c) affluence imbécile et démesurée d’Anglais tricheurs aux filtrages, au moins 20 000 personnes de trop autour de la place sportive.
d) police habituelle lors de grands matchs

2e match européen France-Danemark

a) re-grève vicieuse des RATPistes qui n’aiment pas la France pour mettre ainsi le chaos dans les transports
b) présence attentive alentour des voyous rapaces de Saint-Denis et d’ailleurs
c) affluence prévue soit 80 000 spectateurs environ, la contenance du stade
d) police habituelle lors de grands matchs

Comparez les 2 matchs et leurs 4 facteurs et déduisez lequel a été le facteur racine (comme il a été moqué) du chaos Real-Liverpool et pourquoi le match France-Danemark a été bien calme et les rapaces tenus en respect .

Le Danemark a bien joué et Benzema a mis un très beau but.

[Rédigé par : Exilé]

@ Robert | 03 juin 2022 à 18:31

Le dispositif que vous décrivez peut probablement se justifier dans le cadre de manifestations classiques, même éventuellement infiltrées en queue de cortège par des trublions, dans la mesure où il convient d'abord de suivre l'évolution générale des mouvements de foule.

En revanche, ce qui s'est passé samedi dernier n'avait aucun rapport avec ce contexte dans la mesure où un vaste espace a été investi par des bandits (malfaiteurs agissant en bande) mobiles ayant créé de multiples atteintes aux personnes, parfois sous la menace d'une arme.
Dans bien des cas, la vie des agressés était en danger.
Dans ce type de contexte, il est évident que les commandants d'unités devraient pouvoir disposer d'une certaine marge de manœuvre leur permettant de réagir rapidement en fonction de la gravité de situations ponctuelles.

[Rédigé par : Marcel P]

@ Serge HIREL

Si je puis me permettre, il me semble plutôt honorable que le politique ait résisté à la tentation de faire sauter des fusibles plutôt que de répondre aux accusations.

Vous dites que « rien n’avait été organisé comme il se devait aux abords du Stade de France », je pense que c'est un raccourci de conclure que parce que ça a complètement dérapé, l'organisation était forcément mauvaise, surtout en comparant avec un événement immédiatement après, au coeur de la crise médiatique, où il est évident qu'on est dans le quoi qu'il en coûte et plus dans les moyens pris, sans contrainte d'efficience.

À mon sens, c'est tout l'enjeu de cette situation. La France a-t-elle les moyens d'organiser des JO ? Avec un dispositif usuel, on n'est jamais à l'abri d'un carnage sans nom, pour peu que certains facteurs soient réunis (public en masse, météo favorable, public fragile de vieux et d'enfants, etc.), que ce soit au Trocadéro, au Stade de France, etc. Je suis d'avis que ce n'est pas le cas et que certainement pas au coeur des zones sensibles comme la Seine-Saint-Denis (qui devrait accueillir, si j'ai bien compris, bien d'autres lieux de rencontre pour les JO). Même avec le quoi qu'il en coûte, je pense que ça ne sera pas suffisant, ou alors avec un quoi qu'il en coûte hors proportions.

Pour renverser la vapeur, il faudrait au moins pouvoir poser un diagnostic. Sauf que le politique refuse de nommer l'élément essentiel et incontrôlable de peur qu'il influe sur les élections à venir, alors que ça fait au moins 22 ans qu'il est au coeur des élections en France.

Et c'est là que le discours de Gérald Darmanin pose problème. Le problème n'est pas d'assumer l'échec, c'est comment on le justifie et l'explique. Le faute à pas de chance, faute à la perfide Albion, c'est gentil mais c'est insuffisant, aussi insuffisant que le faute à l'Etat-providence absent.
Dans un pays développé, on pourrait se choquer et se plaindre de dysfonctionnement de contrôles de tickets, de temps d'attente trop longs. Mais pas d'actes de piraterie comme si aller au Stade de France signifiait faire du cabotage en Somalie. Là, on réalise que la France est au tiers-monde.

[Rédigé par : Serge HIREL]

S’il fallait une preuve que rien n’avait été organisé comme il se devait aux abords du Stade de France, lors de la finale de la Ligue des Champions, elle a été apportée hier soir. Cette fois, les divers services de police ont été engagées et employées selon leurs compétences, là où il le fallait, au moment où il le fallait... Et les voyous du coin - venus d’ailleurs - n’ont pas osé s’y frotter.

Cette comparaison entre le « samedi noir » et la belle fête sportive d’hier - certes ternie par la défaite des Bleus - est largement suffisante pour exiger le limogeage de celui qui avait préparé et supervisait la sécurité publique lors du « chaos » et conduire le ministre de tutelle à envisager au moins la présentation de sa démission au Président (*). D’autant plus que, malgré un semblant de contrition, il reste dans le déni et va jusqu’à refuser de répondre aux questions précises des sénateurs.

(*) Il est probable que le Président ne l’a pas autorisé à le faire... Le virer, le maintenir en poste... Aucune des deux alternatives n’est bonne pour lui.

[Rédigé par : Marcel P]

@ Robert Marchenoir
« Rien compris à votre pinaillage. Oui, je vous le confirme : s'il y avait eu 100 morts par bousculade au Stade de France, comme c'est arrivé à plusieurs reprises par le passé à travers le monde (et notamment aux supporters de Liverpool), cela aurait été beaucoup plus grave que les dizaines, peut-être les centaines d'agressions et de vols que nous avons connus. »

Le pinaillage, c'est lorsqu'on veut nous faire croire que les risques de morts par bousculade sont un risque essentiel dans un Stade construit en 1995 en France, au point que des « centaines d'agressions » soient un fait négligeable.
Le dernier cas européen, c'est quand ? À Hillsborough en 1989 dans un stade inauguré... en 1899 ?

Ou alors faut-il parler de cas de tribunes s'effondrant comme à Furiani (ce qui est un tout autre problème) ?
Sinon, les faits récents liés à des bousculades, c'est en Angola, Égypte, Côte d'Ivoire, Congo, Ghana.

Quel est le fond de votre propos ? Dire qu'on a évité un péril et que donc tout va bien dans le meilleur des mondes, comme si on devait aussi se féliciter qu'aucun Airbus ne se soit écrasé en même temps sur le stade ?

Soyez clair, certaines agressions violentes ont pour conséquences des handicaps à vie, parfois des morts : vous pensez qu'une mort due à une bousculade - un homicide involontaire - puisse être plus grave qu'une agression violente mortelle - des violences ayant entraîné la mort ? Le législateur n'est pas d'accord.

Vous pensez qu'assurer la sécurité des citoyens puisse consister à se satisfaire de les protéger contre l'accident mais de rester passif contre les attaques ? C'est du Jacques Chirac qui déclare la sécurité routière grande cause nationale alors que la France brûle d'insécurité.

« En conséquence, se focaliser exclusivement sur les agressions et vols qui ont eu lieu, en fustigeant ceux qui évoquent le risque évité (de justesse) de morts par bousculade, est une perversion regrettable due au sectarisme politique. »

Vous voudriez absolument qu'on parle du train qui est arrivé à l'heure. Très bien. Le train est arrivé à l'heure. Il arrive quasiment toujours à l'heure. Je ne vois pas où est le débat.

« Certains découvrent que le Stade de France est en Seine-Saint-Denis, nous on le sait depuis longtemps » aurait justement dit le Préfet de police.
(https://www.valeursactuelles.com/societe/info-va-stade-de-france-le-prefet-de-police-didier-lallement-assume-lentiere-responsabilite-du-fiasco-en-prive)

La farce, c'est de nous faire croire que l'affaire de la semaine, c'est de savoir si oui on non une bousculade mortelle a été évitée. On pourrait jouer ce sketch toutes les semaines, à propos de chaque événement sportif.
L'affaire de la semaine, c'est lorsqu'on fait semblant de croire qu'on est capable d'organiser sans danger de pillage violents un événement sportif d'ampleur en France, qu'on raconte que l'essentiel c'est d'avoir évité une bousculade, alors même que des centaines de spectacteurs étrangers, espagnols ou anglais, décrivent des scènes de violence apocalyptiques qui devraient surprendre tout le monde sauf ceux qui connaissent déjà le secteur.

L'enjeu n'est pas de savoir si on veut inviter les supporteurs de Liverpool à dîner chez soi, la question est dans le titre du billet récent de monsieur Bilger « France, où es-tu ? ». Où sommes-nous, quelle image la France donne-t-elle d'elle ? Malheureusement, un pays où la sécurité n'est pas assurée, avec des violences type pays sous-développés. Autrefois, on s'amusait en disant qu'au Brésil, la nuit, dans certaines zones, il est dangereux de s'arrêter au feu rouge. Cela fait au moins 15 ans que c'est aussi le cas en Seine-Saint-Denis, et cela se diffuse à l'échelle nationale.

«Voilà : les policiers riaient au vu des malheurs des supporters handicapés. Exactement comme "les blédards agressant sexuellement la petite-fille du grand'père", montrés du doigt par Marcel P. Police, racaille immigrée, même comportement ignoble. Des policiers qui rigolent au spectacle de handicapés manquant de se faire écraser à mort, ce n'est pas la faute au "manque de moyens", ce n'est pas faute "d'avoir reçu des ordres".
C'est le signe d'une police fasciste, une police qui n'est pas au service des citoyens. »*

Non, c'est le signe que votre commentaire n'a ni queue ni tête. Vous vous félicitez des conséquences de ce que vous critiquez.

Vous vous plaignez qu'il y ait des forces mobiles en réserve aux abords immédiat du Stade mais qui n'interviennent pas pour la protection des braves gens jusqu'aux transports collectifs ? Evidemment. Ils sont justement là pour garantir qu'il n'y a pas de bousculade mortelle, votre objectif numéro 1, je vous le rappelle. Ils ne vont pas gambader le nez au vent comme il l'entendent, parce que sinon il n'y aurait plus de dispositif empêchant la bousculade mortelle qui vous préoccupe.

Il y a une véritable question sur l'incapacité à sécuriser les abords. C'est justement mon propos. Mais j'en connais la réponse : l'ampleur du péril est telle qu'il faudrait placer un vigile tous les mètres. Je crois l'avoir déjà écrit ici même, mais ça n'a pas l'air de vous intéresser.

« C'est bien la police que met en cause, avant tout, cette victime des voyous immigrés et de la désorganisation ambiante. Cette personne n'est nullement impliquée dans la politique française. Darmanin, Macron, Marine Le Pen, ce n'est pas son problème. Elle réagit à ce qu'elle a vécu. »

Oui, cette victime est dans la droite ligne de l'esprit du moment : lorsqu'on se fait tabasser, on reproche à l'Etat-providence d'avoir été absent, plutôt qu'à son agresseur.

C'est marrant, parce que pour quelqu'un qui prend régulièrement la posture d'über-libéral, toujours pour moins d'Etat et moins de fonctionnaires, prompt à traiter tout le monde de communiste, on peut dire qu'il y a un revirement à 180 °.

« Mais évidemment, à l'extrême droite, et même à droite, depuis peu, le policier est un personnage sacré. Il ne peut mal faire, il a toujours raison. »

Dans un message qui vous était spécialement adressé, j'écrivais : « Je pense avoir vu la vidéo que vous avez sans doute à l'esprit. Evidemment, c'est une honte et le concerné devrait se faire dégager. Mais l'action d'un ou plusieurs bouffons n'annule pas celle des autres. Il suffit d'un médiocre pour écorner l'image d'une institution ».

Ca vous ennuierait de répondre à ce qui est dit plutôt qu'inventer un discours généraliste bon marché que personne ne tient vraiment ?

(Aparté : amusant, le choix du terme sacré, si on songe à la Rome antique... où sacré servait à désigner les lieux, personnes, animaux consacrés, tout comme une forme de condamnation particulière à pouvoir être tué impunément par quiconque https://www.cairn.info/revue-historique-2006-3-page-523.htm)

[Rédigé par : Pierre Durand]

@ Robert Marchenoir | 04 juin 2022 à 07:05
"Rien compris à votre pinaillage."

Ce n'est pas la première fois. Mais il en faut plus pour me décourager. Je préviens que vous risquez la migraine et que vous devrez mettre en surchauffe l'autre moitié.
Vous avouez des difficultés avec le pinaillage littéraire, essayons le scientifique (le pédagogue doit s'adapter à sa clientèle) :
Je vais classer 4 couleurs dans l'ordre croissant de leur longueur d'onde :
1. le bleu
2. le vert
3. le rouge
4. l'infra-rouge

"Comme on le voit clairement, l'infra-rouge a une longueur d'onde supérieure au rouge" !

C'est de vous si je puis dire et déjà pas très réussi. On appelle cela une tautologie.
Et d'une.

Mais dans le domaine de la physique il est difficile de contester que 1000 nm soit plus long que 750 nm. Idem lorsqu'il s'agit de la gravité.
Mais quand on parle de la gravité d'un risque, c'est-à-dire d'un danger éventuel plus ou moins prévisible, il faut convaincre de la réalité du risque compte tenu des circonstances réelles, et quand par définition l'événement ne s'est pas produit c'est très difficile.
Et de deux.

De toute façon le fait d'avoir pallié un risque n'exonère pas l'État de devoir pallier d'autres risques, plus graves, aussi graves ou moins graves.
Et de trois.

Ensuite entre un risque et une série de faits avérés aux yeux du monde entier on ne peut pas dire à une personne respectable (Marcel P en l'occurrence) qu'elle ne doit pas vous gonfler avec ses Noirs et ses Arabes. Quant à la remarque désobligeante sur le choix contestable qu'il a fait d'emprunter à Chirac l'expression de son indifférence, elle n'était pas indispensable et n'apportait rien à votre argumentation.
Et de quatre. Et de cinq.

Moi, je ne suis pas partie à cet échange, mais je me dis que la question des Noirs et des Arabes c'est important, et pour vous aussi certains jours où vous ne manquez pas une occasion de les pourfendre, et quand l'occasion n'est pas évidente vous vous arrangez pour pouvoir la placer. Manque de bol, là ce n'est pas vous, c'est un autre. Péché capital.

Manie de fond ? Ou bien c'est selon l'interlocuteur par pur esprit de contradiction ? Question de jour pair ou impair ?
Je mise sur une pitrerie de plus pour amuser la galerie. Le côté systématique ne fait pas rire mais inquiète.

Ceci dit, s'il faut classer dans un ordre de priorité les problèmes, il est difficile de dire à cette heure si le risque d'écrasement sera davantage retenu par l'opinion internationale que le spectacle des hordes de clandestins fondant sur les touristes. Personnellement j'opte pour la question des clandestins, et je remercie Marcel P de l'avoir fait à ma place, et bien mieux.

In cauda venenum :
Je vous salue bien cordialement, Robert Marchenoir. Vous savez comme j'ai toujours été admiratif de l'énergie que vous mettez à défendre vos positions et de l'abondance de votre documentation que vous pliez au service de vos dadas, pour ne pas dire de vos obsessions. Le raisonnement, c'est autre chose, surtout s'il est offusqué par un exécrable tempérament d'atrabilaire dont vous devriez vous méfier davantage.
Qui bene amat bene castigat.

[Rédigé par : Achille]

Pascal Praud va être très déçu. Tout s’est bien passé au Stade de France hier soir, avant et après le match opposant les Bleus aux Danois.
Il faut dire que c’était un autre public. Pas de longues longues files d’attentes provoquées par les milliers de faux billets dont les Anglais sont coutumiers, pas de racailles des banlieues pour violenter les femmes et les enfants des supporters.
Bref pas le moindre prétexte pour s’indigner. Une soirée de match normal, comme on les aime.
Certes la France a perdu. Voilà qui donnera du grain à moudre à Pascal Praud et à son équipe. On se console comme on peut. :)

[Rédigé par : Achille]

@ Jérôme | 03 juin 2022 à 19:23
« 25 de QI, c'est beaucoup non ? »

Pour un dindon c’est normal ! :)

[Rédigé par : Robert Marchenoir]

@ Pierre Durand | 03 juin 2022 à 11:12

Rien compris à votre pinaillage. Oui, je vous le confirme : s'il y avait eu 100 morts par bousculade au Stade de France, comme c'est arrivé à plusieurs reprises par le passé à travers le monde (et notamment aux supporters de Liverpool), cela aurait été beaucoup plus grave que les dizaines, peut-être les centaines d'agressions et de vols que nous avons connus.

En conséquence, empêcher les uns comme les autres de survenir faisait partie des objectifs nécessaires des responsables.

En conséquence, se focaliser exclusivement sur les agressions et vols qui ont eu lieu, en fustigeant ceux qui évoquent le risque évité (de justesse) de morts par bousculade, est une perversion regrettable due au sectarisme politique.

Voilà quel est mon propos. Et c'est, aussi, le propos des victimes : les supporters de Liverpool. Que des Français confortablement assis dans leur fauteuil, n'ayant pas assisté au match et ivres de leurs querelles politiques hexagonales insultent sans complexe, en prétendant parler à leur place. Et en les faisant taire quand ils ne produisent pas les seuls avis permis par le politiquement correct d'extrême droite.

La populace imbécile réagit exclusivement en fonction de ce qu'elle voit à la télé. Les agressions ont eu lieu, donc ce sont des oh ! et des ah ! sans fin. Personne n'est mort piétiné (quoique cela aurait pu se produire si les autorités n'avaient pas levé le pré-filtrage, et cela a failli se produire au second filtrage où la pression s'est reportée), donc l'opinion publique prétend que les précautions adéquates étaient inutiles.

Si elle avait vu des dizaines de morts piétinés à la télé, la foule imbécile aurait rugi d'indignation. Comme elle n'a rien vu, elle rugit d'indignation face aux mesures prises par les autorités qui ont empêché ce drame (insuffisamment, et de peu).

Je pensais que sur ce blog, le niveau du commentariat serait un peu supérieur à celui de la foule imbécile, mais apparemment ce n'est pas toujours le cas.

J'ajoute qu'il ne manque pas de pipoles médiatiques pour en faire autant. Pascal Praud, sur CNews, a outrageusement menti à deux reprises sur cette affaire. Un mensonge de dimensions poutiniennes. Équivalent à montrer un chat, en disant : vous voyez bien que c'est un chien.

Il a montré l'intervention de Gérald Darmanin au Sénat, expliquant que 110 000 personnes s'étaient rendues au Stade de France, au lieu des 80 000 qu'il pouvait contenir.

Après quoi, Pascal Praud entreprend de s'indigner longuement des propos ministériels, avec les sarcasmes fleuris qui font son ordinaire : si 110 000 personnes avaient pénétré dans le stade, on s'en serait rendu compte, dit-il, il y aurait eu d'énormes bousculades à l'intérieur.

Mais il travestit avec impudence les propos de Darmanin : celui-ci n'a évidemment pas dit que 110 000 personnes avaient pénétré dans le stade. Il a expliqué, très clairement, qu'il s'agissait du total des personnes à l'intérieur et des personnes à proximité.

Nouvel extrait, où Darmanin explique la levée du pré-filtrage sur le chemin conduisant au stade, et mentionne la présence de policiers à cet endroit.

Nouvelle tirade de Praud, qui grimpe aux rideaux avec des petits cris perçants en assurant que le ministre ment, qu'il n'y avait aucun policier sur le chemin du retour pour protéger les personnes sortant du stade.

Mais ce n'est pas ce dont parlait Darmanin : il décrivait la situation à l'aller, pas au retour.

Et il n'y a pas eu un seul invité, sur le plateau, pour lui faire remarquer son, euh... "erreur", pour le dire gentiment.

Ça passe crème, comme aiment à dire ces messieurs-dames sur le plateau de L'Heure des pros.

Allez ! encore un petit témoignage d'un supporter de Liverpool, qui, lui, était sur place. En chaise roulante. Il est secrétaire de l'association des supporters handicapés de Liverpool.

"Vers 18h, il se dirige, avec sa femme et ses deux filles, vers sa porte d’entrée dans l’enceinte. 'C’est là qu’a eu lieu la première vérification pour voir si les tickets étaient des vrais, avec palpation', décrit Ted Morris. 'A ce moment-là, il y avait plein de jeunes locaux qui essayaient de s’incruster dans ce cordon de sécurité. Il n’y avait quasiment aucune présence policière. Allez, pour être juste, 5 policiers armés, mais qui ne faisaient rien pour intervenir'."

"Amené vers l’entrée pour personnes à mobilité réduite, ce supporter ayant déjà parcouru l’Europe pour soutenir les Reds se rend rapidement compte que quelque chose ne va pas. Selon lui, trois personnes en chaise roulante attendaient depuis plus d’une heure car 'personne ne s’occupait d’eux'. 'C’était n’importe quoi', relance-t-il. 'Des gens faisaient la queue avec des tickets valides mais n’étaient pas scannés par les stadiers, qui semblaient complètement perdus. Personne ne savait comment rediriger les gens dont les tickets ne fonctionnaient pas.' "

"Nous sommes alors à une heure du début du match, et la tension monte sur le parvis du Stade de France. Heureusement pour lui, Ted Morris appelle quelqu’un au sein du club qui lui permet d’entrer à l’intérieur de l’enceinte. Mais tout le monde n’a pas eu cette chance, y compris parmi les supporters de son association. 'Nous avons eu un petit garçon handicapé de 8 ans qui a pris des lacrymos de la police, un homme en chaise roulante aussi. Des supporters aveugles ont été séparé de leur accompagnant et se sont retrouvés seuls sur le parvis. C’était terrifiant.' "

Jusque-là, aucune agression par des immigrés. La désorganisation est complète. Ce sont bien les stadiers et les policiers qui sont mis en cause pour leur incurie. Pas les Noirs et les Arabes.

"Après la rencontre, Ted Morris et sa famille repartent du Stade de France dans une atmosphère qu’il décrit comme 'toxique'. Après avoir croisé de nombreuses forces de police en attente sous un pont, Ted s’engage en direction d’une station de RER. 'Dès qu’on a passé le pont, on s’est fait attaquer par des centaines de jeunes locaux. Ils nous couraient dessus de tous les côtés en essayant de dévaliser les gens. C’était fou. Et il n’y avait plus aucun policier pour nous protéger. Pourquoi ?' "

"Arrivé à la station, le supporter anglais pense être en sécurité. 'La police nous a alors envoyé [du gaz lacrymogène] au poivre et des [grenades de désencerclement]. Elle nous a mis en danger.' "

"Au bord des larmes, il se reprend et s’énerve au moment d’évoquer les méthodes de la police française. 'Ce que la police a fait ce jour-là, c’est une honte pour le peuple français et les gens de Paris. Nous sommes venus pour voir un match de football. Imaginez-vous être totalement aveugle et être pressé contre les grilles, en train d’agiter votre canne en l’air en demandant de l’aide ! Et vous savez le pire ? C’est que les policiers se marraient. Ils se foutaient de nous, comme si tout ça n’était qu’un jeu.' "

Voilà : les policiers riaient au vu des malheurs des supporters handicapés. Exactement comme "les blédards agressant sexuellement la petite-fille du grand'père", montrés du doigt par Marcel P. Police, racaille immigrée, même comportement ignoble. Des policiers qui rigolent au spectacle de handicapés manquant de se faire écraser à mort, ce n'est pas la faute au "manque de moyens", ce n'est pas faute "d'avoir reçu des ordres".

C'est le signe d'une police fasciste, une police qui n'est pas au service des citoyens.

C'est bien la police que met en cause, avant tout, cette victime des voyous immigrés et de la désorganisation ambiante. Cette personne n'est nullement impliquée dans la politique française. Darmanin, Macron, Marine Le Pen, ce n'est pas son problème. Elle réagit à ce qu'elle a vécu.

Mais évidemment, à l'extrême droite, et même à droite, depuis peu, le policier est un personnage sacré. Il ne peut mal faire, il a toujours raison. Quoi qu'il arrive, c'est forcément la faute au Président du moment, à "l'oligarchie" et que sais-je encore. Le bleu est garant de sainteté. Personne n'est responsable.

[Rédigé par : Marcel P]

@ Robert Marchenoir
« En revanche, la femme de la personne dont j'ai cité le témoignage s'est fait déchirer ses vêtements avant de se faire voler sa montre. Donc il y a les agressions sexuelles qui sont "intéressantes", celles dont vous nous parlez, et les autres qui sont "inintéressantes", celles dont je parle ? »

Je ne comprends pas bien. Sa femme s'est fait déchirer les vêtements et agresser sexuellement par un vigile chargé du filtrage ou par un tourniquet ?
Si ce n'est pas le cas, vous confirmez mon ordre des priorités. On s'en cogne des problèmes de faux billets qui génèrent une attente indue sur le parvis. Le problème, c'est quand une foule est en panique parce qu'elle se fait piétiner par des bandes de voleurs. Le problème, c'est quand il est impossible d'assurer la sécurité d'une foule dans un lieu très public sous des dizaines de caméra.
Pas de quoi s'intéresser à votre âge.

[Rédigé par : Jérôme]

25 de QI, c'est beaucoup non ?

[Rédigé par : Robert]

@ Exilé | 03 juin 2022 à 15:25

Comme l'a bien expliqué hier soir un responsable syndical de la police sur CNews, le dispositif a été décidé directement par la préfecture de police sans la moindre concertation avec les chefs des unités de maintien de l'ordre.

En outre, s'agissant d'un dispositif de maintien de l'ordre, c'est la salle de commandement de la préfecture de police qui décide de tous les emplacements des unités de maintien de l'ordre comme de leurs éventuels déplacements. Cela avait été évident lors des premières manifestations des Gilets jaunes sur les Champs-Élysées à Paris.

Les responsables des unités de police et de gendarmerie ont donc nécessairement informé la salle de commandement de la situation mais, sans décision de celle-ci, ils ne pouvaient que rester à leurs places et ne seraient sans doute intervenus d'initiative que si des personnes avaient été menacées dans leur vie.

Il est ensuite un peu facile pour les vrais responsables (ministre et préfet de police de Paris), comme le rappelait encore hier soir ce même syndicaliste, de rejeter la faute sur les exécutants, notamment de reprocher publiquement à certains d'entre eux d'avoir "un peu trop gazé" des personnes sur le parvis du Stade de France...

[Rédigé par : Bill Noir]

UN AUTRE TOUR DE FORCE

Arriver à ne pas attirer l'attention des commentateurs de Pierre Durand !

[Rédigé par : Exilé]

« Non-assistance à ministres en danger... » (PB)

S'il n'y avait que cela, tout irait bien.
Le plus grave est que d'après les témoignages qui s’accumulent, la police obéissant aux ordres des hommes du Régime a refusé de porter assistance aux gens qui se faisaient dépouiller ou violenter par les bandits après le match, en s'étant contentée de répondre à ceux qui l'imploraient qu'elle ne pouvait rien faire.
Ne pouvait ou ne voulait ?

https://rmcsport.bfmtv.com/sports-de-combat/mma/chaos-au-stade-de-france-je-n-ai-jamais-eu-aussi-peur-le-temoignage-horrifie-du-combattant-ufc-paddy-pimblett_AV-202206020714.html

N'est-il pas révoltant que désormais des étrangers pacifiques venus se placer sous la protection de ce qui est clamé comme étant l'État de droit français le temps d'un bref séjour chez nous (mais il en va de même des Français) puissent s'entendre répondre ce genre de fin de non-recevoir qui correspond en fait tout simplement à de la non assistance à personne en danger ?
Qui posera haut et fort une question au Parlement (ou à ce qu'il en reste) à propos de ce scandale ?

Faut-il comprendre que désormais, dans des circonstances voisines, nous pourrions être victimes de violences sous le nez des forces de l'ordre (?) qui resteraient l'arme au pied sans réagir, à l'instar de ce qu'ont subi certains Européens en 1962 lors de la fin de l'Algérie française avant d'en périr ?

Si la police ne peut ou ne veut faire son travail, il appartient donc au Législateur de nous expliquer comment nous pouvons assurer nous-mêmes une sécurité qui n'est pas seulement un droit mais encore une nécessité.

[Rédigé par : Pierre Durand]

@ Florestan68 | 01 juin 2022 à 12:23
"Ce pays a vraiment perdu les pédales."

Je le pense aussi. Il fut un temps où l'on pouvait même dire l'inverse, mais ce n'est plus permis.

[Rédigé par : Achille]

@ Jérôme | 03 juin 2022 à 13:16
« Ce n'est ni mon âge, ni mon département. »

Dans ce cas c’est sans doute votre QI. :!)

[Rédigé par : Jérôme]

Jérôme 25
Ce n'est ni mon âge, ni mon département.
J'exagère un peu sans doute.
Mais j'ai quand même réussi à y faire tatouer douze dindons.
Pour être honnête, le dernier a une patte dans l'vide.

[Rédigé par : Bill Noir]

UN TOUR DE FORCE
Arriver à ne pas attirer l'attention de Pierre Durand !

[Rédigé par : Tipaza]

@ Sbriglia 73
@ Serge HIREL 78

Certains ne furent pas des enfants précoces et cherchent à se rattraper avec le grand âge !
Je blague… of course ;-)

[Rédigé par : Pierre Durand]

@ Robert Marchenoir | 02 juin 2022 à 10:03
"Quatre risques devaient être éliminés pour que tout se déroule dans l'ordre. Par ordre de gravité croissante :
1...
2...
3...
4...
Comme on le voit clairement, le risque de bousculade est beaucoup plus grave que le risque d'agressions par des Noirs et des Arabes."

Je dois attirer votre attention sur la particularité de votre présentation.
Vous nous dites : je classe 4 risques par ordre de gravité croissante.
Puis vous concluez par cette phrase savoureuse : Comme on le voit clairement, le risque n°4 est beaucoup plus grave que le risque n°3 !

Je pense qu'une fois que l'on a attiré votre attention sur l'absence de valeur démonstrative de ce type de raisonnement il n'est pas nécessaire d'entrer dans le détail mais ce n'est pas superflu non plus.

Supposons que je considère votre risque 3 comme plus grave que votre risque 4 (jusque-là vous n'avez pas démontré que je ne peux pas le faire), je vais pouvoir dire comme vous et je répète tellement c'est savoureux :
Comme on le voit clairement le risque n° 4 est beaucoup plus grave que le risque n°3, et je commencerai un couplet sur les Noirs et les Arabes.

La cause de cette erreur de logique est que vous avez trop confiance dans vos certitudes. Vous croyez démontrer qu'elles sont vraies en les répétant.

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ sbriglia | 03 juin 2022 à 10:19
« Sbriglia 73 »

Bravo ! On attend la même démarche de votre interlocuteur qui la conseille, mais n’y cède pas...
Serge HIREL 78 (et ce n’est pas le numéro du département que j’ai longtemps habité).

[Rédigé par : sbriglia]

« Cela permettrait de n'engager la conversation qu'avec des adultes. Et encore, je ne suis pas sûr que ça suffise...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 02 juin 2022 à 21:46 »

J’en doute aussi tant la vieillesse est parfois, pour certains, un retour en enfance…

Sbriglia 73

Ce n’est pas le département…

[Rédigé par : Exilé]

Voilà à quoi correspondaient réellement les « incidents » évoqués par la Pravda gouvernementale :
https://twitter.com/le_Parisien/status/1532297976693108738?s=20&t=miAHXIavBC87MZNXeEN9YQ

Un supporteur anglais : « N'allez pas aux J.O. à Paris. »

[Rédigé par : Michel Deluré]

@ Marcel P 02/06/22 13:17

Allons, ne faites pas semblant de ne pas avoir compris le sens de mon commentaire !

[Rédigé par : Bill Noir]

L'admirable Charlotte d'Ornellas a traité hier à fond de « la prostitution des mineures ».
Un problème qui affecte le 9-3 particulièrement.
Si elles étaient restées dans leur pays d'origine seraient-elles dans cette situation insupportable ?
C'est une bonne question que je me permets de poser.
Une question d'ordre moral, que j'adresse aux « immigrateurs et immigrateuses ».

[Rédigé par : Robert Marchenoir]

@ Marcel P | 02 juin 2022 à 13:17

À quoi rime votre commentaire ? Vous faites le malin, et votre seul apport à la discussion consiste à me chercher une querelle imbécile. Où voulez-vous en venir ? Qu'essayez-vous de démontrer ?

J'ai voulu éviter avec vous une polémique inutile, mon but n'étant pas de personnaliser le débat. Mais puisque vous y tenez, je vous le confirme : c'est à vous que je pensais, lorsque je déplorais les passions partisanes. Vous, et beaucoup d'autres, hélas. Vous n'êtes pas le seul.

En fait, vous n'êtes pas très différent des gauchistes. Eux ne cessent de pleurnicher sur les mésaventures qui arrivent sans cesse à leurs amis les Noirs, et cherchent querelle à quiconque tente de réfléchir un peu plus loin que "rôlàlà, George Floyd tué par la police, gros malheur".

Vous, vous ne cessez de pleurnicher sur les mésaventures qui arrivent sans cesse à vos amis victimes des Noirs (et des bronzés), et vous cherchez querelle à quiconque tente de réfléchir un peu plus loin que "rôlàlà, pauvre grand'père qui s'est vu mourir au sol pendant que sa petite-fille se faisait agresser sexuellement par une bande de blédards hilares".

Chacun a son parc zoologique de bonnes victimes, et interdit à quiconque de dire quoi que ce soit, à part chialer prodigieusement sur ses victimes à lui.

Dans votre cas, c'est d'autant plus stupide que votre grand'père gna-gna, c'est, collectivement, le même qui a failli se faire écraser devant les tourniquets et qui a vu sa petite-fille gna-gna.

Vous poussez la puérilité jusqu'à affirmer que "mon témoignage" serait "assez inintéressant", et "vous en toucherait une sans faire bouger l'autre". Permettez-moi de vous dire que contrairement à ce que vous semblez croire, personne ne s'intéresse à vos testicules.

En revanche, la femme de la personne dont j'ai cité le témoignage s'est fait déchirer ses vêtements avant de se faire voler sa montre. Donc il y a les agressions sexuelles qui sont "intéressantes", celles dont vous nous parlez, et les autres qui sont "inintéressantes", celles dont je parle ?

J'en ai un peu plein le dos de devoir discuter avec des gamins mal élevés. Pourrions-nous avoir, à côté du pseudonyme de la personne, la mention de son âge ? Cela permettrait de n'engager la conversation qu'avec des adultes. Et encore, je ne suis pas sûr que ça suffise...

[Rédigé par : bernard]

J'imaginais.
Ce jour-là les syndicalistes RATPistes, par amour de la France, mirent leur grève en pause pour cet événement mondial.
Seul les Anglais munis de vrais billets allèrent vers le Stade de France. Les sans-billets rejoignirent les fan-zones. Peu d'embouteillages. Peu d'attente aux différentes portes du Stade, bonne humeur générale calmant par contagion les excités chroniques.
Les voyous français et étrangers de Saint-Denis et des alentours, qui guettaient, se méfièrent de ces nombreux policiers qui n'avaient pas grand-chose à faire sinon de s'occuper d'eux, au cas où.
Et voilà. Belle victoire de Madrid, beau match de Liverpool, bravo Benzema.

Mais non, les humains ne sont naturellement pas comme ça.
Ils fomentent, vicient la sacrée lutte des classes et rendent les transports chaotiques.
Ils trichent pour rentrer gratuitement et en arrivant au port sont involontairement 110 000 pour 80 000 places .
Ils profitent de la moindre faiblesse des gens qui se massent et s'étouffent, les tabassent et les détroussent.

Alors Darmanin, Lallement et leurs troupes sont peu de chose par rapport à la sottise générale et massive des hommes et des femmes. Ils font ce qu'ils peuvent et font quand même pas trop mal pour qu'il n'y ait à la fin aucun mort dans cette furieuse histoire.
Mais cela n'empêche pas le bon gars, les médias et l'opposition de crier, étatiquement, extatiquement, hystériquement:
«Honte à toi Macron»
«Honte à toi de ne pas réussir à nous protéger de la bêtise humaine, de notre bêtise».

Nous ne sommes pas DUPES.

[Rédigé par : GERARD R.]

@ Florestan68 | 01 juin 2022 à 12:23

Vous semblez vous offusquer de ce que les syndicats organisent une grève et qu'ils se réjouissent de son succès (selon vous). Pourtant, cela est bien dans l'ordre des choses. On aimerait pouvoir en dire autant des autorités, qui elles sont censées régir et assurer l'ordre public, ce qui a rarement été le cas, depuis que Macron préside la France. Lui, ne se désole même pas de sa vacuité, de son incompétence crasse, ni de celle de ses sbires.

Quant au sempiternel non-argument de la « prise d'otages » que seraient les victimes directes de cette grève, nous rappellerons à bon escient que le président, malheureusement en exercice, prend lui-même en otage... la santé de ses administrés pour asseoir sa dictature sanitaire ; ce qui me semble infiniment plus criminel qu'une grève...

[Rédigé par : stephane]

Il faudrait trouver "en même temps" un amateur d'ordre et un amateur de football.
Bref quelqu'un à la fois capable de taper au hasard et également de subtiliser la coupe du monde.
Vous avez droit à un coup de fil à un ami.
"Allô monsieur Benalla, on organise un match de foot et on aurait besoin de vous"...

[Rédigé par : Exilé]

Ce que pourrait cacher la communication gouvernementale plus que discutable sur les « incidents » (comme le disent les adeptes de la novlangue) constatés non seulement au Stade de France lui-même mais au-delà dans toute sa périphérie impunément livrée aux bandits :

https://www.lefigaro.fr/vox/politique/stade-de-france-en-ne-nommant-pas-les-responsables-les-macronistes-tentent-de-draguer-la-gauche-melenchonisee-20220602

[Rédigé par : Michel Deluré]

@ Exilé 02/06/22 11:59

Pour découvrir qui se cache derrière le « on », il suffit de se poser la question de savoir à qui profite le crime.

S'il n'y a pas de campagne, l'intérêt pour l'élection s'amenuise, l'abstention logiquement en profite et dans le contexte des législatives, venant quelques semaines seulement après la présidentielle, cette situation favorise plutôt le parti majoritaire qui occupe une position plus centrale dans le paysage politique et qui normalement mobilise plus facilement son électorat sur ce type d'élection.

Ce n'est là que mon sentiment mais je ne suis peut-être pas un bon limier !

[Rédigé par : Aliocha]

Et pourtant Kadyrov le trumpiste n'est pas légitime, selon la NUPES réunie au RN et à Reconquête!, qui n'ont de cohérence que dans leur obsession contre le Président.
Espérons qu'il reste en France suffisamment de trogneugneux lucides pour éviter le grand soir des lendemains qui déchantent et ne pourront que décevoir les dupes des temps révolus, ceux qui ne trouvent identité qu'en traitant l'autre de renégat, complices de la ruine du pays en cette vindicte mutuelle synonyme d'échec absolu.

[Rédigé par : Tipaza]

Progressivement tous les symptômes d’un corps social en déliquescence se mettent en place de façon de plus en plus rapprochée.

Cette déliquescence n’est que la manifestation évidente d’un pays en déclin dont on se demande si ce déclin n’aboutira pas à sa disparition, politique dans une fusion européenne ou culturelle dans la disparition de ses fondements religieux pour une autre religion plus agressive, l’islam.

C’est dans ce contexte plus général qu’il convient de placer les événements du Stade de France et leur corollaire : le lamentable mensonge du ministre de l’Intérieur rendant responsables de tout, les supporters de Liverpool, alors que tout le monde a vu, de visu si je puis dire, que ce sont des Suédois, cousins des nouveaux Suédois qui en Suède créent également des troubles à l’ordre public ; et pas seulement à l’ordre psychique par un sentiment d’insécurité comme le disait un ministre de la Justice, hélas reconduit au lieu d’être éconduit.

Les us et coutumes traditionnels sont méprisés, les lois et règlements ne sont plus respectés, les forces de l’ordre sont bafouées quand elles ne sont pas souvent désavouées par un État de droit suivi par la magistrature qui participe de façon perfide à ce délitement du corps social par un juridisme hors sol, ne tenant pas compte de la réalité.

À ce grand corps malade il faudrait une thérapie globale, au lieu de quoi, dans la meilleure des conditions on applique des remèdes locaux qui ne résolvent rien et pour cause.

Puisqu’on parle d’une nouvelle pandémie de variole, traiter ponctuellement chaque symptôme de déliquescence comme on le fait, c’est un peu comme si dans ce cas on soignait chaque éruption de chaque bouton, un par un, au lieu de soigner l’ensemble de la maladie.

Appliquée à un organisme humain, cette thérapeutique conduirait rapidement le malade à la tombe sans même passer par le stade des soins palliatifs.

Encore faut-il admettre l’origine de la maladie, l’immigration sauvage ou « régulière », et ce n’est pas parce que le diagnostic a été fait par ceux qui à droite essaient de sonner le tocsin que le pouvoir doit être sourd.

[Rédigé par : Achille]

@ Exilé | 02 juin 2022 à 11:59
« En l'occurrence, c'est bien lui qui s'est permis à son habitude de s'immiscer dans ce qui ne le regarde pas au lieu de se concentrer sur ce qui relève en principe de ses missions régaliennes, non ? »

Je ne suis pas certain que ce soit Emmanuel Macron qui ait pris la décision de proposer le Stade de France en remplacement de Saint-Pétersbourg pour la finale de la Ligue des champions. Celle-ci est plutôt de la compétence de l’UEFA en concertation avec la FFF.

Mais à quelque chose malheur est bon. Cet incident regrettable a pour effet de faire chuter sensiblement la cote de popularité de J-L Mélenchon qui a toujours soutenu la population des banlieues pour la bonne raison qu’elle constitue l’essentiel de son électorat.
Si cela permet à LR, le RN et même Reconquête! de grappiller quelques voix et ainsi avoir une poignée de députés en plus, ce n’est pas grave.

Quant aux Anglais, le président a rattrapé le coup en envoyant un magnifique message de félicitations à la Reine pour son jubilé. What else ?

[Rédigé par : Vamonos]

Entre le mépris et la haine, bien évidemment, je ne choisis ni l’un ni l’autre, l’abstention est la seule alternative possible. D’autant plus que dans un cas comme dans l’autre, l’impunité est assurée pour les fauteurs de troubles avérés.
Le nouveau jeu médiatique réside dans une masturbation intellectuelle pour chercher les causes et les responsabilités ailleurs. La gauche est soumise à la féodalité de la racaille.

[Rédigé par : Marcel P]

@ Michel Deluré
« On s'écharpe sur des thématiques de burkini, de possibles scandales sexuels, de nominations contestables, d'évident fiasco au Stade de France mais on entend si peu parler de situation financière du pays, de retraites, de l'état de nos systèmes éducatif, de santé, de police, de justice. »

C'est drôle, parce que c'est pourtant exactement ce dont on parle.
Le burkini et le Stade de France, c'est sans rapport avec l'état de nos systèmes éducatif, de police et de justice, par exemple ?

----------------------------------------------------------

@ Robert Marchenoir
« Comme on le voit clairement, le risque de bousculade est beaucoup plus grave que le risque d'agressions par des Noirs et des Arabes. Certes, c'est très ennuyeux que des dizaines de supporters aient été frappés et délestés de leurs téléphones portables, bijoux ou sacs à main, mais cela aurait été infiniment plus regrettable que des dizaines de participants soient piétinés à mort. »

C'est curieux de séparer les deux. Comment évitez-vous les bousculades sur le parvis devant le stade lorsque des grands-parents, parents, enfants et handicapés se font dépouiller, frapper et piétiner par des bandes de voleurs ?
C'est juste le « à mort » donc, qui est le juge de paix ? Ça ne tient à rien, un « à mort ». Surtout quand les victimes ont majoritairement cru qu'elles risquaient la mort.

Vous avez un trouvé un témoignage assez inintéressant d'un type qui raconte des mouvements de foule dans un stade. Super. Comme dirait Jacques Chirac, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre. Par contre, un grand-père qui dit s'être vu mourir, au sol, pendant que sa petite-fille se faisait agresser sexuellement par une bande de blédards hilares, c'est différent.
À vous de voir où sont vos priorités, entre le peut-être il est possible que et des personnes traumatisées pour de longues années.

Ce n'est pas très clair, en fait.

[Rédigé par : Exilé]

@ Achille | 01 juin 2022 à 13:23
« Ben oui, un président doit s’occuper de tout, y compris des rencontres de football (...) »

En l'occurrence, c'est bien lui qui s'est permis à son habitude de s'immiscer dans ce qui ne le regarde pas au lieu de se concentrer sur ce qui relève en principe de ses missions régaliennes, non ?

---------------------------------------------------

@ Michel Deluré | 02 juin 2022 à 11:13
« En fait, on a le sentiment que l'on nous inflige à nouveau, volontairement, une drôle et insipide campagne électorale dont il ne faut pas s'étonner qu'elle ne suscite nullement l'intérêt de l'électorat avec pour conséquence à venir de ramener hélas pas mal de monde sur les ronds-points. »

Qui est donc ce mystérieux « on » ?
Peut-être les hommes du Régime et leurs satellites reprenant religieusement leur désinformation et leurs éléments de langage pour camoufler la multiplication de faits inquiétants dénoncés depuis longtemps par des gens catalogués à l'extrême droite afin d'éviter de reconnaître que leurs analyses sur le sujet étaient plus que pertinentes ?
Ne faut-il pas à tout prix cacher la poussière sous le tapis et éviter de faire des vagues avant les législatives ?