Parce qu'elles sont des femmes, parce qu'il s'agit de Pap Ndiaye ?

Comme c'est extraordinaire !

Alors que le président de la République devient le recordman incontesté de la course de lenteur, on s'émerveille parce qu'une femme est Premier ministre, qu'une autre va présider l'Assemblée nationale et qu'une troisième est à la tête du groupe parlementaire Renaissance ! Comme s'il y avait là le gage d'une compétence sinon absolue du moins suffisante pour rassurer.

Pour être honnête, on a beaucoup parlé d'Elisabeth Borne en ressassant jusqu'à plus soif qu'elle serait une technocrate et non pas une politique. Cet argument factice n'a pour intérêt que d'attirer l'attention sur les hommes qui s'estimeraient naturellement doués pour cette haute fonction, à commencer par François Bayrou !

Pour les deux autres que j'ai évoquées, il ne me semble pas qu'on ait abordé ce point de détail tenant à leur compétence pour le poste que l'une occupe et que le vote de l'Assemblée nationale a offert à l'autre. Quelle importance puisqu'elles sont des femmes et que tout est dit !

Il n'y a qu'Elisabeth Lévy (Causeur, CNews et Sud Radio) - avec sa manière inimitable de remettre le réel brutal dans le ronron du politiquement et du socialement correct - pour pourfendre la facilité de cette obligatoire excellence par le sexe.

Pourtant je ne suis pas loin de penser qu'il y a une sorte de parité dans cette tendance à ne plus se préoccuper de l'essentiel quand on accède par un moyen ou par un autre à des postes élevés. En effet je ne remarque pas que pour les hommes on s'attache davantage à leur compétence qu'on ne le fait pour les femmes. Comme si on avait admis que le pouvoir, l'esprit partisan et même les connivences personnelles et mondaines avaient des prérogatives et une emprise étrangères au discernement et à l'équité !

Il serait injuste d'oublier que certains hommes également bénéficient de protections non pas en raison de leur sexe mais grâce à une apparence dont ils prétendent pourtant qu'elle leur a nui.

Ainsi le nouveau ministre de l'Education nationale, Pap Ndiaye, a affirmé d'abord qu'il avait été attaqué à cause de sa couleur de peau alors que j'ai l'impression que depuis, elle lui sert de bouclier. Non pas qu'il n'ait pas des qualités, un savoir et un parcours exceptionnels mais parce qu'il est interdit de le mettre en cause sauf à être taxé immédiatement de racisme.

Alors que précisément il peut se permettre d'avoir des opinions et de proférer des partialités qui chez d'autres seraient dans l'instant stigmatisées. Son intolérance est forcément louée puisqu'il est le vecteur du Bien et que cela ne se discute pas.

Dans un entretien qu'il a donné au Parisien, tout en défendant l'Education nationale il a admis que ses enfants étaient dans le privé, à l'Ecole alsacienne en l'occurrence. J'ai été moins sensible que d'autres à cette contradiction entre le comportement privé et l'affichage public parce qu'elle me semblait tellement habituelle dans le monde politique qu'il n'était pas nécessaire d'en rajouter !

En revanche m'est apparu beaucoup plus grave le fait que ce ministre se soit permis de dire qu'il n'accepterait jamais aucun compromis avec les seuls députés du Rassemblement national au prétexte de leur exigence de "préférence nationale" qui peut être contestée mais n'a rien de scandaleux. Sauf à la caricaturer grossièrement (Le Monde).

Ils n'appartiendraient pas à "l'arc républicain" alors que leur présence dans ce haut lieu de la vie parlementaire, avec le vote majoritaire qui l'a permise, aurait dû purger le débat de ces attaques absurdes.

Quelle est donc la légitimité de ce ministre pour oser une telle discrimination ? Sinon celle que lui donne une couleur de peau au nom de laquelle il s'estime fondé à user de cet extrémisme ?

Il est vrai que le président de la République lui avait ouvert une voie perverse en décrétant que LFI et le RN n'étaient pas "des partis de gouvernement". Exclusion infiniment commode puisqu'elle éliminait la part de l'Assemblée nationale susceptible de contredire le point de vue gouvernemental et d'être hostile au groupe majoritaire et au gouvernement, quoique sur un mode contrasté. Bonheur politique d'avoir une Assemblée à sa main.

On se rend compte que des éléments de langage ont été communiqués au camp de la majorité et aux ministres.

Il s'agit de poursuivre à l'intérieur le combat qu'on a tenté de mener contre le RN à l'extérieur avec le succès qu'on sait ! Clément Beaune, dans la ligne du président, affirme que LFI et RN n'ont pas de "culture de gouvernement et...qu'ils ne sont "pas prêts à accepter certaines valeurs fondamentales". Lesquelles, on ne sait pas.

Mais nous aurions été déçus si ce ministre qui a pris des risques et gagné lors du second tour des législatives n'avait pas ajouté selon le mantra officiel: "Mais l'extrême droite est toujours l'adversaire politique numéro un" et proposé cette subtile et dangereuse distinction: "il ne faut pas confondre le respect démocratique et la banalisation politique" (Le Monde). On pourrait être tenté de l'appliquer plus largement à des forces officielles persuadées d'être des parangons de vertu républicaine...

Le président et dans sa foulée Pap Ndiaye et d'autres ministres, se comportent comme s'ils avaient eu une majorité absolue. Pas loin d'oublier qu'elle n'est que relative et qu'ils n'ont pas à chipoter sur qui a le droit de s'opposer et d'être perçu comme crédible ou non dans son combat parlementaire ! Ils ont à traiter en gros et non pas au détail !

Je suis de plus en plus exaspéré par la mise au rancart des valeurs démocratiques et des principes universels au bénéfice de causes particulières, d'ostracismes inexpliqués, de privilèges consacrés, du sexe ici, de la peau là.

Comments

[Rédigé par : Bill Noir]

VACANCE, VACANCES

Un enfant meurt percuté par une trottinette.

Les vélos sont méchants, ils se sentent tout-puissants.

Les vociférations des 577 malandrins calamiteux qui nous ont cassé les oreilles la semaine dernière vont nous honorer de leur faconde boursouflée et traumatisante pendant les 5 prochaines années de notre âge.

Les pieds-noirs n'ont jamais rien compris à l'Algérie, ce pays merveilleux fait pour les ermites méditatifs propres à se perdre dans le désert.

Louis Aliot me fait penser à ce cabaretier d'Alger dont j'ai oublié le nom, qui exalta les pieds-noirs le temps d'un dernier soubresaut de l'Algérie française.

De l'annonce de la candidature Zemmour à l'élection de Coquerel à la présidence de la commission des finances, une des pires époques de la France agonisante.

L'Écosse indépendante : un nationalisme qui aime l'UE !

L'authenticité dissimule l'insignifiance. [ M B-C ]
Plaider pour l'uniformité… tous pareils… tous pareils… ouais... ouais !

L'immigration a un musée.
Je croyais que l'on n'y fourguait que des choses mortes.

En France on a peur de voir les vieux… s'occuper d'eux, pas toujours possible !
Moi, j'ai peur de voir les jeunes.

Se méfier des lecteurs (les gens qui lisent), on imprime et publie tellement des sottises.

LR, RN, FN, RPR… Beaucoup d'air, peu de France.

La droite, l'extrême droite… c'est du kif comme disent les Arabes !

La seule manière de se débarrasser de Macron c'est qu'il en ait marre du boulot.
Parce qu'à part ça je ne vois pas !

Et Putin ? J'ai déjà donné la solution… mais elle tarde !

J'ai l'âge de la France, je vais bientôt mourir !

[Rédigé par : Patrice Charoulet]

@ duvent

Chère duvent,

Sur le blog littéraire de Pierre Assouline, quelqu'un cite l'une des "fables marseillaises", qui a pour auteur Eric Tournaire ou Jean-Luc Luciani. Natif de Normandie, je n'ai presque rien compris. Mais j'imagine, croyant me souvenir que vous vivez dans cette région, que ce livre pourrait vous amuser. Je ne veux pas mettre cette fable marseillaise (écrite en langue régionale) ici, pour ne pas contrister les autres lecteurs.
D'autant qu'il ne faut pas digresser.

[Rédigé par : Pierre Durand]

@ Marcel P | 01 juillet 2022 à 11:27
"N'était-ce pas vous (je confonds peut-être, vous m'excuserez si c'est le cas) qui évoquiez le cas des chefs d'établissements scolaires ?"

Affirmatif :-)
Je voulais surtout dire que ce facteur de non-désir d'exercer de hautes fonctions devait être pris en compte dans les statistiques : quand une femme est dans ce cas on ne peut pas regretter qu'elle ne figure pas dans le nombre des femmes que l'on aurait empêchées de les exercer.

À vrai dire je fais une grosse nuance dans l'affirmation logique ci-dessus : je dis que le total doit être pondéré car le non-désir peut être aussi au moins en partie la conséquence de la "condition féminine".
La base attendue est de 52 %, mais les facteurs dont j'ai parlé, en particulier le non-désir, doivent la minorer. C'est le travail des sociologues statisticiens. Je disais que j'espérais qu'il avait été bien fait. Se scandaliser que la répartition ne soit pas intégralement calquée sur la répartition des hommes et des femmes dans la population est absurde et on l'entend fréquemment.

[Rédigé par : Marcel P]

@ Pierre Durand
"Je dirais que même le non-désir peut apparaître comme une sorte de plafond de verre. Est-il si normal que ça qu'il y ait beaucoup moins de femmes que d'hommes dans la filière scientifique ? Qu'est-ce qui pourrait expliquer que des femmes - compétentes par hypothèse - aient peur de prétendre à certaines hautes fonctions ?"

Certaines hautes fonctions ont pour attrait en large part l'aspect de réussite sociale. La vanité, le besoin de faire le coq ou le paon, ne sont pas nécessairement si fréquents parmi la gent féminine.
Le "non-désir" repose sur beaucoup de paramètres. Et l'idée que des fonctions supérieures sont absolument désirables peu aussi faire sourire. N'était-ce pas vous (je confonds peut-être, vous m'excuserez si c'est le cas) qui évoquiez le cas des chefs d'établissements scolaires ? Vaut-il mieux être sur le poste "à responsabilité" en question ou intervenant concret au quotidien ? Ça dépend sans doute des aspirations des uns et des autres. Mais ceux qui sont à l'ouvrage ne subissent pas tous leur condition. Si on n'a pas l'âme d'un marchand de tapis, c'est quand même le premier facteur qui fait qu'on ne vendra pas de tapis, même si c'est bien vu et bien rémunéré.

Le principe fondamental, c'est que tous les citoyens étant égaux aux yeux de la Loi, ils sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
Dès lors que, par crainte non démontrée d'une distinction autre que celle de leurs vertus et de leurs talents, on agit en pratiquant une telle distinction, on cause plus de dommages qu'on ne résout de problèmes.

[Rédigé par : Pierre Durand]

@ Nic | 30 juin 2022 à 19:04.
"Welcome to my "ignore" list."

Bonne idée.

[Rédigé par : Axelle D]

Toutes ces remarques et considérations sur la couleur de peau commencent à me "gaver" sérieusement.
Alors qu'elles n'ont vraiment rien à voir avec l'homme réel et que le fait d'avoir adopté "chez nous", par larbinisme, les critères de jugement racistes des Américains, assimilant toute personne issue d'un couple mixte Blanc/Noir ou Blanc/Métis à un Noir est une fois de plus la preuve de la servilité de personnes en perte de repères civilisationnels se gargarisant par ailleurs d'être héritiers de la Révolution et des Lumières !

Idem concernant les femmes cherchant par tous moyens à s'identifier aux hommes, faisant de la surenchère sur tous les plans où ces messieurs avaient jusqu'alors régné sans partage... Jusqu'à les singer dans leurs pires défauts ou excès plutôt qu'assumer leur différence congénitale et faire en sorte, eu égard à des qualités spécifiques et intrinsèques, de préserver et d'enrichir l'ordre du monde.

[Rédigé par : Nic]

@ Pierre Durand

Le problème pour discuter avec vous, c'est que vous répondez systématiquement à côté de la plaque. On parle démocratie et soudain, vous déplacez le propos sur la légitimité. On parle escroc et vous évoquez le fait de s'en mettre plein les poches (il serait temps de relire le code pénal). Bref, vous esquivez le débat comme vous le pouvez en noyant le poisson.

Welcome to my "ignore" list.

[Rédigé par : xavier b. masset]

Je n'ai rien contre les stimulants et autres sincères encouragements offerts aux femmes, dans les entreprises notamment, sans brandir un Montjoie ! bannière de l'éclatante diversité à tout prix pour autant.

Très tôt dans le cursus, il faut repérer les meilleures, les aider à surmonter un stéréotype ancré en soi (Elisabeth Borne, étonnamment pour moi, allant jusqu'à avouer, après sa nomination à Matignon, que sa technique préférée pour contrer les intrigues derrière son dos était d'afficher un grand sourire au sortir du bureau du PDG de la grande boîte dans laquelle elle servait, ce qui paraît-il déstabilisait la concurrence masculine).

Beaucoup de belles personnalités et de vrais talents féminins se perdent en route, comme une précieuse électricité diluée dans d'interminables circuits, pour diverses raisons, souvent par un manque de motivation, justement, les coqs faisant le ménage quelquefois.

Perspective triviale peut-être, puisqu'on cause ménage, mais cela reste l'un des motifs avancés dans des études (les fameuses "méta-analyses" dont sont friandes nos unités de sociologie des facultés, parfois perspicaces).
Patronne à la maison, pourquoi reprendre au boulot le statut que l'on a déjà acquis dans son propre foyer ?

Qui n'a pas rencontré dans son parcours pro une secrétaire douée, au fait de tout sans la ramener, qui vous expose et vous débloque une situation, entre deux rendez-vous, puis exprime, sur le ton de la plus feutrée des notes, la proposition claire que vous attendiez ?

Travailler avec des femmes directrices permet de voir comment elles osent indiquer une orientation inédite, téméraire, sans brûler leurs vaisseaux, un plaisir à observer et à approuver.
Le récit d'une validation par les deux sexes, c'est beau comme un titre de Dickens.
La bonne intelligence entre mecs peut se renforcer, paradoxalement, par rebond de l'ambiance suscitée, tout ça s'éprouve.

Le femme de pouvoir en politique raconte une autre histoire, moins intéressante.
On ne trouve pas comme ça sous le sabot d'une licorne une ancienne chimiste qui bossa sur la pénicilline (et très peu sur les crèmes glacées, légende tenace) avant de tailler la route du 10 Downing St aux Faklands, sans chauffeur - ou barreur - autre que son petit mari.

[Rédigé par : Pierre Durand]

@ Nic | 30 juin 2022 à 17:56
"Je ne vois pas le rapport entre l'abstention et l'absence de démocratie. La démocratie, c'est AUSSI la possibilité de refuser les choix imposés. Je sais que la Constitution de 1958 ne le prévoit pas, et alors ? Est-ce pour autant une idée totalitaire ?"

Vous vous appuyez sur l'abstention importante pour nier la légitimité du pouvoir en place. C'est cela qui n'est pas démocratique car la Constitution ne conditionne pas la légitimité du pouvoir au taux d'abstention mais à la majorité des suffrages exprimés.

Personne ne vous conteste le droit de vous abstenir. Où êtes-vous allé chercher ça dans ma réponse ?
Ce qu'un démocrate ne peut pas dire : il y a eu une forte abstention donc Macron ou tel député n'est pas légitime.

Vous savez peut-être que je ne suis pas macroniste, mais il ne me viendrait pas à l'idée de contester sa légitimité ni celle de n'importe quel député (sous réserve de l'existence d'une fraude constatée par les instances prévues).

Le pacte démocratique c'est cela. Le respect de ce que prévoit la Constitution.

Ce que j'écris là, c'est le b.a.-ba de l'instruction civique dispensée aux collégiens. Vous m'obligez à enfoncer des portes ouvertes.

[Rédigé par : Claude Luçon]

@ Pierre Durand | 30 juin 2022 à 09:03
"Vous les avez vécus d'un côté de la barrière, lui de l'autre."

Nous avons déjà échangé quelques bavardages, sachez que lorsque je réagis ici sur des événements, ce n'est pas par opinion ou cogitation mais sur expérience personnelle !
Aussi bizarre que la chose puisse paraître c'est la vérité !
Y compris à l'époque de la célébrité de Zemmour, sachant le mal qu'il nous faisait au niveau géopolitique et où il nous entraînait !
Au moins Poutine nous a rendu un service involontairement !.

À propos du député, j'étais du même côté que lui : un Français, métropolitain certes, mais en Algérie, exposé aux mêmes risques et type de vie que lui !
L'Algérie française était le cri de désespoir des Alsaciens/Lorrains qui n'avaient pas voulu devenir allemands en 1871, des Espagnols et Italiens qui crevaient de faim chez eux et étaient venus se chercher un nouvel espoir de futur au Maghreb et qui voyaient tous leur passé confisqué brutalement !
L'OAS était une organisation de criminels formée par un général français pourtant hautement décoré qui se transformait en chef terroriste !

Les accords d'Evian signés, il fallait des citoyens volontaires pour présider et organiser les bureaux de vote pour le référendum prévu !
L'OAS a immédiatement prévenu que tous les candidats potentiels seraient abattus.
Ils l'ont démontré en abattant les deux hauts fonctionnaires venus de Paris pour mettre le référendum en place, dans les 48 heures de leur arrivée à Alger, comme ils abattaient systématiquement les barbouzes venus les combattre pratiquement à leur descente d'avion.

Le Lieutenant Petit dont j'ai parlé a été remplacé par un capitaine, nous savions que deux des employés de ce qui nous servait de mairie, le CAS (Centre Administratif du Sahara), étaient membres de l'OAS.
Il y avait deux départements sous administration militaire au Sahara, dits "des Oasis" pour la moitié est, et "de la Saoura" pour la moitié ouest. Ce que peu de pieds-noirs savaient.
Nous n'avions ni police, ni gendarmerie, un détachement de la Légion surveillait le pipeline In Amenas-Tunisie, ils étaient stationnés à 50 km au nord d'In Amenas et nous n'avions aucun contact radio avec eux.

Les deux membres de l'OAS - il y en avait au moins deux autres connus sur la base - avaient tout simplement trafiqué les tampons du CAS en supprimant la fin, d'OASIS, ils étaient devenus OAS ! De leur point de vue nous étions sous administration OAS !
Nous étions prévenus, en plus de la note que nous avions tous reçue et dont j'ai toujours copie.

Quand il a fallu trouver un président et deux vice-présidents pour organiser le bureau de vote, notre capitaine/maire n'a trouvé aucun volontaire. Il est venu me voir un soir pour me le dire, j'ai éclaté de rire en lui disant que je n'étais pas étonné, que nous pétroliers étions peut-être de drôles de zèbres mais pas des zèbres suicidaires.
Mais il a ajouté que ses chefs n'étaient pas contents et lui avaient demandé de me dire qu'un dirigeant pétrolier, officier de réserve de la Royale, se devait de servir sur mer, y compris les mers de sable. J'étais un chef zèbre qui en plus avait neuf officiers de réserve sous sa direction !
J'étais volontaire sans le savoir !

La suite est trop longue à raconter, en bref c'est mon personnel musulman qui s'est porté volontaire pour me protéger, de fin mai au 2 juillet 62 j'avais quatre gardes du corps !

Mais le plus étonnant est survenu après le 1er juillet quand nous avons compris que dans les Accords d'Evian il devait y avoir un article, ou un addendum discret, où FLN et Gouvernement français s'étaient entendus pour protéger les deux grands centres pétroliers : In Amenas (Dpt des OASIS) et Hassi Messaoud (Dpt de la Saoura).
Le FLN devant assurer ses revenus du futur, notre Gouvernement devenant client pour continuer de s'assurer la fourniture d'hydrocarbures. Je n'ai jamais connu les conditions de paiement et si le FLN était tenu de nous rembourser les investissements.
Le FLN se chargeant de la protection... contre l'OAS, au moins à In Amenas, Hassi Messaoud était à côté d'une grande base militaire au sud des Aurès !

Pas plus que j'ai compris, comme d'autres, pourquoi notre coin du Sahara faisait partie de l'Algérie, considérant qu'il bordait aussi la Tunisie, le Maroc, la Mauritanie, le Mali, le Niger et la Libye.
Conserver des enclaves ici et là était pourtant déjà pratiqué par les Soviets bien avant Poutine !

Au passage, Emmanuel Macron aurait aussi bien fait de ne pas aborder le sujet, on n'enseigne pas tout à l'ENA, et probablement à Sciences Po !

Pour ma part, je trouve qu'il serait temps de téléphoner plus au président algérien qu'à Poutine et de lui dire : nous avons besoin de pétrole et de gaz, vous avez besoin de développement économique et industriel, nous parlons la même langue, beaucoup de nos citoyens sont d'origine maghrébine et nous avons plein de descendants de pieds-noirs, nous n'avons pas l'intention de vous envahir et de massacrer vos enfants, de violer vos femmes et bombarder vos écoles et hôpitaux, avoir un empire ne nous intéresse plus, nos ambitions sont tournées sur Mars et la Lune et même plus loin, il serait temps de penser au futur de nos enfants, les vôtres et les nôtres, pas aux septuagénaires, octogénaires et nonagénaires nostalgiques du passé. Nous avons aidé le Maroc et la Côte d'Ivoire à se créer des écoles d'ingénieurs (X et A&M), nous pourrions aussi le faire chez vous !
Construire un pays se fait avec des ingénieurs, pas avec des bavards, avec des bosseurs !

[Rédigé par : Pierre Durand]

@ Nic | 30 juin 2022 à 14:54
"Allez-y, développez un peu et dites-nous en quoi j'aurais trompé qui que ce soit et ainsi créé un préjudice ? J'attends votre réquisitoire."

La réponse est claire dans le message que vous commentez. Si vous ne la voyez pas c'est vous qu'il faut développer.

Je vous mets sur la piste : l'escroc c'est celui qui trompe et se remplit les poches, sinon à quoi bon. J'en déduis que vous reprochez au politique de s'engraisser.
Je réponds que les politiques ne s'engraissent pas mais distribuent l'argent des contribuables. Je suis un contributeur net, ce qui signifie que je verse plus que je reçois. On appelle cela la charité forcée, ou en langage païen la solidarité nationale inter-catégorielle.

Vous vous souvenez de Madame Thatcher qui criait à l'Europe : rendez-moi mon pognon. Elle en avait ras la frange de payer pour le développement de la Grèce ou de l'Espagne. Moi, c'est un peu pareil, j'en ai assez d'alimenter en continu le puits sans fond du pouvoir d'achat, d'autant plus que je ne peux pas choisir à qui je donne. Les dépenses sociales n'arrêtent pas de croître, je voudrais que cela s'arrête, et on n'est pas parti pour. Donc je ne suis pas content. Et qui demande du pouvoir d'achat ? Certainement pas ma candidate Valérie Pécresse qui veut réduire la dépense publique en faisant des économies etc. je ne vais pas vous dérouler son programme, il est accessible. Ce sont le RN et la Nupes.
Je suis donc contre le RN et la Nupes. Ce n'est pas compliqué.

Je suggérais la possibilité, je dis bien la possibilité, que vous ne soyez pas dans ma malheureuse catégorie, mais dans les bénéficiaires net, auquel cas vous seriez complice des escrocs.

Si derrière le mot escrocs vous pensiez à un autre contenu, il fallait le dire.
Si vous vouliez parler de tromperie sans enrichissement personnel il fallait trouver un autre terme, par exemple tromperie sans enrichissement personnel.
Je vous aurais répondu que moi je ne me suis pas senti trompé, et on aurait gagné du temps.

L'Ukraine vient de remporter une petite victoire en chassant les Russes de l'île aux Serpents et vous venez me parler de vos petites histoires. Ce n'est pas sérieux.

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@ genau | 30 juin 2022 à 11:09
"Pardon pour cette notule: M. Ndiaye en écartant tout accommodement avec le RN en particulier, s'est montré aussi bête qu'un socialiste ou un LREM."

...ou un LR. Il ne faudrait pas oublier le parti LR qui pour l'instant refuse tout rapprochement avec le RN, et je trouve que c'est une bonne idée. Pas étonnant que je vote pour eux. Mais pourquoi, comme ça, oublier les LR quand il s'agit du RN ? Je ne me l'explique pas. Donc ils sont tous bêtes. Ce n'est pas réjouissant.

"Peut-on lui rappeler que, derrière le RN, il y a des gens qui ne sont pas des goinfres idiots comme l'éructe l'un d'entre nous et que les dissocier d'avec leur vote les renforce dans leur posture de déclassés: "Vous n'êtes rien parce que vous avez voté X.""

Il y a des gens qui réclament du pouvoir d'achat, et même dit-on avant la sécurité et avant le contrôle de l'immigration, et quand on croule sous la dette il faudrait trouver cela génial ? Vous faites partie de ceux qui paient ou de ceux qui touchent ? Vous êtes prêt à contribuer encore davantage et à fonds perdus ? Pas L'un-d'entre-nous-qui-éructe.

L'un-d'entre-nous-qui-éructe n'a pas l'intention d'être blessant, et encore moins de vous déclasser, mais il trouve votre expression bougrement difficile à avaler. Vous mettez des mots dans sa bouche qui vous appartiennent et qu'il n'emploierait jamais. Vous l'entendez dire "des goinfres idiots" ?
"les dissocier d'avec leur vote", vous ne connaissez donc pas "il en fait des électeurs à part, il les ostracise, il les ségrége..."

Et la posture ? Mais si c'est une "posture de déclassés" c'est qu'ils ne sont pas déclassés mais affectent de l'être.
Effectivement L'un-d'entre-nous-qui-éructe n'a pas envie de les reclasser mais il ne vous empêche pas de le faire. Il ne veut simplement pas payer pour ces gens-là. Il y en a d'autres qui ont besoin de son assistance, et ceux-là il les connaît, ils sont de sa famille.

Vous avez choisi le pseudo de genau, mais tout ça c'est ungefähr.

"À titre personnel, j'ai suffisamment critiqué le RN, fermez le ban."

C'est un bon pour "résonner" gravement sur le RN pendant combien de temps ?

Vous avez vraiment besoin de chercher L'un-d'entre-nous-qui-éructe ? Vous ne pouvez pas affirmer peinard vos convictions sans vous référer à ce que penserait L'un-d'entre-nous-qui-éructe ?

[Rédigé par : Nic]

@ Pierre Durand

Je ne vois pas le rapport entre l'abstention et l'absence de démocratie. La démocratie, c'est AUSSI la possibilité de refuser les choix imposés. Je sais que la Constitution de 1958 ne le prévoit pas, et alors ? Est-ce pour autant une idée totalitaire ?

[Rédigé par : Exilé]

@ Robert | 30 juin 2022 à 12:03
« Il serait temps qu'à soixante ans de distance on sache enfin aborder ce sujet sans prêter à leur évocation des arrière-pensées qui disqualifient en réalité ceux qui prétendent les traduire sans la moindre preuve. »

Oui, il serait temps d'essayer de considérer ces événements d'ailleurs couverts par une amnistie, en évitant de tomber dans l'éternel mal français consistant à juger du passé de façon péremptoire en fonction de critères idéologiques souvent simplistes et en ne considérant les acteurs de ces luttes parfois fratricides que comme des « bons » ou des « méchants » en oubliant le sens du devoir et de l'amour de la France qui pouvait les animer.

Plusieurs des cadres de l'OAS étaient des hommes qui avaient été des résistants face à l'Allemand dès 1940 et qui ont retrouvé les réflexes de leur jeunesse vingt ans plus tard face à ce qu'ils ont considéré comme une trahison.
Par exemple, le commandant Hélie Denoix de Saint Marc avait été déporté à Buchenwald puis dans un autre camp où le taux de mortalité était de 90 %.

À sa sortie de Saint-Cyr ce fut l'Indochine puis l’Algérie, toujours au service de la France y compris lorsqu’il a cru devoir participer au putsch des généraux en 1961.

« Un homme doit garder la capacité de résister, de s’opposer, de dire non. Ensuite, il n’a pas à s’excuser. Trop d’hommes agissent selon la direction du vent. Leurs actes disjoints, morcelés, n’ont plus aucun sens ».
(Hélie Denoix de Saint Marc)

[Rédigé par : dominique]

@ Patrice Charoulet | 30 juin 2022 à 13:41

Vous étiez donc un "insoumis" sans le savoir ?... ça change tout...

[Rédigé par : Achille]

@ Tipaza | 30 juin 2022 à 15:36
« À ce propos je vous signale que j'ai regretté qu'Éric Coquerel ait été le candidat de la NUPES et maintenant le président de la commission des finances, alors que je pensais que Valérie Rabault était plus compétente que lui à l'évidence. »

Je suis bien d’accord sur ce point. Il semble que l'élection de Coquerel, nommé président de la commission des finances au troisième tour, soit le fait des députés LR qui ne voulaient surtout pas que le candidat RN obtienne ce poste, alors ils ont préféré voter pour le candidat de LFI.
Quand je vous dis que c’est le retour de la droite la plus bête du monde !

Quant à Valérie Rabault, elle peut se consoler avec sa nomination de vice-présidente.
Sera-t-elle un jour ministre, c’est fort possible. Je lui reproche une seule chose, d'avoir accepté de rejoindre le groupe NUPES. Je la voyais plus parmi les dissidents du PS.

Olivier Faure dans son délire, envisage même de virer les membres du PS qui ont refusé de se joindre au groupe NUPES. Que du beau monde ! Pensez donc : Stéphane Le Foll, Carole Delga, Bernard Cazeneuve (ex-Premier ministre), François Hollande (ex-président de la République).
On assiste à une purge qui n’a rien à envier à celles qui existaient au temps de l’URSS.
François Mitterrand doit se retourner dans sa tombe !

[Rédigé par : Tipaza]

@ Achille | 30 juin 2022 à 09:19
"...inévitablement on laisse apparaître certains aspects un peu frustes de sa personnalité."

Pourquoi fruste ?
Si ça veut dire que je suis sincère avec moi-même, fidèle à mes convictions, ma morale intérieure et que je ne me laisse pas berner par la doxa du moment, alors va pour le fruste.
Dommage que vous ne le soyez pas un peu plus.

Pour le reste, c'est à dire le reproche d'homophobie, j'ai déjà été clair sur le blog.
La sexualité de chacun relève de l'intime, du plus profond de l'intime*, il n'y a aucun intérêt et encore moins aucune obligation d'en faire un sujet de débat politique.
Entre adultes consentants, tout est possible, à condition que cela reste dans leur sphère intime et qu'ils ne viennent pas s'exhiber, en demandant en plus être admiré pour leurs choix.

Parce qu'ils transgressent la vieille morale, les LGBT se croient très forts et donc sont très fiers d'eux, c'est littéralement le sens de leur défilé.
Si le courage se mesure au risque encouru, on peut dire qu'ils risquent moins à Paris qu'à Téhéran ou Riyad, ou pire Islamabad, alors...

Quant à la misogynie que vous me reprochez, vous ne comprenez pas ma position.
La force implicite de la femme dans la société d'autrefois a été sa relative faiblesse reconnue, ce qui lui donnait certains droits et prérogatives, et d'abord le respect. C'était une façon de vivre en société.

Si les féministes nient cette faiblesse et revendiquent l'égalité, cela ne me gêne pas du tout.
Mais alors il ne faut pas qu'au titre de l'ancienne faiblesse, niée à présent, elles revendiquent des avantages leur permettant d'esquiver la compétition brutale pour obtenir postes et prébendes au titre d'un principe d'égalité qui leur évite d'affronter le principe de méritocratie.

C'est trop facile, et ces féministes usent et abusent de cette facilité.

À ce propos je vous signale que j'ai regretté qu'Éric Coquerel ait été le candidat de la NUPES et maintenant le président de la commission des finances, alors que je pensais que Valérie Rabault était plus compétente que lui à l'évidence.

En réfléchissant un peu, il me semble que le retrait de Valérie Rabault de cette compétition lui ouvre la porte d'un ministère dans le futur gouvernement.

Je la verrais très bien aux côtés de Bruno Le Maire dans un grand ministère de l'Economie et des Finances pour équilibrer ce que BLM a de trop droitier. Ce serait bien dans le "en même temps" de Macron.
Rendez-vous le 5 juillet pour voir si je suis un bon pronostiqueur politique.

*Bon c'est juste pour montrer qu'on peut faire de l'humour, de mauvais goût je vous l'accorde, sur le sujet.

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@ Robert

Merci pour votre sincère et lucide intervention.
Faut-il vraiment discuter de ce sujet avec des gens bornés et de mauvaise foi ?

[Rédigé par : Nic]

@ Pierre Durand
"Sans compter que je pourrais également vous traiter d'escroc parce que vous avez peut-être bien profité des largesses de ceux que vous accusez."

Allez-y, développez un peu et dites-nous en quoi j'aurais trompé qui que ce soit et ainsi créé un préjudice ?
J'attends votre réquisitoire.

[Rédigé par : Pierre Durand]

@ Nic | 30 juin 2022 à 13:42
"Totalement faux. Les abstentionnistes sont le premier "parti" en France. En quoi est-il représenté et qu'est-ce que cela dit du système politique ? Que les élus le sont par défaut et non pas par la volonté des citoyens."

Vous avez décidé de m'apporter encore beaucoup de preuves comme celle-là que vous n'êtes pas un démocrate ?
La Constitution sait parfaitement ce qu'est un abstentionniste, et elle n'a pas fixé de taux maximum d'abstention.

Votez pour un programme qui le prévoit, militez pour lui, gagnez les élections, et révisez la Constitution.
En attendant c'est l'actuelle qui s'applique, et votre remise en cause de la légitimité des élus n'est pas démocratique donc n'est pas respectable.

Fondez un parti qui ravira les foules, qui fera tomber le taux d'abstention, mais en attendant que votre parti soit au pouvoir, la légitimité appartient à ceux qui l'exercent actuellement.

Désolé, mais dans mon code moral il n'est pas prévu de respecter ceux qui ne sont pas démocrates car je connais leur dangerosité.

[Rédigé par : Pierre Durand]

@ Robert | 30 juin 2022 à 12:03
"Il est surprenant de voir des commentateurs tirer des plans sur la comète sans se référer aux propos précis tenus par monsieur Gonzales."

C'est effectivement mon cas. J'ai repris la justification qu'avait donnée LFI de son refus.
Je n'irai pas écouter la déclaration. Si je ne l'ai pas écoutée en temps réel c'est qu'elle ne m'intéresse pas.
J'ai donc parlé de la déclaration du député telle que LFI l'avait présentée.

S'il a simplement évoqué l'Algérie française, LFI avait encore moins de raisons de lui infliger cet affront. Je ne suis pas étonné. Ces gens-là agissent par réflexe conditionné mais sur des sujets soigneusement sélectionnés.

Vous avez rétabli votre vérité, et c'est très bien.
Vous trouvez opportun que dans son discours il évoque cette époque, c'est votre droit. C'est important pour lui. Mais il n'y a pas que lui. Ce sont des autres dont il faut parler aujourd'hui.

[Rédigé par : Nic]

@ Pierre Durand
"C'est le choix des Français"

Totalement faux. Les abstentionnistes sont le premier "parti" en France. En quoi est-il représenté et qu'est-ce que cela dit du système politique ? Que les élus le sont par défaut et non pas par la volonté des citoyens.

Et voilà comment on se retrouve avec une classe politique qui se renouvelle peu (on peut même y faire carrière), qui se regarde le nombril, déconnectée de la réalité, qui ne rend de comptes à personne, qui ne tient que trop rarement ses promesses, qui s'auto-amnistie à l'occasion (pourquoi se gêner ?) mais qui la prétention de dire à ceux qui font tourner le pays comment ils doivent s'y prendre.

Essayez d'avoir une même attitude dans n'importe quel autre domaine et revenez m'en parler...

[Rédigé par : Patrice Charoulet]

Cher Philippe,

Depuis cinq ans j'ai approuvé nombre de vos textes. Je ne partage pas vos opinions cette fois.
Le président a choisi une femme à Matignon, après avoir longuement réfléchi. La preuve qu'il ne s'agit pas de fanatisme : les deux prédécesseurs étaient des hommes.
En revanche Aurore Bergé (j'invite chacun à chercher la tête de cette dame) ressemble à une lycéenne. À mon humble avis, elle ne fera pas le poids.

Pour le ministre de l'Education, je sais tout ce que la fachosphère et, tout simplement, les commentateurs d'extrême droite en ont dit. Cette désignation ne me déplaît nullement. Tant pis si, à cet égard, je suis sur ce blog ultra-minoritaire. Je jugerai ce ministre dans cinq ans. Au reste, que nul ne s'illusionne : rien de sera décidé dans ce ministère sans le feu vert du Château.

Enfin j'apporte un témoignage : j'ai enseigné jusqu'à 65 ans, en faisant tout ce que j'ai voulu dans mes classes, ne m'occupant ni des consignes du ministre, ni des consignes des inspecteurs. Un professeur titulaire français fait ce qu'il veut, s'il ne viole personne et s'il ne tue personne. Les thèses de doctorat du ministre ? Vous plaisantez ! Rien à secouer.

[Rédigé par : Vamonos]

@ Robert | 30 juin 2022 à 12:03

Merci monsieur.

[Rédigé par : Pierre Durand]

@ Marcel P
@ Claude Luçon

"...un petit vieux nostalgique..."

MP, vous réagissez en observateur, et c'est intéressant.
De l'intérieur, je peux dire que j'ai évoqué un incident qui a réveillé chez Claude Luçon un souvenir pas très agréable. Je me devais donc de recevoir sa réaction et d'y répondre, ce que j'ai fait volontiers.
Que je condamne l'affront qui a été fait à ce député RN par son collègue de LFI ne signifie pas que je trouve génial son discours. Je n'ai pas prévu de trouver génial un discours du RN, pas plus d'ailleurs que de LFI, et ceux que je peux lire ici ne m'ont pas encore fait changer d'avis. Le petit vieux nostalgique est avant tout un député de la République et il aurait dû à ce titre tourner sept fois sa langue dans sa bouche.

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@ Marcel P | 30 juin 2022 à 08:42
"Je ne me sens pas coincé un seul instant."

C'est rassurant, et je me réjouis que vous ayez des arguments pour fonder votre conviction.

La définition du plafond de verre c'est d'être un obstacle pour la personne compétente (il est très important de noter que la compétence est une condition pour pouvoir parler d'un plafond de verre) d'atteindre un haut niveau de fonction : secrétaire d'accord, PDG pas d'accord.
Il est dit "de verre" parce qu'il est invisible sauf dans ces conséquences. Personne n'avouera que dans son for intérieur il pense qu'à compétences égales il préfère choisir un homme.

Il y a très peu de métiers ou professions que seule une femme peut exercer (nourrice allaitante en est encore un mais on s'active à réparer cette injustice). La plupart sont bi-sexes.
Il y en a que l'on estime devoir être plutôt exercés par un sexe plutôt que l'autre sans qu'il y ait d'obligation.

Donc, à part les restrictions énoncées ci-dessus, la plupart des activités professionnelles sont bi-sexes.
Je tiens pour acquis que les statisticiens en ont tenu compte dans l'interprétation des chiffres de la répartition hommes/femmes dans les hautes fonctions. On dit qu'une anomalie statistique a été repérée. On entend suffisamment de plaintes pour que l'on s'interroge.

Pour expliquer la sous-représentation des femmes il y donc au moins trois facteurs : le non-désir de les exercer, le désir mais sans la disponibilité, le plafond de verre dont vous contestez la réalité. La compétence est supposée car le décompte des personnes voulant exercer une haute fonction sans en avoir la capacité peut avoir un intérêt mais n'est pas notre propos.

Je dirais que même le non-désir peut apparaître comme une sorte de plafond de verre. Est-il si normal que ça qu'il y ait beaucoup moins de femmes que d'hommes dans la filière scientifique ? Qu'est-ce qui pourrait expliquer que des femmes - compétentes par hypothèse - aient peur de prétendre à certaines hautes fonctions ?
L'indisponibilité peut aussi être considérée comme une contrainte injuste.
Ces deux facteurs n'expliquent pas la totalité de l'anomalie.
Il y a selon moi le plafond de verre au sens communément admis, sinon what else ?

[Rédigé par : Robert]

@ Claude Luçon | 30 juin 2022 à 00:51
"Je crains que du haut de ses 16 ans, qu'il avait alors, ce député n'ait pas réalisé le rôle de l'OAS ! OAS qui ne mérite aucune indulgence."

@ Pierre Durand | 29 juin 2022 à 14:47 et Pierre Durand | 30 juin 2022 à 09:03
"Maintenant cela ne devrait pas empêcher de serrer la main du vieux pied-noir nostalgique de l'Algérie française et indulgent avec l'OAS."

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Il est surprenant de voir des commentateurs tirer des plans sur la comète sans se référer aux propos précis tenus par monsieur Gonzales.
Revenez à la vidéo qui figure sur le site de l'Assemblée nationale et que l'on peut revoir ici
https://videos.assemblee-nationale.fr/video.12013397_62baf7d1ddd8d.seance-unique--ouverture-de-la-xvie-legislature-et-election-de-la-presidence-de-l-assemblee-nationa-28-juin-2022?timecode=1077210

À quel moment ce député, doyen de l'Assemblée et présidant à ce titre la séance d’ouverture de la XVIe législature, a-t-il un instant évoqué l'OAS ou manifesté la nostalgie de celle-ci ?
Qu'il évoque ses origines oranaises n'a rien de surprenant, tout comme madame Braun-Pivet l'a fait elle-même lors de sa propre installation dans ses fonctions. Qui pourrait leur reprocher leurs propos ?

Quant à l'évocation des personnes qu'il a perdues là-bas, il vous a sans doute échappé que le 5 juillet 1962 a eu lieu le massacre de la population européenne (600 morts selon les historiens), l'armée française étant restée l'arme au pied et n'ayant pas défendu nos ressortissants ni même tenté de faire cesser les massacres, à l'exception d'un lieutenant d'origine nord-africaine... Or ce 28 juin était une date très proche du soixantième anniversaire de ce massacre, ce qui peut expliquer l'émotion de ce député à l'évocation de son origine.

La condescendance exprimée dans ces propos à l'égard du "vieux pied-noir nostalgique de l'Algérie française" me paraît ici particulièrement déplacée. En quoi son discours évoquait-il la moindre nostalgie de l'Algérie française ? Réécoutez son propos : rien de ce qu'il a dit n’évoque la nostalgie de l'OAS ou même de l'Algérie française.
En revanche, devrait-il avoir honte de son origine pied-noire et la taire pour vous satisfaire ?
Il serait temps qu'à soixante ans de distance on sache enfin aborder ce sujet sans prêter à leur évocation des arrière-pensées qui disqualifient en réalité ceux qui prétendent les traduire sans la moindre preuve.

[Rédigé par : Michel Deluré]

@ Pierre Durand 30/06/22 09:03
« LR et le PS ne peuvent pas disparaître car ils correspondent à deux pôles de l'opinion, l'ordre avant la justice et la justice avant l'ordre.»

Plus qu'ordre et justice, je dirais que ce qui distingue la droite de la gauche, rejoignant en cela le philosophe Comte-Sponville, c'est que la première privilégie l'efficacité, la lucidité, l'autorité là où la seconde prétend mettre en avant la générosité, la compassion, la morale.

De cette distinction, découle peut-être le sentiment qu'il est parfois plus culpabilisant de se réclamer de droite là où il paraît plus flatteur de s'afficher de gauche.

[Rédigé par : genau]

Pardon pour cette notule: M. Ndiaye en écartant tout accommodement avec le RN en particulier, s'est montré aussi bête qu'un socialiste ou un LREM. Peut-on lui rappeler que, derrière le RN, il y a des gens qui ne sont pas des goinfres idiots comme l'éructe l'un d'entre nous et que les dissocier d'avec leur vote les renforce dans leur posture de déclassés: "Vous n'êtes rien parce que vous avez voté X."

Or, M. le Ministre, vous êtes en poste par la grâce, sans doute, de votre capacité intellectuelle, mais surtout par l'onction d'un président minoritaire au sein de la minorité de la population. En politique aussi (-x- = +), mais il ne faudrait pas en abuser.

À titre personnel, j'ai suffisamment critiqué le RN, fermez le ban.

[Rédigé par : Tipaza]

@ Bill Noir | 30 juin 2022 à 07:52
"Heureusement qu'on a le Roi d'Eurafrica pour nous."

Le Togo et le Gabon ont quitté la Francophonie pour rejoindre le Commonwealth.
Deux des chances de la France qui disparaissent à l'horizon.
Après le Brexit, voici venu le temps du Togexit et du Gabexit.
Du coup, comme dirait Achille, ils ont bien de la chance !

[Rédigé par : Achille]

@ Tipaza | 29 juin 2022 à 18:48
« Je précise que j'ai parfaitement conscience qu'il s'agit d'une analyse à la tronçonneuse de ce qui se passe.
J'aime bien de temps en temps aller à l'essentiel par une simplification clarificatrice. ;-) »

L’inconvénient quand on veut aller brutalement à l’essentiel dans un souci de "clarification", c’est qu’inévitablement on laisse apparaître certains aspects un peu frustes de sa personnalité.
Je pense notamment à un machisme bon enfant comme on peut le voir sur les bancs de droite de l'Assemblée nationale, ainsi qu'une homophobie un brin archaïque, les esprits ayant fortement évolué dans ce domaine, mais enfin pas partout, j'en conviens.
Bon ce n’est encore vraiment du sylvain (*), mais ça y ressemble…

(*) Tiens où est-il passé celui-là ? Cela fait des mois qu’il n’est plus apparu sur ce blog.

[Rédigé par : Pierre Durand]

@ Claude Luçon | 30 juin 2022 à 00:51
"Permettez à un vieux métropolitain, aîné du vieux pied-noir, de dire que ce dernier aurait mieux fait de se taire !"

Sans doute, mais était-ce une raison pour lui faire cet affront personnel, et pour donner une coloration partisane à ce moment officiel de la cérémonie démocratique ?
Je ne lui donne pas tort, soixante ans après les faits, de les avoir évoqués et d'avoir souhaité suggérer que tout n'était pas blanc ou noir.
L'affront est pour moi d'autant plus choquant que je ne reconnais pas à LFI une quelconque autorité morale. J'ai pris cela comme du cinéma, et du genre navet.

Il n'est jamais inutile de rappeler ces événements, comme vous le faites. Vous les avez vécus d'un côté de la barrière, lui de l'autre.
Quel traumatisme cela a dû être pour le jeune pied-noir d'alors de les vivre, de devoir s'arracher à un monde pour atterrir dans l'inconnu au mieux indifférent quand il n'était pas hostile !

L'OAS était en guerre. Puisqu'apparemment il faut le dire, je n'avais aucune sympathie pour eux. Je n'étais pas Algérie française et je souhaitais que l'on s'en débarrasse au plus vite, pas pour de grandes raisons philosophiques, pour de petites raisons personnelles qui me suffisaient largement.
J'étais en plus évidemment opposé à son mode d'action, mais apte tout de même à comprendre que certains pieds-noirs puissent avoir une opinion différente.

Dans ces années-là l'extrême violence était partout, la torture, les exécutions sommaires, les attentats aveugles, en Algérie et en métropole, dans les bars et les discothèques, les corvées de bois etc.

Ce que vous décrivez est un événement de cette guerre, et il y en a eu de bien plus sales et plus injustes encore. Il vous indigne et vous émeut davantage parce que vous connaissiez la victime, il en est toujours ainsi.

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@ sbriglia | 29 juin 2022 à 20:57

Bon, sbriglia, ce que vous avez envie de nous dire c'est que vous trouvez que LR, le PS et le PC tardent trop à disparaître voire à crever car on sent comme une impatience. Vous êtes pour le printemps, pour le renouveau.

Mais vous n'aviez pas besoin pour dire ça, de passer par une addition hétéroclite du RN et de LFI ! Quelle idée bizarre ! Quel nom suggérez-vous pour ce nouveau groupe ? Je suggère Les emm*rdeurs.

164 députés de bric et de broc sur 577 ne serait pas une minorité. Ah bon, et vous suggérez d'appeler ça comment ? Pas une majorité tout de même. Vous avez quelque chose entre les deux sans doute, mais vous le gardez pour vous.

LR et le PS ne peuvent pas disparaître car ils correspondent à deux pôles de l'opinion, l'ordre avant la justice et la justice avant l'ordre. Ils renaîtront toujours sous un nom ou un autre. Tantôt les forces qui se reconnaissent dans chacun d'eux s'agglutineront, tantôt elles se disperseront.

Pour l'enterrement je crains qu'il ne vous faille attendre.

[Rédigé par : Achille]

Hommes ou femmes aux responsabilités, peu importe. Ce qui compte se sont les projets pour le pays qui sont présentés par les partis et les alliances pour y parvenir.
C’est vrai que Renaissance a l’air de s’entendre plutôt bien avec le RN . Peut-être mieux qu’avec les élus de LR qui veulent jouer les irréductibles Gaulois alors qu’il n’en ont manifestement pas les moyens.
Pauvre Quatennens qui imaginait déjà son gourou Premier ministre et qui voit les postes de vice-président filer sous le nez de LFI.

Enfin, cet après-midi il reste à désigner le président de la commission des finances. Poste prestigieux, paraît-il. Éric Coquerel qui part favori sera-t-il l’heureux élu ?
J’espère que non. Coquerel ne connaît strictement rien à l’économie. C'est un vieil anar de la LCR. Et puis tout ce qui permet de réduire la nuisance de LFI est non seulement souhaitable mais fortement recommandé.

[Rédigé par : Aliocha]

Le ressort démagogue est simpliste qui ne sait faire identité que contre un rival réel ou supposé.
Racistes et anti-racistes sont semblables à ce titre, et leur anti-macronisme partagé ne saurait dissimuler que sans le riche ou l'immigré, ils n'ont aucune identité, et ne sauront qu'en appeler au Poutine ou au Xi de service pour être à même de gouverner.
Ce n'est ni démocrate, ni français, l'échec de Zemmour l'a démontré.

Bonapartisme et orléanisme arriveront-ils enfin à se concerter, à enfin définir le rôle jacobin de l’État au service de la définition girondine de la protection des citoyens qui ne peut se déployer qu'au niveau local ?
La verticalité indispensable n'est définie que par l'horizontalité des rapports entre les individus.

Macron réussira-t-il à réconcilier Bayrou et Sarkozy, ou se perdra-t-il dans l'alibi de débats sociétaux qui ne servent qu'à masquer que nous ne sommes capables de faire corps qu'en désignant l'ennemi sans lequel nous n'avons jamais existé ?
Nous serions alors à la hauteur de la grande idée française, qui est universelle, donnant raison à ce soldat rencontré sur une plage lémanique et qui, au nom de son origine marocaine, a tenu à m'affirmer son amour absolu de la France dans la mesure où elle restait fidèle à son idéal, qui est de servir les plus faibles.

Là est la vraie force car là est la justice, que ceux qui en ces temps troublés en viennent à douter de nos valeurs se ressaisissent, nous sommes au bord de retrouver le goût de l'effort en retrouvant le sens de la responsabilité commune, celle-là qui inspira universellement les désirs d'émancipation des oppressions, portant au plus haut l'étendard de la liberté, dans l'égalité par la fraternité, où chacun, du plus faible au plus fort, est confronté au choix qu'il est libre d'assumer et duquel dépend, voilà qui devrait apaiser nos divisions, l'avenir de l'humanité.

[Rédigé par : Marcel P]

@ Claude Luçon

Pierre Durand parle de serrer la main d'un petit vieux nostalgique, lui-même indulgent avec l'OAS. Il ne parle pas d'être soi-même indulgent avec l'OAS. Lisez les phrases qui précédent celle que vous commentez et il paraît clair que votre accusation est infondée, à croire qu'il ne s'agit que d'un prétexte narratif.

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@ Pierre Durand
« Si la sous-représentation des femmes est un fait
Si vous affirmez que le plafond de verre est rompu par la compétence
Si en plus à compétences égales la femme est préférée
Vous affirmez donc que la compétence des femmes est statistiquement inférieure à celle des hommes. Ce n'est pas joli, ça, en tout cas, aujourd'hui c'est difficile à vendre.
Vous êtes coincé dans la nasse et vous êtes obligé de retirer vos deux affirmations. »

Je ne me sens pas coincé un seul instant. Les statistiques très générales, c'est bien pour discerner un problème potentiel.
Après, il faut mettre les mains dans le cambouis et voir le réel, prendre des exemples clairs.
Ce n'est pas parce qu'une catégorie est favorisée qu'elle est plus importante numériquement. Au contraire, cela participe au phénomène. Il y a la question de la volonté, dont vous parlez ensuite, mais aussi la question du cursus. La compétence n'est pas une chose innée en tout, c'est aussi souvent le fruit d'un labeur à une fin déterminée.

Vous parlez ensuite de la question de la procréation. Oui, évidemment, si on ne mise pas sur une procréation in vitro, il y a de toute façon une inégalité de fait. Il me semble que les choix de couple en la matière sont de la sphère du privé, cela porte sur les aspirations des uns et des autres. C'est vrai pour tout le monde. Les compétences développées et l'accès à des emplois, ça repose sur des choix de vie. On peut tous proclamer qu'on ne nous as pas demandé d'être député alors qu'on n'a rien fait dans ce but.

La question qui importe, c'est à quel moment, lorsque deux postulants étaient en lice, l'un a été injustement traité. C'est comme dans ces thématiques nord-américaines d'homicides de Noirs par des policiers : pour proclamer et conclure, il faut prendre chaque cas individuel et distinguer ceux qui permettent d'affirmer que l'homicide n'aurait pas eu lieu si l'intéressé était Blanc.

« À mon avis il est impossible d'expliquer la sous-représentation si l'on n'admet pas le plafond de verre. »

Vous observez une statistique et vous voulez la corriger, sans démontrer une injustice, c'est à dire une inégalité en droit.
Les maîtresses d'écoles maternelles (cela m'étonne qu'un tel nom soit encore toléré) sont majoritairement des femmes. Personne n'interdit aux hommes d'accéder à cet emploi. On peut penser qu'individuellement, ces personnes ont plus d'effet sur la vie d'autrui que des députés dans leur fatras collectif. La sur-représentation féminine à un sens : elle rejoint une autre sous-représentation féminine, celle des femmes auteurs de crimes sexuels.

Les écarts statistiques ne sont pas forcément une mauvaise chose. Il ne faut pas à tout prix les corriger au nom de l'égalité de fait (où alors on veut transformer les enseignants en fermiers comme au Cambodge ?). Ce qui est inadmissible, c'est une inégalité de droit. On peut deviner et tenter de démasquer une inégalité de droit par écart statistique, mais on ne peut pas faire l'économie d'une évaluation réelle au cas par cas. Sauf si on fait de la politique-pipeau, de grandes déclarations d'intention mais qu'on se moque complètement de la réelle égalité de droit, comme tous les chantres de la discrimination positive qui crucifient pas mal de monde, en terme d'égalité de droit, au passage.

[Rédigé par : Pierre Durand]

@ Nic | 29 juin 2022 à 19:42
"Escrocs en bande organisée, je maintiens. Y a qu'à voir le résultat... Quant à ma "ligne" politique, vous êtes totalement à côté de la plaque ce qui fait de votre commentaire ad hominem une vaste bêtise, une de plus à votre crédit."

Vous répétez l'injure généralisée (qui est en plus une incrimination), cela ne la rend ni plus justifiée ni plus respectable. En 50 ans tous les partis ont été au pouvoir, sauf l'extrême droite, et tous l'ont été démocratiquement.
C'est le choix des Français. Il n'est pas respectable de le traiter ainsi. Ceux qui le font se déconsidèrent et on les traite comme il se doit. Que cela ne vous plaise pas, on le comprend, mais c'est ainsi. Si vous tenez à être respecté, soyez respectable.

Sans compter que je pourrais également vous traiter d'escroc parce que vous avez peut-être bien profité des largesses de ceux que vous accusez. Je vois un pays en faillite non pas parce que les politiques auraient fait main basse sur l'argent mais parce qu'ils ont dû en distribuer toujours plus à des quémandeurs de pouvoir d'achat.

Où voulez-vous qu'on vous place sur l'éventail politique ? Qu'importe, vos propos vous conduiront droit dans la sentine rejoindre ceux qui tiennent les mêmes depuis la naissance de la IIIe République.

"ad hominem" : parce que c'est un autre que vous qui l'a écrit ? Il faut le dire, on rectifiera.

"Y a qu'à voir le résultat..." est un peu juste comme analyse politique. Vous faites comme si je devais voir la même chose que vous. Eh bien non, je ne vois pas la même chose que vous.

"Chapeau, l'artiste !" : j'ai tronqué le compliment par modestie naturelle.

[Rédigé par : Bill Noir]

Tout au long de la journée on a capté quelques relents forts des années 50… le RNFN relève la tête, il se sent en force, tous ces pauvres votants à qui il a promis la lune… les vieux pieds-noirs ont les larmes aux yeux… le colosse Louis Aliot parle haut et fort, il y a tellement longtemps qu'il veut être quelque chose… en métropole !

Va-t-on à nouveau se déchirer sur l'Algérie française ? Bien naïfs tous ces gens qui s'imaginent que JMLP va lâcher… En Marche vers des barricades ?

Entre les ouvriers qui votèrent pour les factieux fascistes de l'Entreprise Le Pen, les allumés d'extrême gauche de l'effacement civilisationnel Nupeste et les bourges du milieu qui mirent le CAC 40, le destin de la France est mal engagé.
Heureusement qu'on a le Roi d'Eurafrica pour nous.

[Rédigé par : Claude Luçon]

@ Pierre Durand | 29 juin 2022 à 14:47
"Maintenant cela ne devrait pas empêcher de serrer la main du vieux pied-noir nostalgique de l'Algérie française et indulgent avec l'OAS."

Permettez à un vieux métropolitain, aîné du vieux pied-noir, de dire que ce dernier aurait mieux fait de se taire !
Dirigeant vivant et travaillant à In Amenas de 61 à 64, centre pétrolier géré par les services administratifs de l'armée, j'ai perdu un ami, le lieutenant Petit, qui faisait fonction de maire dans l'agglomération de 1400 âmes que nous étions, assassiné d'une balle dans la nuque sur un trottoir de l'avenue Michelet par l'OAS, lors d'une visite chez ses chefs à Alger. Du fond du Sahara il ne faisait pourtant de mal à personne, il portait seulement l'uniforme de l'armée française

Et ce n'est pas tout, l'OAS sévissait jusque chez nous, au milieu de nos dunes.
Il ne faut pas confondre Algérie française et OAS, laquelle porte une part de responsabilité dans ce qui s'est passé après le 1er juillet 1962.
Je crains que du haut de ses 16 ans, qu'il avait alors, ce député n'ait pas réalisé le rôle de l'OAS ! OAS qui ne mérite aucune indulgence.

[Rédigé par : Pierre Durand]

@ Marcel P | 29 juin 2022 à 17:43
"Un plafond de verre, ce serait une impossibilité à percer en dépit de compétences. Je n'y crois pas. Je crois au contraire qu'à compétences équivalentes, une femme sera toujours gagnante. Ça sera toujours plus facile à vendre."

Si la sous-représentation des femmes est un fait
Si vous affirmez que le plafond de verre est rompu par la compétence
Si en plus à compétences égales la femme est préférée

Vous affirmez donc que la compétence des femmes est statistiquement inférieure à celle des hommes. Ce n'est pas joli, ça, en tout cas, aujourd'hui c'est difficile à vendre.

Vous êtes coincé dans la nasse et vous êtes obligé de retirer vos deux affirmations.

Sinon il faut trouver un moyen de vous sortir de là.
Essayons de répondre : cette statistique de la sous-représentation suppose qu'un nombre égal d'hommes et de femmes a le désir d'occuper ces postes, or il est possible qu'un nombre moindre de femmes que d'hommes souhaite les occuper, un certain nombre de femmes préférant des postes plus tranquilles, ou étant moins motivées par un gros salaire puisque le foyer dispose déjà du salaire du mari, par exemple.

Alors ça marche.

Mais si on vous réplique qu'il y a une autre condition que le désir qui a été oubliée, c'est la possibilité d'occuper ces hautes fonctions, la disponibilité. Des femmes sont empêchées de remplir ces hautes fonctions parce qu'elles sont moins disponibles (elles doivent s'occuper de leurs enfants principalement). Cette charge mentale injustement répartie est une sorte de plafond de verre.

Vous êtes à nouveau dans la nasse.
À mon avis il est impossible d'expliquer la sous-représentation si l'on n'admet pas le plafond de verre. Avec la notion de désir de remplir de hautes fonctions on pensait avoir une possibilité mais la notion de charge mentale injustement répartie l'annule.

[Rédigé par : sbriglia]

« Le RN et la Nupes sont des minorités qui ont un grand pouvoir de nuisance. »
Rédigé par : Pierre Durand | 29 juin 2022 à 18:10

Des minorités ?
164 députés au total, 89 et 75.
LR, oui, est une minorité.
Le PS et le PC sont, eux aussi, des minorités.
Les premiers croissent, les autres n’en finissent pas de mourir.

[Rédigé par : Nic]

@ Pierre Durand | 29 juin 2022 à 18:10

Escrocs en bande organisée, je maintiens. Y a qu'à voir le résultat...
Quant à ma "ligne" politique, vous êtes totalement à côté de la plaque ce qui fait de votre commentaire ad hominem une vaste bêtise, une de plus à votre crédit. Chapeau l'artiste !

[Rédigé par : Tipaza]

@ Michel Deluré | 29 juin 2022 à 17:07
"Ce qui serait choquant, c'est que ces mêmes personnes soient portées à ces fonctions(...)uniquement par la volonté d'être en accord avec l'air du temps."

C'est exactement ce qui se passe.
Quel est l'air du temps ?
C'est la repentance perpétuelle, la flagellation et la haine de soi, pour ce que nous avons fait, et surtout pour ce que nous avons été.
Ce que nous avons fait, d'autres l'ont fait également, qui ne se sentent pas tellement coupables. Je n'ai jamais entendu un woke faire repentance sur le cannibalisme de ses ancêtres, et pourtant comme respect de l'autre on peut faire mieux.

Mais c'est que notre civilisation, notre culture ont privilégié l'homme, pas toujours d'ailleurs, car au Moyen Âge, les femmes avaient des droits sur leurs biens propres par héritage par exemple, qu'elles ont perdus par la suite.
C'est lorsque la philosophie des Lumières a commencé à s'imposer que les droits et la place sociale de la femme ont reculé.
Les valeurs dites féminines d'intuition et de ressenti, ont été remplacées par la logique et le raisonnement, qui sont définis comme des valeurs masculines.

La société revient aux valeurs d'intuition et de ressenti avec l'excès des réseaux sociaux. On peut dire que l'hystérie considérée comme qualité féminine est de retour socialement via ces réseaux.
Je précise qu'il s'agit d'une classification qui ne hiérarchise pas ces qualités.

Enfin, tout ça pour dire que le comportement béat d'admiration lorsqu'une femme occupe une place de pouvoir, est à analyser dans ses profondeurs psychologiques moins brillantes qu'il n'y paraît.

Il s'agit au fond de dire aux femmes prenez la place que nous avions, et voyez comme nous sommes bons, gentils, dévoués, etc.
C'est encore affirmer avec duplicité que les hommes, enfin certains, sont généreux puisqu'ils cèdent leur place.
Au fond c'est la même attitude que l'ancienne politesse consistant à s'effacer pour laisser passer la femme ou avancer le fauteuil au restaurant.

On peut remarquer que lorsqu'une femme ne quémande pas une place, mais cherche à la conquérir par la force, des urnes par exemple, comme Marine Le Pen, brusquement la repentance de la domination masculine n'est plus de mise.
Les femmes qui jouent les amazones sociales ne sont pas ménagées.
Sandrine Rousseau n'a pas une place éminente à la NUPES.
Quant à Valérie Rabault dont la compétence est indiscutable, elle a été effacée au profit d'Éric Coquerel pour la candidature à la commission des finances, trop compétente et donc incapable de dire merci.

Bon, voilà, il y aurait beaucoup à dire.

Je précise que j'ai parfaitement conscience qu'il s'agit d'une analyse à la tronçonneuse de ce qui se passe.
J'aime bien de temps en temps aller à l'essentiel par une simplification clarificatrice. ;-)

[Rédigé par : Nic]

@ Michel Deluré
"Ce qui serait choquant, c'est que ces mêmes personnes soient portées à ces fonctions, non pas en raison de ces critères de mérites, de compétences, mais pour d'autres motivations moins nobles dictées uniquement par la volonté d'être en accord avec l'air du temps."

C'est pourtant bien ce qui se passe dans les entreprises avec la politique des quotas. Pourquoi voudriez-vous que la Fonction publique soit en retard ?

[Rédigé par : Pierre Durand]

@ Nic | 29 juin 2022 à 16:52
"C'est bien gentil de tacler la NUPES et le RN, les nostalgiques de l'OAS comme de la Cagoule mais ce ne sont pas eux qui ont mis le pays dans le mur (tous les voyants, de l'économie à l'éducation en passant par le "vivre-ensemble", sont au rouge). C'est quand même marrant: on tire à boulets rouges sur ceux qui n'ont jamais été aux manettes mais on exonère les escrocs (en bande organisée) au pouvoir depuis un demi-siècle. Sidérant..."

C'est pourtant simple.

1. Parler d'escrocs pour insulter les politiques qui ont été aux manettes depuis un demi-siècle est le vocabulaire des cagoulards, des poujadistes, de l'OAS etc. Vos divers commentaires révèlent clairement que c'est votre ligne. Je ne vous en fais pas le reproche. Dieu merci on est encore libre dans ce pays de ses choix politiques. Je dis simplement : avec vous, rien ; restez dans votre coin et croupissez-y. C'est vous qui demandez à ce que l'on vous associe au pouvoir, alors essayez d'être respectable et on verra ce que l'on peut faire avec vous. En attendant, rien.

2. Alors vous ne seriez pour rien dans la situation du pays ?
Qui est-ce qui a porté Macron au pouvoir à la place de Valérie Pécresse ?
Vous ne pensez pas tout de même que l'on pourrait choisir Marine Le Pen. Le pays vous a répondu. MLP c'est niet !
Qui est-ce qui oblige le gouvernement à faire une politique de pouvoir d'achat au lieu d'une politique de redressement de la France ? Je vous garantis que ce n'est pas moi. Je ne sais pas si c'est vous, mais je sais que c'est le RN et la Nupes.

Le RN et la Nupes sont des minorités qui ont un grand pouvoir de nuisance. Macron ne peut pas ne pas en tenir compte. De là à les associer même de très loin au pouvoir, il ne faut pas pousser ! On va vous donner des bons d'essence, des chèques inflation, de rentrée scolaire, etc. Pour le sourire de la crémière c'est niet !

[Rédigé par : Exilé]

@ Michel Deluré | 29 juin 2022 à 17:07
« ...en proférant cette affirmation, ce ne sont pas en second lieu ces seuls partis qu'ils discriminent et insultent, mais l'ensemble des citoyens, et ils ont été nombreux, qui ont voté pour eux. Au-delà, c'est même la démocratie qu'ils remettent en cause. »

Exactement.
Sachant que parmi ces citoyens en figurent de nombreux qui viennent de partis parfois abusivement dits de « droite républicaine » qui ont été lassés de l'inaction ou de l'omerta de ces derniers face à des problèmes majeurs menaçant la survie de la France à terme et leur propre sécurité dans l'immédiat.

[Rédigé par : Bill Noir]

i-MAGE

Le roi d'Eurafrica et son grand Sachant préféré.

[Rédigé par : Marcel P]

@ Pierre Durand
"Je pense qu'il faut continuer à ostraciser le RN parce que c'est dans cette sentine que se sont réfugiés les poutiniens, les adversaires de l'IVG ainsi que les héritiers des antidreyfusards, des ligues patriotiques et fascistes, des factieux de 1934, de la Cagoule, de Vichy, du docteur Martin, de l'OAS etc. Ces gens-là n'ont pas disparu par miracle, ils sont derrière le RN. Maintenant cela ne devrait pas empêcher de serrer la main du vieux pied-noir nostalgique de l'Algérie française et indulgent avec l'OAS."

Je suis globalement d'accord avec vos analyses. Mais je dirais que le RN n'a même pas le soufre et le charme de ses exubérances dépravées passées. Le RN c'est un parti de charlots jouisseurs, charlots au sens de la série de films de Max Pécas. Des clowns travestis.
Il ne faut pas leur faire crédit d'un excès d'ardeur mal placée. Ils détournent des aspirations légitimes à la sécurité et la citoyenneté, pour s'assurer une rente. Les déviances de leur financier russe leur balançant des clandestins africains auraient dû, de manière significative et cohérente, provoquer un mouvement de recul. Il n'en est rien. Comme sur leurs histoires de malversations concernant les fonds européens : nuls là où on les attend tous.

"Il y a un problème indéniable avec la sous-représentation des femmes dans les hautes fonctions politiques. Un plafond de verre persiste"

Un plafond de verre, ce serait une impossibilité à percer en dépit de compétences. Je n'y crois pas. Je crois au contraire qu'à compétences équivalentes, une femme sera toujours gagnante. Ça sera toujours plus facile à vendre.

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@ Achille

Je ne sais pas de quoi vous parlez. Je peux vous accuser de sophisme pour votre simple accusation de sophisme. Et ensuite ?

[Rédigé par : GLW]

La série "Un monde nouveau" vient de lancer sa saison numéro deux. Le premier épisode a pour titre "Les Amazones prennent le pouvoir".

[Rédigé par : Michel Deluré]

Que des femmes accèdent à des fonctions de pouvoir, que des femmes ou hommes de couleur soient nommés ministres, rien de cela qui me choque pour autant que celles et ceux à qui cet honneur est fait en soient dignes parce que récompensant exclusivement leurs mérites, leurs compétences.

Ce qui serait choquant, c'est que ces mêmes personnes soient portées à ces fonctions, non pas en raison de ces critères de mérites, de compétences, mais pour d'autres motivations moins nobles dictées uniquement par la volonté d'être en accord avec l'air du temps.

Peu m'importe qu'un exécutif soit composé d'une majorité de femmes ou d'hommes, qu'il y ait ou non parmi les membres de cet exécutif des gens de couleur, à partir du moment où la compétence, l'efficacité, l'autorité sont là, et au diable ces ridicules quotas de parité.

Quant au Président et à ceux de son entourage qui emboîtent son pas et affirment que « LFI et le RN ne sont pas des partis de gouvernement », il serait bon qu'ils prennent acte en premier lieu que ce sont eux et eux seuls qui ont amené ces partis là où ils sont aujourd'hui et qu'en proférant cette affirmation, ce ne sont pas en second lieu ces seuls partis qu'ils discriminent et insultent, mais l'ensemble des citoyens, et ils ont été nombreux, qui ont voté pour eux. Au-delà, c'est même la démocratie qu'ils remettent en cause.

[Rédigé par : Nic]

C'est bien gentil de tacler la NUPES et le RN, les nostalgiques de l'OAS comme de la Cagoule mais ce ne sont pas eux qui ont mis le pays dans le mur (tous les voyants, de l'économie à l'éducation en passant par le "vivre-ensemble", sont au rouge).

C'est quand même marrant: on tire à boulets rouges sur ceux qui n'ont jamais été aux manettes mais on exonère les escrocs (en bande organisée) au pouvoir depuis un demi-siècle. Sidérant...

[Rédigé par : Pierre Durand]

"Pour être honnête, on a beaucoup parlé d'Elisabeth Borne en ressassant jusqu'à plus soif qu'elle serait une technocrate et non pas une politique. Cet argument factice n'a pour intérêt que d'attirer l'attention sur les hommes qui s'estimeraient naturellement doués pour cette haute fonction, à commencer par François Bayrou !" (PB)

Ce qui est également factice et malhonnête c'est de laisser entendre que Madame Borne ne pourrait pas être à la fois technicienne et politique. Elle devrait y arriver.

"Il n'y a qu'Elisabeth Lévy..."

C'est bien mon avis.

"En effet je ne remarque pas que pour les hommes on s'attache davantage à leur compétence qu'on ne le fait pour les femmes."

De tous ces nouveaux venus sans plus de connaissances de l'histoire politique de la France que la moyenne, il n'y a rien à attendre. Regardez le temps qu'il a fallu à Macron pour en trouver une de compétence acceptable, Madame Borne, alors s'il devait renouveler l'exploit pour tous les postes on ne serait pas sorti de l'auberge. On fait donc avec le tout-venant.
Qui a trouvé quelqu'un de remarquable dans les macronistes ?
Je ne pourrais citer que Bruno Le Maire et Woerth, macronistes de circonstance.

Pap Ndiaye laissera sans doute un mauvais souvenir, et touchera à vie un supplément de pension.

Pour l'arc républicain, rien n'empêche d'être réaliste. Qu'est-ce que le RN et la Nupes peuvent apporter à la France ? rien du tout. Macron n'a pas besoin du RN pour mesurer l'ampleur du problème de l'identité. Il est au courant et il ne voit pas le danger. Peut-être qu'il n'y en a aucun et que c'est la chance de la France, allez savoir.

L'agenda de LFI est un agenda dissimulé de factieux. Il n'y a rien à en espérer. Il faut la combattre pied à pied.
Les écolos durs : pensons à ceux qui ont mis l'Allemagne dans la main de la Russie. Il est urgent de se protéger de ces gens-là. On peut délirer à plein tube, mettre un pays dans une situation impossible, et tranquillement poursuivre sa petite vie peinard ? C'est chouette la politique !

Oui mais les électeurs du RN, de la Nupes... Il n'est pas nécessaire de les écouter, on sait ce qu'ils veulent (d'abord le pouvoir d'achat). OK, c'est noté. On va voir ce que l'on peut faire. Mais là on a à s'occuper de la France.

Macron peut trouver des majorités au cas par cas avec LR, et au-delà s'il y a des intéressés. C'est très bien. Il aimerait bien avoir sa majorité absolue pour continuer ses lubies. Je souhaite qu'il échoue à la rassembler. S'il était courageux il ferait facilement adopter sa réforme des retraites, les LR voteraient pour. Mais il s'entête à trouver cette majorité absolue parce que la nécessité des réformes passe après la satisfaction de ses lubies.

Je pense qu'il faut continuer à ostraciser le RN parce que c'est dans cette sentine que se sont réfugiés les poutiniens, les adversaires de l'IVG ainsi que les héritiers des antidreyfusards, des ligues patriotiques et fascistes, des factieux de 1934, de la Cagoule, de Vichy, du docteur Martin, de l'OAS etc. Ces gens-là n'ont pas disparu par miracle, ils sont derrière le RN.
Maintenant cela ne devrait pas empêcher de serrer la main du vieux pied-noir nostalgique de l'Algérie française et indulgent avec l'OAS.

[Rédigé par : philabeille]

Excellentes analyses.

[Rédigé par : Achille]

@ Tipaza | 29 juin 2022 à 10:57
"Certains jours, entre le zéro et l'infini, n'hésitez pas, choisissez le zéro ;-)"

J’essaie toujours de privilégier la qualité à la quantité ce qui n’est pas le cas de tout le monde ici.
Mais chacun a ses propres critères. La diversité est une source d'enrichissement, même si certains esprits de droite restent arc-boutés sur leur vieilles traditions parentales. L'époque ne s'y prête pas hélas !