« C'est pas moi, c'est l'autre ! | Accueil | Entretien avec François Saint-Pierre »

25 juin 2022

Commentaires

F68.10

@ anne-marie marson
"Maintenant pour les claques c'est OK. Quand j'aurai votre nom, nous pouvons prendre rendez-vous, M. Bilger vous donnera mon adresse. J'en profiterai pour prévenir le poste de police le plus proche qui se fera un plaisir de vous attendre également."

Ma pauvre petite victime...

Non, Madame, je ne compte pas vous donner de paires de claques, ni de près ni de loin. J'affirme, par contre, oui, que votre insistance à qualifier autrui de nazi dans un contexte où ON TUE, actuellement, littéralement (et pas à coups de paires de claques...) à ce prétexte de nazisme n'est pas une chose que vous devriez prendre à la légère. Et que, oui, dans le contexte actuel, surtout quand vous vous insurgez qu'on ose utiliser le terme de "poutiniste" pour désigner... les "combattants de la liberté" ?... oui, ce serait bel et bien passible, dans une monde parfait, d'une bonne paire de claques.

Rassurez-vous: je ne compte pas vous en donner. Ni de près, ni de loin.
Ne faites pas exprès de ne pas le comprendre.

Par contre, oui, Madame, dans un contexte où on tue, où des menaces d'utilisation de l'arme nucléaire se font de plus en plus insistantes du côté russe, je trouve, oui, que vos propos font fi de la valeur des vies humaines en un sens qui dépasse très largement les limites de l'indécence. Que vous ayez le culot de personnaliser ainsi la discussion avec des "Quoiââoiââ ?? Vous osez me traiter de poutiniste parce que je défends Poutine ??", c'est parfaitement indécent, et, oui, dans un monde parfait, une paire de claques serait considérée comme quelque chose de parfaitement bénin en comparaison de votre comportement qui passe son temps à qualifier autrui de nazi tout en jouant les vierges effarouchées à l'évocation des "poutinistes"... et ce dans un contexte de guerre et de morts, pas dans un concours de paires de claques, aux mains de votre idole, Monsieur Poutine.

Vous la mériteriez bien, cette paire de claques. (Notez bien l'utilisation du conditionnel. Dans ce message, ainsi que dans le précédent. N'hésitez pas à le faire remarquer au policier à qui vous communiqueriez une plainte à mon endroit, ce conditionnel...)

Mais non, je ne compte pas vous donner la moindre paire de claques. Je ne vous ferai pas le plaisir de vous permettre de vous présenter en tant que victime à si peu de frais, dans un contexte où des vraies victimes se créent à la pelle, chaque jour, de la main de ceux que vous défendez inlassablement. C'est donc plus pertinent d'argumenter avec vous ici même, par la parole, et de mettre inlassablement en évidence votre mauvaise foi en admirant votre théâtrale performance de victime de menaces de paires de claques, et ce dans un contexte de début de guerre froide.

Je ne vous ferai donc pas le plaisir de vous permettre de vous prétendre victime d'une réelle paire de claques.
Inutile donc d'appeler le poste de police: vous n'êtes pas ici menacée par moi.
Mais le jour où on se retrouve de nouveau avec des collabos en France, il ne faudra pas venir pleurer au poste de la Gestapo russe pour une paire de claques administrée charitablement par ces nazis de démocrates.

Vous avez l'air d'oublier que parler Poutine, parler guerre, parler morts, parler bombe nucléaire, parler bombardement de centres commerciaux, c'est déjà parler violence. Et pas à la légère. Alors la paire de claques que vous mériteriez, hein... non seulement elle est loin d'être à l'échelle de l'enjeu que nous discutons, mais si en plus vous jouez la victime pendant que des gens meurent en prenant leurs propres tripes dans leurs propres mains, voyez-vous... vous ne méritez pas ce statut de victime.

Vous n'aurez pas votre paire de claques. Je ne vous ferai pas ce plaisir. Non, non, non, Madame... inutile d'insister.
Vous la mériteriez, pourtant. Et vous ne l'aurez pas pour autant: je ne connais que trop bien les gens qui aiment jouer les victimes et qui en profitent pour jouer les matamores.

--------------------------------------------------------------------------

@ Pierre Durand
"Cette enquête décrypte ce qu’est le poutinisme considéré par certains comme un modèle de civilisation, révèle les revirements spectaculaires d’hommes politiques de premier plan, les opérations d’espionnage du Kremlin et sa guerre de propagande. L’objectif de Poutine : fragiliser l’opinion publique française, briser la solidarité au sein de l'Europe et faciliter l’accession au pouvoir d’un parti populiste. Quitte à faire plonger le monde dans une nouvelle guerre froide."

Oui. La présentation de ce livre résume parfaitement la situation.

Je vous avoue, sans ambages, que, pendant longtemps, je n'ai pas eu conscience de cette menace russe. Robert Marchenoir m'a ouvert les yeux petit à petit, et j'ai pris conscience peu à peu de l'existence d'une menace réelle, mais je n'en avais pas saisi l'ampleur. Peut-être parce que je n'ai pas vécu la guerre froide. Je me souviens de la chute du mur de Berlin à la télé, mais mes souvenirs d'Astro le Petit Robot sont bien plus ce que je retiens de cette époque. Et Goldorak, aussi. Heureusement qu'il y avait alors des adultes pour s'occuper des choses sérieuses...

La France Russe, de Nicolas Hénin ? Je note. Merci bien.

Ce qui me rassure, c'est que j'ai quand même vu certaines connaissances très à droite et très pro-Poutine, pour des raisons de culture chrétienne et tutti quanti, qui ont complètement viré leur cuti depuis, et à qui il ne faut même plus prononcer le nom de Poutine en leur présence. Des gens vraiment sensibles à la défense de l'héritage culturel sont aussi des gens réellement sensibles à la destruction de l'héritage culturel entreprise en Ukraine, au-delà de la question des vies humaines.

Tout n'est donc pas perdu: le poutinisme n'est pas complètement une fatalité bien française. Mais nous aimons vraiment jouer avec le feu. Et les pyromanes méritent bel et bien des paires de claques.

anne-marie marson

@ F68.10 | 02 juillet 2022 à 20:50
"Vous mériteriez une sacrée paire de claques."

Ma réponse ne s'adressait pas à vous.
Maintenant pour les claques c'est OK. Quand j'aurai votre nom, nous pouvons prendre rendez-vous, M. Bilger vous donnera mon adresse.
J'en profiterai pour prévenir le poste de police le plus proche qui se fera un plaisir de vous attendre également.

Ce bog est un blog d'opinion, ce n'est pas un blog d'argumentation. Vous passez votre temps à cracher sur tout le monde, continuez.

Pierre Durand

@ F68.10

À propos des poutinistes et de осел мари марсов, je viens de tomber sur un livre de Nicolas Hénin, paru en 2016 et intitulé "La France russe".

On présente ainsi l'auteur :
Grand reporter et journaliste d’investigation, Nicolas Hénin a connu un grand succès avec Jihad Academy (Fayard, 2015), traduit en cinq langues et distingué parmi les livres de l’année par Newsweek et The Guardian

et le sujet :
"Pourquoi un parlementaire français piétine-t-il la politique de son pays, rencontre un dictateur, reconnaît un référendum illégal et tient un discours façonné à Moscou ? Comment se fait-il que vos réseaux sociaux soient envahis d’articles partagés par vos amis mais financés par le Kremlin ? Saviez-vous que les services de renseignement russes consacrent à la France autant de moyens que lors de la Guerre froide ? Comme du temps du Komintern, où l’Union soviétique finançait des « partis frères », Moscou achète aujourd’hui ses soutiens.
Cette enquête décrypte ce qu’est le poutinisme considéré par certains comme un modèle de civilisation, révèle les revirements spectaculaires d’hommes politiques de premier plan, les opérations d’espionnage du Kremlin et sa guerre de propagande.
L’objectif de Poutine : fragiliser l’opinion publique française, briser la solidarité au sein de l'Europe et faciliter l’accession au pouvoir d’un parti populiste.
Quitte à faire plonger le monde dans une nouvelle guerre froide."

F68.10

@ anne-marie marson
"C'est parce que je ne suis pas aussi fumiste que vous."

Vous n'argumentez que rarement. On fait moins fumiste.

"Avec Pierre Durand vous traitez certains ici de poutinistes."

Madame. Il y a des gens qui, oui, en France, soutiennent Poutine. Lui trouvent toutes les excuses imaginables pour condamner le soutien militaire que l'OTAN, i.e. nous, accordons à l'Ukraine.

Il faut bien un mot pour décrire ces gens. Comme, l'écrasante majorité du temps, ce refus de soutenir l'Ukraine se couple d'une forme d'idolâtrie de l'idéologie politique de Poutine, il ne me paraît pas incongru d'utiliser un mot comme "poutiniste". Vous avez un meilleur mot ? Ou vous refusez, en fait, que nous nommions ces gens pour ce qu'ils sont ? Refusez-vous que nous nommions le réel, Madame ? Voulez-vous un monopole sur les mots ?

Maintenant: est-ce que, oui, ou non, vous trouvez toutes les excuses imaginables pour condamner le soutien militaire que l'OTAN accorde à l'Ukraine ? Entre nous... rien qu'entre nous...

Si oui, et bien oui, il convient d'utiliser un mot pour qualifier votre position. Ne serait-ce que pour nous en causions un peu, Madame. Un mot comme "poutiniste". Ou un autre mot que vous jugeriez plus adéquat. "Combattante de la liberté" vous convient mieux ? Moins négativement connoté ?

Vous êtes donc bien une combattante de la liberté, Madame. Vous vous armez d'un pacifisme sans la moindre faille, d'une pureté saintement hermétique à toute compromission avec le satanique réel, pour, enivrée d'un pacifisme de la meilleure des factures, niquer ces salopards de nazis d'ukrainiens. Parce que vous combattez pour la liberté. Par un pacifisme intransigeant. Hosanna !!

Ça va ? Cela correspond mieux à votre position ? Je vous ai suffisamment léché les pompes ? Elles brillent ? Daigneriez-vous donner une petite pièce au nazi de blanc que je suis en remerciement de ce léchage de pompe ?

"Ursula von der Leyen ayant demandé à l'Ukraine de lutter contre la corruption, et Poutine luttant contre les nazis ukrainiens, vous êtes donc avec ce cher Pierre Durand, transfuge du blog de M.Tandonnet hélas pour nous, dans le camp des corrompus et des nazis."

La corruption en Ukraine est un problème. De fond. Mais ce n'est pas le principal problème à l'heure actuelle.

Mais voilà, vous refusez qu'on vous qualifie de poutiniste, alors que c'est pourtant une description parfaitement factuelle. Mais vous, vous avez le culot de nous qualifier de nazis.

Vous mériteriez une sacrée paire de claques.

anne-marie marson

@ Marcel P | 01 juillet 2022 à 11:51

C'est parce que je ne suis pas aussi fumiste que vous.

Avec Pierre Durand vous traitez certains ici de poutinistes. Ursula von der Leyen ayant demandé à l'Ukraine de lutter contre la corruption, et Poutine luttant contre les nazis ukrainiens, vous êtes donc avec ce cher Pierre Durand, transfuge du blog de M.Tandonnet hélas pour nous, dans le camp des corrompus et des nazis.

Marcel P

@ anne-marie marson
"Non seulement vous racontez n'importe quoi, mais en plus vous ne comprenez rien."

Sans doute. Vous n'avez jamais ressenti le besoin ou l'envie de démontrer ce que vous affirmez ?

"Philippe Bilger a souvent dit que l'intelligence c'était de pouvoir mettre en relation des idées ou des concepts qui n'ont rien à voir les uns avec les autres, en apparence.
C'est comme cela que la pénicilline a été découverte, ou que Pierre-Gilles de Gennes et Georges Charpak ont eu le prix Nobel, tous le monde connaissant les mêmes concepts mais séparément."

J'ai hâte que vous partagiez les découvertes nées de vos confusions, en espérant qu'elles soient aussi heureuses.
Ce serait génial que vous fassiez des découvertes en manipulant des idées et concepts que vous êtes incapable de décrire ou expliquer.

Achille

@ Michel Deluré | 30 juin 2022 à 15:53

"Mieux vaut une têt bien faite qu’une tête bien pleine" disait Montaigne.
Les pires sont ceux qui se réfèrent à un philosophe, persuadé d’avoir compris son message alors qu’en fait ils ont tout compris de travers.
Le meilleur exemple est sans doute les échanges interminables que l’on a pu lire sur ce blog entre deux intervenants sur la pensée de René Girard (par délicatesse je ne les nommerai pas). Ils n’étaient d’accord sur rien.

J’ai eu l’occasion il y a quelques années d’écouter un débat entre deux éminents professeurs agrégés de philosophie sur l’œuvre de Karl Marx, c’était exactement pareil.
Tout est un problème de distorsion entre celui qui livre une pensée et celui qui la reçoit.
C’est Bernard Werber qui disait : "Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous entendez, ce que vous comprenez... il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même..." :)


Michel Deluré

@ Achille 29/06/22 11:39

Vous vous engagez Achille sur un terrain délicat et complexe. Un être doté d'intelligence, verrait-il ainsi cette dernière, comme par un effet de dilution, progressivement disparaître au contact de la lecture d'ouvrages d'intellectuels, au point de ne plus pouvoir ensuite recourir à sa propre intelligence mais de se référer à celle d'autrui ?

anne-marie marson

@ Marcel P | 28 juin 2022 à 22:13

Non seulement vous racontez n'importe quoi, mais en plus vous ne comprenez rien.

Philippe Bilger a souvent dit que l'intelligence c'était de pouvoir mettre en relation des idées ou des concepts qui n'ont rien à voir les uns avec les autres, en apparence.
C'est comme cela que la pénicilline a été découverte, ou que Pierre-Gilles de Gennes et Georges Charpak ont eu le prix Nobel, tous le monde connaissant les mêmes concepts mais séparément.

Achille

@ Michel Deluré | 29 juin 2022 à 11:39

En fait un intellectuel est quelqu’un qui a tellement lu de livres de gens intelligents qu’il n’est plus capable de se servir de sa propre intelligence. Il se réfère à celle des autres.😊

Michel Deluré

@ Lucile 28/06/22 17:11

Bien d'accord avec vous. S'agissant plus particulièrement des politiques, nous sommes d'ailleurs souvent en droit de nous interroger sur ce qui, entre la part de l'intellectuel et celle de l'intelligence, explique réellement leurs agissements. Il serait pourtant tellement souhaitable que les actes de ceux qui nous gouvernent ne soient pas guidés par « un entendement et une conscience vides », pour faire référence à Montaigne.

F68.10

@ anne-marie marson

"Pour l'instant, vous n'avez pas démontré mieux connaître la Russie que quiconque sur l'ensemble des participants aux commentaires du blog de monsieur Bilger." -- Marcel P (@a-m marson)
Ben, c'est vrai que nous sommes tous d'affreux ignorants. Alors, voyez-vous, moi, je m'instruis. Ayant appris qu'un bonhomme sur qui je travaille un peu, Viktor Vladimirovich Vagner, vivait du côté de Saratov, eh bien j'ai fait un peu de tourisme avec Google.

Et qu'est-ce que j'ai découvert du côté de Saratov ?

Un génocide !!

Encore un.

Comme par hasard.

Mais, bien sûr, je ne comprends rien à rien à l'âme russe.

Vous, vous fermez les yeux sur des génocides pour vous convaincre que les autres sont encore plus ignorants que vous.

Aliocha

Si l'on s'apercevait, principe mimétique fondamental, que ce qu'on voit en l'autre, c'est en soi-même qu'on le reconnaît, on serait plus prudent dans les jugements qu'on profère sur le président.
Une histoire de paille et de poutre, en quelque sorte, et quand Onfray le décrit en enfant de douze ans, on s'aperçoit que le philosophe n'est guère plus âgé, ou quand les experts en psychiatrie de la mare aux réseaux décèlent le pervers, on ne sait trop quel Narcisse premier est là en train de se mirer.

Marcel P

@ anne-marie marson
« Vous racontez n'importe quoi, comme d'habitude, vous ne lisez pas les commentaires [...] Je parlais de l'Etat de droit suite aux déclarations de Renaud Girard sur Sud Radio ».

Faut-il copier-coller votre message ? Vous répondez à Bill Noir qui vous parle de crime de guerre, de nucléaire et de Poutine en deux paragraphes : l'un sur la grandeur russe ; l'autre sur l'Etat de droit.

Vous voulez une définition du n'importe quoi ?

« On parle d'Etat de droit pour faire marcher les citoyens dans le bon sens, quand il ne sont plus capables de penser par eux-mêmes, donc que toute civilisation a disparu. »

Où est la démonstration ? Qui est « on » qui parle ? Pourquoi ce « on » veut « faire marcher » et dans quel « bon sens » ? Comment évaluer la capacité de « penser par soi-même » et en quoi est-ce caractéristique d'une civilisation ?

Quel est le lien logique entre chaque composant de vos propos ? D'où vous viennent ces résumés fumeux mêlant concepts juridiques et considérations puériles ? Est-ce que vous vous rendez compte que ce que vous écrivez n'a absolument aucun commencement de sens pour quelqu'un qui ne vient pas d'écouter le même prêche que vous ? Si on ne sait pas qui est ce « on » qui serait forcément omnipotent, que fait-on de vos propos ?

« C'est facile d'avoir les idées claires sur la Russie quand on n'a comme vous aucune idée de son Histoire »

Pour l'instant, vous n'avez pas démontré mieux connaître la Russie que quiconque sur l'ensemble des participants aux commentaires du blog de monsieur Bilger.
Pas la peine de mettre une majuscule à histoire vu comment vous la pratiquez.

« ce qui ne permet que des avis simplistes, et que vous vous contentez de parler de crimes de guerre, ce qui est un peu limité »

Le commentaire auquel vous répondiez parlait de crimes de guerre. C'est sans doute un peu limité. C'est justement ce qui semble faire défaut chez vous, les limites, le cadre.

-----------------------------------------------------------------

@ Exilé
« Dans le genre, vous faites très fort car vous nous sortez (l'abominable) Poutine, ses crimes de guerre réels ou supposés, le négationnisme et tutti quanti alors que je n'ai rien évoqué de tout cela qui n'est que le fruit d'une imagination fertile prêtant aux gens des pensées qui n'ont jamais été les leurs.
C'est d'ailleurs ce que l'on qualifie de procès d'intention. »

Non, ce qu'on appelle un procès d'intention, c'est de porter le discrédit sur quelqu'un en lui prêtant des intentions inavouables. Et l'intention, c'est la volonté de faire.

Je ne prête pas de volonté de faire quoi que ce soit à anne-marie marson. J'observe qu'elle mélange des trucs sans lien évident, que son propos ne peut prendre sens que par adhésion idéologique à un même système explicatif du monde, comme le négationnisme peut l'être. Si je l'avais considérée elle-même comme négationniste, je l'aurais dit tout simplement (ceci dit, rien n'est exclu, demandez-lui ce qu'elle pense de la cause palestinienne, c'est souvent rapidement révélateur).

Le véritable procès d'intention serait d'affirmer que donner un exemple illustratif de mode de pensée en système, tel que le négationnisme ou autre variante complotiste, aurait été fait avec la volonté de discréditer anne-marie marson en la traitant de négationniste. Il n'en est rien et elle n'a besoin de personne pour s'occuper de son crédit.

« Pour votre gouverne, je n'ai fait qu'évoquer le problème général des dérives graves de l’État de droit, parfois traité ici par Philippe Bilger en personne, faisant qu'un principe théoriquement acceptable peut conduire pour des raisons diverses à des effets pervers contraires à l'intérêt des Français, en tant que personnes ou en tant que nation, par exemple quand il est fait obstruction à l'expulsion d'individus dangereux ce qui entraîne nombre d'effets délétères. J'ai voulu rappeler cela de façon brève sans m'entourer de précautions épistolaires à l'usage des gens qui comprennent de travers ce qui les arrange.
Alors je vous serais reconnaissant de ne pas grimper aux rideaux en vous en prenant à moi pour rien. »

Vous avez évoqué ce problème en appuyant anne-marie marson qui mélange tout et n'importe quoi, estimant que c'est une réponse pertinente à la question des crimes de guerre russes présents et passés. Et étant vous-même poutino-relativiste, si vous entendiez changer de sujet, il aurait été de bon goût de prendre des précautions épistolaires, justement.

Et si vous voulez vraiment parler de l'Etat de droit, et plus des crimes de guerres actuels ou passés de la Russie, impérialiste, soviétique ou post-soviétique, je vous ferais remarquer qu'il y a peu de temps, ici même (mais sur un autre billet), je citais une dernière jurisprudence ahurissante de la CEDH, où la CEDH se permet de juger les peines prévues par la loi française.
Là, il y a un vrai sujet, clair et précis, sur une dérive du positionnement des institutions internationales dans la hiérarchie des normes, un véritable fléau anti-démocratique. Pas une considération générale facile qui ne convaincra que les convaincus, mais un exemple réel et actuel.

En outre, il n'y a pas besoin d'être poutino-relativiste pour l'affirmer, ce qui montre bien le caractère saugrenu du mélange (pour reprendre mes propos antérieurs : lien entre des sujets mal maîtrisés sinon complètement incongrûment mélangés).
Il y a un réel sujet, et il ne sera pas débroussaillé à base de complot du « on » non nommé, comme si tout ceci reposait sur l'action d'une société secrète, et non sur une multitude d'erreurs et d'acteurs, de compromissions et d'intérêts contradictoires.

Julien WEINZAEPFLEN

D'accord avec la presque totalité de votre billet, cher Philippe.

Charles de Gaulle mêlait la pensée et l'action comme un mythologue met un agir imaginaire au service de la fiction qui est son idée fixe, chez lui "la France éternelle" plus que la France universelle.

Je passe sur Pompidou sous lequel je suis né, que je ne connais pas assez et qui me paraît une incarnation aux avant-postes, presque par anticipation, des années fastes, les années 70, point culminant des Trente Glorieuses, qui en profitait plus en consumériste qu'il ne cherchait à orienter la société de consommation ni ne la jugeait avec la lucidité des avant-gardes.

Giscard me paraît comme vous le dites, plus "un intellectuel de la politique" qu'un homme qui aurait surfé sur la vague du sociétalisme libertarien, comme on ne le disait pas encore, ou du libéralisme à l'américaine, un libéralisme "sociétal" à la fibre sociale.

Mitterrand a gouverné la France avec une rouerie de faux prêtre, ce qu'on a pris pour son florentinisme, mais les curés sont souvent florentins, pressés de ne pas être hypocrites et tellement pressurés par une discipline impraticable que l'absence d'hypocrisie est au-dessus de leurs forces, La Rochefoucauld les rassurant sur ce que "l'hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu".

Chirac, "L'inconnu de l'Elysée" comme l'appelait Pierre Péan, nous reste une énigme, qui n'a pas peu aimé son pays, si l'aimer (ce qui n'est pas peu faire) a consisté pour lui, de crainte qu'ils ne vacillent, à ne pas bouleverser ses équilibres sociaux qu'il sentait déjà fragiles.

Tony Blair définissait Nicolas Sarkozy comme un "énergéticien" et je crois qu'il avait tout dit. Son intelligence s'appliquait-elle à la résolution des crises ou était-ce celle de ses conseillers ? Toujours est-il que le discours qu'il prononça au début de la crise des subprimes était lumineux et inoubliable de réactivité, même s'il acheva la mue de ce libéral en socialiste qui sauva à la fois les banques et les petits épargnants, selon l'adage reconnu par les libéraux eux-mêmes que "le capitalisme est la nationalisation des pertes et la privatisation des profits", tropisme connu des économistes, mais qui me suffoqua d'étonnement, tant il le mit vite en branle.

Les tergiversations covidiennes de Macron ne peuvent que faire pâlir l'ombre de notre président actuel "par contraste" (locution servant de connecteur logique préféré de Pap Ndiaye dans sa "Condition noire").

François Hollande fut moins un "socialiste intelligent" (il ne fut pas même un tacticien habile) qu'un affectif, qui ne sut se séparer d'aucun éléphant trompeur du parti socialiste entre lesquels il avait assez frétillé pour en assurer une synthèse harmonieuse, sauf lorsqu'il fut mordu aux mollets par Manuel Valls qui le pria de se priver de Montebourg et de Hamon: ce n'est pas François Hollande qui aurait théorisé "les deux gauches irréconciliables" avant d'être provisoirement démenti par Mélenchon. Un affectif qui ne sut pas voir la nocivité d'Emmanuel Macron parce qu'il eut l'outrecuidance, en sa candeur pusillanime et bénigne de "président normal" qui se croyait doté de "qualités exceptionnelles", de croire que "son ennemi, la Finance", l'aimait, lui qui "aimait les gens".

Quant à ce dernier Macron, son intelligence qu'on croit à toute épreuve et qui n'éblouit que les rares fois où il fait des étincelles, loin d'embrasser la totalité du réel et de la complexité de ses ambiguïtés, fait avant tout de lui un homme plein de lui-même et en cela consiste son gouvernement, ambigu et manipulateur, du "tout et son contraire" qu'on appelle le "en même temps" et qui, en psychologie individuelle, dessine le profil du pervers narcissique.

anne-marie marson

@ Marcel P | 28 juin 2022 à 14:10

Vous racontez n'importe quoi, comme d'habitude, vous ne lisez pas les commentaires, vous avez trop peur de vous remettre en question.

Je parlais de l'Etat de droit suite aux déclarations de Renaud Girard sur Sud Radio, qui est plutôt de votre avis en parlant d'une Russie dictatoriale, dictatoriale car n'ayant pas le fameux Etat de droit qui fait que la France est une démocratie, ce qui me fait bien rire.

On parle d'Etat de droit pour faire marcher les citoyens dans le bon sens, quand il ne sont plus capables de penser par eux-mêmes, donc que toute civilisation a disparu.

C'est facile d'avoir les idées claires sur la Russie quand on n'a comme vous aucune idée de son Histoire, ce qui ne permet que des avis simplistes, et que vous vous contentez de parler de crimes de guerre, ce qui est un peu limité.
Vous par contre vous ne risquez pas la bouillie intellectuelle.

Quant aux commentaires de Pierre Durand, ils vont directement à la poubelle, en particulier celui-ci: Rédigé par : Pierre Durand | 27 juin 2022 à 20:42

Exilé

@ Marcel P | 28 juin 2022 à 14:10
« Bouillie intellectuelle. »

Dans le genre, vous faites très fort car vous nous sortez (l'abominable) Poutine, ses crimes de guerre réels ou supposés, le négationnisme et tutti quanti alors que je n'ai rien évoqué de tout cela qui n'est que le fruit d'une imagination fertile prêtant aux gens des pensées qui n'ont jamais été les leurs.
C'est d'ailleurs ce que l'on qualifie de procès d'intention.

Pour votre gouverne, je n'ai fait qu'évoquer le problème général des dérives graves de l’État de droit, parfois traité ici par Philippe Bilger en personne, faisant qu'un principe théoriquement acceptable peut conduire pour des raisons diverses à des effets pervers contraires à l'intérêt des Français, en tant que personnes ou en tant que nation, par exemple quand il est fait obstruction à l'expulsion d'individus dangereux ce qui entraîne nombre d'effets délétères.
J'ai voulu rappeler cela de façon brève sans m'entourer de précautions épistolaires à l'usage des gens qui comprennent de travers ce qui les arrange.

Alors je vous serais reconnaissant de ne pas grimper aux rideaux en vous en prenant à moi pour rien.

Lucile

@ Michel Deluré | 28 juin 2022 à 09:15

Ce qui prouve bien qu'il y a une différence entre être un intellectuel et être intelligent. Cette différence est selon moi essentielle chez un politicien, encore plus chez un président.

Même de bonne qualité, l'intellectualisation, par sa manière d'aborder les choses, risque de transformer en problèmes de simples questions qu'une connaissance du terrain sûre, l'empirisme acquis par l'expérience, l'esprit de décision, et un solide sens de l'objectif suffisent à régler dans la foulée. Le danger avec la fonction intellectuelle est qu'elle est considérée comme reine ; il y a comme une hiérarchie des fonctions ; la fonction intellectuelle a tendance à vouloir dominer les autres ou même à les éjecter. On s'incline devant elle sans la questionner avec l'idée fausse que qui peut le plus peut le moins. On dirait bien que ce n'est pas toujours vrai.

Pierre Durand

@ Marcel P | 28 juin 2022 à 09:02
"Le seul lien logique, on peut le deviner, c'est une pensée en système idéologique où Poutine est perçu comme incarnation idéale du chef d'un ensemble politique."

Je lis à l'instant sur le site du figaro.fr :

Le Kremlin a jugé mardi 28 juin que son offensive en Ukraine se terminerait quand les autorités et l'armée ukrainienne auront capitulé.
"La partie ukrainienne peut mettre fin (au conflit) dans la journée. Il faut ordonner aux unités nationalistes de déposer les armes, il faut ordonner aux soldats ukrainiens de déposer les armes et il faut mettre en œuvre toutes les conditions fixées par la Russie. Alors tout sera fini en une journée», a déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole de Vladimir Poutine.

Voilà la réalité que ne veulent pas voir les poutiniens.
L'Europe n'a pas d'autre solution que d'obliger Poutine à reculer. J'espère qu'avec les USA nous trouverons la capacité de le faire. Je suis pessimiste sur la capacité de l'industrie de pouvoir produire à bref délai l'armement nécessaire à l'Ukraine. Souhaitons que celle de Poutine s'essouffle.
C'est une course contre la montre qui va se jouer cet été. Pour l'instant l'Ukraine recule et quand l'Ukraine recule c'est l'Europe qui recule.

Mais l'Europe et les USA ne laisseront pas Poutine gagner en Ukraine, c'est une certitude qui échappe aux poutiniens français. Nous ne sommes que dans la première phase. La seconde phase prévue sera, si nous échouons cet été à repousser les Russes, échec très possible mais pas certain, la résistance de l'Ukraine à une éventuelle occupation russe d'une partie de son territoire. Pour cette seconde phase il n'y a pas de course contre la montre, nous avons le temps de restaurer l'industrie militaire de l'Europe/USA.

Il y a chez les poutiniens français une fascination pour Poutine qui s'explique d'abord par le rejet des déviances, une sorte de haine/répulsion pour ce qui peut apparaître comme une dégénérescence de l'Europe et que je partage. Comment peut-on concevoir l'idée baroque qu'un homme se marie avec un homme ?
Beaucoup de gens, par exemple, se rendent compte que le wokisme est une aberration intellectuelle. Pourquoi le wokisme et non le mariage pour tous ? Parce que la presse peut se payer le luxe de dénoncer le wokisme, mais pas celui de dénoncer des déviances.

Chez les poutiniens il y a aussi une fascination pour un pouvoir fort, peut-être une haine des USA d'Obama/Biden et une nostalgie des USA de Trump. On pense aux Français qui en pleine invasion puis occupation de la France voyaient en Hitler celui qui les protégerait définitivement du socialisme d'un Léon Blum, ou du communisme.

Tout cela est méprisable mais, hélas, existe et il ne faut pas chercher davantage de logique.

Marcel P

@ Exilé

"...le fameux État de droit qui nous fait une belle jambe, en réalité ce qui reste quand la civilisation a disparu. » (anne-marie marson)"
"Très juste. Et hélas la France est en train de mourir de cette construction diabolique. » (Exilé)

---

Puisque vous suivez anne-marie marson, expliquez-nous quel est ce concept (1), en quoi il est en rapport avec les crimes de guerre dont Poutine est suspecté (2) et en quoi le décès de la France qu'il provoquerait serait en relation avec les crimes de guerre de Poutine (3).
Bon courage.

Bouillie intellectuelle. Cela fait la même impression que de parler à des négationnistes dont l'intégralité du raisonnement ne repose que sur l'idée d'une gouvernance occulte mondiale et juive, idée qui fait lien entre des sujets mal maîtrisés sinon complètement incongrûment mélangés.

Giuseppe

"Un président de la République doit-il être intelligent ?" (PB)

Malin comme un singe suffira. Surtout comme le disait Méluche, pour un maroquin il n'existe que l'embarras du choix.
Tristes sires, tristes sbires, traîtres, prêts à tout pour une gamelle, il doit bien rigoler au fond Emmanuel, tous ces vieux chevaux de retour qui viennent chercher l'avoine (au propre comme au figuré).

Ils sont haïssables, pour quelques dollars de plus ils vendraient leur âme, Eric Woerth... Un rentier de plus de mandats, et les électeurs aussi couillons que leurs pieds pour l'élire.

Au fond il a raison, passer à la caisse, et être reconduit sous une autre casaque, peu importe la monture, trahir est le pire de tout. On peut rêver d'un Volodymir nous n'avons qu'une gérontocratie politique, demain nous serions envahis, vous le voyez lui en chef de guerre ?

Politicards tocards, la Débâcle on en connaît les causes, rien n'a changé. J'ai honte, ils me font honte ceux qui votent pour ces mêmes repus qui ne pensent qu'à une seule chose, leur bouclard et le tiroir-caisse, ils ne nous méritent pas, tout est à vendre, il suffit d'y mettre le prix.

Les députés Éric Woerth et Marie Guévenoux ont été désignés par la majorité présidentielle pour occuper cette fonction qui procure de nombreux avantages.
Il faut que tout change pour que rien ne change, et les mêmes aux mêmes postes avec leurs petits et leur soupe indigeste. À vomir.

Exilé

@ anne-marie marson | 27 juin 2022 à 23:51
« ...le fameux État de droit qui nous fait une belle jambe, en réalité ce qui reste quand la civilisation a disparu. »

Très juste.
Et hélas la France est en train de mourir de cette construction diabolique.

Michel Deluré

@ Pierre Durand 27/06/22 11:33

Ces cadres de LFI que vous citez et que vous qualifiez d'intellectuels ont cependant une intelligence apparemment obtuse, notamment en matière économique, ne voyant pour résoudre nos problèmes d'autre solution que de systématiquement piocher dans la poche des riches, oubliant qu'une autre voie existe aussi qui est de créer de la richesse, mais qui demande évidemment quelques efforts ! Mais, intellectuellement, leur solution est tellement plus séduisante, en parfaite adéquation avec les valeurs d'humanisme qu'ils sont seuls à prétendre porter.

Marcel P

@ anne-marie marson
« Vous ne pouvez pas comparer Poutine à ses prédécesseurs, c'est historiquement faux.
La récupération du Donbass n'est pas une invasion de masse, n'est pas suivie de déportations en masse. »

L'histoire est une matière qui n'est science que lorsqu'on s'impose de la rigueur. La rigueur passe par les mots.

Je n'ai jamais parlé « d'invasion de masse » parce qu'un tel concept n'a aucun intérêt. Il y a une invasion militaire dans un territoire souverain (« La Fédération de Russie [...] réaffirment leur engagement envers l’Ukraine, conformément aux principes énoncés dans l’Acte final de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe, de respecter son indépendance et sa souveraineté ainsi que ses frontières existantes », Budapest, le 5 décembre 1994).

Les déportations sont reportées et revendiquées indirectement par les autorités russes, en envoyant des Ukrainiens à l'autre bout de la Russie, selon une tradition impériale russe poursuivie par l'URSS (Katorga).

Poutine poursuit cette tradition et revendique fièrement de marcher dans les pays de l'Armée rouge, tolère l'exhibition de drapeaux rouges CCCP un peu partout, donc, oui, je peux très bien le comparer. Même si des charlots en France rêvent de son autoritarisme en oubliant qu'il est né dans le totalitarisme.
Poutine était membre des services secrets de l'ère soviétique. Cela suppose un minimum d'adhésion ou de tolérance à la nature totalitaire du communisme. Ce n'est pas pour rien que Jean-Luc Mélenchon lui trouve des qualités évidentes.

« ni Pol Pot ni Mao non plus n'ont été jugés à la hauteur de leurs crimes. Bizarre que vous ne le regrettiez pas. »

Ce qui est bizarre, c'est de m'inventer une sympathie pour Pol Pot ou Mao qui sort de nulle part.

« Je sais que vous suivez la doxa de ce blog, qui est poutinophobe, et qui considère les Russes comme des demeurés ignares, alors qu'ils ont les plus grands musiciens, les plus grands écrivains, les plus grands scientifiques, qu'ils ont envoyé Gagarine dans l'espace avant les Américains.
[...]
Et ils n'ont pas non plus « l’Etat de droit » comme l’a dit Renaud Girard »

On vous parle crime de guerre et vous répondez Etat de droit, Renaud Girard et succès spatial de l'URSS dans la guerre froide. Pour ne pas saisir l'absolu hors-sujet de votre réponse, il faut justement être en pleine doxa. Vos propos n'ont aucun sens sans grand système explicatif de fond, que vous ne parvenez pas à retranscrire. Vous ne semblez même pas vous rendre compte qu'il n'y a aucun lien logique entre votre propos et celui auquel vous répondez - sans doute qu'avec votre bagage mental, les liens sont si évidents que vous ne voyez pas d'intérêt à les verbaliser.

C'est de la bouillie intellectuelle.

Le seul lien logique, on peut le deviner, c'est une pensée en système idéologique où Poutine est perçu comme incarnation idéale du chef d'un ensemble politique. Et ça, pour le coup, c'est considérer les Russes comme aussi ignares que soi. Les Russes jouent très bien aux échecs. Poutine n'est pas dans le camp de Le Pen ou de qui que ce soit en Europe occidentale, il est dans son camp et n'a aucun problème avec la tradition russe d'exécutions de masse et déportations de masse.

Achille

Qu’un président de la République soit intelligent me paraît le minimum requis.

Il serait bon que les leaders de l’opposition le soient également, ne serait-ce que pour faire prévaloir leurs idées pertinentes quand ils en ont.

Le PS, version NUPES, qui renonce à présenter Valérie Rabault, bardée de diplômes, à la présidence de la commission des finances, pour céder la place à Éric Coquerel, vieil anarchiste de la LCR passé à LFI qui ne connaît strictement rien en économie au point qu’on hésiterait à lui confier les comptes d'une amicale bouliste, ça laisse rêveur.

À LR ce n’est guère mieux. Il suffit pour cela d’écouter Gilles Platret qui, bien sûr, a son rond de serviette sur les plateaux de CNews, qui refuse toute proposition d’entrer au gouvernement. C’est le retour de la droite la plus bête du monde.

Tout cela ressemble à un mauvais film de politique-fiction. Affligeant !

Pierre Durand

À partir de combien de décisions inintelligentes cesse-t-il d'être raisonnable de continuer à se poser la question de l'intelligence, de l'intelligence supérieure et pendant qu'on y est pourquoi pas exceptionnelle, d'un individu ?

Le système démocratique n'a-t-il pas été inventé parce qu'on ne doit pas compter sur l'intelligence supposée d'un seul ?
En politique l'intelligence n'est pas dans un homme mais dans le corps social, c'est la conjugaison des imbécillités qui crée l'intelligence.

Quand un individu prend des décisions en petit comité d'admirateurs dévoués et que le contrôle de ces décisions est opéré par un comité un peu plus grand mais composé d'hommes obéissants et à sa solde, que les voix discordantes cessent de se faire entendre parce que l'auditoire a renoncé à penser pour un plat de lentilles, on n'est plus en démocratie, les mauvaises décisions succèdent aux mauvaises décisions et l'Etat roule vers sa ruine.

Se croire intelligent ne me semble pas un défaut. Je pense même que le contraire est un maladif manque de confiance en soi puisque avoir conscience de ses limites est une preuve d'intelligence.

Se croire plus intelligent que d'autres et a fortiori que les autres, me semble une grave erreur qui prouve qu'en réalité on l'est moins.

L'essentiel en politique est de ne pas permettre à un homme de prendre des décisions en dehors de tout contrôle. Le pire c'est quand il serait possible d'exercer un contrôle mais que l'on y a renoncé et que l'on prend des lubies pour des lumières.

anne-marie marson

@ Marcel P | 27 juin 2022 à 17:42

Vous ne pouvez pas comparer Poutine à ses prédécesseurs, c'est historiquement faux.
La récupération du Donbass n'est pas une invasion de masse, n'est pas suivie de déportations en masse.
Poutine n'est pas l'inventeur de la méthode, il n'en est pas l'acteur non plus, et ni Pol Pot ni Mao non plus n'ont été jugés à la hauteur de leurs crimes. Bizarre que vous ne le regrettiez pas.

------------------------------------------------------------

@ Bill Noir
"Tant que Putin ne tripotera pas le nucléaire il restera un criminel de guerre banal ; il ne surpassera ni Guillaume II ni Hitler."

Vous croyez être méprisant en utilisant ce terme de tripoter, mais c'est vous qui êtes méprisable.
Je sais que vous suivez la doxa de ce blog, qui est poutinophobe, et qui considère les Russes comme des demeurés ignares, alors qu'ils ont les plus grands musiciens, les plus grands écrivains, les plus grands scientifiques, qu'ils ont envoyé Gagarine dans l'espace avant les Américains.
Mais ils n'atteignent pas, semble-t-il, le degré de votre intelligence.

Et ils n'ont pas non plus « l’Etat de droit » comme l’a dit Renaud Girard sur Sud Radio, le fameux Etat de droit qui nous fait une belle jambe, en réalité ce qui reste quand la civilisation a disparu.

duvent

@ Patrice Charoulet | 27 juin 2022 à 14:58

Voici :

Les mœurs de noyés, La revue blanche (15 mai 1902), in Œuvres, Paris Robert Laffont, coll Bouquins, 2004

Et voilà, un autre drôle qu'il est bon, pour sa santé buccale, de connaître, Gaston de Pawlowski, Inventions nouvelles et dernières nouveautés, Paris, E . Fasquelle, 1916

« Nous sommes heureux de signaler aux personnes peu fortunées le nouveau dentier élastique pour familles pauvres. Ce dentier, composé de trente-deux dents artificielles, est monté sur de fausses gencives en caoutchouc rouge. Il peut être utilisé alternativement par les membres d’une même famille ayant des bouches de grandeurs différentes. Suivant les nécessités du jour, les visites à faire, les démarches à entreprendre, le dentier passe de bouche en bouche et s’adapte exactement aux besoins de chacun.
C'est là une économie d'autant plus pratique que les personnes ayant de mauvaises dents appartiennent généralement à la même famille.
Indiquons en outre aux personnes peu fortunées qui ne peuvent s'acheter le dentier élastique pour familles pauvres, qu'il leur est possible de se rendre acquéreurs pour un prix minime du modèle réduit pour familles très pauvres. Il ne comprend que six dents, largement suffisantes pour une alimentation réduite, par ces temps de vie chère. »

Pierre Durand

Les mesures suivantes sont-elles intelligentes ?

Depuis deux ou trois jours à la radio j'entends fréquemment des débats entre X ou Y (par exemple aujourd'hui sur Europe 1 vers les 18:00-19:30 Gilles-William Goldnadel, ce matin sur France Info c'était quelqu'un d'autre) et toujours un élément de la France insoumise qui matraque son programme délirant avec une conviction qui fait peur :
- retour de l'ISF pour frapper à nouveau les actions en plus de l'immobilier
- semaine de 32 heures (alors que le partage du travail ne crée pas d'emploi et LFI assène que le moment où la création d'emploi a atteint un pic c'est lors des 35 heures)
- le revenu minimum de dignité pour tous (pourquoi se lever le matin ?)

On dirait que la Nupes a gagné les élections avec 65 % des suffrages.
Ils nous serinent du soir au matin que Total a fait des bénéfices extraordinaires, que le CAC 40 a engrangé des dizaines de milliards etc.

Je n'ai rien à voir avec les actions, Total (en son temps j'aimais bien Christophe de Margerie RIP), le CAC 40 mais j'ai mal au ventre lorsque j'entends ces voraces de LFI tourner autour du pognon comme des vautours et pour en faire quoi à part le gaspiller ?

Macron va un peu dans ce sens puisque l'on parle de verser les minimas sociaux sans que le bénéficiaire ait besoin d'en faire la demande (il est exact qu'un pourcentage important de bénéficiaires potentiels ne reçoivent pas cette aide à laquelle ils ont droit parce qu'ils n'en font pas la demande, mais il peut y avoir un tas de raisons pour cela).

Pour moi les deux causes principales des soucis financiers de la France sont les 35 heures et la retraite à 60 ans. Ces deux mesures sont à mes yeux deux graves erreurs et leurs auteurs ne sont pas intelligents. Mais bon, on peut ne pas être d'accord.

Exilé

@ Tipaza | 27 juin 2022 à 13:53
« Dès lors la redistribution n'est qu'un élément de l'application de ce principe, dont le vrai objectif est : tous pauvres, sauf les apparatchiks qui bénéficient de conditions de vie meilleures parce qu'ils s'épuisent à égaliser les autres. »

Ces apparatchiks, qui sont les redistributeurs se payant sur la bête tout en jouant aux généreux avec un argent qu'ils ont volé à ceux qui l'ont durement gagné, ressemblent un peu à ces membres d'ONG prétendument humanitaires que l'on peut croiser dans certains pays du tiers-monde où ils mènent grand train dans des hôtels de luxe ou à bord de quatre-quatre coûteux, avec un argent qui ne touchera jamais ceux qu'ils sont supposés aider.

Et n'oublions pas que le socialisme a besoin d'entretenir voire de créer la misère pour tenter de justifier son existence.

Marcel P

@ Pierre Durand,
"Il y a au moins quelque chose que je reconnais à la France Insoumise, elle a quelques cadres qui sont vraiment des intellectuels"

Il est toujours bon de se souvenir que Michel Foucault et Jean-Paul Sartre étaient vraiment des intellectuels - et qu'ils n'ont pas raté d'occasion de légitimer la violence politique.

"...un riche c'est un foyer ou un individu (? j'ai été distrait par l'arrivée du dessert à ce moment-là mais cela n'a pas une importance capitale) qui aurait plus de 6 000 euros par mois de revenu."

Ce qui est cocasse, en France, c'est qu'on parle de revenus pour évaluer le niveau de vie.
Ainsi celui qui travaille clandestinement et qui bénéficie de multiples prestations sociales (logement social, allocations familiales famille très nombreuse, allocations enfants handicapés, quasi-gratuité en frais quotidien de transport, éducatifs, de garde, etc.) passe pour un pauvre.

On ne fait jamais le calcul objectif des fonds réellement disponibles.

Certes, la part du travail clandestin est, de fait, inconnue. Mais même en en faisant abstraction, on s'amuserait à voir que le pauvre n'est pas nécessairement celui qu'on croit. Et que tout notre système subventionne les éléments de la société qui apparaissent le moins méritants. Forcément, cela décourage de croire en l'intérêt d'un système social.

---------------------------------------------------------

@ Bill Noir
"Tant que Putin ne tripotera pas le nucléaire il restera un criminel de guerre banal ; il ne surpassera ni Guillaume II ni Hitler."

Je ne crois pas que l'on puisse raisonnablement associer Guillaume II à Hitler. Il n'a pas fait de sa vie un combat pour exterminer une race. L'historiographie considère désormais que sa responsabilité dans le déclenchement de la Première Guerre mondiale n'est pas aussi simple et clair qu'on a pu le dire autrefois.

Pour Poutine, c'est une autre histoire : il s'inscrit parfaitement dans celle des crimes de l'URSS, en respectant ses méthodes et traditions (invasion de "libération" avec meurtres de masse et déportations de masse). Il n'est pas l'inventeur de la méthode, il n'en est pas le seul acteur. Beria, Molotov, Staline, etc., n'ont jamais été jugés à hauteur de leurs crimes, et Poutine n'est qu'un énième suiveur.

Patrice Charoulet

@ duvent

Chère Madame,

Le texte de Jarry que vous nous offrez est extrait de son livre...

Tipaza

@ Pierre Durand | 27 juin 2022 à 11:33
"Et j'arrive à ma question : supposons que l'on taxe tous ces revenus à un taux progressif de 30 à 75 % (moins l'impôt déjà prélevé), combien cela représenterait-il à redistribuer par Français au travail et par an ?"

L'exemple même d'une mauvaise question posée sur un vrai problème.

Quel est le problème ?
Le problème est l'application absolue du principe totalitaire d'égalité. Pas seulement de l'égalité des chances mais aussi et surtout et définitivement, de l'égalité des conditions de vie.

Dès lors la redistribution n'est qu'un élément de l'application de ce principe, dont le vrai objectif est : tous pauvres, sauf les apparatchiks qui bénéficient de conditions de vie meilleures parce qu'ils s'épuisent à égaliser les autres.

Une fois la redistribution réalisée en une ou deux fois, rarement trois par manque ou disparition de redistributeurs à essorer, alors l'objectif final est atteint et la lutte que certains souhaitaient finale est vraiment finie.
Dans tous les pays communistes, cet objectif atteint a fait le bonheur des idéologues de l'égalité.
Socialistes, sociaux-démocrates, ont cherché à atteindre ce Graal de la politique égalitaire, qui ne peut être atteint que par l'abandon de la démocratie, ce qu'ils n'ont pas réussi à faire... pour le moment ?

Et ce principe d'égalité absolu ne se réduit pas aux conditions matérielles de vie quotidienne, il se développe à présent dans le domaine intellectuel avec l'application de la discrimination dite "positive", où les plus sots (en trois lettres il y a mieux, mais j'ose pas) ont obtenu d'avoir des diplômes et des places dans la société qu'ils ne méritent pas.

Et le jeu n'est pas fini avec le transhumanisme qui imposera des enfants blonds aux yeux bleus en Afrique et les mêmes, mais en couleur noire, en Occident au nom de l'égalité des couleurs inversées.
Vous suivez ? Vous êtes vraiment sûrs de suivre ??

Parce que les antispécistes arriveront bientôt avec l'égalité des vivants.
Et je ne parle pas des végans qui dénoncent l'esclavage auquel sont soumis les vers à soie pour habiller ces dames.

Giuseppe

@ Tipaza | 27 juin 2022 à 13:11

Sans vous je serais resté dans mon tombeau, alors que je ne me souviens plus de ce qui m'y a conduit.

"L'extrême patience, l'intégrité de Maître François Gibault nous donnent le texte de Rigodon sans changer ou omettre un mot, un signe. Je l'en remercie."
Lucette Destouches

Allez donc savoir pourquoi, l'intelligence importe peu, se substitue le courage, le sacrifice:

https://www.youtube.com/watch?v=jVkm__UcCro

À la manière de Simon Wiesenthal, il ira au bout.

Et puis Pompidou:

https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i00016723/georges-pompidou-sur-l-affaire-russier-cite-eluard

Tipaza

@ Giuseppe | 27 juin 2022 à 10:04

Le silence éternel de cet espace de commentaire bloguesque m’effraie.
Pcc : Pascal

Pierre Durand

En politique il n'y a pas de gens intelligents ou pas, il n'y a que des décisions intelligentes ou stupides.
Après sa prestation hier au Grand Jury de RTL peut-on dire que François Ruffin ferait un Président intelligent ?

Il y a au moins quelque chose que je reconnais à la France Insoumise, elle a quelques cadres qui sont vraiment des intellectuels, et personne ne m'ayant encore confondu avec un Gilet Jaune on sait que je le dis comme un compliment. Je pense à Mélenchon, à Ruffin, à Corbière, à Quatennens et peut-être à Clémentine Autain de Pêche que l'on n'entend pas assez pour l'affirmer mais qui a vraiment un joli regard, c'est un signe qui ne trompe pas (et dire que ce simple compliment de l'admirateur sincère d'un aspect de la personnalité de cette dame est jugé sexiste aujourd'hui !). Pour Obono, macache. Pour Keke c'est une question de longue patience.

Donc LFI a des idées. Que je les juge toutes néfastes pour le pays n'est pas mon sujet à cette heure.
Je prends une de leurs idées principales qui a en outre le mérite d'être partagée par les Gilets jaunes d'extrême gauche bien sûr, mais aussi par ceux d'extrême droite et par l'extrême droite elle-même, cela fait du monde.
Cette idée c'est celle de la justice sociale au moyen de la redistribution supplémentaire de pouvoir d'achat. De la redistribution il y en a déjà pas mal mais à LFI et consorts on pense que l'on peut faire mieux.

Où trouver le prélèvement supplémentaire ? Par un supplément d'impôt sur les revenus des plus riches.
Ruffin a précisé en répondant à une question du Grand Jury de RTL, dimanche 26 juin 2022 - ça c'est pour la mémoire éternelle du Web quand ce sera lu dans... longtemps - qu'un riche c'est un foyer ou un individu (? j'ai été distrait par l'arrivée du dessert à ce moment-là mais cela n'a pas une importance capitale) qui aurait plus de 6 000 euros par mois de revenu.
Il y a déjà une (forte) taxation de ces personnes, mais pourquoi ne pas en prélever un peu plus.

Et j'arrive à ma question : supposons que l'on taxe tous ces revenus à un taux progressif de 30 à 75 % (moins l'impôt déjà prélevé), combien cela représenterait-il à redistribuer par Français au travail et par an ? Le prélèvement serait-il répétable l'année d'après ?
Je n'ai pas de chiffres, LFI non plus, mais mon intuition est que ce serait une faible somme et peu répétable.

Ces partis sont à proprement parler démagogiques car il font miroiter aux petits revenus des solutions qui n'en sont peut-être pas.
De ce Grand Jury de Ruffin je retiens qu'il désigne la population à qui il veut du bien (le bien des autres évidemment) par le mot grec de demos, je n'y avais pas pensé - quand je pense aux Gilets jaunes ce n'est pas le premier mot qui me vient - mais ce demos n'est pas une mauvaise idée.
Il faudra donc aussi parler des métèques car en Grèce le demos excluait les métèques μέτοικος, « qui a changé de résidence ». Qu'est-ce que l'on va faire des métèques ? Ruffin n'en dit rien.
Mais le demos n'était pas seulement les petits revenus, les humbles, le terme englobait les quelques % de plus que sont les orgueilleux, ceux que Ruffin veut taxer davantage.

Exilé

Au fait, comment se fait-il que ce personnage si intelligent ne comprenne absolument rien au point de paraître totalement bouché face à certaines questions importantes, dont celle concernant la survie de la France - et de sa population d'origine - face à la montée manifeste d'un conflit de civilisation sur son propre sol ?

Soit il ne comprend rien, soit il sait très bien ce qu'il fait.
Dans les deux cas, ce n'est pas très reluisant.

Giuseppe
Bill Noir

MES LUNDIS

Le pire dans le communisme c'est le mythe du leader maximo.

La plus grosse bactérie du monde a été découverte en Guadeloupe.
On a de la chance, ce territoire est français !

Macron ne « travaillera » ni avec le FNRN ni avec la France Insoumise.
Finalement il est pas mal ce garçon !
Il lui reste donc la droite BCBG… c'est pas grand-chose, d'ailleurs elle est pour partie déjà chez lui.
Sa réélection est donc bien dans le fil des résultats électoraux.
Tout baigne !

Béachelle, le Conquistador des deux rives (Yougoslavie et Libye), trouve que les deux « groupes extrêmes sont à bien des égards des groupes jumeaux », que leur montée est un signal très inquiétant !
Redoute-t-il que Macron se retrouve un jour coincé dans une buse d'évacuation d'eau… on a aussi ce type de matériel dans notre cher et vieux pays !

De tous les ministres macroniens Blanquer fut le moins indigne. C'est celui qui a pris le plus cher !

« Pourquoi les élites ont peur du peuple ? » [M. B-C]
Parce qu'ils se connaissent bien !

« Le cadavre d'un jeune migrant retrouvé dans la Bidassoa »
C'est encore un coup de Le Péron et Leonelli.
Heureusement que Noiret les a flingués ces deux-là !

J'ai entendu un jeune LR récemment réélu déclarer « qu'il faut diminuer le nombre des arrivées par deux » dans le temps où il faut entreprendre massivement le retour au pays.
Ils sont impayables dans ce parti !

L'encerclement de la Russie... une notion absurde.
L'encerclement par quoi ?
C'est une idée fixe qui s'épand dans la tête des Putin depuis 1917.
Le marxisme est d'abord un délire.

DE LA CURSIVITÉ
Pourquoi faire long quand on peut faire court ?

Il n'y a que 65 % des Français qui trouvent qu'il y a trop d'immigration en France.
En 2013 il y en avait 70 %.
C'est réconfortant !

Macron va être dégradé, c'est une question d'heures, il ne sera plus chef de l'UE.

Tant que Putin ne tripotera pas le nucléaire il restera un criminel de guerre banal ; il ne surpassera ni Guillaume II ni Hitler.

Tipaza

@ Michel Deluré | 26 juin 2022 à 09:59

Pas de souci entre nous !
Je pense que vous l'aurez compris à ma réponse (Tipaza | 25 juin 2022 à 19:36) que j'ai voulue humoristique (hum).

-------------------------------------------------

@ sbriglia | 26 juin 2022 à 07:06

Laissez donc Achille s'exprimer. À chacun sa thérapie, il a besoin de parler.
Il dit que je suis d'une intelligence fort honorable ! C'est la première fois qu'on me flatte de cette façon.
En général, on me flatte d'une autre façon, que je préfère d'ailleurs:

https://www.youtube.com/watch?v=TYPtS038ugU

Achille

@ sbriglia | 26 juin 2022 à 07:06

Allons-y pour le 7e donc puisque vous insistez.
J’avais oublié que vous comptiez mes commentaires.
Je vous ferai quand même remarquer que d'une façon générale ils se rapportent toujours au thème du billet, ce qui n'est pas le cas de tout le monde.

Parfois, il est vrai, je me permets de répondre au commentaire d’un autre intervenant. Est-ce pécher, Seigneur ?
À quel titre exigez-vous que je limite mes commentaires ? Il y a une modératrice sur ce blog pour juger si mes commentaires sont abusifs, déplacés ou tout simplement idiots et elle peut les refuser comme bon lui semble.

Personne n’est obligé de lire mes commentaires et encore moins d’y répondre. Tout comme je ne suis pas tenu de supporter votre agressivité pathologique à mon égard. Ça ressemble furieusement aux prémices de la démence sénile !

-----------------------------------------------------------------

@ stephane | 26 juin 2022 à 10:14
« Pierre Durand et Paul Bismuth seraient-ils une seule et même personne ? »

Désolé de ne pas vous répondre mais j’ai promis, pas plus tard qu’hier, de ne plus faire de commentaire direct ou indirect sur cet intervenant.

duvent

D'après moi, les hommes intelligents, vraiment intelligents s'intéressent à des sujets sérieux comme Monsieur Jarry.

Ne souhaitant pas m'étendre inutilement, j'invite ceux et celles qui auraient des prétentions, à lire ce qui suit (âmes sensibles s'abstenir...) :

Alfred Jarry - Les mœurs des noyés

"Nous avons eu occasion de nouer quelques relations assez intimes avec ces intéressants ivres-morts de l’aquatisme. D’après nos observations, un noyé n’est pas un homme décédé par submersion, malgré que tende à l’accréditer l’opinion commune : c’est un être à part, d’habitudes spéciales et qui s’adapterait, croyons-nous, à merveille à son milieu si l’on voulait bien l’y laisser séjourner un temps convenable. Il est remarquable qu’ils se conservent mieux dans l’eau qu’à l’air libre. Leurs mœurs sont bizarres, et, bien qu’ils aiment à se jouer dans le même élément que les poissons, diamétralement opposées, si nous osons ainsi dire, à celles de ceux-ci : en effet, alors que les poissons, comme on sait, ne voyagent qu’en remontant le courant, c’est-à-dire dans le sens qui exerce le mieux leur énergie, les victimes de la funeste passion de l’aquatisme s’abandonnent au fil de l’eau comme ayant perdu tout ressort, dans un paresseux nonchaloir. Ils ne décèlent leur activité que par des mouvements de tête, révérences, salamalecs, demi-culbutes et autres gestes courtois qu’ils affectionnent à la rencontre des hommes terriens. Ces démonstrations n’ont, à notre avis, aucune portée sociologique : il n’y faut voir que des hoquets inconscients d’ivrogne ou le jeu d’un animal.
Le noyé signale sa présence, comme l’anguille, par l’apparition de bulles à la surface de l’eau. On les capture, de même que l’anguille, à la foëne ; il est moins profitable de tendre à leur intention des verveux ou des lignes de fond.
On peut être induit en erreur, quant aux bulles, par la gesticulation inconsidérée d’un simple être humain qui n’est encore qu’à l’état de noyé stagiaire. L’être humain, dans ce cas, est extrêmement dangereux et comparable en tout, comme nous l’avons annoncé plus haut, à un ivre-mort. La philanthropie et la prudence commandent donc de distinguer deux phases dans son sauvetage : 1° l’exhortation au calme ; 2° le sauvetage proprement dit. La première opération, indispensable, s’effectue fort bien au moyen d’une arme à feu ; mais il faut être familier avec les lois de la réfraction ; un coup d’aviron suffit dans la plupart des circonstances. Il ne reste plus – seconde phase – qu’à capturer le sujet par la même méthode qu’un noyé ordinaire.
Il est rare que les noyés aillent par bancs, à l’instar des poissons. On en peut inférer que leur science sociale est encore embryonnaire, à moins qu’on ne juge plus simple de supposer que c’est leur combativité et leur valeur guerrière qui est inférieure à celle des poissons. C’est pourquoi ceux-ci mangent ceux-là.
Nous sommes en mesure de prouver qu’il y a un seul point commun entre les noyés et les autres animaux aquatiques : ils frayent, comme les poissons, bien que leurs organes reproducteurs soient, pour l’observateur superficiel, conformés comme ceux des humains ; ils frayent, malgré cette objection plus grave, qu’aucun arrêté préfectoral ne protège leur reproduction, par une prohibition momentanée de leur pêche.
Un noyé se vend de façon courante vingt-cinq francs sur le marché de la plupart des départements : c’est là une source de revenus honnêtes et fructueux pour la sympathique population fluviale. Il serait donc patriotique d’encourager leur reproduction, d’autant que, faute de cette mesure, la tentation est toujours grande, chez le citoyen riverain et pauvre, d’en fabriquer d’artificiels, mais égaux devant la prime, au moyen du maquillage par voie humide d’autres citoyens vivants.
Le noyé mâle, en la saison du frai, laquelle dure presque toute l’année, se promène dans sa frayère, descendant, selon sa coutume, le courant, la tête penchée en avant, les reins élevés, les mains, les organes du frai et les pieds ballant sur le lit du fleuve. Il reste volontiers des heures à se balancer dans les herbes. Sa femelle descend pareillement le courant, la tête et les jambes renversées en arrière, le ventre en l’air.
C’est la vie."

Exilé

L'intelligence des gouvernants est-elle une condition nécessaire et suffisante pour assurer le bonheur des peuples ?

L'histoire nous enseigne que non, de même qu'un ordinateur puissant sur lequel tourne un logiciel complètement bogué donnera avec une vitesse impressionnante des résultats archi-faux.

C'est en quelque sorte ce qui se passe très souvent en France depuis plus d'une centaine d'années.

Pierre Durand

@ PB

Des idées imbéciles de Macron :
- permettre aux chefs d'établissements scolaires de choisir leurs enseignants : c'est la porte ouverte au copinage, au favoritisme, à l'arbitraire, à l'incompétence (quand on est chef d'établissement c'est que l'on trouve le métier de professeur trop difficile, sinon on ne va pas chercher un surcroît de boulot et des ennuis à la pelle pour 200 euros de plus par mois). Un chef d'établissement n'est pas plus un enseignant (tout au plus un ex-enseignant) qu'un directeur d'hôpital n'est médecin.

Depuis des décennies les professeurs sont choisis d'après un barème à peu près juste (le copinage avec les syndicats a une petite influence, sans plus). C'est le moins mauvais système.
Maintenant rien n'empêche - et même tout recommande - d'introduire dans le barème une option de préférence pour les quartiers difficiles, la discrimination positive et le côté sacerdotal du métier ou au contraire celle pour les lycées de l'élite et le côté mérite républicain. Ce sont deux façons respectables de souhaiter exercer la profession. Vous choisiriez quoi vous ?

- inscrire le droit à l'IVG dans la Constitution : absurde. Il n'est pas en danger, et s'il l'était le corps électoral peut d'en défendre.
En réalité c'est un piège grossier de Macron : il n'y a pas d'autre moyen que de passer par un référendum et il serait suicidaire pour un groupe politique de se déclarer opposé à garantir ainsi ce droit. Les macronistes ont ouvertement avoué qu'il s'agit de trouver une majorité improbable grâce à cette majorité garantie autour d'un projet qu'on ne peut pas refuser. La loi de la mafia donc.

Il faut vraiment être inintelligent pour envisager ces deux mesures. Bayrou, politique expérimenté, est contre. On n'en attendait pas moins de lui.

Je vous donne comme ça à la volée et parce que je suis paresseux, deux exemples. Vous êtes sûr de ne pas en avoir, vous, une longue liste de ses/ces imbécillités ?

Vous avez la réponse à votre question.

Lucile

Personnellement ça ne me dérange pas qu'un président de la République soit intelligent plutôt que sot. Ça me paraît plutôt indiqué à ce niveau de responsabilité.

Au vu des études qu'il a faites, je place le QI d'Emmanuel Macron dans une fourchette allant de 135 à 150, ce qui est très nettement au-dessus de la moyenne, mais sans être une rareté ; il y en a des milliers en France. Il est possible que je me trompe dans mon évaluation car ses interlocuteurs le présentent d'habitude comme "supérieurement" intelligent. C'est à l'évidence la carte maîtresse qu'il joue dans ses rapports avec autrui. Elle est sans doute naturelle chez un intellectuel ; avec toutefois un brin de forcing peut-être ? Je m'interroge ; une démonstration ostensible d'intelligence, renforcée par le ouï-dire, est aussi une manière d'impressionner les autres ou de couper court à la critique.

Le cerveau, quel que soit son niveau d'agilité, traite de l'information, analyse, vérifie, spécule, compare, échafaude ; il hallucine aussi en permanence, dès qu'on lui lâche la bride. Nos neurones, pris entre deux feux, ont la tâche difficile d'ajuster nos représentations à la réalité. Nous en sommes tous là. La démarche scientifique nous permet de ne pas dérailler. Elle suppose une confrontation permanente avec les hypothèses et les réfutations des autres, et une analyse laborieuse des résultats.

Inutile de développer.

Je passe donc à ma conclusion : un président intelligent, mais avec discrétion, donc capable d'entendre penser les autres. Un président intellectuellement honnête, et si possible honnête tout court. Un président avisé.

Patrice Charoulet

RADIO-TV : MON DIMANCHE POLITIQUE DE 10 à 13 h

Menu politique chargé pour moi le dimanche matin de 10 à 13h :

CNews, de 10 à 11 h, reçoit un invité politique. S'il me déplaît trop, je fais autre chose.
Sur France Culture, de 11h à midi, émission « L'esprit public » parfois consacrée à la politique étrangère parfois à la politique intérieure. Les participants sont bien choisis et toujours de très haut niveau.
De midi à 13h, j'ai le choix entre LCI, BFM TV et franceinfo, qui ont chacune un invité politique.
J'écoute celle qui a l'invité qui m'intéresse le plus. Quand aucun invité politique ne me plaît, je fais autre chose.

Serge HIREL

Aucune définition de l’intelligence n’est satisfaisante. Aucune n’appréhende totalement la complexité de cette faculté. La plus pertinente est probablement celle qui en fait une qualité d’adaptation. S’appuyant sur la racine latine du terme, elle indique que l’homme (ou l’animal) intelligent discerne, démêle, comprend, remarque, ramasse, recueille, choisit et... adapte. L’homme (ou l’animal) est plus ou moins intelligent selon qu’il sait discerner, démêler... et, surtout, adapter.

À cette aune, chacun choisira lequel de nos Présidents de la Ve République a fait le plus la preuve de son intelligence... et estimera celle du titulaire actuel de l’emploi.

Nul de ses détracteurs ne peut écrire sans être taxé d’antimacronisme primaire que, jusqu’à voici peu, celui-ci ne présentait pas une aptitude supérieure à la moyenne en matière de rapidité d’analyse et de décision. Nul de ses thuriféraires ne peut nier que, jusqu’à voici peu, bénéficiant d’un pouvoir non contesté par le législatif, il n’avait eu ni à utiliser ni à démontrer sa capacité d’adaptation.
Tout a changé au soir du 19 juin. Une erreur de calcul dans le dosage sel-poivre de la cuisine électorale qu’il avait concoctée après sa victoire un peu trouble du 24 avril et le voici dans la tourmente... Le maître-mot, cette fois, est « adaptation ».

Il en existe deux formes : celle de s’adapter et celle d’adapter. Changer son comportement ou soumettre son environnement. Dans son verbe officiel, EM, peu ou prou, s’affirme prêt à d’adapter. J’ai compris, entendu, dit-il... Mais il fait le contraire ! Il tente désespérément de trouver 44 députés prêts à trahir leurs électeurs - voire de débaucher un ou deux groupes politiques de l’Assemblée - pour y retrouver sa majorité absolue. Face aux difficultés rencontrées par cette manœuvre désespérée, tout juste, du bout des lèvres, dans « l’entretien » publié hier par l’AFP, accepte-il de dire que « le projet présidentiel pourra être amendé ou enrichi »...

Mais, avant même toute mise en œuvre d’un quelconque dialogue avec les oppositions, il maintient sèchement la triste et dévouée Elisabeth Borne à son poste et, en refusant d'emblée d'intégrer les « extrêmes » au processus, il n’exclut pas moins de 20 millions de citoyens - sans compter les abstentionnistes - de toute représentation au sein du pouvoir exécutif...

Hormis quelques béni-oui-oui aveugles et malentendants, qui, dès lors, peut ne pas juger que le Président veut « adapter son environnement » et non « s’adapter » au choix des Français ? Soumettre la nation à sa volonté et non se plier aux ordres du peuple ?
Attitude confirmée par une autre petite phrase de l’entretien à l’AFP : « La Première ministre me soumettra des propositions pour une feuille de route pour le gouvernement sur les prochains mois et les prochaines années (...) ». « Me soumettra »... Ben voyons ! Et l’Assemblée, elle, regardera passer les trains ?...
Décidément, ce Monsieur Macron, qui n’est pas doté de la moindre capacité d’adaptation personnelle, n’est pas aussi intelligent que sa légende le prétend...

Xavier NEBOUT

L'être intelligent est celui qui prie (intellige ce qui est avant tout - pri-tou en Inde et es-prit chez nous, et donc coéternel à tout pour le salut de son âme par celui des autres pour le rejoindre).

Ensuite, il y a les ignorants, toute la gamme des c*ns qui se font fort de leur ignorance, du pauvre c*n aux les sales c*ns qui sont à leur tête.

Pierre Durand

Quelques titres du Figaro de ces deux ou trois derniers jours et qui ont retenu mon attention.
Ils ne sont pas destinés à susciter des développements qui seraient hors-sujet et donc une violation délibérée de la charte. Chacun peut réfléchir pour soi sur ces titres.

Peut-être puis-je dire, parce que c'est dimanche et que la messe a été dite, que le dernier titre, celui sur les missiles russes, ne devrait pas alarmer outre mesure. Poutine n'en est pas encore à livrer les têtes nucléaires qui doivent aller avec pour que ça marche. Il n'y aura donc que les fusées, et l'OTAN pourra décider de mettre en face le même genre de jouet si ce n'est pas déjà fait.

Le bluff de Poutine ne devrait inquiéter personne. Les poutiniens n'hésiteront pas à l'utiliser, c'est même à cette faculté qu'on les reconnaît, parce que pour les unes ils ne les ont pas et pour les autres ils ne savent pas à quoi ça ressemble.
N'attendez quand même pas de moi d'arriver avec un gâteau tous les dimanches.

------

Droit d’asile: un contentieux lucratif pour les avocats

«Ils ont une haine de la langue, de l’effort de réflexion»: Sylvie Germain répond aux lycéens qui la harcèlent

Qui sont ces gens qui ont un avis sur tout et tout le temps (et pourquoi ils vont mal) ?

Les CAF renforcent la traque des arnaques aux aides sociales

Luc Ferry: «Comment vieillir sans “devenir imbécile” ?»

Guerre en Ukraine : la Russie va livrer à la Biélorussie des missiles capables de transporter des charges nucléaires, annonce Poutine.

stephane

@ Achille

Merci pour vos extraits de de Funès.
En coupant le son j'ai cru voir Sarkozy. Ôtez-moi d'un doute, Pierre Durand et Paul Bismuth seraient-ils une seule et même personne ?

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Les commentaires sont modérés et ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)

Ma Photo

MA CHAINE YOUTUBE

PRESSE, RADIO, TELEVISION & INTERNET

INSTITUT DE LA PAROLE

  • Formation à l'Institut de la parole
    Renseignements et inscriptions : [email protected]
  • L'Institut de la Parole propose des formations dans tous les domaines de l'expression et pour tous, au profane comme au professionnel de la parole publique. L'apprentissage et le perfectionnement s'attachent à l'appréhension psychologique de la personnalité et aux aptitudes techniques à développer. L’Institut de la Parole dispense des formations sur mesure et aussi, dans l’urgence, des formations liées à des interventions ponctuelles, notamment médiatiques. Magistrat honoraire, Philippe Bilger propose également des consultations judiciaires : conseils en stratégie et psychologie judiciaires.

MENTIONS LEGALES

  • Directeur de la publication : Philippe Bilger
    SixApart SA 104, avenue du Président Kennedy 75116 PARIS